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Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


Alors, prêts à entrer dans "les sens de la danse" ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


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53 episodes

  • Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse imaginée comme un prolongement des épisodes. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime vous est confié. Mais pour saisir pleinement la richesse de ce qui est dit, il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul. C’est ce que propose Un pas de côté : en quelques minutes, replacer un nom, une idée, une esthétique dans son contexte. Pas pour compliquer les choses, mais pour élargir le regard et faire résonner plus fort chaque épisode. Aujourd’hui, faisons ensemble un pas de côté… vers l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne compagnie de danse classique encore en activité, et l’une des plus prestigieuses au monde. Une institution fondée en 1661 par Louis XIV, le Roi Soleil, qui voit dans la danse un outil de pouvoir et de discipline. Avec l’Académie royale de danse, treize maîtres à danser fixent les règles et codifient les postures, donnant à cet art une légitimité nouvelle. Quelques décennies plus tard, en 1713, l’Académie royale de musique crée une école. Les fameux « petits rats de l’Opéra », ces enfants formés dès l’âge de 8 ou 9 ans, y reçoivent une éducation rigoureuse qui les prépare à devenir solistes ou membres du corps de ballet. Cette tradition, installée aujourd’hui à Nanterre, perdure encore. Le XIXᵉ siècle marque l’âge d’or du romantisme : La Sylphide en 1832, où une ballerine aérienne incarne un esprit de l’air, ou encore Giselle en 1842, tragédie d’amour et de surnaturel qui devient l’un des sommets du répertoire. Ces œuvres imposent un style poétique et dramatique, mais révèlent aussi la dureté d’une discipline exigeante. Au XXᵉ siècle, des figures comme Serge Lifar ou Rudolf Noureev modernisent et transforment l’institution, entre fidélité aux grands classiques et ouverture à la création contemporaine. Aujourd’hui, le Ballet de l’Opéra de Paris danse encore les grands chefs-d’œuvre – Le Lac des cygnes, Don Quichotte – mais invite aussi Pina Bausch, William Forsythe, Crystal Pite et bien d’autres, témoignant d’un équilibre fragile entre mémoire et innovation. Derrière chaque arabesque, derrière chaque envolée, se cachent plus de trois siècles et demi d’histoire, faite de rois, de fantômes, de maîtres visionnaires et d’artistes passionnés. Et si cette capsule vous raconte ce parcours, c’est parce qu’il résonne avec notre invité : Andrea Sarri, formé à l’Opéra de Paris, héritier de cette tradition, mais aussi danseur d’aujourd’hui qui la réinvente à sa manière. 👉 Si vous n’avez pas encore écouté son épisode dans Les Sens de la Danse, c’est le moment. Plongez dans son parcours et sa vision : vous verrez, son récit donne une résonance toute particulière à cette histoire. N’oubliez pas de vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée, et de laisser un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et de continuer à faire vivre ces histoires. Je suis Myriam Sellam, et je vous donne rendez-vous dimanche pour un nouvel épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 2, 2025

  • Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris

    Le 5 octobre prochain, Andrea Sarri apparaîtra sur la scène de l’Opéra Garnier dans l’un des rôles les plus mythiques du répertoire romantique : Albrecht dans Giselle. Une étape décisive pour ce danseur d’exception, récemment nommé Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris. Né à Palerme en 1998, Andrea quitte sa Sicile à seulement dix ans pour intégrer l’École de danse de l’Opéra de Paris. Un arrachement culturel et familial, mais aussi la promesse d’un rêve. Comment un enfant issu d’une culture marquée par la tradition et la virilité a-t-il trouvé sa place dans le temple de la danse classique ? Andrea raconte la discipline quotidienne, les sacrifices, mais aussi les moments de doute et de fatigue. Il se souvient de ces instants rares où la scène efface tout calcul : « T’es juste toi », dit-il, quand il ne reste plus que l’authenticité d’un artiste face au public. Ces confidences dessinent un portrait sincère et touchant d’un danseur qui construit pas à pas sa carrière. Son parcours est jalonné de distinctions : le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo, le Taobuk Award. Mais Andrea ne s’arrête pas aux récompenses. Il explore aussi le contemporain, passant de Forsythe à Ekman, de Pite à Kylián, prouvant une polyvalence rare : incarner les grands rôles romantiques et se réinventer dans les langages modernes. Cet échange est aussi une réflexion sur le corps : outil, limite, fragilité, mais aussi source de joie. Andrea parle de l’urgence d’une carrière courte, des sacrifices qu’elle implique, et de la puissance transformatrice de la danse. Au-delà de la performance, il interroge ce que signifie grandir, s’affirmer et trouver sa vérité sur scène. Dans cette première partie, nous revenons sur les fondations : son enfance en Sicile, sa formation à Nanterre et ses premiers pas dans la hiérarchie de l’Opéra. Un récit intime et inspirant, qui ouvre la voie à la seconde partie, consacrée aux grands rôles et à la consécration. ✨ Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, qui transforme, qui fait renaître. 🎧 Abonnez-vous dès maintenant pour découvrir ce récit d’exigence, de dépassement et d’authenticité, et laissez 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h17 | Published on September 28, 2025

  • Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio

    Lil Buck est aujourd’hui reconnu comme l’un des danseurs les plus singuliers de sa génération. Mais derrière son succès international se cache une histoire profondément ancrée dans une ville, un style et une rencontre. Originaire de Memphis, Lil Buck a grandi dans un environnement difficile, marqué par les inégalités sociales mais aussi par une énergie créative hors du commun. Memphis, c’est à la fois la ville du blues, du rock’n’roll et de la soul, avec des figures mythiques comme Elvis Presley, Otis Redding ou Isaac Hayes. Mais c’est aussi une ville où la jeunesse afro-américaine a transformé la rue en scène, donnant naissance au jookin, une danse fluide et acrobatique, faite de glissés de pieds et de pivots de chevilles. Très vite, Lil Buck s’impose comme l’un des plus brillants représentants de ce style. Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à garder les racines de cette danse tout en osant l’emmener ailleurs. Et ce « ailleurs » prend une forme inattendue en 2011, lorsqu’une vidéo le montre dansant Le Cygne de Camille Saint-Saëns aux côtés du violoncelliste Yo-Yo Ma. Le choc est immédiat. Des millions d’internautes découvrent un langage inédit : le dialogue entre danse urbaine et musique classique. À partir de là, la carrière de Lil Buck bascule. Madonna l’invite à rejoindre sa tournée mondiale, Benjamin Millepied l’intègre au L.A. Dance Project, Spike Jonze le filme. La Fondation Cartier, l’Opéra de Paris et la Fondation Vuitton ouvrent leurs portes à son art. Lil Buck devient un pont vivant entre deux univers que tout semblait opposer : la rue et les institutions de la culture légitime. Pourquoi cette histoire est-elle essentielle aujourd’hui ? Parce qu’elle incarne une brèche. Lil Buck a montré qu’une danse née dans les quartiers populaires pouvait trouver sa place dans les temples de la culture classique, sans rien perdre de son authenticité. C’est cette brèche que poursuit aujourd’hui Yann Antonio, danseur français que vous avez découvert dans un autre épisode de Les Sens de la Danse. Lui aussi ose l’improvisation hip-hop face à des orchestres symphoniques, à la Philharmonie de Berlin ou à l’Alte Oper de Francfort. Lui aussi prouve que la danse n’a pas besoin de choisir entre la rue et le classique : elle peut être les deux à la fois. 👉 Ce nouvel épisode de la série « Un pas de côté » vous invite à explorer le parcours de Lil Buck pour mieux comprendre les résonances avec celui de Yann Antonio. Car au fond, ce qui relie ces artistes, c’est une conviction simple et puissante : la danse est un langage universel, capable de traverser les frontières sociales, culturelles et artistiques. 🎧 Un pas de côté – De Lil Buck à Yann Antonio, quand la rue rencontre le classique est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute. ✨ Si cet épisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse pour ne manquer aucune nouvelle rencontre. Et si vous souhaitez soutenir ce travail, le meilleur moyen est de laisser un avis 5 étoiles accompagné d’un mot : c’est ce qui aide vraiment le podcast à être découvert par d’autres passionnés de danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on September 24, 2025

  • Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique

    Et si le hip-hop, né dans la rue, pouvait dialoguer avec Mozart, Beethoven ou Mahler ? Et si l’énergie brute du freestyle pouvait entrer dans les temples de la musique classique, face à un orchestre symphonique entier ? C’est le pari audacieux de Yann Antonio, danseur français d’origine congolaise, qui s’impose aujourd’hui comme une figure singulière de la danse. Sur scène, il improvise son hip-hop devant des orchestres prestigieux – de la Philharmonie de Berlin à l’Alte Oper de Francfort – et ses prestations cumulent déjà plusieurs millions de vues sur les réseaux sociaux. Un succès fulgurant qui intrigue autant qu’il inspire : comment un danseur venu du Val-d’Oise a-t-il réussi à tracer une telle trajectoire ? Dans cet épisode des Sens de la Danse, le podcast que je crée et anime, je pars à sa rencontre. Je m’appelle Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, et à travers chaque entretien je cherche à comprendre comment le mouvement transforme nos vies. Avec Yann Antonio, nous revenons sur son enfance, marquée par une famille où l’art circule naturellement : une grand-mère danseuse, un grand-père musicien, une mère chanteuse de gospel, et surtout un frère, Loïc Mabanza, danseur professionnel et premier mentor. Il évoque ses années de travail acharné, ses doutes, ses efforts pour dépasser le simple cadre des battles et inventer une voie nouvelle. Et il partage ce détail marquant : dans sa chambre d’adolescent, il avait accroché sur un mur des images de ses rêves – des affiches de salles de concert, des orchestres – qu’il contemplait chaque jour. « J’ai affiché mes rêves sur un mur… et je les ai réalisés. » Ce rituel de visualisation, cette capacité à transformer une vision en réalité, est au cœur de son histoire. Car Yann Antonio n’a jamais cessé de croire qu’un jour, il danserait son hip-hop face à un orchestre. Il a porté ce rêve pendant dix ans, jusqu’à le voir se concrétiser. Aujourd’hui, ses performances bouleversent les spectateurs : il entre dans l’instant, improvise chaque geste, laisse son corps dialoguer avec la musique sans préparation ni partition. C’est une rencontre improbable, mais profondément évidente : un langage né de la rue qui s’élève aux côtés de la musique savante, et qui rappelle que la danse est universelle. Au fil de notre conversation, Yann Antonio parle aussi de la nécessité de s’inspirer, de l’importance des mentors, de la patience et de la persévérance. Son parcours est une leçon d’humilité et de détermination : 👉 on peut venir de la rue et entrer dans les grandes salles, 👉 on peut douter mais continuer à avancer, 👉 on peut transformer un rêve en réalité quand on garde une vision claire et qu’on travaille chaque jour pour l’incarner. Ce que cet épisode met en lumière, c’est le pouvoir de la danse comme art de la rencontre et de la transformation. Le pouvoir d’un corps qui improvise, d’un langage qui traverse les frontières, et d’une conviction : le hip-hop n’a pas de frontières. 🎧 Écoutez cet épisode des Sens de la Danse pour découvrir l’histoire inspirante de Yann Antonio et plonger dans une trajectoire qui prouve que la danse peut relier des mondes qu’on croyait séparés. Et si cette écoute vous inspire, n’hésitez pas à vous abonner au podcast et à laisser un avis 5 étoiles : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et d’aider d’autres auditeurs à découvrir, eux aussi, le pouvoir de la danse. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h16 | Published on September 21, 2025

  • Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement cover
    Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement cover
    Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule du podcast Les Sens de la Danse pensée pour éclairer chaque épisode. Pourquoi ce format ? Parce qu’écouter un danseur raconter son parcours, c’est passionnant, mais pour vraiment saisir la richesse de ses propos, il faut parfois replacer un nom, une esthétique, une révolution artistique dans son contexte. 👉 Un pas de côté, c’est donc ça : une parenthèse pour donner des repères, comprendre une œuvre ou une idée, et voir la danse autrement. Pas un cours théorique, mais une exploration vivante, simple et accessible. Pour cette première capsule, arrêtons-nous sur une figure qui a bouleversé la danse du XXe siècle : Merce Cunningham (1919-2009). Formé chez Martha Graham, dont il devient l’un des solistes, il décide rapidement de s’émanciper de son héritage. Pour lui, la danse n’a pas besoin de raconter une histoire. Elle peut exister comme un langage autonome, un pur jeu de formes dans l’espace et le temps. Avec le compositeur John Cage, compagnon de vie et de création, Cunningham redéfinit la relation entre danse et musique. Fini la synchronisation : chacun crée séparément, et la rencontre n’a lieu qu’au moment de la première. Le spectateur choisit alors son chemin : écouter ou regarder, sans qu’un sens lui soit imposé. Cunningham introduit aussi le hasard dans la création. Il tire au sort des séquences avec des dés, utilise le pile ou face, puis plus tard des logiciels comme DanceForms. Son but : générer l’inattendu, provoquer l’accident poétique, explorer l’abstraction pure. Mais cette liberté apparente s’accompagne d’une rigueur extrême. Être danseur chez Cunningham exige une précision millimétrée : chaque bras, chaque déplacement, chaque regard est noté et répété. Pas de psychologie, pas de personnage : seulement le corps en action, offert au spectateur. C’est dans ce monde exigeant que s’est formé Cédric Andrieux, qui a dansé près de dix ans dans la compagnie avant de devenir, en 2025, directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon. Son témoignage, que vous pouvez retrouver dans Les Sens de la Danse, raconte à quel point cette expérience a transformé sa vision : danser même sans musique, être pleinement présent, laisser le mouvement exister pour lui-même. L’héritage de Cunningham est immense. Ses interprètes – Trisha Brown, Lucinda Childs, Cédric Andrieux et tant d’autres – ont diffusé ses idées à travers le monde. Et même si sa compagnie s’est arrêtée en 2011, selon ses souhaits, ses œuvres continuent de nourrir les chorégraphes d’aujourd’hui. 👉 Comprendre Cunningham, c’est comprendre l’une des grandes clés de la danse contemporaine : l’idée que la danse peut être autonome, qu’elle n’a pas besoin de récit pour exister. Avec Un pas de côté, je vous propose d’ouvrir ce regard. Un format pensé comme une respiration, une clé pour mieux entendre ce que vous découvrez chaque dimanche dans les entretiens du podcast. 🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans ce premier pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on September 19, 2025

  • Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2) cover
    Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2) cover
    Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2)

    🎙️ Danser, transmettre, diriger : dans les coulisses du Ballet de l’Opéra de Lyon avec Cédric Andrieux Après un premier épisode consacré à ses débuts à Brest, ses années de formation au Conservatoire national supérieur de Paris, et son parcours marquant dans la compagnie de Merce Cunningham à New York, Cédric Andrieux revient au micro pour une seconde partie aussi riche qu’intime. Dans cet épisode, le regard se tourne vers la transmission et la direction artistique. 🩰 Danseur majeur de la scène contemporaine, Cédric Andrieux a été pendant près de dix ans l’interprète d’une des écritures chorégraphiques les plus exigeantes du XXe siècle, celle de Cunningham. Il a ensuite incarné sa propre histoire dans un solo devenu culte signé Jérôme Bel, avant de devenir conseiller artistique pour le film Les Bien-Aimés de Christophe Honoré. Mais ce que nous découvrons ici, c’est surtout son rôle de directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon, une compagnie de référence entièrement consacrée à la danse contemporaine. À travers son témoignage, il lève le voile sur les enjeux souvent invisibles de ce métier : comment accompagner les danseurs au plus près de leurs besoins ? Comment préserver leur santé, nourrir leur souffle, tout en tenant une ligne artistique exigeante ? Comment faire vivre un répertoire contemporain dans un monde en constante mutation ? 💡 Ce que vous allez entendre ici est précieux. Car il est rare d’entendre un artiste parler avec autant de lucidité, de recul et d’engagement du lien entre mémoire, création et institution. 🎭 À l’heure où la Biennale de la danse de Lyon bat son plein, ce récit prend une résonance toute particulière. Il donne à comprendre ce qu’il se joue dans les grandes maisons de la danse aujourd’hui, entre rigueur, liberté et nécessité d’évoluer avec son époque. 🎧 Au fil de l’échange, vous découvrirez : Pourquoi le solo Cédric Andrieux de Jérôme Bel a marqué toute une génération Ce que signifie “faire exister la danse” au-delà de la scène En quoi le travail du directeur artistique peut transformer en profondeur une institution Comment réinventer la place du corps, du récit et du mouvement dans notre société ✨ Une plongée passionnante dans les coulisses de la création contemporaine, à la croisée du geste, du sens et de l’engagement. 🔔 Pensez à vous abonner aux Sens de la Danse pour ne pas manquer les prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, laissez un avis 5 étoiles — c’est le meilleur moyen de le soutenir. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    56min | Published on September 14, 2025

  • De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1) cover
    De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1) cover
    De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1)

    Il y a ceux pour qui tout semble couler de source… et ceux qui avancent, un pas après l’autre, à la force du travail. Ceux qui ne rentrent pas dans les cases, mais qui finissent par redessiner les contours de leur art. Cédric Andrieux fait partie de ceux-là. Dans ce premier épisode d’un diptyque exceptionnel, Les Sens de la Danse vous emmène à la rencontre d’un danseur au parcours aussi exigeant que passionnant — entre Bretagne, New York et Lyon, entre admiration et transmission, entre rigueur et intuition. Formé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Cédric Andrieux rejoint à 21 ans l’une des compagnies les plus mythiques de l’histoire de la danse contemporaine : celle de Merce Cunningham. Dix années d’un travail rigoureux, abstrait, épuré — à l’image du chorégraphe américain qui a bouleversé la relation entre la musique et le mouvement, séparé les disciplines pour en faire surgir de nouveaux possibles. 💬 Au fil de notre échange, Cédric revient sur : Ses souvenirs fondateurs, entre la série Fame et les spectacles de sa mère, danseuse amateure L’entrée dans la danse comme un lieu de reconnaissance et d’affirmation de soi Son passage au Conservatoire, entre marginalité bretonne et excellence académique Les coulisses de New York dans les années 1990, entre colocations improbables, blessures, jobs alimentaires et premières amours Sa rencontre avec la compagnie Cunningham, le système d’écriture informatique, la dureté de l’apprentissage… mais aussi la beauté du hasard et de l’abstraction On y découvre un danseur besogneux, habité par une grande humilité — mais aussi une lucidité rare sur ce que signifie faire carrière dans ce milieu. 🧠 Avec intelligence, humour et recul, il décrit ce que la scène a représenté pour lui : un espace “safe”, où il pouvait être pleinement lui-même. Un endroit où l’on performe, oui — mais où l’on peut aussi se réparer, se révéler, se réinventer. ✨ Ce témoignage éclaire une période charnière de l’histoire de la danse contemporaine, entre héritage et mutation. Il interroge aussi, plus largement : comment on devient danseur, ce que le corps raconte de nous, et comment l’art nous façonne de l’intérieur. 📌 Dans la deuxième partie (à venir), nous évoquerons ce qu’il se passe quand on sort du cadre. Quand on devient l’interprète de sa propre histoire, à travers le solo autobiographique signé Jérôme Bel… et quand on prend à son tour la responsabilité de transmettre, notamment à la direction du Ballet de l’Opéra de Lyon. 🎧 Pour ne rien manquer, pensez à vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée. 🌟 Et si cet épisode vous a touché, laissez un avis 5 étoiles ou un petit mot — c’est précieux pour faire rayonner ce podcast indépendant. Photo ©Muriel Chaulet Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    56min | Published on September 7, 2025

  • Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of cover
    Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of cover
    Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of

