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Madame Tout-le-monde qui parle

Retour sur Babygirl

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10min |26/01/2025
Play
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Madame Tout-le-monde qui parle

Retour sur Babygirl

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10min |26/01/2025
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Description

Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Dans cet épisode, je vous livre ma toute première critique cinématographique sur le film Babygirl, sorti le 15 janvier 2025, avec Nicole Kidman.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout le monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 9. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes et je suis Madame Tout le monde qui parle de tout et du monde. Aujourd'hui, c'est une première. Pour cet épisode, je vous fais la critique d'un film Baby Girl de Helena Rain, sorti le 15 janvier 2025. J'avais plusieurs idées pour ce podcast, dont une de vous faire une critique d'une exposition, mais finalement, c'est au cinéma que j'ai fini samedi, alors je me suis dit que j'allais vous en parler. C'est la première fois que je fais une critique de cinéma, vous m'excuserez d'avance pour mon manque d'expertise, je ne vais pas vous parler d'éclairage ou de son, même si j'ai apprécié les choix de musique, simplement, je voulais revenir sur ce film qui a cartonné depuis sa sortie. Alors, voici mon avis sur ce qu'il en est et les micro-analyses que j'ai pu faire. Tout d'abord, le synopsis. Romy, PDG d'une grande entreprise, a tout pour être heureuse. Un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire, Samuel, dans la société qu'elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis. Voilà ce qu'on dit à l'eau ciné. Rentrons plus dans les détails. Comme c'est ma toute première critique du film, je vais faire très simple pour ce podcast. Commençons par ce que j'ai aimé dans ce film. Globalement, j'ai bien aimé le film. Je m'attendais à quelque chose comme 50 nuances de gré, et finalement, c'était pas vraiment ça. On commence tout de suite avec une scène érotique, mais qui en dit long sur tout le film, mais qui n'incite pas non plus à croire qu'il y aura des scènes de sexe toutes les minutes. Je vais tenter de ne pas trop vous en dévoiler sur le film, surtout pour ceux qui ne l'auraient pas vu et qui voudraient le voir. Mais très clairement, on comprend que le problème de Romy, c'est qu'elle est insatisfaite avec son mari, du point de vue sexuel. Cette première scène pose en quelque sorte les bases du film, ce n'est pas du sexe pour du sexe. Et même à travers tout le film, je m'attendais à des scènes plus érotiques, d'après les avis que j'avais lus, et finalement, j'ai trouvé que ce n'était pas tant ça qui comptait dans le film. Ce qui importe, c'est la relation entre Romy et Samuel, c'est la hiérarchie entre les deux personnages, leur audace, le pouvoir... qu'ils ont l'un sur l'autre, plus que les scènes de sexe en soi. Également, j'ai bien aimé le parallèle fait entre Romy et sa fille Isabelle. Isabelle a fait la même chose que sa mère, avant elle. C'est Isabelle qui sera là pour Romy, et qui lui dit que Marie, sa petite amie, lui a pardonné ce qu'elle a fait. Romy a appris de sa fille à cet instant précis. J'ai aussi aimé ce film car il m'a bien fait rire. J'y reviendrai un peu plus tard, car Romy, femme d'affaires sérieuse, c'est une chose, Mais c'est aussi une enfant qui joue beaucoup. Il y a quand même quelques petites choses que je n'ai pas trop aimées. Tout d'abord, on parle d'une tromperie. Romy trompe son mari, elle ment et elle fait l'étonner qui pleure. Personnellement, c'est un comportement que je ne comprends pas et ne comprendrai peut-être jamais. Je ne sais pas. À partir du moment où quelqu'un décide de tromper son ou sa partenaire, c'est un peu culotté de venir pleurer en disant qu'on aimait. Enfin bref, autre combat à mener. Aussi, Je n'ai pas trop apprécié le fait que Romy ait été possessive, jalouse, toutes les expressions sont bonnes, lorsque Samuel a décidé de rester ouvert avec d'autres filles, en particulier Esme. Et puis, le faux discours je veux te protéger Samuel alors là, le pompon. Lui comme elle, mais au début du film, on comprend qu'elle est intéressée par lui, surtout après la scène de la cravate, se cherche. Jusqu'à preuve du contraire, tout le monde est majeur et vacciné. Donc cette scène dans la voiture où elle sort la carte du je suis plus vieille Je ne veux pas te faire de mal un peu facile pour arrêter la relation, ou tout simplement ne pas assumer ce qui se passe. Mais à nouveau, comme je le disais, c'est une tromperie, et ce type de comportement venant de Romy n'étonne personne en soi. Comme je l'ai précisé un peu plus tôt, ce film m'a fait rire, ou devrais-je dire Baby Girl m'a fait rire. Car ce mot n'est prononcé qu'une seule fois, à un moment que j'ai trouvé très charmant d'ailleurs. Mais simplement, Baby Girl comme surnom, Ça m'a fait penser à un film sur Netflix, peut-être que certains le connaissent, 365 jours. C'est aussi 50 nuances de Grey, mais de Wish. Avec en supplément une histoire de mafia digne de Wattpad. Et en réalité, Baby Girl Romy, même si businesswoman, c'est une véritable enfant. Elle est vraiment une gamine, pour le dire vulgairement. Et elle ne veut pas l'assumer. Pour le comprendre, on va établir... Quelques parallèles qui posent les jalons sur le prochain chapitre du podcast. Elle regarde du contenu pornographique et se masturbe devant, dès le début du film. Non seulement ça annonce la couleur, mais on a souvent tendance à associer ce type de comportement aux hommes, avec l'idée que ce serait une pratique de garçon, pas très mature, qui idéalise certaines pratiques sexuelles. Et bien là... On voit une femme, entre guillemets mature si je puis dire, faire ça. Elle se cache comme un ado qui ne veut pas se faire prendre. Tout au long du film, elle joue un jeu avec Samuel. Les premières scènes de jeu sont d'ailleurs hilarantes, même le malaise est gêné. Rien ne va. Et ça rend le film un peu enfantin et attachant d'ailleurs. Et pour le coup, le surnom Baby Girl est finalement assez pertinent. Elle a beau être bossie au travail, mais dans ce jeu-là, elle se perd totalement. elle devient une sorte d'adolescente qui veut découvrir le monde sexuel. Et encore une fois, le parallèle avec sa fille est très intéressant à relever. C'est Isabelle qui la fait revenir à la maison, sa fille, une adolescente. Rentrer plus dans les détails reviendrait à vous dévoiler les détails du jeu entre Romy et Samuel, donc je vais m'arrêter là. En regardant ce film, j'ai vu des scènes intéressantes du point de vue du féminisme et du combat des femmes dans la vie en général. Nul besoin d'être féministe pour voir le film d'ailleurs. Mais simplement, j'ai pensé établir un parallèle avec un autre film que j'ai vu en novembre qui s'intitule The Substance avec Demi Moore. Et bien, pour être brève, c'est un film gore et féministe qui évoque l'importance de la beauté des femmes dans la société, surtout lorsqu'on est une célébrité. Dans Baby Girl, on retrouve cette dimension. Il y a eu plusieurs scènes où Romy se maquillait devant son miroir, ce qui est typique des films où l'on cherche à mettre en exergue le besoin d'être beau physiquement, que l'apparence compte. énormément. Romy se fait des injections de botox que quasiment tout le monde y compris Samuel remarque mais comme je l'ai esquissé auparavant il n'y a qu'une seule scène où Samuel prononce le mot baby girl et dans cette scène malgré tout l'aspect sexuel Romy est nue devant Samuel et éclate en sanglots car elle ne s'apprécie pas physiquement. Tout son combat de femme d'affaires CEO d'une entreprise innovante ce n'est pas ce qui fait qu'elle pourrait apprécier se regarder dans le miroir. Le deuxième combat féministe dans ce film, c'est la place des femmes dans le monde du travail. Romy a réussi et c'est indéniable. Mais le discours le plus appréciable, c'est Esmée. Même si le fait qu'elle fréquente Samuel en sachant ce qui s'est passé avec Romy me dérange personnellement. Sa posture, son discours face à Romy, il est vraiment honorable dans tout le film. Elle sait qu'elle mérite mieux et Romy le sait aussi. Romy a essayé de faire passer le combat d'Esmée comme un vrai problème vis-à-vis d'un homme, Samuel. Mais en vérité, sa vraie rivale, c'est Romy. une femme. Je trouve que ça souligne, tout comme dans The Substance, la concurrence qui peut, et je dirais même qui existe très clairement entre les femmes dans le monde du travail. On voit une femme jeune et belle, et de l'autre côté, une autre qui vieillit, et à qui on fait croire que sa beauté s'essouffle. Alors oui, c'est un film avec pas mal de scènes de sexe, surtout la première, qui est assez surprenante, avec l'enchaînement de la masturbation. Mais globalement, Ce que j'ai retenu de la vision du sexe dans ce film, c'est le plaisir de Romy. Il semblerait que le plaisir sexuel, en particulier de la femme, pour rejoindre ce que j'ai dit précédemment, soit celui qu'on veut mettre en lumière. Et de fait, Romy cherche son plaisir pendant tout le film. La dernière scène, c'est enfin celle où elle prend du plaisir avec son mari. Mais il y a aussi l'idée, je pense, d'exposer les tabous autour de ce type de combat ou de scène. Aujourd'hui, on peut mettre à l'écran beaucoup de scènes érotiques. On voit que le problème de Romy... c'est de communiquer clairement ses envies sexuelles. D'après moi, ce film s'est aussi cherché à montrer que la découverte sexuelle peut arriver à n'importe quel âge, pas forcément avec n'importe qui, mais au moins à n'importe quel âge, à partir du moment où on en parle. Mais encore faudrait-il réaliser qu'on veut découvrir d'autres choses sexuellement. Mais bref, je ne suis pas là pour vous faire un cours d'éducation sexuelle, néanmoins, j'ai trouvé le film intéressant de ce point de vue là. Mais à nouveau, Baby Girl ce n'est pas 50 nuances de gré, et rien que pour ça. Je le trouve intéressant à regarder. Je conseille ce film à tout le monde, bien évidemment, surtout si vous êtes à l'aise avec les scènes érotiques. Je pourrais vous dire que ce film fait réfléchir, oui, comme pas mal de films. C'est surtout qu'on ne va pas regarder ce film pour l'intensité des scènes de sexe, je pense. Autrement, il existe des sites dédiés. Bref, il y a pas mal de combats menés à travers tout le film, que je trouve assez intéressant. Si j'ai une recommandation à faire en parallèle de ce film, ça serait la série Love and Anarchy sur Netflix. que j'ai trouvé fantastique. C'est dans le même style, même si d'autres sujets sont abordés pour le personnage principal, mais c'est aussi une love affair au travail entre un employé et sa supérieure. Si vous aimez un peu les films ou les séries de ce type, qui ne demandent pas de suite et qui ne font pas réfléchir excessivement, et surtout, qui font esquisser un sourire, voire des rires, alors foncez. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque là, on se retrouve dimanche prochain à 20h. pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram à Madame Tout-le-Monde qui parle pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

