Lumières sur le Quai cover
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Lumières sur le Quai

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Description

Lumières sur le Quai est le nom du festival artistique et scientifique annuel du Quai des Savoirs. Il s’adresse à tous les publics : aux jeunes actifs, aux enfants et à leur famille, ainsi qu’aux moins jeunes. Ce festival a pour objectif de mobiliser un large public d’habitants de la métropole toulousaine et de la région Occitanie autour des questions liées aux futurs que nous imaginons, et à leurs conséquences dans les choix et orientations que nous faisons au présent. Pour construire des futurs désirables, quelles sont les recherches à privilégier ? Quelles innovations techniques et sociétales favoriser ? Quelles nouvelles idées explorer ?

Pour répondre à ces questions, le festival invite des scientifiques, des artistes, des citoyens et des makers à venir partager et co-construire, avec le public, leurs recherches, leurs réflexions et leurs créations.

Pendant 2 semaines événementielles, Lumières sur le Quai donne la part belle aux arts visuels, à travers des expositions et des installations artistiques et scientifiques. 

Retrouvez ici les pastilles audio du parcours sonore qui leur sont dédiées, pour en savoir plus ! 


https://quaidessavoirs.toulouse-metropole.fr/festival-lumieres-sur-le-quai/ 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Lumières sur le Quai est le nom du festival artistique et scientifique annuel du Quai des Savoirs. Il s’adresse à tous les publics : aux jeunes actifs, aux enfants et à leur famille, ainsi qu’aux moins jeunes. Ce festival a pour objectif de mobiliser un large public d’habitants de la métropole toulousaine et de la région Occitanie autour des questions liées aux futurs que nous imaginons, et à leurs conséquences dans les choix et orientations que nous faisons au présent. Pour construire des futurs désirables, quelles sont les recherches à privilégier ? Quelles innovations techniques et sociétales favoriser ? Quelles nouvelles idées explorer ?

Pour répondre à ces questions, le festival invite des scientifiques, des artistes, des citoyens et des makers à venir partager et co-construire, avec le public, leurs recherches, leurs réflexions et leurs créations.

Pendant 2 semaines événementielles, Lumières sur le Quai donne la part belle aux arts visuels, à travers des expositions et des installations artistiques et scientifiques. 

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25 episodes

2 playlists

    Season 1

  • HARA cover
    HARA cover
    HARA

    par Guillaume Marmin | Lumières sur le Quai 2022   Dans la tradition japonaise, le HARA est le siège des émotions et la partie profonde de l'être sensible. C'est aussi la source principale du souffle vital. C'est cette essence spirituelle, cette vitalité séminale que Guillaume Marmin et le compositeur Frédéric Marolleau ont voulu restituer à travers une projection de matière-lumière immersive, une expérience intérieure empruntant à l'hypnose, à la contemplation active, à la physicalité du son et à notre soif d'abstraction. Guillaume Marmin explore les liens entre lumière, son et espace. Son travail s’inscrit dans un renouveau de la création visuelle en s’affranchissant des formes classiques de narration. Qu'il s'agisse de questionnements scientifiques nourris par des collaborations avec des chercheurs ou de symbolisme mystérieux, ses installations et performances mettent en scène notre rapport à la lumière. HARA est constituée d'un panneau central découpé au laser. Cette structure est révélée par un vidéoprojecteur et une programmation permettant de mapper précisément les zones qui laissent passer la lumière. Un brouillard diffus permet de matérialiser les faisceaux lumineux dans l'obscurité. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Le container auquel vous faites face vous invite à une immersion dans l’installation "HARA" imaginée par Guillaume Marmin. “Hara” est un terme japonais qui signifie “ventre”, le ventre étant considéré là-bas comme le siège des émotions, alors que nos sociétés occidentales ont tendance à associer les émotions au cerveau. Guillaume Marmin a spécialement créé cette œuvre pour être vécue dans un container, devenant alors une véritable expérience immersive à l’intérieur de ces ventres du monde industriel, voyageant en bateau à travers le globe et dans lesquels s'entassent des tonnes de vivres. En illuminant ces ventres de métal, l’artiste fait écho au mythe biblique de Jonas qui trouve la lumière divine dans le ventre de la baleine. Avec cette projection son et lumière se rapprochant de l’hypnose, Guillaume Marmin nous transporte à travers de nombreuses émotions. Via ses installations et performances, il recherche un langage composé d’un alphabet de rythmes, de contrastes et de figures en mouvement. Il est continuellement à la recherche de nouveaux outils à expérimenter, d’observations à faire et utilise des outils modernes à la lueur de connaissances et de croyances anciennes ou lointaines. Dans cette œuvre, l’association d’un panneau central découpé au laser à une vidéoprojection permet de définir précisément les zones révélées par la lumière et celles qui resteront dans l’ombre. Les rayons lumineux sont déviés par les gouttelettes d’eau en suspension dans l’air qui forment un épais brouillard dans lequel vous baignez. Quant à l’univers sonore de "HARA", il est l'œuvre de la violoniste Christelle Lassort et du compositeur Frédéric Marolleau. Tous les trois ont créé cette installation qui vient jouer sur les évidences et perturber nos repères.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • DOORS cover
    DOORS cover
    DOORS

    par THÉORIZ | Lumières sur le Quai 2022   Les portes ont toujours été un symbole fort dans toutes les cultures. Ici, DOORS représente Terra incognita, un monde inattendu, effrayant ou merveilleux que l’on peut trouver derrière une porte fermée. Surtout, DOORS offre une expérience immersive et interactive entre réalité et virtualité, sans casque VR. En s’adaptant à la vue d’une personne, des paysages virtuels s’affichent et permettent de se déplacer librement dans l’espace, d’explorer de mystérieux mondes minimalistes et audioréactifs. THÉORIZ est un studio de création Art et Technologie spécialisé dans la conception d’installations immersives et de spectacles audiovisuels innovants. De la réalité virtuelle au mapping vidéo en passant par la robotique, ingénieurs, artistes et développeurs combinent recherche artistique et scientifique pour créer de nouveaux types d’expériences qui racontent votre histoire. Le projet est issu des recherches artistiques et scientifiques du département R&D du studio Théoriz, avec pour objectif d’évaluer nos perceptions et réactions dans différentes situations de VR. Les résultats obtenus ont permis de développer des logiciels pour créer les différents mondes virtuels et infinis de DOORS et des algorithmes pour corriger la perspective présente dans ces conditions.  - - -  Transcription de la pastille sonore :   Oserez-vous ouvrir la porte ? Avec l’installation "DOORS", Théoriz Studio vous invite à vous déplacer librement et à explorer les mondes virtuels qui se cachent derrière car cette installation en réalité virtuelle se vit sans casque !  Derrière "DOORS" il y a David-Alexandre Chanel, un artiste, ingénieur et entrepreneur, passionné par le potentiel qu’apportent les sciences à l’art digital et interactif, il y a aussi Romain Constant, un musicien électronique, compositeur et designer sonore. Parvenir à créer une perspective en temps réel qui soit réaliste et qui soit adaptée à l’écran de "DOORS" a été un véritable challenge technologique. Les artistes de Théoriz studio ont dû associer quatre outils pour y parvenir. Les premiers sont des capteurs Kinect 2, composés d’une caméra couleurs, d’une caméra infrarouge pour la profondeur et de micros. Ces capteurs permettent aux visiteurs d’interagir avec l’installation. Il y a ensuite un logiciel qui analyse les regards des visiteurs ainsi qu’un outil de calibration qui calcule la perspective à appliquer, à partir des informations envoyées par les capteurs et le logiciel. La dernière étape est faite par l’application Unity, une plateforme de développement 3D en temps réel qui permet de créer des expériences immersives et interactives. Ces outils façonnent l’univers visuel et sonore dans lequel vous embarque "DOORS" avec cette porte qui se crée, qui s’anime afin de proposer à chacun une expérience personnelle et individuelle ! En vous permettant d’interagir avec des univers virtuels, le passage de cette porte, métamorphosée en portail de science-fiction, vous propose de franchir le seuil vers le vertigineux espace infini….   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • ILLUSION(S) cover
    ILLUSION(S) cover
    ILLUSION(S)

