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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 


Dans Le sens des mots, un podcast des Éditions de l’ENS de Lyon, acteur référent de l'édition en sciences humaines depuis près de 50 ans, les auteur(e)s prennent le micro et nous parlent de leur livre en 3 mots et moins de 15 minutes. Des mots, des idées, des notions, des concepts mais aussi des questions pour découvrir un livre, décrypter la recherche et nous aider à appréhender le monde qui nous entoure. Au fil de 10 épisodes par saison, découvrez nos livres autrement, dépassez vos idées reçues sur la recherche et l’édition universitaire et entendez la voix de nos auteur(e)s.


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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 


Dans Le sens des mots, un podcast des Éditions de l’ENS de Lyon, acteur référent de l'édition en sciences humaines depuis près de 50 ans, les auteur(e)s prennent le micro et nous parlent de leur livre en 3 mots et moins de 15 minutes. Des mots, des idées, des notions, des concepts mais aussi des questions pour découvrir un livre, décrypter la recherche et nous aider à appréhender le monde qui nous entoure. Au fil de 10 épisodes par saison, découvrez nos livres autrement, dépassez vos idées reçues sur la recherche et l’édition universitaire et entendez la voix de nos auteur(e)s.


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24 episodes

  • L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren cover
    L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren cover
    L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren

    Le 8 août 45, Hiroshima faisait la Une du Monde. Le Figaro du même jour évoquait « une incontestable merveille scientifique ». La puissance des sciences physiques s’impose ainsi brutalement avec les deux bombes nucléaires larguées sur le Japon, qui marqueront la fin du second conflit mondial. Mais dans l’immense majorité des journaux et revues, le bombardement à proprement parler est occulté et la critique de l’arme nucléaire reste marginale. Ce qui est mis en valeur, c’est une victoire de la science et l’entrée dans une nouvelle ère fondée sur le pouvoir de la physique. Le physicien atomiste devient alors l’incarnation d’une modernité conquérante, emmenant dans son sillage, de fil en aiguille, toutes les sciences physiques. Ainsi, entre 1944 et 1968, le nombre de doctorats en sciences physiques soutenu en France sera multiplié par 20. Cette gloire de la physique s’accompagne d’un extraordinaire essor des effectifs de chercheurs, d’enseignants, d’étudiants, qui ira de pair avec le développement de nouvelles manières de concevoir et d’organiser la recherche : plus collective, plus administrée, jusqu’à une échelle parfois industrielle. Par leur position dominante, les sciences physiques s’érigent en modèle à suivre pour l’ensemble des disciplines académiques dans l’après-guerre, y compris pour les sciences humaines et sociales. Mais alors, comment les femmes et les hommes de sciences, considérés et se considérant dans leur majorité comme des savants au sortir de la Seconde Guerre mondiale, changent-ils de métier et deviennent-ils progressivement, mais massivement, des chercheurs ? Comment les universités et les grandes écoles ont-elles affronté ou ont-elles rendu possible ce nouveau régime de production des faits scientifiques comme des élites scientifiques ? Aujourd’hui nous recevons dans ce nouvel épisode du Sens des mots, l’historien Pierre Verschueren à l’occasion de la parution de son ouvrage Des savants aux chercheurs (https://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100764240). Un livre qui se situe aux croisements de l’histoire et de la sociologie. Notre invité a choisi de nous en parler en trois mots : métier, doctorat et laboratoire. Pierre Verschueren est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté (Centre Lucien Febvre). Il consacre ses travaux à une socio-histoire des sciences articulant l’étude des savoirs, des professions et de l’enseignement supérieur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    14min | Published on September 25, 2024

  • Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13 cover
    Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13 cover
    Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13

    Qu'est-ce qui anime les linguistes ? Que disent-ils exactement quand ils nous parlent du langage ? Mais aussi et surtout comment le disent-ils ? Alors que la plupart des historiens de la linguistique privilégient une démarche centrée sur les énoncés produits par cette discipline, les auteurs du collectif LTTR13 prennent les choses par un autre bout. Ils s’intéressent plutôt à l’énonciation. C’est-à-dire bien sûr en tout premier lieu aux choses dites par les linguistes, mais aussi aux manières de dire en tant que linguiste, qui se distinguent clairement des manières de dire en tant qu’historien, philosophe, ou sociologue par exemple.Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100194440). Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.Vous entendez en introduction de cet épisode les voix d'Émile Benveniste, Roman Jakobson, André Martinet et Catherine Kerbrat-Orecchioni. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    17min | Published on July 17, 2024

  • Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier cover
    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier cover
    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier

