- Speaker #0
Bienvenue sur mon podcast, je l'ai intitulé J'adore réseauter parce que le réseau, c'est mon sujet, c'est le sujet qui m'anime, parce qu'il m'a d'abord permis de sortir de ma timidité, parce qu'il permet de se connecter aux autres, de mieux se connaître, d'apprendre, de s'ouvrir à des opportunités, de trouver des clients et évidemment de développer son activité et son entreprise. L'interview, c'est, je trouve, le format idéal. C'est celui que j'ai choisi pour faire des rencontres d'une autre manière et pour comprendre ce que représente le réseau pour mes interlocuteurs. Quel est le point commun avec LinkedIn que j'affectionne tout particulièrement et pour lesquels je propose des conseils et des accompagnements ? En fait, c'est via LinkedIn que je partage à la fois mes convictions, mes offres, mes conseils et aussi ses interviews. Pour l'instant, je vous laisse écouter ce nouvel épisode de J'adore réseauter avec mon invité du jour et découvrir en quoi le réseau compte pour lui. Bonne écoute ! Bon, super ! Ça y est, c'est parti ! Je suis ravie de t'accueillir William sur le podcast J'adore réseauter. Tu m'as lancé un défi il y a quelques jours, quelques semaines, d'enregistrer ce podcast dans des configurations différentes. Et donc du coup, on est sur le port de Brest à enregistrer cette interview. Je suis ravie de t'accueillir, bienvenue.
- Speaker #1
Merci Marie, je suis ravi d'être là aussi, d'avoir cette opportunité. Nouvel exercice pour moi, donc ravi de me prêter au jeu. Ok,
- Speaker #0
super. Écoute... La toute première question, c'est d'abord de te présenter, de dire à ceux qui vont nous écouter qui tu es. Et je te laisserai aussi la primeur de prononcer ton nom parce que j'avais trop peur de faire une erreur sur la prononciation. Et donc du coup, je te laisse te présenter.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle William Ramambavola. Comme mon nom l'indique, je suis breton, plus exactement d'origine malgache, puisque mon papa vient de Madagascar. J'ai grandi dans le Finistère, je suis parti après pour mes études et pour mes premiers jobs à l'étranger, donc en dehors de la Bretagne évidemment, et je suis revenu en 2021, avec ma petite famille, on s'est installé de nouveau dans le Finistère. J'ai 36 ans. Je suis papa de deux enfants en bas âge, je vis des nuits extraordinaires comme des journées magnifiques, et puis voilà, c'est ce que je peux dire en termes d'introduction pour me présenter.
- Speaker #0
Introduction, moi je t'ai connue il n'y a pas très longtemps, ce qui m'a marquée tout de suite, c'est ton énergie débordante, malgré les nuits un peu chaotiques. Et on s'est rencontré en faisant du réseau au travers d'une tablée Link, qui est un format déjeuner pour faire du réseautage avec d'autres entrepreneurs. Est-ce que, avant peut-être d'aller sur ce sujet-là des tablées Link, tu pourrais peut-être parler de ton parcours ? tu as fait une école d'ingénieur, tu as travaillé pour Vallourec. En tout cas, c'est ce que moi, je retiens de ton parcours. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur cette partie-là de ta carrière ?
- Speaker #1
Sans problème. Oui, effectivement, j'ai fait une école d'ingénieur en génie des procédés et informatique. Alors, c'est des gros mots tout ça. En gros, je faisais de la chimie et de l'informatique dans une école à Toulouse. En dernière année, j'ai eu l'opportunité de faire une option en gestion des systèmes industriels. Donc, c'est tout ce qui a trait à la gestion d'entreprise. Et ça a été pour moi une révélation. J'ai donc fait mon stage de fin d'études dans ce domaine-là et j'étais chez Valourec déjà pour mon stage de fin d'études. Après le stage, je me suis vu proposer mon premier job chez eux. Je suis rentré en tant qu'adjoint du responsable planning ordonnancement du site Valinox Nucléaire en Bourgogne, dans une petite bourgade qui s'appelle Montbar, à une distance entre Dijon et Auxerre. Donc j'étais pas trop perturbé puisque moi qui ai grandi à la campagne ici, je retrouvais un petit peu mes racines, il manquait juste la mer. J'ai évolué là-bas pendant 4 ans et puis après au sein du groupe, j'ai eu l'opportunité d'évoluer, de prendre la responsabilité du service approvisionnement dans une autre entité, qui cette fois-ci n'était pas sur le nucléaire mais plutôt sur le pétrole et gaz, toujours dans la fabrication et commercialisation de tubes sans soudure. J'ai évolué sur cette entité jusqu'à la fin de mon salariat, c'est-à-dire jusqu'à fin mars 2023. Je suis passé par les postes de responsable d'approvisionnement, responsable de supply chain, commercial, et puis responsable de projet à l'international, avant d'être concerné par un énième plan. Par Valourec, qui restructurait ses activités, et recentrait ses activités autour de pôles différents dans le monde.
