- Speaker #0
Bienvenue sur les potes avant les clics, le podcast où les entrepreneurs qui t'inspirent viennent se confier sur leurs relations pro et perso. Ici, on parle sans filtre d'entourage, de réseau, d'amitié et d'amour, parce qu'avant d'être des entrepreneurs, on est des humains. Et puis, il paraît que quand on gère un business, la vie sociale, ça peut se compliquer un peu. Les potes avant les clics, c'est le podcast qui est là pour te rappeler ce qui compte le plus, les personnes avec qui tu partages le chemin. Alors ouvre grand tes oreilles et souviens-toi, chaque rencontre compte. Bonne écoute ! Hello à toutes et tous, aujourd'hui j'ai le plaisir d'enregistrer cet épisode avec un entrepreneur que j'ai vraiment découvert lors d'une conférence, mais avec qui je suis entrée en contact bien plus tard en participant à un mastermind qui l'animait. C'est un business coach connu pour son approche très mindset, il a contribué à la BSB Academy par le passé. et fait aussi aujourd'hui partie de la Team Square, donc l'entreprise à l'origine du fameux Mastermind 67. Bref, c'est un entrepreneur aussi bienveillant que percutant. Raphaël Torel est avec nous aujourd'hui. Hello Raphaël, merci d'être là et bienvenue sur les potes avant les clics. Comment tu vas ?
- Speaker #1
Merci à toi Emeline. Franchement, avec cette intro, ça ne peut aller que bien. J'adore quand tu es là.
- Speaker #0
je te prends avec plaisir et ça va très bien et merci pour ton invitation trop cool je suis très contente de t'avoir ici en préparant l'interview j'ai pas trouvé beaucoup d'informations sur toi en fouillant tes réseaux je pense que t'as clairement une stratégie plus basée sur ta valeur ajoutée et surtout sur le réseau aussi donc pas beaucoup de storytelling de personal branding tout ça donc j'avais envie de te demander qu'est-ce qui t'a amené à ta vie actuelle quelles convictions quels choix quelles rencontres dis-nous un peu tout ça merci
- Speaker #1
Moi, c'est surtout sur ce dernier mot de rencontre que j'ai envie de rebondir parce qu'effectivement, comme tu l'as dit, j'ai eu une stratégie de visibilité dans les dernières années qui est assez inhabituelle, qui va un peu à contre-courant de tout ce qu'on apprend dans l'entrepreneuriat, de il faut créer une grosse audience, créer beaucoup de contenu, etc. J'ai essayé au début de répondre un peu à ces codes-là quand je me suis lancé il y a cinq ou six ans. J'ai très vite vu que ça ne me convenait pas vraiment. Et donc, je me suis dit, moi, qu'est-ce qui me fait kiffer dans la vie ? C'est de rencontrer les gens, d'avoir des conversations, d'avoir des moments de connexion avec eux. Et donc, c'est vraiment comme ça que j'ai construit cette activité petit à petit, avec des rencontres, notamment Aline et Romain, que tu as mentionnées en passant dans l'introduction, mais pas que, aussi plein d'autres entrepreneurs qui soit m'ont donné ma chance à l'époque pour devenir coach dans leur programme de groupe, soit ensuite, une fois que j'ai commencé à constituer ma clientèle, ils m'ont honoré de leur confiance pour que je les accompagne faire un bout de chemin. et donc voilà j'y suis arrivé c'était une reconversion pour moi vraiment le coaching j'avais une vie très différente auparavant je dirigeais une agence de pub j'avais une équipe d'une dizaine de personnes je vivais à New York tout était très différent et voilà mais j'ai toujours eu une passion pour la connaissance de soi la psychologie l'humain les relations et donc je me suis dit que mélanger cette passion aux compétences business que j'avais acquises là-bas ça pourrait donner quelque chose d'assez cool en termes de coaching et donc voilà un jour j'ai fait le grand saut je me suis lancé je suis venu étudier le coaching et voilà, six ans plus tard, je suis là et j'ai eu la chance d'accompagner et d'accompagner encore des entrepreneurs assez merveilleux.
- Speaker #0
Trop bien, donc sans regret pour cette reconversion.
- Speaker #1
Non seulement sans regret, mais meilleure décision de ma vie. J'ai beaucoup de gratitude pour cette ancienne vie et pour tout ce que ça m'a appris à l'époque, notamment, tu vois, en termes de compétences business, j'avais tout à gérer là-bas. Je dirigeais la filiale des États-Unis, j'avais les recrutements, la délégation, le marketing, les ventes, les grands comptes, enfin, choses qui me servent aussi aujourd'hui. mais absolument aucun regret parce que je me suis jamais senti aussi aligné que maintenant et aussi à ma place et à chaque fois que j'onboarde un nouveau client et que je travaille avec lui je me dis mais quelle chance j'ai de faire ce métier trop bien qu'il y ait toujours autant de kiff après autant d'années de plus en plus même je dirais ah
- Speaker #0
ouais c'est vrai ?
- Speaker #1
ouais de plus en plus parce que tu vois au début bien sûr qu'il y a l'excitation de la nouveauté de se dire c'est trop bien j'explore ce nouveau métier mais il y a aussi beaucoup de peurs qui vont avec évidemment tu vois des peurs liées à la performance liées au regard des autres et tout et plus tu te défais de ça et plus tu apprends toi-même à te connaître et plus tu sais quelles sont tes forces et les endroits où tu as besoin de travailler d'aller creuser, plus tu prends du plaisir moi en tout cas la connaissance de soi c'est le but de ma vie et la passion de ma vie et donc pour ça ce métier il est incroyable on va y revenir justement à la connaissance de soi un peu plus tard mais trop cool et je pense en plus que quand tu avances dans ton expérience entrepreneuriale
- Speaker #0
t'adaptes aussi tes offres à ta personnalité un peu plus probablement et je pense que ça joue sur le fait de prendre de plus en plus de plaisir.
- Speaker #1
Énormément, non seulement tes offres mais aussi les modèles de livraison tu vois, il y avait des moments où je faisais par exemple beaucoup plus de groupes où j'intervenais essentiellement dans des programmes où j'étais coach de groupe, parfois j'en ai eu jusqu'à 3 ou 4 en même temps en plus de mes clients individuels là j'ai décidé de me recentrer sur l'individuel parce que j'adore vraiment cette profondeur qui vient avec tout en intervenant dans le Mastermind 67 parce que ça c'est vraiment un projet de cœur et je crois infiniment à la mission de ce programme. donc ouais ouais ça évolue avec le temps et c'est génial parce que ça s'adapte aussi à mes envies et à mes priorités de vie et c'est quoi pour toi entreprendre aujourd'hui avec le recul ? ouf entreprendre franchement on reste sur le même thème pour moi c'est d'abord la plus grande école de développement personnel qui existe c'est un parcours qui va être plein d'obstacles, de découvertes de rires, de pleurs, de haut et de bas et si t'as le courage d'aborder ça avec une perspective non pas de voir ce que t'as réussi ce que t'as raté mais chaque jour de te demander qu'est-ce que j'apprends qu'est-ce que je peux faire un petit peu mieux qu'est-ce que je sais de moi que je savais pas encore il y a une semaine de mes envies etc c'est en fait c'est un jeu pour moi entreprendre c'est un jeu c'est un jeu infini et une aventure à la fois de service évidemment et de courage et de découverte de ces forces qui est vraiment à nul autre paré
- Speaker #0
On est d'accord, on est carrément alignés mais j'adore ce parallèle avec le jeu je le dis souvent, ça m'arrive souvent de le citer parce qu'effectivement on peut vraiment j'avais fait un post LinkedIn là-dessus on peut vraiment faire tous les parallèles qu'il peut y avoir même avec le lien avec la concurrence et dans le jeu ça va être les personnes face à qui tu joues mais qui sont souvent tes potes aussi il y a plein d'aspects comme ça pareil, toujours faire meilleur au tour suivant et ce qui vient avec l'itération etc, bref je trouve que les parallèles sont... sont toujours trop bien trouvés avec le jeu et quand tu me dis ça,
- Speaker #1
j'ai même le je viens d'avoir un flashback de mon enfance quand je jouais à Mario évidemment comme tout le monde et de tu sais le fait de refaire encore et encore et encore les niveaux et à chaque fois de passer un petit boss, un moyen boss un big boss, pour moi c'est vraiment ça c'est à dire tu commences, tu fais le premier niveau t'es nul, tu te plantes tu tombes dans le ravin à chaque fois etc, et tu refais et tu deviens meilleur et puis à chaque fois t'as des big boss qui te font passer des... des niveaux de maturité, et pour moi, c'est exactement ça. Et chacun a ses big boss, tu vois, ça peut être un niveau de chiffre d'affaires, ça peut être un type de client, ça peut être une méthode de te rendre visible, mais bien sûr que c'est un jeu. Et c'est ça qu'il faut cultiver, parce qu'on est quand même là pour s'amuser, pour se défaire des codes du salariat, et c'est pas pour retomber dans un truc chiant, quoi.
