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L'Etincelle ✨

26. Je prends 30 ans. Je regarde dans le rétroviseur.

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18min |07/10/2024
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Description

Dans cet épisode je te fais la rétrospective de ma vingtaine.
De mes 20 à mes 30 ans je suis passé d'étudiante, à salariée, à entrepreneuse.

Des périodes de doutes aux victoires , je te partage un peu plus de moi dans cet épisode inédit.


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Et retrouve moi sur Instagram


N'oublie pas de noter le podcast, ça m'aide beaucoup pour le référencement.


A très vite,

Léa - L'Etincelle ⭐


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, l'heure est grave, je change de dizaine et pour marquer le coup, j'ai décidé de t'enregistrer un épisode un petit peu spécial. On va pas trop parler business, enfin si, un peu quand même, mais surtout je vais te partager mon état d'esprit à l'aube, te dire au revoir à ma vingtaine. Alors on va faire un petit tour ensemble de tout ce qui s'est passé pour moi et tout ce que j'ai affronté et comment je m'en suis sortie. Alors c'est pas un épisode qui est là juste pour te raconter ma vie. C'est aussi un épisode dans lequel peut-être tu te reconnaîtras et qui va te donner la force d'aller de l'avant. Ma vingtaine, je vais la diviser en trois phases. Pour moi, il y a eu une première phase de mes 20 à mes 24 ans. C'était vraiment ma vie d'étudiante à Lyon. La deuxième phase, c'était de mes 24 à mes 28 ans. Et c'était ma vie de salarié qui a été un peu chaotique. Je vais revenir dessus. Et la troisième phase, c'était de mes 28 à mes 30 ans. Donc actuellement, là, je t'enregistre à quatre jours, je crois. C'est ça, quatre jours. Quatre jours de mes 30 ans, ma vie d'entrepreneur sur cette troisième phase de ma vingtaine. Bon, on ne va pas se mentir, la première phase, quand j'étais étudiante, c'était quand même la belle vie. J'habitais à Lyon, je faisais mes études, j'étais en alternance et à l'époque, j'avais déjà l'impression que j'avais une charge de travail énorme. Gros lol, parce que clairement, moi, je sais aujourd'hui qu'à l'époque, en fait, c'était un peu finger in the nose, c'était un peu gaufrette. Mais il y a un truc que je remarque quand même, aujourd'hui, c'est que cette Léa-là, de ses 20 à ses 24 ans, elle ne se connaissait pas vraiment. La réalité, c'est que quand j'étais étudiante, et en fait je pense que ça a même toujours été le cas, j'étais sans cesse dans l'adaptation, j'étais sans cesse dans le fais plaisir aux autres dans une sorte de recherche perpétuelle de perfection, et je pensais vraiment que c'était ça qui me rendait heureuse. En fait, je pensais vraiment que j'étais heureuse d'ailleurs à ce moment-là, mais... Je crois qu'avec du recul, je passais complètement à côté de ma réalité. Tu sais, à cet âge-là, j'avais déjà envie d'entreprendre. J'avais, à l'époque, créé plein de business. J'en avais créé un, c'était une box mensuelle thématique autour de la food. J'avais créé aussi un business modèle, c'était un concept store en plein Lyon, de seconde main et tout. Vraiment, en fait, j'allais loin en plus dans mes offres, mon client. Limite, j'allais même créer... Ah si, j'avais créé aussi un business. genre de création de CV. Franchement, j'avais plein d'idées, mais je n'ai jamais osé suivre cette petite voie. Alors cette voie professionnelle en tout cas, mais aussi cette petite voie, parce que je me disais que j'étais trop jeune, que j'étais trop inexpérimentée, qu'il fallait que j'aille bosser. C'était vraiment ce que je me disais à cette époque-là. Donc je n'ai pas écouté mon intuition et je suis partie en master, non pas entrepreneuriat, alors que c'est vraiment ce que je voulais faire. mais plutôt commerce, globalement, histoire d'avoir un vrai métier. C'est vraiment ce que je me disais à l'époque, c'est fou. C'est fou parce qu'aujourd'hui, j'ai un vrai métier, mais à l'époque, ce n'était pas ça dans ma tête. Et en vrai, je ne lui en veux pas à cette Léa de ses 20 à ses 24 ans parce que je sais que je n'avais pas encore assez de maturité, que même si j'aurais pu croire en mes projets, je me serais peut-être vautrée. Mais j'ai aussi envie de me dire, j'aurais aimé qu'on me dise C'est possible, c'est-à-dire que tu peux mener de front tes études et tu peux aussi créer un side business. Je pouvais très bien être salariée et avoir un side business à côté. Mais bon, bref, c'est pas grave. J'étais étudiante, je suis partie faire mes études et master en poche, je suis rentrée dans la seconde partie de ma vingtaine que moi, je peux analyser à peu près de mes 24 à mes 27 ans. C'est la seconde partie dans laquelle je suis rentrée à 100% dans la vie active. Bon, ça faisait déjà trois ans. que j'étais en alternance. Mais bon, ce n'est pas vraiment les mêmes enjeux. Donc, quand j'ai eu mon CDI, à 23 ans, je crois, vers la fin de mes 23 ans, à l'aube de mes 24 ans, j'ai rapidement décidé d'investir dans l'immobilier. C'était une façon pour moi de me créer un filet de sécurité, parce que je le sais, à l'époque, j'avais déjà cette petite voix qui continuait encore de penser à l'entrepreneuriat. Et je me disais que c'est parce que j'avais un CDI que j'allais pouvoir acheter et que ce serait beaucoup plus galère de le faire. Si jamais, un jour, je me mettais à mon compte. Donc, j'ai acheté ma première maison à 23 ans. Et en fait, je crois que c'est ça qui a été mon premier projet entrepreneurial. Ce n'est pas que j'en ai fait un business, mais c'est que j'ai tout imaginé dans cette maison. Je l'ai rénovée pendant quasiment deux ans. Et il a fallu imaginer les plans, trouver des artisans, coordonner le chantier, gérer le budget, trouver des solutions aux galères. Et Dieu sait où il y en a eu. Alors, quelque part... C'était déjà un petit peu une façon pour moi de compenser cette fibre entrepreneuriale, ces vibrations-là que je ressentais. Mais comme je ne me sentais pas encore prête à ce moment-là de me jeter à 100% dans une aventure entrepreneuriale... Avec du recul, je me dis que je pense que pendant deux ans, c'est ça qui m'a animée et qui a permis un petit peu de compenser ma vie de salariée parce qu'en parallèle du projet IMO, j'avais commencé à travailler en tant que salariée. Et peut-être que tu as déjà écouté, j'ai fait un épisode à ce sujet-là, mais mon premier job à temps plein a été véritablement traumatisant. Je crois que l'univers voulait m'envoyer des signes, encore une fois, pour me dire mais en fait, ce n'est pas fait pour toi. Mais je n'ai pas écouté, j'ai complètement ignoré. Donc, si tu veux en savoir plus, je ne vais pas m'étaler parce que ce n'est pas l'idée de cet épisode-là. Mais si tu veux en savoir plus sur le harcèlement moral que j'ai subi, j'en ai fait un épisode complet. C'est le numéro 20 du podcast de l'étincelle. Bon, c'était une situation professionnelle intense, éprouvante. Et malgré tout, je ne me suis pas dit que l'entrepreneuriat était une porte de sortie. Je pense qu'à ce moment-là, j'étais une fois de plus. avec mes croyances limitantes, convaincue que j'étais trop jeune, que je manquais d'expérience, que je n'y arriverais pas. Donc j'ai changé de job. Et donc j'ai eu un deuxième job salarié qui s'est bien mieux passé. Et puis j'ai eu un chamboulement dans ma vie perso qui m'a amenée à déménager à 700 kilomètres de ma Normandie natale où j'avais mon job salarié. Et alors là, ce qui est incroyable, et avec du recul comme ça de l'extérieur, je me dis mais j'étais complètement folle. J'ai gardé mon travail à Rouen. D'accord ? Donc pendant... un an et demi, j'ai fait les allers-retours en voiture. Je partais le lundi matin à genre 5h30, 6h du mat. Je faisais 700 bornes pour aller bosser à Rouen. J'enchaînais ma semaine. Je dormais chez mes parents. Et après, je repartais le vendredi début d'après-midi dans l'autre sens. Mais c'est... Il faut être taré en vrai pour faire ça. Ce qui est fou, c'est que j'ai la sensation d'avoir lutté pour rester salariée. C'est un peu comme si je me refusais à écouter encore une fois ma petite voix. En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'entre temps, j'avais déjà créé une première boîte parce que pendant le Covid, je m'ennuyais tellement que j'avais créé une boîte qui s'appelait Beau Thérapie. C'était un concept d'atelier à domicile pour apprendre à faire des cosmétiques naturelles. Bon, franchement, j'ai jamais voulu en faire un business à part entière. C'était plutôt une passion. Mais ce qui est fou, c'est que ça marchait déjà plutôt bien et qu'à ce moment-là, quand j'ai déménagé, j'aurais pu me dire, allez, je m'investis à 100% dans ce... cette micro-entreprise qui était vraiment pour moi plus une passion qu'un quelque chose de rémunérateur. Mais non, en fait, je me suis accrochée au fait de rester salariée, au fait d'être en sécurité. Vraiment, je pense que j'avais une vision très blanc-noir des choses. C'était salarié, c'est la sécurité, l'entrepreneuriat, c'est les risques. Et c'est fou parce qu'aujourd'hui, avec du recul, clairement, je le sais. pour en échanger aussi beaucoup autour de moi, le salariat n'est pas que la sécurité. On peut se faire virer dans un claquement de doigts. Et puis l'entrepreneuriat, ça peut être aussi la sécurité si les choses ont été bien pensées. Donc franchement, je pense que ma vision à l'époque, elle était quand même assez blanc-noir. Et aujourd'hui, je suis ravie d'avoir appris aussi à mettre un peu de nuance dans tout ça. Donc je reviens à mes petits moutons pour pas trop te perdre. À ce moment-là, pendant un an et demi, je fais les allers-retours. Je m'accroche au fait de rester salariée, je m'épuise. Et c'est au bout d'un an et demi, j'avais 26 ans, mon corps qui m'a dit stop. Et le corps, il ne ment pas. J'ai commencé à rentrer dans une fatigue intense. Je pleurais énormément, je me sentais tellement seule. J'avais, je pense, je pense que... Alors peut-être pas, j'étais peut-être pas dans une dépression, mais en tout cas dans un état dépressif que j'avais beaucoup de mal à expliquer. Je n'avais plus du tout de sens dans mon quotidien. Et je pensais encore une fois que... L'entrepreneuriat, ce n'était pas pour moi, si bien que je me suis dit, je suis perdue dans ma vie professionnelle, je vais aller faire un bilan de compétences pour savoir un petit peu à côté de quelle vocation j'étais passée. C'est-à-dire