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Madame Tout-le-monde qui parle

bell hooks, All about love

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12min |12/01/2025
Play
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Madame Tout-le-monde qui parle

bell hooks, All about love

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12min |12/01/2025
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Description

Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Cet épisode est dédié à la critique littéraire du livre de bell hooks, All about love. Je vous invite à vous accrocher, en anglais comme en français pour comprendre une esquisse de ce que serait l'amour d'après elle.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle, bienvenue dans cet épisode 7. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwen pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche pour discuter de littérature. Le livre dont je vais vous parler est de Bell Hooks, il s'intitule All About Love, New Visions. ou en français, à propos d'amour. C'est un livre plus du genre du développement personnel, publié en 1999, où l'auteur revient sur ce qu'est réellement l'amour, d'après elle, et son expérience. J'ai décidé de parler de ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de critique littéraire. Je me suis dit que la nouvelle année pouvait être une bonne occasion. Ensuite, j'ai commencé le livre dans un contexte personnel bien particulier. Comme beaucoup de livres de développement personnel ou de philosophie pour certains, on les lit parce qu'on a des blessures et qu'on souhaite les comprendre pour en guérir. Et comme je pense que c'est un livre qu'il faut absolument lire, peu importe nos convictions, nos valeurs humaines, etc. Mais j'y reviendrai plus tard, je trouvais pertinent d'en faire une critique. Parlons un peu de l'auteur. Belle Hooks est américaine, elle est née le 25 septembre 1952 et morte le 15 décembre 2021. Son vrai nom est Gloria Jean Watkins, mais elle a choisi comme pseudonyme Bell Hooks, écrit sans majuscule. Elle a plusieurs cordes à son arc et est intellectuelle, féministe et militante américaine, d'après la bio de Babelio. Le fait d'avoir pris un pseudonyme et de le mettre en minuscule a un but précis. Elle veut mettre en valeur, je cite, le contenu des livres et non qui je suis, explique-t-elle. Même si elle se réfère à sa vie, même dans All About Love, il ne s'agit pas de faire une biographie ou une autobiographie. Étant une femme très engagée, on le remarque très souvent dans ses œuvres, dans le choix des titres, voire des chapitres. All About Love, ou À propos d'amour, est donc un livre de développement personnel comme il en existe des milliers. Initialement, je ne suis pas une grande fan de ce type de livre. Je préfère la littérature classique, un bon roman et me voilà ravie. Mais, comme je l'ai dit précédemment, j'ai commencé ce livre dans l'optique de guérir des blessures diverses. Blessures qui ne peuvent pas être guéries. grâce à Jane Austen ou Marcel Proust. J'ai entamé mon apprentissage de l'amour avec Bell Hooks fin septembre 2024. On m'a parlé de ce livre cet été et j'avais l'idée de me le procurer plus tard dans ma vie. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Eh bien, pour vous dire que ce livre faisait déjà son effet alors même que je ne l'avais pas lu. On m'en a parlé qu'une seule fois autour d'un verre en théas. Et pourtant, un mois plus tard, je le tenais entre mes mains dans le métro en direction de mon école. Bien parce que c'est du développement personnel J'ai mis un certain temps à lire ce livre. Et je pense qu'il faudrait lire ce type de livre comme ça. Le but du développement personnel est que l'on prenne le temps de comprendre ce qui nous arrive, ce que nous lisons, d'autant plus si cela se rapporte à notre personne. Il m'est arrivé, entre septembre et janvier, de ne pas toucher au bouquin pendant plusieurs jours. Et ça n'empêche en rien mon healing process, ou processus de guérison. Dans l'œuvre aussi, Bell Hooks rappelle à quel point le temps est un élément clé qui l'a amené à pouvoir écrire un tel livre. Il faut d'abord comprendre que... All About Love est avant tout sa vision de l'amour sous plusieurs aspects et dans différents domaines qui s'entrecroisent. Mais c'est un livre qui parle d'elle, de Belle Hooks, en tant qu'enfant, issue d'une famille qu'elle qualifie de dysfunctional en tant que femme ayant connu plusieurs relations amoureuses et amicales, en tant que catholique, croyante et pratiquante. Et tout ce parcours de vie, elle le raconte sous le brisme de l'amour. Ce n'est pas une autobiographie, c'est bel et bien son développement personnel à travers le temps qu'elle nous confie. et qui lui a permis d'en savoir plus sur ce que serait l'amour. Quand on lit cette œuvre, on cherche aussi une sorte d'épiphanie qui viendrait nous révéler des choses à propos de l'amour dans notre quête. Et c'est en ce sens que c'est quand même un livre de développement personnel de son auteur comme pour son lecteur. Comme je l'ai énoncé un peu plus tôt, All About Love est un livre de développement personnel. Et pourtant, j'ai remarqué qu'on y trouve à la fois des éléments qui se rapportent au personnel et à l'universel. Je m'explique. Intitulé son oeuvre All About Love, tient déjà d'une volonté d'universaliser la notion d'amour, ce qui en découle et l'expérience qu'on pourrait en faire. Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est comment Bell Hooks organise son oeuvre. En début de chapitre, elle part d'un fait général. Pour l'illustrer, elle le rapproche de son expérience personnelle, soit qu'elle a vécu elle-même, soit qu'on lui a rapporté, elle l'explicite, puis, pour mieux approfondir son argument et introduire la notion d'universel, qui vaut en tout temps et en tout lieu, elle cite des livres. qu'elle commente par la suite pour à la fin revenir sur une généralité. Elle fait ça à travers toute l'œuvre. Ainsi, elle mélange le personnel, l'intime, le particulier et l'universel, le général ou encore le commun. D'autant plus que la plupart de ses expériences, selon l'âge, sont des événements que beaucoup ont vécu. Par exemple, elle parle dans le chapitre 2, Justice, Childhood Love Lessons, des traumatismes de l'enfance et des lacunes qu'il crée à l'âge adulte. Elle parle des schémas classiques. Je cite En un mot, elle raconte comment elle et ses frères et soeurs étaient confus lorsque leurs parents les punissaient en disant qu'ils les aimaient. Elle se sert d'une expérience personnelle qui, en vérité, sert à un sujet bien plus universel, la façon dont les parents véhiculent de l'amour à travers des punitions. Une grande partie des gens sur cette planète ont vécu des situations similaires. Et si ce n'est pas avec un parent, ça pourrait être avec un tiers ayant autorité. le titre du chapitre incite déjà à y voir une dimension