    En 2013, la BNF faisait l’acquisition d’un trésor national : les Archives de Michel Foucault, l’un des philosophes français les plus importants du 20e siècle. 117 boîtes couvrant près de quarante années de travail, des milliers de pages manuscrites, des notes de lecture, et la matière première des livres du philosophe. Y figure notamment le manuscrit des Aveux de la chair, appelé à devenir le dernier tome de sa monumentale Histoire de la sexualité. Le livre auquel Foucault aura consacré le plus de temps, sans parvenir à l’achever complètement, et que Gallimard publiera à titre posthume en 2018. Ce livre-monument nous plonge dans les textes de l’Antiquité chrétienne à la recherche de la rupture opérée par le christianisme dans notre rapport au corps, au plaisir, à la sexualité. Un texte dans lequel Foucault interroge ce moment, dans l’histoire de la subjectivité, où on va se demander : pour savoir qui tu es, interroge d’abord ton désir. Aujourd’hui nous recevons le philosophe Philippe Chevallier, pour nous parler de la nouvelle édition revue et augmentée de son livre, Michel Foucault et le christianisme (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100442740). Un livre qui reste encore à ce jour le seul en langue française consacré à l’ensemble des travaux de Foucault sur le christianisme. Mais un livre qui aborde aussi toutes les lectures de Foucault sur le sujet. De l’Antiquité tardive jusqu’à la littérature moderne, de Gustave Flaubert à Georges Bataille en passant par Maurice Blanchot. Comment notre sexualité en est-elle venue à faire la vérité sur nous-mêmes ? Et comment est-elle devenue coupable à travers les aveux de la chair ? Quel destin le christianisme a-t-il eu dans nos vies ? Dans la manière de nous conduire ? De connaître notre désir ? Ou encore de chercher notre salut ? Et en quoi l’approche de Foucault a-t-elle renouvelé notre manière de lire la doctrine des Pères de l’Église ? Une doctrine sexuelle élaborée, rappelons-le, au cours des cinq premiers siècles de notre ère. Cette réédition que nous publions à quelques semaines du 40e anniversaire de la mort de Foucault, bénéfice d’un travail de première main dans les archives du philosophe, avec nombre de références et de textes méconnus ou inédits. Elle reconstitue pour la première fois l’odyssée rédactionnelle de son ouvrage posthume Les Aveux de la chair. Philippe Chevallier a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : aveu, christianisme et religion. Philippe Chevallier est philosophe. Spécialiste de Michel Foucault, il a participé à l’édition Pléiade de ses œuvres (Gallimard, 2015). Il est l’auteur de Michel Foucault, le pouvoir et la bataille (Puf, 2014) et co-dirigé le collectif Foucault, les Pères, le sexe (Éditions de la Sorbonne, 2021). Il travaille à la Bibliothèque nationale de France. [Extrait audio] Michel Foucault : Histoire de la sexualité, La volonté de savoir (1977 / France Culture) (https://www.youtube.com/watch?v=543k5jqIC4U) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    15min | Published on April 9, 2024

  • Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo cover
    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo cover
    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

    Quand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation. Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi. En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud. L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100726660), nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label. Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine. [Extrait audio] Matera 2019 - Il Momento della Proclamazione nella piazza di Matera (https://www.youtube.com/watch?v=EuZljJOuCyA) Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on April 9, 2024

  • Enquête de politique ? Avec Romain Pudal cover
    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal cover
    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal

    « Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008. Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ? Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s) (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100322650). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques. Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes. Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales. Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête. [Extraits audio] Son manifestation, LaSonotheque (https://lasonotheque.org/detail-0108-manifestation.html) Jeunes socialistes des MJS, Maritima Médias (https://www.dailymotion.com/video/x69q7ak) "La politique, c’est des paroles en l’air": on a suivi les jeunes pendant la campagne présidentielle, France Info (https://www.youtube.com/watch?v=sIOe2VtBJFM) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    09min | Published on March 14, 2024

  • De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo cover
    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo cover
    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo

    Ils sont soixante-quinze, et quatre-vingts, et cent à courir nus dans la gouttière, à démonter les serrures, à cavalcader dans les escaliers, à déclouer les planchers pour y faire des cachettes, à chier dans le lit du voisin, à casser quinze assiettes d’un coup, à pisser dans les marmites de nouilles, à boucher les lavabos avec des morceaux de couvertures, à jeter les copains tout habillés dans l’eau du bassin, à aller voir les copains dans les maisons d’éducation voisines pour les décider à s’évader et à venir avec eux au centre « où on n’est pas emmerdé ». C’est ainsi que Fernand Deligny décrivait en 1947 dans son livre Les vagabonds efficaces, les enfants auxquels il avait affaire au Centre d’observation et de triage de Lille. Mais de quels enfants parlait-il exactement ? Orphelins, arriérés et prétendus irrécupérables, autistes mutiques ou gravement psychotiques, enfants placés sous main de justice, délinquants caractériels, enfants inadaptés ? Deligny, l’instituteur inclassable, l’éducateur singulier, le conteur, poète et écrivain n’aura de cesse de travailler avec des enfants en marge, non pas tant pour les aider à rentrer dans le rang ou à s’adapter, mais pour construire avec eux des conditions d’existence propices, en dehors de l’institution. Aujourd’hui nous recevons Michaël Pouteyo, docteur en philosophie, formateur en travail social, et éducateur spécialisé, pour parler de son livre Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l'enfance en marge. Dans cette enquête philosophique Michaël Pouteyo nous livre la pensée et l’action, la langue et la grammaire, de cette grande figure de l’éducation spécialisée : Fernand Deligny. Michaël Pouteyo a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : marge, institution et enfant. Cet ouvrage, Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l’enfance en marge (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100377110) de Michaël Pouteyo, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est également disponible en version numérique sur la plateforme OpenEdition Books, dans la collection « La croisée des chemins ». Michaël Pouteyo est docteur en philosophie et formateur en travail social, chercheur associé à l’IHRIM ENS Lyon, UMR 5317. Ses travaux portent sur les idéologies qui entourent l’enfance en marge, la philosophie de l’éducation, l’histoire du travail social et son développement institutionnel. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    13min | Published on February 14, 2024

