Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ? cover
Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ? cover
Marketing du cabinet comptable

Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ?

Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ?

20min |16/06/2025
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Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ? cover
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Marketing du cabinet comptable

Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ?

Facture électronique 2025 : prêt ou en danger ?

20min |16/06/2025
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Description

La facture électronique devient obligatoire dès 2025, mais peu d’entreprises savent vraiment ce que cela implique.


Dans cet épisode, Béatrice Piquer, DG de SEPTEO Finance & Accounting, nous explique :

  • Ce qu’est une vraie facture électronique (et ce que ce n’est pas)

  • Ce que ça change concrètement pour une entreprise

  • Pourquoi il faut anticiper dès 2025

  • Et le rôle essentiel de l’expert-comptable dans la réussite de cette transition


Un échange clair, sans jargon, pour aider les TPE/PME à s’organiser, à choisir la bonne plateforme, et à éviter les pièges.


🚨🚨Merci aux partenaires de la saison 4 (par ordre alphabétique) :  

· CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

· ECMA 🔗la solution digitale des EC ;  

· SAGE 🔗la solution comptable des EC ;

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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. C'est un sujet complexe, c'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP. Je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans Marketing du Cap des comptables, le rendez-vous incontournable de la profession du chiffre. Conseils concrets, stratégies marketing et nouvelles technologies. En 30 minutes, passez de l'idée à l'action. Installez-vous, on commence tout de suite. Alors bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de facture électronique. Vous allez peut-être croire que c'est redondant, et bien pas du tout. Et pour ça, j'ai appelé une spécialiste qui est juste en face de moi. Elle s'appelle Béatrice. Bonjour Béatrice.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu peux, avant qu'on rentre dans le sujet, te présenter et parler de ton entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, je suis Béatrice Piquer et je suis directrice générale de Cepteo Finance et Accounting, qui est une division du groupe Cepteo. qui accompagne les entreprises et les experts comptables sur tout ce qui est automatisation de la comptabilité et gestion du cycle de vie des factures.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On est au bon endroit alors.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le bon sujet, c'est le bon moment.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc la facture électronique, on en parle souvent, mais ça reste fou pour la plupart des communs du mortel. Donc pourquoi on en parle encore, cette facture électronique, en 2025 selon toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On en parle encore parce que ça s'accélère, que le calendrier a été défini et a été validé.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est sûr cette fois, c'est bon ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est bon, c'est acté, il n'y a plus possibilité de faire marche arrière. C'est bon. Donc au 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront recevoir des factures en version format électronique. Et en 1er septembre 2027, il va y avoir la capacité de les émettre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc ça s'accélère. Donc 2025, c'est maintenant qu'il faut se mettre en ordre de marche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc on en est où là en train de tourner ? On va commencer à nos mois de juin. Donc aujourd'hui, au mois de juin, on en est où ? Est-ce qu'on peut dire vraiment que les éditeurs et même les experts comptables sont prêts ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on est prêts, techniquement parlant, fonctionnellement parlant. Maintenant, il y a tous les éléments à faire valider auprès de la DGFIP. Les phases pilotes ne sont pas encore terminées. Et après, d'ici la finalisation des phases pilotes, je crois, qui est prévue pour fin juin, on pourra commencer à ouvrir les flux. Les immatriculations des PDP sont prévues entre juillet et septembre. Donc à partir de là, tout va s'accélérer. On pourra accueillir des premiers clients sur la PDP Septéo.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Sur les immatriculations, tu penses que tout le monde va être accepté ou pas du tout ? La période pilote, ça va être en fait où on sélectionne.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Aujourd'hui, on a 87 candidats.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est énorme.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, c'est énorme. Et je crois qu'il y en a encore dans le tuyau qui sont en cours de candidature. Donc grosso modo, on devrait atterrir entre 90 et 95 PDP. Oui, ça fait beaucoup, beaucoup trop, à mon avis, pour un contexte réglementaire tel que celui-ci. Est-ce qu'elles seront toutes immatriculées ? C'est la bonne question. Même si elles sont toutes immatriculées, l'immatriculation est valide pour trois ans.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc je pense qu'à l'issue des trois ans, il y en aura beaucoup moins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu as un retour sur les autres pays ? qui ont déjà la facture électronique ? Est-ce qu'il y en a, comme nous, ça va être du 90, ou tu n'en as que 2-3 dans certains pays ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La chance des Français.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le seul pays qui fait les choses plus simples que les autres.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Exactement, c'est notre particularité.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, dans les autres pays, si on prend l'Italie, ils ont fait une plateforme étatique, qui était à l'origine de PPF, et qui s'affranchissait de la démarche PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, on va clarifier, on va sur la partie 1, c'est clarifier ce qu'est et ce que n'est pas une facture électronique, parce que ça reste un petit peu compliqué comme un des mortels. Donc toi, j'aimerais que tu me l'expliques en une phrase, c'est quoi une facture électronique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors déjà, on confond souvent facture numérique et facture électronique. Donc le fait de créer un fichier numérique, Excel, Word, de le transformer en PDF et de l'envoyer par email, ce qu'on appelle une facture numérique, ce n'est pas une facture électronique. D'accord. Une facture électronique, c'est un petit peu plus que ça. En fait, elle a un format PDF, bien sûr, mais elle englobe aussi des données XML. Donc, c'est du code qui permet à des machines ou à des systèmes d'information d'aller lire l'intérieur de la facture et de récupérer les données essentielles de facturation. Donc, ça, c'est le premier sujet. Et le deuxième sujet, c'est que c'est une facture qui est horodatée et certifiée. Donc, elle est signée électroniquement, ce qui la rend... inaliénable et non modifiable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc ça, en fait, ça va être plutôt pour, si je comprends bien, ça va être pour la partie robot et moi, j'ai mon petit PDF pour moi,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    pour la boîte. Voilà, exactement. Donc vous, en tant qu'humain, vous allez continuer à lire votre PDF. Vous allez pouvoir l'archiver si vous voulez. Et puis les machines, elles, les PDP, entre elles, elles vont s'échanger des flux XML. pour aller justement transformer ces données, les lire et les envoyer à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc, pourquoi c'est un sujet aussi sensible, aussi technique, aussi flou ? On parle de PDP, d'autres anagrammes. On s'y perd.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, alors c'est vrai que la réforme, elle n'est pas simple parce qu'on a plusieurs acteurs. Donc, on a les OD, les opérateurs de dématérialisation. Donc, c'est tous les systèmes d'information logiciels que vous connaissez. Après, on a les PDP. plateforme de dématérialisation partenaire qui elles sont on va dire validées par la DGFIP elles reçoivent l'autorisation d'émettre et de recevoir des factures et puis on a le PPF, le portail public de facturation qui a un rôle d'annuaire, de centralisation de la donnée d'annuaire aujourd'hui, donc toutes les entreprises qui portent un numéro de sirète et de sirène et puis on a après du code, donc du XML du C2I

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment tu veux t'y retrouver ? Est-ce qu'il faut penser qu'au PDP ? Les OD, c'est quoi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il y a trop de choix en fait. Ce qu'il faut que l'entreprise retienne, c'est qu'elle doit changer sa façon de faire une facture. Elle ne peut plus faire une facture sur Excel ou sur Word ou uniquement l'envoyer par email via un PDF. Elle doit forcément utiliser un système d'information qui lui permet de faire de la facturation en format conforme, donc PDF, XML. Et puis, elle doit choisir une PDP, donc une plateforme de dématérialisation partenaire, qui est la voie essentielle et privilégiée par la DGFI pour transférer les informations et les recevoir.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, une entreprise, une seule PDP, je ne peux pas en avoir plusieurs ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on peut avoir une PDP en émission et une PDP en réception. D'accord. Mais par contre, vous ne pouvez pas avoir plusieurs PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Pour l'émission, par exemple ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, non.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    OK.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, dans l'idéal, on recommande d'en choisir... qu'une, parce que plus vous avez de PDP, plus vous démultipliez potentiellement les coûts et la complexité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on peut parler un petit peu du reporting ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On nous a rajouté ça en plus de la facture électronique. Tu nous en expliques un petit peu ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Toutes les sociétés qui sont assujetties à la TVA doivent utiliser l'e-invoicing. L'e-reporting, en fait, c'est pour les flux B2C ou pour les flux internationaux. Donc, en fait, en gros, on va mettre dans un fichier la totalité de ces flux de facturation qui ne sont pas concernés par l'invoicing. Et puis, on va les transformer sous un fichier cumulé tous les, je ne sais plus quelle est la périodicité, mais bon, on va dire tous les mois à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord, et il faudra dire en fait l'état de ma payée, reçue.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement. Alors après, c'est les statuts. Donc, dans ce fichier, il va y avoir les statuts obligatoires et puis après, des statuts optionnels selon les besoins des entreprises. Les statuts, c'est effectivement facture conforme, facture reçue, facture envoyée à la DGFIP, facture validée, facture payée.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et ça, on va dire, on ne peut pas y dissocier avec la facture e-truing, c'est vraiment le même travail ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Invoicing, e-reporting, ça va dépendre de ce que fait chaque entreprise en termes de facturation. Une entreprise qui ne fait que du B2B, potentiellement parlant, elle n'a pas besoin de faire de e-reporting. Par contre, une entreprise qui fait et du B2B et du B2C, elle va avoir besoin de faire et de l'invoicing et du e-reporting.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu vois, ça fait des complexités. Alors, je suis dans quelle case, ainsi de suite.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça crée des complexités. Il y a différents cas d'usage. Donc, il faut vraiment en amont identifier quelles sont mes typologies de factures, à qui je facture et voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et les tickets de restaurant, par exemple, on va faire comment ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui. Les tickets restaurant, c'est les tickets, entre guillemets, les tickets feuilles de caisse.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    donc il va falloir les mettre dans le e-reporting donc voilà c'est des nouvelles choses qu'on n'avait pas forcément l'habitude on donnait tout à notre expert comptable puis s'en occuper, là il va falloir qu'on s'organise et qu'on soit bien accompagné exactement, c'est ça allons sur la partie 2 nous qu'est-ce que ça va changer au niveau des entreprises pourquoi une entreprise elle a tout intérêt à s'y mettre tout de suite au lieu d'attendre comme tu disais début 2026 pourquoi je dois commencer à y réfléchir parce que c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est un sujet complexe

