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Le Son du Désir - érotisme, sexe et fantasmes

Louis travaille dans un club échangiste : entre fantasmes, libertinage et réalité

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37min |08/10/2025
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37min |08/10/2025
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Description

Plongez dans les coulisses d’un club échangiste parisien pas comme les autres. Dans cet épisode du Son du Désir, Alexis rencontre Louis, responsable de nuit dans un bar permissif où les couples viennent explorer leurs fantasmes, entre curiosité, liberté et plaisir partagé.


👉 Comment devient-on employé dans un club échangiste ?
👉 Quelles sont les règles, les codes, les interdits du monde libertin ?
👉 Et surtout : que ressent-on lorsqu’on travaille au cœur du libertinage sans y participer ?


Louis nous dévoile les dessous de ce milieu fantasmé : les anecdotes les plus étonnantes, les dérives discrètes, la bienveillance des habitués, et cette frontière fine entre érotisme, voyeurisme et respect. De l’humour, du réalisme, et une plongée sans tabou dans un univers libertin bien plus humain qu’on ne l’imagine.


Cet épisode est une invitation à découvrir le désir autrement : celui qu’on observe, qu’on encadre, et qu’on apprend à comprendre.


🎧 Le Son du Désir explore l’érotisme sous toutes ses formes, au plus près des acteurs et actrices de la nuit, des clubs et des plaisirs.
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Le Son du Désir vous plonge dans des histoires érotiques immersives où fantasmes et plaisir prennent vie.
Ce podcast célèbre la sexualité féminine et offre un espace intime pour explorer ses désirs sans tabous.
Comme Voxxx ou Femtasy, il fait partie des podcasts érotiques les plus écoutés en France.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un bar permissif, bah aller en petite tenue quoi. En pleine levain, pourquoi ils te disent « Eh, tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » Ou une coupe de champagne ? Tu vois, ils s'arrêtent pas quoi. Elles me demandent « Est-ce qu'il y a des grosses ce soir ? »

  • Speaker #1

    Le son du désir.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #1

    je suis Alexis Imeros. Vous êtes bien sur le son du désir. Et dans le son du désir,

  • Speaker #2

    on va s'attacher à découvrir des personnes qui font vivre l'érotisme, qui font vivre la nuit.

  • Speaker #1

    Tout ce qui vous fait fantasmer,

  • Speaker #2

    tout ce qui représente vos désirs.

  • Speaker #1

    Et là je suis à la terrasse d'un café et dans quelques instants vous allez découvrir l'histoire de Louis qui travaille dans un club échangiste.

  • Speaker #2

    Le son du désir est un podcast érotique. Devenez l'héroïne de votre aventure directement sur www.lesondudésir.fr Bonjour Louis, il paraît que tu travailles dans un club échangiste, est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #0

    Bonjour Alexis, il paraît, il paraît très ouais, j'ai commencé il y a 3 ans maintenant. Et voilà, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #2

    C'est un job qui fait fantasmer plein de personnes. C'est-à-dire qu'il y a plein de personnes qui se disent « Ouah, je travaillerais dans un club échangiste, eh bien, je verrais plein de choses complètement folles. » Oui, mais non, mais en réalité, sans doute. Mais moi, ce que je veux savoir, c'est déjà, c'est quoi travailler dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que c'est un peu l'objet de fantasmes, même autour de moi, mes amis, ma famille, moi. Bon, après, ils en rigolent, mais... C'est assez basique, c'est un travail comme un autre au final, avec des petites options. Moi j'aime bien dire qu'au final on a un espèce de... Alors c'est caricatural, mais c'est un peu un porno en live. Alors après, je veux dire, avec le son, les images, l'odeur.

  • Speaker #2

    Ça on y pense très rarement, mais l'odeur, ça dépend des endroits.

  • Speaker #0

    Voilà, mais surtout que ça dépend des soirées aussi, donc voilà. Aujourd'hui, je dirais que les gens fantasment dessus et au final, on redescend assez vite. Moi, les premières fois où j'ai bossé, j'étais assez, comment dire, pas choqué, je dirais pas ça, mais étonné et un peu émoustillé. Et en fait, à force, on s'y fait.

  • Speaker #2

    Toi, tu es derrière le bar ?

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je suis responsable. Je suis responsable de l'établissement durant la nuit, parce qu'on a deux services, on a aussi la journée et la nuit. Et donc moi je gère l'équipe la nuit.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on cite le nom de l'établissement ou est-ce qu'on ne cite pas ?

  • Speaker #0

    On peut citer, c'est le masque. Alors pour faire un peu plus, ce n'est pas un simple club libertin je dirais. Nous on s'est positionné sur le fait qu'on soit un bar permissif. D'ailleurs quand tu rentres tu le vois sur notre communication aussi. Grosso modo c'est un bar avec une petite option supplémentaire, c'est-à-dire des salons où on peut... Ça donnait un certain plaisir que d'habitude, peut-être dans un bar classique, tu ne fais pas.

  • Speaker #2

    Alors c'est un bar avec des salons, c'est-à-dire personne ne nique au bar.

  • Speaker #0

    Voilà, on a quand même quelques règles malgré tout, c'est un endroit qui est quand même encadré. On a une petite règle qui est drôle, une deuxième règle. C'est quand tu viens au bar commander un verre, si tu es un garçon, tu dois quand même être habillé. Chemise, tu portes au moins ton haut et ton bas. Et si tu es une femme, tu peux te balader toute nue dans l'établissement, partout. Donc tu peux venir commander ton verre toute nue, si tu es une femme, mais pas si tu es un homme.

  • Speaker #2

    Alors, tu es au bar, tu sers des personnes qui sont un peu émoustillées et qui soit vont faire l'amour, vont faire des choses sexuelles, soit en viennent. Et toi, un jour, tu débarques là-dedans. Comment ? On répond à une petite annonce ? Est-ce qu'on frappe à la porte d'un club ? Est-ce que c'est un ami d'ami qui te propose quelque chose ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors en effet, tu l'as cité, c'est un ami d'ami, enfin du coup une amie d'ami.

  • Speaker #2

    C'est pas chez Pôle Emploi ou France Travail, je veux dire, qui d'un coup, alors écoutez, sur votre dossier, j'ai que ça à vous proposer.

  • Speaker #0

    La gueule du conseiller quand tu lui dis que tu veux bosser là-bas, à mon avis, non. C'est pas comme ça que ça se passe, en tout cas pas chez nous. Nous, on sait beaucoup du bouche à oreille, on essaye de recruter dans un cercle assez fermé où on connaît les gens.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il faut coucher pour trouver un job dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors non. Non, non, parce que nous, alors... Encore une fois, je parle vraiment de notre club qui a cette particularité. Je ne sais pas trop comment les autres fonctionnent. Au final, si je le sais, mais dans les grandes lignes, notre patron n'est pas sur place. Donc, il me fait confiance. Et grosso modo, comment du coup, j'en suis arrivé là ? C'est une amie que j'avais rencontrée en Corse. Et simplement, une fois qu'elle était rentrée à Paris, elle a commencé son job là-bas, il y a longtemps maintenant. Donc moi je savais qu'elle travaillait là-bas. Elle m'a demandé ce que je faisais en ce moment. Il se trouve que j'étais agent immobilier dans mon parcours particulier. Et moi qui avais déjà bossé de nuit, alors pas dans des étages... Un établissement comme celui-ci, plutôt boîte, bar, j'avais déjà géré des équipes. Et je me suis dit, vas-y, go.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. À quoi tu penses à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr. Et abonnez-vous discrètement. en seulement trois clics. Le son du désir.fr Votre destination secrète vers l'érotisme audio.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. Ça fait trois ans que tu travailles dans ce milieu ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait trois ans. Non, alors pour répondre à la question, je ne suis pas libertin. En tout cas, pas pour le moment parce que je pense qu'on peut le devenir. Au final, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est très péjoratif de le dire qu'on est libertin ou pas. Parce qu'au final, c'est peut-être un mode de vie qui peut être associé à des choses. Mais en fait, on peut l'être sans l'être. Je pense qu'il peut y avoir des aspects où je peux l'être et d'autres non. Après, je n'ai pas tout essayé dans ma vie encore une fois, mais je ne me revendique pas libertin.

  • Speaker #2

    Peut-être que chacun a sa vision du libertinage. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Je pense que déjà, c'est un peu générationnel aussi. Une personne de 50 ans et une personne de 25 ans ne vont pas penser la même chose du libertinage. Et pour autant, les deux peuvent l'être sans s'en rendre compte. Et pour autant, ils peuvent aimer les plaisirs de la bille. Est-ce que c'est ça être libertin ?

  • Speaker #2

    Ils viennent chercher quoi, les gens qui se retrouvent en face de toi, finalement ? Est-ce qu'ils viennent chercher une idée de l'exhibition ? Ou est-ce qu'ils viennent chercher d'autres personnes pour... pour aller niquer ailleurs ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est dur de répondre à cette question. En fait, on dirait que ça va faire pub un peu masqué pour le club, mais je vais expliquer le fonctionnement. Et voilà, parce qu'au final, en gros, ce qu'ils viennent chercher, je pense, et puis aujourd'hui, je le vois, ça fait trois ans, c'est la liberté de pouvoir s'habiller, d'être ce qu'on veut et faire ce qu'on veut. Chez nous, on est orienté couple uniquement. Donc, on a cette particularité d'aucun soir de la semaine d'accepter les hommes seuls. Ça plaît beaucoup. Et alors, parfois ça peut déplaire, on nous a déjà demandé si on faisait des soirées gangbang par exemple, c'est pas le cas. Je vais prendre deux, trois exemples. On a des couples qui viennent et au final, alors la fille est habillée très légèrement, bon, normalement, comme dans un club libertin, mais qui passerait pas dans un bar ou dans une boîte de nuit, évidemment, en petite lingerie ou des choses comme ça, à nuisette. Les garçons sont toujours chic et élégant, donc ça, ça ne change pas. Après, on a une ouverture d'esprit. Si l'homme veut venir habiller un peu sexy, bon, on n'y voit pas non plus trop de problème à ça. Il faut que ça soit élégant et chic. Et donc, je disais, ils viennent parfois simplement boire un verre et échanger verbalement entre eux et avec les autres couples. Je pense que c'est un peu les prémices. C'est-à-dire qu'ils veulent commencer forcément... Pas forcément quelque chose de concret, mais ils veulent commencer à mettre un pas dedans. Nous, on est quand même bien indiqués pour ça, parce que ça fait un peu bar lounge quand on rentre, un peu prohibition, bar un peu caché. Après, on a vraiment une salle, quand on rentre, c'est le bar. Et ensuite, quand on va un peu plus loin, il y a les salons. Donc en fait, je dirais que tu fais le pas vraiment pour aller dans les salons. Tu le sais si tu y vas. Maintenant tu y vas, évidemment, tu regardes, tu t'inspires, je sais pas, peut-être que tu peux trouver des inspirations. Donc on a pas mal de couples qui viennent pour, je pense, un peu s'émoustiller. Pas forcément commencer les premières fois. Et évidemment, on a aussi toujours des habitués ou des gens qui sont un peu plus téméraires et qui savent ce qu'ils viennent faire. Donc on a deux mondes un peu qui se mélangent, c'est-à-dire les débutants, les expérimentés. Et c'est un monde qui est très bienveillant, les uns avec les autres.

  • Speaker #2

    T'as pu sentir de temps en temps qu'il y ait des personnes qui se retrouvent là un peu malgré elles. Je pense à des couples qui arrivent là peut-être pour la première fois et l'un des deux a beaucoup insisté. Je ne vais pas dire que c'est l'homme qui insiste obligatoirement, mais l'un des deux a beaucoup insisté et l'autre se sent un peu mal à l'aise. Est-ce que tu as pu voir ça et comment ça se passe dans ces cas-là ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr. On a ce cas de figure-là. Alors, c'est toujours délicat. Après... Je pense qu'on a une sensibilité, l'équipe, où on voit ce genre de choses sans qu'on nous le dise. Et en conséquence, on prend la décision d'accepter ou pas les gens. Dès l'entrée, en fait, tu le vois. Grosso modo, et d'ailleurs, c'est bien que tu le dises, parce qu'il n'y a pas que des hommes qui font ça aux femmes. Il y a des femmes qui font ça aux hommes aussi. Et ce n'est pas drôle non plus pour un homme de se retrouver dans une situation comme ça, pour une femme non plus. Je ne dis pas l'inverse, mais je dirais que c'est vrai. que quand c'est une femme qui fait cette surprise à un homme, généralement le garçon il repart un peu content. À la Saint-Valentin, j'ai eu cet exemple où sa femme vient lui faire une surprise, elle l'emmène dans un endroit insolite. Lui, il ne sait pas où il met les pieds, il savait juste qu'il devait bien s'habiller. Et au final, il repart à la fermeture avec la banane et il est content, au sens propre, sans figurer. Et donc, on est assez vigilant, on essaye de faire un espèce de filtre à l'entrée si on voit vraiment que la dame est... pas à l'aise et que le gars dit si si viens viens viens, on dit non non écoutez monsieur parlez avec madame avant, l'emmenez pas dans des endroits comme ça si elle est pas prête ou parfois on fait l'erreur de les faire rentrer 5 minutes plus tard la dame se sent pas bien et veut partir je dirais que les garçons dans cette situation là ils vont un peu se forcer quand c'est l'inverse, quand c'est la femme qui sait qui connait et que le garçon sait pas on remarque que le garçon va peut-être essayer d'aller un peu plus loin Merci. Quitte à forcément ne pas passer une bonne soirée, parce que je pense que nous, on est très vite rattrapés par la réalité, les mecs, quand ça ne veut pas, quand ça ne marche pas, ça ne vante pas, et donc les garçons sont assez frustrés. C'est quelque chose qui arrive et qui est assez commun. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas un endroit où tout est facile. Je pense que ça peut être impressionnant, ça peut être déstabilisant. Que ce soit pour une femme ou pour un homme. Mais pour une femme, ça peut être un peu plus embêtant, évidemment. Je ne sais pas si c'est sexiste de dire ça, mais peut-être que les femmes vont avoir tendance à plus subir et ensuite peut-être regretter par la suite. Le garçon ne va pas forcément être dans cette démarche-là. Après, je fais peut-être une généralité, ou en tout cas, c'est ce que j'ai remarqué, mais il n'y a pas de règle.

  • Speaker #2

    C'est peut-être des choses à bien discuter avant si on est en couple et qu'on n'a pas du tout l'habitude.

  • Speaker #0

    Alors nous, on a une super équipe. J'ai essayé de recruter que des jeunes. Donc aujourd'hui, on est une équipe qui est assez jeune. Donc ça, c'est cool. On est tous copains. Ça s'entend super bien. On est un peu comme une petite famille. C'est marrant de dire ça dans des endroits comme ça, mais on est tous amis. Et autre chose aussi pour préciser un peu le truc dans l'équipe, c'est que personne n'est libertin. C'est un... comment dire ? C'est une chose que je fais quand je recrute, je ne recrute pas de libertins. Parce qu'on ne peut pas mélanger le plaisir et le travail, c'est important de scinder les deux. Et en tout cas, à ce niveau-là, on est carré.

  • Speaker #2

    J'ai juste une petite digression. C'est que dans beaucoup de métiers, je pense aux auteurs de littérature érotique, je pense également aux personnes qui posent un truc, les personnes vont se dire « Ah oui mais toi t'es un sacré gros cochon, tu poses un truc. » Ah ouais, non mais non, mais en fait non. Moi je crée le décor,

  • Speaker #0

    c'est ça, moi j'amène la pièce et vous êtes les acteurs. C'est vraiment la chose. Alors après, attention, on est des hommes, on est des femmes. Je pense que c'est pour ça que la frontière de si je suis libertin, si je ne suis pas libertin, les pratiques ou quoi, aujourd'hui c'est assez flou de se dire libertin, je pense, et de se revendiquer libertin, alors que moi non, je ne le sens pas que je sois libertin. Est-ce que maintenant je peux quand même aller me faire une soirée peut-être un jour avec une partenaire et puis m'amuser ? Je ne dis pas non, mais est-ce que ça fait de moi un libertin ? Ça je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Dans le travail, c'est niet.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce n'est pas possible. J'en demande pareil à mon équipe. Après à l'extérieur, ce qu'ils font, ça ne me regarde plus. S'ils décident d'échanger un numéro avec une nana ou un garçon... et de se voir à l'extérieur, je ne suis pas là pour être derrière eux. Du moment qu'au club, on reste professionnel, évidemment, c'est tout ce qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    Il y a des choses qui t'ont marqué durant ton expérience, quelque chose que tu aurais pu voir et que tu aurais trouvé vraiment étonnante ou incroyable, en positif comme en négatif ?

  • Speaker #0

    Je vais commencer par le négatif, parce que c'est là où je trouve que la dérive est un peu... Bah négatif. C'est, j'ai des couples, après je leur dis moi-même, alors c'est un peu antinomique dans la mesure où t'as envie de faire du chiffre, mais ils viennent tous les soirs. Tous les soirs, bon.

  • Speaker #2

    Quasi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et là je trouve que c'est malsain, et même parfois en discutant un peu avec eux, ils me disent qu'à la maison ils le font plus. Et en fait, ils viennent pour le faire. C'est-à-dire que c'est là où ça devient, je pense, néfaste. Tu vois, j'ai travaillé dans les jeux, dans les jeux d'argent, les choses comme ça. Et donc tu vois l'addiction.

  • Speaker #2

    T'es le maître des vices, toi.

  • Speaker #0

    On dirait, ouais. Il n'y a aucune addiction pire que le jeu, je pense. Et là, on rentre sur l'addiction sexuelle. d'un lieu propice aux rencontres et au sexe. Mais je pense que c'est bien dans l'intimité d'avoir des rapports, de garder cette complicité. Et là le problème c'est ça, c'est qu'il y a une petite dérive où on avait tendance à voir quelques couples venir, revenir, revenir tous les soirs. Et au final en les souhaitant avec eux, tu te rends compte qu'ils ne font plus rien à la maison et qu'ils attendent de venir pour avoir une vie sexuelle. Et c'est là que je pense, c'est là que c'est pas bon. Et on essaye de faire ce travail un peu de prévention et de leur dire, écoutez, faites une petite pause. Alors après, évidemment, si tout se passe bien avec eux, je ne vais pas leur interdire l'entrée. Ce n'est pas non plus mon rôle, mais une espèce de prévention et de bienveillance au final envers ces gens-là, parce que ça peut être des habitués qu'on apprécie et que donc on a envie de les préserver, entre guillemets. parce que Il arrive avec certains couples de se fréquenter à l'extérieur, d'aller au restaurant, boire un verre. Et pour autant, peut-être que quand ils viennent, tu les vois en levrette dans la salle à côté. Mais bon, c'est amical quand tu les vois à l'extérieur, tu vois. Non mais c'est vrai, au début, moi, c'était assez drôle parce qu'en fait, tu parles beaucoup au bar. Les gens sont très sympas. C'est un bar qui a envie d'échanger avec les gens. Moi, j'aime beaucoup parler avec les gens, leur histoire et voilà. On finit un peu ce que tu fais, mais au boulot. Et d'un seul coup,

  • Speaker #2

    tu as un sacré coup de soleil sur les fesses !

  • Speaker #0

    Non mais d'un seul coup tu vas dans les salons débarrassé de trois verres et en pleine levrette ils te disent « Tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » ou une coupe de champagne ? Et ils ne s'arrêtent pas quoi ! Donc toi tu es là en mode « Ah ok ! » Pour lui, il commande du pain à la boulangerie, il cherche dans sa poche de la monnaie. Alors quand je commence, évidemment c'est déstabilisant, aujourd'hui ce n'est plus déstabilisant pour moi. Mais au début, oui, quand tu ne connais pas ce monde-là, tu débarques, tu dis « Ah ouais, les gens sont très libres. » Il n'y a plus le sensor de discrétion, de choses comme ça. Il n'existe pas pour eux.