    Et s’il existait des états de danse que l’on ne peut pas décrire, seulement traverser ? Dans ce Best Of de fin d’été, je vous propose un extrait profond et suspendu avec Nelson Ewandé, danseur, chorégraphe, champion du monde de popping et fondateur du collectif Enfants Prodiges. Dans ce passage rare, il partage ces instants où la danse nous déplace, nous transporte, nous transforme. Des moments où la conscience s’efface, où le corps se met à bouger sans que l’esprit ne le commande. Où l’on danse… mais sans plus rien contrôler. 🎙️ Il parle d’un état qu’il n’a jamais cherché à atteindre — mais qu’il reconnaît immédiatement quand il y accède. Un état de concentration extrême, d’oubli total, où il ne se souvient même plus de ce qu’il a dansé… ni de la musique. Et ce sentiment intense, presque mystique, de se réveiller "comme si on sortait de l’eau". Ces mots résonnent profondément avec la ligne éditoriale de Les Sens de la Danse. Car je crois que la danse peut nous ouvrir à des états de conscience modifiée, qu’elle est bien plus qu’un enchaînement de gestes ou une forme artistique : elle peut devenir un accès à soi, aux autres… et parfois à plus grand que soi. ✨ Dans ce témoignage, Nelson Ewandé parle aussi de foi, de préparation mentale, de prière avant la scène. Il partage cette sensation de ne plus être seul, d’être “guidé”, habité, traversé. Il ne s’agit plus de performance, mais d’un état d’être. Un espace intérieur où la danse devient presque une forme de méditation active, de spiritualité incarnée. 📌 Cet extrait est issu de l’épisode 2 du sur Nelson Ewandé, que vous pouvez écouter dans son intégralité ici : 👉 Comment Nelson Ewandé est devenu le danseur de hip-hop le plus titré (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/nelson-ewande-transmettre-pas-seulement-briller-episode-2) Dans cet épisode, Nelson revient aussi sur son parcours exceptionnel : – ses débuts dans les battles, – ses inspirations profondes, – son rapport au popping comme discipline intérieure, – ses engagements pour la transmission, – sa volonté de redonner à sa communauté à travers des événements culturels et pédagogiques. 🎧 C’est le dernier Best of de l’été, une façon de refermer la saison 2 sur un moment suspendu. Dès cette fin de semaine, je vous retrouve pour un épisode inédit qui lancera la saison 3 de Les Sens de la Danse. En attendant, je vous invite à (re)découvrir ce passage fort, et à vous laisser porter par la voix de Nelson. Prenez le temps. Écoutez. Ressentez. — 🎤 Les Sens de la Danse est un podcast indépendant, réalisé par Myriam Sellam, journaliste et passionnée de mouvement. 🙌 Si cet épisode vous touche, pensez à vous abonner, à le partager autour de vous, ou à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute. C’est ce qui me permet de continuer à faire vivre ces récits sensibles… et de faire rayonner le pouvoir du mouvement. À très bientôt — et surtout… continuez de danser. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    06min | Published on August 31, 2025

  • Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal cover
    Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal cover
    Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal

    Dans ce Best Of du podcast Les Sens de la Danse, je vous propose un extrait fort, intime et lumineux, tiré de ma rencontre avec Sofiane Chalal, danseur, chorégraphe et auteur du solo Ma part d’ombre. Sofiane y évoque avec une rare sincérité son rapport au corps, à la honte, et au regard des autres. Il parle de ce ventre qu’il a si souvent voulu cacher, qu’il a appris à haïr, à dissimuler, à camoufler… Et de la manière dont il a choisi, un jour, de ne plus en faire un ennemi mais une matière chorégraphique. 🧠 Ce qu’il raconte ici, ce n’est pas une simple anecdote de scène. C’est une bascule intérieure. Un moment où la danse devient un outil de transformation radicale : celle qui permet de passer de la douleur au mouvement, de la gêne à l’expression, de la vulnérabilité à la puissance. ✨ Danser ce qu’on a voulu cacher, c’est peut-être la chose la plus courageuse qu’un artiste puisse faire. Et Sofiane le fait avec finesse, humour, émotion… et une générosité bouleversante. Dans cet extrait, on traverse avec lui ce cheminement : – oser créer à partir d’une blessure intime, – faire monter sur scène ce qui, d’habitude, reste dans l’ombre, – transformer le malaise corporel en langage chorégraphique. Mais ce n’est pas tout. Il évoque aussi les épreuves personnelles qui ont traversé sa vie au moment de ses créations : la perte de proches, la violence des émotions contradictoires, et cette nécessité de continuer à jouer, à sourire, à danser… même quand tout vacille. 🎙️ Cet extrait est l’un de ceux qui résument le mieux ce que j’essaie de faire avec Les Sens de la Danse. Je m’appelle Myriam Sellam, je suis journaliste et danseuse amatrice, et à travers ce podcast, je donne la parole à celles et ceux qui vivent la danse comme un geste intime, parfois politique, souvent salvateur. Je cherche à montrer que la danse n’est pas seulement un art : c’est aussi un chemin. Une manière de se retrouver. 💬 Sofiane Chalal y incarne cette tension entre ombre et lumière. Et j’espère de tout cœur que ses mots, sa voix, son histoire, vous inspireront autant qu’ils m’ont inspirée. 🎧 L’épisode complet est disponible sous le titre "S'affranchir des normes par la danse – avec Sofiane Chalal. (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/s-affranchir-des-normes-par-la-danse-avec-sofiane-chalal) " Vous y découvrirez tout son parcours : du théâtre au cinéma, de son enfance au solo Ma part d’ombre, en passant par sa collaboration avec Michèle Laroque et son regard engagé sur le monde de la création. 🙌 Si ce podcast vous parle, vous émeut, vous questionne… Pensez à vous abonner, à le partager, et à lui laisser 5 étoiles. C’est ce qui me permet de continuer à faire vivre ces récits — et de faire rayonner ces voix essentielles. À très bientôt… et surtout, continuez de danser. — Myriam Sellam Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 24, 2025

  • Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet cover
    Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet cover
    Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet

    🎙 Cet été, Les Sens de la Danse te propose une plongée dans les moments forts de la saison 2. Dans cet épisode, c’est Aurélien Lehmann qui prend le micro pour raconter un instant suspendu : son solo de claquettes au Théâtre du Châtelet.   📍 Le 6 février 2022, Aurélien devient le premier à faire résonner des claquettes en solo dans ce lieu mythique. Ce jour-là, il danse son rêve. Mais ce moment de grâce n’est pas arrivé par hasard. Il est le fruit d’un parcours fait de passion, d’exigence et de rencontres improbables.   💡 Tout part d’une idée folle : faire dialoguer la musique baroque avec le rythme des claquettes. De Scarlatti à Vivaldi, en passant par Bach et Mozart, Aurélien cherche la formule parfaite, celle qui permet au mouvement d’entrer en résonance avec la partition. Et pour porter ce projet, un allié de taille : le grand pianiste François-René Duchâble, qui accepte de l’accompagner sur scène. Une confiance inattendue, mais déterminante.   🩰 Dans cet extrait, Aurélien partage les coulisses d’une aventure artistique exigeante, nourrie par l’obsession du détail et le goût du risque. Il évoque aussi l’importance des dates, des opportunités, de ceux qui osent miser sur les artistes avant même qu’ils soient « prêts ». 🎧 Une écoute inspirante, entre musique, danse et foi inébranlable dans le geste.   🎬 Envie d’aller plus loin ?   Retrouve l’épisode complet sur ta plateforme d’écoute préférée.   Titre de l’épisode : Des claquettes et des rires – Une rencontre avec Aurélien Lehmann. (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/des-claquettes-et-des-rires-une-rencontre-avec-aurelien-lehmann)   👉 Si ce podcast te parle, pense à t’abonner, à mettre 5 étoiles, ou à en parler autour de toi. C’est le meilleur moyen de soutenir le projet et d’amplifier ces voix passionnantes.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    10min | Published on August 17, 2025

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Description

Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


Alors, prêts à entrer dans "les sens de la danse" ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


Alors, prêts à entrer dans "les sens de la danse" ?


