Réactivé dans les années 1960, ce mouvement ambitionne de construire un « monde nouveau ». Sa doctrine est un mélange d’ésotérisme occidental, d’emprunts à des religions et philosophies d’Asie, qui met l’accent sur l’expérience personnelle et le retour à la nature. Dans le contexte actuel, où beaucoup de jeunes traversent une crise de repères, l’idéal New Age attire car on y parle écologie, paix intérieure, connaissance de soi. Cette idée d’un monde meilleur à bâtir repose sur des changements intérieurs de chaque individu. Cette façon de penser a inspiré de nombreuses dérives autour du soin et du bien-être avec des néo-chamans, des jeûnes purificateurs, des séances de méditation prometteuses. Elle encourage à se détourner de la science et de la médecine au profit de croyances ésotériques.

Cette chronique bénéficie du financement de l’Etat : FIPD et les préfectures du Rhône et de la Loire

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