Speaker #0Le micro caché avec Pascal Selle. Bon, soyez-vous deux minutes. Oui, merci. Bien, allez bien, entrez dedans. Ça va ? Vous allez ? Oui. Il était fermé, ma porte. Vous vous êtes rendu compte, non, qu'il était fermé ? Oui, mais c'est la marche, pas vous. Moi qui venais faire des photos d'identité. On va peut-être attendre un petit peu. Je suis secoué, là. Il y a que j'appelle le Samu, quelque chose ? Oui. Ils vont se moquer de moi. Bah, ça arrive à tout le monde. On tombe même du trottoir. Qu'est-ce que je fais là ? Pour faire des photos d'identité. Des quoi ? Vous entendez ce que je dis ou pas ? Oui. Vous êtes venu faire des photos d'identité apparemment. Qui, moi ? Oui. Pourquoi faire ? Je sais pas, pour un passeport ou quelque chose, non ? Non. Non ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous êtes rentré, vous avez voulu rentrer, vous êtes rentré dans la porte. En ça ? Là, il y a cinq minutes. Ça va, vous voulez pas que j'appelle le SAMU ? Pourquoi ? Ben, ça n'a pas l'air d'aller très fort. Qui ? Vous. Je ne me rappelle plus de rien, là. Normalement, vous étiez venu faire des photos d'identité. Ah oui, d'accord. Je vais en faire, alors. Oui. C'est bon ? Je regarde d'où ? Ici. Allez, essayez un petit sourire. Regardez dans la caméra. Oh, c'est... Alors, vous avez celle-ci, qui est pas mal. Ou celle-ci, un peu plus triste. C'est moi, ça ? Ou celle-ci. Ou celle-ci. J'ai un problème, j'ai un monsieur qui s'est pris la porte dans la figure. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas s'il peut me servir. Qu'est-ce que vous ressentez ? Un grand moment de solitude. Ah bon, alors c'est autre chose ! Je pourrais peut-être revenir dans le... C'est pas vous qui faites des scaties à la télé ? Vous croyez ? C'est vrai ? Oui. Je me suis fait un point ? Oui. Bien, j'étais bien comment ? Oui. Et pourquoi vous ne m'avez pas fait du bouche-à-bouche ? Je n'ai pas perdu le bouche-à-bouche, j'ai sauvé les clients qui se sentent mal quand même. Vendu, vous m'avez vendu. Problèmes de cheveux ? Des pellicules ? Faites comme moi tous les matins, je me fais une friction avec le micro caché. Bonjour, je viens vous voir parce que ça me démange beaucoup dans la tête, ça me gratte, ça me gratte. Oui ? Et j'ai comme, vous voyez ? Oui, des pellicules. Oui, alors c'est, oh là. Oh là là. Hein ? Vous voyez ? Vous pouvez voir un dermatologue. Non mais laissez, on va nettoyer. Hein ? Laissez, on va nettoyer. D'accord. Excusez-moi. Oh non, mais... Voilà, c'est pas normal quand même. Non, mais allez voir un dermatologue. Un dé ? Dermatologue. Où ? C'est pour ça, pour ce problème. Et vous n'avez pas des shampoings ? Si, mais il faut un traitement à base de cortisone, des choses comme ça. On ne peut pas vous donner sans ordonnance. Le cortisone ? Le cortisone. Pour les croûtes ? Oui. Voilà. C'est pour l'émission Europe 2. Pour le ? Je dis que c'est pour l'émission Europe 2. Vous avez un micro sur vous. C'est moi ? Oui. Non, non. Si. Non. Non. Si. Non, ben je vous dis que non. Si. Mais si, je vous dis que non. C'est une émission que j'écoute tous les matins. Alors ? Vous faites des blagues chez les... La dernière fois, vous êtes venu avec un... Un gros chien. Un gros chien. Un gros chien qui avait mal et souffrait. Ah, je suis bienvenue ? Ben oui. Merde. C'est déjà moi. Oh, merde. Qu'est-ce qu'on fait alors ? On arrête la blague ? Oui, bien sûr. Je fais un autre truc ? Je vous entends tous les matins, donc je connais. Donc il ne faut pas que je le fasse alors ? Pas chez nous. Ça ne marche pas. Vous pouvez être peur, mais ça ne marche pas. Avant ? Ça fait trois fois que vous venez quand même. Quoi ? Je dis ça fait trois fois que vous venez. Oui, parce que ça fait pas loin. Demain, je vais revenir. Je vais me déguiser, je vais me mettre une barbe. Si vous voulez, à demain. Je vous demande des préservatifs