- Speaker #0
c'était très riche t'as eu une belle évolution t'as vu plusieurs postes mais aussi plusieurs régions t'as voyagé qu'est-ce que tu retiens de cette expérience et peut-être qui t'est très utile aujourd'hui
- Speaker #1
Ce qui est drôle, en même temps que tu es en train de me poser la question, j'étais en train de réfléchir, et ce qui remonte en premier, j'ai envie de dire c'est les gens, mais plus précisément, dans l'industrie et puis dans une grosse entreprise comme Valourec, dans laquelle j'étais, c'est relativement bien normé, il y a énormément de processus, et chacun est responsable de son processus ou de son petit précaré. Et puis, il y a des managers qui viennent, qui repartent. Le paysage managérial évolue au fil des années. Et ce que j'ai pu observer, en fait, c'est que j'avais pas mal de gens, notamment des gens que j'ai pu manager, qui me disaient, quand j'apportais des idées, sans savoir ce qui s'était fait avant, Ah oui, ça, on l'a déjà fait il y a quelques années, ça n'a pas marché et ainsi de suite. Et puis finalement, quand on y met l'énergie et que... et qu'on embarque les gens et qu'on cadre les choses, ça fonctionne. Et puis quand il y a un nouveau manager qui arrive, il y a des nouvelles choses qui sont mises en place, ça fonctionne aussi bien, mieux, moins bien, peu importe. La conclusion de tout ça, c'est que finalement... Peu importe les processus, ce qui va compter c'est les hommes, avec un grand H, les hommes et les femmes qui sont là. Et parce qu'en fait, au final, quand on a des gens qui sont motivés, qui ont du sens, qu'on donne du sens à ce qu'ils font, généralement la motivation est là, et puis c'est plus agréable d'être à la tâche, de retrousser les manches et d'avancer. Donc oui, ce que je vais retenir, c'est les hommes. Parce qu'en plus de ça, au-delà de cet exemple qui m'a marqué, ce que je retiendrai aussi, c'est toutes les belles rencontres que j'ai eues. J'ai encore des amis que je côtoie quand je remonte dans le Nord ou quand je vais en Bourgogne, je vais un peu moins. Mais j'ai plutôt des bourguignons qui viennent par ici, donc c'est vraiment cool. Les rencontres,
- Speaker #0
le sens qu'on met dans son activité ou dans son job.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Alors, aujourd'hui, depuis un an maintenant, tu es entrepreneur chez Rivalis. Oui. Comment on passe de responsable commercial dans un grand groupe à l'international, à entrepreneur chez Rivalis ? Comment tu as fait ce pas ?
- Speaker #1
Alors concrètement, quand j'ai appris que j'étais embarqué dans le plan social, le plan de sauvegarde de l'emploi pardon, je me suis intéressé de voir un peu qu'est-ce qui m'était proposé pour les postes suivants avec mon entreprise. Il faut savoir qu'à ce moment-là, j'étais déjà revenu m'installer dans le Finistère et que je dépendais du siège social qui était en région parisienne. On m'a fait des propositions et malheureusement la condition à chaque fois c'était de revenir de manière hebdomadaire au siège social et moi en tant que, étant installé dans le Finistère, par rapport à mon équilibre vie pro, vie perso, j'étais loin d'être capable de concevoir, de faire ces allers-retours-là. Donc, j'ai posé la question, qu'est-ce que j'ai comme autre option ? On m'a fait comprendre qu'il ne restait que la porte à prendre. Ce que j'ai donc fait, et donc en préparant ma sortie, j'ai réactivé mes profils sur les différents réseaux. J'ai été démarché en fait par le service recrutement de Rivalis. J'ai donc reçu une sollicitation écrite qui m'a invité à aller découvrir le parcours de découvert. de découverte, pardon, et ce que j'ai fait. Et là, en l'occurrence, ça a été encore une évidence. Il y avait une demi-heure de vidéos qui s'enchaînaient. Et après chacune des petites vidéos, je me disais, ah oui, c'est bien ça, c'est sympa. Mais oui, carrément, c'est ça que je voulais faire. Je le savais, au bout de la demi-heure, je savais que c'était ça que je voulais faire.
- Speaker #0
Est-ce que tu veux dire que c'est plutôt l'opportunité qu'on t'a présentée qui t'a permis de passer le pas, ou tu avais déjà dans le passé finalement envie d'entreprendre ?
