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N°1 France au DSCG 2024 avec 16,58/20 : Zoé Bandenavaze nous raconte toute sa méthode et son stage d'expertise comptable à l'international cover
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Les Geeks des Chiffres

N°1 France au DSCG 2024 avec 16,58/20 : Zoé Bandenavaze nous raconte toute sa méthode et son stage d'expertise comptable à l'international

N°1 France au DSCG 2024 avec 16,58/20 : Zoé Bandenavaze nous raconte toute sa méthode et son stage d'expertise comptable à l'international

36min |17/07/2025
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36min |17/07/2025
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Description

Elle a obtenu 16,58/20 au DSCG.
Elle a été major de France.
Elle a été reçue au ministère.


Et pourtant…


👉 Elle n’a pas de passion pour la compta.
👉 Elle n’a jamais fait d’impasse.
👉 Elle n’a jamais cru que c’était impossible.


Zoé Bandenavaze est venue nous livrer une masterclass sur :


  • Comment organiser ses révisions en alternance ?

  • Pourquoi la régularité bat le génie ?

  • Comment éviter les impasses et le stress qui les accompagne ?

  • Pourquoi le DCG est plus dur que le DSCG ?

  • Quelle est la réalité du cabinet en alternance ?

  • Et comment elle a réussi à décrocher son stage d'expertise comptable… en Suisse ?


🧠 Une leçon de méthode.
🎯 Une démonstration de rigueur.
💥 Une preuve qu’on peut viser l’excellence même sans être “passionné”.


C’est inspirant.
C’est concret.


Le LinkedIn de Zoé est ici  : https://www.linkedin.com/in/zo%C3%A9-bandenavaze-767702195/


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Bienvenue sur le podcast n°1 de la filière comptable et financière ! + 650 000 écoutes.


Je suis Nicolas Piatkowski, cofondateur de l’école en ligne Les Geeks des Chiffres, qui a formé plus de 14 000 étudiants au DCG & DSCG : https://www.lesgeeksdeschiffres.com


Chaque semaine, des pros du chiffre me partagent leur parcours, leurs réussites (et galères !), leurs conseils, et t’aident à décrypter un secteur en pleine mutation.


Que tu sois en DCG, DSCG, alternance, BTS ou un professionnel aguerri… Tu trouveras ici des interviews inspirantes, des retours d’expérience concrets, des insights métier et des clés pour te démarquer dès tes premières expériences.


Au programme :


  • Réalité du métier d’expert-comptable ou de financier aujourd’hui.

  • Les compétences techniques et digitales de demain.

  • Outils tech, indicateurs clés, culture business.

  • RH, management, soft skills… tout ce qui compte vraiment !

  • Et bien sûr, des conseils pour réussir tes études, tes stages, ton alternance ou ton premier CDI.


Si tu veux prendre une longueur d’avance dans tes études et ta carrière, ce podcast est ton nouveau compagnon de route.


Bonne écoute… et c’est partiiiiii !  »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Geeks des Chiffres, nouvel épisode, nouvelle masterclass avec un profil un peu différent par rapport à d'habitude. Habituellement, je vais à la rencontre de professionnels déjà bien établis dans leur carrière. Et bien là, j'ai la chance d'avoir avec moi Zoé Bandna-Vaz qui, pour la première fois, Zoé, c'est comme ça que je t'ai découvert sur LinkedIn parce que j'ai vu que le ministère de l'enseignement supérieur avait fait une remise, ou en tout cas des classements, d'étudiants qui passent en tout cas le DSCG. Et toi, tu as été reçu comme majeur de la promotion 2024 au DSCG. Et donc, je me suis dit, tiens, ça peut être extrêmement intéressant pour des étudiants qui souhaitent peut-être suivre cette voie ou la même voie que la tienne, de pouvoir avoir les tips qui a fait que tu as pu obtenir ce genre de résultat. Alors, le fait d'être premier, c'est déjà gratifiant. et d'avoir 16,58 sur 20. Et puis, tu as aussi validé ton DCG avec une moyenne de 16,07. Donc, bienvenue Zoé sur ce podcast Les Guilles des Chiffres.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'aimerais déjà te poser une question avant de rentrer dans le cœur de cette masterclass. Qu'est-ce qui, toi, t'a donné envie de rejoindre la profession ? Sachant que tu as 23 ans. C'est quoi le chemin qui t'a amenée finalement au DSCG ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi, quand je suis passée au niveau de la terminale et qu'on a dû faire un choix sur notre orientation, je ne savais absolument pas ce que j'allais faire. Et mon père qui est entrepreneur, il avait son expert comptable. Ça m'impressionnait toujours d'en aller au rendez-vous avec l'expert comptable. Et c'est vrai que ça m'a donné envie d'être comme lui. Donc, je suis partie sans trop savoir sur cette voie. Parce que je n'avais pas forcément de passion, j'étais assez généraliste. Au final, je n'avais même pas que ES, donc économique et sociale. Donc, je suis partie d'abord en DCG. Mais au début, c'est vrai que le DCG, ce n'est pas très connu quand on sort du DCG.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'avais mis en choix que des BTS. Parce que je pensais qu'il fallait faire forcément un BTS pour être expert comptable. Alors que pas du tout. On peut directement faire le DCG. Ça m'a permis d'éviter de perdre une année aussi. Je suis partie en DCG. J'ai été reçue et j'ai atterri comme ça en expertise. Dès la première année, ça ne m'a plus parce qu'on voyait quand même beaucoup de thématiques et pas seulement de la comptabilité. C'était plus cet aspect-là qui me plaisait parce que la comptabilité pure en soi, ce n'est pas ma passion.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Tu pointes quand même du doigt que… ton papa il avait cette rencontre avec son expert comptable toi ça t'a impressionné de le voir il t'emmenait du coup au rendez-vous bilan qu'est-ce que tu découvrais toi qu'est-ce que tu voyais dans cette discussion est-ce que toi tu étais complètement perché perdu tu ne comprenais pas ou il y avait des choses qui t'intriguaient c'était quoi un peu toi ton ressenti mais

  • Speaker #1

    moi j'étais petite donc je ne comprenais pas forcément tout mais juste je ne sais pas ça m'a impressionné il parlait de chiffres moi ça m'intéressait j'essayais de comprendre justement je posais des questions J'essayais de me confondre. Et comme j'étais très... Enfin, à l'école, j'étais quand même assez à l'aise. Donc, j'essayais de creuser. Et je me suis dit, pourquoi pas tester ça ? Parce que ça m'a l'air sympa, quoi. C'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Avec ce recul, tu vois, aujourd'hui, tu as 23 ans. Donc, apparemment, tu as dit, j'étais petite. Donc, c'était peut-être il y a des années en arrière.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'était quoi la vie d'un entrepreneur ? Pour aussi, tu vois... Parce que le but de l'expert comptable, quand même, in fine, c'est d'accompagner des entrepreneurs à pouvoir réussir. C'était quoi aussi le quotidien de ton papa avec la gestion financière, avec les chiffres ?

  • Speaker #1

    Alors, mon père, c'est quelqu'un qui touche un peu à tout. Justement, il essaie toujours d'apprendre des choses à son expert comptable, de chercher des nouveaux mécanismes, des nouveaux moyens, d'optimiser au mieux la gestion financière de son entreprise. Donc, c'est un sacré numéro. Et encore aujourd'hui, d'ailleurs, il me sollicite quand il a besoin. Mais oui, c'était une vie assez quand même prenante, la vie d'entrepreneur, puisqu'on ne compte pas les heures, on ne compte pas les jours. Noël, ça n'existe pas. Des horaires pas possibles. Et puis là, par exemple, je vais rester avec mon père. J'ai dû aller au rendez-vous, alors que je pense que de base, j'aurais pu m'en passer. Mais au final, c'est une bonne expérience. Mais voilà, c'est assez éprouvant comme rythme de vie. Et un entrepreneur, il ne compte pas ses heures.

  • Speaker #0

    Tu dis que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu. Est-ce que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu ? Parce que là, tu es expert comptable mémorialiste. Est-ce que tu t'es dit, je vais aller au bout directement ou alors ça s'est fait un peu au fil des diplômes ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai commencé le DCG, ça m'a plu. Mais en fait, le DCG, en école, on est très encadré. C'est-à-dire qu'on a des examens de 4 heures toutes les semaines, des types d'examens toutes les semaines. Donc, ça a un rythme un peu comme le lycée finalement. Les professeurs, ils sont vraiment présents pour nous. Ils sont derrière nous. Si on ne fait pas un truc, ils vont nous dire qu'il faut le faire. il nous pousse à réviser, il nous oblige à réviser et donc c'est vraiment la continuité du lycée et quand je suis arrivée au bout du DCG là je me suis dit bon bah je savais pas trop quoi faire mais en même temps je me suis dit c'est dommage parce que avec un DCG bon bah on peut faire tel poste mais on pourra jamais aller au dessus donc je me suis dit autant continuer sur la lancée et partir sur le DSCG mais que le DSCG est très différent même s'il est dans la même école l'accompagnement c'est pas du tout le même puisque là vraiment on est en autonomie totale et qu'on doit vraiment se mettre tout seul au travail. Il n'y a personne qui est derrière nous. On n'a pas de type à examen toutes les semaines. Ça ne marche pas du tout pareil. Et on avait l'alternance en plus à conjuguer. Donc vraiment, c'était un rythme complètement différent. Mais j'ai continué. Et après, en sorte d'être SCG, je me suis posé la question aussi. Je me suis dit, bon, on continue, on ne continue pas. Je me suis dit, bon, on continue, on verra bien si jamais on arrête encore de chemin. Mais au moins, je suis dans la continuité et je ne perds pas d'années. Et c'est un plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc en fait, toi, tu as deux histoires, en tout cas en termes d'étudiante, c'est que tu as une histoire où tu fais la continuité de l'école, le schéma traditionnel, prépa, DCG, donc c'est initial. Et puis après, tu rentres dans un environnement où tu as le monde pro, là c'est en mode un suivi peut-être qui est moins intensif, et du coup, il faut se dépatouiller un peu par soi-même. 16,07 de moyenne au DCG, ça a été quoi les grands conseils ou quels seraient les grands conseils que tu pourrais donner ? à des étudiants, justement, déjà qui passent ce diplôme. Et qu'est-ce que tu pourrais aussi leur dire ? Parce qu'il y en a, ils ont peur de le faire. Juste, ils regardent les taux de réussite, ils se disent « bah, c'est pas pour moi » . Est-ce que toi, tu pourrais un peu démystifier ça ?

  • Speaker #1

    Les taux de réussite, honnêtement, je ne les ai jamais regardés parce que ça fait peur. Ça fait peur et ce n'est pas du tout proche d'arrêter. Parce qu'en fait, moi, j'avais un professeur, justement, qui pointait du doigt les taux de réussite, qui n'était pas du tout représentatif, puisque la moitié des candidats sont en candidat libre. Sans entraînement ou en entreprise, ils le passent comme ça pour essayer de voir si ça passe. Donc, en fait, ça fait plonger les taux de réussite. Et au final, un étudiant qui a bien révisé, il va regarder les taux de réussite, il va se faire peur. Ça ne sert pas forcément à grand-chose. Ça va plus se stresser qu'autre chose. Donc, nous, en DCG, on était vraiment à fond dans le boulot. Après, nous, c'était des semaines classiques, donc de 30 heures de cours, je pense. C'était du lundi au vendredi. Et après, le week-end, je révisais. Un peu le soir aussi. comme au lycée un petit peu il n'y a pas eu trop de changements c'est plus dans le volume là on sent quand même une différence mais le DCG vraiment quand on est en école du moins ça nous drive sur la manière de travailler et cette manière de travailler si on la garde au DCG on réussit pas facilement mais on réussit correctement sans trop de difficultés parce qu'en DCG on prend le pli en fait, on prend le pli de... Je rentre le soir, je bosse un peu. Ou je rentre le week-end, je m'accorde quand même un temps de révision ou quoi. Et on a bien cette méthodologie qui rentre, je trouve, au DCG et qui ressort en DSCG. Après, moi, souvent, je trouve que... Enfin, j'ai trouvé, du moins, que le DCG était un peu plus compliqué que le DSCG dans le sens où, quand on arrive du lycée, c'est un petit gap. Ouais,

  • Speaker #0

    la claque. Ouais, la claque, elle est... Ouais,

  • Speaker #1

    on se dit, il y a tout ça à prendre. C'est beaucoup. On se dit, il y a plein de matières. La deuxième année a été fatale, d'ailleurs. parce que vraiment, c'est là où il y a le plus de matière concentrée et très technique, et c'est là où vraiment, j'en ai un peu plus galéré. Enfin, j'ai un peu plus galéré, donc vraiment, c'est plus à prendre le rythme, et une fois qu'on l'a, après, c'est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, tu valides ton DCG. On va aborder aussi un peu cette partie DSCG. Comment tu trouves ton alternance, déjà ? Sur quelle base aussi, toi, tu choisis ? cette expérience professionnelle ? Tu te dis, c'est la première opportunité que je trouve, donc je la prends. Ou alors, tu avais quand même un espèce de critère de choix. Comment ça s'est passé, l'histoire ?

  • Speaker #1

    Pendant le DCG, on fait des stages. Et ça, c'est hyper important parce que les stages qu'on fait souvent, derrière, on est pris en alternance dans ce même cabinet. Et moi, c'est ce qui s'est passé. Le deuxième stage que j'ai fait, j'ai été pris en alternance. Ils m'ont gardée, ils étaient satisfaits. Donc, quand je leur ai demandé une alternance, c'était OK. puis de toute façon dans les cabinets ils cherchent tout le temps des petites mains quand on est en alternance c'est pour faire de la saisie donc ça c'est toujours en demande donc c'est vraiment pas Une difficulté, selon moi, normalement, de trouver une alternance, sauf peut-être à Paris, je ne sais pas comment ça se passe, parce que moi, je viens de Bordeaux, mais à Bordeaux, du moins, ce n'est pas une difficulté. Et ils sont même contents de nous avoir en alternance. Et après, moi, j'ai choisi, c'était chez Inextenso, mais c'était Inextenso Campagne. C'était un petit Inextenso. Donc, c'était très bien aussi. J'ai beaucoup appris là-bas. Et après, c'était plus ou moins les critères. C'était l'ambiance, comment ça se passait, la diversité des tâches, des choses comme ça qui étaient plus importantes pour moi.

  • Speaker #0

    Te confronter au monde réel vs les études, c'est quoi le gap ? Est-ce que tu t'es imaginé ce que tu allais faire quand tu allais rentrer dans le cabinet ? C'était quoi ta première approche et ton entrée en matière ?

  • Speaker #1

    Après, moi, quand j'étais en stage, déjà, ça nous fait une bonne première approche. et au final quand on entre en... En alternance, c'est pareil qu'un stage, juste qu'on est rémunéré. On a déjà été un peu confrontés à la vie du cabinet en stage pendant un mois, même si c'était qu'un mois, c'est quand même déjà un bon premier G. C'est vrai qu'il n'y a pas eu de changement entre le stage et l'alternance, juste qu'en alternance, on se sent un peu plus responsable puisqu'on est payé pour ce qu'on fait. Il y a des clients qui attendent des résultats aussi. Donc, on est un peu plus responsabilisés qu'en stage, forcément. On est que stagiaires. Mais après, sinon, en alternance, ça s'est bien passé. Après, j'ai changé de cabinet aussi parce que j'ai déménagé. Et ça, c'est bien passé aussi, le changement. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    OK, hyper clair. Zoé, toi, tu fais aussi de l'accompagnement et du coaching d'étudiants pour les aider dans leur manière de s'organiser au niveau des études. au niveau de la préparation du DCG ou du DSCG. Regardons un peu, imaginons un étudiant qui souhaite préparer le DSCG, qui bosse à côté avec peut-être, je dirais peut-être deux cas d'usage. Un espèce de cas d'usage où tu as l'étudiant très studieux qui va commencer à travailler dès le début et puis celui qui est un peu en galère et puis il va essayer de s'y mettre 4-5 mois avant les exams. Quels seraient les bons conseils que tu pourrais donner ? pour aider un candidat à bien appréhender le diplôme et de partir aux épreuves avec le plus de sécurité possible, entre guillemets, je peux le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de conseils, je pense que je l'ai vu dans ma promo de toute façon, il y avait ceux qui étaient irréguliers, disciplinés, parce que vraiment le DSG, c'est que ça, c'est que de la discipline, parce que si on s'y tient, on réussit forcément, on le valide forcément. Et il y en avait qui, pendant la période fiscale, où on n'avait pas de... court, il décrochait complètement et c'est vrai que ça c'est l'erreur à ne pas faire parce qu'en perte fiscale on se dit bon je suis débordée au cabinet je suis à 20h, j'ai pas le temps de réviser et justement il faut trouver quand même un petit temps, même si c'est qu'une heure il faut conserver ce petit rythme de révision pour pas laisser de côté et laisser le flot de cours nous envahir et qu'après quand on revient à la rentrée on en reprend une couche et là on est direct sous l'eau et après le retard il est impossible à rattraper Et pour réussir après, je dirais que les impasses, ça, il faut éviter parce que c'est ce qui nous génère le plus de stress, je pense, le jour de l'épreuve. Et comme on a vu dans les sujets, vraiment, ça peut tomber sur tout. Donc vraiment, je dirais, même si ce n'est pas voir de manière très approfondie chaque chapitre, c'est de quand même les voir au moins une fois, juste savoir de quoi on parle parce que dans notre copie, si on lit un truc et qu'on se dit « mais je n'ai jamais vu ça » , Il n'y a pas pire pour paniquer et derrière se vautrer sur toutes les autres parties alors qu'on aurait su les faire, c'est juste qu'on a été pris de panique et qu'à cause de juste un chapitre qu'on aurait pu juste même lire une fois, ça nous a mis dans l'embarras face à l'examen. Donc c'est dommage ça.

  • Speaker #0

    Donc quand tu pointes aussi le conseil de la régularité, alors c'est vrai que ça on l'entend souvent, mais en vrai c'est un peu comme le sport. Si tu commences à faire du running pendant six mois, Pendant un mois, tu t'arrêtes, tu es morte. Tu es obligée de repartir à zéro. Toi, dans ton planning de travail, tu avais toujours des moments qui étaient dédiés chaque jour pour pouvoir réviser et avancer ?

  • Speaker #1

    Justement, comme le running, il faut se fixer. Je fais du running, justement. Je m'oblige à mettre une course, un objectif, sinon je ne m'entraîne pas. Pareil, c'est que j'avais un planning. Je mettais des petits objectifs chaque semaine. Chaque jour ou chaque week-end, chaque semaine, je mettais un objectif, lire tel cours ou faire revoir telle chose. Et justement, c'était un peu satisfaisant de pouvoir se dire, je suis serein, j'ai fait mon objectif du jour ou mon objectif de la semaine, je peux m'accorder un temps off. Et généralement, le week-end, de toute façon, le dimanche, je ne travaillais pas. C'était un temps à jour. Je mettais octroi une journée off obligatoirement pour faire tout ce que j'avais à faire. même quand j'avais un rendez-vous avec des copines Je me le mettais dans mon planning et je m'arrangeais pour caler les cours autour de ça et trouver des temps où je pouvais réviser. Par exemple, quand j'étais en cabinet le midi, je mangeais en 15 minutes une demi-heure et la demi-heure qui me restait, je prenais mes fiches ou je finissais de ficher des cours. J'en profitais toujours pour optimiser au mieux mon temps. Parce que forcément, entre le cabinet, les cours de l'école et le DSCG, faut trouver il faut s'organiser, sinon on ne s'en sort pas et on se sent vite débordé. J'ai essayé une fois de faire 100 plannings, ce n'était pas possible. Je n'arrivais pas à savoir par quoi commencer. Au final, j'avançais dans le brouillard, alors que quand on a un objectif bien défini, on se dit je fais ça et ensuite, on avance petit à petit. Tout devoir tout faire en même temps et se retrouver débordé. Vraiment, ça, c'était la clé, je pense.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y a quand même cette stratégie où tu vas aller chercher des temps morts dans ta journée, entre guillemets pour aller caser un peu de révision pour que tu aies toujours du flux. Donc, si je comprends bien et si je retraduis aussi ce que tu dis, c'est que tu ne dis pas « Ouais, moi, ce n'est pas tout d'un seul coup. » C'est un peu tous les jours, quoi. Sauf le dimanche, c'est vraiment « je chill » .

  • Speaker #1

    C'est ça. En DCG, ça ne me dérangeait pas de faire quatre heures de révision d'un coup. On était vraiment formatés à ça. Mais au temps de DCG, c'était compliqué de me rester quatre heures devant mon cours. Je n'y arrivais pas. Donc, je faisais deux heures le matin, deux heures l'après mais entre temps je vais aller faire un resto, j'allais me balader. Et en semaine, je préférais bosser une heure le soir plutôt que de me rajouter 7 heures sur le week-end. Donc, j'essaie de rendre ça le plus agréable possible, mais toujours en étant régulière et essayer de revoir les choses le plus souvent possible parce que la mémoire, il n'y a pas de secret. Il faut revoir les choses plusieurs fois et c'est comme ça qu'on a une mémoire sur le long terme. Parce que ceux qui révisent la veille de l'examen, ils ont une mémoire flash.

  • Speaker #0

    Flash, oui.

