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Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


Alors, prêts à entrer dans "les sens de la danse" ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


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59 episodes

  • Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse cover
    Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse cover
    Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule du podcast Les Sens de la Danse imaginée par Myriam Sellam pour éclairer chaque épisode. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime. Et parfois, pour mieux comprendre ce qui se joue entre les mots, il suffit de faire… un pas de côté. Cette fois, on prolonge la rencontre avec Claire Francisci-Ducret, danseuse durant 6 années au Crazy Horse Paris — ce cabaret mythique qui a fait du corps féminin un langage à part entière. Car pour saisir la portée de son parcours, il faut aussi comprendre le lieu qui l’a façonnée. Le Crazy Horse n’est pas un cabaret comme les autres. Fondé en 1951 par Alain Bernardin, il est né d’une fascination pour la beauté, la lumière et la perfection du geste. Ici, pas de strass criards ni de froufrous tapageurs : tout est question d’angle, de ligne, de précision. Les danseuses — les célèbres Crazy Girls — ne sont pas seulement des interprètes : ce sont des instruments de lumière, des sculptures vivantes. Leurs corps deviennent toiles, leurs mouvements, calligraphies. Derrière cette esthétique millimétrée, il y a une véritable chorégraphie du regard. L’art du Crazy Horse, c’est celui de la suggestion, du mystère, de la géométrie sensuelle. Un univers où l’érotisme se fait stylisé, abstrait, presque conceptuel. Et pourtant, derrière le fantasme, se cache une discipline de fer : répétitions, rigueur, synchronisation parfaite. Les shows du Crazy sont le fruit d’une exigence rare, héritée du ballet et du music-hall. En revisitant ce lieu à travers l’histoire et l’esthétique, cette capsule interroge : 👉 Comment un cabaret a-t-il pu devenir un symbole d’émancipation et d’art contemporain ? 👉 Comment la lumière peut-elle devenir chorégraphie ? 👉 Et qu’est-ce que le Crazy dit, finalement, de notre rapport au corps féminin ? Aujourd’hui encore le Crazy Horse se réinvente sans trahir son ADN : celui d’un art sensuel, précis et profondément visuel. Un lieu où la danse se mêle à la photographie, au cinéma, à la mode. De Dita Von Teese à Beyoncé, de Christian Louboutin à Chanel, le Crazy continue d’inspirer les créateurs du monde entier. 💃 Une plongée au cœur d’un mythe parisien, entre ombre et lumière, discipline et liberté. Un hommage à ce lieu unique où la danse se fait illusion, et où le regard du spectateur devient, lui aussi, un acte chorégraphique. 🎙️ Écriture, narration et réalisation : Myriam Sellam 👉 Abonnez-vous à Les Sens de la Danse pour découvrir d’autres capsules Un pas de côté et plonger au cœur des histoires que le mouvement raconte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 22, 2025

  • Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret cover
    Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret cover
    Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret

    Sous les lumières du Crazy Horse, elle a dansé la rigueur, la précision, la beauté géométrique du geste. Sur la barre verticale de la pole dance, elle a trouvé la liberté, la force, la reconquête du corps. Dans cet épisode, Claire Francisci-Ducret, danseuse, chorégraphe et fondatrice de Pole Spirit Paris, revient sur un parcours aussi exigeant qu’inspirant — de ses débuts au Conservatoire d’Avignon à la scène mythique du Crazy Horse, jusqu’à la création de sa propre école à Paris. Pendant six ans, elle a dansé au Crazy Horse, temple de la lumière et de la discipline, où chaque mouvement se mesure au millimètre près. Aujourd’hui, elle enseigne la pole dance comme un art du courage et du dépassement, un espace où le corps se libère des normes, où la puissance et la douceur se rencontrent. Dans cette conversation enregistrée au sein de son école, Claire nous parle de : – rigueur et sensualité, – confiance en soi et dépassement, – beauté du geste et puissance intérieure, – mais aussi de cette liberté que seule la danse peut offrir. Elle raconte comment elle a su transformer la discipline en art, et l’exigence en élan de vie. 🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et révèle. 👉 Si cet épisode vous inspire, abonnez-vous au podcast sur votre plateforme d’écoute préférée et laissez un avis 5 étoiles. C’est ce qui permet à ces voix inspirantes de résonner encore plus loin. ✨ Et mercredi, retrouvez la capsule Un pas de côté consacrée à l’histoire du Crazy Horse — pour comprendre comment la lumière, la discipline et la sensualité ont façonné un art à part entière. 💫 Mots-clés : crazy horse, pole dance, paris, danse, liberté, corps, art du mouvement, féminité, discipline, expression, confiance, transmission, Claire Francisci Ducret, Les Sens de la Danse, Myriam Sellam, podcast danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h04 | Published on October 19, 2025

  • Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle cover
    Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle cover
    Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle

    Et si danser, c’était se nettoyer ? Pas seulement transpirer ou se défouler, mais vraiment se libérer de ce qui encombre : les pensées, les émotions, les tensions accumulées. Dans cette capsule d’Un pas de côté, Myriam Sellam explore une idée évoquée par Aurélia Monaco : celle de la danse comme hygiène émotionnelle. Un geste simple, instinctif, que l’on retrouve dans toutes les cultures du monde — et qui relie le mouvement à la santé de l’âme. Des derviches soufis aux danses africaines rituelles, du Butô japonais né des cendres d’Hiroshima à la grâce libre d’Isadora Duncan et aux recherches de Rudolf Laban ou Mary Wigman, la danse a toujours été un moyen de traverser, de transformer, d’apaiser. Avant d’être un art, elle fut un soin. Un rituel de rééquilibrage du corps et de l’esprit. Un espace où l’on remet de la vie là où tout semble figé. Aujourd’hui encore, la danse garde ce pouvoir : celui de libérer, d’alléger, de remettre en mouvement ce qui, en nous, s’est refermé. Pas besoin d’être danseur ou danseuse pour en faire l’expérience : il suffit d’un pas, d’un souffle, d’un geste. Dans un monde saturé de bruit et d’obligations, danser devient un acte d’hygiène intérieure. Un retour à soi. Une manière douce de se vider du trop-plein pour laisser la place à la clarté, à la joie, à la présence. Un pas de côté propose ici une réflexion poétique et accessible sur ce lien essentiel entre le corps, les émotions et le mouvement. Une invitation à penser la danse autrement : non plus comme une discipline, mais comme un espace de respiration, de soin et de résonance. 🎙️ Un pas de côté est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, imaginée et réalisée par Myriam Sellam. Un format court pour élargir le regard, comprendre ce qui se joue derrière chaque geste, et replacer la danse au cœur du vivant. 👉 Si cette capsule vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute. C’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du mouvement et du sensible. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on October 15, 2025

  • Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible cover
    Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible cover
    Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible

    Longtemps, a cherché à bien faire. À cocher toutes les cases. Avocate fiscaliste dans un grand cabinet parisien, elle vivait dans un monde où tout devait être maîtrisé, planifié, prouvé. Une vie brillante, mais où la tête prenait toute la place. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Fatigue, perte de sens, surcharge émotionnelle : il n’y avait plus d’air. Ce jour-là, Aurélia comprend qu’elle ne peut plus continuer à s’éloigner d’elle-même. Ce qu’elle ressent trop fort, ce qu’elle croyait devoir cacher, est en réalité sa plus grande force : son hypersensibilité. Alors elle quitte le droit, sans plan B. Et se met à reconstruire sa vie, pas à pas. Par l’écoute, par l’écriture, par le mouvement. Aujourd’hui, Aurélia Monaco accompagne les personnes hypersensibles à retrouver leur équilibre. Elle les aide à transformer cette intensité en puissance d’action, à se reconnecter à leurs émotions, à leur intuition et à leur joie. Son approche est globale : le corps, la parole, l’image, la respiration… Et surtout, la danse. Car Aurélia enseigne l’Afrovibe, une danse joyeuse, libre et profondément ancrée, qui invite à lâcher le mental pour revenir au corps. Une danse sans jugement, sans performance, où l’on bouge pour se sentir vivant. Un espace où tout peut circuler — les rires, les larmes, la fatigue, la joie. Une véritable hygiène émotionnelle, comme elle aime le dire. Elle est aussi l’autrice du livre J’assume mon hypersensibilité (et je retrouve ma liberté !), publié aux éditions Gereso. Un ouvrage qui réconcilie le lecteur avec sa sensibilité, et l’invite à en faire une boussole plutôt qu’un fardeau. Dans cet épisode, Aurélia revient sur ce grand basculement : le moment où tout a vacillé, ses premiers cours en talons, la découverte du collectif, et la joie de danser sans chercher à bien faire. Une conversation lumineuse et sincère, où l’on parle de vulnérabilité, d’énergie, et de ce lien mystérieux entre mouvement et liberté. 🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam. Un espace d’écoute et de transmission, où la danse devient un langage du vivant. 👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode, et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute : c’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du sensible et du mouvement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h10 | Published on October 12, 2025

  • Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel cover
    Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel cover
    Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse pour éclairer chaque épisode. Parce que pour comprendre les mots des artistes, il faut parfois revenir aux origines des œuvres qu’ils interprètent. Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre de Giselle , le chef-d’œuvre du ballet romantique créé à Paris en 1841. Un ballet né du génie du compositeur Adolphe Adam, chorégraphié par Jean Coralli et Jules Perrot, sur un livret inspiré d’une légende racontée par le poète romantique Heinrich Heine. L’histoire est connue, mais sa puissance reste intacte. Giselle, jeune paysanne amoureuse d’un homme qu’elle croit villageois, découvre qu’il s’agit du comte Albrecht , déjà fiancé à une autre. Brisée par la trahison, elle sombre dans la folie et meurt. Au deuxième acte, elle rejoint les Wilis, ces esprits vengeurs de jeunes fiancées mortes avant leur mariage. Mais au lieu de condamner Albrecht, elle le sauve — dans un ultime geste d’amour et de pardon. Ce ballet, créé pour la danseuse Carlotta Grisi et resté depuis au répertoire de l’Opéra de Paris, incarne toute l’essence du romantisme : la passion, la mort, la rédemption. Il a traversé les époques, interprété par les plus grandes étoiles — de Yvette Chauviré à Aurélie Dupont, de Sylvie Guillem à Myriam Ould-Braham —, et continue d’émouvoir des générations entières. Mais Giselle n’est pas seulement un drame d’amour : c’est aussi un miroir de notre humanité. Chaque version, chaque interprète, redonne vie à ce récit universel : celui de l’amour qui survit à la mort, de la douceur qui triomphe de la violence, et du corps qui devient le messager de l’âme. Pour un danseur comme Andrea Sarri, qui interprète aujourd’hui Albrecht à l’Opéra Garnier, Giselle est un rôle d’équilibre : entre la force et la fragilité, entre le contrôle et l’abandon. Un rôle qui, à chaque représentation, prend une nouvelle couleur, une nouvelle profondeur. Près de deux siècles après sa création, Giselle demeure l’un des ballets les plus dansés au monde. Et si son histoire nous bouleverse encore, c’est peut-être parce qu’elle nous parle de ce que nous sommes : des êtres capables de tomber, de trahir, de regretter, mais aussi d’aimer au-delà de tout. 🎧 Un pas de côté – Giselle est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître. Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on October 8, 2025

  • Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance cover
    Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance cover
    Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance

    Après avoir exploré son enfance en Sicile, ses années à Nanterre et la rigueur de l’École de danse de l’Opéra dans le premier épisode, Andrea Sarri revient ici avec un regard plus intérieur, plus apaisé. Il parle du présent, de la scène, des doutes, et de cette maturité qui s’installe peu à peu chez le danseur qu’il est devenu. Aujourd’hui, Premier danseur de l’Opéra de Paris, Andrea poursuit un chemin où la technique laisse davantage place à l’interprétation. Il évoque le plaisir de danser les grands rôles classiques, mais aussi son goût grandissant pour le contemporain, où le corps retrouve une liberté nouvelle. Danser du Forsythe, de l’Ekman ou du Pite, c’est pour lui apprendre à respirer autrement, à se réinventer, à trouver la vérité du mouvement. Au fil de la conversation, Andrea se confie sur ce que représente l’excellence, mais aussi sur la fragilité qu’elle suppose : la peur de ne pas être à la hauteur, la tentation du perfectionnisme, et l’importance de rester fidèle à soi. Il évoque les distinctions reçues — le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo et le Taobuk Award — non pas comme des aboutissements, mais comme des encouragements à continuer d’apprendre, à garder cette humilité face à l’art. Il parle aussi du corps, de la fatigue, du travail invisible. De la nécessité de s’écouter, de canaliser son énergie, et de comprendre que la danse n’est pas seulement un art du dépassement, mais aussi un art de la mesure. Andrea évoque cette idée qu’à force de danser, on apprend à moins en faire : à laisser place au silence, à la présence, à l’âme. À travers ce dialogue, on découvre un artiste en pleine conscience de son parcours : un danseur qui doute, qui cherche, mais qui trouve aussi dans chaque rôle une nouvelle raison de danser. Car chaque personnage, dit-il, le rend un peu meilleur — non seulement comme interprète, mais comme être humain. Et c’est sans doute ce qui rend cet épisode si lumineux : au-delà des projecteurs et de l’exigence de l’Opéra, on y entend la voix d’un homme qui a choisi de profiter de chaque instant sur scène, de savourer les rôles qui passent, d’habiter le temps présent. Un échange intime, sincère et inspirant, enregistré à quelques jours de sa représentation le 5 octobre 2025 d’Albrecht dans Giselle à l’Opéra Garnier — un rôle qui symbolise à lui seul la puissance, la fragilité et la grâce de sa danse. 🎧 Les Sens de la Danse est le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître. Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    26min | Published on October 5, 2025

  • Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse imaginée comme un prolongement des épisodes. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime vous est confié. Mais pour saisir pleinement la richesse de ce qui est dit, il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul. C’est ce que propose Un pas de côté : en quelques minutes, replacer un nom, une idée, une esthétique dans son contexte. Pas pour compliquer les choses, mais pour élargir le regard et faire résonner plus fort chaque épisode. Aujourd’hui, faisons ensemble un pas de côté… vers l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne compagnie de danse classique encore en activité, et l’une des plus prestigieuses au monde. Une institution fondée en 1661 par Louis XIV, le Roi Soleil, qui voit dans la danse un outil de pouvoir et de discipline. Avec l’Académie royale de danse, treize maîtres à danser fixent les règles et codifient les postures, donnant à cet art une légitimité nouvelle. Quelques décennies plus tard, en 1713, l’Académie royale de musique crée une école. Les fameux « petits rats de l’Opéra », ces enfants formés dès l’âge de 8 ou 9 ans, y reçoivent une éducation rigoureuse qui les prépare à devenir solistes ou membres du corps de ballet. Cette tradition, installée aujourd’hui à Nanterre, perdure encore. Le XIXᵉ siècle marque l’âge d’or du romantisme : La Sylphide en 1832, où une ballerine aérienne incarne un esprit de l’air, ou encore Giselle en 1842, tragédie d’amour et de surnaturel qui devient l’un des sommets du répertoire. Ces œuvres imposent un style poétique et dramatique, mais révèlent aussi la dureté d’une discipline exigeante. Au XXᵉ siècle, des figures comme Serge Lifar ou Rudolf Noureev modernisent et transforment l’institution, entre fidélité aux grands classiques et ouverture à la création contemporaine. Aujourd’hui, le Ballet de l’Opéra de Paris danse encore les grands chefs-d’œuvre – Le Lac des cygnes, Don Quichotte – mais invite aussi Pina Bausch, William Forsythe, Crystal Pite et bien d’autres, témoignant d’un équilibre fragile entre mémoire et innovation. Derrière chaque arabesque, derrière chaque envolée, se cachent plus de trois siècles et demi d’histoire, faite de rois, de fantômes, de maîtres visionnaires et d’artistes passionnés. Et si cette capsule vous raconte ce parcours, c’est parce qu’il résonne avec notre invité : Andrea Sarri, formé à l’Opéra de Paris, héritier de cette tradition, mais aussi danseur d’aujourd’hui qui la réinvente à sa manière. 👉 Si vous n’avez pas encore écouté son épisode dans Les Sens de la Danse, c’est le moment. Plongez dans son parcours et sa vision : vous verrez, son récit donne une résonance toute particulière à cette histoire. N’oubliez pas de vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée, et de laisser un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et de continuer à faire vivre ces histoires. Je suis Myriam Sellam, et je vous donne rendez-vous dimanche pour un nouvel épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 2, 2025

  • Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris

    Le 5 octobre prochain, Andrea Sarri apparaîtra sur la scène de l’Opéra Garnier dans l’un des rôles les plus mythiques du répertoire romantique : Albrecht dans Giselle. Une étape décisive pour ce danseur d’exception, récemment nommé Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris. Né à Palerme en 1998, Andrea quitte sa Sicile à seulement dix ans pour intégrer l’École de danse de l’Opéra de Paris. Un arrachement culturel et familial, mais aussi la promesse d’un rêve. Comment un enfant issu d’une culture marquée par la tradition et la virilité a-t-il trouvé sa place dans le temple de la danse classique ? Andrea raconte la discipline quotidienne, les sacrifices, mais aussi les moments de doute et de fatigue. Il se souvient de ces instants rares où la scène efface tout calcul : « T’es juste toi », dit-il, quand il ne reste plus que l’authenticité d’un artiste face au public. Ces confidences dessinent un portrait sincère et touchant d’un danseur qui construit pas à pas sa carrière. Son parcours est jalonné de distinctions : le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo, le Taobuk Award. Mais Andrea ne s’arrête pas aux récompenses. Il explore aussi le contemporain, passant de Forsythe à Ekman, de Pite à Kylián, prouvant une polyvalence rare : incarner les grands rôles romantiques et se réinventer dans les langages modernes. Cet échange est aussi une réflexion sur le corps : outil, limite, fragilité, mais aussi source de joie. Andrea parle de l’urgence d’une carrière courte, des sacrifices qu’elle implique, et de la puissance transformatrice de la danse. Au-delà de la performance, il interroge ce que signifie grandir, s’affirmer et trouver sa vérité sur scène. Dans cette première partie, nous revenons sur les fondations : son enfance en Sicile, sa formation à Nanterre et ses premiers pas dans la hiérarchie de l’Opéra. Un récit intime et inspirant, qui ouvre la voie à la seconde partie, consacrée aux grands rôles et à la consécration. ✨ Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, qui transforme, qui fait renaître. 🎧 Abonnez-vous dès maintenant pour découvrir ce récit d’exigence, de dépassement et d’authenticité, et laissez 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h17 | Published on September 28, 2025

  • Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio

    Lil Buck est aujourd’hui reconnu comme l’un des danseurs les plus singuliers de sa génération. Mais derrière son succès international se cache une histoire profondément ancrée dans une ville, un style et une rencontre. Originaire de Memphis, Lil Buck a grandi dans un environnement difficile, marqué par les inégalités sociales mais aussi par une énergie créative hors du commun. Memphis, c’est à la fois la ville du blues, du rock’n’roll et de la soul, avec des figures mythiques comme Elvis Presley, Otis Redding ou Isaac Hayes. Mais c’est aussi une ville où la jeunesse afro-américaine a transformé la rue en scène, donnant naissance au jookin, une danse fluide et acrobatique, faite de glissés de pieds et de pivots de chevilles. Très vite, Lil Buck s’impose comme l’un des plus brillants représentants de ce style. Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à garder les racines de cette danse tout en osant l’emmener ailleurs. Et ce « ailleurs » prend une forme inattendue en 2011, lorsqu’une vidéo le montre dansant Le Cygne de Camille Saint-Saëns aux côtés du violoncelliste Yo-Yo Ma. Le choc est immédiat. Des millions d’internautes découvrent un langage inédit : le dialogue entre danse urbaine et musique classique. À partir de là, la carrière de Lil Buck bascule. Madonna l’invite à rejoindre sa tournée mondiale, Benjamin Millepied l’intègre au L.A. Dance Project, Spike Jonze le filme. La Fondation Cartier, l’Opéra de Paris et la Fondation Vuitton ouvrent leurs portes à son art. Lil Buck devient un pont vivant entre deux univers que tout semblait opposer : la rue et les institutions de la culture légitime. Pourquoi cette histoire est-elle essentielle aujourd’hui ? Parce qu’elle incarne une brèche. Lil Buck a montré qu’une danse née dans les quartiers populaires pouvait trouver sa place dans les temples de la culture classique, sans rien perdre de son authenticité. C’est cette brèche que poursuit aujourd’hui Yann Antonio, danseur français que vous avez découvert dans un autre épisode de Les Sens de la Danse. Lui aussi ose l’improvisation hip-hop face à des orchestres symphoniques, à la Philharmonie de Berlin ou à l’Alte Oper de Francfort. Lui aussi prouve que la danse n’a pas besoin de choisir entre la rue et le classique : elle peut être les deux à la fois. 👉 Ce nouvel épisode de la série « Un pas de côté » vous invite à explorer le parcours de Lil Buck pour mieux comprendre les résonances avec celui de Yann Antonio. Car au fond, ce qui relie ces artistes, c’est une conviction simple et puissante : la danse est un langage universel, capable de traverser les frontières sociales, culturelles et artistiques. 🎧 Un pas de côté – De Lil Buck à Yann Antonio, quand la rue rencontre le classique est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute. ✨ Si cet épisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse pour ne manquer aucune nouvelle rencontre. Et si vous souhaitez soutenir ce travail, le meilleur moyen est de laisser un avis 5 étoiles accompagné d’un mot : c’est ce qui aide vraiment le podcast à être découvert par d’autres passionnés de danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on September 24, 2025

  • Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique

    Et si le hip-hop, né dans la rue, pouvait dialoguer avec Mozart, Beethoven ou Mahler ? Et si l’énergie brute du freestyle pouvait entrer dans les temples de la musique classique, face à un orchestre symphonique entier ? C’est le pari audacieux de Yann Antonio, danseur français d’origine congolaise, qui s’impose aujourd’hui comme une figure singulière de la danse. Sur scène, il improvise son hip-hop devant des orchestres prestigieux – de la Philharmonie de Berlin à l’Alte Oper de Francfort – et ses prestations cumulent déjà plusieurs millions de vues sur les réseaux sociaux. Un succès fulgurant qui intrigue autant qu’il inspire : comment un danseur venu du Val-d’Oise a-t-il réussi à tracer une telle trajectoire ? Dans cet épisode des Sens de la Danse, le podcast que je crée et anime, je pars à sa rencontre. Je m’appelle Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, et à travers chaque entretien je cherche à comprendre comment le mouvement transforme nos vies. Avec Yann Antonio, nous revenons sur son enfance, marquée par une famille où l’art circule naturellement : une grand-mère danseuse, un grand-père musicien, une mère chanteuse de gospel, et surtout un frère, Loïc Mabanza, danseur professionnel et premier mentor. Il évoque ses années de travail acharné, ses doutes, ses efforts pour dépasser le simple cadre des battles et inventer une voie nouvelle. Et il partage ce détail marquant : dans sa chambre d’adolescent, il avait accroché sur un mur des images de ses rêves – des affiches de salles de concert, des orchestres – qu’il contemplait chaque jour. « J’ai affiché mes rêves sur un mur… et je les ai réalisés. » Ce rituel de visualisation, cette capacité à transformer une vision en réalité, est au cœur de son histoire. Car Yann Antonio n’a jamais cessé de croire qu’un jour, il danserait son hip-hop face à un orchestre. Il a porté ce rêve pendant dix ans, jusqu’à le voir se concrétiser. Aujourd’hui, ses performances bouleversent les spectateurs : il entre dans l’instant, improvise chaque geste, laisse son corps dialoguer avec la musique sans préparation ni partition. C’est une rencontre improbable, mais profondément évidente : un langage né de la rue qui s’élève aux côtés de la musique savante, et qui rappelle que la danse est universelle. Au fil de notre conversation, Yann Antonio parle aussi de la nécessité de s’inspirer, de l’importance des mentors, de la patience et de la persévérance. Son parcours est une leçon d’humilité et de détermination : 👉 on peut venir de la rue et entrer dans les grandes salles, 👉 on peut douter mais continuer à avancer, 👉 on peut transformer un rêve en réalité quand on garde une vision claire et qu’on travaille chaque jour pour l’incarner. Ce que cet épisode met en lumière, c’est le pouvoir de la danse comme art de la rencontre et de la transformation. Le pouvoir d’un corps qui improvise, d’un langage qui traverse les frontières, et d’une conviction : le hip-hop n’a pas de frontières. 🎧 Écoutez cet épisode des Sens de la Danse pour découvrir l’histoire inspirante de Yann Antonio et plonger dans une trajectoire qui prouve que la danse peut relier des mondes qu’on croyait séparés. Et si cette écoute vous inspire, n’hésitez pas à vous abonner au podcast et à laisser un avis 5 étoiles : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et d’aider d’autres auditeurs à découvrir, eux aussi, le pouvoir de la danse. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h16 | Published on September 21, 2025

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Description

Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


Alors, prêts à entrer dans "les sens de la danse" ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Y a-t-il un sens à se mettre en mouvement ?


Pour moi, la danse a toujours été bien plus qu’un simple enchaînement de pas. Elle a été un refuge, un langage, une boussole. Elle m’a portée, transformée, révélée. De la rigueur du classique à la liberté du tango, elle a dessiné mon chemin.


La danse libère, elle dit ce que les mots taisent. Pour certains, elle est une échappatoire, une explosion d’émotions. Pour d’autres, un mode de vie, un art total qui façonne l’esprit autant que le corps.


Qu’il s’agisse du break, du tango, de la danse classique ou des danses traditionnelles, chacune possède son propre univers, ses codes, ses bienfaits et ses secrets.

À travers ce podcast, j’ai envie de partir à la rencontre de ceux qui ont fait de la danse leur langage : danseurs, chorégraphes, chercheurs… Des artistes et des passionnés qui, pour un instant ou une vie entière, ont laissé la danse les guider.


Le temps d’un épisode, je vous invite à entrer dans une bulle de danseurs. Un espace suspendu où le corps parle autant que les mots. Ensemble, nous ferons quelques pas de deux, à la recherche des clés de cet art insaisissable… et peut-être, apprendrons-nous à en faire notre allié.



Car je suis convaincue d’une chose : la danse a un pouvoir immense. Elle nous connecte à nous-mêmes, nous épanouit et, parfois même, nous guérit.

Je suis Myriam Sellam, journaliste et danseuse dans l’âme, et je vous donne rendez-vous chaque dimanche pour un voyage au cœur du mouvement.