- Speaker #0
Clairement, et pourtant, il y a beaucoup d'injonctions dans le milieu, dont beaucoup sont victimes, j'ai presque envie de dire, en tout cas, voilà, qui... ont tendance à subir ces injonctions-là. Mais ici, on aime bien casser les codes, donc on ne va pas parler des injonctions. Pour parler un peu réseau pro, entourage pro, tout ça dans un premier temps. Donc toi, comme tu avais une expérience déjà en agence à New York, est-ce que tu avais déjà un réseau pro développé à ce moment-là, quand tu t'es lancé ?
- Speaker #1
Pas du tout. Absolument pas, parce que vraiment, New York, c'était un microcosme. Tu vois, tous mes clients étaient américains. Enfin, c'était quand je suis venu ici en Europe. moi je vais en Espagne depuis 6 ans maintenant mais c'est plus un choix de mode de vie parce que j'adore l'Espagne mais la très grande majorité de mes clients sont en France ou du moins en francophonie, tu vois Belgique Suisse, Québec, etc. donc non j'avais absolument zéro réseau je connaissais pas le monde de l'entrepreneuriat et encore moins de l'entrepreneuriat en ligne et donc en fait j'ai dû tout construire de zéro et ça m'a vachement aidé de m'appuyer sur des communautés existantes tu vois sur des espaces où il était déjà facile de créer du lien avec d'autres entrepreneurs et au début de mon activité ça m'a vachement aidé et puis ensuite ces réseaux là ont évolué mais j'ai toujours toujours toujours depuis ces 6 dernières années évoluer dans des environnements où il y a une composante réseau et connexion et partage qui est importante parce que ça me nourrit énormément.
- Speaker #0
Dès le début, tu as eu le réflexe de tourner vers soit des réseaux soit des événements, etc.
- Speaker #1
Oui, je ne connaissais pas du tout donc je me suis mis un peu dans ce monde-là. L'une des premières personnes sur lesquelles je suis tombé avec beaucoup de chance c'est Thomas Aberbidge, que tu connais peut-être qui est devenu...
- Speaker #0
Ah bah super !
- Speaker #1
et Thomas qui a créé une super belle communauté d'indépendants que j'ai rejointe à la toute première promotion, j'étais un des premiers membres, et ça m'a vachement aidé non seulement à échanger avec des gens qui parlaient un peu le même langage et qui avaient aussi des problématiques que peut-être mes amis salariés ne pouvaient pas trop comprendre, et puis aussi petit à petit à me donner un peu de visibilité, à réseauter, j'ai fait une masterclass dans la communauté qui était une des premières sorties de zone de confort pour moi, mais voilà qui m'a... qui m'a donné aussi une voix. Et puis ensuite, petit à petit, je me suis mis dans différents cercles. Et c'est aussi pour ça que j'ai choisi d'intervenir dans des programmes de groupe. Parce que le coaching, c'est un métier merveilleux, mais qui peut être assez solitaire si on n'y fait pas attention. Et donc, de m'entourer et de travailler avec des gens qui ont la valeur de s'entourer, comme dans des masterminds, pour moi, c'est devenu indispensable dans ma pratique.
- Speaker #0
Oui, carrément. Et justement, j'ai l'impression qu'il y a pas mal d'entrepreneurs, en tout cas, moi, c'est mon cas, qui t'ont connu soit via la BSB, soit via Squared. Est-ce que c'est le cas ? Ou via le bouche à oreille par la suite.
- Speaker #1
Oui, ça donne une plateforme en fait. Ça donne une plateforme où forcément, au lieu de te mettre devant les gens un par un, si tu te mets devant 500 personnes ensemble en enregistrant des vidéos dans une formation, bien sûr que tu t'exposes à plus de monde. et si cette approche résonne chez certaines personnes soit elles peuvent devenir clients ensuite soit elles peuvent te recommander donc pour moi c'est aussi très égoïstement et moi qui suis de flemmard avec ce genre de truc là et qui aime les résultats rapides c'est un accélérateur en
- Speaker #0
fait pour moi c'est pas égoïste c'est juste une stratégie parmi d'autres oui je dis ça à moitié en rigolant mais c'est c'est bien justement d'être un peu smart et de se dire ok est-ce que je peux aller chercher euh la visibilité ou en tout cas même la crédibilité tu vois, avant même la visibilité là je pense que dans ce cas là c'est surtout aussi la crédibilité que ça t'apporte et justement comment t'as fait pour te retrouver à intervenir dans des programmes de référence comme ça à la base de base comme t'as dit que t'étais parti de zéro niveau réseau dans ce milieu là ?
- Speaker #1
ça s'est fait à chaque fois par des rencontres bien évidemment soit des rencontres disons fortuites dans des communautés comme ça, soit des rencontres un petit peu plus provoquées tu vois je prends souvent Aline qui est un bon exemple parce qu'à l'époque moi je la connaissais comme la créatrice de contenu fantastique qu'elle est, la fédératrice de communauté etc mais à part le fait que son message résonnait vachement avec mon approche je la connaissais pas du tout et puis j'y suis allé un petit peu au culot, un jour je lui ai envoyé un message juste en lui disant que pour de vrai j'adorais son approche et sa philosophie, que j'avais aucune idée de si un jour on serait amené à travailler ensemble mais que j'avais juste envie qu'on qu'on crée un lien, qu'on discute, qu'on voit s'il y avait des choses à faire. Et trois mois plus tard, elle m'appelle en me disant Raph, je suis en train de refondre la BSB, je ne pensais pas mettre un coach mindset dedans, mais je te veux. donc tu vois ça s'est fait comme ça et puis sinon ouais il y a une anecdote marrante aussi un des premiers programmes dans lesquels je suis intervenu qui est une sorte de pépinière pour entrepreneurs très débutants aussi j'étais en fait client de ce programme c'est à dire que moi je m'étais inscrit en tant qu'entrepreneur débutant pour développer mon business et pendant les coachings de groupe de temps en temps qui étaient animés donc par la fondatrice du programme Clémence et pendant les coachings de groupe de temps en temps j'intervenais tu vois je me permettais soit de donner une perspective un conseil etc etc et puis au bout de quelques coachings elle m'a dit non mais attends je viens de comprendre un truc en fait c'est toi qui dois aller faire ces coachings et donc c'était pas du tout mon attente mais voilà en fait le fil rouge de tout ça c'est que ça s'est fait à chaque fois hyper naturellement et que c'est juste en me mettant devant les gens et en partageant des choses comme le font les créateurs de contenu sauf que moi ma vibe c'est plus de le faire en live que ça s'est fait et que j'ai reçu des demandes et ensuite en rejoignant ce programme la formatrice qui avaient d'autres amis formateurs, m'a recommandé. Ensuite, ils m'ont contacté parce qu'ils avaient besoin de coachs dans leur programme. Tout ça s'est fait vraiment de manière très fluide, mais avec une initiative, à la base de ma part, de quand même me mettre en avant.
- Speaker #0
Oui, c'est ça en fait. C'est ça la diff. Mais en plus, je trouve que, tu vois, je pense que même cette initiative-là, ça se trouve de base, elle n'était peut-être pas toujours consciente ou en tout cas, tu vois, vraiment réfléchie. Mais je trouve ça hyper intéressant, avec le recul, d'analyser les choses qui ont réellement eu un impact, même si sur le coup elles n'étaient pas réfléchies, parce que quand on prend le recul dessus et qu'on... tu vois qu'on les met côte à côte, on se rend compte un peu des mécaniques qui peuvent être des vrais leviers, quoi, finalement, dans le développement d'un réseau, de relations.
- Speaker #1
Absolument. Et tu sais, j'en avais pas conscience à l'époque. C'est-à-dire que c'est quelque chose qui était tellement naturel que je m'en rendais pas compte. Et puis maintenant que j'ai un peu de recul et que je fais ça depuis un moment, je vois le fil rouge et la façon dont j'ai développé mon business qui était en fait, certes inconsciente, mais en fait très logique, qui était que moi, j'ai identifié, en fait, dans mon profil d'entrepreneur, que le fait de... créer quelque chose de zéro, le lancer, mettre une machine pour le promouvoir, etc., ma force, elle n'est pas du tout là. Je ne suis pas très bon pour ce genre de truc-là. En revanche, identifier des environnements dont les valeurs me parlent, dont les gens qui en font partie me parlent, et venir identifier qu'il y a un besoin et me plugger là-dedans et m'adapter à cet environnement, c'est une de mes grandes forces. Et donc, en fait, c'était tellement naturel que je ne m'en rendais pas compte. Et si tu penses à Aline, à ses autres programmes, au Mastermind 67, etc., c'est à chaque fois comme ça que ça s'est produit. C'était des programmes existants dans lesquels... je suis venu, j'ai identifié qu'il y avait un besoin pour une personne comme moi et j'ai dit vous savez quoi, collaborons et on verra ce qui se passe et à chaque fois ça a été des expériences géniales Le match !
- Speaker #0
C'est trop intéressant parce que comme tu dis je pense qu'il y a vraiment des profils qui sont forts pour initier des choses, pour fédérer etc et il y a des profils où il faut trouver d'autres stratégies parce que juste si c'est pas ta force il y en a simplement d'autres quoi mais c'est trop intéressant, j'adore avoir cette vision là et justement tu parlais de te pluguer entre guillemets et après t'adapter à l'environnement toi qui es coach au sein de Squared, tu bosses en part-time avec eux ? Ça représente quand même une certaine partie de ton temps.
