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#2 L'âge et ses responsabilités avec Marcel Kokou - Les Fiers Trentenaires cover
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Les Fiers Trentenaires

#2 L'âge et ses responsabilités avec Marcel Kokou - Les Fiers Trentenaires

#2 L'âge et ses responsabilités avec Marcel Kokou - Les Fiers Trentenaires

58min |27/05/2025
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#2 L'âge et ses responsabilités avec Marcel Kokou - Les Fiers Trentenaires

#2 L'âge et ses responsabilités avec Marcel Kokou - Les Fiers Trentenaires

58min |27/05/2025
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Description

Bonjour les Trentenaires, Les Fiers...


Bienvenue dans l'épisode #2 de notre podcast.

Aujourd'hui, nous échangeons avec Marcel KOKOU, ingénieur son, producteur, manager et beatmaker autodidacte et psychologue clinicien qui a su se faire sa place dans l'industrie Gabonaise de la musique.


Ensemble, Darlaine et Marcel explorent le thème de l'âge et des responsabilités qui l'accompagnent, tout en mettant en lumière les nuances de la vie à cet âge charnière. À travers leur conversation, ils réfléchissent à la manière dont l'âge influence non seulement les responsabilités, mais aussi le développement personnel. Ils soulignent que ces responsabilités ne dépendent pas uniquement de l'âge, mais des expériences vécues qui nous façonnent.


En fin d'épisode, la discussion prend une tournure importante alors qu'ils évoquent l'importance de consulter un psychologue et de prendre soin de sa santé mentale. Avec des conseils pratiques pour gérer les différentes facettes de la vie à l'âge adulte, cet épisode de Les Fiers Trentenaires est un véritable guide pour tous ceux qui naviguent dans cette décennie si riche en émotions et en découvertes.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à embrasser les défis de l'âge adulte avec une nouvelle perspective. Que vous soyez trentenaire ou non, les enseignements partagés par Darlaine et Marcel résonneront avec tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les responsabilités qui accompagnent la maturité.



PS : Notre invité nous a confié ne pas apprécier s'écouter... J'espère que vous lui enverrez suffisamment de good vibes pour qu'il revienne dans une prochaine saison.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les trentenaires, les fiers, ceux qui portent avec engouement cet âge qui nous a longtemps effrayés. Bienvenue chez les fiers trentenaires, votre tout nouveau podcast où l'on parle de la vie, des défis et des moments qui façonnent une trentaine optimiste, épanouie et forte. Je suis Darlene, une trentenaire qui a longtemps attendu de vivre enfin cette tranche d'âge et qui se dit fière d'y être arrivée. Ensemble, nous discutons en toute bienveillance et sans tabou de sujets variés. notamment l'évolution des relations, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses, des difficultés quotidiennes, d'indépendance financière, de responsabilité, de charge mentale, de pression sociale, de bien-être et bien d'autres sujets qui font vibrer notre génération. Si vous aussi avez envie de célébrer cette période intense de la vie et de vous inspirer pour avancer avec confiance, vous êtes au bon endroit. Préparez-vous donc à embarquer pour une aventure pleine de couleurs. de rires, de découverte, mais aussi de sensibilité. Les Fiers Trentenaires, c'est votre tout nouveau podcast, incontournable pour vivre la trentaine à fond. On dit souvent que l'âge n'est qu'un chiffre, mais a-t-il meilleur outil pour démontrer l'effet que les chiffres ? Les responsabilités qui vont avec l'évolution de l'âge rendent ce dernier bien réel. Si la vingtaine marque le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la trentaine, à mon avis, est sans conteste la période la plus exigeante. de cette nouvelle étape. Au cours de ce deuxième épisode, nous parlerons de l'âge et de ses responsabilités. Aujourd'hui est un jour spécial. Je ne suis pas seule. Je reçois notre tout premier invité et je vous assure que c'est une personnalité remarquable. Je vais lui donner la parole dans quelques instants. Mais avant, permettez-moi de parler un petit peu plus de ce fier cantenaire. On s'appelle affectueusement le pain qu'on ne peut pas manger. Marcel est une figure emblématique de l'industrie gabonaise de la musique telle que nous la connaissons aujourd'hui. En tant qu'ingénieur son, producteur, beatmaker et compositeur autodidacte, il a su marquer de son empreinte le paysage musical de notre pays. Ses compositions originales et ses beats captivants ont séduit de nombreux artistes dont Donzer, Lauria Nekondo, NJ Bling, General Itachi, RSK, Tommy Tom et ADB, dont il est d'ailleurs le manager. En entendant tous ces noms, vous comprenez mieux pourquoi j'ai dit tout à l'heure que c'était une personnalité remarquable et qu'il avait marqué le paysage musical actuel de notre pays. Mais ce n'est pas tout. Marcel n'est pas qu'un artiste. C'est aussi un homme de science, notamment de celle de l'esprit. C'est un psychologue clinicien passionné qui a récemment obtenu sa maîtrise à l'université Omar Bongo Ndimba. Je crois que tous les Gabonais ont entendu les échos de cette université, ce qui témoigne, à mon avis, de son engagement et de sa curiosité intellectuelle. Sa double casquette lui permet de combiner sa créativité artistique avec une compréhension approfondie de la psyché humaine. Avec son regard aiguisé sur les arts et les sciences de l'esprit, Marcel est en mesure de proposer une perspective unique sur les liens entre la musique et la psychologie. Il est un véritable... pont entre les deux mondes, parfois très éloignés. Aujourd'hui, le pain qu'on ne peut pas manger est disposé à partager avec nous ses expériences, ses inspirations, ses réflexions autour de l'âge et des responsabilités. Bref, sans plus tarder, laissez-moi vous présenter Marcel Cocou, a.k.a. MK, a.k.a. le pain qu'on ne peut pas manger, une véritable force de la nature. Bienvenue Marcel.

  • Speaker #1

    Hello, hello, darling.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Un peu épuisé, mais bon, ça va, c'est la trentaine. Donc, bienvenue chez les Fiers Centenaires. Ici, on essaie de créer un rituel qu'on va lancer avec toi pour le coup, pour lever le tabou sur l'âge qui, pour nous, ne représente qu'un chiffre qui dit la durée pendant laquelle l'univers, Zambécana, Dieu ou Allah, nous a utilisés dans notre forme humaine. Du coup... On l'assume comme il est, sans aucune gêne, mais au contraire avec beaucoup de fierté. Le rituel consiste donc à demander au fier trentenaire qui nous accompagne son âge. Du coup, quel âge tu as Marcel et comment est-ce que tu le vis ? Merci encore, cette présentation Darlaine. Je suis entre 30 et 35 ans. D'accord, donc Marcel, il est vraiment dans la première phase de sa trentaine. La deuxième phase est en de 35 à 40 ans. D'accord. Et moi, je connais Marcel depuis quasiment cinq ans. Et je vous assure que son âge a toujours été un gros tabou. Parce que c'est quelqu'un qui ne fait pas forcément son âge. Et du coup, il est assez souvent très secret dessus. Tu crois que c'est dû à quoi, à ton avis ?

  • Speaker #1

    Moi, je ne pense pas que c'est secret. Ce n'est pas un secret, si tu me le demandes.

  • Speaker #0

    hors Micro ! Voilà.

  • Speaker #1

    d'accord voilà quoi sinon à 31 se passe particulièrement bien pas dire que pas des hauts et des bas donc voilà quoi sinon ça

  • Speaker #0

    va ok je te pose un petit bonus une question qu'on m'a posée est ce que tu l'imaginer comme ça la trentaine qui moi oui non un Un peu mieux, un peu...

  • Speaker #1

    Selon mes calculs. Je devais sûrement être dans un bureau, tu vois, c'est ce que j'avais prévu. Mais tout ne se passe pas toujours comme on veut. Et je ne regrette même pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je vois aussi comment ceux qui sont dans les bureaux sont, j'ai des amis, des frères. Je pense que je ne me suis pas trompé.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, on est bien content d'entendre ça. Donc, c'est vrai que j'ai beaucoup parlé de toi, surtout pour les aspects professionnels. Mais s'il fallait parler de Marcel en tant que personne, qu'est-ce qu'il faudrait qu'on sache sur le trentenaire que tu es ?

  • Speaker #1

    Déjà, je suis vraiment, vraiment, vraiment en paix avec moi, ce que je suis et ce que je suis en train de devenir en tant que trentenaire. Et je suis même en train d'aller vers la première phase. et comment les choses se mettent en place dans ma vie que ce soit

  • Speaker #0

    émotionnellement,

  • Speaker #1

    que ce soit professionnel ou sentimental. Ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quel genre d'enfant ou quel genre d'adolescent était Marcel ?

  • Speaker #1

    J'étais un adolescent assez calme, pas très... Je n'ai pas eu une adolescence tumultueuse comme certains. Très calme. Je pense que c'est aussi un peu... par rapport à mon environnement et où j'ai grandi. Moi, j'ai grandi dans un quartier assez calme. Je n'ai pas trop connu les quartiers chauds. Je n'ai pas connu les quartiers chauds où tu vas retrouver des milliers d'enfants.

  • Speaker #0

    Marcel était un enfant de la barrière.

  • Speaker #1

    Pas totalement. Je n'étais pas un enfant de la barrière, mais j'ai grandi à Chez le Marine. C'est une zone vraiment, c'est déjà un peu mieux tracé. C'est difficile de trouver, tu vois. Et j'ai grandi dans le sport, le foot. Donc très jeune, j'ai commencé, j'étais déjà en club. Donc il y a eu certaines disciplines quand même qu'on apprend quand on commence à faire ça. Quand on commence à faire du foot et aller apprendre dans un club. Donc j'étais assez calme. assez calme j'ai pas eu L'adolescence compliquée, je ne pense pas. Peut-être, mes amis vont peut-être venir dire autrement. Non, lui, il était peut-être comme ça ou quoi, mais je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En tout cas, les amis de Marcel, si vous nous entendez, si vous nous écoutez, n'hésitez pas à le décrire, à décrire l'enfant ou l'adolescent qu'il était dans les commentaires. Et du coup, quel genre de trentenaire penses-tu être aujourd'hui ? Tu nous as dit que tu vivais ta trentaine assez bien. Donc moi j'aimerais savoir comment est-ce que tu as vécu la transition de l'adolescence, de la vingtaine à la trentaine aujourd'hui, et pour être un trentenaire qui est quasiment à la fin de la première phase de la trentaine.

  • Speaker #1

    Je vois souvent des gens quand ils entendent 30 ans, ils se disent que je suis en train de vieillir, je suis en train de vieillir. Mais c'est Cliff qui est en train de me déranger là. Donc, ils ont la peur de la trentaine. Et moi, je n'ai pas eu ça. Je n'ai pas eu ça parce que je prends vraiment l'âge comme un chiffre. Et mon corps ne me permet même pas de trembler par rapport à la trentaine. Parce que déjà, je ne fais même pas un peu mon âge. Si j'enlève ma barbe, on va se dire que je suis peut-être 20 ans.

  • Speaker #0

    22 ans.

  • Speaker #1

    Tu vois, quelque chose comme ça. Et moi, déjà, moralement, je me mets une certaine discipline. qui fait en sorte que dans ma tête, je suis bien. Je suis ma tête que je suis. Je suis ma tête que je suis. Et voilà, simplement.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, merci d'avoir accepté de t'ouvrir face à notre micro. Je sais que tu n'aimes pas ça. Toi, en tant qu'ingénieur son, tu préfères être derrière le micro. Clairement. Que devant. Donc, quand je t'ai annoncé sur les réseaux, j'ai eu pas mal de questions. Il y a une personne qui m'a d'ailleurs demandé si tu étais mariée. Et j'ai répondu à ta place, que tu n'étais pas bien qu'en couple.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, la belle sœur, j'ai défendu tes intérêts ici. Voilà, Marcel est en couple, mais non, il n'est pas encore marié. Donc là, le second rituel qu'on a chez les Fieres Trentenaires, c'est la question de l'abonné. La question de l'abonné du jour demande... ce qui te plaît le plus dans ton travail ? Donc, c'est une question de Miss Hiromi qui demande ce qui te plaît le plus dans ton travail.

  • Speaker #1

    Déjà, dans mon travail, il y a beaucoup de choses qui me plaisent, mais comme je dis souvent, en ce moment, c'est l'enregistrement. Je vois l'enregistrement. Et tu vois, on a fait Masterclass. Oui,

  • Speaker #0

    très enrichissante. Voilà,

  • Speaker #1

    l'enregistrement. Et comment... Enregistrer, c'est tout un art aussi. On est là, la personne qui chante, celui qui est derrière, là, ça va, c'est ce qu'il fait. Et moi, ça m'intéresse beaucoup parce que j'ai compris que c'était aussi la base d'une bonne chanson. D'un bon rendu. D'une bonne chanson. Et que ça peut aussi faciliter le travail après avoir enregistré. Donc, quand on enregistre bien, le mix devient un peu plus simple parce qu'on s'est donné les moyens d'avoir un son de qualité. Donc l'artiste doit être performant et l'ingénieur recordier aussi doit être performant.

  • Speaker #0

    Oui, bon après tu emploies des termes qu'on ne connaît pas forcément. Tu vas nous donner dans quelques secondes plus de détails sur les différentes fonctions, beatmaker, compositeur, producteur, manager. Moi, Maintenant que j'ai assisté à la masterclass qu'on vient d'assister, j'ai les réponses à tout ça. Mais tu vas essayer de préciser un peu plus pour les auditeurs tout à l'heure. Moi, j'aimerais savoir, tu n'es pas toujours, malgré le fait que tu enregistres, la personne qui fait les messages derrière, n'est-ce pas ?

  • Speaker #1

    Non, pas toujours. On peut, par exemple, sur l'album de Troy, Troy est un membre de BGMFK.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que Marcel a travaillé avec BGMFK aussi.

  • Speaker #1

    Donc, lui, quand il... Il a un ingénieur avec qui il travaille quand il est en France. Il travaille depuis. Et quand il y a des sons, avec moi, on a enregistré. On a juste enregistré, on a fait des arrangements et après, j'ai envoyé. Et une fois, on a enregistré un son. Et quand j'ai envoyé, l'ingénieur a dit que c'était pas bon. Il a dit que c'était pas bon parce que j'avais voulu tester des nouveaux trucs. Et c'était dégueulasse. Donc, on a dû reprendre. et moi ça m'a servi et ça je comprends que si à l'enregistrement c'est pas bien fait des fois là-bas il y a des problèmes surtout quand tu veux travailler professionnellement parce que tu envoies un professionnel tu vois moi je suis un taux didacte il a seulement fait des formations des études voilà ingénieur et tout ça là donc quand il me fait un retour comme ça il me dit pas exactement quel est le problème tu vois il me dit c'est moi qui l'ai prise ne sont pas bonnes donc à moi de tout faire et moi j'ai compris moi seul Quel est ton problème ? Parce que j'ai modifié des trucs dans ma chaîne d'enregistrement, donc j'ai dû réajuster ça. Et quand j'ai envoyé le projet, il a dit que oui, là, les prix sont mieux. Et tous ceux qui ont suivi, ils n'avaient plus rien à dire. Donc voilà, c'est vraiment important de bien enregistrer.

  • Speaker #0

    En tout cas, on comprend pourquoi c'est la partie que tu préfères. Ça démontre à quel point tu es professionnel. Donc après avoir entendu tout ça, j'ai envie de comprendre. Enfin, je propose ça pour les auditeurs. les nuances qui existent entre le beatmaker, le compositeur, le manager, le producteur. Parce que lorsqu'on a entendu ta présentation, il y a de tout ça. Tu es beatmaker, ingé son, compositeur, producteur, manager. C'est quoi la différence entre tout ça et qu'est-ce qui fait de toi tout, tout, tout ? Enfin, comment tu as fait pour acquérir toutes ces compétences ?

  • Speaker #1

    Beatmaker, c'est au temps. J'étais dans mon ancien studio, à Pleine-des-Cher, à l'époque. On travaillait avec quelqu'un qui faisait des beats, et puis il jouait le piano et tout ça. Donc c'est lui qui faisait tout. Donc un jour, il était dans ces états, il ne voulait plus faire les prods pour les autres. Je dis qu'il faut moi, moi je suis curieux. Et quand je dis que je vais faire les choses, je me donne les moyens. Donc je commençais avec ADB en temps simple. Donc on a commencé à faire nous-mêmes nos propres prods. On connait le logiciel. Moi, je connaissais le logiciel, mais vu qu'il y a quelqu'un qui est là pour faire, je ne vais pas me casser la tête, je préfère me concentrer sur... C'est autre chose. Donc on le sait mais après on a commencé à se mettre à faire notre propre beat. Donc les premiers sons qui sortaient c'était nous même dans la production. Donc c'est comme ça le beatmaker il vient, tu lui donnes, tu lui demandes. Moi je veux de la musique, j'ai envie d'écrire une chanson d'amour. Il va se faire composer là-bas, il va se faire faire ses trucs, il va faire les mélodies, il va t'envoyer parmi les instrumentaux qu'il va t'envoyer. S'il y a un truc qui te plaît, tu vas prendre, tu vas aller, tu vas enregistrer. Et puis lui, il n'a rien à dire. Tu vois, peut-être le pays, c'est fait. Ça, c'est le beat-up. Maintenant, le compositeur, c'est quelqu'un qui écrit de la musique. Tu vois, il peut écrire de la musique. Comme on l'a expliqué tout à l'heure, il peut écrire de la musique. Et puis, il peut être derrière. Et il peut suivre le processus. Donc, il peut être avec l'artiste et il suit le processus de création.

  • Speaker #0

    Le compositeur, c'est... Quand tu dis qu'il écrit de la musique, est-ce que c'est les paroles ? ou bien qui ?

  • Speaker #1

    La musique, genre les notes, genre avec les partitions et tout ça. Donc les compositeurs, ils le font. Pourtant, il a composé cette musique-là, c'est-à-dire, il a écrit, il a fait les accords, il a fait les harmonies, il a arrangé, tu vois. Il y a le compositeur. Maintenant, le producteur, ça dépend du producteur. Il y a les producteurs aussi, les musiques, il y a les producteurs. Quand le producteur, c'est lui qui va dépenser son argent sur l'artiste, tu vois. Le manager, c'est lui qui gère la carrière d'un artiste. D'accord. Je crois. Il trouve des partenariats.

  • Speaker #0

    Des marchés.

  • Speaker #1

    Des marchés, tout ça, pour l'artiste. En gros, le travail du manager, moi, je fais comme ça. Parce que c'est ton ami. J'apprécie le temps. D'accord. Même pas parce que c'est mon ami, c'est parce que j'ai compris qu'il y a plein de choses que je fais. en fait quand tu parles tu regardes la définition c'est quoi un manager artistique tu te rends compte que tu coches un peu la majorité des cases là j'ai fait des programmes j'ai fait des directions ensemble on fait un programme à court terme à long terme quels sont les objectifs j'ai fait en sorte que l'artiste reste professionnel qu'il ne s'occupe pas de certaines choses qu'il reste à la création de l'art et voilà quoi En gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, à l'entame de notre podcast, on a dit que tu avais une double casquette. Tu as la casquette de personne, d'artiste, parce que c'est ce que tu es, et la casquette de psychologue clinicien. Moi, en ce qui me concerne, je m'attendais à ce que, quand j'ai dit à nos abonnés qu'on allait recevoir une personne qui est à la fois dans la musique Merci. Et à la fois, dans la psychologie, je m'attendais à ce que quelqu'un demande « Il y a quoi dans la tête d'un psychologue ? » Parce que moi, c'est la première question que je me suis posée. Pour être une personne qui a échangé avec des psychologues, qui a discuté ou qui a eu des séances avec des psychologues, je me suis toujours dit « Moi, je suis en train d'ouvrir mon cerveau à ce monsieur, mon cœur, mon âme, mon esprit. » Mais lui, comment est-ce qu'il le vit en fait ? Comment est-ce qu'il le perçoit ? Et en dehors de moi, comment est-ce que ça… comment est-ce que c'est dans sa tête à lui-même d'abord. Donc, il y a quoi dans ta tête, Marcel, dis-nous.

  • Speaker #1

    Dans ta tête psychologique.

  • Speaker #0

    Oui. Beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Oui, il y a beaucoup de choses. Beaucoup de choses, mais avant tout, quand tu décides d'être psychologue, c'est que tu t'intéresses d'abord au comportement, aux émotions, tout ça. Donc, quand tu deviens psychologue, c'est que tu veux aider les gens. Tu veux aider les gens. Et on sait qu'un psychologue, il aide à travers la parole, il aide à travers l'écoute. Donc si tu n'es pas quelqu'un qui sait écouter, parce qu'il faut savoir écouter, et quand tu es, il faut savoir analyser, faire évaluer. Et c'est ce qui se passe dans nos têtes. Quand tu fais des études de psychologie, tu te rends compte qu'en fait... Ce que les gens disent, ils ne disent pas ça juste pour dire. Tu écoutes, tu t'en comptes. Faites ce qu'il dit, là, ça renvoie à ça. Ça renvoie à ça. Après, quand je l'ai, je me suis dit que c'était vrai. C'est vraiment une science.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est un domaine qui t'a attrapé par le pied ou bien c'était volontaire ?

  • Speaker #1

    Au début, c'était volontaire. D'accord. C'était volontaire. Et au fur et à mesure, la mort au siège a diminué. Mais c'était volontaire au début. Je me rappelle qu'arrivant en licence 3, moi j'ai voulu... Je voulais laisser, bon, je vais faire, je prends la licence et je vais aller faire autre chose. Mais j'ai eu un boost, tu vois. À travers, j'ai discuté avec mes amis, j'ai discuté aussi avec ma mère. Donc, ils m'ont expliqué, ils m'ont dit, mais tu sais, les gens, tu restes trois, tu n'as que deux ans. Quel intérêt d'arriver ? Et c'est comme ça que j'ai continué. Je me suis rendu compte que le master, c'est passé vite, tu vois. C'est passé vite, on validait maintenant les crédits facilement. Je sens que c'était devenu un peu plus simple. En temps de licence, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui... Excuse-moi de t'arrêter. Moi-même, j'ai été à l'UOB, et les notes que j'ai eues là-bas, des moins beaucoup de choses, des moins... La plus grande note que j'ai eue, je pense, c'était un 5. Mais en dehors de ça, c'était des moins, moins, moins. Tu as l'impression que l'école à l'UOB est complètement... Enfin, c'est l'enfer. Donc, quand tu arrives à valider la licence et qu'en master, tu dis... Comme tu dis, c'est plus simple. C'est clair que le regain d'énergie, il est là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus simple parce que déjà, dans les enfils, vous êtes... Les enfils sont des classes. Ça prie des gens. Vous n'êtes plus nombreux. Et puis, c'est déjà bien la spécialisation. C'est déjà bien. Là, par exemple, on était juste des psychologues cliniciens. Je vois donc que ça change déjà. Et en vérité, parce que je n'ai pas compris ça tôt. quand je suis arrivé à l'UOB. Mais pour réussir à l'UOB, je conseille aux gens de se faire, d'avoir un groupe.

  • Speaker #0

    D'avoir un groupe de travail, oui.

  • Speaker #1

    Je veux avoir un groupe de travail ensemble, pousser tout le monde, tirer tout le monde.

  • Speaker #0

    Tirer tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, ça c'est une force à l'université. Quand un ne comprend pas un truc, il faut pousser tout le monde. Et ce sera plus simple.

  • Speaker #0

    Après, quand on mutualise les forces, c'est toujours plus facile.

  • Speaker #1

    Parce que moi, je suis quand même un gars assez solitaire. Et à l'UEB, je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Quand je suis arrivé la première année, je voulais vraiment pas aller d'abord à Lyobé. Moi je dis à beaucoup de personnes, partez à Lyobé, par défaut, pas qu'on se mente. Tu vois non ? Tu te lèves, tu te dis que non, moi dès que je me bats, c'est Lyobé où je veux aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est clair, personne ne veut y aller.

  • Speaker #0

    Et on s'attend déjà le passé, Lyobé, tu entends les grèves, tout ça, tu te dis non, je ne veux pas aller là-bas. Donc la première année, je suis arrivé, j'ai fait deux mois, après on est parti en grève. Oui. Tu vois. On est parti en grève, la grève l'a peut-être fait trois mois. Et le premier semestre, l'amphi était... Quand il y a eu la grève, quand on est revenu là, toute la partie du haut était vide. Il ne restait que le bas. Et tu vois le nombre de personnes qui ont abandonné. Et comme j'avais commencé en état, je l'ai repris. Et les amis, eux, ils étaient déjà là. C'était son passé. Mais après tu te dis non, je n'ai pas beaucoup de matière à attraper, allez on va pousser. Et c'est comme ça que tu commences à travailler, tu arrives, de suite à suite, de suite, voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il faut juste se remotiver toi-même. Là, personne ne va te réveiller le matin avant l'université parce que déjà on ne va pas te suivre, on ne fait pas d'appel, on ne va pas te demander que tu viennes de pas là. C'est juste certains professeurs qui veulent faire une liste de présence et des trucs comme ça. Et si non ? tu dois vraiment être toi-même motivé.

  • Speaker #1

    Ok. En tout cas, toi, tu es psychologue-clinicien. Je sais qu'en dehors de ta catégorie de psychologue, il y a des psychiatres, il y a des psychologues. C'est quoi la différence ?

  • Speaker #0

    La différence entre psychiatre, psychologue et psychologue-clinicien, c'est ça la question. Déjà, il faut savoir qu'un psychologue... Un psychiatre, c'est quelqu'un qui fait des études de médecine. Il fait des études de médecine, après il va s'espécialiser dans la santé mentale. Il pose des diagnostics et il prescrit des médicaments.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et c'est quelqu'un qui s'occupe beaucoup plus des troubles sévères.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Comme la schizophrénie et autres.

  • Speaker #1

    Des doublements de personnalités.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça, tu vois, ça c'est un psychiatre qui s'occupe vraiment des troubles sévères. Et le psychologue, lui aussi, fait des études. Il fait Bac plus 5. Il fait Bac plus 5. Lui, on peut le retrouver dans plusieurs domaines. Tu peux le retrouver à l'école, en entreprise, tu peux le retrouver dans le social. D'accord. Son rôle, il est là pour comprendre les comportements humains, puis accompagner des individus. ils écoutent, etc. Donc ça, c'est le psychologue. Il utilise aussi des outils, comme tout le monde, il y a des tests. Il utilise des tests pour évaluer l'état de santé des patients, les comportements des personnes, comme à l'école. Même en entreprise, il utilise des tests. Je vois les psychologues, ils travaillent en entreprise. Ceux qui font les... Quand tu envoies une lettre de motivation. Parce qu'on apprend tout ça. Comment on rédige une lettre de motivation. CV. Et ils font plus. Donc,

  • Speaker #1

    ils font aussi un peu plus.

  • Speaker #0

    Oui. En gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il y a un truc hyper important dans ce que tu as dit. Lorsque tu parlais de...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas reprendre la question. psychologue clinicien oui c'est ça dans lui les spécialisés le psychologue clinicien spécialisé la santé à santé mentale travail plus en mieux d'accord cabinet ok ça

  • Speaker #1

    c'est lui son rôle c'est quoi dans les hôpitaux par exemple dans les cabinets médicaux je peux prendre comme exemple

  • Speaker #0

    Le psychologue, par exemple, je peux prendre comme exemple quelqu'un qu'on vient d'annoncer qu'il a le VIH. Généralement, les médecins n'ont pas la fibre, le tact pour pouvoir annoncer ce genre de levrette à quelqu'un. Donc, le psychologue, lui, va prendre le relais et il va venir faire cette annonce. Et le psychologue quand il vient, il va d'abord évaluer. C'est quand même une chose de connaissance de la gravité de la maladie. Même encore, on va d'abord savoir si le chien a un succès. Ceux dont tu souffres. Ceux dont tu souffres, tu vois. On va évaluer ça. Je vais te poser des questions. Si on se rend compte que la personne n'est pas prête là pour écouter, on ne va pas tout de suite annoncer. On va remettre ça et on va revenir. C'est vraiment un travail de monsieur. Quand tu te trouves face à des personnes fragiles, tu sais que si tu viens ce moment, tu annonces ça comme ça. la personne peut même partir chez elle et puis elle se donne.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    la mort. La mort, tu vois. Donc ça, c'est un travail de psy. Et après, on fait aussi des... Comment ils appellent ? Consultation. J'ai arrêté. J'ai oublié, mais on passe aussi derrière. On fait des visites.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    On fait des visites auprès des patients qui sont...

  • Speaker #1

    Internés.