habillés en... C'est comme ça ? En bonne soeur. En bonne soeur, d'accord. Je vais louer le costume et je reviens demain. Merci, au revoir. À demain. J'ai préparé un déjeuner aux petits oignons pour nos quatre présidentiables, vous allez m'en dire des nouvelles ! Bonjour messieurs, dames, c'est la police. Monsieur Jacques Chirac va venir manger chez vous aujourd'hui. Donc on vient faire un petit contrôle de routine de sécurité. Vous avez des salons privés ? Nous avons un salon privé en haut. Il y en a quatre. avec Balladur, Jospin et Le Pen. La petite banquette, là, on pourra enlever la statue ? La statue ? Oui, parce qu'après, moi, j'aime bien faire un peu l'arribou le dingue. Donc, il y a quoi ? C'est un petit matelas ? Oui, ça. Il n'y a pas de drap ? Vous n'avez pas de drap ? Non, on n'a pas de... Mais par contre, ce n'est pas solide. Ce n'est pas solide ? Il ne faut pas qu'ils se mettent debout parce que ça passe à travers. Non, je veux dire, ils veulent faire là. Enfin, ils ne vont pas faire l'arribou le dingue non plus. Ils ne vont pas se pochtronner. Vous avez un menu gastro ? Non, mais on fera bon. Pas de cochon pour... Pas de... Pour le pen, oui. Il y a pas de... Je pense qu'il y a cher. Il y aura quand même des pommes. Voilà, d'accord. Pommes de... Non, fêtes de veau. Fêtes de veau à l'impérial, non, c'est pas... Comme dessert, une tarte aux pommes, c'est possible ? Ah oui, je comprends, mais... Ah, bah mettez des beignets aux pommes, donc je dirais un coulet. Caramel aux pommes, beignets aux pommes... Très bien. On va faire amener les filles. Il faudra mettre un petit rideau. Vous avez un paravent ? De toute façon, il n'y aura que nos collègues. Il n'y a pas du tout de client. Donc, par avant, je pense que ça gêne encore plus. Il y a des filles ici, des serveuses ? On n'a pas de serveuses. On a une hôtesse. Ah non ! Le midi, elle n'est pas là. Vous ne pouvez pas faire le service parce qu'ils n'aiment pas trop se faire servir par des hommes. Bon, je viendrai, tout ça. Je vais pour le mieux. Mettez un petit... Ça va, vous avez un décolleté ? Ils aiment bien ça. Vous savez... Je comprends. Ce sont des hommes politiques, mais ils sont quand même des hommes avant tout. Une boîte de Kleenex, et puis c'est tout. Oui, il y a les petites serviettes chauves. C'est très bien, c'est très bien. Une dernière question. Démasseuse ? Non. Je ne sais pas quand ils vont se closer, mais peut-être que plus tard ça arrivera. Sans donner de clé marché. Sinon, bon, sinon ils peuvent, s'ils veulent. Nous avons un autre restaurant. Non, mais là, comme ils sont dans l'huitième, donc... Parce que l'autre restaurant est juste à côté de la rue Saint-Denis. Ah, oui. Je ne sais pas. À côté de la rue des... À côté de la rue Saint-Denis. D'accord, où y aller. Oui. D'accord. Ok, ben, je vous remercie. Ça va pas, il faut que j'achète le dentiste, moi ça va pas du tout Bonjour, j'ai pas du tout rendez-vous mais il m'arrive un truc assez incroyable Je suis en train de la musique dans mes dents Vous entendez de la musique ? Ouais Dans mon plombage, j'entends de la musique. Ça doit faire post-agalène ou un truc comme ça. Vous devez être un dentiste. Ça doit faire quoi ? Post-agalène ou un truc comme ça. Vous devez être un récepteur. Enfin, je ne sais pas. Vous pouvez imaginer, si vous entendez de la musique, vous devez être un dentiste. Pas tout à fait, je vous rappelle. C'est là, toutes les nuits, ça tape dans la tête. Et boum, et boum, et boum. En plus, c'est une radio. C'est une radio de jeunes, oui. Enfin, de jeunes. C'est une radio. Oui. C'est énergique, carrément. Et ça me tape dans la tête, ça me réveille la nuit. C'est de la techno, c'est de la musique... En plus, on a une petite musique qui endort encore. Ah oui, ça aurait été Europe 2 ou une petite musique... Je ne dis pas, mais là... Vous choisissez une