- Speaker #1
Ouais, ouais, ça représente grosso modo peut-être 20% de mon temps, tu vois, et c'est... Ouais, ouais, je suis freelance, c'est-à-dire que je suis impliqué un petit peu dans le développement et l'amélioration des programmes vu que je suis au cœur de ces programmes-là, mais sinon, c'est... Ouais, ouais, c'est de la prestation de service, tu vois, je viens, je coach, je participe aux rencontres, je fais de la facilitation, etc.
- Speaker #0
Et du coup, qu'est-ce que ça t'apporte à toi d'avoir cette team-là ? Ça fait combien de temps que tu y es ?
- Speaker #1
Alors, Squared, ça va faire... Attends, je suis deux ans de M67 et une année avant, quasiment trois ans.
- Speaker #0
Donc, tu as un peu de recul. Ça a changé quoi pour toi ?
- Speaker #1
Par où je commence ? D'abord, et pour ça, c'est vraiment un immense merci que je donne à Romain Collignon, le fondateur de Squared. Ça m'a permis... Tu sais, quand tu as ces moments où... t'as envie de croire en toi mais tu y es pas encore totalement et que quelqu'un te renvoie le message que lui il croit en toi et qu'il voit des choses que peut-être toi tu vois pas, ça a été un boost énorme de confiance en moi et en mes compétences non seulement la première fois que j'ai rejoint à l'époque l'incubateur 56 qui est un programme qui n'existe plus mais qui était pour entrepreneurs plus débutants mais surtout quand j'ai fait le jump pour coacher dans le mastermind 67 qui à l'époque vu qu'on parle d'entrepreneurs qui sont déjà bien avancés toutes les craintes, le syndrome de l'imposteur, la peur de ne pas performer, etc., qui me sont revenus en pleine face. Et j'avais vachement hésité, d'ailleurs, parce qu'il y a une place de coach qui s'est libérée. Et j'en avais parlé à des amis en leur disant Ouais, je pense que je vais attendre peut-être un an de plus. Là, je postulerai. Et eux qui me connaissent bien, ils m'ont dit Mais t'es parfait pour ce rôle. Qu'est-ce que tu fais ? Et postule tout de suite ! Et donc, j'ai eu une conversation avec Romain et ça s'est fait de manière très fluide. mais donc ça a été un boost énorme de confiance et ce que ça m'apporte après moi dans ma pratique c'est que c'est un bonheur de travailler dans ce cadre là non seulement pour l'équipe qui est vraiment fantastique avec des membres triés sur le volet et une cohésion, enfin vraiment j'ai l'impression d'être en famille et ça c'est tout au mérite de Romain qui a su créer cette ambiance là et évidemment être au contact d'une quarantaine de membres qui sont des entrepreneurs motivés qui ont du succès, qui ont souvent des gros challenges de mindset de posture de CEO d'identité, d'écoute de leurs envies, en plus de stratégie business, moi, en fait, c'est tout ce que j'aime. Parce qu'on fait du vrai travail en profondeur sur qui ils sont, et on les aide à développer des business à impact. Et donc, moi, tu vois, ça m'apporte aussi cette satisfaction de me dire, peut-être que j'en coach une quarantaine, mais qu'à travers leur programme, j'ai un impact indirect sur des dizaines de milliers de personnes qu'eux accompagnent. Et ça, ça me nourrit et ça donne un sens énorme à mon activité.
- Speaker #0
J'adore l'idée de se dire que c'est un peu le côté rayonnement de la petite pierre à l'édifice qui fait boule de neige positive.
- Speaker #1
Moi, ça m'apporte vachement. Encore une fois, n'ayant pas moi-même l'ambition de construire un de ces gros programmes qui peuvent impacter plein de monde, je me dis qu'il y avait une petite partie de moi qui disait que si tu te cantonnes du coaching individuel, c'est génial parce que tu vas très en profondeur avec tes coachés, mais forcément, tu impactes un nombre limité de personnes. Et donc là, ça me donne une plateforme pour en impacter beaucoup plus et surtout des profils que j'adore. Donc, c'est pour ça que le match est parfait pour moi dans ce programme. Et puis,
- Speaker #0
ça te fait ton mastermind à toi aussi parce qu'en fait, être aux côtés d'entrepreneurs comme ça, forcément, ça doit t'apprendre tellement aussi sur le plan business.
- Speaker #1
Immensément, bien sûr. En termes de tout, en termes de stratégie, de tendance du marché, de réseau, tu vois, on a des rencontres en présentiel quatre fois par an où pendant deux jours, on se retrouve tous dans un lieu d'exception et on bosse à fond sur et le business et le mindset. des membres. Et donc, rien qu'en écoutant les partages, les craintes, les victoires, les best practices, moi j'apprends une tonne et ça me permet aussi d'aider mes clients à moi avec tous ces insights et toutes ces prises de conscience-là. Donc oui, pour moi, c'est un cadeau et un honneur.
- Speaker #0
Tout se complète trop bien. Et toi, du coup, t'es coaché ? T'as un coach ou des coachs ?
- Speaker #1
J'en ai eu plusieurs à travers le temps. Il y a un processus de coaching que je suis en train de terminer, là justement, il nous reste une séance qui aura lieu à la fin du mois. et c'est pas quelque chose de constant pour moi c'est à dire que ça marche plutôt par vague en fait parce que évidemment c'est un métier que j'aime tellement et dont je vois tellement les bénéfices que la tentation serait de me dire je me fais coacher en continu mais j'ai peur que ça devienne un truc par défaut donc je préfère identifier à quel moment j'ai le plus besoin d'être soutenu et sur quoi et là trouver les bons coachs tu vois j'ai dû travailler j'ai dû être coaché par au moins 5 ou 6 coachs différents avec le temps et avec des sensibilités ultra différentes vraiment depuis la coach hyper business focus stratégie machin jusqu'à un mec vachement plus perché artiste qui était mon prof de méditation à New York jusqu'à enfin tu vois il y a vraiment plein de profils mais qui correspondent à des étapes de vie différentes donc c'est très important pour moi d'avoir des vagues d'accompagnement régulière pour travailler sur ma pratique pour partager mes doutes et avancer mais pas toujours en continu et toi c'est ce que tu conseillerais à quelqu'un qui veut se faire coacher c'est de se faire coacher sur un point précis Pas forcément sur un point précis, je te dirais plutôt d'y aller avec une intention. C'est-à-dire une intention de qu'est-ce que tu as envie de travailler dans tous tes domaines de vie dont tu sens que tu n'explores pas encore le potentiel maximum que tu aurais à déployer. Donc ça peut être à la fois des sujets vachement personnels, tu vois, de relations interpersonnelles, de couples, de santé, etc. Ou des sujets qui sont vachement plus business. Moi évidemment je prêche à ma paroisse parce que je vois tous les jours le pouvoir transformateur du coaching. Ouais, moi j'inviterais ceux qui ressentent cette envie-là. à se dire, ok, qu'est-ce que je recherche à travers un coaching ? Est-ce que c'est plutôt d'identifier des angles morts ? Est-ce que c'est plutôt d'accélérer mon progrès business ? Est-ce que c'est d'avoir un partenaire de ping-pong qui peut me refléter des trucs que moi-même, je ne peux pas voir ? Ouais, y aller avec une intention. Et ensuite, une fois son coach bien choisi, évidemment, se laisser porter aussi par le process et par la beauté du coaching, c'est l'imprévu, tu vois, c'est ce qui surgit en séance. Et comment on danse avec ça ? et comment on met le doigt parfois sur des trucs qui ont l'air complètement rien à voir avec le sujet d'origine et tu vois le coaché faire des passerelles en se disant oh my god mais en fait ça ça s'applique dans mon business mais c'est comme ça que je me comporte avec tous mes amis aussi enfin tu vois c'est ça la beauté de ce métier les étoiles s'alignent quoi pour revenir aux relations pro,
- Speaker #0
est-ce que toi t'as une ou deux rencontres qui ont particulièrement marqué ton aventure t'as déjà cité plusieurs noms mais une rencontre qui a marqué dans le sens de qu'aurait eu un impact sur, par exemple, la direction qu'a pris ton business ou sur ta posture d'entrepreneur, tu vois, sur ton mindset à toi ? Voilà, quelqu'un qui te vient là naturellement quand je te dis quelqu'un qui a marqué ton aventure entrepreneuriale.
- Speaker #1
Il y en a eu plusieurs. On a déjà un peu survolé le sujet et ses personnes. Au risque de me répéter, la première personne qui me vient en tête, c'est Aline de The Beboost parce que ça a été... Ouais, ça a été en fait la première à vraiment me donner ma chance à une échelle que je n'imaginais pas. tu vois c'est à dire que je coachais déjà j'avais déjà eu des clients etc mais passer de quelques clients en individuel à quelqu'un qui te dit j'ai 500 personnes dans mon programme et tu vas les coacher en live toutes les semaines c'est pas le même délire donc tu vois pareil en termes de confiance en moi et de visibilité et rayonnement de ce métier, Aline ça a été une rencontre déterminante et j'ai en plus la chance ensuite d'avoir appris à vraiment la connaître et que ce soit devenu une amie et donc ouais elle ça a été vraiment je pense la première bien sûr Romain parce que voilà ça fait trois ans qu'on collabore et j'espère encore pour un bon moment
- Speaker #0
Romain tu l'as rencontré comment ?