    par des photographes amateurs | Lumières sur le Quai 2022  "Parce qu'une image peut tromper 1 fois, 1000 personnes"  Interroger le spectateur, capter son attention, bousculer ses impressions premières et semer la confusion… tels étaient les objectifs des photographes ayant participé au concours organisé par WIPPLAY et le Quai des Savoirs durant le printemps 2022. Biais cognitifs, paréidolie et heureux hasards de notre quotidien nous proposent ainsi plusieurs lectures possibles et laissent libre cours à nos réflexions et interprétations. Plateforme communautaire numérique dédiée à l’art photographique, Wipplay promeut la photographie amateur, populaire et spontanée, notamment à travers l’organisation de concours photo et la valorisation des travaux des candidats. En la présentant au grand public au cours d’expositions et aux experts internationaux de l’image, elle contribue à lui donner ses lettres de noblesse. Les premiers prix ont été choisis par un jury mêlant professionnels de la science et des arts : Olivia Dorado, doctorante à l’ENSAV ; Rufin VanRullen, directeur de recherche en neurosciences au Centre de Recherche Cerveau et Cognition ; Charlotte Parenteau-Denoël, photographe ; Patricia Couturier, iconographe et rédactrice chez WeDemain, et Laurent Chicoineau, directeur du Quai des Savoirs. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Les différentes photos que vous avez devant vous sont les réponses en image apportées par des photographes amateurs à cette question : comment interroger le spectateur, capter son attention en bousculant ses premières impressions, ou encore en semant la confusion ? Ils se sont fixés comme objectif d'étonner et de proposer plusieurs lectures, tout en laissant chacun à ses propres réflexions. Tous les coups étaient permis : biais de corrélation, paréidolie, détournement, rapprochement plus ou moins hasardeux… Tout… Sauf les retouches numériques !  Les photos de l'exposition "Illusion(s)" sont les lauréates du concours réalisé par le Quai des Savoirs et Wipplay. Elles ont été sélectionnées par un jury composé de cinq spécialistes art-science : chercheurs, artiste, photographe, journaliste… et même notre directeur ! Au final 2819 photos proposées pour le concours, et 3 lauréates : le premier prix illustre l’expression “avoir la tête dans les nuages” en mêlant la trivialité du quotidien et la poésie grâce à la photographie de rue ; le deuxième prix est la représentation d’un biais cognitif : on sait bien que le personnage ne regarde pas le téléphone du passant et pourtant on y croit ! Pour le troisième prix, cette photo au travers de l’attitude du personnage, du jeu de reflets, des couleurs saturées et de l’éclairage général nous conduit à imaginer mille et une histoires en réalité et en fiction.  C’est aussi l’une des photos de ce concours qui a été sélectionnée pour l’affiche du festival Lumières sur le Quai, avec cette barbe à papa qui crée un trompe-l'œil poétique.  Parce qu’on peut tromper une fois mille personnes, l’exposition "Illusion(s)" vous encourage à faire bon usage de votre esprit critique face aux images tout en gardant vos yeux d’enfant face aux heureux hasards de votre quotidien.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE cover
    ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE cover
    ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE

    ETHERAL FLEETING | FUGACITE VOLATILE | Lumières sur le Quai 2022   Une série continue de nuages, générés par une sculpture argentée telle une machine-échafaudage, flotte au-dessus de son environnement, puis se dissout lentement dans l'air. Cette tentative de reproduire synthétiquement l'une des merveilles les plus étonnantes de la nature semble vouée à l'échec, questionnant notre désir d'imiter, voire de contrôler la nature. Ce contraste supposé entre technologie et nature est exploré dans une perspective de possibilités inédites d'interdépendance durable. Lukas Truniger, artiste plasticien et sonore, crée des expériences qui questionnent les modalités de la perception. Elles mettent en évidence les connexions invisibles des systèmes artificiels, naturels et sociaux pour brouiller leur division supposée. Via la nature mimétique de la technologie, il crée des représentations spéculatives des aspects transitoires de la réalité. L’installation Ethereal Fleeting a été développée en collaboration avec l'architecte et data scientist Itamar Bergfreund et le chercheur en chimie physique Bruce Yoder. Adele Lin, Sophi Kravitz, Mat Pinner ont participé à la conception et au développement des logiciels.  - - -  Transcription de la pastille sonore :   Cette drôle de machine-échafaudage génère des nuages, qui flottent puis se dissolvent au-dessus du patio du Quai des Savoirs. Dans la nature, les nuages sont des amas de gouttelettes formés par condensation de vapeur d’eau. Pour l’installation "Fugacité volatile" qui est face à vous, l’artiste Lukas Truniger imite ce phénomène naturel grâce à de l’air comprimé et de la fumée de scène. Cette fumée est composée de vapeur d’eau et de propylène glycol, la même substance que celle des cigarettes électroniques.  Mais ce n’est pas tout : un algorithme qui utilise le code Morse permet de générer les nuages selon un motif répétitif. Les nuages de "Fugacité volatile" deviennent ici de réels moyens de communication, à la façon des signaux de fumée. Ainsi, si vous êtes attentifs et que vous connaissez bien la correspondance entre l’alphabet et les impulsions longues et courtes caractéristiques du code Morse, vous parviendrez peut-être à lire des poèmes dans la succession de nuages qui se dessinent face à vous. Les nuages sont ici des lieux de stockage à la manière des cloud, ces serveurs accessibles sur internet stockés dans des datacenter à travers le monde.  Ils symbolisent également la façon dont notre société inscrit son histoire dans l’atmosphère. Car si l’effet de serre est un phénomène naturel permettant de retenir la chaleur du soleil à l’intérieur de l’atmosphère terrestre, les activités humaines produisent des gaz qui viennent aggraver ce phénomène. Avec cette installation, l’artiste nous pousse de manière poétique à nous questionner sur le réchauffement climatique et sur le désir des humains d’imiter et de contrôler la nature.  Lorsque l'œuvre a été montrée pour la première fois au "Burning Man", le célèbre festival artistique en plein cœur du désert du Nevada, les spectateurs ont attendu au beau milieu de l’installation pour suivre les nuages avec leurs vélos, sorte de course poursuite avec la nature.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • BREAKING NEWS cover
    BREAKING NEWS cover
    BREAKING NEWS

    par Alain Josseau | Lumières sur le Quai 2022   Breaking News est le studio d’un vrai-faux journal de guerre, présenté par une animatronique issue d’une résidence au Quai des Savoirs. Il est créé en direct à partir d’une maquette de ville en ruines et d’images de guerre tirées de recherches sur internet via un logiciel élaboré pour ce projet. En construisant du faux en direct, l’artiste nous interroge sur la manipulation d’images et vidéos en temps de guerre et nous rappelle que l’image peut être un support mêlant réalité et mensonge. Formé aux Beaux-Arts de Nantes, puis en informatique de l’image et enfin à l’Institut des hautes études en arts plastiques, Alain Josseau interroge la notion même d’image : son instrumentalisation, ses détournements, sa mise en abîme. Passionné par les nouvelles technologies, il s’oriente très tôt vers une réflexion sur les images médiatiques et, plus largement, le statut de l’image. La conception de l'animatronique a été réalisée en collaboration avec Guilhem de Gramont, ingénieur-constructeur pour la partie plastique, et avec Guilhem Saurel pour la programmation. Ce dernier est ingénieur de recherche au LAAS-CNRS dans le département robotique au sein de l’équipe Gepetto dont le travail est centré sur l’analyse et la génération de mouvement des systèmes anthropomorphes. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Bienvenue dans les coulisses du journalisme d’actualité avec le plateau télé situé devant vous ! Ici est filmé et monté un journal de guerre en direct. Tout a l’air vrai n’est-ce pas… et pourtant, "Breaking News" est un vrai-faux studio ! Simulant le vrai, l’artiste, Alain Josseau, aborde la question de la fiction médiatique et de la manipulation de l’information. Ainsi, "Breaking News" ne fait pas que soulever la question du vrai et du faux. En mélangeant la réalité et la fiction, l’artiste nous pousse à développer notre esprit critique et à remettre en question notre rapport aux médias. Et ceci n’est pas sans nous rappeler le contexte de la guerre des images du conflit en Ukraine. Pour réaliser ce journal d’actualité en temps réel, différents éléments sont nécessaires. Tout d’abord, il y a une maquette, la maquette d’une ville en ruines qui est filmée à l’aide d’une webcam. Puis, un logiciel conçu spécialement pour cette installation, ce logiciel va aller chercher des images de guerre sur internet en direct et en continu. Ensuite, il y a la présentation du journal qui est faite par une animatronique, c’est-à-dire une créature robotisée animée à distance par un programme informatique afin de lui donner une apparence de vie. Le discours de la présentatrice, lui est basé sur de vrais textes issus de sources journalistiques traitant des questions de l’automatisation de la guerre. Finalement, ce sont les seuls éléments véridiques de cette installation ! Les trois sources vidéos sont assemblées et associées à des bandeaux défilants, des bannières, des titres et des logos pour reprendre les codes des célèbres chaînes d’information en continu. Et vous voilà ainsi littéralement plongé au cœur de l'actualité d’un univers futuriste où les humains auraient disparu mais continueraient à commenter une guerre qui ne serait faite plus que par des machines sur une terre ravagée.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • SONOSCRIPTUM cover
    SONOSCRIPTUM cover
    SONOSCRIPTUM