  • En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens cover
    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens cover
    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens

    Les Balkans, souvent présentés comme « complexes », constituent une véritable mosaïque de cultures, de langues, de religions et de paysages. De Vienne, haut lieu des diasporas balkaniques, jusqu'à Bihać, aux portes de l'Union européenne que les migrants tentent de franchir, une longue route serpente entre montagnes et vallées, villes chargées d’histoires et pays souvent en crise. Alors que les pays de la région attendent une intégration européenne promise depuis 2003, les nuages s'amoncellent à nouveau. Corruption, clientélisme, dérive autoritaire des dirigeants, conflits non réglés en Bosnie-Herzégovine comme au Kosovo. Cette région voisine serait-elle le miroir grossissant de toutes les tensions géopolitiques de notre continent ? Pourquoi les Balkans ont-ils toujours mauvaise presse ? Pourquoi sont-ils perçus comme une zone d’instabilité, de désordre et de mauvaise gouvernance ? Ce carrefour composite, est-il seulement un « cul-de-sac » ?  N’est-il pas aussi un espace riche de passages, de rencontres et de transitions ? Qui mieux que Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste, grand spécialiste de la région, co-rédacteur en chef du média en ligne le Courrier des Balkans, pour nous aider à répondre à ces questions. Il vient justement nous en parler, avec sa casquette de co-directeur de l’ouvrage Balkans, qui paraît dans la collection « Odyssée, villes-portraits », magnifiquement illustré par l’artiste paysagiste Julien Rodriguez. Jean-Arnault Dérens a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : périphérie, exode et patrimoine. Cet ouvrage, Balkans (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100449140), sous la direction de Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est publié dans la collection « Odyssée, villes-portraits », qui propose des parcours originaux et sensibles, entre géographie subjective et littérature de voyage, pour comprendre et décrypter les espaces intimement. Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste français, spécialiste des Balkans, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans, a longtemps vécu dans les pays de l’ancienne Yougoslavie et partage aujourd’hui son temps entre les Balkans et la Bretagne. Collaborateur régulier de nombreux médias et revues francophones (Mediapart, Le Monde Diplomatique, La Libre Belgique, Etvdes, etc), il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Europe du Sud-Est, et co-dirige notamment l’ouvrage Balkans (ENS Éditions, 2024). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on February 14, 2024

  • Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington cover
    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington cover
    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington

    Les battements du cœur, les jours de la semaine, le cycle des saisons, et tous ces petits gestes qui font notre quotidien… Notre vie est faite de répétitions. Mais qu’en est-il de la répétition dans le langage ? L’institution scolaire nous a inculqués qu’il fallait la proscrire comme un défaut de style. Ce livre s’attache au contraire à l’appréhender de manière positive. Qu’est-ce qui change quand des sons, des mots, des phrases sont dits plusieurs fois ? En quoi la parole sert-elle autre chose que la transmission d’informations ? Pourquoi la répétition est-elle utilisée dans les pratiques poétiques, politiques, religieuses et magiques ? Pourquoi nous fait-elle entrer dans le régime de l’« évocation » ? La répétition traverse ainsi tous les genres de discours, des slogans aux jeux de mots, des prières religieuses aux formules performatives… Comment en rendre compte ? Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage de la linguiste germaniste Emmanuelle Prak-Derrington, Magies de la répétition (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100352560) dont l’apport et l’originalité consiste à présenter pour la première fois une définition unitaire de la répétition dans le langage. Dans cette étude riche et foisonnante, préfacée par Claude Hagège, Emmanuelle Prak-Derrington mobilise ainsi des disciplines telles que la psychanalyse, la psychologie de la perception, mais aussi la philosophie ou l’anthropologie pour mettre au jour la magie de la répétition. Emmanuelle Prak-Derrington a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : répétition, figure et magie. Emmanuelle Prak-Derrington est agrégée d’allemand et maîtresse de conférences (HDR) à l’ENS de Lyon. Elle enseigne la linguistique et la stylistique allemandes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    18min | Published on January 18, 2024