  • Speaker #0

    Ausha. On fait des visites, on vient, on prend des nouvelles et on demande ce qu'ils ont, s'ils comprennent ce qu'ils ont. Souvent, il y a des patients qui ont du mal à accepter la maladie. On vient pour expliquer, etc. On retrouve beaucoup de troubles. Quand tu visites ces patients-là, tu peux trouver du biais. Tu n'as rien de choix, non. Tu peux trouver de l'anxiété, tu peux trouver de l'angoisse. Et c'est le rôle du psychologue. Parce que le médecin ne va même pas pouvoir capter qu'il y a de l'anxiété. C'est pourquoi le patient a peur de telles opérations. Si le psychologue, quand il y a des patients, il refuse, il ne veut pas. Même si on lui dit tout de suite que l'opération va prendre 15 minutes, que c'est une opération que les patients font. les médecins font tous les jours que le risque est très proche de zéro. Ils ne vont pas comprendre. Parce que le médecin ne va pas venir, il va venir utiliser ces termes d'abord techniques. Oh ça, ça, ça, ça, ça, tu ne vas pas comprendre. Mais quand nous on passe derrière, nous on vient, on vient pour ça.

  • Speaker #1

    Avec tout ce que tu me dis, je pense qu'on a besoin de beaucoup plus de psychologues, de cliniciens. Parce que j'ai une de mes proches qui est passée par une expérience, un épisode de... en termes de santé qui était plutôt grave et qui malheureusement se retrouve au quotidien face à des médecins qui n'ont pas forcément le tact de lui expliquer ses résultats, qui n'ont pas forcément la manière. La dernière fois qu'elle était à l'hôpital, elle est revenue avec ses examens et le discours qu'on lui a tenu était très grave, ce qui fait qu'elle s'est retrouvée en larmes, mais vraiment en larmes face à ça. Et il a fallu que moi, j'en parle à une personne qui joue le rôle plutôt de... qui a joué un rôle plutôt calme. Il a essayé de mettre de l'eau dans le vin, de nous expliquer que non, c'est pas si grave. Voilà telle chose et tout ça. Mais quand la personne, bien que médecin, n'est pas le médecin de la personne qui est malade, que derrière le médecin de la personne qui est malade a déjà dit une chose, c'est difficile d'assimiler ou d'accepter. ce qu'un autre médecin viendrait dire. Je pense qu'on a besoin vraiment au niveau des hôpitaux au Gabon, que ce soit au public ou au privé, de beaucoup plus de médecins cliniciens, de psychologues cliniciens. Et il y a quelque chose que tu as dit lorsque tu parlais, lorsque tu t'es présenté, enfin quand tu as répondu à une de mes questions par rapport au fait d'être psychologue, tu as dit il faut vouloir aider les gens parce que vraiment en fait c'est tellement beau Pour être un bon psy, il faut vouloir aider les gens. Parce que les gens qui vont venir vers toi seront parfois malades tout en l'ignorant. Les gens qui vont venir vers toi seront, comme tu as parlé de troubles divers, ils seront animés d'anxiété, ils seront tristes, je ne sais pas moi. Et du coup, si tu te retrouves face à ça, il faut pouvoir vouloir l'aider en fait. et en gros moi je sais pas si tu peux peux, parce que là on va fermer la page psychologie, toi en tant que psychologue, qu'est-ce que tu peux dire à nos auditeurs ? Parce qu'aujourd'hui en Afrique, personnellement j'ai fait une dépression récemment, qui a été diagnostiquée. Donc quand tu parles de tests etc, je reconnais bien parce que j'en ai passé avec le psychologue qui me suivait. Le fait est que je me suis retrouvée dans cet état d'esprit, mais je t'assure que je me disais, je suis juste fatiguée. Parce que ma mère étant malade, il a fallu que je m'occupe. d'elle, mon enfant étant très jeune, il fallait que je m'occupe de lui, le travail demande, la vie amoureuse ça demande, le fait de sociabiliser ça demande, donc en fait, moi, dans mon esprit, j'étais juste fatiguée. J'étais épuisée, j'avais trop de choses à faire et il fallait que je me ménage. Mais même en me ménageant, je me suis retrouvée dans un état d'esprit où il y a quelque chose qui n'allait pas. Je sentais bien, mais comme en Afrique, on n'a pas le mot de dépression, qu'on n'est pas forcément, je n'ai pas pensé à ça. Jusqu'à ce que je m'asseille pour discuter avec un psychologue qui, après plusieurs échanges, plusieurs tests, m'a dit « Madame, vous faites tout ce qui ressemble à une dépression. » Vous voyez un peu ? Donc, tu vois un peu, pardon. Donc, moi, j'aimerais que tu t'adresses à... à nos auditeurs et que tu les sensibilises éventuellement sur le fait de venir voir et parler avec des gens comme toi, en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, ce que les Africains doivent comprendre, c'est qu'ils doivent s'enlever de leur tête l'image du psy, comme dans les films où tu viens, tu t'allonges, tu mens sur le divan et là, il y a son carnet. Ce n'est pas seulement que ça, le psychologue. et le psychologue ne s'occupe pas seulement des fous. Il s'occupe de tout type d'individus. Et ayant une maladie ou pas diagnostiquée. Donc, il faut qu'on s'enlève ça de la tête et qu'on sache que il est important de consulter quand on se sent pas bien émotionnellement ou dans la tête. Il est important de... de consulter parce que souvent, on se dit que c'est juste « Oh, je suis juste un peu triste. » Ce n'est pas peut-être juste la tristesse. Ce n'est pas « Et si ça dure encore pire ? » Donc, il faut consulter et le but, moi, par exemple, là, je suis en train de préparer un podcast sur la psychologie clinique. Bon, la psychologie globalement, avec d'autres collègues, et on va essayer de démystifier. la psychologie en Afrique et précisément au Gabon. Parce que moi, je dis souvent que tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Je te dis, tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Déjà que nous, pour pouvoir exercer notre métier, on est obligés de faire une cure. Nous-mêmes, on est obligés de faire une cure. Si on ne fait pas ça, comment on peut aider les gens si nous-mêmes,

  • Speaker #1

    on souffre ?

  • Speaker #0

    On ne peut pas aider les gens si nous-mêmes, on souffre. Donc, c'est ça. consulter les psychologues, ils ne sont pas difficiles à trouver. Ils sont dans tous les CHU du Gabon. Et je les retrouve. Même, souvent, ils ne sont pas nombreux. Dans les PMI, les trucs comme ça, je trouve les psychologues. Donc, ils prennent le slack. Super. Et ils ne sont pas chers. Souvent, les gens pensent que s'ils vont voir le psychologue, c'est peut-être 25 000, 30 000, 40 000. Non.

  • Speaker #1

    Moi, ma consultation, c'était 10 000. La séance à 10 000.

  • Speaker #0

    Et c'est une fois que tu payes ça. Donc, tu reviens 3, 4, 5 fois. Tu ne payes pas 10 000 à chaque fois que tu viens. C'est peut-être si vous partez dans le privé, en cabinet, ça va être coûté plus cher. Mais ils sont des excellents psychologues. Vous allez les trouver partout. Que ce soit au CHU ou au CHUL. Au

  • Speaker #1

    CHU d'Akanda.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, allez consulter. En tout cas, si vous voulez tomber avec vous-même.

  • Speaker #1

    Voilà, là c'est un psychologue qui vous explique que pour obtenir son diplôme il a dû lui-même faire une queue et il a dû se soigner ou soigner ses traumas pour être sûr de pouvoir soigner les vôtres n'hésitez pas à vous rapprocher des psychologues et lorsqu'un de vos proches vous parle du fait qu'il consulte un psychologue ne le regardez pas en mode mais toi tu es fou toi parce

  • Speaker #0

    que même toi qui regarde tu penses que tu es fou là toi aussi tu as besoin d'un psychologue Voilà.

  • Speaker #1

    Et Marcel dit bien que tous les Gabonais doivent aller consulter.

  • Speaker #0

    Oui, tous.

  • Speaker #1

    Donc voilà, merci beaucoup pour cette édification. Donc aujourd'hui, normalement on parle de l'âge et de ses responsabilités. Qu'est-ce que le thème de la journée t'inspire ? Donc là, on va te faire rédiger un autre mémoire en trois parties. Dites-nous ce que ce thème vous inspire.

  • Speaker #0

    Par rapport à l'âge ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que les responsabilités viennent avec l'âge ou plutôt avec les étapes de notre vie ?

  • Speaker #0

    Non, les responsabilités n'ont rien à voir avec l'âge. Je pense que, ça c'est mon avis, ça ne vient pas avec l'âge parce qu'il y a des gens qui ont 20 ans, qui vivent des choses différemment. Moi j'ai eu 20 ans, j'ai mon vécu à 20 ans, toi tu as ton vécu à 20 ans. Donc de toute façon, toi tu as vécu tes 20 ans. temps c'est pas la même façon que j'ai vécu et ça influence dans ton comportement aujourd'hui donc ça veut dire que si à 20 ans j'avais plus de responsabilités que moi on va pas vieillir pareillement. Pareillement. On va pas vieillir pareillement. Tu vas te dire, toi peut-être, pour toi, il a fallu que tu abandonnes certaines choses, que tu fasses, peut-être même tu pourrais même plus aller jouer, ou faire un truc avec des amis, aller boire un verre. Ça, ça te change. Ça, ça te change. Je sais pas ce qu'ils ont à me dire.

  • Speaker #1

    Et puis tu rappelles.

  • Speaker #0

    Donc, en gros... En gros, ce n'est pas l'âge qui détermine.

  • Speaker #1

    Les responsabilités.

  • Speaker #0

    Les responsabilités.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu es claire sur le fait que, selon toi, ce n'est pas l'âge qui détermine les responsabilités, mais les étapes qu'on traverse. Et moi, je suis d'accord avec ça. Je suis d'accord avec ça parce que même quand la société dit qu'à 30 ans, tu dois avoir un emploi et que tu dois aller louer, tu dois faire ceci ou cela, si les 30 ans sonnent, et que tu n'as toujours pas d'emploi, tu n'auras jamais les responsabilités d'une personne qui travaille, d'une personne qui a des enfants, d'une personne qui est mariée. Donc vraiment, l'âge vient avec les... Pardon, les responsabilités viennent avec les étapes de la vie qu'on traverse. Une personne qui a 30 ans et qui est mariée n'aura jamais les mêmes responsabilités qu'une personne qui a 30 ans et qui est célibataire, qui n'a pas d'enfant, qui vit chez ses parents, etc. Et du coup, toi, à ton niveau, est-ce que tu considères que tu as plus de responsabilités aujourd'hui qu'il y a quelques années ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que j'ai plus de responsabilités parce que, tu vois, généralement, à 20 ans, à travailler avec la société, à 20 ans, on se cherche. Et quand t'arrives à la trentaine, on veut prouver. On veut prouver. Et maintenant, aujourd'hui, quand t'arrives à 30 ans, tu n'as même plus besoin de prouver. On te met déjà des responsabilités. Surtout quand t'es dans une fratrie où c'est toi, peut-être, le grand frère. Je suis le grand frère. On va directement. Petit problème, on t'appelle. Tu t'appelles. Tu vois ? Donc déjà, les responsabilités sont déjà là. À 20 ans, on ne s'occupe pas de toi. Qui va t'appeler pour te dire que viens nous régler tes problèmes ? Mais il y a des gens, à 20 ans, c'est eux qu'on appelle pour régler les problèmes. Donc, tu comprends encore que responsabilité, ça n'a rien à voir avec l'âge. Ça dépend de la réalité. La réalité, voilà.

  • Speaker #1

    OK. Et donc, toi, tu as des responsabilités envers ta famille. Tu as des responsabilités envers tes patients, même si tu ne consultes pas. plus beaucoup. Tu as des responsabilités envers tes clients, donc ceux pour qui tu composes de la musique, ceux qui viennent enregistrer chez toi et tout. Comment tu vis tout ça et comment tu le manages sans que ça interfère sur ta vie personnelle ?

  • Speaker #0

    C'est une question de discipline quand même. C'est une question de discipline, savoir vraiment ce que tu veux faire et ce que tu as envie de devenir. C'est une discipline. Si je sais que j'ai décidé de faire certaines choses, je dois me préparer à réussir à mettre tout ça en place. Donc, ça veut dire que par exemple, au domaine de la musique, si je dis lundi, je dois faire ça avec elle, lundi, je dois faire ça. Je ne vais pas faire lundi, je vais programmer, après lundi, je change. J'appelle la personne, elle dit que non, on ne peut plus se voir. Parce que ça, non. Pareil, quand j'ai déjà des gens qui m'ont déjà appelé pour me dire que j'ai un problème, c'est de la psychologie, j'ai besoin d'un psychologue. Je suis là, je suis là. J'écoute quand je peux aider. Si je sens que je ne peux pas aider, je refais. Donc, je vais dire qu'il est bon. Moi, je vais t'envoyer vers tes collègues, tes trucs, et tu pars là-bas directement. Souvent, tu peux... Des frères vont me dire, ah, ma fille, elle se comporte comme ça. Je la comprends plus. Je dis, t'es bon. OK, donc, on va aller voir. Je refais. Directement, je lui permets quelqu'un de plus expérimenté. Parce qu'en psychologie, c'est ça aussi. C'est l'expérience. On devient meilleur en psychologie en pratiquant tous les jours. Et je sais, je sais encore quoi ça va. Parce que moi, il y a des fréquences que je perds, parce que je ne pratique plus. Donc, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et quels sont les conseils que tu pourrais donner à une personne qui a des difficultés à manager ses différentes casquettes, par exemple, qui a beaucoup de choses à faire ? Il y a des femmes, il y a des hommes qui sont parents, il y en a qui sont employés, il y en a qui sont chefs d'entreprise, il y en a qui aident la famille, etc. En dehors de tout ce qui est professionnel, il y a des aspects personnels qui t'obligent à porter des casquettes. Et donc toi, qu'est-ce que tu peux dire, quel conseil tu peux donner aux personnes qui ont du mal à manager toutes leurs différentes vies ?

  • Speaker #0

    Moi, ce que je peux dire aujourd'hui, c'est de définir ce qui est important pour eux. Qu'est-ce qui est important pour eux ? Quelles sont les priorités ?

  • Speaker #1

    Tu vois,

  • Speaker #0

    dès que tu arrives à distinguer tout ça, ça te permet d'être plus discipliné et de pouvoir faire ce que tu as envie de faire. On ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie de faire. Si on t'appelle aujourd'hui, fais ça que tu n'as pas envie de faire, tu ne le fais pas. Ça te permet d'être en paix avec toi. Si tu as envie de faire, tu fais. Mais quand on ne t'impose pas quelque chose. Moi, personne ne m'a imposé que de faire de la psychologie. Personne ne m'a imposé que de faire du son. Ne fais pas ça, ne joue pas au foot. Personne ne m'impose ça.

  • Speaker #1

    Après, tu vois, toi, tu as peut-être eu cette chance-là. Mais beaucoup d'entre nous se retrouvent à faire des choses ou à vivre des responsabilités, à porter des poids qui leur ont été... donné par leurs parents. Beaucoup de personnes qui ne sont pas forcément indépendantes, qui vivent sous le toit des parents, qui tiennent à hériter de leurs parents ou encore qui tiennent à rendre leurs parents fiers, se sentent obligées de faire un certain nombre de choses. Après, elles ne se sentent pas forcément obligées, mais elles le sont. Du coup, toi, tu as peut-être eu la chance que tes parents étaient plus ou moins ouverts à l'idée de te laisser... décidé par toi-même, peut-être parce que tu avais un comportement très correct. Donc, tes parents t'ont laissé la liberté d'agir, mais il y a beaucoup qui n'ont pas forcément cette liberté-là, tu vois. Et je suis d'accord avec toi dans le fait de dire qu'on ne devrait pas faire quelque chose si on ne veut pas le faire. On ne devrait pas faire quelque chose qui pourrait impacter notre santé mentale pour le bien-être de quelqu'un d'autre, à moins que ce soit un humain miniature qu'on a emmené sur Terre, tu vois. Donc, moi, je peux me priver pour mon fils. Mais me priver aujourd'hui pour des personnes qui ont le même âge que moi, qui devraient avoir à mon âge, en mon sens, les mêmes responsabilités que moi, la même façon de voir ou la capacité de comprendre que là, vous essayez de me faire sortir de ma zone de confort et c'est trop dangereux pour moi. Je ne peux pas prendre ce risque-là. Et toi, dans un échange hors micro, on a dit que tu avais grandi dans une famille plutôt light, plutôt correcte et tout, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Donc, je prends ton conseil et j'encourage les gens à prendre ton conseil aussi. Mais il faut quand même qu'on puisse mettre en exergue que ce n'est pas tout le monde qui pourra l'appliquer. Tu vois ?

  • Speaker #0

    En effet.

  • Speaker #1

    Et donc, à ton avis, quel rôle l'âge joue dans la prise de décision ? Donc, l'âge, quel rôle, à ton avis, l'âge prend ? Comment est-ce que tu prends tes décisions aujourd'hui ? Est-ce que tu penses que le fait que tu sois centenaire aujourd'hui, tu as assez de maturité quand tu prends tes décisions ? Est-ce que, aujourd'hui, par exemple, tu te dis, on est vendredi aujourd'hui, il y a dix ans, je serais en train de taper une boche et tout. On est vite parce que l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, déjà, même si je serais tapé une boche.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai que toi, tu ne bois pas d'alcool ?

  • Speaker #0

    Je bois très peu.

  • Speaker #1

    Ok. Tu vois ? Mais je ne t'ai jamais vu en fait.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai des gens, on peut sortir, je bois juste tout le monde, mais reste que tu aimes celui-là. Tu vois, quand je sors, je peux garder un verre toute la soirée. Tu vois ? Donc, ce sont des habitudes. Je n'ai jamais trouvé que l'alcool était tellement important pour pouvoir s'amuser.

  • Speaker #1

    L'alcool est dangereux pour la santé.

  • Speaker #0

    Je crois que pour eux, pour s'amuser, ils doivent... à consommer avec moi des racines souvent les gens sont étonnés parce que j'ai déjà croisé des artistes qui sont venus ici quand on se croise les gens ne pensaient pas que tu pouvais être chaud comme ça, tu fais des trucs tu danses si tu es sérieux on est au travail je suis là pour m'amuser je vais être aussi sérieux non c'est pas ça Donc, ça, ça influence l'âge. Là, j'influence pas. Je peux te donner un exemple simple. La problématique de l'enfant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je suis là pour te poser la question. Est-ce que je veux avoir un enfant ? J'ai déjà peut-être 40 ans. C'est là où je vais avoir mon premier enfant. Il a 35 ans ou 32 ans. Ce sont des décisions. Je dois savoir. Et puis, il faut trouver aussi la bonne personne. Comme ça peut être un sujet de discussion, toi et ta copine. Et si vous êtes ensemble, c'est que vous... vous avez des objectifs pour moi à 20 certains niveaux ensemble ça veut dire qu'il faut parler des questions, des vraies questions donc en gros c'est ça l'âge influencé C'est l'influence et la décision, parce que les décisions que je prenais à 20 ans n'ont rien à voir avec les décisions que je prenais à 30 ans, parce qu'il y avait des choses que je n'avais pas encore vécues dans la vingtaine, que je suis en train de vivre dans la trentaine, et c'est totalement différent.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, alors je pense qu'on est quasiment arrivé au terme de notre podcast. Moi, j'aimerais te poser une dernière question avant que tu nous donnes ton mot de fin. À ton avis, quelles sont les qualités ? que tu as développé depuis que tu es entré dans la trombée qualité je pense que c'est pas tant la trentaine qui m'a qui m'a fait et je pense que c'est la psychologie d'avoir

  • Speaker #0

    fait la psychologie et de mieux comprendre comportement moi je suis j'arrive à facilement réunir les gens et je suis le Jean. si toi, tu es énervé contre quelqu'un, tu es en colère contre quelqu'un, moi je suis capable de venir faire en sorte que tu comprennes pourquoi tu es en colère et pourquoi tu ne devrais plus être en colère contre cette personne en fait tu fais de la déformation professionnelle sur tes proches,

  • Speaker #1

    ok oui,

  • Speaker #0

    moi je je compte surtout dans un groupe on n'est pas toujours d'accord et moi-même dans ma structure aussi il y a des difficultés parce qu'il ya certains qu'il faut tirer tu veux faire des trucs mais à certains qu'il faut tirer tu obligé j'ai obligé d'être comme ça là et il ya d'autres une veille sont émanés plus en fait que le tir et ça fait un an les on les tire on va le sab et comme ça tu as tu es là tu fais encore ça tu es suite avec celui qui fait j'explique pourquoi il doit maintenant suivre sinon il va rester et après quand on va tous avancé lui va Il va voir ça comme si on l'avait déchargé. Il connaît des mauvais. Et c'est comme ça qu'il y a beaucoup là qui vont commencer à raconter n'importe quoi. En tout cas, c'est parce qu'il n'a pas voulu être discipliné comme les autres. Surtout quand tu veux te faire de l'argent, il faut être discipliné. Il ne faut pas qu'on se mente. Si tu n'es pas discipliné, c'est fini. Moi, si je te dis qu'aujourd'hui, je vais travailler sur ton projet, demain, je te rends ça, je le fais. Parce que je me dis que ma parole aussi, c'est quelque chose. Voilà, si je te dis que... Voilà, je vois. Et tout ça, et la psychologie a permis aussi à faire en sorte que je sois en paix avec moi-même. Oui. Je vois. Moi, je ne garde rien dans le cœur. Je n'ai aucune envers personne. Je vois. Et ça me permet de bien dormir. Oui. Je me réveille, je dors, je n'ai pas de problème avec quelqu'un. Aujourd'hui, on se voit, on part. Oui. Si je m'insiste, je ne m'écris pas 3 jours, 4 jours, 5 jours. Je suis content. J'ai l'impression qu'on s'écrit tous les jours. Parce que tu vois. Donc, moi, c'est cette philosophie que je mets en place. Et j'espère que d'autres pourront aussi appliquer. Et ne dormez pas en colère. Ça ne sert à rien. Ça ne fait que vous détruire l'âme.

  • Speaker #1

    Après, en ce qui me concerne, je dors souvent en colère. Mais c'est pour mieux... ressentir les choses et pour mieux en parler quand je suis un peu plus calme. Tu vois, parce qu'il y a souvent des moments où tu es prête à l'explosion. Et si tu vas dans cet état d'esprit-là, vers une personne, vers la source de ton ressenti, ça peut péter. Tu vois, donc moi j'ai tendance à faire quoi ? J'attends que la colère se calme, que ça s'apaise. Et puis après, je reviens vers la personne et puis je lui dis les choses, tu vois. Et aujourd'hui, quand tu dis ne dormez pas en colère, c'est assez difficile.

  • Speaker #0

    C'est tout un travail. C'est un travail sur soi. C'est pourquoi, consultez.

  • Speaker #1

    Allez voir quelqu'un, parlez à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne savent pas comment faire, vous pouvez m'écrire.

  • Speaker #1

    Voilà. Vous pouvez écrire à Marcel sur Instagram. Il va nous donner ses identifiants. Vas-y.

  • Speaker #0

    US Marfresh.

  • Speaker #1

    Twitter.

  • Speaker #0

    Twitter US Marfresh aussi. TikTok. U-S-M-A-R-F-R-E-S-H.

  • Speaker #1

    Oui. TikTok.

  • Speaker #0

    C'est vraiment tout décollé. TikTok. Twitter, c'est Marcel Coco.

  • Speaker #1

    OK. Facebook.

  • Speaker #0

    Facebook, c'est aussi Marcel Coco.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, vous trouverez sur tous ses comptes, ses différents comptes, son numéro de téléphone. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut en faire exceptionnellement pour vous. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut vous recommander à un de ses collègues. Donc, si vous avez besoin de parler à un psychologue, n'hésitez pas à écrire à Marcel. Donc voilà. Marcel, on va prendre ton mot de fin.

  • Speaker #0

    Mon mot de fin ? Rester en paix. Allez en paix, allez en paix. Faites des cures et consultez des psys. Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à les consulter. Nous tous aussi, on voyait la psychologie comme... Ah, on va aller raconter nos problèmes à un inconnu. L'inconnu, je vous assure qu'il peut vraiment changer votre vie. Donc, allez consulter. Moi, c'est mon travail. Je ne fais plus de psychologie, mais moi, je suis là. Je vais vulgariser la psychologie.

  • Speaker #1

    En tout cas, Marcel a un podcast qui arrive. Il a plusieurs podcasts qui arrivent. Restez connectés, on vous en parlera. Parce qu'on ne l'a pas forcément dit au début de notre podcast, mais on est au niveau de nébuleuse. Le studio Nébuleuse.

  • Speaker #0

    Le nom du studio, c'est Space Cadet.

  • Speaker #1

    Space Cadet.

  • Speaker #0

    Voilà, vu que nous sommes à quatre ici. Et voilà, nous sommes quatre partenaires. Je suis avec Cliff.

  • Speaker #1

    Cliff Mbadiga, Ipeku.

  • Speaker #0

    Tan Mizi, Alex Chalet, qui fait, depuis un moment, il fait une émission qui s'appelle Torche Musique. Ah, OK. Si vous avez des artistes qui veulent passer, il est sur TikTok. Il s'appelle Torche Musique, vous allez le trouver. Et il y a moi. Donc voilà, Missy Cliff et moi, nous sommes un gestion des producteurs. Et Alex, lui, il est plus dans la réalisation visuelle et il veut créer ses émissions. D'accord. Donc en gros, c'est ça. Le studio se trouve au Cala du Zimpong, à la cité Luambe, en bas là. Donc quand vous êtes là, là il est grand, il accueille tout le monde. Et voilà.

  • Speaker #1

    Donc il y a un espace podcast ici. C'est cet espace qu'on occupe pour enregistrer des enregistrements.

  • Speaker #0

    Plus la régie. Pour le moment, on est là, mais bientôt, on va se déplacer.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bientôt, on va se déplacer. Comme je t'ai expliqué tout à l'heure, qu'il y a vraiment un hub.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il y a une place pour ça. Ça s'appelle les coulisses. C'est là-bas où tout se passe. Si vous voulez faire des podcasts, il y a l'espace pour ça. Que ce soit audio ou visuel. Tout se fait là-bas.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un spot pour enregistrer vos... épisodes de podcast. N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un studio d'enregistrement ou si vous cherchez quelqu'un qui va vous mixer le son, qui va vous proposer des beats inspirants. Vous avez entendu tous les noms qu'on a cités au début, là, non ? On a dit ADB, c'est son manager. On a dit Tommy Tom.

  • Speaker #0

    C'est un manager ingénieur sans producteur. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si vous connaissez Chouminou d'ADB, si vous connaissez... Je ne sais pas, cite-moi une autre de tes oeuvres.

  • Speaker #0

    Sia, Donzer, Pimpon.

  • Speaker #1

    Donzer.

  • Speaker #0

    Encore quoi. Chukuduku, General Itachi.

  • Speaker #1

    General Itachi, oui.

  • Speaker #0

    Et là, il y a récemment EJ, il y a Carty, en tout cas, toute la nouvelle génération que je travaille avec. Je mixais l'album de la révérente Diane Omega. Son dernier album, je mixais ça. Et Cliff a masterisé. Et tous les projets que je mixe, généralement, c'est Cliff qui les masterise. Ça nous permet d'avoir un certain détachement, un travail, une autre écoute. Donc, en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, n'hésitez pas à faire un tour au niveau de Oka, la deuxième pompe, si vous avez besoin de professionnels pour tout ce qui est son. Et voilà. Quoi qu'il en soit, encore merci Marcel d'avoir été avec nous aujourd'hui. De rien. Surtout, merci à toi de nous accompagner désormais. Marcel est notre premier sponsor, le premier sponsor de l'Effier 39. Donc franchement, ça a été un honneur pour nous de t'avoir avec nous aujourd'hui. Et donc, comme je disais déjà, Marcel nous hébergera pour tout ce qui est enregistrement. Il va travailler les sons. Donc, si vous constatez un petit changement entre l'épisode 1 et l'épisode 2, dites-vous que Marcel a travaillé, qu'il va travailler pour nous, ou le reste pour tous les autres épisodes. Donc, voilà. un grand merci à vous de nous avoir écoutés et n'oubliez pas si vous avez des sujets ou des questions que vous souhaitez aborder ou voir aborder dans les prochains épisodes n'hésitez pas à nous les envoyer nous sommes là pour vous déjà par rapport pour l'épisode 3 le thème ce sera trentenaire je vis de mes passions et on accueillera un autre un autre professionnel de l'image un autre artiste et avec lui on abordera le thème trente

  • Speaker #0

    Je conseille d'écouter le prochain épisode 3. C'est un personnage vraiment intéressant.