  • Speaker #1

    Flash et souvent, on a voulu la moitié le jour de l'examen. Et puis en plus, ça ne nous servira pas dans notre vie. pro parce que c'est des choses qui nous servent donc c'est bête de les apprendre juste pour un examen donc une fois que c'est bien assimilé qu'on les a revus plusieurs fois, c'est ancré dans notre cerveau et dans la vie pro, ça ressortira on s'en servira aussi c'est pour ça qu'il faut plus miser sur une mémoire long terme qu'au quotidien, on a une année entière pour préparer donc j'étale ça et que c'est plus agréable pour nous parce que se prendre un coup de jus en août ou en septembre c'est vraiment pas agréable ouais c'est clair donc ouais C'est plus ça qu'important.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Donc, tu as cet état d'esprit où tu t'obliges et tu prends ton rendez-vous avec toi-même chaque jour.

  • Speaker #1

    C'est un petit objectif,

  • Speaker #0

    oui. Oui, mais ce n'est pas des gros trucs où c'est… Non, oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est une petite sortie de running, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, on peut dire ça comme ça, oui.

  • Speaker #0

    Mais de DSCG, on va dire, alors. C'est ça. OK, donc tu fais ça. Tu apprends. Si je prends par exemple, je ne sais pas moi, compte audit, parce que c'est une UE qui est aussi difficile, tu dis que je revois les choses au fur et à mesure. Donc, je ne sais pas moi, avant de commencer, est-ce que tu découpes un peu ton planning, la manière dans laquelle tu vas le réviser sur plusieurs semaines, sur plusieurs mois ? Ou alors est-ce que tu dis, je vais tout faire en un mois et demi et puis je vais recommencer par la suite ? Ça a été quoi un peu la méthode ?

  • Speaker #1

    Alors, au niveau de la méthode, moi, c'est en fonction des cours qu'on avait. Donc, par exemple, si on commençait par le chapitre 1, 2, 3, je me disais qu'à telle date, il fallait que les chapitres 1, 2, 3 soient connus, maîtrisés et bien ancrés. Et après, on continue par le 4, 5, 6. Bon, j'apprenais 4, 5, 6, mais des fois, je revenais un peu sur le 1, 2, 3. Rapidement, pour juste me le remettre en tête et pas arriver à la fin de l'année avec le chapitre 21 et me dire c'était quoi le chapitre 1 parce que je l'avais fait il y a 6 mois. Donc, c'est ça. c'est en fait petit à petit cumulé et compiler tous ses chapitres, parce qu'une fois qu'il a bien appris le 1, 2, 3, il va beaucoup plus vite de le relire, ça va très vite de le relire, alors que l'apprentissage, c'est quelque chose de plus long. Mais je découpais ça comme ça et je me prévoyais des temps pour apprendre. Par exemple, le 1, 2, 3, c'est un temps pour apprendre, un temps pour faire des cas pratiques. Je ne mélangeais pas tout. Il y avait une méthodologie vraiment claire et comme ça, je me disais, je ne me fous pas la pression, je ne me dis pas, merde, je n'ai pas appris en une heure ce que j'étais censée apprendre. Je ne me mets pas des objectifs de fou parce que ça va me frustrer. Je ne vais pas y arriver, je vais me sentir débordée et ce n'est pas le but. Le but, c'est de pouvoir les apprendre à telle date.

  • Speaker #0

    Du coup, faire tout ce travail… Comment tu arrives à l'approche des examens ? Quel est ton état émotionnel ? Est-ce que tu as de la confiance ? Est-ce que tu as du stress ? Est-ce que tu te rappelles et que tu te projettes les dernières ? Peut-être pas les dernières, mais oui, c'est les dernières.

  • Speaker #1

    Non, mais à l'approche des examens, vraiment, en fait, moi, les semaines avant les examens, je me dis que c'est déjà joué. En fait, il n'y a plus rien à... Concrètement, une fois qu'on a tout revu pendant l'année, à l'approche des examens, c'est juste de la relecture pour se rassurer. Mais c'est déjà joué, quoi. C'est pas la veille de l'examen qu'on va révolutionner le monde et qu'on va découvrir un truc, ça va plus nous mettre dans le stress. Mais moi, j'étais un peu stressée. Mais du coup, je relisais un petit peu tout en pensant que ça me rassurait. Mais bon, même quand je relisais, j'avais la tête ailleurs, j'étais stressée. Donc, tout ce que j'avais appris, c'était bien avant, c'était les mois d'avant. Et à l'approche d'examen, c'est là où je commençais à vraiment faire les annales puisque avant, je considère que les annales, ça sert. pas grand-chose puisqu'on ne connaît pas tout l'étendue du programme. Donc, c'est dommage de gâcher ces cas concrets type examen où on peut s'entraîner sur 4 heures par exemple et qu'on a un vrai cas. Et c'est dommage de les gâcher en prenant juste quelques petits parties, regardant la correction parce qu'on ne connaît pas cette question, parce qu'on n'a pas encore vu en plus. Donc, moi, plutôt l'année, je prenais les cas pratiques que j'avais soit à l'école, dans les livres et à l'approche d'examen, moi, avant, je me refaisais les annales. je refaisais plein d'annales et comme ça, j'étais vraiment prête pour l'examen en condition d'examen. Mais en sachant que je me préparais vraiment à me dire « Bon, je suis censée tout savoir, donc si là, je m'entraîne et que je ne sais pas, c'est qu'il y a un manque dans ça, donc j'allais un peu réviser plus ça. » C'était plus dans cette optique-là.

  • Speaker #0

    Ok. Là, c'est vraiment le... J'ai envie de dire, excuse-moi, c'est vraiment le parcours idéal, je trouve, de se dire que c'est vraiment des petites étapes. Toi, tu prends des petites étapes et tu les kills. Mais du coup, ce n'est pas trop énergivore au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'au final, on arrive en septembre. Enfin, août-septembre, on est bien. On n'est pas stressé. Sauf si on a des petites lacunes encore sur les chapitres. Mais justement, on a le recul encore. On a un mois pour finaliser les petits réglages.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est avantage. Donc, en fait, j'aurais presque envie de te dire, c'est quoi les choses à ne surtout pas faire ? En fait, c'est un peu l'inverse.

  • Speaker #1

    c'est se laisser déborder se dire qu'on a encore du temps parce que des fois on se dit j'ai 5 mois ça va très vite surtout quand on est en alternance l'amélioration fiscale je ne l'ai pas vu passer c'est parce qu'il y a une vitesse grand V et on s'est retrouvé direct en mai-juin avec le mémoire etc et tout s'accumule en fait et après on a un goulot d'étranglement et on n'arrive pas à le gérer et c'est normal de ne pas pouvoir gérer tout ce flot d'informations Je crois que le droit, c'est un livre de 700 pages, 800 pages à apprendre. Ce n'est pas possible d'apprendre en un mois.

  • Speaker #0

    Ça, c'est difficile. Du coup, comment toi, tu fais ? Ça a été quoi un peu ta méthode pour réviser le droit ? Tu vois, il y a des gens, ils ont juste eu certains trucs. Moi, je me rappelle quand j'étais étudiant à l'époque, j'aimais beaucoup écrire. Je prends mon livre et j'écris tout, quoi. Et ça, je ne sais pas, après, ça fait des flashs dans mon cerveau. Et du coup, ça marchait bien. C'est quoi un peu ta méthode à toi ?

  • Speaker #1

    Ma méthode à moi, c'était... je... enfin... Je lisais le cours plusieurs fois et après, j'essayais de me le réciter par cœur dans ma tête. Sans le cours, j'essayais de me le réciter. En fait, moi, j'ai une mémoire très visuelle. Donc, quand je suis devant ma feuille à l'exam, je vois exactement…

  • Speaker #0

    Tu vois ta page de livre, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je vois ma page de cours, je vois où était l'info. Et du coup, moi, j'ai un système de couleurs depuis, je pense, le lycée, même le collège. Je pense que tous les gens de ma promo, ils se moquaient de moi parce que mes… Fiche de cours, elle ressemble à un arc-en-ciel. Je mettais des paquets entiers de stabilo. Mais moi, je ne fonctionnais qu'avec des codes couleurs. Donc, dans ma tête, je voyais tel code, ça m'attire vers la couleur. Et après, je sais quelle phrase je cherche. Et moi, c'est comme ça. J'avais des codes couleurs, donc les listes, les définitions, les exemples. Et c'était que comme ça, depuis toujours.

  • Speaker #0

    Ok, hyper clair. Zoé, déjà, merci beaucoup d'avoir partagé tout ça. Je pense que c'est des choses qui sont hyper précieuses. De toute façon, le plan, c'est la clé. Travailler avec régularité et pas d'impasse, ça, je trouve aussi assez intéressant. Parce que tu as mentionné un point qui est le suivant, c'est que je ne fais pas d'impasse. Donc oui, je pourrais répondre à la question, mais le fait de faire des impasses, ça crée du stress en moi et ce stress, du coup, il inhibe ma capacité de mémorisation. C'est ça.

  • Speaker #1

    Moi, en période de stress, je suis tétanisée, je ne peux rien faire. Il y en a qui… J'ai des copines où, au contraire, le stress, ça les stimule et elles arrivent à bien apprendre en très peu de temps. Autant moi, je ne peux rien faire face au stress. Je suis stressée, je n'arrive pas à réviser. Il faut que j'aille courir dehors et faire autre chose.

  • Speaker #0

    Je ne peux rien faire. Je vois. Aussi, ce système-là, il est aussi là, tout ce système que tu as conçu. qui est adapté aussi à toi-même, mais qui est très utile pour bon nombre d'étudiants, il est là aussi pour rassurer un peu ton petit démon intérieur que si tu ne le fais pas, en mode, tu ne vas pas te sentir à l'aise. C'est ça. Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme si on a une toutou lisse tous les jours. J'ai des dents, je dois manger. Et si on ne sait pas où sont les dents, on va se sentir mal. Et bien, c'est pareil. À force, on se prend au truc et on se dit, je n'ai pas fait mes petits objectifs du jour. Ça me met dans... On ne se sent pas... Merci. Pas très bien quand on se dit, je prends du retard, je prends du retard, je l'accumule. Et là, on se met tout seul la pression. Mais bon, c'est une bonne pression vu que c'est avant les examens. Et toute cette pression qu'on se met avant, ce sera de la pression qui ne sera pas là le jour de l'examen.

  • Speaker #0

    Oui, c'est nif.

  • Speaker #1

    Si le jour de l'examen, on est stressé comme tout et qu'on relâche tout sur la copie, ce n'est pas beau à voir. On peut être tétanisé.

  • Speaker #0

    C'est vrai, carrément. Alors, donc, tu es reçu au ministère aussi par le fait de... d'avoir réussi son DSG. Alors déjà, ça a été quoi ton émotion quand tu as vu les résultats ? Qu'est-ce que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu les résultats, j'ai pleuré, je crois. J'étais super contente. Et j'étais à l'autre bout du monde, j'étais en voyage, donc je captais à moitié. Je n'avais pas dormi de la nuit, je regardais tout le temps. Moi, je reste sur la page une heure avant. Juste au cas où, il se trompe et il met 10 minutes avant, je ne sais pas. Au final, non, il met souvent plus en retard qu'en avance, mais bon. Et là, cette année, en plus, il y avait les copies. On a nos copies. Donc, j'ai pu regarder les appréciations. C'est intéressant. Cette année, on a pu voir là où on a eu faux, pas faux, enfin, des choses comme ça. Donc, j'étais évidemment très contente, mais j'étais loin de m'imaginer que j'avais la meilleure moyenne de France. C'était impensable. Et en fait, ça, je l'ai appris quand j'ai eu ma cérémonie à Bordeaux, où on m'a remis des diplômes à l'école. Je descendais de l'avion à Bordeaux. Je reçois un appel. Je réactive. les données, etc. Je reçois un appel et là, on me dit oui, bonjour, c'est le président du jury. Moi, je crois que c'est une blague au début. Je ne sais pas. Je me suis dit, c'est quoi ça encore ? Et au final, je réponds et je dis oui et tout ça. Et il me dit, oui, vous avez été major. Bon, je ne garde pas le secret plus longtemps. Vous avez été major de France et tout. Moi, je suis dans l'avion, je devais être au milieu. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Là, je suis dans l'avion, je viens d'arriver. C'était pile le jour parce qu'en plus, la cérémonie, c'était fin janvier. question Un 24 janvier ou un 21 janvier, je ne sais plus. C'était pile ce jour-là, pile quand je descends de l'avion à Bordeaux, parce que j'arrivais de Genève. Et là, je me dis, ah oui, quand même. Et là, j'étais en pleurs. J'étais là, mais ce n'est pas possible. Et ensuite, quand je suis arrivée à la cérémonie, le responsable de la formation, mes profs et tout, ils étaient tous au courant. Ils étaient comme des fous. Donc, c'est vrai que ça m'a fait très plaisir. J'étais très fière. Mais en même temps, je ne réalisais pas vraiment. Pour moi, ce n'était pas possible. Et encore aujourd'hui, je me dis, bon, j'ai une bonne moyenne, mais c'est possible parce que je suis du genre hyper perfectionniste. J'essaie toujours de viser mieux. Même quand j'ai une bonne note, je me dis, j'aurais pu faire mieux. Donc, voilà, c'est beaucoup de fierté. Et même encore aujourd'hui, je pense que ça me suivra encore longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais. Est-ce que ça t'a fait grandir ? Qu'est-ce que ça t'a appris aussi d'avoir cette distinction ? Est-ce que tu as découvert peut-être quelque chose sur toi-même ? Ou je ne sais pas, ça a été quoi aussi le fait d'avoir été… contente d'être dans ce truc-là. Est-ce qu'il y a une sagesse ou un apprentissage que tu en ressors aussi de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné forcément plus de crédibilité, notamment mes méthodes de travail. Je me suis dit, elles ne sont pas si nulles que ça, finalement, elles marchent plutôt bien. Donc, ça m'a apporté quand même un peu plus de crédibilité. Après, quand on m'a proposé de donner des cours, forcément, je me suis sentie un peu plus légitime qu'avant. Même quand on me demandait de faire des cours, je n'étais pas très légitime. C'est vrai que là, ça apporte un peu plus de légitimité à tout ça. Trop bien,

  • Speaker #0

    trop bien. Du coup, Zoé, une fois n'est pas coutume, tu as fait ton DCG. Ton DCG, tu t'es dit, tiens, je vais aller faire expert comptable et Montréaliste. C'est ça. La petite particularité, c'est que toi, tu fais ton stage en Suisse. C'est ça.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup qui font.

  • Speaker #0

    Ah, mais nous, on voit beaucoup de personnes qui se posent la question « Ah, est-ce que je peux faire mon deck, mon mémoire, enfin, mon stage à l'étranger ? Comment je fais ça ? Comment ça marche ? » Alors déjà, qu'est-ce qui t'a ramené en Suisse ? Alors, peut-être pas un truc perso, mais... Quelle est l'opportunité professionnelle que tu as aussi là-bas ?

  • Speaker #1

    Mais en Suisse, pour rentrer, ça a été très compliqué pour rentrer en Suisse parce que c'est vraiment la croix et la bannière parce que... Pour rentrer en Suisse, c'est souvent par recommandation. Là-bas, c'est basé beaucoup sur la confiance entre les individus. Donc, ce n'est pas tant le CV qui prime. Parce que même avec mon dossier, j'ai envoyé 40 CV, je pense. Je n'ai même pas eu de réponse, en fait. J'ai eu zéro réponse. Alors que pourtant, j'avais de l'expérience. Dans mes anciens cabinets, j'étais autonome sur mes dossiers. donc vraiment c'était pas juste un peu J'avais vraiment l'expérience demandée, des diplômes avec une bonne moyenne, etc. Mais ça ne voulait pas. Il n'y avait pas de moi. Donc, j'ai eu l'opportunité d'avoir, grâce à une connaissance, ce poste en Suisse. Et la particularité, c'est que pour faire le stage DEC en Suisse, là-bas, c'est des fiduciaires, ce n'est pas des cabinets. Et dans la fiduciaire, il faut qu'on ait des dossiers français parce qu'on ne peut valider que nos heures sur les dossiers français là-bas. donc c'est un peu la particularité et donc c'est plus vers Genève des choses comme ça où c'est envisageable mais sinon en plein milieu de Zurich je suis pas sûre que ça passe ou alors c'est dans le cadre d'une année à l'international je pense plus dans ce cadre là que pouvoir faire les 3 années parce que moi je suis sur les 3 années en Suisse y'a pas de soucis, je pourrais valider et je suis rattachée à l'ordre de Lyon et voilà ça se passe bien

  • Speaker #0

    De mémoire La Suisse, il n'y a pas de réglementation en termes de tenue comptable. Les fiduciaires, tout le monde peut en faire une, c'est ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors, on doit tenir une comptabilité. Après, comment elle est tenue, ça, ça…

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il y a vraiment un changement radical entre la France et la Suisse à ce niveau-là. Il faut complètement oublier tout ce qu'on a appris, en fait, très carré, très droit, très ci, très là. Puisque là-bas, vraiment, il faut s'ouvrir l'esprit. et c'est complètement une autre manière de travailler, une autre ambiance de travail, ça change vraiment sur tout. Donc, il ne faut vraiment pas être trop fermé. Et justement, moi, c'est ça que je recherchais aussi. C'était de voir autre chose que le cabinet en France. Pouvoir voir comment ça se passe ailleurs et avoir aussi une expérience internationale puisque en Suisse, on peut parler un peu anglais. Mais on parle anglais un petit peu. Et plutôt que de partir aux Etats-Unis où j'avais aussi cherché Merci. du côté des États-Unis, c'était un peu plus près de mes proches que la Suisse.

  • Speaker #0

    Donc, la Suisse, il y a cette obligation de tenir la compta. La manière dans laquelle c'est tenu, je crois qu'il y a quand même pas mal de concurrence en termes de fiduciaires dans le marché suisse.

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    la valeur pour qu'une fiduciaire puisse mieux performer qu'une autre, c'est aussi, il faut avoir une qualité dans la relation client, dans la valeur qu'on va lui apporter qui sera, j'imagine, plus forte. En France, la compta, c'est le marché réglementé. Donc, les cabinets ont le monopole. En Suisse, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un ordre professionnel.

  • Speaker #1

    Non, les clients peuvent tenir eux-mêmes leur comptabilité s'ils le souhaitent.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu as ? Toi, ça fait 6-7 mois que tu es dans ce cabinet, c'est ça ? Oui. C'est quoi ton quotidien ? Qu'est-ce que tu fais ? Et comment aussi tu accompagnes les clients ? sur ce marché un peu nouveau aussi que toi, tu découvres ?

  • Speaker #1

    Alors, les clients au quotidien, c'est un peu pareil que les cabinets en France. Ils ont les mêmes obligations à peu près, sauf le fait que les deadlines sont beaucoup plus cools. Par exemple, TVA, on a deux mois pour la faire.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les TVA qui tombent en même temps. Donc, vraiment, c'est qu'au trimestre. Donc, déjà, c'est un rythme beaucoup plus cool. Donc, trimestriellement, on a des TVA à faire. après on a toute la partie production, bon, ça, comme on pense. Ensuite, moi, j'ai aussi souhaité faire plutôt de l'audit. Bon, là-bas, on appelle ça de la révision. Donc, je fais de la révision sur des comptes aussi. Et on m'a confié aussi, avec un autre expert comptable numérialiste, le développement d'une branche, pardon, CFO part-time. Donc, on travaille sur ça. Voilà, donc c'est hyper intéressant. On travaille sur pas mal de choses. Donc c'est vrai que ça change un peu les cabinets classiques, donc c'est aussi ça que je recherchais.

  • Speaker #0

    Et comment tu te projettes, toi, justement, dans ton avenir ? Est-ce que tu veux ouvrir un cabinet ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se dessine chez toi, dans ton esprit ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est assez flou, puisque je me laisse un peu porter par tous ces projets au sein de la fiduciaire. Et après, je pense que, de toute façon, je le sentirai quand les étoiles s'aligneront. Oui, les étoiles sont toutes alignées en même temps. Je me dis, bon... il faut y aller maintenant, mais sinon je ne serais peut-être pas y aller. Mais voilà, je me laisse guider et puis je verrai comment ça se dessine derrière.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop bien, trop bien Zoé. Merci beaucoup en tout cas d'avoir partagé tous ces mots avec moi dans cet épisode de podcast. Je pose aussi une question qui est assez traditionnelle chez les personnes qui passent dans l'émission. Est-ce que la vie ou une personne que tu as rencontrée, tu as appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? une sagesse ou peu importe, mais qui fait que ça, tu pourrais le transmettre à un bon copain ou à une bonne copine.

  • Speaker #1

    J'ai pu apprendre quelque chose pendant mon master, il me semble, c'était que rien n'est impossible et que juste tant que personne n'a dit que ce n'était pas impossible, il faut essayer. Et c'est ce que j'ai appliqué un peu pour le DSCG en me disant... Bon, ce n'est pas impossible. Je vais tenter de passer les yeux et de réussir. Au final, ça a bien passé. Mais dans tout, je l'applique même pour la suite. Je me suis dit au début, c'est impossible. J'ai persévéré, persévéré, persévéré. J'ai harcelé tout mon entourage pour trouver un poste. Et puis, au final, ça a payé. Donc, vraiment, rester motivée et ne pas abandonner. C'est le meilleur conseil, je pense.