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. Donc ça veut dire que, partant de ce principe, il faut déjà identifier avec quels outils vous travaillez aujourd'hui. Comment vous faites vos factures ? Est-ce que vous avez des factures ? À qui vous facturez ? Des entreprises, des particuliers, les notes de frais, les relevés bancaires, etc. Et derrière, quel est le cycle de vie de vos factures ? Factures fournisseurs, factures de vente ? Par quoi ? Quelle phase vous passez ? Et l'idée, en fait, c'est vraiment de structurer toute cette information pour définir quel est le meilleur système d'information dont vous avez besoin pour être conforme à la facturation électronique. Donc, il y a tout un travail quand même de réflexion.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Un point de cartographie, en fait. Voilà,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    cartographier les flux, vérifier les systèmes d'information. Est-ce qu'ils sont conformes, pas conformes ? Est-ce qu'ils se parlent entre eux ? Quel PDP je vais choisir ? Est-ce que la PDP, parce qu'on a 90 PDP et chaque PDP va avoir son propre périmètre fonctionnel. Donc il y a celles qui vont faire que de l'invoicing, il y a celles qui vont faire invoicing et reporting. Il y a celles qui vont faire que du routage et qui n'auront pas de portail client d'interface utilisateur. Il y a celles qui ne seront pas connectées avec Chorus Pro, celles qui le seront. Il y a celles qui feront que de la France et d'autres qui seront aussi capables de supporter les flux internationaux et de se connecter avec Paypal Europe. Du coup, il y a un périmètre fonctionnel qui est un peu plus vaste que dire je suis une PDP. Donc, il faut regarder de quoi j'ai besoin, quelles sont les factures que j'émets, pour qui je les émets, avec qui je discute, l'administration, des entreprises, des particuliers, avec qui je facture et après, du coup, quelle est la meilleure PDP pour répondre à mes cas d'usage et à mes besoins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Au début, je pensais que c'était simple. Et puis là, tu viens de me dire qu'en fait, les acteurs, ils n'ont pas tous les mêmes règles. Non. Donc en plus, il va falloir regarder ça en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est ça.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est compliqué. Bon, moi, je suis dans le métier, donc j'arrive à comprendre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Et puis, il n'y a pas vraiment de benchmark, en fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et puis, tu prends une personne lambda qui ne connaît pas tout ça. Ça fait peur.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Du coup, nous, en tant que chef d'entreprise, je vais te poser la question, mais bon, ça va améliorer quoi, moi, dans mon quotidien ? J'ai l'impression plutôt que c'est une contrainte.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors ça va être... Compliqué au début parce qu'il va falloir réfléchir à tous ces cas d'usage, à mon système d'information, à ma PDP. Mais après, ça va automatiser la totalité des flux de facturation. Aujourd'hui, vous receviez des factures fournisseurs et vous émettiez des factures clients. Demain, vous allez continuer à les émettre, mais c'est les systèmes d'information qui vont communiquer entre eux. Il n'y aura plus besoin d'imprimer une facture, il n'y aura plus besoin de l'envoyer, il n'y aura plus besoin de la saisir et de l'archiver. Tout va se faire automatiquement. Vous allez recevoir des flux de données où vous allez démettre des factures en format flux de données. Et puis, elles vont directement s'imputer en comptabilité et elles vont directement s'archiver.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En fait, ce qui est difficile, c'est au début de cartographier.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça va être au début de cartographier, de choisir les bons acteurs avec qui travailler et de choisir quelles sont les bonnes solutions par rapport à ce que j'ai besoin.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Après, ça devrait rouler.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, c'est automatisation de la réception à l'émission, l'imputation en comptabilité. L'envoi, la mise en paiement. Donc, ça va accélérer aussi les délais de paiement. Et ça va automatiser les processus de facturation.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça devrait aider un petit peu, même au niveau de la trésor, je suppose.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, tout à fait. Forcément, vous accélérez les délais de paiement. Donc, plus de cash qui rentre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça, c'est bien. Plus vite. Je suis une petite entreprise. On va dire qu'on est sur une typologie française, si vous voulez, où c'est des TPE, PME. Donc, on a besoin de cash. Souvent, il n'y a pas beaucoup de salariés. Est-ce que je peux, moi, une petite TPE, faire tout tout seul, d'après toi ? Ou est-ce qu'il y a des choses à éviter ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Faire tout tout seul.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu as des pièges à éviter, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On peut toujours faire tout tout seul. Après, moi, ma recommandation, et tu connais le positionnement de CTO Finance, c'est de privilégier les experts comptables. Les experts comptables, par définition, c'est déjà les acteurs de la comptabilité et les acteurs de la facturation. C'est eux qui traitent les factures, c'est eux qui les saisissent, qui les imputent, qui valident la comptabilité. Donc, continuons. En fait, si l'entreprise TPE, PME, l'entreprise, quelle que soit sa taille d'ailleurs, veut s'affranchir de la difficulté de la facturation électronique, il faut qu'elle passe par son expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On va aller sur le rôle de l'expert comptable, la partie 3, nous, c'est ce qu'on en veut. En quoi l'expert comptable est l'allié parfait qui va accompagner nos chefs d'entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Parce que c'est déjà l'allié parfait. C'est déjà le conseiller du quotidien des entrepreneurs qui va tout simplement continuer dans son rôle existant. puisqu'il traite déjà la facture des entreprises. Donc, il reçoit les factures des entreprises, il les impute, il les saisit, il les impute en comptabilité, il valide la comptabilité. Il va juste continuer. Donc, il va offrir aux entreprises les meilleurs outils pour continuer son métier d'expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et lui, qu'est-ce qu'il pourra offrir comme service en plus ? Parce qu'il va m'accompagner au début, il peut m'aider sur la cartographie. Une fois que c'est lancé, est-ce qu'il n'y a pas des choses supplémentaires où il peut m'accompagner ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il va automatiser sa production comptable, forcément, puisqu'il n'y aura plus de saisie. Donc il y a tout un pan de son métier qui va être automatisé, qui va être simplifié, ce qui va lui permettre de monter en compétence sur la partie conseil. Donc aujourd'hui, c'est vrai que peut-être qu'il n'avait pas suffisamment de temps pour accompagner les entreprises sur certains conseils financiers, conseils patrimonial, juridiques, RH et autres. En fait, chaque cabinet va pouvoir définir son positionnement stratégique et se dire, tiens, puisque je gagne du temps sur la partie gestion comptable, Comment je mets à profit ce temps gagné pour aller mieux accompagner les entreprises qui font partie de mon portefeuille client ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je vais venir quand même t'embêter. Tu as raison, tu me dis qu'ils traitent en compta la facture, mais c'est nous, les chefs d'entreprise, qui créons la facture. Et là, tu m'as parlé sur la partie du reporting, où il va falloir que je dise à mon expert comptable « reçu » , « à émettre » , « conforme » . Donc ça, c'est un truc en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça, ce n'est pas l'entreprise qui va le faire. En fait, l'expert comptable va recevoir les flux de facturation, va les mettre à disposition de son entreprise sur un portail. va les mettre en validation. Donc, l'entrepreneur, derrière, il va valider les factures reçues.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Le tchèque, en fait, sur M. E, M.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    F. Les factures émises, c'est moi qui les émets. Donc, je n'ai pas besoin de les valider. J'ai juste besoin de les envoyer en paiement. Par contre, les factures que je reçois, je vais continuer et je les valide et j'accepte la mise en paiement. D'accord. En plus, normalement, quand les PDIP est bien faite et qu'elle propose le service, il y a un rapprochement automatique entre le devis, la commande et la facture. du coup ce travail normalement il est fait en amont Je peux décider une validation automatique si jamais, en fait, il y a un devis, il y a un bon de commande et que derrière, j'ai la facture qui correspond au devis à la commande. Pourquoi me demander une validation qui pourrait être automatisée aussi ? Donc, je vais juste valider la mise en paiement de cette facture. Et après, les statuts vont se mettre en automatique via les PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord. Quel conseil tu donnerais aux entreprises pour bien collaborer avec les experts comptables sur ce sujet ? Parce que tu me dis, c'est 2026, il nous reste un petit peu un semestre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On va déjà en parler. C'est bien d'aller voir son expert comptable et d'en parler.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu avais la période fiscale, donc on la laisse un peu.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc là, on termine la période fiscale. Maintenant, ils vont pouvoir vraiment se pencher sur la facturation électronique, la PDP. Ça va s'accélérer. Ils commencent déjà à communiquer auprès de nos entreprises. Donc nous, on leur a fourni des kits de communication pour les aider à mieux communiquer aussi auprès des entreprises. Donc l'expert comptable doit faire connaître auprès de ses clients. qui travaille sur le sujet, qui peut les accompagner. Et l'entreprise, par définition, le premier réflexe, c'est d'en parler avec son expert comptable pour simplifier la démarche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on pourrait avoir des kits de communication ? Bien sûr. Du coup, on les mettra en description, vous aurez accès, ça vous aidera.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement, tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Partons sur la conclusion maintenant. Moi, ce que je veux, c'est que tu me dises, une entreprise qui pense encore, on verra plus tard. On a le temps. On a vraiment le temps ou pas du tout ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. Et le « être en retard » , ça veut dire prendre beaucoup de risques, en fait, par rapport à une réglementation qui, elle, est fixée dans le marbre et a défini sa date de mise en application.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu me disais qu'on va bientôt avoir les immatriculations, c'est-à-dire les sociétés qui vont être validées pour le faire. Est-ce qu'on attend ce moment-là ou on peut déjà en parler à l'expert comptable ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, il ne faut surtout pas attendre. En fait, la démarche, c'est déjà de consulter l'expert comptable, de travailler avec lui sur ce processus d'identification des flux, de typologie de cas d'usage et autres, de voir ce que l'expert comptable propose, parce qu'il propose déjà des services de gestion de la facturation électronique, de voir quel PDP il propose, à quel coût et autres, comment il va accompagner les entreprises sur ce périmètre fonctionnel. sur la mise en place de la facturation électronique. Et voilà, après, ça va se faire tout seul. Les experts comptables sont déjà en marche, donc ils sont en train de travailler dessus. Je pense que d'ici fin 2025, ils seront prêts.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En un mot, la facture électronique, c'est une contrainte ou une opportunité ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est forcément une opportunité. C'est une opportunité pour plusieurs acteurs. Déjà pour l'État, parce que ça évite la fraude à la TVA. Donc, on est d'accord, c'est quand même remplir des caisses. Bien sûr. de revenus qu'on ne voit pas. Donc, l'État français a besoin. C'est également pour les entrepreneurs se simplifier la gestion administrative et la gestion des factures, raccourcir les délais de paiement. Donc, ça, c'est fondamental. Et puis après, c'est récupérer un petit peu plus de maîtrise sur la partie trésorerie et analyse financière. Donc, ce n'est pas négligeable non plus. Plus on pilote son entreprise sur la partie chiffres et plus on peut accompagner sa croissance et sa pérennité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et tu penses que ça va être... Assez simple pour le commun des mortels ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Encore une fois, je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, il faut aller voir son expert comptable.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant qu'on abandonne cette émission, ce que je veux, c'est qu'on fasse un petit jeu qu'on appelle le jeu Ceci et Cela. C'est des questions que je te pose, je te propose deux alternatives et tu me dis laquelle te correspond le mieux. L'objectif, c'est qu'on en apprenne plus sur toi. C'est OK ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Très bien, allez.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, t'es plutôt thé ou café, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Plutôt café.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Chien ou chat ? Paris ou Marseille ? Alors je te pose la question parce qu'on est sur Paris et Marseille c'est plutôt septembre,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    alors ne te loupe pas. En fait je suis entre les deux parce que je suis à la fois sur Marseille et sur Paris mais je suis quand même très parisienne dans l'âme.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu es plutôt fêtarde ou pantouflarde ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On ne peut pas tout faire là.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et la dernière, tu es plutôt facture électronique ou facture numérique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Facture électronique, bien sûr.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoute, je suis ravi que tu aies partagé ce moment-là. Tu nous as conforté sur la facture électronique. En fait, ça va être une plus-value sur tout ce qui va être les chaînes d'entreprise, pour les experts comptables et aussi la VGF1P. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Merci, Florian. Merci à toi. À très vite.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est tout pour aujourd'hui sur Marketing Cabinet Comptable. Si cet épisode vous a été utile, pensez à liker, partager ou vous abonner. Un grand merci à mes partenaires qui rendent ce podcast possible. Et surtout, appliquez ce qui vous parle le plus dans votre cabinet. A bientôt pour un nouvel épisode.