qu'encore une fois, à ce moment-là, je n'écoute pas ma petite voix intérieure. C'est fou à quel point on peut se faire du mal comme ça. Des fois, je me dis, mais il faut être un peu maso. Et c'est seulement après ce bilan de compétences-là et grâce à ma super super coach... que j'ai pris conscience que l'entrepreneuriat, ça pouvait être une option valable. En fait, je n'avais pas conscience, je crois, de toutes les compétences professionnelles et personnelles que j'avais accumulées, que j'avais développées dans les années qui venaient de s'écouler. Et ça, c'est quelque chose, je le sais, que partagent beaucoup d'entrepreneurs ou beaucoup de personnes qui aimeraient se lancer. C'est-à-dire qu'on a l'impression de ne pas être légitime, de ne pas être assez pour entreprendre, alors qu'en réalité, c'est tout le contraire. Il y a tellement de compétences. Même qu'ils ne sont pas des compétences directes, ils peuvent être aussi des compétences transversales, plutôt de savoir-être ou autre, qu'on aurait pu développer, qui pourraient être mises à disposition du projet entrepreneurial. Et ça, en fait, on en a peu conscience et c'est vraiment dommage. Je trouve ça fou que ce soit un bilan de compétences qui ne m'ait pas révélé un nouveau métier, mais qui m'ait mis devant le fait accompli que ce que je savais faire depuis, en fait, toujours quelque part, c'était d'imaginer, de créer, de structurer, de piloter, de partager. Et c'est des choses que j'avais fait auprès de chefs d'entreprise en tant que salarié. Donc, c'est seulement à l'aube de mes 28 ans. Donc, il faut vraiment que tu te dises qu'à ma vingtaine, vraiment, j'ai commencé à avoir des idées d'entreprise à 20, 21 ans, jusqu'à mes 28 ans. J'ai eu cette intuition, j'ai eu cette petite voix, mais je ne l'ai pas écoutée. Et c'est seulement à 28 ans que j'ai enfin sauté dans le grand bain. Et c'est ce qui m'amène à la troisième phase de ma vingtaine. À 28 ans, j'ai créé l'étincelle. Bon, ça ne s'appelait pas comme ça au début, mais ça aussi, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes de podcast, donc je ne vais pas revenir dessus. Et depuis deux ans, quelle aventure ! Honnêtement, c'était... Enfin, c'est fou, c'était fou. Et même si je m'étais... ultra bien préparée, ce qui est quand même l'avantage d'avoir soi-même tous les outils et d'être aujourd'hui formatrice et mentor business, c'est que forcément, ça a été plus simple pour moi de conceptualiser mon idée, de la concrétiser en véritable business. Mais malgré cette préparation-là, ça a quand même été les montagnes russes. Alors franchement, j'imagine, mais même pas, des personnes qui se lancent comme ça, la fleur au fusil, avec la meilleure idée du monde, enfin en tout cas, pensant avoir la meilleure idée du monde, et sans aucune stratégie. Mais je me dis, mais Mais comment font ces personnes ? Comment elles doivent galérer ? Psychologiquement, comme ça doit être dur, ça me fait vraiment de peine. Et c'est vraiment aussi pour ça que je continue de sensibiliser autour de la préparation à l'entrepreneuriat. Et même moi, vraiment, j'ai subi... Quand je me suis lancée, je me suis retrouvée si seule avec moi-même. Et je crois que c'est ça qui a été mon plus grand défi. C'est vrai que finalement, dans le salariat... Mon patron me fixait des objectifs, c'est lui un peu qui me driveait, mais là, il n'y avait plus personne, c'était fini. Il n'y avait plus personne pour me dire quoi faire, et ça, ce n'est pas trop un problème parce que j'ai plein d'idées. C'était surtout quand est-ce que je devais m'arrêter. En fait, le champ des possibles, il était... genre, il n'y avait plus de limites, en fait. Et je pense que c'est ça qui a été un véritable ennemi, parce que j'ai redoublé, triplé, quadruplé d'efforts pour mener de front toutes mes idées. Il n'y avait pas... Il n'y avait pas vraiment de tri. J'avais la sensation que j'avais la capacité à mener tout ça de front. J'ai travaillé sur les premiers mois de mon entreprise. J'ai travaillé comme une folle, genre minima 50 heures semaine. Et il n'y avait plus personne qui était là pour me stopper. Puis très vite, j'ai senti que c'était aussi épanouissant, qu'oppressant, aussi incroyable que difficile. Et j'ai choisi de suivre une thérapie. Ça, c'est important. Je te le souligne. Déjà parce que moi, j'ai aucune honte à dire que je suis d'ailleurs toujours une thérapie. Je trouve que c'est le plus beau cadeau que je me sois fait à moi-même. En fait, ce que j'ai eu l'impression, c'est que cette vie entrepreneuriale, à 28 ans, j'étais prête. Ok, j'étais prête. Si je l'ai fait, c'est que j'étais prête. Mais ça m'a convoquée à ma plus grande intimité. J'étais libre. Oui, j'étais autonome. mais j'étais aussi très seule avec moi-même et je pense que j'ai eu besoin de cette thérapie et que sans cette thérapie, j'aurais baissé les bras. C'est-à-dire que la préparation, la stratégie marketing, la stratégie de communication, c'est une chose et c'est primordial, nécessaire. Sans ça, on ne pourra pas monter et développer un business qui fonctionne. Vraiment, c'est la base, base, base. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'une des bases que moi, je ne gère pas, c'est-à-dire sur quoi je n'accompagne pas, c'est... L'estime de soi, l'alignement, l'ancrage, le bien-être individuel et personnel, parce qu'être bien dans sa tête, ça permet d'être davantage bien dans son business, clairement. Et je sais, sans cette thérapie, ma boîte, elle aurait coulé. C'est grâce à cette thérapie et grâce à l'expérience que j'ai pu acquérir, parce que j'ai appris, testé, j'ai échoué, j'ai aussi eu des super victoires, que j'ai pu grandir, que je me suis vraiment affirmée, que j'ai... fait évoluer mon positionnement et que j'ai osé, tout simplement. Alors clairement, on ne va pas se mentir, ça n'a vraiment pas été facile, mais je crois que je n'ai jamais été aussi proche de me connaître réellement. Elle est très très loin, la Léa, qui faisait juste pour s'adapter, qui faisait juste plaisir, qui était en recherche de perfection. Je pense que l'entrepreneuriat, ça m'a amenée beaucoup, beaucoup plus qu'une simple liberté ou qu'une simple autonomie. Ça m'a surtout permis de comprendre que tout était possible et que notre corps, notre énergie et notre santé mentale, elle est précieuse parce qu'en fait, sans ça... on n'a plus rien et qu'on passe beaucoup trop de temps de notre vie à passer à côté de nous-mêmes. J'ai aussi compris que les croyances limitantes, celles que je me suis répétées là pendant des années, elles n'ont pas de fondement logique. La réalité, c'est que c'est que le fruit de notre éducation, c'est que le fruit de ce que veut nous imposer la société. Alors, j'avoue, j'accueille cette nouvelle dizaine avec une sorte de paradoxe. Il y a une part de moi qui l'accueille avec... beaucoup de peur, énormément de stress et d'excitation parce que je vais continuer de faire grandir l'étincelle, je vais continuer de mettre en place des gros projets qui vont sortir dans quelques semaines et de faire grandir cette entreprise et je le sais, à ce stade-là de mon business, oui, j'ai des clients, oui, mon business tourne mais ça me demande encore énormément d'énergie et je ne vais pas pouvoir continuer à donner autant d'heures, autant de temps... à mon business, d'accord ? Tout simplement parce que j'ai aussi une part de moi qui regarde cette dizaine arrivée, regarde ce futur avec beaucoup de bienveillance et qui me dit, en gros, ça va aller. Ça va aller, tu as le droit de faire différemment, tu as le droit de ralentir. Et en même temps, il ne faut pas se mentir, qui dit ralentissement, dit aussi le CA. Si ce n'est pas bien préparé, en tout cas, le CA qui risque de moins rentrer, plus rentrer. Et donc... Ça dit risque financier. Et je sais que si vous écoutez cet épisode de podcast, vous connaissez cette machine, ces leviers entre plus je donne, plus j'ai. Mais en même temps, plus je donne, plus je m'épuise. Et donc, à un moment donné, le corps s'affaiblit. L'idée, c'est de trouver un équilibre avec tout ça. C'est ce que je suis en train de mettre en place. Et c'est comme si j'ai un paradoxe au fond de moi, à l'arrivée de mes 30 ans, avec l'envie de continuer de développer l'étincelle. Et en même temps, ce côté... Très, très, très énergique. Je sens qu'il commence à s'apaiser. Alors, c'est très bizarre. C'est bizarre à vivre ce changement, mais ça me fait du bien. Je me sens de plus en plus apaisée et j'ai envie de lui laisser beaucoup plus de place à cette nouvelle Léa qui arrive. J'ai envie de me sentir plus apaisée, envie de me sentir plus ancrée, de me dire que oui, ça va aller et que surtout, j'ai le droit de faire différemment. Alors, les 30 ans, je vous attends. Je vais continuer à mettre en place. Toujours plus de projets, ça c'est sûr, je serai toujours aussi créative, énergique. Mais malgré tout, je crois que je suis prête à être plus mesurée. Que ces deux années d'entrepreneuriat où j'ai testé énormément de choses me permettent aujourd'hui de savoir un petit peu plus faire place à mes priorités. Le professionnel en fait partie, c'est ce qui m'anime, c'est ce qui est en partie mon moteur, mais qui n'est plus mon moteur à part entière. Et aujourd'hui, je le sais, l'estime de moi-même, elle ne vient plus. exclusivement de la concrétisation professionnelle, mais qu'elle va aussi, dans les prochaines années, venir d'autres projets qui sont plus personnels. Et pour ça, je le sais, sans cette vie entrepreneuriale, couplée à cette thérapie, je n'aurais jamais pu vous enregistrer cet épisode de podcast. Alors j'espère que cette rétrospective, elle t'a plu. Peut-être que tu vas te reconnaître dans certains de mes partages, et si c'est le cas, n'hésite pas. à m'en faire part parce que je sais que le chemin est long, je sais que le cheminement psychologique est long. Donc tu peux m'envoyer un petit message perso, d'accord, je vais pas demander de commenter cet épisode de podcast, ça n'aurait aucun sens. Mais tu peux m'envoyer par contre un petit message sur Instagram parce que je vais prendre plaisir à te lire et je vais surtout aimer échanger avec toi. Ce que je veux que tu retiennes, c'est que tu aies 20 ans, 30 ans, 40, 50 et même plus. Sache qu'il n'est jamais trop tard pour oser vivre. Et que si l'entrepreneuriat te semble être un moyen de te réaliser, franchement, n'hésite plus et fonce. Je te dis à bientôt dans un nouvel épisode.