bonne musique. Alors si on peut me changer la fréquence, la rigueur. Qu'est-ce que je peux vous dire ? Vous pensez que ça peut être possible, ça ? Vous pouvez... Là, moi, ça me semble tout à fait... En tout cas, je suis bien informé. j'ai toutes les infos, toutes les heures ça c'est plutôt bien mais bon le reste excusez-moi j'ai des interférences là tout à fait bizarre il se passe des choses bizarres 4h15 vous venez ? il y a un patient à 4h30 mais à 4h15 j'écoute les grosses têtes non Si une bidouille dans la danse, je ne vais plus rien entendre. Bon, tant pis, je n'écouterai pas les grosses têtes. Pour une fois. Oui, pour une fois. Bon, enfin, je vais vous laisser. J'ai une émission qui m'intéresse en ce moment. Donc, si je vous parle en même temps, ça m'embrouille. Voilà. À tout à l'heure. Au revoir. Merci. La campagne officielle des présidentielles vient de commencer. Et attention, ils ont lâché les attachés de presse. Bonjour, monsieur. Je me présente, je suis Jacques Lartigue, attaché de presse de la campagne présidentielle de Jacques Chirac. Il va passer tout à l'heure dans la rue. Est-ce que vous seriez d'accord pour qu'on rentre avec Jacques Chirac dans votre boutique ? Tout à fait. J'ai écouté son émission hier et j'ai des choses à lui dire. Parce que la société Félix Potin a des problèmes. On s'attendait bien à l'occasion de faire la robe. Vous êtes un fan alors ? Oui, tout à fait. Alors, je lui dirai droit dans les yeux. On va voir la visite de M. Jacques Chirac. Bonjour madame, donc je suis attaché presse de la... Bonjour monsieur attaché presse. En vrai, je vais mettre ma belle blouse. Vous mettez une belle blouse ? Vous savez comment ça se passe ? Il arrive, il vous dit bonjour. Vous lui faites une petite phrase de compliment pas trop longue. Il est au courant que Félix Potin a des problèmes. On l'a défilé dans les rues. Oui, il doit être au courant, mais il vient... J'ai chanté alors. J'ai chanté quoi ? Petit Potin, qu'on voit couler sans fin. Maintenant, je commence à savoir pourquoi on dit Félix Potin, on y revient, parce que ce sont des gens sympathiques. L'annoncement, d'ici quelques temps, on y reviendra. Parce qu'il prend un panier, enfin c'est court. Si vous voulez. Je peux lui proposer. Ce qu'il adore, c'est goûter des choses. Qu'est-ce que vous voyez ? Je ne veux pas lui faire goûter des pommes. Je ne veux pas lui offrir des oranges, je ne veux pas qu'il en ait en tout. Non, d'accord. Bon, alors il va... C'est pas un concombre pour midi ? Il est plutôt pinard, lui. Il va falloir le nourrir ! Non, en fait, c'est juste comme ça. C'est un apéro, alors. Oui, un apéro, alors. Ah, vous avez du jambon. Il est bon, celui-là ? C'est le fouet, c'est le meilleur. Il adore ça, le fouet. Avec sa femme. Il sera là aussi, oui. Oui, oui. Qu'est-ce que je veux ? Oui, et la petite phrase de compliment, vous y pensez ? Oui. Ou une petite phrase désobligeante sur Baladur. Ça, il aime bien, en fait. Dans la burque, monsieur aussi que j'aime bien en fait Je ne veux pas l'élémenter l'un sur l'autre Qu'est-ce qu'on peut lui dire comme compliment monsieur Chirac ? Donc je vous fais confiance pour la petite phrase ? D'accord Et n'oubliez pas les mains Non non mais vous en faites pas Ok d'accord Vous faites une petite beauté du magasin et on arrive dans une demi-heure D'accord Allez à tout à l'heure Au revoir messieurs dames Le micro cache. Parce qu'un seul. Vous n'avez pas de boulot, vous n'avez pas d'argent. Faites comme moi. Rentrez dans la délation. Chez la police, il n'y a pas mieux. Vous prenez mon immatriculation ? Oui. Ah bon ? Pourquoi ? Parce que je gêne ? Non, parce que vous êtes mal garé et moi je trouve un petit boulot là. Je prends les immatriculations des gens qui sont mal garés et je vais chez les flics et je dis voilà celui-là il était garé comme ça, comme ça, comme ça et ils