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Les Équilibristes

Fanny Enjolras-Galitzine - Cheminer et trouver les clés pour soi

Fanny Enjolras-Galitzine - Cheminer et trouver les clés pour soi

56min |03/03/2021
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56min |03/03/2021
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Description

 « Tout est enfoui en soi, tout ce qu’on fait c’est le résultat d’expériences, de rencontres, de raisonnements, de sensibilités qu’on a depuis un bon petit bout de temps »

Fanny Enjolras-Galitzine, c’est une de mes belles rencontres de ce début d’année. Elle est l’auteure du compte Instagram The Greenimalist, engagée pour informer sur les impacts environnementaux et sociaux de la mode et proposer des alternatives pour mieux consommer au quotidien.

Elle est aussi la maman de deux jeunes enfants, et une salariée très épanouie en tant que responsable juridique d’une grande entreprise. Fanny est polyglotte, baignant depuis toujours dans un environnement multiculturel, et a été élevée dans une famille qui valorisait le travail-passion et l’excellence.

« C’est à chacun de trouver, par rapport au travail, quels sont les paramètres fondamentaux pour être bien au travail : ça peut être le domaine d’activité ; le côté humain, les collègues, est-ce qu’on s’entend bien avec son chef ou pas ; ça peut être les horaires, le salaire aussi, le lieu de travail, les compétences qu’on peut acquérir. C’est à chacun de définir ses critères prioritaires qui permettent d’atteindre ce fameux équilibre. Et ces critères sont mouvants, parce qu’on évolue à travers le temps, on n’a pas le même rapport au travail dans sa vingtaine, sa trentaine, sa quarantaine »

Le mot qui me vient pour parler de Fanny, de son parcours, c’est cheminement. Elle parle si bien de la manière dont son rapport au travail a évolué, de sa définition de l’ambition qui a changé, et de l’environnement de travail sain, fondé sur le respect des autres, dans lequel elle travaille aujourd’hui, qui constitue « la clé magique » qui fait qu’elle est si bien dans sa vie aujourd’hui. Et dans une période qui glorifie l’entrepreneuriat, rappeler qu’il y a des salariés heureux, et comprendre pourquoi ils le sont, c’est passionnant !

Cheminement aussi dans ses prises de conscience écologiques – rien ne se fait du jour au lendemain, tout se construit, doucement mais sûrement.

« J’ai mis plus de 5 ans à m’habiller avec plus de conscience, j’ai eu beaucoup de rechutes de fast fashion, j’ai été traversée comme tout le monde par la culpabilité de ne pas faire assez et bien. Donc à partir de là, je suis qui pour donner des leçons. Et on parle de plus en plus de charge mentale écologique chez les femmes, et on subit tellement d’injonctions au quotidien pour être une employée performante, pour être une mère exemplaire, que mon dernier souhait le soir c’est de faire peser sur les femmes un discours moralisateur et culpabilisant. Chacun fait comme il peut. Le plus important c’est de faire les choses avec conscience. »

Cette discussion, c’est aussi un long échange sur la culture : culture des origines, culture familiale, culture d’entreprise, et de comment on s’en affranchit ou on trouve celle qui nous convient.

« Je préfère faire quelque qui est moins prestigieux aux yeux de la société, et je suis tellement plus heureuse que je m’en fiche, je me suis complètement affranchie de ce regard-là »

On a parlé aussi du quotidien, de la place du digital dans nos vies, de cette forme de discipline douce dont parlait Elodie dans son interview pour s’assurer de mettre son temps dans des activités qui nourrissent.

Le témoignage de Fanny nous rappelle aussi combien nous avons la chance de pouvoir nous poser les questions qui nous animent ici : « choisir tout », ce n’est même pas une option dans beaucoup de pays dans le monde. Sans minimiser les complexités du sujet, des parcours et des choix de vie, savourons la liberté que nous avons de pouvoir faire ces choix.

Je termine sur ceci :

Description

 « Tout est enfoui en soi, tout ce qu’on fait c’est le résultat d’expériences, de rencontres, de raisonnements, de sensibilités qu’on a depuis un bon petit bout de temps »

Fanny Enjolras-Galitzine, c’est une de mes belles rencontres de ce début d’année. Elle est l’auteure du compte Instagram The Greenimalist, engagée pour informer sur les impacts environnementaux et sociaux de la mode et proposer des alternatives pour mieux consommer au quotidien.

Elle est aussi la maman de deux jeunes enfants, et une salariée très épanouie en tant que responsable juridique d’une grande entreprise. Fanny est polyglotte, baignant depuis toujours dans un environnement multiculturel, et a été élevée dans une famille qui valorisait le travail-passion et l’excellence.