    par Antonin Fourneau | Lumières sur le Quai 2022   Sonoscriptum est une surface sensible au toucher et au son. Vous pouvez laisser une trace lumineuse en approchant votre main ou votre corps devant la surface. Pour ajouter de la couleur, vous devez moduler votre voix ou jouer d'un instrument. La lumière passe du rouge dans les tons graves au bleu dans les tons aigus en passant par différentes couleurs en fonction des tonalités. Pour effacer, il suffit de dire "chuuuutttt" ! Antonin Fourneau vit entre Paris et Marseille, travaille aux quatre coins du monde, s’inspirant autant des diverses cultures que des pratiques locales. Ses créations abordent les interactions entre l’histoire des technologies, les jeux, la lumière, le son et le cinéma. Son travail prend différentes formes, en passant par des installations, des attractions, des objets jusqu’à des événements. La conception et le développement de Sonoscriptum ont été réalisés par Guillaume Stagnaro et Antonin Fourneau, avec le soutien de la Biennale Internationale de Design de Saint-Etienne 2019, la résidence d'arts numériques et de technologies créatives Te Ataata (Ambassade de France en Nouvelle-Zélande et Université de Technologie d'Auckland) et par le centre de culture numérique Saint-Ex à Reims. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Vous avez devant vous "Sonoscriptum", une œuvre d’Antonin Fourneau. Cet artiste imagine des œuvres ingénieuses et originales mêlant l’histoire des technologies, le jeu, la lumière, le son et le cinéma avec lesquels vous pouvez alors littéralement jouer ! Pour cela il conçoit des matériaux intelligents pour inventer des surfaces de dessins d’un nouveau genre.  Ici c’est un hommage à l’ardoise magique que vous découvrez avec une surface sensible au toucher et au son. Pour dessiner, c’est facile, utilisez vos mains et votre corps et pour changer la couleur ? Jouez avec votre voix. Les sons graves donnent du rouge, les sons aigus donnent du bleu. Mais comment ça marche ? Dans "Sonoscriptum" il y a un système qui analyse le son et le transforme en lumière. Le son et la lumière sont des ondes. On peut représenter une onde par une succession de vagues. Plus il y a de vagues par seconde, plus la fréquence de l’onde est élevée. Pour une onde sonore, plus le son est aigu, plus la fréquence est grande. Pour la lumière, la fréquence définit la couleur : le bleu correspond à une fréquence plus grande que le rouge. L’installation "Sonoscriptum" transforme donc la petite fréquence d’un son grave en celle de la couleur rouge. Et inversement entre un son aigu et la couleur bleue. Et pour tout effacer, c’est très simple… dites simplement “chuuuuuutttttt” ! L’artiste questionne ici notre rapport aux écrans, notamment dans l’espace public où nos sens sont en permanence sollicités. Avec cette installation, Antonin Fourneau poursuit sa démarche d’interaction avec les visiteurs qu’il met dans une situation inconnue afin de les émerveiller.  Il invite aussi à apprivoiser l'œuvre : à vous d’essayer de communiquer avec elle comme dans le film “Rencontre du troisième type” où humains et extraterrestres communiquent grâce au son et à la lumière. Extrait : “Rencontre du troisième type" de Steven Spielberg (1977)   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

  • ART EX MACHINA cover
    ART EX MACHINA cover
    ART EX MACHINA

    par Ruffin Van Rullen & Sylvain Sarrailh | Lumières sur le Quai 2022   Humain ou Intelligence Artificielle : qui est le plus créatif ? Chercheur et artiste se sont associés pour pour nous dévoiler une autre réalité de l’image et de la création. En résulte une exposition en trois parties : création par l’IA d’images, visages, œuvres d’art, actus ; compétition entre l’IA pilotée par le chercheur et l’artiste humain à partir d’une même consigne ; collaboration entre la machine et l’humain où l’IA propose une esquisse ensuite améliorée par l’artiste, et inversement. Rufin VanRullen est chercheur en sciences cognitives. Recruté au CNRS en 2002, il codirige maintenant l’équipe Neuro.AI. Ses recherches portent sur les modèles d’IA bio-inspirée (réseaux de neurones, deep learning). Depuis 2019, il dirige une Chaire ANITI (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) sur l'apprentissage profond avec contraintes sémantiques, cognitives et biologiques. Après une scolarité à dessiner sur cahiers, tables et murs, Sylvain Sarrailh travaille dans l'architecture, la BD et le concept art. Il monte Umeshu Lovers avec son associé pour réaliser des jeux vidéo aux ambitions artistiques à la hauteur de leurs inspirations communes. La nature, les toits d'immeubles et le ciel bleu sont leur signature pour des projets toujours plus poétiques et optimistes. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Vous voici devant une série d’images. Mais savez-vous qui en sont les auteurs ? "Art ex machina" est une exposition collaborative d’un nouveau genre. Le point commun entre toutes ces images, est qu’elles ont été produites par des programmes informatiques qui reposent sur des technologies d’intelligence artificielle. Cette exposition est le résultat d’un dialogue entre un chercheur en neuroscience : Rufin Vanrullen, et un artiste toulousain : Sylvain Sarrailh du studio Umeshu Lovers. Elle se découpe en trois parties : d’abord le chercheur oeuvre seul avec la machine, puis la machine et l’artiste se défient avant de collaborer dans la dernière partie.  Le programme a appris à composer des images à partir de millions d’images, chacune associée à des mots - un peu comme un artiste qui s’inspire et apprend des grands maîtres de la peinture. Le chercheur et l’artiste saisissent une phrase dans le programme qui va alors générer l’image correspondante.  Pour aboutir à un résultat satisfaisant, il faut avancer à tâtons, essayer différentes phrases. Le dialogue artistique avec le programme est encore aléatoire et peut être source de surprises. Les artistes peuvent s’appuyer sur cette technologie pour développer les premières pistes de réflexions, comme des boosters d’idées ou alors pour prendre en charge les aspects un peu rébarbatifs de finalisation. Sylvain Sarrailh explique qu’il a parfois la sensation d’interagir avec une créature plus organique qu’un simple ordinateur, comme s’il fallait comprendre ses limites, sa culture et sa personnalité pour en obtenir les meilleurs résultats.  Avec "Art Ex Machina", on dépasse l’idée d’une simple opposition entre humain et machine. Le développement des IA artistiques semble ouvrir le champ des possibles vers des collaborations et vers une évolution des processus créatifs.  Mais alors, lorsque les productions d’une machine se révèlent spectaculaires, comment distinguer la créativité humaine, de la génération automatisée ? Comment distinguer le vrai du faux ?   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