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59 episodes

  • Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse cover
    Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse cover
    Un pas de côté: l'histoire du Crazy Horse

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule du podcast Les Sens de la Danse imaginée par Myriam Sellam pour éclairer chaque épisode. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime. Et parfois, pour mieux comprendre ce qui se joue entre les mots, il suffit de faire… un pas de côté. Cette fois, on prolonge la rencontre avec Claire Francisci-Ducret, danseuse durant 6 années au Crazy Horse Paris — ce cabaret mythique qui a fait du corps féminin un langage à part entière. Car pour saisir la portée de son parcours, il faut aussi comprendre le lieu qui l’a façonnée. Le Crazy Horse n’est pas un cabaret comme les autres. Fondé en 1951 par Alain Bernardin, il est né d’une fascination pour la beauté, la lumière et la perfection du geste. Ici, pas de strass criards ni de froufrous tapageurs : tout est question d’angle, de ligne, de précision. Les danseuses — les célèbres Crazy Girls — ne sont pas seulement des interprètes : ce sont des instruments de lumière, des sculptures vivantes. Leurs corps deviennent toiles, leurs mouvements, calligraphies. Derrière cette esthétique millimétrée, il y a une véritable chorégraphie du regard. L’art du Crazy Horse, c’est celui de la suggestion, du mystère, de la géométrie sensuelle. Un univers où l’érotisme se fait stylisé, abstrait, presque conceptuel. Et pourtant, derrière le fantasme, se cache une discipline de fer : répétitions, rigueur, synchronisation parfaite. Les shows du Crazy sont le fruit d’une exigence rare, héritée du ballet et du music-hall. En revisitant ce lieu à travers l’histoire et l’esthétique, cette capsule interroge : 👉 Comment un cabaret a-t-il pu devenir un symbole d’émancipation et d’art contemporain ? 👉 Comment la lumière peut-elle devenir chorégraphie ? 👉 Et qu’est-ce que le Crazy dit, finalement, de notre rapport au corps féminin ? Aujourd’hui encore le Crazy Horse se réinvente sans trahir son ADN : celui d’un art sensuel, précis et profondément visuel. Un lieu où la danse se mêle à la photographie, au cinéma, à la mode. De Dita Von Teese à Beyoncé, de Christian Louboutin à Chanel, le Crazy continue d’inspirer les créateurs du monde entier. 💃 Une plongée au cœur d’un mythe parisien, entre ombre et lumière, discipline et liberté. Un hommage à ce lieu unique où la danse se fait illusion, et où le regard du spectateur devient, lui aussi, un acte chorégraphique. 🎙️ Écriture, narration et réalisation : Myriam Sellam 👉 Abonnez-vous à Les Sens de la Danse pour découvrir d’autres capsules Un pas de côté et plonger au cœur des histoires que le mouvement raconte. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 22, 2025

  • Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret cover
    Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret cover
    Du Crazy Horse à la Pole : la liberté selon Claire Francisci-Ducret

    Sous les lumières du Crazy Horse, elle a dansé la rigueur, la précision, la beauté géométrique du geste. Sur la barre verticale de la pole dance, elle a trouvé la liberté, la force, la reconquête du corps. Dans cet épisode, Claire Francisci-Ducret, danseuse, chorégraphe et fondatrice de Pole Spirit Paris, revient sur un parcours aussi exigeant qu’inspirant — de ses débuts au Conservatoire d’Avignon à la scène mythique du Crazy Horse, jusqu’à la création de sa propre école à Paris. Pendant six ans, elle a dansé au Crazy Horse, temple de la lumière et de la discipline, où chaque mouvement se mesure au millimètre près. Aujourd’hui, elle enseigne la pole dance comme un art du courage et du dépassement, un espace où le corps se libère des normes, où la puissance et la douceur se rencontrent. Dans cette conversation enregistrée au sein de son école, Claire nous parle de : – rigueur et sensualité, – confiance en soi et dépassement, – beauté du geste et puissance intérieure, – mais aussi de cette liberté que seule la danse peut offrir. Elle raconte comment elle a su transformer la discipline en art, et l’exigence en élan de vie. 🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et révèle. 👉 Si cet épisode vous inspire, abonnez-vous au podcast sur votre plateforme d’écoute préférée et laissez un avis 5 étoiles. C’est ce qui permet à ces voix inspirantes de résonner encore plus loin. ✨ Et mercredi, retrouvez la capsule Un pas de côté consacrée à l’histoire du Crazy Horse — pour comprendre comment la lumière, la discipline et la sensualité ont façonné un art à part entière. 💫 Mots-clés : crazy horse, pole dance, paris, danse, liberté, corps, art du mouvement, féminité, discipline, expression, confiance, transmission, Claire Francisci Ducret, Les Sens de la Danse, Myriam Sellam, podcast danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h04 | Published on October 19, 2025

  • Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle cover
    Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle cover
    Un pas de côté – La danse comme hygiène émotionnelle

    Et si danser, c’était se nettoyer ? Pas seulement transpirer ou se défouler, mais vraiment se libérer de ce qui encombre : les pensées, les émotions, les tensions accumulées. Dans cette capsule d’Un pas de côté, Myriam Sellam explore une idée évoquée par Aurélia Monaco : celle de la danse comme hygiène émotionnelle. Un geste simple, instinctif, que l’on retrouve dans toutes les cultures du monde — et qui relie le mouvement à la santé de l’âme. Des derviches soufis aux danses africaines rituelles, du Butô japonais né des cendres d’Hiroshima à la grâce libre d’Isadora Duncan et aux recherches de Rudolf Laban ou Mary Wigman, la danse a toujours été un moyen de traverser, de transformer, d’apaiser. Avant d’être un art, elle fut un soin. Un rituel de rééquilibrage du corps et de l’esprit. Un espace où l’on remet de la vie là où tout semble figé. Aujourd’hui encore, la danse garde ce pouvoir : celui de libérer, d’alléger, de remettre en mouvement ce qui, en nous, s’est refermé. Pas besoin d’être danseur ou danseuse pour en faire l’expérience : il suffit d’un pas, d’un souffle, d’un geste. Dans un monde saturé de bruit et d’obligations, danser devient un acte d’hygiène intérieure. Un retour à soi. Une manière douce de se vider du trop-plein pour laisser la place à la clarté, à la joie, à la présence. Un pas de côté propose ici une réflexion poétique et accessible sur ce lien essentiel entre le corps, les émotions et le mouvement. Une invitation à penser la danse autrement : non plus comme une discipline, mais comme un espace de respiration, de soin et de résonance. 🎙️ Un pas de côté est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, imaginée et réalisée par Myriam Sellam. Un format court pour élargir le regard, comprendre ce qui se joue derrière chaque geste, et replacer la danse au cœur du vivant. 👉 Si cette capsule vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute. C’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du mouvement et du sensible. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on October 15, 2025

  • Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible cover
    Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible cover
    Aurélia Monaco – du droit à la danse, le voyage d’une hypersensible