- Speaker #1
Les deux. En fait, je suis incapable de te l'expliquer. En tout cas, quand j'étais au lycée, je me rappelle me dire, je vais faire des études, je vais me barrer d'ici, je vais aller voir un peu du pays, voir ce qui se fait ailleurs, voir, rencontrer du monde. Et puis, dans ma tête, je m'étais dit, 35, 40 ans, j'aurais peut-être acquis assez d'expérience, je pourrais revenir en Bretagne et monter ma propre affaire, sans savoir quoi. Et finalement, j'ai créé... ma société, j'avais 35 ans. Donc, 19 avril 2023. Et donc, il faut croire que j'étais destiné à ça.
- Speaker #0
Ouais, c'est marrant.
- Speaker #1
Et puis, effectivement, c'était une opportunité parce que quand j'ai su que j'étais embarqué dans le plan social, à aucun moment, je me suis dit, tiens, je vais me lancer dans l'entrepreneuriat. L'opportunité s'est faite et les conditions me convenaient. Donc, c'était parti pour un tour.
- Speaker #0
OK. du coup j'ai envie de creuser un peu ce qui a fait que tu t'es dit je m'y vois quand tu parlais tout à l'heure du processus pour intégrer Valise quels sont les moments ou les notions clés qui t'ont fait dire c'est ça que je veux faire il y a deux deux
- Speaker #1
Il y a deux moments clés, il y a la demi-heure de vidéo découverte, où je me suis dit c'est effectivement ça. Pourquoi ? Parce que dans les vidéos et dans les présentations faites par Rivalis, énormément de valeurs qui ont résonné en moi. Et la plus forte, c'est l'humain qui est au centre de l'intérêt. C'est-à-dire, ici, j'accompagne des dirigeants de TPE, donc des hommes, des femmes, qui ont des entreprises, jusqu'à 19 salariés maximum. et qui ont un certain nombre éventuellement de problématiques. Et donc l'idée, c'est de travailler sur ces thématiques avec le dirigeant, être de bons conseils pour orienter son business, et qu'à la fin, lui réussisse, et grâce à sa réussite, moi je réussis aussi. Donc l'humain au cœur de l'attention. Quand je discutais... Avec la personne qui était chargée de recrutement, la première personne que j'ai rencontrée de chez Rivalis, elle me disait effectivement, c'est un métier où si tu n'aimes pas les autres, c'est même pas la peine de se lancer s'il y a être avec des gens qui te parlent de leurs problèmes parce que c'est de ça dont on parle les problèmes du quotidien si t'aimes pas ça ou si t'es pas capable de le supporter c'est même pas la peine de continuer et donc c'est moi les deux moments forts c'est ça c'est la partie d'une demi-heure de vidéo et puis la première personne que j'ai rencontrée qui m'a confirmé qu'effectivement on travaillait sur de l'humain alors il y avait une partie technique évidemment où Mais le gros du sujet est véritablement sur l'humain et donc c'est quelque chose qui m'a vraiment parlé, qui a fait écho chez moi.
- Speaker #0
Je comprends que tes valeurs et les valeurs de Vivaldi, elles se rejoignent et ça a beaucoup de sens en fait. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur Rivalis ? Parce que je pense que ce n'est pas forcément une structure très connue, pourtant c'est déjà une belle structure française. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?
- Speaker #1
Oui, Rivalis c'est un réseau qui existe depuis 1994. Cette année, on refait les 30 ans de la société. Rivalis, c'est... J'ai envie de dire que ces trois éléments forts, on va avoir la tête de réseau qui est basée dans l'Est de la France. C'est son bassin, c'est son berceau originel, elle est restée là, fidèle à ses racines. Je ne sais plus combien de personnes sont à la tête de réseau, ils sont plus d'une cinquantaine. Donc, ils s'occupent de toute la partie, on va dire, aspect informatique, formation des conseillers, recrutement des conseillers, la partie juridique, la partie... Est-ce que je peux dire encore ? Oui, partie juridique. Partie marketing, c'était ça que je cherchais. Donc voilà, ils s'occupent de l'animation du réseau, ils s'occupent de l'évolution, la stratégie prise par le réseau. Et puis après, il y a deux autres piliers. Il y a les conseillers rivalistes, donc eux qui sont sur le terrain. Donc c'est mon métier. On est tous indépendants, déclarés en France. en société, et on rapporte au siège, parce qu'on utilise les outils du siège, on utilise la marque et on utilise la méthodologie. Et puis après, il y a un troisième pilier, c'est le logiciel Henri, en hommage au fondateur de Rivalis, Henri Valdan. Aujourd'hui, ce sont ses deux fils qui sont à la tête, à la présidence du groupe. Et donc, Henri, c'est un logiciel de devis-factures qui est gratuit et qu'on peut trouver en client léger sur le web. Donc, n'importe quel entrepreneur ou entrepreneuse qui a besoin de faire des devis et des factures a cet outil à disposition gratuitement en ligne.
