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Les Matins Jazz

Carla Bley, pianiste, compositrice et meneuse d'hommes

Carla Bley, pianiste, compositrice et meneuse d'hommes

19min |18/10/2023
Play
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Description

"J'étais une leadere née, maintenant je suis une personne timide et précautionneuse. Je veux juste rester à la maison et écrire. Je ne veux plus aller nulle part. Je dois jouer du piano mais c’est quelque chose que j’ai évité toute ma vie parce que je ne trouvais pas ça intéressant. J’aime écrire parce que je peux penser : est-ce que c’est la bonne note ou c’est une note stupide? C’est une chose que je ne peux pas faire quand je joue, parce que si c’est une note stupide, c’est déjà fait. J’aime choisir. Et m’asseoir seule à mon bureau me donne un total contrôle sur la place de la note et sur son essence."


Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on célèbre Carla Bley, pianiste, compositrice, cheffe d'orchestre et même chanteuse, parfois. Carla Bley était libre, autonome, déterminée, follement inventive. Lorsqu’elle est arrivée à 17 ans de sa Californie natale à New York, elle a travaillé au Birdland, pour vendre des cigarettes ou faire des photos. C’était un moyen de gagner sa vie, mais aussi d’approcher ses idoles, les pianistes. Elle en a épousé un, Paul Bley, avec qui elle n’a vécu que deux ans, mais qui lui a donné son nom et a joué ses compositions toute sa carrière. Et lorsque Paul Bley a joué dans le trio du clarinettiste Jimmy Giuffre avec Steve Swallow, son futur compagnon, à la contrebasse, Carla a signé deux morceaux de l’album Jimmy Giuffre 3. C’était en 1961. Et c’était ses débuts de compositrice… Ensuite, ça a été, du titre de son opéra jazz, l'"Escalator over the hill".

Pour honorer sa audace, son génie et son originalité, nous avons recueilli les témoignages du pianiste Laurent Cugny, du journaliste Franck Bergerot et de la contrebassiste Joëlle Léandre (dans l'ordre chronologique).

 

Dans le reste de l'actualité et des Matins Jazz, on parle photojournalisme comme chaque mercredi avec Léonor Matet, de Polka Magazine. Mais aussi cinéma avec le nouveau film de Martin Scorsese et on part même à NYCpour y retrouver le contrebassiste Alex Gilson, tout juste sorti d'une jam pour nous parler en direct.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

"J'étais une leadere née, maintenant je suis une personne timide et précautionneuse. Je veux juste rester à la maison et écrire. Je ne veux plus aller nulle part. Je dois jouer du piano mais c’est quelque chose que j’ai évité toute ma vie parce que je ne trouvais pas ça intéressant. J’aime écrire parce que je peux penser : est-ce que c’est la bonne note ou c’est une note stupide? C’est une chose que je ne peux pas faire quand je joue, parce que si c’est une note stupide, c’est déjà fait. J’aime choisir. Et m’asseoir seule à mon bureau me donne un total contrôle sur la place de la note et sur son essence."


Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on célèbre Carla Bley, pianiste, compositrice, cheffe d'orchestre et même chanteuse, parfois. Carla Bley était libre, autonome, déterminée, follement inventive. Lorsqu’elle est arrivée à 17 ans de sa Californie natale à New York, elle a travaillé au Birdland, pour vendre des cigarettes ou faire des photos. C’était un moyen de gagner sa vie, mais aussi d’approcher ses idoles, les pianistes. Elle en a épousé un, Paul Bley, avec qui elle n’a vécu que deux ans, mais qui lui a donné son nom et a joué ses compositions toute sa carrière. Et lorsque Paul Bley a joué dans le trio du clarinettiste Jimmy Giuffre avec Steve Swallow, son futur compagnon, à la contrebasse, Carla a signé deux morceaux de l’album Jimmy Giuffre 3. C’était en 1961. Et c’était ses débuts de compositrice… Ensuite, ça a été, du titre de son opéra jazz, l'"Escalator over the hill".

Pour honorer sa audace, son génie et son originalité, nous avons recueilli les témoignages du pianiste Laurent Cugny, du journaliste Franck Bergerot et de la contrebassiste Joëlle Léandre (dans l'ordre chronologique).

 

Dans le reste de l'actualité et des Matins Jazz, on parle photojournalisme comme chaque mercredi avec Léonor Matet, de Polka Magazine. Mais aussi cinéma avec le nouveau film de Martin Scorsese et on part même à NYCpour y retrouver le contrebassiste Alex Gilson, tout juste sorti d'une jam pour nous parler en direct.


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Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on célèbre Carla Bley, pianiste, compositrice, cheffe d'orchestre et même chanteuse, parfois. Carla Bley était libre, autonome, déterminée, follement inventive. Lorsqu’elle est arrivée à 17 ans de sa Californie natale à New York, elle a travaillé au Birdland, pour vendre des cigarettes ou faire des photos. C’était un moyen de gagner sa vie, mais aussi d’approcher ses idoles, les pianistes. Elle en a épousé un, Paul Bley, avec qui elle n’a vécu que deux ans, mais qui lui a donné son nom et a joué ses compositions toute sa carrière. Et lorsque Paul Bley a joué dans le trio du clarinettiste Jimmy Giuffre avec Steve Swallow, son futur compagnon, à la contrebasse, Carla a signé deux morceaux de l’album Jimmy Giuffre 3. C’était en 1961. Et c’était ses débuts de compositrice… Ensuite, ça a été, du titre de son opéra jazz, l'"Escalator over the hill".

Pour honorer sa audace, son génie et son originalité, nous avons recueilli les témoignages du pianiste Laurent Cugny, du journaliste Franck Bergerot et de la contrebassiste Joëlle Léandre (dans l'ordre chronologique).

 

Dans le reste de l'actualité et des Matins Jazz, on parle photojournalisme comme chaque mercredi avec Léonor Matet, de Polka Magazine. Mais aussi cinéma avec le nouveau film de Martin Scorsese et on part même à NYCpour y retrouver le contrebassiste Alex Gilson, tout juste sorti d'une jam pour nous parler en direct.


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Aujourd'hui, dans les Matins Jazz, on célèbre Carla Bley, pianiste, compositrice, cheffe d'orchestre et même chanteuse, parfois. Carla Bley était libre, autonome, déterminée, follement inventive. Lorsqu’elle est arrivée à 17 ans de sa Californie natale à New York, elle a travaillé au Birdland, pour vendre des cigarettes ou faire des photos. C’était un moyen de gagner sa vie, mais aussi d’approcher ses idoles, les pianistes. Elle en a épousé un, Paul Bley, avec qui elle n’a vécu que deux ans, mais qui lui a donné son nom et a joué ses compositions toute sa carrière. Et lorsque Paul Bley a joué dans le trio du clarinettiste Jimmy Giuffre avec Steve Swallow, son futur compagnon, à la contrebasse, Carla a signé deux morceaux de l’album Jimmy Giuffre 3. C’était en 1961. Et c’était ses débuts de compositrice… Ensuite, ça a été, du titre de son opéra jazz, l'"Escalator over the hill".

Pour honorer sa audace, son génie et son originalité, nous avons recueilli les témoignages du pianiste Laurent Cugny, du journaliste Franck Bergerot et de la contrebassiste Joëlle Léandre (dans l'ordre chronologique).

 

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