  • Speaker #1

    Donc, c'était les Fieres Trentenaires, votre tout nouveau podcast qui traite de la vie, des défis et des moments qui façonnent une quarantaine optimiste épanouie et forte. Merci de nous avoir écoutés. À la prochaine. Bisous.

Description

Bonjour les Trentenaires, Les Fiers...


Bienvenue dans l'épisode #2 de notre podcast.

Aujourd'hui, nous échangeons avec Marcel KOKOU, ingénieur son, producteur, manager et beatmaker autodidacte et psychologue clinicien qui a su se faire sa place dans l'industrie Gabonaise de la musique.


Ensemble, Darlaine et Marcel explorent le thème de l'âge et des responsabilités qui l'accompagnent, tout en mettant en lumière les nuances de la vie à cet âge charnière. À travers leur conversation, ils réfléchissent à la manière dont l'âge influence non seulement les responsabilités, mais aussi le développement personnel. Ils soulignent que ces responsabilités ne dépendent pas uniquement de l'âge, mais des expériences vécues qui nous façonnent.


En fin d'épisode, la discussion prend une tournure importante alors qu'ils évoquent l'importance de consulter un psychologue et de prendre soin de sa santé mentale. Avec des conseils pratiques pour gérer les différentes facettes de la vie à l'âge adulte, cet épisode de Les Fiers Trentenaires est un véritable guide pour tous ceux qui naviguent dans cette décennie si riche en émotions et en découvertes.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à embrasser les défis de l'âge adulte avec une nouvelle perspective. Que vous soyez trentenaire ou non, les enseignements partagés par Darlaine et Marcel résonneront avec tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les responsabilités qui accompagnent la maturité.



PS : Notre invité nous a confié ne pas apprécier s'écouter... J'espère que vous lui enverrez suffisamment de good vibes pour qu'il revienne dans une prochaine saison.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les trentenaires, les fiers, ceux qui portent avec engouement cet âge qui nous a longtemps effrayés. Bienvenue chez les fiers trentenaires, votre tout nouveau podcast où l'on parle de la vie, des défis et des moments qui façonnent une trentaine optimiste, épanouie et forte. Je suis Darlene, une trentenaire qui a longtemps attendu de vivre enfin cette tranche d'âge et qui se dit fière d'y être arrivée. Ensemble, nous discutons en toute bienveillance et sans tabou de sujets variés. notamment l'évolution des relations, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses, des difficultés quotidiennes, d'indépendance financière, de responsabilité, de charge mentale, de pression sociale, de bien-être et bien d'autres sujets qui font vibrer notre génération. Si vous aussi avez envie de célébrer cette période intense de la vie et de vous inspirer pour avancer avec confiance, vous êtes au bon endroit. Préparez-vous donc à embarquer pour une aventure pleine de couleurs. de rires, de découverte, mais aussi de sensibilité. Les Fiers Trentenaires, c'est votre tout nouveau podcast, incontournable pour vivre la trentaine à fond. On dit souvent que l'âge n'est qu'un chiffre, mais a-t-il meilleur outil pour démontrer l'effet que les chiffres ? Les responsabilités qui vont avec l'évolution de l'âge rendent ce dernier bien réel. Si la vingtaine marque le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la trentaine, à mon avis, est sans conteste la période la plus exigeante. de cette nouvelle étape. Au cours de ce deuxième épisode, nous parlerons de l'âge et de ses responsabilités. Aujourd'hui est un jour spécial. Je ne suis pas seule. Je reçois notre tout premier invité et je vous assure que c'est une personnalité remarquable. Je vais lui donner la parole dans quelques instants. Mais avant, permettez-moi de parler un petit peu plus de ce fier cantenaire. On s'appelle affectueusement le pain qu'on ne peut pas manger. Marcel est une figure emblématique de l'industrie gabonaise de la musique telle que nous la connaissons aujourd'hui. En tant qu'ingénieur son, producteur, beatmaker et compositeur autodidacte, il a su marquer de son empreinte le paysage musical de notre pays. Ses compositions originales et ses beats captivants ont séduit de nombreux artistes dont Donzer, Lauria Nekondo, NJ Bling, General Itachi, RSK, Tommy Tom et ADB, dont il est d'ailleurs le manager. En entendant tous ces noms, vous comprenez mieux pourquoi j'ai dit tout à l'heure que c'était une personnalité remarquable et qu'il avait marqué le paysage musical actuel de notre pays. Mais ce n'est pas tout. Marcel n'est pas qu'un artiste. C'est aussi un homme de science, notamment de celle de l'esprit. C'est un psychologue clinicien passionné qui a récemment obtenu sa maîtrise à l'université Omar Bongo Ndimba. Je crois que tous les Gabonais ont entendu les échos de cette université, ce qui témoigne, à mon avis, de son engagement et de sa curiosité intellectuelle. Sa double casquette lui permet de combiner sa créativité artistique avec une compréhension approfondie de la psyché humaine. Avec son regard aiguisé sur les arts et les sciences de l'esprit, Marcel est en mesure de proposer une perspective unique sur les liens entre la musique et la psychologie. Il est un véritable... pont entre les deux mondes, parfois très éloignés. Aujourd'hui, le pain qu'on ne peut pas manger est disposé à partager avec nous ses expériences, ses inspirations, ses réflexions autour de l'âge et des responsabilités. Bref, sans plus tarder, laissez-moi vous présenter Marcel Cocou, a.k.a. MK, a.k.a. le pain qu'on ne peut pas manger, une véritable force de la nature. Bienvenue Marcel.

  • Speaker #1

    Hello, hello, darling.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Un peu épuisé, mais bon, ça va, c'est la trentaine. Donc, bienvenue chez les Fiers Centenaires. Ici, on essaie de créer un rituel qu'on va lancer avec toi pour le coup, pour lever le tabou sur l'âge qui, pour nous, ne représente qu'un chiffre qui dit la durée pendant laquelle l'univers, Zambécana, Dieu ou Allah, nous a utilisés dans notre forme humaine. Du coup... On l'assume comme il est, sans aucune gêne, mais au contraire avec beaucoup de fierté. Le rituel consiste donc à demander au fier trentenaire qui nous accompagne son âge. Du coup, quel âge tu as Marcel et comment est-ce que tu le vis ? Merci encore, cette présentation Darlaine. Je suis entre 30 et 35 ans. D'accord, donc Marcel, il est vraiment dans la première phase de sa trentaine. La deuxième phase est en de 35 à 40 ans. D'accord. Et moi, je connais Marcel depuis quasiment cinq ans. Et je vous assure que son âge a toujours été un gros tabou. Parce que c'est quelqu'un qui ne fait pas forcément son âge. Et du coup, il est assez souvent très secret dessus. Tu crois que c'est dû à quoi, à ton avis ?

  • Speaker #1

    Moi, je ne pense pas que c'est secret. Ce n'est pas un secret, si tu me le demandes.

  • Speaker #0

    hors Micro ! Voilà.

  • Speaker #1

    d'accord voilà quoi sinon à 31 se passe particulièrement bien pas dire que pas des hauts et des bas donc voilà quoi sinon ça

  • Speaker #0

    va ok je te pose un petit bonus une question qu'on m'a posée est ce que tu l'imaginer comme ça la trentaine qui moi oui non un Un peu mieux, un peu...

  • Speaker #1

    Selon mes calculs. Je devais sûrement être dans un bureau, tu vois, c'est ce que j'avais prévu. Mais tout ne se passe pas toujours comme on veut. Et je ne regrette même pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je vois aussi comment ceux qui sont dans les bureaux sont, j'ai des amis, des frères. Je pense que je ne me suis pas trompé.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, on est bien content d'entendre ça. Donc, c'est vrai que j'ai beaucoup parlé de toi, surtout pour les aspects professionnels. Mais s'il fallait parler de Marcel en tant que personne, qu'est-ce qu'il faudrait qu'on sache sur le trentenaire que tu es ?

  • Speaker #1

    Déjà, je suis vraiment, vraiment, vraiment en paix avec moi, ce que je suis et ce que je suis en train de devenir en tant que trentenaire. Et je suis même en train d'aller vers la première phase. et comment les choses se mettent en place dans ma vie que ce soit

  • Speaker #0

    émotionnellement,

  • Speaker #1

    que ce soit professionnel ou sentimental. Ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quel genre d'enfant ou quel genre d'adolescent était Marcel ?

  • Speaker #1

    J'étais un adolescent assez calme, pas très... Je n'ai pas eu une adolescence tumultueuse comme certains. Très calme. Je pense que c'est aussi un peu... par rapport à mon environnement et où j'ai grandi. Moi, j'ai grandi dans un quartier assez calme. Je n'ai pas trop connu les quartiers chauds. Je n'ai pas connu les quartiers chauds où tu vas retrouver des milliers d'enfants.

  • Speaker #0

    Marcel était un enfant de la barrière.

  • Speaker #1

    Pas totalement. Je n'étais pas un enfant de la barrière, mais j'ai grandi à Chez le Marine. C'est une zone vraiment, c'est déjà un peu mieux tracé. C'est difficile de trouver, tu vois. Et j'ai grandi dans le sport, le foot. Donc très jeune, j'ai commencé, j'étais déjà en club. Donc il y a eu certaines disciplines quand même qu'on apprend quand on commence à faire ça. Quand on commence à faire du foot et aller apprendre dans un club. Donc j'étais assez calme. assez calme j'ai pas eu L'adolescence compliquée, je ne pense pas. Peut-être, mes amis vont peut-être venir dire autrement. Non, lui, il était peut-être comme ça ou quoi, mais je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En tout cas, les amis de Marcel, si vous nous entendez, si vous nous écoutez, n'hésitez pas à le décrire, à décrire l'enfant ou l'adolescent qu'il était dans les commentaires. Et du coup, quel genre de trentenaire penses-tu être aujourd'hui ? Tu nous as dit que tu vivais ta trentaine assez bien. Donc moi j'aimerais savoir comment est-ce que tu as vécu la transition de l'adolescence, de la vingtaine à la trentaine aujourd'hui, et pour être un trentenaire qui est quasiment à la fin de la première phase de la trentaine.

  • Speaker #1

    Je vois souvent des gens quand ils entendent 30 ans, ils se disent que je suis en train de vieillir, je suis en train de vieillir. Mais c'est Cliff qui est en train de me déranger là. Donc, ils ont la peur de la trentaine. Et moi, je n'ai pas eu ça. Je n'ai pas eu ça parce que je prends vraiment l'âge comme un chiffre. Et mon corps ne me permet même pas de trembler par rapport à la trentaine. Parce que déjà, je ne fais même pas un peu mon âge. Si j'enlève ma barbe, on va se dire que je suis peut-être 20 ans.

  • Speaker #0

    22 ans.

  • Speaker #1

    Tu vois, quelque chose comme ça. Et moi, déjà, moralement, je me mets une certaine discipline. qui fait en sorte que dans ma tête, je suis bien. Je suis ma tête que je suis. Je suis ma tête que je suis. Et voilà, simplement.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, merci d'avoir accepté de t'ouvrir face à notre micro. Je sais que tu n'aimes pas ça. Toi, en tant qu'ingénieur son, tu préfères être derrière le micro. Clairement. Que devant. Donc, quand je t'ai annoncé sur les réseaux, j'ai eu pas mal de questions. Il y a une personne qui m'a d'ailleurs demandé si tu étais mariée. Et j'ai répondu à ta place, que tu n'étais pas bien qu'en couple.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, la belle sœur, j'ai défendu tes intérêts ici. Voilà, Marcel est en couple, mais non, il n'est pas encore marié. Donc là, le second rituel qu'on a chez les Fieres Trentenaires, c'est la question de l'abonné. La question de l'abonné du jour demande... ce qui te plaît le plus dans ton travail ? Donc, c'est une question de Miss Hiromi qui demande ce qui te plaît le plus dans ton travail.

  • Speaker #1

    Déjà, dans mon travail, il y a beaucoup de choses qui me plaisent, mais comme je dis souvent, en ce moment, c'est l'enregistrement. Je vois l'enregistrement. Et tu vois, on a fait Masterclass. Oui,

  • Speaker #0

    très enrichissante. Voilà,

  • Speaker #1

    l'enregistrement. Et comment... Enregistrer, c'est tout un art aussi. On est là, la personne qui chante, celui qui est derrière, là, ça va, c'est ce qu'il fait. Et moi, ça m'intéresse beaucoup parce que j'ai compris que c'était aussi la base d'une bonne chanson. D'un bon rendu. D'une bonne chanson. Et que ça peut aussi faciliter le travail après avoir enregistré. Donc, quand on enregistre bien, le mix devient un peu plus simple parce qu'on s'est donné les moyens d'avoir un son de qualité. Donc l'artiste doit être performant et l'ingénieur recordier aussi doit être performant.

  • Speaker #0

    Oui, bon après tu emploies des termes qu'on ne connaît pas forcément. Tu vas nous donner dans quelques secondes plus de détails sur les différentes fonctions, beatmaker, compositeur, producteur, manager. Moi, Maintenant que j'ai assisté à la masterclass qu'on vient d'assister, j'ai les réponses à tout ça. Mais tu vas essayer de préciser un peu plus pour les auditeurs tout à l'heure. Moi, j'aimerais savoir, tu n'es pas toujours, malgré le fait que tu enregistres, la personne qui fait les messages derrière, n'est-ce pas ?

  • Speaker #1

    Non, pas toujours. On peut, par exemple, sur l'album de Troy, Troy est un membre de BGMFK.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que Marcel a travaillé avec BGMFK aussi.

  • Speaker #1

    Donc, lui, quand il... Il a un ingénieur avec qui il travaille quand il est en France. Il travaille depuis. Et quand il y a des sons, avec moi, on a enregistré. On a juste enregistré, on a fait des arrangements et après, j'ai envoyé. Et une fois, on a enregistré un son. Et quand j'ai envoyé, l'ingénieur a dit que c'était pas bon. Il a dit que c'était pas bon parce que j'avais voulu tester des nouveaux trucs. Et c'était dégueulasse. Donc, on a dû reprendre. et moi ça m'a servi et ça je comprends que si à l'enregistrement c'est pas bien fait des fois là-bas il y a des problèmes surtout quand tu veux travailler professionnellement parce que tu envoies un professionnel tu vois moi je suis un taux didacte il a seulement fait des formations des études voilà ingénieur et tout ça là donc quand il me fait un retour comme ça il me dit pas exactement quel est le problème tu vois il me dit c'est moi qui l'ai prise ne sont pas bonnes donc à moi de tout faire et moi j'ai compris moi seul Quel est ton problème ? Parce que j'ai modifié des trucs dans ma chaîne d'enregistrement, donc j'ai dû réajuster ça. Et quand j'ai envoyé le projet, il a dit que oui, là, les prix sont mieux. Et tous ceux qui ont suivi, ils n'avaient plus rien à dire. Donc voilà, c'est vraiment important de bien enregistrer.

  • Speaker #0

    En tout cas, on comprend pourquoi c'est la partie que tu préfères. Ça démontre à quel point tu es professionnel. Donc après avoir entendu tout ça, j'ai envie de comprendre. Enfin, je propose ça pour les auditeurs. les nuances qui existent entre le beatmaker, le compositeur, le manager, le producteur. Parce que lorsqu'on a entendu ta présentation, il y a de tout ça. Tu es beatmaker, ingé son, compositeur, producteur, manager. C'est quoi la différence entre tout ça et qu'est-ce qui fait de toi tout, tout, tout ? Enfin, comment tu as fait pour acquérir toutes ces compétences ?

  • Speaker #1

    Beatmaker, c'est au temps. J'étais dans mon ancien studio, à Pleine-des-Cher, à l'époque. On travaillait avec quelqu'un qui faisait des beats, et puis il jouait le piano et tout ça. Donc c'est lui qui faisait tout. Donc un jour, il était dans ces états, il ne voulait plus faire les prods pour les autres. Je dis qu'il faut moi, moi je suis curieux. Et quand je dis que je vais faire les choses, je me donne les moyens. Donc je commençais avec ADB en temps simple. Donc on a commencé à faire nous-mêmes nos propres prods. On connait le logiciel. Moi, je connaissais le logiciel, mais vu qu'il y a quelqu'un qui est là pour faire, je ne vais pas me casser la tête, je préfère me concentrer sur... C'est autre chose. Donc on le sait mais après on a commencé à se mettre à faire notre propre beat. Donc les premiers sons qui sortaient c'était nous même dans la production. Donc c'est comme ça le beatmaker il vient, tu lui donnes, tu lui demandes. Moi je veux de la musique, j'ai envie d'écrire une chanson d'amour. Il va se faire composer là-bas, il va se faire faire ses trucs, il va faire les mélodies, il va t'envoyer parmi les instrumentaux qu'il va t'envoyer. S'il y a un truc qui te plaît, tu vas prendre, tu vas aller, tu vas enregistrer. Et puis lui, il n'a rien à dire. Tu vois, peut-être le pays, c'est fait. Ça, c'est le beat-up. Maintenant, le compositeur, c'est quelqu'un qui écrit de la musique. Tu vois, il peut écrire de la musique. Comme on l'a expliqué tout à l'heure, il peut écrire de la musique. Et puis, il peut être derrière. Et il peut suivre le processus. Donc, il peut être avec l'artiste et il suit le processus de création.

  • Speaker #0

    Le compositeur, c'est... Quand tu dis qu'il écrit de la musique, est-ce que c'est les paroles ? ou bien qui ?

  • Speaker #1

    La musique, genre les notes, genre avec les partitions et tout ça. Donc les compositeurs, ils le font. Pourtant, il a composé cette musique-là, c'est-à-dire, il a écrit, il a fait les accords, il a fait les harmonies, il a arrangé, tu vois. Il y a le compositeur. Maintenant, le producteur, ça dépend du producteur. Il y a les producteurs aussi, les musiques, il y a les producteurs. Quand le producteur, c'est lui qui va dépenser son argent sur l'artiste, tu vois. Le manager, c'est lui qui gère la carrière d'un artiste. D'accord. Je crois. Il trouve des partenariats.

  • Speaker #0

    Des marchés.

  • Speaker #1

    Des marchés, tout ça, pour l'artiste. En gros, le travail du manager, moi, je fais comme ça. Parce que c'est ton ami. J'apprécie le temps. D'accord. Même pas parce que c'est mon ami, c'est parce que j'ai compris qu'il y a plein de choses que je fais. en fait quand tu parles tu regardes la définition c'est quoi un manager artistique tu te rends compte que tu coches un peu la majorité des cases là j'ai fait des programmes j'ai fait des directions ensemble on fait un programme à court terme à long terme quels sont les objectifs j'ai fait en sorte que l'artiste reste professionnel qu'il ne s'occupe pas de certaines choses qu'il reste à la création de l'art et voilà quoi En gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, à l'entame de notre podcast, on a dit que tu avais une double casquette. Tu as la casquette de personne, d'artiste, parce que c'est ce que tu es, et la casquette de psychologue clinicien. Moi, en ce qui me concerne, je m'attendais à ce que, quand j'ai dit à nos abonnés qu'on allait recevoir une personne qui est à la fois dans la musique Merci. Et à la fois, dans la psychologie, je m'attendais à ce que quelqu'un demande « Il y a quoi dans la tête d'un psychologue ? » Parce que moi, c'est la première question que je me suis posée. Pour être une personne qui a échangé avec des psychologues, qui a discuté ou qui a eu des séances avec des psychologues, je me suis toujours dit « Moi, je suis en train d'ouvrir mon cerveau à ce monsieur, mon cœur, mon âme, mon esprit. » Mais lui, comment est-ce qu'il le vit en fait ? Comment est-ce qu'il le perçoit ? Et en dehors de moi, comment est-ce que ça… comment est-ce que c'est dans sa tête à lui-même d'abord. Donc, il y a quoi dans ta tête, Marcel, dis-nous.

  • Speaker #1

    Dans ta tête psychologique.

  • Speaker #0

    Oui. Beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Oui, il y a beaucoup de choses. Beaucoup de choses, mais avant tout, quand tu décides d'être psychologue, c'est que tu t'intéresses d'abord au comportement, aux émotions, tout ça. Donc, quand tu deviens psychologue, c'est que tu veux aider les gens. Tu veux aider les gens. Et on sait qu'un psychologue, il aide à travers la parole, il aide à travers l'écoute. Donc si tu n'es pas quelqu'un qui sait écouter, parce qu'il faut savoir écouter, et quand tu es, il faut savoir analyser, faire évaluer. Et c'est ce qui se passe dans nos têtes. Quand tu fais des études de psychologie, tu te rends compte qu'en fait... Ce que les gens disent, ils ne disent pas ça juste pour dire. Tu écoutes, tu t'en comptes. Faites ce qu'il dit, là, ça renvoie à ça. Ça renvoie à ça. Après, quand je l'ai, je me suis dit que c'était vrai. C'est vraiment une science.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est un domaine qui t'a attrapé par le pied ou bien c'était volontaire ?

  • Speaker #1

    Au début, c'était volontaire. D'accord. C'était volontaire. Et au fur et à mesure, la mort au siège a diminué. Mais c'était volontaire au début. Je me rappelle qu'arrivant en licence 3, moi j'ai voulu... Je voulais laisser, bon, je vais faire, je prends la licence et je vais aller faire autre chose. Mais j'ai eu un boost, tu vois. À travers, j'ai discuté avec mes amis, j'ai discuté aussi avec ma mère. Donc, ils m'ont expliqué, ils m'ont dit, mais tu sais, les gens, tu restes trois, tu n'as que deux ans. Quel intérêt d'arriver ? Et c'est comme ça que j'ai continué. Je me suis rendu compte que le master, c'est passé vite, tu vois. C'est passé vite, on validait maintenant les crédits facilement. Je sens que c'était devenu un peu plus simple. En temps de licence, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui... Excuse-moi de t'arrêter. Moi-même, j'ai été à l'UOB, et les notes que j'ai eues là-bas, des moins beaucoup de choses, des moins... La plus grande note que j'ai eue, je pense, c'était un 5. Mais en dehors de ça, c'était des moins, moins, moins. Tu as l'impression que l'école à l'UOB est complètement... Enfin, c'est l'enfer. Donc, quand tu arrives à valider la licence et qu'en master, tu dis... Comme tu dis, c'est plus simple. C'est clair que le regain d'énergie, il est là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus simple parce que déjà, dans les enfils, vous êtes... Les enfils sont des classes. Ça prie des gens. Vous n'êtes plus nombreux. Et puis, c'est déjà bien la spécialisation. C'est déjà bien. Là, par exemple, on était juste des psychologues cliniciens. Je vois donc que ça change déjà. Et en vérité, parce que je n'ai pas compris ça tôt. quand je suis arrivé à l'UOB. Mais pour réussir à l'UOB, je conseille aux gens de se faire, d'avoir un groupe.

  • Speaker #0

    D'avoir un groupe de travail, oui.

  • Speaker #1

    Je veux avoir un groupe de travail ensemble, pousser tout le monde, tirer tout le monde.

  • Speaker #0

    Tirer tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, ça c'est une force à l'université. Quand un ne comprend pas un truc, il faut pousser tout le monde. Et ce sera plus simple.

  • Speaker #0

    Après, quand on mutualise les forces, c'est toujours plus facile.

  • Speaker #1

    Parce que moi, je suis quand même un gars assez solitaire. Et à l'UEB, je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Quand je suis arrivé la première année, je voulais vraiment pas aller d'abord à Lyobé. Moi je dis à beaucoup de personnes, partez à Lyobé, par défaut, pas qu'on se mente. Tu vois non ? Tu te lèves, tu te dis que non, moi dès que je me bats, c'est Lyobé où je veux aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est clair, personne ne veut y aller.

  • Speaker #0

    Et on s'attend déjà le passé, Lyobé, tu entends les grèves, tout ça, tu te dis non, je ne veux pas aller là-bas. Donc la première année, je suis arrivé, j'ai fait deux mois, après on est parti en grève. Oui. Tu vois. On est parti en grève, la grève l'a peut-être fait trois mois. Et le premier semestre, l'amphi était... Quand il y a eu la grève, quand on est revenu là, toute la partie du haut était vide. Il ne restait que le bas. Et tu vois le nombre de personnes qui ont abandonné. Et comme j'avais commencé en état, je l'ai repris. Et les amis, eux, ils étaient déjà là. C'était son passé. Mais après tu te dis non, je n'ai pas beaucoup de matière à attraper, allez on va pousser. Et c'est comme ça que tu commences à travailler, tu arrives, de suite à suite, de suite, voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il faut juste se remotiver toi-même. Là, personne ne va te réveiller le matin avant l'université parce que déjà on ne va pas te suivre, on ne fait pas d'appel, on ne va pas te demander que tu viennes de pas là. C'est juste certains professeurs qui veulent faire une liste de présence et des trucs comme ça. Et si non ? tu dois vraiment être toi-même motivé.

  • Speaker #1

    Ok. En tout cas, toi, tu es psychologue-clinicien. Je sais qu'en dehors de ta catégorie de psychologue, il y a des psychiatres, il y a des psychologues. C'est quoi la différence ?

  • Speaker #0

    La différence entre psychiatre, psychologue et psychologue-clinicien, c'est ça la question. Déjà, il faut savoir qu'un psychologue... Un psychiatre, c'est quelqu'un qui fait des études de médecine. Il fait des études de médecine, après il va s'espécialiser dans la santé mentale. Il pose des diagnostics et il prescrit des médicaments.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et c'est quelqu'un qui s'occupe beaucoup plus des troubles sévères.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Comme la schizophrénie et autres.

  • Speaker #1

    Des doublements de personnalités.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça, tu vois, ça c'est un psychiatre qui s'occupe vraiment des troubles sévères. Et le psychologue, lui aussi, fait des études. Il fait Bac plus 5. Il fait Bac plus 5. Lui, on peut le retrouver dans plusieurs domaines. Tu peux le retrouver à l'école, en entreprise, tu peux le retrouver dans le social. D'accord. Son rôle, il est là pour comprendre les comportements humains, puis accompagner des individus. ils écoutent, etc. Donc ça, c'est le psychologue. Il utilise aussi des outils, comme tout le monde, il y a des tests. Il utilise des tests pour évaluer l'état de santé des patients, les comportements des personnes, comme à l'école. Même en entreprise, il utilise des tests. Je vois les psychologues, ils travaillent en entreprise. Ceux qui font les... Quand tu envoies une lettre de motivation. Parce qu'on apprend tout ça. Comment on rédige une lettre de motivation. CV. Et ils font plus. Donc,

  • Speaker #1

    ils font aussi un peu plus.

  • Speaker #0

    Oui. En gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il y a un truc hyper important dans ce que tu as dit. Lorsque tu parlais de...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas reprendre la question. psychologue clinicien oui c'est ça dans lui les spécialisés le psychologue clinicien spécialisé la santé à santé mentale travail plus en mieux d'accord cabinet ok ça

  • Speaker #1

    c'est lui son rôle c'est quoi dans les hôpitaux par exemple dans les cabinets médicaux je peux prendre comme exemple

  • Speaker #0

    Le psychologue, par exemple, je peux prendre comme exemple quelqu'un qu'on vient d'annoncer qu'il a le VIH. Généralement, les médecins n'ont pas la fibre, le tact pour pouvoir annoncer ce genre de levrette à quelqu'un. Donc, le psychologue, lui, va prendre le relais et il va venir faire cette annonce. Et le psychologue quand il vient, il va d'abord évaluer. C'est quand même une chose de connaissance de la gravité de la maladie. Même encore, on va d'abord savoir si le chien a un succès. Ceux dont tu souffres. Ceux dont tu souffres, tu vois. On va évaluer ça. Je vais te poser des questions. Si on se rend compte que la personne n'est pas prête là pour écouter, on ne va pas tout de suite annoncer. On va remettre ça et on va revenir. C'est vraiment un travail de monsieur. Quand tu te trouves face à des personnes fragiles, tu sais que si tu viens ce moment, tu annonces ça comme ça. la personne peut même partir chez elle et puis elle se donne.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    la mort. La mort, tu vois. Donc ça, c'est un travail de psy. Et après, on fait aussi des... Comment ils appellent ? Consultation. J'ai arrêté. J'ai oublié, mais on passe aussi derrière. On fait des visites.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    On fait des visites auprès des patients qui sont...

  • Speaker #1

    Internés.