  • Speaker #0

    Un grand merci. Zoé de m'avoir fait le plaisir de venir dans cet enregistrement. Pour tous ceux qui veulent te retrouver, je mettrai ton LinkedIn en description de l'épisode. Et puis, je vous remercie à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. S'il vous a fait kiffer autant que j'ai pris de plaisir à le réaliser, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles, les pouces en l'air, les partager à tous vos copains et vos copines dans votre entourage. Et moi, je n'ai qu'une seule chose à vous dire, prenez soin de vous et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

Description

Elle a obtenu 16,58/20 au DSCG.
Elle a été major de France.
Elle a été reçue au ministère.


Et pourtant…


👉 Elle n’a pas de passion pour la compta.
👉 Elle n’a jamais fait d’impasse.
👉 Elle n’a jamais cru que c’était impossible.


Zoé Bandenavaze est venue nous livrer une masterclass sur :


  • Comment organiser ses révisions en alternance ?

  • Pourquoi la régularité bat le génie ?

  • Comment éviter les impasses et le stress qui les accompagne ?

  • Pourquoi le DCG est plus dur que le DSCG ?

  • Quelle est la réalité du cabinet en alternance ?

  • Et comment elle a réussi à décrocher son stage d'expertise comptable… en Suisse ?


🧠 Une leçon de méthode.
🎯 Une démonstration de rigueur.
💥 Une preuve qu’on peut viser l’excellence même sans être “passionné”.


C’est inspirant.
C’est concret.


Le LinkedIn de Zoé est ici  : https://www.linkedin.com/in/zo%C3%A9-bandenavaze-767702195/


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Bienvenue sur le podcast n°1 de la filière comptable et financière ! + 650 000 écoutes.


Je suis Nicolas Piatkowski, cofondateur de l’école en ligne Les Geeks des Chiffres, qui a formé plus de 14 000 étudiants au DCG & DSCG : https://www.lesgeeksdeschiffres.com


Chaque semaine, des pros du chiffre me partagent leur parcours, leurs réussites (et galères !), leurs conseils, et t’aident à décrypter un secteur en pleine mutation.


Que tu sois en DCG, DSCG, alternance, BTS ou un professionnel aguerri… Tu trouveras ici des interviews inspirantes, des retours d’expérience concrets, des insights métier et des clés pour te démarquer dès tes premières expériences.


Au programme :


  • Réalité du métier d’expert-comptable ou de financier aujourd’hui.

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Si tu veux prendre une longueur d’avance dans tes études et ta carrière, ce podcast est ton nouveau compagnon de route.


Bonne écoute… et c’est partiiiiii !  »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Geeks des Chiffres, nouvel épisode, nouvelle masterclass avec un profil un peu différent par rapport à d'habitude. Habituellement, je vais à la rencontre de professionnels déjà bien établis dans leur carrière. Et bien là, j'ai la chance d'avoir avec moi Zoé Bandna-Vaz qui, pour la première fois, Zoé, c'est comme ça que je t'ai découvert sur LinkedIn parce que j'ai vu que le ministère de l'enseignement supérieur avait fait une remise, ou en tout cas des classements, d'étudiants qui passent en tout cas le DSCG. Et toi, tu as été reçu comme majeur de la promotion 2024 au DSCG. Et donc, je me suis dit, tiens, ça peut être extrêmement intéressant pour des étudiants qui souhaitent peut-être suivre cette voie ou la même voie que la tienne, de pouvoir avoir les tips qui a fait que tu as pu obtenir ce genre de résultat. Alors, le fait d'être premier, c'est déjà gratifiant. et d'avoir 16,58 sur 20. Et puis, tu as aussi validé ton DCG avec une moyenne de 16,07. Donc, bienvenue Zoé sur ce podcast Les Guilles des Chiffres.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'aimerais déjà te poser une question avant de rentrer dans le cœur de cette masterclass. Qu'est-ce qui, toi, t'a donné envie de rejoindre la profession ? Sachant que tu as 23 ans. C'est quoi le chemin qui t'a amenée finalement au DSCG ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi, quand je suis passée au niveau de la terminale et qu'on a dû faire un choix sur notre orientation, je ne savais absolument pas ce que j'allais faire. Et mon père qui est entrepreneur, il avait son expert comptable. Ça m'impressionnait toujours d'en aller au rendez-vous avec l'expert comptable. Et c'est vrai que ça m'a donné envie d'être comme lui. Donc, je suis partie sans trop savoir sur cette voie. Parce que je n'avais pas forcément de passion, j'étais assez généraliste. Au final, je n'avais même pas que ES, donc économique et sociale. Donc, je suis partie d'abord en DCG. Mais au début, c'est vrai que le DCG, ce n'est pas très connu quand on sort du DCG.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'avais mis en choix que des BTS. Parce que je pensais qu'il fallait faire forcément un BTS pour être expert comptable. Alors que pas du tout. On peut directement faire le DCG. Ça m'a permis d'éviter de perdre une année aussi. Je suis partie en DCG. J'ai été reçue et j'ai atterri comme ça en expertise. Dès la première année, ça ne m'a plus parce qu'on voyait quand même beaucoup de thématiques et pas seulement de la comptabilité. C'était plus cet aspect-là qui me plaisait parce que la comptabilité pure en soi, ce n'est pas ma passion.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Tu pointes quand même du doigt que… ton papa il avait cette rencontre avec son expert comptable toi ça t'a impressionné de le voir il t'emmenait du coup au rendez-vous bilan qu'est-ce que tu découvrais toi qu'est-ce que tu voyais dans cette discussion est-ce que toi tu étais complètement perché perdu tu ne comprenais pas ou il y avait des choses qui t'intriguaient c'était quoi un peu toi ton ressenti mais

  • Speaker #1

    moi j'étais petite donc je ne comprenais pas forcément tout mais juste je ne sais pas ça m'a impressionné il parlait de chiffres moi ça m'intéressait j'essayais de comprendre justement je posais des questions J'essayais de me confondre. Et comme j'étais très... Enfin, à l'école, j'étais quand même assez à l'aise. Donc, j'essayais de creuser. Et je me suis dit, pourquoi pas tester ça ? Parce que ça m'a l'air sympa, quoi. C'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Avec ce recul, tu vois, aujourd'hui, tu as 23 ans. Donc, apparemment, tu as dit, j'étais petite. Donc, c'était peut-être il y a des années en arrière.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'était quoi la vie d'un entrepreneur ? Pour aussi, tu vois... Parce que le but de l'expert comptable, quand même, in fine, c'est d'accompagner des entrepreneurs à pouvoir réussir. C'était quoi aussi le quotidien de ton papa avec la gestion financière, avec les chiffres ?

  • Speaker #1

    Alors, mon père, c'est quelqu'un qui touche un peu à tout. Justement, il essaie toujours d'apprendre des choses à son expert comptable, de chercher des nouveaux mécanismes, des nouveaux moyens, d'optimiser au mieux la gestion financière de son entreprise. Donc, c'est un sacré numéro. Et encore aujourd'hui, d'ailleurs, il me sollicite quand il a besoin. Mais oui, c'était une vie assez quand même prenante, la vie d'entrepreneur, puisqu'on ne compte pas les heures, on ne compte pas les jours. Noël, ça n'existe pas. Des horaires pas possibles. Et puis là, par exemple, je vais rester avec mon père. J'ai dû aller au rendez-vous, alors que je pense que de base, j'aurais pu m'en passer. Mais au final, c'est une bonne expérience. Mais voilà, c'est assez éprouvant comme rythme de vie. Et un entrepreneur, il ne compte pas ses heures.

  • Speaker #0

    Tu dis que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu. Est-ce que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu ? Parce que là, tu es expert comptable mémorialiste. Est-ce que tu t'es dit, je vais aller au bout directement ou alors ça s'est fait un peu au fil des diplômes ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai commencé le DCG, ça m'a plu. Mais en fait, le DCG, en école, on est très encadré. C'est-à-dire qu'on a des examens de 4 heures toutes les semaines, des types d'examens toutes les semaines. Donc, ça a un rythme un peu comme le lycée finalement. Les professeurs, ils sont vraiment présents pour nous. Ils sont derrière nous. Si on ne fait pas un truc, ils vont nous dire qu'il faut le faire. il nous pousse à réviser, il nous oblige à réviser et donc c'est vraiment la continuité du lycée et quand je suis arrivée au bout du DCG là je me suis dit bon bah je savais pas trop quoi faire mais en même temps je me suis dit c'est dommage parce que avec un DCG bon bah on peut faire tel poste mais on pourra jamais aller au dessus donc je me suis dit autant continuer sur la lancée et partir sur le DSCG mais que le DSCG est très différent même s'il est dans la même école l'accompagnement c'est pas du tout le même puisque là vraiment on est en autonomie totale et qu'on doit vraiment se mettre tout seul au travail. Il n'y a personne qui est derrière nous. On n'a pas de type à examen toutes les semaines. Ça ne marche pas du tout pareil. Et on avait l'alternance en plus à conjuguer. Donc vraiment, c'était un rythme complètement différent. Mais j'ai continué. Et après, en sorte d'être SCG, je me suis posé la question aussi. Je me suis dit, bon, on continue, on ne continue pas. Je me suis dit, bon, on continue, on verra bien si jamais on arrête encore de chemin. Mais au moins, je suis dans la continuité et je ne perds pas d'années. Et c'est un plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc en fait, toi, tu as deux histoires, en tout cas en termes d'étudiante, c'est que tu as une histoire où tu fais la continuité de l'école, le schéma traditionnel, prépa, DCG, donc c'est initial. Et puis après, tu rentres dans un environnement où tu as le monde pro, là c'est en mode un suivi peut-être qui est moins intensif, et du coup, il faut se dépatouiller un peu par soi-même. 16,07 de moyenne au DCG, ça a été quoi les grands conseils ou quels seraient les grands conseils que tu pourrais donner ? à des étudiants, justement, déjà qui passent ce diplôme. Et qu'est-ce que tu pourrais aussi leur dire ? Parce qu'il y en a, ils ont peur de le faire. Juste, ils regardent les taux de réussite, ils se disent « bah, c'est pas pour moi » . Est-ce que toi, tu pourrais un peu démystifier ça ?

  • Speaker #1

    Les taux de réussite, honnêtement, je ne les ai jamais regardés parce que ça fait peur. Ça fait peur et ce n'est pas du tout proche d'arrêter. Parce qu'en fait, moi, j'avais un professeur, justement, qui pointait du doigt les taux de réussite, qui n'était pas du tout représentatif, puisque la moitié des candidats sont en candidat libre. Sans entraînement ou en entreprise, ils le passent comme ça pour essayer de voir si ça passe. Donc, en fait, ça fait plonger les taux de réussite. Et au final, un étudiant qui a bien révisé, il va regarder les taux de réussite, il va se faire peur. Ça ne sert pas forcément à grand-chose. Ça va plus se stresser qu'autre chose. Donc, nous, en DCG, on était vraiment à fond dans le boulot. Après, nous, c'était des semaines classiques, donc de 30 heures de cours, je pense. C'était du lundi au vendredi. Et après, le week-end, je révisais. Un peu le soir aussi. comme au lycée un petit peu il n'y a pas eu trop de changements c'est plus dans le volume là on sent quand même une différence mais le DCG vraiment quand on est en école du moins ça nous drive sur la manière de travailler et cette manière de travailler si on la garde au DCG on réussit pas facilement mais on réussit correctement sans trop de difficultés parce qu'en DCG on prend le pli en fait, on prend le pli de... Je rentre le soir, je bosse un peu. Ou je rentre le week-end, je m'accorde quand même un temps de révision ou quoi. Et on a bien cette méthodologie qui rentre, je trouve, au DCG et qui ressort en DSCG. Après, moi, souvent, je trouve que... Enfin, j'ai trouvé, du moins, que le DCG était un peu plus compliqué que le DSCG dans le sens où, quand on arrive du lycée, c'est un petit gap. Ouais,

  • Speaker #0

    la claque. Ouais, la claque, elle est... Ouais,

  • Speaker #1

    on se dit, il y a tout ça à prendre. C'est beaucoup. On se dit, il y a plein de matières. La deuxième année a été fatale, d'ailleurs. parce que vraiment, c'est là où il y a le plus de matière concentrée et très technique, et c'est là où vraiment, j'en ai un peu plus galéré. Enfin, j'ai un peu plus galéré, donc vraiment, c'est plus à prendre le rythme, et une fois qu'on l'a, après, c'est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, tu valides ton DCG. On va aborder aussi un peu cette partie DSCG. Comment tu trouves ton alternance, déjà ? Sur quelle base aussi, toi, tu choisis ? cette expérience professionnelle ? Tu te dis, c'est la première opportunité que je trouve, donc je la prends. Ou alors, tu avais quand même un espèce de critère de choix. Comment ça s'est passé, l'histoire ?

  • Speaker #1

    Pendant le DCG, on fait des stages. Et ça, c'est hyper important parce que les stages qu'on fait souvent, derrière, on est pris en alternance dans ce même cabinet. Et moi, c'est ce qui s'est passé. Le deuxième stage que j'ai fait, j'ai été pris en alternance. Ils m'ont gardée, ils étaient satisfaits. Donc, quand je leur ai demandé une alternance, c'était OK. puis de toute façon dans les cabinets ils cherchent tout le temps des petites mains quand on est en alternance c'est pour faire de la saisie donc ça c'est toujours en demande donc c'est vraiment pas Une difficulté, selon moi, normalement, de trouver une alternance, sauf peut-être à Paris, je ne sais pas comment ça se passe, parce que moi, je viens de Bordeaux, mais à Bordeaux, du moins, ce n'est pas une difficulté. Et ils sont même contents de nous avoir en alternance. Et après, moi, j'ai choisi, c'était chez Inextenso, mais c'était Inextenso Campagne. C'était un petit Inextenso. Donc, c'était très bien aussi. J'ai beaucoup appris là-bas. Et après, c'était plus ou moins les critères. C'était l'ambiance, comment ça se passait, la diversité des tâches, des choses comme ça qui étaient plus importantes pour moi.

  • Speaker #0

    Te confronter au monde réel vs les études, c'est quoi le gap ? Est-ce que tu t'es imaginé ce que tu allais faire quand tu allais rentrer dans le cabinet ? C'était quoi ta première approche et ton entrée en matière ?

  • Speaker #1

    Après, moi, quand j'étais en stage, déjà, ça nous fait une bonne première approche. et au final quand on entre en... En alternance, c'est pareil qu'un stage, juste qu'on est rémunéré. On a déjà été un peu confrontés à la vie du cabinet en stage pendant un mois, même si c'était qu'un mois, c'est quand même déjà un bon premier G. C'est vrai qu'il n'y a pas eu de changement entre le stage et l'alternance, juste qu'en alternance, on se sent un peu plus responsable puisqu'on est payé pour ce qu'on fait. Il y a des clients qui attendent des résultats aussi. Donc, on est un peu plus responsabilisés qu'en stage, forcément. On est que stagiaires. Mais après, sinon, en alternance, ça s'est bien passé. Après, j'ai changé de cabinet aussi parce que j'ai déménagé. Et ça, c'est bien passé aussi, le changement. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    OK, hyper clair. Zoé, toi, tu fais aussi de l'accompagnement et du coaching d'étudiants pour les aider dans leur manière de s'organiser au niveau des études. au niveau de la préparation du DCG ou du DSCG. Regardons un peu, imaginons un étudiant qui souhaite préparer le DSCG, qui bosse à côté avec peut-être, je dirais peut-être deux cas d'usage. Un espèce de cas d'usage où tu as l'étudiant très studieux qui va commencer à travailler dès le début et puis celui qui est un peu en galère et puis il va essayer de s'y mettre 4-5 mois avant les exams. Quels seraient les bons conseils que tu pourrais donner ? pour aider un candidat à bien appréhender le diplôme et de partir aux épreuves avec le plus de sécurité possible, entre guillemets, je peux le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de conseils, je pense que je l'ai vu dans ma promo de toute façon, il y avait ceux qui étaient irréguliers, disciplinés, parce que vraiment le DSG, c'est que ça, c'est que de la discipline, parce que si on s'y tient, on réussit forcément, on le valide forcément. Et il y en avait qui, pendant la période fiscale, où on n'avait pas de... court, il décrochait complètement et c'est vrai que ça c'est l'erreur à ne pas faire parce qu'en perte fiscale on se dit bon je suis débordée au cabinet je suis à 20h, j'ai pas le temps de réviser et justement il faut trouver quand même un petit temps, même si c'est qu'une heure il faut conserver ce petit rythme de révision pour pas laisser de côté et laisser le flot de cours nous envahir et qu'après quand on revient à la rentrée on en reprend une couche et là on est direct sous l'eau et après le retard il est impossible à rattraper Et pour réussir après, je dirais que les impasses, ça, il faut éviter parce que c'est ce qui nous génère le plus de stress, je pense, le jour de l'épreuve. Et comme on a vu dans les sujets, vraiment, ça peut tomber sur tout. Donc vraiment, je dirais, même si ce n'est pas voir de manière très approfondie chaque chapitre, c'est de quand même les voir au moins une fois, juste savoir de quoi on parle parce que dans notre copie, si on lit un truc et qu'on se dit « mais je n'ai jamais vu ça » , Il n'y a pas pire pour paniquer et derrière se vautrer sur toutes les autres parties alors qu'on aurait su les faire, c'est juste qu'on a été pris de panique et qu'à cause de juste un chapitre qu'on aurait pu juste même lire une fois, ça nous a mis dans l'embarras face à l'examen. Donc c'est dommage ça.

  • Speaker #0

    Donc quand tu pointes aussi le conseil de la régularité, alors c'est vrai que ça on l'entend souvent, mais en vrai c'est un peu comme le sport. Si tu commences à faire du running pendant six mois, Pendant un mois, tu t'arrêtes, tu es morte. Tu es obligée de repartir à zéro. Toi, dans ton planning de travail, tu avais toujours des moments qui étaient dédiés chaque jour pour pouvoir réviser et avancer ?

  • Speaker #1

    Justement, comme le running, il faut se fixer. Je fais du running, justement. Je m'oblige à mettre une course, un objectif, sinon je ne m'entraîne pas. Pareil, c'est que j'avais un planning. Je mettais des petits objectifs chaque semaine. Chaque jour ou chaque week-end, chaque semaine, je mettais un objectif, lire tel cours ou faire revoir telle chose. Et justement, c'était un peu satisfaisant de pouvoir se dire, je suis serein, j'ai fait mon objectif du jour ou mon objectif de la semaine, je peux m'accorder un temps off. Et généralement, le week-end, de toute façon, le dimanche, je ne travaillais pas. C'était un temps à jour. Je mettais octroi une journée off obligatoirement pour faire tout ce que j'avais à faire. même quand j'avais un rendez-vous avec des copines Je me le mettais dans mon planning et je m'arrangeais pour caler les cours autour de ça et trouver des temps où je pouvais réviser. Par exemple, quand j'étais en cabinet le midi, je mangeais en 15 minutes une demi-heure et la demi-heure qui me restait, je prenais mes fiches ou je finissais de ficher des cours. J'en profitais toujours pour optimiser au mieux mon temps. Parce que forcément, entre le cabinet, les cours de l'école et le DSCG, faut trouver il faut s'organiser, sinon on ne s'en sort pas et on se sent vite débordé. J'ai essayé une fois de faire 100 plannings, ce n'était pas possible. Je n'arrivais pas à savoir par quoi commencer. Au final, j'avançais dans le brouillard, alors que quand on a un objectif bien défini, on se dit je fais ça et ensuite, on avance petit à petit. Tout devoir tout faire en même temps et se retrouver débordé. Vraiment, ça, c'était la clé, je pense.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y a quand même cette stratégie où tu vas aller chercher des temps morts dans ta journée, entre guillemets pour aller caser un peu de révision pour que tu aies toujours du flux. Donc, si je comprends bien et si je retraduis aussi ce que tu dis, c'est que tu ne dis pas « Ouais, moi, ce n'est pas tout d'un seul coup. » C'est un peu tous les jours, quoi. Sauf le dimanche, c'est vraiment « je chill » .

  • Speaker #1

    C'est ça. En DCG, ça ne me dérangeait pas de faire quatre heures de révision d'un coup. On était vraiment formatés à ça. Mais au temps de DCG, c'était compliqué de me rester quatre heures devant mon cours. Je n'y arrivais pas. Donc, je faisais deux heures le matin, deux heures l'après mais entre temps je vais aller faire un resto, j'allais me balader. Et en semaine, je préférais bosser une heure le soir plutôt que de me rajouter 7 heures sur le week-end. Donc, j'essaie de rendre ça le plus agréable possible, mais toujours en étant régulière et essayer de revoir les choses le plus souvent possible parce que la mémoire, il n'y a pas de secret. Il faut revoir les choses plusieurs fois et c'est comme ça qu'on a une mémoire sur le long terme. Parce que ceux qui révisent la veille de l'examen, ils ont une mémoire flash.

  • Speaker #0

    Flash, oui.

  • Speaker #1

    Flash et souvent, on a voulu la moitié le jour de l'examen. Et puis en plus, ça ne nous servira pas dans notre vie. pro parce que c'est des choses qui nous servent donc c'est bête de les apprendre juste pour un examen donc une fois que c'est bien assimilé qu'on les a revus plusieurs fois, c'est ancré dans notre cerveau et dans la vie pro, ça ressortira on s'en servira aussi c'est pour ça qu'il faut plus miser sur une mémoire long terme qu'au quotidien, on a une année entière pour préparer donc j'étale ça et que c'est plus agréable pour nous parce que se prendre un coup de jus en août ou en septembre c'est vraiment pas agréable ouais c'est clair donc ouais C'est plus ça qu'important.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Donc, tu as cet état d'esprit où tu t'obliges et tu prends ton rendez-vous avec toi-même chaque jour.