  • Speaker #2

    On est entré dans leur intimité. Oui,

  • Speaker #0

    sans vraiment le vouloir.

  • Speaker #2

    Il y a des personnes qui t'ont fait des propositions.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on est tous passé par là, l'équipe, et on y passe encore. Bon, c'est vrai que j'ai recruté des filles, beaucoup de filles, parce qu'on a été beaucoup de garçons quand je suis arrivé. Et je pense que c'était important d'avoir une équipe féminine. Donc elles, évidemment, parce qu'elles sont mignonnes en plus, eh bien, on leur propose des choses. Les garçons aussi, nous aussi, on nous fait des avances. Que ce soit autant des hommes que des femmes. Bon, quand c'est des hommes, généralement, c'est pour leurs femmes, c'est pas pour eux. En fait, tu rentres dans un monde où... Tout ce que tu connais de la vie, du classique, tu sais, tu t'assieds en terrasse ou dans un bar, bon, si il y a une fille qui te plaît, tu te lèves, tu vas la voir ou tu fais un geste. Là-bas, c'est inversé, les femmes sont très entreprenantes. Et quand tu es un garçon où forcément tu n'as pas besoin de ça, au début, tu te dis « Ah, c'est marrant, c'est bien » . Et petite anecdote, il y a un soir, une américaine, une très belle américaine, une blonde qui vient, donc je la sers.

  • Speaker #2

    Un verre tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Je lui sers un verre, pardon.

  • Speaker #2

    Tu sais pas, tu la serres...

  • Speaker #0

    Et je la regarde dans les yeux tout le long en fait. Et il se trouve qu'elle est vraiment en... Bah elle est en petite tenue quoi. Avec une poitrine assez généreuse. Et elle me dit j'ai apprécié, donc tout ça en anglais, elle me dit j'ai apprécié que tu me regardes dans les yeux et pour te remercier, can I fuck you ? Elle m'a dit ça. Donc tu vois jusque là je me suis dit ok tout va bien. Elle a apprécié, mais la fin va pas. Tu vois, c'est vraiment, ils ont des notions qui sont... Je sais pas.

  • Speaker #2

    C'est ton pourboire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est le pourboire.

  • Speaker #2

    Mais tu n'y es pas allé.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas allé. Et en plus de ça, c'est marrant parce que ces anecdotes-là se passent souvent. Au début, quand je viens de commencer, tu sais, je suis un peu... Je ne suis pas encore très confiant. Je suis un peu innocent. Je débarque dans ce monde-là et il m'arrive plein d'anecdotes un peu comme ça. Aujourd'hui, peut-être qu'il m'en arrive. Et en fait, c'est devenu banal pour moi et je ne m'en souviens même pas. Mais je me souviens de celle du début, où plein d'anecdotes. Parce qu'on parlait un peu des anecdotes, des choses, un peu des dérives négatives. Donc pour la dérive négative,

  • Speaker #2

    il y a le côté positif aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le côté positif aussi, évidemment. Je pense que tu fais beaucoup de rencontres, étonnamment. Alors, est-ce que de là à dire, tu viens pour faire du réseautage, je ne pourrais pas forcément... À tester de ça, mais il y a des gens de tous les horizons qui viennent, vraiment étonnants même, que ce soit dans les hautes sphères politiques ou médiatiques. ou enfin bref beaucoup de gens qui viennent donc oui tu peux te faire des contacts. Quand j'ai commencé là-bas j'étais encore agent immobilier alors je n'étais pas responsable à ce moment là et il se trouve que j'ai vendu un appartement comme ça donc en fait tu vois en parlant un peu j'ai réussi à prendre un contact de quelqu'un qui vendait son appart.

  • Speaker #2

    J'ai un super 150 mètres carrés arrêtez de baiser votre femme.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais non, tu vois, vraiment, tu rencontres beaucoup de gens d'horizons différents. Et donc, c'est assez agréable. Et tu ne te dis pas qu'il y a une seule typologie de clientèle qui vient. Ce n'est pas vrai. Il y a vraiment tout le monde.

  • Speaker #2

    C'est très hétéro, en fait, comme clientèle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un milieu qui est très... Alors, on a évidemment des couples gays qui viennent se présenter. Nous, dans la mesure où c'est un endroit pour couple, mix, on le précise, homme-femme, on rencontre parfois des transsexuels. C'est toujours un peu délicat, je dirais. Parce qu'en fait, déjà, il y a deux choses, il y a transsexuel et travesti. Donc il y a des choses qu'il faut différencier. Un travesti, typiquement, on ne peut pas les accepter. Parce que c'est un homme qui aime s'habiller en femme. Donc avec un autre homme, ça fait qu'à la fin, il y a deux hommes dans l'établissement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être des clubs qui sont plus tentés de les recevoir plus appropriés que celui-ci.

  • Speaker #0

    Alors dans leur milieu, bien sûr, dans le milieu gay, il y a des clubs qui sont appropriés. Nous, on est positionnés sur le milieu hétéro. Donc je pense qu'à ce moment-là, on les dirige plutôt vers ces milieux-là. Parce qu'en plus de ça, ils ne vont pas trop s'amuser parce qu'ils vont rester entre eux au final. Parce que les gens s'attendent à ce qu'il y ait des hétéros. Donc les autres couples vont rester entre eux et eux vont rester tout seuls, tous les deux. Peut-être que le but est de choquer les gens et de faire ça devant tout le monde, mais du coup, ça ne va pas forcément dans le cadre de notre établissement.

  • Speaker #2

    Sans aller jusque-là, je pensais, est-ce que malgré tout, dans des couples, certains hommes peuvent être tentés par la bisexualité ? On voit ça, il y a quand même ça, c'est accepté ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je réponds franchement oui. Nous, on n'a pas de problème avec les pratiques des uns et des autres. Du moment qu'il y a un homme et une femme qui rentrent, ensuite, ce qui se passe à l'intérieur, si évidemment, communication, respect, consentement, si toutes les règles sont Ausha, on ne voit pas de problème. On a déjà eu un cas comme ça, où une dame sort d'un salon et vient me voir au bar et me dit « Mais monsieur, il y a un autre homme qui suce un autre homme. Qu'est-ce qu'on fait ? » Mais elle est choquée, vraiment. j'ai l'impression qu'elle voulait que Je débarque et je dis, c'est monsieur, sortez cette bite de votre bouche. Non, non, mais je lui ai dit, mais madame, s'il y a consentement, je veux dire, moi, je ne vois aucun problème à ça. Je pense que les deux le sont. Et maintenant, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Rien. Ah, OK, donc vous acceptez. Ben oui, enfin, du moment que tout le monde est d'accord avec ça, oui. Évidemment, on ne va pas contrôler les gens à ce niveau-là. C'est leur sexualité. On est en endroit qui a... qui accueillons les hédonistes. Je ne sais pas. Non, c'est assez délicat, la question. Mais non, on ne voit pas de problème à cela.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci d'avoir répondu à cette question. Moi, ce que je me demandais également, c'est les gens autour de toi. Je pense à tes proches, tes partenaires, ta famille, si jamais elle le sait, tes amis. Comment ils réagissent quand ils apprennent que tu travailles dans un club et qu'ils se disent qu'il y a une sorte de grand fantasme ? « Ah, mais celui-là ! » Ou est-ce qu'ils sont gênés ? Est-ce qu'on te dit « Mais quand est-ce que tu as un vrai métier ? » « Mais pourquoi tu ne retravailles pas dans l'immobilier ? » Enfin, Louis, qu'est-ce que tu déconnes ? Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, c'est très juste. Alors, pour parler de mes amis dans un premier temps, la plupart, ça ne les étonne pas. Parce que j'ai un passé de coureur de jupons, si on peut dire ça comme ça. Non, mais voilà, j'aime les femmes, je ne vais pas m'en cacher. Et quand j'ai dit ça à mes amis, ils m'ont dit, au final, ça ne m'étonne pas et ça te va très bien. Donc mes amis l'ont pris comme ça. Ma mère, moins. Ma mère, ce n'est pas un boulot. Je pense que quand ton fils chérit, j'ai une maman poule. Et donc, du coup, ça ne l'enchantait pas. Aujourd'hui, elle comprend bien qu'on scinde. le professionnel et le plaisir. Elle sait que c'est un boulot comme un autre et au final je suis comme quand je bossais en boîte ou dans un bar ou en restauration. Et donc elle n'y voit pas de problème. C'est par rapport peut-être à la grand-mère qui est décédée aujourd'hui. Donc voilà, on ne lui disait pas tout. Parce que vieille génération, peut-être des mœurs un peu différentes. ou simplement je vais travailler dans un bar. Mais aujourd'hui, non, je n'ai pas trop de soucis vis-à-vis de ça. Moi, je n'ai pas trop de pudeur. Je le dis volontiers, parce que pour moi, il n'y a rien de... Je n'ai pas besoin de m'en cacher. Ça, ça va plutôt être ma mère qui va un peu dissimuler la chose, notamment à la famille et peut-être à ses amis.

  • Speaker #2

    Dans un bar, c'est lequel ? Parce qu'on irait bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais souvent, il y a des... Alors, je ne viens pas de Paris, mais du coup, c'est sûr que quand ma mère en parle, Elle ne peut pas en parler à des Parisiens. Ou en tout cas, voilà. Donc, ça ne pose pas trop de problèmes. Mais moi, je ne me cache pas. Et c'est vrai que les copains sont assez étonnés sur la question. Mais positivement, ils se disent que ça me va bien. Et la maman...

  • Speaker #2

    Et les amours ?

  • Speaker #0

    Les amours l'acceptent. Enfin, j'ai une copine. Et elle comprend bien mon travail là-bas. Et que je ne suis pas au menu. Moi je m'occupe plutôt de l'équipe et donc de tout le côté opérationnel du club. Donc c'est pas mon travail, et d'ailleurs c'est le travail de personne qui travaille, que d'amuser les clients. Ils s'amusent entre eux. Nous on est un peu les figurants, on met en place un dispositif, un lieu pour les gens. Et eux, ce sont les acteurs, et ils viennent, ils font ce qu'ils veulent, donc on compartimente.

  • Speaker #2

    Le monde de la nuit, c'est un monde qui fait toujours rêver, ou qui intrigue du moins beaucoup de personnes. Souvent, on imagine, ah bah oui, il y a plein de personnalités du showbiz et de la politique qui vont soit dans des boîtes de nuit huppées, soit dans des clubs libertins.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #2

    Vraiment, je n'ai pas l'habitude de citer des noms, mais est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est un fantasme ? Est-ce que tu en as vu ? Est-ce que tu as été surpris ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai été surpris et oui, j'en ai vu. En fait, je pense par le positionnement un peu du club où on se veut barre permissive. Et donc, tu peux venir avec ta copine ou un date. Et oui, on a des personnalités qui viennent. Je ne veux pas citer de nom. Puis en plus, on a quand même un travail de confidentialité, de réserve, évidemment, pour tout le monde. Pas que pour les personnalités, d'ailleurs. Mais ça peut être un fantasme parce que fut un temps, la belle époque, je dirais il y a peut-être 20 ans, allez peut-être un peu moins, 10-15 ans, les gens allaient beaucoup aux chandelles. Thierry Ardisson, toute la télévision, les choses comme ça. Et puis aussi un peu la sphère politique. C'était connu de tous.

  • Speaker #2

    Je pense que les gens maintenant, ils ont un peu peur des ragots.

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ils se méfient un peu plus qu'avant. je dirais qu'aujourd'hui et pour autant tu vois on a des personnalités qui viennent et qui ne s'adonnent pas forcément à des plaisirs juste qu'ils restent au bar et qu'ils discutent avec nous donc c'est marrant on est invité des fois à des endroits des places de spectacle des choses comme ça parce qu'on sympathise avec ces gens-là et donc on peut avoir des places en loge des choses comme ça c'est très sympa mais ils viennent prendre l'inspiration peut-être ouais ouais c'est vrai ... Ça peut être inspirant et puis comme je l'ai dit tu rencontres vraiment des gens de toutes horizons donc tu peux ressortir de là-bas avec des anecdotes, avec plein de choses, d'inspiration, des gens que tu ne t'attendais pas à aller rencontrer, peut-être des parcours, des choses, c'est assez original. Moi j'aime beaucoup mon travail parce qu'on a une diversité de personnes que tu rencontres, qui est assez plaisante. Et pour revenir là-dessus, on a des personnalités, on a des gens qui viennent boire un verre, pas que, évidemment. Il y a des personnalités qui passent dans les salons. Je peux en citer un, ça ne va pas lui porter préjudice, parce que je pense que tout le monde le sait, c'est Mick Jagger. Mais non ! On l'a refusé à l'entrée. Mais non !

  • Speaker #2

    Mais comment ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, moi j'y travaillais pas encore. C'est un collègue qui travaillait, qui l'a refusé. Et en fait, il n'est pas venu avec le bon dress code. Et surtout, il est venu tout seul. Enfin, avec son garde du corps. Et donc, du coup, non. Parce que nous, on a une règle qui est ce qui est. Et en fait, la responsable que j'ai remplacée aujourd'hui, quand elle a su... On l'avait refusé, elle est allée le chercher dans la rue et lui a dit si allez vous pouvez rentrer et au final tout le monde était content.

  • Speaker #2

    Il est revenu quand même ?

  • Speaker #0

    Il est quand même revenu, on a fait une petite entorse là-dessus. Je me suis tué il y a quelques années maintenant. Mais ouais, donc voilà, assez drôle l'anecdote. Je ne pense pas que lui, ça va lui porter préjudice, que je dise ça. Mais ouais.

  • Speaker #2

    D'après toi, est-ce que le libertinage et ce que tu vois dans le club, c'est plutôt de gauche ou plutôt de droite ?

  • Speaker #0

    Waouh ! Alors, je dirais que... Alors, le libertinage en général, on parle du libertinage. Je pense que c'est tout le monde. Maintenant... En tout cas chez nous, on a une gamme de prix qui est assez élevée parce que ça fait partie du filtre. Est-ce que ça veut dire qu'on va attirer plus les gens de droite ? Parce que peut-être que c'est une typologie de client, elle est tellement cool. Elle est sûre,

  • Speaker #2

    elle est sûre.

  • Speaker #0

    Peut-être que, ah ouais, parce qu'en réalité, bon évidemment je ne demande pas, quand les gens rentrent je ne leur dis pas bonjour, vous êtes de gauche, de droite.

  • Speaker #2

    C'est une question qui peut réfléchir. Après, on peut la laisser en suspens.

  • Speaker #0

    En fait, je te dirais que cette typologie de clientèle de droite sera peut-être un peu plus âgée. Et les plus jeunes sont de gauche. J'ai la chance, chez nous, de revendiquer une des clientèles les plus jeunes de Paris. Ça va de 25 à 40 ans, je dirais. Parfois un peu plus, parfois moins d'ailleurs. Enfin, moins de 25. On a eu des coupes de 18-19 ans. Moi, à 18-19 ans, je n'étais pas dans les clubs libertins. Ils sont quand même très ouverts aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Donc, un peu tout le monde. C'est une sorte de panorama.

  • Speaker #0

    Oui, on a un panorama au niveau de l'âge. Et donc, je pense qu'au niveau politique, probablement aussi. Et comme je disais, quand on trie, entre guillemets, via les prix, ce que tous les clubs font aujourd'hui, forcément, est-ce que tu as envie de dire les gens les plus aisés votent à droite ? Peut-être, je ne sais pas. En tout cas, je pense qu'on a un peu de tout. Je ne pourrais pas cataloguer les gens comme ça. Il faudrait qu'à l'entrée, on leur donne des petits mots. C'est drôle parce que parfois, les gens rentrent et me disent « Oui, bonsoir, c'est quoi la moyenne d'âge ? » Mais je ne sais pas. Ça sous-entend qu'à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui rentre, je lui dis « Bonjour, quel âge vous avez ? » « Ok, alors attendez, je vous rentre dans mon tableau Excel, on va faire la moyenne. » Et donc c'est pareil, je ne peux pas dire droite, gauche. Il y a une femme qui est rentrée une fois qui me demande, alors autre anecdote, une grande blonde très belle, un peu style poupée russe, avec un homme un peu plus âgé. Et elle vient me voir directement au bar. Et sous ce petit visage d'ange en anglais, elle me demande est-ce qu'il y a des grosses bites ce soir ? Mais non ! Tout le truc s'est épandré. Tu vois cette belle femme qui a une très belle énergie et là, elle te dit ça comme ça, très dur, très pur. Tu dis, waouh !

  • Speaker #2

    Tu n'es pas mesuré.

  • Speaker #0

    Je ne m'attendais pas à cette question. C'est ce que j'ai dit. J'ai dit, les gens qui rentrent, il se trouve que je ne prends pas la taille du pénis. On n'a pas des petits papiers comme ça. Alors, vous êtes de gauche, de droite. Vous avez quel âge ? Et la taille de votre sexe, s'il vous plaît. Donc je lui ai dit écoutez, allez dans les salons, je pense que n'importe quel garçon ce soir sera content de vous la montrer. Et voilà, tout ça pour qu'elle revienne une demi-heure plus tard et elle me dit non, il n'y a pas de grosse bide ce soir.

  • Speaker #2

    Mais non ! C'est incroyable. Dernière question mon cher Louis, es-tu heureux dans ton travail ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis heureux dans mon travail, je suis épanoui et je pense que l'équipe y contribue parce qu'on s'entend bien, c'est vraiment... Je pense que les clients aussi le ressentent, c'est pour ça qu'ils reviennent. On a la chance d'être dans un club qui marche bien, évidemment, dans Paris. Moi, je pense que je peux m'avancer en disant que c'est celui qui marche le mieux. Et donc, je suis heureux parce que... On a le choix de faire entrer qui on veut. Aujourd'hui, je ne suis pas obligé de... On peut filtrer. On a le choix, en fait. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Pour les personnes qui veulent venir, venez en couple, ayez le sourire. Qu'est-ce qu'on peut leur donner comme conseil ?

  • Speaker #0

    Soyez bien habillés. Alors, bien habillés, tout le monde va voir les choses différemment. Mais on demande à ce que vous soyez chic et élégant. Grosso modo. Venez pas non plus en costume trois pièces. et grande robe de soirée mais voilà faites un petit effort quand même soyez bienveillant avec votre partenaire amener quelqu'un quand même prévenez la personne c'est mieux Évitez les surprises vraiment parce que je dirais qu'une fois sur deux ça se passe pas bien et donc voilà, dites les choses et puis soyez ouverts d'esprit vous attendez pas forcément peut-être à quelque chose la première fois si c'est votre première fois en tout cas Vous ne faites pas trop des a priori. Enlevez tout ça et essayez de vous laisser couler au fil de l'eau, au fil de la soirée. Ça se passera bien. Et puis, venez en couple. Alors, il y a même parfois... des soirs où vous pouvez venir à 3 avec deux femmes et un homme le mercredi soir. On déroge un peu à la règle sur certains autres soirs si on vous connaît. Mais voilà, pas deux hommes, une femme. Qu'est-ce que je peux dire de plus ?

  • Speaker #2

    plus. Peut-être que vous aurez la chance de rencontrer Mick Jaeger au bar, qui sait ?

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Au bar, pas que au bar d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Louis d'avoir répondu avec une grande aisance à toutes ces questions. Et puis, on te souhaite encore de longues années à servir les gens qui se donnent du plaisir.