  • La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller cover
    La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller cover
    La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller

    La production et la reproduction des inégalités et des différences est une question classique en sciences sociales. L’apport de la sociolinguistique est de montrer comment et pourquoi cette fabrique des inégalités se joue aussi sur le terrain des langues et du langage. Pour mieux comprendre la mise en œuvre de ces processus aujourd’hui mais aussi par le passé, il est donc nécessaire d’engager une exploration du vécu des acteurs sociaux dans tous les aspects de leur vie. Et d’engager aussi ce qu’on pourrait appeler une approche véritablement ethnographique. Monica Heller, linguiste et anthropologue canadienne a initié et développé cette approche dans l’univers qui est le sien : la société canadienne. Qu’en est-il de la politique étatique en matière de langue au Québec ? Qu’est-ce que cela veut dire, de ne parler que français à la maison, à l’école, et au travail ? Est-ce qu’agir sur la langue est une voie vers le pouvoir ou le changement social ? Qui, au Canada, invente et fait circuler le discours de la nation, et avec quelles conséquences ? L’ouvrage dont nous parlons aujourd’hui, Éléments d’une sociolinguistique critique (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100293330), dont nous proposons ici une réédition, pose les bases de ce concept. Il s’appuie pour ce faire sur une ethnographie de longue durée sur l’évolution des discours, des pratiques et des idéologies du Canada francophone. Avec sa publication originale en 2002, ce livre a ouvert tout un champ de recherche et est vite devenu une référence essentielle et un outil important de formation. Cette deuxième édition comprend le texte original et plusieurs nouveaux éléments inédits, dont la préface de l’auteure qui met à jour ses réflexions et ses recherches depuis vingt ans. Dans ce nouvel épisode du sens des mots, nous recevons Monica Heller, pour nous parler de son livre en 3 mots : inégalités, sociolinguistique et ethnographie. Professeure émérite à l’université de Toronto, Monica Heller est spécialisée dans les domaines de la sociolinguistique et de l’anthropologie linguistique. Ses recherches portent sur les idéologies de la langue et de la nation, surtout au Canada francophone. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on November 14, 2023

  • Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby cover
    Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby cover
    Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby

    À la fin du XIXe siècle, l’Europe est hantée par une peur du déclin qui s’est exprimée en termes de dégénérescence. En Grande-Bretagne certains penseurs alertent leurs contemporains sur la déchéance physique et morale de la nation. Il y aurait même des livres dangereux et empoisonnés qui auraient contribué à entretenir cette atmosphère délétère. De nombreuses fictions de la période dite « fin-de-siècle » et du début du XXe siècle ont reflété les anxiétés de l’époque, d’une façon qui pourrait également en avoir attisé les craintes. Certains best-sellers et leurs héros, Jekyll, Hyde, Dracula, Dorian Gray, Sherlock Holmes et Jack l’éventreur, sont encore bien connus de nous aujourd’hui. Que recouvre exactement le concept de dégénérescence ? Comment cette théorie s’est-elle développée ? Comment la fiction a-t-elle participé à la construction de la dégénérescence ? Quelles formes ont pris les idées de morbidité et de monstruosité dans le roman britannique à cette période ? Et enfin, comment la dégénérescence se transforme-t-elle en création ? L’ouvrage dont il est question aujourd’hui, Jack and Jekyll. La dégénérescence en Grande-Bretagne 1880-1914 (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100902530), se situe au croisement des recherches en civilisation et en littérature britanniques. Dans ce nouvel épisode du sens des mots, nous recevons Nathalie Saudo-Welby, pour nous parler de son ouvrage en 3 mots : dégénérescence, normes, et gothique. Ancienne élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud et agrégée d’anglais, Nathalie Saudo-Welby est professeure à l’université de Picardie. Spécialiste d’histoire des idées et de littérature victorienne et édouardienne, elle est l’auteure d’un ouvrage sur le roman féministe victorien et édouardien (Le courage de déplaire, Classiques Garnier, 2019) et de nombreux articles consacrés à la fiction des années 1880-1914 et aux arts visuels. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    10min | Published on November 9, 2023

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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 


Dans Le sens des mots, un podcast des Éditions de l’ENS de Lyon, acteur référent de l'édition en sciences humaines depuis près de 50 ans, les auteur(e)s prennent le micro et nous parlent de leur livre en 3 mots et moins de 15 minutes. Des mots, des idées, des notions, des concepts mais aussi des questions pour découvrir un livre, décrypter la recherche et nous aider à appréhender le monde qui nous entoure. Au fil de 10 épisodes par saison, découvrez nos livres autrement, dépassez vos idées reçues sur la recherche et l’édition universitaire et entendez la voix de nos auteur(e)s.