plus universelle que celle de son expérience propre. Et justement parce qu'elle a choisi ce cas, elle savait que son lecteur pourrait s'identifier à elle. Et même si elle évoque aussi son rapport à la religion et au catholicisme, qui au passage signifie universel il est possible de s'identifier Ausha qu'elle décrit, ou de prendre conscience du rapport à l'amour au sein de la religion en général. Il est vrai que selon moi, un livre de ce type est plus du genre du développement personnel. Néanmoins, j'ai pu établir un parallèle philosophique, surtout à la fin, lorsqu'il s'agit de la mort, dans le chapitre 11, intitulé Loss living into life and death Elle écrit Unlike love, death will touch us all at some point in our lives. We will witness the death of others, or we will witness our own dying, even if it's just that brief instance when life is fading away. Ou un peu plus loin It may very well be that worship of death, indicated by constant spectacles of death. en lisant, j'ai repensé à mes cours de l'année dernière en prépa où, avec le thème de la métaphysique, j'avais abordé le sujet de la mort par le biais de Heidegger. Ce qui est fascinant, c'est que Heidegger lui-même, déjà, disait que la masse ne voulait pas faire face à la réalité, qui est que nous ne sommes pas capables d'accepter la mort, qui fait en un sens partie de la vie d'un humain. C'est cette tentative de déshumanisation, en disant qu'on meurt et non pas je meurs, qui cherche à nous éloigner de cette réalité. Dans son oeuvre Être et temps, que je vous recommande vivement si vous avez toute une vie devant vous, il explique, pour faire simple, qu'il est courant de vouloir parler de la mort comme quelque chose de commun pour éviter de se confronter à sa propre mort. Et ici, Bell Hooks dit bien Death will touch us all Donc oui, la mort nous touche tous, et si on poursuit dans le sens de Heidegger, je meurs, tu meurs, vous mourrez, bref. la mort est omniprésente en soi, pas en nous en tant que masse. Eh bien, c'est pareil pour l'amour. Parce que nous sommes effrayés par ces grands concepts de vie, on se fond dans la masse pour en oublier notre individualité, cette angoisse de ne pas savoir ce qui nous arrive. Or, dans toute son œuvre, Bell Hooks cherche à montrer que Love conquers all individuellement, même si on recherche tous la même chose, on vit la même notion par rapport à notre être propre. Si depuis le début, je vous précise que All about love signifie à propos d'amour en français, c'est tout simplement parce que je l'ai lu en anglais et non en français. En tant que personne appréciant la littérature anglophone, dont anglaise et américaine surtout, on m'a conseillé ce livre dans sa langue d'origine. D'autant plus qu'avec les études que j'ai faites auparavant, j'avais déjà été confrontée à la lecture d'œuvres en langue originale, voire à leurs commentaires. Merci le NS. Mais au-delà de ça, je n'ai pas seulement lu le livre en anglais pour frimer dans le métro et me montrer que je comprenais l'anglais contemporain, j'ai pu apprendre au cours de mes années de classe préparatoire, et oui. encore elle, qu'il y a de grandes subtilités de langage entre le français et l'anglais. Lors d'exercices de version ou de traduction, on comprend par exemple que si certains mots en anglais sont très proches du français, c'est qu'ils peuvent être associés à un concept plus large ou une notion plus abstraite. Le mot quasi similaire au français est rarement celui utilisé dans le langage courant. Au-delà de mon goût pour la lecture en anglais, c'est un livre qui se lit relativement facilement. L'anglais est très contemporain, pas tant complexe à comprendre. Et pour être honnête, il m'est arrivé de ne pas... pas saisir certains mots ou certaines tendures de phrases, de devoir en relire, mais j'ai fini par comprendre le sens global. C'est un bon exercice quand on s'essaie à l'anglais, plutôt que de regarder les chroniques de Bridgerton en version originale sous-titrée. Aussi, je trouve que la traduction française du titre est incomplète. C'est une des raisons pour lesquelles je le recommande en anglais et que moi-même je l'ai lu dans cette langue. Le titre de Bell Hooks, c'est All about love, mot pour mot, tout à propos d'amour Si je pousse un peu l'analyse, dans sa traduction, il manque le mot all Or, reste à savoir s'il est plus que nécessaire aussi dans la version de Bell Hooks, et que son omission ne soit pas un problème. Personnellement, je ne trouve pas pertinent de ne pas mettre tout, même si je le conçois. Étant donné que Bell Hooks... veut offrir une large définition de ce qu'est l'amour, qu'elle en parle à travers sa vie et celle d'autrui, dans divers domaines, il me semble important de mettre tout. Mais d'un autre côté, ce mot, qui peut-être en anglais aurait une connotation moins forte employée de cette manière, insinue que Bell Hooks saurait tout sur ce sujet. Cela pourrait paraître prétentieux de sa part dans une traduction française, qu'elle sache, justement, tout à propos d'amour. Et pour ceux qui pourraient se demander pourquoi avoir traduit à propos d'amour, et pas à propos de l'amour, ma théorie serait que Bell Hooks évoque un panel de sujets et de situations en lien avec l'amour, auquel on ne penserait pas toujours. Et donc, on ne parle pas de l'amour, mais bien d'amour, comme si ce qu'on allait lire était encore indéfini pour nous, lecteurs. En soi, je conseille ce livre à tout le monde, car je pense que personne ne devrait être ignorant sur une certaine vision de l'amour. Ce qui importe, après avoir lu un tel livre, C'est qu'on tente de se faire une définition de l'amour, de l'amour qu'on aimerait recevoir, de l'amour qu'on aimerait donner, de l'amour qu'on idéalise et de celui qu'on a reçu, etc. Donc je pense sincèrement, en tant que jeune adulte et journaliste, que tout le monde devrait le lire. Maintenant, je suis d'avis qu'il y a un moment particulier pour s'y mettre. C'est-à-dire que lire quelque chose à propos d'une notion, d'un concept aussi complexe et finalement assez tabou, ça demande beaucoup de maturité. Un jeune adulte de 20 ans ne lira pas cette œuvre de la même façon. qu'une mère de famille de 45 ans. Par ailleurs, c'est un livre qui ne se lit pas d'une traite, selon moi. J'ai mis plusieurs mois à le lire, car j'ai trouvé des moments propices. Enfin, je conseille ce livre à tout le monde, même si vous n'êtes pas féministe, même si vous n'êtes pas communiste, même si vous n'êtes pas catholique ou encore américain. C'est un avis à prendre en compte pour se forger sa propre opinion. Et rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu pour en savoir plus à propos d'amour. C'était tout pour cet épisode. Merci de m'avoir écouté jusque-là. On se retrouve dimanche prochain à 19h pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram, à Madame Tout-le-Monde qui parle, pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

