Description
À l’approche de Samhain et de la Toussaint, j’avais envie de te parler d’un sujet sacré et pourtant si souvent teinté de tristesse : la commémoration des morts.
Et si, cette année, nous choisissions de commémorer nos ancêtres dans la joie et l’amour, plutôt que dans la mélancolie ?
Et si nous leur offrions une fête, une célébration vivante, colorée, pleine de rires, de parfums et de musique ?
Parce qu’honorer les morts, c’est avant tout honorer la vie.
Dans la vision chamanique, la relation aux ancêtres est vivante.
On leur parle, on les invoque, on rit et on danse avec eux.
Les autels domestiques — ces petits espaces dédiés à la mémoire des défunts — deviennent des lieux de fête : on y dépose du pain, des mets, des fleurs, de l’alcool, du tabac, des objets qui leur plaisaient.
Les chants, les tambours, la guitare… tout cela crée un pont sonore entre les mondes.
L’idée n’est pas de se plonger dans la tristesse, mais d’ouvrir un espace vibrant, un espace d’amour, pour que les ancêtres puissent venir se joindre à nous.
Dans certaines traditions, on prie, on chante, on danse, on rit — parce que le souvenir devient vivant à travers la célébration.
Le Día de los Muertos, la célèbre fête mexicaine, illustre parfaitement cette idée.
On y dresse de grands autels ornés de portraits, de bougies, de fleurs, de mets sucrés, des plats préférés des défunts.
Les couleurs éclatantes et les odeurs de fleurs guident les âmes dans leur passage ou leur retour vers nous.
Les familles veillent toute la nuit, dansent, mangent, rient, prient ensemble.
C’est une communion sensorielle et lumineuse où la mort est honorée à travers la beauté, la musique et les sens.
Samhain, le Nouvel An des sorcières, marque la bascule entre la saison claire et la saison sombre.
C’est la période où le voile entre les mondes est le plus fin.
Les âmes de nos ancêtres sont proches, et nous pouvons dialoguer avec elles, les sentir, les honorer.
J’aime, à cette période, dresser une grande table avec une assiette vide pour les inviter à dîner symboliquement avec nous.
Dans notre culture, la Toussaint et la Commémoration des Défunts portent cette même intention : prier pour les morts, fleurir les tombes, se recueillir dans le souvenir.
À l’époque des femmes myrophores, dont Marie-Madeleine faisait partie, on accompagnait les corps avec des onctions d’huile.
Ces huiles symbolisaient le lien entre le corps et le Divin, une bénédiction permettant à l’âme de passer d’un monde à l’autre.
Dans d’autres traditions, comme en Grèce, à Rome ou chez les Vikings, on retrouve ce même soin du passage :
les barques funéraires, les pièces pour le passeur, les parures, les parfums, les chants.
Toujours cette idée que la mort n’est pas une fin, mais un passage sacré.
C’est de toutes ces traditions qu’est née la retraite “Héritage Sacré”.
Cette retraite aura lieu du 29 au 31 octobre, en Dordogne.
Trois jours pour honorer nos ancêtres, récupérer notre héritage lumineux et libérer ce qui entrave notre lignée.
Trois jours pour réintégrer la beauté, la force, et la sagesse de celles et ceux qui nous ont précédés.
✨ Les inscriptions pour la retraite Héritage Sacré sont ici.
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