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Serait-il plus naturel de douter que de croire ? Pourquoi les grands alpinistes se détournent-ils de l’Everest ? Comment réconcilier la mémoire et l’histoire ? Pourquoi la culture est-elle supposée diminuer le « sex appeal » ? Comment écrire l’histoire d’un art avant l’histoire ? Quel rôle peut jouer la fiction dans le militantisme écologique ? Faut-il éduquer les enfants ? Comment la différence des sexes se formulait-elle il y a plus de trois siècles ? Tout objet peut-il être matière d’un examen philosophique ? Le souci de soi est-il dissociable du souci des autres ? Sommes-nous gouvernés par des algorithmes ? 


Dans Le sens des mots, un podcast des Éditions de l’ENS de Lyon, acteur référent de l'édition en sciences humaines depuis près de 50 ans, les auteur(e)s prennent le micro et nous parlent de leur livre en 3 mots et moins de 15 minutes. Des mots, des idées, des notions, des concepts mais aussi des questions pour découvrir un livre, décrypter la recherche et nous aider à appréhender le monde qui nous entoure. Au fil de 10 épisodes par saison, découvrez nos livres autrement, dépassez vos idées reçues sur la recherche et l’édition universitaire et entendez la voix de nos auteur(e)s.


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24 episodes

  • L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren cover
    L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren cover
    L'homo academicus peut-il évoluer ? Comment les sciences physiques ont révolutionné le métier de scientifique. Avec Pierre Verschueren

    Le 8 août 45, Hiroshima faisait la Une du Monde. Le Figaro du même jour évoquait « une incontestable merveille scientifique ». La puissance des sciences physiques s’impose ainsi brutalement avec les deux bombes nucléaires larguées sur le Japon, qui marqueront la fin du second conflit mondial. Mais dans l’immense majorité des journaux et revues, le bombardement à proprement parler est occulté et la critique de l’arme nucléaire reste marginale. Ce qui est mis en valeur, c’est une victoire de la science et l’entrée dans une nouvelle ère fondée sur le pouvoir de la physique. Le physicien atomiste devient alors l’incarnation d’une modernité conquérante, emmenant dans son sillage, de fil en aiguille, toutes les sciences physiques. Ainsi, entre 1944 et 1968, le nombre de doctorats en sciences physiques soutenu en France sera multiplié par 20. Cette gloire de la physique s’accompagne d’un extraordinaire essor des effectifs de chercheurs, d’enseignants, d’étudiants, qui ira de pair avec le développement de nouvelles manières de concevoir et d’organiser la recherche : plus collective, plus administrée, jusqu’à une échelle parfois industrielle. Par leur position dominante, les sciences physiques s’érigent en modèle à suivre pour l’ensemble des disciplines académiques dans l’après-guerre, y compris pour les sciences humaines et sociales. Mais alors, comment les femmes et les hommes de sciences, considérés et se considérant dans leur majorité comme des savants au sortir de la Seconde Guerre mondiale, changent-ils de métier et deviennent-ils progressivement, mais massivement, des chercheurs ? Comment les universités et les grandes écoles ont-elles affronté ou ont-elles rendu possible ce nouveau régime de production des faits scientifiques comme des élites scientifiques ? Aujourd’hui nous recevons dans ce nouvel épisode du Sens des mots, l’historien Pierre Verschueren à l’occasion de la parution de son ouvrage Des savants aux chercheurs (https://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100764240). Un livre qui se situe aux croisements de l’histoire et de la sociologie. Notre invité a choisi de nous en parler en trois mots : métier, doctorat et laboratoire. Pierre Verschueren est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Franche-Comté (Centre Lucien Febvre). Il consacre ses travaux à une socio-histoire des sciences articulant l’étude des savoirs, des professions et de l’enseignement supérieur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    14min | Published on September 25, 2024

  • Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13 cover
    Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13 cover
    Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13

    Qu'est-ce qui anime les linguistes ? Que disent-ils exactement quand ils nous parlent du langage ? Mais aussi et surtout comment le disent-ils ? Alors que la plupart des historiens de la linguistique privilégient une démarche centrée sur les énoncés produits par cette discipline, les auteurs du collectif LTTR13 prennent les choses par un autre bout. Ils s’intéressent plutôt à l’énonciation. C’est-à-dire bien sûr en tout premier lieu aux choses dites par les linguistes, mais aussi aux manières de dire en tant que linguiste, qui se distinguent clairement des manières de dire en tant qu’historien, philosophe, ou sociologue par exemple.Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100194440). Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.Vous entendez en introduction de cet épisode les voix d'Émile Benveniste, Roman Jakobson, André Martinet et Catherine Kerbrat-Orecchioni. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    17min | Published on July 17, 2024

  • Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier cover
    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier cover
    Quand la chair passe aux aveux. Foucault et le christianisme. Avec Philippe Chevallier