Chapters

  • Intro

    00:09

  • Chapitre 2

    00:33

  • Ce que j'ai aimé

    01:29

  • Ce que j'ai moins aimé

    02:59

  • Babygirl so childish

    04:08

  • Le combat des femmes

    06:02

  • Le sexe, un autre un combat

    07:58

  • Quelques conseils

    09:09

  • Outro

    09:58

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Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Dans cet épisode, je vous livre ma toute première critique cinématographique sur le film Babygirl, sorti le 15 janvier 2025, avec Nicole Kidman.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout le monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 9. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes et je suis Madame Tout le monde qui parle de tout et du monde. Aujourd'hui, c'est une première. Pour cet épisode, je vous fais la critique d'un film Baby Girl de Helena Rain, sorti le 15 janvier 2025. J'avais plusieurs idées pour ce podcast, dont une de vous faire une critique d'une exposition, mais finalement, c'est au cinéma que j'ai fini samedi, alors je me suis dit que j'allais vous en parler. C'est la première fois que je fais une critique de cinéma, vous m'excuserez d'avance pour mon manque d'expertise, je ne vais pas vous parler d'éclairage ou de son, même si j'ai apprécié les choix de musique, simplement, je voulais revenir sur ce film qui a cartonné depuis sa sortie. Alors, voici mon avis sur ce qu'il en est et les micro-analyses que j'ai pu faire. Tout d'abord, le synopsis. Romy, PDG d'une grande entreprise, a tout pour être heureuse. Un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire, Samuel, dans la société qu'elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis. Voilà ce qu'on dit à l'eau ciné. Rentrons plus dans les détails. Comme c'est ma toute première critique du film, je vais faire très simple pour ce podcast. Commençons par ce que j'ai aimé dans ce film. Globalement, j'ai bien aimé le film. Je m'attendais à quelque chose comme 50 nuances de gré, et finalement, c'était pas vraiment ça. On commence tout de suite avec une scène érotique, mais qui en dit long sur tout le film, mais qui n'incite pas non plus à croire qu'il y aura des scènes de sexe toutes les minutes. Je vais tenter de ne pas trop vous en dévoiler sur le film, surtout pour ceux qui ne l'auraient pas vu et qui voudraient le voir. Mais très clairement, on comprend que le problème de Romy, c'est qu'elle est insatisfaite avec son mari, du point de vue sexuel. Cette première scène pose en quelque sorte les bases du film, ce n'est pas du sexe pour du sexe. Et même à travers tout le film, je m'attendais à des scènes plus érotiques, d'après les avis que j'avais lus, et finalement, j'ai trouvé que ce n'était pas tant ça qui comptait dans le film. Ce qui importe, c'est la relation entre Romy et Samuel, c'est la hiérarchie entre les deux personnages, leur audace, le pouvoir... qu'ils ont l'un sur l'autre, plus que les scènes de sexe en soi. Également, j'ai bien aimé le parallèle fait entre Romy et sa fille Isabelle. Isabelle a fait la même chose que sa mère, avant elle. C'est Isabelle qui sera là pour Romy, et qui lui dit que Marie, sa petite amie, lui a pardonné ce qu'elle a fait. Romy a appris de sa fille à cet instant précis. J'ai aussi aimé ce film car il m'a bien fait rire. J'y reviendrai un peu plus tard, car Romy, femme d'affaires sérieuse, c'est une chose, Mais c'est aussi une enfant qui joue beaucoup. Il y a quand même quelques petites choses que je n'ai pas trop aimées. Tout d'abord, on parle d'une tromperie. Romy trompe son mari, elle ment et elle fait l'étonner qui pleure. Personnellement, c'est un comportement que je ne comprends pas et ne comprendrai peut-être jamais. Je ne sais pas. À partir du moment où quelqu'un décide de tromper son ou sa partenaire, c'est un peu culotté de venir pleurer en disant qu'on aimait. Enfin bref, autre combat à mener. Aussi, Je n'ai pas trop apprécié le fait que Romy ait été possessive, jalouse, toutes les expressions sont bonnes, lorsque Samuel a décidé de rester ouvert avec d'autres filles, en particulier Esme. Et puis, le faux discours je veux te protéger Samuel alors là, le pompon. Lui comme elle, mais au début du film, on comprend qu'elle est intéressée par lui, surtout après la scène de la cravate, se cherche. Jusqu'à preuve du contraire, tout le monde est majeur et vacciné. Donc cette scène dans la voiture où elle sort la carte du je suis plus vieille Je ne veux pas te faire de mal un peu facile pour arrêter la relation, ou tout simplement ne pas assumer ce qui se passe. Mais à nouveau, comme je le disais, c'est une tromperie, et ce type de comportement venant de Romy n'étonne personne en soi. Comme je l'ai précisé un peu plus tôt, ce film m'a fait rire, ou devrais-je dire Baby Girl m'a fait rire. Car ce mot n'est prononcé qu'une seule fois, à un moment que j'ai trouvé très charmant d'ailleurs. Mais simplement, Baby Girl comme surnom, Ça m'a fait penser à un film sur Netflix, peut-être que certains le connaissent, 365 jours. C'est aussi 50 nuances de Grey, mais de Wish. Avec en supplément une histoire de mafia digne de Wattpad. Et en réalité, Baby Girl Romy, même si businesswoman, c'est une véritable enfant. Elle est vraiment une gamine, pour le dire vulgairement. Et elle ne veut pas l'assumer. Pour le comprendre, on va établir... Quelques parallèles qui posent les jalons sur le prochain chapitre du podcast. Elle regarde du contenu pornographique et se masturbe devant, dès le début du film. Non seulement ça annonce la couleur, mais on a souvent tendance à associer ce