    Longtemps, a cherché à bien faire. À cocher toutes les cases. Avocate fiscaliste dans un grand cabinet parisien, elle vivait dans un monde où tout devait être maîtrisé, planifié, prouvé. Une vie brillante, mais où la tête prenait toute la place. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Fatigue, perte de sens, surcharge émotionnelle : il n’y avait plus d’air. Ce jour-là, Aurélia comprend qu’elle ne peut plus continuer à s’éloigner d’elle-même. Ce qu’elle ressent trop fort, ce qu’elle croyait devoir cacher, est en réalité sa plus grande force : son hypersensibilité. Alors elle quitte le droit, sans plan B. Et se met à reconstruire sa vie, pas à pas. Par l’écoute, par l’écriture, par le mouvement. Aujourd’hui, Aurélia Monaco accompagne les personnes hypersensibles à retrouver leur équilibre. Elle les aide à transformer cette intensité en puissance d’action, à se reconnecter à leurs émotions, à leur intuition et à leur joie. Son approche est globale : le corps, la parole, l’image, la respiration… Et surtout, la danse. Car Aurélia enseigne l’Afrovibe, une danse joyeuse, libre et profondément ancrée, qui invite à lâcher le mental pour revenir au corps. Une danse sans jugement, sans performance, où l’on bouge pour se sentir vivant. Un espace où tout peut circuler — les rires, les larmes, la fatigue, la joie. Une véritable hygiène émotionnelle, comme elle aime le dire. Elle est aussi l’autrice du livre J’assume mon hypersensibilité (et je retrouve ma liberté !), publié aux éditions Gereso. Un ouvrage qui réconcilie le lecteur avec sa sensibilité, et l’invite à en faire une boussole plutôt qu’un fardeau. Dans cet épisode, Aurélia revient sur ce grand basculement : le moment où tout a vacillé, ses premiers cours en talons, la découverte du collectif, et la joie de danser sans chercher à bien faire. Une conversation lumineuse et sincère, où l’on parle de vulnérabilité, d’énergie, et de ce lien mystérieux entre mouvement et liberté. 🎙️ Les Sens de la Danse est un podcast imaginé et réalisé par Myriam Sellam. Un espace d’écoute et de transmission, où la danse devient un langage du vivant. 👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode, et laissez 5 étoiles sur votre plateforme d’écoute : c’est le meilleur moyen de soutenir ce voyage au cœur du sensible et du mouvement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h10 | Published on October 12, 2025

  • Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel cover
    Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel cover
    Un pas de côté – Giselle : l’histoire d’un ballet éternel

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse pour éclairer chaque épisode. Parce que pour comprendre les mots des artistes, il faut parfois revenir aux origines des œuvres qu’ils interprètent. Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre de Giselle , le chef-d’œuvre du ballet romantique créé à Paris en 1841. Un ballet né du génie du compositeur Adolphe Adam, chorégraphié par Jean Coralli et Jules Perrot, sur un livret inspiré d’une légende racontée par le poète romantique Heinrich Heine. L’histoire est connue, mais sa puissance reste intacte. Giselle, jeune paysanne amoureuse d’un homme qu’elle croit villageois, découvre qu’il s’agit du comte Albrecht , déjà fiancé à une autre. Brisée par la trahison, elle sombre dans la folie et meurt. Au deuxième acte, elle rejoint les Wilis, ces esprits vengeurs de jeunes fiancées mortes avant leur mariage. Mais au lieu de condamner Albrecht, elle le sauve — dans un ultime geste d’amour et de pardon. Ce ballet, créé pour la danseuse Carlotta Grisi et resté depuis au répertoire de l’Opéra de Paris, incarne toute l’essence du romantisme : la passion, la mort, la rédemption. Il a traversé les époques, interprété par les plus grandes étoiles — de Yvette Chauviré à Aurélie Dupont, de Sylvie Guillem à Myriam Ould-Braham —, et continue d’émouvoir des générations entières. Mais Giselle n’est pas seulement un drame d’amour : c’est aussi un miroir de notre humanité. Chaque version, chaque interprète, redonne vie à ce récit universel : celui de l’amour qui survit à la mort, de la douceur qui triomphe de la violence, et du corps qui devient le messager de l’âme. Pour un danseur comme Andrea Sarri, qui interprète aujourd’hui Albrecht à l’Opéra Garnier, Giselle est un rôle d’équilibre : entre la force et la fragilité, entre le contrôle et l’abandon. Un rôle qui, à chaque représentation, prend une nouvelle couleur, une nouvelle profondeur. Près de deux siècles après sa création, Giselle demeure l’un des ballets les plus dansés au monde. Et si son histoire nous bouleverse encore, c’est peut-être parce qu’elle nous parle de ce que nous sommes : des êtres capables de tomber, de trahir, de regretter, mais aussi d’aimer au-delà de tout. 🎧 Un pas de côté – Giselle est une capsule du podcast Les Sens de la Danse, qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître. Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    03min | Published on October 8, 2025

  • Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance cover
    Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance cover
    Andrea Sarri : Premier danseur de l’Opéra de Paris, entre doute et renaissance

    Après avoir exploré son enfance en Sicile, ses années à Nanterre et la rigueur de l’École de danse de l’Opéra dans le premier épisode, Andrea Sarri revient ici avec un regard plus intérieur, plus apaisé. Il parle du présent, de la scène, des doutes, et de cette maturité qui s’installe peu à peu chez le danseur qu’il est devenu. Aujourd’hui, Premier danseur de l’Opéra de Paris, Andrea poursuit un chemin où la technique laisse davantage place à l’interprétation. Il évoque le plaisir de danser les grands rôles classiques, mais aussi son goût grandissant pour le contemporain, où le corps retrouve une liberté nouvelle. Danser du Forsythe, de l’Ekman ou du Pite, c’est pour lui apprendre à respirer autrement, à se réinventer, à trouver la vérité du mouvement. Au fil de la conversation, Andrea se confie sur ce que représente l’excellence, mais aussi sur la fragilité qu’elle suppose : la peur de ne pas être à la hauteur, la tentation du perfectionnisme, et l’importance de rester fidèle à soi. Il évoque les distinctions reçues — le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo et le Taobuk Award — non pas comme des aboutissements, mais comme des encouragements à continuer d’apprendre, à garder cette humilité face à l’art. Il parle aussi du corps, de la fatigue, du travail invisible. De la nécessité de s’écouter, de canaliser son énergie, et de comprendre que la danse n’est pas seulement un art du dépassement, mais aussi un art de la mesure. Andrea évoque cette idée qu’à force de danser, on apprend à moins en faire : à laisser place au silence, à la présence, à l’âme. À travers ce dialogue, on découvre un artiste en pleine conscience de son parcours : un danseur qui doute, qui cherche, mais qui trouve aussi dans chaque rôle une nouvelle raison de danser. Car chaque personnage, dit-il, le rend un peu meilleur — non seulement comme interprète, mais comme être humain. Et c’est sans doute ce qui rend cet épisode si lumineux : au-delà des projecteurs et de l’exigence de l’Opéra, on y entend la voix d’un homme qui a choisi de profiter de chaque instant sur scène, de savourer les rôles qui passent, d’habiter le temps présent. Un échange intime, sincère et inspirant, enregistré à quelques jours de sa représentation le 5 octobre 2025 d’Albrecht dans Giselle à l’Opéra Garnier — un rôle qui symbolise à lui seul la puissance, la fragilité et la grâce de sa danse. 🎧 Les Sens de la Danse est le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, transforme et fait renaître. Pensez à vous abonner et à laisser 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    26min | Published on October 5, 2025

  • Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris cover
    Un pas de côté – L’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris

    Bienvenue dans Un pas de côté, une capsule des Sens de la Danse imaginée comme un prolongement des épisodes. Chaque dimanche, une voix, une histoire, un parcours intime vous est confié. Mais pour saisir pleinement la richesse de ce qui est dit, il est parfois nécessaire de prendre un peu de recul. C’est ce que propose Un pas de côté : en quelques minutes, replacer un nom, une idée, une esthétique dans son contexte. Pas pour compliquer les choses, mais pour élargir le regard et faire résonner plus fort chaque épisode. Aujourd’hui, faisons ensemble un pas de côté… vers l’histoire du Ballet de l’Opéra de Paris, la plus ancienne compagnie de danse classique encore en activité, et l’une des plus prestigieuses au monde. Une institution fondée en 1661 par Louis XIV, le Roi Soleil, qui voit dans la danse un outil de pouvoir et de discipline. Avec l’Académie royale de danse, treize maîtres à danser fixent les règles et codifient les postures, donnant à cet art une légitimité nouvelle. Quelques décennies plus tard, en 1713, l’Académie royale de musique crée une école. Les fameux « petits rats de l’Opéra », ces enfants formés dès l’âge de 8 ou 9 ans, y reçoivent une éducation rigoureuse qui les prépare à devenir solistes ou membres du corps de ballet. Cette tradition, installée aujourd’hui à Nanterre, perdure encore. Le XIXᵉ siècle marque l’âge d’or du romantisme : La Sylphide en 1832, où une ballerine aérienne incarne un esprit de l’air, ou encore Giselle en 1842, tragédie d’amour et de surnaturel qui devient l’un des sommets du répertoire. Ces œuvres imposent un style poétique et dramatique, mais révèlent aussi la dureté d’une discipline exigeante. Au XXᵉ siècle, des figures comme Serge Lifar ou Rudolf Noureev modernisent et transforment l’institution, entre fidélité aux grands classiques et ouverture à la création contemporaine. Aujourd’hui, le Ballet de l’Opéra de Paris danse encore les grands chefs-d’œuvre – Le Lac des cygnes, Don Quichotte – mais invite aussi Pina Bausch, William Forsythe, Crystal Pite et bien d’autres, témoignant d’un équilibre fragile entre mémoire et innovation. Derrière chaque arabesque, derrière chaque envolée, se cachent plus de trois siècles et demi d’histoire, faite de rois, de fantômes, de maîtres visionnaires et d’artistes passionnés. Et si cette capsule vous raconte ce parcours, c’est parce qu’il résonne avec notre invité : Andrea Sarri, formé à l’Opéra de Paris, héritier de cette tradition, mais aussi danseur d’aujourd’hui qui la réinvente à sa manière. 👉 Si vous n’avez pas encore écouté son épisode dans Les Sens de la Danse, c’est le moment. Plongez dans son parcours et sa vision : vous verrez, son récit donne une résonance toute particulière à cette histoire. N’oubliez pas de vous abonner à Les Sens de la Danse sur votre plateforme d’écoute préférée, et de laisser un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et de continuer à faire vivre ces histoires. Je suis Myriam Sellam, et je vous donne rendez-vous dimanche pour un nouvel épisode. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    05min | Published on October 2, 2025

  • Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris cover
    Andrea Sarri : du rêve sicilien à ses débuts à l’Opéra de Paris

    Le 5 octobre prochain, Andrea Sarri apparaîtra sur la scène de l’Opéra Garnier dans l’un des rôles les plus mythiques du répertoire romantique : Albrecht dans Giselle. Une étape décisive pour ce danseur d’exception, récemment nommé Premier danseur du Ballet de l’Opéra de Paris. Né à Palerme en 1998, Andrea quitte sa Sicile à seulement dix ans pour intégrer l’École de danse de l’Opéra de Paris. Un arrachement culturel et familial, mais aussi la promesse d’un rêve. Comment un enfant issu d’une culture marquée par la tradition et la virilité a-t-il trouvé sa place dans le temple de la danse classique ? Andrea raconte la discipline quotidienne, les sacrifices, mais aussi les moments de doute et de fatigue. Il se souvient de ces instants rares où la scène efface tout calcul : « T’es juste toi », dit-il, quand il ne reste plus que l’authenticité d’un artiste face au public. Ces confidences dessinent un portrait sincère et touchant d’un danseur qui construit pas à pas sa carrière. Son parcours est jalonné de distinctions : le Prix AROP de la danse, le prix Giovani Talenti Siciliani nel Mondo, le Taobuk Award. Mais Andrea ne s’arrête pas aux récompenses. Il explore aussi le contemporain, passant de Forsythe à Ekman, de Pite à Kylián, prouvant une polyvalence rare : incarner les grands rôles romantiques et se réinventer dans les langages modernes. Cet échange est aussi une réflexion sur le corps : outil, limite, fragilité, mais aussi source de joie. Andrea parle de l’urgence d’une carrière courte, des sacrifices qu’elle implique, et de la puissance transformatrice de la danse. Au-delà de la performance, il interroge ce que signifie grandir, s’affirmer et trouver sa vérité sur scène. Dans cette première partie, nous revenons sur les fondations : son enfance en Sicile, sa formation à Nanterre et ses premiers pas dans la hiérarchie de l’Opéra. Un récit intime et inspirant, qui ouvre la voie à la seconde partie, consacrée aux grands rôles et à la consécration. ✨ Bienvenue dans Les Sens de la Danse, le podcast de Myriam Sellam qui explore le pouvoir infini du mouvement — celui qui libère, qui transforme, qui fait renaître. 🎧 Abonnez-vous dès maintenant pour découvrir ce récit d’exigence, de dépassement et d’authenticité, et laissez 5 étoiles ⭐ : c’est le meilleur moyen de soutenir le podcast et de ne manquer aucun épisode. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h17 | Published on September 28, 2025

  • Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio cover
    Un pas de côté – Lil Buck, la source qui inspire Yann Antonio