- Speaker #1
Bah écoute c'était un peu alors c'est une anecdote marrante si on a deux minutes je peux te la raconter on a deux minutes bah c'était aussi à l'époque où je commençais à me mettre dans ces sphères de l'entrepreneuriat en ligne et tu sais il y a quelques noms en fait tous les chemins mènent à quelques noms Aline c'était un de ces noms là Romain également donc de fil en aiguille avec des rencontres des groupes Facebook des je ne sais quoi j'ai commencé à entendre parler de lui puisque je connaissais des gens qui avaient rejoint certains de ses programmes donc j'ai commencé à m'y intéresser et puis j'ai rejoint à l'époque c'était il y a 3 ans et demi son groupe Facebook qui était donc à l'époque un de ses principaux canaux d'acquisition mais vraiment pour obtenir des conseils de marketing etc et un jour il y a une des responsables de son équipe qui a posté sur le groupe Facebook un truc du genre quelqu'un parmi vous est-il coach avec une sensibilité mindset et business donc moi j'ai répondu innocemment parce que je pensais qu'il voulait poser des questions à quelqu'un pour mieux comprendre le métier donc elle me dit ah génial on va prendre un rendez-vous et là au début du rendez-vous elle me dit bon une question pour toi du coup qu'est-ce qui fait que t'as envie de rejoindre l'équipe de Romain et donc moi j'étais là j'ai eu une demi-seconde de bug qu'est-ce que t'as fait genre de rien alors en fait il y a eu une sorte d'accélérateur qui s'est passé dans ma tête en à peu près une seconde de qu'est-ce qui se passe à waouh à j'y avais pas pensé mais viens on va jouer le jeu et voir ce qu'il se passe donc t'as switché immédiatement j'ai switché direct parce qu'en plus moi je suis extrêmement partisan de jouer avec l'imprévu et quand t'as une opportunité qui surgit même si tu l'attendais pas tu la prends et je me dis c'est pas un hasard si j'ai répondu à ce poste ce jour là et donc voilà on commence à discuter etc ça se passe très bien je passe les 4 ou 5 rounds d'interview qu'il y avait et puis à chaque fois ça me confirme de plus en plus que j'ai hyper envie de rejoindre cette équipe et donc ça s'est fait comme ça et la dernière interview c'était avec Romain et puis voilà j'ai rejoint l'équipe ensuite mais c'était complètement un accident à la base ok et donc tu l'as rencontré direct tu l'as rencontré direct via le process de recrutement quoi j'avais entendu parler de lui tu vois j'étais familier aussi de sa philosophie et c'est pour ça que j'étais intervenu dans son groupe parce que je me reconnaissais vachement dans les valeurs qu'il prônait dans son style d'entreprendre et puis c'est quelqu'un que j'admire beaucoup par son parcours entrepreneurial que je trouve vraiment admirable mais ouais ça s'est fait sur un... comme dirait l'autre, sur un malentendu, ça peut marcher.
- Speaker #0
Exactement, mais tu vois comme quoi, rien qu'un commentaire sous un post ou quoi, ça peut amener un truc qu'on n'attend pas. C'est un très très bon exemple. Ok, j'adore les anecdotes. Si tu en as d'autres au fil de la conversation, n'hésite pas.
- Speaker #1
Ça va avec plaisir, ça marche.
- Speaker #0
Ok coach, et qui aime le mindset justement, est-ce que tu peux nous dire ce que tu dirais à quelqu'un qui bloque mentalement sur le fait de développer son réseau par... peur de déranger ou par peur que ça sonne un peu faux, que ce soit un peu hypocrite, etc.
- Speaker #1
C'est intéressant cette question. Par peur de déranger. C'est marrant parce que la peur de déranger, moi je l'entends beaucoup comme frein par exemple à la prospection ou au démarchage de gens qui me disent Ouais, j'identifie des prospects mais j'ai peur de les déranger. Le premier conseil que j'aurais, c'est de relativiser cette peur de déranger. C'est-à-dire de se dire Ok, le pire qui peut se passer si j'ai envie de réseauter ou si j'envoie un message à quelqu'un, c'est quoi ? c'est probablement que cette personne ne me réponde pas ou me dise que ça ne l'intéresse pas d'échanger avec moi. Ça fait une mini blessure d'ego de deux secondes et demie. On s'est tous relevé de choses beaucoup plus graves que ça. Donc déjà, mettre en perspective les choses. Après, je dirais aussi d'y aller, enfin de cultiver, je ne sais pas si croyance c'est le mot, mais en tout cas l'idée qu'on a tous... quelque chose à apporter dans une conversation, même de manière imparfaite. C'est-à-dire que, peut-être que juste envoyer un message à quelqu'un et lui dire Eh, tu sais quoi ? Alors, évidemment, je mets ça avec le gros bémol de que ce ne soient pas ces messages de prospection débile qu'on reçoit à longueur de journée sur les réseaux en mode Salut, first name, j'adore ce que tu fais. C'est-à-dire que ce soient des messages vraiment vrais, honnêtes et qui viennent du cœur et qui disent à la personne qu'on a envie d'être en lien et en connexion avec elle. c'est un bon exercice de petite sortie d'une zone de confort, et encore une fois, c'est quoi le pire qui peut se passer ? C'est juste que la personne ne répond pas, ce qui n'est pas très grave. Et l'exemple que je t'ai donné tout à l'heure, à la fois avec Aline ou même dans d'autres événements, c'est que d'un message peut être déterminé des années de futur professionnel et de collaboration. Donc, c'est quand même un investissement qui est plutôt pas mal de se dire, j'envoie un message et peut-être qu'il y a des trucs magiques qui vont en sortir. après, je me dis, tu me disais par peur d'être hypocrite ou quoi tu peux m'en dire un peu plus sur ça ?
- Speaker #0
En fait souvent on voit qu'il y a ce truc qui ressort en tout cas nous dans la cible et dans l'écosystème TPF ce truc de peur de en fait justement ça doit se faire naturellement et du coup il ne faut limite pas passer à l'action parce que non ça se fait naturellement sinon c'est faux tu vois et il y a un peu cette peur du coup de bah ouais mais en fait si je fais des actions concrètes ça veut dire que tu vois, les personnes ont peur de comment ça va être reçu en fait par les personnes qu'elles ont contactées par exemple,
- Speaker #1
elles ont peur que les personnes se disent elle est là que par intérêt c'est marrant parce que c'est comme si dans ce discours, on devait se cacher de vouloir développer notre activité c'est comme s'il y avait un truc honteux alors qu'en fait on est tous entrepreneurs et quel que soit notre métier on est entrepreneur avant d'être ce métier là donc on a une obligation qui est de développer notre activité et donc le truc de ah non mais s'il faut que ça se passe, ça se passera moi personnellement, c'est-à-dire ces trucs un peu si on pousse à l'extrême ces concepts de loi de l'attraction etc comme excuse pour avoir une attitude passive moi je trouve que c'est juste se défausser et refuser de faire face à ces à ces craintes parce que si tu vois, enfin les exemples que je t'ai donnés depuis tout à l'heure, tu pourrais te dire ah ouais ça s'est fait de manière hyper naturelle mais si tu y réfléchis, à chaque fois d'une façon ou d'une autre, ce sont des opportunités que j'ai provoquées. Oui ça s'est fait de manière naturelle mais il n'en reste pas moins que c'était des opportunités pour développer des relations, pour développer mon business, etc. Donc, moi je dirais aux personnes qui peignent d'être mal perçues, qu'est-ce qui fait qu'elles-mêmes, elles se jugent de vouloir développer leur business ? Est-ce qu'elles ont une croyance qui est que soit je développe mon business, soit je suis une personne altruiste ?
- Speaker #0
auquel cas, allez vous faire coacher et allez débunker cette croyance pour voir que vous pouvez tout à fait être aligné, poli, respectueux et avoir des ambitions de business. Parce que souvent, c'est le système binaire qui fait du mal. C'est-à-dire, tu vois, notamment chez les professionnels de l'accompagnement, pour en avoir coaché un certain nombre, ce fameux truc de genre soit je suis une personne sympa qui accompagne beaucoup de monde, soit je gagne bien ma vie. Mais ça ne peut pas être les deux.
- Speaker #1
Ça me parle carrément, parce que moi, j'ai eu longtemps ça de... tu vois en créant TPF vu que je l'ai fait à la base c'était un truc gratuit pour aider c'était pas censé être un business et tout et j'ai fait le switch petit à petit j'ai eu vachement ce truc au début de me dire bah ouais mais en fait si je commence à faire payer les gens et que je commence à parler business et que je dis que c'est vraiment mon entreprise et tout ça a plus la même saveur et puis ça se trouve les gens vont entre guillemets plus autant m'aimer parce que du coup ce sera pas purement pour aider tu vois et il y avait vachement ce truc donc ouais ouais je pense que ça va parler à beaucoup de personnes
- Speaker #0
Mais en le verbalisant, tu vois que c'est entre toi et toi, c'est-à-dire que ça n'a rien à voir avec les autres personnes. Bien sûr. C'est comme tout.