me donnent un pourcentage sur les PV. C'est un nouveau petit boulot pour ceux qui n'ont pas de boulot. Bien sûr, c'est toujours honorable. Pardon ? C'est tout à fait honorable. Mais bon, parfois quand je tombe sur des mecs sympas, je leur dis vous me donnez 20 balles et puis je ne vais pas vous dénoncer aux flics. Bien sûr. Comme vous voulez. C'est pas grave. Ah bon ? Vous y allez. Vous êtes de la maison ? Vous êtes de la maison ? Ouais. Ah, ok. Vous êtes d'où ? La brigade... Je suis pas d'ici, en fait. La brigade est un petit peu à part. Je le règle, alors. Ouais. Ok. C'est un Renault, c'est ça ? Oui. Parce que là, vous êtes hyper mal garé. Je vais me dépasser. Moi, c'est comme vous voulez. Non, non, mais c'est bon. Restez là. Restez là. Vous me donnez 20 balles. J'ai pas lieu de vous donner 20 balles. Et c'est ça ou moi, je vais vous dénoncer aux flics ? Allez-y, alors. Vous avez vu des mecs qui étaient mal garés dans le coin ? Non, je n'ai rien vu, moi. Bon, j'ai dit ça. C'est comme ça, moi, ça me fait faire des ronds. C'est bien, non ? Bonne idée ? Pour la jeunesse. Faut mieux ça que vendre du beurre aux Allemands. Hein ? Oui. C'est une BX ? Ouais. Pourquoi ? Parce que vous êtes mal garé, là. Je suis pas dehors de ma voiture, je suis pas garé. Si, vous êtes arrêté. Non, non. Mais bien sûr, je suis arrêté. Je vais repartir, là. Ouais, mais là, maintenant, alors, parce que moi, je vais dénoncer... Dénoncer, dénoncer. Moi, je suis pas garé, je suis dans ma voiture, là. Quelle voiture qui est garée ? C'est que la personne dedans. Ça réponde ? Là, il y a quelqu'un dedans. Oui, c'est moi. Là, vous êtes en stationnement quand même. Elle a arrêté la voiture. Évidemment, je vais repartir. Quand ? Maintenant, puisque j'attends quelqu'un. Vous n'allez pas partir maintenant, puisque vous attendez quelqu'un ? Regardez. Je ne suis plus garé. Si, vous êtes garé. Non, monsieur. Ce n'est pas parce que vous avez mis votre comptable ? Si, si. Le code de la route, il faut le connaître. Je ne le connais pas, le code de la route. Non, monsieur, vous ne le connaissez pas. Je suis une balance. Je balance ça aux flics. Balancez, monsieur, mais balancez. Vous êtes de la maison ? Ça ne vous regarde pas, monsieur. Et vous, vous savez qui je suis ? J'en ai rien à foutre. Bon, allez, au revoir, monsieur. Au revoir. Oui, je suis parti. Il y a des filles dans la rue, avec des patins roulettes, elles distribuent des prospectus. Ça, ce n'est pas du racolage, c'est bien imité. Quoi ? Je vous présente le papier, on vous offre le kir. Vous ? Non. Moi, je fais le poireau dans la rue, ça ne se voit pas. Poireau dans la rue ? Moi, je vais prendre un poireau, moi. C'est... Il y a des tartes au poireau, ça tombe bien. Je ne vois pas tes yeux à cause des lunettes. Voilà. Comment on fait alors ? Je ne sais pas. Sexuellement ? Ah, sexuellement. Je suis comblée, je suis désolée, je suis hyper comblée. Ah bon ? Oui, je ne suis pas une bille, je me suis bien débrouillée. Donc ça ne va pas être possible ? Ah ben non. Même avec un kira avant ? Je ne bois pas quand je travaille. Bon, ben tant pis. Parce que je suis sûr qu'il y a une grande histoire d'amour entre nous. Oui, c'est bien, j'ai senti, mais en même temps, j'en ai commencé une autre. Tu ne peux pas faire deux choses à la fois. C'est il y a 10 jours la mienne. Ah ouais ? C'est encore tout frais. Justement, au début, quand c'était frais, c'était le paradis. On dit tout nouveau, tout beau. Si ça se trouve, c'est un gros con. Mais ouais, mais ce sera plus tard. Non, non, mais moi je te confirme, c'est un gros con. Ouais, moi je voudrais faire que commencer des histoires d'amuse. D'accord. C'est ce qui est quand même plus agréable. Moi, mardi, je peux pas, j'ai piscine. Ouais. Je pense qu'un début d'histoire d'amour, ça doit durer six mois, tu vois. En six mois, ça doit être trop