  • Speaker #1

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Description

Plongez dans les coulisses d’un club échangiste parisien pas comme les autres. Dans cet épisode du Son du Désir, Alexis rencontre Louis, responsable de nuit dans un bar permissif où les couples viennent explorer leurs fantasmes, entre curiosité, liberté et plaisir partagé.


👉 Comment devient-on employé dans un club échangiste ?
👉 Quelles sont les règles, les codes, les interdits du monde libertin ?
👉 Et surtout : que ressent-on lorsqu’on travaille au cœur du libertinage sans y participer ?


Louis nous dévoile les dessous de ce milieu fantasmé : les anecdotes les plus étonnantes, les dérives discrètes, la bienveillance des habitués, et cette frontière fine entre érotisme, voyeurisme et respect. De l’humour, du réalisme, et une plongée sans tabou dans un univers libertin bien plus humain qu’on ne l’imagine.


Cet épisode est une invitation à découvrir le désir autrement : celui qu’on observe, qu’on encadre, et qu’on apprend à comprendre.


🎧 Le Son du Désir explore l’érotisme sous toutes ses formes, au plus près des acteurs et actrices de la nuit, des clubs et des plaisirs.
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Le Son du Désir vous plonge dans des histoires érotiques immersives où fantasmes et plaisir prennent vie.
Ce podcast célèbre la sexualité féminine et offre un espace intime pour explorer ses désirs sans tabous.
Comme Voxxx ou Femtasy, il fait partie des podcasts érotiques les plus écoutés en France.


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Transcription

  • Speaker #0

    Un bar permissif, bah aller en petite tenue quoi. En pleine levain, pourquoi ils te disent « Eh, tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » Ou une coupe de champagne ? Tu vois, ils s'arrêtent pas quoi. Elles me demandent « Est-ce qu'il y a des grosses ce soir ? »

  • Speaker #1

    Le son du désir.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #1

    je suis Alexis Imeros. Vous êtes bien sur le son du désir. Et dans le son du désir,

  • Speaker #2

    on va s'attacher à découvrir des personnes qui font vivre l'érotisme, qui font vivre la nuit.

  • Speaker #1

    Tout ce qui vous fait fantasmer,

  • Speaker #2

    tout ce qui représente vos désirs.

  • Speaker #1

    Et là je suis à la terrasse d'un café et dans quelques instants vous allez découvrir l'histoire de Louis qui travaille dans un club échangiste.

  • Speaker #2

    Le son du désir est un podcast érotique. Devenez l'héroïne de votre aventure directement sur www.lesondudésir.fr Bonjour Louis, il paraît que tu travailles dans un club échangiste, est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #0

    Bonjour Alexis, il paraît, il paraît très ouais, j'ai commencé il y a 3 ans maintenant. Et voilà, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #2

    C'est un job qui fait fantasmer plein de personnes. C'est-à-dire qu'il y a plein de personnes qui se disent « Ouah, je travaillerais dans un club échangiste, eh bien, je verrais plein de choses complètement folles. » Oui, mais non, mais en réalité, sans doute. Mais moi, ce que je veux savoir, c'est déjà, c'est quoi travailler dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que c'est un peu l'objet de fantasmes, même autour de moi, mes amis, ma famille, moi. Bon, après, ils en rigolent, mais... C'est assez basique, c'est un travail comme un autre au final, avec des petites options. Moi j'aime bien dire qu'au final on a un espèce de... Alors c'est caricatural, mais c'est un peu un porno en live. Alors après, je veux dire, avec le son, les images, l'odeur.

  • Speaker #2

    Ça on y pense très rarement, mais l'odeur, ça dépend des endroits.

  • Speaker #0

    Voilà, mais surtout que ça dépend des soirées aussi, donc voilà. Aujourd'hui, je dirais que les gens fantasment dessus et au final, on redescend assez vite. Moi, les premières fois où j'ai bossé, j'étais assez, comment dire, pas choqué, je dirais pas ça, mais étonné et un peu émoustillé. Et en fait, à force, on s'y fait.

  • Speaker #2

    Toi, tu es derrière le bar ?

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je suis responsable. Je suis responsable de l'établissement durant la nuit, parce qu'on a deux services, on a aussi la journée et la nuit. Et donc moi je gère l'équipe la nuit.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on cite le nom de l'établissement ou est-ce qu'on ne cite pas ?

  • Speaker #0

    On peut citer, c'est le masque. Alors pour faire un peu plus, ce n'est pas un simple club libertin je dirais. Nous on s'est positionné sur le fait qu'on soit un bar permissif. D'ailleurs quand tu rentres tu le vois sur notre communication aussi. Grosso modo c'est un bar avec une petite option supplémentaire, c'est-à-dire des salons où on peut... Ça donnait un certain plaisir que d'habitude, peut-être dans un bar classique, tu ne fais pas.

  • Speaker #2

    Alors c'est un bar avec des salons, c'est-à-dire personne ne nique au bar.

  • Speaker #0

    Voilà, on a quand même quelques règles malgré tout, c'est un endroit qui est quand même encadré. On a une petite règle qui est drôle, une deuxième règle. C'est quand tu viens au bar commander un verre, si tu es un garçon, tu dois quand même être habillé. Chemise, tu portes au moins ton haut et ton bas. Et si tu es une femme, tu peux te balader toute nue dans l'établissement, partout. Donc tu peux venir commander ton verre toute nue, si tu es une femme, mais pas si tu es un homme.

  • Speaker #2

    Alors, tu es au bar, tu sers des personnes qui sont un peu émoustillées et qui soit vont faire l'amour, vont faire des choses sexuelles, soit en viennent. Et toi, un jour, tu débarques là-dedans. Comment ? On répond à une petite annonce ? Est-ce qu'on frappe à la porte d'un club ? Est-ce que c'est un ami d'ami qui te propose quelque chose ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors en effet, tu l'as cité, c'est un ami d'ami, enfin du coup une amie d'ami.

  • Speaker #2

    C'est pas chez Pôle Emploi ou France Travail, je veux dire, qui d'un coup, alors écoutez, sur votre dossier, j'ai que ça à vous proposer.

  • Speaker #0

    La gueule du conseiller quand tu lui dis que tu veux bosser là-bas, à mon avis, non. C'est pas comme ça que ça se passe, en tout cas pas chez nous. Nous, on sait beaucoup du bouche à oreille, on essaye de recruter dans un cercle assez fermé où on connaît les gens.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il faut coucher pour trouver un job dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors non. Non, non, parce que nous, alors... Encore une fois, je parle vraiment de notre club qui a cette particularité. Je ne sais pas trop comment les autres fonctionnent. Au final, si je le sais, mais dans les grandes lignes, notre patron n'est pas sur place. Donc, il me fait confiance. Et grosso modo, comment du coup, j'en suis arrivé là ? C'est une amie que j'avais rencontrée en Corse. Et simplement, une fois qu'elle était rentrée à Paris, elle a commencé son job là-bas, il y a longtemps maintenant. Donc moi je savais qu'elle travaillait là-bas. Elle m'a demandé ce que je faisais en ce moment. Il se trouve que j'étais agent immobilier dans mon parcours particulier. Et moi qui avais déjà bossé de nuit, alors pas dans des étages... Un établissement comme celui-ci, plutôt boîte, bar, j'avais déjà géré des équipes. Et je me suis dit, vas-y, go.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. À quoi tu penses à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr. Et abonnez-vous discrètement. en seulement trois clics. Le son du désir.fr Votre destination secrète vers l'érotisme audio.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. Ça fait trois ans que tu travailles dans ce milieu ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait trois ans. Non, alors pour répondre à la question, je ne suis pas libertin. En tout cas, pas pour le moment parce que je pense qu'on peut le devenir. Au final, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est très péjoratif de le dire qu'on est libertin ou pas. Parce qu'au final, c'est peut-être un mode de vie qui peut être associé à des choses. Mais en fait, on peut l'être sans l'être. Je pense qu'il peut y avoir des aspects où je peux l'être et d'autres non. Après, je n'ai pas tout essayé dans ma vie encore une fois, mais je ne me revendique pas libertin.

  • Speaker #2

    Peut-être que chacun a sa vision du libertinage. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Je pense que déjà, c'est un peu générationnel aussi. Une personne de 50 ans et une personne de 25 ans ne vont pas penser la même chose du libertinage. Et pour autant, les deux peuvent l'être sans s'en rendre compte. Et pour autant, ils peuvent aimer les plaisirs de la bille. Est-ce que c'est ça être libertin ?

  • Speaker #2

    Ils viennent chercher quoi, les gens qui se retrouvent en face de toi, finalement ? Est-ce qu'ils viennent chercher une idée de l'exhibition ? Ou est-ce qu'ils viennent chercher d'autres personnes pour... pour aller niquer ailleurs ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est dur de répondre à cette question. En fait, on dirait que ça va faire pub un peu masqué pour le club, mais je vais expliquer le fonctionnement. Et voilà, parce qu'au final, en gros, ce qu'ils viennent chercher, je pense, et puis aujourd'hui, je le vois, ça fait trois ans, c'est la liberté de pouvoir s'habiller, d'être ce qu'on veut et faire ce qu'on veut. Chez nous, on est orienté couple uniquement. Donc, on a cette particularité d'aucun soir de la semaine d'accepter les hommes seuls. Ça plaît beaucoup. Et alors, parfois ça peut déplaire, on nous a déjà demandé si on faisait des soirées gangbang par exemple, c'est pas le cas. Je vais prendre deux, trois exemples. On a des couples qui viennent et au final, alors la fille est habillée très légèrement, bon, normalement, comme dans un club libertin, mais qui passerait pas dans un bar ou dans une boîte de nuit, évidemment, en petite lingerie ou des choses comme ça, à nuisette. Les garçons sont toujours chic et élégant, donc ça, ça ne change pas. Après, on a une ouverture d'esprit. Si l'homme veut venir habiller un peu sexy, bon, on n'y voit pas non plus trop de problème à ça. Il faut que ça soit élégant et chic. Et donc, je disais, ils viennent parfois simplement boire un verre et échanger verbalement entre eux et avec les autres couples. Je pense que c'est un peu les prémices. C'est-à-dire qu'ils veulent commencer forcément... Pas forcément quelque chose de concret, mais ils veulent commencer à mettre un pas dedans. Nous, on est quand même bien indiqués pour ça, parce que ça fait un peu bar lounge quand on rentre, un peu prohibition, bar un peu caché. Après, on a vraiment une salle, quand on rentre, c'est le bar. Et ensuite, quand on va un peu plus loin, il y a les salons. Donc en fait, je dirais que tu fais le pas vraiment pour aller dans les salons. Tu le sais si tu y vas. Maintenant tu y vas, évidemment, tu regardes, tu t'inspires, je sais pas, peut-être que tu peux trouver des inspirations. Donc on a pas mal de couples qui viennent pour, je pense, un peu s'émoustiller. Pas forcément commencer les premières fois. Et évidemment, on a aussi toujours des habitués ou des gens qui sont un peu plus téméraires et qui savent ce qu'ils viennent faire. Donc on a deux mondes un peu qui se mélangent, c'est-à-dire les débutants, les expérimentés. Et c'est un monde qui est très bienveillant, les uns avec les autres.

  • Speaker #2

    T'as pu sentir de temps en temps qu'il y ait des personnes qui se retrouvent là un peu malgré elles. Je pense à des couples qui arrivent là peut-être pour la première fois et l'un des deux a beaucoup insisté. Je ne vais pas dire que c'est l'homme qui insiste obligatoirement, mais l'un des deux a beaucoup insisté et l'autre se sent un peu mal à l'aise. Est-ce que tu as pu voir ça et comment ça se passe dans ces cas-là ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr. On a ce cas de figure-là. Alors, c'est toujours délicat. Après... Je pense qu'on a une sensibilité, l'équipe, où on voit ce genre de choses sans qu'on nous le dise. Et en conséquence, on prend la décision d'accepter ou pas les gens. Dès l'entrée, en fait, tu le vois. Grosso modo, et d'ailleurs, c'est bien que tu le dises, parce qu'il n'y a pas que des hommes qui font ça aux femmes. Il y a des femmes qui font ça aux hommes aussi. Et ce n'est pas drôle non plus pour un homme de se retrouver dans une situation comme ça, pour une femme non plus. Je ne dis pas l'inverse, mais je dirais que c'est vrai. que quand c'est une femme qui fait cette surprise à un homme, généralement le garçon il repart un peu content. À la Saint-Valentin, j'ai eu cet exemple où sa femme vient lui faire une surprise, elle l'emmène dans un endroit insolite. Lui, il ne sait pas où il met les pieds, il savait juste qu'il devait bien s'habiller. Et au final, il repart à la fermeture avec la banane et il est content, au sens propre, sans figurer. Et donc, on est assez vigilant, on essaye de faire un espèce de filtre à l'entrée si on voit vraiment que la dame est... pas à l'aise et que le gars dit si si viens viens viens, on dit non non écoutez monsieur parlez avec madame avant, l'emmenez pas dans des endroits comme ça si elle est pas prête ou parfois on fait l'erreur de les faire rentrer 5 minutes plus tard la dame se sent pas bien et veut partir je dirais que les garçons dans cette situation là ils vont un peu se forcer quand c'est l'inverse, quand c'est la femme qui sait qui connait et que le garçon sait pas on remarque que le garçon va peut-être essayer d'aller un peu plus loin Merci. Quitte à forcément ne pas passer une bonne soirée, parce que je pense que nous, on est très vite rattrapés par la réalité, les mecs, quand ça ne veut pas, quand ça ne marche pas, ça ne vante pas, et donc les garçons sont assez frustrés. C'est quelque chose qui arrive et qui est assez commun. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas un endroit où tout est facile. Je pense que ça peut être impressionnant, ça peut être déstabilisant. Que ce soit pour une femme ou pour un homme. Mais pour une femme, ça peut être un peu plus embêtant, évidemment. Je ne sais pas si c'est sexiste de dire ça, mais peut-être que les femmes vont avoir tendance à plus subir et ensuite peut-être regretter par la suite. Le garçon ne va pas forcément être dans cette démarche-là. Après, je fais peut-être une généralité, ou en tout cas, c'est ce que j'ai remarqué, mais il n'y a pas de règle.

  • Speaker #2

    C'est peut-être des choses à bien discuter avant si on est en couple et qu'on n'a pas du tout l'habitude.

  • Speaker #0

    Alors nous, on a une super équipe. J'ai essayé de recruter que des jeunes. Donc aujourd'hui, on est une équipe qui est assez jeune. Donc ça, c'est cool. On est tous copains. Ça s'entend super bien. On est un peu comme une petite famille. C'est marrant de dire ça dans des endroits comme ça, mais on est tous amis. Et autre chose aussi pour préciser un peu le truc dans l'équipe, c'est que personne n'est libertin. C'est un... comment dire ? C'est une chose que je fais quand je recrute, je ne recrute pas de libertins. Parce qu'on ne peut pas mélanger le plaisir et le travail, c'est important de scinder les deux. Et en tout cas, à ce niveau-là, on est carré.

  • Speaker #2

    J'ai juste une petite digression. C'est que dans beaucoup de métiers, je pense aux auteurs de littérature érotique, je pense également aux personnes qui posent un truc, les personnes vont se dire « Ah oui mais toi t'es un sacré gros cochon, tu poses un truc. » Ah ouais, non mais non, mais en fait non. Moi je crée le décor,

  • Speaker #0

    c'est ça, moi j'amène la pièce et vous êtes les acteurs. C'est vraiment la chose. Alors après, attention, on est des hommes, on est des femmes. Je pense que c'est pour ça que la frontière de si je suis libertin, si je ne suis pas libertin, les pratiques ou quoi, aujourd'hui c'est assez flou de se dire libertin, je pense, et de se revendiquer libertin, alors que moi non, je ne le sens pas que je sois libertin. Est-ce que maintenant je peux quand même aller me faire une soirée peut-être un jour avec une partenaire et puis m'amuser ? Je ne dis pas non, mais est-ce que ça fait de moi un libertin ? Ça je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Dans le travail, c'est niet.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce n'est pas possible. J'en demande pareil à mon équipe. Après à l'extérieur, ce qu'ils font, ça ne me regarde plus. S'ils décident d'échanger un numéro avec une nana ou un garçon... et de se voir à l'extérieur, je ne suis pas là pour être derrière eux. Du moment qu'au club, on reste professionnel, évidemment, c'est tout ce qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    Il y a des choses qui t'ont marqué durant ton expérience, quelque chose que tu aurais pu voir et que tu aurais trouvé vraiment étonnante ou incroyable, en positif comme en négatif ?

  • Speaker #0

    Je vais commencer par le négatif, parce que c'est là où je trouve que la dérive est un peu... Bah négatif. C'est, j'ai des couples, après je leur dis moi-même, alors c'est un peu antinomique dans la mesure où t'as envie de faire du chiffre, mais ils viennent tous les soirs. Tous les soirs, bon.

  • Speaker #2

    Quasi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et là je trouve que c'est malsain, et même parfois en discutant un peu avec eux, ils me disent qu'à la maison ils le font plus. Et en fait, ils viennent pour le faire. C'est-à-dire que c'est là où ça devient, je pense, néfaste. Tu vois, j'ai travaillé dans les jeux, dans les jeux d'argent, les choses comme ça. Et donc tu vois l'addiction.

  • Speaker #2

    T'es le maître des vices, toi.

  • Speaker #0

    On dirait, ouais. Il n'y a aucune addiction pire que le jeu, je pense. Et là, on rentre sur l'addiction sexuelle. d'un lieu propice aux rencontres et au sexe. Mais je pense que c'est bien dans l'intimité d'avoir des rapports, de garder cette complicité. Et là le problème c'est ça, c'est qu'il y a une petite dérive où on avait tendance à voir quelques couples venir, revenir, revenir tous les soirs. Et au final en les souhaitant avec eux, tu te rends compte qu'ils ne font plus rien à la maison et qu'ils attendent de venir pour avoir une vie sexuelle. Et c'est là que je pense, c'est là que c'est pas bon. Et on essaye de faire ce travail un peu de prévention et de leur dire, écoutez, faites une petite pause. Alors après, évidemment, si tout se passe bien avec eux, je ne vais pas leur interdire l'entrée. Ce n'est pas non plus mon rôle, mais une espèce de prévention et de bienveillance au final envers ces gens-là, parce que ça peut être des habitués qu'on apprécie et que donc on a envie de les préserver, entre guillemets. parce que Il arrive avec certains couples de se fréquenter à l'extérieur, d'aller au restaurant, boire un verre. Et pour autant, peut-être que quand ils viennent, tu les vois en levrette dans la salle à côté. Mais bon, c'est amical quand tu les vois à l'extérieur, tu vois. Non mais c'est vrai, au début, moi, c'était assez drôle parce qu'en fait, tu parles beaucoup au bar. Les gens sont très sympas. C'est un bar qui a envie d'échanger avec les gens. Moi, j'aime beaucoup parler avec les gens, leur histoire et voilà. On finit un peu ce que tu fais, mais au boulot. Et d'un seul coup,

  • Speaker #2

    tu as un sacré coup de soleil sur les fesses !

  • Speaker #0

    Non mais d'un seul coup tu vas dans les salons débarrassé de trois verres et en pleine levrette ils te disent « Tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » ou une coupe de champagne ? Et ils ne s'arrêtent pas quoi ! Donc toi tu es là en mode « Ah ok ! » Pour lui, il commande du pain à la boulangerie, il cherche dans sa poche de la monnaie. Alors quand je commence, évidemment c'est déstabilisant, aujourd'hui ce n'est plus déstabilisant pour moi. Mais au début, oui, quand tu ne connais pas ce monde-là, tu débarques, tu dis « Ah ouais, les gens sont très libres. » Il n'y a plus le sensor de discrétion, de choses comme ça. Il n'existe pas pour eux.

