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Françoise Hardy, l'adieu à une icône française cover
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Les Matins Jazz

Françoise Hardy, l'adieu à une icône française

Françoise Hardy, l'adieu à une icône française

09min |12/06/2024
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“Maman est partie”. C’est ainsi qu’on a appris la nouvelle, dans un message de Thomas Dutronc sur les réseaux sociaux hier soir. C’était maman pour lui, et une icône pour nous. Derrière un kleenex, on saurait mieux comment lui dire adieu, à elle qui nous a accompagnés depuis toujours.

Françoise Hardy, toute jeune, a baladé son spleen et son élégante silhouette à contre-courant des Yé-Yés, seule parmi tous ces garçons et ces filles de son âge. C’était le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure.

On se souvient d’elle, regard et voix timides, face à l’énergique Mireille dans son Petit conservatoire.

On se souvient des hommes qui ont occupé sa vie, son compagnon de toujours Jacques Dutronc, qu’elle n’a jamais voulu vraiment quitter, de Jean-Marie Périer, le premier amoureux qui a photographié sa beauté hors du temps et des modes, des musiciens souvent aussi intransigeants qu’éperdus d’admiration avec qui elle a collaboré, de Serge Gainsbourg sous aucun prétexte à Etienne Daho, en passant Michel Berger et son “Message personnel”. Bob Dylan, qui était si amoureux d’elle qu’il a exigé sa présence dans sa loge lorsqu’il est venu chanter à Paris en menaçant de ne pas monter sur scène si elle n’était pas là. Françoise Hardy a coupé ses cheveux, elle les a laissés blanchir, et n’a jamais rien perdu de sa beauté.

Pourtant, c’est avec sa frange et ses cheveux longs “à la Françoise Hardy”, avec sa voix qu’elle qualifiait de “blanche” et avec ses robes Paco Rabanne que la chanteuse est devenue une image de la culture pop, peuplant les univers de créateurs aussi divers que le musicien Damon Albarn et les cinéastes Wes Anderson, François Ozon ou Gaspard Noé. 

Mais son héritage, c’est aussi son fils Thomas, à qui on pense ce matin avec affection.

Dans ces Matins Jazz, Dimitri Beck, de Polka Magazine, nous parle également de l'image moderne et immortelle que le regard amoureux du photographe Jean-Marie Périer a su créer d'elle. Et, comme chaque mercredi matin, il décrypte la photo qui a fait l'actu cette semaine mais qui n'a pas fait la une du quotidien Libération.

Enfin, on explore chaque matin jusqu'à vendredi un sujet incongru : le dessinateur Cabu et le sport, à l'occasion du début samedi de l'exposition "Cabu -Vive le sport" au Musée Massena de Nice. On en parle avec son commissaire Jean-François Pitet.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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“Maman est partie”. C’est ainsi qu’on a appris la nouvelle, dans un message de Thomas Dutronc sur les réseaux sociaux hier soir. C’était maman pour lui, et une icône pour nous. Derrière un kleenex, on saurait mieux comment lui dire adieu, à elle qui nous a accompagnés depuis toujours.

Françoise Hardy, toute jeune, a baladé son spleen et son élégante silhouette à contre-courant des Yé-Yés, seule parmi tous ces garçons et ces filles de son âge. C’était le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure.

On se souvient d’elle, regard et voix timides, face à l’énergique Mireille dans son Petit conservatoire.

On se souvient des hommes qui ont occupé sa vie, son compagnon de toujours Jacques Dutronc, qu’elle n’a jamais voulu vraiment quitter, de Jean-Marie Périer, le premier amoureux qui a photographié sa beauté hors du temps et des modes, des musiciens souvent aussi intransigeants qu’éperdus d’admiration avec qui elle a collaboré, de Serge Gainsbourg sous aucun prétexte à Etienne Daho, en passant Michel Berger et son “Message personnel”. Bob Dylan, qui était si amoureux d’elle qu’il a exigé sa présence dans sa loge lorsqu’il est venu chanter à Paris en menaçant de ne pas monter sur scène si elle n’était pas là. Françoise Hardy a coupé ses cheveux, elle les a laissés blanchir, et n’a jamais rien perdu de sa beauté.

Pourtant, c’est avec sa frange et ses cheveux longs “à la Françoise Hardy”, avec sa voix qu’elle qualifiait de “blanche” et avec ses robes Paco Rabanne que la chanteuse est devenue une image de la culture pop, peuplant les univers de créateurs aussi divers que le musicien Damon Albarn et les cinéastes Wes Anderson, François Ozon ou Gaspard Noé. 

Mais son héritage, c’est aussi son fils Thomas, à qui on pense ce matin avec affection.

Dans ces Matins Jazz, Dimitri Beck, de Polka Magazine, nous parle également de l'image moderne et immortelle que le regard amoureux du photographe Jean-Marie Périer a su créer d'elle. Et, comme chaque mercredi matin, il décrypte la photo qui a fait l'actu cette semaine mais qui n'a pas fait la une du quotidien Libération.