  • CHIENPO ELECTRICS cover
    CHIENPO ELECTRICS cover
    CHIENPO ELECTRICS

    par CHIENPO | Lumières sur le Quai 2022   Suite à un bug électrique, les néons sont tombés en panne. Aidez Chienpo à escalader les façades des bâtiments pour les réparer dans ce jeu de plateforme grandeur nature aux couleurs folles !  Le système de projection longue distance Chienpo Electrics permet de hacker la ville en y ajoutant des graphismes cartoonesques interactifs, funs et science-fictionnels boostés à l’énergie Do It Yourself. Chienpo est un artiste visuel et interactif tendant à propager des univers, gadgets, cartoons et expériences mélangeant art, cuisine, bricolage, design, print ou jeux vidéo de manière toujours pop et participative. En 2018, il construit le Cosmodule, un laboratoire d’Art et de Recherche Développement visant à construire une station spatiale pour les artistes. Chienpo electrics s’inscrit dans une démarche low-tech, un mouvement qui vise le développement de technologies utiles, durables et accessibles à tous. Cette installation souhaite revenir aux fondamentaux et à l'essentiel, en opposition au high-tech, et s’inscrit ainsi dans une démarche éco-responsable et éco-citoyenne en réponse aux enjeux d’aujourd’hui. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Entrez dans le game avec l’installation "Chienpo electrics". Vous voici téléporté dans son univers rétrofuturiste grâce à ce jeu de plateforme en taille XXL aux couleurs flashy des néons, qui vous permet littéralement de hacker les façades près du Quai des Savoirs ! Elles deviennent pour cette nuit le terrain de jeu de Chienpo, devenu un simple réparateur.  Votre mission : saisissez les manettes pour l’aider à traverser les bugs électriques et ré-afficher les néons publicitaires de cette installation monumentale et lumineuse !   Pour la réaliser, l'artiste a créé un système permettant d’afficher des dessins vectoriels de toutes les couleurs qui s’animent et que vous pouvez diriger grâce à une manette, comme celles des jeux d’arcade. Mais comment ça marche ?  Un ensemble de micro-miroirs pivotants détectent des faisceaux lumineux et créent alors des dessins sur la façade, le tout contrôlé et synchronisé par un ordinateur central. Dans cette installation, l’artiste considère la lumière comme une matière, une sorte de pâte à tartiner de photons, pour reprendre ses mots, qu’il tente de nous faire appréhender grâce à l’art et la science. Mais ce jeu vidéo, même ultra simple, est avant tout une expérience personnelle, qui permet d’imaginer, de tester … On est ainsi en plein dans une démarche low-tech, qui a pour but de développer des technologies à la fois accessibles à tous, utiles et durables. Avec ce jeu de plateforme, il vient hacker la ville et notre réalité en y intégrant des univers parallèles imaginaires et utopiques. Il nous permet finalement un autre regard sur notre quotidien. Dans un jeu vidéo, comme dans la réalité, nos décisions restent cantonnées au monde qu’on nous propose. Pour ce soir, essayons d’agrandir un peu le cadre, et de surfer au-delà des limites de ce qui nous semble possible ! En prenant les commandes de "Chienpo Electrics", tel le personnage de Flynn dans le film culte de science-fiction "Tron", jouez avec la frontière entre réalité et fiction !   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • J'AI ATTRAPE UN... cover
    J'AI ATTRAPE UN... cover
    J'AI ATTRAPE UN...

    par Stéphane Masson | Lumières sur le Quai 2022   À la nuit tombée, une cage géante dévoile comme par magie des phénomènes incongrus… un cumulonimbus pas très content, un poisson volant surpris de se retrouver au milieu des gens, un éléphant flegmatique digne héritier de Dumbo. J'ai attrapé un… est une installation contemplative qui cherche à créer une illusion optique entre réalité et fiction. Cette installation a été perfectionnée lors de la résidence de l’artiste au Quai des Savoirs. Passé maître dans l’art du détournement, s’inspirant de la compagnie de rue "Royal de Luxe" ou de Pierrick Sorin, Stéphane Masson sévit depuis 2004. Ce trublion inventif trimballe ses drôles d’installations à travers le monde. Ses interventions dans l’espace public, que le toulousain appréhende comme des « attentats poétiques », ont toujours une part d’inattendu qui interpelle et fait sourire. Stéphane Masson a écumé toutes les boutiques de tissus de la région toulousaine et effectué moult tests à partir des échantillons récupérés pour obtenir un effet visuel le plus surprenant possible. La vidéoprojection se fait avec un écran de type PepperScrim (tulle très transparent 20g/m²) et un vidéoprojecteur 15k lumens. - - -  Transcription de la pastille sonore :   L’immense cage à oiseaux qui se dresse devant vous est l'œuvre de Stéphane Masson. Cet artiste toulousain intervient dans l'espace public pour parsemer notre quotidien d’humour insolite. Ses installations sont comme des attentats poétiques qui interpellent et font sourire. Et même si, enfermer des animaux, certes imaginaires, gène l’artiste, il considère cette installation "J’ai attrapé un…" comme la présentation des découvertes d’un naturaliste 2.0. Il avait commencé ce travail de naturaliste du futur pendant la pandémie pour proposer des mini-zoos aux patients hospitalisés. Mais comment faire rentrer un éléphant rose dans une cage ? La technologie qui se cache derrière cette œuvre visuellement immersive est entièrement intégrée dans la cage. Il s’agit d’une vidéoprojection sur un écran PepperScrim : un tulle invisible et ultrafin. L’image 2D est projetée sur deux côtés : de face et en rétroprojection. Et elle donne ainsi une impression de 3D. Notre cerveau perçoit la supercherie mais il est incité à y croire. Si face à cette installation, le mot “hologramme” vous vient à l’esprit, sachez qu’il s’agit d’un abus de langage ! Nous utilisons ce mot pour tout volume généré par un dispositif qui semble flotter dans l’air. Mais un véritable hologramme est créé sans support physique. C’est le résultat des interférences entre deux ondes qui donne l’impression d’une image 3D suspendue dans les airs. Vous avez en réalité face à vous une illusion d’optique, une erreur de perception provoquée par la réception d’informations contradictoires par votre cerveau.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • OKAWARI cover
    OKAWARI cover
    OKAWARI

    par Landia EGAL et Amaury LABURTHE | Lumières sur le Quai 2022   Okawari est une expérience interactive multi-utilisateurs en réalité virtuelle. Invité à un repas dans un restaurant izakaya traditionnel japonais, Okawari amène l’utilisateur à se questionner sur son rapport à la consommation, aux autres et au temps. Landia Egal, en tant qu’autrice, réalisatrice et/ou productrice, porte avec Tiny Planets plusieurs projets remarqués, parmi lesquels : Umami, présenté à la Biennale de Venise en 2018, Kayak, présenté notamment au Cube Numérique d’Issy-les-Moulineaux, Change, diffusé sur Youtube 360, Welcome to the Savoy, en cours de développement, et Okawari présenté à la Biennale de Venise en août et septembre 2022. Amaury Laburthe est fondateur et directeur artistique de Novelab, un studio de réalisation d’expériences interactives et immersives l’un des plus primés au monde. Il est intervenant à l’École nationale du jeu et des médias interactifs numériques du Cnam et à l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son. Okawari s’inscrit dans une démarche d’écoconception questionnant les impacts environnementaux de la réalité virtuelle. Un projet de recherche CEPIR (Cas d'Étude pour un Immersif Responsable) y est associé et vise à mesurer le bilan carbone et 11 autres impacts environnementaux liés à la fabrication et à la diffusion de l'œuvre. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Bienvenue dans notre studio de création pour plonger dans un univers virtuel à travers l’expérience d’ "Okawari", qui signifie littéralement “se resservir de nourriture” en japonais. Dans cette installation immersive, Landia Egal et Amaury La Burthe questionnent notre rapport à l'environnement en nous confrontant à nos pratiques de consommation à travers une expérience originale de réalité virtuelle. Ils se sont appliqués à eux-mêmes ces questionnements et ont conçu et développé cette création pour limiter leur empreinte carbone au maximum. Ils s’inscrivent en effet dans un projet de recherche afin d’évaluer les impacts environnementaux des œuvres numériques et en ont réalisé son bilan carbone. Cette installation est éco-produite et ne prend pas l’avion !  Munissez-vous des casques, prenez vos baguettes et venez vous attabler à un authentique izakaya, un restaurant japonais traditionnel, pour plonger dans le monde d’ "Okawari". Vous allez vivre collectivement une expérience de réalité virtuelle installative permise par une technologie qui crée numériquement des mondes artificiels. Pour vivre une immersion totale, différents éléments sont nécessaires : d’abord, l’écran stéréoscopique des casques, afin que vos yeux voient les mêmes images selon des angles différents, ce qui crée la vision en 3D, ensuite, la spatialisation du son, pour reproduire les bruits depuis des angles différents selon votre position dans l’izakaya, et enfin des capteurs qui détectent les mouvements de votre tête et synchronisent les images, en temps réel,  selon la direction de votre regard.  Mais "Okawari" va plus loin ! Les casques utilisés ici permettent une expérience de réalité mixte : dans cet univers imaginaire, vous pourrez voir à un moment donné l’environnement réel autour de vous grâce aux caméras disposées à l’extérieur du casque.  En vivant cette expérience singulière où la réalité virtuelle se mêle à la réalité augmentée, vous n’aurez jamais été aussi proche de franchir la frontière entre fiction et réalité.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

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Description

Lumières sur le Quai est le nom du festival artistique et scientifique annuel du Quai des Savoirs. Il s’adresse à tous les publics : aux jeunes actifs, aux enfants et à leur famille, ainsi qu’aux moins jeunes. Ce festival a pour objectif de mobiliser un large public d’habitants de la métropole toulousaine et de la région Occitanie autour des questions liées aux futurs que nous imaginons, et à leurs conséquences dans les choix et orientations que nous faisons au présent. Pour construire des futurs désirables, quelles sont les recherches à privilégier ? Quelles innovations techniques et sociétales favoriser ? Quelles nouvelles idées explorer ?