« C’est à chacun de trouver, par rapport au travail, quels sont les paramètres fondamentaux pour être bien au travail : ça peut être le domaine d’activité ; le côté humain, les collègues, est-ce qu’on s’entend bien avec son chef ou pas ; ça peut être les horaires, le salaire aussi, le lieu de travail, les compétences qu’on peut acquérir. C’est à chacun de définir ses critères prioritaires qui permettent d’atteindre ce fameux équilibre. Et ces critères sont mouvants, parce qu’on évolue à travers le temps, on n’a pas le même rapport au travail dans sa vingtaine, sa trentaine, sa quarantaine »

Le mot qui me vient pour parler de Fanny, de son parcours, c’est cheminement. Elle parle si bien de la manière dont son rapport au travail a évolué, de sa définition de l’ambition qui a changé, et de l’environnement de travail sain, fondé sur le respect des autres, dans lequel elle travaille aujourd’hui, qui constitue « la clé magique » qui fait qu’elle est si bien dans sa vie aujourd’hui. Et dans une période qui glorifie l’entrepreneuriat, rappeler qu’il y a des salariés heureux, et comprendre pourquoi ils le sont, c’est passionnant !

Cheminement aussi dans ses prises de conscience écologiques – rien ne se fait du jour au lendemain, tout se construit, doucement mais sûrement.

« J’ai mis plus de 5 ans à m’habiller avec plus de conscience, j’ai eu beaucoup de rechutes de fast fashion, j’ai été traversée comme tout le monde par la culpabilité de ne pas faire assez et bien. Donc à partir de là, je suis qui pour donner des leçons. Et on parle de plus en plus de charge mentale écologique chez les femmes, et on subit tellement d’injonctions au quotidien pour être une employée performante, pour être une mère exemplaire, que mon dernier souhait le soir c’est de faire peser sur les femmes un discours moralisateur et culpabilisant. Chacun fait comme il peut. Le plus important c’est de faire les choses avec conscience. »

Cette discussion, c’est aussi un long échange sur la culture : culture des origines, culture familiale, culture d’entreprise, et de comment on s’en affranchit ou on trouve celle qui nous convient.

« Je préfère faire quelque qui est moins prestigieux aux yeux de la société, et je suis tellement plus heureuse que je m’en fiche, je me suis complètement affranchie de ce regard-là »

On a parlé aussi du quotidien, de la place du digital dans nos vies, de cette forme de discipline douce dont parlait Elodie dans son interview pour s’assurer de mettre son temps dans des activités qui nourrissent.

Le témoignage de Fanny nous rappelle aussi combien nous avons la chance de pouvoir nous poser les questions qui nous animent ici : « choisir tout », ce n’est même pas une option dans beaucoup de pays dans le monde. Sans minimiser les complexités du sujet, des parcours et des choix de vie, savourons la liberté que nous avons de pouvoir faire ces choix.

Je termine sur ceci :

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 « Tout est enfoui en soi, tout ce qu’on fait c’est le résultat d’expériences, de rencontres, de raisonnements, de sensibilités qu’on a depuis un bon petit bout de temps »

Fanny Enjolras-Galitzine, c’est une de mes belles rencontres de ce début d’année. Elle est l’auteure du compte Instagram The Greenimalist, engagée pour informer sur les impacts environnementaux et sociaux de la mode et proposer des alternatives pour mieux consommer au quotidien.

Elle est aussi la maman de deux jeunes enfants, et une salariée très épanouie en tant que responsable juridique d’une grande entreprise. Fanny est polyglotte, baignant depuis toujours dans un environnement multiculturel, et a été élevée dans une famille qui valorisait le travail-passion et l’excellence.

« C’est à chacun de trouver, par rapport au travail, quels sont les paramètres fondamentaux pour être bien au travail : ça peut être le domaine d’activité ; le côté humain, les collègues, est-ce qu’on s’entend bien avec son chef ou pas ; ça peut être les horaires, le salaire aussi, le lieu de travail, les compétences qu’on peut acquérir. C’est à chacun de définir ses critères prioritaires qui permettent d’atteindre ce fameux équilibre. Et ces critères sont mouvants, parce qu’on évolue à travers le temps, on n’a pas le même rapport au travail dans sa vingtaine, sa trentaine, sa quarantaine »

Le mot qui me vient pour parler de Fanny, de son parcours, c’est cheminement. Elle parle si bien de la manière dont son rapport au travail a évolué, de sa définition de l’ambition qui a changé, et de l’environnement de travail sain, fondé sur le respect des autres, dans lequel elle travaille aujourd’hui, qui constitue « la clé magique » qui fait qu’elle est si bien dans sa vie aujourd’hui. Et dans une période qui glorifie l’entrepreneuriat, rappeler qu’il y a des salariés heureux, et comprendre pourquoi ils le sont, c’est passionnant !

Cheminement aussi dans ses prises de conscience écologiques – rien ne se fait du jour au lendemain, tout se construit, doucement mais sûrement.