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Dans cet épisode je te fais la rétrospective de ma vingtaine.
De mes 20 à mes 30 ans je suis passé d'étudiante, à salariée, à entrepreneuse.

Des périodes de doutes aux victoires , je te partage un peu plus de moi dans cet épisode inédit.


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N'oublie pas de noter le podcast, ça m'aide beaucoup pour le référencement.


A très vite,

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  • Speaker #0

    Bon, l'heure est grave, je change de dizaine et pour marquer le coup, j'ai décidé de t'enregistrer un épisode un petit peu spécial. On va pas trop parler business, enfin si, un peu quand même, mais surtout je vais te partager mon état d'esprit à l'aube, te dire au revoir à ma vingtaine. Alors on va faire un petit tour ensemble de tout ce qui s'est passé pour moi et tout ce que j'ai affronté et comment je m'en suis sortie. Alors c'est pas un épisode qui est là juste pour te raconter ma vie. C'est aussi un épisode dans lequel peut-être tu te reconnaîtras et qui va te donner la force d'aller de l'avant. Ma vingtaine, je vais la diviser en trois phases. Pour moi, il y a eu une première phase de mes 20 à mes 24 ans. C'était vraiment ma vie d'étudiante à Lyon. La deuxième phase, c'était de mes 24 à mes 28 ans. Et c'était ma vie de salarié qui a été un peu chaotique. Je vais revenir dessus. Et la troisième phase, c'était de mes 28 à mes 30 ans. Donc actuellement, là, je t'enregistre à quatre jours, je crois. C'est ça, quatre jours. Quatre jours de mes 30 ans, ma vie d'entrepreneur sur cette troisième phase de ma vingtaine. Bon, on ne va pas se mentir, la première phase, quand j'étais étudiante, c'était quand même la belle vie. J'habitais à Lyon, je faisais mes études, j'étais en alternance et à l'époque, j'avais déjà l'impression que j'avais une charge de travail énorme. Gros lol, parce que clairement, moi, je sais aujourd'hui qu'à l'époque, en fait, c'était un peu finger in the nose, c'était un peu gaufrette. Mais il y a un truc que je remarque quand même, aujourd'hui, c'est que cette Léa-là, de ses 20 à ses 24 ans, elle ne se connaissait pas vraiment. La réalité, c'est que quand j'étais étudiante, et en fait je pense que ça a même toujours été le cas, j'étais sans cesse dans l'adaptation, j'étais sans cesse dans le fais plaisir aux autres dans une sorte de recherche perpétuelle de perfection, et je pensais vraiment que c'était ça qui me rendait heureuse. En fait, je pensais vraiment que j'étais heureuse d'ailleurs à ce moment-là, mais... Je crois qu'avec du recul, je passais complètement à côté de ma réalité. Tu sais, à cet âge-là, j'avais déjà envie d'entreprendre. J'avais, à l'époque, créé plein de business. J'en avais créé un, c'était une box mensuelle thématique autour de la food. J'avais créé aussi un business modèle, c'était un concept store en plein Lyon, de seconde main et tout. Vraiment, en fait, j'allais loin en plus dans mes offres, mon client. Limite, j'allais même créer... Ah si, j'avais créé aussi un business. genre de création de CV. Franchement, j'avais plein d'idées, mais je n'ai jamais osé suivre cette petite voie. Alors cette voie professionnelle en tout cas, mais aussi cette petite voie, parce que je me disais que j'étais trop jeune, que j'étais trop inexpérimentée, qu'il fallait que j'aille bosser. C'était vraiment ce que je me disais à cette époque-là. Donc je n'ai pas écouté mon intuition et je suis partie en master, non pas entrepreneuriat, alors que c'est vraiment ce que je voulais faire. mais plutôt commerce, globalement, histoire d'avoir un vrai métier. C'est vraiment ce que je me disais à l'époque, c'est fou. C'est fou parce qu'aujourd'hui, j'ai un vrai métier, mais à l'époque, ce n'était pas ça dans ma tête. Et en vrai, je ne lui en veux pas à cette Léa de ses 20 à ses 24 ans parce que je sais que je n'avais pas encore assez de maturité, que même si j'aurais pu croire en mes projets, je me serais peut-être vautrée. Mais j'ai aussi envie de me dire, j'aurais aimé qu'on me dise C'est possible, c'est-à-dire que tu peux mener de front tes études et tu peux aussi créer un side business. Je pouvais très bien être salariée et avoir un side business à côté. Mais bon, bref, c'est pas grave. J'étais étudiante, je suis partie faire mes études et master en poche, je suis rentrée dans la seconde partie de ma vingtaine que moi, je peux analyser à peu près de mes 24 à mes 27 ans. C'est la seconde partie dans laquelle je suis rentrée à 100% dans la vie active. Bon, ça faisait déjà trois ans. que j'étais en alternance. Mais bon, ce n'est pas vraiment les mêmes enjeux. Donc, quand j'ai eu mon CDI, à 23 ans, je crois, vers la fin de mes 23 ans, à l'aube de mes 24 ans, j'ai rapidement décidé d'investir dans l'immobilier. C'était une façon pour moi de me créer un filet de sécurité, parce que je le sais, à l'époque, j'avais déjà cette petite voix qui continuait encore de penser à l'entrepreneuriat. Et je me disais que c'est parce que j'avais un CDI que j'allais pouvoir acheter et que ce serait beaucoup plus galère de le faire. Si jamais, un jour, je me mettais à mon compte. Donc, j'ai acheté ma première maison à 23 ans. Et en fait, je crois que c'est ça qui a été mon premier projet entrepreneurial. Ce n'est pas que j'en ai fait un business, mais c'est que j'ai tout imaginé dans cette maison. Je l'ai rénovée pendant quasiment deux ans. Et il a fallu imaginer les plans, trouver des artisans, coordonner le chantier, gérer le budget, trouver des solutions aux galères. Et Dieu sait où il y en a eu. Alors, quelque part... C'était déjà un petit peu une façon pour moi de compenser cette fibre entrepreneuriale, ces vibrations-là que je ressentais. Mais comme je ne me sentais pas encore prête à ce moment-là de me jeter à 100% dans une aventure entrepreneuriale... Avec du recul, je me dis que je pense que pendant deux ans, c'est ça qui m'a animée et qui a permis un petit peu de compenser ma vie de salariée parce qu'en parallèle du projet IMO, j'avais commencé à travailler en tant que salariée. Et peut-être que tu as déjà écouté, j'ai fait un épisode à ce sujet-là, mais mon premier job à temps plein a été véritablement traumatisant. Je crois que l'univers voulait m'envoyer des signes, encore une fois, pour me dire mais en fait, ce n'est pas fait pour toi. Mais je n'ai pas écouté, j'ai complètement ignoré. Donc, si tu veux en savoir plus, je ne vais pas m'étaler parce que ce n'est pas l'idée de cet épisode-là. Mais si tu veux en savoir plus sur le harcèlement moral que j'ai subi, j'en ai fait un épisode complet. C'est le numéro 20 du podcast de l'étincelle. Bon, c'était une situation professionnelle intense, éprouvante. Et malgré tout, je ne me suis pas dit que l'entrepreneuriat était une porte de sortie. Je pense qu'à ce moment-là, j'étais une fois de plus. avec mes croyances limitantes, convaincue que j'étais trop jeune, que je manquais d'expérience, que je n'y arriverais pas. Donc j'ai changé de job. Et donc j'ai eu un deuxième job salarié qui s'est bien mieux passé. Et puis j'ai eu un chamboulement dans ma vie perso qui m'a amenée à déménager à 700 kilomètres de ma Normandie natale où j'avais mon job salarié. Et alors là, ce qui est incroyable, et avec du recul comme ça de l'extérieur, je me dis mais j'étais complètement folle. J'ai gardé mon travail à Rouen. D'accord ? Donc pendant... un an et demi, j'ai fait les allers-retours en voiture. Je partais le lundi matin à genre 5h30, 6h du mat. Je faisais 700 bornes pour aller bosser à Rouen. J'enchaînais ma semaine. Je dormais chez mes parents. Et après, je repartais le vendredi début d'après-midi dans l'autre sens. Mais c'est... Il faut être taré en vrai pour faire ça. Ce qui est fou, c'est que j'ai la sensation d'avoir lutté pour rester salariée. C'est un peu comme si je me refusais à écouter encore une fois ma petite voix. En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'entre temps, j'avais déjà créé une première boîte parce que pendant le Covid, je m'ennuyais tellement que j'avais créé une boîte qui s'appelait Beau Thérapie. C'était un concept d'atelier à domicile pour apprendre à faire des cosmétiques naturelles. Bon, franchement, j'ai jamais voulu en faire un business à part entière. C'était plutôt une passion. Mais ce qui est fou, c'est que ça marchait déjà plutôt bien et qu'à ce moment-là, quand j'ai déménagé, j'aurais pu me dire, allez, je m'investis à 100% dans ce... cette micro-entreprise qui était vraiment pour moi plus une passion qu'un quelque chose de rémunérateur. Mais non, en fait, je me suis accrochée au fait de rester salariée, au fait d'être en sécurité. Vraiment, je pense que j'avais une vision très blanc-noir des choses. C'était salarié, c'est la sécurité, l'entrepreneuriat, c'est les risques. Et c'est fou parce qu'aujourd'hui, avec du recul, clairement, je le sais. pour en échanger aussi beaucoup autour de moi, le salariat n'est pas que la sécurité. On peut se faire virer dans un claquement de doigts. Et puis l'entrepreneuriat, ça peut être aussi la sécurité si les choses ont été bien pensées. Donc franchement, je pense que ma vision à l'époque, elle était quand même assez blanc-noir. Et aujourd'hui, je suis ravie d'avoir appris aussi à mettre un peu de nuance dans tout ça. Donc je reviens à mes petits moutons pour pas trop te perdre. À ce moment-là, pendant un an et demi, je fais les allers-retours. Je m'accroche au fait de rester salariée, je m'épuise. Et c'est au bout d'un an et demi, j'avais 26 ans, mon corps qui m'a dit stop. Et le corps, il ne ment pas. J'ai commencé à rentrer dans une fatigue intense. Je pleurais énormément, je me sentais tellement seule. J'avais, je pense, je pense que... Alors peut-être pas, j'étais peut-être pas dans une dépression, mais en tout cas dans un état dépressif que j'avais beaucoup de mal à expliquer. Je n'avais plus du tout de sens dans mon quotidien. Et je pensais encore une fois que... L'entrepreneuriat, ce n'était pas pour moi, si bien que je me suis dit, je suis perdue dans ma vie professionnelle, je vais aller faire un bilan de compétences pour savoir un petit peu à côté de quelle vocation j'étais passée. C'est-à-dire qu'encore une fois, à ce moment-là, je n'écoute pas ma petite voix intérieure. C'est fou à quel point on peut