Description

La facture électronique devient obligatoire dès 2025, mais peu d’entreprises savent vraiment ce que cela implique.


Dans cet épisode, Béatrice Piquer, DG de SEPTEO Finance & Accounting, nous explique :

  • Ce qu’est une vraie facture électronique (et ce que ce n’est pas)

  • Ce que ça change concrètement pour une entreprise

  • Pourquoi il faut anticiper dès 2025

  • Et le rôle essentiel de l’expert-comptable dans la réussite de cette transition


Un échange clair, sans jargon, pour aider les TPE/PME à s’organiser, à choisir la bonne plateforme, et à éviter les pièges.


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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


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Transcription

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. C'est un sujet complexe, c'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP. Je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans Marketing du Cap des comptables, le rendez-vous incontournable de la profession du chiffre. Conseils concrets, stratégies marketing et nouvelles technologies. En 30 minutes, passez de l'idée à l'action. Installez-vous, on commence tout de suite. Alors bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de facture électronique. Vous allez peut-être croire que c'est redondant, et bien pas du tout. Et pour ça, j'ai appelé une spécialiste qui est juste en face de moi. Elle s'appelle Béatrice. Bonjour Béatrice.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu peux, avant qu'on rentre dans le sujet, te présenter et parler de ton entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, je suis Béatrice Piquer et je suis directrice générale de Cepteo Finance et Accounting, qui est une division du groupe Cepteo. qui accompagne les entreprises et les experts comptables sur tout ce qui est automatisation de la comptabilité et gestion du cycle de vie des factures.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On est au bon endroit alors.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le bon sujet, c'est le bon moment.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc la facture électronique, on en parle souvent, mais ça reste fou pour la plupart des communs du mortel. Donc pourquoi on en parle encore, cette facture électronique, en 2025 selon toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On en parle encore parce que ça s'accélère, que le calendrier a été défini et a été validé.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est sûr cette fois, c'est bon ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est bon, c'est acté, il n'y a plus possibilité de faire marche arrière. C'est bon. Donc au 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront recevoir des factures en version format électronique. Et en 1er septembre 2027, il va y avoir la capacité de les émettre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc ça s'accélère. Donc 2025, c'est maintenant qu'il faut se mettre en ordre de marche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc on en est où là en train de tourner ? On va commencer à nos mois de juin. Donc aujourd'hui, au mois de juin, on en est où ? Est-ce qu'on peut dire vraiment que les éditeurs et même les experts comptables sont prêts ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on est prêts, techniquement parlant, fonctionnellement parlant. Maintenant, il y a tous les éléments à faire valider auprès de la DGFIP. Les phases pilotes ne sont pas encore terminées. Et après, d'ici la finalisation des phases pilotes, je crois, qui est prévue pour fin juin, on pourra commencer à ouvrir les flux. Les immatriculations des PDP sont prévues entre juillet et septembre. Donc à partir de là, tout va s'accélérer. On pourra accueillir des premiers clients sur la PDP Septéo.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Sur les immatriculations, tu penses que tout le monde va être accepté ou pas du tout ? La période pilote, ça va être en fait où on sélectionne.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Aujourd'hui, on a 87 candidats.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est énorme.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, c'est énorme. Et je crois qu'il y en a encore dans le tuyau qui sont en cours de candidature. Donc grosso modo, on devrait atterrir entre 90 et 95 PDP. Oui, ça fait beaucoup, beaucoup trop, à mon avis, pour un contexte réglementaire tel que celui-ci. Est-ce qu'elles seront toutes immatriculées ? C'est la bonne question. Même si elles sont toutes immatriculées, l'immatriculation est valide pour trois ans.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc je pense qu'à l'issue des trois ans, il y en aura beaucoup moins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu as un retour sur les autres pays ? qui ont déjà la facture électronique ? Est-ce qu'il y en a, comme nous, ça va être du 90, ou tu n'en as que 2-3 dans certains pays ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La chance des Français.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le seul pays qui fait les choses plus simples que les autres.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Exactement, c'est notre particularité.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, dans les autres pays, si on prend l'Italie, ils ont fait une plateforme étatique, qui était à l'origine de PPF, et qui s'affranchissait de la démarche PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, on va clarifier, on va sur la partie 1, c'est clarifier ce qu'est et ce que n'est pas une facture électronique, parce que ça reste un petit peu compliqué comme un des mortels. Donc toi, j'aimerais que tu me l'expliques en une phrase, c'est quoi une facture électronique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors déjà, on confond souvent facture numérique et facture électronique. Donc le fait de créer un fichier numérique, Excel, Word, de le transformer en PDF et de l'envoyer par email, ce qu'on appelle une facture numérique, ce n'est pas une facture électronique. D'accord. Une facture électronique, c'est un petit peu plus que ça. En fait, elle a un format PDF, bien sûr, mais elle englobe aussi des données XML. Donc, c'est du code qui permet à des machines ou à des systèmes d'information d'aller lire l'intérieur de la facture et de récupérer les données essentielles de facturation. Donc, ça, c'est le premier sujet. Et le deuxième sujet, c'est que c'est une facture qui est horodatée et certifiée. Donc, elle est signée électroniquement, ce qui la rend... inaliénable et non modifiable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc ça, en fait, ça va être plutôt pour, si je comprends bien, ça va être pour la partie robot et moi, j'ai mon petit PDF pour moi,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    pour la boîte. Voilà, exactement. Donc vous, en tant qu'humain, vous allez continuer à lire votre PDF. Vous allez pouvoir l'archiver si vous voulez. Et puis les machines, elles, les PDP, entre elles, elles vont s'échanger des flux XML. pour aller justement transformer ces données, les lire et les envoyer à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc, pourquoi c'est un sujet aussi sensible, aussi technique, aussi flou ? On parle de PDP, d'autres anagrammes. On s'y perd.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, alors c'est vrai que la réforme, elle n'est pas simple parce qu'on a plusieurs acteurs. Donc, on a les OD, les opérateurs de dématérialisation. Donc, c'est tous les systèmes d'information logiciels que vous connaissez. Après, on a les PDP. plateforme de dématérialisation partenaire qui elles sont on va dire validées par la DGFIP elles reçoivent l'autorisation d'émettre et de recevoir des factures et puis on a le PPF, le portail public de facturation qui a un rôle d'annuaire, de centralisation de la donnée d'annuaire aujourd'hui, donc toutes les entreprises qui portent un numéro de sirète et de sirène et puis on a après du code, donc du XML du C2I

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment tu veux t'y retrouver ? Est-ce qu'il faut penser qu'au PDP ? Les OD, c'est quoi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il y a trop de choix en fait. Ce qu'il faut que l'entreprise retienne, c'est qu'elle doit changer sa façon de faire une facture. Elle ne peut plus faire une facture sur Excel ou sur Word ou uniquement l'envoyer par email via un PDF. Elle doit forcément utiliser un système d'information qui lui permet de faire de la facturation en format conforme, donc PDF, XML. Et puis, elle doit choisir une PDP, donc une plateforme de dématérialisation partenaire, qui est la voie essentielle et privilégiée par la DGFI pour transférer les informations et les recevoir.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, une entreprise, une seule PDP, je ne peux pas en avoir plusieurs ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on peut avoir une PDP en émission et une PDP en réception. D'accord. Mais par contre, vous ne pouvez pas avoir plusieurs PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Pour l'émission, par exemple ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, non.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    OK.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, dans l'idéal, on recommande d'en choisir... qu'une, parce que plus vous avez de PDP, plus vous démultipliez potentiellement les coûts et la complexité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on peut parler un petit peu du reporting ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On nous a rajouté ça en plus de la facture électronique. Tu nous en expliques un petit peu ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Toutes les sociétés qui sont assujetties à la TVA doivent utiliser l'e-invoicing. L'e-reporting, en fait, c'est pour les flux B2C ou pour les flux internationaux. Donc, en fait, en gros, on va mettre dans un fichier la totalité de ces flux de facturation qui ne sont pas concernés par l'invoicing. Et puis, on va les transformer sous un fichier cumulé tous les, je ne sais plus quelle est la périodicité, mais bon, on va dire tous les mois à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord, et il faudra dire en fait l'état de ma payée, reçue.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement. Alors après, c'est les statuts. Donc, dans ce fichier, il va y avoir les statuts obligatoires et puis après, des statuts optionnels selon les besoins des entreprises. Les statuts, c'est effectivement facture conforme, facture reçue, facture envoyée à la DGFIP, facture validée, facture payée.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et ça, on va dire, on ne peut pas y dissocier avec la facture e-truing, c'est vraiment le même travail ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Invoicing, e-reporting, ça va dépendre de ce que fait chaque entreprise en termes de facturation. Une entreprise qui ne fait que du B2B, potentiellement parlant, elle n'a pas besoin de faire de e-reporting. Par contre, une entreprise qui fait et du B2B et du B2C, elle va avoir besoin de faire et de l'invoicing et du e-reporting.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu vois, ça fait des complexités. Alors, je suis dans quelle case, ainsi de suite.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça crée des complexités. Il y a différents cas d'usage. Donc, il faut vraiment en amont identifier quelles sont mes typologies de factures, à qui je facture et voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et les tickets de restaurant, par exemple, on va faire comment ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui. Les tickets restaurant, c'est les tickets, entre guillemets, les tickets feuilles de caisse.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    donc il va falloir les mettre dans le e-reporting donc voilà c'est des nouvelles choses qu'on n'avait pas forcément l'habitude on donnait tout à notre expert comptable puis s'en occuper, là il va falloir qu'on s'organise et qu'on soit bien accompagné exactement, c'est ça allons sur la partie 2 nous qu'est-ce que ça va changer au niveau des entreprises pourquoi une entreprise elle a tout intérêt à s'y mettre tout de suite au lieu d'attendre comme tu disais début 2026 pourquoi je dois commencer à y réfléchir parce que c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est un sujet complexe