    Lil Buck est aujourd’hui reconnu comme l’un des danseurs les plus singuliers de sa génération. Mais derrière son succès international se cache une histoire profondément ancrée dans une ville, un style et une rencontre. Originaire de Memphis, Lil Buck a grandi dans un environnement difficile, marqué par les inégalités sociales mais aussi par une énergie créative hors du commun. Memphis, c’est à la fois la ville du blues, du rock’n’roll et de la soul, avec des figures mythiques comme Elvis Presley, Otis Redding ou Isaac Hayes. Mais c’est aussi une ville où la jeunesse afro-américaine a transformé la rue en scène, donnant naissance au jookin, une danse fluide et acrobatique, faite de glissés de pieds et de pivots de chevilles. Très vite, Lil Buck s’impose comme l’un des plus brillants représentants de ce style. Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à garder les racines de cette danse tout en osant l’emmener ailleurs. Et ce « ailleurs » prend une forme inattendue en 2011, lorsqu’une vidéo le montre dansant Le Cygne de Camille Saint-Saëns aux côtés du violoncelliste Yo-Yo Ma. Le choc est immédiat. Des millions d’internautes découvrent un langage inédit : le dialogue entre danse urbaine et musique classique. À partir de là, la carrière de Lil Buck bascule. Madonna l’invite à rejoindre sa tournée mondiale, Benjamin Millepied l’intègre au L.A. Dance Project, Spike Jonze le filme. La Fondation Cartier, l’Opéra de Paris et la Fondation Vuitton ouvrent leurs portes à son art. Lil Buck devient un pont vivant entre deux univers que tout semblait opposer : la rue et les institutions de la culture légitime. Pourquoi cette histoire est-elle essentielle aujourd’hui ? Parce qu’elle incarne une brèche. Lil Buck a montré qu’une danse née dans les quartiers populaires pouvait trouver sa place dans les temples de la culture classique, sans rien perdre de son authenticité. C’est cette brèche que poursuit aujourd’hui Yann Antonio, danseur français que vous avez découvert dans un autre épisode de Les Sens de la Danse. Lui aussi ose l’improvisation hip-hop face à des orchestres symphoniques, à la Philharmonie de Berlin ou à l’Alte Oper de Francfort. Lui aussi prouve que la danse n’a pas besoin de choisir entre la rue et le classique : elle peut être les deux à la fois. 👉 Ce nouvel épisode de la série « Un pas de côté » vous invite à explorer le parcours de Lil Buck pour mieux comprendre les résonances avec celui de Yann Antonio. Car au fond, ce qui relie ces artistes, c’est une conviction simple et puissante : la danse est un langage universel, capable de traverser les frontières sociales, culturelles et artistiques. 🎧 Un pas de côté – De Lil Buck à Yann Antonio, quand la rue rencontre le classique est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes d’écoute. ✨ Si cet épisode vous a plu, abonnez-vous au podcast Les Sens de la Danse pour ne manquer aucune nouvelle rencontre. Et si vous souhaitez soutenir ce travail, le meilleur moyen est de laisser un avis 5 étoiles accompagné d’un mot : c’est ce qui aide vraiment le podcast à être découvert par d’autres passionnés de danse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    04min | Published on September 24, 2025

  • Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique cover
    Yann Antonio – Improviser le hip-hop devant un orchestre symphonique

    Et si le hip-hop, né dans la rue, pouvait dialoguer avec Mozart, Beethoven ou Mahler ? Et si l’énergie brute du freestyle pouvait entrer dans les temples de la musique classique, face à un orchestre symphonique entier ? C’est le pari audacieux de Yann Antonio, danseur français d’origine congolaise, qui s’impose aujourd’hui comme une figure singulière de la danse. Sur scène, il improvise son hip-hop devant des orchestres prestigieux – de la Philharmonie de Berlin à l’Alte Oper de Francfort – et ses prestations cumulent déjà plusieurs millions de vues sur les réseaux sociaux. Un succès fulgurant qui intrigue autant qu’il inspire : comment un danseur venu du Val-d’Oise a-t-il réussi à tracer une telle trajectoire ? Dans cet épisode des Sens de la Danse, le podcast que je crée et anime, je pars à sa rencontre. Je m’appelle Myriam Sellam, journaliste et passionnée de danse, et à travers chaque entretien je cherche à comprendre comment le mouvement transforme nos vies. Avec Yann Antonio, nous revenons sur son enfance, marquée par une famille où l’art circule naturellement : une grand-mère danseuse, un grand-père musicien, une mère chanteuse de gospel, et surtout un frère, Loïc Mabanza, danseur professionnel et premier mentor. Il évoque ses années de travail acharné, ses doutes, ses efforts pour dépasser le simple cadre des battles et inventer une voie nouvelle. Et il partage ce détail marquant : dans sa chambre d’adolescent, il avait accroché sur un mur des images de ses rêves – des affiches de salles de concert, des orchestres – qu’il contemplait chaque jour. « J’ai affiché mes rêves sur un mur… et je les ai réalisés. » Ce rituel de visualisation, cette capacité à transformer une vision en réalité, est au cœur de son histoire. Car Yann Antonio n’a jamais cessé de croire qu’un jour, il danserait son hip-hop face à un orchestre. Il a porté ce rêve pendant dix ans, jusqu’à le voir se concrétiser. Aujourd’hui, ses performances bouleversent les spectateurs : il entre dans l’instant, improvise chaque geste, laisse son corps dialoguer avec la musique sans préparation ni partition. C’est une rencontre improbable, mais profondément évidente : un langage né de la rue qui s’élève aux côtés de la musique savante, et qui rappelle que la danse est universelle. Au fil de notre conversation, Yann Antonio parle aussi de la nécessité de s’inspirer, de l’importance des mentors, de la patience et de la persévérance. Son parcours est une leçon d’humilité et de détermination : 👉 on peut venir de la rue et entrer dans les grandes salles, 👉 on peut douter mais continuer à avancer, 👉 on peut transformer un rêve en réalité quand on garde une vision claire et qu’on travaille chaque jour pour l’incarner. Ce que cet épisode met en lumière, c’est le pouvoir de la danse comme art de la rencontre et de la transformation. Le pouvoir d’un corps qui improvise, d’un langage qui traverse les frontières, et d’une conviction : le hip-hop n’a pas de frontières. 🎧 Écoutez cet épisode des Sens de la Danse pour découvrir l’histoire inspirante de Yann Antonio et plonger dans une trajectoire qui prouve que la danse peut relier des mondes qu’on croyait séparés. Et si cette écoute vous inspire, n’hésitez pas à vous abonner au podcast et à laisser un avis 5 étoiles : c’est le meilleur moyen de soutenir ce travail et d’aider d’autres auditeurs à découvrir, eux aussi, le pouvoir de la danse. Très belle écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    1h16 | Published on September 21, 2025

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