se faire du mal comme ça. Des fois, je me dis, mais il faut être un peu maso. Et c'est seulement après ce bilan de compétences-là et grâce à ma super super coach... que j'ai pris conscience que l'entrepreneuriat, ça pouvait être une option valable. En fait, je n'avais pas conscience, je crois, de toutes les compétences professionnelles et personnelles que j'avais accumulées, que j'avais développées dans les années qui venaient de s'écouler. Et ça, c'est quelque chose, je le sais, que partagent beaucoup d'entrepreneurs ou beaucoup de personnes qui aimeraient se lancer. C'est-à-dire qu'on a l'impression de ne pas être légitime, de ne pas être assez pour entreprendre, alors qu'en réalité, c'est tout le contraire. Il y a tellement de compétences. Même qu'ils ne sont pas des compétences directes, ils peuvent être aussi des compétences transversales, plutôt de savoir-être ou autre, qu'on aurait pu développer, qui pourraient être mises à disposition du projet entrepreneurial. Et ça, en fait, on en a peu conscience et c'est vraiment dommage. Je trouve ça fou que ce soit un bilan de compétences qui ne m'ait pas révélé un nouveau métier, mais qui m'ait mis devant le fait accompli que ce que je savais faire depuis, en fait, toujours quelque part, c'était d'imaginer, de créer, de structurer, de piloter, de partager. Et c'est des choses que j'avais fait auprès de chefs d'entreprise en tant que salarié. Donc, c'est seulement à l'aube de mes 28 ans. Donc, il faut vraiment que tu te dises qu'à ma vingtaine, vraiment, j'ai commencé à avoir des idées d'entreprise à 20, 21 ans, jusqu'à mes 28 ans. J'ai eu cette intuition, j'ai eu cette petite voix, mais je ne l'ai pas écoutée. Et c'est seulement à 28 ans que j'ai enfin sauté dans le grand bain. Et c'est ce qui m'amène à la troisième phase de ma vingtaine. À 28 ans, j'ai créé l'étincelle. Bon, ça ne s'appelait pas comme ça au début, mais ça aussi, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes de podcast, donc je ne vais pas revenir dessus. Et depuis deux ans, quelle aventure ! Honnêtement, c'était... Enfin, c'est fou, c'était fou. Et même si je m'étais... ultra bien préparée, ce qui est quand même l'avantage d'avoir soi-même tous les outils et d'être aujourd'hui formatrice et mentor business, c'est que forcément, ça a été plus simple pour moi de conceptualiser mon idée, de la concrétiser en véritable business. Mais malgré cette préparation-là, ça a quand même été les montagnes russes. Alors franchement, j'imagine, mais même pas, des personnes qui se lancent comme ça, la fleur au fusil, avec la meilleure idée du monde, enfin en tout cas, pensant avoir la meilleure idée du monde, et sans aucune stratégie. Mais je me dis, mais Mais comment font ces personnes ? Comment elles doivent galérer ? Psychologiquement, comme ça doit être dur, ça me fait vraiment de peine. Et c'est vraiment aussi pour ça que je continue de sensibiliser autour de la préparation à l'entrepreneuriat. Et même moi, vraiment, j'ai subi... Quand je me suis lancée, je me suis retrouvée si seule avec moi-même. Et je crois que c'est ça qui a été mon plus grand défi. C'est vrai que finalement, dans le salariat... Mon patron me fixait des objectifs, c'est lui un peu qui me driveait, mais là, il n'y avait plus personne, c'était fini. Il n'y avait plus personne pour me dire quoi faire, et ça, ce n'est pas trop un problème parce que j'ai plein d'idées. C'était surtout quand est-ce que je devais m'arrêter. En fait, le champ des possibles, il était... genre, il n'y avait plus de limites, en fait. Et je pense que c'est ça qui a été un véritable ennemi, parce que j'ai redoublé, triplé, quadruplé d'efforts pour mener de front toutes mes idées. Il n'y avait pas... Il n'y avait pas vraiment de tri. J'avais la sensation que j'avais la capacité à mener tout ça de front. J'ai travaillé sur les premiers mois de mon entreprise. J'ai travaillé comme une folle, genre minima 50 heures semaine. Et il n'y avait plus personne qui était là pour me stopper. Puis très vite, j'ai senti que c'était aussi épanouissant, qu'oppressant, aussi incroyable que difficile. Et j'ai choisi de suivre une thérapie. Ça, c'est important. Je te le souligne. Déjà parce que moi, j'ai aucune honte à dire que je suis d'ailleurs toujours une thérapie. Je trouve que c'est le plus beau cadeau que je me sois fait à moi-même. En fait, ce que j'ai eu l'impression, c'est que cette vie entrepreneuriale, à 28 ans, j'étais prête. Ok, j'étais prête. Si je l'ai fait, c'est que j'étais prête. Mais ça m'a convoquée à ma plus grande intimité. J'étais libre. Oui, j'étais autonome. mais j'étais aussi très seule avec moi-même et je pense que j'ai eu besoin de cette thérapie et que sans cette thérapie, j'aurais baissé les bras. C'est-à-dire que la préparation, la stratégie marketing, la stratégie de communication, c'est une chose et c'est primordial, nécessaire. Sans ça, on ne pourra pas monter et développer un business qui fonctionne. Vraiment, c'est la base, base, base. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'une des bases que moi, je ne gère pas, c'est-à-dire sur quoi je n'accompagne pas, c'est... L'estime de soi, l'alignement, l'ancrage, le bien-être individuel et personnel, parce qu'être bien dans sa tête, ça permet d'être davantage bien dans son business, clairement. Et je sais, sans cette thérapie, ma boîte, elle aurait coulé. C'est grâce à cette thérapie et grâce à l'expérience que j'ai pu acquérir, parce que j'ai appris, testé, j'ai échoué, j'ai aussi eu des super victoires, que j'ai pu grandir, que je me suis vraiment affirmée, que j'ai... fait évoluer mon positionnement et que j'ai osé, tout simplement. Alors clairement, on ne va pas se mentir, ça n'a vraiment pas été facile, mais je crois que je n'ai jamais été aussi proche de me connaître réellement. Elle est très très loin, la Léa, qui faisait juste pour s'adapter, qui faisait juste plaisir, qui était en recherche de perfection. Je pense que l'entrepreneuriat, ça m'a amenée beaucoup, beaucoup plus qu'une simple liberté ou qu'une simple autonomie. Ça m'a surtout permis de comprendre que tout était possible et que notre corps, notre énergie et notre santé mentale, elle est précieuse parce qu'en fait, sans ça... on n'a plus rien et qu'on passe beaucoup trop de temps de notre vie à passer à côté de nous-mêmes. J'ai aussi compris que les croyances limitantes, celles que je me suis répétées là pendant des années, elles n'ont pas de fondement logique. La réalité, c'est que c'est que le fruit de notre éducation, c'est que le fruit de ce que veut nous imposer la société. Alors, j'avoue, j'accueille cette nouvelle dizaine avec une sorte de paradoxe. Il y a une part de moi qui l'accueille avec... beaucoup de peur, énormément de stress et d'excitation parce que je vais continuer de faire grandir l'étincelle, je vais continuer de mettre en place des gros projets qui vont sortir dans quelques semaines et de faire grandir cette entreprise et je le sais, à ce stade-là de mon business, oui, j'ai des clients, oui, mon business tourne mais ça me demande encore énormément d'énergie et je ne vais pas pouvoir continuer à donner autant d'heures, autant de temps... à mon business, d'accord ? Tout simplement parce que j'ai aussi une part de moi qui regarde cette dizaine arrivée, regarde ce futur avec beaucoup de bienveillance et qui me dit, en gros, ça va aller. Ça va aller, tu as le droit de faire différemment, tu as le droit de ralentir. Et en même temps, il ne faut pas se mentir, qui dit ralentissement, dit aussi le CA. Si ce n'est pas bien préparé, en tout cas, le CA qui risque de moins rentrer, plus rentrer. Et donc... Ça dit risque financier. Et je sais que si vous écoutez cet épisode de podcast, vous connaissez cette machine, ces leviers entre plus je donne, plus j'ai. Mais en même temps, plus je donne, plus je m'épuise. Et donc, à un moment donné, le corps s'affaiblit. L'idée, c'est de trouver un équilibre avec tout ça. C'est ce que je suis en train de mettre en place. Et c'est comme si j'ai un paradoxe au fond de moi, à l'arrivée de mes 30 ans, avec l'envie de continuer de développer l'étincelle. Et en même temps, ce côté... Très, très, très énergique. Je sens qu'il commence à s'apaiser. Alors, c'est très bizarre. C'est bizarre à vivre ce changement, mais ça me fait du bien. Je me sens de plus en plus apaisée et j'ai envie de lui laisser beaucoup plus de place à cette nouvelle Léa qui arrive. J'ai envie de me sentir plus apaisée, envie de me sentir plus ancrée, de me dire que oui, ça va aller et que surtout, j'ai le droit de faire différemment. Alors, les 30 ans, je vous attends. Je vais continuer à mettre en place. Toujours plus de projets, ça c'est sûr, je serai toujours aussi créative, énergique. Mais malgré tout, je crois que je suis prête à être plus mesurée. Que ces deux années d'entrepreneuriat où j'ai testé énormément de choses me permettent aujourd'hui de savoir un petit peu plus faire place à mes priorités. Le professionnel en fait partie, c'est ce qui m'anime, c'est ce qui est en partie mon moteur, mais qui n'est plus mon moteur à part entière. Et aujourd'hui, je le sais, l'estime de moi-même, elle ne vient plus. exclusivement de la concrétisation professionnelle, mais qu'elle va aussi, dans les prochaines années, venir d'autres projets qui sont plus personnels. Et pour ça, je le sais, sans cette vie entrepreneuriale, couplée à cette thérapie, je n'aurais jamais pu vous enregistrer cet épisode de podcast. Alors j'espère que cette rétrospective, elle t'a plu. Peut-être que tu vas te reconnaître dans certains de mes partages, et si c'est le cas, n'hésite pas. à m'en faire part parce que je sais que le chemin est long, je sais que le cheminement psychologique est long. Donc tu peux m'envoyer un petit message perso, d'accord, je vais pas demander de commenter cet épisode de podcast, ça n'aurait aucun sens. Mais tu peux m'envoyer par contre un petit message sur Instagram parce que je vais prendre plaisir à te lire et je vais surtout aimer échanger avec toi. Ce que je veux que tu retiennes, c'est que tu aies 20 ans, 30 ans, 40, 50 et même plus. Sache qu'il n'est jamais trop tard pour oser vivre. Et que si l'entrepreneuriat te semble être un moyen de te réaliser, franchement, n'hésite plus et fonce. Je te dis à bientôt dans un nouvel épisode.