gros. Au bout de six mois, ça commence à chier. D'accord. Donc, je me donne six mois de... Hé, c'est moi. Je vois encore plus court. Ah bon ? Ouais. On a une jour ? Deux semaines ? Je sais pas, on verra, mais déjà, on va se pénétrer pour voir si on se plaît. Ah non, parce que moi, justement, c'est à force qu'on se plaît. On s'adapte toujours si on aime. Ouais, mais moi, je m'adapte vachement bien, de manière à ne pas faire peur. Moi, je vais retourner dans le sens inverse. Tu ne vas pas du tout dans cette direction ? Non, je n'allais pas du tout dans cette direction. Pourquoi tu me suis alors ? Parce que... Tu me dragues alors ? Je rigole, c'est marrant. Tu me dragues ? Mais qu'est-ce que c'est que ces filles dépravées ? Je racole. Qui racolent dans la rue avec des patins à roulettes ? Je racole, je suis hôtesse en fait. Là, c'est une excuse au fil du papier. Ah d'accord. Et c'est combien alors ? Un chèvre, mon Dieu. Allez, bonne journée. Merci, bonne journée. Ce n'est pas vrai, je ne suis pas amoureux de toi. Allez, une bonne petite toilade, le parfum de la discorde. Vous prenez un flacon de parfum et vous aspergez les jambes et après vous voyez la réaction. Ça ne fait rien pour le premier après, je trouve ça con. Oui, bonjour. Bonjour, je fais une campagne promotionnelle d'un nouveau parfum, je voudrais savoir ce que vous en pensez. Ah oui, mais là j'ai déjà du parfum, alors... Oui, ça sent... Oh non, j'aime pas moi. Quoi ? C'est parce que vous l'avez mal senti. Non, j'ai bien senti. Allez-y, regardez. Bah arrêtez, c'est bon, les vêtements là. Non, non, moi j'aime pas. Comment ça vous aimez pas ? J'aime pas l'odeur du parfum. Encore un petit peu ? Non, c'est bon, merci. Vous êtes sûre ? Sûre. Alors c'est une promotion, c'est un nouveau parfum, vous me dites ce que vous en pensez. Allez-y, donnez-moi un vingt, vite ! Non, non, non, vous êtes... Non, non, je ne veux pas. Si, si ! Mais j'en veux pas ! Mais regardez ! Mais j'en veux pas, je vous dis ! Ça, allez ! Arrêtez, j'en veux pas ! Non, écoutez, c'est pour essayer quand même, c'est une promo ! Mais je le sens, oui ! Et alors ? C'est pas mauvais, mais moi j'aime pas les parcelles, excusez-moi ! Encore un petit peu ! Non, je vous en prie ! Vous êtes marié, vous avez peur que votre femme... Non, certainement pas ! Ah bon, d'accord ! Qu'est-ce que c'est ? Vous verrez ! Sur la main, comme ça ? Oui, oui, sur la main. Ça va, ça va. Oui, j'en ai peut-être mis un peu beaucoup. Oui, je pense. Ah bon ? Oui. C'est un parfum d'ambiance ? Non, non, c'est une autre toilette. Ah bon ? C'est Tchéki ? Oui, c'est ça. Oui, c'est Tchéki. C'est Tchéki, oui. C'est un parfum russe. Ah bon ? Vous connaissez donc déjà ? Non. Robert, vous connaissez ça ? Tout-Audeur ? Bonjour, Robert. Bonjour. Merci, ça va ? Ah, c'est trop ? Allez-y. C'est quoi ? C'est quoi, le parfum ? C'est de l'eau toilette. C'est fort, l'eau toilette. C'est une eau toilette d'homme. Je vous en remets un petit peu ? Non, non, merci. Non, non, moi je fais des allergies, alors non, merci. C'est bon ? Allez-y, prenez l'air. Vous prenez l'air ? Non, non, mais... Moi, je prends l'air ? Oui, merci. D'accord, j'y vais, alors. C'est pas une eau de chèque ? Non, c'est de l'eau de toilette. C'est vous que je souhaite pour toute la journée, moi. Pas de conquête aujourd'hui. Ah, tant pis. Moi, ça ne me dérange pas, le parfum. Ça ne me dérange pas. Mais il y a un goût aux arbres, quand même, non ? C'est les toilettes. Non, je ne sais pas quoi. Non, non, non, c'est nos toilettes. Ah non, ils m'ont mis sur les mouches. Quoi ? C'est pour être amoureux. Non, c'est du parfum. Allez, allez ! Vous avez tous vu le film La Lectrice avec Miu Miu ? Si si, elle lit des trucs cochons là au mec là, pendant ce temps là il se... Eh ben moi je l'ai pas vu, mais je l'ai rencontré. Avec Mars Eminence, le chocolat champion ! Excusez-moi mademoiselle, je viens d'acheter ce bouquin pour ma femme et moi. C'est quoi ? Ça s'appelle Derrière la porte. C'est quoi le but de ce bouquin ? Pourquoi vous prenez un truc pareil ? C'est pour qu'elle me fasse la riqueur. Oui, il faut que je fasse quoi ? Vous me lisez à partir de là. Juste un extrait pour voir si ça marche. Si ça marche quoi ? Pour voir si c'est assez excitant. Ah, c'est le but est de l'exciter. Non, c'est elle. Expliquez, sinon je ne peux pas dire. C'est elle qui doit m'exciter avec ça. tout en s'excitant elle aussi, je pense. Mais vous visionnez des films de culte ? Non, mais on n'aime pas, on est un peu littéraire, nous. Alors, je commence par là ? Oui. À partir de ce moment-là ? Non, non, non. C'est moins chiant, là, ils sont habillés, alors que là, ils sont déjà tous nus. Ok, rapide. Les contractions de l'orgasme se propagèrent de l'intérieur à l'extérieur de mon sexe, et même si profondément dans mon ventre, que j'ai envie de soulever au point de me sentir... Attendez, attendez, jouez-le moi un peu, parce que là, ce n'est pas du tout excitant. Je peux déjà recommencer ? Non, non, il se coucha sur le dos. Sur le dos et je le chevauchais. À mon tour, assis sur lui, jambes repliées, une main tendue derrière moi pour le griffer des dessous des couilles. Un peu hard quand même, mais bon. Tout en m'empalant sur lui à long et puis sans coup d'oreille. Il ne mettait pas beaucoup de cœur. C'est pas avec ça que je... D'analyser, je ne peux pas lire avec le ton. On ne vous demande pas d'analyser, on vous demande de lire et d'exciter quelqu'un. Non, mais non, vous m'avez demandé d'analyser pour que je vous dise si ça allait pour votre femme. Il y a une nuance. Encore une fois, j'ai tenu un plaisir qui remontait en hoquet dans ma gorge. Je me couchais un peu sur lui pour me reposer. Ça va ? Puis je recommençais. Acropice me dit cette fois. Non, je peux pas. Vous sentez monter le désir en vous ? En moi ? Ouais. Non. Non ? Je suis désolée. Moi non plus. Il y a un petit problème, voilà. Peut-être que ma femme, elle me le lira mieux. Mais essayez d'être une autre femme. Non, non, essayez de me le dire un peu plus chaud, un peu plus... Tout plus haut ? Déjà, enlevez votre veste. Mais attends, j'ai pas trois heures, là. J'ai pas trois heures. Vous êtes pas sympa. J'ai déjà lu, on m'a dit. Ouais, c'est ça. Après, vous plaignez pas si j'arrive pas à faire jouer à ma femme. Attends, j'en ai rien à dire de vos histoires de queue. Et dans la série Les Petites Blagues pour le 1er avril, voici l'interphone. Allô ? Oui ? Allô ? Allô ? Oui ? J'entends pas. C'est la... Allô ? Oui ? Vous m'entendez ? Allô ? Oui ? C'est saccadé ? Oui. Vous m'entendez ? Oui. Ça craque ? C'est de la barre de quai, s'il vous plaît. On est en train de faire des... Vous avez fini ? Nous sommes en train de faire des réglages, madame. Mais des réglages de... Parce que ça grésille. Vous voulez rentrer ? Non, non, je ne veux pas rentrer. Parce que nous, vraiment, ça nous dérange le fait que vous sonnez souvent. Oui, mais je sais bien, mais moi, il faut bien que je fasse mes blagues, sinon ça peut être... On vous a dit que vous avez appuyé, nous avons entendu, vous n'entendez pas. Vous faites votre constat. Oui, mais il faut bien que je fasse mes blagues, sinon ça ne peut pas marcher. Vous revenez là ? Évidemment. Ce n'est pas la peine de rétonner plusieurs fois, je ne sais pas. Mais si, puisque c'est une blague, donc il faut bien que je soigne. Mais c'est pour ça que je suis là. C'est quoi ça ? C'est le micro ? Oui. Mais pourquoi ? Mais pour la blague, sinon ça ne peut pas marcher. Quelle blague ? Je ne comprends pas. Vous n'avez pas commandé une blague ? Nous ? Oui. Non, pas du tout. Mais non, nous on n'a pas voulu de blague. C'est quoi cette histoire ? On n'a jamais parlé de blague, nous. Et blague, ça va nous