undefined cover
undefined cover
Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024 cover
Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024 cover
Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024

Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024

44min |25/07/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024 cover
Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024 cover
Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024

Replay S03 - Nicolas Macé - VISA - spécial JO Paris 2024

44min |25/07/2024
Play

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.
(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison .

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater


Dans cet épisode , je suis accompagné de Nicolas Macé, Directeur du Programme Paris 2024 au sein de l'équipe Visa Global Sponsorship.

Nicolas, nous offre un aperçu fascinant des valeurs véhiculées par Visa et leur lien avec les Jeux. Visa occupe une place de choix en tant que sponsor des Jeux de Paris, tout en étant un partenaire mondial du Comité Olympique et Paralympique. Nicolas nous éclaire sur la manière dont ce partenariat se concrétise au quotidien, soulignant l'engagement profond de Visa envers le mouvement olympique et paralympique.


Au cours de notre conversation, nous explorons les motivations derrière cette alliance stratégique, ainsi que les implications de ce partenariat tant sur le plan sportif que sur celui de la marque Visa. Nous plongeons également dans les défis et les opportunités qui découlent de cette collaboration unique entre Visa et les Jeux, offrant ainsi un regard privilégié sur les coulisses de l'un des plus grands événements sportifs mondiaux.


Découvrez les autres épisodes de la série Marketing&Sport :

https://smartlink.ausha.co/marketing-influence-cyril-attias/ludivine-munos-jo-paris2024


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été, l'occasion de faire le point sur le marketing et le sport en France.

  • Speaker #1

    Bonne écoute. Donc Visa en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes. En fait, si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation et le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ?

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Nicolas !

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Nicolas, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours en quelques minutes ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Moi, mon parcours, c'est clairement un parcours passion. Depuis tout jeune, je suis passionné de sport. J'ai pratiqué tous les sports du monde.

  • Speaker #0

    Ah, bravo. Donc, tu es un athlète olympique.

  • Speaker #1

    Oui, j'adorerais. C'est la preuve de ma vie. Non, j'ai pratiqué en particulier le rugby et le ski à assez bon niveau. Et puis en grandissant, je me suis aussi découvert une passion pour la culture et l'art. Et est venu le moment où je me suis dit comment est-ce que tu transformes ces passions en métier ? Et donc la réponse pour moi a été le sponsoring. Donc je suis parti à l'ESSEC, j'ai fait la chaire de marketing sportif. Et puis ensuite j'ai été à la meilleure école de sponsoring du monde. Je suis rentré chez Coca-Cola dans les équipes sponsoring Europe. Ensuite j'ai rejoint Nissan, pareil les équipes Sonsoring Europe, où j'ai géré notamment la Ligue des champions, la Formula E, du gaming pendant de longues années. Et puis après je me suis dit qu'il était temps d'aller voir ce qui se passait de l'autre côté de l'industrie, du côté des agences. Donc je suis parti chez Avasport. Et puis le côté marque m'a manqué et surtout ce que je voulais c'était me rapprocher le plus possible de Paris 2024. dans une entreprise où il y aurait matière à avoir un véritable impact et à maximiser vraiment le pouvoir des jeux. Et donc j'ai eu la chance de rentrer chez Visa en tant que directeur du programme Paris 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a longtemps du coup, au moment des JO ?

  • Speaker #1

    Ça fait deux ans et demi maintenant.

  • Speaker #0

    Deux ans et demi, c'est ça ? D'accord. Bon, donc un parcours très cohérent finalement. Sport, marketing, culture et maintenant Visa.

  • Speaker #1

    Ouais, sport et culture, je dirais que c'est vraiment les deux mots qui sont toujours un peu difficiles à résumer en français, mais moi j'appelle ça Passion Point Marketer. qui est, je pense, le vocabulaire le plus juste pour le nommer.

  • Speaker #0

    Ouais. Écoute, super, donc maintenant tu es chez Visa. Donc Visa aujourd'hui, alors on connaît tous Visa, évidemment, mais on connaît mal, finalement. Est-ce que tu peux un peu nous raconter la société Visa ? C'est-à-dire, en fait... Comment ça fonctionne aujourd'hui ? C'est quoi son rôle ? Quels sont un peu les positionnements de tout ça ?

  • Speaker #1

    C'est très juste de dire qu'on connaît tous sans connaître, parce que c'est presque devenu une communauté Visa. On en a tous dans notre portefeuille, on est tous satisfaits du fait que ça marche extrêmement bien. Mais au-delà de ça, du coup, on ne se pose plus trop de questions. Donc Visa, en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes et de faire circuler l'argent entre ces différents pôles, ces différents coins. On appelle ça un schéma à quatre coins et notre rôle, c'est de l'animer.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mission aujourd'hui chez Visa, au-delà du marketing sportif, par exemple, toi, on t'a signé une mission. Est-ce que le marketing et le sport doivent remplir cette mission pour la marque ?

  • Speaker #1

    On m'a assigné la mission de maximiser la puissance de la plateforme Paris 2024 pour remplir nos objectifs stratégiques. Ça c'est quelque chose qui est extrêmement intéressant. Visa, on est un des plus grands sponsors au monde depuis des décennies, donc il y a une véritable expertise dans l'entreprise. Tu sens que c'est dans l'ADN de tous les employés partout dans le monde et du coup, on n'a pas un, deux, trois objectifs. On a une ribambelle d'objectifs. Le but c'est vraiment que... Le sponsoring, en général, irrigue tout ce qu'on fait dans l'entreprise. Ça doit être un catalyseur de tout ce qu'on fait au jour le jour dans l'entreprise. Et donc mon rôle, moi, c'est ça, c'est de faire en sorte que ce partenariat-là, ils viennent nourrir l'entreprise, ils viennent nourrir ses employés, et que chacun puisse atteindre ses objectifs individuels, collectifs, avec cette plateforme-là.

  • Speaker #0

    D'accord, donc vous, vous êtes un global sponsor, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Un top partner, on appelle ça, un partenaire mondial.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça veut dire que vous êtes partenaire des JO de Paris 24, enfin Paris 24, plus du CIO. Comment ça se construit ?

  • Speaker #1

    On est partenaire du comité international olympique, le CIO, effectivement, pour une durée de temps longue, puisqu'on l'est depuis 1986, donc on est un des plus anciens, et on est le premier à avoir signé jusqu'en 2032 déjà. Et donc ça, ça veut dire qu'on est partenaire de tous les événements organisés par le CIO. Évidemment, la partie la plus visible, c'est les Jeux Olympiques d'été, et notamment pour nous Français, Paris 2024. Mais on sera aussi partenaire des Jeux d'hiver, donc les prochains à Milan-Cortina. On est aussi partenaire des Jeux de la jeunesse et de tous ces autres événements-là. Et à côté de ça, on est partenaire du comité paralympique international. IPC en bon anglais. Et là pour le coup on en est le plus ancien partenaire, le premier au monde depuis 2002, donc déjà plus de deux décennies. Et ça c'est un engagement qui est extrêmement fort chez nous et qui nous a permis surtout de ramener à notre suite les plus grandes marques du monde. Donc on est extrêmement fiers de cette association-là.

  • Speaker #0

    C'est un gros partenariat quand même, ce n'est pas simplement Paris 24.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus large. Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et justement, aujourd'hui, vous avez, vous, un territoire de sponsoring un peu spécial, enfin unique, on peut dire. Qu'est-ce qui vous différencie d'un autre sponsor ? Comment vous voyez ça ?

  • Speaker #1

    Nous, on a la chance aujourd'hui d'être la seule entreprise au monde à être partenaire à la fois des Jeux Olympiques et Paralympiques. de la Coupe du Monde de Foot et du Super Bowl.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je vous vois partout, en fait. J'ai l'impression que Vidza est en tout cas en équipe dont je regarde, ou à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, on est sur les plus grandes plateformes mondiales. Et puis on est sur plein d'autres territoires de passion. On est rentré en Formule 1 il y a peu de temps. On est sur la musique, sur le képing.

  • Speaker #0

    Formule 1, c'est nouveau pour vous.

  • Speaker #1

    C'est nouveau, oui. Absolument. Donc voilà, on rajoute des cordes à notre arc. On essaie d'être dans le plus de territoires de passion possible pour se connecter à la... plus grande diversité de consommateurs partout dans le monde. On est une des entreprises les plus universelles du monde. On est dans quasiment tous les pays du monde. On a près de 4 milliards de porteurs de cartes dans le monde. Et donc, il faut appréhender aussi cette diversité-là. Et donc, on essaie de trouver tous les connecteurs qui vont nous permettre d'interagir et d'engager avec ces gens-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'aujourd'hui, on n'en a pas parlé, mais vous êtes leader dans ce segment-là. Il y a d'autres acteurs, mais je ne sais pas, vous êtes leader,

  • Speaker #1

    je pense. On est leader de notre industrie, oui.

  • Speaker #0

    Vous êtes leader de l'industrie, donc en même temps, il y a encore peut-être des fois des marchés à aller chercher, et le sponsoring peut vous aider, je pense.

  • Speaker #1

    Bien sûr, il y a des marchés à aller chercher, il y a des innovations à construire, à déployer, il y a des évolutions de comportement, de consommation qu'il faut qu'on appréhende, qu'on accompagne. Donc oui, oui, c'est un marché qui est extrêmement mouvant. Je pense que c'est le principe de toute entreprise de tech, mais ça rend les choses absolument passionnantes parce qu'effectivement, chaque jour est quasiment un renouveau.

  • Speaker #0

    Oui, parce que vous êtes une boîte de tech, pas une banque,

  • Speaker #1

    pas un institut financier,

  • Speaker #0

    plutôt tech, d'où le connecteur entre tous les acteurs dont on a parlé. Est-ce que vous servez des Jeux Olympiques ou de votre partenariat pour aussi innover sur des moyens de paiement, des façons de payer différemment ? Est-ce que ça vous sert aussi un peu de laboratoire ?

  • Speaker #1

    Je ne dirais pas exactement de laboratoire, mais de plateforme d'amplification pour démontrer notre innovation. Donc c'est des choix d'entreprise, on ne le fait pas systématiquement, mais c'est sûr que ces événements ont une magnitude qui est absolument incomparable, et donc on va s'en servir pour présenter au monde parfois des innovations, ou, comme c'est plutôt le cas de Paris cet été, encore une fois, d'intégrer des évolutions de consommation, de les accompagner et d'être justement très consumer-focused, toujours en bon français dans le texte, et de démontrer en fait notre savoir-faire. C'est plus une plateforme de démonstration qu'un laboratoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est un peu votre vision du sponsoring aussi, c'est-à-dire que vous servez de ces éléments-là pour communiquer fortement sur ces innovations. Mais quelle est votre vision à vous du sponsoring ? C'est-à-dire au-delà de... de sponsoriser les plus grandes compétitions mondiales. Quelle est votre vision et comment ça se concrétise un peu au quotidien ?

  • Speaker #1

    Nous, au Visa, on a une vision qui est très stratégique du sponsoring. C'est vrai que souvent, on a tendance à le percevoir comme un investissement marketing à un instant donné, sur une passion donnée, là où, comme je le décrivais tout à l'heure, nous, on est vraiment dans une démarche d'aller nourrir tout ce qu'on fait. Et donc, le terme sponsoring, paradoxalement, il est presque... moins adapté que le terme de partenariat chez nous. Nous, on voit vraiment ça comme des plateformes dans lesquelles les deux parties, donc Visa et son partenaire, vont être capables d'atteindre leurs objectifs stratégiques respectifs. Et ce qui est intéressant chez Visa, c'est que non seulement, évidemment, on est un peu centré sur nous-mêmes, on veut atteindre nos objectifs, mais surtout, on met beaucoup d'énergie et beaucoup d'efforts à aider le partenaire à atteindre les siens. Et en fait, ça renvoie vraiment à notre cœur de métier. Comme on est un réseau, Plus il y a de gens dans ce réseau, plus le réseau fonctionne. Et plus les gens dans ce réseau ont une certaine réussite, un certain développement, plus nous, on va avoir cette même réussite. Donc en fait, la notion de partenariat, chez nous, elle n'est pas faussée, elle n'est pas biaisée. Elle est absolument authentique à notre cœur de métier. Et donc c'est extrêmement agréable quand tu fais ce métier chez Visa, parce que tu peux aller voir n'importe qui avec une honnêteté totale. La réussite des autres deviendra notre réussite.