Chapters

  • Intro

    00:10

  • Accroche

    00:43

  • Quelques mots sur bell hooks

    01:16

  • Un développement personnel dans le temps

    02:01

  • Personnel et universel

    04:09

  • Un parallèle philosophique

    06:16

  • Anglais vs français

    08:13

  • Petits conseils

    10:45

  • Outro

    11:51

Description

Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Cet épisode est dédié à la critique littéraire du livre de bell hooks, All about love. Je vous invite à vous accrocher, en anglais comme en français pour comprendre une esquisse de ce que serait l'amour d'après elle.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle, bienvenue dans cet épisode 7. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwen pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche pour discuter de littérature. Le livre dont je vais vous parler est de Bell Hooks, il s'intitule All About Love, New Visions. ou en français, à propos d'amour. C'est un livre plus du genre du développement personnel, publié en 1999, où l'auteur revient sur ce qu'est réellement l'amour, d'après elle, et son expérience. J'ai décidé de parler de ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de critique littéraire. Je me suis dit que la nouvelle année pouvait être une bonne occasion. Ensuite, j'ai commencé le livre dans un contexte personnel bien particulier. Comme beaucoup de livres de développement personnel ou de philosophie pour certains, on les lit parce qu'on a des blessures et qu'on souhaite les comprendre pour en guérir. Et comme je pense que c'est un livre qu'il faut absolument lire, peu importe nos convictions, nos valeurs humaines, etc. Mais j'y reviendrai plus tard, je trouvais pertinent d'en faire une critique. Parlons un peu de l'auteur. Belle Hooks est américaine, elle est née le 25 septembre 1952 et morte le 15 décembre 2021. Son vrai nom est Gloria Jean Watkins, mais elle a choisi comme pseudonyme Bell Hooks, écrit sans majuscule. Elle a plusieurs cordes à son arc et est intellectuelle, féministe et militante américaine, d'après la bio de Babelio. Le fait d'avoir pris un pseudonyme et de le mettre en minuscule a un but précis. Elle veut mettre en valeur, je cite, le contenu des livres et non qui je suis, explique-t-elle. Même si elle se réfère à sa vie, même dans All About Love, il ne s'agit pas de faire une biographie ou une autobiographie. Étant une femme très engagée, on le remarque très souvent dans ses œuvres, dans le choix des titres, voire des chapitres. All About Love, ou À propos d'amour, est donc un livre de développement personnel comme il en existe des milliers. Initialement, je ne suis pas une grande fan de ce type de livre. Je préfère la littérature classique, un bon roman et me voilà ravie. Mais, comme je l'ai dit précédemment, j'ai commencé ce livre dans l'optique de guérir des blessures diverses. Blessures qui ne peuvent pas être guéries. grâce à Jane Austen ou Marcel Proust. J'ai entamé mon apprentissage de l'amour avec Bell Hooks fin septembre 2024. On m'a parlé de ce livre cet été et j'avais l'idée de me le procurer plus tard dans ma vie. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Eh bien, pour vous dire que ce livre faisait déjà son effet alors même que je ne l'avais pas lu. On m'en a parlé qu'une seule fois autour d'un verre en théas. Et pourtant, un mois plus tard, je le tenais entre mes mains dans le métro en direction de mon école. Bien parce que c'est du développement personnel J'ai mis un certain temps à lire ce livre. Et je pense qu'il faudrait lire ce type de livre comme ça. Le but du développement personnel est que l'on prenne le temps de comprendre ce qui nous arrive, ce que nous lisons, d'autant plus si cela se rapporte à notre personne. Il m'est arrivé, entre septembre et janvier, de ne pas toucher au bouquin pendant plusieurs jours. Et ça n'empêche en rien mon healing process, ou processus de guérison. Dans l'œuvre aussi, Bell Hooks rappelle à quel point le temps est un élément clé qui l'a amené à pouvoir écrire un tel livre. Il faut d'abord comprendre que... All About Love est avant tout sa vision de l'amour sous plusieurs aspects et dans différents domaines qui s'entrecroisent. Mais c'est un livre qui parle d'elle, de Belle Hooks, en tant qu'enfant, issue d'une famille qu'elle qualifie de dysfunctional en tant que femme ayant connu plusieurs relations amoureuses et amicales, en tant que catholique, croyante et pratiquante. Et tout ce parcours de vie, elle le raconte sous le brisme de l'amour. Ce n'est pas une autobiographie, c'est bel et bien son développement personnel à travers le temps qu'elle nous confie. et qui lui a permis d'en savoir plus sur ce que serait l'amour. Quand on lit cette œuvre, on cherche aussi une sorte d'épiphanie qui viendrait nous révéler des choses à propos de l'amour dans notre quête. Et c'est en ce sens que c'est quand même un livre de développement personnel de son auteur comme pour son lecteur. Comme je l'ai énoncé un peu plus tôt, All About Love est un livre de développement personnel. Et pourtant, j'ai remarqué qu'on y trouve à la fois des éléments qui se rapportent au personnel et à l'universel. Je m'explique. Intitulé son oeuvre All About Love, tient déjà d'une volonté d'universaliser la notion d'amour, ce qui en découle et l'expérience qu'on pourrait en faire. Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est comment Bell Hooks organise son oeuvre. En début de chapitre, elle part d'un fait général. Pour l'illustrer, elle le rapproche de son expérience personnelle, soit qu'elle a vécu elle-même, soit qu'on lui a rapporté, elle l'explicite, puis, pour mieux approfondir son argument et introduire la notion d'universel, qui vaut en tout temps et en tout lieu, elle cite des livres. qu'elle commente par la suite pour à la fin revenir sur une généralité. Elle fait ça à travers toute l'œuvre. Ainsi, elle mélange le personnel, l'intime, le particulier et l'universel, le général ou encore le commun. D'autant plus que la plupart de ses expériences, selon l'âge, sont des événements que beaucoup ont vécu. Par exemple, elle parle dans le chapitre 2, Justice, Childhood Love Lessons, des traumatismes de l'enfance et des lacunes qu'il crée à l'âge adulte. Elle parle des schémas classiques. Je cite En un mot, elle raconte comment elle et ses frères et soeurs étaient confus lorsque leurs parents les punissaient en disant qu'ils les aimaient. Elle se sert d'une expérience personnelle qui, en vérité, sert à un sujet bien plus universel, la façon dont les parents véhiculent de l'amour à travers des punitions. Une grande partie des gens sur cette planète ont vécu des situations similaires. Et si ce n'est pas avec un parent, ça pourrait être avec un tiers ayant autorité. le titre du chapitre incite déjà à y voir une dimension plus universelle que celle de son