  • Speaker #1

    C'est un petit objectif,

  • Speaker #0

    oui. Oui, mais ce n'est pas des gros trucs où c'est… Non, oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est une petite sortie de running, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, on peut dire ça comme ça, oui.

  • Speaker #0

    Mais de DSCG, on va dire, alors. C'est ça. OK, donc tu fais ça. Tu apprends. Si je prends par exemple, je ne sais pas moi, compte audit, parce que c'est une UE qui est aussi difficile, tu dis que je revois les choses au fur et à mesure. Donc, je ne sais pas moi, avant de commencer, est-ce que tu découpes un peu ton planning, la manière dans laquelle tu vas le réviser sur plusieurs semaines, sur plusieurs mois ? Ou alors est-ce que tu dis, je vais tout faire en un mois et demi et puis je vais recommencer par la suite ? Ça a été quoi un peu la méthode ?

  • Speaker #1

    Alors, au niveau de la méthode, moi, c'est en fonction des cours qu'on avait. Donc, par exemple, si on commençait par le chapitre 1, 2, 3, je me disais qu'à telle date, il fallait que les chapitres 1, 2, 3 soient connus, maîtrisés et bien ancrés. Et après, on continue par le 4, 5, 6. Bon, j'apprenais 4, 5, 6, mais des fois, je revenais un peu sur le 1, 2, 3. Rapidement, pour juste me le remettre en tête et pas arriver à la fin de l'année avec le chapitre 21 et me dire c'était quoi le chapitre 1 parce que je l'avais fait il y a 6 mois. Donc, c'est ça. c'est en fait petit à petit cumulé et compiler tous ses chapitres, parce qu'une fois qu'il a bien appris le 1, 2, 3, il va beaucoup plus vite de le relire, ça va très vite de le relire, alors que l'apprentissage, c'est quelque chose de plus long. Mais je découpais ça comme ça et je me prévoyais des temps pour apprendre. Par exemple, le 1, 2, 3, c'est un temps pour apprendre, un temps pour faire des cas pratiques. Je ne mélangeais pas tout. Il y avait une méthodologie vraiment claire et comme ça, je me disais, je ne me fous pas la pression, je ne me dis pas, merde, je n'ai pas appris en une heure ce que j'étais censée apprendre. Je ne me mets pas des objectifs de fou parce que ça va me frustrer. Je ne vais pas y arriver, je vais me sentir débordée et ce n'est pas le but. Le but, c'est de pouvoir les apprendre à telle date.

  • Speaker #0

    Du coup, faire tout ce travail… Comment tu arrives à l'approche des examens ? Quel est ton état émotionnel ? Est-ce que tu as de la confiance ? Est-ce que tu as du stress ? Est-ce que tu te rappelles et que tu te projettes les dernières ? Peut-être pas les dernières, mais oui, c'est les dernières.

  • Speaker #1

    Non, mais à l'approche des examens, vraiment, en fait, moi, les semaines avant les examens, je me dis que c'est déjà joué. En fait, il n'y a plus rien à... Concrètement, une fois qu'on a tout revu pendant l'année, à l'approche des examens, c'est juste de la relecture pour se rassurer. Mais c'est déjà joué, quoi. C'est pas la veille de l'examen qu'on va révolutionner le monde et qu'on va découvrir un truc, ça va plus nous mettre dans le stress. Mais moi, j'étais un peu stressée. Mais du coup, je relisais un petit peu tout en pensant que ça me rassurait. Mais bon, même quand je relisais, j'avais la tête ailleurs, j'étais stressée. Donc, tout ce que j'avais appris, c'était bien avant, c'était les mois d'avant. Et à l'approche d'examen, c'est là où je commençais à vraiment faire les annales puisque avant, je considère que les annales, ça sert. pas grand-chose puisqu'on ne connaît pas tout l'étendue du programme. Donc, c'est dommage de gâcher ces cas concrets type examen où on peut s'entraîner sur 4 heures par exemple et qu'on a un vrai cas. Et c'est dommage de les gâcher en prenant juste quelques petits parties, regardant la correction parce qu'on ne connaît pas cette question, parce qu'on n'a pas encore vu en plus. Donc, moi, plutôt l'année, je prenais les cas pratiques que j'avais soit à l'école, dans les livres et à l'approche d'examen, moi, avant, je me refaisais les annales. je refaisais plein d'annales et comme ça, j'étais vraiment prête pour l'examen en condition d'examen. Mais en sachant que je me préparais vraiment à me dire « Bon, je suis censée tout savoir, donc si là, je m'entraîne et que je ne sais pas, c'est qu'il y a un manque dans ça, donc j'allais un peu réviser plus ça. » C'était plus dans cette optique-là.

  • Speaker #0

    Ok. Là, c'est vraiment le... J'ai envie de dire, excuse-moi, c'est vraiment le parcours idéal, je trouve, de se dire que c'est vraiment des petites étapes. Toi, tu prends des petites étapes et tu les kills. Mais du coup, ce n'est pas trop énergivore au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'au final, on arrive en septembre. Enfin, août-septembre, on est bien. On n'est pas stressé. Sauf si on a des petites lacunes encore sur les chapitres. Mais justement, on a le recul encore. On a un mois pour finaliser les petits réglages.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est avantage. Donc, en fait, j'aurais presque envie de te dire, c'est quoi les choses à ne surtout pas faire ? En fait, c'est un peu l'inverse.

  • Speaker #1

    c'est se laisser déborder se dire qu'on a encore du temps parce que des fois on se dit j'ai 5 mois ça va très vite surtout quand on est en alternance l'amélioration fiscale je ne l'ai pas vu passer c'est parce qu'il y a une vitesse grand V et on s'est retrouvé direct en mai-juin avec le mémoire etc et tout s'accumule en fait et après on a un goulot d'étranglement et on n'arrive pas à le gérer et c'est normal de ne pas pouvoir gérer tout ce flot d'informations Je crois que le droit, c'est un livre de 700 pages, 800 pages à apprendre. Ce n'est pas possible d'apprendre en un mois.

  • Speaker #0

    Ça, c'est difficile. Du coup, comment toi, tu fais ? Ça a été quoi un peu ta méthode pour réviser le droit ? Tu vois, il y a des gens, ils ont juste eu certains trucs. Moi, je me rappelle quand j'étais étudiant à l'époque, j'aimais beaucoup écrire. Je prends mon livre et j'écris tout, quoi. Et ça, je ne sais pas, après, ça fait des flashs dans mon cerveau. Et du coup, ça marchait bien. C'est quoi un peu ta méthode à toi ?

  • Speaker #1

    Ma méthode à moi, c'était... je... enfin... Je lisais le cours plusieurs fois et après, j'essayais de me le réciter par cœur dans ma tête. Sans le cours, j'essayais de me le réciter. En fait, moi, j'ai une mémoire très visuelle. Donc, quand je suis devant ma feuille à l'exam, je vois exactement…

  • Speaker #0

    Tu vois ta page de livre, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je vois ma page de cours, je vois où était l'info. Et du coup, moi, j'ai un système de couleurs depuis, je pense, le lycée, même le collège. Je pense que tous les gens de ma promo, ils se moquaient de moi parce que mes… Fiche de cours, elle ressemble à un arc-en-ciel. Je mettais des paquets entiers de stabilo. Mais moi, je ne fonctionnais qu'avec des codes couleurs. Donc, dans ma tête, je voyais tel code, ça m'attire vers la couleur. Et après, je sais quelle phrase je cherche. Et moi, c'est comme ça. J'avais des codes couleurs, donc les listes, les définitions, les exemples. Et c'était que comme ça, depuis toujours.

  • Speaker #0

    Ok, hyper clair. Zoé, déjà, merci beaucoup d'avoir partagé tout ça. Je pense que c'est des choses qui sont hyper précieuses. De toute façon, le plan, c'est la clé. Travailler avec régularité et pas d'impasse, ça, je trouve aussi assez intéressant. Parce que tu as mentionné un point qui est le suivant, c'est que je ne fais pas d'impasse. Donc oui, je pourrais répondre à la question, mais le fait de faire des impasses, ça crée du stress en moi et ce stress, du coup, il inhibe ma capacité de mémorisation. C'est ça.

  • Speaker #1

    Moi, en période de stress, je suis tétanisée, je ne peux rien faire. Il y en a qui… J'ai des copines où, au contraire, le stress, ça les stimule et elles arrivent à bien apprendre en très peu de temps. Autant moi, je ne peux rien faire face au stress. Je suis stressée, je n'arrive pas à réviser. Il faut que j'aille courir dehors et faire autre chose.

  • Speaker #0

    Je ne peux rien faire. Je vois. Aussi, ce système-là, il est aussi là, tout ce système que tu as conçu. qui est adapté aussi à toi-même, mais qui est très utile pour bon nombre d'étudiants, il est là aussi pour rassurer un peu ton petit démon intérieur que si tu ne le fais pas, en mode, tu ne vas pas te sentir à l'aise. C'est ça. Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme si on a une toutou lisse tous les jours. J'ai des dents, je dois manger. Et si on ne sait pas où sont les dents, on va se sentir mal. Et bien, c'est pareil. À force, on se prend au truc et on se dit, je n'ai pas fait mes petits objectifs du jour. Ça me met dans... On ne se sent pas... Merci. Pas très bien quand on se dit, je prends du retard, je prends du retard, je l'accumule. Et là, on se met tout seul la pression. Mais bon, c'est une bonne pression vu que c'est avant les examens. Et toute cette pression qu'on se met avant, ce sera de la pression qui ne sera pas là le jour de l'examen.

  • Speaker #0

    Oui, c'est nif.

  • Speaker #1

    Si le jour de l'examen, on est stressé comme tout et qu'on relâche tout sur la copie, ce n'est pas beau à voir. On peut être tétanisé.

  • Speaker #0

    C'est vrai, carrément. Alors, donc, tu es reçu au ministère aussi par le fait de... d'avoir réussi son DSG. Alors déjà, ça a été quoi ton émotion quand tu as vu les résultats ? Qu'est-ce que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu les résultats, j'ai pleuré, je crois. J'étais super contente. Et j'étais à l'autre bout du monde, j'étais en voyage, donc je captais à moitié. Je n'avais pas dormi de la nuit, je regardais tout le temps. Moi, je reste sur la page une heure avant. Juste au cas où, il se trompe et il met 10 minutes avant, je ne sais pas. Au final, non, il met souvent plus en retard qu'en avance, mais bon. Et là, cette année, en plus, il y avait les copies. On a nos copies. Donc, j'ai pu regarder les appréciations. C'est intéressant. Cette année, on a pu voir là où on a eu faux, pas faux, enfin, des choses comme ça. Donc, j'étais évidemment très contente, mais j'étais loin de m'imaginer que j'avais la meilleure moyenne de France. C'était impensable. Et en fait, ça, je l'ai appris quand j'ai eu ma cérémonie à Bordeaux, où on m'a remis des diplômes à l'école. Je descendais de l'avion à Bordeaux. Je reçois un appel. Je réactive. les données, etc. Je reçois un appel et là, on me dit oui, bonjour, c'est le président du jury. Moi, je crois que c'est une blague au début. Je ne sais pas. Je me suis dit, c'est quoi ça encore ? Et au final, je réponds et je dis oui et tout ça. Et il me dit, oui, vous avez été major. Bon, je ne garde pas le secret plus longtemps. Vous avez été major de France et tout. Moi, je suis dans l'avion, je devais être au milieu. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Là, je suis dans l'avion, je viens d'arriver. C'était pile le jour parce qu'en plus, la cérémonie, c'était fin janvier. question Un 24 janvier ou un 21 janvier, je ne sais plus. C'était pile ce jour-là, pile quand je descends de l'avion à Bordeaux, parce que j'arrivais de Genève. Et là, je me dis, ah oui, quand même. Et là, j'étais en pleurs. J'étais là, mais ce n'est pas possible. Et ensuite, quand je suis arrivée à la cérémonie, le responsable de la formation, mes profs et tout, ils étaient tous au courant. Ils étaient comme des fous. Donc, c'est vrai que ça m'a fait très plaisir. J'étais très fière. Mais en même temps, je ne réalisais pas vraiment. Pour moi, ce n'était pas possible. Et encore aujourd'hui, je me dis, bon, j'ai une bonne moyenne, mais c'est possible parce que je suis du genre hyper perfectionniste. J'essaie toujours de viser mieux. Même quand j'ai une bonne note, je me dis, j'aurais pu faire mieux. Donc, voilà, c'est beaucoup de fierté. Et même encore aujourd'hui, je pense que ça me suivra encore longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais. Est-ce que ça t'a fait grandir ? Qu'est-ce que ça t'a appris aussi d'avoir cette distinction ? Est-ce que tu as découvert peut-être quelque chose sur toi-même ? Ou je ne sais pas, ça a été quoi aussi le fait d'avoir été… contente d'être dans ce truc-là. Est-ce qu'il y a une sagesse ou un apprentissage que tu en ressors aussi de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné forcément plus de crédibilité, notamment mes méthodes de travail. Je me suis dit, elles ne sont pas si nulles que ça, finalement, elles marchent plutôt bien. Donc, ça m'a apporté quand même un peu plus de crédibilité. Après, quand on m'a proposé de donner des cours, forcément, je me suis sentie un peu plus légitime qu'avant. Même quand on me demandait de faire des cours, je n'étais pas très légitime. C'est vrai que là, ça apporte un peu plus de légitimité à tout ça. Trop bien,

  • Speaker #0

    trop bien. Du coup, Zoé, une fois n'est pas coutume, tu as fait ton DCG. Ton DCG, tu t'es dit, tiens, je vais aller faire expert comptable et Montréaliste. C'est ça. La petite particularité, c'est que toi, tu fais ton stage en Suisse. C'est ça.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup qui font.

  • Speaker #0

    Ah, mais nous, on voit beaucoup de personnes qui se posent la question « Ah, est-ce que je peux faire mon deck, mon mémoire, enfin, mon stage à l'étranger ? Comment je fais ça ? Comment ça marche ? » Alors déjà, qu'est-ce qui t'a ramené en Suisse ? Alors, peut-être pas un truc perso, mais... Quelle est l'opportunité professionnelle que tu as aussi là-bas ?

  • Speaker #1

    Mais en Suisse, pour rentrer, ça a été très compliqué pour rentrer en Suisse parce que c'est vraiment la croix et la bannière parce que... Pour rentrer en Suisse, c'est souvent par recommandation. Là-bas, c'est basé beaucoup sur la confiance entre les individus. Donc, ce n'est pas tant le CV qui prime. Parce que même avec mon dossier, j'ai envoyé 40 CV, je pense. Je n'ai même pas eu de réponse, en fait. J'ai eu zéro réponse. Alors que pourtant, j'avais de l'expérience. Dans mes anciens cabinets, j'étais autonome sur mes dossiers. donc vraiment c'était pas juste un peu J'avais vraiment l'expérience demandée, des diplômes avec une bonne moyenne, etc. Mais ça ne voulait pas. Il n'y avait pas de moi. Donc, j'ai eu l'opportunité d'avoir, grâce à une connaissance, ce poste en Suisse. Et la particularité, c'est que pour faire le stage DEC en Suisse, là-bas, c'est des fiduciaires, ce n'est pas des cabinets. Et dans la fiduciaire, il faut qu'on ait des dossiers français parce qu'on ne peut valider que nos heures sur les dossiers français là-bas. donc c'est un peu la particularité et donc c'est plus vers Genève des choses comme ça où c'est envisageable mais sinon en plein milieu de Zurich je suis pas sûre que ça passe ou alors c'est dans le cadre d'une année à l'international je pense plus dans ce cadre là que pouvoir faire les 3 années parce que moi je suis sur les 3 années en Suisse y'a pas de soucis, je pourrais valider et je suis rattachée à l'ordre de Lyon et voilà ça se passe bien

  • Speaker #0

    De mémoire La Suisse, il n'y a pas de réglementation en termes de tenue comptable. Les fiduciaires, tout le monde peut en faire une, c'est ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors, on doit tenir une comptabilité. Après, comment elle est tenue, ça, ça…

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il y a vraiment un changement radical entre la France et la Suisse à ce niveau-là. Il faut complètement oublier tout ce qu'on a appris, en fait, très carré, très droit, très ci, très là. Puisque là-bas, vraiment, il faut s'ouvrir l'esprit. et c'est complètement une autre manière de travailler, une autre ambiance de travail, ça change vraiment sur tout. Donc, il ne faut vraiment pas être trop fermé. Et justement, moi, c'est ça que je recherchais aussi. C'était de voir autre chose que le cabinet en France. Pouvoir voir comment ça se passe ailleurs et avoir aussi une expérience internationale puisque en Suisse, on peut parler un peu anglais. Mais on parle anglais un petit peu. Et plutôt que de partir aux Etats-Unis où j'avais aussi cherché Merci. du côté des États-Unis, c'était un peu plus près de mes proches que la Suisse.

  • Speaker #0

    Donc, la Suisse, il y a cette obligation de tenir la compta. La manière dans laquelle c'est tenu, je crois qu'il y a quand même pas mal de concurrence en termes de fiduciaires dans le marché suisse.

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    la valeur pour qu'une fiduciaire puisse mieux performer qu'une autre, c'est aussi, il faut avoir une qualité dans la relation client, dans la valeur qu'on va lui apporter qui sera, j'imagine, plus forte. En France, la compta, c'est le marché réglementé. Donc, les cabinets ont le monopole. En Suisse, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un ordre professionnel.

  • Speaker #1

    Non, les clients peuvent tenir eux-mêmes leur comptabilité s'ils le souhaitent.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu as ? Toi, ça fait 6-7 mois que tu es dans ce cabinet, c'est ça ? Oui. C'est quoi ton quotidien ? Qu'est-ce que tu fais ? Et comment aussi tu accompagnes les clients ? sur ce marché un peu nouveau aussi que toi, tu découvres ?

  • Speaker #1

    Alors, les clients au quotidien, c'est un peu pareil que les cabinets en France. Ils ont les mêmes obligations à peu près, sauf le fait que les deadlines sont beaucoup plus cools. Par exemple, TVA, on a deux mois pour la faire.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les TVA qui tombent en même temps. Donc, vraiment, c'est qu'au trimestre. Donc, déjà, c'est un rythme beaucoup plus cool. Donc, trimestriellement, on a des TVA à faire. après on a toute la partie production, bon, ça, comme on pense. Ensuite, moi, j'ai aussi souhaité faire plutôt de l'audit. Bon, là-bas, on appelle ça de la révision. Donc, je fais de la révision sur des comptes aussi. Et on m'a confié aussi, avec un autre expert comptable numérialiste, le développement d'une branche, pardon, CFO part-time. Donc, on travaille sur ça. Voilà, donc c'est hyper intéressant. On travaille sur pas mal de choses. Donc c'est vrai que ça change un peu les cabinets classiques, donc c'est aussi ça que je recherchais.

  • Speaker #0

    Et comment tu te projettes, toi, justement, dans ton avenir ? Est-ce que tu veux ouvrir un cabinet ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se dessine chez toi, dans ton esprit ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est assez flou, puisque je me laisse un peu porter par tous ces projets au sein de la fiduciaire. Et après, je pense que, de toute façon, je le sentirai quand les étoiles s'aligneront. Oui, les étoiles sont toutes alignées en même temps. Je me dis, bon... il faut y aller maintenant, mais sinon je ne serais peut-être pas y aller. Mais voilà, je me laisse guider et puis je verrai comment ça se dessine derrière.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop bien, trop bien Zoé. Merci beaucoup en tout cas d'avoir partagé tous ces mots avec moi dans cet épisode de podcast. Je pose aussi une question qui est assez traditionnelle chez les personnes qui passent dans l'émission. Est-ce que la vie ou une personne que tu as rencontrée, tu as appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? une sagesse ou peu importe, mais qui fait que ça, tu pourrais le transmettre à un bon copain ou à une bonne copine.

  • Speaker #1

    J'ai pu apprendre quelque chose pendant mon master, il me semble, c'était que rien n'est impossible et que juste tant que personne n'a dit que ce n'était pas impossible, il faut essayer. Et c'est ce que j'ai appliqué un peu pour le DSCG en me disant... Bon, ce n'est pas impossible. Je vais tenter de passer les yeux et de réussir. Au final, ça a bien passé. Mais dans tout, je l'applique même pour la suite. Je me suis dit au début, c'est impossible. J'ai persévéré, persévéré, persévéré. J'ai harcelé tout mon entourage pour trouver un poste. Et puis, au final, ça a payé. Donc, vraiment, rester motivée et ne pas abandonner. C'est le meilleur conseil, je pense.

  • Speaker #0

    Un grand merci. Zoé de m'avoir fait le plaisir de venir dans cet enregistrement. Pour tous ceux qui veulent te retrouver, je mettrai ton LinkedIn en description de l'épisode. Et puis, je vous remercie à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. S'il vous a fait kiffer autant que j'ai pris de plaisir à le réaliser, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles, les pouces en l'air, les partager à tous vos copains et vos copines dans votre entourage. Et moi, je n'ai qu'une seule chose à vous dire, prenez soin de vous et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

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Description

Elle a obtenu 16,58/20 au DSCG.
Elle a été major de France.
Elle a été reçue au ministère.


Et pourtant…


👉 Elle n’a pas de passion pour la compta.
👉 Elle n’a jamais fait d’impasse.
👉 Elle n’a jamais cru que c’était impossible.


Zoé Bandenavaze est venue nous livrer une masterclass sur :


  • Comment organiser ses révisions en alternance ?

  • Pourquoi la régularité bat le génie ?

  • Comment éviter les impasses et le stress qui les accompagne ?

  • Pourquoi le DCG est plus dur que le DSCG ?

  • Quelle est la réalité du cabinet en alternance ?

  • Et comment elle a réussi à décrocher son stage d'expertise comptable… en Suisse ?


🧠 Une leçon de méthode.
🎯 Une démonstration de rigueur.
💥 Une preuve qu’on peut viser l’excellence même sans être “passionné”.


C’est inspirant.
C’est concret.


Le LinkedIn de Zoé est ici  : https://www.linkedin.com/in/zo%C3%A9-bandenavaze-767702195/


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Bienvenue sur le podcast n°1 de la filière comptable et financière ! + 650 000 écoutes.


Je suis Nicolas Piatkowski, cofondateur de l’école en ligne Les Geeks des Chiffres, qui a formé plus de 14 000 étudiants au DCG & DSCG : https://www.lesgeeksdeschiffres.com


Chaque semaine, des pros du chiffre me partagent leur parcours, leurs réussites (et galères !), leurs conseils, et t’aident à décrypter un secteur en pleine mutation.


Que tu sois en DCG, DSCG, alternance, BTS ou un professionnel aguerri… Tu trouveras ici des interviews inspirantes, des retours d’expérience concrets, des insights métier et des clés pour te démarquer dès tes premières expériences.


Au programme :


  • Réalité du métier d’expert-comptable ou de financier aujourd’hui.

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  • RH, management, soft skills… tout ce qui compte vraiment !

  • Et bien sûr, des conseils pour réussir tes études, tes stages, ton alternance ou ton premier CDI.


Si tu veux prendre une longueur d’avance dans tes études et ta carrière, ce podcast est ton nouveau compagnon de route.


Bonne écoute… et c’est partiiiiii !  »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Geeks des Chiffres, nouvel épisode, nouvelle masterclass avec un profil un peu différent par rapport à d'habitude. Habituellement, je vais à la rencontre de professionnels déjà bien établis dans leur carrière. Et bien là, j'ai la chance d'avoir avec moi Zoé Bandna-Vaz qui, pour la première fois, Zoé, c'est comme ça que je t'ai découvert sur LinkedIn parce que j'ai vu que le ministère de l'enseignement supérieur avait fait une remise, ou en tout cas des classements, d'étudiants qui passent en tout cas le DSCG. Et toi, tu as été reçu comme majeur de la promotion 2024 au DSCG. Et donc, je me suis dit, tiens, ça peut être extrêmement intéressant pour des étudiants qui souhaitent peut-être suivre cette voie ou la même voie que la tienne, de pouvoir avoir les tips qui a fait que tu as pu obtenir ce genre de résultat. Alors, le fait d'être premier, c'est déjà gratifiant. et d'avoir 16,58 sur 20. Et puis, tu as aussi validé ton DCG avec une moyenne de 16,07. Donc, bienvenue Zoé sur ce podcast Les Guilles des Chiffres.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'aimerais déjà te poser une question avant de rentrer dans le cœur de cette masterclass. Qu'est-ce qui, toi, t'a donné envie de rejoindre la profession ? Sachant que tu as 23 ans. C'est quoi le chemin qui t'a amenée finalement au DSCG ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi, quand je suis passée au niveau de la terminale et qu'on a dû faire un choix sur notre orientation, je ne savais absolument pas ce que j'allais faire. Et mon père qui est entrepreneur, il avait son expert comptable. Ça m'impressionnait toujours d'en aller au rendez-vous avec l'expert comptable. Et c'est vrai que ça m'a donné envie d'être comme lui. Donc, je suis partie sans trop savoir sur cette voie. Parce que je n'avais pas forcément de passion, j'étais assez généraliste. Au final, je n'avais même pas que ES, donc économique et sociale. Donc, je suis partie d'abord en DCG. Mais au début, c'est vrai que le DCG, ce n'est pas très connu quand on sort du DCG.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'avais mis en choix que des BTS. Parce que je pensais qu'il fallait faire forcément un BTS pour être expert comptable. Alors que pas du tout. On peut directement faire le DCG. Ça m'a permis d'éviter de perdre une année aussi. Je suis partie en DCG. J'ai été reçue et j'ai atterri comme ça en expertise. Dès la première année, ça ne m'a plus parce qu'on voyait quand même beaucoup de thématiques et pas seulement de la comptabilité. C'était plus cet aspect-là qui me plaisait parce que la comptabilité pure en soi, ce n'est pas ma passion.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Tu pointes quand même du doigt que… ton papa il avait cette rencontre avec son expert comptable toi ça t'a impressionné de le voir il t'emmenait du coup au rendez-vous bilan qu'est-ce que tu découvrais toi qu'est-ce que tu voyais dans cette discussion est-ce que toi tu étais complètement perché perdu tu ne comprenais pas ou il y avait des choses qui t'intriguaient c'était quoi un peu toi ton ressenti mais

  • Speaker #1

    moi j'étais petite donc je ne comprenais pas forcément tout mais juste je ne sais pas ça m'a impressionné il parlait de chiffres moi ça m'intéressait j'essayais de comprendre justement je posais des questions J'essayais de me confondre. Et comme j'étais très... Enfin, à l'école, j'étais quand même assez à l'aise. Donc, j'essayais de creuser. Et je me suis dit, pourquoi pas tester ça ? Parce que ça m'a l'air sympa, quoi. C'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Avec ce recul, tu vois, aujourd'hui, tu as 23 ans. Donc, apparemment, tu as dit, j'étais petite. Donc, c'était peut-être il y a des années en arrière.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'était quoi la vie d'un entrepreneur ? Pour aussi, tu vois... Parce que le but de l'expert comptable, quand même, in fine, c'est d'accompagner des entrepreneurs à pouvoir réussir. C'était quoi aussi le quotidien de ton papa avec la gestion financière, avec les chiffres ?

  • Speaker #1

    Alors, mon père, c'est quelqu'un qui touche un peu à tout. Justement, il essaie toujours d'apprendre des choses à son expert comptable, de chercher des nouveaux mécanismes, des nouveaux moyens, d'optimiser au mieux la gestion financière de son entreprise. Donc, c'est un sacré numéro. Et encore aujourd'hui, d'ailleurs, il me sollicite quand il a besoin. Mais oui, c'était une vie assez quand même prenante, la vie d'entrepreneur, puisqu'on ne compte pas les heures, on ne compte pas les jours. Noël, ça n'existe pas. Des horaires pas possibles. Et puis là, par exemple, je vais rester avec mon père. J'ai dû aller au rendez-vous, alors que je pense que de base, j'aurais pu m'en passer. Mais au final, c'est une bonne expérience. Mais voilà, c'est assez éprouvant comme rythme de vie. Et un entrepreneur, il ne compte pas ses heures.

  • Speaker #0

    Tu dis que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu. Est-ce que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu ? Parce que là, tu es expert comptable mémorialiste. Est-ce que tu t'es dit, je vais aller au bout directement ou alors ça s'est fait un peu au fil des diplômes ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai commencé le DCG, ça m'a plu. Mais en fait, le DCG, en école, on est très encadré. C'est-à-dire qu'on a des examens de 4 heures toutes les semaines, des types d'examens toutes les semaines. Donc, ça a un rythme un peu comme le lycée finalement. Les professeurs, ils sont vraiment présents pour nous. Ils sont derrière nous. Si on ne fait pas un truc, ils vont nous dire qu'il faut le faire. il nous pousse à réviser, il nous oblige à réviser et donc c'est vraiment la continuité du lycée et quand je suis arrivée au bout du DCG là je me suis dit bon bah je savais pas trop quoi faire mais en même temps je me suis dit c'est dommage parce que avec un DCG bon bah on peut faire tel poste mais on pourra jamais aller au dessus donc je me suis dit autant continuer sur la lancée et partir sur le DSCG mais que le DSCG est très différent même s'il est dans la même école l'accompagnement c'est pas du tout le même puisque là vraiment on est en autonomie totale et qu'on doit vraiment se mettre tout seul au travail. Il n'y a personne qui est derrière nous. On n'a pas de type à examen toutes les semaines. Ça ne marche pas du tout pareil. Et on avait l'alternance en plus à conjuguer. Donc vraiment, c'était un rythme complètement différent. Mais j'ai continué. Et après, en sorte d'être SCG, je me suis posé la question aussi. Je me suis dit, bon, on continue, on ne continue pas. Je me suis dit, bon, on continue, on verra bien si jamais on arrête encore de chemin. Mais au moins, je suis dans la continuité et je ne perds pas d'années. Et c'est un plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc en fait, toi, tu as deux histoires, en tout cas en termes d'étudiante, c'est que tu as une histoire où tu fais la continuité de l'école, le schéma traditionnel, prépa, DCG, donc c'est initial. Et puis après, tu rentres dans un environnement où tu as le monde pro, là c'est en mode un suivi peut-être qui est moins intensif, et du coup, il faut se dépatouiller un peu par soi-même. 16,07 de moyenne au DCG, ça a été quoi les grands conseils ou quels seraient les grands conseils que tu pourrais donner ? à des étudiants, justement, déjà qui passent ce diplôme. Et qu'est-ce que tu pourrais aussi leur dire ? Parce qu'il y en a, ils ont peur de le faire. Juste, ils regardent les taux de réussite, ils se disent « bah, c'est pas pour moi » . Est-ce que toi, tu pourrais un peu démystifier ça ?

  • Speaker #1

    Les taux de réussite, honnêtement, je ne les ai jamais regardés parce que ça fait peur. Ça fait peur et ce n'est pas du tout proche d'arrêter. Parce qu'en fait, moi, j'avais un professeur, justement, qui pointait du doigt les taux de réussite, qui n'était pas du tout représentatif, puisque la moitié des candidats sont en candidat libre. Sans entraînement ou en entreprise, ils le passent comme ça pour essayer de voir si ça passe. Donc, en fait, ça fait plonger les taux de réussite. Et au final, un étudiant qui a bien révisé, il va regarder les taux de réussite, il va se faire peur. Ça ne sert pas forcément à grand-chose. Ça va plus se stresser qu'autre chose. Donc, nous, en DCG, on était vraiment à fond dans le boulot. Après, nous, c'était des semaines classiques, donc de 30 heures de cours, je pense. C'était du lundi au vendredi. Et après, le week-end, je révisais. Un peu le soir aussi. comme au lycée un petit peu il n'y a pas eu trop de changements c'est plus dans le volume là on sent quand même une différence mais le DCG vraiment quand on est en école du moins ça nous drive sur la manière de travailler et cette manière de travailler si on la garde au DCG on réussit pas facilement mais on réussit correctement sans trop de difficultés parce qu'en DCG on prend le pli en fait, on prend le pli de... Je rentre le soir, je bosse un peu. Ou je rentre le week-end, je m'accorde quand même un temps de révision ou quoi. Et on a bien cette méthodologie qui rentre, je trouve, au DCG et qui ressort en DSCG. Après, moi, souvent, je trouve que... Enfin, j'ai trouvé, du moins, que le DCG était un peu plus compliqué que le DSCG dans le sens où, quand on arrive du lycée, c'est un petit gap. Ouais,

  • Speaker #0

    la claque. Ouais, la claque, elle est... Ouais,

  • Speaker #1

    on se dit, il y a tout ça à prendre. C'est beaucoup. On se dit, il y a plein de matières. La deuxième année a été fatale, d'ailleurs. parce que vraiment, c'est là où il y a le plus de matière concentrée et très technique, et c'est là où vraiment, j'en ai un peu plus galéré. Enfin, j'ai un peu plus galéré, donc vraiment, c'est plus à prendre le rythme, et une fois qu'on l'a, après, c'est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, tu valides ton DCG. On va aborder aussi un peu cette partie DSCG. Comment tu trouves ton alternance, déjà ? Sur quelle base aussi, toi, tu choisis ? cette expérience professionnelle ? Tu te dis, c'est la première opportunité que je trouve, donc je la prends. Ou alors, tu avais quand même un espèce de critère de choix. Comment ça s'est passé, l'histoire ?

  • Speaker #1

    Pendant le DCG, on fait des stages. Et ça, c'est hyper important parce que les stages qu'on fait souvent, derrière, on est pris en alternance dans ce même cabinet. Et moi, c'est ce qui s'est passé. Le deuxième stage que j'ai fait, j'ai été pris en alternance. Ils m'ont gardée, ils étaient satisfaits. Donc, quand je leur ai demandé une alternance, c'était OK. puis de toute façon dans les cabinets ils cherchent tout le temps des petites mains quand on est en alternance c'est pour faire de la saisie donc ça c'est toujours en demande donc c'est vraiment pas Une difficulté, selon moi, normalement, de trouver une alternance, sauf peut-être à Paris, je ne sais pas comment ça se passe, parce que moi, je viens de Bordeaux, mais à Bordeaux, du moins, ce n'est pas une difficulté. Et ils sont même contents de nous avoir en alternance. Et après, moi, j'ai choisi, c'était chez Inextenso, mais c'était Inextenso Campagne. C'était un petit Inextenso. Donc, c'était très bien aussi. J'ai beaucoup appris là-bas. Et après, c'était plus ou moins les critères. C'était l'ambiance, comment ça se passait, la diversité des tâches, des choses comme ça qui étaient plus importantes pour moi.

  • Speaker #0

    Te confronter au monde réel vs les études, c'est quoi le gap ? Est-ce que tu t'es imaginé ce que tu allais faire quand tu allais rentrer dans le cabinet ? C'était quoi ta première approche et ton entrée en matière ?

  • Speaker #1

    Après, moi, quand j'étais en stage, déjà, ça nous fait une bonne première approche. et au final quand on entre en... En alternance, c'est pareil qu'un stage, juste qu'on est rémunéré. On a déjà été un peu confrontés à la vie du cabinet en stage pendant un mois, même si c'était qu'un mois, c'est quand même déjà un bon premier G. C'est vrai qu'il n'y a pas eu de changement entre le stage et l'alternance, juste qu'en alternance, on se sent un peu plus responsable puisqu'on est payé pour ce qu'on fait. Il y a des clients qui attendent des résultats aussi. Donc, on est un peu plus responsabilisés qu'en stage, forcément. On est que stagiaires. Mais après, sinon, en alternance, ça s'est bien passé. Après, j'ai changé de cabinet aussi parce que j'ai déménagé. Et ça, c'est bien passé aussi, le changement. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    OK, hyper clair. Zoé, toi, tu fais aussi de l'accompagnement et du coaching d'étudiants pour les aider dans leur manière de s'organiser au niveau des études. au niveau de la préparation du DCG ou du DSCG. Regardons un peu, imaginons un étudiant qui souhaite préparer le DSCG, qui bosse à côté avec peut-être, je dirais peut-être deux cas d'usage. Un espèce de cas d'usage où tu as l'étudiant très studieux qui va commencer à travailler dès le début et puis celui qui est un peu en galère et puis il va essayer de s'y mettre 4-5 mois avant les exams. Quels seraient les bons conseils que tu pourrais donner ? pour aider un candidat à bien appréhender le diplôme et de partir aux épreuves avec le plus de sécurité possible, entre guillemets, je peux le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de conseils, je pense que je l'ai vu dans ma promo de toute façon, il y avait ceux qui étaient irréguliers, disciplinés, parce que vraiment le DSG, c'est que ça, c'est que de la discipline, parce que si on s'y tient, on réussit forcément, on le valide forcément. Et il y en avait qui, pendant la période fiscale, où on n'avait pas de... court, il décrochait complètement et c'est vrai que ça c'est l'erreur à ne pas faire parce qu'en perte fiscale on se dit bon je suis débordée au cabinet je suis à 20h, j'ai pas le temps de réviser et justement il faut trouver quand même un petit temps, même si c'est qu'une heure il faut conserver ce petit rythme de révision pour pas laisser de côté et laisser le flot de cours nous envahir et qu'après quand on revient à la rentrée on en reprend une couche et là on est direct sous l'eau et après le retard il est impossible à rattraper Et pour réussir après, je dirais que les impasses, ça, il faut éviter parce que c'est ce qui nous génère le plus de stress, je pense, le jour de l'épreuve. Et comme on a vu dans les sujets, vraiment, ça peut tomber sur tout. Donc vraiment, je dirais, même si ce n'est pas voir de manière très approfondie chaque chapitre, c'est de quand même les voir au moins une fois, juste savoir de quoi on parle parce que dans notre copie, si on lit un truc et qu'on se dit « mais je n'ai jamais vu ça » , Il n'y a pas pire pour paniquer et derrière se vautrer sur toutes les autres parties alors qu'on aurait su les faire, c'est juste qu'on a été pris de panique et qu'à cause de juste un chapitre qu'on aurait pu juste même lire une fois, ça nous a mis dans l'embarras face à l'examen. Donc c'est dommage ça.

  • Speaker #0

    Donc quand tu pointes aussi le conseil de la régularité, alors c'est vrai que ça on l'entend souvent, mais en vrai c'est un peu comme le sport. Si tu commences à faire du running pendant six mois, Pendant un mois, tu t'arrêtes, tu es morte. Tu es obligée de repartir à zéro. Toi, dans ton planning de travail, tu avais toujours des moments qui étaient dédiés chaque jour pour pouvoir réviser et avancer ?

  • Speaker #1

    Justement, comme le running, il faut se fixer. Je fais du running, justement. Je m'oblige à mettre une course, un objectif, sinon je ne m'entraîne pas. Pareil, c'est que j'avais un planning. Je mettais des petits objectifs chaque semaine. Chaque jour ou chaque week-end, chaque semaine, je mettais un objectif, lire tel cours ou faire revoir telle chose. Et justement, c'était un peu satisfaisant de pouvoir se dire, je suis serein, j'ai fait mon objectif du jour ou mon objectif de la semaine, je peux m'accorder un temps off. Et généralement, le week-end, de toute façon, le dimanche, je ne travaillais pas. C'était un temps à jour. Je mettais octroi une journée off obligatoirement pour faire tout ce que j'avais à faire. même quand j'avais un rendez-vous avec des copines Je me le mettais dans mon planning et je m'arrangeais pour caler les cours autour de ça et trouver des temps où je pouvais réviser. Par exemple, quand j'étais en cabinet le midi, je mangeais en 15 minutes une demi-heure et la demi-heure qui me restait, je prenais mes fiches ou je finissais de ficher des cours. J'en profitais toujours pour optimiser au mieux mon temps. Parce que forcément, entre le cabinet, les cours de l'école et le DSCG, faut trouver il faut s'organiser, sinon on ne s'en sort pas et on se sent vite débordé. J'ai essayé une fois de faire 100 plannings, ce n'était pas possible. Je n'arrivais pas à savoir par quoi commencer. Au final, j'avançais dans le brouillard, alors que quand on a un objectif bien défini, on se dit je fais ça et ensuite, on avance petit à petit. Tout devoir tout faire en même temps et se retrouver débordé. Vraiment, ça, c'était la clé, je pense.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y a quand même cette stratégie où tu vas aller chercher des temps morts dans ta journée, entre guillemets pour aller caser un peu de révision pour que tu aies toujours du flux. Donc, si je comprends bien et si je retraduis aussi ce que tu dis, c'est que tu ne dis pas « Ouais, moi, ce n'est pas tout d'un seul coup. » C'est un peu tous les jours, quoi. Sauf le dimanche, c'est vraiment « je chill » .

  • Speaker #1

    C'est ça. En DCG, ça ne me dérangeait pas de faire quatre heures de révision d'un coup. On était vraiment formatés à ça. Mais au temps de DCG, c'était compliqué de me rester quatre heures devant mon cours. Je n'y arrivais pas. Donc, je faisais deux heures le matin, deux heures l'après mais entre temps je vais aller faire un resto, j'allais me balader. Et en semaine, je préférais bosser une heure le soir plutôt que de me rajouter 7 heures sur le week-end. Donc, j'essaie de rendre ça le plus agréable possible, mais toujours en étant régulière et essayer de revoir les choses le plus souvent possible parce que la mémoire, il n'y a pas de secret. Il faut revoir les choses plusieurs fois et c'est comme ça qu'on a une mémoire sur le long terme. Parce que ceux qui révisent la veille de l'examen, ils ont une mémoire flash.

  • Speaker #0

    Flash, oui.

  • Speaker #1

    Flash et souvent, on a voulu la moitié le jour de l'examen. Et puis en plus, ça ne nous servira pas dans notre vie. pro parce que c'est des choses qui nous servent donc c'est bête de les apprendre juste pour un examen donc une fois que c'est bien assimilé qu'on les a revus plusieurs fois, c'est ancré dans notre cerveau et dans la vie pro, ça ressortira on s'en servira aussi c'est pour ça qu'il faut plus miser sur une mémoire long terme qu'au quotidien, on a une année entière pour préparer donc j'étale ça et que c'est plus agréable pour nous parce que se prendre un coup de jus en août ou en septembre c'est vraiment pas agréable ouais c'est clair donc ouais C'est plus ça qu'important.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Donc, tu as cet état d'esprit où tu t'obliges et tu prends ton rendez-vous avec toi-même chaque jour.

  • Speaker #1

    C'est un petit objectif,

  • Speaker #0

    oui. Oui, mais ce n'est pas des gros trucs où c'est… Non, oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est une petite sortie de running, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, on peut dire ça comme ça, oui.

  • Speaker #0

    Mais de DSCG, on va dire, alors. C'est ça. OK, donc tu fais ça. Tu apprends. Si je prends par exemple, je ne sais pas moi, compte audit, parce que c'est une UE qui est aussi difficile, tu dis que je revois les choses au fur et à mesure. Donc, je ne sais pas moi, avant de commencer, est-ce que tu découpes un peu ton planning, la manière dans laquelle tu vas le réviser sur plusieurs semaines, sur plusieurs mois ? Ou alors est-ce que tu dis, je vais tout faire en un mois et demi et puis je vais recommencer par la suite ? Ça a été quoi un peu la méthode ?

  • Speaker #1

    Alors, au niveau de la méthode, moi, c'est en fonction des cours qu'on avait. Donc, par exemple, si on commençait par le chapitre 1, 2, 3, je me disais qu'à telle date, il fallait que les chapitres 1, 2, 3 soient connus, maîtrisés et bien ancrés. Et après, on continue par le 4, 5, 6. Bon, j'apprenais 4, 5, 6, mais des fois, je revenais un peu sur le 1, 2, 3. Rapidement, pour juste me le remettre en tête et pas arriver à la fin de l'année avec le chapitre 21 et me dire c'était quoi le chapitre 1 parce que je l'avais fait il y a 6 mois. Donc, c'est ça. c'est en fait petit à petit cumulé et compiler tous ses chapitres, parce qu'une fois qu'il a bien appris le 1, 2, 3, il va beaucoup plus vite de le relire, ça va très vite de le relire, alors que l'apprentissage, c'est quelque chose de plus long. Mais je découpais ça comme ça et je me prévoyais des temps pour apprendre. Par exemple, le 1, 2, 3, c'est un temps pour apprendre, un temps pour faire des cas pratiques. Je ne mélangeais pas tout. Il y avait une méthodologie vraiment claire et comme ça, je me disais, je ne me fous pas la pression, je ne me dis pas, merde, je n'ai pas appris en une heure ce que j'étais censée apprendre. Je ne me mets pas des objectifs de fou parce que ça va me frustrer. Je ne vais pas y arriver, je vais me sentir débordée et ce n'est pas le but. Le but, c'est de pouvoir les apprendre à telle date.

  • Speaker #0

    Du coup, faire tout ce travail… Comment tu arrives à l'approche des examens ? Quel est ton état émotionnel ? Est-ce que tu as de la confiance ? Est-ce que tu as du stress ? Est-ce que tu te rappelles et que tu te projettes les dernières ? Peut-être pas les dernières, mais oui, c'est les dernières.

  • Speaker #1

    Non, mais à l'approche des examens, vraiment, en fait, moi, les semaines avant les examens, je me dis que c'est déjà joué. En fait, il n'y a plus rien à... Concrètement, une fois qu'on a tout revu pendant l'année, à l'approche des examens, c'est juste de la relecture pour se rassurer. Mais c'est déjà joué, quoi. C'est pas la veille de l'examen qu'on va révolutionner le monde et qu'on va découvrir un truc, ça va plus nous mettre dans le stress. Mais moi, j'étais un peu stressée. Mais du coup, je relisais un petit peu tout en pensant que ça me rassurait. Mais bon, même quand je relisais, j'avais la tête ailleurs, j'étais stressée. Donc, tout ce que j'avais appris, c'était bien avant, c'était les mois d'avant. Et à l'approche d'examen, c'est là où je commençais à vraiment faire les annales puisque avant, je considère que les annales, ça sert. pas grand-chose puisqu'on ne connaît pas tout l'étendue du programme. Donc, c'est dommage de gâcher ces cas concrets type examen où on peut s'entraîner sur 4 heures par exemple et qu'on a un vrai cas. Et c'est dommage de les gâcher en prenant juste quelques petits parties, regardant la correction parce qu'on ne connaît pas cette question, parce qu'on n'a pas encore vu en plus. Donc, moi, plutôt l'année, je prenais les cas pratiques que j'avais soit à l'école, dans les livres et à l'approche d'examen, moi, avant, je me refaisais les annales. je refaisais plein d'annales et comme ça, j'étais vraiment prête pour l'examen en condition d'examen. Mais en sachant que je me préparais vraiment à me dire « Bon, je suis censée tout savoir, donc si là, je m'entraîne et que je ne sais pas, c'est qu'il y a un manque dans ça, donc j'allais un peu réviser plus ça. » C'était plus dans cette optique-là.

  • Speaker #0

    Ok. Là, c'est vraiment le... J'ai envie de dire, excuse-moi, c'est vraiment le parcours idéal, je trouve, de se dire que c'est vraiment des petites étapes. Toi, tu prends des petites étapes et tu les kills. Mais du coup, ce n'est pas trop énergivore au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'au final, on arrive en septembre. Enfin, août-septembre, on est bien. On n'est pas stressé. Sauf si on a des petites lacunes encore sur les chapitres. Mais justement, on a le recul encore. On a un mois pour finaliser les petits réglages.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est avantage. Donc, en fait, j'aurais presque envie de te dire, c'est quoi les choses à ne surtout pas faire ? En fait, c'est un peu l'inverse.

  • Speaker #1

    c'est se laisser déborder se dire qu'on a encore du temps parce que des fois on se dit j'ai 5 mois ça va très vite surtout quand on est en alternance l'amélioration fiscale je ne l'ai pas vu passer c'est parce qu'il y a une vitesse grand V et on s'est retrouvé direct en mai-juin avec le mémoire etc et tout s'accumule en fait et après on a un goulot d'étranglement et on n'arrive pas à le gérer et c'est normal de ne pas pouvoir gérer tout ce flot d'informations Je crois que le droit, c'est un livre de 700 pages, 800 pages à apprendre. Ce n'est pas possible d'apprendre en un mois.

  • Speaker #0

    Ça, c'est difficile. Du coup, comment toi, tu fais ? Ça a été quoi un peu ta méthode pour réviser le droit ? Tu vois, il y a des gens, ils ont juste eu certains trucs. Moi, je me rappelle quand j'étais étudiant à l'époque, j'aimais beaucoup écrire. Je prends mon livre et j'écris tout, quoi. Et ça, je ne sais pas, après, ça fait des flashs dans mon cerveau. Et du coup, ça marchait bien. C'est quoi un peu ta méthode à toi ?

  • Speaker #1

    Ma méthode à moi, c'était... je... enfin... Je lisais le cours plusieurs fois et après, j'essayais de me le réciter par cœur dans ma tête. Sans le cours, j'essayais de me le réciter. En fait, moi, j'ai une mémoire très visuelle. Donc, quand je suis devant ma feuille à l'exam, je vois exactement…

  • Speaker #0

    Tu vois ta page de livre, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je vois ma page de cours, je vois où était l'info. Et du coup, moi, j'ai un système de couleurs depuis, je pense, le lycée, même le collège. Je pense que tous les gens de ma promo, ils se moquaient de moi parce que mes… Fiche de cours, elle ressemble à un arc-en-ciel. Je mettais des paquets entiers de stabilo. Mais moi, je ne fonctionnais qu'avec des codes couleurs. Donc, dans ma tête, je voyais tel code, ça m'attire vers la couleur. Et après, je sais quelle phrase je cherche. Et moi, c'est comme ça. J'avais des codes couleurs, donc les listes, les définitions, les exemples. Et c'était que comme ça, depuis toujours.

  • Speaker #0

    Ok, hyper clair. Zoé, déjà, merci beaucoup d'avoir partagé tout ça. Je pense que c'est des choses qui sont hyper précieuses. De toute façon, le plan, c'est la clé. Travailler avec régularité et pas d'impasse, ça, je trouve aussi assez intéressant. Parce que tu as mentionné un point qui est le suivant, c'est que je ne fais pas d'impasse. Donc oui, je pourrais répondre à la question, mais le fait de faire des impasses, ça crée du stress en moi et ce stress, du coup, il inhibe ma capacité de mémorisation. C'est ça.

  • Speaker #1

    Moi, en période de stress, je suis tétanisée, je ne peux rien faire. Il y en a qui… J'ai des copines où, au contraire, le stress, ça les stimule et elles arrivent à bien apprendre en très peu de temps. Autant moi, je ne peux rien faire face au stress. Je suis stressée, je n'arrive pas à réviser. Il faut que j'aille courir dehors et faire autre chose.

  • Speaker #0

    Je ne peux rien faire. Je vois. Aussi, ce système-là, il est aussi là, tout ce système que tu as conçu. qui est adapté aussi à toi-même, mais qui est très utile pour bon nombre d'étudiants, il est là aussi pour rassurer un peu ton petit démon intérieur que si tu ne le fais pas, en mode, tu ne vas pas te sentir à l'aise. C'est ça. Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme si on a une toutou lisse tous les jours. J'ai des dents, je dois manger. Et si on ne sait pas où sont les dents, on va se sentir mal. Et bien, c'est pareil. À force, on se prend au truc et on se dit, je n'ai pas fait mes petits objectifs du jour. Ça me met dans... On ne se sent pas... Merci. Pas très bien quand on se dit, je prends du retard, je prends du retard, je l'accumule. Et là, on se met tout seul la pression. Mais bon, c'est une bonne pression vu que c'est avant les examens. Et toute cette pression qu'on se met avant, ce sera de la pression qui ne sera pas là le jour de l'examen.

  • Speaker #0

    Oui, c'est nif.

  • Speaker #1

    Si le jour de l'examen, on est stressé comme tout et qu'on relâche tout sur la copie, ce n'est pas beau à voir. On peut être tétanisé.

  • Speaker #0

    C'est vrai, carrément. Alors, donc, tu es reçu au ministère aussi par le fait de... d'avoir réussi son DSG. Alors déjà, ça a été quoi ton émotion quand tu as vu les résultats ? Qu'est-ce que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu les résultats, j'ai pleuré, je crois. J'étais super contente. Et j'étais à l'autre bout du monde, j'étais en voyage, donc je captais à moitié. Je n'avais pas dormi de la nuit, je regardais tout le temps. Moi, je reste sur la page une heure avant. Juste au cas où, il se trompe et il met 10 minutes avant, je ne sais pas. Au final, non, il met souvent plus en retard qu'en avance, mais bon. Et là, cette année, en plus, il y avait les copies. On a nos copies. Donc, j'ai pu regarder les appréciations. C'est intéressant. Cette année, on a pu voir là où on a eu faux, pas faux, enfin, des choses comme ça. Donc, j'étais évidemment très contente, mais j'étais loin de m'imaginer que j'avais la meilleure moyenne de France. C'était impensable. Et en fait, ça, je l'ai appris quand j'ai eu ma cérémonie à Bordeaux, où on m'a remis des diplômes à l'école. Je descendais de l'avion à Bordeaux. Je reçois un appel. Je réactive. les données, etc. Je reçois un appel et là, on me dit oui, bonjour, c'est le président du jury. Moi, je crois que c'est une blague au début. Je ne sais pas. Je me suis dit, c'est quoi ça encore ? Et au final, je réponds et je dis oui et tout ça. Et il me dit, oui, vous avez été major. Bon, je ne garde pas le secret plus longtemps. Vous avez été major de France et tout. Moi, je suis dans l'avion, je devais être au milieu. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Là, je suis dans l'avion, je viens d'arriver. C'était pile le jour parce qu'en plus, la cérémonie, c'était fin janvier. question Un 24 janvier ou un 21 janvier, je ne sais plus. C'était pile ce jour-là, pile quand je descends de l'avion à Bordeaux, parce que j'arrivais de Genève. Et là, je me dis, ah oui, quand même. Et là, j'étais en pleurs. J'étais là, mais ce n'est pas possible. Et ensuite, quand je suis arrivée à la cérémonie, le responsable de la formation, mes profs et tout, ils étaient tous au courant. Ils étaient comme des fous. Donc, c'est vrai que ça m'a fait très plaisir. J'étais très fière. Mais en même temps, je ne réalisais pas vraiment. Pour moi, ce n'était pas possible. Et encore aujourd'hui, je me dis, bon, j'ai une bonne moyenne, mais c'est possible parce que je suis du genre hyper perfectionniste. J'essaie toujours de viser mieux. Même quand j'ai une bonne note, je me dis, j'aurais pu faire mieux. Donc, voilà, c'est beaucoup de fierté. Et même encore aujourd'hui, je pense que ça me suivra encore longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais. Est-ce que ça t'a fait grandir ? Qu'est-ce que ça t'a appris aussi d'avoir cette distinction ? Est-ce que tu as découvert peut-être quelque chose sur toi-même ? Ou je ne sais pas, ça a été quoi aussi le fait d'avoir été… contente d'être dans ce truc-là. Est-ce qu'il y a une sagesse ou un apprentissage que tu en ressors aussi de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné forcément plus de crédibilité, notamment mes méthodes de travail. Je me suis dit, elles ne sont pas si nulles que ça, finalement, elles marchent plutôt bien. Donc, ça m'a apporté quand même un peu plus de crédibilité. Après, quand on m'a proposé de donner des cours, forcément, je me suis sentie un peu plus légitime qu'avant. Même quand on me demandait de faire des cours, je n'étais pas très légitime. C'est vrai que là, ça apporte un peu plus de légitimité à tout ça. Trop bien,

  • Speaker #0

    trop bien. Du coup, Zoé, une fois n'est pas coutume, tu as fait ton DCG. Ton DCG, tu t'es dit, tiens, je vais aller faire expert comptable et Montréaliste. C'est ça. La petite particularité, c'est que toi, tu fais ton stage en Suisse. C'est ça.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup qui font.

  • Speaker #0

    Ah, mais nous, on voit beaucoup de personnes qui se posent la question « Ah, est-ce que je peux faire mon deck, mon mémoire, enfin, mon stage à l'étranger ? Comment je fais ça ? Comment ça marche ? » Alors déjà, qu'est-ce qui t'a ramené en Suisse ? Alors, peut-être pas un truc perso, mais... Quelle est l'opportunité professionnelle que tu as aussi là-bas ?

  • Speaker #1

    Mais en Suisse, pour rentrer, ça a été très compliqué pour rentrer en Suisse parce que c'est vraiment la croix et la bannière parce que... Pour rentrer en Suisse, c'est souvent par recommandation. Là-bas, c'est basé beaucoup sur la confiance entre les individus. Donc, ce n'est pas tant le CV qui prime. Parce que même avec mon dossier, j'ai envoyé 40 CV, je pense. Je n'ai même pas eu de réponse, en fait. J'ai eu zéro réponse. Alors que pourtant, j'avais de l'expérience. Dans mes anciens cabinets, j'étais autonome sur mes dossiers. donc vraiment c'était pas juste un peu J'avais vraiment l'expérience demandée, des diplômes avec une bonne moyenne, etc. Mais ça ne voulait pas. Il n'y avait pas de moi. Donc, j'ai eu l'opportunité d'avoir, grâce à une connaissance, ce poste en Suisse. Et la particularité, c'est que pour faire le stage DEC en Suisse, là-bas, c'est des fiduciaires, ce n'est pas des cabinets. Et dans la fiduciaire, il faut qu'on ait des dossiers français parce qu'on ne peut valider que nos heures sur les dossiers français là-bas. donc c'est un peu la particularité et donc c'est plus vers Genève des choses comme ça où c'est envisageable mais sinon en plein milieu de Zurich je suis pas sûre que ça passe ou alors c'est dans le cadre d'une année à l'international je pense plus dans ce cadre là que pouvoir faire les 3 années parce que moi je suis sur les 3 années en Suisse y'a pas de soucis, je pourrais valider et je suis rattachée à l'ordre de Lyon et voilà ça se passe bien

  • Speaker #0

    De mémoire La Suisse, il n'y a pas de réglementation en termes de tenue comptable. Les fiduciaires, tout le monde peut en faire une, c'est ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors, on doit tenir une comptabilité. Après, comment elle est tenue, ça, ça…

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il y a vraiment un changement radical entre la France et la Suisse à ce niveau-là. Il faut complètement oublier tout ce qu'on a appris, en fait, très carré, très droit, très ci, très là. Puisque là-bas, vraiment, il faut s'ouvrir l'esprit. et c'est complètement une autre manière de travailler, une autre ambiance de travail, ça change vraiment sur tout. Donc, il ne faut vraiment pas être trop fermé. Et justement, moi, c'est ça que je recherchais aussi. C'était de voir autre chose que le cabinet en France. Pouvoir voir comment ça se passe ailleurs et avoir aussi une expérience internationale puisque en Suisse, on peut parler un peu anglais. Mais on parle anglais un petit peu. Et plutôt que de partir aux Etats-Unis où j'avais aussi cherché Merci. du côté des États-Unis, c'était un peu plus près de mes proches que la Suisse.

  • Speaker #0

    Donc, la Suisse, il y a cette obligation de tenir la compta. La manière dans laquelle c'est tenu, je crois qu'il y a quand même pas mal de concurrence en termes de fiduciaires dans le marché suisse.

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    la valeur pour qu'une fiduciaire puisse mieux performer qu'une autre, c'est aussi, il faut avoir une qualité dans la relation client, dans la valeur qu'on va lui apporter qui sera, j'imagine, plus forte. En France, la compta, c'est le marché réglementé. Donc, les cabinets ont le monopole. En Suisse, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un ordre professionnel.

  • Speaker #1

    Non, les clients peuvent tenir eux-mêmes leur comptabilité s'ils le souhaitent.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu as ? Toi, ça fait 6-7 mois que tu es dans ce cabinet, c'est ça ? Oui. C'est quoi ton quotidien ? Qu'est-ce que tu fais ? Et comment aussi tu accompagnes les clients ? sur ce marché un peu nouveau aussi que toi, tu découvres ?

  • Speaker #1

    Alors, les clients au quotidien, c'est un peu pareil que les cabinets en France. Ils ont les mêmes obligations à peu près, sauf le fait que les deadlines sont beaucoup plus cools. Par exemple, TVA, on a deux mois pour la faire.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les TVA qui tombent en même temps. Donc, vraiment, c'est qu'au trimestre. Donc, déjà, c'est un rythme beaucoup plus cool. Donc, trimestriellement, on a des TVA à faire. après on a toute la partie production, bon, ça, comme on pense. Ensuite, moi, j'ai aussi souhaité faire plutôt de l'audit. Bon, là-bas, on appelle ça de la révision. Donc, je fais de la révision sur des comptes aussi. Et on m'a confié aussi, avec un autre expert comptable numérialiste, le développement d'une branche, pardon, CFO part-time. Donc, on travaille sur ça. Voilà, donc c'est hyper intéressant. On travaille sur pas mal de choses. Donc c'est vrai que ça change un peu les cabinets classiques, donc c'est aussi ça que je recherchais.

  • Speaker #0

    Et comment tu te projettes, toi, justement, dans ton avenir ? Est-ce que tu veux ouvrir un cabinet ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se dessine chez toi, dans ton esprit ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est assez flou, puisque je me laisse un peu porter par tous ces projets au sein de la fiduciaire. Et après, je pense que, de toute façon, je le sentirai quand les étoiles s'aligneront. Oui, les étoiles sont toutes alignées en même temps. Je me dis, bon... il faut y aller maintenant, mais sinon je ne serais peut-être pas y aller. Mais voilà, je me laisse guider et puis je verrai comment ça se dessine derrière.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop bien, trop bien Zoé. Merci beaucoup en tout cas d'avoir partagé tous ces mots avec moi dans cet épisode de podcast. Je pose aussi une question qui est assez traditionnelle chez les personnes qui passent dans l'émission. Est-ce que la vie ou une personne que tu as rencontrée, tu as appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? une sagesse ou peu importe, mais qui fait que ça, tu pourrais le transmettre à un bon copain ou à une bonne copine.

  • Speaker #1

    J'ai pu apprendre quelque chose pendant mon master, il me semble, c'était que rien n'est impossible et que juste tant que personne n'a dit que ce n'était pas impossible, il faut essayer. Et c'est ce que j'ai appliqué un peu pour le DSCG en me disant... Bon, ce n'est pas impossible. Je vais tenter de passer les yeux et de réussir. Au final, ça a bien passé. Mais dans tout, je l'applique même pour la suite. Je me suis dit au début, c'est impossible. J'ai persévéré, persévéré, persévéré. J'ai harcelé tout mon entourage pour trouver un poste. Et puis, au final, ça a payé. Donc, vraiment, rester motivée et ne pas abandonner. C'est le meilleur conseil, je pense.

  • Speaker #0

    Un grand merci. Zoé de m'avoir fait le plaisir de venir dans cet enregistrement. Pour tous ceux qui veulent te retrouver, je mettrai ton LinkedIn en description de l'épisode. Et puis, je vous remercie à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. S'il vous a fait kiffer autant que j'ai pris de plaisir à le réaliser, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles, les pouces en l'air, les partager à tous vos copains et vos copines dans votre entourage. Et moi, je n'ai qu'une seule chose à vous dire, prenez soin de vous et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

Description

Elle a obtenu 16,58/20 au DSCG.
Elle a été major de France.
Elle a été reçue au ministère.


Et pourtant…


👉 Elle n’a pas de passion pour la compta.
👉 Elle n’a jamais fait d’impasse.
👉 Elle n’a jamais cru que c’était impossible.


Zoé Bandenavaze est venue nous livrer une masterclass sur :


  • Comment organiser ses révisions en alternance ?