  • Speaker #0

    Oui, donc du coup, ça, c'est un vrai partenariat parce qu'en plus, vous êtes sur le temps, le temps long.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    C'est effectivement un stratégique parce que vous êtes sur le temps long et c'est intégré, j'imagine, au quotidien parce que vous avez aussi tellement d'événements que c'est au quotidien.

  • Speaker #1

    C'est au quotidien.

  • Speaker #0

    Une fois tous les quatre ans, une fois tous les deux ans, c'est permanent quasiment. Oui. Alors déjà, j'imagine sur les prochaines opérations. Prochain partenariat qui peut induire un travail en avant.

  • Speaker #1

    Je vais te prendre l'exemple de Paris. Paris, c'est un travail qu'on a entamé il y a déjà au moins 4 ans. Et le mot d'ordre stratégique, c'était l'utiliser tout de suite et le pérenniser pour qu'il apporte des bénéfices jusqu'à la fin de la décennie. Donc on se plaçait finalement sur une période temporelle de 2020 à 2030 avec juste un événement qui dure deux fois deux semaines à l'été 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Et concrètement, tu peux me donner des exemples de ce partenariat que vous faites avec le comité notamment, ou avec Paris ? Concrètement, des exemples concrets de partenariats applicatifs, je vais dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est extrêmement intéressant, c'est qu'on se place dans le monde olympique et paralympique, et que ce monde-là reste spécifique. Et dans ce monde-là, un partenaire a des droits et des devoirs. Et dans notre cas, notre devoir, évidemment, c'est d'assurer la plateforme de paiement des jeux. On doit la définir, on doit la déployer, on doit l'opérer, la surveiller, la protéger. Alors ça, c'est notre rôle au cœur de l'événement. Et apporter ce savoir-faire, cette expertise, ça c'est absolument clé. Évidemment, les paiements sont une dimension assez fondamentale d'un tel événement, bien évidemment. Et pour donner un peu de concret derrière ce que je dis, Il faut s'imaginer que là, pour Paris, notre rôle, c'est de connecter des milliers de points de vente entre les endroits où tu peux acheter ton sandwich, ta boisson, où tu peux acheter des produits dérivés. Pour chaque enceinte olympique, il y a entre quelques dizaines de ces points de vente jusqu'à plusieurs centaines. Et en tout, il y a à peu près 50 enceintes officielles pour les Jeux. Donc, on voit très vite qu'on se dirige vers des milliers de points de vente. Ah ! à tous paramétrer, relier, opérer, comme je le décris juste avant. Et ça, c'est une échelle qui est colossale. Ça nous demande des années de travail, ça nous demande à peu près 1000 personnes sur site qui vont travailler au plus près de ces marchands et de ces acheteurs. Donc c'est assez colossal. Et donc ça, c'est vraiment notre responsabilité de partenaire numéro un.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est un travail de fourmi finalement, parce que c'est autant de magasins un peu éphémères qui vont se mettre en place pendant une période donnée, qu'il va falloir connecter, qu'il va falloir simplifier dans le process.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on crée l'expérience de paiement la plus rapide, la plus simple, la plus fiable et la plus sécurisée possible. Et effectivement à une échelle d'un territoire entier, on ne se parle pas d'une ville, on se parle de jeux qui s'adressent à l'ensemble de la France. dans encore une fois une cinquantaine de points. Et tout ça pour aller générer cette expérience sur des spectateurs qui se comptent à peu près à 10 millions d'individus, qui viennent d'environ 200 pays différents. Et donc chacun vient avec son bagage culturel, ses habitudes de paiement, sa spécificité individuelle. Donc c'est une complexité qui est extrême. Et c'est pour ça qu'il y a peu d'acteurs au monde qui sont capables de le faire. Et nous, c'est vrai que notre expertise... et notre expérience des 40 dernières années nous permet de déployer tout ça.

  • Speaker #0

    Et là, il y a une innovation particulière qui va éclore ?

  • Speaker #1

    Non, alors cet été, on a fait le choix d'être davantage dans le respect du choix du consommateur. C'est notamment depuis la pandémie de Covid, c'est quelque chose qui est apparu très clairement dans notre industrie. Le développement des paiements digitaux et les alternatives des consommateurs. Donc nous, on a cherché justement à ne pas être dans la démonstration des paiements d'ici 2030, mais davantage de refléter l'expertise qu'on a aujourd'hui. Donc on va présenter au monde notamment des solutions de paiement sur mobile. et surtout on va avoir différentes alternatives de paiement pour qu'encore une fois les gens puissent respecter leurs habitudes et leurs préférences sur cet aspect important de leur expérience.

  • Speaker #0

    D'accord donc ça c'est plutôt bien. efficace en même temps. Et puis, j'imagine, les paiements, évidemment, sans contact, vont être assez utilisés, j'imagine.

  • Speaker #1

    Absolument,

  • Speaker #0

    oui. Et en même temps, est-ce que vous êtes responsable du réseau ? Parce que c'est vous aussi qui opérez le réseau. Je vais dire n'importe quoi, s'il y a 4000 transactions en même temps dans un point de vente, c'est vous qui opérez tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    De la chaîne du terminal où je pose ma carte jusqu'à la banque qui reçoit. Donc le réseau internet, je ne sais pas si on dit ça, mais le réseau...

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement. Oui,

  • Speaker #0

    de paiement. Ça, c'est chez vous aussi.

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement, c'est notre métier même. Encore une fois, on est ce connecteur, donc on n'est pas les banques. En revanche, notre réseau se connecte aux banques. Et notre réseau, il se chiffre en dizaines de millions de kilomètres partout dans le monde. Lorsque tu fais une transaction toi pour t'acheter quoi que ce soit, ta transaction elle a trois chemins différents, elle est processée en un clignement d'oeil. Processée ça veut dire qu'elle est vérifiée, on sait que c'est bien toi qui a volontairement acheté ce produit. On utilise plein de data pour vérifier qu'il n'y ait pas de fraude, pour encore une fois s'assurer que ta transaction soit rapide, qu'elle soit sûre. Donc oui, c'est un effort colossal.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, la priorité de Visa aux jeux, c'est de les faire rayonner, de les rendre plus réussis, d'avoir une super expérience sur ces jeux. Aujourd'hui, comment vous allez mettre en place, au-delà de l'infrastructure, etc., quels sont un peu les critères de succès que vous allez mettre en place et que vous allez évaluer ? Comment vous allez vous dire, tiens, les JO, enfin, les Jeux de Paris, pour nous, sont réussis ? où on monite tous les jours les transactions, j'imagine. Quels sont ces critères d'évaluation que vous allez avoir ?

  • Speaker #1

    Si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Donc, encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation, le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ? Nous, effectivement, notre rôle, c'est de venir accompagner ces organismes-là et faire rayonner les jeux, comme tu le disais, justement. Donc, ce qu'on veut, c'est faire entrer en jeu le plus grand nombre. On veut, encore une fois, accompagner le cogent dans cette démarche de donner les jeux à tous et de faire bénéficier le plus grand nombre de l'événement. Donc, on a plein d'actions qui sont mises en place, notamment à destination de pas mal de communautés. On a en ce moment un programme national qui s'appelle les paiements gagnants qui est basé sur un principe qui est très simple. En fait, on a des milliers de marchands qui sont enrôlés dans notre programme et lorsqu'un consommateur va acheter chez eux, s'il gagne, son commerçant gagne également. Aussi simple que ça. Donc là, on a déjà de fait des milliers de marchands et des milliers de consommateurs qui vont avoir une chance, un, d'utiliser la puissance des jeux et la visibilité des jeux et deux, de... d'y accéder, de gagner des billets. On a 10 000 billets qu'on va redonner aux gens à travers cette initiative-là. De la même façon, on a énormément d'actions envers la Seine-Saint-Denis, parce que la Seine-Saint-Denis, évidemment, va accueillir une grande partie des Jeux. Et ce qu'on veut pas, c'est que ce soit juste un décor. On veut que vraiment les Jeux soient ancrés en Seine-Saint-Denis, que sa population en bénéficie cet été, et puis encore une fois dans le long terme. Je rappelle qu'on est une entreprise de long terme. Donc du coup, On a différentes actions à destination de la jeunesse, à destination de l'équipement du territoire, pour faire en sorte qu'il y ait un véritable héritage de ces Jeux. Et puis on a aussi tout un aspect de travail avec les athlètes, où on va travailler avec près de 140 athlètes, évidemment pas des superstars mondiales, mais des talents en devenir, qu'on va faire grandir, qu'on va aider, qu'on va supporter, là encore dans le long terme. Donc voilà, on a toutes ces actions, tout ce panel-là pour faire rayonner les Jeux de la meilleure façon possible.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc il y a les Jeux Olympiques Paris en juillet, fin juillet, pendant le mois d'août. Et ensuite, il y a les Paralympiques. Vous êtes aussi, donc, via l'IPC, si je retiens bien le terme anglais. Donc vous êtes aussi partenaire. Est-ce qu'aujourd'hui, il y a des spécificités par rapport aux Paralympiques que vous allez mettre en place ? Est-ce qu'il y a des actions particulières qui sont... pas que partagées par les Jeux, mais différentes.

  • Speaker #1

    Déjà, la grande chance qu'on a tous, au-delà d'enfin accueillir les Jeux après un siècle d'attente, c'est que pour la première fois de notre histoire, on va accueillir les Jeux paralympiques.

  • Speaker #0

    Oui, on ne l'avait jamais accueilli.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est une chance unique de faire changer le regard sur le handicap, de faire changer profondément et dans la durée la société sur le handicap. Donc, nous déjà, on a ce devoir d'accompagnement là, et encore une fois, de rayonnement de cet événement-là. Le traitement spécifique qu'on a, paradoxalement, en fait, il est égalitaire. Ce qu'on veut, c'est que les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, chez nous, soient traités de la même façon, avec le même investissement, avec la même quantité d'efforts. Ensuite, on va mener beaucoup d'actions, notamment pour aider le comité d'organisation à remplir les stades, autant que possible. On va ramener 800 de nos plus grands clients mondiaux. dans les Jeux paralympiques pour les exposer à cette plateforme et non pas aux Jeux olympiques. On va mener des tas d'actions, notamment à destination d'athlètes paralympiens et plein d'autres choses. On va avoir des programmes internationaux à destination de consommateurs qui sont en situation de handicap. Donc voilà, on a un panel d'actions qui est très très large. Et c'est tout combiné qu'on espère en faire une grande réussite.

  • Speaker #0

    Donc là les paralympiques c'est toujours un peu... c'est souvent... il y a moins de gens qui vont regarder. Historiquement c'est comme ça que ça se passe.

  • Speaker #1

    Historiquement les audiences sont plus faibles que sur les olympiques. En revanche, là encore, on a déjà une satisfaction sur ces jeux paralympiques. C'est qu'on sait déjà que ça va être les plus diffusés de l'histoire. Il y a eu un vrai engouement de la part des médias internationaux. Donc on a déjà une plateforme qu'on n'a plus qu'à exploiter pour en faire un succès.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est une première fois où les Paralympiques sont quasiment à égalité avec les Jeux. C'est-à-dire en termes de prise de parole, en termes d'initiatives, de ce que j'entends, de ce que je vois en ce moment. Et on n'a pas encore démarré les vraies activations, mais je trouve que c'est très lié. Pour une première fois, ce n'est pas décoléré. Autant Londres, il y avait peut-être vraiment un clivage entre les deux. Et là, je trouve que c'est très intégré. Ça fait partie du projet du Dojo.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. On sent que le comité d'organisation déjà a mis une attention particulière là-dessus. Et les actions ? qui suivent les mots. Et donc effectivement c'est très très agréable de constater que les deux événements sont traités de façon vraiment égalitaire. Et puis il faut se rappeler quand même que les Paralympiques restent un événement à l'échelle mondiale relativement jeune, notamment au regard des Olympiques. Donc c'est un développement qui est extrêmement rapide, qu'on accompagne depuis 20 ans, et on est très content de voir où c'est aujourd'hui, et surtout on se dit que c'est pas exactement le début de l'histoire, mais en tout cas qu'il reste beaucoup à faire pour que ça atteigne sa pleine mesure.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, Visa et Sport au service de la société, en tout cas dans ce côté-là, aujourd'hui, est-ce que vous avez des initiatives particulières dans le sport, au-delà peut-être des jeux ? On a parlé peut-être tout à l'heure de la team Visa d'athlètes, donc vous supportez certains athlètes. Et est-ce qu'il y a d'autres actions dans le sport que vous supportez ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, comme je le disais tout à l'heure, nous, on est un réseau au service finalement du développement du monde. En fait, on croit en la puissance du commerce pour développer le monde. Là où on se rejoint avec les Olympiques et les Paralympiques, c'est qu'eux croient en la puissance du sport pour le développement du monde. Donc en fait, au bout du compte, on poursuit la même mission. Et donc dans la façon d'utiliser ces plateformes derrière, nous effectivement on va mettre ça au service du développement. Et c'est vraiment ce à quoi on s'attache, donc c'est ce qu'on a fait sur les paralympiques, ce qu'on voulait c'était développer ce mouvement. C'est ce qu'on fait depuis 20 ans et comme je disais aujourd'hui, on est assez satisfait de voir que ça a été le cas. On a fait la même chose sur le football féminin, non pas dans notre intérêt propre, mais en se disant plus ce mouvement va se développer, plus d'autres vont venir et plus en fait naturellement ça va avoir un effet boule de neige pour amener à la place ce que ce pan du sport business mérite. Et donc là aussi on est extrêmement content. Le sport féminin au sens large, notamment le foot féminin, marche extrêmement bien. Toutes les plus grandes marques du monde en sont partenaires, les couvertures médiatiques sont croissantes. Donc nous, on croit vraiment dans ce développement-là, pour venir mettre le sport au service de la société. Après, on a des actions plus individuelles. Effectivement, on supporte beaucoup d'athlètes paralympiques, on supporte des athlètes en devenir, on s'attache à assurer leur reconversion. On a des athlètes qui viennent de l'équipe des réfugiés du CIO. Donc on essaie encore une fois, autant que faire se peut, de mettre notre puissance et l'échelle de nos actions au service du développement de ces mouvements-là.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc vous choisissez aussi les sports qui vous permettent d'améliorer le monde, en tout cas de développer. Donc le sport féminin, j'imagine, c'est un sujet. Les paralympiques aussi. Et aujourd'hui, tu nous appelles de la Team Visa. Donc ce soit dans les Jeux Olympiques et dans les Paralympiques. Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? De combien d'athlètes on parle ? Est-ce qu'il y a des sports sur lesquels vous êtes plus moteur que d'autres ? Comment vous les castez ? Comment ça fonctionne cette team visa ? C'est-à-dire en recrutement aussi j'imagine, parce qu'il y a des critères qui doivent être appliqués j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. Le travail qu'on a avec les athlètes, il est hyper intéressant chez VISA, parce qu'on est très au-delà de simples contrats dégérés, où on va se servir de superstar comme d'un porte-voix pour aller mettre notre marque partout dans le monde. Ce n'est pas du tout le but chez nous. Nous, encore une fois, on est vraiment dans cette notion de développement. Donc on a créé un programme en l'an 2000, donc il y a déjà près de 25 ans, qui s'appelle la Team VISA. et dont l'objectif est d'aider par notre soutien financier les athlètes à pouvoir se concentrer sur le terrain. Mais surtout, là où on est très réaliste, c'est que nous, notre place n'est pas sur le terrain. Donc on essaie de venir mettre notre expertise à leur service en leur apportant de l'aide sur le personal branding, sur leur gestion des réseaux sociaux pour augmenter leur marque personnelle. On les aide également sur tout cet aspect de formation à la gestion financière. et puis surtout on les prépare à l'après carrière et ça c'est un évidemment un moment très important dans la vie d'un athlète ce qu'on appelle la petite mort du sportif et comme c'est un moment douloureux ben nous on essaie de les aider à à réduire autant que faire se peut la douleur qui est liée à ce moment-là. Donc on les prépare, on a notamment un programme où ils peuvent travailler chez Visa en rotation pendant un an, et puis parfois ils sont embauchés chez Visa. À titre d'exemple, moi dans mon équipe Global Sconsorship, j'ai deux athlètes qui ont eu plusieurs médailles d'or aux Jeux Paralympiques, et ces gens-là ils travaillent tous les jours sur les Jeux Paralympiques, donc leur expérience évidemment elle est incommensurable. Et donc tu posais la question de comment on les sélectionne, comment on les trouve ? et quelle échelle on donne à cette team. Cet été, ce sera la plus grande qu'on aura jamais eue. On aura à peu près 140 athlètes, de plus de 60 pays différents, dans plus de 40 sports différents, avec une parité homme-femme, avec presque une parité olympien-paralympien. Et la façon dont on les recrute, il y a évidemment toute une grille de critères. Leur performance est évidemment une partie de notre... notre analyse, mais ce qui est plus intéressant pour nous c'est surtout leur engagement, leur histoire et leur volonté de travailler au sein de la team VISA, au sein d'une famille d'athlètes et dans le temps.

  • Speaker #0

    Et donc aujourd'hui il y a les Français ?

  • Speaker #1

    Il y a 12 athlètes français. Évidemment comme je ne suis pas en France, la team est sur-indexée sur la France. Donc on a 6 hommes, 6 femmes, 6 Olympiens, 6 Paralympiens. et on est très très fiers de travailler avec eux, il y a des personnes extraordinaires et des athlètes où on a très bon espoir qu'ils nous rapportent quelques médailles cet été.

  • Speaker #0

    Tu peux nous citer quelques noms ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr !

  • Speaker #0

    C'est ceux qu'on ne va pas citer ?

  • Speaker #1

    Oui c'est plus ça la difficulté !

  • Speaker #0

    Mais ceux qu'on connaît on va dire, ou ceux qu'on va découvrir peut-être ? Oui,

  • Speaker #1

    ceux qu'on connaît on peut citer Cléopâtre Darleux, on peut citer Dicamème. On peut citer Sofiane Meiaoui en basket-fauteuil, Eugénie Le Sommer en foot. Je peux en citer 12 comme ça, donc je ne vais pas faire l'inventaire et je m'exprime en avance pour ceux que je n'ai pas cités. Mais voilà, ils font partie d'une grande famille et il y a une vraie entraide, une vraie amitié maintenant qui s'est nouée entre eux. Donc ça va faire partie de l'expérience cet été.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça c'est vachement important pour vous, parce que du coup c'est le lien aussi, j'imagine, humain avec les athlètes pour le coup. Il y a la partie technique qu'on a vu, qui sont importantes, mais maintenant il y a le lien athlète-sportif qui doit en plus toi te tenir à cœur, j'imagine particulièrement. Et aujourd'hui, comment ça se concrétise aussi en interne ? Parce que du coup, Visa, c'est beaucoup de gens aussi en interne, j'imagine. Donc là, on est dans vos locaux, il y a pas mal de branding Paris 24. Comment vous embarquez aussi les collaborateurs ? Est-ce qu'ils ont un rôle d'ailleurs ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Est-ce que ce partenariat va même jusqu'à l'interne ? Jusqu'à intégrer les équipes sportives, pourquoi pas, je dis, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, absolument. Le sponsoring chez nous, et notamment celui des jeux, est vraiment dans l'ADN de l'entreprise. Donc ça, c'est extrêmement intéressant parce qu'au jour le jour, tu sens que chaque employé sait exactement de quoi il retourne, quels sont les objectifs, comment se servir de cette plateforme. Et fondamentalement...

  • Speaker #0

    Dans une année, quasiment tout le monde dans l'entreprise, partout dans le monde, sera concerné de près ou de loin envers Paris 2024, utilisera cette plateforme un tout petit peu ou énormément, passera une toute petite partie ou toute sa journée sur le projet. Mais c'est vraiment à destination de toute l'entreprise. Donc en fait, l'engagement, nous, on n'a pas nécessairement à le poursuivre. Il est assez naturel. En revanche,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    ensuite, on offre énormément d'opportunités à nos salariés. d'entrer en jeu et d'être au plus près possible de l'événement. Donc là on se parlait des athlètes, évidemment qu'on crée des rencontres entre les athlètes et nos collaborateurs.

  • Speaker #1

    Au-delà de ça,

  • Speaker #0

    on leur donne l'opportunité surtout de vivre les Jeux d'une manière unique et de la manière la plus mémorable possible, là encore. Donc on va leur donner l'opportunité d'aller porter la flamme, on va leur donner l'opportunité de courir le marathon, et puis effectivement on parlait de la technique juste avant. Parmi les 1000 personnes qui vont travailler sur les sites dont je parlais, il y en a à peu près 200 qui sont des employés de nos bureaux. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas techniciens, ils peuvent être RH, comptables, peu importe. Ils ne sont pas du tout liés à la technique dans leur activité au jour le jour. Mais cet été, ils vont se porter volontaire, ils vont aller dans les stades et ils vont nous aider à assurer l'expérience de paiement des spectateurs des Jeux.

  • Speaker #2

    Sympa, donc ils vont aller voir les Jeux ? En même temps ou à côté ?

  • Speaker #0

    Déjà, ils vont s'assurer qu'on délivre notre responsabilité envers l'événement. Et évidemment, on va le faire pour qu'ils voient l'événement au plus près et dans les enceintes.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez créé une team visa interne sportive ? Je ne sais pas, des fois c'est l'occasion de déceler peut-être des potentiels qu'on ne pensait pas.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Là encore, comme l'engagement est naturel chez nous, finalement, on a... pas trop à alimenter ça, les gens le font assez naturellement. Et puis les anciens athlètes de la Team Visa qui sont chez nous sont forcément moteurs de ça et créent un peu des communautés entre eux. Donc oui, on sent qu'il y a une effervescence qui ne fait que monter dans tous nos bureaux mondiaux depuis de longs mois maintenant.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc tout le monde arrive les Jeux chez Visa, interne ou à l'extérieur, on va dire, parce qu'il y a 200 personnes qui vont être délocalisées temporairement pendant l'été. Et aujourd'hui, en termes de marketing, si on reprend un peu ce sujet-là de marketing, est-ce qu'il y a des actions marketing qui vont être organisées, j'imagine, dont tu peux nous parler ?

  • Speaker #0

    Des actions marketing ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas un truc énorme qui va se passer au nom de Visa, qu'on peut dire.

  • Speaker #0

    Dans l'absolu, l'événement est énorme. Dès que n'importe quel partenaire mène une action au sein de cet événement... Généralement, l'impact est assez colossal. Effectivement, on va avoir des campagnes marketing qui vont être à la fois locales et mondiales, ce qui rend les choses hyper intéressantes. On a décidé d'initier toutes nos actions marketing de France. En fait, ce qu'on veut, c'est qu'on veut avoir une vraie pertinence locale. pour qu'ensuite cette pertinence locale s'étende à l'Europe et au reste du monde. Ce qui est l'inverse d'un modèle finalement... globalisé. On ne veut pas juste avoir quelque chose qui est défini à San Francisco au siège et puis l'appliquer partout dans le monde un peu bêtement. Au contraire, cette année on veut vraiment être vrai, authentique par rapport à ce qu'est l'événement, à là où il a lieu et que le monde entier reprenne cette histoire. Donc cette histoire elle est au centre, on va faire entrer en jeu le plus grand nombre et puis après on va raconter cette histoire de plein de manières différentes dans tous les pays du monde.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc le podcast s'appelle historiquement Marketing et Influence, là on fait une série spéciale Marketing et Sport. Est-ce que, alors on a parlé du digital tout à l'heure, réseaux sociaux, est-ce que l'influence va jouer un rôle dans les Jeux pour Visa ?

  • Speaker #0

    Alors l'influence va jouer un rôle, moi je n'appellerais pas ça influence par rapport à ce qu'on va faire. Nous on va beaucoup travailler avec des créateurs. D'accord. Et donc là on a beaucoup parlé des athlètes qui sont par définition les créateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques, sans eux. Il n'y a pas d'événement. On va répliquer en gros ce même type d'association dans plein de domaines différents. On va beaucoup utiliser l'art dans notre façon de parler des jeux cet été. Donc on va travailler avec des créateurs d'art, des artistes. On va travailler avec des musiciens. Et on va être au plus près de ces créateurs de tout ce qui est sport et culture partout dans le monde. Donc voilà, beaucoup plus que de l'influence, c'est d'être au cœur du réacteur et d'être au plus proche de ceux. qui viennent générer l'émotion de chacun.

  • Speaker #2

    D'accord, donc vous allez... monopoliser une team de créateurs au niveau monde ou peut-être au niveau France qui vont utiliser leur plateforme, donc leur réseau j'imagine.

  • Speaker #0

    Ils vont surtout utiliser leur expertise,

  • Speaker #2

    leur part.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut avant tout, on n'est pas tant à la recherche de caisses de résonance que de...

  • Speaker #2

    De légitimité ou d'authenticité.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut vraiment c'est la vision d'un artiste sur Paris, sur un quartier de Paris, sur un aspect des jeux. Ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    c'est typiquement,

  • Speaker #0

    on parlait des actions envers la Seine-Saint-Denis et la jeunesse, on a monté un partenariat avec Le Monde, où on permet à des jeunes de Seine-Saint-Denis qui étaient intéressés par le journalisme de devenir journalistes pendant une période de temps, en étant mentorés par des grands journalistes du monde, de couvrir les jeux et de raconter leur vision des jeux sur leur territoire. Et donc ça, c'est un point de vue unique, et ces jeunes-là deviennent des créateurs. Aujourd'hui, ce ne sont pas des artistes célèbres, pas des grands athlètes. En revanche, c'est des créateurs les plus authentiques possibles. Et ce contenu-là, nous, on le valorise énormément parce que justement, il est légitime et authentique.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc là, vous allez les chercher vous-même, vous allez sourcer ces gens-là, les proposer à des partenaires potentiels comme Le Monde ou d'autres médias. dans ce cadre-là, et vous allez les supporter sur l'amplification. Peut-être c'est vous qui allez faire l'amplification,

  • Speaker #0

    finalement. Oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec l'association Sport dans la Ville,

  • Speaker #0

    qui est experte pour utiliser le pouvoir du sport au service de la jeunesse généralement défavorisée. Et donc on a travaillé avec eux pour identifier ces jeunes sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. On a, nous, noué ce partenariat avec Le Monde et Télérama, et on a fait se rencontrer tous ces différents acteurs. Et de là en fait on se met un peu en retrait. Nous on a généré l'opportunité et après c'est à eux de faire leur chemin pas à pas et ça c'est aussi quelque chose auquel on croit profondément en cette cette politique des petits pas. On croit pas au coup de chance ou au coup de magie ou d'un coup d'un seul on passe de rien à tout. On ne croit pas que pour aller courir un marathon demain, on sort de chez soi avec une paire de baskets et on court 42 km. Non, il faut y aller pas à pas, courir une distance un peu plus grande chaque jour. Dans la vie et dans le commerce, c'est le même principe. C'est le même principe auquel on croit profondément chez nous. Et donc c'est ça aussi auquel on s'évertue de participer, de créer ces opportunités et de définir le chemin sur lequel le plus grand nombre pourra faire ces petits pas-là.

  • Speaker #2

    D'accord. Du coup, c'est intéressant parce que c'est de l'influence authentique avec des vrais gens qui ont une expertise et qui vont le mettre en avant. Donc, on sort un peu des programmes d'influenceurs classiques, créateurs de contenu, mais un peu influenceurs quand même. Ça, c'est vachement intéressant parce que je pense que c'est un des sujets de bataille que j'ai à l'agence, c'est de développer cette authenticité du talent. Et de l'expertise. Des fois, il y en a qui en ont, il y en a qui en ont pas. Mais en tout cas, il faut les sourcer et les mettre en avant. Ça, c'est plutôt intéressant. On arrive à une partie de l'interview où je vais te poser quelques... Je vais te donner un mot, tu m'en donnes un autre. En général, mais le mot d'après finit souvent en phrase. Donc, on essaye. Si je te dis Paris...

  • Speaker #0

    2024. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est facile. Là, il est facile. Gros biais cognitif. Je vais en rajouter d'autres. Sport.

  • Speaker #1

    Passion.

  • Speaker #2

    Et sponsorship.

  • Speaker #0

    partenariat ?

  • Speaker #2

    Écoutez, le premier qui m'a fait question-réponse. Merci, bravo. En général, on part dans plein de discussions.

  • Speaker #1

    Tu m'as donné un brief,

  • Speaker #2

    j'ai répondu. On voit l'esprit sportif. Bravo. Et on arrive vers la fin de l'interview avec des questions plus concrètes, on va dire. Alors, quels sont les prochains projets Visa qu'on peut annoncer ?

  • Speaker #0

    Les prochains projets, c'est clairement de faire de Paris 2024 une réussite. Aujourd'hui, c'est l'obsession.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître bateau dit comme ça, mais en vrai, là, on rentre dans la dernière ligne droite.

  • Speaker #2

    C'est ça pour vous ? Est-ce que ça commence le 26 juillet ? Est-ce que vous êtes déjà... Enfin, c'est quoi ? Il y a un D-Day chez vous ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a pas vraiment de D-Day, mais on... L'avantage c'est qu'on se sert des 40 années d'expérience qu'on a dans ce monde-là pour savoir aussi comment les gens vont réagir, comment l'engagement va aller croissant. Et là typiquement, on sait que l'allumage de la flamme à Olympie, le début du relais à travers le territoire, ça va évidemment faire entrer en jeu le pays. Et finalement, le vrai coup d'envoi, il est là. Donc nous, il s'agit d'être prêts dès cette échéance-là. Et puis ensuite, de suivre la cadence jusqu'à la cérémonie d'ouverture. tout l'été jusqu'à la cérémonie de clôture des parrains.

  • Speaker #0

    Et puis ensuite, on pourra réfléchir aux autres projets.

  • Speaker #2

    Le parcours de la flamme commence quand ?

  • Speaker #1

    Il commence le 8 mai à Marseille.

  • Speaker #2

    8 mai à Marseille, donc là, c'est un peu le lancement officiel de la...

  • Speaker #1

    Sur le territoire français.

  • Speaker #2

    Sur le territoire français, oui. D'accord. Est-ce que tu aurais alors un conseil pour un jeune qui veut faire du sponsorship, qui veut être un responsable de sponsoring, on va l'appeler comme ça en français, qui débute ? Qu'est-ce que tu pourrais lui conseiller avec ? toutes tes années d'expérience et ce que tu as vécu.

  • Speaker #1

    Ça va. pas apparaître extrêmement novateur ou différenciant, mais pour le coup c'est très sincère et je le donne souvent ce conseil, c'est soyez curieux. C'est absolument fondamental. Le sponsoring c'est vraiment un métier pour se connecter à n'importe quel individu dans le monde. Donc ça nécessite de s'intéresser à ces individus-là, de comprendre quelles sont leurs passions et pourquoi c'est leur passion, quelles sont les tendances, quelles sont les tendances d'aujourd'hui, quelles sont les tendances de demain. Et ça, ça s'acquiert en étant un peu une éponge, en regardant partout, en lisant beaucoup, en posant des questions. Et la question la plus importante de notre métier, c'est vraiment pourquoi. Donc, s'intéresser aussi, cette curiosité, elle s'applique aussi à l'essence même du métier. Pourquoi j'irais sur cet événement-là ? Pourquoi je l'activerais de cette manière-là ? Quel est le message ? Quelle est l'histoire ? C'est vraiment cette curiosité permanente qu'il faut avoir pour être, je pense... un bon professionnel du sponsoring.

  • Speaker #2

    Donc il ne faut pas être forcément un sportif ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas être nécessairement un sportif, il ne faut pas nécessairement être un expert du sport. Je pense que c'est plus important, paradoxalement, d'être un expert du marketing. La passion, ça aide, mais paradoxalement, la non-passion, ça permet aussi une certaine objectivité, que typiquement, moi, je peux perdre parfois. Donc je ne crois pas qu'il y ait de conditions à l'entrée. En revanche, cette curiosité, elle laisse actif et frais en permanence. Et donc je pense que c'est ça surtout le mode or.

  • Speaker #2

    Oui, ok, super. On n'en a pas parlé, mais on va en parler maintenant. T'as un sport préféré ? Alors t'es un ancien sportif, il faut qu'on le rappelle quand même. Ouais,

  • Speaker #1

    pas de haut niveau, pas professionnel.

  • Speaker #2

    Juste avant, juste avant.

  • Speaker #1

    Mais le sport préféré, c'est un peu comme quel est ton enfant préféré, c'est compliqué. Si je devais en garder qu'un, je pense que je garderais le ski.

  • Speaker #2

    Le ski ? Oui. Bon, écoute, c'est un super sport. Il est complet, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il est complet.

  • Speaker #2

    Il est complet.

  • Speaker #1

    Et il y a effectivement ce lien avec la nature, qui a cette modularité de on peut être seul, on peut être accompagné, on peut être dans les sentiers battus ou ouvrir les siens Donc, c'est probablement the one. OK.

  • Speaker #2

    On retient le sport. Un livre que tu emmènerais ou une série sur une île déserte ?

  • Speaker #1

    Je n'emmènerais pas du tout de série. J'emmènerais un livre très pratico-pratique. J'emmènerais un manuel de survie sur une île déserte.

  • Speaker #2

    Oui, c'est pratique. D'accord. Et autre chose, un livre de chevet ou un livre qui t'a...

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu pareil. En choisir un, c'est compliqué.

  • Speaker #2

    La survie, ce n'est pas mal quand même. Je vais rester sur l'île. J'en ai une fois sur l'île. C'est une bonne idée, ça aussi. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir au micro ?

  • Speaker #1

    Là encore, faire un choix c'est renoncer. Donc une personne c'est un peu dur, je vais un peu tricher, je vais t'en donner trois.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si on veut rester dans le thème Paris 2024, je pense qu'il y a une personne qui est extrêmement intéressante à écouter, c'est Ludivine Munoz qui travaille au comité d'organisation et en charge des Jeux Paralympiques. D'accord. Et donc une partie de son travail c'est comment utiliser la puissance du marketing et de l'influence pour faire en sorte que pour la première fois cet événement soit un immense succès en France et dans le monde. Un cran plus loin, il y a une personne qui est extrêmement intéressante dans l'utilisation du sport au bénéfice du plus grand nombre et au progrès de l'humanité. C'est quelqu'un qui s'appelle Johan Noguay, qui travaille pour le YouKnowSports Hub, donc avec le prix Nobel, qui a inventé le microcrédit, et qui fait énormément d'actions partout dans le monde pour le développement par le sport. Donc très très belle personne. Et puis enfin, si on veut avoir une discussion plus généraliste, mais plus pointue sur le marketing et influence, Je ne saurais trop recommander d'échanger avec Léa Huitpéper, qui est directrice de la stratégie de l'agence PostBif, et qui est un puits de science sur ces sujets-là, et un puits de culture en général, donc une discussion assez passionnante à venir.

  • Speaker #2

    Trop bien. Écoute, vous êtes tous témoins des trois prochains invités, ou un des trois, selon les dispos de chacun. Écoute, je te remercie beaucoup Nicolas. Merci à toi. C'était hyper intéressant de voir aussi comment on vit ce genre d'aventure en interne. Alors, vous, ce n'est pas nouveau, mais en tout cas, Paris, c'est quand même un événement. Et merci beaucoup de ton éclairage sur comment on fait les jeux réussis avec Visa.

  • Speaker #1

    Ce sera une responsabilité collective. Donc, j'invite tout le monde à entrer en jeu au plus vite et à kiffer cet été, parce que ça va être fabuleux.

  • Speaker #2

    Voilà, et ça va être très bien les jeux à Paris. Donc, n'écoutez pas trop les médias en général, mais les jeux, ça va être super. Et ça sera une fois dans votre vie.

  • Speaker #1

    Promis, ça va être incroyable.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Thierry Lattias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.
(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison .

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater


Dans cet épisode , je suis accompagné de Nicolas Macé, Directeur du Programme Paris 2024 au sein de l'équipe Visa Global Sponsorship.

Nicolas, nous offre un aperçu fascinant des valeurs véhiculées par Visa et leur lien avec les Jeux. Visa occupe une place de choix en tant que sponsor des Jeux de Paris, tout en étant un partenaire mondial du Comité Olympique et Paralympique. Nicolas nous éclaire sur la manière dont ce partenariat se concrétise au quotidien, soulignant l'engagement profond de Visa envers le mouvement olympique et paralympique.


Au cours de notre conversation, nous explorons les motivations derrière cette alliance stratégique, ainsi que les implications de ce partenariat tant sur le plan sportif que sur celui de la marque Visa. Nous plongeons également dans les défis et les opportunités qui découlent de cette collaboration unique entre Visa et les Jeux, offrant ainsi un regard privilégié sur les coulisses de l'un des plus grands événements sportifs mondiaux.


Découvrez les autres épisodes de la série Marketing&Sport :

https://smartlink.ausha.co/marketing-influence-cyril-attias/ludivine-munos-jo-paris2024


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été, l'occasion de faire le point sur le marketing et le sport en France.

  • Speaker #1

    Bonne écoute. Donc Visa en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes. En fait, si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation et le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ?

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Nicolas !

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Nicolas, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours en quelques minutes ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Moi, mon parcours, c'est clairement un parcours passion. Depuis tout jeune, je suis passionné de sport. J'ai pratiqué tous les sports du monde.

  • Speaker #0

    Ah, bravo. Donc, tu es un athlète olympique.

  • Speaker #1

    Oui, j'adorerais. C'est la preuve de ma vie. Non, j'ai pratiqué en particulier le rugby et le ski à assez bon niveau. Et puis en grandissant, je me suis aussi découvert une passion pour la culture et l'art. Et est venu le moment où je me suis dit comment est-ce que tu transformes ces passions en métier ? Et donc la réponse pour moi a été le sponsoring. Donc je suis parti à l'ESSEC, j'ai fait la chaire de marketing sportif. Et puis ensuite j'ai été à la meilleure école de sponsoring du monde. Je suis rentré chez Coca-Cola dans les équipes sponsoring Europe. Ensuite j'ai rejoint Nissan, pareil les équipes Sonsoring Europe, où j'ai géré notamment la Ligue des champions, la Formula E, du gaming pendant de longues années. Et puis après je me suis dit qu'il était temps d'aller voir ce qui se passait de l'autre côté de l'industrie, du côté des agences. Donc je suis parti chez Avasport. Et puis le côté marque m'a manqué et surtout ce que je voulais c'était me rapprocher le plus possible de Paris 2024. dans une entreprise où il y aurait matière à avoir un véritable impact et à maximiser vraiment le pouvoir des jeux. Et donc j'ai eu la chance de rentrer chez Visa en tant que directeur du programme Paris 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a longtemps du coup, au moment des JO ?

  • Speaker #1

    Ça fait deux ans et demi maintenant.

  • Speaker #0

    Deux ans et demi, c'est ça ? D'accord. Bon, donc un parcours très cohérent finalement. Sport, marketing, culture et maintenant Visa.

  • Speaker #1

    Ouais, sport et culture, je dirais que c'est vraiment les deux mots qui sont toujours un peu difficiles à résumer en français, mais moi j'appelle ça Passion Point Marketer. qui est, je pense, le vocabulaire le plus juste pour le nommer.

  • Speaker #0

    Ouais. Écoute, super, donc maintenant tu es chez Visa. Donc Visa aujourd'hui, alors on connaît tous Visa, évidemment, mais on connaît mal, finalement. Est-ce que tu peux un peu nous raconter la société Visa ? C'est-à-dire, en fait... Comment ça fonctionne aujourd'hui ? C'est quoi son rôle ? Quels sont un peu les positionnements de tout ça ?

  • Speaker #1

    C'est très juste de dire qu'on connaît tous sans connaître, parce que c'est presque devenu une communauté Visa. On en a tous dans notre portefeuille, on est tous satisfaits du fait que ça marche extrêmement bien. Mais au-delà de ça, du coup, on ne se pose plus trop de questions. Donc Visa, en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes et de faire circuler l'argent entre ces différents pôles, ces différents coins. On appelle ça un schéma à quatre coins et notre rôle, c'est de l'animer.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mission aujourd'hui chez Visa, au-delà du marketing sportif, par exemple, toi, on t'a signé une mission. Est-ce que le marketing et le sport doivent remplir cette mission pour la marque ?

  • Speaker #1

    On m'a assigné la mission de maximiser la puissance de la plateforme Paris 2024 pour remplir nos objectifs stratégiques. Ça c'est quelque chose qui est extrêmement intéressant. Visa, on est un des plus grands sponsors au monde depuis des décennies, donc il y a une véritable expertise dans l'entreprise. Tu sens que c'est dans l'ADN de tous les employés partout dans le monde et du coup, on n'a pas un, deux, trois objectifs. On a une ribambelle d'objectifs. Le but c'est vraiment que... Le sponsoring, en général, irrigue tout ce qu'on fait dans l'entreprise. Ça doit être un catalyseur de tout ce qu'on fait au jour le jour dans l'entreprise. Et donc mon rôle, moi, c'est ça, c'est de faire en sorte que ce partenariat-là, ils viennent nourrir l'entreprise, ils viennent nourrir ses employés, et que chacun puisse atteindre ses objectifs individuels, collectifs, avec cette plateforme-là.

  • Speaker #0

    D'accord, donc vous, vous êtes un global sponsor, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Un top partner, on appelle ça, un partenaire mondial.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça veut dire que vous êtes partenaire des JO de Paris 24, enfin Paris 24, plus du CIO. Comment ça se construit ?

  • Speaker #1

    On est partenaire du comité international olympique, le CIO, effectivement, pour une durée de temps longue, puisqu'on l'est depuis 1986, donc on est un des plus anciens, et on est le premier à avoir signé jusqu'en 2032 déjà. Et donc ça, ça veut dire qu'on est partenaire de tous les événements organisés par le CIO. Évidemment, la partie la plus visible, c'est les Jeux Olympiques d'été, et notamment pour nous Français, Paris 2024. Mais on sera aussi partenaire des Jeux d'hiver, donc les prochains à Milan-Cortina. On est aussi partenaire des Jeux de la jeunesse et de tous ces autres événements-là. Et à côté de ça, on est partenaire du comité paralympique international. IPC en bon anglais. Et là pour le coup on en est le plus ancien partenaire, le premier au monde depuis 2002, donc déjà plus de deux décennies. Et ça c'est un engagement qui est extrêmement fort chez nous et qui nous a permis surtout de ramener à notre suite les plus grandes marques du monde. Donc on est extrêmement fiers de cette association-là.

  • Speaker #0

    C'est un gros partenariat quand même, ce n'est pas simplement Paris 24.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus large. Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et justement, aujourd'hui, vous avez, vous, un territoire de sponsoring un peu spécial, enfin unique, on peut dire. Qu'est-ce qui vous différencie d'un autre sponsor ? Comment vous voyez ça ?

  • Speaker #1

    Nous, on a la chance aujourd'hui d'être la seule entreprise au monde à être partenaire à la fois des Jeux Olympiques et Paralympiques. de la Coupe du Monde de Foot et du Super Bowl.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je vous vois partout, en fait. J'ai l'impression que Vidza est en tout cas en équipe dont je regarde, ou à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, on est sur les plus grandes plateformes mondiales. Et puis on est sur plein d'autres territoires de passion. On est rentré en Formule 1 il y a peu de temps. On est sur la musique, sur le képing.

  • Speaker #0

    Formule 1, c'est nouveau pour vous.

  • Speaker #1

    C'est nouveau, oui. Absolument. Donc voilà, on rajoute des cordes à notre arc. On essaie d'être dans le plus de territoires de passion possible pour se connecter à la... plus grande diversité de consommateurs partout dans le monde. On est une des entreprises les plus universelles du monde. On est dans quasiment tous les pays du monde. On a près de 4 milliards de porteurs de cartes dans le monde. Et donc, il faut appréhender aussi cette diversité-là. Et donc, on essaie de trouver tous les connecteurs qui vont nous permettre d'interagir et d'engager avec ces gens-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'aujourd'hui, on n'en a pas parlé, mais vous êtes leader dans ce segment-là. Il y a d'autres acteurs, mais je ne sais pas, vous êtes leader,

  • Speaker #1

    je pense. On est leader de notre industrie, oui.

  • Speaker #0

    Vous êtes leader de l'industrie, donc en même temps, il y a encore peut-être des fois des marchés à aller chercher, et le sponsoring peut vous aider, je pense.

  • Speaker #1

    Bien sûr, il y a des marchés à aller chercher, il y a des innovations à construire, à déployer, il y a des évolutions de comportement, de consommation qu'il faut qu'on appréhende, qu'on accompagne. Donc oui, oui, c'est un marché qui est extrêmement mouvant. Je pense que c'est le principe de toute entreprise de tech, mais ça rend les choses absolument passionnantes parce qu'effectivement, chaque jour est quasiment un renouveau.

  • Speaker #0

    Oui, parce que vous êtes une boîte de tech, pas une banque,

  • Speaker #1

    pas un institut financier,

  • Speaker #0

    plutôt tech, d'où le connecteur entre tous les acteurs dont on a parlé. Est-ce que vous servez des Jeux Olympiques ou de votre partenariat pour aussi innover sur des moyens de paiement, des façons de payer différemment ? Est-ce que ça vous sert aussi un peu de laboratoire ?

  • Speaker #1

    Je ne dirais pas exactement de laboratoire, mais de plateforme d'amplification pour démontrer notre innovation. Donc c'est des choix d'entreprise, on ne le fait pas systématiquement, mais c'est sûr que ces événements ont une magnitude qui est absolument incomparable, et donc on va s'en servir pour présenter au monde parfois des innovations, ou, comme c'est plutôt le cas de Paris cet été, encore une fois, d'intégrer des évolutions de consommation, de les accompagner et d'être justement très consumer-focused, toujours en bon français dans le texte, et de démontrer en fait notre savoir-faire. C'est plus une plateforme de démonstration qu'un laboratoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est un peu votre vision du sponsoring aussi, c'est-à-dire que vous servez de ces éléments-là pour communiquer fortement sur ces innovations. Mais quelle est votre vision à vous du sponsoring ? C'est-à-dire au-delà de... de sponsoriser les plus grandes compétitions mondiales. Quelle est votre vision et comment ça se concrétise un peu au quotidien ?

  • Speaker #1

    Nous, au Visa, on a une vision qui est très stratégique du sponsoring. C'est vrai que souvent, on a tendance à le percevoir comme un investissement marketing à un instant donné, sur une passion donnée, là où, comme je le décrivais tout à l'heure, nous, on est vraiment dans une démarche d'aller nourrir tout ce qu'on fait. Et donc, le terme sponsoring, paradoxalement, il est presque... moins adapté que le terme de partenariat chez nous. Nous, on voit vraiment ça comme des plateformes dans lesquelles les deux parties, donc Visa et son partenaire, vont être capables d'atteindre leurs objectifs stratégiques respectifs. Et ce qui est intéressant chez Visa, c'est que non seulement, évidemment, on est un peu centré sur nous-mêmes, on veut atteindre nos objectifs, mais surtout, on met beaucoup d'énergie et beaucoup d'efforts à aider le partenaire à atteindre les siens. Et en fait, ça renvoie vraiment à notre cœur de métier. Comme on est un réseau, Plus il y a de gens dans ce réseau, plus le réseau fonctionne. Et plus les gens dans ce réseau ont une certaine réussite, un certain développement, plus nous, on va avoir cette même réussite. Donc en fait, la notion de partenariat, chez nous, elle n'est pas faussée, elle n'est pas biaisée. Elle est absolument authentique à notre cœur de métier. Et donc c'est extrêmement agréable quand tu fais ce métier chez Visa, parce que tu peux aller voir n'importe qui avec une honnêteté totale. La réussite des autres deviendra notre réussite.

  • Speaker #0

    Oui, donc du coup, ça, c'est un vrai partenariat parce qu'en plus, vous êtes sur le temps, le temps long.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    C'est effectivement un stratégique parce que vous êtes sur le temps long et c'est intégré, j'imagine, au quotidien parce que vous avez aussi tellement d'événements que c'est au quotidien.

  • Speaker #1

    C'est au quotidien.

  • Speaker #0

    Une fois tous les quatre ans, une fois tous les deux ans, c'est permanent quasiment. Oui. Alors déjà, j'imagine sur les prochaines opérations. Prochain partenariat qui peut induire un travail en avant.