Enfin, on explore chaque matin jusqu'à vendredi un sujet incongru : le dessinateur Cabu et le sport, à l'occasion du début samedi de l'exposition "Cabu -Vive le sport" au Musée Massena de Nice. On en parle avec son commissaire Jean-François Pitet.


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Françoise Hardy, toute jeune, a baladé son spleen et son élégante silhouette à contre-courant des Yé-Yés, seule parmi tous ces garçons et ces filles de son âge. C’était le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure.

On se souvient d’elle, regard et voix timides, face à l’énergique Mireille dans son Petit conservatoire.

On se souvient des hommes qui ont occupé sa vie, son compagnon de toujours Jacques Dutronc, qu’elle n’a jamais voulu vraiment quitter, de Jean-Marie Périer, le premier amoureux qui a photographié sa beauté hors du temps et des modes, des musiciens souvent aussi intransigeants qu’éperdus d’admiration avec qui elle a collaboré, de Serge Gainsbourg sous aucun prétexte à Etienne Daho, en passant Michel Berger et son “Message personnel”. Bob Dylan, qui était si amoureux d’elle qu’il a exigé sa présence dans sa loge lorsqu’il est venu chanter à Paris en menaçant de ne pas monter sur scène si elle n’était pas là. Françoise Hardy a coupé ses cheveux, elle les a laissés blanchir, et n’a jamais rien perdu de sa beauté.

Pourtant, c’est avec sa frange et ses cheveux longs “à la Françoise Hardy”, avec sa voix qu’elle qualifiait de “blanche” et avec ses robes Paco Rabanne que la chanteuse est devenue une image de la culture pop, peuplant les univers de créateurs aussi divers que le musicien Damon Albarn et les cinéastes Wes Anderson, François Ozon ou Gaspard Noé. 

Mais son héritage, c’est aussi son fils Thomas, à qui on pense ce matin avec affection.

Dans ces Matins Jazz, Dimitri Beck, de Polka Magazine, nous parle également de l'image moderne et immortelle que le regard amoureux du photographe Jean-Marie Périer a su créer d'elle. Et, comme chaque mercredi matin, il décrypte la photo qui a fait l'actu cette semaine mais qui n'a pas fait la une du quotidien Libération.

Enfin, on explore chaque matin jusqu'à vendredi un sujet incongru : le dessinateur Cabu et le sport, à l'occasion du début samedi de l'exposition "Cabu -Vive le sport" au Musée Massena de Nice. On en parle avec son commissaire Jean-François Pitet.


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“Maman est partie”. C’est ainsi qu’on a appris la nouvelle, dans un message de Thomas Dutronc sur les réseaux sociaux hier soir. C’était maman pour lui, et une icône pour nous. Derrière un kleenex, on saurait mieux comment lui dire adieu, à elle qui nous a accompagnés depuis toujours.

Françoise Hardy, toute jeune, a baladé son spleen et son élégante silhouette à contre-courant des Yé-Yés, seule parmi tous ces garçons et ces filles de son âge. C’était le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure.

On se souvient d’elle, regard et voix timides, face à l’énergique Mireille dans son Petit conservatoire.

On se souvient des hommes qui ont occupé sa vie, son compagnon de toujours Jacques Dutronc, qu’elle n’a jamais voulu vraiment quitter, de Jean-Marie Périer, le premier amoureux qui a photographié sa beauté hors du temps et des modes, des musiciens souvent aussi intransigeants qu’éperdus d’admiration avec qui elle a collaboré, de Serge Gainsbourg sous aucun prétexte à Etienne Daho, en passant Michel Berger et son “Message personnel”. Bob Dylan, qui était si amoureux d’elle qu’il a exigé sa présence dans sa loge lorsqu’il est venu chanter à Paris en menaçant de ne pas monter sur scène si elle n’était pas là. Françoise Hardy a coupé ses cheveux, elle les a laissés blanchir, et n’a jamais rien perdu de sa beauté.

Pourtant, c’est avec sa frange et ses cheveux longs “à la Françoise Hardy”, avec sa voix qu’elle qualifiait de “blanche” et avec ses robes Paco Rabanne que la chanteuse est devenue une image de la culture pop, peuplant les univers de créateurs aussi divers que le musicien Damon Albarn et les cinéastes Wes Anderson, François Ozon ou Gaspard Noé. 

Mais son héritage, c’est aussi son fils Thomas, à qui on pense ce matin avec affection.

Dans ces Matins Jazz, Dimitri Beck, de Polka Magazine, nous parle également de l'image moderne et immortelle que le regard amoureux du photographe Jean-Marie Périer a su créer d'elle. Et, comme chaque mercredi matin, il décrypte la photo qui a fait l'actu cette semaine mais qui n'a pas fait la une du quotidien Libération.

Enfin, on explore chaque matin jusqu'à vendredi un sujet incongru : le dessinateur Cabu et le sport, à l'occasion du début samedi de l'exposition "Cabu -Vive le sport" au Musée Massena de Nice. On en parle avec son commissaire Jean-François Pitet.


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