  • Speaker #2

    On est entré dans leur intimité. Oui,

  • Speaker #0

    sans vraiment le vouloir.

  • Speaker #2

    Il y a des personnes qui t'ont fait des propositions.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on est tous passé par là, l'équipe, et on y passe encore. Bon, c'est vrai que j'ai recruté des filles, beaucoup de filles, parce qu'on a été beaucoup de garçons quand je suis arrivé. Et je pense que c'était important d'avoir une équipe féminine. Donc elles, évidemment, parce qu'elles sont mignonnes en plus, eh bien, on leur propose des choses. Les garçons aussi, nous aussi, on nous fait des avances. Que ce soit autant des hommes que des femmes. Bon, quand c'est des hommes, généralement, c'est pour leurs femmes, c'est pas pour eux. En fait, tu rentres dans un monde où... Tout ce que tu connais de la vie, du classique, tu sais, tu t'assieds en terrasse ou dans un bar, bon, si il y a une fille qui te plaît, tu te lèves, tu vas la voir ou tu fais un geste. Là-bas, c'est inversé, les femmes sont très entreprenantes. Et quand tu es un garçon où forcément tu n'as pas besoin de ça, au début, tu te dis « Ah, c'est marrant, c'est bien » . Et petite anecdote, il y a un soir, une américaine, une très belle américaine, une blonde qui vient, donc je la sers.

  • Speaker #2

    Un verre tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Je lui sers un verre, pardon.

  • Speaker #2

    Tu sais pas, tu la serres...

  • Speaker #0

    Et je la regarde dans les yeux tout le long en fait. Et il se trouve qu'elle est vraiment en... Bah elle est en petite tenue quoi. Avec une poitrine assez généreuse. Et elle me dit j'ai apprécié, donc tout ça en anglais, elle me dit j'ai apprécié que tu me regardes dans les yeux et pour te remercier, can I fuck you ? Elle m'a dit ça. Donc tu vois jusque là je me suis dit ok tout va bien. Elle a apprécié, mais la fin va pas. Tu vois, c'est vraiment, ils ont des notions qui sont... Je sais pas.

  • Speaker #2

    C'est ton pourboire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est le pourboire.

  • Speaker #2

    Mais tu n'y es pas allé.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas allé. Et en plus de ça, c'est marrant parce que ces anecdotes-là se passent souvent. Au début, quand je viens de commencer, tu sais, je suis un peu... Je ne suis pas encore très confiant. Je suis un peu innocent. Je débarque dans ce monde-là et il m'arrive plein d'anecdotes un peu comme ça. Aujourd'hui, peut-être qu'il m'en arrive. Et en fait, c'est devenu banal pour moi et je ne m'en souviens même pas. Mais je me souviens de celle du début, où plein d'anecdotes. Parce qu'on parlait un peu des anecdotes, des choses, un peu des dérives négatives. Donc pour la dérive négative,

  • Speaker #2

    il y a le côté positif aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le côté positif aussi, évidemment. Je pense que tu fais beaucoup de rencontres, étonnamment. Alors, est-ce que de là à dire, tu viens pour faire du réseautage, je ne pourrais pas forcément... À tester de ça, mais il y a des gens de tous les horizons qui viennent, vraiment étonnants même, que ce soit dans les hautes sphères politiques ou médiatiques. ou enfin bref beaucoup de gens qui viennent donc oui tu peux te faire des contacts. Quand j'ai commencé là-bas j'étais encore agent immobilier alors je n'étais pas responsable à ce moment là et il se trouve que j'ai vendu un appartement comme ça donc en fait tu vois en parlant un peu j'ai réussi à prendre un contact de quelqu'un qui vendait son appart.

  • Speaker #2

    J'ai un super 150 mètres carrés arrêtez de baiser votre femme.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais non, tu vois, vraiment, tu rencontres beaucoup de gens d'horizons différents. Et donc, c'est assez agréable. Et tu ne te dis pas qu'il y a une seule typologie de clientèle qui vient. Ce n'est pas vrai. Il y a vraiment tout le monde.

  • Speaker #2

    C'est très hétéro, en fait, comme clientèle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un milieu qui est très... Alors, on a évidemment des couples gays qui viennent se présenter. Nous, dans la mesure où c'est un endroit pour couple, mix, on le précise, homme-femme, on rencontre parfois des transsexuels. C'est toujours un peu délicat, je dirais. Parce qu'en fait, déjà, il y a deux choses, il y a transsexuel et travesti. Donc il y a des choses qu'il faut différencier. Un travesti, typiquement, on ne peut pas les accepter. Parce que c'est un homme qui aime s'habiller en femme. Donc avec un autre homme, ça fait qu'à la fin, il y a deux hommes dans l'établissement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être des clubs qui sont plus tentés de les recevoir plus appropriés que celui-ci.

  • Speaker #0

    Alors dans leur milieu, bien sûr, dans le milieu gay, il y a des clubs qui sont appropriés. Nous, on est positionnés sur le milieu hétéro. Donc je pense qu'à ce moment-là, on les dirige plutôt vers ces milieux-là. Parce qu'en plus de ça, ils ne vont pas trop s'amuser parce qu'ils vont rester entre eux au final. Parce que les gens s'attendent à ce qu'il y ait des hétéros. Donc les autres couples vont rester entre eux et eux vont rester tout seuls, tous les deux. Peut-être que le but est de choquer les gens et de faire ça devant tout le monde, mais du coup, ça ne va pas forcément dans le cadre de notre établissement.

  • Speaker #2

    Sans aller jusque-là, je pensais, est-ce que malgré tout, dans des couples, certains hommes peuvent être tentés par la bisexualité ? On voit ça, il y a quand même ça, c'est accepté ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je réponds franchement oui. Nous, on n'a pas de problème avec les pratiques des uns et des autres. Du moment qu'il y a un homme et une femme qui rentrent, ensuite, ce qui se passe à l'intérieur, si évidemment, communication, respect, consentement, si toutes les règles sont Ausha, on ne voit pas de problème. On a déjà eu un cas comme ça, où une dame sort d'un salon et vient me voir au bar et me dit « Mais monsieur, il y a un autre homme qui suce un autre homme. Qu'est-ce qu'on fait ? » Mais elle est choquée, vraiment. j'ai l'impression qu'elle voulait que Je débarque et je dis, c'est monsieur, sortez cette bite de votre bouche. Non, non, mais je lui ai dit, mais madame, s'il y a consentement, je veux dire, moi, je ne vois aucun problème à ça. Je pense que les deux le sont. Et maintenant, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Rien. Ah, OK, donc vous acceptez. Ben oui, enfin, du moment que tout le monde est d'accord avec ça, oui. Évidemment, on ne va pas contrôler les gens à ce niveau-là. C'est leur sexualité. On est en endroit qui a... qui accueillons les hédonistes. Je ne sais pas. Non, c'est assez délicat, la question. Mais non, on ne voit pas de problème à cela.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci d'avoir répondu à cette question. Moi, ce que je me demandais également, c'est les gens autour de toi. Je pense à tes proches, tes partenaires, ta famille, si jamais elle le sait, tes amis. Comment ils réagissent quand ils apprennent que tu travailles dans un club et qu'ils se disent qu'il y a une sorte de grand fantasme ? « Ah, mais celui-là ! » Ou est-ce qu'ils sont gênés ? Est-ce qu'on te dit « Mais quand est-ce que tu as un vrai métier ? » « Mais pourquoi tu ne retravailles pas dans l'immobilier ? » Enfin, Louis, qu'est-ce que tu déconnes ? Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, c'est très juste. Alors, pour parler de mes amis dans un premier temps, la plupart, ça ne les étonne pas. Parce que j'ai un passé de coureur de jupons, si on peut dire ça comme ça. Non, mais voilà, j'aime les femmes, je ne vais pas m'en cacher. Et quand j'ai dit ça à mes amis, ils m'ont dit, au final, ça ne m'étonne pas et ça te va très bien. Donc mes amis l'ont pris comme ça. Ma mère, moins. Ma mère, ce n'est pas un boulot. Je pense que quand ton fils chérit, j'ai une maman poule. Et donc, du coup, ça ne l'enchantait pas. Aujourd'hui, elle comprend bien qu'on scinde. le professionnel et le plaisir. Elle sait que c'est un boulot comme un autre et au final je suis comme quand je bossais en boîte ou dans un bar ou en restauration. Et donc elle n'y voit pas de problème. C'est par rapport peut-être à la grand-mère qui est décédée aujourd'hui. Donc voilà, on ne lui disait pas tout. Parce que vieille génération, peut-être des mœurs un peu différentes. ou simplement je vais travailler dans un bar. Mais aujourd'hui, non, je n'ai pas trop de soucis vis-à-vis de ça. Moi, je n'ai pas trop de pudeur. Je le dis volontiers, parce que pour moi, il n'y a rien de... Je n'ai pas besoin de m'en cacher. Ça, ça va plutôt être ma mère qui va un peu dissimuler la chose, notamment à la famille et peut-être à ses amis.

  • Speaker #2

    Dans un bar, c'est lequel ? Parce qu'on irait bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais souvent, il y a des... Alors, je ne viens pas de Paris, mais du coup, c'est sûr que quand ma mère en parle, Elle ne peut pas en parler à des Parisiens. Ou en tout cas, voilà. Donc, ça ne pose pas trop de problèmes. Mais moi, je ne me cache pas. Et c'est vrai que les copains sont assez étonnés sur la question. Mais positivement, ils se disent que ça me va bien. Et la maman...

  • Speaker #2

    Et les amours ?

  • Speaker #0

    Les amours l'acceptent. Enfin, j'ai une copine. Et elle comprend bien mon travail là-bas. Et que je ne suis pas au menu. Moi je m'occupe plutôt de l'équipe et donc de tout le côté opérationnel du club. Donc c'est pas mon travail, et d'ailleurs c'est le travail de personne qui travaille, que d'amuser les clients. Ils s'amusent entre eux. Nous on est un peu les figurants, on met en place un dispositif, un lieu pour les gens. Et eux, ce sont les acteurs, et ils viennent, ils font ce qu'ils veulent, donc on compartimente.

  • Speaker #2

    Le monde de la nuit, c'est un monde qui fait toujours rêver, ou qui intrigue du moins beaucoup de personnes. Souvent, on imagine, ah bah oui, il y a plein de personnalités du showbiz et de la politique qui vont soit dans des boîtes de nuit huppées, soit dans des clubs libertins.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #2

    Vraiment, je n'ai pas l'habitude de citer des noms, mais est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est un fantasme ? Est-ce que tu en as vu ? Est-ce que tu as été surpris ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai été surpris et oui, j'en ai vu. En fait, je pense par le positionnement un peu du club où on se veut barre permissive. Et donc, tu peux venir avec ta copine ou un date. Et oui, on a des personnalités qui viennent. Je ne veux pas citer de nom. Puis en plus, on a quand même un travail de confidentialité, de réserve, évidemment, pour tout le monde. Pas que pour les personnalités, d'ailleurs. Mais ça peut être un fantasme parce que fut un temps, la belle époque, je dirais il y a peut-être 20 ans, allez peut-être un peu moins, 10-15 ans, les gens allaient beaucoup aux chandelles. Thierry Ardisson, toute la télévision, les choses comme ça. Et puis aussi un peu la sphère politique. C'était connu de tous.

  • Speaker #2

    Je pense que les gens maintenant, ils ont un peu peur des ragots.

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ils se méfient un peu plus qu'avant. je dirais qu'aujourd'hui et pour autant tu vois on a des personnalités qui viennent et qui ne s'adonnent pas forcément à des plaisirs juste qu'ils restent au bar et qu'ils discutent avec nous donc c'est marrant on est invité des fois à des endroits des places de spectacle des choses comme ça parce qu'on sympathise avec ces gens-là et donc on peut avoir des places en loge des choses comme ça c'est très sympa mais ils viennent prendre l'inspiration peut-être ouais ouais c'est vrai ... Ça peut être inspirant et puis comme je l'ai dit tu rencontres vraiment des gens de toutes horizons donc tu peux ressortir de là-bas avec des anecdotes, avec plein de choses, d'inspiration, des gens que tu ne t'attendais pas à aller rencontrer, peut-être des parcours, des choses, c'est assez original. Moi j'aime beaucoup mon travail parce qu'on a une diversité de personnes que tu rencontres, qui est assez plaisante. Et pour revenir là-dessus, on a des personnalités, on a des gens qui viennent boire un verre, pas que, évidemment. Il y a des personnalités qui passent dans les salons. Je peux en citer un, ça ne va pas lui porter préjudice, parce que je pense que tout le monde le sait, c'est Mick Jagger. Mais non ! On l'a refusé à l'entrée. Mais non !

  • Speaker #2

    Mais comment ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, moi j'y travaillais pas encore. C'est un collègue qui travaillait, qui l'a refusé. Et en fait, il n'est pas venu avec le bon dress code. Et surtout, il est venu tout seul. Enfin, avec son garde du corps. Et donc, du coup, non. Parce que nous, on a une règle qui est ce qui est. Et en fait, la responsable que j'ai remplacée aujourd'hui, quand elle a su... On l'avait refusé, elle est allée le chercher dans la rue et lui a dit si allez vous pouvez rentrer et au final tout le monde était content.

  • Speaker #2

    Il est revenu quand même ?

  • Speaker #0

    Il est quand même revenu, on a fait une petite entorse là-dessus. Je me suis tué il y a quelques années maintenant. Mais ouais, donc voilà, assez drôle l'anecdote. Je ne pense pas que lui, ça va lui porter préjudice, que je dise ça. Mais ouais.

  • Speaker #2

    D'après toi, est-ce que le libertinage et ce que tu vois dans le club, c'est plutôt de gauche ou plutôt de droite ?

  • Speaker #0

    Waouh ! Alors, je dirais que... Alors, le libertinage en général, on parle du libertinage. Je pense que c'est tout le monde. Maintenant... En tout cas chez nous, on a une gamme de prix qui est assez élevée parce que ça fait partie du filtre. Est-ce que ça veut dire qu'on va attirer plus les gens de droite ? Parce que peut-être que c'est une typologie de client, elle est tellement cool. Elle est sûre,

  • Speaker #2

    elle est sûre.

  • Speaker #0

    Peut-être que, ah ouais, parce qu'en réalité, bon évidemment je ne demande pas, quand les gens rentrent je ne leur dis pas bonjour, vous êtes de gauche, de droite.

  • Speaker #2

    C'est une question qui peut réfléchir. Après, on peut la laisser en suspens.

  • Speaker #0

    En fait, je te dirais que cette typologie de clientèle de droite sera peut-être un peu plus âgée. Et les plus jeunes sont de gauche. J'ai la chance, chez nous, de revendiquer une des clientèles les plus jeunes de Paris. Ça va de 25 à 40 ans, je dirais. Parfois un peu plus, parfois moins d'ailleurs. Enfin, moins de 25. On a eu des coupes de 18-19 ans. Moi, à 18-19 ans, je n'étais pas dans les clubs libertins. Ils sont quand même très ouverts aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Donc, un peu tout le monde. C'est une sorte de panorama.

  • Speaker #0

    Oui, on a un panorama au niveau de l'âge. Et donc, je pense qu'au niveau politique, probablement aussi. Et comme je disais, quand on trie, entre guillemets, via les prix, ce que tous les clubs font aujourd'hui, forcément, est-ce que tu as envie de dire les gens les plus aisés votent à droite ? Peut-être, je ne sais pas. En tout cas, je pense qu'on a un peu de tout. Je ne pourrais pas cataloguer les gens comme ça. Il faudrait qu'à l'entrée, on leur donne des petits mots. C'est drôle parce que parfois, les gens rentrent et me disent « Oui, bonsoir, c'est quoi la moyenne d'âge ? » Mais je ne sais pas. Ça sous-entend qu'à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui rentre, je lui dis « Bonjour, quel âge vous avez ? » « Ok, alors attendez, je vous rentre dans mon tableau Excel, on va faire la moyenne. » Et donc c'est pareil, je ne peux pas dire droite, gauche. Il y a une femme qui est rentrée une fois qui me demande, alors autre anecdote, une grande blonde très belle, un peu style poupée russe, avec un homme un peu plus âgé. Et elle vient me voir directement au bar. Et sous ce petit visage d'ange en anglais, elle me demande est-ce qu'il y a des grosses bites ce soir ? Mais non ! Tout le truc s'est épandré. Tu vois cette belle femme qui a une très belle énergie et là, elle te dit ça comme ça, très dur, très pur. Tu dis, waouh !

  • Speaker #2

    Tu n'es pas mesuré.

  • Speaker #0

    Je ne m'attendais pas à cette question. C'est ce que j'ai dit. J'ai dit, les gens qui rentrent, il se trouve que je ne prends pas la taille du pénis. On n'a pas des petits papiers comme ça. Alors, vous êtes de gauche, de droite. Vous avez quel âge ? Et la taille de votre sexe, s'il vous plaît. Donc je lui ai dit écoutez, allez dans les salons, je pense que n'importe quel garçon ce soir sera content de vous la montrer. Et voilà, tout ça pour qu'elle revienne une demi-heure plus tard et elle me dit non, il n'y a pas de grosse bide ce soir.

  • Speaker #2

    Mais non ! C'est incroyable. Dernière question mon cher Louis, es-tu heureux dans ton travail ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis heureux dans mon travail, je suis épanoui et je pense que l'équipe y contribue parce qu'on s'entend bien, c'est vraiment... Je pense que les clients aussi le ressentent, c'est pour ça qu'ils reviennent. On a la chance d'être dans un club qui marche bien, évidemment, dans Paris. Moi, je pense que je peux m'avancer en disant que c'est celui qui marche le mieux. Et donc, je suis heureux parce que... On a le choix de faire entrer qui on veut. Aujourd'hui, je ne suis pas obligé de... On peut filtrer. On a le choix, en fait. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Pour les personnes qui veulent venir, venez en couple, ayez le sourire. Qu'est-ce qu'on peut leur donner comme conseil ?

  • Speaker #0

    Soyez bien habillés. Alors, bien habillés, tout le monde va voir les choses différemment. Mais on demande à ce que vous soyez chic et élégant. Grosso modo. Venez pas non plus en costume trois pièces. et grande robe de soirée mais voilà faites un petit effort quand même soyez bienveillant avec votre partenaire amener quelqu'un quand même prévenez la personne c'est mieux Évitez les surprises vraiment parce que je dirais qu'une fois sur deux ça se passe pas bien et donc voilà, dites les choses et puis soyez ouverts d'esprit vous attendez pas forcément peut-être à quelque chose la première fois si c'est votre première fois en tout cas Vous ne faites pas trop des a priori. Enlevez tout ça et essayez de vous laisser couler au fil de l'eau, au fil de la soirée. Ça se passera bien. Et puis, venez en couple. Alors, il y a même parfois... des soirs où vous pouvez venir à 3 avec deux femmes et un homme le mercredi soir. On déroge un peu à la règle sur certains autres soirs si on vous connaît. Mais voilà, pas deux hommes, une femme. Qu'est-ce que je peux dire de plus ?

  • Speaker #2

    plus. Peut-être que vous aurez la chance de rencontrer Mick Jaeger au bar, qui sait ?

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Au bar, pas que au bar d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Louis d'avoir répondu avec une grande aisance à toutes ces questions. Et puis, on te souhaite encore de longues années à servir les gens qui se donnent du plaisir.

  • Speaker #1

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Description

Plongez dans les coulisses d’un club échangiste parisien pas comme les autres. Dans cet épisode du Son du Désir, Alexis rencontre Louis, responsable de nuit dans un bar permissif où les couples viennent explorer leurs fantasmes, entre curiosité, liberté et plaisir partagé.