Pour répondre à ces questions, le festival invite des scientifiques, des artistes, des citoyens et des makers à venir partager et co-construire, avec le public, leurs recherches, leurs réflexions et leurs créations.

Pendant 2 semaines événementielles, Lumières sur le Quai donne la part belle aux arts visuels, à travers des expositions et des installations artistiques et scientifiques. 

Retrouvez ici les pastilles audio du parcours sonore qui leur sont dédiées, pour en savoir plus ! 


https://quaidessavoirs.toulouse-metropole.fr/festival-lumieres-sur-le-quai/ 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Lumières sur le Quai est le nom du festival artistique et scientifique annuel du Quai des Savoirs. Il s’adresse à tous les publics : aux jeunes actifs, aux enfants et à leur famille, ainsi qu’aux moins jeunes. Ce festival a pour objectif de mobiliser un large public d’habitants de la métropole toulousaine et de la région Occitanie autour des questions liées aux futurs que nous imaginons, et à leurs conséquences dans les choix et orientations que nous faisons au présent. Pour construire des futurs désirables, quelles sont les recherches à privilégier ? Quelles innovations techniques et sociétales favoriser ? Quelles nouvelles idées explorer ?

Pour répondre à ces questions, le festival invite des scientifiques, des artistes, des citoyens et des makers à venir partager et co-construire, avec le public, leurs recherches, leurs réflexions et leurs créations.

Pendant 2 semaines événementielles, Lumières sur le Quai donne la part belle aux arts visuels, à travers des expositions et des installations artistiques et scientifiques. 

Retrouvez ici les pastilles audio du parcours sonore qui leur sont dédiées, pour en savoir plus ! 


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25 episodes

2 playlists

    Season 1

  • HARA cover
    HARA cover
    HARA

    par Guillaume Marmin | Lumières sur le Quai 2022   Dans la tradition japonaise, le HARA est le siège des émotions et la partie profonde de l'être sensible. C'est aussi la source principale du souffle vital. C'est cette essence spirituelle, cette vitalité séminale que Guillaume Marmin et le compositeur Frédéric Marolleau ont voulu restituer à travers une projection de matière-lumière immersive, une expérience intérieure empruntant à l'hypnose, à la contemplation active, à la physicalité du son et à notre soif d'abstraction. Guillaume Marmin explore les liens entre lumière, son et espace. Son travail s’inscrit dans un renouveau de la création visuelle en s’affranchissant des formes classiques de narration. Qu'il s'agisse de questionnements scientifiques nourris par des collaborations avec des chercheurs ou de symbolisme mystérieux, ses installations et performances mettent en scène notre rapport à la lumière. HARA est constituée d'un panneau central découpé au laser. Cette structure est révélée par un vidéoprojecteur et une programmation permettant de mapper précisément les zones qui laissent passer la lumière. Un brouillard diffus permet de matérialiser les faisceaux lumineux dans l'obscurité. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Le container auquel vous faites face vous invite à une immersion dans l’installation "HARA" imaginée par Guillaume Marmin. “Hara” est un terme japonais qui signifie “ventre”, le ventre étant considéré là-bas comme le siège des émotions, alors que nos sociétés occidentales ont tendance à associer les émotions au cerveau. Guillaume Marmin a spécialement créé cette œuvre pour être vécue dans un container, devenant alors une véritable expérience immersive à l’intérieur de ces ventres du monde industriel, voyageant en bateau à travers le globe et dans lesquels s'entassent des tonnes de vivres. En illuminant ces ventres de métal, l’artiste fait écho au mythe biblique de Jonas qui trouve la lumière divine dans le ventre de la baleine. Avec cette projection son et lumière se rapprochant de l’hypnose, Guillaume Marmin nous transporte à travers de nombreuses émotions. Via ses installations et performances, il recherche un langage composé d’un alphabet de rythmes, de contrastes et de figures en mouvement. Il est continuellement à la recherche de nouveaux outils à expérimenter, d’observations à faire et utilise des outils modernes à la lueur de connaissances et de croyances anciennes ou lointaines. Dans cette œuvre, l’association d’un panneau central découpé au laser à une vidéoprojection permet de définir précisément les zones révélées par la lumière et celles qui resteront dans l’ombre. Les rayons lumineux sont déviés par les gouttelettes d’eau en suspension dans l’air qui forment un épais brouillard dans lequel vous baignez. Quant à l’univers sonore de "HARA", il est l'œuvre de la violoniste Christelle Lassort et du compositeur Frédéric Marolleau. Tous les trois ont créé cette installation qui vient jouer sur les évidences et perturber nos repères.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • DOORS cover
    DOORS cover
    DOORS

    par THÉORIZ | Lumières sur le Quai 2022   Les portes ont toujours été un symbole fort dans toutes les cultures. Ici, DOORS représente Terra incognita, un monde inattendu, effrayant ou merveilleux que l’on peut trouver derrière une porte fermée. Surtout, DOORS offre une expérience immersive et interactive entre réalité et virtualité, sans casque VR. En s’adaptant à la vue d’une personne, des paysages virtuels s’affichent et permettent de se déplacer librement dans l’espace, d’explorer de mystérieux mondes minimalistes et audioréactifs. THÉORIZ est un studio de création Art et Technologie spécialisé dans la conception d’installations immersives et de spectacles audiovisuels innovants. De la réalité virtuelle au mapping vidéo en passant par la robotique, ingénieurs, artistes et développeurs combinent recherche artistique et scientifique pour créer de nouveaux types d’expériences qui racontent votre histoire. Le projet est issu des recherches artistiques et scientifiques du département R&D du studio Théoriz, avec pour objectif d’évaluer nos perceptions et réactions dans différentes situations de VR. Les résultats obtenus ont permis de développer des logiciels pour créer les différents mondes virtuels et infinis de DOORS et des algorithmes pour corriger la perspective présente dans ces conditions.  - - -  Transcription de la pastille sonore :   Oserez-vous ouvrir la porte ? Avec l’installation "DOORS", Théoriz Studio vous invite à vous déplacer librement et à explorer les mondes virtuels qui se cachent derrière car cette installation en réalité virtuelle se vit sans casque !  Derrière "DOORS" il y a David-Alexandre Chanel, un artiste, ingénieur et entrepreneur, passionné par le potentiel qu’apportent les sciences à l’art digital et interactif, il y a aussi Romain Constant, un musicien électronique, compositeur et designer sonore. Parvenir à créer une perspective en temps réel qui soit réaliste et qui soit adaptée à l’écran de "DOORS" a été un véritable challenge technologique. Les artistes de Théoriz studio ont dû associer quatre outils pour y parvenir. Les premiers sont des capteurs Kinect 2, composés d’une caméra couleurs, d’une caméra infrarouge pour la profondeur et de micros. Ces capteurs permettent aux visiteurs d’interagir avec l’installation. Il y a ensuite un logiciel qui analyse les regards des visiteurs ainsi qu’un outil de calibration qui calcule la perspective à appliquer, à partir des informations envoyées par les capteurs et le logiciel. La dernière étape est faite par l’application Unity, une plateforme de développement 3D en temps réel qui permet de créer des expériences immersives et interactives. Ces outils façonnent l’univers visuel et sonore dans lequel vous embarque "DOORS" avec cette porte qui se crée, qui s’anime afin de proposer à chacun une expérience personnelle et individuelle ! En vous permettant d’interagir avec des univers virtuels, le passage de cette porte, métamorphosée en portail de science-fiction, vous propose de franchir le seuil vers le vertigineux espace infini….   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • ILLUSION(S) cover
    ILLUSION(S) cover
    ILLUSION(S)

