Transcription

• Speaker #0

  Coucou !

• Speaker #1

  Tu veux devenir un enfant magique ? Alors tu es au bon endroit ! Bienvenue sur le podcast des enfants magiques ! Le podcast qui présente des contes merveilleux qui rendent heureux, des histoires magnifiques qui rendent magiques !

• Speaker #0

  Coucou les enfants magiques ! Aujourd'hui, il fait beau ! J'ai vu déjà deux papillons. Je me suis installée dans l'endroit que je préfère de mon jardin pour vous lire une histoire que j'ai écrite pour ma fille, mais aussi pour tous les enfants magiques de la terre. Elle s'appelle « L'amour ou la peur qui décide à l'intérieur de moi » . Donc j'ai écrit ce livre pour que la voix de ton cœur soit toujours plus forte que celle de la peur. Coucou, je suis Léa et j'ai 4 ans. Et toi, comment tu t'appelles ? J'ai un rêve. Je rêve de faire du vélo. J'aime ma draisienne, mais le vélo, c'est encore mieux. Je veux tester le vélo directement sans petit trou. Au fond de moi, quand j'y pense, j'entends deux voix. La première me dit « Tu peux y arriver, tu es capable, tu vas tellement t'amuser. » La deuxième me dit, directement sans petit trou, mais tu es folle, tu vas tomber, tu vas te faire mal. Tu les as reconnus, ces deux voix ? Eh oui, la première, c'est celle de mon cœur, de la joie, de l'amour. Et l'autre, c'est bien sûr, celle de la peur. Donc là, on voit l'amour, le cœur, la joie, qui dit... tu peux y arriver tu es capable et l'autre de l'autre côté envoie la peur mais tu es folle tu vas tomber et te faire très très mal ah je laissai la voix de la peur prendre de plus d'un place et m'envahir complètement je restai ainsi loquée je n'arrivai plus à avancer Et là on voit la voix de la peur qui lui dit « Non, attention, danger, c'est dangereux, tu risques de tomber, de te faire mal. » Est-ce que cela t'arrive toi aussi de laisser la voix de la peur t'envahir et te bloquer, t'empêcher d'avancer ? Un jour, je vois un de mes copains passer à côté de moi. Sur son vélo, sans petit trou. À ce moment-là, je réalise alors que c'est possible. La petite voix, tu vas y arriver, se fait à nouveau entendre. Allez, j'y crois, je suis prête à essayer. Je me dis, je suis capable. On la voit, Léa qui remonte sur son vélo et qui se dit, je vais y arriver. On voit que la peur est toujours présente, mais elle est un peu plus petite. Je prends de l'élan, me mets en équilibre et je me lance. Les pieds sur la pédale, je tourne. Et c'est parti ! Quelle sensation de liberté ! Les cheveux dans le vent, ça y est ! Je sais faire du vélo ! Mais je vole ! Je sens comme des ailes me pousser dans le dos. Et là on la voit sur son vélo avec comme des ailes dans le dos qui se dit « Waouh ! Je vole ! » J'en fais tous les jours et deviens connue dans tout mon quartier pour le style unique que j'ai à vélo. Tout le monde me félicite car j'en fais comme une championne. Les gens me regardent admiratifs. Qu'est-ce que je suis fière ! Un jour, alors que j'étais au parc à faire mon tour habituel à vélo, je ne vois pas un caillou qui dévie ma roue et me déséquilibre. Avec effroi, je tombe ! On aurait dit que je volais par-dessus mon vélo. Et là, on la voit qui tombe de son vélo. Et on voit la peur qui arrive. Évidemment, ça fait très peur de tomber de son vélo. De nombreux amis ont vu ma chute, qui était digne d'une star, il faut bien le dire. Alors, ils se mirent à rire, à rire, à rire. En plus, ils voyaient que j'allais bien, je me suis dit. Mais comptent-ils tous à rire alors que je suis quand même tombée ? Ils se moquent de moi ou quoi ? Alors, la peur honteuse arriva. Et la peur lui dit. Mais dis donc, si c'est comme ça, c'est fini le vélo, hein ? Je me remis debout, laissé mon vélo par terre, déterminée à ne plus jamais en faire. C'est nul, c'est dangereux, c'est fini. Et là, on la voit, elle est par terre, elle regarde tous ses amis. Et on la voit qui se dit, avec la peur, je suis nulle. C'est terminé. Tout le monde se moque de moi maintenant. Ma maman, qui avait vu la scène au loin, a remarqué la présence de la honte. Elle s'approcha de moi et me dit quelque chose de très important. Écoute bien, tes amis rient de ta chute, mais pas de toi. Tout le monde tombe un jour ou l'autre. Tout le monde, en revanche, ne se relève pas. Se relever est courageux. Souviens-toi de ce que tu ressens. lorsque tu fais du vélo. C'est ça le plus important, non ? Ces mots me firent réfléchir et permirent à la peur honteuse de partir aussi vite qu'elle était venue et de remettre la joie dans mon cœur. Alors, tu l'as deviné ? Le cœur léger, le sourire aux lèvres, je me remis en selle. Et là, on la voit qui dit au revoir à la peur qui devient de plus en plus petite quand elle repense. à comment elle se sent sur son vélo. Il ne reste plus que la joie et l'amour. J'espère que cette histoire t'a plu. Et je te dis à très bientôt pour de prochaines histoires. Gros bisous les enfants magiques.