  • Speaker #0

    Ausha. On fait des visites, on vient, on prend des nouvelles et on demande ce qu'ils ont, s'ils comprennent ce qu'ils ont. Souvent, il y a des patients qui ont du mal à accepter la maladie. On vient pour expliquer, etc. On retrouve beaucoup de troubles. Quand tu visites ces patients-là, tu peux trouver du biais. Tu n'as rien de choix, non. Tu peux trouver de l'anxiété, tu peux trouver de l'angoisse. Et c'est le rôle du psychologue. Parce que le médecin ne va même pas pouvoir capter qu'il y a de l'anxiété. C'est pourquoi le patient a peur de telles opérations. Si le psychologue, quand il y a des patients, il refuse, il ne veut pas. Même si on lui dit tout de suite que l'opération va prendre 15 minutes, que c'est une opération que les patients font. les médecins font tous les jours que le risque est très proche de zéro. Ils ne vont pas comprendre. Parce que le médecin ne va pas venir, il va venir utiliser ces termes d'abord techniques. Oh ça, ça, ça, ça, ça, tu ne vas pas comprendre. Mais quand nous on passe derrière, nous on vient, on vient pour ça.

  • Speaker #1

    Avec tout ce que tu me dis, je pense qu'on a besoin de beaucoup plus de psychologues, de cliniciens. Parce que j'ai une de mes proches qui est passée par une expérience, un épisode de... en termes de santé qui était plutôt grave et qui malheureusement se retrouve au quotidien face à des médecins qui n'ont pas forcément le tact de lui expliquer ses résultats, qui n'ont pas forcément la manière. La dernière fois qu'elle était à l'hôpital, elle est revenue avec ses examens et le discours qu'on lui a tenu était très grave, ce qui fait qu'elle s'est retrouvée en larmes, mais vraiment en larmes face à ça. Et il a fallu que moi, j'en parle à une personne qui joue le rôle plutôt de... qui a joué un rôle plutôt calme. Il a essayé de mettre de l'eau dans le vin, de nous expliquer que non, c'est pas si grave. Voilà telle chose et tout ça. Mais quand la personne, bien que médecin, n'est pas le médecin de la personne qui est malade, que derrière le médecin de la personne qui est malade a déjà dit une chose, c'est difficile d'assimiler ou d'accepter. ce qu'un autre médecin viendrait dire. Je pense qu'on a besoin vraiment au niveau des hôpitaux au Gabon, que ce soit au public ou au privé, de beaucoup plus de médecins cliniciens, de psychologues cliniciens. Et il y a quelque chose que tu as dit lorsque tu parlais, lorsque tu t'es présenté, enfin quand tu as répondu à une de mes questions par rapport au fait d'être psychologue, tu as dit il faut vouloir aider les gens parce que vraiment en fait c'est tellement beau Pour être un bon psy, il faut vouloir aider les gens. Parce que les gens qui vont venir vers toi seront parfois malades tout en l'ignorant. Les gens qui vont venir vers toi seront, comme tu as parlé de troubles divers, ils seront animés d'anxiété, ils seront tristes, je ne sais pas moi. Et du coup, si tu te retrouves face à ça, il faut pouvoir vouloir l'aider en fait. et en gros moi je sais pas si tu peux peux, parce que là on va fermer la page psychologie, toi en tant que psychologue, qu'est-ce que tu peux dire à nos auditeurs ? Parce qu'aujourd'hui en Afrique, personnellement j'ai fait une dépression récemment, qui a été diagnostiquée. Donc quand tu parles de tests etc, je reconnais bien parce que j'en ai passé avec le psychologue qui me suivait. Le fait est que je me suis retrouvée dans cet état d'esprit, mais je t'assure que je me disais, je suis juste fatiguée. Parce que ma mère étant malade, il a fallu que je m'occupe. d'elle, mon enfant étant très jeune, il fallait que je m'occupe de lui, le travail demande, la vie amoureuse ça demande, le fait de sociabiliser ça demande, donc en fait, moi, dans mon esprit, j'étais juste fatiguée. J'étais épuisée, j'avais trop de choses à faire et il fallait que je me ménage. Mais même en me ménageant, je me suis retrouvée dans un état d'esprit où il y a quelque chose qui n'allait pas. Je sentais bien, mais comme en Afrique, on n'a pas le mot de dépression, qu'on n'est pas forcément, je n'ai pas pensé à ça. Jusqu'à ce que je m'asseille pour discuter avec un psychologue qui, après plusieurs échanges, plusieurs tests, m'a dit « Madame, vous faites tout ce qui ressemble à une dépression. » Vous voyez un peu ? Donc, tu vois un peu, pardon. Donc, moi, j'aimerais que tu t'adresses à... à nos auditeurs et que tu les sensibilises éventuellement sur le fait de venir voir et parler avec des gens comme toi, en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, ce que les Africains doivent comprendre, c'est qu'ils doivent s'enlever de leur tête l'image du psy, comme dans les films où tu viens, tu t'allonges, tu mens sur le divan et là, il y a son carnet. Ce n'est pas seulement que ça, le psychologue. et le psychologue ne s'occupe pas seulement des fous. Il s'occupe de tout type d'individus. Et ayant une maladie ou pas diagnostiquée. Donc, il faut qu'on s'enlève ça de la tête et qu'on sache que il est important de consulter quand on se sent pas bien émotionnellement ou dans la tête. Il est important de... de consulter parce que souvent, on se dit que c'est juste « Oh, je suis juste un peu triste. » Ce n'est pas peut-être juste la tristesse. Ce n'est pas « Et si ça dure encore pire ? » Donc, il faut consulter et le but, moi, par exemple, là, je suis en train de préparer un podcast sur la psychologie clinique. Bon, la psychologie globalement, avec d'autres collègues, et on va essayer de démystifier. la psychologie en Afrique et précisément au Gabon. Parce que moi, je dis souvent que tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Je te dis, tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Déjà que nous, pour pouvoir exercer notre métier, on est obligés de faire une cure. Nous-mêmes, on est obligés de faire une cure. Si on ne fait pas ça, comment on peut aider les gens si nous-mêmes,

  • Speaker #1

    on souffre ?

  • Speaker #0

    On ne peut pas aider les gens si nous-mêmes, on souffre. Donc, c'est ça. consulter les psychologues, ils ne sont pas difficiles à trouver. Ils sont dans tous les CHU du Gabon. Et je les retrouve. Même, souvent, ils ne sont pas nombreux. Dans les PMI, les trucs comme ça, je trouve les psychologues. Donc, ils prennent le slack. Super. Et ils ne sont pas chers. Souvent, les gens pensent que s'ils vont voir le psychologue, c'est peut-être 25 000, 30 000, 40 000. Non.

  • Speaker #1

    Moi, ma consultation, c'était 10 000. La séance à 10 000.

  • Speaker #0

    Et c'est une fois que tu payes ça. Donc, tu reviens 3, 4, 5 fois. Tu ne payes pas 10 000 à chaque fois que tu viens. C'est peut-être si vous partez dans le privé, en cabinet, ça va être coûté plus cher. Mais ils sont des excellents psychologues. Vous allez les trouver partout. Que ce soit au CHU ou au CHUL. Au

  • Speaker #1

    CHU d'Akanda.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, allez consulter. En tout cas, si vous voulez tomber avec vous-même.

  • Speaker #1

    Voilà, là c'est un psychologue qui vous explique que pour obtenir son diplôme il a dû lui-même faire une queue et il a dû se soigner ou soigner ses traumas pour être sûr de pouvoir soigner les vôtres n'hésitez pas à vous rapprocher des psychologues et lorsqu'un de vos proches vous parle du fait qu'il consulte un psychologue ne le regardez pas en mode mais toi tu es fou toi parce

  • Speaker #0

    que même toi qui regarde tu penses que tu es fou là toi aussi tu as besoin d'un psychologue Voilà.

  • Speaker #1

    Et Marcel dit bien que tous les Gabonais doivent aller consulter.

  • Speaker #0

    Oui, tous.

  • Speaker #1

    Donc voilà, merci beaucoup pour cette édification. Donc aujourd'hui, normalement on parle de l'âge et de ses responsabilités. Qu'est-ce que le thème de la journée t'inspire ? Donc là, on va te faire rédiger un autre mémoire en trois parties. Dites-nous ce que ce thème vous inspire.

  • Speaker #0

    Par rapport à l'âge ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que les responsabilités viennent avec l'âge ou plutôt avec les étapes de notre vie ?

  • Speaker #0

    Non, les responsabilités n'ont rien à voir avec l'âge. Je pense que, ça c'est mon avis, ça ne vient pas avec l'âge parce qu'il y a des gens qui ont 20 ans, qui vivent des choses différemment. Moi j'ai eu 20 ans, j'ai mon vécu à 20 ans, toi tu as ton vécu à 20 ans. Donc de toute façon, toi tu as vécu tes 20 ans. temps c'est pas la même façon que j'ai vécu et ça influence dans ton comportement aujourd'hui donc ça veut dire que si à 20 ans j'avais plus de responsabilités que moi on va pas vieillir pareillement. Pareillement. On va pas vieillir pareillement. Tu vas te dire, toi peut-être, pour toi, il a fallu que tu abandonnes certaines choses, que tu fasses, peut-être même tu pourrais même plus aller jouer, ou faire un truc avec des amis, aller boire un verre. Ça, ça te change. Ça, ça te change. Je sais pas ce qu'ils ont à me dire.

  • Speaker #1

    Et puis tu rappelles.

  • Speaker #0

    Donc, en gros... En gros, ce n'est pas l'âge qui détermine.

  • Speaker #1

    Les responsabilités.

  • Speaker #0

    Les responsabilités.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu es claire sur le fait que, selon toi, ce n'est pas l'âge qui détermine les responsabilités, mais les étapes qu'on traverse. Et moi, je suis d'accord avec ça. Je suis d'accord avec ça parce que même quand la société dit qu'à 30 ans, tu dois avoir un emploi et que tu dois aller louer, tu dois faire ceci ou cela, si les 30 ans sonnent, et que tu n'as toujours pas d'emploi, tu n'auras jamais les responsabilités d'une personne qui travaille, d'une personne qui a des enfants, d'une personne qui est mariée. Donc vraiment, l'âge vient avec les... Pardon, les responsabilités viennent avec les étapes de la vie qu'on traverse. Une personne qui a 30 ans et qui est mariée n'aura jamais les mêmes responsabilités qu'une personne qui a 30 ans et qui est célibataire, qui n'a pas d'enfant, qui vit chez ses parents, etc. Et du coup, toi, à ton niveau, est-ce que tu considères que tu as plus de responsabilités aujourd'hui qu'il y a quelques années ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que j'ai plus de responsabilités parce que, tu vois, généralement, à 20 ans, à travailler avec la société, à 20 ans, on se cherche. Et quand t'arrives à la trentaine, on veut prouver. On veut prouver. Et maintenant, aujourd'hui, quand t'arrives à 30 ans, tu n'as même plus besoin de prouver. On te met déjà des responsabilités. Surtout quand t'es dans une fratrie où c'est toi, peut-être, le grand frère. Je suis le grand frère. On va directement. Petit problème, on t'appelle. Tu t'appelles. Tu vois ? Donc déjà, les responsabilités sont déjà là. À 20 ans, on ne s'occupe pas de toi. Qui va t'appeler pour te dire que viens nous régler tes problèmes ? Mais il y a des gens, à 20 ans, c'est eux qu'on appelle pour régler les problèmes. Donc, tu comprends encore que responsabilité, ça n'a rien à voir avec l'âge. Ça dépend de la réalité. La réalité, voilà.

  • Speaker #1

    OK. Et donc, toi, tu as des responsabilités envers ta famille. Tu as des responsabilités envers tes patients, même si tu ne consultes pas. plus beaucoup. Tu as des responsabilités envers tes clients, donc ceux pour qui tu composes de la musique, ceux qui viennent enregistrer chez toi et tout. Comment tu vis tout ça et comment tu le manages sans que ça interfère sur ta vie personnelle ?

  • Speaker #0

    C'est une question de discipline quand même. C'est une question de discipline, savoir vraiment ce que tu veux faire et ce que tu as envie de devenir. C'est une discipline. Si je sais que j'ai décidé de faire certaines choses, je dois me préparer à réussir à mettre tout ça en place. Donc, ça veut dire que par exemple, au domaine de la musique, si je dis lundi, je dois faire ça avec elle, lundi, je dois faire ça. Je ne vais pas faire lundi, je vais programmer, après lundi, je change. J'appelle la personne, elle dit que non, on ne peut plus se voir. Parce que ça, non. Pareil, quand j'ai déjà des gens qui m'ont déjà appelé pour me dire que j'ai un problème, c'est de la psychologie, j'ai besoin d'un psychologue. Je suis là, je suis là. J'écoute quand je peux aider. Si je sens que je ne peux pas aider, je refais. Donc, je vais dire qu'il est bon. Moi, je vais t'envoyer vers tes collègues, tes trucs, et tu pars là-bas directement. Souvent, tu peux... Des frères vont me dire, ah, ma fille, elle se comporte comme ça. Je la comprends plus. Je dis, t'es bon. OK, donc, on va aller voir. Je refais. Directement, je lui permets quelqu'un de plus expérimenté. Parce qu'en psychologie, c'est ça aussi. C'est l'expérience. On devient meilleur en psychologie en pratiquant tous les jours. Et je sais, je sais encore quoi ça va. Parce que moi, il y a des fréquences que je perds, parce que je ne pratique plus. Donc, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et quels sont les conseils que tu pourrais donner à une personne qui a des difficultés à manager ses différentes casquettes, par exemple, qui a beaucoup de choses à faire ? Il y a des femmes, il y a des hommes qui sont parents, il y en a qui sont employés, il y en a qui sont chefs d'entreprise, il y en a qui aident la famille, etc. En dehors de tout ce qui est professionnel, il y a des aspects personnels qui t'obligent à porter des casquettes. Et donc toi, qu'est-ce que tu peux dire, quel conseil tu peux donner aux personnes qui ont du mal à manager toutes leurs différentes vies ?

  • Speaker #0

    Moi, ce que je peux dire aujourd'hui, c'est de définir ce qui est important pour eux. Qu'est-ce qui est important pour eux ? Quelles sont les priorités ?

  • Speaker #1

    Tu vois,

  • Speaker #0

    dès que tu arrives à distinguer tout ça, ça te permet d'être plus discipliné et de pouvoir faire ce que tu as envie de faire. On ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie de faire. Si on t'appelle aujourd'hui, fais ça que tu n'as pas envie de faire, tu ne le fais pas. Ça te permet d'être en paix avec toi. Si tu as envie de faire, tu fais. Mais quand on ne t'impose pas quelque chose. Moi, personne ne m'a imposé que de faire de la psychologie. Personne ne m'a imposé que de faire du son. Ne fais pas ça, ne joue pas au foot. Personne ne m'impose ça.

  • Speaker #1

    Après, tu vois, toi, tu as peut-être eu cette chance-là. Mais beaucoup d'entre nous se retrouvent à faire des choses ou à vivre des responsabilités, à porter des poids qui leur ont été... donné par leurs parents. Beaucoup de personnes qui ne sont pas forcément indépendantes, qui vivent sous le toit des parents, qui tiennent à hériter de leurs parents ou encore qui tiennent à rendre leurs parents fiers, se sentent obligées de faire un certain nombre de choses. Après, elles ne se sentent pas forcément obligées, mais elles le sont. Du coup, toi, tu as peut-être eu la chance que tes parents étaient plus ou moins ouverts à l'idée de te laisser... décidé par toi-même, peut-être parce que tu avais un comportement très correct. Donc, tes parents t'ont laissé la liberté d'agir, mais il y a beaucoup qui n'ont pas forcément cette liberté-là, tu vois. Et je suis d'accord avec toi dans le fait de dire qu'on ne devrait pas faire quelque chose si on ne veut pas le faire. On ne devrait pas faire quelque chose qui pourrait impacter notre santé mentale pour le bien-être de quelqu'un d'autre, à moins que ce soit un humain miniature qu'on a emmené sur Terre, tu vois. Donc, moi, je peux me priver pour mon fils. Mais me priver aujourd'hui pour des personnes qui ont le même âge que moi, qui devraient avoir à mon âge, en mon sens, les mêmes responsabilités que moi, la même façon de voir ou la capacité de comprendre que là, vous essayez de me faire sortir de ma zone de confort et c'est trop dangereux pour moi. Je ne peux pas prendre ce risque-là. Et toi, dans un échange hors micro, on a dit que tu avais grandi dans une famille plutôt light, plutôt correcte et tout, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Donc, je prends ton conseil et j'encourage les gens à prendre ton conseil aussi. Mais il faut quand même qu'on puisse mettre en exergue que ce n'est pas tout le monde qui pourra l'appliquer. Tu vois ?

  • Speaker #0

    En effet.

  • Speaker #1

    Et donc, à ton avis, quel rôle l'âge joue dans la prise de décision ? Donc, l'âge, quel rôle, à ton avis, l'âge prend ? Comment est-ce que tu prends tes décisions aujourd'hui ? Est-ce que tu penses que le fait que tu sois centenaire aujourd'hui, tu as assez de maturité quand tu prends tes décisions ? Est-ce que, aujourd'hui, par exemple, tu te dis, on est vendredi aujourd'hui, il y a dix ans, je serais en train de taper une boche et tout. On est vite parce que l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, déjà, même si je serais tapé une boche.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai que toi, tu ne bois pas d'alcool ?

  • Speaker #0

    Je bois très peu.

  • Speaker #1

    Ok. Tu vois ? Mais je ne t'ai jamais vu en fait.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai des gens, on peut sortir, je bois juste tout le monde, mais reste que tu aimes celui-là. Tu vois, quand je sors, je peux garder un verre toute la soirée. Tu vois ? Donc, ce sont des habitudes. Je n'ai jamais trouvé que l'alcool était tellement important pour pouvoir s'amuser.

  • Speaker #1

    L'alcool est dangereux pour la santé.

  • Speaker #0

    Je crois que pour eux, pour s'amuser, ils doivent... à consommer avec moi des racines souvent les gens sont étonnés parce que j'ai déjà croisé des artistes qui sont venus ici quand on se croise les gens ne pensaient pas que tu pouvais être chaud comme ça, tu fais des trucs tu danses si tu es sérieux on est au travail je suis là pour m'amuser je vais être aussi sérieux non c'est pas ça Donc, ça, ça influence l'âge. Là, j'influence pas. Je peux te donner un exemple simple. La problématique de l'enfant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je suis là pour te poser la question. Est-ce que je veux avoir un enfant ? J'ai déjà peut-être 40 ans. C'est là où je vais avoir mon premier enfant. Il a 35 ans ou 32 ans. Ce sont des décisions. Je dois savoir. Et puis, il faut trouver aussi la bonne personne. Comme ça peut être un sujet de discussion, toi et ta copine. Et si vous êtes ensemble, c'est que vous... vous avez des objectifs pour moi à 20 certains niveaux ensemble ça veut dire qu'il faut parler des questions, des vraies questions donc en gros c'est ça l'âge influencé C'est l'influence et la décision, parce que les décisions que je prenais à 20 ans n'ont rien à voir avec les décisions que je prenais à 30 ans, parce qu'il y avait des choses que je n'avais pas encore vécues dans la vingtaine, que je suis en train de vivre dans la trentaine, et c'est totalement différent.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, alors je pense qu'on est quasiment arrivé au terme de notre podcast. Moi, j'aimerais te poser une dernière question avant que tu nous donnes ton mot de fin. À ton avis, quelles sont les qualités ? que tu as développé depuis que tu es entré dans la trombée qualité je pense que c'est pas tant la trentaine qui m'a qui m'a fait et je pense que c'est la psychologie d'avoir

  • Speaker #0

    fait la psychologie et de mieux comprendre comportement moi je suis j'arrive à facilement réunir les gens et je suis le Jean. si toi, tu es énervé contre quelqu'un, tu es en colère contre quelqu'un, moi je suis capable de venir faire en sorte que tu comprennes pourquoi tu es en colère et pourquoi tu ne devrais plus être en colère contre cette personne en fait tu fais de la déformation professionnelle sur tes proches,

  • Speaker #1

    ok oui,

  • Speaker #0

    moi je je compte surtout dans un groupe on n'est pas toujours d'accord et moi-même dans ma structure aussi il y a des difficultés parce qu'il ya certains qu'il faut tirer tu veux faire des trucs mais à certains qu'il faut tirer tu obligé j'ai obligé d'être comme ça là et il ya d'autres une veille sont émanés plus en fait que le tir et ça fait un an les on les tire on va le sab et comme ça tu as tu es là tu fais encore ça tu es suite avec celui qui fait j'explique pourquoi il doit maintenant suivre sinon il va rester et après quand on va tous avancé lui va Il va voir ça comme si on l'avait déchargé. Il connaît des mauvais. Et c'est comme ça qu'il y a beaucoup là qui vont commencer à raconter n'importe quoi. En tout cas, c'est parce qu'il n'a pas voulu être discipliné comme les autres. Surtout quand tu veux te faire de l'argent, il faut être discipliné. Il ne faut pas qu'on se mente. Si tu n'es pas discipliné, c'est fini. Moi, si je te dis qu'aujourd'hui, je vais travailler sur ton projet, demain, je te rends ça, je le fais. Parce que je me dis que ma parole aussi, c'est quelque chose. Voilà, si je te dis que... Voilà, je vois. Et tout ça, et la psychologie a permis aussi à faire en sorte que je sois en paix avec moi-même. Oui. Je vois. Moi, je ne garde rien dans le cœur. Je n'ai aucune envers personne. Je vois. Et ça me permet de bien dormir. Oui. Je me réveille, je dors, je n'ai pas de problème avec quelqu'un. Aujourd'hui, on se voit, on part. Oui. Si je m'insiste, je ne m'écris pas 3 jours, 4 jours, 5 jours. Je suis content. J'ai l'impression qu'on s'écrit tous les jours. Parce que tu vois. Donc, moi, c'est cette philosophie que je mets en place. Et j'espère que d'autres pourront aussi appliquer. Et ne dormez pas en colère. Ça ne sert à rien. Ça ne fait que vous détruire l'âme.

  • Speaker #1

    Après, en ce qui me concerne, je dors souvent en colère. Mais c'est pour mieux... ressentir les choses et pour mieux en parler quand je suis un peu plus calme. Tu vois, parce qu'il y a souvent des moments où tu es prête à l'explosion. Et si tu vas dans cet état d'esprit-là, vers une personne, vers la source de ton ressenti, ça peut péter. Tu vois, donc moi j'ai tendance à faire quoi ? J'attends que la colère se calme, que ça s'apaise. Et puis après, je reviens vers la personne et puis je lui dis les choses, tu vois. Et aujourd'hui, quand tu dis ne dormez pas en colère, c'est assez difficile.

  • Speaker #0

    C'est tout un travail. C'est un travail sur soi. C'est pourquoi, consultez.

  • Speaker #1

    Allez voir quelqu'un, parlez à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne savent pas comment faire, vous pouvez m'écrire.

  • Speaker #1

    Voilà. Vous pouvez écrire à Marcel sur Instagram. Il va nous donner ses identifiants. Vas-y.

  • Speaker #0

    US Marfresh.

  • Speaker #1

    Twitter.

  • Speaker #0

    Twitter US Marfresh aussi. TikTok. U-S-M-A-R-F-R-E-S-H.

  • Speaker #1

    Oui. TikTok.

  • Speaker #0

    C'est vraiment tout décollé. TikTok. Twitter, c'est Marcel Coco.

  • Speaker #1

    OK. Facebook.

  • Speaker #0

    Facebook, c'est aussi Marcel Coco.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, vous trouverez sur tous ses comptes, ses différents comptes, son numéro de téléphone. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut en faire exceptionnellement pour vous. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut vous recommander à un de ses collègues. Donc, si vous avez besoin de parler à un psychologue, n'hésitez pas à écrire à Marcel. Donc voilà. Marcel, on va prendre ton mot de fin.

  • Speaker #0

    Mon mot de fin ? Rester en paix. Allez en paix, allez en paix. Faites des cures et consultez des psys. Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à les consulter. Nous tous aussi, on voyait la psychologie comme... Ah, on va aller raconter nos problèmes à un inconnu. L'inconnu, je vous assure qu'il peut vraiment changer votre vie. Donc, allez consulter. Moi, c'est mon travail. Je ne fais plus de psychologie, mais moi, je suis là. Je vais vulgariser la psychologie.

  • Speaker #1

    En tout cas, Marcel a un podcast qui arrive. Il a plusieurs podcasts qui arrivent. Restez connectés, on vous en parlera. Parce qu'on ne l'a pas forcément dit au début de notre podcast, mais on est au niveau de nébuleuse. Le studio Nébuleuse.

  • Speaker #0

    Le nom du studio, c'est Space Cadet.

  • Speaker #1

    Space Cadet.

  • Speaker #0

    Voilà, vu que nous sommes à quatre ici. Et voilà, nous sommes quatre partenaires. Je suis avec Cliff.

  • Speaker #1

    Cliff Mbadiga, Ipeku.

  • Speaker #0

    Tan Mizi, Alex Chalet, qui fait, depuis un moment, il fait une émission qui s'appelle Torche Musique. Ah, OK. Si vous avez des artistes qui veulent passer, il est sur TikTok. Il s'appelle Torche Musique, vous allez le trouver. Et il y a moi. Donc voilà, Missy Cliff et moi, nous sommes un gestion des producteurs. Et Alex, lui, il est plus dans la réalisation visuelle et il veut créer ses émissions. D'accord. Donc en gros, c'est ça. Le studio se trouve au Cala du Zimpong, à la cité Luambe, en bas là. Donc quand vous êtes là, là il est grand, il accueille tout le monde. Et voilà.

  • Speaker #1

    Donc il y a un espace podcast ici. C'est cet espace qu'on occupe pour enregistrer des enregistrements.

  • Speaker #0

    Plus la régie. Pour le moment, on est là, mais bientôt, on va se déplacer.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bientôt, on va se déplacer. Comme je t'ai expliqué tout à l'heure, qu'il y a vraiment un hub.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il y a une place pour ça. Ça s'appelle les coulisses. C'est là-bas où tout se passe. Si vous voulez faire des podcasts, il y a l'espace pour ça. Que ce soit audio ou visuel. Tout se fait là-bas.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un spot pour enregistrer vos... épisodes de podcast. N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un studio d'enregistrement ou si vous cherchez quelqu'un qui va vous mixer le son, qui va vous proposer des beats inspirants. Vous avez entendu tous les noms qu'on a cités au début, là, non ? On a dit ADB, c'est son manager. On a dit Tommy Tom.

  • Speaker #0

    C'est un manager ingénieur sans producteur. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si vous connaissez Chouminou d'ADB, si vous connaissez... Je ne sais pas, cite-moi une autre de tes oeuvres.

  • Speaker #0

    Sia, Donzer, Pimpon.

  • Speaker #1

    Donzer.

  • Speaker #0

    Encore quoi. Chukuduku, General Itachi.

  • Speaker #1

    General Itachi, oui.

  • Speaker #0

    Et là, il y a récemment EJ, il y a Carty, en tout cas, toute la nouvelle génération que je travaille avec. Je mixais l'album de la révérente Diane Omega. Son dernier album, je mixais ça. Et Cliff a masterisé. Et tous les projets que je mixe, généralement, c'est Cliff qui les masterise. Ça nous permet d'avoir un certain détachement, un travail, une autre écoute. Donc, en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, n'hésitez pas à faire un tour au niveau de Oka, la deuxième pompe, si vous avez besoin de professionnels pour tout ce qui est son. Et voilà. Quoi qu'il en soit, encore merci Marcel d'avoir été avec nous aujourd'hui. De rien. Surtout, merci à toi de nous accompagner désormais. Marcel est notre premier sponsor, le premier sponsor de l'Effier 39. Donc franchement, ça a été un honneur pour nous de t'avoir avec nous aujourd'hui. Et donc, comme je disais déjà, Marcel nous hébergera pour tout ce qui est enregistrement. Il va travailler les sons. Donc, si vous constatez un petit changement entre l'épisode 1 et l'épisode 2, dites-vous que Marcel a travaillé, qu'il va travailler pour nous, ou le reste pour tous les autres épisodes. Donc, voilà. un grand merci à vous de nous avoir écoutés et n'oubliez pas si vous avez des sujets ou des questions que vous souhaitez aborder ou voir aborder dans les prochains épisodes n'hésitez pas à nous les envoyer nous sommes là pour vous déjà par rapport pour l'épisode 3 le thème ce sera trentenaire je vis de mes passions et on accueillera un autre un autre professionnel de l'image un autre artiste et avec lui on abordera le thème trente

  • Speaker #0

    Je conseille d'écouter le prochain épisode 3. C'est un personnage vraiment intéressant.

  • Speaker #1

    Donc, c'était les Fieres Trentenaires, votre tout nouveau podcast qui traite de la vie, des défis et des moments qui façonnent une quarantaine optimiste épanouie et forte. Merci de nous avoir écoutés. À la prochaine. Bisous.

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Bonjour les Trentenaires, Les Fiers...


Bienvenue dans l'épisode #2 de notre podcast.

Aujourd'hui, nous échangeons avec Marcel KOKOU, ingénieur son, producteur, manager et beatmaker autodidacte et psychologue clinicien qui a su se faire sa place dans l'industrie Gabonaise de la musique.