    En 2013, la BNF faisait l’acquisition d’un trésor national : les Archives de Michel Foucault, l’un des philosophes français les plus importants du 20e siècle. 117 boîtes couvrant près de quarante années de travail, des milliers de pages manuscrites, des notes de lecture, et la matière première des livres du philosophe. Y figure notamment le manuscrit des Aveux de la chair, appelé à devenir le dernier tome de sa monumentale Histoire de la sexualité. Le livre auquel Foucault aura consacré le plus de temps, sans parvenir à l’achever complètement, et que Gallimard publiera à titre posthume en 2018. Ce livre-monument nous plonge dans les textes de l’Antiquité chrétienne à la recherche de la rupture opérée par le christianisme dans notre rapport au corps, au plaisir, à la sexualité. Un texte dans lequel Foucault interroge ce moment, dans l’histoire de la subjectivité, où on va se demander : pour savoir qui tu es, interroge d’abord ton désir. Aujourd’hui nous recevons le philosophe Philippe Chevallier, pour nous parler de la nouvelle édition revue et augmentée de son livre, Michel Foucault et le christianisme (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100442740). Un livre qui reste encore à ce jour le seul en langue française consacré à l’ensemble des travaux de Foucault sur le christianisme. Mais un livre qui aborde aussi toutes les lectures de Foucault sur le sujet. De l’Antiquité tardive jusqu’à la littérature moderne, de Gustave Flaubert à Georges Bataille en passant par Maurice Blanchot. Comment notre sexualité en est-elle venue à faire la vérité sur nous-mêmes ? Et comment est-elle devenue coupable à travers les aveux de la chair ? Quel destin le christianisme a-t-il eu dans nos vies ? Dans la manière de nous conduire ? De connaître notre désir ? Ou encore de chercher notre salut ? Et en quoi l’approche de Foucault a-t-elle renouvelé notre manière de lire la doctrine des Pères de l’Église ? Une doctrine sexuelle élaborée, rappelons-le, au cours des cinq premiers siècles de notre ère. Cette réédition que nous publions à quelques semaines du 40e anniversaire de la mort de Foucault, bénéfice d’un travail de première main dans les archives du philosophe, avec nombre de références et de textes méconnus ou inédits. Elle reconstitue pour la première fois l’odyssée rédactionnelle de son ouvrage posthume Les Aveux de la chair. Philippe Chevallier a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : aveu, christianisme et religion. Philippe Chevallier est philosophe. Spécialiste de Michel Foucault, il a participé à l’édition Pléiade de ses œuvres (Gallimard, 2015). Il est l’auteur de Michel Foucault, le pouvoir et la bataille (Puf, 2014) et co-dirigé le collectif Foucault, les Pères, le sexe (Éditions de la Sorbonne, 2021). Il travaille à la Bibliothèque nationale de France. [Extrait audio] Michel Foucault : Histoire de la sexualité, La volonté de savoir (1977 / France Culture) (https://www.youtube.com/watch?v=543k5jqIC4U) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    15min | Published on April 9, 2024

  • Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo cover
    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo cover
    Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

    Quand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation. Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi. En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud. L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100726660), nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label. Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine. [Extrait audio] Matera 2019 - Il Momento della Proclamazione nella piazza di Matera (https://www.youtube.com/watch?v=EuZljJOuCyA) Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on April 9, 2024

  • Enquête de politique ? Avec Romain Pudal cover
    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal cover
    Enquête de politique ? Avec Romain Pudal

    « Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008. Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ? Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s) (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100322650). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques. Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes. Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales. Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête. [Extraits audio] Son manifestation, LaSonotheque (https://lasonotheque.org/detail-0108-manifestation.html) Jeunes socialistes des MJS, Maritima Médias (https://www.dailymotion.com/video/x69q7ak) "La politique, c’est des paroles en l’air": on a suivi les jeunes pendant la campagne présidentielle, France Info (https://www.youtube.com/watch?v=sIOe2VtBJFM) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    09min | Published on March 14, 2024

  • De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo cover
    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo cover
    De la mauvaise graine, vraiment ? Fernand Deligny et l’histoire de l’enfance en marge. Avec Michaël Pouteyo