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53 episodes

  • Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse imaginée comme un prolongement des épisodes. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime vous est confié. Mais pour saisir pleinement la richesse de ce qui est dit, il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul. C’est ce que propose Un pas de côté : en quelques minutes, replacer un nom, une idée, une esthétique dans son contexte. Pas pour compliquer les choses, mais pour élargir le regard et faire résonner plus fort chaque épisode. Aujourd’hui, faisons ensemble un pas de côté… vers l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne compagnie de danse classique encore en activité, et l’une des plus prestigieuses au monde. Une institution fondée en 1661 par Louis XIV, le Roi Soleil, qui voit dans la danse un outil de pouvoir et de discipline. Avec l’Académie royale de danse, treize maîtres à danser fixent les règles et codifient les postures, donnant à cet art une légitimité nouvelle. Quelques décennies plus tard, en 1713, l’Académie royale de musique crée une école. Les fameux « petits rats de l’Opéra », ces enfants formés dès l’âge de 8 ou 9 ans, y reçoivent une éducation rigoureuse qui les prépare à devenir solistes ou membres du corps de ballet. Cette tradition, installée aujourd’hui à Nanterre, perdure encore. Le XIXᵉ siècle marque l’âge d’or du romantisme : La Sylphide en 1832, où une ballerine aérienne incarne un esprit de l’air, ou encore Giselle en 1842, tragédie d’amour et de surnaturel qui devient l’un des sommets du répertoire. Ces œuvres imposent un style poétique et dramatique, mais révèlent aussi la dureté d’une discipline exigeante. Au XXᵉ siècle, des figures comme Serge Lifar ou Rudolf Noureev modernisent et transforment l’institution, entre fidélité aux grands classiques et ouverture à la création contemporaine. Aujourd’hui, le Ballet de l’Opéra de Paris danse encore les grands chefs-d’œuvre – Le Lac des cygnes, Don Quichotte – mais invite aussi Pina Bausch, William Forsythe, Crystal Pite et bien d’autres, témoignant d’un équilibre fragile entre mémoire et innovation. Derrière chaque arabesque, derrière chaque envolée, se cachent plus de trois siècles et demi d’histoire, faite de rois, de fantômes, de maîtres visionnaires et d’artistes passionnés. Et si cette capsule vous raconte ce parcours, c’est parce qu’il résonne avec notre invité : Andrea Sarri, formé à l’Opéra de Paris, héritier de cette tradition, mais aussi danseur d’aujourd’hui qui la réinvente à sa manière. 👉 Si vous n’avez pas encore écouté son épisode dans Les Sens de la Danse, c’est le moment. Plongez dans son parcours et sa vision : vous verrez, son récit donne une résonance toute particulière à cette histoire. N’oubliez pas de vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée, et de laisser un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et de continuer à faire vivre ces histoires. Je suis Myriam Sellam, et je vous donne rendez-vous dimanche pour un nouvel épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 2, 2025

  • Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris

    Le 5 octobre prochain, Andrea Sarri apparaîtra sur la scène de l’Opéra Garnier dans l’un des rôles les plus mythiques du répertoire romantique : Albrecht dans Giselle. Une étape décisive pour ce danseur d’exception, récemment nommé Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris. Né à Palerme en 1998, Andrea quitte sa Sicile à seulement dix ans pour intégrer l’École de danse de l’Opéra de Paris. Un arrachement culturel et familial, mais aussi la promesse d’un rêve. Comment un enfant issu d’une culture marquée par la tradition et la virilité a-t-il trouvé sa place dans le temple de la danse classique ? Andrea raconte la discipline quotidienne, les sacrifices, mais aussi les moments de doute et de fatigue. Il se souvient de ces instants rares où la scène efface tout calcul : « T’es juste toi », dit-il, quand il ne reste plus que l’authenticité d’un artiste face au public. Ces confidences dessinent un portrait sincère et touchant d’un danseur qui construit pas à pas sa carrière. Son parcours est jalonné de distinctions : le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo, le Taobuk Award. Mais Andrea ne s’arrête pas aux récompenses. Il explore aussi le contemporain, passant de Forsythe à Ekman, de Pite à Kylián, prouvant une polyvalence rare : incarner les grands rôles romantiques et se réinventer dans les langages modernes. Cet échange est aussi une réflexion sur le corps : outil, limite, fragilité, mais aussi source de joie. Andrea parle de l’urgence d’une carrière courte, des sacrifices qu’elle implique, et de la puissance transformatrice de la danse. Au-delà de la performance, il interroge ce que signifie grandir, s’affirmer et trouver sa vérité sur scène. Dans cette première partie, nous revenons sur les fondations : son enfance en Sicile, sa formation à Nanterre et ses premiers pas dans la hiérarchie de l’Opéra. Un récit intime et inspirant, qui ouvre la voie à la seconde partie, consacrée aux grands rôles et à la consécration. ✨ Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, qui transforme, qui fait renaître. 🎧 Abonnez-vous dès maintenant pour découvrir ce récit d’exigence, de dépassement et d’authenticité, et laissez 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h17 | Published on September 28, 2025

  • Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio

    Lil Buck est aujourd’hui reconnu comme l’un des danseurs les plus singuliers de sa génération. Mais derrière son succès international se cache une histoire profondément ancrée dans une ville, un style et une rencontre. Originaire de Memphis, Lil Buck a grandi dans un environnement difficile, marqué par les inégalités sociales mais aussi par une énergie créative hors du commun. Memphis, c’est à la fois la ville du blues, du rock’n’roll et de la soul, avec des figures mythiques comme Elvis Presley, Otis Redding ou Isaac Hayes. Mais c’est aussi une ville où la jeunesse afro-américaine a transformé la rue en scène, donnant naissance au jookin, une danse fluide et acrobatique, faite de glissés de pieds et de pivots de chevilles. Très vite, Lil Buck s’impose comme l’un des plus brillants représentants de ce style. Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à garder les racines de cette danse tout en osant l’emmener ailleurs. Et ce « ailleurs » prend une forme inattendue en 2011, lorsqu’une vidéo le montre dansant Le Cygne de Camille Saint-Saëns aux côtés du violoncelliste Yo-Yo Ma. Le choc est immédiat. Des millions d’internautes découvrent un langage inédit : le dialogue entre danse urbaine et musique classique. À partir de là, la carrière de Lil Buck bascule. Madonna l’invite à rejoindre sa tournée mondiale, Benjamin Millepied l’intègre au L.A. Dance Project, Spike Jonze le filme. La Fondation Cartier, l’Opéra de Paris et la Fondation Vuitton ouvrent leurs portes à son art. Lil Buck devient un pont vivant entre deux univers que tout semblait opposer : la rue et les institutions de la culture légitime. Pourquoi cette histoire est-elle essentielle aujourd’hui ? Parce qu’elle incarne une brèche. Lil Buck a montré qu’une danse née dans les quartiers populaires pouvait trouver sa place dans les temples de la culture classique, sans rien perdre de son authenticité. C’est cette brèche que poursuit aujourd’hui Yann Antonio, danseur français que vous avez découvert dans un autre épisode de Les Sens de la Danse. Lui aussi ose l’improvisation hip-hop face à des orchestres symphoniques, à la Philharmonie de Berlin ou à l’Alte Oper de Francfort. Lui aussi prouve que la danse n’a pas besoin de choisir entre la rue et le classique : elle peut être les deux à la fois. 👉 Ce nouvel épisode de la série « Un pas de côté » vous invite à explorer le parcours de Lil Buck pour mieux comprendre les résonances avec celui de Yann Antonio. Car au fond, ce qui relie ces artistes, c’est une conviction simple et puissante : la danse est un langage universel, capable de traverser les frontières sociales, culturelles et artistiques. 🎧 Un pas de côté – De Lil Buck à Yann Antonio, quand la rue rencontre le classique est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute. ✨ Si cet épisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse pour ne manquer aucune nouvelle rencontre. Et si vous souhaitez soutenir ce travail, le meilleur moyen est de laisser un avis 5 étoiles accompagné d’un mot : c’est ce qui aide vraiment le podcast à être découvert par d’autres passionnés de danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on September 24, 2025

  • Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique

    Et si le hip-hop, né dans la rue, pouvait dialoguer avec Mozart, Beethoven ou Mahler ? Et si l’énergie brute du freestyle pouvait entrer dans les temples de la musique classique, face à un orchestre symphonique entier ? C’est le pari audacieux de Yann Antonio, danseur français d’origine congolaise, qui s’impose aujourd’hui comme une figure singulière de la danse. Sur scène, il improvise son hip-hop devant des orchestres prestigieux – de la Philharmonie de Berlin à l’Alte Oper de Francfort – et ses prestations cumulent déjà plusieurs millions de vues sur les réseaux sociaux. Un succès fulgurant qui intrigue autant qu’il inspire : comment un danseur venu du Val-d’Oise a-t-il réussi à tracer une telle trajectoire ? Dans cet épisode des Sens de la Danse, le podcast que je crée et anime, je pars à sa rencontre. Je m’appelle Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, et à travers chaque entretien je cherche à comprendre comment le mouvement transforme nos vies. Avec Yann Antonio, nous revenons sur son enfance, marquée par une famille où l’art circule naturellement : une grand-mère danseuse, un grand-père musicien, une mère chanteuse de gospel, et surtout un frère, Loïc Mabanza, danseur professionnel et premier mentor. Il évoque ses années de travail acharné, ses doutes, ses efforts pour dépasser le simple cadre des battles et inventer une voie nouvelle. Et il partage ce détail marquant : dans sa chambre d’adolescent, il avait accroché sur un mur des images de ses rêves – des affiches de salles de concert, des orchestres – qu’il contemplait chaque jour. « J’ai affiché mes rêves sur un mur… et je les ai réalisés. » Ce rituel de visualisation, cette capacité à transformer une vision en réalité, est au cœur de son histoire. Car Yann Antonio n’a jamais cessé de croire qu’un jour, il danserait son hip-hop face à un orchestre. Il a porté ce rêve pendant dix ans, jusqu’à le voir se concrétiser. Aujourd’hui, ses performances bouleversent les spectateurs : il entre dans l’instant, improvise chaque geste, laisse son corps dialoguer avec la musique sans préparation ni partition. C’est une rencontre improbable, mais profondément évidente : un langage né de la rue qui s’élève aux côtés de la musique savante, et qui rappelle que la danse est universelle. Au fil de notre conversation, Yann Antonio parle aussi de la nécessité de s’inspirer, de l’importance des mentors, de la patience et de la persévérance. Son parcours est une leçon d’humilité et de détermination : 👉 on peut venir de la rue et entrer dans les grandes salles, 👉 on peut douter mais continuer à avancer, 👉 on peut transformer un rêve en réalité quand on garde une vision claire et qu’on travaille chaque jour pour l’incarner. Ce que cet épisode met en lumière, c’est le pouvoir de la danse comme art de la rencontre et de la transformation. Le pouvoir d’un corps qui improvise, d’un langage qui traverse les frontières, et d’une conviction : le hip-hop n’a pas de frontières. 🎧 Écoutez cet épisode des Sens de la Danse pour découvrir l’histoire inspirante de Yann Antonio et plonger dans une trajectoire qui prouve que la danse peut relier des mondes qu’on croyait séparés. Et si cette écoute vous inspire, n’hésitez pas à vous abonner au podcast et à laisser un avis 5 étoiles : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et d’aider d’autres auditeurs à découvrir, eux aussi, le pouvoir de la danse. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h16 | Published on September 21, 2025

  • Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement cover
    Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement cover
    Un pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule du podcast Les Sens de la Danse pensée pour éclairer chaque épisode. Pourquoi ce format ? Parce qu’écouter un danseur raconter son parcours, c’est passionnant, mais pour vraiment saisir la richesse de ses propos, il faut parfois replacer un nom, une esthétique, une révolution artistique dans son contexte. 👉 Un pas de côté, c’est donc ça : une parenthèse pour donner des repères, comprendre une œuvre ou une idée, et voir la danse autrement. Pas un cours théorique, mais une exploration vivante, simple et accessible. Pour cette première capsule, arrêtons-nous sur une figure qui a bouleversé la danse du XXe siècle : Merce Cunningham (1919-2009). Formé chez Martha Graham, dont il devient l’un des solistes, il décide rapidement de s’émanciper de son héritage. Pour lui, la danse n’a pas besoin de raconter une histoire. Elle peut exister comme un langage autonome, un pur jeu de formes dans l’espace et le temps. Avec le compositeur John Cage, compagnon de vie et de création, Cunningham redéfinit la relation entre danse et musique. Fini la synchronisation : chacun crée séparément, et la rencontre n’a lieu qu’au moment de la première. Le spectateur choisit alors son chemin : écouter ou regarder, sans qu’un sens lui soit imposé. Cunningham introduit aussi le hasard dans la création. Il tire au sort des séquences avec des dés, utilise le pile ou face, puis plus tard des logiciels comme DanceForms. Son but : générer l’inattendu, provoquer l’accident poétique, explorer l’abstraction pure. Mais cette liberté apparente s’accompagne d’une rigueur extrême. Être danseur chez Cunningham exige une précision millimétrée : chaque bras, chaque déplacement, chaque regard est noté et répété. Pas de psychologie, pas de personnage : seulement le corps en action, offert au spectateur. C’est dans ce monde exigeant que s’est formé Cédric Andrieux, qui a dansé près de dix ans dans la compagnie avant de devenir, en 2025, directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon. Son témoignage, que vous pouvez retrouver dans Les Sens de la Danse, raconte à quel point cette expérience a transformé sa vision : danser même sans musique, être pleinement présent, laisser le mouvement exister pour lui-même. L’héritage de Cunningham est immense. Ses interprètes – Trisha Brown, Lucinda Childs, Cédric Andrieux et tant d’autres – ont diffusé ses idées à travers le monde. Et même si sa compagnie s’est arrêtée en 2011, selon ses souhaits, ses œuvres continuent de nourrir les chorégraphes d’aujourd’hui. 👉 Comprendre Cunningham, c’est comprendre l’une des grandes clés de la danse contemporaine : l’idée que la danse peut être autonome, qu’elle n’a pas besoin de récit pour exister. Avec Un pas de côté, je vous propose d’ouvrir ce regard. Un format pensé comme une respiration, une clé pour mieux entendre ce que vous découvrez chaque dimanche dans les entretiens du podcast. 🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans ce premier pas de côté avec Merce Cunningham, le chorégraphe qui a libéré le mouvement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on September 19, 2025

  • Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2) cover
    Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2) cover
    Cédric Andrieux : « J’ai appris que même dans une institution, on peut déplacer des montagnes. » (épisode 2)

    🎙️ Danser, transmettre, diriger : dans les coulisses du Ballet de l’Opéra de Lyon avec Cédric Andrieux Après un premier épisode consacré à ses débuts à Brest, ses années de formation au Conservatoire national supérieur de Paris, et son parcours marquant dans la compagnie de Merce Cunningham à New York, Cédric Andrieux revient au micro pour une seconde partie aussi riche qu’intime. Dans cet épisode, le regard se tourne vers la transmission et la direction artistique. 🩰 Danseur majeur de la scène contemporaine, Cédric Andrieux a été pendant près de dix ans l’interprète d’une des écritures chorégraphiques les plus exigeantes du XXe siècle, celle de Cunningham. Il a ensuite incarné sa propre histoire dans un solo devenu culte signé Jérôme Bel, avant de devenir conseiller artistique pour le film Les Bien-Aimés de Christophe Honoré. Mais ce que nous découvrons ici, c’est surtout son rôle de directeur du Ballet de l’Opéra de Lyon, une compagnie de référence entièrement consacrée à la danse contemporaine. À travers son témoignage, il lève le voile sur les enjeux souvent invisibles de ce métier : comment accompagner les danseurs au plus près de leurs besoins ? Comment préserver leur santé, nourrir leur souffle, tout en tenant une ligne artistique exigeante ? Comment faire vivre un répertoire contemporain dans un monde en constante mutation ? 💡 Ce que vous allez entendre ici est précieux. Car il est rare d’entendre un artiste parler avec autant de lucidité, de recul et d’engagement du lien entre mémoire, création et institution. 🎭 À l’heure où la Biennale de la danse de Lyon bat son plein, ce récit prend une résonance toute particulière. Il donne à comprendre ce qu’il se joue dans les grandes maisons de la danse aujourd’hui, entre rigueur, liberté et nécessité d’évoluer avec son époque. 🎧 Au fil de l’échange, vous découvrirez : Pourquoi le solo Cédric Andrieux de Jérôme Bel a marqué toute une génération Ce que signifie “faire exister la danse” au-delà de la scène En quoi le travail du directeur artistique peut transformer en profondeur une institution Comment réinventer la place du corps, du récit et du mouvement dans notre société ✨ Une plongée passionnante dans les coulisses de la création contemporaine, à la croisée du geste, du sens et de l’engagement. 🔔 Pensez à vous abonner aux Sens de la Danse pour ne pas manquer les prochains épisodes. Et si ce podcast vous plaît, laissez un avis 5 étoiles — c’est le meilleur moyen de le soutenir. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    56min | Published on September 14, 2025

  • De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1) cover
    De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1) cover
    De Fame à Merce Cunningham – le parcours hors norme de Cédric Andrieux (Episode 1)

    Il y a ceux pour qui tout semble couler de source… et ceux qui avancent, un pas après l’autre, à la force du travail. Ceux qui ne rentrent pas dans les cases, mais qui finissent par redessiner les contours de leur art. Cédric Andrieux fait partie de ceux-là. Dans ce premier épisode d’un diptyque exceptionnel, Les Sens de la Danse vous emmène à la rencontre d’un danseur au parcours aussi exigeant que passionnant — entre Bretagne, New York et Lyon, entre admiration et transmission, entre rigueur et intuition. Formé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Cédric Andrieux rejoint à 21 ans l’une des compagnies les plus mythiques de l’histoire de la danse contemporaine : celle de Merce Cunningham. Dix années d’un travail rigoureux, abstrait, épuré — à l’image du chorégraphe américain qui a bouleversé la relation entre la musique et le mouvement, séparé les disciplines pour en faire surgir de nouveaux possibles. 💬 Au fil de notre échange, Cédric revient sur : Ses souvenirs fondateurs, entre la série Fame et les spectacles de sa mère, danseuse amateure L’entrée dans la danse comme un lieu de reconnaissance et d’affirmation de soi Son passage au Conservatoire, entre marginalité bretonne et excellence académique Les coulisses de New York dans les années 1990, entre colocations improbables, blessures, jobs alimentaires et premières amours Sa rencontre avec la compagnie Cunningham, le système d’écriture informatique, la dureté de l’apprentissage… mais aussi la beauté du hasard et de l’abstraction On y découvre un danseur besogneux, habité par une grande humilité — mais aussi une lucidité rare sur ce que signifie faire carrière dans ce milieu. 🧠 Avec intelligence, humour et recul, il décrit ce que la scène a représenté pour lui : un espace “safe”, où il pouvait être pleinement lui-même. Un endroit où l’on performe, oui — mais où l’on peut aussi se réparer, se révéler, se réinventer. ✨ Ce témoignage éclaire une période charnière de l’histoire de la danse contemporaine, entre héritage et mutation. Il interroge aussi, plus largement : comment on devient danseur, ce que le corps raconte de nous, et comment l’art nous façonne de l’intérieur. 📌 Dans la deuxième partie (à venir), nous évoquerons ce qu’il se passe quand on sort du cadre. Quand on devient l’interprète de sa propre histoire, à travers le solo autobiographique signé Jérôme Bel… et quand on prend à son tour la responsabilité de transmettre, notamment à la direction du Ballet de l’Opéra de Lyon. 🎧 Pour ne rien manquer, pensez à vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée. 🌟 Et si cet épisode vous a touché, laissez un avis 5 étoiles ou un petit mot — c’est précieux pour faire rayonner ce podcast indépendant. Photo ©Muriel Chaulet Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    56min | Published on September 7, 2025

  • Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of cover
    Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of cover
    Nelson Ewandé – Entrer en état de danse- Best Of