👉 Comment devient-on employé dans un club échangiste ?
👉 Quelles sont les règles, les codes, les interdits du monde libertin ?
👉 Et surtout : que ressent-on lorsqu’on travaille au cœur du libertinage sans y participer ?


Louis nous dévoile les dessous de ce milieu fantasmé : les anecdotes les plus étonnantes, les dérives discrètes, la bienveillance des habitués, et cette frontière fine entre érotisme, voyeurisme et respect. De l’humour, du réalisme, et une plongée sans tabou dans un univers libertin bien plus humain qu’on ne l’imagine.


Cet épisode est une invitation à découvrir le désir autrement : celui qu’on observe, qu’on encadre, et qu’on apprend à comprendre.


🎧 Le Son du Désir explore l’érotisme sous toutes ses formes, au plus près des acteurs et actrices de la nuit, des clubs et des plaisirs.
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Transcription

  • Speaker #0

    Un bar permissif, bah aller en petite tenue quoi. En pleine levain, pourquoi ils te disent « Eh, tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » Ou une coupe de champagne ? Tu vois, ils s'arrêtent pas quoi. Elles me demandent « Est-ce qu'il y a des grosses ce soir ? »

  • Speaker #1

    Le son du désir.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #1

    je suis Alexis Imeros. Vous êtes bien sur le son du désir. Et dans le son du désir,

  • Speaker #2

    on va s'attacher à découvrir des personnes qui font vivre l'érotisme, qui font vivre la nuit.

  • Speaker #1

    Tout ce qui vous fait fantasmer,

  • Speaker #2

    tout ce qui représente vos désirs.

  • Speaker #1

    Et là je suis à la terrasse d'un café et dans quelques instants vous allez découvrir l'histoire de Louis qui travaille dans un club échangiste.

  • Speaker #2

    Le son du désir est un podcast érotique. Devenez l'héroïne de votre aventure directement sur www.lesondudésir.fr Bonjour Louis, il paraît que tu travailles dans un club échangiste, est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #0

    Bonjour Alexis, il paraît, il paraît très ouais, j'ai commencé il y a 3 ans maintenant. Et voilà, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #2

    C'est un job qui fait fantasmer plein de personnes. C'est-à-dire qu'il y a plein de personnes qui se disent « Ouah, je travaillerais dans un club échangiste, eh bien, je verrais plein de choses complètement folles. » Oui, mais non, mais en réalité, sans doute. Mais moi, ce que je veux savoir, c'est déjà, c'est quoi travailler dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que c'est un peu l'objet de fantasmes, même autour de moi, mes amis, ma famille, moi. Bon, après, ils en rigolent, mais... C'est assez basique, c'est un travail comme un autre au final, avec des petites options. Moi j'aime bien dire qu'au final on a un espèce de... Alors c'est caricatural, mais c'est un peu un porno en live. Alors après, je veux dire, avec le son, les images, l'odeur.

  • Speaker #2

    Ça on y pense très rarement, mais l'odeur, ça dépend des endroits.

  • Speaker #0

    Voilà, mais surtout que ça dépend des soirées aussi, donc voilà. Aujourd'hui, je dirais que les gens fantasment dessus et au final, on redescend assez vite. Moi, les premières fois où j'ai bossé, j'étais assez, comment dire, pas choqué, je dirais pas ça, mais étonné et un peu émoustillé. Et en fait, à force, on s'y fait.

  • Speaker #2

    Toi, tu es derrière le bar ?

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je suis responsable. Je suis responsable de l'établissement durant la nuit, parce qu'on a deux services, on a aussi la journée et la nuit. Et donc moi je gère l'équipe la nuit.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on cite le nom de l'établissement ou est-ce qu'on ne cite pas ?

  • Speaker #0

    On peut citer, c'est le masque. Alors pour faire un peu plus, ce n'est pas un simple club libertin je dirais. Nous on s'est positionné sur le fait qu'on soit un bar permissif. D'ailleurs quand tu rentres tu le vois sur notre communication aussi. Grosso modo c'est un bar avec une petite option supplémentaire, c'est-à-dire des salons où on peut... Ça donnait un certain plaisir que d'habitude, peut-être dans un bar classique, tu ne fais pas.

  • Speaker #2

    Alors c'est un bar avec des salons, c'est-à-dire personne ne nique au bar.

  • Speaker #0

    Voilà, on a quand même quelques règles malgré tout, c'est un endroit qui est quand même encadré. On a une petite règle qui est drôle, une deuxième règle. C'est quand tu viens au bar commander un verre, si tu es un garçon, tu dois quand même être habillé. Chemise, tu portes au moins ton haut et ton bas. Et si tu es une femme, tu peux te balader toute nue dans l'établissement, partout. Donc tu peux venir commander ton verre toute nue, si tu es une femme, mais pas si tu es un homme.

  • Speaker #2

    Alors, tu es au bar, tu sers des personnes qui sont un peu émoustillées et qui soit vont faire l'amour, vont faire des choses sexuelles, soit en viennent. Et toi, un jour, tu débarques là-dedans. Comment ? On répond à une petite annonce ? Est-ce qu'on frappe à la porte d'un club ? Est-ce que c'est un ami d'ami qui te propose quelque chose ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors en effet, tu l'as cité, c'est un ami d'ami, enfin du coup une amie d'ami.

  • Speaker #2

    C'est pas chez Pôle Emploi ou France Travail, je veux dire, qui d'un coup, alors écoutez, sur votre dossier, j'ai que ça à vous proposer.

  • Speaker #0

    La gueule du conseiller quand tu lui dis que tu veux bosser là-bas, à mon avis, non. C'est pas comme ça que ça se passe, en tout cas pas chez nous. Nous, on sait beaucoup du bouche à oreille, on essaye de recruter dans un cercle assez fermé où on connaît les gens.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il faut coucher pour trouver un job dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors non. Non, non, parce que nous, alors... Encore une fois, je parle vraiment de notre club qui a cette particularité. Je ne sais pas trop comment les autres fonctionnent. Au final, si je le sais, mais dans les grandes lignes, notre patron n'est pas sur place. Donc, il me fait confiance. Et grosso modo, comment du coup, j'en suis arrivé là ? C'est une amie que j'avais rencontrée en Corse. Et simplement, une fois qu'elle était rentrée à Paris, elle a commencé son job là-bas, il y a longtemps maintenant. Donc moi je savais qu'elle travaillait là-bas. Elle m'a demandé ce que je faisais en ce moment. Il se trouve que j'étais agent immobilier dans mon parcours particulier. Et moi qui avais déjà bossé de nuit, alors pas dans des étages... Un établissement comme celui-ci, plutôt boîte, bar, j'avais déjà géré des équipes. Et je me suis dit, vas-y, go.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. À quoi tu penses à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr. Et abonnez-vous discrètement. en seulement trois clics. Le son du désir.fr Votre destination secrète vers l'érotisme audio.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. Ça fait trois ans que tu travailles dans ce milieu ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait trois ans. Non, alors pour répondre à la question, je ne suis pas libertin. En tout cas, pas pour le moment parce que je pense qu'on peut le devenir. Au final, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est très péjoratif de le dire qu'on est libertin ou pas. Parce qu'au final, c'est peut-être un mode de vie qui peut être associé à des choses. Mais en fait, on peut l'être sans l'être. Je pense qu'il peut y avoir des aspects où je peux l'être et d'autres non. Après, je n'ai pas tout essayé dans ma vie encore une fois, mais je ne me revendique pas libertin.

  • Speaker #2

    Peut-être que chacun a sa vision du libertinage. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Je pense que déjà, c'est un peu générationnel aussi. Une personne de 50 ans et une personne de 25 ans ne vont pas penser la même chose du libertinage. Et pour autant, les deux peuvent l'être sans s'en rendre compte. Et pour autant, ils peuvent aimer les plaisirs de la bille. Est-ce que c'est ça être libertin ?

  • Speaker #2

    Ils viennent chercher quoi, les gens qui se retrouvent en face de toi, finalement ? Est-ce qu'ils viennent chercher une idée de l'exhibition ? Ou est-ce qu'ils viennent chercher d'autres personnes pour... pour aller niquer ailleurs ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est dur de répondre à cette question. En fait, on dirait que ça va faire pub un peu masqué pour le club, mais je vais expliquer le fonctionnement. Et voilà, parce qu'au final, en gros, ce qu'ils viennent chercher, je pense, et puis aujourd'hui, je le vois, ça fait trois ans, c'est la liberté de pouvoir s'habiller, d'être ce qu'on veut et faire ce qu'on veut. Chez nous, on est orienté couple uniquement. Donc, on a cette particularité d'aucun soir de la semaine d'accepter les hommes seuls. Ça plaît beaucoup. Et alors, parfois ça peut déplaire, on nous a déjà demandé si on faisait des soirées gangbang par exemple, c'est pas le cas. Je vais prendre deux, trois exemples. On a des couples qui viennent et au final, alors la fille est habillée très légèrement, bon, normalement, comme dans un club libertin, mais qui passerait pas dans un bar ou dans une boîte de nuit, évidemment, en petite lingerie ou des choses comme ça, à nuisette. Les garçons sont toujours chic et élégant, donc ça, ça ne change pas. Après, on a une ouverture d'esprit. Si l'homme veut venir habiller un peu sexy, bon, on n'y voit pas non plus trop de problème à ça. Il faut que ça soit élégant et chic. Et donc, je disais, ils viennent parfois simplement boire un verre et échanger verbalement entre eux et avec les autres couples. Je pense que c'est un peu les prémices. C'est-à-dire qu'ils veulent commencer forcément... Pas forcément quelque chose de concret, mais ils veulent commencer à mettre un pas dedans. Nous, on est quand même bien indiqués pour ça, parce que ça fait un peu bar lounge quand on rentre, un peu prohibition, bar un peu caché. Après, on a vraiment une salle, quand on rentre, c'est le bar. Et ensuite, quand on va un peu plus loin, il y a les salons. Donc en fait, je dirais que tu fais le pas vraiment pour aller dans les salons. Tu le sais si tu y vas. Maintenant tu y vas, évidemment, tu regardes, tu t'inspires, je sais pas, peut-être que tu peux trouver des inspirations. Donc on a pas mal de couples qui viennent pour, je pense, un peu s'émoustiller. Pas forcément commencer les premières fois. Et évidemment, on a aussi toujours des habitués ou des gens qui sont un peu plus téméraires et qui savent ce qu'ils viennent faire. Donc on a deux mondes un peu qui se mélangent, c'est-à-dire les débutants, les expérimentés. Et c'est un monde qui est très bienveillant, les uns avec les autres.

  • Speaker #2

    T'as pu sentir de temps en temps qu'il y ait des personnes qui se retrouvent là un peu malgré elles. Je pense à des couples qui arrivent là peut-être pour la première fois et l'un des deux a beaucoup insisté. Je ne vais pas dire que c'est l'homme qui insiste obligatoirement, mais l'un des deux a beaucoup insisté et l'autre se sent un peu mal à l'aise. Est-ce que tu as pu voir ça et comment ça se passe dans ces cas-là ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr. On a ce cas de figure-là. Alors, c'est toujours délicat. Après... Je pense qu'on a une sensibilité, l'équipe, où on voit ce genre de choses sans qu'on nous le dise. Et en conséquence, on prend la décision d'accepter ou pas les gens. Dès l'entrée, en fait, tu le vois. Grosso modo, et d'ailleurs, c'est bien que tu le dises, parce qu'il n'y a pas que des hommes qui font ça aux femmes. Il y a des femmes qui font ça aux hommes aussi. Et ce n'est pas drôle non plus pour un homme de se retrouver dans une situation comme ça, pour une femme non plus. Je ne dis pas l'inverse, mais je dirais que c'est vrai. que quand c'est une femme qui fait cette surprise à un homme, généralement le garçon il repart un peu content. À la Saint-Valentin, j'ai eu cet exemple où sa femme vient lui faire une surprise, elle l'emmène dans un endroit insolite. Lui, il ne sait pas où il met les pieds, il savait juste qu'il devait bien s'habiller. Et au final, il repart à la fermeture avec la banane et il est content, au sens propre, sans figurer. Et donc, on est assez vigilant, on essaye de faire un espèce de filtre à l'entrée si on voit vraiment que la dame est... pas à l'aise et que le gars dit si si viens viens viens, on dit non non écoutez monsieur parlez avec madame avant, l'emmenez pas dans des endroits comme ça si elle est pas prête ou parfois on fait l'erreur de les faire rentrer 5 minutes plus tard la dame se sent pas bien et veut partir je dirais que les garçons dans cette situation là ils vont un peu se forcer quand c'est l'inverse, quand c'est la femme qui sait qui connait et que le garçon sait pas on remarque que le garçon va peut-être essayer d'aller un peu plus loin Merci. Quitte à forcément ne pas passer une bonne soirée, parce que je pense que nous, on est très vite rattrapés par la réalité, les mecs, quand ça ne veut pas, quand ça ne marche pas, ça ne vante pas, et donc les garçons sont assez frustrés. C'est quelque chose qui arrive et qui est assez commun. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas un endroit où tout est facile. Je pense que ça peut être impressionnant, ça peut être déstabilisant. Que ce soit pour une femme ou pour un homme. Mais pour une femme, ça peut être un peu plus embêtant, évidemment. Je ne sais pas si c'est sexiste de dire ça, mais peut-être que les femmes vont avoir tendance à plus subir et ensuite peut-être regretter par la suite. Le garçon ne va pas forcément être dans cette démarche-là. Après, je fais peut-être une généralité, ou en tout cas, c'est ce que j'ai remarqué, mais il n'y a pas de règle.

  • Speaker #2

    C'est peut-être des choses à bien discuter avant si on est en couple et qu'on n'a pas du tout l'habitude.

  • Speaker #0

    Alors nous, on a une super équipe. J'ai essayé de recruter que des jeunes. Donc aujourd'hui, on est une équipe qui est assez jeune. Donc ça, c'est cool. On est tous copains. Ça s'entend super bien. On est un peu comme une petite famille. C'est marrant de dire ça dans des endroits comme ça, mais on est tous amis. Et autre chose aussi pour préciser un peu le truc dans l'équipe, c'est que personne n'est libertin. C'est un... comment dire ? C'est une chose que je fais quand je recrute, je ne recrute pas de libertins. Parce qu'on ne peut pas mélanger le plaisir et le travail, c'est important de scinder les deux. Et en tout cas, à ce niveau-là, on est carré.

  • Speaker #2

    J'ai juste une petite digression. C'est que dans beaucoup de métiers, je pense aux auteurs de littérature érotique, je pense également aux personnes qui posent un truc, les personnes vont se dire « Ah oui mais toi t'es un sacré gros cochon, tu poses un truc. » Ah ouais, non mais non, mais en fait non. Moi je crée le décor,

  • Speaker #0

    c'est ça, moi j'amène la pièce et vous êtes les acteurs. C'est vraiment la chose. Alors après, attention, on est des hommes, on est des femmes. Je pense que c'est pour ça que la frontière de si je suis libertin, si je ne suis pas libertin, les pratiques ou quoi, aujourd'hui c'est assez flou de se dire libertin, je pense, et de se revendiquer libertin, alors que moi non, je ne le sens pas que je sois libertin. Est-ce que maintenant je peux quand même aller me faire une soirée peut-être un jour avec une partenaire et puis m'amuser ? Je ne dis pas non, mais est-ce que ça fait de moi un libertin ? Ça je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Dans le travail, c'est niet.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce n'est pas possible. J'en demande pareil à mon équipe. Après à l'extérieur, ce qu'ils font, ça ne me regarde plus. S'ils décident d'échanger un numéro avec une nana ou un garçon... et de se voir à l'extérieur, je ne suis pas là pour être derrière eux. Du moment qu'au club, on reste professionnel, évidemment, c'est tout ce qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    Il y a des choses qui t'ont marqué durant ton expérience, quelque chose que tu aurais pu voir et que tu aurais trouvé vraiment étonnante ou incroyable, en positif comme en négatif ?

  • Speaker #0

    Je vais commencer par le négatif, parce que c'est là où je trouve que la dérive est un peu... Bah négatif. C'est, j'ai des couples, après je leur dis moi-même, alors c'est un peu antinomique dans la mesure où t'as envie de faire du chiffre, mais ils viennent tous les soirs. Tous les soirs, bon.

  • Speaker #2

    Quasi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et là je trouve que c'est malsain, et même parfois en discutant un peu avec eux, ils me disent qu'à la maison ils le font plus. Et en fait, ils viennent pour le faire. C'est-à-dire que c'est là où ça devient, je pense, néfaste. Tu vois, j'ai travaillé dans les jeux, dans les jeux d'argent, les choses comme ça. Et donc tu vois l'addiction.

  • Speaker #2

    T'es le maître des vices, toi.

  • Speaker #0

    On dirait, ouais. Il n'y a aucune addiction pire que le jeu, je pense. Et là, on rentre sur l'addiction sexuelle. d'un lieu propice aux rencontres et au sexe. Mais je pense que c'est bien dans l'intimité d'avoir des rapports, de garder cette complicité. Et là le problème c'est ça, c'est qu'il y a une petite dérive où on avait tendance à voir quelques couples venir, revenir, revenir tous les soirs. Et au final en les souhaitant avec eux, tu te rends compte qu'ils ne font plus rien à la maison et qu'ils attendent de venir pour avoir une vie sexuelle. Et c'est là que je pense, c'est là que c'est pas bon. Et on essaye de faire ce travail un peu de prévention et de leur dire, écoutez, faites une petite pause. Alors après, évidemment, si tout se passe bien avec eux, je ne vais pas leur interdire l'entrée. Ce n'est pas non plus mon rôle, mais une espèce de prévention et de bienveillance au final envers ces gens-là, parce que ça peut être des habitués qu'on apprécie et que donc on a envie de les préserver, entre guillemets. parce que Il arrive avec certains couples de se fréquenter à l'extérieur, d'aller au restaurant, boire un verre. Et pour autant, peut-être que quand ils viennent, tu les vois en levrette dans la salle à côté. Mais bon, c'est amical quand tu les vois à l'extérieur, tu vois. Non mais c'est vrai, au début, moi, c'était assez drôle parce qu'en fait, tu parles beaucoup au bar. Les gens sont très sympas. C'est un bar qui a envie d'échanger avec les gens. Moi, j'aime beaucoup parler avec les gens, leur histoire et voilà. On finit un peu ce que tu fais, mais au boulot. Et d'un seul coup,

  • Speaker #2

    tu as un sacré coup de soleil sur les fesses !

  • Speaker #0

    Non mais d'un seul coup tu vas dans les salons débarrassé de trois verres et en pleine levrette ils te disent « Tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » ou une coupe de champagne ? Et ils ne s'arrêtent pas quoi ! Donc toi tu es là en mode « Ah ok ! » Pour lui, il commande du pain à la boulangerie, il cherche dans sa poche de la monnaie. Alors quand je commence, évidemment c'est déstabilisant, aujourd'hui ce n'est plus déstabilisant pour moi. Mais au début, oui, quand tu ne connais pas ce monde-là, tu débarques, tu dis « Ah ouais, les gens sont très libres. » Il n'y a plus le sensor de discrétion, de choses comme ça. Il n'existe pas pour eux.

  • Speaker #2

    On est entré dans leur intimité. Oui,

  • Speaker #0

    sans vraiment le vouloir.

  • Speaker #2

    Il y a des personnes qui t'ont fait des propositions.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on est tous passé par là, l'équipe, et on y passe encore. Bon, c'est vrai que j'ai recruté des filles, beaucoup de filles, parce qu'on a été beaucoup de garçons quand je suis arrivé. Et je pense que c'était important d'avoir une équipe féminine. Donc elles, évidemment, parce qu'elles sont mignonnes en plus, eh bien, on leur propose des choses. Les garçons aussi, nous aussi, on nous fait des avances. Que ce soit autant des hommes que des femmes. Bon, quand c'est des hommes, généralement, c'est pour leurs femmes, c'est pas pour eux. En fait, tu rentres dans un monde où... Tout ce que tu connais de la vie, du classique, tu sais, tu t'assieds en terrasse ou dans un bar, bon, si il y a une fille qui te plaît, tu te lèves, tu vas la voir ou tu fais un geste. Là-bas, c'est inversé, les femmes sont très entreprenantes. Et quand tu es un garçon où forcément tu n'as pas besoin de ça, au début, tu te dis « Ah, c'est marrant, c'est bien » . Et petite anecdote, il y a un soir, une américaine, une très belle américaine, une blonde qui vient, donc je la sers.

  • Speaker #2

    Un verre tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Je lui sers un verre, pardon.

  • Speaker #2

    Tu sais pas, tu la serres...

  • Speaker #0

    Et je la regarde dans les yeux tout le long en fait. Et il se trouve qu'elle est vraiment en... Bah elle est en petite tenue quoi. Avec une poitrine assez généreuse. Et elle me dit j'ai apprécié, donc tout ça en anglais, elle me dit j'ai apprécié que tu me regardes dans les yeux et pour te remercier, can I fuck you ? Elle m'a dit ça. Donc tu vois jusque là je me suis dit ok tout va bien. Elle a apprécié, mais la fin va pas. Tu vois, c'est vraiment, ils ont des notions qui sont... Je sais pas.

  • Speaker #2

    C'est ton pourboire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est le pourboire.

  • Speaker #2

    Mais tu n'y es pas allé.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas allé. Et en plus de ça, c'est marrant parce que ces anecdotes-là se passent souvent. Au début, quand je viens de commencer, tu sais, je suis un peu... Je ne suis pas encore très confiant. Je suis un peu innocent. Je débarque dans ce monde-là et il m'arrive plein d'anecdotes un peu comme ça. Aujourd'hui, peut-être qu'il m'en arrive. Et en fait, c'est devenu banal pour moi et je ne m'en souviens même pas. Mais je me souviens de celle du début, où plein d'anecdotes. Parce qu'on parlait un peu des anecdotes, des choses, un peu des dérives négatives. Donc pour la dérive négative,

  • Speaker #2

    il y a le côté positif aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le côté positif aussi, évidemment. Je pense que tu fais beaucoup de rencontres, étonnamment. Alors, est-ce que de là à dire, tu viens pour faire du réseautage, je ne pourrais pas forcément... À tester de ça, mais il y a des gens de tous les horizons qui viennent, vraiment étonnants même, que ce soit dans les hautes sphères politiques ou médiatiques. ou enfin bref beaucoup de gens qui viennent donc oui tu peux te faire des contacts. Quand j'ai commencé là-bas j'étais encore agent immobilier alors je n'étais pas responsable à ce moment là et il se trouve que j'ai vendu un appartement comme ça donc en fait tu vois en parlant un peu j'ai réussi à prendre un contact de quelqu'un qui vendait son appart.

  • Speaker #2

    J'ai un super 150 mètres carrés arrêtez de baiser votre femme.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais non, tu vois, vraiment, tu rencontres beaucoup de gens d'horizons différents. Et donc, c'est assez agréable. Et tu ne te dis pas qu'il y a une seule typologie de clientèle qui vient. Ce n'est pas vrai. Il y a vraiment tout le monde.

  • Speaker #2

    C'est très hétéro, en fait, comme clientèle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un milieu qui est très... Alors, on a évidemment des couples gays qui viennent se présenter. Nous, dans la mesure où c'est un endroit pour couple, mix, on le précise, homme-femme, on rencontre parfois des transsexuels. C'est toujours un peu délicat, je dirais. Parce qu'en fait, déjà, il y a deux choses, il y a transsexuel et travesti. Donc il y a des choses qu'il faut différencier. Un travesti, typiquement, on ne peut pas les accepter. Parce que c'est un homme qui aime s'habiller en femme. Donc avec un autre homme, ça fait qu'à la fin, il y a deux hommes dans l'établissement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être des clubs qui sont plus tentés de les recevoir plus appropriés que celui-ci.

  • Speaker #0

    Alors dans leur milieu, bien sûr, dans le milieu gay, il y a des clubs qui sont appropriés. Nous, on est positionnés sur le milieu hétéro. Donc je pense qu'à ce moment-là, on les dirige plutôt vers ces milieux-là. Parce qu'en plus de ça, ils ne vont pas trop s'amuser parce qu'ils vont rester entre eux au final. Parce que les gens s'attendent à ce qu'il y ait des hétéros. Donc les autres couples vont rester entre eux et eux vont rester tout seuls, tous les deux. Peut-être que le but est de choquer les gens et de faire ça devant tout le monde, mais du coup, ça ne va pas forcément dans le cadre de notre établissement.

  • Speaker #2

    Sans aller jusque-là, je pensais, est-ce que malgré tout, dans des couples, certains hommes peuvent être tentés par la bisexualité ? On voit ça, il y a quand même ça, c'est accepté ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je réponds franchement oui. Nous, on n'a pas de problème avec les pratiques des uns et des autres. Du moment qu'il y a un homme et une femme qui rentrent, ensuite, ce qui se passe à l'intérieur, si évidemment, communication, respect, consentement, si toutes les règles sont Ausha, on ne voit pas de problème. On a déjà eu un cas comme ça, où une dame sort d'un salon et vient me voir au bar et me dit « Mais monsieur, il y a un autre homme qui suce un autre homme. Qu'est-ce qu'on fait ? » Mais elle est choquée, vraiment. j'ai l'impression qu'elle voulait que Je débarque et je dis, c'est monsieur, sortez cette bite de votre bouche. Non, non, mais je lui ai dit, mais madame, s'il y a consentement, je veux dire, moi, je ne vois aucun problème à ça. Je pense que les deux le sont. Et maintenant, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Rien. Ah, OK, donc vous acceptez. Ben oui, enfin, du moment que tout le monde est d'accord avec ça, oui. Évidemment, on ne va pas contrôler les gens à ce niveau-là. C'est leur sexualité. On est en endroit qui a... qui accueillons les hédonistes. Je ne sais pas. Non, c'est assez délicat, la question. Mais non, on ne voit pas de problème à cela.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci d'avoir répondu à cette question. Moi, ce que je me demandais également, c'est les gens autour de toi. Je pense à tes proches, tes partenaires, ta famille, si jamais elle le sait, tes amis. Comment ils réagissent quand ils apprennent que tu travailles dans un club et qu'ils se disent qu'il y a une sorte de grand fantasme ? « Ah, mais celui-là ! » Ou est-ce qu'ils sont gênés ? Est-ce qu'on te dit « Mais quand est-ce que tu as un vrai métier ? » « Mais pourquoi tu ne retravailles pas dans l'immobilier ? » Enfin, Louis, qu'est-ce que tu déconnes ? Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, c'est très juste. Alors, pour parler de mes amis dans un premier temps, la plupart, ça ne les étonne pas. Parce que j'ai un passé de coureur de jupons, si on peut dire ça comme ça. Non, mais voilà, j'aime les femmes, je ne vais pas m'en cacher. Et quand j'ai dit ça à mes amis, ils m'ont dit, au final, ça ne m'étonne pas et ça te va très bien. Donc mes amis l'ont pris comme ça. Ma mère, moins. Ma mère, ce n'est pas un boulot. Je pense que quand ton fils chérit, j'ai une maman poule. Et donc, du coup, ça ne l'enchantait pas. Aujourd'hui, elle comprend bien qu'on scinde. le professionnel et le plaisir. Elle sait que c'est un boulot comme un autre et au final je suis comme quand je bossais en boîte ou dans un bar ou en restauration. Et donc elle n'y voit pas de problème. C'est par rapport peut-être à la grand-mère qui est décédée aujourd'hui. Donc voilà, on ne lui disait pas tout. Parce que vieille génération, peut-être des mœurs un peu différentes. ou simplement je vais travailler dans un bar. Mais aujourd'hui, non, je n'ai pas trop de soucis vis-à-vis de ça. Moi, je n'ai pas trop de pudeur. Je le dis volontiers, parce que pour moi, il n'y a rien de... Je n'ai pas besoin de m'en cacher. Ça, ça va plutôt être ma mère qui va un peu dissimuler la chose, notamment à la famille et peut-être à ses amis.

  • Speaker #2

    Dans un bar, c'est lequel ? Parce qu'on irait bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais souvent, il y a des... Alors, je ne viens pas de Paris, mais du coup, c'est sûr que quand ma mère en parle, Elle ne peut pas en parler à des Parisiens. Ou en tout cas, voilà. Donc, ça ne pose pas trop de problèmes. Mais moi, je ne me cache pas. Et c'est vrai que les copains sont assez étonnés sur la question. Mais positivement, ils se disent que ça me va bien. Et la maman...

  • Speaker #2

    Et les amours ?

  • Speaker #0

    Les amours l'acceptent. Enfin, j'ai une copine. Et elle comprend bien mon travail là-bas. Et que je ne suis pas au menu. Moi je m'occupe plutôt de l'équipe et donc de tout le côté opérationnel du club. Donc c'est pas mon travail, et d'ailleurs c'est le travail de personne qui travaille, que d'amuser les clients. Ils s'amusent entre eux. Nous on est un peu les figurants, on met en place un dispositif, un lieu pour les gens. Et eux, ce sont les acteurs, et ils viennent, ils font ce qu'ils veulent, donc on compartimente.

  • Speaker #2

    Le monde de la nuit, c'est un monde qui fait toujours rêver, ou qui intrigue du moins beaucoup de personnes. Souvent, on imagine, ah bah oui, il y a plein de personnalités du showbiz et de la politique qui vont soit dans des boîtes de nuit huppées, soit dans des clubs libertins.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #2

    Vraiment, je n'ai pas l'habitude de citer des noms, mais est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est un fantasme ? Est-ce que tu en as vu ? Est-ce que tu as été surpris ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai été surpris et oui, j'en ai vu. En fait, je pense par le positionnement un peu du club où on se veut barre permissive. Et donc, tu peux venir avec ta copine ou un date. Et oui, on a des personnalités qui viennent. Je ne veux pas citer de nom. Puis en plus, on a quand même un travail de confidentialité, de réserve, évidemment, pour tout le monde. Pas que pour les personnalités, d'ailleurs. Mais ça peut être un fantasme parce que fut un temps, la belle époque, je dirais il y a peut-être 20 ans, allez peut-être un peu moins, 10-15 ans, les gens allaient beaucoup aux chandelles. Thierry Ardisson, toute la télévision, les choses comme ça. Et puis aussi un peu la sphère politique. C'était connu de tous.

  • Speaker #2

    Je pense que les gens maintenant, ils ont un peu peur des ragots.

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ils se méfient un peu plus qu'avant. je dirais qu'aujourd'hui et pour autant tu vois on a des personnalités qui viennent et qui ne s'adonnent pas forcément à des plaisirs juste qu'ils restent au bar et qu'ils discutent avec nous donc c'est marrant on est invité des fois à des endroits des places de spectacle des choses comme ça parce qu'on sympathise avec ces gens-là et donc on peut avoir des places en loge des choses comme ça c'est très sympa mais ils viennent prendre l'inspiration peut-être ouais ouais c'est vrai ... Ça peut être inspirant et puis comme je l'ai dit tu rencontres vraiment des gens de toutes horizons donc tu peux ressortir de là-bas avec des anecdotes, avec plein de choses, d'inspiration, des gens que tu ne t'attendais pas à aller rencontrer, peut-être des parcours, des choses, c'est assez original. Moi j'aime beaucoup mon travail parce qu'on a une diversité de personnes que tu rencontres, qui est assez plaisante. Et pour revenir là-dessus, on a des personnalités, on a des gens qui viennent boire un verre, pas que, évidemment. Il y a des personnalités qui passent dans les salons. Je peux en citer un, ça ne va pas lui porter préjudice, parce que je pense que tout le monde le sait, c'est Mick Jagger. Mais non ! On l'a refusé à l'entrée. Mais non !

  • Speaker #2

    Mais comment ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, moi j'y travaillais pas encore. C'est un collègue qui travaillait, qui l'a refusé. Et en fait, il n'est pas venu avec le bon dress code. Et surtout, il est venu tout seul. Enfin, avec son garde du corps. Et donc, du coup, non. Parce que nous, on a une règle qui est ce qui est. Et en fait, la responsable que j'ai remplacée aujourd'hui, quand elle a su... On l'avait refusé, elle est allée le chercher dans la rue et lui a dit si allez vous pouvez rentrer et au final tout le monde était content.

  • Speaker #2

    Il est revenu quand même ?

  • Speaker #0

    Il est quand même revenu, on a fait une petite entorse là-dessus. Je me suis tué il y a quelques années maintenant. Mais ouais, donc voilà, assez drôle l'anecdote. Je ne pense pas que lui, ça va lui porter préjudice, que je dise ça. Mais ouais.

  • Speaker #2

    D'après toi, est-ce que le libertinage et ce que tu vois dans le club, c'est plutôt de gauche ou plutôt de droite ?

  • Speaker #0

    Waouh ! Alors, je dirais que... Alors, le libertinage en général, on parle du libertinage. Je pense que c'est tout le monde. Maintenant... En tout cas chez nous, on a une gamme de prix qui est assez élevée parce que ça fait partie du filtre. Est-ce que ça veut dire qu'on va attirer plus les gens de droite ? Parce que peut-être que c'est une typologie de client, elle est tellement cool. Elle est sûre,

  • Speaker #2

    elle est sûre.

  • Speaker #0

    Peut-être que, ah ouais, parce qu'en réalité, bon évidemment je ne demande pas, quand les gens rentrent je ne leur dis pas bonjour, vous êtes de gauche, de droite.

  • Speaker #2

    C'est une question qui peut réfléchir. Après, on peut la laisser en suspens.

  • Speaker #0

    En fait, je te dirais que cette typologie de clientèle de droite sera peut-être un peu plus âgée. Et les plus jeunes sont de gauche. J'ai la chance, chez nous, de revendiquer une des clientèles les plus jeunes de Paris. Ça va de 25 à 40 ans, je dirais. Parfois un peu plus, parfois moins d'ailleurs. Enfin, moins de 25. On a eu des coupes de 18-19 ans. Moi, à 18-19 ans, je n'étais pas dans les clubs libertins. Ils sont quand même très ouverts aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Donc, un peu tout le monde. C'est une sorte de panorama.

  • Speaker #0

    Oui, on a un panorama au niveau de l'âge. Et donc, je pense qu'au niveau politique, probablement aussi. Et comme je disais, quand on trie, entre guillemets, via les prix, ce que tous les clubs font aujourd'hui, forcément, est-ce que tu as envie de dire les gens les plus aisés votent à droite ? Peut-être, je ne sais pas. En tout cas, je pense qu'on a un peu de tout. Je ne pourrais pas cataloguer les gens comme ça. Il faudrait qu'à l'entrée, on leur donne des petits mots. C'est drôle parce que parfois, les gens rentrent et me disent « Oui, bonsoir, c'est quoi la moyenne d'âge ? » Mais je ne sais pas. Ça sous-entend qu'à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui rentre, je lui dis « Bonjour, quel âge vous avez ? » « Ok, alors attendez, je vous rentre dans mon tableau Excel, on va faire la moyenne. » Et donc c'est pareil, je ne peux pas dire droite, gauche. Il y a une femme qui est rentrée une fois qui me demande, alors autre anecdote, une grande blonde très belle, un peu style poupée russe, avec un homme un peu plus âgé. Et elle vient me voir directement au bar. Et sous ce petit visage d'ange en anglais, elle me demande est-ce qu'il y a des grosses bites ce soir ? Mais non ! Tout le truc s'est épandré. Tu vois cette belle femme qui a une très belle énergie et là, elle te dit ça comme ça, très dur, très pur. Tu dis, waouh !

  • Speaker #2

    Tu n'es pas mesuré.

  • Speaker #0

    Je ne m'attendais pas à cette question. C'est ce que j'ai dit. J'ai dit, les gens qui rentrent, il se trouve que je ne prends pas la taille du pénis. On n'a pas des petits papiers comme ça. Alors, vous êtes de gauche, de droite. Vous avez quel âge ? Et la taille de votre sexe, s'il vous plaît. Donc je lui ai dit écoutez, allez dans les salons, je pense que n'importe quel garçon ce soir sera content de vous la montrer. Et voilà, tout ça pour qu'elle revienne une demi-heure plus tard et elle me dit non, il n'y a pas de grosse bide ce soir.

  • Speaker #2

    Mais non ! C'est incroyable. Dernière question mon cher Louis, es-tu heureux dans ton travail ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis heureux dans mon travail, je suis épanoui et je pense que l'équipe y contribue parce qu'on s'entend bien, c'est vraiment... Je pense que les clients aussi le ressentent, c'est pour ça qu'ils reviennent. On a la chance d'être dans un club qui marche bien, évidemment, dans Paris. Moi, je pense que je peux m'avancer en disant que c'est celui qui marche le mieux. Et donc, je suis heureux parce que... On a le choix de faire entrer qui on veut. Aujourd'hui, je ne suis pas obligé de... On peut filtrer. On a le choix, en fait. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Pour les personnes qui veulent venir, venez en couple, ayez le sourire. Qu'est-ce qu'on peut leur donner comme conseil ?

  • Speaker #0

    Soyez bien habillés. Alors, bien habillés, tout le monde va voir les choses différemment. Mais on demande à ce que vous soyez chic et élégant. Grosso modo. Venez pas non plus en costume trois pièces. et grande robe de soirée mais voilà faites un petit effort quand même soyez bienveillant avec votre partenaire amener quelqu'un quand même prévenez la personne c'est mieux Évitez les surprises vraiment parce que je dirais qu'une fois sur deux ça se passe pas bien et donc voilà, dites les choses et puis soyez ouverts d'esprit vous attendez pas forcément peut-être à quelque chose la première fois si c'est votre première fois en tout cas Vous ne faites pas trop des a priori. Enlevez tout ça et essayez de vous laisser couler au fil de l'eau, au fil de la soirée. Ça se passera bien. Et puis, venez en couple. Alors, il y a même parfois... des soirs où vous pouvez venir à 3 avec deux femmes et un homme le mercredi soir. On déroge un peu à la règle sur certains autres soirs si on vous connaît. Mais voilà, pas deux hommes, une femme. Qu'est-ce que je peux dire de plus ?

  • Speaker #2

    plus. Peut-être que vous aurez la chance de rencontrer Mick Jaeger au bar, qui sait ?

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Au bar, pas que au bar d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Louis d'avoir répondu avec une grande aisance à toutes ces questions. Et puis, on te souhaite encore de longues années à servir les gens qui se donnent du plaisir.

  • Speaker #1

    Pour devenir VIP du Son du Désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr. Et abonnez-vous discrètement en seulement 3 clics. Lesondudésir.fr, votre destination secrète vers l'érotisme audio.

Description

Plongez dans les coulisses d’un club échangiste parisien pas comme les autres. Dans cet épisode du Son du Désir, Alexis rencontre Louis, responsable de nuit dans un bar permissif où les couples viennent explorer leurs fantasmes, entre curiosité, liberté et plaisir partagé.


👉 Comment devient-on employé dans un club échangiste ?
👉 Quelles sont les règles, les codes, les interdits du monde libertin ?
👉 Et surtout : que ressent-on lorsqu’on travaille au cœur du libertinage sans y participer ?


Louis nous dévoile les dessous de ce milieu fantasmé : les anecdotes les plus étonnantes, les dérives discrètes, la bienveillance des habitués, et cette frontière fine entre érotisme, voyeurisme et respect. De l’humour, du réalisme, et une plongée sans tabou dans un univers libertin bien plus humain qu’on ne l’imagine.


Cet épisode est une invitation à découvrir le désir autrement : celui qu’on observe, qu’on encadre, et qu’on apprend à comprendre.


🎧 Le Son du Désir explore l’érotisme sous toutes ses formes, au plus près des acteurs et actrices de la nuit, des clubs et des plaisirs.
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Le Son du Désir vous plonge dans des histoires érotiques immersives où fantasmes et plaisir prennent vie.
Ce podcast célèbre la sexualité féminine et offre un espace intime pour explorer ses désirs sans tabous.
Comme Voxxx ou Femtasy, il fait partie des podcasts érotiques les plus écoutés en France.


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Transcription

  • Speaker #0

    Un bar permissif, bah aller en petite tenue quoi. En pleine levain, pourquoi ils te disent « Eh, tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » Ou une coupe de champagne ? Tu vois, ils s'arrêtent pas quoi. Elles me demandent « Est-ce qu'il y a des grosses ce soir ? »

  • Speaker #1

    Le son du désir.

  • Speaker #2

    Bonjour,

  • Speaker #1

    je suis Alexis Imeros. Vous êtes bien sur le son du désir. Et dans le son du désir,

  • Speaker #2

    on va s'attacher à découvrir des personnes qui font vivre l'érotisme, qui font vivre la nuit.

  • Speaker #1

    Tout ce qui vous fait fantasmer,

  • Speaker #2

    tout ce qui représente vos désirs.

  • Speaker #1

    Et là je suis à la terrasse d'un café et dans quelques instants vous allez découvrir l'histoire de Louis qui travaille dans un club échangiste.

  • Speaker #2

    Le son du désir est un podcast érotique. Devenez l'héroïne de votre aventure directement sur www.lesondudésir.fr Bonjour Louis, il paraît que tu travailles dans un club échangiste, est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #0

    Bonjour Alexis, il paraît, il paraît très ouais, j'ai commencé il y a 3 ans maintenant. Et voilà, ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #2

    C'est un job qui fait fantasmer plein de personnes. C'est-à-dire qu'il y a plein de personnes qui se disent « Ouah, je travaillerais dans un club échangiste, eh bien, je verrais plein de choses complètement folles. » Oui, mais non, mais en réalité, sans doute. Mais moi, ce que je veux savoir, c'est déjà, c'est quoi travailler dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est vrai que c'est un peu l'objet de fantasmes, même autour de moi, mes amis, ma famille, moi. Bon, après, ils en rigolent, mais... C'est assez basique, c'est un travail comme un autre au final, avec des petites options. Moi j'aime bien dire qu'au final on a un espèce de... Alors c'est caricatural, mais c'est un peu un porno en live. Alors après, je veux dire, avec le son, les images, l'odeur.

  • Speaker #2

    Ça on y pense très rarement, mais l'odeur, ça dépend des endroits.

  • Speaker #0

    Voilà, mais surtout que ça dépend des soirées aussi, donc voilà. Aujourd'hui, je dirais que les gens fantasment dessus et au final, on redescend assez vite. Moi, les premières fois où j'ai bossé, j'étais assez, comment dire, pas choqué, je dirais pas ça, mais étonné et un peu émoustillé. Et en fait, à force, on s'y fait.

  • Speaker #2

    Toi, tu es derrière le bar ?

  • Speaker #0

    Oui, alors moi, je suis responsable. Je suis responsable de l'établissement durant la nuit, parce qu'on a deux services, on a aussi la journée et la nuit. Et donc moi je gère l'équipe la nuit.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'on cite le nom de l'établissement ou est-ce qu'on ne cite pas ?

  • Speaker #0

    On peut citer, c'est le masque. Alors pour faire un peu plus, ce n'est pas un simple club libertin je dirais. Nous on s'est positionné sur le fait qu'on soit un bar permissif. D'ailleurs quand tu rentres tu le vois sur notre communication aussi. Grosso modo c'est un bar avec une petite option supplémentaire, c'est-à-dire des salons où on peut... Ça donnait un certain plaisir que d'habitude, peut-être dans un bar classique, tu ne fais pas.

  • Speaker #2

    Alors c'est un bar avec des salons, c'est-à-dire personne ne nique au bar.

  • Speaker #0

    Voilà, on a quand même quelques règles malgré tout, c'est un endroit qui est quand même encadré. On a une petite règle qui est drôle, une deuxième règle. C'est quand tu viens au bar commander un verre, si tu es un garçon, tu dois quand même être habillé. Chemise, tu portes au moins ton haut et ton bas. Et si tu es une femme, tu peux te balader toute nue dans l'établissement, partout. Donc tu peux venir commander ton verre toute nue, si tu es une femme, mais pas si tu es un homme.

  • Speaker #2

    Alors, tu es au bar, tu sers des personnes qui sont un peu émoustillées et qui soit vont faire l'amour, vont faire des choses sexuelles, soit en viennent. Et toi, un jour, tu débarques là-dedans. Comment ? On répond à une petite annonce ? Est-ce qu'on frappe à la porte d'un club ? Est-ce que c'est un ami d'ami qui te propose quelque chose ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors en effet, tu l'as cité, c'est un ami d'ami, enfin du coup une amie d'ami.

  • Speaker #2

    C'est pas chez Pôle Emploi ou France Travail, je veux dire, qui d'un coup, alors écoutez, sur votre dossier, j'ai que ça à vous proposer.

  • Speaker #0

    La gueule du conseiller quand tu lui dis que tu veux bosser là-bas, à mon avis, non. C'est pas comme ça que ça se passe, en tout cas pas chez nous. Nous, on sait beaucoup du bouche à oreille, on essaye de recruter dans un cercle assez fermé où on connaît les gens.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il faut coucher pour trouver un job dans un club échangiste ?

  • Speaker #0

    Alors non. Non, non, parce que nous, alors... Encore une fois, je parle vraiment de notre club qui a cette particularité. Je ne sais pas trop comment les autres fonctionnent. Au final, si je le sais, mais dans les grandes lignes, notre patron n'est pas sur place. Donc, il me fait confiance. Et grosso modo, comment du coup, j'en suis arrivé là ? C'est une amie que j'avais rencontrée en Corse. Et simplement, une fois qu'elle était rentrée à Paris, elle a commencé son job là-bas, il y a longtemps maintenant. Donc moi je savais qu'elle travaillait là-bas. Elle m'a demandé ce que je faisais en ce moment. Il se trouve que j'étais agent immobilier dans mon parcours particulier. Et moi qui avais déjà bossé de nuit, alors pas dans des étages... Un établissement comme celui-ci, plutôt boîte, bar, j'avais déjà géré des équipes. Et je me suis dit, vas-y, go.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. À quoi tu penses à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Pour devenir VIP du son du désir et accéder à des centaines d'histoires érotiques immersives ainsi qu'à de nombreux audios de relaxation intime, une seule adresse, lesondudésir.fr. Et abonnez-vous discrètement. en seulement trois clics. Le son du désir.fr Votre destination secrète vers l'érotisme audio.

  • Speaker #2

    Tu n'es pas libertin et tu te retrouves dans le monde du libertinage. Ça fait trois ans que tu travailles dans ce milieu ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait trois ans. Non, alors pour répondre à la question, je ne suis pas libertin. En tout cas, pas pour le moment parce que je pense qu'on peut le devenir. Au final, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est très péjoratif de le dire qu'on est libertin ou pas. Parce qu'au final, c'est peut-être un mode de vie qui peut être associé à des choses. Mais en fait, on peut l'être sans l'être. Je pense qu'il peut y avoir des aspects où je peux l'être et d'autres non. Après, je n'ai pas tout essayé dans ma vie encore une fois, mais je ne me revendique pas libertin.

  • Speaker #2

    Peut-être que chacun a sa vision du libertinage. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Je pense que déjà, c'est un peu générationnel aussi. Une personne de 50 ans et une personne de 25 ans ne vont pas penser la même chose du libertinage. Et pour autant, les deux peuvent l'être sans s'en rendre compte. Et pour autant, ils peuvent aimer les plaisirs de la bille. Est-ce que c'est ça être libertin ?

  • Speaker #2

    Ils viennent chercher quoi, les gens qui se retrouvent en face de toi, finalement ? Est-ce qu'ils viennent chercher une idée de l'exhibition ? Ou est-ce qu'ils viennent chercher d'autres personnes pour... pour aller niquer ailleurs ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est dur de répondre à cette question. En fait, on dirait que ça va faire pub un peu masqué pour le club, mais je vais expliquer le fonctionnement. Et voilà, parce qu'au final, en gros, ce qu'ils viennent chercher, je pense, et puis aujourd'hui, je le vois, ça fait trois ans, c'est la liberté de pouvoir s'habiller, d'être ce qu'on veut et faire ce qu'on veut. Chez nous, on est orienté couple uniquement. Donc, on a cette particularité d'aucun soir de la semaine d'accepter les hommes seuls. Ça plaît beaucoup. Et alors, parfois ça peut déplaire, on nous a déjà demandé si on faisait des soirées gangbang par exemple, c'est pas le cas. Je vais prendre deux, trois exemples. On a des couples qui viennent et au final, alors la fille est habillée très légèrement, bon, normalement, comme dans un club libertin, mais qui passerait pas dans un bar ou dans une boîte de nuit, évidemment, en petite lingerie ou des choses comme ça, à nuisette. Les garçons sont toujours chic et élégant, donc ça, ça ne change pas. Après, on a une ouverture d'esprit. Si l'homme veut venir habiller un peu sexy, bon, on n'y voit pas non plus trop de problème à ça. Il faut que ça soit élégant et chic. Et donc, je disais, ils viennent parfois simplement boire un verre et échanger verbalement entre eux et avec les autres couples. Je pense que c'est un peu les prémices. C'est-à-dire qu'ils veulent commencer forcément... Pas forcément quelque chose de concret, mais ils veulent commencer à mettre un pas dedans. Nous, on est quand même bien indiqués pour ça, parce que ça fait un peu bar lounge quand on rentre, un peu prohibition, bar un peu caché. Après, on a vraiment une salle, quand on rentre, c'est le bar. Et ensuite, quand on va un peu plus loin, il y a les salons. Donc en fait, je dirais que tu fais le pas vraiment pour aller dans les salons. Tu le sais si tu y vas. Maintenant tu y vas, évidemment, tu regardes, tu t'inspires, je sais pas, peut-être que tu peux trouver des inspirations. Donc on a pas mal de couples qui viennent pour, je pense, un peu s'émoustiller. Pas forcément commencer les premières fois. Et évidemment, on a aussi toujours des habitués ou des gens qui sont un peu plus téméraires et qui savent ce qu'ils viennent faire. Donc on a deux mondes un peu qui se mélangent, c'est-à-dire les débutants, les expérimentés. Et c'est un monde qui est très bienveillant, les uns avec les autres.

  • Speaker #2

    T'as pu sentir de temps en temps qu'il y ait des personnes qui se retrouvent là un peu malgré elles. Je pense à des couples qui arrivent là peut-être pour la première fois et l'un des deux a beaucoup insisté. Je ne vais pas dire que c'est l'homme qui insiste obligatoirement, mais l'un des deux a beaucoup insisté et l'autre se sent un peu mal à l'aise. Est-ce que tu as pu voir ça et comment ça se passe dans ces cas-là ?

  • Speaker #0

    Non, bien sûr. On a ce cas de figure-là. Alors, c'est toujours délicat. Après... Je pense qu'on a une sensibilité, l'équipe, où on voit ce genre de choses sans qu'on nous le dise. Et en conséquence, on prend la décision d'accepter ou pas les gens. Dès l'entrée, en fait, tu le vois. Grosso modo, et d'ailleurs, c'est bien que tu le dises, parce qu'il n'y a pas que des hommes qui font ça aux femmes. Il y a des femmes qui font ça aux hommes aussi. Et ce n'est pas drôle non plus pour un homme de se retrouver dans une situation comme ça, pour une femme non plus. Je ne dis pas l'inverse, mais je dirais que c'est vrai. que quand c'est une femme qui fait cette surprise à un homme, généralement le garçon il repart un peu content. À la Saint-Valentin, j'ai eu cet exemple où sa femme vient lui faire une surprise, elle l'emmène dans un endroit insolite. Lui, il ne sait pas où il met les pieds, il savait juste qu'il devait bien s'habiller. Et au final, il repart à la fermeture avec la banane et il est content, au sens propre, sans figurer. Et donc, on est assez vigilant, on essaye de faire un espèce de filtre à l'entrée si on voit vraiment que la dame est... pas à l'aise et que le gars dit si si viens viens viens, on dit non non écoutez monsieur parlez avec madame avant, l'emmenez pas dans des endroits comme ça si elle est pas prête ou parfois on fait l'erreur de les faire rentrer 5 minutes plus tard la dame se sent pas bien et veut partir je dirais que les garçons dans cette situation là ils vont un peu se forcer quand c'est l'inverse, quand c'est la femme qui sait qui connait et que le garçon sait pas on remarque que le garçon va peut-être essayer d'aller un peu plus loin Merci. Quitte à forcément ne pas passer une bonne soirée, parce que je pense que nous, on est très vite rattrapés par la réalité, les mecs, quand ça ne veut pas, quand ça ne marche pas, ça ne vante pas, et donc les garçons sont assez frustrés. C'est quelque chose qui arrive et qui est assez commun. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas un endroit où tout est facile. Je pense que ça peut être impressionnant, ça peut être déstabilisant. Que ce soit pour une femme ou pour un homme. Mais pour une femme, ça peut être un peu plus embêtant, évidemment. Je ne sais pas si c'est sexiste de dire ça, mais peut-être que les femmes vont avoir tendance à plus subir et ensuite peut-être regretter par la suite. Le garçon ne va pas forcément être dans cette démarche-là. Après, je fais peut-être une généralité, ou en tout cas, c'est ce que j'ai remarqué, mais il n'y a pas de règle.

  • Speaker #2

    C'est peut-être des choses à bien discuter avant si on est en couple et qu'on n'a pas du tout l'habitude.

  • Speaker #0

    Alors nous, on a une super équipe. J'ai essayé de recruter que des jeunes. Donc aujourd'hui, on est une équipe qui est assez jeune. Donc ça, c'est cool. On est tous copains. Ça s'entend super bien. On est un peu comme une petite famille. C'est marrant de dire ça dans des endroits comme ça, mais on est tous amis. Et autre chose aussi pour préciser un peu le truc dans l'équipe, c'est que personne n'est libertin. C'est un... comment dire ? C'est une chose que je fais quand je recrute, je ne recrute pas de libertins. Parce qu'on ne peut pas mélanger le plaisir et le travail, c'est important de scinder les deux. Et en tout cas, à ce niveau-là, on est carré.

  • Speaker #2

    J'ai juste une petite digression. C'est que dans beaucoup de métiers, je pense aux auteurs de littérature érotique, je pense également aux personnes qui posent un truc, les personnes vont se dire « Ah oui mais toi t'es un sacré gros cochon, tu poses un truc. » Ah ouais, non mais non, mais en fait non. Moi je crée le décor,

  • Speaker #0

    c'est ça, moi j'amène la pièce et vous êtes les acteurs. C'est vraiment la chose. Alors après, attention, on est des hommes, on est des femmes. Je pense que c'est pour ça que la frontière de si je suis libertin, si je ne suis pas libertin, les pratiques ou quoi, aujourd'hui c'est assez flou de se dire libertin, je pense, et de se revendiquer libertin, alors que moi non, je ne le sens pas que je sois libertin. Est-ce que maintenant je peux quand même aller me faire une soirée peut-être un jour avec une partenaire et puis m'amuser ? Je ne dis pas non, mais est-ce que ça fait de moi un libertin ? Ça je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Dans le travail, c'est niet.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce n'est pas possible. J'en demande pareil à mon équipe. Après à l'extérieur, ce qu'ils font, ça ne me regarde plus. S'ils décident d'échanger un numéro avec une nana ou un garçon... et de se voir à l'extérieur, je ne suis pas là pour être derrière eux. Du moment qu'au club, on reste professionnel, évidemment, c'est tout ce qui m'intéresse.

  • Speaker #2

    Il y a des choses qui t'ont marqué durant ton expérience, quelque chose que tu aurais pu voir et que tu aurais trouvé vraiment étonnante ou incroyable, en positif comme en négatif ?

  • Speaker #0

    Je vais commencer par le négatif, parce que c'est là où je trouve que la dérive est un peu... Bah négatif. C'est, j'ai des couples, après je leur dis moi-même, alors c'est un peu antinomique dans la mesure où t'as envie de faire du chiffre, mais ils viennent tous les soirs. Tous les soirs, bon.

  • Speaker #2

    Quasi.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà. Et là je trouve que c'est malsain, et même parfois en discutant un peu avec eux, ils me disent qu'à la maison ils le font plus. Et en fait, ils viennent pour le faire. C'est-à-dire que c'est là où ça devient, je pense, néfaste. Tu vois, j'ai travaillé dans les jeux, dans les jeux d'argent, les choses comme ça. Et donc tu vois l'addiction.

  • Speaker #2

    T'es le maître des vices, toi.

  • Speaker #0

    On dirait, ouais. Il n'y a aucune addiction pire que le jeu, je pense. Et là, on rentre sur l'addiction sexuelle. d'un lieu propice aux rencontres et au sexe. Mais je pense que c'est bien dans l'intimité d'avoir des rapports, de garder cette complicité. Et là le problème c'est ça, c'est qu'il y a une petite dérive où on avait tendance à voir quelques couples venir, revenir, revenir tous les soirs. Et au final en les souhaitant avec eux, tu te rends compte qu'ils ne font plus rien à la maison et qu'ils attendent de venir pour avoir une vie sexuelle. Et c'est là que je pense, c'est là que c'est pas bon. Et on essaye de faire ce travail un peu de prévention et de leur dire, écoutez, faites une petite pause. Alors après, évidemment, si tout se passe bien avec eux, je ne vais pas leur interdire l'entrée. Ce n'est pas non plus mon rôle, mais une espèce de prévention et de bienveillance au final envers ces gens-là, parce que ça peut être des habitués qu'on apprécie et que donc on a envie de les préserver, entre guillemets. parce que Il arrive avec certains couples de se fréquenter à l'extérieur, d'aller au restaurant, boire un verre. Et pour autant, peut-être que quand ils viennent, tu les vois en levrette dans la salle à côté. Mais bon, c'est amical quand tu les vois à l'extérieur, tu vois. Non mais c'est vrai, au début, moi, c'était assez drôle parce qu'en fait, tu parles beaucoup au bar. Les gens sont très sympas. C'est un bar qui a envie d'échanger avec les gens. Moi, j'aime beaucoup parler avec les gens, leur histoire et voilà. On finit un peu ce que tu fais, mais au boulot. Et d'un seul coup,

  • Speaker #2

    tu as un sacré coup de soleil sur les fesses !

  • Speaker #0

    Non mais d'un seul coup tu vas dans les salons débarrassé de trois verres et en pleine levrette ils te disent « Tu peux me ramener une bière s'il te plaît ? » ou une coupe de champagne ? Et ils ne s'arrêtent pas quoi ! Donc toi tu es là en mode « Ah ok ! » Pour lui, il commande du pain à la boulangerie, il cherche dans sa poche de la monnaie. Alors quand je commence, évidemment c'est déstabilisant, aujourd'hui ce n'est plus déstabilisant pour moi. Mais au début, oui, quand tu ne connais pas ce monde-là, tu débarques, tu dis « Ah ouais, les gens sont très libres. » Il n'y a plus le sensor de discrétion, de choses comme ça. Il n'existe pas pour eux.

  • Speaker #2

    On est entré dans leur intimité. Oui,

  • Speaker #0

    sans vraiment le vouloir.