- Speaker #0
D'accord. Et toi, tu l'utilises pour le coup aussi ?
- Speaker #1
Alors moi, je l'utilise dans mon quotidien pour réaliser mes devis et mes factures auprès de mes clients.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Donc ça c'est les trois piliers, on est présent sur toute la France, il y a même des conseillers à La Réunion, à Tahiti si ma mémoire est bonne. Et puis, qu'est-ce que je voulais dire sur Rivalis encore ? Non, je trouve que c'est déjà pas mal. Ah oui, si, parce que je pense que c'était le clin d'œil que tu voulais me faire. On est partenaire d'un certain nombre d'entités. J'ai cité Meilleurs Ouvriers de France. Et puis, peut-être celui qui est le plus médiatisé, c'est Cauchemar en cuisine. Donc, à ceux qui nous écoutent, la prochaine fois que vous regarderez Cauchemar en cuisine, vous chercherez Nicolas. Nicolas était à la genèse de Rivalis. Il a toujours un petit chèche rouge autour du cou. Et c'est lui qui présente l'analyse financière du restaurant qui est accompagné par l'équipe de Cauchemars en cuisine. Cauchemars en cuisine, c'est un partenariat entre Philippe Etchevest, M6 et puis Rivalis.
- Speaker #0
c'est bien que tu le précises parce que c'est pas forcément quelque chose qu'on met on fait pas attention à ça forcément et puis c'est plutôt très médiatique finalement je pense qu'on connait pour la plupart d'entre nous on a entendu parler de cette émission donc on a peut-être aussi en tête cette personne qui figure donc on peut se visualiser finalement concrètement C'est quoi ton métier ? Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu accompagnes les dirigeants de sociétés de moins de 19 salariés ? Comment concrètement, quelle forme ça prend ?
- Speaker #1
Il y a autant de formes qu'il y a d'accompagnement, puisqu'encore une fois, c'est l'humain, c'est la personne. Je vais m'adapter aux personnes que je vais avoir en face de moi. Après, j'ai évidemment une certaine méthodologie. Mais voilà, si je donne un exemple, on va dire standard, ça passe par une première rencontre où on va apprendre à se découvrir, donc se présenter l'un l'autre, présenter son activité l'un l'autre, voir si effectivement il y a des atomes crochus. Si c'est le cas, généralement on passe par une phase de diagnostic où la personne que je vais avoir en face de moi va me livrer dans les grandes lignes l'esquisse de sa structure. Je vais récupérer un certain nombre d'éléments chiffrés aussi qui vont me permettre derrière de faire un diagnostic chiffré de la structure avec en ligne de mire un certain niveau de rentabilité, puisque c'est ce que je vais toujours garder en toile de fond. Derrière, on passe par une phase de restitution. Et là, en fonction de ce qu'on se dit, il y a deux options. Soit il n'y a aucun intérêt de continuer pour X ou Y raisons. soit il y a une volonté de démarrer une collaboration. Et donc là, l'accompagnement démarrera. Et là, dans le fonctionnement, c'est mise en place de la méthodologie qui, elle, est un pilotage par les chiffres et qui, au fur et à mesure de l'analyse de ces chiffres, va nous permettre d'activer un certain nombre de leviers. Et les leviers, c'est quoi ? C'est finalement l'ensemble des processus de la structure. Donc... Petit à petit, on va venir processus par processus dérouler la pelote, normer ou du moins adapter les processus pour qu'ils soient plus efficaces et qui permettent aux dirigeants ou à la dirigeante de se sentir plus à l'aise dans son quotidien, dans son rôle de chef d'entreprise.
- Speaker #0
Donc c'est de l'accompagnement au pilotage plutôt financier. de l'entreprise ou stratégique de l'entreprise ?
- Speaker #1
Oui, oui. Et pour moi, ça ne se limite pas qu'à ça, parce que ce qui va faire la qualité de notre collaboration, certes, il y a l'analyse financière, mais c'est surtout la qualité du travail qu'on va réaliser sur les processus. Donc, oui. Le financier nous guide, mais ce qui va faire la réussite de notre collaboration, ça va être notre capacité finalement à vraiment travailler correctement les processus et à faire en sorte que derrière, ce soit des processus de qualité qui soient mis en place.
- Speaker #0
Comment tu trouves tes clients ? Je n'ai pas forcément envie de poser cette question directement, mais... C'est une question qui m'a traversé l'esprit, alors je me laisse le droit de se la poser.