expérience propre. Et justement parce qu'elle a choisi ce cas, elle savait que son lecteur pourrait s'identifier à elle. Et même si elle évoque aussi son rapport à la religion et au catholicisme, qui au passage signifie universel il est possible de s'identifier Ausha qu'elle décrit, ou de prendre conscience du rapport à l'amour au sein de la religion en général. Il est vrai que selon moi, un livre de ce type est plus du genre du développement personnel. Néanmoins, j'ai pu établir un parallèle philosophique, surtout à la fin, lorsqu'il s'agit de la mort, dans le chapitre 11, intitulé Loss living into life and death Elle écrit Unlike love, death will touch us all at some point in our lives. We will witness the death of others, or we will witness our own dying, even if it's just that brief instance when life is fading away. Ou un peu plus loin It may very well be that worship of death, indicated by constant spectacles of death. en lisant, j'ai repensé à mes cours de l'année dernière en prépa où, avec le thème de la métaphysique, j'avais abordé le sujet de la mort par le biais de Heidegger. Ce qui est fascinant, c'est que Heidegger lui-même, déjà, disait que la masse ne voulait pas faire face à la réalité, qui est que nous ne sommes pas capables d'accepter la mort, qui fait en un sens partie de la vie d'un humain. C'est cette tentative de déshumanisation, en disant qu'on meurt et non pas je meurs, qui cherche à nous éloigner de cette réalité. Dans son oeuvre Être et temps, que je vous recommande vivement si vous avez toute une vie devant vous, il explique, pour faire simple, qu'il est courant de vouloir parler de la mort comme quelque chose de commun pour éviter de se confronter à sa propre mort. Et ici, Bell Hooks dit bien Death will touch us all Donc oui, la mort nous touche tous, et si on poursuit dans le sens de Heidegger, je meurs, tu meurs, vous mourrez, bref. la mort est omniprésente en soi, pas en nous en tant que masse. Eh bien, c'est pareil pour l'amour. Parce que nous sommes effrayés par ces grands concepts de vie, on se fond dans la masse pour en oublier notre individualité, cette angoisse de ne pas savoir ce qui nous arrive. Or, dans toute son œuvre, Bell Hooks cherche à montrer que Love conquers all individuellement, même si on recherche tous la même chose, on vit la même notion par rapport à notre être propre. Si depuis le début, je vous précise que All about love signifie à propos d'amour en français, c'est tout simplement parce que je l'ai lu en anglais et non en français. En tant que personne appréciant la littérature anglophone, dont anglaise et américaine surtout, on m'a conseillé ce livre dans sa langue d'origine. D'autant plus qu'avec les études que j'ai faites auparavant, j'avais déjà été confrontée à la lecture d'œuvres en langue originale, voire à leurs commentaires. Merci le NS. Mais au-delà de ça, je n'ai pas seulement lu le livre en anglais pour frimer dans le métro et me montrer que je comprenais l'anglais contemporain, j'ai pu apprendre au cours de mes années de classe préparatoire, et oui. encore elle, qu'il y a de grandes subtilités de langage entre le français et l'anglais. Lors d'exercices de version ou de traduction, on comprend par exemple que si certains mots en anglais sont très proches du français, c'est qu'ils peuvent être associés à un concept plus large ou une notion plus abstraite. Le mot quasi similaire au français est rarement celui utilisé dans le langage courant. Au-delà de mon goût pour la lecture en anglais, c'est un livre qui se lit relativement facilement. L'anglais est très contemporain, pas tant complexe à comprendre. Et pour être honnête, il m'est arrivé de ne pas... pas saisir certains mots ou certaines tendures de phrases, de devoir en relire, mais j'ai fini par comprendre le sens global. C'est un bon exercice quand on s'essaie à l'anglais, plutôt que de regarder les chroniques de Bridgerton en version originale sous-titrée. Aussi, je trouve que la traduction française du titre est incomplète. C'est une des raisons pour lesquelles je le recommande en anglais et que moi-même je l'ai lu dans cette langue. Le titre de Bell Hooks, c'est All about love, mot pour mot, tout à propos d'amour Si je pousse un peu l'analyse, dans sa traduction, il manque le mot all Or, reste à savoir s'il est plus que nécessaire aussi dans la version de Bell Hooks, et que son omission ne soit pas un problème. Personnellement, je ne trouve pas pertinent de ne pas mettre tout, même si je le conçois. Étant donné que Bell Hooks... veut offrir une large définition de ce qu'est l'amour, qu'elle en parle à travers sa vie et celle d'autrui, dans divers domaines, il me semble important de mettre tout. Mais d'un autre côté, ce mot, qui peut-être en anglais aurait une connotation moins forte employée de cette manière, insinue que Bell Hooks saurait tout sur ce sujet. Cela pourrait paraître prétentieux de sa part dans une traduction française, qu'elle sache, justement, tout à propos d'amour. Et pour ceux qui pourraient se demander pourquoi avoir traduit à propos d'amour, et pas à propos de l'amour, ma théorie serait que Bell Hooks évoque un panel de sujets et de situations en lien avec l'amour, auquel on ne penserait pas toujours. Et donc, on ne parle pas de l'amour, mais bien d'amour, comme si ce qu'on allait lire était encore indéfini pour nous, lecteurs. En soi, je conseille ce livre à tout le monde, car je pense que personne ne devrait être ignorant sur une certaine vision de l'amour. Ce qui importe, après avoir lu un tel livre, C'est qu'on tente de se faire une définition de l'amour, de l'amour qu'on aimerait recevoir, de l'amour qu'on aimerait donner, de l'amour qu'on idéalise et de celui qu'on a reçu, etc. Donc je pense sincèrement, en tant que jeune adulte et journaliste, que tout le monde devrait le lire. Maintenant, je suis d'avis qu'il y a un moment particulier pour s'y mettre. C'est-à-dire que lire quelque chose à propos d'une notion, d'un concept aussi complexe et finalement assez tabou, ça demande beaucoup de maturité. Un jeune adulte de 20 ans ne lira pas cette œuvre de la même façon. qu'une mère de famille de 45 ans. Par ailleurs, c'est un livre qui ne se lit pas d'une traite, selon moi. J'ai mis plusieurs mois à le lire, car j'ai trouvé des moments propices. Enfin, je conseille ce livre à tout le monde, même si vous n'êtes pas féministe, même si vous n'êtes pas communiste, même si vous n'êtes pas catholique ou encore américain. C'est un avis à prendre en compte pour se forger sa propre opinion. Et rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu pour en savoir plus à propos d'amour. C'était tout pour cet épisode. Merci de m'avoir écouté jusque-là. On se retrouve dimanche prochain à 19h pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. 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Chapters

