Speaker #0Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 6. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche. Pour le premier épisode de l'année 2025, premièrement, laissez-moi vous souhaiter une excellente année et comme le disait mon ancienne professeure de philosophie au lycée, je vous souhaite du bien plus que du bon. Pour cet épisode et surtout pour se préparer à la rentrée, je vais aujourd'hui vous parler de sport et plus précisément de l'univers de la salle de sport. Pour ceux qui auraient écouté le dernier podcast sur les résolutions, vous savez pertinemment qu'une nouvelle année est très souvent synonyme de remise en forme et donc d'inscription à la salle de sport. Eh bien, il est temps pour moi de vous faire passer les portes de cet endroit le temps d'un podcast, et ce, sans avoir la culpabilité de payer un abonnement. Ah, la salle de sport. Pleine de clichés. Encore plus un nouvel an. Comme je le disais précédemment, il est fréquent que les gens se remettent au sport pendant la période du nouvel an. Et l'un des endroits où l'on remarque un amas de population dès le 2 janvier, c'est bien la salle de sport. Si vous voyez l'horreur d'une salle en heure de pointe n'importe quel jour de janvier, entre ceux qui sont pris d'une frénésie à tester toutes les machines et ceux qui ne respectent pas les règles officieuses, tous les habitués ont de quoi s'arracher les cheveux. En soi, vouloir aller à la salle de sport en janvier pour se remettre en forme, c'est initialement une bonne initiative. Certains prennent même un coach. C'est bien évidemment la période où les salles comme Basic Fit ou Fitness Park pour les plus connus font le plus de bénéfices. Plus que ça, la politique de rétractation est même un peu fourbe. En tout cas... pour Basic Fit. L'abonnement prend fin 4 semaines après la demande. Donc si vous avez commencé le 1er janvier et que vous annulez admettons le 2 février, vous allez quand même payer 3 mois de salle. Même si vous n'y allez plus à partir de cette date. Tout ça pour dire, les habitués le savent bien, la nouvelle année, c'est toujours la pire période. Les salles sont blindées, on croirait être en heure de pointe à n'importe quelle heure de la journée et n'importe quel jour du mois de janvier. L'univers de la salle de sport est... C'est un peu particulier. C'est un des endroits où l'on retrouve finalement une grande variété de sportifs. Et oui, voyons quelques exemples. Il y a les bodybuilders qui pratiquent le bodybuilding, ou en français, le culturisme. D'après la définition du ministère des sports et de la jeunesse, le culturisme est caractérisé comme l'aspect esthétique compétitif de la musculation. Le but est d'acquérir une musculature particulièrement développée et harmonieuse. On entend souvent le cliché que ce sont ces personnes à la salle qui ne font que se regarder dans les miroirs, qui passent plus de temps... à admirer leurs muscles et qui restent donc 4 heures à faire une séance de 5 exercices. On retrouve aussi une autre discipline comme le powerlifting, appelée la force athlétique. Ici, il s'agit de soulever des poids très lourds sur trois principaux mouvements que sont les squats, le développé couché et le soulevé de terre. En parallèle, il y a l'haltérophilie qui, différente du powerlifting, a aussi pour but de soulever des charges lourdes, mais cette fois sur deux mouvements que sont l'arraché et l'épaule jetée. Enfin, il y a le crossfit. discipline souvent moquée par les bodybuilders, les powerlifters, etc. Cette fois, il s'agit d'enchaîner une multitude d'exercices pour améliorer sa condition physique, exercices parfois issus du fitness, de la gymnastique, mais aussi de l'haltérophilie ou encore du powerlifting. Comme vous l'avez bien compris, la salle de sport regroupe donc pas mal de sports. Qui dit sport, dit aussi compétition. Il y a bel et bien des compétitions de bodybuilding, de powerlifting, d'haltérophilie, Et de CrossFit en France, il y a la FFHM, Fédération Française d'Althérophilie et Musculation. Elle organise et contrôle cet univers de la musculation. Par exemple, la fédération se charge de la tenue des championnats du monde. Le dernier a eu lieu du 6 au 15 décembre 2024 à Manama, au Bahreïn. Pour le podium féminin, c'est la chinoise Zhao Qinghong qui est à la première place dans la catégorie des 45 kg avec 1000 points. Du côté des hommes, Nassar Carlos May, bulgare, se place en tête. également avec 1000 points dans sa catégorie. Aussi, même si parfois peu pris au sérieux, il existe des compétitions de