    par des photographes amateurs | Lumières sur le Quai 2022  "Parce qu'une image peut tromper 1 fois, 1000 personnes"  Interroger le spectateur, capter son attention, bousculer ses impressions premières et semer la confusion… tels étaient les objectifs des photographes ayant participé au concours organisé par WIPPLAY et le Quai des Savoirs durant le printemps 2022. Biais cognitifs, paréidolie et heureux hasards de notre quotidien nous proposent ainsi plusieurs lectures possibles et laissent libre cours à nos réflexions et interprétations. Plateforme communautaire numérique dédiée à l’art photographique, Wipplay promeut la photographie amateur, populaire et spontanée, notamment à travers l’organisation de concours photo et la valorisation des travaux des candidats. En la présentant au grand public au cours d’expositions et aux experts internationaux de l’image, elle contribue à lui donner ses lettres de noblesse. Les premiers prix ont été choisis par un jury mêlant professionnels de la science et des arts : Olivia Dorado, doctorante à l’ENSAV ; Rufin VanRullen, directeur de recherche en neurosciences au Centre de Recherche Cerveau et Cognition ; Charlotte Parenteau-Denoël, photographe ; Patricia Couturier, iconographe et rédactrice chez WeDemain, et Laurent Chicoineau, directeur du Quai des Savoirs. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Les différentes photos que vous avez devant vous sont les réponses en image apportées par des photographes amateurs à cette question : comment interroger le spectateur, capter son attention en bousculant ses premières impressions, ou encore en semant la confusion ? Ils se sont fixés comme objectif d'étonner et de proposer plusieurs lectures, tout en laissant chacun à ses propres réflexions. Tous les coups étaient permis : biais de corrélation, paréidolie, détournement, rapprochement plus ou moins hasardeux… Tout… Sauf les retouches numériques !  Les photos de l'exposition "Illusion(s)" sont les lauréates du concours réalisé par le Quai des Savoirs et Wipplay. Elles ont été sélectionnées par un jury composé de cinq spécialistes art-science : chercheurs, artiste, photographe, journaliste… et même notre directeur ! Au final 2819 photos proposées pour le concours, et 3 lauréates : le premier prix illustre l’expression “avoir la tête dans les nuages” en mêlant la trivialité du quotidien et la poésie grâce à la photographie de rue ; le deuxième prix est la représentation d’un biais cognitif : on sait bien que le personnage ne regarde pas le téléphone du passant et pourtant on y croit ! Pour le troisième prix, cette photo au travers de l’attitude du personnage, du jeu de reflets, des couleurs saturées et de l’éclairage général nous conduit à imaginer mille et une histoires en réalité et en fiction.  C’est aussi l’une des photos de ce concours qui a été sélectionnée pour l’affiche du festival Lumières sur le Quai, avec cette barbe à papa qui crée un trompe-l'œil poétique.  Parce qu’on peut tromper une fois mille personnes, l’exposition "Illusion(s)" vous encourage à faire bon usage de votre esprit critique face aux images tout en gardant vos yeux d’enfant face aux heureux hasards de votre quotidien.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE cover
    ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE cover
    ETHERAL FLEETING | FUGACITÉ VOLATILE

    ETHERAL FLEETING | FUGACITE VOLATILE | Lumières sur le Quai 2022   Une série continue de nuages, générés par une sculpture argentée telle une machine-échafaudage, flotte au-dessus de son environnement, puis se dissout lentement dans l'air. Cette tentative de reproduire synthétiquement l'une des merveilles les plus étonnantes de la nature semble vouée à l'échec, questionnant notre désir d'imiter, voire de contrôler la nature. Ce contraste supposé entre technologie et nature est exploré dans une perspective de possibilités inédites d'interdépendance durable. Lukas Truniger, artiste plasticien et sonore, crée des expériences qui questionnent les modalités de la perception. Elles mettent en évidence les connexions invisibles des systèmes artificiels, naturels et sociaux pour brouiller leur division supposée. Via la nature mimétique de la technologie, il crée des représentations spéculatives des aspects transitoires de la réalité. L’installation Ethereal Fleeting a été développée en collaboration avec l'architecte et data scientist Itamar Bergfreund et le chercheur en chimie physique Bruce Yoder. Adele Lin, Sophi Kravitz, Mat Pinner ont participé à la conception et au développement des logiciels.  - - -  Transcription de la pastille sonore :   Cette drôle de machine-échafaudage génère des nuages, qui flottent puis se dissolvent au-dessus du patio du Quai des Savoirs. Dans la nature, les nuages sont des amas de gouttelettes formés par condensation de vapeur d’eau. Pour l’installation "Fugacité volatile" qui est face à vous, l’artiste Lukas Truniger imite ce phénomène naturel grâce à de l’air comprimé et de la fumée de scène. Cette fumée est composée de vapeur d’eau et de propylène glycol, la même substance que celle des cigarettes électroniques.  Mais ce n’est pas tout : un algorithme qui utilise le code Morse permet de générer les nuages selon un motif répétitif. Les nuages de "Fugacité volatile" deviennent ici de réels moyens de communication, à la façon des signaux de fumée. Ainsi, si vous êtes attentifs et que vous connaissez bien la correspondance entre l’alphabet et les impulsions longues et courtes caractéristiques du code Morse, vous parviendrez peut-être à lire des poèmes dans la succession de nuages qui se dessinent face à vous. Les nuages sont ici des lieux de stockage à la manière des cloud, ces serveurs accessibles sur internet stockés dans des datacenter à travers le monde.  Ils symbolisent également la façon dont notre société inscrit son histoire dans l’atmosphère. Car si l’effet de serre est un phénomène naturel permettant de retenir la chaleur du soleil à l’intérieur de l’atmosphère terrestre, les activités humaines produisent des gaz qui viennent aggraver ce phénomène. Avec cette installation, l’artiste nous pousse de manière poétique à nous questionner sur le réchauffement climatique et sur le désir des humains d’imiter et de contrôler la nature.  Lorsque l'œuvre a été montrée pour la première fois au "Burning Man", le célèbre festival artistique en plein cœur du désert du Nevada, les spectateurs ont attendu au beau milieu de l’installation pour suivre les nuages avec leurs vélos, sorte de course poursuite avec la nature.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • BREAKING NEWS cover
    BREAKING NEWS cover
    BREAKING NEWS

    par Alain Josseau | Lumières sur le Quai 2022   Breaking News est le studio d’un vrai-faux journal de guerre, présenté par une animatronique issue d’une résidence au Quai des Savoirs. Il est créé en direct à partir d’une maquette de ville en ruines et d’images de guerre tirées de recherches sur internet via un logiciel élaboré pour ce projet. En construisant du faux en direct, l’artiste nous interroge sur la manipulation d’images et vidéos en temps de guerre et nous rappelle que l’image peut être un support mêlant réalité et mensonge. Formé aux Beaux-Arts de Nantes, puis en informatique de l’image et enfin à l’Institut des hautes études en arts plastiques, Alain Josseau interroge la notion même d’image : son instrumentalisation, ses détournements, sa mise en abîme. Passionné par les nouvelles technologies, il s’oriente très tôt vers une réflexion sur les images médiatiques et, plus largement, le statut de l’image. La conception de l'animatronique a été réalisée en collaboration avec Guilhem de Gramont, ingénieur-constructeur pour la partie plastique, et avec Guilhem Saurel pour la programmation. Ce dernier est ingénieur de recherche au LAAS-CNRS dans le département robotique au sein de l’équipe Gepetto dont le travail est centré sur l’analyse et la génération de mouvement des systèmes anthropomorphes. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Bienvenue dans les coulisses du journalisme d’actualité avec le plateau télé situé devant vous ! Ici est filmé et monté un journal de guerre en direct. Tout a l’air vrai n’est-ce pas… et pourtant, "Breaking News" est un vrai-faux studio ! Simulant le vrai, l’artiste, Alain Josseau, aborde la question de la fiction médiatique et de la manipulation de l’information. Ainsi, "Breaking News" ne fait pas que soulever la question du vrai et du faux. En mélangeant la réalité et la fiction, l’artiste nous pousse à développer notre esprit critique et à remettre en question notre rapport aux médias. Et ceci n’est pas sans nous rappeler le contexte de la guerre des images du conflit en Ukraine. Pour réaliser ce journal d’actualité en temps réel, différents éléments sont nécessaires. Tout d’abord, il y a une maquette, la maquette d’une ville en ruines qui est filmée à l’aide d’une webcam. Puis, un logiciel conçu spécialement pour cette installation, ce logiciel va aller chercher des images de guerre sur internet en direct et en continu. Ensuite, il y a la présentation du journal qui est faite par une animatronique, c’est-à-dire une créature robotisée animée à distance par un programme informatique afin de lui donner une apparence de vie. Le discours de la présentatrice, lui est basé sur de vrais textes issus de sources journalistiques traitant des questions de l’automatisation de la guerre. Finalement, ce sont les seuls éléments véridiques de cette installation ! Les trois sources vidéos sont assemblées et associées à des bandeaux défilants, des bannières, des titres et des logos pour reprendre les codes des célèbres chaînes d’information en continu. Et vous voilà ainsi littéralement plongé au cœur de l'actualité d’un univers futuriste où les humains auraient disparu mais continueraient à commenter une guerre qui ne serait faite plus que par des machines sur une terre ravagée.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • SONOSCRIPTUM cover
    SONOSCRIPTUM cover
    SONOSCRIPTUM