  • Intro

    00:10

  • Accroche

    00:43

  • Quelques mots sur bell hooks

    01:16

  • Un développement personnel dans le temps

    02:01

  • Personnel et universel

    04:09

  • Un parallèle philosophique

    06:16

  • Anglais vs français

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Cet épisode est dédié à la critique littéraire du livre de bell hooks, All about love. Je vous invite à vous accrocher, en anglais comme en français pour comprendre une esquisse de ce que serait l'amour d'après elle.


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle, bienvenue dans cet épisode 7. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwen pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche pour discuter de littérature. Le livre dont je vais vous parler est de Bell Hooks, il s'intitule All About Love, New Visions. ou en français, à propos d'amour. C'est un livre plus du genre du développement personnel, publié en 1999, où l'auteur revient sur ce qu'est réellement l'amour, d'après elle, et son expérience. J'ai décidé de parler de ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de critique littéraire. Je me suis dit que la nouvelle année pouvait être une bonne occasion. Ensuite, j'ai commencé le livre dans un contexte personnel bien particulier. Comme beaucoup de livres de développement personnel ou de philosophie pour certains, on les lit parce qu'on a des blessures et qu'on souhaite les comprendre pour en guérir. Et comme je pense que c'est un livre qu'il faut absolument lire, peu importe nos convictions, nos valeurs humaines, etc. Mais j'y reviendrai plus tard, je trouvais pertinent d'en faire une critique. Parlons un peu de l'auteur. Belle Hooks est américaine, elle est née le 25 septembre 1952 et morte le 15 décembre 2021. Son vrai nom est Gloria Jean Watkins, mais elle a choisi comme pseudonyme Bell Hooks, écrit sans majuscule. Elle a plusieurs cordes à son arc et est intellectuelle, féministe et militante américaine, d'après la bio de Babelio. Le fait d'avoir pris un pseudonyme et de le mettre en minuscule a un but précis. Elle veut mettre en valeur, je cite, le contenu des livres et non qui je suis, explique-t-elle. Même si elle se réfère à sa vie, même dans All About Love, il ne s'agit pas de faire une biographie ou une autobiographie. Étant une femme très engagée, on le remarque très souvent dans ses œuvres, dans le choix des titres, voire des chapitres. All About Love, ou À propos d'amour, est donc un livre de développement personnel comme il en existe des milliers. Initialement, je ne suis pas une grande fan de ce type de livre. Je préfère la littérature classique, un bon roman et me voilà ravie. Mais, comme je l'ai dit précédemment, j'ai commencé ce livre dans l'optique de guérir des blessures diverses. Blessures qui ne peuvent pas être guéries. grâce à Jane Austen ou Marcel Proust. J'ai entamé mon apprentissage de l'amour avec Bell Hooks fin septembre 2024. On m'a parlé de ce livre cet été et j'avais l'idée de me le procurer plus tard dans ma vie. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Eh bien, pour vous dire que ce livre faisait déjà son effet alors même que je ne l'avais pas lu. On m'en a parlé qu'une seule fois autour d'un verre en théas. Et pourtant, un mois plus tard, je le tenais entre mes mains dans le métro en direction de mon école. Bien parce que c'est du développement personnel J'ai mis un certain temps à lire ce livre. Et je pense qu'il faudrait lire ce type de livre comme ça. Le but du développement personnel est que l'on prenne le temps de comprendre ce qui nous arrive, ce que nous lisons, d'autant plus si cela se rapporte à notre personne. Il m'est arrivé, entre septembre et janvier, de ne pas toucher au bouquin pendant plusieurs jours. Et ça n'empêche en rien mon healing process, ou processus de guérison. Dans l'œuvre aussi, Bell Hooks rappelle à quel point le temps est un élément clé qui l'a amené à pouvoir écrire un tel livre. Il faut d'abord comprendre que... All About Love est avant tout sa vision de l'amour sous plusieurs aspects et dans différents domaines qui s'entrecroisent. Mais c'est un livre qui parle d'elle, de Belle Hooks, en tant qu'enfant, issue d'une famille qu'elle qualifie de dysfunctional en tant que femme ayant connu plusieurs relations amoureuses et amicales, en tant que catholique, croyante et pratiquante. Et tout ce parcours de vie, elle le raconte sous le brisme de l'amour. Ce n'est pas une autobiographie, c'est bel et bien son développement personnel à travers le temps qu'elle nous confie. et qui lui a permis d'en savoir plus sur ce que serait l'amour. Quand on lit cette œuvre, on cherche aussi une sorte d'épiphanie qui viendrait nous révéler des choses à propos de l'amour dans notre quête. Et c'est en ce sens que c'est quand même un livre de développement personnel de son auteur comme pour son lecteur. Comme je l'ai énoncé un peu plus tôt, All About Love est un livre de développement personnel. Et pourtant, j'ai remarqué qu'on y trouve à la fois des éléments qui se rapportent au personnel et à l'universel. Je m'explique. Intitulé son oeuvre All About Love, tient déjà d'une volonté d'universaliser la notion d'amour, ce qui en découle et l'expérience qu'on pourrait en faire. Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est comment Bell Hooks organise son oeuvre. En début de chapitre, elle part d'un fait général. Pour l'illustrer, elle le rapproche de son expérience personnelle, soit qu'elle a vécu elle-même, soit qu'on lui a rapporté, elle l'explicite, puis, pour mieux approfondir son argument et introduire la notion d'universel, qui vaut en tout temps et en tout lieu, elle cite des livres. qu'elle commente par la suite pour à la fin revenir sur une généralité. Elle fait ça à travers toute l'œuvre. Ainsi, elle mélange le personnel, l'intime, le particulier et l'universel, le général ou encore le commun. D'autant plus que la plupart de ses expériences, selon l'âge, sont des événements que beaucoup ont vécu. Par exemple, elle parle dans le chapitre 2, Justice, Childhood Love Lessons, des traumatismes de l'enfance et des lacunes qu'il crée à l'âge adulte. Elle parle des schémas classiques. Je cite En un mot, elle raconte comment elle et ses frères et soeurs étaient confus lorsque leurs parents les punissaient en disant qu'ils les aimaient. Elle se sert d'une expérience personnelle qui, en vérité, sert à un sujet bien plus universel, la façon dont les parents véhiculent de l'amour à travers des punitions. Une grande partie des gens sur cette planète ont vécu des situations similaires. Et si ce n'est pas avec un parent, ça pourrait être avec un tiers ayant autorité. le titre du chapitre incite déjà à y voir une dimension plus universelle que celle de son expérience propre. Et justement parce qu'elle a choisi ce