Pour ce nouvel épisode, Stéphane reçoit deux Normands. Associés dans la vie personnelle et professionnelle puisque mari et femme, et parents de 4 enfants, ils dirigent également tous les deux un laboratoire de prothèse à Grémonvile.

Grémonville, petite bourgade normande où la connexion internet est à l’image de celle qui existait à Paris en 1951 ! De Bucca Solis, puisque c’est le nom de leur entreprise est un des laboratoires de références pour les praticiens qui s’intéressent à la dentisterie esthétique. Certes pas le seul, mais il est souvent cité.

En tant que patrons et prothésistes, ils ont été confrontés, tout comme nous chirurgiens dentistes, à la mue des professions de l’odontologie. Difficulté à embaucher et trouver des collaborateurs, arrivés en masse d’une concurrence internationale pour la confection de la prothèse qui pratique le dumping, invasion de nouvelles normes le plus souvent restrictives.

D’après l’UNPPD, organisation professionnelle des prothésiste, plus de 50% de la profession est âgée de plus de 57 ans.

Alors certes, l’âge de la retraite est en constante évolution, mais il y a quand même un problème à résoudre.

Florence et Hervé Maréchal, pris dans ce tournis, on décidé de réagir. Ils sont retournés sur les bancs de l’école pour suivre une formation MBA pour lui et une formation de management et leadership pour elle.

De leur formation, est née l’idée de revoir totalement le fonctionnement de leur entreprise et de créer ce qui est systématiquement présenté comme une opportunité dans les formations de commerce, l’Entreprise libérée.

Stéphane découvre le concept d’entreprise libéré au cours de ma propre formation, avec l’entreprise FAVI et son concepteur Jean-François Zobrist. Quand on découvre ce concept, on a un peu l’impression d’être au pays des Bisounours. Et pourtant…

Alors, est-ce applicable aux dentaires où l’on a souvent l’impression que rien n’est possible ?

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