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Description

Dans cet épisode je te fais la rétrospective de ma vingtaine.
De mes 20 à mes 30 ans je suis passé d'étudiante, à salariée, à entrepreneuse.

Des périodes de doutes aux victoires , je te partage un peu plus de moi dans cet épisode inédit.


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A très vite,

Léa - L'Etincelle ⭐


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, l'heure est grave, je change de dizaine et pour marquer le coup, j'ai décidé de t'enregistrer un épisode un petit peu spécial. On va pas trop parler business, enfin si, un peu quand même, mais surtout je vais te partager mon état d'esprit à l'aube, te dire au revoir à ma vingtaine. Alors on va faire un petit tour ensemble de tout ce qui s'est passé pour moi et tout ce que j'ai affronté et comment je m'en suis sortie. Alors c'est pas un épisode qui est là juste pour te raconter ma vie. C'est aussi un épisode dans lequel peut-être tu te reconnaîtras et qui va te donner la force d'aller de l'avant. Ma vingtaine, je vais la diviser en trois phases. Pour moi, il y a eu une première phase de mes 20 à mes 24 ans. C'était vraiment ma vie d'étudiante à Lyon. La deuxième phase, c'était de mes 24 à mes 28 ans. Et c'était ma vie de salarié qui a été un peu chaotique. Je vais revenir dessus. Et la troisième phase, c'était de mes 28 à mes 30 ans. Donc actuellement, là, je t'enregistre à quatre jours, je crois. C'est ça, quatre jours. Quatre jours de mes 30 ans, ma vie d'entrepreneur sur cette troisième phase de ma vingtaine. Bon, on ne va pas se mentir, la première phase, quand j'étais étudiante, c'était quand même la belle vie. J'habitais à Lyon, je faisais mes études, j'étais en alternance et à l'époque, j'avais déjà l'impression que j'avais une charge de travail énorme. Gros lol, parce que clairement, moi, je sais aujourd'hui qu'à l'époque, en fait, c'était un peu finger in the nose, c'était un peu gaufrette. Mais il y a un truc que je remarque quand même, aujourd'hui, c'est que cette Léa-là, de ses 20 à ses 24 ans, elle ne se connaissait pas vraiment. La réalité, c'est que quand j'étais étudiante, et en fait je pense que ça a même toujours été le cas, j'étais sans cesse dans l'adaptation, j'étais sans cesse dans le fais plaisir aux autres dans une sorte de recherche perpétuelle de perfection, et je pensais vraiment que c'était ça qui me rendait heureuse. En fait, je pensais vraiment que j'étais heureuse d'ailleurs à ce moment-là, mais... Je crois qu'avec du recul, je passais complètement à côté de ma réalité. Tu sais, à cet âge-là, j'avais déjà envie d'entreprendre. J'avais, à l'époque, créé plein de business. J'en avais créé un, c'était une box mensuelle thématique autour de la food. J'avais créé aussi un business modèle, c'était un concept store en plein Lyon, de seconde main et tout. Vraiment, en fait, j'allais loin en plus dans mes offres, mon client. Limite, j'allais même créer... Ah si, j'avais créé aussi un business. genre de création de CV. Franchement, j'avais plein d'idées, mais je n'ai jamais osé suivre cette petite voie. Alors cette voie professionnelle en tout cas, mais aussi cette petite voie, parce que je me disais que j'étais trop jeune, que j'étais trop inexpérimentée, qu'il fallait que j'aille bosser. C'était vraiment ce que je me disais à cette époque-là. Donc je n'ai pas écouté mon intuition et je suis partie en master, non pas entrepreneuriat, alors que c'est vraiment ce que je voulais faire. mais plutôt commerce, globalement, histoire d'avoir un vrai métier. C'est vraiment ce que je me disais à l'époque, c'est fou. C'est fou parce qu'aujourd'hui, j'ai un vrai métier, mais à l'époque, ce n'était pas ça dans ma tête. Et en vrai, je ne lui en veux pas à cette Léa de ses 20 à ses 24 ans parce que je sais que je n'avais pas encore assez de maturité, que même si j'aurais pu croire en mes projets, je me serais peut-être vautrée. Mais j'ai aussi envie de me dire, j'aurais aimé qu'on me dise C'est possible, c'est-à-dire que tu peux mener de front tes études et tu peux aussi créer un side business. Je pouvais très bien être salariée et avoir un side business à côté. Mais bon, bref, c'est pas grave. J'étais étudiante, je suis partie faire mes études et master en poche, je suis rentrée dans la seconde partie de ma vingtaine que moi, je peux analyser à peu près de mes 24 à mes 27 ans. C'est la seconde partie dans laquelle je suis rentrée à 100% dans la vie active. Bon, ça faisait déjà trois ans. que j'étais en alternance. Mais bon, ce n'est pas vraiment les mêmes enjeux. Donc, quand j'ai eu mon CDI, à 23 ans, je crois, vers la fin de mes 23 ans, à l'aube de mes 24 ans, j'ai rapidement décidé d'investir dans l'immobilier. C'était une façon pour moi de me créer un filet de sécurité, parce que je le sais, à l'époque, j'avais déjà cette petite voix qui continuait encore de penser à l'entrepreneuriat. Et je me disais que c'est parce que j'avais un CDI que j'allais pouvoir acheter et que ce serait beaucoup plus galère de le faire. Si jamais, un jour, je me mettais à mon compte. Donc, j'ai acheté ma première maison à 23 ans. Et en fait, je crois que c'est ça qui a été mon premier projet entrepreneurial. Ce n'est pas que j'en ai fait un business, mais c'est que j'ai tout imaginé dans cette maison. Je l'ai rénovée pendant quasiment deux ans. Et il a fallu imaginer les plans, trouver des artisans, coordonner le chantier, gérer le budget, trouver des solutions aux galères. Et Dieu sait où il y en a eu. Alors, quelque part... C'était déjà un petit peu une façon pour moi de compenser cette fibre entrepreneuriale, ces vibrations-là que je ressentais. Mais comme je ne me sentais pas encore prête à ce moment-là de me jeter à 100% dans une aventure entrepreneuriale... Avec du recul, je me dis que je pense que pendant deux ans, c'est ça qui m'a animée et qui a permis un petit peu de compenser ma vie de salariée parce qu'en parallèle du projet IMO, j'avais commencé à travailler en tant que salariée. Et peut-être que tu as déjà écouté, j'ai fait un épisode à ce sujet-là, mais mon premier job à temps plein a été véritablement traumatisant. Je crois que l'univers voulait m'envoyer des signes, encore une fois, pour me dire mais en fait, ce n'est pas fait pour toi. Mais je n'ai pas écouté, j'ai complètement ignoré. Donc, si tu veux en savoir plus, je ne vais pas m'étaler parce que ce n'est pas l'idée de cet épisode-là. Mais si tu veux en savoir plus sur le harcèlement moral que j'ai subi, j'en ai fait un épisode complet. C'est le numéro 20 du podcast de l'étincelle. Bon, c'était une situation professionnelle intense, éprouvante. Et malgré tout, je ne me suis pas dit que l'entrepreneuriat était une porte de sortie. Je pense qu'à ce moment-là, j'étais une fois de plus. avec mes croyances limitantes, convaincue que j'étais trop jeune, que je manquais d'expérience, que je n'y arriverais pas. Donc j'ai changé de job. Et donc j'ai eu un deuxième job salarié qui s'est bien mieux passé. Et puis j'ai eu un chamboulement dans ma vie perso qui m'a amenée à déménager à 700 kilomètres de ma Normandie natale où j'avais mon job salarié. Et alors là, ce qui est incroyable, et avec du recul comme ça de l'extérieur, je me dis mais j'étais complètement folle. J'ai gardé mon travail à Rouen. D'accord ? Donc pendant... un an et demi, j'ai fait les allers-retours en voiture. Je partais le lundi matin à genre 5h30, 6h du mat. Je faisais 700 bornes pour aller bosser à Rouen. J'enchaînais ma semaine. Je dormais chez mes parents. Et après, je repartais le vendredi début d'après-midi dans l'autre sens. Mais c'est... Il faut être taré en vrai pour faire ça. Ce qui est fou, c'est que j'ai la sensation d'avoir lutté pour rester salariée. C'est un peu comme si je me refusais à écouter encore une fois ma petite voix. En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'entre temps, j'avais déjà créé une première boîte parce que pendant le Covid, je m'ennuyais tellement que j'avais créé une boîte qui s'appelait Beau Thérapie. C'était un concept d'atelier à domicile pour apprendre à faire des cosmétiques naturelles. Bon, franchement, j'ai jamais voulu en faire un business à part entière. C'était plutôt une passion. Mais ce qui est fou, c'est que ça marchait déjà plutôt bien et qu'à ce moment-là, quand j'ai déménagé, j'aurais pu me dire, allez, je m'investis à 100% dans ce... cette micro-entreprise qui était vraiment pour moi plus une passion qu'un quelque chose de rémunérateur. Mais non, en fait, je me suis accrochée au fait de rester salariée, au fait d'être en sécurité. Vraiment, je pense que j'avais une vision très blanc-noir des choses. C'était salarié, c'est la sécurité, l'entrepreneuriat, c'est les risques. Et c'est fou parce qu'aujourd'hui, avec du recul, clairement, je le sais. pour en échanger aussi beaucoup autour de moi, le salariat n'est pas que la sécurité. On peut se faire virer dans un claquement de doigts. Et puis l'entrepreneuriat, ça peut être aussi la sécurité si les choses ont été bien pensées. Donc franchement, je pense que ma vision à l'époque, elle était quand même assez blanc-noir. Et aujourd'hui, je suis ravie d'avoir appris aussi à mettre un peu de nuance dans tout ça. Donc je reviens à mes petits moutons pour pas trop te perdre. À ce moment-là, pendant un an et demi, je fais les allers-retours. Je m'accroche au fait de rester salariée, je m'épuise. Et c'est au bout d'un an et demi, j'avais 26 ans, mon corps qui m'a dit stop. Et le corps, il ne ment pas. J'ai commencé à rentrer dans une fatigue intense. Je pleurais énormément, je me sentais tellement seule. J'avais, je pense, je pense que... Alors peut-être pas, j'étais peut-être pas dans une dépression, mais en tout cas dans un état dépressif que j'avais beaucoup de mal à expliquer. Je n'avais plus du tout de sens dans mon quotidien. Et je pensais encore une fois que... L'entrepreneuriat, ce n'était pas pour moi, si bien que je me suis dit, je suis perdue dans ma vie professionnelle, je vais aller faire un bilan de compétences pour savoir un petit peu à côté de quelle vocation j'étais passée. C'est-à-dire qu'encore une fois, à ce moment-là, je n'écoute pas ma petite voix intérieure. C'est fou à quel point on peut se faire du mal comme ça. Des fois, je me dis, mais il faut être un peu maso. Et c'est seulement après ce bilan de