    Ils sont soixante-quinze, et quatre-vingts, et cent à courir nus dans la gouttière, à démonter les serrures, à cavalcader dans les escaliers, à déclouer les planchers pour y faire des cachettes, à chier dans le lit du voisin, à casser quinze assiettes d’un coup, à pisser dans les marmites de nouilles, à boucher les lavabos avec des morceaux de couvertures, à jeter les copains tout habillés dans l’eau du bassin, à aller voir les copains dans les maisons d’éducation voisines pour les décider à s’évader et à venir avec eux au centre « où on n’est pas emmerdé ». C’est ainsi que Fernand Deligny décrivait en 1947 dans son livre Les vagabonds efficaces, les enfants auxquels il avait affaire au Centre d’observation et de triage de Lille. Mais de quels enfants parlait-il exactement ? Orphelins, arriérés et prétendus irrécupérables, autistes mutiques ou gravement psychotiques, enfants placés sous main de justice, délinquants caractériels, enfants inadaptés ? Deligny, l’instituteur inclassable, l’éducateur singulier, le conteur, poète et écrivain n’aura de cesse de travailler avec des enfants en marge, non pas tant pour les aider à rentrer dans le rang ou à s’adapter, mais pour construire avec eux des conditions d’existence propices, en dehors de l’institution. Aujourd’hui nous recevons Michaël Pouteyo, docteur en philosophie, formateur en travail social, et éducateur spécialisé, pour parler de son livre Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l'enfance en marge. Dans cette enquête philosophique Michaël Pouteyo nous livre la pensée et l’action, la langue et la grammaire, de cette grande figure de l’éducation spécialisée : Fernand Deligny. Michaël Pouteyo a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : marge, institution et enfant. Cet ouvrage, Fernand Deligny, enfant et institution. Pour une histoire de l’enfance en marge (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100377110) de Michaël Pouteyo, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est également disponible en version numérique sur la plateforme OpenEdition Books, dans la collection « La croisée des chemins ». Michaël Pouteyo est docteur en philosophie et formateur en travail social, chercheur associé à l’IHRIM ENS Lyon, UMR 5317. Ses travaux portent sur les idéologies qui entourent l’enfance en marge, la philosophie de l’éducation, l’histoire du travail social et son développement institutionnel. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    13min | Published on February 14, 2024

  • En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens cover
    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens cover
    En route pour les Balkans ? Avec Jean-Arnault Dérens

    Les Balkans, souvent présentés comme « complexes », constituent une véritable mosaïque de cultures, de langues, de religions et de paysages. De Vienne, haut lieu des diasporas balkaniques, jusqu'à Bihać, aux portes de l'Union européenne que les migrants tentent de franchir, une longue route serpente entre montagnes et vallées, villes chargées d’histoires et pays souvent en crise. Alors que les pays de la région attendent une intégration européenne promise depuis 2003, les nuages s'amoncellent à nouveau. Corruption, clientélisme, dérive autoritaire des dirigeants, conflits non réglés en Bosnie-Herzégovine comme au Kosovo. Cette région voisine serait-elle le miroir grossissant de toutes les tensions géopolitiques de notre continent ? Pourquoi les Balkans ont-ils toujours mauvaise presse ? Pourquoi sont-ils perçus comme une zone d’instabilité, de désordre et de mauvaise gouvernance ? Ce carrefour composite, est-il seulement un « cul-de-sac » ?  N’est-il pas aussi un espace riche de passages, de rencontres et de transitions ? Qui mieux que Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste, grand spécialiste de la région, co-rédacteur en chef du média en ligne le Courrier des Balkans, pour nous aider à répondre à ces questions. Il vient justement nous en parler, avec sa casquette de co-directeur de l’ouvrage Balkans, qui paraît dans la collection « Odyssée, villes-portraits », magnifiquement illustré par l’artiste paysagiste Julien Rodriguez. Jean-Arnault Dérens a choisi de nous parler de ce livre en trois mots : périphérie, exode et patrimoine. Cet ouvrage, Balkans (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100449140), sous la direction de Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, est disponible en version papier sur le site d’ENS Éditions et dans toutes les bonnes librairies. Il est publié dans la collection « Odyssée, villes-portraits », qui propose des parcours originaux et sensibles, entre géographie subjective et littérature de voyage, pour comprendre et décrypter les espaces intimement. Jean-Arnault Dérens, historien et journaliste français, spécialiste des Balkans, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans, a longtemps vécu dans les pays de l’ancienne Yougoslavie et partage aujourd’hui son temps entre les Balkans et la Bretagne. Collaborateur régulier de nombreux médias et revues francophones (Mediapart, Le Monde Diplomatique, La Libre Belgique, Etvdes, etc), il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Europe du Sud-Est, et co-dirige notamment l’ouvrage Balkans (ENS Éditions, 2024). Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    12min | Published on February 14, 2024

  • Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington cover
    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington cover
    Au commencement était la répétition ? Avec Emmanuelle Prak-Derrington

    Les battements du cœur, les jours de la semaine, le cycle des saisons, et tous ces petits gestes qui font notre quotidien… Notre vie est faite de répétitions. Mais qu’en est-il de la répétition dans le langage ? L’institution scolaire nous a inculqués qu’il fallait la proscrire comme un défaut de style. Ce livre s’attache au contraire à l’appréhender de manière positive. Qu’est-ce qui change quand des sons, des mots, des phrases sont dits plusieurs fois ? En quoi la parole sert-elle autre chose que la transmission d’informations ? Pourquoi la répétition est-elle utilisée dans les pratiques poétiques, politiques, religieuses et magiques ? Pourquoi nous fait-elle entrer dans le régime de l’« évocation » ? La répétition traverse ainsi tous les genres de discours, des slogans aux jeux de mots, des prières religieuses aux formules performatives… Comment en rendre compte ? Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage de la linguiste germaniste Emmanuelle Prak-Derrington, Magies de la répétition (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100352560) dont l’apport et l’originalité consiste à présenter pour la première fois une définition unitaire de la répétition dans le langage. Dans cette étude riche et foisonnante, préfacée par Claude Hagège, Emmanuelle Prak-Derrington mobilise ainsi des disciplines telles que la psychanalyse, la psychologie de la perception, mais aussi la philosophie ou l’anthropologie pour mettre au jour la magie de la répétition. Emmanuelle Prak-Derrington a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : répétition, figure et magie. Emmanuelle Prak-Derrington est agrégée d’allemand et maîtresse de conférences (HDR) à l’ENS de Lyon. Elle enseigne la linguistique et la stylistique allemandes. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    18min | Published on January 18, 2024