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. Donc ça veut dire que, partant de ce principe, il faut déjà identifier avec quels outils vous travaillez aujourd'hui. Comment vous faites vos factures ? Est-ce que vous avez des factures ? À qui vous facturez ? Des entreprises, des particuliers, les notes de frais, les relevés bancaires, etc. Et derrière, quel est le cycle de vie de vos factures ? Factures fournisseurs, factures de vente ? Par quoi ? Quelle phase vous passez ? Et l'idée, en fait, c'est vraiment de structurer toute cette information pour définir quel est le meilleur système d'information dont vous avez besoin pour être conforme à la facturation électronique. Donc, il y a tout un travail quand même de réflexion.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Un point de cartographie, en fait. Voilà,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    cartographier les flux, vérifier les systèmes d'information. Est-ce qu'ils sont conformes, pas conformes ? Est-ce qu'ils se parlent entre eux ? Quel PDP je vais choisir ? Est-ce que la PDP, parce qu'on a 90 PDP et chaque PDP va avoir son propre périmètre fonctionnel. Donc il y a celles qui vont faire que de l'invoicing, il y a celles qui vont faire invoicing et reporting. Il y a celles qui vont faire que du routage et qui n'auront pas de portail client d'interface utilisateur. Il y a celles qui ne seront pas connectées avec Chorus Pro, celles qui le seront. Il y a celles qui feront que de la France et d'autres qui seront aussi capables de supporter les flux internationaux et de se connecter avec Paypal Europe. Du coup, il y a un périmètre fonctionnel qui est un peu plus vaste que dire je suis une PDP. Donc, il faut regarder de quoi j'ai besoin, quelles sont les factures que j'émets, pour qui je les émets, avec qui je discute, l'administration, des entreprises, des particuliers, avec qui je facture et après, du coup, quelle est la meilleure PDP pour répondre à mes cas d'usage et à mes besoins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Au début, je pensais que c'était simple. Et puis là, tu viens de me dire qu'en fait, les acteurs, ils n'ont pas tous les mêmes règles. Non. Donc en plus, il va falloir regarder ça en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est ça.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est compliqué. Bon, moi, je suis dans le métier, donc j'arrive à comprendre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Et puis, il n'y a pas vraiment de benchmark, en fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et puis, tu prends une personne lambda qui ne connaît pas tout ça. Ça fait peur.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Du coup, nous, en tant que chef d'entreprise, je vais te poser la question, mais bon, ça va améliorer quoi, moi, dans mon quotidien ? J'ai l'impression plutôt que c'est une contrainte.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors ça va être... Compliqué au début parce qu'il va falloir réfléchir à tous ces cas d'usage, à mon système d'information, à ma PDP. Mais après, ça va automatiser la totalité des flux de facturation. Aujourd'hui, vous receviez des factures fournisseurs et vous émettiez des factures clients. Demain, vous allez continuer à les émettre, mais c'est les systèmes d'information qui vont communiquer entre eux. Il n'y aura plus besoin d'imprimer une facture, il n'y aura plus besoin de l'envoyer, il n'y aura plus besoin de la saisir et de l'archiver. Tout va se faire automatiquement. Vous allez recevoir des flux de données où vous allez démettre des factures en format flux de données. Et puis, elles vont directement s'imputer en comptabilité et elles vont directement s'archiver.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En fait, ce qui est difficile, c'est au début de cartographier.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça va être au début de cartographier, de choisir les bons acteurs avec qui travailler et de choisir quelles sont les bonnes solutions par rapport à ce que j'ai besoin.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Après, ça devrait rouler.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, c'est automatisation de la réception à l'émission, l'imputation en comptabilité. L'envoi, la mise en paiement. Donc, ça va accélérer aussi les délais de paiement. Et ça va automatiser les processus de facturation.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça devrait aider un petit peu, même au niveau de la trésor, je suppose.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, tout à fait. Forcément, vous accélérez les délais de paiement. Donc, plus de cash qui rentre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça, c'est bien. Plus vite. Je suis une petite entreprise. On va dire qu'on est sur une typologie française, si vous voulez, où c'est des TPE, PME. Donc, on a besoin de cash. Souvent, il n'y a pas beaucoup de salariés. Est-ce que je peux, moi, une petite TPE, faire tout tout seul, d'après toi ? Ou est-ce qu'il y a des choses à éviter ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Faire tout tout seul.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu as des pièges à éviter, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On peut toujours faire tout tout seul. Après, moi, ma recommandation, et tu connais le positionnement de CTO Finance, c'est de privilégier les experts comptables. Les experts comptables, par définition, c'est déjà les acteurs de la comptabilité et les acteurs de la facturation. C'est eux qui traitent les factures, c'est eux qui les saisissent, qui les imputent, qui valident la comptabilité. Donc, continuons. En fait, si l'entreprise TPE, PME, l'entreprise, quelle que soit sa taille d'ailleurs, veut s'affranchir de la difficulté de la facturation électronique, il faut qu'elle passe par son expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On va aller sur le rôle de l'expert comptable, la partie 3, nous, c'est ce qu'on en veut. En quoi l'expert comptable est l'allié parfait qui va accompagner nos chefs d'entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Parce que c'est déjà l'allié parfait. C'est déjà le conseiller du quotidien des entrepreneurs qui va tout simplement continuer dans son rôle existant. puisqu'il traite déjà la facture des entreprises. Donc, il reçoit les factures des entreprises, il les impute, il les saisit, il les impute en comptabilité, il valide la comptabilité. Il va juste continuer. Donc, il va offrir aux entreprises les meilleurs outils pour continuer son métier d'expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et lui, qu'est-ce qu'il pourra offrir comme service en plus ? Parce qu'il va m'accompagner au début, il peut m'aider sur la cartographie. Une fois que c'est lancé, est-ce qu'il n'y a pas des choses supplémentaires où il peut m'accompagner ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il va automatiser sa production comptable, forcément, puisqu'il n'y aura plus de saisie. Donc il y a tout un pan de son métier qui va être automatisé, qui va être simplifié, ce qui va lui permettre de monter en compétence sur la partie conseil. Donc aujourd'hui, c'est vrai que peut-être qu'il n'avait pas suffisamment de temps pour accompagner les entreprises sur certains conseils financiers, conseils patrimonial, juridiques, RH et autres. En fait, chaque cabinet va pouvoir définir son positionnement stratégique et se dire, tiens, puisque je gagne du temps sur la partie gestion comptable, Comment je mets à profit ce temps gagné pour aller mieux accompagner les entreprises qui font partie de mon portefeuille client ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je vais venir quand même t'embêter. Tu as raison, tu me dis qu'ils traitent en compta la facture, mais c'est nous, les chefs d'entreprise, qui créons la facture. Et là, tu m'as parlé sur la partie du reporting, où il va falloir que je dise à mon expert comptable « reçu » , « à émettre » , « conforme » . Donc ça, c'est un truc en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça, ce n'est pas l'entreprise qui va le faire. En fait, l'expert comptable va recevoir les flux de facturation, va les mettre à disposition de son entreprise sur un portail. va les mettre en validation. Donc, l'entrepreneur, derrière, il va valider les factures reçues.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Le tchèque, en fait, sur M. E, M.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    F. Les factures émises, c'est moi qui les émets. Donc, je n'ai pas besoin de les valider. J'ai juste besoin de les envoyer en paiement. Par contre, les factures que je reçois, je vais continuer et je les valide et j'accepte la mise en paiement. D'accord. En plus, normalement, quand les PDIP est bien faite et qu'elle propose le service, il y a un rapprochement automatique entre le devis, la commande et la facture. du coup ce travail normalement il est fait en amont Je peux décider une validation automatique si jamais, en fait, il y a un devis, il y a un bon de commande et que derrière, j'ai la facture qui correspond au devis à la commande. Pourquoi me demander une validation qui pourrait être automatisée aussi ? Donc, je vais juste valider la mise en paiement de cette facture. Et après, les statuts vont se mettre en automatique via les PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord. Quel conseil tu donnerais aux entreprises pour bien collaborer avec les experts comptables sur ce sujet ? Parce que tu me dis, c'est 2026, il nous reste un petit peu un semestre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On va déjà en parler. C'est bien d'aller voir son expert comptable et d'en parler.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu avais la période fiscale, donc on la laisse un peu.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc là, on termine la période fiscale. Maintenant, ils vont pouvoir vraiment se pencher sur la facturation électronique, la PDP. Ça va s'accélérer. Ils commencent déjà à communiquer auprès de nos entreprises. Donc nous, on leur a fourni des kits de communication pour les aider à mieux communiquer aussi auprès des entreprises. Donc l'expert comptable doit faire connaître auprès de ses clients. qui travaille sur le sujet, qui peut les accompagner. Et l'entreprise, par définition, le premier réflexe, c'est d'en parler avec son expert comptable pour simplifier la démarche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on pourrait avoir des kits de communication ? Bien sûr. Du coup, on les mettra en description, vous aurez accès, ça vous aidera.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement, tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Partons sur la conclusion maintenant. Moi, ce que je veux, c'est que tu me dises, une entreprise qui pense encore, on verra plus tard. On a le temps. On a vraiment le temps ou pas du tout ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. Et le « être en retard » , ça veut dire prendre beaucoup de risques, en fait, par rapport à une réglementation qui, elle, est fixée dans le marbre et a défini sa date de mise en application.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu me disais qu'on va bientôt avoir les immatriculations, c'est-à-dire les sociétés qui vont être validées pour le faire. Est-ce qu'on attend ce moment-là ou on peut déjà en parler à l'expert comptable ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, il ne faut surtout pas attendre. En fait, la démarche, c'est déjà de consulter l'expert comptable, de travailler avec lui sur ce processus d'identification des flux, de typologie de cas d'usage et autres, de voir ce que l'expert comptable propose, parce qu'il propose déjà des services de gestion de la facturation électronique, de voir quel PDP il propose, à quel coût et autres, comment il va accompagner les entreprises sur ce périmètre fonctionnel. sur la mise en place de la facturation électronique. Et voilà, après, ça va se faire tout seul. Les experts comptables sont déjà en marche, donc ils sont en train de travailler dessus. Je pense que d'ici fin 2025, ils seront prêts.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En un mot, la facture électronique, c'est une contrainte ou une opportunité ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est forcément une opportunité. C'est une opportunité pour plusieurs acteurs. Déjà pour l'État, parce que ça évite la fraude à la TVA. Donc, on est d'accord, c'est quand même remplir des caisses. Bien sûr. de revenus qu'on ne voit pas. Donc, l'État français a besoin. C'est également pour les entrepreneurs se simplifier la gestion administrative et la gestion des factures, raccourcir les délais de paiement. Donc, ça, c'est fondamental. Et puis après, c'est récupérer un petit peu plus de maîtrise sur la partie trésorerie et analyse financière. Donc, ce n'est pas négligeable non plus. Plus on pilote son entreprise sur la partie chiffres et plus on peut accompagner sa croissance et sa pérennité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et tu penses que ça va être... Assez simple pour le commun des mortels ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Encore une fois, je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, il faut aller voir son expert comptable.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant qu'on abandonne cette émission, ce que je veux, c'est qu'on fasse un petit jeu qu'on appelle le jeu Ceci et Cela. C'est des questions que je te pose, je te propose deux alternatives et tu me dis laquelle te correspond le mieux. L'objectif, c'est qu'on en apprenne plus sur toi. C'est OK ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Très bien, allez.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, t'es plutôt thé ou café, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Plutôt café.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Chien ou chat ? Paris ou Marseille ? Alors je te pose la question parce qu'on est sur Paris et Marseille c'est plutôt septembre,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    alors ne te loupe pas. En fait je suis entre les deux parce que je suis à la fois sur Marseille et sur Paris mais je suis quand même très parisienne dans l'âme.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu es plutôt fêtarde ou pantouflarde ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On ne peut pas tout faire là.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et la dernière, tu es plutôt facture électronique ou facture numérique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Facture électronique, bien sûr.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoute, je suis ravi que tu aies partagé ce moment-là. Tu nous as conforté sur la facture électronique. En fait, ça va être une plus-value sur tout ce qui va être les chaînes d'entreprise, pour les experts comptables et aussi la VGF1P. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Merci, Florian. Merci à toi. À très vite.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est tout pour aujourd'hui sur Marketing Cabinet Comptable. Si cet épisode vous a été utile, pensez à liker, partager ou vous abonner. Un grand merci à mes partenaires qui rendent ce podcast possible. Et surtout, appliquez ce qui vous parle le plus dans votre cabinet. A bientôt pour un nouvel épisode.

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Description

La facture électronique devient obligatoire dès 2025, mais peu d’entreprises savent vraiment ce que cela implique.