- Speaker #1
Tu as bien raison. Il y a plein de canaux. Le premier, c'est je tape à la porte. Bonjour, je m'appelle William. Je suis conseiller rivaliste. Est-ce que vous êtes disponible pour qu'on se rencontre ? C'est grossièrement comme ça. Je la fais très courte, mais c'est grossièrement ça. Donc, c'est de la prospection terrain. La même chose par téléphone. Après il y a énormément de réseautage, c'est-à-dire club d'affaires, participation à des événements type conférence, type afterworks, et puis il y a un dernier élément qui est loin d'être négligeable parce que c'est probablement celui qui apportera le le plus d'affaires solides, on va dire, c'est la recommandation. C'est-à-dire, je développe mon réseau. Dans mon réseau, il y a des gens qui n'ont pas forcément besoin de moi mais qui savent ce que je fais et qui vont me recommander auprès de personnes qui éventuellement ont ce besoin-là. Et après, si j'en ai un autre, c'est Rivalis qui peut être aussi porteur d'affaires.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
de transmettre des besoins.
- Speaker #1
Voilà, ils ont identifié des besoins de leur côté. Et puis, c'est moi qui suis a priori le plus près. Donc, ils me proposent de rencontrer la personne qui a fait la demande, qui est à l'origine de la demande. Ok.
- Speaker #0
C'est une transition toute trouvée pour parler des tables et lignes que tu organises depuis le début de l'année ici à Brest. Est-ce que tu peux nous éclairer, nous dire comment ça se passe ?
- Speaker #1
Alors la table et ligne c'est un... Un événement à la maille mensuelle que j'organise pour l'instant sur Brest. Je verrai si à un moment donné, je déploie ça un peu plus sur le Finistère ou s'il y a d'autres personnes à un moment donné qui peuvent être intéressées pour prendre aussi le relais sur d'autres villes dans le département. C'est quelque chose qui est relativement récent parce que c'est un principe qui est né du post-Covid. C'est des personnes... Il me semble que ce sont des conseillers rivalistes à l'origine qui se sont posés la question post-Covid, comment on fait pour recréer du lien alors qu'on a été pendant plusieurs semaines, plusieurs mois derrière notre PC à la maison en télétravail. Ça semblait convenir à une grande partie de la population et je sais que parfois le retour au bureau, à l'entreprise a parfois été compliqué pour certains ou certaines. Donc finalement, c'était comment on fait pour recréer du lien physique. Et donc, c'est de là qu'est parti cet événement, ce principe. Et donc, ça a été démarré. Et puis, par capillarité, d'autres personnes ont vu, puisqu'on a une page LinkedIn qui retrace l'ensemble des événements. au sein du pays, donc en France. Il y a plusieurs villes qui sont concernées. Et donc, évidemment, si jamais, parmi vous, auditeurs, auditrices, s'il y en a qui sont intéressés par ce principe, visitez notre page, prenez contact avec nous. Et puis, si vous voulez vous lancer là-dedans, ce sera avec grand plaisir. Pour ma part, c'est un collègue conseiller rivaliste dans le département du 22, là, Côte d'Armor. Je voyais ses publications, j'ai été intrigué. Et donc je l'ai interrogé, il m'a dit ah bah oui, grosso modo il m'a expliqué ce que je viens de vous dire et j'étais séduit, et du coup c'est comme ça que j'ai décidé de me lancer. C'est relativement facile parce qu'en fait on optimise notre temps. on doit manger le midi. Là, on se retrouve entre 4 et 8 professionnels de métiers non concurrents autour de la table. On échange les cartes de visite. Tu te présentes, tu présentes ton ou tes activités, si tu en as plusieurs. Et si des synergies naissent de ce moment convivial, génial. Sinon, on a déjà fait un peu de réseau et on a généralement bien mangé.
- Speaker #0
Ce qui est plutôt pas mal.
- Speaker #1
C'est plutôt pas mal. T'en as pensé quoi, toi ? C'était très bien.
- Speaker #0
Je suis convaincue. Oui. du coup je pense que c'est assez différent même si ça apporte plein de choses similaires mais c'est assez différent de participer à des événements de réseau et d'en organiser un c'est pas tout à fait la même chose est-ce que quel avantage tu y vois en tant qu'organisateur d'établissement
- Speaker #1
Excellente question. Quel avantage j'y vois ?
- Speaker #0
Ou des avantages, peut-être ?