- Speaker #1
Il y a vachement ce truc, dès que des personnes ont des valeurs humaines, éthiques, etc., elles opposent la partie business, tout ce qui peut en découler, à ces valeurs-là. Et c'est un truc de fou à quel point ça peut bloquer un grand nombre de personnes, que ce soit sur la vente, sur leur rapport à l'argent, sur le réseau. C'est trois trucs qui sont un peu, tu vois, mis dans ce truc de requin et tout. Et c'est tellement dommage, quoi. donc j'espère que tes mots pourront déclencher des prises de conscience par rapport à ça totalement,
- Speaker #0
et tu sais quand tu me dis intéressé et très business encore une fois c'est comme s'il y avait une étiquette négative là dessus si tu regardes si par intéressé tu entends intéressé par faire du business ben j'espère que toutes les personnes qui nous écoutent sont intéressées, parce que sinon vous avez un hobby, vous avez pas un métier donc la question c'est d'aller trouver le et encore une fois au lieu du ou c'est à dire je peux être intéressé par faire du business et être dans le lien et vouloir faire beaucoup d'argent et être altruiste et être dans une profession de service tout ça n'est pas incompatible donc c'est en allant déconstruire ce qui vous a fait penser que la vente c'est pour les requins que si je veux beaucoup d'argent c'est mal etc c'est là le vrai travail c'est pas dans comment
- Speaker #1
est-ce que j'aborde quelqu'un c'est dans qui je me dis que je suis si je me permets d'aller aborder cette personne ça me parle bien trop bien merci pour les pistes de réflexion tu vas recevoir des demandes de coaching à la suite de l'interview
- Speaker #0
Non mais je ne suis pas intéressé, tu le sais bien ce qui m'intéresse c'est juste les conversations
- Speaker #1
D'ailleurs c'est un très bon exemple, le podcasting moi j'ai pris l'option, c'est aussi parce que je n'avais pas envie de le faire solo tout simplement mais tu vois j'ai pris l'option d'interviewer des entrepreneurs qui ont des audiences sur le podcast alors je pourrais faire des entrepreneurs qui n'ont pas spécialement d'audience ou de notoriété, bah encore une fois c'est une partie d'intérêt parce que je sais que ça va simplifier la diffusion du podcast et c'est totalement assumé et voilà mais il y a des gens qui ont effectivement cette crainte là d'être direct étiqueté le mal c'est le mal absolu que de vouloir développer son business donc ça c'est un gros sujet en tout cas pour notre cible je sais qu'il y en a beaucoup tu vas faire un cible je sais pas si toi tu l'as vu en coaching la différence je crois qu'on en avait rapidement parlé quand on s'était vu mais la différence homme-femme je pense que potentiellement ça concerne peut-être un peu plus les femmes de base et puis aussi les profils tu vois, en début d'activité, quoi, lancement dans les premières années, etc., le sein d'un poster, tout ça, enfin, tout va dans le même... C'est le package.
- Speaker #0
Absolument, et on en revient toujours au même thème qui sont la relation à l'argent, la relation au succès, qu'est-ce que ça veut dire si je m'autorise à avoir du succès ? Mais si tu regardes tous les entrepreneurs qui cartonnent, tu disais tout à l'heure, ouais, être intéressé et être très business, ben, ils sont tous très intéressés et très business. Mais simplement, derrière le mot intéressé, on ne met pas un truc de une relation unilatérale de je vais essayer d'aller extirper quelque chose à la personne qui est en face de moi. Ça, c'est un des plus gros blocages que je vois par rapport à la vente, notamment chez les personnes que je coach, c'est cette idée que la vente, c'est aller prendre quelque chose. Alors que la vente, c'est juste une proposition et un échange. C'est tout. Aller comprendre ce qu'il y a en face, les besoins et les envies de la personne, et lui proposer une solution qui peut l'aider à améliorer sa vie.
- Speaker #1
Et en plus, comme tu dis, c'est pour améliorer en soi sa situation à l'instant T. Donc finalement, c'est même lui apporter quelque chose. et il y a vachement ce truc même dans la prestat de service et tout, genre limite si le client te dit oui, si ça signe ou voilà,
- Speaker #0
s'il achète ils te rendent service quoi alors que c'est toi qui lui rend service ne jamais oublier que c'est vous qui êtes expert de votre sujet qui avez une solution pour améliorer la vie des gens, à quelle que soit l'échelle que ce soit à travers du copywriting de la thérapie, du graphic design peu importe, mais vous avez quelque chose dont les gens ont besoin donc
- Speaker #1
créer du lien et proposer une vente c'est juste suggérer un échange merci beaucoup pour ces mots qui parleront beaucoup j'en suis sûre on va passer sur la partie un peu plus perso entre guillemets avant ça je tiens quand même à ressouligner que t'es un très bon exemple du fait qu'on puisse développer une activité en ne misant pas sur la création de contenu parce que j'en ai un peu marre pourtant je suis fervente Amatrice de la création de contenu, c'est mon métier de base et j'adore ça, mais c'est cool de montrer qu'il y a d'autres façons de faire et notamment là en l'occurrence, vraiment miser tout sur le réseau, le bouche à oreille ce genre de choses, donc merci pour tes partages par rapport à ça, je suis très contente de pouvoir le mettre en avant sur ce podcast
- Speaker #0
Merci à toi et merci de me donner une plateforme pour ça parce qu'effectivement c'est tellement facile quand on commence dans l'entrepreneuriat et j'en ai été le premier coupable de se laisser happer par les injonctions de cette industrie qui te disent qu'il faut faire les choses d'une certaine façon et or la beauté de l'entrepreneuriat c'est aussi d'apprendre à écrire ses propres codes et de quand on a envie d'aller à contre-courant de s'autoriser à le faire si c'est juste pour soi et moi c'est littéralement ce que j'insuffle dans tous mes coachings c'est y compris avec des entrepreneurs qui font déjà des centaines de milliers d'euros ou plus, de leur dire qu'il y a toujours une façon différente et potentiellement plus alignée de faire ce qu'ils ont envie de faire. Et que c'est juste une question d'avoir le courage d'écouter cette voix-là et son intuition et sa boussole interne et d'y aller. Même si ça veut dire aller à l'encontre des codes.
- Speaker #1
C'est ça. Et souvent, quand on ose le faire, ça a tellement plus d'impact.
- Speaker #0
Non seulement ça a plus d'impact, mais surtout, on y prend plus de plaisir. Parce qu'écrire ses propres règles, ça veut dire aussi... le faire en accord avec tes valeurs à toi, avec ce qui est important pour toi, avec tes priorités de vie. Tu vois, il y a des gens pour qui c'est complètement OK de bosser 60 heures par semaine et de tout dédier pour leur métier. Sauf que ça, si on ne fait pas un travail avant d'identification de, OK, j'entends ça dans le monde de l'entrepreneuriat, mais est-ce que c'est juste pour moi ? C'est le chemin direct vers la perte de sens et le burn-out. Autant se poser ces questions en amont de, OK, quel genre d'entrepreneur est-ce que j'ai envie d'être moi ?
- Speaker #1
Oui, ça me parle aussi. Je vais peut-être me reposer sur cette question. ok maintenant il va falloir que enfin il va falloir tu restes bien sûr toujours libre de répondre ou de ne pas répondre je le redis mais idéalement j'aimerais bien savoir qui se cache derrière tout ça sur le plan un peu plus perso t'as déjà parlé de tes relations et de ta vie perso quelque part ?
- Speaker #0
Dans un cadre professionnel assez peu c'est à dire avec des personnes avec qui j'ai noué des liens par exemple soit d'anciens coachés avec qui je suis resté en contact soit des membres du mastermind qui sont devenus des amis etc j'ai aucun problème à parler d'eux de ma vie perso, de mes challenges à moi, de mon histoire, etc.
- Speaker #1
Dans des cas de privé, quoi.
- Speaker #0
Oui, plutôt dans des sphères privées. Mais en plus, davantage parce que je ne suis pas très présent, comme tu le sais, en ligne et je ne crée pas moi-même beaucoup de contenu. De temps en temps, je partage des anecdotes, mais je le fais si je sens que ça sert le message que j'ai envie de porter. Si c'est juste m'exposer pour m'exposer, ça ne m'intéresse pas.
- Speaker #1
Parmi nos relations personnelles, il y a celles qu'on entretient avec nous-mêmes. Est-ce que toi, tu dirais que tu es plutôt ton meilleur ami ou ton pire ennemi ?