Dans cet épisode, Béatrice Piquer, DG de SEPTEO Finance & Accounting, nous explique :

  • Ce qu’est une vraie facture électronique (et ce que ce n’est pas)

  • Ce que ça change concrètement pour une entreprise

  • Pourquoi il faut anticiper dès 2025

  • Et le rôle essentiel de l’expert-comptable dans la réussite de cette transition


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Transcription

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. C'est un sujet complexe, c'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP. Je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans Marketing du Cap des comptables, le rendez-vous incontournable de la profession du chiffre. Conseils concrets, stratégies marketing et nouvelles technologies. En 30 minutes, passez de l'idée à l'action. Installez-vous, on commence tout de suite. Alors bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de facture électronique. Vous allez peut-être croire que c'est redondant, et bien pas du tout. Et pour ça, j'ai appelé une spécialiste qui est juste en face de moi. Elle s'appelle Béatrice. Bonjour Béatrice.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu peux, avant qu'on rentre dans le sujet, te présenter et parler de ton entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, je suis Béatrice Piquer et je suis directrice générale de Cepteo Finance et Accounting, qui est une division du groupe Cepteo. qui accompagne les entreprises et les experts comptables sur tout ce qui est automatisation de la comptabilité et gestion du cycle de vie des factures.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On est au bon endroit alors.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le bon sujet, c'est le bon moment.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc la facture électronique, on en parle souvent, mais ça reste fou pour la plupart des communs du mortel. Donc pourquoi on en parle encore, cette facture électronique, en 2025 selon toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On en parle encore parce que ça s'accélère, que le calendrier a été défini et a été validé.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est sûr cette fois, c'est bon ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est bon, c'est acté, il n'y a plus possibilité de faire marche arrière. C'est bon. Donc au 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront recevoir des factures en version format électronique. Et en 1er septembre 2027, il va y avoir la capacité de les émettre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc ça s'accélère. Donc 2025, c'est maintenant qu'il faut se mettre en ordre de marche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc on en est où là en train de tourner ? On va commencer à nos mois de juin. Donc aujourd'hui, au mois de juin, on en est où ? Est-ce qu'on peut dire vraiment que les éditeurs et même les experts comptables sont prêts ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on est prêts, techniquement parlant, fonctionnellement parlant. Maintenant, il y a tous les éléments à faire valider auprès de la DGFIP. Les phases pilotes ne sont pas encore terminées. Et après, d'ici la finalisation des phases pilotes, je crois, qui est prévue pour fin juin, on pourra commencer à ouvrir les flux. Les immatriculations des PDP sont prévues entre juillet et septembre. Donc à partir de là, tout va s'accélérer. On pourra accueillir des premiers clients sur la PDP Septéo.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Sur les immatriculations, tu penses que tout le monde va être accepté ou pas du tout ? La période pilote, ça va être en fait où on sélectionne.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Aujourd'hui, on a 87 candidats.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est énorme.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, c'est énorme. Et je crois qu'il y en a encore dans le tuyau qui sont en cours de candidature. Donc grosso modo, on devrait atterrir entre 90 et 95 PDP. Oui, ça fait beaucoup, beaucoup trop, à mon avis, pour un contexte réglementaire tel que celui-ci. Est-ce qu'elles seront toutes immatriculées ? C'est la bonne question. Même si elles sont toutes immatriculées, l'immatriculation est valide pour trois ans.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc je pense qu'à l'issue des trois ans, il y en aura beaucoup moins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu as un retour sur les autres pays ? qui ont déjà la facture électronique ? Est-ce qu'il y en a, comme nous, ça va être du 90, ou tu n'en as que 2-3 dans certains pays ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La chance des Français.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le seul pays qui fait les choses plus simples que les autres.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Exactement, c'est notre particularité.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, dans les autres pays, si on prend l'Italie, ils ont fait une plateforme étatique, qui était à l'origine de PPF, et qui s'affranchissait de la démarche PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, on va clarifier, on va sur la partie 1, c'est clarifier ce qu'est et ce que n'est pas une facture électronique, parce que ça reste un petit peu compliqué comme un des mortels. Donc toi, j'aimerais que tu me l'expliques en une phrase, c'est quoi une facture électronique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors déjà, on confond souvent facture numérique et facture électronique. Donc le fait de créer un fichier numérique, Excel, Word, de le transformer en PDF et de l'envoyer par email, ce qu'on appelle une facture numérique, ce n'est pas une facture électronique. D'accord. Une facture électronique, c'est un petit peu plus que ça. En fait, elle a un format PDF, bien sûr, mais elle englobe aussi des données XML. Donc, c'est du code qui permet à des machines ou à des systèmes d'information d'aller lire l'intérieur de la facture et de récupérer les données essentielles de facturation. Donc, ça, c'est le premier sujet. Et le deuxième sujet, c'est que c'est une facture qui est horodatée et certifiée. Donc, elle est signée électroniquement, ce qui la rend... inaliénable et non modifiable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc ça, en fait, ça va être plutôt pour, si je comprends bien, ça va être pour la partie robot et moi, j'ai mon petit PDF pour moi,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    pour la boîte. Voilà, exactement. Donc vous, en tant qu'humain, vous allez continuer à lire votre PDF. Vous allez pouvoir l'archiver si vous voulez. Et puis les machines, elles, les PDP, entre elles, elles vont s'échanger des flux XML. pour aller justement transformer ces données, les lire et les envoyer à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc, pourquoi c'est un sujet aussi sensible, aussi technique, aussi flou ? On parle de PDP, d'autres anagrammes. On s'y perd.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, alors c'est vrai que la réforme, elle n'est pas simple parce qu'on a plusieurs acteurs. Donc, on a les OD, les opérateurs de dématérialisation. Donc, c'est tous les systèmes d'information logiciels que vous connaissez. Après, on a les PDP. plateforme de dématérialisation partenaire qui elles sont on va dire validées par la DGFIP elles reçoivent l'autorisation d'émettre et de recevoir des factures et puis on a le PPF, le portail public de facturation qui a un rôle d'annuaire, de centralisation de la donnée d'annuaire aujourd'hui, donc toutes les entreprises qui portent un numéro de sirète et de sirène et puis on a après du code, donc du XML du C2I

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment tu veux t'y retrouver ? Est-ce qu'il faut penser qu'au PDP ? Les OD, c'est quoi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il y a trop de choix en fait. Ce qu'il faut que l'entreprise retienne, c'est qu'elle doit changer sa façon de faire une facture. Elle ne peut plus faire une facture sur Excel ou sur Word ou uniquement l'envoyer par email via un PDF. Elle doit forcément utiliser un système d'information qui lui permet de faire de la facturation en format conforme, donc PDF, XML. Et puis, elle doit choisir une PDP, donc une plateforme de dématérialisation partenaire, qui est la voie essentielle et privilégiée par la DGFI pour transférer les informations et les recevoir.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, une entreprise, une seule PDP, je ne peux pas en avoir plusieurs ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on peut avoir une PDP en émission et une PDP en réception. D'accord. Mais par contre, vous ne pouvez pas avoir plusieurs PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Pour l'émission, par exemple ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, non.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    OK.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, dans l'idéal, on recommande d'en choisir... qu'une, parce que plus vous avez de PDP, plus vous démultipliez potentiellement les coûts et la complexité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on peut parler un petit peu du reporting ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On nous a rajouté ça en plus de la facture électronique. Tu nous en expliques un petit peu ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Toutes les sociétés qui sont assujetties à la TVA doivent utiliser l'e-invoicing. L'e-reporting, en fait, c'est pour les flux B2C ou pour les flux internationaux. Donc, en fait, en gros, on va mettre dans un fichier la totalité de ces flux de facturation qui ne sont pas concernés par l'invoicing. Et puis, on va les transformer sous un fichier cumulé tous les, je ne sais plus quelle est la périodicité, mais bon, on va dire tous les mois à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord, et il faudra dire en fait l'état de ma payée, reçue.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement. Alors après, c'est les statuts. Donc, dans ce fichier, il va y avoir les statuts obligatoires et puis après, des statuts optionnels selon les besoins des entreprises. Les statuts, c'est effectivement facture conforme, facture reçue, facture envoyée à la DGFIP, facture validée, facture payée.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et ça, on va dire, on ne peut pas y dissocier avec la facture e-truing, c'est vraiment le même travail ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Invoicing, e-reporting, ça va dépendre de ce que fait chaque entreprise en termes de facturation. Une entreprise qui ne fait que du B2B, potentiellement parlant, elle n'a pas besoin de faire de e-reporting. Par contre, une entreprise qui fait et du B2B et du B2C, elle va avoir besoin de faire et de l'invoicing et du e-reporting.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu vois, ça fait des complexités. Alors, je suis dans quelle case, ainsi de suite.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça crée des complexités. Il y a différents cas d'usage. Donc, il faut vraiment en amont identifier quelles sont mes typologies de factures, à qui je facture et voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et les tickets de restaurant, par exemple, on va faire comment ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui. Les tickets restaurant, c'est les tickets, entre guillemets, les tickets feuilles de caisse.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    donc il va falloir les mettre dans le e-reporting donc voilà c'est des nouvelles choses qu'on n'avait pas forcément l'habitude on donnait tout à notre expert comptable puis s'en occuper, là il va falloir qu'on s'organise et qu'on soit bien accompagné exactement, c'est ça allons sur la partie 2 nous qu'est-ce que ça va changer au niveau des entreprises pourquoi une entreprise elle a tout intérêt à s'y mettre tout de suite au lieu d'attendre comme tu disais début 2026 pourquoi je dois commencer à y réfléchir parce que c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est un sujet complexe