  • La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller cover
    La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller cover
    La langue dans tous ses États ? Éléments d’une sociolinguistique critique. Avec Monica Heller

    La production et la reproduction des inégalités et des différences est une question classique en sciences sociales. L’apport de la sociolinguistique est de montrer comment et pourquoi cette fabrique des inégalités se joue aussi sur le terrain des langues et du langage. Pour mieux comprendre la mise en œuvre de ces processus aujourd’hui mais aussi par le passé, il est donc nécessaire d’engager une exploration du vécu des acteurs sociaux dans tous les aspects de leur vie. Et d’engager aussi ce qu’on pourrait appeler une approche véritablement ethnographique. Monica Heller, linguiste et anthropologue canadienne a initié et développé cette approche dans l’univers qui est le sien : la société canadienne. Qu’en est-il de la politique étatique en matière de langue au Québec ? Qu’est-ce que cela veut dire, de ne parler que français à la maison, à l’école, et au travail ? Est-ce qu’agir sur la langue est une voie vers le pouvoir ou le changement social ? Qui, au Canada, invente et fait circuler le discours de la nation, et avec quelles conséquences ? L’ouvrage dont nous parlons aujourd’hui, Éléments d’une sociolinguistique critique (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100293330), dont nous proposons ici une réédition, pose les bases de ce concept. Il s’appuie pour ce faire sur une ethnographie de longue durée sur l’évolution des discours, des pratiques et des idéologies du Canada francophone. Avec sa publication originale en 2002, ce livre a ouvert tout un champ de recherche et est vite devenu une référence essentielle et un outil important de formation. Cette deuxième édition comprend le texte original et plusieurs nouveaux éléments inédits, dont la préface de l’auteure qui met à jour ses réflexions et ses recherches depuis vingt ans. Dans ce nouvel épisode du sens des mots, nous recevons Monica Heller, pour nous parler de son livre en 3 mots : inégalités, sociolinguistique et ethnographie. Professeure émérite à l’université de Toronto, Monica Heller est spécialisée dans les domaines de la sociolinguistique et de l’anthropologie linguistique. Ses recherches portent sur les idéologies de la langue et de la nation, surtout au Canada francophone. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    11min | Published on November 14, 2023

  • Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby cover
    Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby cover
    Quoi de neuf à Baker Street ? Dégénérescence et création dans la littérature britannique du 19e. Avec Nathalie Saudo-Welby

    À la fin du XIXe siècle, l’Europe est hantée par une peur du déclin qui s’est exprimée en termes de dégénérescence. En Grande-Bretagne certains penseurs alertent leurs contemporains sur la déchéance physique et morale de la nation. Il y aurait même des livres dangereux et empoisonnés qui auraient contribué à entretenir cette atmosphère délétère. De nombreuses fictions de la période dite « fin-de-siècle » et du début du XXe siècle ont reflété les anxiétés de l’époque, d’une façon qui pourrait également en avoir attisé les craintes. Certains best-sellers et leurs héros, Jekyll, Hyde, Dracula, Dorian Gray, Sherlock Holmes et Jack l’éventreur, sont encore bien connus de nous aujourd’hui. Que recouvre exactement le concept de dégénérescence ? Comment cette théorie s’est-elle développée ? Comment la fiction a-t-elle participé à la construction de la dégénérescence ? Quelles formes ont pris les idées de morbidité et de monstruosité dans le roman britannique à cette période ? Et enfin, comment la dégénérescence se transforme-t-elle en création ? L’ouvrage dont il est question aujourd’hui, Jack and Jekyll. La dégénérescence en Grande-Bretagne 1880-1914 (http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100902530), se situe au croisement des recherches en civilisation et en littérature britanniques. Dans ce nouvel épisode du sens des mots, nous recevons Nathalie Saudo-Welby, pour nous parler de son ouvrage en 3 mots : dégénérescence, normes, et gothique. Ancienne élève de l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud et agrégée d’anglais, Nathalie Saudo-Welby est professeure à l’université de Picardie. Spécialiste d’histoire des idées et de littérature victorienne et édouardienne, elle est l’auteure d’un ouvrage sur le roman féministe victorien et édouardien (Le courage de déplaire, Classiques Garnier, 2019) et de nombreux articles consacrés à la fiction des années 1880-1914 et aux arts visuels. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    10min | Published on November 9, 2023

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