CrossFit, comme les CrossFit Games, qui rassemblent des milliers de personnes à travers le monde. Par exemple, pour l'année 2025, pour se qualifier aux individuels, il faut s'inscrire entre le 27 février et le 17 mars. Ont lieu ensuite les demi-finales affiliées du 1er au 4 mai, puis des événements de qualification d'avril à juin, en passant par tous les continents. Des événements se tiendront aux Etats-Unis, en France, en Afrique du Sud ou encore en République de Corée. Et enfin, en août, il y a les CrossFit Games. Personnellement, je vais à la salle de sport. J'ai en quelque sorte découvert la musculation en étant au lycée militaire, mais à l'époque, j'avais préféré le crossfit, surtout pendant la période du Covid-19. Mais au fur et à mesure, je vais plus à la salle de sport pour du renforcement musculaire, plus que pour me construire un super physique ou que sais-je. Par exemple, depuis quelques mois déjà, je pratique de nombreux sports comme la natation, la course à pied ou encore l'escalade. Et aller à la salle de sport est une occasion pour moi de mieux performer dans ces sports. D'autant plus que je suis partisane de la team j'aime me servir de mes muscles Ce n'est que mon avis, je trouve très intéressant d'avoir des muscles, mais c'est encore plus jouissif de pouvoir s'en servir, de sentir que l'on peut exploiter toute la mobilité de notre corps. Je le remarque particulièrement en escalade, sport que j'ai commencé depuis octobre 2024. Pour en revenir à la salle de sport, faire une séance qui cible les muscles du dos, comme les trapèzes, le grand dorsal et les lombaires, et finir par les abdominaux profondus. peut s'avérer être un excellent complément sans rechercher la performance en salle ou l'esthétique. Qui dit salle de sport dit ambiance. Personnellement, pendant longtemps, j'ai déploré l'ambiance de la salle de sport. En effet, il semble y régner une atmosphère de compétition. Entre ceux qui soulèvent 4 fois votre poids et ceux qui s'admirent dans le miroir, il y a de quoi parfois se sentir oppressé. Et même si ce sport se démocratise de plus en plus chez les jeunes, certains le critiquent en prônant que ça accentue le body shaming, ou encore que ça booste l'ego des uns et enfonce celui des autres. De plus, avec les réseaux sociaux, une mauvaise image de la salle de sport et de ceux qui s'y fait est véhiculée. En effet, il est très fréquent de voir des créateurs de contenu se prendre pour des coachs sportifs, en incitant à suivre une séance de telle façon, ou encore à faire tel exercice, ou pire, ils montrent comment exécuter un mouvement. Or, le réel problème, c'est que si ces personnes n'ont pas de formation dans le domaine, ils mettent parfois en danger les internautes qui risquent de se blesser en reproduisant ce qu'ils ont vu. Aussi, la comparaison entre les réseaux sociaux et la réalité est une chose vraiment oubliée chez certains plus jeunes. Grâce à ce qu'on pourrait appeler un angle commercial, un angle plus vendeur, qui met en valeur ce qu'on veut montrer, on voit des femmes avec des formes parfaites, sans défauts, extrêmement bien galbées, faire des exercices qui entre guillemets marchent, ou encore des hommes qui disent soulever des charges très lourdes, mais qui coupent la vidéo avant la fin du mouvement ou qui, en réalité, ne font pas l'exercice comme il faut. En clair, on sait qu'Internet et la réalité, c'est déjà deux salles, deux ambiances, mais la salle sur un réel Instagram et la salle en vrai, c'est le même combat. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'informer via les réseaux sociaux pour trouver de bonnes séances ou pour avoir des conseils en musculation. Simplement, se comparer au réseau et boire des paroles sans les vérifier, c'est voué à l'échec. Mais entre gomuscules, ce n'est pas non plus nécessaire de se comparer, car pour être honnête... C'est un endroit où chacun a ses objectifs, chacun est à un moment précis de son parcours sportif. Certains font une sèche, d'autres une prise de masse, certains font du renforcement musculaire, et d'autres veulent juste se remettre en forme. Certains y vont depuis leurs 16 ans, et en ont aujourd'hui 30, d'autres viennent tout juste de franchir le portillon. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque là. On se retrouve chaque semaine, tous les dimanches, à 19h, pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches, et avec... tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram, à madame tout le monde qui parle pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !