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. Donc ça veut dire que, partant de ce principe, il faut déjà identifier avec quels outils vous travaillez aujourd'hui. Comment vous faites vos factures ? Est-ce que vous avez des factures ? À qui vous facturez ? Des entreprises, des particuliers, les notes de frais, les relevés bancaires, etc. Et derrière, quel est le cycle de vie de vos factures ? Factures fournisseurs, factures de vente ? Par quoi ? Quelle phase vous passez ? Et l'idée, en fait, c'est vraiment de structurer toute cette information pour définir quel est le meilleur système d'information dont vous avez besoin pour être conforme à la facturation électronique. Donc, il y a tout un travail quand même de réflexion.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Un point de cartographie, en fait. Voilà,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    cartographier les flux, vérifier les systèmes d'information. Est-ce qu'ils sont conformes, pas conformes ? Est-ce qu'ils se parlent entre eux ? Quel PDP je vais choisir ? Est-ce que la PDP, parce qu'on a 90 PDP et chaque PDP va avoir son propre périmètre fonctionnel. Donc il y a celles qui vont faire que de l'invoicing, il y a celles qui vont faire invoicing et reporting. Il y a celles qui vont faire que du routage et qui n'auront pas de portail client d'interface utilisateur. Il y a celles qui ne seront pas connectées avec Chorus Pro, celles qui le seront. Il y a celles qui feront que de la France et d'autres qui seront aussi capables de supporter les flux internationaux et de se connecter avec Paypal Europe. Du coup, il y a un périmètre fonctionnel qui est un peu plus vaste que dire je suis une PDP. Donc, il faut regarder de quoi j'ai besoin, quelles sont les factures que j'émets, pour qui je les émets, avec qui je discute, l'administration, des entreprises, des particuliers, avec qui je facture et après, du coup, quelle est la meilleure PDP pour répondre à mes cas d'usage et à mes besoins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Au début, je pensais que c'était simple. Et puis là, tu viens de me dire qu'en fait, les acteurs, ils n'ont pas tous les mêmes règles. Non. Donc en plus, il va falloir regarder ça en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est ça.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est compliqué. Bon, moi, je suis dans le métier, donc j'arrive à comprendre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Et puis, il n'y a pas vraiment de benchmark, en fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et puis, tu prends une personne lambda qui ne connaît pas tout ça. Ça fait peur.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Du coup, nous, en tant que chef d'entreprise, je vais te poser la question, mais bon, ça va améliorer quoi, moi, dans mon quotidien ? J'ai l'impression plutôt que c'est une contrainte.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors ça va être... Compliqué au début parce qu'il va falloir réfléchir à tous ces cas d'usage, à mon système d'information, à ma PDP. Mais après, ça va automatiser la totalité des flux de facturation. Aujourd'hui, vous receviez des factures fournisseurs et vous émettiez des factures clients. Demain, vous allez continuer à les émettre, mais c'est les systèmes d'information qui vont communiquer entre eux. Il n'y aura plus besoin d'imprimer une facture, il n'y aura plus besoin de l'envoyer, il n'y aura plus besoin de la saisir et de l'archiver. Tout va se faire automatiquement. Vous allez recevoir des flux de données où vous allez démettre des factures en format flux de données. Et puis, elles vont directement s'imputer en comptabilité et elles vont directement s'archiver.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En fait, ce qui est difficile, c'est au début de cartographier.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça va être au début de cartographier, de choisir les bons acteurs avec qui travailler et de choisir quelles sont les bonnes solutions par rapport à ce que j'ai besoin.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Après, ça devrait rouler.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, c'est automatisation de la réception à l'émission, l'imputation en comptabilité. L'envoi, la mise en paiement. Donc, ça va accélérer aussi les délais de paiement. Et ça va automatiser les processus de facturation.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça devrait aider un petit peu, même au niveau de la trésor, je suppose.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, tout à fait. Forcément, vous accélérez les délais de paiement. Donc, plus de cash qui rentre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça, c'est bien. Plus vite. Je suis une petite entreprise. On va dire qu'on est sur une typologie française, si vous voulez, où c'est des TPE, PME. Donc, on a besoin de cash. Souvent, il n'y a pas beaucoup de salariés. Est-ce que je peux, moi, une petite TPE, faire tout tout seul, d'après toi ? Ou est-ce qu'il y a des choses à éviter ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Faire tout tout seul.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu as des pièges à éviter, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On peut toujours faire tout tout seul. Après, moi, ma recommandation, et tu connais le positionnement de CTO Finance, c'est de privilégier les experts comptables. Les experts comptables, par définition, c'est déjà les acteurs de la comptabilité et les acteurs de la facturation. C'est eux qui traitent les factures, c'est eux qui les saisissent, qui les imputent, qui valident la comptabilité. Donc, continuons. En fait, si l'entreprise TPE, PME, l'entreprise, quelle que soit sa taille d'ailleurs, veut s'affranchir de la difficulté de la facturation électronique, il faut qu'elle passe par son expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On va aller sur le rôle de l'expert comptable, la partie 3, nous, c'est ce qu'on en veut. En quoi l'expert comptable est l'allié parfait qui va accompagner nos chefs d'entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Parce que c'est déjà l'allié parfait. C'est déjà le conseiller du quotidien des entrepreneurs qui va tout simplement continuer dans son rôle existant. puisqu'il traite déjà la facture des entreprises. Donc, il reçoit les factures des entreprises, il les impute, il les saisit, il les impute en comptabilité, il valide la comptabilité. Il va juste continuer. Donc, il va offrir aux entreprises les meilleurs outils pour continuer son métier d'expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et lui, qu'est-ce qu'il pourra offrir comme service en plus ? Parce qu'il va m'accompagner au début, il peut m'aider sur la cartographie. Une fois que c'est lancé, est-ce qu'il n'y a pas des choses supplémentaires où il peut m'accompagner ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il va automatiser sa production comptable, forcément, puisqu'il n'y aura plus de saisie. Donc il y a tout un pan de son métier qui va être automatisé, qui va être simplifié, ce qui va lui permettre de monter en compétence sur la partie conseil. Donc aujourd'hui, c'est vrai que peut-être qu'il n'avait pas suffisamment de temps pour accompagner les entreprises sur certains conseils financiers, conseils patrimonial, juridiques, RH et autres. En fait, chaque cabinet va pouvoir définir son positionnement stratégique et se dire, tiens, puisque je gagne du temps sur la partie gestion comptable, Comment je mets à profit ce temps gagné pour aller mieux accompagner les entreprises qui font partie de mon portefeuille client ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je vais venir quand même t'embêter. Tu as raison, tu me dis qu'ils traitent en compta la facture, mais c'est nous, les chefs d'entreprise, qui créons la facture. Et là, tu m'as parlé sur la partie du reporting, où il va falloir que je dise à mon expert comptable « reçu » , « à émettre » , « conforme » . Donc ça, c'est un truc en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça, ce n'est pas l'entreprise qui va le faire. En fait, l'expert comptable va recevoir les flux de facturation, va les mettre à disposition de son entreprise sur un portail. va les mettre en validation. Donc, l'entrepreneur, derrière, il va valider les factures reçues.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Le tchèque, en fait, sur M. E, M.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    F. Les factures émises, c'est moi qui les émets. Donc, je n'ai pas besoin de les valider. J'ai juste besoin de les envoyer en paiement. Par contre, les factures que je reçois, je vais continuer et je les valide et j'accepte la mise en paiement. D'accord. En plus, normalement, quand les PDIP est bien faite et qu'elle propose le service, il y a un rapprochement automatique entre le devis, la commande et la facture. du coup ce travail normalement il est fait en amont Je peux décider une validation automatique si jamais, en fait, il y a un devis, il y a un bon de commande et que derrière, j'ai la facture qui correspond au devis à la commande. Pourquoi me demander une validation qui pourrait être automatisée aussi ? Donc, je vais juste valider la mise en paiement de cette facture. Et après, les statuts vont se mettre en automatique via les PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord. Quel conseil tu donnerais aux entreprises pour bien collaborer avec les experts comptables sur ce sujet ? Parce que tu me dis, c'est 2026, il nous reste un petit peu un semestre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On va déjà en parler. C'est bien d'aller voir son expert comptable et d'en parler.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu avais la période fiscale, donc on la laisse un peu.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc là, on termine la période fiscale. Maintenant, ils vont pouvoir vraiment se pencher sur la facturation électronique, la PDP. Ça va s'accélérer. Ils commencent déjà à communiquer auprès de nos entreprises. Donc nous, on leur a fourni des kits de communication pour les aider à mieux communiquer aussi auprès des entreprises. Donc l'expert comptable doit faire connaître auprès de ses clients. qui travaille sur le sujet, qui peut les accompagner. Et l'entreprise, par définition, le premier réflexe, c'est d'en parler avec son expert comptable pour simplifier la démarche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on pourrait avoir des kits de communication ? Bien sûr. Du coup, on les mettra en description, vous aurez accès, ça vous aidera.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement, tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Partons sur la conclusion maintenant. Moi, ce que je veux, c'est que tu me dises, une entreprise qui pense encore, on verra plus tard. On a le temps. On a vraiment le temps ou pas du tout ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. Et le « être en retard » , ça veut dire prendre beaucoup de risques, en fait, par rapport à une réglementation qui, elle, est fixée dans le marbre et a défini sa date de mise en application.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu me disais qu'on va bientôt avoir les immatriculations, c'est-à-dire les sociétés qui vont être validées pour le faire. Est-ce qu'on attend ce moment-là ou on peut déjà en parler à l'expert comptable ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, il ne faut surtout pas attendre. En fait, la démarche, c'est déjà de consulter l'expert comptable, de travailler avec lui sur ce processus d'identification des flux, de typologie de cas d'usage et autres, de voir ce que l'expert comptable propose, parce qu'il propose déjà des services de gestion de la facturation électronique, de voir quel PDP il propose, à quel coût et autres, comment il va accompagner les entreprises sur ce périmètre fonctionnel. sur la mise en place de la facturation électronique. Et voilà, après, ça va se faire tout seul. Les experts comptables sont déjà en marche, donc ils sont en train de travailler dessus. Je pense que d'ici fin 2025, ils seront prêts.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En un mot, la facture électronique, c'est une contrainte ou une opportunité ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est forcément une opportunité. C'est une opportunité pour plusieurs acteurs. Déjà pour l'État, parce que ça évite la fraude à la TVA. Donc, on est d'accord, c'est quand même remplir des caisses. Bien sûr. de revenus qu'on ne voit pas. Donc, l'État français a besoin. C'est également pour les entrepreneurs se simplifier la gestion administrative et la gestion des factures, raccourcir les délais de paiement. Donc, ça, c'est fondamental. Et puis après, c'est récupérer un petit peu plus de maîtrise sur la partie trésorerie et analyse financière. Donc, ce n'est pas négligeable non plus. Plus on pilote son entreprise sur la partie chiffres et plus on peut accompagner sa croissance et sa pérennité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et tu penses que ça va être... Assez simple pour le commun des mortels ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Encore une fois, je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, il faut aller voir son expert comptable.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant qu'on abandonne cette émission, ce que je veux, c'est qu'on fasse un petit jeu qu'on appelle le jeu Ceci et Cela. C'est des questions que je te pose, je te propose deux alternatives et tu me dis laquelle te correspond le mieux. L'objectif, c'est qu'on en apprenne plus sur toi. C'est OK ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Très bien, allez.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, t'es plutôt thé ou café, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Plutôt café.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Chien ou chat ? Paris ou Marseille ? Alors je te pose la question parce qu'on est sur Paris et Marseille c'est plutôt septembre,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    alors ne te loupe pas. En fait je suis entre les deux parce que je suis à la fois sur Marseille et sur Paris mais je suis quand même très parisienne dans l'âme.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu es plutôt fêtarde ou pantouflarde ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On ne peut pas tout faire là.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et la dernière, tu es plutôt facture électronique ou facture numérique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Facture électronique, bien sûr.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoute, je suis ravi que tu aies partagé ce moment-là. Tu nous as conforté sur la facture électronique. En fait, ça va être une plus-value sur tout ce qui va être les chaînes d'entreprise, pour les experts comptables et aussi la VGF1P. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Merci, Florian. Merci à toi. À très vite.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est tout pour aujourd'hui sur Marketing Cabinet Comptable. Si cet épisode vous a été utile, pensez à liker, partager ou vous abonner. Un grand merci à mes partenaires qui rendent ce podcast possible. Et surtout, appliquez ce qui vous parle le plus dans votre cabinet. A bientôt pour un nouvel épisode.

Description

La facture électronique devient obligatoire dès 2025, mais peu d’entreprises savent vraiment ce que cela implique.


Dans cet épisode, Béatrice Piquer, DG de SEPTEO Finance & Accounting, nous explique :

  • Ce qu’est une vraie facture électronique (et ce que ce n’est pas)

  • Ce que ça change concrètement pour une entreprise

  • Pourquoi il faut anticiper dès 2025

  • Et le rôle essentiel de l’expert-comptable dans la réussite de cette transition


Un échange clair, sans jargon, pour aider les TPE/PME à s’organiser, à choisir la bonne plateforme, et à éviter les pièges.