cas, elle savait que son lecteur pourrait s'identifier à elle. Et même si elle évoque aussi son rapport à la religion et au catholicisme, qui au passage signifie universel il est possible de s'identifier Ausha qu'elle décrit, ou de prendre conscience du rapport à l'amour au sein de la religion en général. Il est vrai que selon moi, un livre de ce type est plus du genre du développement personnel. Néanmoins, j'ai pu établir un parallèle philosophique, surtout à la fin, lorsqu'il s'agit de la mort, dans le chapitre 11, intitulé Loss living into life and death Elle écrit Unlike love, death will touch us all at some point in our lives. We will witness the death of others, or we will witness our own dying, even if it's just that brief instance when life is fading away. Ou un peu plus loin It may very well be that worship of death, indicated by constant spectacles of death. en lisant, j'ai repensé à mes cours de l'année dernière en prépa où, avec le thème de la métaphysique, j'avais abordé le sujet de la mort par le biais de Heidegger. Ce qui est fascinant, c'est que Heidegger lui-même, déjà, disait que la masse ne voulait pas faire face à la réalité, qui est que nous ne sommes pas capables d'accepter la mort, qui fait en un sens partie de la vie d'un humain. C'est cette tentative de déshumanisation, en disant qu'on meurt et non pas je meurs, qui cherche à nous éloigner de cette réalité. Dans son oeuvre Être et temps, que je vous recommande vivement si vous avez toute une vie devant vous, il explique, pour faire simple, qu'il est courant de vouloir parler de la mort comme quelque chose de commun pour éviter de se confronter à sa propre mort. Et ici, Bell Hooks dit bien Death will touch us all Donc oui, la mort nous touche tous, et si on poursuit dans le sens de Heidegger, je meurs, tu meurs, vous mourrez, bref. la mort est omniprésente en soi, pas en nous en tant que masse. Eh bien, c'est pareil pour l'amour. Parce que nous sommes effrayés par ces grands concepts de vie, on se fond dans la masse pour en oublier notre individualité, cette angoisse de ne pas savoir ce qui nous arrive. Or, dans toute son œuvre, Bell Hooks cherche à montrer que Love conquers all individuellement, même si on recherche tous la même chose, on vit la même notion par rapport à notre être propre. Si depuis le début, je vous précise que All about love signifie à propos d'amour en français, c'est tout simplement parce que je l'ai lu en anglais et non en français. En tant que personne appréciant la littérature anglophone, dont anglaise et américaine surtout, on m'a conseillé ce livre dans sa langue d'origine. D'autant plus qu'avec les études que j'ai faites auparavant, j'avais déjà été confrontée à la lecture d'œuvres en langue originale, voire à leurs commentaires. Merci le NS. Mais au-delà de ça, je n'ai pas seulement lu le livre en anglais pour frimer dans le métro et me montrer que je comprenais l'anglais contemporain, j'ai pu apprendre au cours de mes années de classe préparatoire, et oui. encore elle, qu'il y a de grandes subtilités de langage entre le français et l'anglais. Lors d'exercices de version ou de traduction, on comprend par exemple que si certains mots en anglais sont très proches du français, c'est qu'ils peuvent être associés à un concept plus large ou une notion plus abstraite. Le mot quasi similaire au français est rarement celui utilisé dans le langage courant. Au-delà de mon goût pour la lecture en anglais, c'est un livre qui se lit relativement facilement. L'anglais est très contemporain, pas tant complexe à comprendre. Et pour être honnête, il m'est arrivé de ne pas... pas saisir certains mots ou certaines tendures de phrases, de devoir en relire, mais j'ai fini par comprendre le sens global. C'est un bon exercice quand on s'essaie à l'anglais, plutôt que de regarder les chroniques de Bridgerton en version originale sous-titrée. Aussi, je trouve que la traduction française du titre est incomplète. C'est une des raisons pour lesquelles je le recommande en anglais et que moi-même je l'ai lu dans cette langue. Le titre de Bell Hooks, c'est All about love, mot pour mot, tout à propos d'amour Si je pousse un peu l'analyse, dans sa traduction, il manque le mot all Or, reste à savoir s'il est plus que nécessaire aussi dans la version de Bell Hooks, et que son omission ne soit pas un problème. Personnellement, je ne trouve pas pertinent de ne pas mettre tout, même si je le conçois. Étant donné que Bell Hooks... veut offrir une large définition de ce qu'est l'amour, qu'elle en parle à travers sa vie et celle d'autrui, dans divers domaines, il me semble important de mettre tout. Mais d'un autre côté, ce mot, qui peut-être en anglais aurait une connotation moins forte employée de cette manière, insinue que Bell Hooks saurait tout sur ce sujet. Cela pourrait paraître prétentieux de sa part dans une traduction française, qu'elle sache, justement, tout à propos d'amour. Et pour ceux qui pourraient se demander pourquoi avoir traduit à propos d'amour, et pas à propos de l'amour, ma théorie serait que Bell Hooks évoque un panel de sujets et de situations en lien avec l'amour, auquel on ne penserait pas toujours. Et donc, on ne parle pas de l'amour, mais bien d'amour, comme si ce qu'on allait lire était encore indéfini pour nous, lecteurs. En soi, je conseille ce livre à tout le monde, car je pense que personne ne devrait être ignorant sur une certaine vision de l'amour. Ce qui importe, après avoir lu un tel livre, C'est qu'on tente de se faire une définition de l'amour, de l'amour qu'on aimerait recevoir, de l'amour qu'on aimerait donner, de l'amour qu'on idéalise et de celui qu'on a reçu, etc. Donc je pense sincèrement, en tant que jeune adulte et journaliste, que tout le monde devrait le lire. Maintenant, je suis d'avis qu'il y a un moment particulier pour s'y mettre. C'est-à-dire que lire quelque chose à propos d'une notion, d'un concept aussi complexe et finalement assez tabou, ça demande beaucoup de maturité. Un jeune adulte de 20 ans ne lira pas cette œuvre de la même façon. qu'une mère de famille de 45 ans. Par ailleurs, c'est un livre qui ne se lit pas d'une traite, selon moi. J'ai mis plusieurs mois à le lire, car j'ai trouvé des moments propices. Enfin, je conseille ce livre à tout le monde, même si vous n'êtes pas féministe, même si vous n'êtes pas communiste, même si vous n'êtes pas catholique ou encore américain. C'est un avis à prendre en compte pour se forger sa propre opinion. Et rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu pour en savoir plus à propos d'amour. C'était tout pour cet épisode. Merci de m'avoir écouté jusque-là. On se retrouve dimanche prochain à 19h pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram, à Madame Tout-le-Monde qui parle, pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