    par Antonin Fourneau | Lumières sur le Quai 2022   Sonoscriptum est une surface sensible au toucher et au son. Vous pouvez laisser une trace lumineuse en approchant votre main ou votre corps devant la surface. Pour ajouter de la couleur, vous devez moduler votre voix ou jouer d'un instrument. La lumière passe du rouge dans les tons graves au bleu dans les tons aigus en passant par différentes couleurs en fonction des tonalités. Pour effacer, il suffit de dire "chuuuutttt" ! Antonin Fourneau vit entre Paris et Marseille, travaille aux quatre coins du monde, s’inspirant autant des diverses cultures que des pratiques locales. Ses créations abordent les interactions entre l’histoire des technologies, les jeux, la lumière, le son et le cinéma. Son travail prend différentes formes, en passant par des installations, des attractions, des objets jusqu’à des événements. La conception et le développement de Sonoscriptum ont été réalisés par Guillaume Stagnaro et Antonin Fourneau, avec le soutien de la Biennale Internationale de Design de Saint-Etienne 2019, la résidence d'arts numériques et de technologies créatives Te Ataata (Ambassade de France en Nouvelle-Zélande et Université de Technologie d'Auckland) et par le centre de culture numérique Saint-Ex à Reims. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Vous avez devant vous "Sonoscriptum", une œuvre d’Antonin Fourneau. Cet artiste imagine des œuvres ingénieuses et originales mêlant l’histoire des technologies, le jeu, la lumière, le son et le cinéma avec lesquels vous pouvez alors littéralement jouer ! Pour cela il conçoit des matériaux intelligents pour inventer des surfaces de dessins d’un nouveau genre.  Ici c’est un hommage à l’ardoise magique que vous découvrez avec une surface sensible au toucher et au son. Pour dessiner, c’est facile, utilisez vos mains et votre corps et pour changer la couleur ? Jouez avec votre voix. Les sons graves donnent du rouge, les sons aigus donnent du bleu. Mais comment ça marche ? Dans "Sonoscriptum" il y a un système qui analyse le son et le transforme en lumière. Le son et la lumière sont des ondes. On peut représenter une onde par une succession de vagues. Plus il y a de vagues par seconde, plus la fréquence de l’onde est élevée. Pour une onde sonore, plus le son est aigu, plus la fréquence est grande. Pour la lumière, la fréquence définit la couleur : le bleu correspond à une fréquence plus grande que le rouge. L’installation "Sonoscriptum" transforme donc la petite fréquence d’un son grave en celle de la couleur rouge. Et inversement entre un son aigu et la couleur bleue. Et pour tout effacer, c’est très simple… dites simplement “chuuuuuutttttt” ! L’artiste questionne ici notre rapport aux écrans, notamment dans l’espace public où nos sens sont en permanence sollicités. Avec cette installation, Antonin Fourneau poursuit sa démarche d’interaction avec les visiteurs qu’il met dans une situation inconnue afin de les émerveiller.  Il invite aussi à apprivoiser l'œuvre : à vous d’essayer de communiquer avec elle comme dans le film “Rencontre du troisième type” où humains et extraterrestres communiquent grâce au son et à la lumière. Extrait : “Rencontre du troisième type" de Steven Spielberg (1977)   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

  • ART EX MACHINA cover
    ART EX MACHINA cover
    ART EX MACHINA

    par Ruffin Van Rullen & Sylvain Sarrailh | Lumières sur le Quai 2022   Humain ou Intelligence Artificielle : qui est le plus créatif ? Chercheur et artiste se sont associés pour pour nous dévoiler une autre réalité de l’image et de la création. En résulte une exposition en trois parties : création par l’IA d’images, visages, œuvres d’art, actus ; compétition entre l’IA pilotée par le chercheur et l’artiste humain à partir d’une même consigne ; collaboration entre la machine et l’humain où l’IA propose une esquisse ensuite améliorée par l’artiste, et inversement. Rufin VanRullen est chercheur en sciences cognitives. Recruté au CNRS en 2002, il codirige maintenant l’équipe Neuro.AI. Ses recherches portent sur les modèles d’IA bio-inspirée (réseaux de neurones, deep learning). Depuis 2019, il dirige une Chaire ANITI (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) sur l'apprentissage profond avec contraintes sémantiques, cognitives et biologiques. Après une scolarité à dessiner sur cahiers, tables et murs, Sylvain Sarrailh travaille dans l'architecture, la BD et le concept art. Il monte Umeshu Lovers avec son associé pour réaliser des jeux vidéo aux ambitions artistiques à la hauteur de leurs inspirations communes. La nature, les toits d'immeubles et le ciel bleu sont leur signature pour des projets toujours plus poétiques et optimistes. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Vous voici devant une série d’images. Mais savez-vous qui en sont les auteurs ? "Art ex machina" est une exposition collaborative d’un nouveau genre. Le point commun entre toutes ces images, est qu’elles ont été produites par des programmes informatiques qui reposent sur des technologies d’intelligence artificielle. Cette exposition est le résultat d’un dialogue entre un chercheur en neuroscience : Rufin Vanrullen, et un artiste toulousain : Sylvain Sarrailh du studio Umeshu Lovers. Elle se découpe en trois parties : d’abord le chercheur oeuvre seul avec la machine, puis la machine et l’artiste se défient avant de collaborer dans la dernière partie.  Le programme a appris à composer des images à partir de millions d’images, chacune associée à des mots - un peu comme un artiste qui s’inspire et apprend des grands maîtres de la peinture. Le chercheur et l’artiste saisissent une phrase dans le programme qui va alors générer l’image correspondante.  Pour aboutir à un résultat satisfaisant, il faut avancer à tâtons, essayer différentes phrases. Le dialogue artistique avec le programme est encore aléatoire et peut être source de surprises. Les artistes peuvent s’appuyer sur cette technologie pour développer les premières pistes de réflexions, comme des boosters d’idées ou alors pour prendre en charge les aspects un peu rébarbatifs de finalisation. Sylvain Sarrailh explique qu’il a parfois la sensation d’interagir avec une créature plus organique qu’un simple ordinateur, comme s’il fallait comprendre ses limites, sa culture et sa personnalité pour en obtenir les meilleurs résultats.  Avec "Art Ex Machina", on dépasse l’idée d’une simple opposition entre humain et machine. Le développement des IA artistiques semble ouvrir le champ des possibles vers des collaborations et vers une évolution des processus créatifs.  Mais alors, lorsque les productions d’une machine se révèlent spectaculaires, comment distinguer la créativité humaine, de la génération automatisée ? Comment distinguer le vrai du faux ?   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