type de comportement aux hommes, avec l'idée que ce serait une pratique de garçon, pas très mature, qui idéalise certaines pratiques sexuelles. Et bien là... On voit une femme, entre guillemets mature si je puis dire, faire ça. Elle se cache comme un ado qui ne veut pas se faire prendre. Tout au long du film, elle joue un jeu avec Samuel. Les premières scènes de jeu sont d'ailleurs hilarantes, même le malaise est gêné. Rien ne va. Et ça rend le film un peu enfantin et attachant d'ailleurs. Et pour le coup, le surnom Baby Girl est finalement assez pertinent. Elle a beau être bossie au travail, mais dans ce jeu-là, elle se perd totalement. elle devient une sorte d'adolescente qui veut découvrir le monde sexuel. Et encore une fois, le parallèle avec sa fille est très intéressant à relever. C'est Isabelle qui la fait revenir à la maison, sa fille, une adolescente. Rentrer plus dans les détails reviendrait à vous dévoiler les détails du jeu entre Romy et Samuel, donc je vais m'arrêter là. En regardant ce film, j'ai vu des scènes intéressantes du point de vue du féminisme et du combat des femmes dans la vie en général. Nul besoin d'être féministe pour voir le film d'ailleurs. Mais simplement, j'ai pensé établir un parallèle avec un autre film que j'ai vu en novembre qui s'intitule The Substance avec Demi Moore. Et bien, pour être brève, c'est un film gore et féministe qui évoque l'importance de la beauté des femmes dans la société, surtout lorsqu'on est une célébrité. Dans Baby Girl, on retrouve cette dimension. Il y a eu plusieurs scènes où Romy se maquillait devant son miroir, ce qui est typique des films où l'on cherche à mettre en exergue le besoin d'être beau physiquement, que l'apparence compte. énormément. Romy se fait des injections de botox que quasiment tout le monde y compris Samuel remarque mais comme je l'ai esquissé auparavant il n'y a qu'une seule scène où Samuel prononce le mot baby girl et dans cette scène malgré tout l'aspect sexuel Romy est nue devant Samuel et éclate en sanglots car elle ne s'apprécie pas physiquement. Tout son combat de femme d'affaires CEO d'une entreprise innovante ce n'est pas ce qui fait qu'elle pourrait apprécier se regarder dans le miroir. Le deuxième combat féministe dans ce film, c'est la place des femmes dans le monde du travail. Romy a réussi et c'est indéniable. Mais le discours le plus appréciable, c'est Esmée. Même si le fait qu'elle fréquente Samuel en sachant ce qui s'est passé avec Romy me dérange personnellement. Sa posture, son discours face à Romy, il est vraiment honorable dans tout le film. Elle sait qu'elle mérite mieux et Romy le sait aussi. Romy a essayé de faire passer le combat d'Esmée comme un vrai problème vis-à-vis d'un homme, Samuel. Mais en vérité, sa vraie rivale, c'est Romy. une femme. Je trouve que ça souligne, tout comme dans The Substance, la concurrence qui peut, et je dirais même qui existe très clairement entre les femmes dans le monde du travail. On voit une femme jeune et belle, et de l'autre côté, une autre qui vieillit, et à qui on fait croire que sa beauté s'essouffle. Alors oui, c'est un film avec pas mal de scènes de sexe, surtout la première, qui est assez surprenante, avec l'enchaînement de la masturbation. Mais globalement, Ce que j'ai retenu de la vision du sexe dans ce film, c'est le plaisir de Romy. Il semblerait que le plaisir sexuel, en particulier de la femme, pour rejoindre ce que j'ai dit précédemment, soit celui qu'on veut mettre en lumière. Et de fait, Romy cherche son plaisir pendant tout le film. La dernière scène, c'est enfin celle où elle prend du plaisir avec son mari. Mais il y a aussi l'idée, je pense, d'exposer les tabous autour de ce type de combat ou de scène. Aujourd'hui, on peut mettre à l'écran beaucoup de scènes érotiques. On voit que le problème de Romy... c'est de communiquer clairement ses envies sexuelles. D'après moi, ce film s'est aussi cherché à montrer que la découverte sexuelle peut arriver à n'importe quel âge, pas forcément avec n'importe qui, mais au moins à n'importe quel âge, à partir du moment où on en parle. Mais encore faudrait-il réaliser qu'on veut découvrir d'autres choses sexuellement. Mais bref, je ne suis pas là pour vous faire un cours d'éducation sexuelle, néanmoins, j'ai trouvé le film intéressant de ce point de vue là. Mais à nouveau, Baby Girl ce n'est pas 50 nuances de gré, et rien que pour ça. Je le trouve intéressant à regarder. Je conseille ce film à tout le monde, bien évidemment, surtout si vous êtes à l'aise avec les scènes érotiques. Je pourrais vous dire que ce film fait réfléchir, oui, comme pas mal de films. C'est surtout qu'on ne va pas regarder ce film pour l'intensité des scènes de sexe, je pense. Autrement, il existe des sites dédiés. Bref, il y a pas mal de combats menés à travers tout le film, que je trouve assez intéressant. Si j'ai une recommandation à faire en parallèle de ce film, ça serait la série Love and Anarchy sur Netflix. que j'ai trouvé fantastique. C'est dans le même style, même si d'autres sujets sont abordés pour le personnage principal, mais c'est aussi une love affair au travail entre un employé et sa supérieure. Si vous aimez un peu les films ou les séries de ce type, qui ne demandent pas de suite et qui ne font pas réfléchir excessivement, et surtout, qui font esquisser un sourire, voire des rires, alors foncez. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque là, on se retrouve dimanche prochain à 20h. pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram à Madame Tout-le-Monde qui parle pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