- Speaker #1
Des avantages, aucun. Les avantages, il y en aura plusieurs. Déjà, ça me permet de garder contact avec certaines personnes qui, comme moi, sont intéressées pour réseauter et rencontrer du monde. Donc déjà, ça me permet de voir un peu l'actualité des uns et des autres. Ça me permet aussi de rencontrer des nouvelles personnes, parce que ça y est, ça commence à avoir une certaine notoriété, et il y a des gens qui sont curieux, qui ont envie de venir tester, donc ça c'est cool. Je vais m'arrêter à ces deux avantages-là parce que c'est vraiment chouette. Des avantages, je n'en vois pas. Je vais peut-être juste dire qu'il faut que je pense à faire une publication avant pour annoncer la date et m'assurer qu'il y a des participants. Une publication après pour dire que l'événement a bien eu lieu et qui était là et mettre un petit peu chacun en lumière. et voilà mais c'est pas une corvée pour moi parce que j'aime bien faire ça et puis quand je vois les retours positifs c'est ultra motivant parce que du coup la plupart des gens se disent j'ai fait un resto, ok j'ai peut-être mis 25-30 balles ça passe mais bon j'ai rencontré 5 à 7 personnes que je ne connaissais pas. Et puis, il y a peut-être des choses qui sont mises en place. J'en ai déjà vu sur les premières.
- Speaker #0
Oui, des collaborations.
- Speaker #1
Donc, non, c'est chouette.
- Speaker #0
Ça te positionne, en fait, en tant qu'animateur d'un réseau, en tout cas d'une forme de réseau.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Est-ce que c'est de cette manière que le réseau est arrivé dans ta vie ? Ou est-ce qu'il est arrivé d'une autre manière ? Et si oui, est-ce que tu en as le souvenir ? Ou peut-être qu'il y a eu plusieurs moments dans ta vie professionnelle où tu as été en contact, où le réseau est arrivé ?
- Speaker #1
Alors le réseau, je pense pour moi, il est omniprésent. Chez moi, mais j'ai envie de dire chez nous, les êtres humains, on est des bêtes sociales, comme j'aime bien le dire, on est des animaux sociaux. On est programmés, pour la plupart d'entre nous, pour vivre en famille, avec du monde autour. Et aussi loin que je m'en souvienne, quand j'étais enfant... J'ai toujours vu du monde à la maison, j'ai toujours vu mon père, mes parents, à droite à gauche, ils nous emmenaient avec nous, on voyait énormément de monde, beaucoup de gens qui venaient à la maison.
- Speaker #0
des fois je mets les mêmes, enfin bref c'était vraiment, enfin moi j'ai grandi là dedans, j'ai baigné là dedans et puis je voyais, enfin moi j'adorais ça quoi et en grandissant, je sais pas si c'est un peu une forme de réseautage mais quand on était collège lycée, j'avais cette perception de... Il y a des clans dans la cour, on se regarde un peu en chien de faïence. J'avais certes ma bande de potes attitrée, on va dire. Pour autant, je me sentais à l'aise d'aller dans d'autres bandes qui étaient installées à un banc ou deux bancs plus loin. Et je me sentais à l'aise aussi en classe à chaque fois, avec la quasi-totalité de la classe. Alors que souvent, on entendait un tel parler sur le dos d'un tel. C'est vrai que c'est quelque chose qui m'a toujours interpellé, mais maintenant, peut-être qu'avec du recul, je me dis que c'est peut-être là que ça a commencé, finalement, le réseau.
- Speaker #1
Ça remonte, en fait. Tout à l'heure, tu as dit comment tu développes ton réseau de contacts, notamment pour UALIS. Est-ce qu'il y a des points essentiels ?
- Speaker #0
pour toi quand tu fais du réseau parce qu'il y a des ouais je dirais un être sûr que toute mise en contact, entrée en contact, contact, ne va pas donner quelque chose. Quand on fait la démarche d'aller voir quelqu'un ou d'entrer en contact avec quelqu'un, personnellement, moi j'y vais parce que j'ai un intérêt in fine, j'ai de la curiosité au premier abord. Mais la personne que je vais contacter n'a peut-être aucun besoin. Et un William Ramamabola, on n'a peut-être pas besoin de ça dans son quotidien, dans son réseau ou même juste dans son carnet d'adresses. Donc voilà, c'est de ça dire, quand on développe son réseau, il faut être conscient que parfois on a besoin de ça. Souvent, très souvent, la porte s'entrouve et se referme assez rapidement. Donc ça, c'est le premier point. Et le deuxième point, on va être sûr de qui on est. et de ce qu'on est, pour que ça transparesse dans notre manière d'agir, de s'exprimer. On a toujours plus envie de rentrer en contact avec quelqu'un qui se sent à l'aise dans ses baskets que quelqu'un qui... qui se cherchent, qui semblent être dans le doute, les premières fois, c'est normal. On balbutie, on est peut-être préparé à un pitch, ainsi de suite, et finalement, ça part en sucette. Mais voilà, il y a quelques fois de réglages, et après, ça roule tout seul quand on commence à prendre la main. Donc oui, je vais dire ça, c'est la persévérance, se dire qu'on se prend une porte, deux portes, trois portes, ce n'est pas grave. Et puis surtout, être sûr de soi. en tout cas dans ce qu'on est et dans ce qu'on représente quand on va contacter quelqu'un je te remercie de partager ces points de vue c'est très intéressant ça m'interpelle qu'est-ce qu'on te dit généralement ou qu'est-ce qu'on a pu entendre comme réponse c'est
- Speaker #1
pas forcément une question que j'ai posée souvent d'accord mais oui je partage complètement cet avis de vous qu'il faut être un peu préparé. Alors peut-être que quand on a été commercial dans le passé, on est un peu préparé à ce que la porte s'ouvre, se referme, parce que quand on est commercial, c'est comme ça que ça marche. Et peut-être que quelqu'un qui devient entrepreneur et qui n'a pas eu ce parcours commercial, il est peut-être un peu moins préparé à ça. Mais c'est très juste du coup de dire que... il faut savoir accepter ces portes qui se referment et continuer, ça ne change rien à la valeur qu'on a. C'est pour ça que je trouve ça très juste.