🚨🚨Merci aux partenaires de la saison 4 (par ordre alphabétique) :  

· CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

· ECMA 🔗la solution digitale des EC ;  

· SAGE 🔗la solution comptable des EC ;

. SEPTEO 🔗l'écosystème digital des experts-comptables.


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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. C'est un sujet complexe, c'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP. Je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans Marketing du Cap des comptables, le rendez-vous incontournable de la profession du chiffre. Conseils concrets, stratégies marketing et nouvelles technologies. En 30 minutes, passez de l'idée à l'action. Installez-vous, on commence tout de suite. Alors bonjour à tous, aujourd'hui on va parler de facture électronique. Vous allez peut-être croire que c'est redondant, et bien pas du tout. Et pour ça, j'ai appelé une spécialiste qui est juste en face de moi. Elle s'appelle Béatrice. Bonjour Béatrice.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu peux, avant qu'on rentre dans le sujet, te présenter et parler de ton entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, je suis Béatrice Piquer et je suis directrice générale de Cepteo Finance et Accounting, qui est une division du groupe Cepteo. qui accompagne les entreprises et les experts comptables sur tout ce qui est automatisation de la comptabilité et gestion du cycle de vie des factures.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On est au bon endroit alors.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le bon sujet, c'est le bon moment.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc la facture électronique, on en parle souvent, mais ça reste fou pour la plupart des communs du mortel. Donc pourquoi on en parle encore, cette facture électronique, en 2025 selon toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On en parle encore parce que ça s'accélère, que le calendrier a été défini et a été validé.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est sûr cette fois, c'est bon ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est bon, c'est acté, il n'y a plus possibilité de faire marche arrière. C'est bon. Donc au 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront recevoir des factures en version format électronique. Et en 1er septembre 2027, il va y avoir la capacité de les émettre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc ça s'accélère. Donc 2025, c'est maintenant qu'il faut se mettre en ordre de marche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc on en est où là en train de tourner ? On va commencer à nos mois de juin. Donc aujourd'hui, au mois de juin, on en est où ? Est-ce qu'on peut dire vraiment que les éditeurs et même les experts comptables sont prêts ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on est prêts, techniquement parlant, fonctionnellement parlant. Maintenant, il y a tous les éléments à faire valider auprès de la DGFIP. Les phases pilotes ne sont pas encore terminées. Et après, d'ici la finalisation des phases pilotes, je crois, qui est prévue pour fin juin, on pourra commencer à ouvrir les flux. Les immatriculations des PDP sont prévues entre juillet et septembre. Donc à partir de là, tout va s'accélérer. On pourra accueillir des premiers clients sur la PDP Septéo.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Sur les immatriculations, tu penses que tout le monde va être accepté ou pas du tout ? La période pilote, ça va être en fait où on sélectionne.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Aujourd'hui, on a 87 candidats.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est énorme.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, c'est énorme. Et je crois qu'il y en a encore dans le tuyau qui sont en cours de candidature. Donc grosso modo, on devrait atterrir entre 90 et 95 PDP. Oui, ça fait beaucoup, beaucoup trop, à mon avis, pour un contexte réglementaire tel que celui-ci. Est-ce qu'elles seront toutes immatriculées ? C'est la bonne question. Même si elles sont toutes immatriculées, l'immatriculation est valide pour trois ans.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc je pense qu'à l'issue des trois ans, il y en aura beaucoup moins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu as un retour sur les autres pays ? qui ont déjà la facture électronique ? Est-ce qu'il y en a, comme nous, ça va être du 90, ou tu n'en as que 2-3 dans certains pays ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    En fait, on est le seul pays à avoir mis en place ce système de PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La chance des Français.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le seul pays qui fait les choses plus simples que les autres.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Exactement, c'est notre particularité.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, dans les autres pays, si on prend l'Italie, ils ont fait une plateforme étatique, qui était à l'origine de PPF, et qui s'affranchissait de la démarche PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, on va clarifier, on va sur la partie 1, c'est clarifier ce qu'est et ce que n'est pas une facture électronique, parce que ça reste un petit peu compliqué comme un des mortels. Donc toi, j'aimerais que tu me l'expliques en une phrase, c'est quoi une facture électronique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors déjà, on confond souvent facture numérique et facture électronique. Donc le fait de créer un fichier numérique, Excel, Word, de le transformer en PDF et de l'envoyer par email, ce qu'on appelle une facture numérique, ce n'est pas une facture électronique. D'accord. Une facture électronique, c'est un petit peu plus que ça. En fait, elle a un format PDF, bien sûr, mais elle englobe aussi des données XML. Donc, c'est du code qui permet à des machines ou à des systèmes d'information d'aller lire l'intérieur de la facture et de récupérer les données essentielles de facturation. Donc, ça, c'est le premier sujet. Et le deuxième sujet, c'est que c'est une facture qui est horodatée et certifiée. Donc, elle est signée électroniquement, ce qui la rend... inaliénable et non modifiable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc ça, en fait, ça va être plutôt pour, si je comprends bien, ça va être pour la partie robot et moi, j'ai mon petit PDF pour moi,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    pour la boîte. Voilà, exactement. Donc vous, en tant qu'humain, vous allez continuer à lire votre PDF. Vous allez pouvoir l'archiver si vous voulez. Et puis les machines, elles, les PDP, entre elles, elles vont s'échanger des flux XML. pour aller justement transformer ces données, les lire et les envoyer à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Donc, pourquoi c'est un sujet aussi sensible, aussi technique, aussi flou ? On parle de PDP, d'autres anagrammes. On s'y perd.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, alors c'est vrai que la réforme, elle n'est pas simple parce qu'on a plusieurs acteurs. Donc, on a les OD, les opérateurs de dématérialisation. Donc, c'est tous les systèmes d'information logiciels que vous connaissez. Après, on a les PDP. plateforme de dématérialisation partenaire qui elles sont on va dire validées par la DGFIP elles reçoivent l'autorisation d'émettre et de recevoir des factures et puis on a le PPF, le portail public de facturation qui a un rôle d'annuaire, de centralisation de la donnée d'annuaire aujourd'hui, donc toutes les entreprises qui portent un numéro de sirète et de sirène et puis on a après du code, donc du XML du C2I

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment tu veux t'y retrouver ? Est-ce qu'il faut penser qu'au PDP ? Les OD, c'est quoi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il y a trop de choix en fait. Ce qu'il faut que l'entreprise retienne, c'est qu'elle doit changer sa façon de faire une facture. Elle ne peut plus faire une facture sur Excel ou sur Word ou uniquement l'envoyer par email via un PDF. Elle doit forcément utiliser un système d'information qui lui permet de faire de la facturation en format conforme, donc PDF, XML. Et puis, elle doit choisir une PDP, donc une plateforme de dématérialisation partenaire, qui est la voie essentielle et privilégiée par la DGFI pour transférer les informations et les recevoir.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, une entreprise, une seule PDP, je ne peux pas en avoir plusieurs ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors, on peut avoir une PDP en émission et une PDP en réception. D'accord. Mais par contre, vous ne pouvez pas avoir plusieurs PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Pour l'émission, par exemple ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, non.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    OK.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, dans l'idéal, on recommande d'en choisir... qu'une, parce que plus vous avez de PDP, plus vous démultipliez potentiellement les coûts et la complexité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on peut parler un petit peu du reporting ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On nous a rajouté ça en plus de la facture électronique. Tu nous en expliques un petit peu ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Toutes les sociétés qui sont assujetties à la TVA doivent utiliser l'e-invoicing. L'e-reporting, en fait, c'est pour les flux B2C ou pour les flux internationaux. Donc, en fait, en gros, on va mettre dans un fichier la totalité de ces flux de facturation qui ne sont pas concernés par l'invoicing. Et puis, on va les transformer sous un fichier cumulé tous les, je ne sais plus quelle est la périodicité, mais bon, on va dire tous les mois à la DGFIP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord, et il faudra dire en fait l'état de ma payée, reçue.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement. Alors après, c'est les statuts. Donc, dans ce fichier, il va y avoir les statuts obligatoires et puis après, des statuts optionnels selon les besoins des entreprises. Les statuts, c'est effectivement facture conforme, facture reçue, facture envoyée à la DGFIP, facture validée, facture payée.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et ça, on va dire, on ne peut pas y dissocier avec la facture e-truing, c'est vraiment le même travail ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Invoicing, e-reporting, ça va dépendre de ce que fait chaque entreprise en termes de facturation. Une entreprise qui ne fait que du B2B, potentiellement parlant, elle n'a pas besoin de faire de e-reporting. Par contre, une entreprise qui fait et du B2B et du B2C, elle va avoir besoin de faire et de l'invoicing et du e-reporting.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu vois, ça fait des complexités. Alors, je suis dans quelle case, ainsi de suite.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça crée des complexités. Il y a différents cas d'usage. Donc, il faut vraiment en amont identifier quelles sont mes typologies de factures, à qui je facture et voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et les tickets de restaurant, par exemple, on va faire comment ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui. Les tickets restaurant, c'est les tickets, entre guillemets, les tickets feuilles de caisse.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    donc il va falloir les mettre dans le e-reporting donc voilà c'est des nouvelles choses qu'on n'avait pas forcément l'habitude on donnait tout à notre expert comptable puis s'en occuper, là il va falloir qu'on s'organise et qu'on soit bien accompagné exactement, c'est ça allons sur la partie 2 nous qu'est-ce que ça va changer au niveau des entreprises pourquoi une entreprise elle a tout intérêt à s'y mettre tout de suite au lieu d'attendre comme tu disais début 2026 pourquoi je dois commencer à y réfléchir parce que c'est ce qu'on disait tout à l'heure c'est un sujet complexe