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  • Intro

    00:09

  • Chapitre 2

    00:33

  • Ce que j'ai aimé

    01:29

  • Ce que j'ai moins aimé

    02:59

  • Babygirl so childish

    04:08

  • Le combat des femmes

    06:02

  • Le sexe, un autre un combat

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  • Quelques conseils

    09:09

  • Outro

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Dans cet épisode, je vous livre ma toute première critique cinématographique sur le film Babygirl, sorti le 15 janvier 2025, avec Nicole Kidman.


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  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout le monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 9. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes et je suis Madame Tout le monde qui parle de tout et du monde. Aujourd'hui, c'est une première. Pour cet épisode, je vous fais la critique d'un film Baby Girl de Helena Rain, sorti le 15 janvier 2025. J'avais plusieurs idées pour ce podcast, dont une de vous faire une critique d'une exposition, mais finalement, c'est au cinéma que j'ai fini samedi, alors je me suis dit que j'allais vous en parler. C'est la première fois que je fais une critique de cinéma, vous m'excuserez d'avance pour mon manque d'expertise, je ne vais pas vous parler d'éclairage ou de son, même si j'ai apprécié les choix de musique, simplement, je voulais revenir sur ce film qui a cartonné depuis sa sortie. Alors, voici mon avis sur ce qu'il en est et les micro-analyses que j'ai pu faire. Tout d'abord, le synopsis. Romy, PDG d'une grande entreprise, a tout pour être heureuse. Un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire, Samuel, dans la société qu'elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis. Voilà ce qu'on dit à l'eau ciné. Rentrons plus dans les détails. Comme c'est ma toute première critique du film, je vais faire très simple pour ce podcast. Commençons par ce que j'ai aimé dans ce film. Globalement, j'ai bien aimé le film. Je m'attendais à quelque chose comme 50 nuances de gré, et finalement, c'était pas vraiment ça. On commence tout de suite avec une scène érotique, mais qui en dit long sur tout le film, mais qui n'incite pas non plus à croire qu'il y aura des scènes de sexe toutes les minutes. Je vais tenter de ne pas trop vous en dévoiler sur le film, surtout pour ceux qui ne l'auraient pas vu et qui voudraient le voir. Mais très clairement, on comprend que le problème de Romy, c'est qu'elle est insatisfaite avec son mari, du point de vue sexuel. Cette première scène pose en quelque sorte les bases du film, ce n'est pas du sexe pour du sexe. Et même à travers tout le film, je m'attendais à des scènes plus érotiques, d'après les avis que j'avais lus, et finalement, j'ai trouvé que ce n'était pas tant ça qui comptait dans le film. Ce qui importe, c'est la relation entre Romy et Samuel, c'est la hiérarchie entre les deux personnages, leur audace, le pouvoir... qu'ils ont l'un sur l'autre, plus que les scènes de sexe en soi. Également, j'ai bien aimé le parallèle fait entre Romy et sa fille Isabelle. Isabelle a fait la même chose que sa mère, avant elle. C'est Isabelle qui sera là pour Romy, et qui lui dit que Marie, sa petite amie, lui a pardonné ce qu'elle a fait. Romy a appris de sa fille à cet instant précis. J'ai aussi aimé ce film car il m'a bien fait rire. J'y reviendrai un peu plus tard, car Romy, femme d'affaires sérieuse, c'est une chose, Mais c'est aussi une enfant qui joue beaucoup. Il y a quand même quelques petites choses que je n'ai pas trop aimées. Tout d'abord, on parle d'une tromperie. Romy trompe son mari, elle ment et elle fait l'étonner qui pleure. Personnellement, c'est un comportement que je ne comprends pas et ne comprendrai peut-être jamais. Je ne sais pas. À partir du moment où quelqu'un décide de tromper son ou sa partenaire, c'est un peu culotté de venir pleurer en disant qu'on aimait. Enfin bref, autre combat à mener. Aussi, Je n'ai pas trop apprécié le fait que Romy ait été possessive, jalouse, toutes les expressions sont bonnes, lorsque Samuel a décidé de rester ouvert avec d'autres filles, en particulier Esme. Et puis, le faux discours je veux te protéger Samuel alors là, le pompon. Lui comme elle, mais au début du film, on comprend qu'elle est intéressée par lui, surtout après la scène de la cravate, se cherche. Jusqu'à preuve du contraire, tout le monde est majeur et vacciné. Donc cette scène dans la voiture où elle sort la carte du je suis plus vieille Je ne veux pas te faire de mal un peu facile pour arrêter la relation, ou tout simplement ne pas assumer ce qui se passe. Mais à nouveau, comme je le disais, c'est une tromperie, et ce type de comportement venant de Romy n'étonne personne en soi. Comme je l'ai précisé un peu plus tôt, ce film m'a fait rire, ou devrais-je dire Baby Girl m'a fait rire. Car ce mot n'est prononcé qu'une seule fois, à un moment que j'ai trouvé très charmant d'ailleurs. Mais simplement, Baby Girl comme surnom, Ça m'a fait penser à un film sur Netflix, peut-être que certains le connaissent, 365 jours. C'est aussi 50 nuances de Grey, mais de Wish. Avec en supplément une histoire de mafia digne de Wattpad. Et en réalité, Baby Girl Romy, même si businesswoman, c'est une véritable enfant. Elle est vraiment une gamine, pour le dire vulgairement. Et elle ne veut pas l'assumer. Pour le comprendre, on va établir... Quelques parallèles qui posent les jalons sur le prochain chapitre du podcast. Elle regarde du contenu pornographique et se masturbe devant, dès le début du film. Non seulement ça annonce la couleur, mais