- Speaker #0
Je vais me permettre une petite anecdote. Un jour, j'ai eu un déclic. J'étais assis sur un banc à une station de lavage. J'attendais que ma voiture finisse d'être lavée. J'ai un mec qui vient s'asseoir à côté de moi. Il avait garé sa voiture juste derrière la mienne pour enchaîner. Et puis on commence à discuter et puis il me dit ça t'intéresse pas de payer la moitié ton lavage ? Je dis bah non moi je viens de laver, j'ai déjà payé donc voilà. Il dit ah ok d'accord. Et puis finalement par curiosité je lui dis comment ça se fait que tu me proposes ça et tout. Et il m'explique qu'en fait lui il avait un partenariat avec le... la société de lavage, et donc du coup, il paye moins cher ses lavages, et donc il peut en faire profiter d'autres personnes. Je suppose qu'il se faisait une petite marge quand il proposait ça, mais peu importe. Et je dis, ah ouais, tu proposes souvent ça aux gens ? Il me dit, bah oui, mais bon, souvent je me prends la porte au nez parce que les gens, ils sont méfiants, ils ne me connaissent pas. Voilà, un jeune qui arrive et qui propose de payer moins cher, elle est où l'entourloupe ? Et il finit par me dire, mais tu sais, demander, c'est gratuit. et ça ça a été ce mec là je sais pas comment il s'appelle c'était dans le nord que je l'avais rencontré à Valenciennes et ce mec là il m'avait dit demandez c'est gratuit depuis je la ressors à toutes les sauces mais finalement il avait complètement raison il avait complètement raison ce mec parce que c'est toi que ça engage finalement demander c'est gratuit proposer essayer de rentrer en contact si l'autre personne elle a pas envie c'est pas grave toi t'as fait l'exercice peut-être que tu vas le regretter de pas le faire cet exercice c'est ça
- Speaker #1
quand on ne demande pas en fait on a déjà un nom alors que quand on demande on ne se donne plus de chance d'avoir un nom ah oui exactement c'est très juste demander c'est gratuit c'est très juste merci merci pour le partage est-ce que tu aurais des conseils t'en as déjà donné mais des conseils des ouais des préconisations à donner aux entrepreneurs qui se lancent ou qui se sont déjà lancés mais qui vont t'écouter quelque chose quelque chose à mettre en place quelque chose de de
- Speaker #0
facile ou pas d'ailleurs non de facile de facile je sais pas parce qu'après tout dépend de chacun mais en tout cas le premier conseil La suggestion que je ferais à toute personne qui démarre, toute personne qui est en activité dans l'entrepreneuriat, c'est d'être bien accompagnée. Déjà, que le terreau du quotidien, c'est-à-dire la famille ou l'entourage proche, je veux dire, croient en vous, croient en votre projet. Et c'est ça. Ce n'est pas forcément chercher à convaincre, mais c'est montrer que soi-même, on est motivé, on est convaincu par le projet et les autres vont suivre. C'est un peu l'image de la différence entre le chef et le leader. Donc là, c'est montrer par ses actes qu'on est vraiment motivé, impliqué et qu'on croit à son projet. Et puis après, c'est aussi au-delà de ça, être accompagné par des professionnels. On a souvent en tête les partenaires principaux, que sont les banquiers et que sont les experts comptables. Mais après, il existe tout un tas d'autres métiers qui peuvent aider en fonction des besoins qu'on a. Je prends ton exemple, par exemple. Tu accompagnes les personnes qui en ont besoin sur la prise en main de LinkedIn, qui est un outil, je ne dirais pas quasi essentiel, mais je pense qu'on est proche de ça aujourd'hui, quand on veut avoir de la visibilité. Des coachs en bien-être, un conseiller rivaliste. En tout cas, je pense que c'est essentiel d'être bien entouré, même s'il n'y a pas les métiers que je viens de citer. Je pense à des clubs d'affaires. Pourquoi ? C'est important d'être bien entouré, à mon sens. Aujourd'hui, je n'ai jamais rencontré quelqu'un dans l'entrepreneuriat qui m'a dit ça a toujours été facile, ça s'est toujours super bien passé, tout ce que j'ai fait, ça a marché Non, jusque-là. Tous les entrepreneurs me disent que la vie d'entrepreneuriat, c'est génial, qu'on apprend plein de choses, qu'on rencontre plein de monde, que c'est grisant, que c'est fatigant. Mais parfois, c'est aussi très dur. Et donc, du coup, c'est surtout dans ces moments-là, quand c'est dur, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose qui ne marche pas, ou il n'y a pas de motivation, ou quelque chose dans lequel on a mis énormément de cœur parce qu'on y croyait fortement. Et finalement, nous, on y croyait, mais le... le cosmos autour n'avait pas ce besoin-là à ce moment-là, et donc du coup, ça fait un flop. C'est dans ces moments-là qu'on a besoin d'être bien entouré pour retrouver de l'énergie pour passer à la suite. Donc ouais, ce sera la seule suggestion que je vais faire à ceux qui veulent se lancer ou à ceux qui sont déjà dans l'entrepreneuriat. Chérissez votre entourage, qu'il soit professionnel ou personnel, pour que... pour que ça réponde quand vous en aurez le plus besoin.
- Speaker #1
Oui, merci. C'est très bien dit. Et puis, je partage complètement. Je me suis fait accompagner plusieurs fois aussi, au début ou même après, plus tard, dans mon parcours d'entrepreneur. Et c'est sûr qu'il faut... alors je pense à ceux qui ne sont pas forcément soutenus dans leur choix par l'entourage personnel mais on a toujours des amis, des gens à qui on peut partager, à qui on peut demander du soutien quand on en a besoin demander c'est gratuit complètement on arrive sur les dernières questions Est-ce que tu aurais une actualité à partager ou des étapes qui vont venir pour toi à partager ? Quelque chose que tu voudrais annoncer ou dire ici par rapport à toi, par rapport à Vévalis ?
- Speaker #0
Alors, c'est plus un projet là, on va dire très local. Je me suis lancé dans le milieu associatif la semaine dernière. J'ai rejoint l'association L'Opérette Co. J'habite sur L'Opérette. C'est l'association des artisans, commerçants et entrepreneurs de la commune. On organise un événement la fin avril. Le 27 avril, en espérant que la météo soit avec nous, parce que ça se fera en extérieur, il y a la rue principale de l'Opérette, là devant la mairie, qui va être bloquée. Il y aura des artisans qui viendront exposer leurs produits. Je vais appeler ça une coach ou prof d'anglais qui sera là aussi pour animer des ateliers, une tatoueuse. Il y aura évidemment une buvette et il y aura la boucherie du Pacifique qui va également faire un énorme barbecue. Donc ça se tiendra sur la journée. Et moi, je me suis lancé là-dedans en tant que trésorier. D'accord. Donc je suis ravi de rejoindre cette association. Je sens qu'il y a un super dynamisme. autour de ça. Du coup, je pense qu'on va faire de belles choses. En tout cas, je nous le souhaite. C'est notre premier événement. Il y en aura un second dans l'année, plutôt à la période de fin d'année, juste avant Noël. Et puis, je pense que c'est des choses sous des formats similaires ou différents qui seront reproduites dans les années à venir pour promouvoir le tissu économique local. donc viendez vous êtes les bienvenus à l'eau clairette bravo,
- Speaker #1
fortement d'engagement une petite commune près de Brest ouais c'est ça est-ce que on peut te pour ceux qui voudraient prendre contact avec toi où on peut te joindre j'imagine sur LinkedIn comment ça serait Première idée ?
- Speaker #0
Sur LinkedIn, William Ramon Bavola. J'ai également une page Facebook que j'anime de la même manière que mon LinkedIn, qui s'appelle WRPRAXIS, comme le nom de ma société, tiré William Ramon Bavola. Donc en tapant William Ramon Bavola, je pense que... qu'on me trouve facile et puis même depuis ma page LinkedIn les deux sont croisés donc on me retrouve facile ok super, je te remercie d'avoir répondu à mes questions c'est moi qui te remercie Marie moi je suis ravi de cet exercice ça s'est bien passé merci,
- Speaker #1
à bientôt Je vous remercie d'avoir écouté cette interview jusqu'au bout. Si vous avez aimé cet épisode, je vous remercie d'y laisser une note et de le recommander à vos contacts en le likant sur LinkedIn ou en le partageant depuis votre plateforme d'écoute. Un grand merci par avance et à bientôt !