  • Speaker #1

    Je vais te prendre l'exemple de Paris. Paris, c'est un travail qu'on a entamé il y a déjà au moins 4 ans. Et le mot d'ordre stratégique, c'était l'utiliser tout de suite et le pérenniser pour qu'il apporte des bénéfices jusqu'à la fin de la décennie. Donc on se plaçait finalement sur une période temporelle de 2020 à 2030 avec juste un événement qui dure deux fois deux semaines à l'été 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Et concrètement, tu peux me donner des exemples de ce partenariat que vous faites avec le comité notamment, ou avec Paris ? Concrètement, des exemples concrets de partenariats applicatifs, je vais dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est extrêmement intéressant, c'est qu'on se place dans le monde olympique et paralympique, et que ce monde-là reste spécifique. Et dans ce monde-là, un partenaire a des droits et des devoirs. Et dans notre cas, notre devoir, évidemment, c'est d'assurer la plateforme de paiement des jeux. On doit la définir, on doit la déployer, on doit l'opérer, la surveiller, la protéger. Alors ça, c'est notre rôle au cœur de l'événement. Et apporter ce savoir-faire, cette expertise, ça c'est absolument clé. Évidemment, les paiements sont une dimension assez fondamentale d'un tel événement, bien évidemment. Et pour donner un peu de concret derrière ce que je dis, Il faut s'imaginer que là, pour Paris, notre rôle, c'est de connecter des milliers de points de vente entre les endroits où tu peux acheter ton sandwich, ta boisson, où tu peux acheter des produits dérivés. Pour chaque enceinte olympique, il y a entre quelques dizaines de ces points de vente jusqu'à plusieurs centaines. Et en tout, il y a à peu près 50 enceintes officielles pour les Jeux. Donc, on voit très vite qu'on se dirige vers des milliers de points de vente. Ah ! à tous paramétrer, relier, opérer, comme je le décris juste avant. Et ça, c'est une échelle qui est colossale. Ça nous demande des années de travail, ça nous demande à peu près 1000 personnes sur site qui vont travailler au plus près de ces marchands et de ces acheteurs. Donc c'est assez colossal. Et donc ça, c'est vraiment notre responsabilité de partenaire numéro un.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est un travail de fourmi finalement, parce que c'est autant de magasins un peu éphémères qui vont se mettre en place pendant une période donnée, qu'il va falloir connecter, qu'il va falloir simplifier dans le process.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on crée l'expérience de paiement la plus rapide, la plus simple, la plus fiable et la plus sécurisée possible. Et effectivement à une échelle d'un territoire entier, on ne se parle pas d'une ville, on se parle de jeux qui s'adressent à l'ensemble de la France. dans encore une fois une cinquantaine de points. Et tout ça pour aller générer cette expérience sur des spectateurs qui se comptent à peu près à 10 millions d'individus, qui viennent d'environ 200 pays différents. Et donc chacun vient avec son bagage culturel, ses habitudes de paiement, sa spécificité individuelle. Donc c'est une complexité qui est extrême. Et c'est pour ça qu'il y a peu d'acteurs au monde qui sont capables de le faire. Et nous, c'est vrai que notre expertise... et notre expérience des 40 dernières années nous permet de déployer tout ça.

  • Speaker #0

    Et là, il y a une innovation particulière qui va éclore ?

  • Speaker #1

    Non, alors cet été, on a fait le choix d'être davantage dans le respect du choix du consommateur. C'est notamment depuis la pandémie de Covid, c'est quelque chose qui est apparu très clairement dans notre industrie. Le développement des paiements digitaux et les alternatives des consommateurs. Donc nous, on a cherché justement à ne pas être dans la démonstration des paiements d'ici 2030, mais davantage de refléter l'expertise qu'on a aujourd'hui. Donc on va présenter au monde notamment des solutions de paiement sur mobile. et surtout on va avoir différentes alternatives de paiement pour qu'encore une fois les gens puissent respecter leurs habitudes et leurs préférences sur cet aspect important de leur expérience.

  • Speaker #0

    D'accord donc ça c'est plutôt bien. efficace en même temps. Et puis, j'imagine, les paiements, évidemment, sans contact, vont être assez utilisés, j'imagine.

  • Speaker #1

    Absolument,

  • Speaker #0

    oui. Et en même temps, est-ce que vous êtes responsable du réseau ? Parce que c'est vous aussi qui opérez le réseau. Je vais dire n'importe quoi, s'il y a 4000 transactions en même temps dans un point de vente, c'est vous qui opérez tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    De la chaîne du terminal où je pose ma carte jusqu'à la banque qui reçoit. Donc le réseau internet, je ne sais pas si on dit ça, mais le réseau...

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement. Oui,

  • Speaker #0

    de paiement. Ça, c'est chez vous aussi.

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement, c'est notre métier même. Encore une fois, on est ce connecteur, donc on n'est pas les banques. En revanche, notre réseau se connecte aux banques. Et notre réseau, il se chiffre en dizaines de millions de kilomètres partout dans le monde. Lorsque tu fais une transaction toi pour t'acheter quoi que ce soit, ta transaction elle a trois chemins différents, elle est processée en un clignement d'oeil. Processée ça veut dire qu'elle est vérifiée, on sait que c'est bien toi qui a volontairement acheté ce produit. On utilise plein de data pour vérifier qu'il n'y ait pas de fraude, pour encore une fois s'assurer que ta transaction soit rapide, qu'elle soit sûre. Donc oui, c'est un effort colossal.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, la priorité de Visa aux jeux, c'est de les faire rayonner, de les rendre plus réussis, d'avoir une super expérience sur ces jeux. Aujourd'hui, comment vous allez mettre en place, au-delà de l'infrastructure, etc., quels sont un peu les critères de succès que vous allez mettre en place et que vous allez évaluer ? Comment vous allez vous dire, tiens, les JO, enfin, les Jeux de Paris, pour nous, sont réussis ? où on monite tous les jours les transactions, j'imagine. Quels sont ces critères d'évaluation que vous allez avoir ?

  • Speaker #1

    Si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Donc, encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation, le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ? Nous, effectivement, notre rôle, c'est de venir accompagner ces organismes-là et faire rayonner les jeux, comme tu le disais, justement. Donc, ce qu'on veut, c'est faire entrer en jeu le plus grand nombre. On veut, encore une fois, accompagner le cogent dans cette démarche de donner les jeux à tous et de faire bénéficier le plus grand nombre de l'événement. Donc, on a plein d'actions qui sont mises en place, notamment à destination de pas mal de communautés. On a en ce moment un programme national qui s'appelle les paiements gagnants qui est basé sur un principe qui est très simple. En fait, on a des milliers de marchands qui sont enrôlés dans notre programme et lorsqu'un consommateur va acheter chez eux, s'il gagne, son commerçant gagne également. Aussi simple que ça. Donc là, on a déjà de fait des milliers de marchands et des milliers de consommateurs qui vont avoir une chance, un, d'utiliser la puissance des jeux et la visibilité des jeux et deux, de... d'y accéder, de gagner des billets. On a 10 000 billets qu'on va redonner aux gens à travers cette initiative-là. De la même façon, on a énormément d'actions envers la Seine-Saint-Denis, parce que la Seine-Saint-Denis, évidemment, va accueillir une grande partie des Jeux. Et ce qu'on veut pas, c'est que ce soit juste un décor. On veut que vraiment les Jeux soient ancrés en Seine-Saint-Denis, que sa population en bénéficie cet été, et puis encore une fois dans le long terme. Je rappelle qu'on est une entreprise de long terme. Donc du coup, On a différentes actions à destination de la jeunesse, à destination de l'équipement du territoire, pour faire en sorte qu'il y ait un véritable héritage de ces Jeux. Et puis on a aussi tout un aspect de travail avec les athlètes, où on va travailler avec près de 140 athlètes, évidemment pas des superstars mondiales, mais des talents en devenir, qu'on va faire grandir, qu'on va aider, qu'on va supporter, là encore dans le long terme. Donc voilà, on a toutes ces actions, tout ce panel-là pour faire rayonner les Jeux de la meilleure façon possible.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc il y a les Jeux Olympiques Paris en juillet, fin juillet, pendant le mois d'août. Et ensuite, il y a les Paralympiques. Vous êtes aussi, donc, via l'IPC, si je retiens bien le terme anglais. Donc vous êtes aussi partenaire. Est-ce qu'aujourd'hui, il y a des spécificités par rapport aux Paralympiques que vous allez mettre en place ? Est-ce qu'il y a des actions particulières qui sont... pas que partagées par les Jeux, mais différentes.

  • Speaker #1

    Déjà, la grande chance qu'on a tous, au-delà d'enfin accueillir les Jeux après un siècle d'attente, c'est que pour la première fois de notre histoire, on va accueillir les Jeux paralympiques.

  • Speaker #0

    Oui, on ne l'avait jamais accueilli.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est une chance unique de faire changer le regard sur le handicap, de faire changer profondément et dans la durée la société sur le handicap. Donc, nous déjà, on a ce devoir d'accompagnement là, et encore une fois, de rayonnement de cet événement-là. Le traitement spécifique qu'on a, paradoxalement, en fait, il est égalitaire. Ce qu'on veut, c'est que les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, chez nous, soient traités de la même façon, avec le même investissement, avec la même quantité d'efforts. Ensuite, on va mener beaucoup d'actions, notamment pour aider le comité d'organisation à remplir les stades, autant que possible. On va ramener 800 de nos plus grands clients mondiaux. dans les Jeux paralympiques pour les exposer à cette plateforme et non pas aux Jeux olympiques. On va mener des tas d'actions, notamment à destination d'athlètes paralympiens et plein d'autres choses. On va avoir des programmes internationaux à destination de consommateurs qui sont en situation de handicap. Donc voilà, on a un panel d'actions qui est très très large. Et c'est tout combiné qu'on espère en faire une grande réussite.

  • Speaker #0

    Donc là les paralympiques c'est toujours un peu... c'est souvent... il y a moins de gens qui vont regarder. Historiquement c'est comme ça que ça se passe.