compétences-là et grâce à ma super super coach... que j'ai pris conscience que l'entrepreneuriat, ça pouvait être une option valable. En fait, je n'avais pas conscience, je crois, de toutes les compétences professionnelles et personnelles que j'avais accumulées, que j'avais développées dans les années qui venaient de s'écouler. Et ça, c'est quelque chose, je le sais, que partagent beaucoup d'entrepreneurs ou beaucoup de personnes qui aimeraient se lancer. C'est-à-dire qu'on a l'impression de ne pas être légitime, de ne pas être assez pour entreprendre, alors qu'en réalité, c'est tout le contraire. Il y a tellement de compétences. Même qu'ils ne sont pas des compétences directes, ils peuvent être aussi des compétences transversales, plutôt de savoir-être ou autre, qu'on aurait pu développer, qui pourraient être mises à disposition du projet entrepreneurial. Et ça, en fait, on en a peu conscience et c'est vraiment dommage. Je trouve ça fou que ce soit un bilan de compétences qui ne m'ait pas révélé un nouveau métier, mais qui m'ait mis devant le fait accompli que ce que je savais faire depuis, en fait, toujours quelque part, c'était d'imaginer, de créer, de structurer, de piloter, de partager. Et c'est des choses que j'avais fait auprès de chefs d'entreprise en tant que salarié. Donc, c'est seulement à l'aube de mes 28 ans. Donc, il faut vraiment que tu te dises qu'à ma vingtaine, vraiment, j'ai commencé à avoir des idées d'entreprise à 20, 21 ans, jusqu'à mes 28 ans. J'ai eu cette intuition, j'ai eu cette petite voix, mais je ne l'ai pas écoutée. Et c'est seulement à 28 ans que j'ai enfin sauté dans le grand bain. Et c'est ce qui m'amène à la troisième phase de ma vingtaine. À 28 ans, j'ai créé l'étincelle. Bon, ça ne s'appelait pas comme ça au début, mais ça aussi, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes de podcast, donc je ne vais pas revenir dessus. Et depuis deux ans, quelle aventure ! Honnêtement, c'était... Enfin, c'est fou, c'était fou. Et même si je m'étais... ultra bien préparée, ce qui est quand même l'avantage d'avoir soi-même tous les outils et d'être aujourd'hui formatrice et mentor business, c'est que forcément, ça a été plus simple pour moi de conceptualiser mon idée, de la concrétiser en véritable business. Mais malgré cette préparation-là, ça a quand même été les montagnes russes. Alors franchement, j'imagine, mais même pas, des personnes qui se lancent comme ça, la fleur au fusil, avec la meilleure idée du monde, enfin en tout cas, pensant avoir la meilleure idée du monde, et sans aucune stratégie. Mais je me dis, mais Mais comment font ces personnes ? Comment elles doivent galérer ? Psychologiquement, comme ça doit être dur, ça me fait vraiment de peine. Et c'est vraiment aussi pour ça que je continue de sensibiliser autour de la préparation à l'entrepreneuriat. Et même moi, vraiment, j'ai subi... Quand je me suis lancée, je me suis retrouvée si seule avec moi-même. Et je crois que c'est ça qui a été mon plus grand défi. C'est vrai que finalement, dans le salariat... Mon patron me fixait des objectifs, c'est lui un peu qui me driveait, mais là, il n'y avait plus personne, c'était fini. Il n'y avait plus personne pour me dire quoi faire, et ça, ce n'est pas trop un problème parce que j'ai plein d'idées. C'était surtout quand est-ce que je devais m'arrêter. En fait, le champ des possibles, il était... genre, il n'y avait plus de limites, en fait. Et je pense que c'est ça qui a été un véritable ennemi, parce que j'ai redoublé, triplé, quadruplé d'efforts pour mener de front toutes mes idées. Il n'y avait pas... Il n'y avait pas vraiment de tri. J'avais la sensation que j'avais la capacité à mener tout ça de front. J'ai travaillé sur les premiers mois de mon entreprise. J'ai travaillé comme une folle, genre minima 50 heures semaine. Et il n'y avait plus personne qui était là pour me stopper. Puis très vite, j'ai senti que c'était aussi épanouissant, qu'oppressant, aussi incroyable que difficile. Et j'ai choisi de suivre une thérapie. Ça, c'est important. Je te le souligne. Déjà parce que moi, j'ai aucune honte à dire que je suis d'ailleurs toujours une thérapie. Je trouve que c'est le plus beau cadeau que je me sois fait à moi-même. En fait, ce que j'ai eu l'impression, c'est que cette vie entrepreneuriale, à 28 ans, j'étais prête. Ok, j'étais prête. Si je l'ai fait, c'est que j'étais prête. Mais ça m'a convoquée à ma plus grande intimité. J'étais libre. Oui, j'étais autonome. mais j'étais aussi très seule avec moi-même et je pense que j'ai eu besoin de cette thérapie et que sans cette thérapie, j'aurais baissé les bras. C'est-à-dire que la préparation, la stratégie marketing, la stratégie de communication, c'est une chose et c'est primordial, nécessaire. Sans ça, on ne pourra pas monter et développer un business qui fonctionne. Vraiment, c'est la base, base, base. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'une des bases que moi, je ne gère pas, c'est-à-dire sur quoi je n'accompagne pas, c'est... L'estime de soi, l'alignement, l'ancrage, le bien-être individuel et personnel, parce qu'être bien dans sa tête, ça permet d'être davantage bien dans son business, clairement. Et je sais, sans cette thérapie, ma boîte, elle aurait coulé. C'est grâce à cette thérapie et grâce à l'expérience que j'ai pu acquérir, parce que j'ai appris, testé, j'ai échoué, j'ai aussi eu des super victoires, que j'ai pu grandir, que je me suis vraiment affirmée, que j'ai... fait évoluer mon positionnement et que j'ai osé, tout simplement. Alors clairement, on ne va pas se mentir, ça n'a vraiment pas été facile, mais je crois que je n'ai jamais été aussi proche de me connaître réellement. Elle est très très loin, la Léa, qui faisait juste pour s'adapter, qui faisait juste plaisir, qui était en recherche de perfection. Je pense que l'entrepreneuriat, ça m'a amenée beaucoup, beaucoup plus qu'une simple liberté ou qu'une simple autonomie. Ça m'a surtout permis de comprendre que tout était possible et que notre corps, notre énergie et notre santé mentale, elle est précieuse parce qu'en fait, sans ça... on n'a plus rien et qu'on passe beaucoup trop de temps de notre vie à passer à côté de nous-mêmes. J'ai aussi compris que les croyances limitantes, celles que je me suis répétées là pendant des années, elles n'ont pas de fondement logique. La réalité, c'est que c'est que le fruit de notre éducation, c'est que le fruit de ce que veut nous imposer la société. Alors, j'avoue, j'accueille cette nouvelle dizaine avec une sorte de paradoxe. Il y a une part de moi qui l'accueille avec... beaucoup de peur, énormément de stress et d'excitation parce que je vais continuer de faire grandir l'étincelle, je vais continuer de mettre en place des gros projets qui vont sortir dans quelques semaines et de faire grandir cette entreprise et je le sais, à ce stade-là de mon business, oui, j'ai des clients, oui, mon business tourne mais ça me demande encore énormément d'énergie et je ne vais pas pouvoir continuer à donner autant d'heures, autant de temps... à mon business, d'accord ? Tout simplement parce que j'ai aussi une part de moi qui regarde cette dizaine arrivée, regarde ce futur avec beaucoup de bienveillance et qui me dit, en gros, ça va aller. Ça va aller, tu as le droit de faire différemment, tu as le droit de ralentir. Et en même temps, il ne faut pas se mentir, qui dit ralentissement, dit aussi le CA. Si ce n'est pas bien préparé, en tout cas, le CA qui risque de moins rentrer, plus rentrer. Et donc... Ça dit risque financier. Et je sais que si vous écoutez cet épisode de podcast, vous connaissez cette machine, ces leviers entre plus je donne, plus j'ai. Mais en même temps, plus je donne, plus je m'épuise. Et donc, à un moment donné, le corps s'affaiblit. L'idée, c'est de trouver un équilibre avec tout ça. C'est ce que je suis en train de mettre en place. Et c'est comme si j'ai un paradoxe au fond de moi, à l'arrivée de mes 30 ans, avec l'envie de continuer de développer l'étincelle. Et en même temps, ce côté... Très, très, très énergique. Je sens qu'il commence à s'apaiser. Alors, c'est très bizarre. C'est bizarre à vivre ce changement, mais ça me fait du bien. Je me sens de plus en plus apaisée et j'ai envie de lui laisser beaucoup plus de place à cette nouvelle Léa qui arrive. J'ai envie de me sentir plus apaisée, envie de me sentir plus ancrée, de me dire que oui, ça va aller et que surtout, j'ai le droit de faire différemment. Alors, les 30 ans, je vous attends. Je vais continuer à mettre en place. Toujours plus de projets, ça c'est sûr, je serai toujours aussi créative, énergique. Mais malgré tout, je crois que je suis prête à être plus mesurée. Que ces deux années d'entrepreneuriat où j'ai testé énormément de choses me permettent aujourd'hui de savoir un petit peu plus faire place à mes priorités. Le professionnel en fait partie, c'est ce qui m'anime, c'est ce qui est en partie mon moteur, mais qui n'est plus mon moteur à part entière. Et aujourd'hui, je le sais, l'estime de moi-même, elle ne vient plus. exclusivement de la concrétisation professionnelle, mais qu'elle va aussi, dans les prochaines années, venir d'autres projets qui sont plus personnels. Et pour ça, je le sais, sans cette vie entrepreneuriale, couplée à cette thérapie, je n'aurais jamais pu vous enregistrer cet épisode de podcast. Alors j'espère que cette rétrospective, elle t'a plu. Peut-être que tu vas te reconnaître dans certains de mes partages, et si c'est le cas, n'hésite pas. à m'en faire part parce que je sais que le chemin est long, je sais que le cheminement psychologique est long. Donc tu peux m'envoyer un petit message perso, d'accord, je vais pas demander de commenter cet épisode de podcast, ça n'aurait aucun sens. Mais tu peux m'envoyer par contre un petit message sur Instagram parce que je vais prendre plaisir à te lire et je vais surtout aimer échanger avec toi. Ce que je veux que tu retiennes, c'est que tu aies 20 ans, 30 ans, 40, 50 et même plus. Sache qu'il n'est jamais trop tard pour oser vivre. Et que si l'entrepreneuriat te semble être un moyen de te réaliser, franchement, n'hésite plus et fonce. Je te dis à bientôt dans un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode je te fais la rétrospective de ma vingtaine.
De mes 20 à mes 30 ans je suis passé d'étudiante, à salariée, à entrepreneuse.