- Speaker #0
Écoute, c'est un chemin, clairement. Pendant le temps... Très longtemps, j'ai été mon pire ennemi, clairement, parce que j'étais mon pire critique, pendant très longtemps, tu vois, depuis l'adolescence, jusqu'à, je te dirais, je sais pas... le début de ma trentaine, pour toutes sortes de raisons, mais beaucoup d'autocritique, des standards très hauts pour moi-même, et du coup, que je projetais aussi sur les autres. C'était surtout une question de toujours me demander comment est-ce que je peux faire mieux, mais je me suis rendu compte avec le temps que ça venait aussi d'un espace de tu n'es pas assez exactement comme tu es, espace que j'ai passé les dernières années à alimenter et à nourrir à travers toutes sortes de choses, du coaching, de la thérapie, du temps de réflexion tout seul, et puis de la pratique professionnelle évidemment. De plus en plus, j'essaie vraiment d'avoir cette posture de meilleur ami, c'est-à-dire quand je m'attrape inévitablement dans les moments d'autocritique, de me demander, ok, ta meilleure amie qui te connaît mieux que personne, comment elle te parlerait là tout de suite ? Qu'est-ce qu'elle te dirait ? Et jamais, jamais, jamais de la vie entière, elle se permettrait de me parler comme moi je me parle. Et donc dans ces moments-là, c'est aussi là que je peux prendre un peu de recul et me dire, tu sais quoi ? il y a des parts de toi qui t'énervent, comme tout le monde, mais le travail pour moi, et ça c'est ma prise de conscience des dernières années, le plus grand travail pour moi d'une vie, c'est le travail d'identification des parts de toi que tu n'as pas encore, soit que tu rejettes, soit que tu juges, et que donc par projection tu juges aussi chez les autres. et un travail d'apprendre à aimer dans le sens le plus noble du terme, c'est-à-dire un travail d'amour de ces parts de toi. Pas juste d'acceptation, mais d'amour, c'est-à-dire de t'aider à comprendre aussi comment est-ce que ce sont ces parts d'ombre qui créent aussi ta lumière et comment c'est ces parts-là qui te permettent d'être l'individu imparfait, parfois médiocre, qui se plante et qui est aussi merveilleux. Et donc de plus en plus, mon travail, moi, il s'oriente là-dessus. Tu vois, au début... c'était beaucoup du coaching de performance, c'est-à-dire, ok, tu as tel problème, on va voir comment le challenger, comment l'améliorer, comment t'aider à atteindre tes objectifs. Je suis de moins en moins dans cette optique-là. et maintenant mon focus avec les autres mais parce que ça a été d'abord mon focus avec moi-même c'est de t'aider à mettre en lumière toutes les parts de toi que tu n'exprimes pas encore mais qui pourraient t'aider à déployer et toi et ton business dans tes relations dans ton travail et d'apprendre à aimer ces parts-là et c'est un travail encore une fois de longue haleine mais
- Speaker #1
qui peut être grandement accéléré par un processus de coaching oui et puis de toute façon je pense que c'est enfin tu sauras mieux le dire que moi mais quelque chose qui n'est pas linéaire c'est pas ça y est je l'ai travaillé c'est bon ça revient par période en fonction des événements, etc. De toute façon, c'est un truc continu, quoi. À vie.
- Speaker #0
C'est Mario. C'est comme tout à l'heure. C'est le niveau, tu vois, avec les big boss qui sont de plus en plus flippants et de plus en plus gros quand tu vas creuser. Et c'est un travail, et je sais que c'est pas un travail qui est facile, tu vois. Et c'est souvent, en coaching, on a des sessions qui peuvent être très challengeantes, confrontantes, notamment quand on va se plonger dans des histoires ou des expériences de vie qui ont fait naître ces croyances-là. C'est pas facile d'aller détricoter 30 ou 40 ans de conditionnement et de... Tu vois, j'ai toujours été comme ça. Non, t'as pas toujours été comme ça. Quand t'étais bébé et quand tu es né. tu n'avais pas ces traits-là. Donc, c'est forcément que tu les as appris. Et donc, aller revisiter les expériences de vie qui t'ont fait créer ces croyances-là, c'est là que se trouve le vrai, vrai travail. Et tu vois, je rebondis parce que tu me disais tout à l'heure quelles sont les rencontres qui t'ont marqué. Une autre rencontre qui est vachement plus récente et qui m'a aussi marqué, mais d'une façon différente, c'est celle de Julien Musy. Je ne sais pas si tu as déjà été en contact avec lui.
- Speaker #1
Non, pas du tout.
- Speaker #0
Pareil, il y a eu un parcours de vie hyper intéressant à monter plusieurs entreprises, il se fait des millions très vite. était très très très business et maintenant a fait un travail énorme d'introspection de connaissance de soi qui fait rayonner à travers un programme et j'ai eu la chance de me former auprès de lui récemment et c'est aussi lui tu vois et son travail qui m'a aidé à me sentir décomplexé par rapport au fait d'allier du coaching et un travail plus thérapeutique de guérison sachant que le premier truc littéralement le premier jour d'une école de coaching la première chose qu'on t'apprend c'est le coaching n'est pas une thérapie et ce que je... ce à quoi j'ai adhéré pendant un certain temps sauf que l'expérience d'avoir de milliers d'heures de coaching des dernières années m'a montré que si tu veux faire un travail en profondeur qui n'est pas juste du coaching d'objectif mais qui est aussi d'identité et de croyance, tu ne peux pas le faire sans aller revisiter les expériences qu'on fait, que ces croyances soient nées Et du coup, là, tu vas sur un terrain qui est aussi un travail de guérison. Et donc pour moi, c'est à la fois plonger dans ton passé pour comprendre qui tu es et utiliser ces nouvelles perspectives pour construire le futur dont tu as vraiment envie. Ça, c'est la partie d'avantage coaching. C'est marrant, j'avais une intuition que j'avais envie d'aller là-bas, mais je ne m'étais pas totalement donné l'autorisation jusqu'à faire ce programme qui était vraiment très cool et qui m'a maintenant permis de complètement ancrer ça dans ma pratique et avec des résultats vraiment très cools.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et maintenant, ce n'est même plus un questionnement ou un sujet finalement. Trop bien. Donc les conseils mindset que tu donnes à tes clients, tes coachés t'arrives à tous te les appliquer à toi-même ?
- Speaker #0
Tous ceux qui sont pertinents pour mes challenges à moi en tout cas et puis c'est, alors bien sûr qu'il y a une partie de conseils, mais c'est surtout pour moi le travail de mindset, c'est surtout t'aider à prendre une lampe torche balayer la torche dans les recoins de la psyché de la personne pour l'aider à voir des trucs qu'elle n'avait pas encore vu et l'aider à elle-même trouver les propres solutions qui seront justes pour elle mais après évidemment que j'essaye un maximum de pratiquer ce que je prêche, parce que ça me permet aussi de me confronter aux difficultés qui viennent avec. et donc d'avoir plus d'empathie pour mes coachés qui traversent ça et du coup j'espère de mieux les accompagner mais encore une fois je suis juste un apprenti qui est en chemin qui aura jamais toutes les réponses et tant mieux parce que ça me ferait tomber dans une posture complaisante ou de sachant dans laquelle j'ai pas du tout envie de tomber alors que si t'es constamment en train de te questionner bah ouais c'est un peu fatigant mais en même temps c'est là que tu développes cette gymnastique mentale que tu peux ensuite transmettre à tes clients
- Speaker #1
Tu as dit tout à l'heure que tu vivais en Espagne depuis, je crois, presque six ans, c'est ça ? Comment tu as reconstruit un cercle social suite à cette seconde expatriation, du coup ?
- Speaker #0
En fait, mes cercles sociaux, moi, ils sont vraiment très distincts entre la France et l'Espagne. C'est-à-dire que quasiment tout mon business se fait en France, notamment toute la partie présentielle, les conférences que je donne, etc. La plus grosse partie de mon réseau se trouve en France. Donc là, je la nourris à la fois à travers les rencontres et à travers, tu vois, des rendez-vous virtuels ou par téléphone avec les quelques amis que j'ai dans ce monde-là. qui s'est fait avec le temps. Et puis après, en Espagne, j'ai la chance d'habiter à Madrid qui est une ville ultra sociale où tout le monde se connaît en s'invitant les uns les autres où dès que tu arrives, tu es immédiatement bienvenu. J'ai des potes du tout début qui m'ont pris sous l'oreille et qui m'ont présenté leurs amis. Donc ça s'est fait de façon hyper facile. Et pour la partie pro, avec un petit peu plus de travail, notamment les communautés dont on parlait tout à l'heure et me rendre visible à des événements, à des galas, en gros là où les entrepreneurs se retrouvent et puis réseauter là-bas il y en a mais je ne suis pas tellement impliqué dans ces sphères-là parce qu'il y a une scène de start-up qui est de plus en plus vivante en Espagne beaucoup à Barcelone historiquement et de plus en plus à Madrid mais vu que moi ce n'est pas tellement mon cœur de cible en tout cas pas à l'heure actuelle même si là il se trouve que je coache un dirigeant de start-up à l'heure actuelle mais ce n'est pas des cercles dans lesquels je sens l'envie ou le besoin d'évoluer moi je suis très content dans ce monde de l'entrepreneuriat en ligne que je commence à bien connaître et donc je préfère continuer de creuser plutôt que de ratisser l'argent.
- Speaker #1
Ok. Et justement, en parlant d'entreprenariat en ligne et du fait de finalement pas mal développer quand même nos relations à distance, est-ce que toi, tu as ressenti ou tu ressens encore la fameuse solitude entrepreneuriale parfois ?