« J’ai mis plus de 5 ans à m’habiller avec plus de conscience, j’ai eu beaucoup de rechutes de fast fashion, j’ai été traversée comme tout le monde par la culpabilité de ne pas faire assez et bien. Donc à partir de là, je suis qui pour donner des leçons. Et on parle de plus en plus de charge mentale écologique chez les femmes, et on subit tellement d’injonctions au quotidien pour être une employée performante, pour être une mère exemplaire, que mon dernier souhait le soir c’est de faire peser sur les femmes un discours moralisateur et culpabilisant. Chacun fait comme il peut. Le plus important c’est de faire les choses avec conscience. »

Cette discussion, c’est aussi un long échange sur la culture : culture des origines, culture familiale, culture d’entreprise, et de comment on s’en affranchit ou on trouve celle qui nous convient.

« Je préfère faire quelque qui est moins prestigieux aux yeux de la société, et je suis tellement plus heureuse que je m’en fiche, je me suis complètement affranchie de ce regard-là »

On a parlé aussi du quotidien, de la place du digital dans nos vies, de cette forme de discipline douce dont parlait Elodie dans son interview pour s’assurer de mettre son temps dans des activités qui nourrissent.

Le témoignage de Fanny nous rappelle aussi combien nous avons la chance de pouvoir nous poser les questions qui nous animent ici : « choisir tout », ce n’est même pas une option dans beaucoup de pays dans le monde. Sans minimiser les complexités du sujet, des parcours et des choix de vie, savourons la liberté que nous avons de pouvoir faire ces choix.

Je termine sur ceci :

Description

 « Tout est enfoui en soi, tout ce qu’on fait c’est le résultat d’expériences, de rencontres, de raisonnements, de sensibilités qu’on a depuis un bon petit bout de temps »

Fanny Enjolras-Galitzine, c’est une de mes belles rencontres de ce début d’année. Elle est l’auteure du compte Instagram The Greenimalist, engagée pour informer sur les impacts environnementaux et sociaux de la mode et proposer des alternatives pour mieux consommer au quotidien.

Elle est aussi la maman de deux jeunes enfants, et une salariée très épanouie en tant que responsable juridique d’une grande entreprise. Fanny est polyglotte, baignant depuis toujours dans un environnement multiculturel, et a été élevée dans une famille qui valorisait le travail-passion et l’excellence.

« C’est à chacun de trouver, par rapport au travail, quels sont les paramètres fondamentaux pour être bien au travail : ça peut être le domaine d’activité ; le côté humain, les collègues, est-ce qu’on s’entend bien avec son chef ou pas ; ça peut être les horaires, le salaire aussi, le lieu de travail, les compétences qu’on peut acquérir. C’est à chacun de définir ses critères prioritaires qui permettent d’atteindre ce fameux équilibre. Et ces critères sont mouvants, parce qu’on évolue à travers le temps, on n’a pas le même rapport au travail dans sa vingtaine, sa trentaine, sa quarantaine »

Le mot qui me vient pour parler de Fanny, de son parcours, c’est cheminement. Elle parle si bien de la manière dont son rapport au travail a évolué, de sa définition de l’ambition qui a changé, et de l’environnement de travail sain, fondé sur le respect des autres, dans lequel elle travaille aujourd’hui, qui constitue « la clé magique » qui fait qu’elle est si bien dans sa vie aujourd’hui. Et dans une période qui glorifie l’entrepreneuriat, rappeler qu’il y a des salariés heureux, et comprendre pourquoi ils le sont, c’est passionnant !

Cheminement aussi dans ses prises de conscience écologiques – rien ne se fait du jour au lendemain, tout se construit, doucement mais sûrement.

« J’ai mis plus de 5 ans à m’habiller avec plus de conscience, j’ai eu beaucoup de rechutes de fast fashion, j’ai été traversée comme tout le monde par la culpabilité de ne pas faire assez et bien. Donc à partir de là, je suis qui pour donner des leçons. Et on parle de plus en plus de charge mentale écologique chez les femmes, et on subit tellement d’injonctions au quotidien pour être une employée performante, pour être une mère exemplaire, que mon dernier souhait le soir c’est de faire peser sur les femmes un discours moralisateur et culpabilisant. Chacun fait comme il peut. Le plus important c’est de faire les choses avec conscience. »

Cette discussion, c’est aussi un long échange sur la culture : culture des origines, culture familiale, culture d’entreprise, et de comment on s’en affranchit ou on trouve celle qui nous convient.

« Je préfère faire quelque qui est moins prestigieux aux yeux de la société, et je suis tellement plus heureuse que je m’en fiche, je me suis complètement affranchie de ce regard-là »

On a parlé aussi du quotidien, de la place du digital dans nos vies, de cette forme de discipline douce dont parlait Elodie dans son interview pour s’assurer de mettre son temps dans des activités qui nourrissent.

Le témoignage de Fanny nous rappelle aussi combien nous avons la chance de pouvoir nous poser les questions qui nous animent ici : « choisir tout », ce n’est même pas une option dans beaucoup de pays dans le monde. Sans minimiser les complexités du sujet, des parcours et des choix de vie, savourons la liberté que nous avons de pouvoir faire ces choix.

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