Des périodes de doutes aux victoires , je te partage un peu plus de moi dans cet épisode inédit.


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A très vite,

Léa - L'Etincelle ⭐


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Transcription

  • Speaker #0

    Bon, l'heure est grave, je change de dizaine et pour marquer le coup, j'ai décidé de t'enregistrer un épisode un petit peu spécial. On va pas trop parler business, enfin si, un peu quand même, mais surtout je vais te partager mon état d'esprit à l'aube, te dire au revoir à ma vingtaine. Alors on va faire un petit tour ensemble de tout ce qui s'est passé pour moi et tout ce que j'ai affronté et comment je m'en suis sortie. Alors c'est pas un épisode qui est là juste pour te raconter ma vie. C'est aussi un épisode dans lequel peut-être tu te reconnaîtras et qui va te donner la force d'aller de l'avant. Ma vingtaine, je vais la diviser en trois phases. Pour moi, il y a eu une première phase de mes 20 à mes 24 ans. C'était vraiment ma vie d'étudiante à Lyon. La deuxième phase, c'était de mes 24 à mes 28 ans. Et c'était ma vie de salarié qui a été un peu chaotique. Je vais revenir dessus. Et la troisième phase, c'était de mes 28 à mes 30 ans. Donc actuellement, là, je t'enregistre à quatre jours, je crois. C'est ça, quatre jours. Quatre jours de mes 30 ans, ma vie d'entrepreneur sur cette troisième phase de ma vingtaine. Bon, on ne va pas se mentir, la première phase, quand j'étais étudiante, c'était quand même la belle vie. J'habitais à Lyon, je faisais mes études, j'étais en alternance et à l'époque, j'avais déjà l'impression que j'avais une charge de travail énorme. Gros lol, parce que clairement, moi, je sais aujourd'hui qu'à l'époque, en fait, c'était un peu finger in the nose, c'était un peu gaufrette. Mais il y a un truc que je remarque quand même, aujourd'hui, c'est que cette Léa-là, de ses 20 à ses 24 ans, elle ne se connaissait pas vraiment. La réalité, c'est que quand j'étais étudiante, et en fait je pense que ça a même toujours été le cas, j'étais sans cesse dans l'adaptation, j'étais sans cesse dans le fais plaisir aux autres dans une sorte de recherche perpétuelle de perfection, et je pensais vraiment que c'était ça qui me rendait heureuse. En fait, je pensais vraiment que j'étais heureuse d'ailleurs à ce moment-là, mais... Je crois qu'avec du recul, je passais complètement à côté de ma réalité. Tu sais, à cet âge-là, j'avais déjà envie d'entreprendre. J'avais, à l'époque, créé plein de business. J'en avais créé un, c'était une box mensuelle thématique autour de la food. J'avais créé aussi un business modèle, c'était un concept store en plein Lyon, de seconde main et tout. Vraiment, en fait, j'allais loin en plus dans mes offres, mon client. Limite, j'allais même créer... Ah si, j'avais créé aussi un business. genre de création de CV. Franchement, j'avais plein d'idées, mais je n'ai jamais osé suivre cette petite voie. Alors cette voie professionnelle en tout cas, mais aussi cette petite voie, parce que je me disais que j'étais trop jeune, que j'étais trop inexpérimentée, qu'il fallait que j'aille bosser. C'était vraiment ce que je me disais à cette époque-là. Donc je n'ai pas écouté mon intuition et je suis partie en master, non pas entrepreneuriat, alors que c'est vraiment ce que je voulais faire. mais plutôt commerce, globalement, histoire d'avoir un vrai métier. C'est vraiment ce que je me disais à l'époque, c'est fou. C'est fou parce qu'aujourd'hui, j'ai un vrai métier, mais à l'époque, ce n'était pas ça dans ma tête. Et en vrai, je ne lui en veux pas à cette Léa de ses 20 à ses 24 ans parce que je sais que je n'avais pas encore assez de maturité, que même si j'aurais pu croire en mes projets, je me serais peut-être vautrée. Mais j'ai aussi envie de me dire, j'aurais aimé qu'on me dise C'est possible, c'est-à-dire que tu peux mener de front tes études et tu peux aussi créer un side business. Je pouvais très bien être salariée et avoir un side business à côté. Mais bon, bref, c'est pas grave. J'étais étudiante, je suis partie faire mes études et master en poche, je suis rentrée dans la seconde partie de ma vingtaine que moi, je peux analyser à peu près de mes 24 à mes 27 ans. C'est la seconde partie dans laquelle je suis rentrée à 100% dans la vie active. Bon, ça faisait déjà trois ans. que j'étais en alternance. Mais bon, ce n'est pas vraiment les mêmes enjeux. Donc, quand j'ai eu mon CDI, à 23 ans, je crois, vers la fin de mes 23 ans, à l'aube de mes 24 ans, j'ai rapidement décidé d'investir dans l'immobilier. C'était une façon pour moi de me créer un filet de sécurité, parce que je le sais, à l'époque, j'avais déjà cette petite voix qui continuait encore de penser à l'entrepreneuriat. Et je me disais que c'est parce que j'avais un CDI que j'allais pouvoir acheter et que ce serait beaucoup plus galère de le faire. Si jamais, un jour, je me mettais à mon compte. Donc, j'ai acheté ma première maison à 23 ans. Et en fait, je crois que c'est ça qui a été mon premier projet entrepreneurial. Ce n'est pas que j'en ai fait un business, mais c'est que j'ai tout imaginé dans cette maison. Je l'ai rénovée pendant quasiment deux ans. Et il a fallu imaginer les plans, trouver des artisans, coordonner le chantier, gérer le budget, trouver des solutions aux galères. Et Dieu sait où il y en a eu. Alors, quelque part... C'était déjà un petit peu une façon pour moi de compenser cette fibre entrepreneuriale, ces vibrations-là que je ressentais. Mais comme je ne me sentais pas encore prête à ce moment-là de me jeter à 100% dans une aventure entrepreneuriale... Avec du recul, je me dis que je pense que pendant deux ans, c'est ça qui m'a animée et qui a permis un petit peu de compenser ma vie de salariée parce qu'en parallèle du projet IMO, j'avais commencé à travailler en tant que salariée. Et peut-être que tu as déjà écouté, j'ai fait un épisode à ce sujet-là, mais mon premier job à temps plein a été véritablement traumatisant. Je crois que l'univers voulait m'envoyer des signes, encore une fois, pour me dire mais en fait, ce n'est pas fait pour toi. Mais je n'ai pas écouté, j'ai complètement ignoré. Donc, si tu veux en savoir plus, je ne vais pas m'étaler parce que ce n'est pas l'idée de cet épisode-là. Mais si tu veux en savoir plus sur le harcèlement moral que j'ai subi, j'en ai fait un épisode complet. C'est le numéro 20 du podcast de l'étincelle. Bon, c'était une situation professionnelle intense, éprouvante. Et malgré tout, je ne me suis pas dit que l'entrepreneuriat était une porte de sortie. Je pense qu'à ce moment-là, j'étais une fois de plus. avec mes croyances limitantes, convaincue que j'étais trop jeune, que je manquais d'expérience, que je n'y arriverais pas. Donc j'ai changé de job. Et donc j'ai eu un deuxième job salarié qui s'est bien mieux passé. Et puis j'ai eu un chamboulement dans ma vie perso qui m'a amenée à déménager à 700 kilomètres de ma Normandie natale où j'avais mon job salarié. Et alors là, ce qui est incroyable, et avec du recul comme ça de l'extérieur, je me dis mais j'étais complètement folle. J'ai gardé mon travail à Rouen. D'accord ? Donc pendant... un an et demi, j'ai fait les allers-retours en voiture. Je partais le lundi matin à genre 5h30, 6h du mat. Je faisais 700 bornes pour aller bosser à Rouen. J'enchaînais ma semaine. Je dormais chez mes parents. Et après, je repartais le vendredi début d'après-midi dans l'autre sens. Mais c'est... Il faut être taré en vrai pour faire ça. Ce qui est fou, c'est que j'ai la sensation d'avoir lutté pour rester salariée. C'est un peu comme si je me refusais à écouter encore une fois ma petite voix. En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'entre temps, j'avais déjà créé une première boîte parce que pendant le Covid, je m'ennuyais tellement que j'avais créé une boîte qui s'appelait Beau Thérapie. C'était un concept d'atelier à domicile pour apprendre à faire des cosmétiques naturelles. Bon, franchement, j'ai jamais voulu en faire un business à part entière. C'était plutôt une passion. Mais ce qui est fou, c'est que ça marchait déjà plutôt bien et qu'à ce moment-là, quand j'ai déménagé, j'aurais pu me dire, allez, je m'investis à 100% dans ce... cette micro-entreprise qui était vraiment pour moi plus une passion qu'un quelque chose de rémunérateur. Mais non, en fait, je me suis accrochée au fait de rester salariée, au fait d'être en sécurité. Vraiment, je pense que j'avais une vision très blanc-noir des choses. C'était salarié, c'est la sécurité, l'entrepreneuriat, c'est les risques. Et c'est fou parce qu'aujourd'hui, avec du recul, clairement, je le sais. pour en échanger aussi beaucoup autour de moi, le salariat n'est pas que la sécurité. On peut se faire virer dans un claquement de doigts. Et puis l'entrepreneuriat, ça peut être aussi la sécurité si les choses ont été bien pensées. Donc franchement, je pense que ma vision à l'époque, elle était quand même assez blanc-noir. Et aujourd'hui, je suis ravie d'avoir appris aussi à mettre un peu de nuance dans tout ça. Donc je reviens à mes petits moutons pour pas trop te perdre. À ce moment-là, pendant un an et demi, je fais les allers-retours. Je m'accroche au fait de rester salariée, je m'épuise. Et c'est au bout d'un an et demi, j'avais 26 ans, mon corps qui m'a dit stop. Et le corps, il ne ment pas. J'ai commencé à rentrer dans une fatigue intense. Je pleurais énormément, je me sentais tellement seule. J'avais, je pense, je pense que... Alors peut-être pas, j'étais peut-être pas dans une dépression, mais en tout cas dans un état dépressif que j'avais beaucoup de mal à expliquer. Je n'avais plus du tout de sens dans mon quotidien. Et je pensais encore une fois que... L'entrepreneuriat, ce n'était pas pour moi, si bien que je me suis dit, je suis perdue dans ma vie professionnelle, je vais aller faire un bilan de compétences pour savoir un petit peu à côté de quelle vocation j'étais passée. C'est-à-dire qu'encore une fois, à ce moment-là, je n'écoute pas ma petite voix intérieure. C'est fou à quel point on peut se faire du mal comme ça. Des fois, je me dis, mais il faut être un peu maso. Et c'est seulement après ce bilan de compétences-là et grâce à