Chapters

  • Intro

    00:10

  • Accroche

    00:43

  • Quelques mots sur bell hooks

    01:16

  • Un développement personnel dans le temps

    02:01

  • Personnel et universel

    04:09

  • Un parallèle philosophique

    06:16

  • Anglais vs français

    08:13

  • Petits conseils

    10:45

  • Outro

    11:51

Description

Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Cet épisode est dédié à la critique littéraire du livre de bell hooks, All about love. Je vous invite à vous accrocher, en anglais comme en français pour comprendre une esquisse de ce que serait l'amour d'après elle.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle, bienvenue dans cet épisode 7. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwen pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche pour discuter de littérature. Le livre dont je vais vous parler est de Bell Hooks, il s'intitule All About Love, New Visions. ou en français, à propos d'amour. C'est un livre plus du genre du développement personnel, publié en 1999, où l'auteur revient sur ce qu'est réellement l'amour, d'après elle, et son expérience. J'ai décidé de parler de ce livre pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de critique littéraire. Je me suis dit que la nouvelle année pouvait être une bonne occasion. Ensuite, j'ai commencé le livre dans un contexte personnel bien particulier. Comme beaucoup de livres de développement personnel ou de philosophie pour certains, on les lit parce qu'on a des blessures et qu'on souhaite les comprendre pour en guérir. Et comme je pense que c'est un livre qu'il faut absolument lire, peu importe nos convictions, nos valeurs humaines, etc. Mais j'y reviendrai plus tard, je trouvais pertinent d'en faire une critique. Parlons un peu de l'auteur. Belle Hooks est américaine, elle est née le 25 septembre 1952 et morte le 15 décembre 2021. Son vrai nom est Gloria Jean Watkins, mais elle a choisi comme pseudonyme Bell Hooks, écrit sans majuscule. Elle a plusieurs cordes à son arc et est intellectuelle, féministe et militante américaine, d'après la bio de Babelio. Le fait d'avoir pris un pseudonyme et de le mettre en minuscule a un but précis. Elle veut mettre en valeur, je cite, le contenu des livres et non qui je suis, explique-t-elle. Même si elle se réfère à sa vie, même dans All About Love, il ne s'agit pas de faire une biographie ou une autobiographie. Étant une femme très engagée, on le remarque très souvent dans ses œuvres, dans le choix des titres, voire des chapitres. All About Love, ou À propos d'amour, est donc un livre de développement personnel comme il en existe des milliers. Initialement, je ne suis pas une grande fan de ce type de livre. Je préfère la littérature classique, un bon roman et me voilà ravie. Mais, comme je l'ai dit précédemment, j'ai commencé ce livre dans l'optique de guérir des blessures diverses. Blessures qui ne peuvent pas être guéries. grâce à Jane Austen ou Marcel Proust. J'ai entamé mon apprentissage de l'amour avec Bell Hooks fin septembre 2024. On m'a parlé de ce livre cet été et j'avais l'idée de me le procurer plus tard dans ma vie. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Eh bien, pour vous dire que ce livre faisait déjà son effet alors même que je ne l'avais pas lu. On m'en a parlé qu'une seule fois autour d'un verre en théas. Et pourtant, un mois plus tard, je le tenais entre mes mains dans le métro en direction de mon école. Bien parce que c'est du développement personnel J'ai mis un certain temps à lire ce livre. Et je pense qu'il faudrait lire ce type de livre comme ça. Le but du développement personnel est que l'on prenne le temps de comprendre ce qui nous arrive, ce que nous lisons, d'autant plus si cela se rapporte à notre personne. Il m'est arrivé, entre septembre et janvier, de ne pas toucher au bouquin pendant plusieurs jours. Et ça n'empêche en rien mon healing process, ou processus de guérison. Dans l'œuvre aussi, Bell Hooks rappelle à quel point le temps est un élément clé qui l'a amené à pouvoir écrire un tel livre. Il faut d'abord comprendre que... All About Love est avant tout sa vision de l'amour sous plusieurs aspects et dans différents domaines qui s'entrecroisent. Mais c'est un livre qui parle d'elle, de Belle Hooks, en tant qu'enfant, issue d'une famille qu'elle qualifie de dysfunctional en tant que femme ayant connu plusieurs relations amoureuses et amicales, en tant que catholique, croyante et pratiquante. Et tout ce parcours de vie, elle le raconte sous le brisme de l'amour. Ce n'est pas une autobiographie, c'est bel et bien son développement personnel à travers le temps qu'elle nous confie. et qui lui a permis d'en savoir plus sur ce que serait l'amour. Quand on lit cette œuvre, on cherche aussi une sorte d'épiphanie qui viendrait nous révéler des choses à propos de l'amour dans notre quête. Et c'est en ce sens que c'est quand même un livre de développement personnel de son auteur comme pour son lecteur. Comme je l'ai énoncé un peu plus tôt, All About Love est un livre de développement personnel. Et pourtant, j'ai remarqué qu'on y trouve à la fois des éléments qui se rapportent au personnel et à l'universel. Je m'explique. Intitulé son oeuvre All About Love, tient déjà d'une volonté d'universaliser la notion d'amour, ce qui en découle et l'expérience qu'on pourrait en faire. Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est comment Bell Hooks organise son oeuvre. En début de chapitre, elle part d'un fait général. Pour l'illustrer, elle le rapproche de son expérience personnelle, soit qu'elle a vécu elle-même, soit qu'on lui a rapporté, elle l'explicite, puis, pour mieux approfondir son argument et introduire la notion d'universel, qui vaut en tout temps et en tout lieu, elle cite des livres. qu'elle commente par la suite pour à la fin revenir sur une généralité. Elle fait ça à travers toute l'œuvre. Ainsi, elle mélange le personnel, l'intime, le particulier et l'universel, le général ou encore le commun. D'autant plus que la plupart de ses expériences, selon l'âge, sont des événements que beaucoup ont vécu. Par exemple, elle parle dans le chapitre 2, Justice, Childhood Love Lessons, des traumatismes de l'enfance et des lacunes qu'il crée à l'âge adulte. Elle parle des schémas classiques. Je cite En un mot, elle raconte comment elle et ses frères et soeurs étaient confus lorsque leurs parents les punissaient en disant qu'ils les aimaient. Elle se sert d'une expérience personnelle qui, en vérité, sert à un sujet bien plus universel, la façon dont les parents véhiculent de l'amour à travers des punitions. Une grande partie des gens sur cette planète ont vécu des situations similaires. Et si ce n'est pas avec un parent, ça pourrait être avec un tiers ayant autorité. le titre du chapitre incite déjà à y voir une dimension plus universelle que celle de son expérience propre. Et justement parce qu'elle a choisi ce cas, elle savait que son lecteur pourrait s'identifier à elle. Et même si elle évoque aussi son rapport