Description
Aujourd’hui nous recevons, Jean-baptiste Ferrer, enseignants en premier degré et ERUN dans l’académie de Montpellier avec qui nous allons parler d’un projet « d’accompagnement individualisé numérique »
Bonjour jean-Baptiste ferrer,
Vous avez utilisé le numérique en classe et aujourd’hui de par votre fonction d’ErUn détaché à 100% votre rôle est de transmettre les usages aux autres collègues dans l’académie de Montpellier, et notamment dans la circonscription de Carcassonne .
Alors aujourd’hui on va évoquer un projet que vous avez présenté à LUDOVIA qui concerne l’accompagnement individualisé au numérique avec le numérique, il s’agit de réaliser un accompagnement personnalisé des enseignants et qui plus est pendant le temps de classe. Pouvez vous nous en dire plus et détailler la démarche, cet accompagnement est-il volontaire, fait-il partie d’un programme académique, comment identifiez-vous le public ?
L’idée de cette démarche est un accompagnement personnalisé en fonction du niveau numérique de l’enseignant (découverte du copier/coller en raccourci clavier, usage efficient d’un logiciel de VPI, utilisation de la tablette comme visualiseur nomade…) mais aussi en fonction de la pratique de classe. Tous les enseignants n’enseignent pas de la même façon. L’idée n’est pas de modifier leur pratique mais de montrer comment l’outil numérique peut améliorer celle-ci.
La plus-value de cet accompagnement est aussi son moment, tout se passe sur le temps de classe, les enseignants ne se forment pas en dehors des temps institutionnels.
Toute la compétence de l’ERUN est mise en avant pour plusieurs raisons :
- S’adapter aux compétences numériques de l’enseignant observé.
- Adapter le numérique aux différentes matières pour permettre une plus-value aux apprentissages.
- Accompagner les collègues sur un temps dédié pour que le numérique rentre dans les classes.
Ce projet est lié aux contraintes de remplacement difficile. Il est au plus près des pratiques des collègues et répond à leurs attentes. Tout le travail de l’ERUN est d’être au plus près de la ZPDP du collègue pour passer d’un niveau d’utilisation du numérique A vers un niveau numérique B ou B+ (Cf. Modèle SAMR).
Question subsidiaire, combien de séances sont nécessaires pour arriver à un objectif, d’ailleurs l’objectif est-il fixé ensemble avec l’enseignant « formé » au démarrage ?
Les usages et impacts de la méthode avec quelques exemples :
Les usages sont vraiment différents en fonction des observations réalisées lors de la première visite de classe. Les impacts sont une pratique du numérique développée dans les classes. La pratique enseignante mais aussi la pratique « élève » est aussi mise en avant.
L’intégration de plusieurs outils numériques disponibles dans la classe, prêt entre classe, on s’adapte aussi ?
Tous les outils numériques disponibles dans les établissements sont alors mis en avant. Cela peut passer par un usage du VPI, d’un « visualiseur » mais aussi de tablettes ou d’ordinateurs.
L’approche pédagogique inclusive / Numérique responsable
Si l’occasion se pose, la démonstration d’usage numérique inclusif est mise en avant. Les applications du cartable fantastique, les outils d’accessibilité propres aux tablettes peuvent servir d’outil d’aide pour les élèves ou les enseignants.
ll est aussi possible de proposer de « reconditionner » des ordinateurs anciens pour qu’ils puissent être utilisés par les élèves (cf. Primtux).Suite logicielle pour rénover les « ordinosaures ».
On fait ensuite un bilan avec l’enseignant, quelques temps après, proposer une suite car il y a 3 séances où l’on s’engage (analyse, je mène la séance, on l’a fait à deux, tu l’a fait tout seul)
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