ma super super coach... que j'ai pris conscience que l'entrepreneuriat, ça pouvait être une option valable. En fait, je n'avais pas conscience, je crois, de toutes les compétences professionnelles et personnelles que j'avais accumulées, que j'avais développées dans les années qui venaient de s'écouler. Et ça, c'est quelque chose, je le sais, que partagent beaucoup d'entrepreneurs ou beaucoup de personnes qui aimeraient se lancer. C'est-à-dire qu'on a l'impression de ne pas être légitime, de ne pas être assez pour entreprendre, alors qu'en réalité, c'est tout le contraire. Il y a tellement de compétences. Même qu'ils ne sont pas des compétences directes, ils peuvent être aussi des compétences transversales, plutôt de savoir-être ou autre, qu'on aurait pu développer, qui pourraient être mises à disposition du projet entrepreneurial. Et ça, en fait, on en a peu conscience et c'est vraiment dommage. Je trouve ça fou que ce soit un bilan de compétences qui ne m'ait pas révélé un nouveau métier, mais qui m'ait mis devant le fait accompli que ce que je savais faire depuis, en fait, toujours quelque part, c'était d'imaginer, de créer, de structurer, de piloter, de partager. Et c'est des choses que j'avais fait auprès de chefs d'entreprise en tant que salarié. Donc, c'est seulement à l'aube de mes 28 ans. Donc, il faut vraiment que tu te dises qu'à ma vingtaine, vraiment, j'ai commencé à avoir des idées d'entreprise à 20, 21 ans, jusqu'à mes 28 ans. J'ai eu cette intuition, j'ai eu cette petite voix, mais je ne l'ai pas écoutée. Et c'est seulement à 28 ans que j'ai enfin sauté dans le grand bain. Et c'est ce qui m'amène à la troisième phase de ma vingtaine. À 28 ans, j'ai créé l'étincelle. Bon, ça ne s'appelait pas comme ça au début, mais ça aussi, j'en ai déjà parlé dans d'autres épisodes de podcast, donc je ne vais pas revenir dessus. Et depuis deux ans, quelle aventure ! Honnêtement, c'était... Enfin, c'est fou, c'était fou. Et même si je m'étais... ultra bien préparée, ce qui est quand même l'avantage d'avoir soi-même tous les outils et d'être aujourd'hui formatrice et mentor business, c'est que forcément, ça a été plus simple pour moi de conceptualiser mon idée, de la concrétiser en véritable business. Mais malgré cette préparation-là, ça a quand même été les montagnes russes. Alors franchement, j'imagine, mais même pas, des personnes qui se lancent comme ça, la fleur au fusil, avec la meilleure idée du monde, enfin en tout cas, pensant avoir la meilleure idée du monde, et sans aucune stratégie. Mais je me dis, mais Mais comment font ces personnes ? Comment elles doivent galérer ? Psychologiquement, comme ça doit être dur, ça me fait vraiment de peine. Et c'est vraiment aussi pour ça que je continue de sensibiliser autour de la préparation à l'entrepreneuriat. Et même moi, vraiment, j'ai subi... Quand je me suis lancée, je me suis retrouvée si seule avec moi-même. Et je crois que c'est ça qui a été mon plus grand défi. C'est vrai que finalement, dans le salariat... Mon patron me fixait des objectifs, c'est lui un peu qui me driveait, mais là, il n'y avait plus personne, c'était fini. Il n'y avait plus personne pour me dire quoi faire, et ça, ce n'est pas trop un problème parce que j'ai plein d'idées. C'était surtout quand est-ce que je devais m'arrêter. En fait, le champ des possibles, il était... genre, il n'y avait plus de limites, en fait. Et je pense que c'est ça qui a été un véritable ennemi, parce que j'ai redoublé, triplé, quadruplé d'efforts pour mener de front toutes mes idées. Il n'y avait pas... Il n'y avait pas vraiment de tri. J'avais la sensation que j'avais la capacité à mener tout ça de front. J'ai travaillé sur les premiers mois de mon entreprise. J'ai travaillé comme une folle, genre minima 50 heures semaine. Et il n'y avait plus personne qui était là pour me stopper. Puis très vite, j'ai senti que c'était aussi épanouissant, qu'oppressant, aussi incroyable que difficile. Et j'ai choisi de suivre une thérapie. Ça, c'est important. Je te le souligne. Déjà parce que moi, j'ai aucune honte à dire que je suis d'ailleurs toujours une thérapie. Je trouve que c'est le plus beau cadeau que je me sois fait à moi-même. En fait, ce que j'ai eu l'impression, c'est que cette vie entrepreneuriale, à 28 ans, j'étais prête. Ok, j'étais prête. Si je l'ai fait, c'est que j'étais prête. Mais ça m'a convoquée à ma plus grande intimité. J'étais libre. Oui, j'étais autonome. mais j'étais aussi très seule avec moi-même et je pense que j'ai eu besoin de cette thérapie et que sans cette thérapie, j'aurais baissé les bras. C'est-à-dire que la préparation, la stratégie marketing, la stratégie de communication, c'est une chose et c'est primordial, nécessaire. Sans ça, on ne pourra pas monter et développer un business qui fonctionne. Vraiment, c'est la base, base, base. Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que l'une des bases que moi, je ne gère pas, c'est-à-dire sur quoi je n'accompagne pas, c'est... L'estime de soi, l'alignement, l'ancrage, le bien-être individuel et personnel, parce qu'être bien dans sa tête, ça permet d'être davantage bien dans son business, clairement. Et je sais, sans cette thérapie, ma boîte, elle aurait coulé. C'est grâce à cette thérapie et grâce à l'expérience que j'ai pu acquérir, parce que j'ai appris, testé, j'ai échoué, j'ai aussi eu des super victoires, que j'ai pu grandir, que je me suis vraiment affirmée, que j'ai... fait évoluer mon positionnement et que j'ai osé, tout simplement. Alors clairement, on ne va pas se mentir, ça n'a vraiment pas été facile, mais je crois que je n'ai jamais été aussi proche de me connaître réellement. Elle est très très loin, la Léa, qui faisait juste pour s'adapter, qui faisait juste plaisir, qui était en recherche de perfection. Je pense que l'entrepreneuriat, ça m'a amenée beaucoup, beaucoup plus qu'une simple liberté ou qu'une simple autonomie. Ça m'a surtout permis de comprendre que tout était possible et que notre corps, notre énergie et notre santé mentale, elle est précieuse parce qu'en fait, sans ça... on n'a plus rien et qu'on passe beaucoup trop de temps de notre vie à passer à côté de nous-mêmes. J'ai aussi compris que les croyances limitantes, celles que je me suis répétées là pendant des années, elles n'ont pas de fondement logique. La réalité, c'est que c'est que le fruit de notre éducation, c'est que le fruit de ce que veut nous imposer la société. Alors, j'avoue, j'accueille cette nouvelle dizaine avec une sorte de paradoxe. Il y a une part de moi qui l'accueille avec... beaucoup de peur, énormément de stress et d'excitation parce que je vais continuer de faire grandir l'étincelle, je vais continuer de mettre en place des gros projets qui vont sortir dans quelques semaines et de faire grandir cette entreprise et je le sais, à ce stade-là de mon business, oui, j'ai des clients, oui, mon business tourne mais ça me demande encore énormément d'énergie et je ne vais pas pouvoir continuer à donner autant d'heures, autant de temps... à mon business, d'accord ? Tout simplement parce que j'ai aussi une part de moi qui regarde cette dizaine arrivée, regarde ce futur avec beaucoup de bienveillance et qui me dit, en gros, ça va aller. Ça va aller, tu as le droit de faire différemment, tu as le droit de ralentir. Et en même temps, il ne faut pas se mentir, qui dit ralentissement, dit aussi le CA. Si ce n'est pas bien préparé, en tout cas, le CA qui risque de moins rentrer, plus rentrer. Et donc... Ça dit risque financier. Et je sais que si vous écoutez cet épisode de podcast, vous connaissez cette machine, ces leviers entre plus je donne, plus j'ai. Mais en même temps, plus je donne, plus je m'épuise. Et donc, à un moment donné, le corps s'affaiblit. L'idée, c'est de trouver un équilibre avec tout ça. C'est ce que je suis en train de mettre en place. Et c'est comme si j'ai un paradoxe au fond de moi, à l'arrivée de mes 30 ans, avec l'envie de continuer de développer l'étincelle. Et en même temps, ce côté... Très, très, très énergique. Je sens qu'il commence à s'apaiser. Alors, c'est très bizarre. C'est bizarre à vivre ce changement, mais ça me fait du bien. Je me sens de plus en plus apaisée et j'ai envie de lui laisser beaucoup plus de place à cette nouvelle Léa qui arrive. J'ai envie de me sentir plus apaisée, envie de me sentir plus ancrée, de me dire que oui, ça va aller et que surtout, j'ai le droit de faire différemment. Alors, les 30 ans, je vous attends. Je vais continuer à mettre en place. Toujours plus de projets, ça c'est sûr, je serai toujours aussi créative, énergique. Mais malgré tout, je crois que je suis prête à être plus mesurée. Que ces deux années d'entrepreneuriat où j'ai testé énormément de choses me permettent aujourd'hui de savoir un petit peu plus faire place à mes priorités. Le professionnel en fait partie, c'est ce qui m'anime, c'est ce qui est en partie mon moteur, mais qui n'est plus mon moteur à part entière. Et aujourd'hui, je le sais, l'estime de moi-même, elle ne vient plus. exclusivement de la concrétisation professionnelle, mais qu'elle va aussi, dans les prochaines années, venir d'autres projets qui sont plus personnels. Et pour ça, je le sais, sans cette vie entrepreneuriale, couplée à cette thérapie, je n'aurais jamais pu vous enregistrer cet épisode de podcast. Alors j'espère que cette rétrospective, elle t'a plu. Peut-être que tu vas te reconnaître dans certains de mes partages, et si c'est le cas, n'hésite pas. à m'en faire part parce que je sais que le chemin est long, je sais que le cheminement psychologique est long. Donc tu peux m'envoyer un petit message perso, d'accord, je vais pas demander de commenter cet épisode de podcast, ça n'aurait aucun sens. Mais tu peux m'envoyer par contre un petit message sur Instagram parce que je vais prendre plaisir à te lire et je vais surtout aimer échanger avec toi. Ce que je veux que tu retiennes, c'est que tu aies 20 ans, 30 ans, 40, 50 et même plus. Sache qu'il n'est jamais trop tard pour oser vivre. Et que si l'entrepreneuriat te semble être un moyen de te réaliser, franchement, n'hésite plus et fonce. Je te dis à bientôt dans un nouvel épisode.

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