- Speaker #0
Oui, je la ressentais au début. Au début, non seulement parce que mon réseau n'était pas aussi grand évidemment, et puis aussi parce que dans les premiers temps, la première année ou deux années d'entreprenariat, comme on disait tout à l'heure, on est vachement plus envahi par des doutes et par la honte qui vient avec ces doutes, en l'occurrence, de Ah, mais pourquoi je prends ça ? Mais je suis nul, mais je n'y arriverai jamais. Mais comment je vais arriver à monter un business ? etc. Et donc, moi, j'ai pris la décision de m'entourer très vite, justement pour pouvoir partager ces doutes-là. Et encore une fois... un grand merci à Thomas d'avoir créé cette belle communauté après ce concept de solitude il est intéressant parce que il y a une association qui est très négative qui est faite avec mais moi je me rends compte vu que j'ai un métier qui est très dans le lien et très social et très dans les conversations et le temps en profondeur passé avec les gens je me suis toujours pensé comme quelqu'un de plutôt extraverti mais je me rends compte de plus en plus avec le temps que plus je développe ça et plus j'ai aussi besoin de créer des bulles de solitude où je coupe toutes les distractions, où je suis juste au contact de moi-même et où je peux vraiment souffler, me reconnecter à moi-même parce que quand tu es constamment dans la connexion à l'autre, ça peut être facile de te perdre et de t'oublier. Donc moi, la solitude, en fait, je la chéris et je la cultive, mais simplement, je la chéris en mes termes, c'est-à-dire de moi créer des plages où je peux être avec moi-même et quand j'ai envie d'être social, de participer à des événements, d'être dans le lien avec mes coachés, évidemment, de pouvoir le faire. Mais cette solitude, moi, elle me semble indispensable pour ne pas tomber dans une espèce de fatigue relationnelle qui peut être aussi hyper taxante. Je ne sais pas si toi, tu as ressenti ça aussi.
- Speaker #1
C'est marrant que tu en parles, parce qu'en plus, il y a une autre personne qu'on a parlé sur le podcast, c'est Thomas. Parce que justement, lui...
- Speaker #0
Génial.
- Speaker #1
Il a créé justement cette commu, il a aussi une audience, etc. Et c'est ce qui m'a plus ou moins répondu quand on a parlé un peu de la solitude, c'est aussi que finalement, il avait tellement d'interactions avec le travail qu'en dehors du travail, il n'avait pas tant envie que ça d'avoir beaucoup d'interactions. alors peut-être poussé plus à l'extrême que toi encore, parce que lui il habite en campagne, et tu vois il n'a pas trop envie d'aller en ville, mais en tout cas il a parlé de cette, finalement c'est une sur-sollicitation des fois qu'on peut ressentir, soit parce qu'on a comme toi un métier d'accompagnement, et au final tu es tout le temps en train de parler avec quelqu'un, soit tu vois comme moi, comme Thomas, avec une communauté animée au quotidien. et effectivement du coup moi pareil j'ai un peu le même truc même si je suis quelqu'un d'extraverti et qu'en plus j'ai vraiment besoin pour le coup d'avoir des moments où je suis avec des gens qui n'ont rien à voir avec le business et pour faire des trucs qui n'ont rien à voir avec le business pour me déconnecter sinon j'y arrive pas donc au final j'ai quand même beaucoup d'interactions en dehors du business parce que c'est ce qui m'aide à déconnecter mais pour autant je me rends bien compte qu'il y a des moments où je manque de solitude parce que parce que bah
- Speaker #0
trop de sollicitations et à la fois quand je suis solo je pense trop au business j'ai cette problématique là tu vois c'est un équilibre à trouver c'est comme pour tout et cet équilibre il est probable qu'il oscille en fonction des phases de vie dans lesquelles on est moi je sais qu'il y a des phases où j'ai vachement plus envie d'être dans le lien et de participer à des trucs et des phases où j'ai juste envie de me mettre dans ma bulle et c'est complètement ok mais juste s'il y a des personnes qui nous écoutent qui ressentent ça mon invitation pour eux c'est de de j'allais dire de ne pas ressentir de culpabilité, je ne peux pas inciter les gens à se sentir coupable, mais en tout cas, d'aller voir en quoi la solitude leur permet aussi d'être meilleur dans le lien après. C'est-à-dire d'aller voir tout ce que la solitude leur permet en termes de reconnexion à soi, en termes d'écoute de ses envies, en termes de reconnexion à son corps, à ses émotions, ce qui est hyper important, de pouvoir mettre ça en lumière pour être de meilleurs professionnels ensuite.
- Speaker #1
Oui, carrément. En fait, je pense que si on met de la conscience dessus, sur le fait d'être seul et qu'on y réfléchit et qu'on la choisit aussi, ça a tout de suite un impact beaucoup plus positif.
- Speaker #0
je pense que c'est juste qu'il ne faut pas idéalement pas la subir quoi parce que c'est là où elle peut avoir un impact pour le coup négatif voire très négatif c'est là en anglais il y a une distinction qui je trouve très jolie qu'on n'a pas en français qui est entre alone et lonely tu vois lonely c'est vraiment cette solitude pesante de je me sens tout seul et j'en souffre alors que alone c'est juste être seul et ça peut être un truc merveilleux
- Speaker #1
donc on n'est pas obligé de se sentir en down parce qu'on est seul dédiaboliser aussi la solitude toi t'arrives à entretenir des relations et une vie sociale en dehors du business genre avec des gens qui n'ont rien à voir avec le business déjà
- Speaker #0
parce qu'en fait étant physiquement à un endroit où j'ai très peu de potes entrepreneurs ici forcément dans tout mon groupe d'amis et mes cercles sociaux c'est des gens qui n'ont rien à voir avec ça donc c'est bien parce que ça me sort aussi un peu la tête de ce monde là d'autant que moi j'adore aller en profondeur dans les choses donc quand je me mets dans un truc, j'adore me former jusqu'au bout, connaître plein de monde qui fait ça donc on peut très vite se laisser absorber donc ouais c'est important aussi pour moi de traîner avec des gens qui ont rien à voir qui peuvent m'offrir d'autres perspectives tout en gardant évidemment un lien fort avec cette industrie et ce monde là parce que c'est en la comprenant et en la connaissant que je suis à même d'aider mes clients aussi à naviguer cet océan là de l'entrepreneuriat encore une fois c'est un équilibre, c'est le et
- Speaker #1
Exactement Ok Et pour finir Ici on parle aussi Relations amoureuses Parce que Amour et business C'est un gros sujet En vrai Ça peut autant être un pilier Qu'un énorme sac de noeuds Je pense Mais d'ailleurs T'en parlais tout à l'heure Tu disais qu'en coaching T'avais des fois des cas Où justement Vous abordiez plus ou moins Les relations de couple Ou les relations de manière générale Alors est-ce que toi déjà t'es en couple aujourd'hui pour avoir un contexte si tu veux bien le dire ?
- Speaker #0
Pas exactement mais c'est en process dans le sens où je suis en train de commencer une nouvelle relation qui s'annonce assez cool mais on en est encore au stade assez initial
- Speaker #1
Ok, du coup est-ce que toi tu dirais que le fait d'être entrepreneur ça peut compliquer justement le développement alors déjà le fait de faire des rencontres et après le développement, l'entretien de relations amoureuses
- Speaker #0
c'est une belle question ça le fait de faire des rencontres je pense pas parce qu'au contraire je trouve qu'on a tendance à avoir plutôt plus de flexibilité, choix sur ses horaires etc que des gens qui sont dans un travail salarié après pour maintenir des relations mon expérience en tout cas mais bon alors là on pourrait en parler pendant des heures mais en gros je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans l'entrepreneuriat et moi en premier par désir de liberté et d'indépendance ce qui est intéressant c'est d'aller voir Si ce désir d'indépendance, c'est compatible avec un désir de connexion, encore une fois, si le et est possible, ou bien si cette indépendance, parce qu'on a une histoire personnelle qui nous fait plutôt vouloir se débrouiller tout seul, ou parce qu'on a une valeur d'autonomie qui est très forte, peut devenir un frein dans le fait de lier des relations, et notamment des relations de couple. Moi, en toute transparence, c'est un truc avec lequel j'ai pas mal galéré dans le passé. mais parce que, pas juste parce que je suis entrepreneur, mais parce qu'il y avait un truc très identitaire que je suis allé détricoter avec le temps, de, moi, je suis le mec fiable, le mec sur qui on compte, mais surtout le mec qui ne demande pas d'aide, le mec qui peut tout faire tout seul, etc. Et donc ça, pendant des années, ça a eu un impact plutôt négatif sur mes relations, parce que, sans m'en rendre compte, j'envoyais régulièrement des micro-signaux que je n'avais pas besoin de l'autre personne, que j'étais très bien de mon côté, etc. Je me suis intéressé, je sais pas si t'es familière avec les théories de l'attachement ? Oui,
- Speaker #1
j'en ai déjà entendu parler,
- Speaker #0
ouais. Ok, c'est un sujet qui m'intéresse vachement, c'est drôle d'ailleurs, j'ai donné il y a même pas un mois une conférence là-dessus, parce que c'est un sujet qui me fascine. et je me suis rendu compte que j'avais des tendances qui étaient assez dans l'évitement assez dans l'autonomie et en creusant j'ai compris les origines de ça les blessures d'enfance familiale etc qui ont fait que ce soit créé et donc comme pour tout la première clé c'est de mettre de la lumière et une fois que j'ai mis de la lumière là dessus j'ai pu vachement plus me choper dans le moment quand dans des relations notamment amoureuses je mettais ces freins là en place et tout de suite me dire ah ah une seconde attends c'est juste ton conditionnement qui est en train de parler t'es pas en danger, tu peux te livrer, tu peux être en lien avec l'autre, et petit à petit, c'est ça que je pratique. Mais ça peut être absolument un frein.
