L’Amour de Madeleine est un sermon que l’on a découvert à Saint-Petersbourg dans un manuscrit que l’on pourrait attribuer à Bossuet, un évêque surnommé l’Aigle de Meaux et connu sous le règne de Louis XIV pour ses sermons et oraisons funèbres de grandes qualités et actualités spirituelles. 

« Frappé par la beauté de cette oeuvre et intrigué tout autant par sa découverte, Rilke se met à le traduire avec dévotion et passionnément», nous léguant une oeuvre grandiose et magnifique. 

A travers l’histoire de Madeleine et de Jesus, mise en parallèle avec celle de la Bien-Aimée et du Bien-Aimé du Cantique des Cantiques,  l’auteur dépeint le voyage d’un coeur amoureux vers l’Amour absolu. 

Après l’exil, le coeur, par quelque magie que se soit, s’éveille à la puissance de l’Amour, 

Puis se languit de ne pas l’avoir trouvé plus tôt si bien qu’il a la volonté de l’étreindre et de ne plus jamais le lâcher. 

Mais l’Amour ne se laisse pas si facile capturer. 

Tantôt saisissable, tantôt insaisissable, c’est dans ce jeu de cache-cache infini qu’il révèle sa beauté et attise surtout notre ardeur. 

Notre désir de le saisir n’en devient que plus brûlant. 

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