avantager à quoi ? À rigoler, non ? Nous rigoler ? Oui. Mais pourquoi faire ? Parce que ça fait du bien de rigoler. On vous a envoyé faire une blague ici ? Ben oui. Qui est-ce qui vous a envoyé ? Ben, mon patron. Mais qui ? Il s'appelle comment ? Euh, Guy Banville. Non, arrêtez de sonner parce qu'on n'a pas commandé une blague. Je suis désolé, alors. Quelle société ? Europe 2. C'est pas possible, ça. Ben pourquoi ? Nous, on n'a jamais commandé une blague, hein. Non, c'est pas nous. C'est pas vous ? Non. On est ailleurs, mais pas chez nous. Je comprends pas bien. Europe 2 vous envoie chez nous pour nous faire une blague ? Oui. Ils sont tarés ou quoi ? Tout à votre PDG qui est taré. Nous, on n'a jamais commandé nos blagues. OK ? D'accord. Certaines mauvaises langues ont dit de moi que je n'étais pas assez farceur. Donc, je suis allé dans un magasin de farce et attrape. Et là, ils m'ont donné des super idées. Ça, je vais lui mettre l'explosive. Du coton qu'on met dans le cendrier, ça fait une flamme. Ça, c'est drôle. Oui, tout ça c'est bon. Et puis après, vous avez les chewing-gums au poivre. Ah, ça c'est très drôle, oui. Ils font la bouche de couleur en rouge, en vert, en bleu. Et puis un stylo explosif. Bon, ça on y met un pétard dedans. J'essaye ? Ah ouais, désopilant. Et les cardiaques, ils ne risquent pas de... Ça, je n'en sais rien. Moi, je ne connais pas l'action des carthèques, mais ça m'étonnerait quand même. Alors là, vous avez aussi des gaufrettes avec préservatifs dedans. Ce sont des vraies gaufrettes. Elles sont fourrées, donc ? Elles sont fourrées avec un préservatif. Ça dépend comment les gens prennent les choses. Mais les préservatifs n'ont pas servi. Ah ben non, ça, c'est du gadget. Ah ben d'accord, OK. C'est géré. C'est quoi, ça ? C'est un... D'accord. Voilà. classique aussi vous n'avez pas peur que ce soit trop drôle tout ça ? non ? Je sais pas. Moi, je me demanderais bien des bonbons pourrés pétomanes. Mais c'est pas immédiat, parce qu'il faut l'assimilation des intestins et que ça fermente. Ah d'accord. C'est comme les flageolets, quand même pas complètement... Oui, il va pas manger le bonbon et puis il pétait tout de suite après. Le temps qu'on s'en aille, quoi. Et vous, vous arrivez à vous faire piéger de temps en temps ? Moi aussi, je me suis fait piéger, c'est en mettant les piles. Alors, je sais pas s'il y a des... Oui, voilà. Alors là, je vous dis pas. Ah oui d'accord C'est une bouteille de coca qui On prend du 220 volts Oui là je me suis fait piéger avec ça Mais bon Et s'il est cardiaque Ça fait une réaction quand même En même temps c'est pour toucher l'héritage Bah non, vous lui faites ça et puis il fait tard. Vous êtes méchant. Non, je ne suis pas méchant. J'aime bien, c'est pour la rigolade, quoi. Vous vendez des prothèses comme la dame ? Mais ce ne sont pas des prothèses qu'elle a. Autant pour moi. Si vous voulez être servi comme un prince dans un resto, munissez-vous d'un petit carnet afin d'y mettre des petites notes et vous verrez, cela attire plus d'un regard. Bonjour, ma rosa, stérine, salade, tomate, chiffonade, foie gras. Vous avez le choix. D'accord, je me prends quatre. Vous avez le choix, entre. Ah d'accord. Vous avez le choix, ou, ou, ou. Soit ou, ou, ou. Ou, ou, ou. Non, tomates morasalras, voilà. Et carpaccio de bœuf ? Ah ça, c'est toujours à volonté, c'est la maison. Ok, d'accord, je vais prendre ça moi après. Le bœuf à poivre, comme accompagnement. Une musique un peu classique, langoureuse. Des pommes de terre, des pommes allumées, des spaghettis. Ah d'accord. C'est italien. C'est italien ? Bien sûr. J'en veux quatre. C'est pour monsieur ? Oui. Voilà. 