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est un sujet technique et c'est un sujet structurel et organisationnel. Donc ça veut dire que, partant de ce principe, il faut déjà identifier avec quels outils vous travaillez aujourd'hui. Comment vous faites vos factures ? Est-ce que vous avez des factures ? À qui vous facturez ? Des entreprises, des particuliers, les notes de frais, les relevés bancaires, etc. Et derrière, quel est le cycle de vie de vos factures ? Factures fournisseurs, factures de vente ? Par quoi ? Quelle phase vous passez ? Et l'idée, en fait, c'est vraiment de structurer toute cette information pour définir quel est le meilleur système d'information dont vous avez besoin pour être conforme à la facturation électronique. Donc, il y a tout un travail quand même de réflexion.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Un point de cartographie, en fait. Voilà,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    cartographier les flux, vérifier les systèmes d'information. Est-ce qu'ils sont conformes, pas conformes ? Est-ce qu'ils se parlent entre eux ? Quel PDP je vais choisir ? Est-ce que la PDP, parce qu'on a 90 PDP et chaque PDP va avoir son propre périmètre fonctionnel. Donc il y a celles qui vont faire que de l'invoicing, il y a celles qui vont faire invoicing et reporting. Il y a celles qui vont faire que du routage et qui n'auront pas de portail client d'interface utilisateur. Il y a celles qui ne seront pas connectées avec Chorus Pro, celles qui le seront. Il y a celles qui feront que de la France et d'autres qui seront aussi capables de supporter les flux internationaux et de se connecter avec Paypal Europe. Du coup, il y a un périmètre fonctionnel qui est un peu plus vaste que dire je suis une PDP. Donc, il faut regarder de quoi j'ai besoin, quelles sont les factures que j'émets, pour qui je les émets, avec qui je discute, l'administration, des entreprises, des particuliers, avec qui je facture et après, du coup, quelle est la meilleure PDP pour répondre à mes cas d'usage et à mes besoins.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Au début, je pensais que c'était simple. Et puis là, tu viens de me dire qu'en fait, les acteurs, ils n'ont pas tous les mêmes règles. Non. Donc en plus, il va falloir regarder ça en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est ça.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est compliqué. Bon, moi, je suis dans le métier, donc j'arrive à comprendre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Et puis, il n'y a pas vraiment de benchmark, en fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et puis, tu prends une personne lambda qui ne connaît pas tout ça. Ça fait peur.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Du coup, nous, en tant que chef d'entreprise, je vais te poser la question, mais bon, ça va améliorer quoi, moi, dans mon quotidien ? J'ai l'impression plutôt que c'est une contrainte.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Alors ça va être... Compliqué au début parce qu'il va falloir réfléchir à tous ces cas d'usage, à mon système d'information, à ma PDP. Mais après, ça va automatiser la totalité des flux de facturation. Aujourd'hui, vous receviez des factures fournisseurs et vous émettiez des factures clients. Demain, vous allez continuer à les émettre, mais c'est les systèmes d'information qui vont communiquer entre eux. Il n'y aura plus besoin d'imprimer une facture, il n'y aura plus besoin de l'envoyer, il n'y aura plus besoin de la saisir et de l'archiver. Tout va se faire automatiquement. Vous allez recevoir des flux de données où vous allez démettre des factures en format flux de données. Et puis, elles vont directement s'imputer en comptabilité et elles vont directement s'archiver.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En fait, ce qui est difficile, c'est au début de cartographier.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça va être au début de cartographier, de choisir les bons acteurs avec qui travailler et de choisir quelles sont les bonnes solutions par rapport à ce que j'ai besoin.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Après, ça devrait rouler.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Après, c'est automatisation de la réception à l'émission, l'imputation en comptabilité. L'envoi, la mise en paiement. Donc, ça va accélérer aussi les délais de paiement. Et ça va automatiser les processus de facturation.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça devrait aider un petit peu, même au niveau de la trésor, je suppose.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Oui, tout à fait. Forcément, vous accélérez les délais de paiement. Donc, plus de cash qui rentre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ça, c'est bien. Plus vite. Je suis une petite entreprise. On va dire qu'on est sur une typologie française, si vous voulez, où c'est des TPE, PME. Donc, on a besoin de cash. Souvent, il n'y a pas beaucoup de salariés. Est-ce que je peux, moi, une petite TPE, faire tout tout seul, d'après toi ? Ou est-ce qu'il y a des choses à éviter ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Faire tout tout seul.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu as des pièges à éviter, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On peut toujours faire tout tout seul. Après, moi, ma recommandation, et tu connais le positionnement de CTO Finance, c'est de privilégier les experts comptables. Les experts comptables, par définition, c'est déjà les acteurs de la comptabilité et les acteurs de la facturation. C'est eux qui traitent les factures, c'est eux qui les saisissent, qui les imputent, qui valident la comptabilité. Donc, continuons. En fait, si l'entreprise TPE, PME, l'entreprise, quelle que soit sa taille d'ailleurs, veut s'affranchir de la difficulté de la facturation électronique, il faut qu'elle passe par son expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On va aller sur le rôle de l'expert comptable, la partie 3, nous, c'est ce qu'on en veut. En quoi l'expert comptable est l'allié parfait qui va accompagner nos chefs d'entreprise ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Parce que c'est déjà l'allié parfait. C'est déjà le conseiller du quotidien des entrepreneurs qui va tout simplement continuer dans son rôle existant. puisqu'il traite déjà la facture des entreprises. Donc, il reçoit les factures des entreprises, il les impute, il les saisit, il les impute en comptabilité, il valide la comptabilité. Il va juste continuer. Donc, il va offrir aux entreprises les meilleurs outils pour continuer son métier d'expert comptable.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et lui, qu'est-ce qu'il pourra offrir comme service en plus ? Parce qu'il va m'accompagner au début, il peut m'aider sur la cartographie. Une fois que c'est lancé, est-ce qu'il n'y a pas des choses supplémentaires où il peut m'accompagner ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Il va automatiser sa production comptable, forcément, puisqu'il n'y aura plus de saisie. Donc il y a tout un pan de son métier qui va être automatisé, qui va être simplifié, ce qui va lui permettre de monter en compétence sur la partie conseil. Donc aujourd'hui, c'est vrai que peut-être qu'il n'avait pas suffisamment de temps pour accompagner les entreprises sur certains conseils financiers, conseils patrimonial, juridiques, RH et autres. En fait, chaque cabinet va pouvoir définir son positionnement stratégique et se dire, tiens, puisque je gagne du temps sur la partie gestion comptable, Comment je mets à profit ce temps gagné pour aller mieux accompagner les entreprises qui font partie de mon portefeuille client ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je vais venir quand même t'embêter. Tu as raison, tu me dis qu'ils traitent en compta la facture, mais c'est nous, les chefs d'entreprise, qui créons la facture. Et là, tu m'as parlé sur la partie du reporting, où il va falloir que je dise à mon expert comptable « reçu » , « à émettre » , « conforme » . Donc ça, c'est un truc en plus.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Ça, ce n'est pas l'entreprise qui va le faire. En fait, l'expert comptable va recevoir les flux de facturation, va les mettre à disposition de son entreprise sur un portail. va les mettre en validation. Donc, l'entrepreneur, derrière, il va valider les factures reçues.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Le tchèque, en fait, sur M. E, M.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    F. Les factures émises, c'est moi qui les émets. Donc, je n'ai pas besoin de les valider. J'ai juste besoin de les envoyer en paiement. Par contre, les factures que je reçois, je vais continuer et je les valide et j'accepte la mise en paiement. D'accord. En plus, normalement, quand les PDIP est bien faite et qu'elle propose le service, il y a un rapprochement automatique entre le devis, la commande et la facture. du coup ce travail normalement il est fait en amont Je peux décider une validation automatique si jamais, en fait, il y a un devis, il y a un bon de commande et que derrière, j'ai la facture qui correspond au devis à la commande. Pourquoi me demander une validation qui pourrait être automatisée aussi ? Donc, je vais juste valider la mise en paiement de cette facture. Et après, les statuts vont se mettre en automatique via les PDP.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    D'accord. Quel conseil tu donnerais aux entreprises pour bien collaborer avec les experts comptables sur ce sujet ? Parce que tu me dis, c'est 2026, il nous reste un petit peu un semestre.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On va déjà en parler. C'est bien d'aller voir son expert comptable et d'en parler.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu avais la période fiscale, donc on la laisse un peu.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Donc là, on termine la période fiscale. Maintenant, ils vont pouvoir vraiment se pencher sur la facturation électronique, la PDP. Ça va s'accélérer. Ils commencent déjà à communiquer auprès de nos entreprises. Donc nous, on leur a fourni des kits de communication pour les aider à mieux communiquer aussi auprès des entreprises. Donc l'expert comptable doit faire connaître auprès de ses clients. qui travaille sur le sujet, qui peut les accompagner. Et l'entreprise, par définition, le premier réflexe, c'est d'en parler avec son expert comptable pour simplifier la démarche.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce qu'on pourrait avoir des kits de communication ? Bien sûr. Du coup, on les mettra en description, vous aurez accès, ça vous aidera.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà, exactement, tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Partons sur la conclusion maintenant. Moi, ce que je veux, c'est que tu me dises, une entreprise qui pense encore, on verra plus tard. On a le temps. On a vraiment le temps ou pas du tout ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Le « on verra plus tard » , c'est le meilleur moyen d'être en retard. Et le « être en retard » , ça veut dire prendre beaucoup de risques, en fait, par rapport à une réglementation qui, elle, est fixée dans le marbre et a défini sa date de mise en application.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu me disais qu'on va bientôt avoir les immatriculations, c'est-à-dire les sociétés qui vont être validées pour le faire. Est-ce qu'on attend ce moment-là ou on peut déjà en parler à l'expert comptable ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Non, il ne faut surtout pas attendre. En fait, la démarche, c'est déjà de consulter l'expert comptable, de travailler avec lui sur ce processus d'identification des flux, de typologie de cas d'usage et autres, de voir ce que l'expert comptable propose, parce qu'il propose déjà des services de gestion de la facturation électronique, de voir quel PDP il propose, à quel coût et autres, comment il va accompagner les entreprises sur ce périmètre fonctionnel. sur la mise en place de la facturation électronique. Et voilà, après, ça va se faire tout seul. Les experts comptables sont déjà en marche, donc ils sont en train de travailler dessus. Je pense que d'ici fin 2025, ils seront prêts.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En un mot, la facture électronique, c'est une contrainte ou une opportunité ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    C'est forcément une opportunité. C'est une opportunité pour plusieurs acteurs. Déjà pour l'État, parce que ça évite la fraude à la TVA. Donc, on est d'accord, c'est quand même remplir des caisses. Bien sûr. de revenus qu'on ne voit pas. Donc, l'État français a besoin. C'est également pour les entrepreneurs se simplifier la gestion administrative et la gestion des factures, raccourcir les délais de paiement. Donc, ça, c'est fondamental. Et puis après, c'est récupérer un petit peu plus de maîtrise sur la partie trésorerie et analyse financière. Donc, ce n'est pas négligeable non plus. Plus on pilote son entreprise sur la partie chiffres et plus on peut accompagner sa croissance et sa pérennité.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et tu penses que ça va être... Assez simple pour le commun des mortels ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Encore une fois, je pense que si les entreprises passent par leur expert comptable, ça va être très simple. Si elles veulent le faire tout seules, c'est plus compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, il faut aller voir son expert comptable.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Voilà.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant qu'on abandonne cette émission, ce que je veux, c'est qu'on fasse un petit jeu qu'on appelle le jeu Ceci et Cela. C'est des questions que je te pose, je te propose deux alternatives et tu me dis laquelle te correspond le mieux. L'objectif, c'est qu'on en apprenne plus sur toi. C'est OK ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Très bien, allez.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, t'es plutôt thé ou café, toi ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Plutôt café.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Chien ou chat ? Paris ou Marseille ? Alors je te pose la question parce qu'on est sur Paris et Marseille c'est plutôt septembre,

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    alors ne te loupe pas. En fait je suis entre les deux parce que je suis à la fois sur Marseille et sur Paris mais je suis quand même très parisienne dans l'âme.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu es plutôt fêtarde ou pantouflarde ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    On ne peut pas tout faire là.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Et la dernière, tu es plutôt facture électronique ou facture numérique ?

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Facture électronique, bien sûr.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoute, je suis ravi que tu aies partagé ce moment-là. Tu nous as conforté sur la facture électronique. En fait, ça va être une plus-value sur tout ce qui va être les chaînes d'entreprise, pour les experts comptables et aussi la VGF1P. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Béatrice PIQUER - Invitée

    Merci, Florian. Merci à toi. À très vite.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est tout pour aujourd'hui sur Marketing Cabinet Comptable. Si cet épisode vous a été utile, pensez à liker, partager ou vous abonner. Un grand merci à mes partenaires qui rendent ce podcast possible. Et surtout, appliquez ce qui vous parle le plus dans votre cabinet. A bientôt pour un nouvel épisode.

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