- Speaker #1
Effectivement, finalement, ça me concerne carrément directement ce que tu disais par rapport à cette volonté de liberté qui, finalement, surpasse, j'ai envie de dire, le fait d'être entrepreneur ou pas, mais cette volonté d'indépendance et tout, qui, finalement, bloque plus qu'autre chose et plus que l'entrepreneuriat en lui-même. Je pense que c'est peut-être ça, au final, parce que, tu vois, c'est des questions que je pose plus ou moins à chaque fois. et ça revient souvent même moi dans ma vie quand je rencontre des entrepreneurs dans la vie j'adore en parler et c'est un truc qui revient souvent les signaux de non j'ai pas besoin de toi il y a quelqu'un aussi qui m'avait dit sur le podcast l'autre était juste un bonus mais c'est tout, rien de plus dans ma vie et du coup je trouve que c'est intéressant en fait c'est pas l'entrepreneuriat c'est juste la recherche de liberté absolue et du coup d'où ça vient et surtout ce concept de liberté moi il me fascine parce que
- Speaker #0
Si tu demandes à tous les entrepreneurs pourquoi ils se sont lancés, la raison numéro 1, je pense que tu en as 95% qui vont te dire la liberté. Sauf que... la plupart des gens, et encore une fois, j'en ai été totalement coupable au début, ont un concept erroné de ce que c'est que la liberté. C'est-à-dire qu'ils se disent, la liberté, c'est l'absence totale de contraintes. Or, la réalité, c'est qu'on est toujours dans un monde où on va avoir des contraintes, qu'on le veuille ou non, et donc, c'est-à-dire, être en couple, c'est une contrainte. Être célib, aussi. Choisis ta contrainte. Être riche, t'as des contraintes. Être pauvre, aussi. Choisis ta contrainte. Donc, c'est toujours une question, et ça, c'est une question que j'adore poser à mes coachés, souvent, et qui leur fait un petit peu un mindfuck parce qu'ils sont pas habitués. c'est de se dire quelles contraintes est-ce que tu as envie de choisir parce qu'elles servent ce qu'il y a de plus important pour toi dans la vie ? Et ça, c'est une vraie belle question à se poser parce que ça casse le mythe de la liberté, c'est l'absence de contraintes, et ça fait se dire, ok, vu qu'il y a des contraintes dans tout, pour reprendre mon pouvoir, lesquelles est-ce que j'ai vraiment envie de choisir parce que le jeu en vaut tellement la chandelle que je suis complètement prêt à les accepter ?
- Speaker #1
Je suis trop contente que tu parles de ce sujet-là, parce que pareil, c'est un des messages que j'ai envie de faire passer tout le temps, par rapport au fait que je voyage notamment, t'as connu ça aussi, le fait de voyager, pareil, il y a des sacrifices. Moi j'appelle ça Quels sont les sacrifices de tes rêves ? parce que justement faire ce parallèle entre mon rêve c'est de faire ça mais n'oublie pas qu'il y a des sacrifices dans ton rêve et donc demande-toi aussi quels sont les sacrifices de tes rêves donc je suis très contente que tu abordes ça et je te rejoins complètement et j'avais une dernière question à te poser par rapport à des cas je viens de chercher un peu sur les c'est pratique d'avoir un coach mindset pour un discours bon vite fais-toi plaisir Du coup, tu vois, je passe les questions qu'on a déjà reçues dans la communauté pour que ça puisse aider des entrepreneurs qui écouteraient. On a souvent des entrepreneurs, et ça peut totalement arriver de la même manière pour un entrepreneur, qui nous disent qu'elles aiment leur partenaire, que dans le fond, il n'y a pas de doute là-dessus, qu'en tout cas, c'est des relations solides, mais qu'elles ne supportent plus de les voir sans projet, sans objectif, se laisser un peu vivre, etc. Je grossis le trait, mais c'est un peu ça dans l'idée. Et que du coup, ça crée un énorme décalage. toi tu conseillerais quoi à quelqu'un qui est dans une situation un peu comme ça ?
- Speaker #0
Le premier truc qui me vient, ce serait que si cette personne te dit qu'elle ne supporte pas de voir quelqu'un qui est oisif et qui n'a pas de projet, les autres étant toujours un miroir de toi-même, c'est d'aller regarder toi-même comment est-ce que tu juges la part de toi qui est oisive. C'est-à-dire, en particulier si tu es entrepreneuse, et que tu as du coup probablement une valeur travail, performance, etc. qui peut être assez élevée, je t'inviterais à te demander dans quel domaine de ta vie est-ce que tu ne t'autorises pas à être oisive, à pas avoir de projet, à te laisser porter. Ensuite, ce qui peut être intéressant, mais bon, là on rentre dans un travail qui est un peu plus profond, c'est d'aller revisiter les expériences de vie qui ont fait que tu juges négativement le fait de pas avoir de projet. Parce qu'encore une fois, ces expériences, enfin c'est-à-dire ce jugement, il naît forcément de quelque part. Soit d'un truc que tu as modélisé de quelqu'un que tu jugeais énormément pour avoir été oisif, que ce soit un parent, un ami, etc., avec des conséquences négatives. Soit des moments où toi, tu t'es jugé de l'avoir été parce que tu perçois... que ça t'a privé de quelque chose d'important. Et ensuite, d'aller, éventuellement en te faisant accompagner, mais d'aller revisiter ces expériences-là, pour comprendre en quoi, à ce moment-là, ton noisiveté et ta non-performance t'ont servi à accéder à ce qu'il y a de plus important pour toi. Et donc, on parlait tout à l'heure de faire la paix avec toutes les parts de soi, pour moi, en fait, je pourrais te donner une réponse bateau qui est si t'es frustré avec un partenaire qui en fout pas une, soit motive-le, soit quitte-le. Mais pour moi, c'est clairement pas la réponse. La réponse est davantage, comment est-ce que tu peux apprendre à aimer les parts de lui et donc de toi ? qui n'ont pas cette motivation-là, et surtout te demander qu'est-ce que le fait que cette personne n'ait pas de projet en ce moment apporte de beau à votre relation ? C'est-à-dire, en n'ayant pas de projet, ça crée de l'espace pour quoi ? Est-ce que ça crée de l'espace pour du fun, pour des projets qui ne sont pas juste professionnels, pour de la réflexion ? Qu'est-ce que ça apporte de positif alors que toi, tu ne te concentres que sur le négatif ? Ça, ce seraient les quelques pistes que je peux te donner en deux secondes.
- Speaker #1
Trop bien. C'est cadeau. C'est cadeau à toutes les personnes en couple qui sont dans cette situation. Merci beaucoup. On arrive à la fin de cet échange pour conclure en beauté, même si ça aurait été une belle conclusion, mais j'avais une dernière question. Est-ce que tu peux nous partager la dernière punchline en date que quelqu'un t'ait sortie, qui t'a marqué ?
- Speaker #0
Il y en a beaucoup et moi je suis très fan des punchlines parce que je trouve le format marrant aussi et je sais que ça plaît bien. C'est drôle, j'y réfléchissais et c'est... Je ne sais pas si c'est une punchline, mais c'est une question qu'on m'a posée un jour en coaching qui a l'air complètement bateau et innocente comme ça, mais moi qui a vachement raisonné, vu que j'étais dans une période un peu de de quête de quelle est ma nouvelle aventure professionnelle, et puis aussi de frustration par rapport à certains aspects de mon travail maintenant. Et cette personne-là m'a demandé, à quoi est-ce que tu as envie de jouer maintenant ? Et ce concept d'envie de jouer, ça a vachement résonné, parce que ça m'a mis en lumière le fait que je me posais des questions qui étaient trop sérieuses, trop dans la performance, trop dans le masque du coach qui est sérieux et qui avance, etc. Et que j'avais un peu perdu cet aspect ludique dont on parlait tout à l'heure. qui pour moi est fondamentale pour prendre du plaisir dans ce qu'on fait. Et donc ce truc de à quoi tu as envie de jouer maintenant, ça m'a reconnecté à ce non seulement envie et non pas besoin, ce qui sont deux choses très différentes, et surtout de si j'aborde ce qui arrive comme un jeu et comme une aventure. quelle décision est-ce que je prendrais différemment ? Et ça m'a permis de faire un vrai shift en mode, waouh, je m'apprêtais à prendre des décisions qui étaient basées que sur du business, de la croissance professionnelle, et en fait, ce que j'ai envie d'inviter dans ma vie là tout de suite, c'est du jeu, c'est du ludique, c'est de l'amusement, bien évidemment en étant au service des autres, mais ça a shifté ma perception, et donc voilà. la punchline c'est ça c'est à quoi est-ce que t'as envie de jouer maintenant trop bien,
- Speaker #1
on va finir là-dessus, merci beaucoup c'était trop cool, j'espère que t'as passé un bon moment fantastique,
- Speaker #0
vraiment merci beaucoup pour ton invitation c'est un bonheur d'échanger avec toi le temps a filé et merci encore de m'offrir cette plateforme, j'espère que ça aura pu toucher ou éclairer certaines des personnes qui nous écoutent,
- Speaker #1
je suis sûre j'ai aucun doute, merci beaucoup Raphaël,
- Speaker #0
à bientôt merci beaucoup Emeline