7 7 sur 1 dans ta gueule ça vaut pas plus pourquoi ? j'ai eu une fois une intoxication alimentaire avec ça malade malade ? vraiment malade c'est pour un magazine ou pour c'est pour la radio aussi Europe 2 c'est pas mal c'est vrai ? vous écoutez ? tous les jours je suis dans votre vie Ah ouais ? Depuis des années, depuis au moins 10 ans, plus de 10 ans. À partir de quelle heure vous vous écoutez ? J'écoute à partir de 6h le matin, jusqu'à ce moment-là, il est 8h30. Et après, franchement, de 18h jusqu'à 10h. Ça dort caresse, ça fait comme jusqu'à la fin. Et le matin, il y a des trucs que vous aimez bien ? C'est l'homme, celui qui fait les micros cachés. Vous ne le savez pas ? Vous êtes sûre du prénom ? Non, peut-être pas. Pascal, c'est l'homme. Ah. Et il fait quoi ? Les micros cachés. C'est quoi ? Il interroge des gens, il fait des blagues avec un micro. Caché. Je pense. C'est bien. Vous croyez que ce serait le genre de mec à venir dans un resto, manger comme un porc et demander aux gens d'à côté de voir si c'était bon en faisant des notes français ? Vous pensez que si je vous fais voir mon micro, ça fait bien intérêt à dire que c'était bien, parce que... La chance de tomber sur quelqu'un qui écoute un rock d'heure. Bah oui. Quand on a des béquilles, c'est assez compliqué de descendre les escaliers. Mais quand on est en haut d'un escalator, là c'est plus dur. Vous voulez nous dire ? Ah sympa. Alors on fait comment ? Vous vous tenez à moi carrément ? Allons-y. Voilà, voilà, voilà. Vous n'êtes pas doué. Pas doué. C'est pour me faire tomber, je peux le faire tout seul. Écoutez, moi j'essaie de vous aider, vous n'allez pas m'attraper quand même, non ? Vous êtes drôle ! Ne me soulevez pas surtout, vous allez vous claquer un truc. Vous êtes comme ça alors ? Où est-ce qu'on peut vous prendre sans vous faire mal ? Je ne sais pas moi. J'ai mal où ? À une jambe ? J'ai un panarier. Ouais, on va le remettre en haut. Ouais, pour le remonter. Qu'est-ce que vous faites ? Pourquoi vous me remontez ? Pour pouvoir vous descendre, enfin. Mais si, pourquoi ? Écoutez, moi j'essaye de vous descendre, vous m'engueulez que je sais pas faire, alors faut quand même être gentil. Mais je vous ai rien demandé à moi. Qu'est-ce que vous voulez ? Euh, votre avis. Pourquoi faire ? Faire un tennis. Non, pour descendre. Ah bon ? Ouais. Je suis obligé d'aller assez vite. Hein ? Allez-y. Comment je peux vous aider ? Euh, je sais pas, poliment, bien, un truc, je sais pas. Non mais quoi ? Pour vous aider. Bah oui. Oui, mais il faut que je vous prenne les bras, quoi. Bah je sais pas, moi... Pour vous aider à descendre ? Bah ouais, ça me paraît... Mais comment vous y prendre, pour vous aider ? Je sais pas, moi, c'est pas moi qui aide. C'est vous qui m'aidez. Oui, mais c'est vous qui avez besoin d'être aidé. Oui. Bon, alors vous me dites comment vous voulez être aidé. Pour descendre. Vous avez l'habitude ? Bah non. Si vous voulez descendre en dessous... Bon. Il y a une caméra. Hein ? Ça t'a pas fait mal ? Non, pensez-vous. Non, bon. Bravo, merci de m'avoir poussé. Je sais pas pousser. Moi aussi, vous m'avez poussé. Mais t'es tombé tout seul. L'important, c'est que vous ayez rien. C'est important que je ne sois pas blessé là-dessus. Oui, c'est vrai. Oui, et puis que les personnes ne soient pas blessées sur vous, à cause de vous, par vous, etc. Je sais bien. Merci beaucoup, vous êtes bien urbain. Ce n'était pas évident de tirer. Vous êtes bien urbain, contrairement à monsieur, vous êtes bien urbain. Attends, vas-y. Pourquoi vas-y ? Je ne t'ai pas poussé. Tu es tombé, le tapis roulant arrivait. Soyons bons camarades. Non, franchement. Tu fais la bise ? Je ne fais pas de... Allez. Je peux pas te donner un rapport encore ? Voilà, allez. Tu as une chance. Merci beaucoup. Mais t'es gaffe, parce que là, tu... L'étape qui relance, c'est hyper dangereux. Je te sais, ouais. Moi, je suis arrivé, je t'ai vu, là. Ah, putain. Salut, c'est Pascal Selem. Si tu veux suivre mes conneries, abonne-toi. Et surtout, n'oublie pas de liker et partager.