à la religion et au catholicisme, qui au passage signifie universel il est possible de s'identifier Ausha qu'elle décrit, ou de prendre conscience du rapport à l'amour au sein de la religion en général. Il est vrai que selon moi, un livre de ce type est plus du genre du développement personnel. Néanmoins, j'ai pu établir un parallèle philosophique, surtout à la fin, lorsqu'il s'agit de la mort, dans le chapitre 11, intitulé Loss living into life and death Elle écrit Unlike love, death will touch us all at some point in our lives. We will witness the death of others, or we will witness our own dying, even if it's just that brief instance when life is fading away. Ou un peu plus loin It may very well be that worship of death, indicated by constant spectacles of death. en lisant, j'ai repensé à mes cours de l'année dernière en prépa où, avec le thème de la métaphysique, j'avais abordé le sujet de la mort par le biais de Heidegger. Ce qui est fascinant, c'est que Heidegger lui-même, déjà, disait que la masse ne voulait pas faire face à la réalité, qui est que nous ne sommes pas capables d'accepter la mort, qui fait en un sens partie de la vie d'un humain. C'est cette tentative de déshumanisation, en disant qu'on meurt et non pas je meurs, qui cherche à nous éloigner de cette réalité. Dans son oeuvre Être et temps, que je vous recommande vivement si vous avez toute une vie devant vous, il explique, pour faire simple, qu'il est courant de vouloir parler de la mort comme quelque chose de commun pour éviter de se confronter à sa propre mort. Et ici, Bell Hooks dit bien Death will touch us all Donc oui, la mort nous touche tous, et si on poursuit dans le sens de Heidegger, je meurs, tu meurs, vous mourrez, bref. la mort est omniprésente en soi, pas en nous en tant que masse. Eh bien, c'est pareil pour l'amour. Parce que nous sommes effrayés par ces grands concepts de vie, on se fond dans la masse pour en oublier notre individualité, cette angoisse de ne pas savoir ce qui nous arrive. Or, dans toute son œuvre, Bell Hooks cherche à montrer que Love conquers all individuellement, même si on recherche tous la même chose, on vit la même notion par rapport à notre être propre. Si depuis le début, je vous précise que All about love signifie à propos d'amour en français, c'est tout simplement parce que je l'ai lu en anglais et non en français. En tant que personne appréciant la littérature anglophone, dont anglaise et américaine surtout, on m'a conseillé ce livre dans sa langue d'origine. D'autant plus qu'avec les études que j'ai faites auparavant, j'avais déjà été confrontée à la lecture d'œuvres en langue originale, voire à leurs commentaires. Merci le NS. Mais au-delà de ça, je n'ai pas seulement lu le livre en anglais pour frimer dans le métro et me montrer que je comprenais l'anglais contemporain, j'ai pu apprendre au cours de mes années de classe préparatoire, et oui. encore elle, qu'il y a de grandes subtilités de langage entre le français et l'anglais. Lors d'exercices de version ou de traduction, on comprend par exemple que si certains mots en anglais sont très proches du français, c'est qu'ils peuvent être associés à un concept plus large ou une notion plus abstraite. Le mot quasi similaire au français est rarement celui utilisé dans le langage courant. Au-delà de mon goût pour la lecture en anglais, c'est un livre qui se lit relativement facilement. L'anglais est très contemporain, pas tant complexe à comprendre. Et pour être honnête, il m'est arrivé de ne pas... pas saisir certains mots ou certaines tendures de phrases, de devoir en relire, mais j'ai fini par comprendre le sens global. C'est un bon exercice quand on s'essaie à l'anglais, plutôt que de regarder les chroniques de Bridgerton en version originale sous-titrée. Aussi, je trouve que la traduction française du titre est incomplète. C'est une des raisons pour lesquelles je le recommande en anglais et que moi-même je l'ai lu dans cette langue. Le titre de Bell Hooks, c'est All about love, mot pour mot, tout à propos d'amour Si je pousse un peu l'analyse, dans sa traduction, il manque le mot all Or, reste à savoir s'il est plus que nécessaire aussi dans la version de Bell Hooks, et que son omission ne soit pas un problème. Personnellement, je ne trouve pas pertinent de ne pas mettre tout, même si je le conçois. Étant donné que Bell Hooks... veut offrir une large définition de ce qu'est l'amour, qu'elle en parle à travers sa vie et celle d'autrui, dans divers domaines, il me semble important de mettre tout. Mais d'un autre côté, ce mot, qui peut-être en anglais aurait une connotation moins forte employée de cette manière, insinue que Bell Hooks saurait tout sur ce sujet. Cela pourrait paraître prétentieux de sa part dans une traduction française, qu'elle sache, justement, tout à propos d'amour. Et pour ceux qui pourraient se demander pourquoi avoir traduit à propos d'amour, et pas à propos de l'amour, ma théorie serait que Bell Hooks évoque un panel de sujets et de situations en lien avec l'amour, auquel on ne penserait pas toujours. Et donc, on ne parle pas de l'amour, mais bien d'amour, comme si ce qu'on allait lire était encore indéfini pour nous, lecteurs. En soi, je conseille ce livre à tout le monde, car je pense que personne ne devrait être ignorant sur une certaine vision de l'amour. Ce qui importe, après avoir lu un tel livre, C'est qu'on tente de se faire une définition de l'amour, de l'amour qu'on aimerait recevoir, de l'amour qu'on aimerait donner, de l'amour qu'on idéalise et de celui qu'on a reçu, etc. Donc je pense sincèrement, en tant que jeune adulte et journaliste, que tout le monde devrait le lire. Maintenant, je suis d'avis qu'il y a un moment particulier pour s'y mettre. C'est-à-dire que lire quelque chose à propos d'une notion, d'un concept aussi complexe et finalement assez tabou, ça demande beaucoup de maturité. Un jeune adulte de 20 ans ne lira pas cette œuvre de la même façon. qu'une mère de famille de 45 ans. Par ailleurs, c'est un livre qui ne se lit pas d'une traite, selon moi. J'ai mis plusieurs mois à le lire, car j'ai trouvé des moments propices. Enfin, je conseille ce livre à tout le monde, même si vous n'êtes pas féministe, même si vous n'êtes pas communiste, même si vous n'êtes pas catholique ou encore américain. C'est un avis à prendre en compte pour se forger sa propre opinion. Et rien que pour ça, il vaut la peine d'être lu pour en savoir plus à propos d'amour. C'était tout pour cet épisode. Merci de m'avoir écouté jusque-là. On se retrouve dimanche prochain à 19h pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. 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  • Intro

    00:10

  • Accroche

    00:43

  • Quelques mots sur bell hooks

    01:16

  • Un développement personnel dans le temps

    02:01

  • Personnel et universel

    04:09

  • Un parallèle philosophique

    06:16

  • Anglais vs français

    08:13

  • Petits conseils

    10:45

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