Ensemble, Darlaine et Marcel explorent le thème de l'âge et des responsabilités qui l'accompagnent, tout en mettant en lumière les nuances de la vie à cet âge charnière. À travers leur conversation, ils réfléchissent à la manière dont l'âge influence non seulement les responsabilités, mais aussi le développement personnel. Ils soulignent que ces responsabilités ne dépendent pas uniquement de l'âge, mais des expériences vécues qui nous façonnent.


En fin d'épisode, la discussion prend une tournure importante alors qu'ils évoquent l'importance de consulter un psychologue et de prendre soin de sa santé mentale. Avec des conseils pratiques pour gérer les différentes facettes de la vie à l'âge adulte, cet épisode de Les Fiers Trentenaires est un véritable guide pour tous ceux qui naviguent dans cette décennie si riche en émotions et en découvertes.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à embrasser les défis de l'âge adulte avec une nouvelle perspective. Que vous soyez trentenaire ou non, les enseignements partagés par Darlaine et Marcel résonneront avec tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les responsabilités qui accompagnent la maturité.



PS : Notre invité nous a confié ne pas apprécier s'écouter... J'espère que vous lui enverrez suffisamment de good vibes pour qu'il revienne dans une prochaine saison.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les trentenaires, les fiers, ceux qui portent avec engouement cet âge qui nous a longtemps effrayés. Bienvenue chez les fiers trentenaires, votre tout nouveau podcast où l'on parle de la vie, des défis et des moments qui façonnent une trentaine optimiste, épanouie et forte. Je suis Darlene, une trentenaire qui a longtemps attendu de vivre enfin cette tranche d'âge et qui se dit fière d'y être arrivée. Ensemble, nous discutons en toute bienveillance et sans tabou de sujets variés. notamment l'évolution des relations, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses, des difficultés quotidiennes, d'indépendance financière, de responsabilité, de charge mentale, de pression sociale, de bien-être et bien d'autres sujets qui font vibrer notre génération. Si vous aussi avez envie de célébrer cette période intense de la vie et de vous inspirer pour avancer avec confiance, vous êtes au bon endroit. Préparez-vous donc à embarquer pour une aventure pleine de couleurs. de rires, de découverte, mais aussi de sensibilité. Les Fiers Trentenaires, c'est votre tout nouveau podcast, incontournable pour vivre la trentaine à fond. On dit souvent que l'âge n'est qu'un chiffre, mais a-t-il meilleur outil pour démontrer l'effet que les chiffres ? Les responsabilités qui vont avec l'évolution de l'âge rendent ce dernier bien réel. Si la vingtaine marque le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la trentaine, à mon avis, est sans conteste la période la plus exigeante. de cette nouvelle étape. Au cours de ce deuxième épisode, nous parlerons de l'âge et de ses responsabilités. Aujourd'hui est un jour spécial. Je ne suis pas seule. Je reçois notre tout premier invité et je vous assure que c'est une personnalité remarquable. Je vais lui donner la parole dans quelques instants. Mais avant, permettez-moi de parler un petit peu plus de ce fier cantenaire. On s'appelle affectueusement le pain qu'on ne peut pas manger. Marcel est une figure emblématique de l'industrie gabonaise de la musique telle que nous la connaissons aujourd'hui. En tant qu'ingénieur son, producteur, beatmaker et compositeur autodidacte, il a su marquer de son empreinte le paysage musical de notre pays. Ses compositions originales et ses beats captivants ont séduit de nombreux artistes dont Donzer, Lauria Nekondo, NJ Bling, General Itachi, RSK, Tommy Tom et ADB, dont il est d'ailleurs le manager. En entendant tous ces noms, vous comprenez mieux pourquoi j'ai dit tout à l'heure que c'était une personnalité remarquable et qu'il avait marqué le paysage musical actuel de notre pays. Mais ce n'est pas tout. Marcel n'est pas qu'un artiste. C'est aussi un homme de science, notamment de celle de l'esprit. C'est un psychologue clinicien passionné qui a récemment obtenu sa maîtrise à l'université Omar Bongo Ndimba. Je crois que tous les Gabonais ont entendu les échos de cette université, ce qui témoigne, à mon avis, de son engagement et de sa curiosité intellectuelle. Sa double casquette lui permet de combiner sa créativité artistique avec une compréhension approfondie de la psyché humaine. Avec son regard aiguisé sur les arts et les sciences de l'esprit, Marcel est en mesure de proposer une perspective unique sur les liens entre la musique et la psychologie. Il est un véritable... pont entre les deux mondes, parfois très éloignés. Aujourd'hui, le pain qu'on ne peut pas manger est disposé à partager avec nous ses expériences, ses inspirations, ses réflexions autour de l'âge et des responsabilités. Bref, sans plus tarder, laissez-moi vous présenter Marcel Cocou, a.k.a. MK, a.k.a. le pain qu'on ne peut pas manger, une véritable force de la nature. Bienvenue Marcel.

  • Speaker #1

    Hello, hello, darling.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Un peu épuisé, mais bon, ça va, c'est la trentaine. Donc, bienvenue chez les Fiers Centenaires. Ici, on essaie de créer un rituel qu'on va lancer avec toi pour le coup, pour lever le tabou sur l'âge qui, pour nous, ne représente qu'un chiffre qui dit la durée pendant laquelle l'univers, Zambécana, Dieu ou Allah, nous a utilisés dans notre forme humaine. Du coup... On l'assume comme il est, sans aucune gêne, mais au contraire avec beaucoup de fierté. Le rituel consiste donc à demander au fier trentenaire qui nous accompagne son âge. Du coup, quel âge tu as Marcel et comment est-ce que tu le vis ? Merci encore, cette présentation Darlaine. Je suis entre 30 et 35 ans. D'accord, donc Marcel, il est vraiment dans la première phase de sa trentaine. La deuxième phase est en de 35 à 40 ans. D'accord. Et moi, je connais Marcel depuis quasiment cinq ans. Et je vous assure que son âge a toujours été un gros tabou. Parce que c'est quelqu'un qui ne fait pas forcément son âge. Et du coup, il est assez souvent très secret dessus. Tu crois que c'est dû à quoi, à ton avis ?

  • Speaker #1

    Moi, je ne pense pas que c'est secret. Ce n'est pas un secret, si tu me le demandes.

  • Speaker #0

    hors Micro ! Voilà.

  • Speaker #1

    d'accord voilà quoi sinon à 31 se passe particulièrement bien pas dire que pas des hauts et des bas donc voilà quoi sinon ça

  • Speaker #0

    va ok je te pose un petit bonus une question qu'on m'a posée est ce que tu l'imaginer comme ça la trentaine qui moi oui non un Un peu mieux, un peu...

  • Speaker #1

    Selon mes calculs. Je devais sûrement être dans un bureau, tu vois, c'est ce que j'avais prévu. Mais tout ne se passe pas toujours comme on veut. Et je ne regrette même pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je vois aussi comment ceux qui sont dans les bureaux sont, j'ai des amis, des frères. Je pense que je ne me suis pas trompé.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, on est bien content d'entendre ça. Donc, c'est vrai que j'ai beaucoup parlé de toi, surtout pour les aspects professionnels. Mais s'il fallait parler de Marcel en tant que personne, qu'est-ce qu'il faudrait qu'on sache sur le trentenaire que tu es ?

  • Speaker #1

    Déjà, je suis vraiment, vraiment, vraiment en paix avec moi, ce que je suis et ce que je suis en train de devenir en tant que trentenaire. Et je suis même en train d'aller vers la première phase. et comment les choses se mettent en place dans ma vie que ce soit

  • Speaker #0

    émotionnellement,

  • Speaker #1

    que ce soit professionnel ou sentimental. Ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quel genre d'enfant ou quel genre d'adolescent était Marcel ?

  • Speaker #1

    J'étais un adolescent assez calme, pas très... Je n'ai pas eu une adolescence tumultueuse comme certains. Très calme. Je pense que c'est aussi un peu... par rapport à mon environnement et où j'ai grandi. Moi, j'ai grandi dans un quartier assez calme. Je n'ai pas trop connu les quartiers chauds. Je n'ai pas connu les quartiers chauds où tu vas retrouver des milliers d'enfants.

  • Speaker #0

    Marcel était un enfant de la barrière.

  • Speaker #1

    Pas totalement. Je n'étais pas un enfant de la barrière, mais j'ai grandi à Chez le Marine. C'est une zone vraiment, c'est déjà un peu mieux tracé. C'est difficile de trouver, tu vois. Et j'ai grandi dans le sport, le foot. Donc très jeune, j'ai commencé, j'étais déjà en club. Donc il y a eu certaines disciplines quand même qu'on apprend quand on commence à faire ça. Quand on commence à faire du foot et aller apprendre dans un club. Donc j'étais assez calme. assez calme j'ai pas eu L'adolescence compliquée, je ne pense pas. Peut-être, mes amis vont peut-être venir dire autrement. Non, lui, il était peut-être comme ça ou quoi, mais je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En tout cas, les amis de Marcel, si vous nous entendez, si vous nous écoutez, n'hésitez pas à le décrire, à décrire l'enfant ou l'adolescent qu'il était dans les commentaires. Et du coup, quel genre de trentenaire penses-tu être aujourd'hui ? Tu nous as dit que tu vivais ta trentaine assez bien. Donc moi j'aimerais savoir comment est-ce que tu as vécu la transition de l'adolescence, de la vingtaine à la trentaine aujourd'hui, et pour être un trentenaire qui est quasiment à la fin de la première phase de la trentaine.

  • Speaker #1

    Je vois souvent des gens quand ils entendent 30 ans, ils se disent que je suis en train de vieillir, je suis en train de vieillir. Mais c'est Cliff qui est en train de me déranger là. Donc, ils ont la peur de la trentaine. Et moi, je n'ai pas eu ça. Je n'ai pas eu ça parce que je prends vraiment l'âge comme un chiffre. Et mon corps ne me permet même pas de trembler par rapport à la trentaine. Parce que déjà, je ne fais même pas un peu mon âge. Si j'enlève ma barbe, on va se dire que je suis peut-être 20 ans.

  • Speaker #0

    22 ans.

  • Speaker #1

    Tu vois, quelque chose comme ça. Et moi, déjà, moralement, je me mets une certaine discipline. qui fait en sorte que dans ma tête, je suis bien. Je suis ma tête que je suis. Je suis ma tête que je suis. Et voilà, simplement.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, merci d'avoir accepté de t'ouvrir face à notre micro. Je sais que tu n'aimes pas ça. Toi, en tant qu'ingénieur son, tu préfères être derrière le micro. Clairement. Que devant. Donc, quand je t'ai annoncé sur les réseaux, j'ai eu pas mal de questions. Il y a une personne qui m'a d'ailleurs demandé si tu étais mariée. Et j'ai répondu à ta place, que tu n'étais pas bien qu'en couple.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, la belle sœur, j'ai défendu tes intérêts ici. Voilà, Marcel est en couple, mais non, il n'est pas encore marié. Donc là, le second rituel qu'on a chez les Fieres Trentenaires, c'est la question de l'abonné. La question de l'abonné du jour demande... ce qui te plaît le plus dans ton travail ? Donc, c'est une question de Miss Hiromi qui demande ce qui te plaît le plus dans ton travail.

  • Speaker #1

    Déjà, dans mon travail, il y a beaucoup de choses qui me plaisent, mais comme je dis souvent, en ce moment, c'est l'enregistrement. Je vois l'enregistrement. Et tu vois, on a fait Masterclass. Oui,

  • Speaker #0

    très enrichissante. Voilà,

  • Speaker #1

    l'enregistrement. Et comment... Enregistrer, c'est tout un art aussi. On est là, la personne qui chante, celui qui est derrière, là, ça va, c'est ce qu'il fait. Et moi, ça m'intéresse beaucoup parce que j'ai compris que c'était aussi la base d'une bonne chanson. D'un bon rendu. D'une bonne chanson. Et que ça peut aussi faciliter le travail après avoir enregistré. Donc, quand on enregistre bien, le mix devient un peu plus simple parce qu'on s'est donné les moyens d'avoir un son de qualité. Donc l'artiste doit être performant et l'ingénieur recordier aussi doit être performant.

  • Speaker #0

    Oui, bon après tu emploies des termes qu'on ne connaît pas forcément. Tu vas nous donner dans quelques secondes plus de détails sur les différentes fonctions, beatmaker, compositeur, producteur, manager. Moi, Maintenant que j'ai assisté à la masterclass qu'on vient d'assister, j'ai les réponses à tout ça. Mais tu vas essayer de préciser un peu plus pour les auditeurs tout à l'heure. Moi, j'aimerais savoir, tu n'es pas toujours, malgré le fait que tu enregistres, la personne qui fait les messages derrière, n'est-ce pas ?

  • Speaker #1

    Non, pas toujours. On peut, par exemple, sur l'album de Troy, Troy est un membre de BGMFK.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que Marcel a travaillé avec BGMFK aussi.

  • Speaker #1

    Donc, lui, quand il... Il a un ingénieur avec qui il travaille quand il est en France. Il travaille depuis. Et quand il y a des sons, avec moi, on a enregistré. On a juste enregistré, on a fait des arrangements et après, j'ai envoyé. Et une fois, on a enregistré un son. Et quand j'ai envoyé, l'ingénieur a dit que c'était pas bon. Il a dit que c'était pas bon parce que j'avais voulu tester des nouveaux trucs. Et c'était dégueulasse. Donc, on a dû reprendre. et moi ça m'a servi et ça je comprends que si à l'enregistrement c'est pas bien fait des fois là-bas il y a des problèmes surtout quand tu veux travailler professionnellement parce que tu envoies un professionnel tu vois moi je suis un taux didacte il a seulement fait des formations des études voilà ingénieur et tout ça là donc quand il me fait un retour comme ça il me dit pas exactement quel est le problème tu vois il me dit c'est moi qui l'ai prise ne sont pas bonnes donc à moi de tout faire et moi j'ai compris moi seul Quel est ton problème ? Parce que j'ai modifié des trucs dans ma chaîne d'enregistrement, donc j'ai dû réajuster ça. Et quand j'ai envoyé le projet, il a dit que oui, là, les prix sont mieux. Et tous ceux qui ont suivi, ils n'avaient plus rien à dire. Donc voilà, c'est vraiment important de bien enregistrer.

  • Speaker #0

    En tout cas, on comprend pourquoi c'est la partie que tu préfères. Ça démontre à quel point tu es professionnel. Donc après avoir entendu tout ça, j'ai envie de comprendre. Enfin, je propose ça pour les auditeurs. les nuances qui existent entre le beatmaker, le compositeur, le manager, le producteur. Parce que lorsqu'on a entendu ta présentation, il y a de tout ça. Tu es beatmaker, ingé son, compositeur, producteur, manager. C'est quoi la différence entre tout ça et qu'est-ce qui fait de toi tout, tout, tout ? Enfin, comment tu as fait pour acquérir toutes ces compétences ?

  • Speaker #1

    Beatmaker, c'est au temps. J'étais dans mon ancien studio, à Pleine-des-Cher, à l'époque. On travaillait avec quelqu'un qui faisait des beats, et puis il jouait le piano et tout ça. Donc c'est lui qui faisait tout. Donc un jour, il était dans ces états, il ne voulait plus faire les prods pour les autres. Je dis qu'il faut moi, moi je suis curieux. Et quand je dis que je vais faire les choses, je me donne les moyens. Donc je commençais avec ADB en temps simple. Donc on a commencé à faire nous-mêmes nos propres prods. On connait le logiciel. Moi, je connaissais le logiciel, mais vu qu'il y a quelqu'un qui est là pour faire, je ne vais pas me casser la tête, je préfère me concentrer sur... C'est autre chose. Donc on le sait mais après on a commencé à se mettre à faire notre propre beat. Donc les premiers sons qui sortaient c'était nous même dans la production. Donc c'est comme ça le beatmaker il vient, tu lui donnes, tu lui demandes. Moi je veux de la musique, j'ai envie d'écrire une chanson d'amour. Il va se faire composer là-bas, il va se faire faire ses trucs, il va faire les mélodies, il va t'envoyer parmi les instrumentaux qu'il va t'envoyer. S'il y a un truc qui te plaît, tu vas prendre, tu vas aller, tu vas enregistrer. Et puis lui, il n'a rien à dire. Tu vois, peut-être le pays, c'est fait. Ça, c'est le beat-up. Maintenant, le compositeur, c'est quelqu'un qui écrit de la musique. Tu vois, il peut écrire de la musique. Comme on l'a expliqué tout à l'heure, il peut écrire de la musique. Et puis, il peut être derrière. Et il peut suivre le processus. Donc, il peut être avec l'artiste et il suit le processus de création.

  • Speaker #0

    Le compositeur, c'est... Quand tu dis qu'il écrit de la musique, est-ce que c'est les paroles ? ou bien qui ?

  • Speaker #1

    La musique, genre les notes, genre avec les partitions et tout ça. Donc les compositeurs, ils le font. Pourtant, il a composé cette musique-là, c'est-à-dire, il a écrit, il a fait les accords, il a fait les harmonies, il a arrangé, tu vois. Il y a le compositeur. Maintenant, le producteur, ça dépend du producteur. Il y a les producteurs aussi, les musiques, il y a les producteurs. Quand le producteur, c'est lui qui va dépenser son argent sur l'artiste, tu vois. Le manager, c'est lui qui gère la carrière d'un artiste. D'accord. Je crois. Il trouve des partenariats.

  • Speaker #0

    Des marchés.

  • Speaker #1

    Des marchés, tout ça, pour l'artiste. En gros, le travail du manager, moi, je fais comme ça. Parce que c'est ton ami. J'apprécie le temps. D'accord. Même pas parce que c'est mon ami, c'est parce que j'ai compris qu'il y a plein de choses que je fais. en fait quand tu parles tu regardes la définition c'est quoi un manager artistique tu te rends compte que tu coches un peu la majorité des cases là j'ai fait des programmes j'ai fait des directions ensemble on fait un programme à court terme à long terme quels sont les objectifs j'ai fait en sorte que l'artiste reste professionnel qu'il ne s'occupe pas de certaines choses qu'il reste à la création de l'art et voilà quoi En gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, à l'entame de notre podcast, on a dit que tu avais une double casquette. Tu as la casquette de personne, d'artiste, parce que c'est ce que tu es, et la casquette de psychologue clinicien. Moi, en ce qui me concerne, je m'attendais à ce que, quand j'ai dit à nos abonnés qu'on allait recevoir une personne qui est à la fois dans la musique Merci. Et à la fois, dans la psychologie, je m'attendais à ce que quelqu'un demande « Il y a quoi dans la tête d'un psychologue ? » Parce que moi, c'est la première question que je me suis posée. Pour être une personne qui a échangé avec des psychologues, qui a discuté ou qui a eu des séances avec des psychologues, je me suis toujours dit « Moi, je suis en train d'ouvrir mon cerveau à ce monsieur, mon cœur, mon âme, mon esprit. » Mais lui, comment est-ce qu'il le vit en fait ? Comment est-ce qu'il le perçoit ? Et en dehors de moi, comment est-ce que ça… comment est-ce que c'est dans sa tête à lui-même d'abord. Donc, il y a quoi dans ta tête, Marcel, dis-nous.

  • Speaker #1

    Dans ta tête psychologique.

  • Speaker #0

    Oui. Beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Oui, il y a beaucoup de choses. Beaucoup de choses, mais avant tout, quand tu décides d'être psychologue, c'est que tu t'intéresses d'abord au comportement, aux émotions, tout ça. Donc, quand tu deviens psychologue, c'est que tu veux aider les gens. Tu veux aider les gens. Et on sait qu'un psychologue, il aide à travers la parole, il aide à travers l'écoute. Donc si tu n'es pas quelqu'un qui sait écouter, parce qu'il faut savoir écouter, et quand tu es, il faut savoir analyser, faire évaluer. Et c'est ce qui se passe dans nos têtes. Quand tu fais des études de psychologie, tu te rends compte qu'en fait... Ce que les gens disent, ils ne disent pas ça juste pour dire. Tu écoutes, tu t'en comptes. Faites ce qu'il dit, là, ça renvoie à ça. Ça renvoie à ça. Après, quand je l'ai, je me suis dit que c'était vrai. C'est vraiment une science.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est un domaine qui t'a attrapé par le pied ou bien c'était volontaire ?

  • Speaker #1

    Au début, c'était volontaire. D'accord. C'était volontaire. Et au fur et à mesure, la mort au siège a diminué. Mais c'était volontaire au début. Je me rappelle qu'arrivant en licence 3, moi j'ai voulu... Je voulais laisser, bon, je vais faire, je prends la licence et je vais aller faire autre chose. Mais j'ai eu un boost, tu vois. À travers, j'ai discuté avec mes amis, j'ai discuté aussi avec ma mère. Donc, ils m'ont expliqué, ils m'ont dit, mais tu sais, les gens, tu restes trois, tu n'as que deux ans. Quel intérêt d'arriver ? Et c'est comme ça que j'ai continué. Je me suis rendu compte que le master, c'est passé vite, tu vois. C'est passé vite, on validait maintenant les crédits facilement. Je sens que c'était devenu un peu plus simple. En temps de licence, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui... Excuse-moi de t'arrêter. Moi-même, j'ai été à l'UOB, et les notes que j'ai eues là-bas, des moins beaucoup de choses, des moins... La plus grande note que j'ai eue, je pense, c'était un 5. Mais en dehors de ça, c'était des moins, moins, moins. Tu as l'impression que l'école à l'UOB est complètement... Enfin, c'est l'enfer. Donc, quand tu arrives à valider la licence et qu'en master, tu dis... Comme tu dis, c'est plus simple. C'est clair que le regain d'énergie, il est là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus simple parce que déjà, dans les enfils, vous êtes... Les enfils sont des classes. Ça prie des gens. Vous n'êtes plus nombreux. Et puis, c'est déjà bien la spécialisation. C'est déjà bien. Là, par exemple, on était juste des psychologues cliniciens. Je vois donc que ça change déjà. Et en vérité, parce que je n'ai pas compris ça tôt. quand je suis arrivé à l'UOB. Mais pour réussir à l'UOB, je conseille aux gens de se faire, d'avoir un groupe.

  • Speaker #0

    D'avoir un groupe de travail, oui.

  • Speaker #1

    Je veux avoir un groupe de travail ensemble, pousser tout le monde, tirer tout le monde.

  • Speaker #0

    Tirer tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, ça c'est une force à l'université. Quand un ne comprend pas un truc, il faut pousser tout le monde. Et ce sera plus simple.

  • Speaker #0

    Après, quand on mutualise les forces, c'est toujours plus facile.

  • Speaker #1

    Parce que moi, je suis quand même un gars assez solitaire. Et à l'UEB, je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Quand je suis arrivé la première année, je voulais vraiment pas aller d'abord à Lyobé. Moi je dis à beaucoup de personnes, partez à Lyobé, par défaut, pas qu'on se mente. Tu vois non ? Tu te lèves, tu te dis que non, moi dès que je me bats, c'est Lyobé où je veux aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est clair, personne ne veut y aller.

  • Speaker #0

    Et on s'attend déjà le passé, Lyobé, tu entends les grèves, tout ça, tu te dis non, je ne veux pas aller là-bas. Donc la première année, je suis arrivé, j'ai fait deux mois, après on est parti en grève. Oui. Tu vois. On est parti en grève, la grève l'a peut-être fait trois mois. Et le premier semestre, l'amphi était... Quand il y a eu la grève, quand on est revenu là, toute la partie du haut était vide. Il ne restait que le bas. Et tu vois le nombre de personnes qui ont abandonné. Et comme j'avais commencé en état, je l'ai repris. Et les amis, eux, ils étaient déjà là. C'était son passé. Mais après tu te dis non, je n'ai pas beaucoup de matière à attraper, allez on va pousser. Et c'est comme ça que tu commences à travailler, tu arrives, de suite à suite, de suite, voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il faut juste se remotiver toi-même. Là, personne ne va te réveiller le matin avant l'université parce que déjà on ne va pas te suivre, on ne fait pas d'appel, on ne va pas te demander que tu viennes de pas là. C'est juste certains professeurs qui veulent faire une liste de présence et des trucs comme ça. Et si non ? tu dois vraiment être toi-même motivé.

  • Speaker #1

    Ok. En tout cas, toi, tu es psychologue-clinicien. Je sais qu'en dehors de ta catégorie de psychologue, il y a des psychiatres, il y a des psychologues. C'est quoi la différence ?

  • Speaker #0

    La différence entre psychiatre, psychologue et psychologue-clinicien, c'est ça la question. Déjà, il faut savoir qu'un psychologue... Un psychiatre, c'est quelqu'un qui fait des études de médecine. Il fait des études de médecine, après il va s'espécialiser dans la santé mentale. Il pose des diagnostics et il prescrit des médicaments.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et c'est quelqu'un qui s'occupe beaucoup plus des troubles sévères.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Comme la schizophrénie et autres.

  • Speaker #1

    Des doublements de personnalités.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça, tu vois, ça c'est un psychiatre qui s'occupe vraiment des troubles sévères. Et le psychologue, lui aussi, fait des études. Il fait Bac plus 5. Il fait Bac plus 5. Lui, on peut le retrouver dans plusieurs domaines. Tu peux le retrouver à l'école, en entreprise, tu peux le retrouver dans le social. D'accord. Son rôle, il est là pour comprendre les comportements humains, puis accompagner des individus. ils écoutent, etc. Donc ça, c'est le psychologue. Il utilise aussi des outils, comme tout le monde, il y a des tests. Il utilise des tests pour évaluer l'état de santé des patients, les comportements des personnes, comme à l'école. Même en entreprise, il utilise des tests. Je vois les psychologues, ils travaillent en entreprise. Ceux qui font les... Quand tu envoies une lettre de motivation. Parce qu'on apprend tout ça. Comment on rédige une lettre de motivation. CV. Et ils font plus. Donc,

  • Speaker #1

    ils font aussi un peu plus.

  • Speaker #0

    Oui. En gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il y a un truc hyper important dans ce que tu as dit. Lorsque tu parlais de...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas reprendre la question. psychologue clinicien oui c'est ça dans lui les spécialisés le psychologue clinicien spécialisé la santé à santé mentale travail plus en mieux d'accord cabinet ok ça

  • Speaker #1

    c'est lui son rôle c'est quoi dans les hôpitaux par exemple dans les cabinets médicaux je peux prendre comme exemple

  • Speaker #0

    Le psychologue, par exemple, je peux prendre comme exemple quelqu'un qu'on vient d'annoncer qu'il a le VIH. Généralement, les médecins n'ont pas la fibre, le tact pour pouvoir annoncer ce genre de levrette à quelqu'un. Donc, le psychologue, lui, va prendre le relais et il va venir faire cette annonce. Et le psychologue quand il vient, il va d'abord évaluer. C'est quand même une chose de connaissance de la gravité de la maladie. Même encore, on va d'abord savoir si le chien a un succès. Ceux dont tu souffres. Ceux dont tu souffres, tu vois. On va évaluer ça. Je vais te poser des questions. Si on se rend compte que la personne n'est pas prête là pour écouter, on ne va pas tout de suite annoncer. On va remettre ça et on va revenir. C'est vraiment un travail de monsieur. Quand tu te trouves face à des personnes fragiles, tu sais que si tu viens ce moment, tu annonces ça comme ça. la personne peut même partir chez elle et puis elle se donne.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    la mort. La mort, tu vois. Donc ça, c'est un travail de psy. Et après, on fait aussi des... Comment ils appellent ? Consultation. J'ai arrêté. J'ai oublié, mais on passe aussi derrière. On fait des visites.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    On fait des visites auprès des patients qui sont...

  • Speaker #1

    Internés.

  • Speaker #0

    Ausha. On fait des visites, on vient, on prend des nouvelles et on demande ce qu'ils ont, s'ils comprennent ce qu'ils ont. Souvent, il y a des patients qui ont du mal à accepter la maladie. On vient pour expliquer, etc. On retrouve beaucoup de troubles. Quand tu visites ces patients-là, tu peux trouver du biais. Tu n'as rien de choix, non. Tu peux trouver de l'anxiété, tu peux trouver de l'angoisse. Et c'est le rôle du psychologue. Parce que le médecin ne va même pas pouvoir capter qu'il y a de l'anxiété. C'est pourquoi le patient a peur de telles opérations. Si le psychologue, quand il y a des patients, il refuse, il ne veut pas. Même si on lui dit tout de suite que l'opération va prendre 15 minutes, que c'est une opération que les patients font. les médecins font tous les jours que le risque est très proche de zéro. Ils ne vont pas comprendre. Parce que le médecin ne va pas venir, il va venir utiliser ces termes d'abord techniques. Oh ça, ça, ça, ça, ça, tu ne vas pas comprendre. Mais quand nous on passe derrière, nous on vient, on vient pour ça.

  • Speaker #1

    Avec tout ce que tu me dis, je pense qu'on a besoin de beaucoup plus de psychologues, de cliniciens. Parce que j'ai une de mes proches qui est passée par une expérience, un épisode de... en termes de santé qui était plutôt grave et qui malheureusement se retrouve au quotidien face à des médecins qui n'ont pas forcément le tact de lui expliquer ses résultats, qui n'ont pas forcément la manière. La dernière fois qu'elle était à l'hôpital, elle est revenue avec ses examens et le discours qu'on lui a tenu était très grave, ce qui fait qu'elle s'est retrouvée en larmes, mais vraiment en larmes face à ça. Et il a fallu que moi, j'en parle à une personne qui joue le rôle plutôt de... qui a joué un rôle plutôt calme. Il a essayé de mettre de l'eau dans le vin, de nous expliquer que non, c'est pas si grave. Voilà telle chose et tout ça. Mais quand la personne, bien que médecin, n'est pas le médecin de la personne qui est malade, que derrière le médecin de la personne qui est malade a déjà dit une chose, c'est difficile d'assimiler ou d'accepter. ce qu'un autre médecin viendrait dire. Je pense qu'on a besoin vraiment au niveau des hôpitaux au Gabon, que ce soit au public ou au privé, de beaucoup plus de médecins cliniciens, de psychologues cliniciens. Et il y a quelque chose que tu as dit lorsque tu parlais, lorsque tu t'es présenté, enfin quand tu as répondu à une de mes questions par rapport au fait d'être psychologue, tu as dit il faut vouloir aider les gens parce que vraiment en fait c'est tellement beau Pour être un bon psy, il faut vouloir aider les gens. Parce que les gens qui vont venir vers toi seront parfois malades tout en l'ignorant. Les gens qui vont venir vers toi seront, comme tu as parlé de troubles divers, ils seront animés d'anxiété, ils seront tristes, je ne sais pas moi. Et du coup, si tu te retrouves face à ça, il faut pouvoir vouloir l'aider en fait. et en gros moi je sais pas si tu peux peux, parce que là on va fermer la page psychologie, toi en tant que psychologue, qu'est-ce que tu peux dire à nos auditeurs ? Parce qu'aujourd'hui en Afrique, personnellement j'ai fait une dépression récemment, qui a été diagnostiquée. Donc quand tu parles de tests etc, je reconnais bien parce que j'en ai passé avec le psychologue qui me suivait. Le fait est que je me suis retrouvée dans cet état d'esprit, mais je t'assure que je me disais, je suis juste fatiguée. Parce que ma mère étant malade, il a fallu que je m'occupe. d'elle, mon enfant étant très jeune, il fallait que je m'occupe de lui, le travail demande, la vie amoureuse ça demande, le fait de sociabiliser ça demande, donc en fait, moi, dans mon esprit, j'étais juste fatiguée. J'étais épuisée, j'avais trop de choses à faire et il fallait que je me ménage. Mais même en me ménageant, je me suis retrouvée dans un état d'esprit où il y a quelque chose qui n'allait pas. Je sentais bien, mais comme en Afrique, on n'a pas le mot de dépression, qu'on n'est pas forcément, je n'ai pas pensé à ça. Jusqu'à ce que je m'asseille pour discuter avec un psychologue qui, après plusieurs échanges, plusieurs tests, m'a dit « Madame, vous faites tout ce qui ressemble à une dépression. » Vous voyez un peu ? Donc, tu vois un peu, pardon. Donc, moi, j'aimerais que tu t'adresses à... à nos auditeurs et que tu les sensibilises éventuellement sur le fait de venir voir et parler avec des gens comme toi, en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, ce que les Africains doivent comprendre, c'est qu'ils doivent s'enlever de leur tête l'image du psy, comme dans les films où tu viens, tu t'allonges, tu mens sur le divan et là, il y a son carnet. Ce n'est pas seulement que ça, le psychologue. et le psychologue ne s'occupe pas seulement des fous. Il s'occupe de tout type d'individus. Et ayant une maladie ou pas diagnostiquée. Donc, il faut qu'on s'enlève ça de la tête et qu'on sache que il est important de consulter quand on se sent pas bien émotionnellement ou dans la tête. Il est important de... de consulter parce que souvent, on se dit que c'est juste « Oh, je suis juste un peu triste. » Ce n'est pas peut-être juste la tristesse. Ce n'est pas « Et si ça dure encore pire ? » Donc, il faut consulter et le but, moi, par exemple, là, je suis en train de préparer un podcast sur la psychologie clinique. Bon, la psychologie globalement, avec d'autres collègues, et on va essayer de démystifier. la psychologie en Afrique et précisément au Gabon. Parce que moi, je dis souvent que tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Je te dis, tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Déjà que nous, pour pouvoir exercer notre métier, on est obligés de faire une cure. Nous-mêmes, on est obligés de faire une cure. Si on ne fait pas ça, comment on peut aider les gens si nous-mêmes,

  • Speaker #1

    on souffre ?

  • Speaker #0

    On ne peut pas aider les gens si nous-mêmes, on souffre. Donc, c'est ça. consulter les psychologues, ils ne sont pas difficiles à trouver. Ils sont dans tous les CHU du Gabon. Et je les retrouve. Même, souvent, ils ne sont pas nombreux. Dans les PMI, les trucs comme ça, je trouve les psychologues. Donc, ils prennent le slack. Super. Et ils ne sont pas chers. Souvent, les gens pensent que s'ils vont voir le psychologue, c'est peut-être 25 000, 30 000, 40 000. Non.

  • Speaker #1

    Moi, ma consultation, c'était 10 000. La séance à 10 000.

  • Speaker #0

    Et c'est une fois que tu payes ça. Donc, tu reviens 3, 4, 5 fois. Tu ne payes pas 10 000 à chaque fois que tu viens. C'est peut-être si vous partez dans le privé, en cabinet, ça va être coûté plus cher. Mais ils sont des excellents psychologues. Vous allez les trouver partout. Que ce soit au CHU ou au CHUL. Au

  • Speaker #1

    CHU d'Akanda.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, allez consulter. En tout cas, si vous voulez tomber avec vous-même.

  • Speaker #1

    Voilà, là c'est un psychologue qui vous explique que pour obtenir son diplôme il a dû lui-même faire une queue et il a dû se soigner ou soigner ses traumas pour être sûr de pouvoir soigner les vôtres n'hésitez pas à vous rapprocher des psychologues et lorsqu'un de vos proches vous parle du fait qu'il consulte un psychologue ne le regardez pas en mode mais toi tu es fou toi parce

  • Speaker #0

    que même toi qui regarde tu penses que tu es fou là toi aussi tu as besoin d'un psychologue Voilà.

  • Speaker #1

    Et Marcel dit bien que tous les Gabonais doivent aller consulter.

  • Speaker #0

    Oui, tous.

  • Speaker #1

    Donc voilà, merci beaucoup pour cette édification. Donc aujourd'hui, normalement on parle de l'âge et de ses responsabilités. Qu'est-ce que le thème de la journée t'inspire ? Donc là, on va te faire rédiger un autre mémoire en trois parties. Dites-nous ce que ce thème vous inspire.

  • Speaker #0

    Par rapport à l'âge ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que les responsabilités viennent avec l'âge ou plutôt avec les étapes de notre vie ?

  • Speaker #0

    Non, les responsabilités n'ont rien à voir avec l'âge. Je pense que, ça c'est mon avis, ça ne vient pas avec l'âge parce qu'il y a des gens qui ont 20 ans, qui vivent des choses différemment. Moi j'ai eu 20 ans, j'ai mon vécu à 20 ans, toi tu as ton vécu à 20 ans. Donc de toute façon, toi tu as vécu tes 20 ans. temps c'est pas la même façon que j'ai vécu et ça influence dans ton comportement aujourd'hui donc ça veut dire que si à 20 ans j'avais plus de responsabilités que moi on va pas vieillir pareillement. Pareillement. On va pas vieillir pareillement. Tu vas te dire, toi peut-être, pour toi, il a fallu que tu abandonnes certaines choses, que tu fasses, peut-être même tu pourrais même plus aller jouer, ou faire un truc avec des amis, aller boire un verre. Ça, ça te change. Ça, ça te change. Je sais pas ce qu'ils ont à me dire.

  • Speaker #1

    Et puis tu rappelles.

  • Speaker #0

    Donc, en gros... En gros, ce n'est pas l'âge qui détermine.

  • Speaker #1

    Les responsabilités.

  • Speaker #0

    Les responsabilités.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu es claire sur le fait que, selon toi, ce n'est pas l'âge qui détermine les responsabilités, mais les étapes qu'on traverse. Et moi, je suis d'accord avec ça. Je suis d'accord avec ça parce que même quand la société dit qu'à 30 ans, tu dois avoir un emploi et que tu dois aller louer, tu dois faire ceci ou cela, si les 30 ans sonnent, et que tu n'as toujours pas d'emploi, tu n'auras jamais les responsabilités d'une personne qui travaille, d'une personne qui a des enfants, d'une personne qui est mariée. Donc vraiment, l'âge vient avec les... Pardon, les responsabilités viennent avec les étapes de la vie qu'on traverse. Une personne qui a 30 ans et qui est mariée n'aura jamais les mêmes responsabilités qu'une personne qui a 30 ans et qui est célibataire, qui n'a pas d'enfant, qui vit chez ses parents, etc. Et du coup, toi, à ton niveau, est-ce que tu considères que tu as plus de responsabilités aujourd'hui qu'il y a quelques années ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que j'ai plus de responsabilités parce que, tu vois, généralement, à 20 ans, à travailler avec la société, à 20 ans, on se cherche. Et quand t'arrives à la trentaine, on veut prouver. On veut prouver. Et maintenant, aujourd'hui, quand t'arrives à 30 ans, tu n'as même plus besoin de prouver. On te met déjà des responsabilités. Surtout quand t'es dans une fratrie où c'est toi, peut-être, le grand frère. Je suis le grand frère. On va directement. Petit problème, on t'appelle. Tu t'appelles. Tu vois ? Donc déjà, les responsabilités sont déjà là. À 20 ans, on ne s'occupe pas de toi. Qui va t'appeler pour te dire que viens nous régler tes problèmes ? Mais il y a des gens, à 20 ans, c'est eux qu'on appelle pour régler les problèmes. Donc, tu comprends encore que responsabilité, ça n'a rien à voir avec l'âge. Ça dépend de la réalité. La réalité, voilà.

  • Speaker #1

    OK. Et donc, toi, tu as des responsabilités envers ta famille. Tu as des responsabilités envers tes patients, même si tu ne consultes pas. plus beaucoup. Tu as des responsabilités envers tes clients, donc ceux pour qui tu composes de la musique, ceux qui viennent enregistrer chez toi et tout. Comment tu vis tout ça et comment tu le manages sans que ça interfère sur ta vie personnelle ?

  • Speaker #0

    C'est une question de discipline quand même. C'est une question de discipline, savoir vraiment ce que tu veux faire et ce que tu as envie de devenir. C'est une discipline. Si je sais que j'ai décidé de faire certaines choses, je dois me préparer à réussir à mettre tout ça en place. Donc, ça veut dire que par exemple, au domaine de la musique, si je dis lundi, je dois faire ça avec elle, lundi, je dois faire ça. Je ne vais pas faire lundi, je vais programmer, après lundi, je change. J'appelle la personne, elle dit que non, on ne peut plus se voir. Parce que ça, non. Pareil, quand j'ai déjà des gens qui m'ont déjà appelé pour me dire que j'ai un problème, c'est de la psychologie, j'ai besoin d'un psychologue. Je suis là, je suis là. J'écoute quand je peux aider. Si je sens que je ne peux pas aider, je refais. Donc, je vais dire qu'il est bon. Moi, je vais t'envoyer vers tes collègues, tes trucs, et tu pars là-bas directement. Souvent, tu peux... Des frères vont me dire, ah, ma fille, elle se comporte comme ça. Je la comprends plus. Je dis, t'es bon. OK, donc, on va aller voir. Je refais. Directement, je lui permets quelqu'un de plus expérimenté. Parce qu'en psychologie, c'est ça aussi. C'est l'expérience. On devient meilleur en psychologie en pratiquant tous les jours. Et je sais, je sais encore quoi ça va. Parce que moi, il y a des fréquences que je perds, parce que je ne pratique plus. Donc, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et quels sont les conseils que tu pourrais donner à une personne qui a des difficultés à manager ses différentes casquettes, par exemple, qui a beaucoup de choses à faire ? Il y a des femmes, il y a des hommes qui sont parents, il y en a qui sont employés, il y en a qui sont chefs d'entreprise, il y en a qui aident la famille, etc. En dehors de tout ce qui est professionnel, il y a des aspects personnels qui t'obligent à porter des casquettes. Et donc toi, qu'est-ce que tu peux dire, quel conseil tu peux donner aux personnes qui ont du mal à manager toutes leurs différentes vies ?

  • Speaker #0

    Moi, ce que je peux dire aujourd'hui, c'est de définir ce qui est important pour eux. Qu'est-ce qui est important pour eux ? Quelles sont les priorités ?

  • Speaker #1

    Tu vois,

  • Speaker #0

    dès que tu arrives à distinguer tout ça, ça te permet d'être plus discipliné et de pouvoir faire ce que tu as envie de faire. On ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie de faire. Si on t'appelle aujourd'hui, fais ça que tu n'as pas envie de faire, tu ne le fais pas. Ça te permet d'être en paix avec toi. Si tu as envie de faire, tu fais. Mais quand on ne t'impose pas quelque chose. Moi, personne ne m'a imposé que de faire de la psychologie. Personne ne m'a imposé que de faire du son. Ne fais pas ça, ne joue pas au foot. Personne ne m'impose ça.

  • Speaker #1

    Après, tu vois, toi, tu as peut-être eu cette chance-là. Mais beaucoup d'entre nous se retrouvent à faire des choses ou à vivre des responsabilités, à porter des poids qui leur ont été... donné par leurs parents. Beaucoup de personnes qui ne sont pas forcément indépendantes, qui vivent sous le toit des parents, qui tiennent à hériter de leurs parents ou encore qui tiennent à rendre leurs parents fiers, se sentent obligées de faire un certain nombre de choses. Après, elles ne se sentent pas forcément obligées, mais elles le sont. Du coup, toi, tu as peut-être eu la chance que tes parents étaient plus ou moins ouverts à l'idée de te laisser... décidé par toi-même, peut-être parce que tu avais un comportement très correct. Donc, tes parents t'ont laissé la liberté d'agir, mais il y a beaucoup qui n'ont pas forcément cette liberté-là, tu vois. Et je suis d'accord avec toi dans le fait de dire qu'on ne devrait pas faire quelque chose si on ne veut pas le faire. On ne devrait pas faire quelque chose qui pourrait impacter notre santé mentale pour le bien-être de quelqu'un d'autre, à moins que ce soit un humain miniature qu'on a emmené sur Terre, tu vois. Donc, moi, je peux me priver pour mon fils. Mais me priver aujourd'hui pour des personnes qui ont le même âge que moi, qui devraient avoir à mon âge, en mon sens, les mêmes responsabilités que moi, la même façon de voir ou la capacité de comprendre que là, vous essayez de me faire sortir de ma zone de confort et c'est trop dangereux pour moi. Je ne peux pas prendre ce risque-là. Et toi, dans un échange hors micro, on a dit que tu avais grandi dans une famille plutôt light, plutôt correcte et tout, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Donc, je prends ton conseil et j'encourage les gens à prendre ton conseil aussi. Mais il faut quand même qu'on puisse mettre en exergue que ce n'est pas tout le monde qui pourra l'appliquer. Tu vois ?

  • Speaker #0

    En effet.

  • Speaker #1

    Et donc, à ton avis, quel rôle l'âge joue dans la prise de décision ? Donc, l'âge, quel rôle, à ton avis, l'âge prend ? Comment est-ce que tu prends tes décisions aujourd'hui ? Est-ce que tu penses que le fait que tu sois centenaire aujourd'hui, tu as assez de maturité quand tu prends tes décisions ? Est-ce que, aujourd'hui, par exemple, tu te dis, on est vendredi aujourd'hui, il y a dix ans, je serais en train de taper une boche et tout. On est vite parce que l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, déjà, même si je serais tapé une boche.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai que toi, tu ne bois pas d'alcool ?

  • Speaker #0

    Je bois très peu.

  • Speaker #1

    Ok. Tu vois ? Mais je ne t'ai jamais vu en fait.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai des gens, on peut sortir, je bois juste tout le monde, mais reste que tu aimes celui-là. Tu vois, quand je sors, je peux garder un verre toute la soirée. Tu vois ? Donc, ce sont des habitudes. Je n'ai jamais trouvé que l'alcool était tellement important pour pouvoir s'amuser.

  • Speaker #1

    L'alcool est dangereux pour la santé.

  • Speaker #0

    Je crois que pour eux, pour s'amuser, ils doivent... à consommer avec moi des racines souvent les gens sont étonnés parce que j'ai déjà croisé des artistes qui sont venus ici quand on se croise les gens ne pensaient pas que tu pouvais être chaud comme ça, tu fais des trucs tu danses si tu es sérieux on est au travail je suis là pour m'amuser je vais être aussi sérieux non c'est pas ça Donc, ça, ça influence l'âge. Là, j'influence pas. Je peux te donner un exemple simple. La problématique de l'enfant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je suis là pour te poser la question. Est-ce que je veux avoir un enfant ? J'ai déjà peut-être 40 ans. C'est là où je vais avoir mon premier enfant. Il a 35 ans ou 32 ans. Ce sont des décisions. Je dois savoir. Et puis, il faut trouver aussi la bonne personne. Comme ça peut être un sujet de discussion, toi et ta copine. Et si vous êtes ensemble, c'est que vous... vous avez des objectifs pour moi à 20 certains niveaux ensemble ça veut dire qu'il faut parler des questions, des vraies questions donc en gros c'est ça l'âge influencé C'est l'influence et la décision, parce que les décisions que je prenais à 20 ans n'ont rien à voir avec les décisions que je prenais à 30 ans, parce qu'il y avait des choses que je n'avais pas encore vécues dans la vingtaine, que je suis en train de vivre dans la trentaine, et c'est totalement différent.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, alors je pense qu'on est quasiment arrivé au terme de notre podcast. Moi, j'aimerais te poser une dernière question avant que tu nous donnes ton mot de fin. À ton avis, quelles sont les qualités ? que tu as développé depuis que tu es entré dans la trombée qualité je pense que c'est pas tant la trentaine qui m'a qui m'a fait et je pense que c'est la psychologie d'avoir

  • Speaker #0

    fait la psychologie et de mieux comprendre comportement moi je suis j'arrive à facilement réunir les gens et je suis le Jean. si toi, tu es énervé contre quelqu'un, tu es en colère contre quelqu'un, moi je suis capable de venir faire en sorte que tu comprennes pourquoi tu es en colère et pourquoi tu ne devrais plus être en colère contre cette personne en fait tu fais de la déformation professionnelle sur tes proches,

  • Speaker #1

    ok oui,

  • Speaker #0

    moi je je compte surtout dans un groupe on n'est pas toujours d'accord et moi-même dans ma structure aussi il y a des difficultés parce qu'il ya certains qu'il faut tirer tu veux faire des trucs mais à certains qu'il faut tirer tu obligé j'ai obligé d'être comme ça là et il ya d'autres une veille sont émanés plus en fait que le tir et ça fait un an les on les tire on va le sab et comme ça tu as tu es là tu fais encore ça tu es suite avec celui qui fait j'explique pourquoi il doit maintenant suivre sinon il va rester et après quand on va tous avancé lui va Il va voir ça comme si on l'avait déchargé. Il connaît des mauvais. Et c'est comme ça qu'il y a beaucoup là qui vont commencer à raconter n'importe quoi. En tout cas, c'est parce qu'il n'a pas voulu être discipliné comme les autres. Surtout quand tu veux te faire de l'argent, il faut être discipliné. Il ne faut pas qu'on se mente. Si tu n'es pas discipliné, c'est fini. Moi, si je te dis qu'aujourd'hui, je vais travailler sur ton projet, demain, je te rends ça, je le fais. Parce que je me dis que ma parole aussi, c'est quelque chose. Voilà, si je te dis que... Voilà, je vois. Et tout ça, et la psychologie a permis aussi à faire en sorte que je sois en paix avec moi-même. Oui. Je vois. Moi, je ne garde rien dans le cœur. Je n'ai aucune envers personne. Je vois. Et ça me permet de bien dormir. Oui. Je me réveille, je dors, je n'ai pas de problème avec quelqu'un. Aujourd'hui, on se voit, on part. Oui. Si je m'insiste, je ne m'écris pas 3 jours, 4 jours, 5 jours. Je suis content. J'ai l'impression qu'on s'écrit tous les jours. Parce que tu vois. Donc, moi, c'est cette philosophie que je mets en place. Et j'espère que d'autres pourront aussi appliquer. Et ne dormez pas en colère. Ça ne sert à rien. Ça ne fait que vous détruire l'âme.

  • Speaker #1

    Après, en ce qui me concerne, je dors souvent en colère. Mais c'est pour mieux... ressentir les choses et pour mieux en parler quand je suis un peu plus calme. Tu vois, parce qu'il y a souvent des moments où tu es prête à l'explosion. Et si tu vas dans cet état d'esprit-là, vers une personne, vers la source de ton ressenti, ça peut péter. Tu vois, donc moi j'ai tendance à faire quoi ? J'attends que la colère se calme, que ça s'apaise. Et puis après, je reviens vers la personne et puis je lui dis les choses, tu vois. Et aujourd'hui, quand tu dis ne dormez pas en colère, c'est assez difficile.

  • Speaker #0

    C'est tout un travail. C'est un travail sur soi. C'est pourquoi, consultez.

  • Speaker #1

    Allez voir quelqu'un, parlez à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne savent pas comment faire, vous pouvez m'écrire.

  • Speaker #1

    Voilà. Vous pouvez écrire à Marcel sur Instagram. Il va nous donner ses identifiants. Vas-y.

  • Speaker #0

    US Marfresh.

  • Speaker #1

    Twitter.

  • Speaker #0

    Twitter US Marfresh aussi. TikTok. U-S-M-A-R-F-R-E-S-H.

  • Speaker #1

    Oui. TikTok.

  • Speaker #0

    C'est vraiment tout décollé. TikTok. Twitter, c'est Marcel Coco.

  • Speaker #1

    OK. Facebook.

  • Speaker #0

    Facebook, c'est aussi Marcel Coco.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, vous trouverez sur tous ses comptes, ses différents comptes, son numéro de téléphone. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut en faire exceptionnellement pour vous. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut vous recommander à un de ses collègues. Donc, si vous avez besoin de parler à un psychologue, n'hésitez pas à écrire à Marcel. Donc voilà. Marcel, on va prendre ton mot de fin.

  • Speaker #0

    Mon mot de fin ? Rester en paix. Allez en paix, allez en paix. Faites des cures et consultez des psys. Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à les consulter. Nous tous aussi, on voyait la psychologie comme... Ah, on va aller raconter nos problèmes à un inconnu. L'inconnu, je vous assure qu'il peut vraiment changer votre vie. Donc, allez consulter. Moi, c'est mon travail. Je ne fais plus de psychologie, mais moi, je suis là. Je vais vulgariser la psychologie.

  • Speaker #1

    En tout cas, Marcel a un podcast qui arrive. Il a plusieurs podcasts qui arrivent. Restez connectés, on vous en parlera. Parce qu'on ne l'a pas forcément dit au début de notre podcast, mais on est au niveau de nébuleuse. Le studio Nébuleuse.

  • Speaker #0

    Le nom du studio, c'est Space Cadet.

  • Speaker #1

    Space Cadet.

  • Speaker #0

    Voilà, vu que nous sommes à quatre ici. Et voilà, nous sommes quatre partenaires. Je suis avec Cliff.

  • Speaker #1

    Cliff Mbadiga, Ipeku.

  • Speaker #0

    Tan Mizi, Alex Chalet, qui fait, depuis un moment, il fait une émission qui s'appelle Torche Musique. Ah, OK. Si vous avez des artistes qui veulent passer, il est sur TikTok. Il s'appelle Torche Musique, vous allez le trouver. Et il y a moi. Donc voilà, Missy Cliff et moi, nous sommes un gestion des producteurs. Et Alex, lui, il est plus dans la réalisation visuelle et il veut créer ses émissions. D'accord. Donc en gros, c'est ça. Le studio se trouve au Cala du Zimpong, à la cité Luambe, en bas là. Donc quand vous êtes là, là il est grand, il accueille tout le monde. Et voilà.

  • Speaker #1

    Donc il y a un espace podcast ici. C'est cet espace qu'on occupe pour enregistrer des enregistrements.

  • Speaker #0

    Plus la régie. Pour le moment, on est là, mais bientôt, on va se déplacer.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bientôt, on va se déplacer. Comme je t'ai expliqué tout à l'heure, qu'il y a vraiment un hub.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il y a une place pour ça. Ça s'appelle les coulisses. C'est là-bas où tout se passe. Si vous voulez faire des podcasts, il y a l'espace pour ça. Que ce soit audio ou visuel. Tout se fait là-bas.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un spot pour enregistrer vos... épisodes de podcast. N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un studio d'enregistrement ou si vous cherchez quelqu'un qui va vous mixer le son, qui va vous proposer des beats inspirants. Vous avez entendu tous les noms qu'on a cités au début, là, non ? On a dit ADB, c'est son manager. On a dit Tommy Tom.

  • Speaker #0

    C'est un manager ingénieur sans producteur. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si vous connaissez Chouminou d'ADB, si vous connaissez... Je ne sais pas, cite-moi une autre de tes oeuvres.

  • Speaker #0

    Sia, Donzer, Pimpon.

  • Speaker #1

    Donzer.

  • Speaker #0

    Encore quoi. Chukuduku, General Itachi.

  • Speaker #1

    General Itachi, oui.

  • Speaker #0

    Et là, il y a récemment EJ, il y a Carty, en tout cas, toute la nouvelle génération que je travaille avec. Je mixais l'album de la révérente Diane Omega. Son dernier album, je mixais ça. Et Cliff a masterisé. Et tous les projets que je mixe, généralement, c'est Cliff qui les masterise. Ça nous permet d'avoir un certain détachement, un travail, une autre écoute. Donc, en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, n'hésitez pas à faire un tour au niveau de Oka, la deuxième pompe, si vous avez besoin de professionnels pour tout ce qui est son. Et voilà. Quoi qu'il en soit, encore merci Marcel d'avoir été avec nous aujourd'hui. De rien. Surtout, merci à toi de nous accompagner désormais. Marcel est notre premier sponsor, le premier sponsor de l'Effier 39. Donc franchement, ça a été un honneur pour nous de t'avoir avec nous aujourd'hui. Et donc, comme je disais déjà, Marcel nous hébergera pour tout ce qui est enregistrement. Il va travailler les sons. Donc, si vous constatez un petit changement entre l'épisode 1 et l'épisode 2, dites-vous que Marcel a travaillé, qu'il va travailler pour nous, ou le reste pour tous les autres épisodes. Donc, voilà. un grand merci à vous de nous avoir écoutés et n'oubliez pas si vous avez des sujets ou des questions que vous souhaitez aborder ou voir aborder dans les prochains épisodes n'hésitez pas à nous les envoyer nous sommes là pour vous déjà par rapport pour l'épisode 3 le thème ce sera trentenaire je vis de mes passions et on accueillera un autre un autre professionnel de l'image un autre artiste et avec lui on abordera le thème trente

  • Speaker #0

    Je conseille d'écouter le prochain épisode 3. C'est un personnage vraiment intéressant.

  • Speaker #1

    Donc, c'était les Fieres Trentenaires, votre tout nouveau podcast qui traite de la vie, des défis et des moments qui façonnent une quarantaine optimiste épanouie et forte. Merci de nous avoir écoutés. À la prochaine. Bisous.

Description

Bonjour les Trentenaires, Les Fiers...


Bienvenue dans l'épisode #2 de notre podcast.

Aujourd'hui, nous échangeons avec Marcel KOKOU, ingénieur son, producteur, manager et beatmaker autodidacte et psychologue clinicien qui a su se faire sa place dans l'industrie Gabonaise de la musique.


Ensemble, Darlaine et Marcel explorent le thème de l'âge et des responsabilités qui l'accompagnent, tout en mettant en lumière les nuances de la vie à cet âge charnière. À travers leur conversation, ils réfléchissent à la manière dont l'âge influence non seulement les responsabilités, mais aussi le développement personnel. Ils soulignent que ces responsabilités ne dépendent pas uniquement de l'âge, mais des expériences vécues qui nous façonnent.