  • Speaker #1

    Historiquement les audiences sont plus faibles que sur les olympiques. En revanche, là encore, on a déjà une satisfaction sur ces jeux paralympiques. C'est qu'on sait déjà que ça va être les plus diffusés de l'histoire. Il y a eu un vrai engouement de la part des médias internationaux. Donc on a déjà une plateforme qu'on n'a plus qu'à exploiter pour en faire un succès.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est une première fois où les Paralympiques sont quasiment à égalité avec les Jeux. C'est-à-dire en termes de prise de parole, en termes d'initiatives, de ce que j'entends, de ce que je vois en ce moment. Et on n'a pas encore démarré les vraies activations, mais je trouve que c'est très lié. Pour une première fois, ce n'est pas décoléré. Autant Londres, il y avait peut-être vraiment un clivage entre les deux. Et là, je trouve que c'est très intégré. Ça fait partie du projet du Dojo.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. On sent que le comité d'organisation déjà a mis une attention particulière là-dessus. Et les actions ? qui suivent les mots. Et donc effectivement c'est très très agréable de constater que les deux événements sont traités de façon vraiment égalitaire. Et puis il faut se rappeler quand même que les Paralympiques restent un événement à l'échelle mondiale relativement jeune, notamment au regard des Olympiques. Donc c'est un développement qui est extrêmement rapide, qu'on accompagne depuis 20 ans, et on est très content de voir où c'est aujourd'hui, et surtout on se dit que c'est pas exactement le début de l'histoire, mais en tout cas qu'il reste beaucoup à faire pour que ça atteigne sa pleine mesure.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, Visa et Sport au service de la société, en tout cas dans ce côté-là, aujourd'hui, est-ce que vous avez des initiatives particulières dans le sport, au-delà peut-être des jeux ? On a parlé peut-être tout à l'heure de la team Visa d'athlètes, donc vous supportez certains athlètes. Et est-ce qu'il y a d'autres actions dans le sport que vous supportez ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, comme je le disais tout à l'heure, nous, on est un réseau au service finalement du développement du monde. En fait, on croit en la puissance du commerce pour développer le monde. Là où on se rejoint avec les Olympiques et les Paralympiques, c'est qu'eux croient en la puissance du sport pour le développement du monde. Donc en fait, au bout du compte, on poursuit la même mission. Et donc dans la façon d'utiliser ces plateformes derrière, nous effectivement on va mettre ça au service du développement. Et c'est vraiment ce à quoi on s'attache, donc c'est ce qu'on a fait sur les paralympiques, ce qu'on voulait c'était développer ce mouvement. C'est ce qu'on fait depuis 20 ans et comme je disais aujourd'hui, on est assez satisfait de voir que ça a été le cas. On a fait la même chose sur le football féminin, non pas dans notre intérêt propre, mais en se disant plus ce mouvement va se développer, plus d'autres vont venir et plus en fait naturellement ça va avoir un effet boule de neige pour amener à la place ce que ce pan du sport business mérite. Et donc là aussi on est extrêmement content. Le sport féminin au sens large, notamment le foot féminin, marche extrêmement bien. Toutes les plus grandes marques du monde en sont partenaires, les couvertures médiatiques sont croissantes. Donc nous, on croit vraiment dans ce développement-là, pour venir mettre le sport au service de la société. Après, on a des actions plus individuelles. Effectivement, on supporte beaucoup d'athlètes paralympiques, on supporte des athlètes en devenir, on s'attache à assurer leur reconversion. On a des athlètes qui viennent de l'équipe des réfugiés du CIO. Donc on essaie encore une fois, autant que faire se peut, de mettre notre puissance et l'échelle de nos actions au service du développement de ces mouvements-là.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc vous choisissez aussi les sports qui vous permettent d'améliorer le monde, en tout cas de développer. Donc le sport féminin, j'imagine, c'est un sujet. Les paralympiques aussi. Et aujourd'hui, tu nous appelles de la Team Visa. Donc ce soit dans les Jeux Olympiques et dans les Paralympiques. Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? De combien d'athlètes on parle ? Est-ce qu'il y a des sports sur lesquels vous êtes plus moteur que d'autres ? Comment vous les castez ? Comment ça fonctionne cette team visa ? C'est-à-dire en recrutement aussi j'imagine, parce qu'il y a des critères qui doivent être appliqués j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. Le travail qu'on a avec les athlètes, il est hyper intéressant chez VISA, parce qu'on est très au-delà de simples contrats dégérés, où on va se servir de superstar comme d'un porte-voix pour aller mettre notre marque partout dans le monde. Ce n'est pas du tout le but chez nous. Nous, encore une fois, on est vraiment dans cette notion de développement. Donc on a créé un programme en l'an 2000, donc il y a déjà près de 25 ans, qui s'appelle la Team VISA. et dont l'objectif est d'aider par notre soutien financier les athlètes à pouvoir se concentrer sur le terrain. Mais surtout, là où on est très réaliste, c'est que nous, notre place n'est pas sur le terrain. Donc on essaie de venir mettre notre expertise à leur service en leur apportant de l'aide sur le personal branding, sur leur gestion des réseaux sociaux pour augmenter leur marque personnelle. On les aide également sur tout cet aspect de formation à la gestion financière. et puis surtout on les prépare à l'après carrière et ça c'est un évidemment un moment très important dans la vie d'un athlète ce qu'on appelle la petite mort du sportif et comme c'est un moment douloureux ben nous on essaie de les aider à à réduire autant que faire se peut la douleur qui est liée à ce moment-là. Donc on les prépare, on a notamment un programme où ils peuvent travailler chez Visa en rotation pendant un an, et puis parfois ils sont embauchés chez Visa. À titre d'exemple, moi dans mon équipe Global Sconsorship, j'ai deux athlètes qui ont eu plusieurs médailles d'or aux Jeux Paralympiques, et ces gens-là ils travaillent tous les jours sur les Jeux Paralympiques, donc leur expérience évidemment elle est incommensurable. Et donc tu posais la question de comment on les sélectionne, comment on les trouve ? et quelle échelle on donne à cette team. Cet été, ce sera la plus grande qu'on aura jamais eue. On aura à peu près 140 athlètes, de plus de 60 pays différents, dans plus de 40 sports différents, avec une parité homme-femme, avec presque une parité olympien-paralympien. Et la façon dont on les recrute, il y a évidemment toute une grille de critères. Leur performance est évidemment une partie de notre... notre analyse, mais ce qui est plus intéressant pour nous c'est surtout leur engagement, leur histoire et leur volonté de travailler au sein de la team VISA, au sein d'une famille d'athlètes et dans le temps.

  • Speaker #0

    Et donc aujourd'hui il y a les Français ?

  • Speaker #1

    Il y a 12 athlètes français. Évidemment comme je ne suis pas en France, la team est sur-indexée sur la France. Donc on a 6 hommes, 6 femmes, 6 Olympiens, 6 Paralympiens. et on est très très fiers de travailler avec eux, il y a des personnes extraordinaires et des athlètes où on a très bon espoir qu'ils nous rapportent quelques médailles cet été.

  • Speaker #0

    Tu peux nous citer quelques noms ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr !

  • Speaker #0

    C'est ceux qu'on ne va pas citer ?

  • Speaker #1

    Oui c'est plus ça la difficulté !

  • Speaker #0

    Mais ceux qu'on connaît on va dire, ou ceux qu'on va découvrir peut-être ? Oui,

  • Speaker #1

    ceux qu'on connaît on peut citer Cléopâtre Darleux, on peut citer Dicamème. On peut citer Sofiane Meiaoui en basket-fauteuil, Eugénie Le Sommer en foot. Je peux en citer 12 comme ça, donc je ne vais pas faire l'inventaire et je m'exprime en avance pour ceux que je n'ai pas cités. Mais voilà, ils font partie d'une grande famille et il y a une vraie entraide, une vraie amitié maintenant qui s'est nouée entre eux. Donc ça va faire partie de l'expérience cet été.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça c'est vachement important pour vous, parce que du coup c'est le lien aussi, j'imagine, humain avec les athlètes pour le coup. Il y a la partie technique qu'on a vu, qui sont importantes, mais maintenant il y a le lien athlète-sportif qui doit en plus toi te tenir à cœur, j'imagine particulièrement. Et aujourd'hui, comment ça se concrétise aussi en interne ? Parce que du coup, Visa, c'est beaucoup de gens aussi en interne, j'imagine. Donc là, on est dans vos locaux, il y a pas mal de branding Paris 24. Comment vous embarquez aussi les collaborateurs ? Est-ce qu'ils ont un rôle d'ailleurs ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Est-ce que ce partenariat va même jusqu'à l'interne ? Jusqu'à intégrer les équipes sportives, pourquoi pas, je dis, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, absolument. Le sponsoring chez nous, et notamment celui des jeux, est vraiment dans l'ADN de l'entreprise. Donc ça, c'est extrêmement intéressant parce qu'au jour le jour, tu sens que chaque employé sait exactement de quoi il retourne, quels sont les objectifs, comment se servir de cette plateforme. Et fondamentalement...

  • Speaker #0

    Dans une année, quasiment tout le monde dans l'entreprise, partout dans le monde, sera concerné de près ou de loin envers Paris 2024, utilisera cette plateforme un tout petit peu ou énormément, passera une toute petite partie ou toute sa journée sur le projet. Mais c'est vraiment à destination de toute l'entreprise. Donc en fait, l'engagement, nous, on n'a pas nécessairement à le poursuivre. Il est assez naturel. En revanche,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    ensuite, on offre énormément d'opportunités à nos salariés. d'entrer en jeu et d'être au plus près possible de l'événement. Donc là on se parlait des athlètes, évidemment qu'on crée des rencontres entre les athlètes et nos collaborateurs.

  • Speaker #1

    Au-delà de ça,

  • Speaker #0

    on leur donne l'opportunité surtout de vivre les Jeux d'une manière unique et de la manière la plus mémorable possible, là encore. Donc on va leur donner l'opportunité d'aller porter la flamme, on va leur donner l'opportunité de courir le marathon, et puis effectivement on parlait de la technique juste avant. Parmi les 1000 personnes qui vont travailler sur les sites dont je parlais, il y en a à peu près 200 qui sont des employés de nos bureaux. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas techniciens, ils peuvent être RH, comptables, peu importe. Ils ne sont pas du tout liés à la technique dans leur activité au jour le jour. Mais cet été, ils vont se porter volontaire, ils vont aller dans les stades et ils vont nous aider à assurer l'expérience de paiement des spectateurs des Jeux.

  • Speaker #2

    Sympa, donc ils vont aller voir les Jeux ? En même temps ou à côté ?

  • Speaker #0

    Déjà, ils vont s'assurer qu'on délivre notre responsabilité envers l'événement. Et évidemment, on va le faire pour qu'ils voient l'événement au plus près et dans les enceintes.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez créé une team visa interne sportive ? Je ne sais pas, des fois c'est l'occasion de déceler peut-être des potentiels qu'on ne pensait pas.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Là encore, comme l'engagement est naturel chez nous, finalement, on a... pas trop à alimenter ça, les gens le font assez naturellement. Et puis les anciens athlètes de la Team Visa qui sont chez nous sont forcément moteurs de ça et créent un peu des communautés entre eux. Donc oui, on sent qu'il y a une effervescence qui ne fait que monter dans tous nos bureaux mondiaux depuis de longs mois maintenant.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc tout le monde arrive les Jeux chez Visa, interne ou à l'extérieur, on va dire, parce qu'il y a 200 personnes qui vont être délocalisées temporairement pendant l'été. Et aujourd'hui, en termes de marketing, si on reprend un peu ce sujet-là de marketing, est-ce qu'il y a des actions marketing qui vont être organisées, j'imagine, dont tu peux nous parler ?

  • Speaker #0

    Des actions marketing ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas un truc énorme qui va se passer au nom de Visa, qu'on peut dire.

  • Speaker #0

    Dans l'absolu, l'événement est énorme. Dès que n'importe quel partenaire mène une action au sein de cet événement... Généralement, l'impact est assez colossal. Effectivement, on va avoir des campagnes marketing qui vont être à la fois locales et mondiales, ce qui rend les choses hyper intéressantes. On a décidé d'initier toutes nos actions marketing de France. En fait, ce qu'on veut, c'est qu'on veut avoir une vraie pertinence locale. pour qu'ensuite cette pertinence locale s'étende à l'Europe et au reste du monde. Ce qui est l'inverse d'un modèle finalement... globalisé. On ne veut pas juste avoir quelque chose qui est défini à San Francisco au siège et puis l'appliquer partout dans le monde un peu bêtement. Au contraire, cette année on veut vraiment être vrai, authentique par rapport à ce qu'est l'événement, à là où il a lieu et que le monde entier reprenne cette histoire. Donc cette histoire elle est au centre, on va faire entrer en jeu le plus grand nombre et puis après on va raconter cette histoire de plein de manières différentes dans tous les pays du monde.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc le podcast s'appelle historiquement Marketing et Influence, là on fait une série spéciale Marketing et Sport. Est-ce que, alors on a parlé du digital tout à l'heure, réseaux sociaux, est-ce que l'influence va jouer un rôle dans les Jeux pour Visa ?

  • Speaker #0

    Alors l'influence va jouer un rôle, moi je n'appellerais pas ça influence par rapport à ce qu'on va faire. Nous on va beaucoup travailler avec des créateurs. D'accord. Et donc là on a beaucoup parlé des athlètes qui sont par définition les créateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques, sans eux. Il n'y a pas d'événement. On va répliquer en gros ce même type d'association dans plein de domaines différents. On va beaucoup utiliser l'art dans notre façon de parler des jeux cet été. Donc on va travailler avec des créateurs d'art, des artistes. On va travailler avec des musiciens. Et on va être au plus près de ces créateurs de tout ce qui est sport et culture partout dans le monde. Donc voilà, beaucoup plus que de l'influence, c'est d'être au cœur du réacteur et d'être au plus proche de ceux. qui viennent générer l'émotion de chacun.

  • Speaker #2

    D'accord, donc vous allez... monopoliser une team de créateurs au niveau monde ou peut-être au niveau France qui vont utiliser leur plateforme, donc leur réseau j'imagine.

  • Speaker #0

    Ils vont surtout utiliser leur expertise,

  • Speaker #2

    leur part.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut avant tout, on n'est pas tant à la recherche de caisses de résonance que de...

