Description
On ne peut pas se connaître sans être sincère avec soi-même
Quand tu entres réellement en quête de toi, tu ne peux plus tricher.
La sincérité implique la responsabilité.
Car sans responsabilité, la quête de soi devient une fuite maquillée en spiritualité, un appel au sauveur extérieur, une recherche de douceur qui anesthésie plutôt qu’elle ne libère.
Beaucoup pensent vouloir guérir… mais résistent à la guérison parce qu’elle implique un basculement :
se défaire des étiquettes qui ont servi de refuge,
sortir d’identités forgées dans la douleur,
renoncer à attirer l’amour, l’attention ou le soutien par la souffrance,
s’ouvrir à la vulnérabilité réelle,
accepter de ne plus être « la personne en difficulté »,
oser la réussite, la lumière, la force.
Ce sont des enjeux profonds qui touchent directement le système nerveux.
Ce n’est pas de la mauvaise foi.
C’est un mécanisme de survie.
Certaines personnes veulent aller mieux mais restent attachées à leurs souffrances. Pas par choix conscient — par protection. Parce qu’elles ont la croyance que :
sans ce mal-être, elles ne seront plus aimées ;
en se libérant, elles perdront une identité ;
aller bien les rendra moins intéressantes, moins soutenues, moins entourées ;
la force qu’elles deviendraient dérangerait ;
la réussite ferait peur.
Le système nerveux préfère la souffrance connue à la liberté inconnue.
La souffrance devient une zone de confort.
Pas agréable — mais rassurante.
La responsabilité, c’est le choix d’oser guérir
Guérir implique de traverser ce qui fait peur, de regarder là où ça pique, de sentir ce qu’on avait anesthésié depuis longtemps.
Oser guérir, c’est accepter :
de lâcher les illusions de l’ego,
de quitter les mécanismes de protection,
de sortir du rôle de victime,
de renoncer à la facilité de blâmer l’autre,
de se confronter à soi-même,
d’écouter ce qui dérange,
d’entendre ce qui met en vulnérabilité.
La responsabilité, c’est aussi la fin de l’illusion que “l’autre va nous sauver”
Un thérapeute n’est pas un magicien.
Il n’enlève pas la douleur à ta place.
Il éclaire.
Il ouvre des portes.
Il accompagne.
Il tient la main.
Mais il ne marche pas à ta place.
La réussite de ton chemin ne dépend pas de lui.
Elle dépend de toi, de ta présence, de ta capacité à t’impliquer, à entendre, à ressentir, à transformer, à t’assumer.
Le non-choix est aussi un choix
Éviter de choisir, rester dans le flou, repousser, attendre… c’est déjà une direction.
Un choix guidé par la peur.
Un choix qui évite l’inconfort.
Un choix qui maintient l’ancien.
Prendre ses responsabilités, c’est sortir de cette ambiguïté.
C’est assumer ses décisions, ses actions, ses renoncements.
Responsabilité : la porte étroite qui mène à la liberté
Nous vivons dans un système qui nous a coupés de la responsabilité, qui nous conditionne à dépendre de l’extérieur, à déléguer notre pouvoir, à oublier ce que nous portons en nous.
Retrouver la responsabilité, c’est sortir de cette matrice.
C’est cesser de fuir.
Cesser de se victimiser.
Cesser de tout remettre sur l’extérieur.
Cesser de se cacher derrière les anciennes identités.
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