En fin d'épisode, la discussion prend une tournure importante alors qu'ils évoquent l'importance de consulter un psychologue et de prendre soin de sa santé mentale. Avec des conseils pratiques pour gérer les différentes facettes de la vie à l'âge adulte, cet épisode de Les Fiers Trentenaires est un véritable guide pour tous ceux qui naviguent dans cette décennie si riche en émotions et en découvertes.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à embrasser les défis de l'âge adulte avec une nouvelle perspective. Que vous soyez trentenaire ou non, les enseignements partagés par Darlaine et Marcel résonneront avec tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les responsabilités qui accompagnent la maturité.



PS : Notre invité nous a confié ne pas apprécier s'écouter... J'espère que vous lui enverrez suffisamment de good vibes pour qu'il revienne dans une prochaine saison.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les trentenaires, les fiers, ceux qui portent avec engouement cet âge qui nous a longtemps effrayés. Bienvenue chez les fiers trentenaires, votre tout nouveau podcast où l'on parle de la vie, des défis et des moments qui façonnent une trentaine optimiste, épanouie et forte. Je suis Darlene, une trentenaire qui a longtemps attendu de vivre enfin cette tranche d'âge et qui se dit fière d'y être arrivée. Ensemble, nous discutons en toute bienveillance et sans tabou de sujets variés. notamment l'évolution des relations, qu'elles soient familiales, amicales ou amoureuses, des difficultés quotidiennes, d'indépendance financière, de responsabilité, de charge mentale, de pression sociale, de bien-être et bien d'autres sujets qui font vibrer notre génération. Si vous aussi avez envie de célébrer cette période intense de la vie et de vous inspirer pour avancer avec confiance, vous êtes au bon endroit. Préparez-vous donc à embarquer pour une aventure pleine de couleurs. de rires, de découverte, mais aussi de sensibilité. Les Fiers Trentenaires, c'est votre tout nouveau podcast, incontournable pour vivre la trentaine à fond. On dit souvent que l'âge n'est qu'un chiffre, mais a-t-il meilleur outil pour démontrer l'effet que les chiffres ? Les responsabilités qui vont avec l'évolution de l'âge rendent ce dernier bien réel. Si la vingtaine marque le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la trentaine, à mon avis, est sans conteste la période la plus exigeante. de cette nouvelle étape. Au cours de ce deuxième épisode, nous parlerons de l'âge et de ses responsabilités. Aujourd'hui est un jour spécial. Je ne suis pas seule. Je reçois notre tout premier invité et je vous assure que c'est une personnalité remarquable. Je vais lui donner la parole dans quelques instants. Mais avant, permettez-moi de parler un petit peu plus de ce fier cantenaire. On s'appelle affectueusement le pain qu'on ne peut pas manger. Marcel est une figure emblématique de l'industrie gabonaise de la musique telle que nous la connaissons aujourd'hui. En tant qu'ingénieur son, producteur, beatmaker et compositeur autodidacte, il a su marquer de son empreinte le paysage musical de notre pays. Ses compositions originales et ses beats captivants ont séduit de nombreux artistes dont Donzer, Lauria Nekondo, NJ Bling, General Itachi, RSK, Tommy Tom et ADB, dont il est d'ailleurs le manager. En entendant tous ces noms, vous comprenez mieux pourquoi j'ai dit tout à l'heure que c'était une personnalité remarquable et qu'il avait marqué le paysage musical actuel de notre pays. Mais ce n'est pas tout. Marcel n'est pas qu'un artiste. C'est aussi un homme de science, notamment de celle de l'esprit. C'est un psychologue clinicien passionné qui a récemment obtenu sa maîtrise à l'université Omar Bongo Ndimba. Je crois que tous les Gabonais ont entendu les échos de cette université, ce qui témoigne, à mon avis, de son engagement et de sa curiosité intellectuelle. Sa double casquette lui permet de combiner sa créativité artistique avec une compréhension approfondie de la psyché humaine. Avec son regard aiguisé sur les arts et les sciences de l'esprit, Marcel est en mesure de proposer une perspective unique sur les liens entre la musique et la psychologie. Il est un véritable... pont entre les deux mondes, parfois très éloignés. Aujourd'hui, le pain qu'on ne peut pas manger est disposé à partager avec nous ses expériences, ses inspirations, ses réflexions autour de l'âge et des responsabilités. Bref, sans plus tarder, laissez-moi vous présenter Marcel Cocou, a.k.a. MK, a.k.a. le pain qu'on ne peut pas manger, une véritable force de la nature. Bienvenue Marcel.

  • Speaker #1

    Hello, hello, darling.

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va, merci. Un peu épuisé, mais bon, ça va, c'est la trentaine. Donc, bienvenue chez les Fiers Centenaires. Ici, on essaie de créer un rituel qu'on va lancer avec toi pour le coup, pour lever le tabou sur l'âge qui, pour nous, ne représente qu'un chiffre qui dit la durée pendant laquelle l'univers, Zambécana, Dieu ou Allah, nous a utilisés dans notre forme humaine. Du coup... On l'assume comme il est, sans aucune gêne, mais au contraire avec beaucoup de fierté. Le rituel consiste donc à demander au fier trentenaire qui nous accompagne son âge. Du coup, quel âge tu as Marcel et comment est-ce que tu le vis ? Merci encore, cette présentation Darlaine. Je suis entre 30 et 35 ans. D'accord, donc Marcel, il est vraiment dans la première phase de sa trentaine. La deuxième phase est en de 35 à 40 ans. D'accord. Et moi, je connais Marcel depuis quasiment cinq ans. Et je vous assure que son âge a toujours été un gros tabou. Parce que c'est quelqu'un qui ne fait pas forcément son âge. Et du coup, il est assez souvent très secret dessus. Tu crois que c'est dû à quoi, à ton avis ?

  • Speaker #1

    Moi, je ne pense pas que c'est secret. Ce n'est pas un secret, si tu me le demandes.

  • Speaker #0

    hors Micro ! Voilà.

  • Speaker #1

    d'accord voilà quoi sinon à 31 se passe particulièrement bien pas dire que pas des hauts et des bas donc voilà quoi sinon ça

  • Speaker #0

    va ok je te pose un petit bonus une question qu'on m'a posée est ce que tu l'imaginer comme ça la trentaine qui moi oui non un Un peu mieux, un peu...

  • Speaker #1

    Selon mes calculs. Je devais sûrement être dans un bureau, tu vois, c'est ce que j'avais prévu. Mais tout ne se passe pas toujours comme on veut. Et je ne regrette même pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que je vois aussi comment ceux qui sont dans les bureaux sont, j'ai des amis, des frères. Je pense que je ne me suis pas trompé.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, on est bien content d'entendre ça. Donc, c'est vrai que j'ai beaucoup parlé de toi, surtout pour les aspects professionnels. Mais s'il fallait parler de Marcel en tant que personne, qu'est-ce qu'il faudrait qu'on sache sur le trentenaire que tu es ?

  • Speaker #1

    Déjà, je suis vraiment, vraiment, vraiment en paix avec moi, ce que je suis et ce que je suis en train de devenir en tant que trentenaire. Et je suis même en train d'aller vers la première phase. et comment les choses se mettent en place dans ma vie que ce soit

  • Speaker #0

    émotionnellement,

  • Speaker #1

    que ce soit professionnel ou sentimental. Ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    D'accord. Et quel genre d'enfant ou quel genre d'adolescent était Marcel ?

  • Speaker #1

    J'étais un adolescent assez calme, pas très... Je n'ai pas eu une adolescence tumultueuse comme certains. Très calme. Je pense que c'est aussi un peu... par rapport à mon environnement et où j'ai grandi. Moi, j'ai grandi dans un quartier assez calme. Je n'ai pas trop connu les quartiers chauds. Je n'ai pas connu les quartiers chauds où tu vas retrouver des milliers d'enfants.

  • Speaker #0

    Marcel était un enfant de la barrière.

  • Speaker #1

    Pas totalement. Je n'étais pas un enfant de la barrière, mais j'ai grandi à Chez le Marine. C'est une zone vraiment, c'est déjà un peu mieux tracé. C'est difficile de trouver, tu vois. Et j'ai grandi dans le sport, le foot. Donc très jeune, j'ai commencé, j'étais déjà en club. Donc il y a eu certaines disciplines quand même qu'on apprend quand on commence à faire ça. Quand on commence à faire du foot et aller apprendre dans un club. Donc j'étais assez calme. assez calme j'ai pas eu L'adolescence compliquée, je ne pense pas. Peut-être, mes amis vont peut-être venir dire autrement. Non, lui, il était peut-être comme ça ou quoi, mais je ne pense pas.

  • Speaker #0

    En tout cas, les amis de Marcel, si vous nous entendez, si vous nous écoutez, n'hésitez pas à le décrire, à décrire l'enfant ou l'adolescent qu'il était dans les commentaires. Et du coup, quel genre de trentenaire penses-tu être aujourd'hui ? Tu nous as dit que tu vivais ta trentaine assez bien. Donc moi j'aimerais savoir comment est-ce que tu as vécu la transition de l'adolescence, de la vingtaine à la trentaine aujourd'hui, et pour être un trentenaire qui est quasiment à la fin de la première phase de la trentaine.

  • Speaker #1

    Je vois souvent des gens quand ils entendent 30 ans, ils se disent que je suis en train de vieillir, je suis en train de vieillir. Mais c'est Cliff qui est en train de me déranger là. Donc, ils ont la peur de la trentaine. Et moi, je n'ai pas eu ça. Je n'ai pas eu ça parce que je prends vraiment l'âge comme un chiffre. Et mon corps ne me permet même pas de trembler par rapport à la trentaine. Parce que déjà, je ne fais même pas un peu mon âge. Si j'enlève ma barbe, on va se dire que je suis peut-être 20 ans.

  • Speaker #0

    22 ans.

  • Speaker #1

    Tu vois, quelque chose comme ça. Et moi, déjà, moralement, je me mets une certaine discipline. qui fait en sorte que dans ma tête, je suis bien. Je suis ma tête que je suis. Je suis ma tête que je suis. Et voilà, simplement.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, merci d'avoir accepté de t'ouvrir face à notre micro. Je sais que tu n'aimes pas ça. Toi, en tant qu'ingénieur son, tu préfères être derrière le micro. Clairement. Que devant. Donc, quand je t'ai annoncé sur les réseaux, j'ai eu pas mal de questions. Il y a une personne qui m'a d'ailleurs demandé si tu étais mariée. Et j'ai répondu à ta place, que tu n'étais pas bien qu'en couple.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, la belle sœur, j'ai défendu tes intérêts ici. Voilà, Marcel est en couple, mais non, il n'est pas encore marié. Donc là, le second rituel qu'on a chez les Fieres Trentenaires, c'est la question de l'abonné. La question de l'abonné du jour demande... ce qui te plaît le plus dans ton travail ? Donc, c'est une question de Miss Hiromi qui demande ce qui te plaît le plus dans ton travail.

  • Speaker #1

    Déjà, dans mon travail, il y a beaucoup de choses qui me plaisent, mais comme je dis souvent, en ce moment, c'est l'enregistrement. Je vois l'enregistrement. Et tu vois, on a fait Masterclass. Oui,

  • Speaker #0

    très enrichissante. Voilà,

  • Speaker #1

    l'enregistrement. Et comment... Enregistrer, c'est tout un art aussi. On est là, la personne qui chante, celui qui est derrière, là, ça va, c'est ce qu'il fait. Et moi, ça m'intéresse beaucoup parce que j'ai compris que c'était aussi la base d'une bonne chanson. D'un bon rendu. D'une bonne chanson. Et que ça peut aussi faciliter le travail après avoir enregistré. Donc, quand on enregistre bien, le mix devient un peu plus simple parce qu'on s'est donné les moyens d'avoir un son de qualité. Donc l'artiste doit être performant et l'ingénieur recordier aussi doit être performant.

  • Speaker #0

    Oui, bon après tu emploies des termes qu'on ne connaît pas forcément. Tu vas nous donner dans quelques secondes plus de détails sur les différentes fonctions, beatmaker, compositeur, producteur, manager. Moi, Maintenant que j'ai assisté à la masterclass qu'on vient d'assister, j'ai les réponses à tout ça. Mais tu vas essayer de préciser un peu plus pour les auditeurs tout à l'heure. Moi, j'aimerais savoir, tu n'es pas toujours, malgré le fait que tu enregistres, la personne qui fait les messages derrière, n'est-ce pas ?

  • Speaker #1

    Non, pas toujours. On peut, par exemple, sur l'album de Troy, Troy est un membre de BGMFK.

  • Speaker #0

    Voilà, parce que Marcel a travaillé avec BGMFK aussi.

  • Speaker #1

    Donc, lui, quand il... Il a un ingénieur avec qui il travaille quand il est en France. Il travaille depuis. Et quand il y a des sons, avec moi, on a enregistré. On a juste enregistré, on a fait des arrangements et après, j'ai envoyé. Et une fois, on a enregistré un son. Et quand j'ai envoyé, l'ingénieur a dit que c'était pas bon. Il a dit que c'était pas bon parce que j'avais voulu tester des nouveaux trucs. Et c'était dégueulasse. Donc, on a dû reprendre. et moi ça m'a servi et ça je comprends que si à l'enregistrement c'est pas bien fait des fois là-bas il y a des problèmes surtout quand tu veux travailler professionnellement parce que tu envoies un professionnel tu vois moi je suis un taux didacte il a seulement fait des formations des études voilà ingénieur et tout ça là donc quand il me fait un retour comme ça il me dit pas exactement quel est le problème tu vois il me dit c'est moi qui l'ai prise ne sont pas bonnes donc à moi de tout faire et moi j'ai compris moi seul Quel est ton problème ? Parce que j'ai modifié des trucs dans ma chaîne d'enregistrement, donc j'ai dû réajuster ça. Et quand j'ai envoyé le projet, il a dit que oui, là, les prix sont mieux. Et tous ceux qui ont suivi, ils n'avaient plus rien à dire. Donc voilà, c'est vraiment important de bien enregistrer.

  • Speaker #0

    En tout cas, on comprend pourquoi c'est la partie que tu préfères. Ça démontre à quel point tu es professionnel. Donc après avoir entendu tout ça, j'ai envie de comprendre. Enfin, je propose ça pour les auditeurs. les nuances qui existent entre le beatmaker, le compositeur, le manager, le producteur. Parce que lorsqu'on a entendu ta présentation, il y a de tout ça. Tu es beatmaker, ingé son, compositeur, producteur, manager. C'est quoi la différence entre tout ça et qu'est-ce qui fait de toi tout, tout, tout ? Enfin, comment tu as fait pour acquérir toutes ces compétences ?

  • Speaker #1

    Beatmaker, c'est au temps. J'étais dans mon ancien studio, à Pleine-des-Cher, à l'époque. On travaillait avec quelqu'un qui faisait des beats, et puis il jouait le piano et tout ça. Donc c'est lui qui faisait tout. Donc un jour, il était dans ces états, il ne voulait plus faire les prods pour les autres. Je dis qu'il faut moi, moi je suis curieux. Et quand je dis que je vais faire les choses, je me donne les moyens. Donc je commençais avec ADB en temps simple. Donc on a commencé à faire nous-mêmes nos propres prods. On connait le logiciel. Moi, je connaissais le logiciel, mais vu qu'il y a quelqu'un qui est là pour faire, je ne vais pas me casser la tête, je préfère me concentrer sur... C'est autre chose. Donc on le sait mais après on a commencé à se mettre à faire notre propre beat. Donc les premiers sons qui sortaient c'était nous même dans la production. Donc c'est comme ça le beatmaker il vient, tu lui donnes, tu lui demandes. Moi je veux de la musique, j'ai envie d'écrire une chanson d'amour. Il va se faire composer là-bas, il va se faire faire ses trucs, il va faire les mélodies, il va t'envoyer parmi les instrumentaux qu'il va t'envoyer. S'il y a un truc qui te plaît, tu vas prendre, tu vas aller, tu vas enregistrer. Et puis lui, il n'a rien à dire. Tu vois, peut-être le pays, c'est fait. Ça, c'est le beat-up. Maintenant, le compositeur, c'est quelqu'un qui écrit de la musique. Tu vois, il peut écrire de la musique. Comme on l'a expliqué tout à l'heure, il peut écrire de la musique. Et puis, il peut être derrière. Et il peut suivre le processus. Donc, il peut être avec l'artiste et il suit le processus de création.

  • Speaker #0

    Le compositeur, c'est... Quand tu dis qu'il écrit de la musique, est-ce que c'est les paroles ? ou bien qui ?

  • Speaker #1

    La musique, genre les notes, genre avec les partitions et tout ça. Donc les compositeurs, ils le font. Pourtant, il a composé cette musique-là, c'est-à-dire, il a écrit, il a fait les accords, il a fait les harmonies, il a arrangé, tu vois. Il y a le compositeur. Maintenant, le producteur, ça dépend du producteur. Il y a les producteurs aussi, les musiques, il y a les producteurs. Quand le producteur, c'est lui qui va dépenser son argent sur l'artiste, tu vois. Le manager, c'est lui qui gère la carrière d'un artiste. D'accord. Je crois. Il trouve des partenariats.

  • Speaker #0

    Des marchés.

  • Speaker #1

    Des marchés, tout ça, pour l'artiste. En gros, le travail du manager, moi, je fais comme ça. Parce que c'est ton ami. J'apprécie le temps. D'accord. Même pas parce que c'est mon ami, c'est parce que j'ai compris qu'il y a plein de choses que je fais. en fait quand tu parles tu regardes la définition c'est quoi un manager artistique tu te rends compte que tu coches un peu la majorité des cases là j'ai fait des programmes j'ai fait des directions ensemble on fait un programme à court terme à long terme quels sont les objectifs j'ai fait en sorte que l'artiste reste professionnel qu'il ne s'occupe pas de certaines choses qu'il reste à la création de l'art et voilà quoi En gros, c'est ça.

  • Speaker #0

    D'accord. En tout cas, à l'entame de notre podcast, on a dit que tu avais une double casquette. Tu as la casquette de personne, d'artiste, parce que c'est ce que tu es, et la casquette de psychologue clinicien. Moi, en ce qui me concerne, je m'attendais à ce que, quand j'ai dit à nos abonnés qu'on allait recevoir une personne qui est à la fois dans la musique Merci. Et à la fois, dans la psychologie, je m'attendais à ce que quelqu'un demande « Il y a quoi dans la tête d'un psychologue ? » Parce que moi, c'est la première question que je me suis posée. Pour être une personne qui a échangé avec des psychologues, qui a discuté ou qui a eu des séances avec des psychologues, je me suis toujours dit « Moi, je suis en train d'ouvrir mon cerveau à ce monsieur, mon cœur, mon âme, mon esprit. » Mais lui, comment est-ce qu'il le vit en fait ? Comment est-ce qu'il le perçoit ? Et en dehors de moi, comment est-ce que ça… comment est-ce que c'est dans sa tête à lui-même d'abord. Donc, il y a quoi dans ta tête, Marcel, dis-nous.

  • Speaker #1

    Dans ta tête psychologique.

  • Speaker #0

    Oui. Beaucoup de choses.

  • Speaker #1

    Oui, il y a beaucoup de choses. Beaucoup de choses, mais avant tout, quand tu décides d'être psychologue, c'est que tu t'intéresses d'abord au comportement, aux émotions, tout ça. Donc, quand tu deviens psychologue, c'est que tu veux aider les gens. Tu veux aider les gens. Et on sait qu'un psychologue, il aide à travers la parole, il aide à travers l'écoute. Donc si tu n'es pas quelqu'un qui sait écouter, parce qu'il faut savoir écouter, et quand tu es, il faut savoir analyser, faire évaluer. Et c'est ce qui se passe dans nos têtes. Quand tu fais des études de psychologie, tu te rends compte qu'en fait... Ce que les gens disent, ils ne disent pas ça juste pour dire. Tu écoutes, tu t'en comptes. Faites ce qu'il dit, là, ça renvoie à ça. Ça renvoie à ça. Après, quand je l'ai, je me suis dit que c'était vrai. C'est vraiment une science.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est un domaine qui t'a attrapé par le pied ou bien c'était volontaire ?

  • Speaker #1

    Au début, c'était volontaire. D'accord. C'était volontaire. Et au fur et à mesure, la mort au siège a diminué. Mais c'était volontaire au début. Je me rappelle qu'arrivant en licence 3, moi j'ai voulu... Je voulais laisser, bon, je vais faire, je prends la licence et je vais aller faire autre chose. Mais j'ai eu un boost, tu vois. À travers, j'ai discuté avec mes amis, j'ai discuté aussi avec ma mère. Donc, ils m'ont expliqué, ils m'ont dit, mais tu sais, les gens, tu restes trois, tu n'as que deux ans. Quel intérêt d'arriver ? Et c'est comme ça que j'ai continué. Je me suis rendu compte que le master, c'est passé vite, tu vois. C'est passé vite, on validait maintenant les crédits facilement. Je sens que c'était devenu un peu plus simple. En temps de licence, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui... Excuse-moi de t'arrêter. Moi-même, j'ai été à l'UOB, et les notes que j'ai eues là-bas, des moins beaucoup de choses, des moins... La plus grande note que j'ai eue, je pense, c'était un 5. Mais en dehors de ça, c'était des moins, moins, moins. Tu as l'impression que l'école à l'UOB est complètement... Enfin, c'est l'enfer. Donc, quand tu arrives à valider la licence et qu'en master, tu dis... Comme tu dis, c'est plus simple. C'est clair que le regain d'énergie, il est là.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus simple parce que déjà, dans les enfils, vous êtes... Les enfils sont des classes. Ça prie des gens. Vous n'êtes plus nombreux. Et puis, c'est déjà bien la spécialisation. C'est déjà bien. Là, par exemple, on était juste des psychologues cliniciens. Je vois donc que ça change déjà. Et en vérité, parce que je n'ai pas compris ça tôt. quand je suis arrivé à l'UOB. Mais pour réussir à l'UOB, je conseille aux gens de se faire, d'avoir un groupe.

  • Speaker #0

    D'avoir un groupe de travail, oui.

  • Speaker #1

    Je veux avoir un groupe de travail ensemble, pousser tout le monde, tirer tout le monde.

  • Speaker #0

    Tirer tout le monde.

  • Speaker #1

    C'est ça, ça c'est une force à l'université. Quand un ne comprend pas un truc, il faut pousser tout le monde. Et ce sera plus simple.

  • Speaker #0

    Après, quand on mutualise les forces, c'est toujours plus facile.

  • Speaker #1

    Parce que moi, je suis quand même un gars assez solitaire. Et à l'UEB, je suis arrivé.

  • Speaker #0

    Quand je suis arrivé la première année, je voulais vraiment pas aller d'abord à Lyobé. Moi je dis à beaucoup de personnes, partez à Lyobé, par défaut, pas qu'on se mente. Tu vois non ? Tu te lèves, tu te dis que non, moi dès que je me bats, c'est Lyobé où je veux aller.

  • Speaker #1

    Mais c'est clair, personne ne veut y aller.

  • Speaker #0

    Et on s'attend déjà le passé, Lyobé, tu entends les grèves, tout ça, tu te dis non, je ne veux pas aller là-bas. Donc la première année, je suis arrivé, j'ai fait deux mois, après on est parti en grève. Oui. Tu vois. On est parti en grève, la grève l'a peut-être fait trois mois. Et le premier semestre, l'amphi était... Quand il y a eu la grève, quand on est revenu là, toute la partie du haut était vide. Il ne restait que le bas. Et tu vois le nombre de personnes qui ont abandonné. Et comme j'avais commencé en état, je l'ai repris. Et les amis, eux, ils étaient déjà là. C'était son passé. Mais après tu te dis non, je n'ai pas beaucoup de matière à attraper, allez on va pousser. Et c'est comme ça que tu commences à travailler, tu arrives, de suite à suite, de suite, voilà.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il faut juste se remotiver toi-même. Là, personne ne va te réveiller le matin avant l'université parce que déjà on ne va pas te suivre, on ne fait pas d'appel, on ne va pas te demander que tu viennes de pas là. C'est juste certains professeurs qui veulent faire une liste de présence et des trucs comme ça. Et si non ? tu dois vraiment être toi-même motivé.

  • Speaker #1

    Ok. En tout cas, toi, tu es psychologue-clinicien. Je sais qu'en dehors de ta catégorie de psychologue, il y a des psychiatres, il y a des psychologues. C'est quoi la différence ?

  • Speaker #0

    La différence entre psychiatre, psychologue et psychologue-clinicien, c'est ça la question. Déjà, il faut savoir qu'un psychologue... Un psychiatre, c'est quelqu'un qui fait des études de médecine. Il fait des études de médecine, après il va s'espécialiser dans la santé mentale. Il pose des diagnostics et il prescrit des médicaments.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et c'est quelqu'un qui s'occupe beaucoup plus des troubles sévères.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Comme la schizophrénie et autres.

  • Speaker #1

    Des doublements de personnalités.

  • Speaker #0

    Voilà, tout ça, tu vois, ça c'est un psychiatre qui s'occupe vraiment des troubles sévères. Et le psychologue, lui aussi, fait des études. Il fait Bac plus 5. Il fait Bac plus 5. Lui, on peut le retrouver dans plusieurs domaines. Tu peux le retrouver à l'école, en entreprise, tu peux le retrouver dans le social. D'accord. Son rôle, il est là pour comprendre les comportements humains, puis accompagner des individus. ils écoutent, etc. Donc ça, c'est le psychologue. Il utilise aussi des outils, comme tout le monde, il y a des tests. Il utilise des tests pour évaluer l'état de santé des patients, les comportements des personnes, comme à l'école. Même en entreprise, il utilise des tests. Je vois les psychologues, ils travaillent en entreprise. Ceux qui font les... Quand tu envoies une lettre de motivation. Parce qu'on apprend tout ça. Comment on rédige une lettre de motivation. CV. Et ils font plus. Donc,

  • Speaker #1

    ils font aussi un peu plus.

  • Speaker #0

    Oui. En gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et il y a un truc hyper important dans ce que tu as dit. Lorsque tu parlais de...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas reprendre la question. psychologue clinicien oui c'est ça dans lui les spécialisés le psychologue clinicien spécialisé la santé à santé mentale travail plus en mieux d'accord cabinet ok ça

  • Speaker #1

    c'est lui son rôle c'est quoi dans les hôpitaux par exemple dans les cabinets médicaux je peux prendre comme exemple

  • Speaker #0

    Le psychologue, par exemple, je peux prendre comme exemple quelqu'un qu'on vient d'annoncer qu'il a le VIH. Généralement, les médecins n'ont pas la fibre, le tact pour pouvoir annoncer ce genre de levrette à quelqu'un. Donc, le psychologue, lui, va prendre le relais et il va venir faire cette annonce. Et le psychologue quand il vient, il va d'abord évaluer. C'est quand même une chose de connaissance de la gravité de la maladie. Même encore, on va d'abord savoir si le chien a un succès. Ceux dont tu souffres. Ceux dont tu souffres, tu vois. On va évaluer ça. Je vais te poser des questions. Si on se rend compte que la personne n'est pas prête là pour écouter, on ne va pas tout de suite annoncer. On va remettre ça et on va revenir. C'est vraiment un travail de monsieur. Quand tu te trouves face à des personnes fragiles, tu sais que si tu viens ce moment, tu annonces ça comme ça. la personne peut même partir chez elle et puis elle se donne.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    la mort. La mort, tu vois. Donc ça, c'est un travail de psy. Et après, on fait aussi des... Comment ils appellent ? Consultation. J'ai arrêté. J'ai oublié, mais on passe aussi derrière. On fait des visites.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    On fait des visites auprès des patients qui sont...

  • Speaker #1

    Internés.

  • Speaker #0

    Ausha. On fait des visites, on vient, on prend des nouvelles et on demande ce qu'ils ont, s'ils comprennent ce qu'ils ont. Souvent, il y a des patients qui ont du mal à accepter la maladie. On vient pour expliquer, etc. On retrouve beaucoup de troubles. Quand tu visites ces patients-là, tu peux trouver du biais. Tu n'as rien de choix, non. Tu peux trouver de l'anxiété, tu peux trouver de l'angoisse. Et c'est le rôle du psychologue. Parce que le médecin ne va même pas pouvoir capter qu'il y a de l'anxiété. C'est pourquoi le patient a peur de telles opérations. Si le psychologue, quand il y a des patients, il refuse, il ne veut pas. Même si on lui dit tout de suite que l'opération va prendre 15 minutes, que c'est une opération que les patients font. les médecins font tous les jours que le risque est très proche de zéro. Ils ne vont pas comprendre. Parce que le médecin ne va pas venir, il va venir utiliser ces termes d'abord techniques. Oh ça, ça, ça, ça, ça, tu ne vas pas comprendre. Mais quand nous on passe derrière, nous on vient, on vient pour ça.