  • Speaker #2

    Il y a des personnes qui t'ont fait des propositions.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on est tous passé par là, l'équipe, et on y passe encore. Bon, c'est vrai que j'ai recruté des filles, beaucoup de filles, parce qu'on a été beaucoup de garçons quand je suis arrivé. Et je pense que c'était important d'avoir une équipe féminine. Donc elles, évidemment, parce qu'elles sont mignonnes en plus, eh bien, on leur propose des choses. Les garçons aussi, nous aussi, on nous fait des avances. Que ce soit autant des hommes que des femmes. Bon, quand c'est des hommes, généralement, c'est pour leurs femmes, c'est pas pour eux. En fait, tu rentres dans un monde où... Tout ce que tu connais de la vie, du classique, tu sais, tu t'assieds en terrasse ou dans un bar, bon, si il y a une fille qui te plaît, tu te lèves, tu vas la voir ou tu fais un geste. Là-bas, c'est inversé, les femmes sont très entreprenantes. Et quand tu es un garçon où forcément tu n'as pas besoin de ça, au début, tu te dis « Ah, c'est marrant, c'est bien » . Et petite anecdote, il y a un soir, une américaine, une très belle américaine, une blonde qui vient, donc je la sers.

  • Speaker #2

    Un verre tu veux dire ?

  • Speaker #0

    Je lui sers un verre, pardon.

  • Speaker #2

    Tu sais pas, tu la serres...

  • Speaker #0

    Et je la regarde dans les yeux tout le long en fait. Et il se trouve qu'elle est vraiment en... Bah elle est en petite tenue quoi. Avec une poitrine assez généreuse. Et elle me dit j'ai apprécié, donc tout ça en anglais, elle me dit j'ai apprécié que tu me regardes dans les yeux et pour te remercier, can I fuck you ? Elle m'a dit ça. Donc tu vois jusque là je me suis dit ok tout va bien. Elle a apprécié, mais la fin va pas. Tu vois, c'est vraiment, ils ont des notions qui sont... Je sais pas.

  • Speaker #2

    C'est ton pourboire.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est le pourboire.

  • Speaker #2

    Mais tu n'y es pas allé.

  • Speaker #0

    Non, je ne suis pas allé. Et en plus de ça, c'est marrant parce que ces anecdotes-là se passent souvent. Au début, quand je viens de commencer, tu sais, je suis un peu... Je ne suis pas encore très confiant. Je suis un peu innocent. Je débarque dans ce monde-là et il m'arrive plein d'anecdotes un peu comme ça. Aujourd'hui, peut-être qu'il m'en arrive. Et en fait, c'est devenu banal pour moi et je ne m'en souviens même pas. Mais je me souviens de celle du début, où plein d'anecdotes. Parce qu'on parlait un peu des anecdotes, des choses, un peu des dérives négatives. Donc pour la dérive négative,

  • Speaker #2

    il y a le côté positif aussi.

  • Speaker #0

    Il y a le côté positif aussi, évidemment. Je pense que tu fais beaucoup de rencontres, étonnamment. Alors, est-ce que de là à dire, tu viens pour faire du réseautage, je ne pourrais pas forcément... À tester de ça, mais il y a des gens de tous les horizons qui viennent, vraiment étonnants même, que ce soit dans les hautes sphères politiques ou médiatiques. ou enfin bref beaucoup de gens qui viennent donc oui tu peux te faire des contacts. Quand j'ai commencé là-bas j'étais encore agent immobilier alors je n'étais pas responsable à ce moment là et il se trouve que j'ai vendu un appartement comme ça donc en fait tu vois en parlant un peu j'ai réussi à prendre un contact de quelqu'un qui vendait son appart.

  • Speaker #2

    J'ai un super 150 mètres carrés arrêtez de baiser votre femme.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais non, tu vois, vraiment, tu rencontres beaucoup de gens d'horizons différents. Et donc, c'est assez agréable. Et tu ne te dis pas qu'il y a une seule typologie de clientèle qui vient. Ce n'est pas vrai. Il y a vraiment tout le monde.

  • Speaker #2

    C'est très hétéro, en fait, comme clientèle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un milieu qui est très... Alors, on a évidemment des couples gays qui viennent se présenter. Nous, dans la mesure où c'est un endroit pour couple, mix, on le précise, homme-femme, on rencontre parfois des transsexuels. C'est toujours un peu délicat, je dirais. Parce qu'en fait, déjà, il y a deux choses, il y a transsexuel et travesti. Donc il y a des choses qu'il faut différencier. Un travesti, typiquement, on ne peut pas les accepter. Parce que c'est un homme qui aime s'habiller en femme. Donc avec un autre homme, ça fait qu'à la fin, il y a deux hommes dans l'établissement.

  • Speaker #2

    Il y a peut-être des clubs qui sont plus tentés de les recevoir plus appropriés que celui-ci.

  • Speaker #0

    Alors dans leur milieu, bien sûr, dans le milieu gay, il y a des clubs qui sont appropriés. Nous, on est positionnés sur le milieu hétéro. Donc je pense qu'à ce moment-là, on les dirige plutôt vers ces milieux-là. Parce qu'en plus de ça, ils ne vont pas trop s'amuser parce qu'ils vont rester entre eux au final. Parce que les gens s'attendent à ce qu'il y ait des hétéros. Donc les autres couples vont rester entre eux et eux vont rester tout seuls, tous les deux. Peut-être que le but est de choquer les gens et de faire ça devant tout le monde, mais du coup, ça ne va pas forcément dans le cadre de notre établissement.

  • Speaker #2

    Sans aller jusque-là, je pensais, est-ce que malgré tout, dans des couples, certains hommes peuvent être tentés par la bisexualité ? On voit ça, il y a quand même ça, c'est accepté ?

  • Speaker #0

    Alors oui, je réponds franchement oui. Nous, on n'a pas de problème avec les pratiques des uns et des autres. Du moment qu'il y a un homme et une femme qui rentrent, ensuite, ce qui se passe à l'intérieur, si évidemment, communication, respect, consentement, si toutes les règles sont Ausha, on ne voit pas de problème. On a déjà eu un cas comme ça, où une dame sort d'un salon et vient me voir au bar et me dit « Mais monsieur, il y a un autre homme qui suce un autre homme. Qu'est-ce qu'on fait ? » Mais elle est choquée, vraiment. j'ai l'impression qu'elle voulait que Je débarque et je dis, c'est monsieur, sortez cette bite de votre bouche. Non, non, mais je lui ai dit, mais madame, s'il y a consentement, je veux dire, moi, je ne vois aucun problème à ça. Je pense que les deux le sont. Et maintenant, qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Rien. Ah, OK, donc vous acceptez. Ben oui, enfin, du moment que tout le monde est d'accord avec ça, oui. Évidemment, on ne va pas contrôler les gens à ce niveau-là. C'est leur sexualité. On est en endroit qui a... qui accueillons les hédonistes. Je ne sais pas. Non, c'est assez délicat, la question. Mais non, on ne voit pas de problème à cela.

  • Speaker #2

    En tout cas, merci d'avoir répondu à cette question. Moi, ce que je me demandais également, c'est les gens autour de toi. Je pense à tes proches, tes partenaires, ta famille, si jamais elle le sait, tes amis. Comment ils réagissent quand ils apprennent que tu travailles dans un club et qu'ils se disent qu'il y a une sorte de grand fantasme ? « Ah, mais celui-là ! » Ou est-ce qu'ils sont gênés ? Est-ce qu'on te dit « Mais quand est-ce que tu as un vrai métier ? » « Mais pourquoi tu ne retravailles pas dans l'immobilier ? » Enfin, Louis, qu'est-ce que tu déconnes ? Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Non, c'est très juste. Alors, pour parler de mes amis dans un premier temps, la plupart, ça ne les étonne pas. Parce que j'ai un passé de coureur de jupons, si on peut dire ça comme ça. Non, mais voilà, j'aime les femmes, je ne vais pas m'en cacher. Et quand j'ai dit ça à mes amis, ils m'ont dit, au final, ça ne m'étonne pas et ça te va très bien. Donc mes amis l'ont pris comme ça. Ma mère, moins. Ma mère, ce n'est pas un boulot. Je pense que quand ton fils chérit, j'ai une maman poule. Et donc, du coup, ça ne l'enchantait pas. Aujourd'hui, elle comprend bien qu'on scinde. le professionnel et le plaisir. Elle sait que c'est un boulot comme un autre et au final je suis comme quand je bossais en boîte ou dans un bar ou en restauration. Et donc elle n'y voit pas de problème. C'est par rapport peut-être à la grand-mère qui est décédée aujourd'hui. Donc voilà, on ne lui disait pas tout. Parce que vieille génération, peut-être des mœurs un peu différentes. ou simplement je vais travailler dans un bar. Mais aujourd'hui, non, je n'ai pas trop de soucis vis-à-vis de ça. Moi, je n'ai pas trop de pudeur. Je le dis volontiers, parce que pour moi, il n'y a rien de... Je n'ai pas besoin de m'en cacher. Ça, ça va plutôt être ma mère qui va un peu dissimuler la chose, notamment à la famille et peut-être à ses amis.

  • Speaker #2

    Dans un bar, c'est lequel ? Parce qu'on irait bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais souvent, il y a des... Alors, je ne viens pas de Paris, mais du coup, c'est sûr que quand ma mère en parle, Elle ne peut pas en parler à des Parisiens. Ou en tout cas, voilà. Donc, ça ne pose pas trop de problèmes. Mais moi, je ne me cache pas. Et c'est vrai que les copains sont assez étonnés sur la question. Mais positivement, ils se disent que ça me va bien. Et la maman...

  • Speaker #2

    Et les amours ?

  • Speaker #0

    Les amours l'acceptent. Enfin, j'ai une copine. Et elle comprend bien mon travail là-bas. Et que je ne suis pas au menu. Moi je m'occupe plutôt de l'équipe et donc de tout le côté opérationnel du club. Donc c'est pas mon travail, et d'ailleurs c'est le travail de personne qui travaille, que d'amuser les clients. Ils s'amusent entre eux. Nous on est un peu les figurants, on met en place un dispositif, un lieu pour les gens. Et eux, ce sont les acteurs, et ils viennent, ils font ce qu'ils veulent, donc on compartimente.

  • Speaker #2

    Le monde de la nuit, c'est un monde qui fait toujours rêver, ou qui intrigue du moins beaucoup de personnes. Souvent, on imagine, ah bah oui, il y a plein de personnalités du showbiz et de la politique qui vont soit dans des boîtes de nuit huppées, soit dans des clubs libertins.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est vrai ?

  • Speaker #2

    Vraiment, je n'ai pas l'habitude de citer des noms, mais est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est un fantasme ? Est-ce que tu en as vu ? Est-ce que tu as été surpris ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai été surpris et oui, j'en ai vu. En fait, je pense par le positionnement un peu du club où on se veut barre permissive. Et donc, tu peux venir avec ta copine ou un date. Et oui, on a des personnalités qui viennent. Je ne veux pas citer de nom. Puis en plus, on a quand même un travail de confidentialité, de réserve, évidemment, pour tout le monde. Pas que pour les personnalités, d'ailleurs. Mais ça peut être un fantasme parce que fut un temps, la belle époque, je dirais il y a peut-être 20 ans, allez peut-être un peu moins, 10-15 ans, les gens allaient beaucoup aux chandelles. Thierry Ardisson, toute la télévision, les choses comme ça. Et puis aussi un peu la sphère politique. C'était connu de tous.

  • Speaker #2

    Je pense que les gens maintenant, ils ont un peu peur des ragots.

  • Speaker #0

    Je pense qu'aujourd'hui, ils se méfient un peu plus qu'avant. je dirais qu'aujourd'hui et pour autant tu vois on a des personnalités qui viennent et qui ne s'adonnent pas forcément à des plaisirs juste qu'ils restent au bar et qu'ils discutent avec nous donc c'est marrant on est invité des fois à des endroits des places de spectacle des choses comme ça parce qu'on sympathise avec ces gens-là et donc on peut avoir des places en loge des choses comme ça c'est très sympa mais ils viennent prendre l'inspiration peut-être ouais ouais c'est vrai ... Ça peut être inspirant et puis comme je l'ai dit tu rencontres vraiment des gens de toutes horizons donc tu peux ressortir de là-bas avec des anecdotes, avec plein de choses, d'inspiration, des gens que tu ne t'attendais pas à aller rencontrer, peut-être des parcours, des choses, c'est assez original. Moi j'aime beaucoup mon travail parce qu'on a une diversité de personnes que tu rencontres, qui est assez plaisante. Et pour revenir là-dessus, on a des personnalités, on a des gens qui viennent boire un verre, pas que, évidemment. Il y a des personnalités qui passent dans les salons. Je peux en citer un, ça ne va pas lui porter préjudice, parce que je pense que tout le monde le sait, c'est Mick Jagger. Mais non ! On l'a refusé à l'entrée. Mais non !

  • Speaker #2

    Mais comment ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, moi j'y travaillais pas encore. C'est un collègue qui travaillait, qui l'a refusé. Et en fait, il n'est pas venu avec le bon dress code. Et surtout, il est venu tout seul. Enfin, avec son garde du corps. Et donc, du coup, non. Parce que nous, on a une règle qui est ce qui est. Et en fait, la responsable que j'ai remplacée aujourd'hui, quand elle a su... On l'avait refusé, elle est allée le chercher dans la rue et lui a dit si allez vous pouvez rentrer et au final tout le monde était content.

  • Speaker #2

    Il est revenu quand même ?

  • Speaker #0

    Il est quand même revenu, on a fait une petite entorse là-dessus. Je me suis tué il y a quelques années maintenant. Mais ouais, donc voilà, assez drôle l'anecdote. Je ne pense pas que lui, ça va lui porter préjudice, que je dise ça. Mais ouais.

  • Speaker #2

    D'après toi, est-ce que le libertinage et ce que tu vois dans le club, c'est plutôt de gauche ou plutôt de droite ?

  • Speaker #0

    Waouh ! Alors, je dirais que... Alors, le libertinage en général, on parle du libertinage. Je pense que c'est tout le monde. Maintenant... En tout cas chez nous, on a une gamme de prix qui est assez élevée parce que ça fait partie du filtre. Est-ce que ça veut dire qu'on va attirer plus les gens de droite ? Parce que peut-être que c'est une typologie de client, elle est tellement cool. Elle est sûre,

  • Speaker #2

    elle est sûre.

  • Speaker #0

    Peut-être que, ah ouais, parce qu'en réalité, bon évidemment je ne demande pas, quand les gens rentrent je ne leur dis pas bonjour, vous êtes de gauche, de droite.

  • Speaker #2

    C'est une question qui peut réfléchir. Après, on peut la laisser en suspens.

  • Speaker #0

    En fait, je te dirais que cette typologie de clientèle de droite sera peut-être un peu plus âgée. Et les plus jeunes sont de gauche. J'ai la chance, chez nous, de revendiquer une des clientèles les plus jeunes de Paris. Ça va de 25 à 40 ans, je dirais. Parfois un peu plus, parfois moins d'ailleurs. Enfin, moins de 25. On a eu des coupes de 18-19 ans. Moi, à 18-19 ans, je n'étais pas dans les clubs libertins. Ils sont quand même très ouverts aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Donc, un peu tout le monde. C'est une sorte de panorama.

  • Speaker #0

    Oui, on a un panorama au niveau de l'âge. Et donc, je pense qu'au niveau politique, probablement aussi. Et comme je disais, quand on trie, entre guillemets, via les prix, ce que tous les clubs font aujourd'hui, forcément, est-ce que tu as envie de dire les gens les plus aisés votent à droite ? Peut-être, je ne sais pas. En tout cas, je pense qu'on a un peu de tout. Je ne pourrais pas cataloguer les gens comme ça. Il faudrait qu'à l'entrée, on leur donne des petits mots. C'est drôle parce que parfois, les gens rentrent et me disent « Oui, bonsoir, c'est quoi la moyenne d'âge ? » Mais je ne sais pas. Ça sous-entend qu'à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui rentre, je lui dis « Bonjour, quel âge vous avez ? » « Ok, alors attendez, je vous rentre dans mon tableau Excel, on va faire la moyenne. » Et donc c'est pareil, je ne peux pas dire droite, gauche. Il y a une femme qui est rentrée une fois qui me demande, alors autre anecdote, une grande blonde très belle, un peu style poupée russe, avec un homme un peu plus âgé. Et elle vient me voir directement au bar. Et sous ce petit visage d'ange en anglais, elle me demande est-ce qu'il y a des grosses bites ce soir ? Mais non ! Tout le truc s'est épandré. Tu vois cette belle femme qui a une très belle énergie et là, elle te dit ça comme ça, très dur, très pur. Tu dis, waouh !

  • Speaker #2

    Tu n'es pas mesuré.

  • Speaker #0

    Je ne m'attendais pas à cette question. C'est ce que j'ai dit. J'ai dit, les gens qui rentrent, il se trouve que je ne prends pas la taille du pénis. On n'a pas des petits papiers comme ça. Alors, vous êtes de gauche, de droite. Vous avez quel âge ? Et la taille de votre sexe, s'il vous plaît. Donc je lui ai dit écoutez, allez dans les salons, je pense que n'importe quel garçon ce soir sera content de vous la montrer. Et voilà, tout ça pour qu'elle revienne une demi-heure plus tard et elle me dit non, il n'y a pas de grosse bide ce soir.

  • Speaker #2

    Mais non ! C'est incroyable. Dernière question mon cher Louis, es-tu heureux dans ton travail ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis heureux dans mon travail, je suis épanoui et je pense que l'équipe y contribue parce qu'on s'entend bien, c'est vraiment... Je pense que les clients aussi le ressentent, c'est pour ça qu'ils reviennent. On a la chance d'être dans un club qui marche bien, évidemment, dans Paris. Moi, je pense que je peux m'avancer en disant que c'est celui qui marche le mieux. Et donc, je suis heureux parce que... On a le choix de faire entrer qui on veut. Aujourd'hui, je ne suis pas obligé de... On peut filtrer. On a le choix, en fait. C'est ça qui est bien.

  • Speaker #2

    Pour les personnes qui veulent venir, venez en couple, ayez le sourire. Qu'est-ce qu'on peut leur donner comme conseil ?

  • Speaker #0

    Soyez bien habillés. Alors, bien habillés, tout le monde va voir les choses différemment. Mais on demande à ce que vous soyez chic et élégant. Grosso modo. Venez pas non plus en costume trois pièces. et grande robe de soirée mais voilà faites un petit effort quand même soyez bienveillant avec votre partenaire amener quelqu'un quand même prévenez la personne c'est mieux Évitez les surprises vraiment parce que je dirais qu'une fois sur deux ça se passe pas bien et donc voilà, dites les choses et puis soyez ouverts d'esprit vous attendez pas forcément peut-être à quelque chose la première fois si c'est votre première fois en tout cas Vous ne faites pas trop des a priori. Enlevez tout ça et essayez de vous laisser couler au fil de l'eau, au fil de la soirée. Ça se passera bien. Et puis, venez en couple. Alors, il y a même parfois... des soirs où vous pouvez venir à 3 avec deux femmes et un homme le mercredi soir. On déroge un peu à la règle sur certains autres soirs si on vous connaît. Mais voilà, pas deux hommes, une femme. Qu'est-ce que je peux dire de plus ?

  • Speaker #2

    plus. Peut-être que vous aurez la chance de rencontrer Mick Jaeger au bar, qui sait ?

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Au bar, pas que au bar d'ailleurs.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Louis d'avoir répondu avec une grande aisance à toutes ces questions. Et puis, on te souhaite encore de longues années à servir les gens qui se donnent du plaisir.

  • Speaker #1

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