  • CHIENPO ELECTRICS cover
    CHIENPO ELECTRICS cover
    CHIENPO ELECTRICS

    par CHIENPO | Lumières sur le Quai 2022   Suite à un bug électrique, les néons sont tombés en panne. Aidez Chienpo à escalader les façades des bâtiments pour les réparer dans ce jeu de plateforme grandeur nature aux couleurs folles !  Le système de projection longue distance Chienpo Electrics permet de hacker la ville en y ajoutant des graphismes cartoonesques interactifs, funs et science-fictionnels boostés à l’énergie Do It Yourself. Chienpo est un artiste visuel et interactif tendant à propager des univers, gadgets, cartoons et expériences mélangeant art, cuisine, bricolage, design, print ou jeux vidéo de manière toujours pop et participative. En 2018, il construit le Cosmodule, un laboratoire d’Art et de Recherche Développement visant à construire une station spatiale pour les artistes. Chienpo electrics s’inscrit dans une démarche low-tech, un mouvement qui vise le développement de technologies utiles, durables et accessibles à tous. Cette installation souhaite revenir aux fondamentaux et à l'essentiel, en opposition au high-tech, et s’inscrit ainsi dans une démarche éco-responsable et éco-citoyenne en réponse aux enjeux d’aujourd’hui. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Entrez dans le game avec l’installation "Chienpo electrics". Vous voici téléporté dans son univers rétrofuturiste grâce à ce jeu de plateforme en taille XXL aux couleurs flashy des néons, qui vous permet littéralement de hacker les façades près du Quai des Savoirs ! Elles deviennent pour cette nuit le terrain de jeu de Chienpo, devenu un simple réparateur.  Votre mission : saisissez les manettes pour l’aider à traverser les bugs électriques et ré-afficher les néons publicitaires de cette installation monumentale et lumineuse !   Pour la réaliser, l'artiste a créé un système permettant d’afficher des dessins vectoriels de toutes les couleurs qui s’animent et que vous pouvez diriger grâce à une manette, comme celles des jeux d’arcade. Mais comment ça marche ?  Un ensemble de micro-miroirs pivotants détectent des faisceaux lumineux et créent alors des dessins sur la façade, le tout contrôlé et synchronisé par un ordinateur central. Dans cette installation, l’artiste considère la lumière comme une matière, une sorte de pâte à tartiner de photons, pour reprendre ses mots, qu’il tente de nous faire appréhender grâce à l’art et la science. Mais ce jeu vidéo, même ultra simple, est avant tout une expérience personnelle, qui permet d’imaginer, de tester … On est ainsi en plein dans une démarche low-tech, qui a pour but de développer des technologies à la fois accessibles à tous, utiles et durables. Avec ce jeu de plateforme, il vient hacker la ville et notre réalité en y intégrant des univers parallèles imaginaires et utopiques. Il nous permet finalement un autre regard sur notre quotidien. Dans un jeu vidéo, comme dans la réalité, nos décisions restent cantonnées au monde qu’on nous propose. Pour ce soir, essayons d’agrandir un peu le cadre, et de surfer au-delà des limites de ce qui nous semble possible ! En prenant les commandes de "Chienpo Electrics", tel le personnage de Flynn dans le film culte de science-fiction "Tron", jouez avec la frontière entre réalité et fiction !   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

  • J'AI ATTRAPE UN... cover
    J'AI ATTRAPE UN... cover
    J'AI ATTRAPE UN...

    par Stéphane Masson | Lumières sur le Quai 2022   À la nuit tombée, une cage géante dévoile comme par magie des phénomènes incongrus… un cumulonimbus pas très content, un poisson volant surpris de se retrouver au milieu des gens, un éléphant flegmatique digne héritier de Dumbo. J'ai attrapé un… est une installation contemplative qui cherche à créer une illusion optique entre réalité et fiction. Cette installation a été perfectionnée lors de la résidence de l’artiste au Quai des Savoirs. Passé maître dans l’art du détournement, s’inspirant de la compagnie de rue "Royal de Luxe" ou de Pierrick Sorin, Stéphane Masson sévit depuis 2004. Ce trublion inventif trimballe ses drôles d’installations à travers le monde. Ses interventions dans l’espace public, que le toulousain appréhende comme des « attentats poétiques », ont toujours une part d’inattendu qui interpelle et fait sourire. Stéphane Masson a écumé toutes les boutiques de tissus de la région toulousaine et effectué moult tests à partir des échantillons récupérés pour obtenir un effet visuel le plus surprenant possible. La vidéoprojection se fait avec un écran de type PepperScrim (tulle très transparent 20g/m²) et un vidéoprojecteur 15k lumens. - - -  Transcription de la pastille sonore :   L’immense cage à oiseaux qui se dresse devant vous est l'œuvre de Stéphane Masson. Cet artiste toulousain intervient dans l'espace public pour parsemer notre quotidien d’humour insolite. Ses installations sont comme des attentats poétiques qui interpellent et font sourire. Et même si, enfermer des animaux, certes imaginaires, gène l’artiste, il considère cette installation "J’ai attrapé un…" comme la présentation des découvertes d’un naturaliste 2.0. Il avait commencé ce travail de naturaliste du futur pendant la pandémie pour proposer des mini-zoos aux patients hospitalisés. Mais comment faire rentrer un éléphant rose dans une cage ? La technologie qui se cache derrière cette œuvre visuellement immersive est entièrement intégrée dans la cage. Il s’agit d’une vidéoprojection sur un écran PepperScrim : un tulle invisible et ultrafin. L’image 2D est projetée sur deux côtés : de face et en rétroprojection. Et elle donne ainsi une impression de 3D. Notre cerveau perçoit la supercherie mais il est incité à y croire. Si face à cette installation, le mot “hologramme” vous vient à l’esprit, sachez qu’il s’agit d’un abus de langage ! Nous utilisons ce mot pour tout volume généré par un dispositif qui semble flotter dans l’air. Mais un véritable hologramme est créé sans support physique. C’est le résultat des interférences entre deux ondes qui donne l’impression d’une image 3D suspendue dans les airs. Vous avez en réalité face à vous une illusion d’optique, une erreur de perception provoquée par la réception d’informations contradictoires par votre cerveau.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    01min | Published on September 14, 2022

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    OKAWARI cover
    OKAWARI

    par Landia EGAL et Amaury LABURTHE | Lumières sur le Quai 2022   Okawari est une expérience interactive multi-utilisateurs en réalité virtuelle. Invité à un repas dans un restaurant izakaya traditionnel japonais, Okawari amène l’utilisateur à se questionner sur son rapport à la consommation, aux autres et au temps. Landia Egal, en tant qu’autrice, réalisatrice et/ou productrice, porte avec Tiny Planets plusieurs projets remarqués, parmi lesquels : Umami, présenté à la Biennale de Venise en 2018, Kayak, présenté notamment au Cube Numérique d’Issy-les-Moulineaux, Change, diffusé sur Youtube 360, Welcome to the Savoy, en cours de développement, et Okawari présenté à la Biennale de Venise en août et septembre 2022. Amaury Laburthe est fondateur et directeur artistique de Novelab, un studio de réalisation d’expériences interactives et immersives l’un des plus primés au monde. Il est intervenant à l’École nationale du jeu et des médias interactifs numériques du Cnam et à l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son. Okawari s’inscrit dans une démarche d’écoconception questionnant les impacts environnementaux de la réalité virtuelle. Un projet de recherche CEPIR (Cas d'Étude pour un Immersif Responsable) y est associé et vise à mesurer le bilan carbone et 11 autres impacts environnementaux liés à la fabrication et à la diffusion de l'œuvre. - - -  Transcription de la pastille sonore :   Bienvenue dans notre studio de création pour plonger dans un univers virtuel à travers l’expérience d’ "Okawari", qui signifie littéralement “se resservir de nourriture” en japonais. Dans cette installation immersive, Landia Egal et Amaury La Burthe questionnent notre rapport à l'environnement en nous confrontant à nos pratiques de consommation à travers une expérience originale de réalité virtuelle. Ils se sont appliqués à eux-mêmes ces questionnements et ont conçu et développé cette création pour limiter leur empreinte carbone au maximum. Ils s’inscrivent en effet dans un projet de recherche afin d’évaluer les impacts environnementaux des œuvres numériques et en ont réalisé son bilan carbone. Cette installation est éco-produite et ne prend pas l’avion !  Munissez-vous des casques, prenez vos baguettes et venez vous attabler à un authentique izakaya, un restaurant japonais traditionnel, pour plonger dans le monde d’ "Okawari". Vous allez vivre collectivement une expérience de réalité virtuelle installative permise par une technologie qui crée numériquement des mondes artificiels. Pour vivre une immersion totale, différents éléments sont nécessaires : d’abord, l’écran stéréoscopique des casques, afin que vos yeux voient les mêmes images selon des angles différents, ce qui crée la vision en 3D, ensuite, la spatialisation du son, pour reproduire les bruits depuis des angles différents selon votre position dans l’izakaya, et enfin des capteurs qui détectent les mouvements de votre tête et synchronisent les images, en temps réel,  selon la direction de votre regard.  Mais "Okawari" va plus loin ! Les casques utilisés ici permettent une expérience de réalité mixte : dans cet univers imaginaire, vous pourrez voir à un moment donné l’environnement réel autour de vous grâce aux caméras disposées à l’extérieur du casque.  En vivant cette expérience singulière où la réalité virtuelle se mêle à la réalité augmentée, vous n’aurez jamais été aussi proche de franchir la frontière entre fiction et réalité.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    02min | Published on September 14, 2022

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