on a souvent tendance à associer ce type de comportement aux hommes, avec l'idée que ce serait une pratique de garçon, pas très mature, qui idéalise certaines pratiques sexuelles. Et bien là... On voit une femme, entre guillemets mature si je puis dire, faire ça. Elle se cache comme un ado qui ne veut pas se faire prendre. Tout au long du film, elle joue un jeu avec Samuel. Les premières scènes de jeu sont d'ailleurs hilarantes, même le malaise est gêné. Rien ne va. Et ça rend le film un peu enfantin et attachant d'ailleurs. Et pour le coup, le surnom Baby Girl est finalement assez pertinent. Elle a beau être bossie au travail, mais dans ce jeu-là, elle se perd totalement. elle devient une sorte d'adolescente qui veut découvrir le monde sexuel. Et encore une fois, le parallèle avec sa fille est très intéressant à relever. C'est Isabelle qui la fait revenir à la maison, sa fille, une adolescente. Rentrer plus dans les détails reviendrait à vous dévoiler les détails du jeu entre Romy et Samuel, donc je vais m'arrêter là. En regardant ce film, j'ai vu des scènes intéressantes du point de vue du féminisme et du combat des femmes dans la vie en général. Nul besoin d'être féministe pour voir le film d'ailleurs. Mais simplement, j'ai pensé établir un parallèle avec un autre film que j'ai vu en novembre qui s'intitule The Substance avec Demi Moore. Et bien, pour être brève, c'est un film gore et féministe qui évoque l'importance de la beauté des femmes dans la société, surtout lorsqu'on est une célébrité. Dans Baby Girl, on retrouve cette dimension. Il y a eu plusieurs scènes où Romy se maquillait devant son miroir, ce qui est typique des films où l'on cherche à mettre en exergue le besoin d'être beau physiquement, que l'apparence compte. énormément. Romy se fait des injections de botox que quasiment tout le monde y compris Samuel remarque mais comme je l'ai esquissé auparavant il n'y a qu'une seule scène où Samuel prononce le mot baby girl et dans cette scène malgré tout l'aspect sexuel Romy est nue devant Samuel et éclate en sanglots car elle ne s'apprécie pas physiquement. Tout son combat de femme d'affaires CEO d'une entreprise innovante ce n'est pas ce qui fait qu'elle pourrait apprécier se regarder dans le miroir. Le deuxième combat féministe dans ce film, c'est la place des femmes dans le monde du travail. Romy a réussi et c'est indéniable. Mais le discours le plus appréciable, c'est Esmée. Même si le fait qu'elle fréquente Samuel en sachant ce qui s'est passé avec Romy me dérange personnellement. Sa posture, son discours face à Romy, il est vraiment honorable dans tout le film. Elle sait qu'elle mérite mieux et Romy le sait aussi. Romy a essayé de faire passer le combat d'Esmée comme un vrai problème vis-à-vis d'un homme, Samuel. Mais en vérité, sa vraie rivale, c'est Romy. une femme. Je trouve que ça souligne, tout comme dans The Substance, la concurrence qui peut, et je dirais même qui existe très clairement entre les femmes dans le monde du travail. On voit une femme jeune et belle, et de l'autre côté, une autre qui vieillit, et à qui on fait croire que sa beauté s'essouffle. Alors oui, c'est un film avec pas mal de scènes de sexe, surtout la première, qui est assez surprenante, avec l'enchaînement de la masturbation. Mais globalement, Ce que j'ai retenu de la vision du sexe dans ce film, c'est le plaisir de Romy. Il semblerait que le plaisir sexuel, en particulier de la femme, pour rejoindre ce que j'ai dit précédemment, soit celui qu'on veut mettre en lumière. Et de fait, Romy cherche son plaisir pendant tout le film. La dernière scène, c'est enfin celle où elle prend du plaisir avec son mari. Mais il y a aussi l'idée, je pense, d'exposer les tabous autour de ce type de combat ou de scène. Aujourd'hui, on peut mettre à l'écran beaucoup de scènes érotiques. On voit que le problème de Romy... c'est de communiquer clairement ses envies sexuelles. D'après moi, ce film s'est aussi cherché à montrer que la découverte sexuelle peut arriver à n'importe quel âge, pas forcément avec n'importe qui, mais au moins à n'importe quel âge, à partir du moment où on en parle. Mais encore faudrait-il réaliser qu'on veut découvrir d'autres choses sexuellement. Mais bref, je ne suis pas là pour vous faire un cours d'éducation sexuelle, néanmoins, j'ai trouvé le film intéressant de ce point de vue là. Mais à nouveau, Baby Girl ce n'est pas 50 nuances de gré, et rien que pour ça. Je le trouve intéressant à regarder. Je conseille ce film à tout le monde, bien évidemment, surtout si vous êtes à l'aise avec les scènes érotiques. Je pourrais vous dire que ce film fait réfléchir, oui, comme pas mal de films. C'est surtout qu'on ne va pas regarder ce film pour l'intensité des scènes de sexe, je pense. Autrement, il existe des sites dédiés. Bref, il y a pas mal de combats menés à travers tout le film, que je trouve assez intéressant. Si j'ai une recommandation à faire en parallèle de ce film, ça serait la série Love and Anarchy sur Netflix. que j'ai trouvé fantastique. C'est dans le même style, même si d'autres sujets sont abordés pour le personnage principal, mais c'est aussi une love affair au travail entre un employé et sa supérieure. Si vous aimez un peu les films ou les séries de ce type, qui ne demandent pas de suite et qui ne font pas réfléchir excessivement, et surtout, qui font esquisser un sourire, voire des rires, alors foncez. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque là, on se retrouve dimanche prochain à 20h. pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram à Madame Tout-le-Monde qui parle pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

