Vincent Cavaroc : "A la halle Tropisme, on accueille les marges, les invisibles" Vincent Cavaroc est directeur de la halle Tropisme à Montpellier et directeur artistique de la Gaité lyrique à Paris. Il appartient à une génération d’acteurs culturels entre public et privé, porteurs d’une culture nomade et éphémère, à rebours d’une culture institutionnelle qui "confisque" les biens culturels. Ce transfuge de classe évoque ses origines (il était mécanicien auto), son désir d’une culture « intermédiaire », "à 360 degrés", relevant de l’urbanisme transitoire, inspiré par l’architecte Patrick Bouchain. Il évoque le modèle économique particulier de Tropisme, son désir de favoriser les "cultures invisibilisées", et le risque de gentrification d’une offre devenue influente. 300 000 personnes viennent chaque année à la halle Tropisme. Interview Valérie Hernandez. Une co-production LOKKO et radio FM Plus. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

"Papa, pourquoi m’as-tu abandonnée ?" A 6 ans, le père de Evelyne se suicide. Il est mort noyé dans un étang, attaché par des cordes à sa mobylette. Elle a eu ensuite d'autres pères, d'autres figures masculines, un beau-père, qu'elle déteste, un père biologique, qu'elle découvre sur le tard, des oncles dont un qui l'abuse sexuellement, "mais pas un père pour s’occuper de moi". Elle évoque tous les hommes de sa vie dans ce témoignage impressionnant. Entretien réalisé par Pascale Greppo. Série "Père" par Florence Vertanessian. Ce podcast explore les multiples facettes de la paternité. Il donne la parole à ceux qui ont accepté de parler de leur paternité, de leur père, du père qu’ils n’ont pas eu, du père rêvé, du père qu’ils essaient d’être ou d’une figure paternelle qui les a structurés. Il est traversé par les histoires, les expériences et les défis qui forgent la relation entre un homme et son enfant, parle de la pression sociale, des attentes familiales et des stéréotypes de genre qui pèsent sur les parcours. Il tente d’éclairer ce que veut dire être père dans la société actuelle. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Gilles, l’homme qui n’a jamais voulu être père. Episode 2 avec Gilles. "Je n’avais pas de désir" : quand pour la première fois, Gilles peut devenir père, son manque de désir s’exprime. "C’est peut-être pas normal ?" se demande-t-il. Une clef pour comprendre Gilles, la soixantaine aujourd’hui : il voulait "rompre la chaine des névroses" notamment familiales mais "cette absence de désir est plus forte que toutes les raisons que je pourrais donner". Série "Père" par Florence Vertanessian. Ce podcast explore les multiples facettes de la paternité. Il donne la parole à ceux qui ont accepté de parler de leur paternité, de leur père, du père qu’ils n’ont pas eu, du père rêvé, du père qu’ils essaient d’être ou d’une figure paternelle qui les a structurés. Il est traversé par les histoires, les expériences et les défis qui forgent la relation entre un homme et son enfant, parle de la pression sociale, des attentes familiales et des stéréotypes de genre qui pèsent sur les parcours. Il tente d’éclairer ce que veut dire être père dans la société actuelle. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

"Devenir père, c’est une petite mort de la jeunesse". Episode 1 avec un néo papa, trentenaire, musicien, producteur, vivant à Paris, qui a l’impression à la naissance de sa fille que le ciel lui est tombé sur la tête. Série "Père" par Florence Vertanessian. Ce podcast explore les multiples facettes de la paternité. Il donne la parole à ceux qui ont accepté de parler de leur paternité, de leur père, du père qu’ils n’ont pas eu, du père rêvé, du père qu’ils essaient d’être ou d’une figure paternelle qui les a structurés. Il est traversé par les histoires, les expériences et les défis qui forgent la relation entre un homme et son enfant, parle de la pression sociale, des attentes familiales et des stéréotypes de genre qui pèsent sur les parcours. Il tente d’éclairer ce que veut dire être père dans la société actuelle. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Le Brun-Cordier : « La ville doit être une œuvre commune et démocratique »"J’ai d’autres projets". C’est par cette formule lapidaire que Pascal Le Brun-Cordier commente sa décision de ne pas répondre à l’appel à candidatures de la ville, pour la future Zat 2025, qui a préféré lancer une consultation plutôt que de reconduire le fondateur de la manifestation. Une page se tourne pour Pascal Le Brun-Cordier, initiateur de ces Zones artistiques temporaires, se déplaçant d’un quartier à l’autre sur un week-end depuis 2010 : "On a essayé d’inventer quelque chose qui ne soit pas un festival, avec des créations contextuelles venant résonner avec le lieu". Il évoque les 10 ZAT qu’il a conçues pour Genre urbain s'inscrivant dans le mouvement de l’urbanisme culturel dont il est un des fondateurs."On ne doit pas donner seulement les clefs de la ville aux promoteurs""Loin du marketing territorial, il s’agit d’imaginer des récits alternatifs sur la ville pour les rendre plus vivables, vivantes et vibrantes, en impliquant les artistes et les habitants. On ne doit pas réserver la fabrication de la ville aux experts. Donner seulement les clefs de la ville aux promoteurs. La ville doit être une œuvre commune et démocratique. C’est une question ouverte à tous".Enfin, il donne l’exemple de l’"épicerie rose" à Nanterre, une ancienne épicerie-boulangerie devenue un tiers-lieu à partir duquel s’est organisée une manifestation d’enfants après la suppression de jeux dans l’espace public.Interview Valérie Hernandez. Une co-production LOKKO et radio FM Plus. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Patrisse Cullors : "Après avoir transformé la société, Black Lives Matter subit un backlash"Patrisse Cullors, 40 ans, est une des 3 fondatrices, avec Alicia Garza et Opal Tometi, des Black Lives Matter. Entretien LOKKO à l’occasion de sa venue, le 15 mai, à Montpellier à l’invitation du laboratoire EMMA, de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, organisateur d’un colloque international autour du mouvement.Parti des Etats-Unis en 2013 au lendemain de l'acquittement du meurtrier du jeune Trayvon Martin en février 2011, #BlackLivesMatter s’inscrit, à partir de la question des bavures policières, dans la longue histoire des mouvements de lutte pour les droits civiques des Noirs américains mais sa démarche se veut plus inclusive, intersectionnelle, apolitique et areligieuse. Son trio fondateur s'est dit plutôt "marxiste".Suite aux attaques sur son enrichissement personnel, Patrisse Cullors a démissionné en mai 2021 de ses fonctions de directrice mais est restée membre de BLM.ITV Valérie Hernandez, traduction Sonia Chalbi, vidéo/photos Nafi Terrasse, post-production William Balfour. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Mathieu Argaud : « Il faut retrouver une relation sensible avec le Lez »A l'été 2022 la Métropole de Montpellier a reçu une étrange lettre, signée "Au nom du Lez". Un expéditeur mystère regrette que le fleuve et les humain·e·s aient perdu contact. Le Lez va mal, il menace de faire grève. L’agence artistique et culturelle Bipolar, qui met au point des méthodologies d’intervention innovantes pour agir sur les territoires, consulte des experts de l’eau, des citoyens, des artistes, un philosophe. Met en place un comité de négociation –"un peuple du Lez"- pour dialoguer avec les institutions et produit un "Cahier de recommandations". Une déclaration des droits du Lez est en cours.Un "nouveau type de lutte""Introduire le sensible dans la régie locale de l’eau" : une démarche proche de ce qui se fait ailleurs dans le monde, par exemple en Espagne, jusqu’à créer une responsabilité juridique d’un fleuve. Directeur de Bipolar, Mathieu Argaud raconte au micro de Genre urbain cette initiative inédite à Montpellier, particulièrement inspirante et originale. Une fiction urbaine pour rénover nos liens avec le fleuve emblématique de Montpellier et influencer les politiques publiques.Entretien Valérie HernandezEn savoir + sur Bipolar, ici (https://www.linkedin.com/company/bipolarprod/). Genre urbain, une co-production Radio FM+ et LOKKO, sur la ville, ceux qui la vivent, la subissent parfois, ceux qui la pensent et ceux qui la font. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Micha Cotte : "Dans les années 60, la place de la Comédie était un studio photographique" "Je ne suis pas née à Montpellier mais je suis la plus montpelliéraine des montpelliéraines". Quatre fois 20 ans (et un peu plus), rédactrice du JT off, vidéaste, metteuse en scène, Miche Cotte est porteuse d’une mémoire, rare et précieuse, de Montpellier. Elle a grandi à Figuerolles, a été élève du couple de femmes Langlois/Davin qui a longtemps régné sur la danse à Montpellier. Première femme à exercer la mise en scène à Montpellier, elle a aussi contribué à faire connaître la trop méconnue Jeanne Galzy, la Colette languedocienne.Micha Cotte a connu la place de la Comédie du temps où en s’endimanchait pour l’arpenter. Et se faire photographier. Ce qu’elle appelle "un paradis perdu" que le Montpellier actuel restitue, selon elle. Son film sur la place centrale de Montpellier est un trésor mémoriel à voir sur Youtube (https://www.youtube.com/@michacotte3682).Entretien Valérie HernandezUne co-production radio FM Plus/LOKKO. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Yann Legouis : "Pourquoi le monument aujourd'hui à Montpellier est-il un logement de luxe ?"Architecte-fondateur de SAPIENS Architectes (https://sapiens.archi/) et maître de conférence associé à l’ENSAM (https://www.montpellier.archi.fr/), École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, YANN LEGOUIS (https://www.linkedin.com/in/yann-legouis-b3602b177/) détonne dans le monde très prudent des architectes : ses avis tranchés et libres connaissent une forte audience sur Linkedin. Il est notamment l’auteur d’un texte sévère sur l’Arbre blanc de Fujimoto, star de l’architecture montpelliéraine. Sa liberté de ton est liée à un principe sain : "ne pas travailler là où on vit".A Montpellier, "l’architecture n’est pas au bon endroit", celui du marketing urbain, regrette-t-il.. "Il y a trop d’architecture jetable, liée au placement financier. L’architecte se retrouve seul à se battre pour la qualité du logement".Pour Yann Legouis, "l’architecture devrait chercher l’excellence dans l’ordinaire". Il aime Antigone de Ricardo Bofill "qui disait que le monument devait être le logement". Son autre credo : "construire peut attendre. Il faut empêcher de démolir. Personne n’a su me dire pourquoi on démolit la tour d’Assas". Yann Legouis aspire à la création d'une agence consultative d’urbanisme à Montpellier, "une des dernières métropoles en France à ne pas en avoir".Entretien Valérie HernandezUne co-production LOKKO/Radio FM-Plus Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

NOURDINE BARA : "Être de la Paillade fait de vous un montpelliérain différent"Auteur de théâtre, à l’origine d’initiatives originales, très scrutées, de culture partagée dans l’espace public, Nourdine Bara inaugure cette émission sur la ville. Il se confie comme rarement sur son bonheur d’avoir grandi dans son quartier mais évoque aussi un profond sentiment de relégation : "Il y a eu une faute morale et politique d‘avoir laissé se perdre la mixité". Il évoque son travail sur la mémoire de la tour d’Assas, bientôt détruite, et la venue à la Paillade d’Edgar Morin.Entretien par Valérie Hernandez.GENRE URBAIN : un podcast et une émission co-produits par LOKKO et la radio FM PlusSur la ville, ceux qui la vivent, la subissent parfois, ceux qui la pensent et ceux qui la font. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.