    Et s’il existait des états de danse que l’on ne peut pas décrire, seulement traverser ? Dans ce Best Of de fin d’été, je vous propose un extrait profond et suspendu avec Nelson Ewandé, danseur, chorégraphe, champion du monde de popping et fondateur du collectif Enfants Prodiges. Dans ce passage rare, il partage ces instants où la danse nous déplace, nous transporte, nous transforme. Des moments où la conscience s’efface, où le corps se met à bouger sans que l’esprit ne le commande. Où l’on danse… mais sans plus rien contrôler. 🎙️ Il parle d’un état qu’il n’a jamais cherché à atteindre — mais qu’il reconnaît immédiatement quand il y accède. Un état de concentration extrême, d’oubli total, où il ne se souvient même plus de ce qu’il a dansé… ni de la musique. Et ce sentiment intense, presque mystique, de se réveiller "comme si on sortait de l’eau". Ces mots résonnent profondément avec la ligne éditoriale de Les Sens de la Danse. Car je crois que la danse peut nous ouvrir à des états de conscience modifiée, qu’elle est bien plus qu’un enchaînement de gestes ou une forme artistique : elle peut devenir un accès à soi, aux autres… et parfois à plus grand que soi. ✨ Dans ce témoignage, Nelson Ewandé parle aussi de foi, de préparation mentale, de prière avant la scène. Il partage cette sensation de ne plus être seul, d’être “guidé”, habité, traversé. Il ne s’agit plus de performance, mais d’un état d’être. Un espace intérieur où la danse devient presque une forme de méditation active, de spiritualité incarnée. 📌 Cet extrait est issu de l’épisode 2 du sur Nelson Ewandé, que vous pouvez écouter dans son intégralité ici : 👉 Comment Nelson Ewandé est devenu le danseur de hip-hop le plus titré (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/nelson-ewande-transmettre-pas-seulement-briller-episode-2) Dans cet épisode, Nelson revient aussi sur son parcours exceptionnel : – ses débuts dans les battles, – ses inspirations profondes, – son rapport au popping comme discipline intérieure, – ses engagements pour la transmission, – sa volonté de redonner à sa communauté à travers des événements culturels et pédagogiques. 🎧 C’est le dernier Best of de l’été, une façon de refermer la saison 2 sur un moment suspendu. Dès cette fin de semaine, je vous retrouve pour un épisode inédit qui lancera la saison 3 de Les Sens de la Danse. En attendant, je vous invite à (re)découvrir ce passage fort, et à vous laisser porter par la voix de Nelson. Prenez le temps. Écoutez. Ressentez. — 🎤 Les Sens de la Danse est un podcast indépendant, réalisé par Myriam Sellam, journaliste et passionnée de mouvement. 🙌 Si cet épisode vous touche, pensez à vous abonner, à le partager autour de vous, ou à lui laisser 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute. C’est ce qui me permet de continuer à faire vivre ces récits sensibles… et de faire rayonner le pouvoir du mouvement. À très bientôt — et surtout… continuez de danser. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    06min | Published on August 31, 2025

  • Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal cover
    Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal cover
    Danser ce qu’on a voulu cacher — Best of Sofiane Chalal

    Dans ce Best Of du podcast Les Sens de la Danse, je vous propose un extrait fort, intime et lumineux, tiré de ma rencontre avec Sofiane Chalal, danseur, chorégraphe et auteur du solo Ma part d’ombre. Sofiane y évoque avec une rare sincérité son rapport au corps, à la honte, et au regard des autres. Il parle de ce ventre qu’il a si souvent voulu cacher, qu’il a appris à haïr, à dissimuler, à camoufler… Et de la manière dont il a choisi, un jour, de ne plus en faire un ennemi mais une matière chorégraphique. 🧠 Ce qu’il raconte ici, ce n’est pas une simple anecdote de scène. C’est une bascule intérieure. Un moment où la danse devient un outil de transformation radicale : celle qui permet de passer de la douleur au mouvement, de la gêne à l’expression, de la vulnérabilité à la puissance. ✨ Danser ce qu’on a voulu cacher, c’est peut-être la chose la plus courageuse qu’un artiste puisse faire. Et Sofiane le fait avec finesse, humour, émotion… et une générosité bouleversante. Dans cet extrait, on traverse avec lui ce cheminement : – oser créer à partir d’une blessure intime, – faire monter sur scène ce qui, d’habitude, reste dans l’ombre, – transformer le malaise corporel en langage chorégraphique. Mais ce n’est pas tout. Il évoque aussi les épreuves personnelles qui ont traversé sa vie au moment de ses créations : la perte de proches, la violence des émotions contradictoires, et cette nécessité de continuer à jouer, à sourire, à danser… même quand tout vacille. 🎙️ Cet extrait est l’un de ceux qui résument le mieux ce que j’essaie de faire avec Les Sens de la Danse. Je m’appelle Myriam Sellam, je suis journaliste et danseuse amatrice, et à travers ce podcast, je donne la parole à celles et ceux qui vivent la danse comme un geste intime, parfois politique, souvent salvateur. Je cherche à montrer que la danse n’est pas seulement un art : c’est aussi un chemin. Une manière de se retrouver. 💬 Sofiane Chalal y incarne cette tension entre ombre et lumière. Et j’espère de tout cœur que ses mots, sa voix, son histoire, vous inspireront autant qu’ils m’ont inspirée. 🎧 L’épisode complet est disponible sous le titre "S'affranchir des normes par la danse – avec Sofiane Chalal. (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/s-affranchir-des-normes-par-la-danse-avec-sofiane-chalal) " Vous y découvrirez tout son parcours : du théâtre au cinéma, de son enfance au solo Ma part d’ombre, en passant par sa collaboration avec Michèle Laroque et son regard engagé sur le monde de la création. 🙌 Si ce podcast vous parle, vous émeut, vous questionne… Pensez à vous abonner, à le partager, et à lui laisser 5 étoiles. C’est ce qui me permet de continuer à faire vivre ces récits — et de faire rayonner ces voix essentielles. À très bientôt… et surtout, continuez de danser. — Myriam Sellam Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on August 24, 2025

  • Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet cover
    Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet cover
    Best of – Aurélien Lehmann : Il a claqué son rêve au Châtelet

    🎙 Cet été, Les Sens de la Danse te propose une plongée dans les moments forts de la saison 2. Dans cet épisode, c’est Aurélien Lehmann qui prend le micro pour raconter un instant suspendu : son solo de claquettes au Théâtre du Châtelet.   📍 Le 6 février 2022, Aurélien devient le premier à faire résonner des claquettes en solo dans ce lieu mythique. Ce jour-là, il danse son rêve. Mais ce moment de grâce n’est pas arrivé par hasard. Il est le fruit d’un parcours fait de passion, d’exigence et de rencontres improbables.   💡 Tout part d’une idée folle : faire dialoguer la musique baroque avec le rythme des claquettes. De Scarlatti à Vivaldi, en passant par Bach et Mozart, Aurélien cherche la formule parfaite, celle qui permet au mouvement d’entrer en résonance avec la partition. Et pour porter ce projet, un allié de taille : le grand pianiste François-René Duchâble, qui accepte de l’accompagner sur scène. Une confiance inattendue, mais déterminante.   🩰 Dans cet extrait, Aurélien partage les coulisses d’une aventure artistique exigeante, nourrie par l’obsession du détail et le goût du risque. Il évoque aussi l’importance des dates, des opportunités, de ceux qui osent miser sur les artistes avant même qu’ils soient « prêts ». 🎧 Une écoute inspirante, entre musique, danse et foi inébranlable dans le geste.   🎬 Envie d’aller plus loin ?   Retrouve l’épisode complet sur ta plateforme d’écoute préférée.   Titre de l’épisode : Des claquettes et des rires – Une rencontre avec Aurélien Lehmann. (https://smartlink.ausha.co/lesensdeladanse/des-claquettes-et-des-rires-une-rencontre-avec-aurelien-lehmann)   👉 Si ce podcast te parle, pense à t’abonner, à mettre 5 étoiles, ou à en parler autour de toi. C’est le meilleur moyen de soutenir le projet et d’amplifier ces voix passionnantes.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    10min | Published on August 17, 2025

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