Chapters

  • Intro

    00:09

  • Chapitre 2

    00:33

  • Ce que j'ai aimé

    01:29

  • Ce que j'ai moins aimé

    02:59

  • Babygirl so childish

    04:08

  • Le combat des femmes

    06:02

  • Le sexe, un autre un combat

    07:58

  • Quelques conseils

    09:09

  • Outro

    09:58

Description

Bienvenue dans ce podcast de Madame Tout-le-monde qui parle !🌞


Dans cet épisode, je vous livre ma toute première critique cinématographique sur le film Babygirl, sorti le 15 janvier 2025, avec Nicole Kidman.


Suivez moi sur Instagram : @madametoutlemondequiparle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Madame Tout le monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 9. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes et je suis Madame Tout le monde qui parle de tout et du monde. Aujourd'hui, c'est une première. Pour cet épisode, je vous fais la critique d'un film Baby Girl de Helena Rain, sorti le 15 janvier 2025. J'avais plusieurs idées pour ce podcast, dont une de vous faire une critique d'une exposition, mais finalement, c'est au cinéma que j'ai fini samedi, alors je me suis dit que j'allais vous en parler. C'est la première fois que je fais une critique de cinéma, vous m'excuserez d'avance pour mon manque d'expertise, je ne vais pas vous parler d'éclairage ou de son, même si j'ai apprécié les choix de musique, simplement, je voulais revenir sur ce film qui a cartonné depuis sa sortie. Alors, voici mon avis sur ce qu'il en est et les micro-analyses que j'ai pu faire. Tout d'abord, le synopsis. Romy, PDG d'une grande entreprise, a tout pour être heureuse. Un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire, Samuel, dans la société qu'elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis. Voilà ce qu'on dit à l'eau ciné. Rentrons plus dans les détails. Comme c'est ma toute première critique du film, je vais faire très simple pour ce podcast. Commençons par ce que j'ai aimé dans ce film. Globalement, j'ai bien aimé le film. Je m'attendais à quelque chose comme 50 nuances de gré, et finalement, c'était pas vraiment ça. On commence tout de suite avec une scène érotique, mais qui en dit long sur tout le film, mais qui n'incite pas non plus à croire qu'il y aura des scènes de sexe toutes les minutes. Je vais tenter de ne pas trop vous en dévoiler sur le film, surtout pour ceux qui ne l'auraient pas vu et qui voudraient le voir. Mais très clairement, on comprend que le problème de Romy, c'est qu'elle est insatisfaite avec son mari, du point de vue sexuel. Cette première scène pose en quelque sorte les bases du film, ce n'est pas du sexe pour du sexe. Et même à travers tout le film, je m'attendais à des scènes plus érotiques, d'après les avis que j'avais lus, et finalement, j'ai trouvé que ce n'était pas tant ça qui comptait dans le film. Ce qui importe, c'est la relation entre Romy et Samuel, c'est la hiérarchie entre les deux personnages, leur audace, le pouvoir... qu'ils ont l'un sur l'autre, plus que les scènes de sexe en soi. Également, j'ai bien aimé le parallèle fait entre Romy et sa fille Isabelle. Isabelle a fait la même chose que sa mère, avant elle. C'est Isabelle qui sera là pour Romy, et qui lui dit que Marie, sa petite amie, lui a pardonné ce qu'elle a fait. Romy a appris de sa fille à cet instant précis. J'ai aussi aimé ce film car il m'a bien fait rire. J'y reviendrai un peu plus tard, car Romy, femme d'affaires sérieuse, c'est une chose, Mais c'est aussi une enfant qui joue beaucoup. Il y a quand même quelques petites choses que je n'ai pas trop aimées. Tout d'abord, on parle d'une tromperie. Romy trompe son mari, elle ment et elle fait l'étonner qui pleure. Personnellement, c'est un comportement que je ne comprends pas et ne comprendrai peut-être jamais. Je ne sais pas. À partir du moment où quelqu'un décide de tromper son ou sa partenaire, c'est un peu culotté de venir pleurer en disant qu'on aimait. Enfin bref, autre combat à mener. Aussi, Je n'ai pas trop apprécié le fait que Romy ait été possessive, jalouse, toutes les expressions sont bonnes, lorsque Samuel a décidé de rester ouvert avec d'autres filles, en particulier Esme. Et puis, le faux discours je veux te protéger Samuel alors là, le pompon. Lui comme elle, mais au début du film, on comprend qu'elle est intéressée par lui, surtout après la scène de la cravate, se cherche. Jusqu'à preuve du contraire, tout le monde est majeur et vacciné. Donc cette scène dans la voiture où elle sort la carte du je suis plus vieille Je ne veux pas te faire de mal un peu facile pour arrêter la relation, ou tout simplement ne pas assumer ce qui se passe. Mais à nouveau, comme je le disais, c'est une tromperie, et ce type de comportement venant de Romy n'étonne personne en soi. Comme je l'ai précisé un peu plus tôt, ce film m'a fait rire, ou devrais-je dire Baby Girl m'a fait rire. Car ce mot n'est prononcé qu'une seule fois, à un moment que j'ai trouvé très charmant d'ailleurs. Mais simplement, Baby Girl comme surnom, Ça m'a fait penser à un film sur Netflix, peut-être que certains le connaissent, 365 jours. C'est aussi 50 nuances de Grey, mais de Wish. Avec en supplément une histoire de mafia digne de Wattpad. Et en réalité, Baby Girl Romy, même si businesswoman, c'est une véritable enfant. Elle est vraiment une gamine, pour le dire vulgairement. Et elle ne veut pas l'assumer. Pour le comprendre, on va établir... Quelques parallèles qui posent les jalons sur le prochain chapitre du podcast. Elle regarde du contenu pornographique et se masturbe devant, dès le début du film. Non seulement ça annonce la couleur, mais on a souvent tendance à associer ce type de comportement aux hommes, avec l'idée que ce serait une pratique de garçon, pas très mature, qui idéalise certaines pratiques sexuelles. Et bien là... On