  • Speaker #1

    Avec tout ce que tu me dis, je pense qu'on a besoin de beaucoup plus de psychologues, de cliniciens. Parce que j'ai une de mes proches qui est passée par une expérience, un épisode de... en termes de santé qui était plutôt grave et qui malheureusement se retrouve au quotidien face à des médecins qui n'ont pas forcément le tact de lui expliquer ses résultats, qui n'ont pas forcément la manière. La dernière fois qu'elle était à l'hôpital, elle est revenue avec ses examens et le discours qu'on lui a tenu était très grave, ce qui fait qu'elle s'est retrouvée en larmes, mais vraiment en larmes face à ça. Et il a fallu que moi, j'en parle à une personne qui joue le rôle plutôt de... qui a joué un rôle plutôt calme. Il a essayé de mettre de l'eau dans le vin, de nous expliquer que non, c'est pas si grave. Voilà telle chose et tout ça. Mais quand la personne, bien que médecin, n'est pas le médecin de la personne qui est malade, que derrière le médecin de la personne qui est malade a déjà dit une chose, c'est difficile d'assimiler ou d'accepter. ce qu'un autre médecin viendrait dire. Je pense qu'on a besoin vraiment au niveau des hôpitaux au Gabon, que ce soit au public ou au privé, de beaucoup plus de médecins cliniciens, de psychologues cliniciens. Et il y a quelque chose que tu as dit lorsque tu parlais, lorsque tu t'es présenté, enfin quand tu as répondu à une de mes questions par rapport au fait d'être psychologue, tu as dit il faut vouloir aider les gens parce que vraiment en fait c'est tellement beau Pour être un bon psy, il faut vouloir aider les gens. Parce que les gens qui vont venir vers toi seront parfois malades tout en l'ignorant. Les gens qui vont venir vers toi seront, comme tu as parlé de troubles divers, ils seront animés d'anxiété, ils seront tristes, je ne sais pas moi. Et du coup, si tu te retrouves face à ça, il faut pouvoir vouloir l'aider en fait. et en gros moi je sais pas si tu peux peux, parce que là on va fermer la page psychologie, toi en tant que psychologue, qu'est-ce que tu peux dire à nos auditeurs ? Parce qu'aujourd'hui en Afrique, personnellement j'ai fait une dépression récemment, qui a été diagnostiquée. Donc quand tu parles de tests etc, je reconnais bien parce que j'en ai passé avec le psychologue qui me suivait. Le fait est que je me suis retrouvée dans cet état d'esprit, mais je t'assure que je me disais, je suis juste fatiguée. Parce que ma mère étant malade, il a fallu que je m'occupe. d'elle, mon enfant étant très jeune, il fallait que je m'occupe de lui, le travail demande, la vie amoureuse ça demande, le fait de sociabiliser ça demande, donc en fait, moi, dans mon esprit, j'étais juste fatiguée. J'étais épuisée, j'avais trop de choses à faire et il fallait que je me ménage. Mais même en me ménageant, je me suis retrouvée dans un état d'esprit où il y a quelque chose qui n'allait pas. Je sentais bien, mais comme en Afrique, on n'a pas le mot de dépression, qu'on n'est pas forcément, je n'ai pas pensé à ça. Jusqu'à ce que je m'asseille pour discuter avec un psychologue qui, après plusieurs échanges, plusieurs tests, m'a dit « Madame, vous faites tout ce qui ressemble à une dépression. » Vous voyez un peu ? Donc, tu vois un peu, pardon. Donc, moi, j'aimerais que tu t'adresses à... à nos auditeurs et que tu les sensibilises éventuellement sur le fait de venir voir et parler avec des gens comme toi, en fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, ce que les Africains doivent comprendre, c'est qu'ils doivent s'enlever de leur tête l'image du psy, comme dans les films où tu viens, tu t'allonges, tu mens sur le divan et là, il y a son carnet. Ce n'est pas seulement que ça, le psychologue. et le psychologue ne s'occupe pas seulement des fous. Il s'occupe de tout type d'individus. Et ayant une maladie ou pas diagnostiquée. Donc, il faut qu'on s'enlève ça de la tête et qu'on sache que il est important de consulter quand on se sent pas bien émotionnellement ou dans la tête. Il est important de... de consulter parce que souvent, on se dit que c'est juste « Oh, je suis juste un peu triste. » Ce n'est pas peut-être juste la tristesse. Ce n'est pas « Et si ça dure encore pire ? » Donc, il faut consulter et le but, moi, par exemple, là, je suis en train de préparer un podcast sur la psychologie clinique. Bon, la psychologie globalement, avec d'autres collègues, et on va essayer de démystifier. la psychologie en Afrique et précisément au Gabon. Parce que moi, je dis souvent que tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Je te dis, tous les Gabonais doivent avoir un psychologue. Déjà que nous, pour pouvoir exercer notre métier, on est obligés de faire une cure. Nous-mêmes, on est obligés de faire une cure. Si on ne fait pas ça, comment on peut aider les gens si nous-mêmes,

  • Speaker #1

    on souffre ?

  • Speaker #0

    On ne peut pas aider les gens si nous-mêmes, on souffre. Donc, c'est ça. consulter les psychologues, ils ne sont pas difficiles à trouver. Ils sont dans tous les CHU du Gabon. Et je les retrouve. Même, souvent, ils ne sont pas nombreux. Dans les PMI, les trucs comme ça, je trouve les psychologues. Donc, ils prennent le slack. Super. Et ils ne sont pas chers. Souvent, les gens pensent que s'ils vont voir le psychologue, c'est peut-être 25 000, 30 000, 40 000. Non.

  • Speaker #1

    Moi, ma consultation, c'était 10 000. La séance à 10 000.

  • Speaker #0

    Et c'est une fois que tu payes ça. Donc, tu reviens 3, 4, 5 fois. Tu ne payes pas 10 000 à chaque fois que tu viens. C'est peut-être si vous partez dans le privé, en cabinet, ça va être coûté plus cher. Mais ils sont des excellents psychologues. Vous allez les trouver partout. Que ce soit au CHU ou au CHUL. Au

  • Speaker #1

    CHU d'Akanda.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, allez consulter. En tout cas, si vous voulez tomber avec vous-même.

  • Speaker #1

    Voilà, là c'est un psychologue qui vous explique que pour obtenir son diplôme il a dû lui-même faire une queue et il a dû se soigner ou soigner ses traumas pour être sûr de pouvoir soigner les vôtres n'hésitez pas à vous rapprocher des psychologues et lorsqu'un de vos proches vous parle du fait qu'il consulte un psychologue ne le regardez pas en mode mais toi tu es fou toi parce

  • Speaker #0

    que même toi qui regarde tu penses que tu es fou là toi aussi tu as besoin d'un psychologue Voilà.

  • Speaker #1

    Et Marcel dit bien que tous les Gabonais doivent aller consulter.

  • Speaker #0

    Oui, tous.

  • Speaker #1

    Donc voilà, merci beaucoup pour cette édification. Donc aujourd'hui, normalement on parle de l'âge et de ses responsabilités. Qu'est-ce que le thème de la journée t'inspire ? Donc là, on va te faire rédiger un autre mémoire en trois parties. Dites-nous ce que ce thème vous inspire.

  • Speaker #0

    Par rapport à l'âge ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que les responsabilités viennent avec l'âge ou plutôt avec les étapes de notre vie ?

  • Speaker #0

    Non, les responsabilités n'ont rien à voir avec l'âge. Je pense que, ça c'est mon avis, ça ne vient pas avec l'âge parce qu'il y a des gens qui ont 20 ans, qui vivent des choses différemment. Moi j'ai eu 20 ans, j'ai mon vécu à 20 ans, toi tu as ton vécu à 20 ans. Donc de toute façon, toi tu as vécu tes 20 ans. temps c'est pas la même façon que j'ai vécu et ça influence dans ton comportement aujourd'hui donc ça veut dire que si à 20 ans j'avais plus de responsabilités que moi on va pas vieillir pareillement. Pareillement. On va pas vieillir pareillement. Tu vas te dire, toi peut-être, pour toi, il a fallu que tu abandonnes certaines choses, que tu fasses, peut-être même tu pourrais même plus aller jouer, ou faire un truc avec des amis, aller boire un verre. Ça, ça te change. Ça, ça te change. Je sais pas ce qu'ils ont à me dire.

  • Speaker #1

    Et puis tu rappelles.

  • Speaker #0

    Donc, en gros... En gros, ce n'est pas l'âge qui détermine.

  • Speaker #1

    Les responsabilités.

  • Speaker #0

    Les responsabilités.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu es claire sur le fait que, selon toi, ce n'est pas l'âge qui détermine les responsabilités, mais les étapes qu'on traverse. Et moi, je suis d'accord avec ça. Je suis d'accord avec ça parce que même quand la société dit qu'à 30 ans, tu dois avoir un emploi et que tu dois aller louer, tu dois faire ceci ou cela, si les 30 ans sonnent, et que tu n'as toujours pas d'emploi, tu n'auras jamais les responsabilités d'une personne qui travaille, d'une personne qui a des enfants, d'une personne qui est mariée. Donc vraiment, l'âge vient avec les... Pardon, les responsabilités viennent avec les étapes de la vie qu'on traverse. Une personne qui a 30 ans et qui est mariée n'aura jamais les mêmes responsabilités qu'une personne qui a 30 ans et qui est célibataire, qui n'a pas d'enfant, qui vit chez ses parents, etc. Et du coup, toi, à ton niveau, est-ce que tu considères que tu as plus de responsabilités aujourd'hui qu'il y a quelques années ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que j'ai plus de responsabilités parce que, tu vois, généralement, à 20 ans, à travailler avec la société, à 20 ans, on se cherche. Et quand t'arrives à la trentaine, on veut prouver. On veut prouver. Et maintenant, aujourd'hui, quand t'arrives à 30 ans, tu n'as même plus besoin de prouver. On te met déjà des responsabilités. Surtout quand t'es dans une fratrie où c'est toi, peut-être, le grand frère. Je suis le grand frère. On va directement. Petit problème, on t'appelle. Tu t'appelles. Tu vois ? Donc déjà, les responsabilités sont déjà là. À 20 ans, on ne s'occupe pas de toi. Qui va t'appeler pour te dire que viens nous régler tes problèmes ? Mais il y a des gens, à 20 ans, c'est eux qu'on appelle pour régler les problèmes. Donc, tu comprends encore que responsabilité, ça n'a rien à voir avec l'âge. Ça dépend de la réalité. La réalité, voilà.

  • Speaker #1

    OK. Et donc, toi, tu as des responsabilités envers ta famille. Tu as des responsabilités envers tes patients, même si tu ne consultes pas. plus beaucoup. Tu as des responsabilités envers tes clients, donc ceux pour qui tu composes de la musique, ceux qui viennent enregistrer chez toi et tout. Comment tu vis tout ça et comment tu le manages sans que ça interfère sur ta vie personnelle ?

  • Speaker #0

    C'est une question de discipline quand même. C'est une question de discipline, savoir vraiment ce que tu veux faire et ce que tu as envie de devenir. C'est une discipline. Si je sais que j'ai décidé de faire certaines choses, je dois me préparer à réussir à mettre tout ça en place. Donc, ça veut dire que par exemple, au domaine de la musique, si je dis lundi, je dois faire ça avec elle, lundi, je dois faire ça. Je ne vais pas faire lundi, je vais programmer, après lundi, je change. J'appelle la personne, elle dit que non, on ne peut plus se voir. Parce que ça, non. Pareil, quand j'ai déjà des gens qui m'ont déjà appelé pour me dire que j'ai un problème, c'est de la psychologie, j'ai besoin d'un psychologue. Je suis là, je suis là. J'écoute quand je peux aider. Si je sens que je ne peux pas aider, je refais. Donc, je vais dire qu'il est bon. Moi, je vais t'envoyer vers tes collègues, tes trucs, et tu pars là-bas directement. Souvent, tu peux... Des frères vont me dire, ah, ma fille, elle se comporte comme ça. Je la comprends plus. Je dis, t'es bon. OK, donc, on va aller voir. Je refais. Directement, je lui permets quelqu'un de plus expérimenté. Parce qu'en psychologie, c'est ça aussi. C'est l'expérience. On devient meilleur en psychologie en pratiquant tous les jours. Et je sais, je sais encore quoi ça va. Parce que moi, il y a des fréquences que je perds, parce que je ne pratique plus. Donc, c'est ça.

  • Speaker #1

    D'accord. Et quels sont les conseils que tu pourrais donner à une personne qui a des difficultés à manager ses différentes casquettes, par exemple, qui a beaucoup de choses à faire ? Il y a des femmes, il y a des hommes qui sont parents, il y en a qui sont employés, il y en a qui sont chefs d'entreprise, il y en a qui aident la famille, etc. En dehors de tout ce qui est professionnel, il y a des aspects personnels qui t'obligent à porter des casquettes. Et donc toi, qu'est-ce que tu peux dire, quel conseil tu peux donner aux personnes qui ont du mal à manager toutes leurs différentes vies ?

  • Speaker #0

    Moi, ce que je peux dire aujourd'hui, c'est de définir ce qui est important pour eux. Qu'est-ce qui est important pour eux ? Quelles sont les priorités ?

  • Speaker #1

    Tu vois,

  • Speaker #0

    dès que tu arrives à distinguer tout ça, ça te permet d'être plus discipliné et de pouvoir faire ce que tu as envie de faire. On ne te force pas à faire ce que tu n'as pas envie de faire. Si on t'appelle aujourd'hui, fais ça que tu n'as pas envie de faire, tu ne le fais pas. Ça te permet d'être en paix avec toi. Si tu as envie de faire, tu fais. Mais quand on ne t'impose pas quelque chose. Moi, personne ne m'a imposé que de faire de la psychologie. Personne ne m'a imposé que de faire du son. Ne fais pas ça, ne joue pas au foot. Personne ne m'impose ça.

  • Speaker #1

    Après, tu vois, toi, tu as peut-être eu cette chance-là. Mais beaucoup d'entre nous se retrouvent à faire des choses ou à vivre des responsabilités, à porter des poids qui leur ont été... donné par leurs parents. Beaucoup de personnes qui ne sont pas forcément indépendantes, qui vivent sous le toit des parents, qui tiennent à hériter de leurs parents ou encore qui tiennent à rendre leurs parents fiers, se sentent obligées de faire un certain nombre de choses. Après, elles ne se sentent pas forcément obligées, mais elles le sont. Du coup, toi, tu as peut-être eu la chance que tes parents étaient plus ou moins ouverts à l'idée de te laisser... décidé par toi-même, peut-être parce que tu avais un comportement très correct. Donc, tes parents t'ont laissé la liberté d'agir, mais il y a beaucoup qui n'ont pas forcément cette liberté-là, tu vois. Et je suis d'accord avec toi dans le fait de dire qu'on ne devrait pas faire quelque chose si on ne veut pas le faire. On ne devrait pas faire quelque chose qui pourrait impacter notre santé mentale pour le bien-être de quelqu'un d'autre, à moins que ce soit un humain miniature qu'on a emmené sur Terre, tu vois. Donc, moi, je peux me priver pour mon fils. Mais me priver aujourd'hui pour des personnes qui ont le même âge que moi, qui devraient avoir à mon âge, en mon sens, les mêmes responsabilités que moi, la même façon de voir ou la capacité de comprendre que là, vous essayez de me faire sortir de ma zone de confort et c'est trop dangereux pour moi. Je ne peux pas prendre ce risque-là. Et toi, dans un échange hors micro, on a dit que tu avais grandi dans une famille plutôt light, plutôt correcte et tout, mais ce n'est pas forcément le cas de tout le monde. Donc, je prends ton conseil et j'encourage les gens à prendre ton conseil aussi. Mais il faut quand même qu'on puisse mettre en exergue que ce n'est pas tout le monde qui pourra l'appliquer. Tu vois ?

  • Speaker #0

    En effet.

  • Speaker #1

    Et donc, à ton avis, quel rôle l'âge joue dans la prise de décision ? Donc, l'âge, quel rôle, à ton avis, l'âge prend ? Comment est-ce que tu prends tes décisions aujourd'hui ? Est-ce que tu penses que le fait que tu sois centenaire aujourd'hui, tu as assez de maturité quand tu prends tes décisions ? Est-ce que, aujourd'hui, par exemple, tu te dis, on est vendredi aujourd'hui, il y a dix ans, je serais en train de taper une boche et tout. On est vite parce que l'argent.

  • Speaker #0

    Oui, déjà, même si je serais tapé une boche.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai que toi, tu ne bois pas d'alcool ?

  • Speaker #0

    Je bois très peu.

  • Speaker #1

    Ok. Tu vois ? Mais je ne t'ai jamais vu en fait.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai des gens, on peut sortir, je bois juste tout le monde, mais reste que tu aimes celui-là. Tu vois, quand je sors, je peux garder un verre toute la soirée. Tu vois ? Donc, ce sont des habitudes. Je n'ai jamais trouvé que l'alcool était tellement important pour pouvoir s'amuser.

  • Speaker #1

    L'alcool est dangereux pour la santé.

  • Speaker #0

    Je crois que pour eux, pour s'amuser, ils doivent... à consommer avec moi des racines souvent les gens sont étonnés parce que j'ai déjà croisé des artistes qui sont venus ici quand on se croise les gens ne pensaient pas que tu pouvais être chaud comme ça, tu fais des trucs tu danses si tu es sérieux on est au travail je suis là pour m'amuser je vais être aussi sérieux non c'est pas ça Donc, ça, ça influence l'âge. Là, j'influence pas. Je peux te donner un exemple simple. La problématique de l'enfant.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Je suis là pour te poser la question. Est-ce que je veux avoir un enfant ? J'ai déjà peut-être 40 ans. C'est là où je vais avoir mon premier enfant. Il a 35 ans ou 32 ans. Ce sont des décisions. Je dois savoir. Et puis, il faut trouver aussi la bonne personne. Comme ça peut être un sujet de discussion, toi et ta copine. Et si vous êtes ensemble, c'est que vous... vous avez des objectifs pour moi à 20 certains niveaux ensemble ça veut dire qu'il faut parler des questions, des vraies questions donc en gros c'est ça l'âge influencé C'est l'influence et la décision, parce que les décisions que je prenais à 20 ans n'ont rien à voir avec les décisions que je prenais à 30 ans, parce qu'il y avait des choses que je n'avais pas encore vécues dans la vingtaine, que je suis en train de vivre dans la trentaine, et c'est totalement différent.

  • Speaker #1

    D'accord. Ok, alors je pense qu'on est quasiment arrivé au terme de notre podcast. Moi, j'aimerais te poser une dernière question avant que tu nous donnes ton mot de fin. À ton avis, quelles sont les qualités ? que tu as développé depuis que tu es entré dans la trombée qualité je pense que c'est pas tant la trentaine qui m'a qui m'a fait et je pense que c'est la psychologie d'avoir

  • Speaker #0

    fait la psychologie et de mieux comprendre comportement moi je suis j'arrive à facilement réunir les gens et je suis le Jean. si toi, tu es énervé contre quelqu'un, tu es en colère contre quelqu'un, moi je suis capable de venir faire en sorte que tu comprennes pourquoi tu es en colère et pourquoi tu ne devrais plus être en colère contre cette personne en fait tu fais de la déformation professionnelle sur tes proches,

  • Speaker #1

    ok oui,

  • Speaker #0

    moi je je compte surtout dans un groupe on n'est pas toujours d'accord et moi-même dans ma structure aussi il y a des difficultés parce qu'il ya certains qu'il faut tirer tu veux faire des trucs mais à certains qu'il faut tirer tu obligé j'ai obligé d'être comme ça là et il ya d'autres une veille sont émanés plus en fait que le tir et ça fait un an les on les tire on va le sab et comme ça tu as tu es là tu fais encore ça tu es suite avec celui qui fait j'explique pourquoi il doit maintenant suivre sinon il va rester et après quand on va tous avancé lui va Il va voir ça comme si on l'avait déchargé. Il connaît des mauvais. Et c'est comme ça qu'il y a beaucoup là qui vont commencer à raconter n'importe quoi. En tout cas, c'est parce qu'il n'a pas voulu être discipliné comme les autres. Surtout quand tu veux te faire de l'argent, il faut être discipliné. Il ne faut pas qu'on se mente. Si tu n'es pas discipliné, c'est fini. Moi, si je te dis qu'aujourd'hui, je vais travailler sur ton projet, demain, je te rends ça, je le fais. Parce que je me dis que ma parole aussi, c'est quelque chose. Voilà, si je te dis que... Voilà, je vois. Et tout ça, et la psychologie a permis aussi à faire en sorte que je sois en paix avec moi-même. Oui. Je vois. Moi, je ne garde rien dans le cœur. Je n'ai aucune envers personne. Je vois. Et ça me permet de bien dormir. Oui. Je me réveille, je dors, je n'ai pas de problème avec quelqu'un. Aujourd'hui, on se voit, on part. Oui. Si je m'insiste, je ne m'écris pas 3 jours, 4 jours, 5 jours. Je suis content. J'ai l'impression qu'on s'écrit tous les jours. Parce que tu vois. Donc, moi, c'est cette philosophie que je mets en place. Et j'espère que d'autres pourront aussi appliquer. Et ne dormez pas en colère. Ça ne sert à rien. Ça ne fait que vous détruire l'âme.

  • Speaker #1

    Après, en ce qui me concerne, je dors souvent en colère. Mais c'est pour mieux... ressentir les choses et pour mieux en parler quand je suis un peu plus calme. Tu vois, parce qu'il y a souvent des moments où tu es prête à l'explosion. Et si tu vas dans cet état d'esprit-là, vers une personne, vers la source de ton ressenti, ça peut péter. Tu vois, donc moi j'ai tendance à faire quoi ? J'attends que la colère se calme, que ça s'apaise. Et puis après, je reviens vers la personne et puis je lui dis les choses, tu vois. Et aujourd'hui, quand tu dis ne dormez pas en colère, c'est assez difficile.

  • Speaker #0

    C'est tout un travail. C'est un travail sur soi. C'est pourquoi, consultez.

  • Speaker #1

    Allez voir quelqu'un, parlez à quelqu'un.

  • Speaker #0

    Ceux qui ne savent pas comment faire, vous pouvez m'écrire.

  • Speaker #1

    Voilà. Vous pouvez écrire à Marcel sur Instagram. Il va nous donner ses identifiants. Vas-y.

  • Speaker #0

    US Marfresh.

  • Speaker #1

    Twitter.

  • Speaker #0

    Twitter US Marfresh aussi. TikTok. U-S-M-A-R-F-R-E-S-H.

  • Speaker #1

    Oui. TikTok.

  • Speaker #0

    C'est vraiment tout décollé. TikTok. Twitter, c'est Marcel Coco.

  • Speaker #1

    OK. Facebook.

  • Speaker #0

    Facebook, c'est aussi Marcel Coco.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, vous trouverez sur tous ses comptes, ses différents comptes, son numéro de téléphone. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut en faire exceptionnellement pour vous. Il ne fait plus trop de psychologie, mais il peut vous recommander à un de ses collègues. Donc, si vous avez besoin de parler à un psychologue, n'hésitez pas à écrire à Marcel. Donc voilà. Marcel, on va prendre ton mot de fin.

  • Speaker #0

    Mon mot de fin ? Rester en paix. Allez en paix, allez en paix. Faites des cures et consultez des psys. Si vous vous sentez mal, n'hésitez pas à les consulter. Nous tous aussi, on voyait la psychologie comme... Ah, on va aller raconter nos problèmes à un inconnu. L'inconnu, je vous assure qu'il peut vraiment changer votre vie. Donc, allez consulter. Moi, c'est mon travail. Je ne fais plus de psychologie, mais moi, je suis là. Je vais vulgariser la psychologie.

  • Speaker #1

    En tout cas, Marcel a un podcast qui arrive. Il a plusieurs podcasts qui arrivent. Restez connectés, on vous en parlera. Parce qu'on ne l'a pas forcément dit au début de notre podcast, mais on est au niveau de nébuleuse. Le studio Nébuleuse.

  • Speaker #0

    Le nom du studio, c'est Space Cadet.

  • Speaker #1

    Space Cadet.

  • Speaker #0

    Voilà, vu que nous sommes à quatre ici. Et voilà, nous sommes quatre partenaires. Je suis avec Cliff.

  • Speaker #1

    Cliff Mbadiga, Ipeku.

  • Speaker #0

    Tan Mizi, Alex Chalet, qui fait, depuis un moment, il fait une émission qui s'appelle Torche Musique. Ah, OK. Si vous avez des artistes qui veulent passer, il est sur TikTok. Il s'appelle Torche Musique, vous allez le trouver. Et il y a moi. Donc voilà, Missy Cliff et moi, nous sommes un gestion des producteurs. Et Alex, lui, il est plus dans la réalisation visuelle et il veut créer ses émissions. D'accord. Donc en gros, c'est ça. Le studio se trouve au Cala du Zimpong, à la cité Luambe, en bas là. Donc quand vous êtes là, là il est grand, il accueille tout le monde. Et voilà.

  • Speaker #1

    Donc il y a un espace podcast ici. C'est cet espace qu'on occupe pour enregistrer des enregistrements.

  • Speaker #0

    Plus la régie. Pour le moment, on est là, mais bientôt, on va se déplacer.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Bientôt, on va se déplacer. Comme je t'ai expliqué tout à l'heure, qu'il y a vraiment un hub.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Il y a une place pour ça. Ça s'appelle les coulisses. C'est là-bas où tout se passe. Si vous voulez faire des podcasts, il y a l'espace pour ça. Que ce soit audio ou visuel. Tout se fait là-bas.

  • Speaker #1

    N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un spot pour enregistrer vos... épisodes de podcast. N'hésitez pas à contacter Marcel si jamais vous cherchez un studio d'enregistrement ou si vous cherchez quelqu'un qui va vous mixer le son, qui va vous proposer des beats inspirants. Vous avez entendu tous les noms qu'on a cités au début, là, non ? On a dit ADB, c'est son manager. On a dit Tommy Tom.

  • Speaker #0

    C'est un manager ingénieur sans producteur. Voilà.

  • Speaker #1

    Donc, si vous connaissez Chouminou d'ADB, si vous connaissez... Je ne sais pas, cite-moi une autre de tes oeuvres.

  • Speaker #0

    Sia, Donzer, Pimpon.

  • Speaker #1

    Donzer.

  • Speaker #0

    Encore quoi. Chukuduku, General Itachi.

  • Speaker #1

    General Itachi, oui.

  • Speaker #0

    Et là, il y a récemment EJ, il y a Carty, en tout cas, toute la nouvelle génération que je travaille avec. Je mixais l'album de la révérente Diane Omega. Son dernier album, je mixais ça. Et Cliff a masterisé. Et tous les projets que je mixe, généralement, c'est Cliff qui les masterise. Ça nous permet d'avoir un certain détachement, un travail, une autre écoute. Donc, en gros, c'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, n'hésitez pas à faire un tour au niveau de Oka, la deuxième pompe, si vous avez besoin de professionnels pour tout ce qui est son. Et voilà. Quoi qu'il en soit, encore merci Marcel d'avoir été avec nous aujourd'hui. De rien. Surtout, merci à toi de nous accompagner désormais. Marcel est notre premier sponsor, le premier sponsor de l'Effier 39. Donc franchement, ça a été un honneur pour nous de t'avoir avec nous aujourd'hui. Et donc, comme je disais déjà, Marcel nous hébergera pour tout ce qui est enregistrement. Il va travailler les sons. Donc, si vous constatez un petit changement entre l'épisode 1 et l'épisode 2, dites-vous que Marcel a travaillé, qu'il va travailler pour nous, ou le reste pour tous les autres épisodes. Donc, voilà. un grand merci à vous de nous avoir écoutés et n'oubliez pas si vous avez des sujets ou des questions que vous souhaitez aborder ou voir aborder dans les prochains épisodes n'hésitez pas à nous les envoyer nous sommes là pour vous déjà par rapport pour l'épisode 3 le thème ce sera trentenaire je vis de mes passions et on accueillera un autre un autre professionnel de l'image un autre artiste et avec lui on abordera le thème trente

  • Speaker #0

    Je conseille d'écouter le prochain épisode 3. C'est un personnage vraiment intéressant.

  • Speaker #1

    Donc, c'était les Fieres Trentenaires, votre tout nouveau podcast qui traite de la vie, des défis et des moments qui façonnent une quarantaine optimiste épanouie et forte. Merci de nous avoir écoutés. À la prochaine. Bisous.

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