Speaker #0Bonjour à tous, c'est Madame Tout-le-Monde qui parle. Bienvenue dans cet épisode 11. Je m'appelle Gwanaëlle, Gwenn pour les intimes, et je suis Madame Tout-le-Monde qui parle de tout et du monde. On se retrouve ce dimanche après une longue absence. J'avais quelques contraintes professionnelles. et n'ai pas pu produire de podcast. Autrement, j'en aurais produit de moins bonne qualité. Aujourd'hui, je vais vous parler culture, et plus précisément, d'un ballet auquel j'ai assisté vendredi 21 février, au Palais des Congrès, Carmen. Pour ceux qui ne le savent peut-être pas, Carmen est initialement un opéra de genre comique. D'après le site de la Philharmonie de Paris, Ce genre, né au XVIIe siècle, est lyrique et alterne des parties chantées et des dialogues parlés, en plus d'apartheid adressés au public. Les sujets des opéras comiques sont souvent très proches de la réalité ou de la vie quotidienne. Revenons-en à Carmen. Cette opéra a été composée par le Français Georges Bizet en 1875 pour l'Opéra comique et comporte 4 actes. Un tel opéra est une première dans l'histoire de l'opéra français. car on a représenté une passion violente avec une fin franchement tragique. À Séville, Carmen, jeune bohémienne et grande séductrice, n'en est pas moins une femme rebelle. Elle déclenche une bagarre dans la manufacture de tabac où elle travaille et se fait arrêter. Le brigadier Don José, pour le dire avec le bon accent, chargé de la mener en prison, tombe sous son charme et la laisse s'échapper. Pour l'amour de Carmen... Il va abandonner sa fiancée Micaela, déserter et rejoindre les contrebandiers. Mais il est dévoré par la jalousie et Carmen, se lassant de lui, se laisse séduire par le célèbre torero Escamillo Don José. Fou de désespoir, la frappe à mort avec un poignard lors de la scène finale devant la reine, alors qu'Escamillo apparaît sur les marches du cirque, entouré de la foule qui l'acclame. Comme je vous l'ai dit précédemment, Carmen est d'abord un opéra. Et si j'en fais un podcast, c'est justement parce que l'adaptation en ballet est de plus en plus en vogue dans ce domaine. A cette occasion, j'ai assisté à un ballet plutôt classique, néanmoins prochainement il y a, toujours à Paris, un ballet de Carmen beaucoup moins classique. Je mettrai les détails en description et en story sur Instagram pour ceux que ça intéresserait. Donc, comme je le disais, il n'est pas rare d'assister à ce type d'adaptation. surtout si c'est un classique de l'opéra comme Carmen. Et même si j'y suis allée avec quelques attentes, j'ai trouvé que la troupe a complètement honoré la grandeur d'un tel opéra. Étant une très grande fan de ballet classique, j'ai totalement été conquise. Rentrons un peu plus dans les détails de ce ballet. Très clairement, le ballet a rempli tous les critères, tant du point de vue de la technique de danse classique que celui de l'histoire et de sa reproduction artistique. Dans ce ballet, Il y avait surtout de la danse classique, parfois en pointe, parfois en chausson ou encore même pieds nus. J'ai trouvé cette diversité très enrichissante. Ça prouve encore une fois l'intention de reproduire une histoire, d'une certaine façon, qui mélange à la fois la perfection de l'art qui adapte et de celui qui est adapté. Les costumes étaient d'une beauté incroyable, remplissant le contrat d'époque et de style de Carmen, mais quand même avec l'élégance voulue des balais classiques. J'ai remarqué quelques détails très intéressants pendant ce ballet. Tout d'abord, il n'y avait pas que des vieux. Et oui, même si c'était au Palais des Congrès, il y avait des personnes de mon âge ou des adultes d'environ la trentaine qui ont assisté au ballet. Comme quoi, même si on parle d'opéra ou de ballet, c'est bel et bien démocratisé et ça intéresse encore. Bien parce que c'est un ballet classique, mais non pas le lac des signes, La variété était au rendez-vous. Si je n'avais qu'une chose à dire, ça serait de vous inciter, plus que de vous inviter, à sortir et à découvrir l'art, les revisitations et les adaptations des arts initialement classiques. Découvrir ou redécouvrir Carmen en ballet en est un exemple parfait. Il arrive même que vous puissiez vous réconcilier avec l'art de cette façon. Dans ce ballet, on a pu voir la musique jouer directement sur scène aussi. Eh oui ! On mélange modernité et tradition. Un guitariste et un flûtiste étaient présents lors de certaines scènes. On entendait aussi certains cris entre les danseurs. Il ne s'agissait pas non plus de hurlements, mais du son qui rappelle l'opéra comique, sans forcément que ça soit chanté. Cet épisode est en vérité assez court. Je ne suis pas assez calée en opéra ni en ballet pour m'étaler plus sur le sujet. Si je devais résumer cette expérience, je dirais qu'elle a été artistiquement enrichissante. Déjà parce que c'est la deuxième fois que je vais voir un ballet au Palais des Congrès. Le premier était le Lac des Cignes. C'est vraiment une très belle salle et même si j'étais à une place de catégorie C, j'ai pu très bien voir et entendre. Artistiquement parlant, j'aime beaucoup l'art. J'ai déjà assisté à une représentation de l'opéra de Carmen auparavant et ça m'a totalement plu d'en voir une en ballet. L'opéra et le ballet aussi ne sont pas que des sorties à faire pour faire plaisir à vos parents ou à vos grands-parents. C'est du même type que de faire une sortie au théâtre. Il faut trouver le genre qui vous plaît et pour ça... Il faut s'y rendre ! Si je vous parle de faire des sorties, c'est aussi pour parler, en fin de ce podcast, du fait de sortir seule. Car oui, je suis allée voir Carmen seule. Je n'étais pas accompagnée. Je pense que vous connaissez bien l'expression « il vaut mieux être seule que mal accompagnée » . Mais en vérité, si j'y suis allée seule, c'est surtout pour tester l'expérience en elle-même de faire des choses toute seule. Dernièrement, je suis allée à un petit concert. toute seule, celui de Llewell pour ceux qui connaissent. Et pareil, c'était juste magique. S'agissant de l'art, je trouve ça intéressant de faire certaines activités seule. Ça permet d'avoir sa propre réflexion sans trop être influencée par les personnes qui nous accompagnent. Typiquement, aller à un ballet solo c'est franchement cool. Aller à l'opéra seule, je suppose que ça doit l'être aussi. Et pour ceux qui sont abonnés à mon compte Instagram, je me suis rendue à l'exposition au Béton Salon jeudi 13 mars, toute seule. Tout ça pour dire, ne vous privez pas d'aller voir de l'art seule, d'en discuter avec vos proches, des amateurs d'art, ou non. Permettez-vous de découvrir des choses auxquelles vous n'aurez pas pensé, justement parce que vous y allez seul. C'était tout pour cet épisode, merci de m'avoir écouté jusque-là. On se retrouve dimanche prochain à 20h, pour parler de ce qui entoure Madame Tout-le-Monde. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amis, vos proches et avec tous ceux qui pourraient l'apprécier. Retrouvez-moi sur Instagram, à madame tout le monde qui parle, pour ne rien manquer des nouveautés. A bientôt le monde !