voit une femme, entre guillemets mature si je puis dire, faire ça. Elle se cache comme un ado qui ne veut pas se faire prendre. Tout au long du film, elle joue un jeu avec Samuel. Les premières scènes de jeu sont d'ailleurs hilarantes, même le malaise est gêné. Rien ne va. Et ça rend le film un peu enfantin et attachant d'ailleurs. Et pour le coup, le surnom Baby Girl est finalement assez pertinent. Elle a beau être bossie au travail, mais dans ce jeu-là, elle se perd totalement. elle devient une sorte d'adolescente qui veut découvrir le monde sexuel. Et encore une fois, le parallèle avec sa fille est très intéressant à relever. C'est Isabelle qui la fait revenir à la maison, sa fille, une adolescente. Rentrer plus dans les détails reviendrait à vous dévoiler les détails du jeu entre Romy et Samuel, donc je vais m'arrêter là. En regardant ce film, j'ai vu des scènes intéressantes du point de vue du féminisme et du combat des femmes dans la vie en général. Nul besoin d'être féministe pour voir le film d'ailleurs. Mais simplement, j'ai pensé établir un parallèle avec un autre film que j'ai vu en novembre qui s'intitule The Substance avec Demi Moore. Et bien, pour être brève, c'est un film gore et féministe qui évoque l'importance de la beauté des femmes dans la société, surtout lorsqu'on est une célébrité. Dans Baby Girl, on retrouve cette dimension. Il y a eu plusieurs scènes où Romy se maquillait devant son miroir, ce qui est typique des films où l'on cherche à mettre en exergue le besoin d'être beau physiquement, que l'apparence compte. énormément. Romy se fait des injections de botox que quasiment tout le monde y compris Samuel remarque mais comme je l'ai esquissé auparavant il n'y a qu'une seule scène où Samuel prononce le mot baby girl et dans cette scène malgré tout l'aspect sexuel Romy est nue devant Samuel et éclate en sanglots car elle ne s'apprécie pas physiquement. Tout son combat de femme d'affaires CEO d'une entreprise innovante ce n'est pas ce qui fait qu'elle pourrait apprécier se regarder dans le miroir. Le deuxième combat féministe dans ce film, c'est la place des femmes dans le monde du travail. Romy a réussi et c'est indéniable. Mais le discours le plus appréciable, c'est Esmée. Même si le fait qu'elle fréquente Samuel en sachant ce qui s'est passé avec Romy me dérange personnellement. Sa posture, son discours face à Romy, il est vraiment honorable dans tout le film. Elle sait qu'elle mérite mieux et Romy le sait aussi. Romy a essayé de faire passer le combat d'Esmée comme un vrai problème vis-à-vis d'un homme, Samuel. Mais en vérité, sa vraie rivale, c'est Romy. une femme. Je trouve que ça souligne, tout comme dans The Substance, la concurrence qui peut, et je dirais même qui existe très clairement entre les femmes dans le monde du travail. On voit une femme jeune et belle, et de l'autre côté, une autre qui vieillit, et à qui on fait croire que sa beauté s'essouffle. Alors oui, c'est un film avec pas mal de scènes de sexe, surtout la première, qui est assez surprenante, avec l'enchaînement de la masturbation. Mais globalement, Ce que j'ai retenu de la vision du sexe dans ce film, c'est le plaisir de Romy. Il semblerait que le plaisir sexuel, en particulier de la femme, pour rejoindre ce que j'ai dit précédemment, soit celui qu'on veut mettre en lumière. Et de fait, Romy cherche son plaisir pendant tout le film. La dernière scène, c'est enfin celle où elle prend du plaisir avec son mari. Mais il y a aussi l'idée, je pense, d'exposer les tabous autour de ce type de combat ou de scène. Aujourd'hui, on peut mettre à l'écran beaucoup de scènes érotiques. On voit que le problème de Romy... c'est de communiquer clairement ses envies sexuelles. D'après moi, ce film s'est aussi cherché à montrer que la découverte sexuelle peut arriver à n'importe quel âge, pas forcément avec n'importe qui, mais au moins à n'importe quel âge, à partir du moment où on en parle. Mais encore faudrait-il réaliser qu'on veut découvrir d'autres choses sexuellement. Mais bref, je ne suis pas là pour vous faire un cours d'éducation sexuelle, néanmoins, j'ai trouvé le film intéressant de ce point de vue là. Mais à nouveau, Baby Girl ce n'est pas 50 nuances de gré, et rien que pour ça. Je le trouve intéressant à regarder. Je conseille ce film à tout le monde, bien évidemment, surtout si vous êtes à l'aise avec les scènes érotiques. Je pourrais vous dire que ce film fait réfléchir, oui, comme pas mal de films. C'est surtout qu'on ne va pas regarder ce film pour l'intensité des scènes de sexe, je pense. Autrement, il existe des sites dédiés. Bref, il y a pas mal de combats menés à travers tout le film, que je trouve assez intéressant. Si j'ai une recommandation à faire en parallèle de ce film, ça serait la série Love and Anarchy sur Netflix. que j'ai trouvé fantastique. C'est dans le même style, même si d'autres sujets sont abordés pour le personnage principal, mais c'est aussi une love affair au travail entre un employé et sa supérieure. Si vous aimez un peu les films ou les séries de ce type, qui ne demandent pas de suite et qui ne font pas réfléchir excessivement, et surtout, qui font esquisser un sourire, voire des rires, alors foncez. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque là, on se retrouve dimanche prochain à 20h. pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram à Madame Tout-le-Monde qui parle pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !

Chapters

  • Intro

    00:09

  • Chapitre 2

    00:33

  • Ce que j'ai aimé

    01:29

  • Ce que j'ai moins aimé

    02:59

  • Babygirl so childish

    04:08

  • Le combat des femmes

    06:02

  • Le sexe, un autre un combat

    07:58

  • Quelques conseils

    09:09

  • Outro

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