  • Pourquoi la régularité bat le génie ?

  • Comment éviter les impasses et le stress qui les accompagne ?

  • Pourquoi le DCG est plus dur que le DSCG ?

  • Quelle est la réalité du cabinet en alternance ?

  • Et comment elle a réussi à décrocher son stage d'expertise comptable… en Suisse ?


🧠 Une leçon de méthode.
🎯 Une démonstration de rigueur.
💥 Une preuve qu’on peut viser l’excellence même sans être “passionné”.


C’est inspirant.
C’est concret.


Le LinkedIn de Zoé est ici  : https://www.linkedin.com/in/zo%C3%A9-bandenavaze-767702195/


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Bienvenue sur le podcast n°1 de la filière comptable et financière ! + 650 000 écoutes.


Je suis Nicolas Piatkowski, cofondateur de l’école en ligne Les Geeks des Chiffres, qui a formé plus de 14 000 étudiants au DCG & DSCG : https://www.lesgeeksdeschiffres.com


Chaque semaine, des pros du chiffre me partagent leur parcours, leurs réussites (et galères !), leurs conseils, et t’aident à décrypter un secteur en pleine mutation.


Que tu sois en DCG, DSCG, alternance, BTS ou un professionnel aguerri… Tu trouveras ici des interviews inspirantes, des retours d’expérience concrets, des insights métier et des clés pour te démarquer dès tes premières expériences.


Au programme :


  • Réalité du métier d’expert-comptable ou de financier aujourd’hui.

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Si tu veux prendre une longueur d’avance dans tes études et ta carrière, ce podcast est ton nouveau compagnon de route.


Bonne écoute… et c’est partiiiiii !  »


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Geeks des Chiffres, nouvel épisode, nouvelle masterclass avec un profil un peu différent par rapport à d'habitude. Habituellement, je vais à la rencontre de professionnels déjà bien établis dans leur carrière. Et bien là, j'ai la chance d'avoir avec moi Zoé Bandna-Vaz qui, pour la première fois, Zoé, c'est comme ça que je t'ai découvert sur LinkedIn parce que j'ai vu que le ministère de l'enseignement supérieur avait fait une remise, ou en tout cas des classements, d'étudiants qui passent en tout cas le DSCG. Et toi, tu as été reçu comme majeur de la promotion 2024 au DSCG. Et donc, je me suis dit, tiens, ça peut être extrêmement intéressant pour des étudiants qui souhaitent peut-être suivre cette voie ou la même voie que la tienne, de pouvoir avoir les tips qui a fait que tu as pu obtenir ce genre de résultat. Alors, le fait d'être premier, c'est déjà gratifiant. et d'avoir 16,58 sur 20. Et puis, tu as aussi validé ton DCG avec une moyenne de 16,07. Donc, bienvenue Zoé sur ce podcast Les Guilles des Chiffres.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Alors déjà, j'aimerais déjà te poser une question avant de rentrer dans le cœur de cette masterclass. Qu'est-ce qui, toi, t'a donné envie de rejoindre la profession ? Sachant que tu as 23 ans. C'est quoi le chemin qui t'a amenée finalement au DSCG ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, moi, quand je suis passée au niveau de la terminale et qu'on a dû faire un choix sur notre orientation, je ne savais absolument pas ce que j'allais faire. Et mon père qui est entrepreneur, il avait son expert comptable. Ça m'impressionnait toujours d'en aller au rendez-vous avec l'expert comptable. Et c'est vrai que ça m'a donné envie d'être comme lui. Donc, je suis partie sans trop savoir sur cette voie. Parce que je n'avais pas forcément de passion, j'étais assez généraliste. Au final, je n'avais même pas que ES, donc économique et sociale. Donc, je suis partie d'abord en DCG. Mais au début, c'est vrai que le DCG, ce n'est pas très connu quand on sort du DCG.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Donc, moi, j'avais mis en choix que des BTS. Parce que je pensais qu'il fallait faire forcément un BTS pour être expert comptable. Alors que pas du tout. On peut directement faire le DCG. Ça m'a permis d'éviter de perdre une année aussi. Je suis partie en DCG. J'ai été reçue et j'ai atterri comme ça en expertise. Dès la première année, ça ne m'a plus parce qu'on voyait quand même beaucoup de thématiques et pas seulement de la comptabilité. C'était plus cet aspect-là qui me plaisait parce que la comptabilité pure en soi, ce n'est pas ma passion.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Tu pointes quand même du doigt que… ton papa il avait cette rencontre avec son expert comptable toi ça t'a impressionné de le voir il t'emmenait du coup au rendez-vous bilan qu'est-ce que tu découvrais toi qu'est-ce que tu voyais dans cette discussion est-ce que toi tu étais complètement perché perdu tu ne comprenais pas ou il y avait des choses qui t'intriguaient c'était quoi un peu toi ton ressenti mais

  • Speaker #1

    moi j'étais petite donc je ne comprenais pas forcément tout mais juste je ne sais pas ça m'a impressionné il parlait de chiffres moi ça m'intéressait j'essayais de comprendre justement je posais des questions J'essayais de me confondre. Et comme j'étais très... Enfin, à l'école, j'étais quand même assez à l'aise. Donc, j'essayais de creuser. Et je me suis dit, pourquoi pas tester ça ? Parce que ça m'a l'air sympa, quoi. C'est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Avec ce recul, tu vois, aujourd'hui, tu as 23 ans. Donc, apparemment, tu as dit, j'étais petite. Donc, c'était peut-être il y a des années en arrière.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'était quoi la vie d'un entrepreneur ? Pour aussi, tu vois... Parce que le but de l'expert comptable, quand même, in fine, c'est d'accompagner des entrepreneurs à pouvoir réussir. C'était quoi aussi le quotidien de ton papa avec la gestion financière, avec les chiffres ?

  • Speaker #1

    Alors, mon père, c'est quelqu'un qui touche un peu à tout. Justement, il essaie toujours d'apprendre des choses à son expert comptable, de chercher des nouveaux mécanismes, des nouveaux moyens, d'optimiser au mieux la gestion financière de son entreprise. Donc, c'est un sacré numéro. Et encore aujourd'hui, d'ailleurs, il me sollicite quand il a besoin. Mais oui, c'était une vie assez quand même prenante, la vie d'entrepreneur, puisqu'on ne compte pas les heures, on ne compte pas les jours. Noël, ça n'existe pas. Des horaires pas possibles. Et puis là, par exemple, je vais rester avec mon père. J'ai dû aller au rendez-vous, alors que je pense que de base, j'aurais pu m'en passer. Mais au final, c'est une bonne expérience. Mais voilà, c'est assez éprouvant comme rythme de vie. Et un entrepreneur, il ne compte pas ses heures.

  • Speaker #0

    Tu dis que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu. Est-ce que quand tu es rentré en DCG, ça t'a tout de suite plu ? Parce que là, tu es expert comptable mémorialiste. Est-ce que tu t'es dit, je vais aller au bout directement ou alors ça s'est fait un peu au fil des diplômes ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai commencé le DCG, ça m'a plu. Mais en fait, le DCG, en école, on est très encadré. C'est-à-dire qu'on a des examens de 4 heures toutes les semaines, des types d'examens toutes les semaines. Donc, ça a un rythme un peu comme le lycée finalement. Les professeurs, ils sont vraiment présents pour nous. Ils sont derrière nous. Si on ne fait pas un truc, ils vont nous dire qu'il faut le faire. il nous pousse à réviser, il nous oblige à réviser et donc c'est vraiment la continuité du lycée et quand je suis arrivée au bout du DCG là je me suis dit bon bah je savais pas trop quoi faire mais en même temps je me suis dit c'est dommage parce que avec un DCG bon bah on peut faire tel poste mais on pourra jamais aller au dessus donc je me suis dit autant continuer sur la lancée et partir sur le DSCG mais que le DSCG est très différent même s'il est dans la même école l'accompagnement c'est pas du tout le même puisque là vraiment on est en autonomie totale et qu'on doit vraiment se mettre tout seul au travail. Il n'y a personne qui est derrière nous. On n'a pas de type à examen toutes les semaines. Ça ne marche pas du tout pareil. Et on avait l'alternance en plus à conjuguer. Donc vraiment, c'était un rythme complètement différent. Mais j'ai continué. Et après, en sorte d'être SCG, je me suis posé la question aussi. Je me suis dit, bon, on continue, on ne continue pas. Je me suis dit, bon, on continue, on verra bien si jamais on arrête encore de chemin. Mais au moins, je suis dans la continuité et je ne perds pas d'années. Et c'est un plus.

  • Speaker #0

    Ouais, donc en fait, toi, tu as deux histoires, en tout cas en termes d'étudiante, c'est que tu as une histoire où tu fais la continuité de l'école, le schéma traditionnel, prépa, DCG, donc c'est initial. Et puis après, tu rentres dans un environnement où tu as le monde pro, là c'est en mode un suivi peut-être qui est moins intensif, et du coup, il faut se dépatouiller un peu par soi-même. 16,07 de moyenne au DCG, ça a été quoi les grands conseils ou quels seraient les grands conseils que tu pourrais donner ? à des étudiants, justement, déjà qui passent ce diplôme. Et qu'est-ce que tu pourrais aussi leur dire ? Parce qu'il y en a, ils ont peur de le faire. Juste, ils regardent les taux de réussite, ils se disent « bah, c'est pas pour moi » . Est-ce que toi, tu pourrais un peu démystifier ça ?

  • Speaker #1

    Les taux de réussite, honnêtement, je ne les ai jamais regardés parce que ça fait peur. Ça fait peur et ce n'est pas du tout proche d'arrêter. Parce qu'en fait, moi, j'avais un professeur, justement, qui pointait du doigt les taux de réussite, qui n'était pas du tout représentatif, puisque la moitié des candidats sont en candidat libre. Sans entraînement ou en entreprise, ils le passent comme ça pour essayer de voir si ça passe. Donc, en fait, ça fait plonger les taux de réussite. Et au final, un étudiant qui a bien révisé, il va regarder les taux de réussite, il va se faire peur. Ça ne sert pas forcément à grand-chose. Ça va plus se stresser qu'autre chose. Donc, nous, en DCG, on était vraiment à fond dans le boulot. Après, nous, c'était des semaines classiques, donc de 30 heures de cours, je pense. C'était du lundi au vendredi. Et après, le week-end, je révisais. Un peu le soir aussi. comme au lycée un petit peu il n'y a pas eu trop de changements c'est plus dans le volume là on sent quand même une différence mais le DCG vraiment quand on est en école du moins ça nous drive sur la manière de travailler et cette manière de travailler si on la garde au DCG on réussit pas facilement mais on réussit correctement sans trop de difficultés parce qu'en DCG on prend le pli en fait, on prend le pli de... Je rentre le soir, je bosse un peu. Ou je rentre le week-end, je m'accorde quand même un temps de révision ou quoi. Et on a bien cette méthodologie qui rentre, je trouve, au DCG et qui ressort en DSCG. Après, moi, souvent, je trouve que... Enfin, j'ai trouvé, du moins, que le DCG était un peu plus compliqué que le DSCG dans le sens où, quand on arrive du lycée, c'est un petit gap. Ouais,

  • Speaker #0

    la claque. Ouais, la claque, elle est... Ouais,

  • Speaker #1

    on se dit, il y a tout ça à prendre. C'est beaucoup. On se dit, il y a plein de matières. La deuxième année a été fatale, d'ailleurs. parce que vraiment, c'est là où il y a le plus de matière concentrée et très technique, et c'est là où vraiment, j'en ai un peu plus galéré. Enfin, j'ai un peu plus galéré, donc vraiment, c'est plus à prendre le rythme, et une fois qu'on l'a, après, c'est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, tu valides ton DCG. On va aborder aussi un peu cette partie DSCG. Comment tu trouves ton alternance, déjà ? Sur quelle base aussi, toi, tu choisis ? cette expérience professionnelle ? Tu te dis, c'est la première opportunité que je trouve, donc je la prends. Ou alors, tu avais quand même un espèce de critère de choix. Comment ça s'est passé, l'histoire ?

  • Speaker #1

    Pendant le DCG, on fait des stages. Et ça, c'est hyper important parce que les stages qu'on fait souvent, derrière, on est pris en alternance dans ce même cabinet. Et moi, c'est ce qui s'est passé. Le deuxième stage que j'ai fait, j'ai été pris en alternance. Ils m'ont gardée, ils étaient satisfaits. Donc, quand je leur ai demandé une alternance, c'était OK. puis de toute façon dans les cabinets ils cherchent tout le temps des petites mains quand on est en alternance c'est pour faire de la saisie donc ça c'est toujours en demande donc c'est vraiment pas Une difficulté, selon moi, normalement, de trouver une alternance, sauf peut-être à Paris, je ne sais pas comment ça se passe, parce que moi, je viens de Bordeaux, mais à Bordeaux, du moins, ce n'est pas une difficulté. Et ils sont même contents de nous avoir en alternance. Et après, moi, j'ai choisi, c'était chez Inextenso, mais c'était Inextenso Campagne. C'était un petit Inextenso. Donc, c'était très bien aussi. J'ai beaucoup appris là-bas. Et après, c'était plus ou moins les critères. C'était l'ambiance, comment ça se passait, la diversité des tâches, des choses comme ça qui étaient plus importantes pour moi.

  • Speaker #0

    Te confronter au monde réel vs les études, c'est quoi le gap ? Est-ce que tu t'es imaginé ce que tu allais faire quand tu allais rentrer dans le cabinet ? C'était quoi ta première approche et ton entrée en matière ?

  • Speaker #1

    Après, moi, quand j'étais en stage, déjà, ça nous fait une bonne première approche. et au final quand on entre en... En alternance, c'est pareil qu'un stage, juste qu'on est rémunéré. On a déjà été un peu confrontés à la vie du cabinet en stage pendant un mois, même si c'était qu'un mois, c'est quand même déjà un bon premier G. C'est vrai qu'il n'y a pas eu de changement entre le stage et l'alternance, juste qu'en alternance, on se sent un peu plus responsable puisqu'on est payé pour ce qu'on fait. Il y a des clients qui attendent des résultats aussi. Donc, on est un peu plus responsabilisés qu'en stage, forcément. On est que stagiaires. Mais après, sinon, en alternance, ça s'est bien passé. Après, j'ai changé de cabinet aussi parce que j'ai déménagé. Et ça, c'est bien passé aussi, le changement. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    OK, hyper clair. Zoé, toi, tu fais aussi de l'accompagnement et du coaching d'étudiants pour les aider dans leur manière de s'organiser au niveau des études. au niveau de la préparation du DCG ou du DSCG. Regardons un peu, imaginons un étudiant qui souhaite préparer le DSCG, qui bosse à côté avec peut-être, je dirais peut-être deux cas d'usage. Un espèce de cas d'usage où tu as l'étudiant très studieux qui va commencer à travailler dès le début et puis celui qui est un peu en galère et puis il va essayer de s'y mettre 4-5 mois avant les exams. Quels seraient les bons conseils que tu pourrais donner ? pour aider un candidat à bien appréhender le diplôme et de partir aux épreuves avec le plus de sécurité possible, entre guillemets, je peux le dire comme ça.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de conseils, je pense que je l'ai vu dans ma promo de toute façon, il y avait ceux qui étaient irréguliers, disciplinés, parce que vraiment le DSG, c'est que ça, c'est que de la discipline, parce que si on s'y tient, on réussit forcément, on le valide forcément. Et il y en avait qui, pendant la période fiscale, où on n'avait pas de... court, il décrochait complètement et c'est vrai que ça c'est l'erreur à ne pas faire parce qu'en perte fiscale on se dit bon je suis débordée au cabinet je suis à 20h, j'ai pas le temps de réviser et justement il faut trouver quand même un petit temps, même si c'est qu'une heure il faut conserver ce petit rythme de révision pour pas laisser de côté et laisser le flot de cours nous envahir et qu'après quand on revient à la rentrée on en reprend une couche et là on est direct sous l'eau et après le retard il est impossible à rattraper Et pour réussir après, je dirais que les impasses, ça, il faut éviter parce que c'est ce qui nous génère le plus de stress, je pense, le jour de l'épreuve. Et comme on a vu dans les sujets, vraiment, ça peut tomber sur tout. Donc vraiment, je dirais, même si ce n'est pas voir de manière très approfondie chaque chapitre, c'est de quand même les voir au moins une fois, juste savoir de quoi on parle parce que dans notre copie, si on lit un truc et qu'on se dit « mais je n'ai jamais vu ça » , Il n'y a pas pire pour paniquer et derrière se vautrer sur toutes les autres parties alors qu'on aurait su les faire, c'est juste qu'on a été pris de panique et qu'à cause de juste un chapitre qu'on aurait pu juste même lire une fois, ça nous a mis dans l'embarras face à l'examen. Donc c'est dommage ça.

  • Speaker #0

    Donc quand tu pointes aussi le conseil de la régularité, alors c'est vrai que ça on l'entend souvent, mais en vrai c'est un peu comme le sport. Si tu commences à faire du running pendant six mois, Pendant un mois, tu t'arrêtes, tu es morte. Tu es obligée de repartir à zéro. Toi, dans ton planning de travail, tu avais toujours des moments qui étaient dédiés chaque jour pour pouvoir réviser et avancer ?

  • Speaker #1

    Justement, comme le running, il faut se fixer. Je fais du running, justement. Je m'oblige à mettre une course, un objectif, sinon je ne m'entraîne pas. Pareil, c'est que j'avais un planning. Je mettais des petits objectifs chaque semaine. Chaque jour ou chaque week-end, chaque semaine, je mettais un objectif, lire tel cours ou faire revoir telle chose. Et justement, c'était un peu satisfaisant de pouvoir se dire, je suis serein, j'ai fait mon objectif du jour ou mon objectif de la semaine, je peux m'accorder un temps off. Et généralement, le week-end, de toute façon, le dimanche, je ne travaillais pas. C'était un temps à jour. Je mettais octroi une journée off obligatoirement pour faire tout ce que j'avais à faire. même quand j'avais un rendez-vous avec des copines Je me le mettais dans mon planning et je m'arrangeais pour caler les cours autour de ça et trouver des temps où je pouvais réviser. Par exemple, quand j'étais en cabinet le midi, je mangeais en 15 minutes une demi-heure et la demi-heure qui me restait, je prenais mes fiches ou je finissais de ficher des cours. J'en profitais toujours pour optimiser au mieux mon temps. Parce que forcément, entre le cabinet, les cours de l'école et le DSCG, faut trouver il faut s'organiser, sinon on ne s'en sort pas et on se sent vite débordé. J'ai essayé une fois de faire 100 plannings, ce n'était pas possible. Je n'arrivais pas à savoir par quoi commencer. Au final, j'avançais dans le brouillard, alors que quand on a un objectif bien défini, on se dit je fais ça et ensuite, on avance petit à petit. Tout devoir tout faire en même temps et se retrouver débordé. Vraiment, ça, c'était la clé, je pense.

  • Speaker #0

    Ça veut dire qu'il y a quand même cette stratégie où tu vas aller chercher des temps morts dans ta journée, entre guillemets pour aller caser un peu de révision pour que tu aies toujours du flux. Donc, si je comprends bien et si je retraduis aussi ce que tu dis, c'est que tu ne dis pas « Ouais, moi, ce n'est pas tout d'un seul coup. » C'est un peu tous les jours, quoi. Sauf le dimanche, c'est vraiment « je chill » .

  • Speaker #1

    C'est ça. En DCG, ça ne me dérangeait pas de faire quatre heures de révision d'un coup. On était vraiment formatés à ça. Mais au temps de DCG, c'était compliqué de me rester quatre heures devant mon cours. Je n'y arrivais pas. Donc, je faisais deux heures le matin, deux heures l'après mais entre temps je vais aller faire un resto, j'allais me balader. Et en semaine, je préférais bosser une heure le soir plutôt que de me rajouter 7 heures sur le week-end. Donc, j'essaie de rendre ça le plus agréable possible, mais toujours en étant régulière et essayer de revoir les choses le plus souvent possible parce que la mémoire, il n'y a pas de secret. Il faut revoir les choses plusieurs fois et c'est comme ça qu'on a une mémoire sur le long terme. Parce que ceux qui révisent la veille de l'examen, ils ont une mémoire flash.

  • Speaker #0

    Flash, oui.

  • Speaker #1

    Flash et souvent, on a voulu la moitié le jour de l'examen. Et puis en plus, ça ne nous servira pas dans notre vie. pro parce que c'est des choses qui nous servent donc c'est bête de les apprendre juste pour un examen donc une fois que c'est bien assimilé qu'on les a revus plusieurs fois, c'est ancré dans notre cerveau et dans la vie pro, ça ressortira on s'en servira aussi c'est pour ça qu'il faut plus miser sur une mémoire long terme qu'au quotidien, on a une année entière pour préparer donc j'étale ça et que c'est plus agréable pour nous parce que se prendre un coup de jus en août ou en septembre c'est vraiment pas agréable ouais c'est clair donc ouais C'est plus ça qu'important.

  • Speaker #0

    Hyper clair. Donc, tu as cet état d'esprit où tu t'obliges et tu prends ton rendez-vous avec toi-même chaque jour.

  • Speaker #1

    C'est un petit objectif,

  • Speaker #0

    oui. Oui, mais ce n'est pas des gros trucs où c'est… Non, oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est une petite sortie de running, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, on peut dire ça comme ça, oui.

  • Speaker #0

    Mais de DSCG, on va dire, alors. C'est ça. OK, donc tu fais ça. Tu apprends. Si je prends par exemple, je ne sais pas moi, compte audit, parce que c'est une UE qui est aussi difficile, tu dis que je revois les choses au fur et à mesure. Donc, je ne sais pas moi, avant de commencer, est-ce que tu découpes un peu ton planning, la manière dans laquelle tu vas le réviser sur plusieurs semaines, sur plusieurs mois ? Ou alors est-ce que tu dis, je vais tout faire en un mois et demi et puis je vais recommencer par la suite ? Ça a été quoi un peu la méthode ?

  • Speaker #1

    Alors, au niveau de la méthode, moi, c'est en fonction des cours qu'on avait. Donc, par exemple, si on commençait par le chapitre 1, 2, 3, je me disais qu'à telle date, il fallait que les chapitres 1, 2, 3 soient connus, maîtrisés et bien ancrés. Et après, on continue par le 4, 5, 6. Bon, j'apprenais 4, 5, 6, mais des fois, je revenais un peu sur le 1, 2, 3. Rapidement, pour juste me le remettre en tête et pas arriver à la fin de l'année avec le chapitre 21 et me dire c'était quoi le chapitre 1 parce que je l'avais fait il y a 6 mois. Donc, c'est ça. c'est en fait petit à petit cumulé et compiler tous ses chapitres, parce qu'une fois qu'il a bien appris le 1, 2, 3, il va beaucoup plus vite de le relire, ça va très vite de le relire, alors que l'apprentissage, c'est quelque chose de plus long. Mais je découpais ça comme ça et je me prévoyais des temps pour apprendre. Par exemple, le 1, 2, 3, c'est un temps pour apprendre, un temps pour faire des cas pratiques. Je ne mélangeais pas tout. Il y avait une méthodologie vraiment claire et comme ça, je me disais, je ne me fous pas la pression, je ne me dis pas, merde, je n'ai pas appris en une heure ce que j'étais censée apprendre. Je ne me mets pas des objectifs de fou parce que ça va me frustrer. Je ne vais pas y arriver, je vais me sentir débordée et ce n'est pas le but. Le but, c'est de pouvoir les apprendre à telle date.

  • Speaker #0

    Du coup, faire tout ce travail… Comment tu arrives à l'approche des examens ? Quel est ton état émotionnel ? Est-ce que tu as de la confiance ? Est-ce que tu as du stress ? Est-ce que tu te rappelles et que tu te projettes les dernières ? Peut-être pas les dernières, mais oui, c'est les dernières.

  • Speaker #1

    Non, mais à l'approche des examens, vraiment, en fait, moi, les semaines avant les examens, je me dis que c'est déjà joué. En fait, il n'y a plus rien à... Concrètement, une fois qu'on a tout revu pendant l'année, à l'approche des examens, c'est juste de la relecture pour se rassurer. Mais c'est déjà joué, quoi. C'est pas la veille de l'examen qu'on va révolutionner le monde et qu'on va découvrir un truc, ça va plus nous mettre dans le stress. Mais moi, j'étais un peu stressée. Mais du coup, je relisais un petit peu tout en pensant que ça me rassurait. Mais bon, même quand je relisais, j'avais la tête ailleurs, j'étais stressée. Donc, tout ce que j'avais appris, c'était bien avant, c'était les mois d'avant. Et à l'approche d'examen, c'est là où je commençais à vraiment faire les annales puisque avant, je considère que les annales, ça sert. pas grand-chose puisqu'on ne connaît pas tout l'étendue du programme. Donc, c'est dommage de gâcher ces cas concrets type examen où on peut s'entraîner sur 4 heures par exemple et qu'on a un vrai cas. Et c'est dommage de les gâcher en prenant juste quelques petits parties, regardant la correction parce qu'on ne connaît pas cette question, parce qu'on n'a pas encore vu en plus. Donc, moi, plutôt l'année, je prenais les cas pratiques que j'avais soit à l'école, dans les livres et à l'approche d'examen, moi, avant, je me refaisais les annales. je refaisais plein d'annales et comme ça, j'étais vraiment prête pour l'examen en condition d'examen. Mais en sachant que je me préparais vraiment à me dire « Bon, je suis censée tout savoir, donc si là, je m'entraîne et que je ne sais pas, c'est qu'il y a un manque dans ça, donc j'allais un peu réviser plus ça. » C'était plus dans cette optique-là.

  • Speaker #0

    Ok. Là, c'est vraiment le... J'ai envie de dire, excuse-moi, c'est vraiment le parcours idéal, je trouve, de se dire que c'est vraiment des petites étapes. Toi, tu prends des petites étapes et tu les kills. Mais du coup, ce n'est pas trop énergivore au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'au final, on arrive en septembre. Enfin, août-septembre, on est bien. On n'est pas stressé. Sauf si on a des petites lacunes encore sur les chapitres. Mais justement, on a le recul encore. On a un mois pour finaliser les petits réglages.

  • Speaker #0

    C'est ça qui est avantage. Donc, en fait, j'aurais presque envie de te dire, c'est quoi les choses à ne surtout pas faire ? En fait, c'est un peu l'inverse.

  • Speaker #1

    c'est se laisser déborder se dire qu'on a encore du temps parce que des fois on se dit j'ai 5 mois ça va très vite surtout quand on est en alternance l'amélioration fiscale je ne l'ai pas vu passer c'est parce qu'il y a une vitesse grand V et on s'est retrouvé direct en mai-juin avec le mémoire etc et tout s'accumule en fait et après on a un goulot d'étranglement et on n'arrive pas à le gérer et c'est normal de ne pas pouvoir gérer tout ce flot d'informations Je crois que le droit, c'est un livre de 700 pages, 800 pages à apprendre. Ce n'est pas possible d'apprendre en un mois.

  • Speaker #0

    Ça, c'est difficile. Du coup, comment toi, tu fais ? Ça a été quoi un peu ta méthode pour réviser le droit ? Tu vois, il y a des gens, ils ont juste eu certains trucs. Moi, je me rappelle quand j'étais étudiant à l'époque, j'aimais beaucoup écrire. Je prends mon livre et j'écris tout, quoi. Et ça, je ne sais pas, après, ça fait des flashs dans mon cerveau. Et du coup, ça marchait bien. C'est quoi un peu ta méthode à toi ?

  • Speaker #1

    Ma méthode à moi, c'était... je... enfin... Je lisais le cours plusieurs fois et après, j'essayais de me le réciter par cœur dans ma tête. Sans le cours, j'essayais de me le réciter. En fait, moi, j'ai une mémoire très visuelle. Donc, quand je suis devant ma feuille à l'exam, je vois exactement…

  • Speaker #0

    Tu vois ta page de livre, quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je vois ma page de cours, je vois où était l'info. Et du coup, moi, j'ai un système de couleurs depuis, je pense, le lycée, même le collège. Je pense que tous les gens de ma promo, ils se moquaient de moi parce que mes… Fiche de cours, elle ressemble à un arc-en-ciel. Je mettais des paquets entiers de stabilo. Mais moi, je ne fonctionnais qu'avec des codes couleurs. Donc, dans ma tête, je voyais tel code, ça m'attire vers la couleur. Et après, je sais quelle phrase je cherche. Et moi, c'est comme ça. J'avais des codes couleurs, donc les listes, les définitions, les exemples. Et c'était que comme ça, depuis toujours.

  • Speaker #0

    Ok, hyper clair. Zoé, déjà, merci beaucoup d'avoir partagé tout ça. Je pense que c'est des choses qui sont hyper précieuses. De toute façon, le plan, c'est la clé. Travailler avec régularité et pas d'impasse, ça, je trouve aussi assez intéressant. Parce que tu as mentionné un point qui est le suivant, c'est que je ne fais pas d'impasse. Donc oui, je pourrais répondre à la question, mais le fait de faire des impasses, ça crée du stress en moi et ce stress, du coup, il inhibe ma capacité de mémorisation. C'est ça.

  • Speaker #1

    Moi, en période de stress, je suis tétanisée, je ne peux rien faire. Il y en a qui… J'ai des copines où, au contraire, le stress, ça les stimule et elles arrivent à bien apprendre en très peu de temps. Autant moi, je ne peux rien faire face au stress. Je suis stressée, je n'arrive pas à réviser. Il faut que j'aille courir dehors et faire autre chose.

  • Speaker #0

    Je ne peux rien faire. Je vois. Aussi, ce système-là, il est aussi là, tout ce système que tu as conçu. qui est adapté aussi à toi-même, mais qui est très utile pour bon nombre d'étudiants, il est là aussi pour rassurer un peu ton petit démon intérieur que si tu ne le fais pas, en mode, tu ne vas pas te sentir à l'aise. C'est ça. Oui.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est comme si on a une toutou lisse tous les jours. J'ai des dents, je dois manger. Et si on ne sait pas où sont les dents, on va se sentir mal. Et bien, c'est pareil. À force, on se prend au truc et on se dit, je n'ai pas fait mes petits objectifs du jour. Ça me met dans... On ne se sent pas... Merci. Pas très bien quand on se dit, je prends du retard, je prends du retard, je l'accumule. Et là, on se met tout seul la pression. Mais bon, c'est une bonne pression vu que c'est avant les examens. Et toute cette pression qu'on se met avant, ce sera de la pression qui ne sera pas là le jour de l'examen.

  • Speaker #0

    Oui, c'est nif.

  • Speaker #1

    Si le jour de l'examen, on est stressé comme tout et qu'on relâche tout sur la copie, ce n'est pas beau à voir. On peut être tétanisé.

  • Speaker #0

    C'est vrai, carrément. Alors, donc, tu es reçu au ministère aussi par le fait de... d'avoir réussi son DSG. Alors déjà, ça a été quoi ton émotion quand tu as vu les résultats ? Qu'est-ce que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    Quand j'ai vu les résultats, j'ai pleuré, je crois. J'étais super contente. Et j'étais à l'autre bout du monde, j'étais en voyage, donc je captais à moitié. Je n'avais pas dormi de la nuit, je regardais tout le temps. Moi, je reste sur la page une heure avant. Juste au cas où, il se trompe et il met 10 minutes avant, je ne sais pas. Au final, non, il met souvent plus en retard qu'en avance, mais bon. Et là, cette année, en plus, il y avait les copies. On a nos copies. Donc, j'ai pu regarder les appréciations. C'est intéressant. Cette année, on a pu voir là où on a eu faux, pas faux, enfin, des choses comme ça. Donc, j'étais évidemment très contente, mais j'étais loin de m'imaginer que j'avais la meilleure moyenne de France. C'était impensable. Et en fait, ça, je l'ai appris quand j'ai eu ma cérémonie à Bordeaux, où on m'a remis des diplômes à l'école. Je descendais de l'avion à Bordeaux. Je reçois un appel. Je réactive. les données, etc. Je reçois un appel et là, on me dit oui, bonjour, c'est le président du jury. Moi, je crois que c'est une blague au début. Je ne sais pas. Je me suis dit, c'est quoi ça encore ? Et au final, je réponds et je dis oui et tout ça. Et il me dit, oui, vous avez été major. Bon, je ne garde pas le secret plus longtemps. Vous avez été major de France et tout. Moi, je suis dans l'avion, je devais être au milieu. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Là, je suis dans l'avion, je viens d'arriver. C'était pile le jour parce qu'en plus, la cérémonie, c'était fin janvier. question Un 24 janvier ou un 21 janvier, je ne sais plus. C'était pile ce jour-là, pile quand je descends de l'avion à Bordeaux, parce que j'arrivais de Genève. Et là, je me dis, ah oui, quand même. Et là, j'étais en pleurs. J'étais là, mais ce n'est pas possible. Et ensuite, quand je suis arrivée à la cérémonie, le responsable de la formation, mes profs et tout, ils étaient tous au courant. Ils étaient comme des fous. Donc, c'est vrai que ça m'a fait très plaisir. J'étais très fière. Mais en même temps, je ne réalisais pas vraiment. Pour moi, ce n'était pas possible. Et encore aujourd'hui, je me dis, bon, j'ai une bonne moyenne, mais c'est possible parce que je suis du genre hyper perfectionniste. J'essaie toujours de viser mieux. Même quand j'ai une bonne note, je me dis, j'aurais pu faire mieux. Donc, voilà, c'est beaucoup de fierté. Et même encore aujourd'hui, je pense que ça me suivra encore longtemps.

  • Speaker #0

    Ouais. Est-ce que ça t'a fait grandir ? Qu'est-ce que ça t'a appris aussi d'avoir cette distinction ? Est-ce que tu as découvert peut-être quelque chose sur toi-même ? Ou je ne sais pas, ça a été quoi aussi le fait d'avoir été… contente d'être dans ce truc-là. Est-ce qu'il y a une sagesse ou un apprentissage que tu en ressors aussi de tout ça ?

  • Speaker #1

    Ça m'a donné forcément plus de crédibilité, notamment mes méthodes de travail. Je me suis dit, elles ne sont pas si nulles que ça, finalement, elles marchent plutôt bien. Donc, ça m'a apporté quand même un peu plus de crédibilité. Après, quand on m'a proposé de donner des cours, forcément, je me suis sentie un peu plus légitime qu'avant. Même quand on me demandait de faire des cours, je n'étais pas très légitime. C'est vrai que là, ça apporte un peu plus de légitimité à tout ça. Trop bien,

  • Speaker #0

    trop bien. Du coup, Zoé, une fois n'est pas coutume, tu as fait ton DCG. Ton DCG, tu t'es dit, tiens, je vais aller faire expert comptable et Montréaliste. C'est ça. La petite particularité, c'est que toi, tu fais ton stage en Suisse. C'est ça.

  • Speaker #1

    Il y en a beaucoup. Il y en a beaucoup qui font.

  • Speaker #0

    Ah, mais nous, on voit beaucoup de personnes qui se posent la question « Ah, est-ce que je peux faire mon deck, mon mémoire, enfin, mon stage à l'étranger ? Comment je fais ça ? Comment ça marche ? » Alors déjà, qu'est-ce qui t'a ramené en Suisse ? Alors, peut-être pas un truc perso, mais... Quelle est l'opportunité professionnelle que tu as aussi là-bas ?

  • Speaker #1

    Mais en Suisse, pour rentrer, ça a été très compliqué pour rentrer en Suisse parce que c'est vraiment la croix et la bannière parce que... Pour rentrer en Suisse, c'est souvent par recommandation. Là-bas, c'est basé beaucoup sur la confiance entre les individus. Donc, ce n'est pas tant le CV qui prime. Parce que même avec mon dossier, j'ai envoyé 40 CV, je pense. Je n'ai même pas eu de réponse, en fait. J'ai eu zéro réponse. Alors que pourtant, j'avais de l'expérience. Dans mes anciens cabinets, j'étais autonome sur mes dossiers. donc vraiment c'était pas juste un peu J'avais vraiment l'expérience demandée, des diplômes avec une bonne moyenne, etc. Mais ça ne voulait pas. Il n'y avait pas de moi. Donc, j'ai eu l'opportunité d'avoir, grâce à une connaissance, ce poste en Suisse. Et la particularité, c'est que pour faire le stage DEC en Suisse, là-bas, c'est des fiduciaires, ce n'est pas des cabinets. Et dans la fiduciaire, il faut qu'on ait des dossiers français parce qu'on ne peut valider que nos heures sur les dossiers français là-bas. donc c'est un peu la particularité et donc c'est plus vers Genève des choses comme ça où c'est envisageable mais sinon en plein milieu de Zurich je suis pas sûre que ça passe ou alors c'est dans le cadre d'une année à l'international je pense plus dans ce cadre là que pouvoir faire les 3 années parce que moi je suis sur les 3 années en Suisse y'a pas de soucis, je pourrais valider et je suis rattachée à l'ordre de Lyon et voilà ça se passe bien

  • Speaker #0

    De mémoire La Suisse, il n'y a pas de réglementation en termes de tenue comptable. Les fiduciaires, tout le monde peut en faire une, c'est ça ou pas ?

  • Speaker #1

    Alors, on doit tenir une comptabilité. Après, comment elle est tenue, ça, ça…

  • Speaker #0

    Oui, voilà, c'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    Donc, il y a vraiment un changement radical entre la France et la Suisse à ce niveau-là. Il faut complètement oublier tout ce qu'on a appris, en fait, très carré, très droit, très ci, très là. Puisque là-bas, vraiment, il faut s'ouvrir l'esprit. et c'est complètement une autre manière de travailler, une autre ambiance de travail, ça change vraiment sur tout. Donc, il ne faut vraiment pas être trop fermé. Et justement, moi, c'est ça que je recherchais aussi. C'était de voir autre chose que le cabinet en France. Pouvoir voir comment ça se passe ailleurs et avoir aussi une expérience internationale puisque en Suisse, on peut parler un peu anglais. Mais on parle anglais un petit peu. Et plutôt que de partir aux Etats-Unis où j'avais aussi cherché Merci. du côté des États-Unis, c'était un peu plus près de mes proches que la Suisse.

  • Speaker #0

    Donc, la Suisse, il y a cette obligation de tenir la compta. La manière dans laquelle c'est tenu, je crois qu'il y a quand même pas mal de concurrence en termes de fiduciaires dans le marché suisse.

  • Speaker #1

    Du coup,

  • Speaker #0

    la valeur pour qu'une fiduciaire puisse mieux performer qu'une autre, c'est aussi, il faut avoir une qualité dans la relation client, dans la valeur qu'on va lui apporter qui sera, j'imagine, plus forte. En France, la compta, c'est le marché réglementé. Donc, les cabinets ont le monopole. En Suisse, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas un ordre professionnel.

  • Speaker #1

    Non, les clients peuvent tenir eux-mêmes leur comptabilité s'ils le souhaitent.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu as ? Toi, ça fait 6-7 mois que tu es dans ce cabinet, c'est ça ? Oui. C'est quoi ton quotidien ? Qu'est-ce que tu fais ? Et comment aussi tu accompagnes les clients ? sur ce marché un peu nouveau aussi que toi, tu découvres ?

  • Speaker #1

    Alors, les clients au quotidien, c'est un peu pareil que les cabinets en France. Ils ont les mêmes obligations à peu près, sauf le fait que les deadlines sont beaucoup plus cools. Par exemple, TVA, on a deux mois pour la faire.

  • Speaker #0

    Ah oui, d'accord.

  • Speaker #1

    Toutes les TVA qui tombent en même temps. Donc, vraiment, c'est qu'au trimestre. Donc, déjà, c'est un rythme beaucoup plus cool. Donc, trimestriellement, on a des TVA à faire. après on a toute la partie production, bon, ça, comme on pense. Ensuite, moi, j'ai aussi souhaité faire plutôt de l'audit. Bon, là-bas, on appelle ça de la révision. Donc, je fais de la révision sur des comptes aussi. Et on m'a confié aussi, avec un autre expert comptable numérialiste, le développement d'une branche, pardon, CFO part-time. Donc, on travaille sur ça. Voilà, donc c'est hyper intéressant. On travaille sur pas mal de choses. Donc c'est vrai que ça change un peu les cabinets classiques, donc c'est aussi ça que je recherchais.

  • Speaker #0

    Et comment tu te projettes, toi, justement, dans ton avenir ? Est-ce que tu veux ouvrir un cabinet ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se dessine chez toi, dans ton esprit ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est assez flou, puisque je me laisse un peu porter par tous ces projets au sein de la fiduciaire. Et après, je pense que, de toute façon, je le sentirai quand les étoiles s'aligneront. Oui, les étoiles sont toutes alignées en même temps. Je me dis, bon... il faut y aller maintenant, mais sinon je ne serais peut-être pas y aller. Mais voilà, je me laisse guider et puis je verrai comment ça se dessine derrière.

  • Speaker #0

    Trop bien, trop bien, trop bien Zoé. Merci beaucoup en tout cas d'avoir partagé tous ces mots avec moi dans cet épisode de podcast. Je pose aussi une question qui est assez traditionnelle chez les personnes qui passent dans l'émission. Est-ce que la vie ou une personne que tu as rencontrée, tu as appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? une sagesse ou peu importe, mais qui fait que ça, tu pourrais le transmettre à un bon copain ou à une bonne copine.

  • Speaker #1

    J'ai pu apprendre quelque chose pendant mon master, il me semble, c'était que rien n'est impossible et que juste tant que personne n'a dit que ce n'était pas impossible, il faut essayer. Et c'est ce que j'ai appliqué un peu pour le DSCG en me disant... Bon, ce n'est pas impossible. Je vais tenter de passer les yeux et de réussir. Au final, ça a bien passé. Mais dans tout, je l'applique même pour la suite. Je me suis dit au début, c'est impossible. J'ai persévéré, persévéré, persévéré. J'ai harcelé tout mon entourage pour trouver un poste. Et puis, au final, ça a payé. Donc, vraiment, rester motivée et ne pas abandonner. C'est le meilleur conseil, je pense.

  • Speaker #0

    Un grand merci. Zoé de m'avoir fait le plaisir de venir dans cet enregistrement. Pour tous ceux qui veulent te retrouver, je mettrai ton LinkedIn en description de l'épisode. Et puis, je vous remercie à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. S'il vous a fait kiffer autant que j'ai pris de plaisir à le réaliser, n'hésitez pas à mettre les 5 étoiles, les pouces en l'air, les partager à tous vos copains et vos copines dans votre entourage. Et moi, je n'ai qu'une seule chose à vous dire, prenez soin de vous et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Ciao !

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