  • Speaker #2

    De légitimité ou d'authenticité.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut vraiment c'est la vision d'un artiste sur Paris, sur un quartier de Paris, sur un aspect des jeux. Ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    c'est typiquement,

  • Speaker #0

    on parlait des actions envers la Seine-Saint-Denis et la jeunesse, on a monté un partenariat avec Le Monde, où on permet à des jeunes de Seine-Saint-Denis qui étaient intéressés par le journalisme de devenir journalistes pendant une période de temps, en étant mentorés par des grands journalistes du monde, de couvrir les jeux et de raconter leur vision des jeux sur leur territoire. Et donc ça, c'est un point de vue unique, et ces jeunes-là deviennent des créateurs. Aujourd'hui, ce ne sont pas des artistes célèbres, pas des grands athlètes. En revanche, c'est des créateurs les plus authentiques possibles. Et ce contenu-là, nous, on le valorise énormément parce que justement, il est légitime et authentique.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc là, vous allez les chercher vous-même, vous allez sourcer ces gens-là, les proposer à des partenaires potentiels comme Le Monde ou d'autres médias. dans ce cadre-là, et vous allez les supporter sur l'amplification. Peut-être c'est vous qui allez faire l'amplification,

  • Speaker #0

    finalement. Oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec l'association Sport dans la Ville,

  • Speaker #0

    qui est experte pour utiliser le pouvoir du sport au service de la jeunesse généralement défavorisée. Et donc on a travaillé avec eux pour identifier ces jeunes sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. On a, nous, noué ce partenariat avec Le Monde et Télérama, et on a fait se rencontrer tous ces différents acteurs. Et de là en fait on se met un peu en retrait. Nous on a généré l'opportunité et après c'est à eux de faire leur chemin pas à pas et ça c'est aussi quelque chose auquel on croit profondément en cette cette politique des petits pas. On croit pas au coup de chance ou au coup de magie ou d'un coup d'un seul on passe de rien à tout. On ne croit pas que pour aller courir un marathon demain, on sort de chez soi avec une paire de baskets et on court 42 km. Non, il faut y aller pas à pas, courir une distance un peu plus grande chaque jour. Dans la vie et dans le commerce, c'est le même principe. C'est le même principe auquel on croit profondément chez nous. Et donc c'est ça aussi auquel on s'évertue de participer, de créer ces opportunités et de définir le chemin sur lequel le plus grand nombre pourra faire ces petits pas-là.

  • Speaker #2

    D'accord. Du coup, c'est intéressant parce que c'est de l'influence authentique avec des vrais gens qui ont une expertise et qui vont le mettre en avant. Donc, on sort un peu des programmes d'influenceurs classiques, créateurs de contenu, mais un peu influenceurs quand même. Ça, c'est vachement intéressant parce que je pense que c'est un des sujets de bataille que j'ai à l'agence, c'est de développer cette authenticité du talent. Et de l'expertise. Des fois, il y en a qui en ont, il y en a qui en ont pas. Mais en tout cas, il faut les sourcer et les mettre en avant. Ça, c'est plutôt intéressant. On arrive à une partie de l'interview où je vais te poser quelques... Je vais te donner un mot, tu m'en donnes un autre. En général, mais le mot d'après finit souvent en phrase. Donc, on essaye. Si je te dis Paris...

  • Speaker #0

    2024. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est facile. Là, il est facile. Gros biais cognitif. Je vais en rajouter d'autres. Sport.

  • Speaker #1

    Passion.

  • Speaker #2

    Et sponsorship.

  • Speaker #0

    partenariat ?

  • Speaker #2

    Écoutez, le premier qui m'a fait question-réponse. Merci, bravo. En général, on part dans plein de discussions.

  • Speaker #1

    Tu m'as donné un brief,

  • Speaker #2

    j'ai répondu. On voit l'esprit sportif. Bravo. Et on arrive vers la fin de l'interview avec des questions plus concrètes, on va dire. Alors, quels sont les prochains projets Visa qu'on peut annoncer ?

  • Speaker #0

    Les prochains projets, c'est clairement de faire de Paris 2024 une réussite. Aujourd'hui, c'est l'obsession.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître bateau dit comme ça, mais en vrai, là, on rentre dans la dernière ligne droite.

  • Speaker #2

    C'est ça pour vous ? Est-ce que ça commence le 26 juillet ? Est-ce que vous êtes déjà... Enfin, c'est quoi ? Il y a un D-Day chez vous ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a pas vraiment de D-Day, mais on... L'avantage c'est qu'on se sert des 40 années d'expérience qu'on a dans ce monde-là pour savoir aussi comment les gens vont réagir, comment l'engagement va aller croissant. Et là typiquement, on sait que l'allumage de la flamme à Olympie, le début du relais à travers le territoire, ça va évidemment faire entrer en jeu le pays. Et finalement, le vrai coup d'envoi, il est là. Donc nous, il s'agit d'être prêts dès cette échéance-là. Et puis ensuite, de suivre la cadence jusqu'à la cérémonie d'ouverture. tout l'été jusqu'à la cérémonie de clôture des parrains.

  • Speaker #0

    Et puis ensuite, on pourra réfléchir aux autres projets.

  • Speaker #2

    Le parcours de la flamme commence quand ?

  • Speaker #1

    Il commence le 8 mai à Marseille.

  • Speaker #2

    8 mai à Marseille, donc là, c'est un peu le lancement officiel de la...

  • Speaker #1

    Sur le territoire français.

  • Speaker #2

    Sur le territoire français, oui. D'accord. Est-ce que tu aurais alors un conseil pour un jeune qui veut faire du sponsorship, qui veut être un responsable de sponsoring, on va l'appeler comme ça en français, qui débute ? Qu'est-ce que tu pourrais lui conseiller avec ? toutes tes années d'expérience et ce que tu as vécu.

  • Speaker #1

    Ça va. pas apparaître extrêmement novateur ou différenciant, mais pour le coup c'est très sincère et je le donne souvent ce conseil, c'est soyez curieux. C'est absolument fondamental. Le sponsoring c'est vraiment un métier pour se connecter à n'importe quel individu dans le monde. Donc ça nécessite de s'intéresser à ces individus-là, de comprendre quelles sont leurs passions et pourquoi c'est leur passion, quelles sont les tendances, quelles sont les tendances d'aujourd'hui, quelles sont les tendances de demain. Et ça, ça s'acquiert en étant un peu une éponge, en regardant partout, en lisant beaucoup, en posant des questions. Et la question la plus importante de notre métier, c'est vraiment pourquoi. Donc, s'intéresser aussi, cette curiosité, elle s'applique aussi à l'essence même du métier. Pourquoi j'irais sur cet événement-là ? Pourquoi je l'activerais de cette manière-là ? Quel est le message ? Quelle est l'histoire ? C'est vraiment cette curiosité permanente qu'il faut avoir pour être, je pense... un bon professionnel du sponsoring.

  • Speaker #2

    Donc il ne faut pas être forcément un sportif ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas être nécessairement un sportif, il ne faut pas nécessairement être un expert du sport. Je pense que c'est plus important, paradoxalement, d'être un expert du marketing. La passion, ça aide, mais paradoxalement, la non-passion, ça permet aussi une certaine objectivité, que typiquement, moi, je peux perdre parfois. Donc je ne crois pas qu'il y ait de conditions à l'entrée. En revanche, cette curiosité, elle laisse actif et frais en permanence. Et donc je pense que c'est ça surtout le mode or.

  • Speaker #2

    Oui, ok, super. On n'en a pas parlé, mais on va en parler maintenant. T'as un sport préféré ? Alors t'es un ancien sportif, il faut qu'on le rappelle quand même. Ouais,

  • Speaker #1

    pas de haut niveau, pas professionnel.

  • Speaker #2

    Juste avant, juste avant.

  • Speaker #1

    Mais le sport préféré, c'est un peu comme quel est ton enfant préféré, c'est compliqué. Si je devais en garder qu'un, je pense que je garderais le ski.

  • Speaker #2

    Le ski ? Oui. Bon, écoute, c'est un super sport. Il est complet, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il est complet.

  • Speaker #2

    Il est complet.

  • Speaker #1

    Et il y a effectivement ce lien avec la nature, qui a cette modularité de on peut être seul, on peut être accompagné, on peut être dans les sentiers battus ou ouvrir les siens Donc, c'est probablement the one. OK.

  • Speaker #2

    On retient le sport. Un livre que tu emmènerais ou une série sur une île déserte ?

  • Speaker #1

    Je n'emmènerais pas du tout de série. J'emmènerais un livre très pratico-pratique. J'emmènerais un manuel de survie sur une île déserte.

  • Speaker #2

    Oui, c'est pratique. D'accord. Et autre chose, un livre de chevet ou un livre qui t'a...

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu pareil. En choisir un, c'est compliqué.

  • Speaker #2

    La survie, ce n'est pas mal quand même. Je vais rester sur l'île. J'en ai une fois sur l'île. C'est une bonne idée, ça aussi. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir au micro ?

  • Speaker #1

    Là encore, faire un choix c'est renoncer. Donc une personne c'est un peu dur, je vais un peu tricher, je vais t'en donner trois.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si on veut rester dans le thème Paris 2024, je pense qu'il y a une personne qui est extrêmement intéressante à écouter, c'est Ludivine Munoz qui travaille au comité d'organisation et en charge des Jeux Paralympiques. D'accord. Et donc une partie de son travail c'est comment utiliser la puissance du marketing et de l'influence pour faire en sorte que pour la première fois cet événement soit un immense succès en France et dans le monde. Un cran plus loin, il y a une personne qui est extrêmement intéressante dans l'utilisation du sport au bénéfice du plus grand nombre et au progrès de l'humanité. C'est quelqu'un qui s'appelle Johan Noguay, qui travaille pour le YouKnowSports Hub, donc avec le prix Nobel, qui a inventé le microcrédit, et qui fait énormément d'actions partout dans le monde pour le développement par le sport. Donc très très belle personne. Et puis enfin, si on veut avoir une discussion plus généraliste, mais plus pointue sur le marketing et influence, Je ne saurais trop recommander d'échanger avec Léa Huitpéper, qui est directrice de la stratégie de l'agence PostBif, et qui est un puits de science sur ces sujets-là, et un puits de culture en général, donc une discussion assez passionnante à venir.

  • Speaker #2

    Trop bien. Écoute, vous êtes tous témoins des trois prochains invités, ou un des trois, selon les dispos de chacun. Écoute, je te remercie beaucoup Nicolas. Merci à toi. C'était hyper intéressant de voir aussi comment on vit ce genre d'aventure en interne. Alors, vous, ce n'est pas nouveau, mais en tout cas, Paris, c'est quand même un événement. Et merci beaucoup de ton éclairage sur comment on fait les jeux réussis avec Visa.

  • Speaker #1

    Ce sera une responsabilité collective. Donc, j'invite tout le monde à entrer en jeu au plus vite et à kiffer cet été, parce que ça va être fabuleux.

  • Speaker #2

    Voilà, et ça va être très bien les jeux à Paris. Donc, n'écoutez pas trop les médias en général, mais les jeux, ça va être super. Et ça sera une fois dans votre vie.

  • Speaker #1

    Promis, ça va être incroyable.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Thierry Lattias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.
(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison .

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater


Dans cet épisode , je suis accompagné de Nicolas Macé, Directeur du Programme Paris 2024 au sein de l'équipe Visa Global Sponsorship.

Nicolas, nous offre un aperçu fascinant des valeurs véhiculées par Visa et leur lien avec les Jeux. Visa occupe une place de choix en tant que sponsor des Jeux de Paris, tout en étant un partenaire mondial du Comité Olympique et Paralympique. Nicolas nous éclaire sur la manière dont ce partenariat se concrétise au quotidien, soulignant l'engagement profond de Visa envers le mouvement olympique et paralympique.


Au cours de notre conversation, nous explorons les motivations derrière cette alliance stratégique, ainsi que les implications de ce partenariat tant sur le plan sportif que sur celui de la marque Visa. Nous plongeons également dans les défis et les opportunités qui découlent de cette collaboration unique entre Visa et les Jeux, offrant ainsi un regard privilégié sur les coulisses de l'un des plus grands événements sportifs mondiaux.


Découvrez les autres épisodes de la série Marketing&Sport :

https://smartlink.ausha.co/marketing-influence-cyril-attias/ludivine-munos-jo-paris2024


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été, l'occasion de faire le point sur le marketing et le sport en France.

  • Speaker #1

    Bonne écoute. Donc Visa en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes. En fait, si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation et le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ?

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Nicolas !

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Nicolas, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours en quelques minutes ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Moi, mon parcours, c'est clairement un parcours passion. Depuis tout jeune, je suis passionné de sport. J'ai pratiqué tous les sports du monde.

  • Speaker #0

    Ah, bravo. Donc, tu es un athlète olympique.

  • Speaker #1

    Oui, j'adorerais. C'est la preuve de ma vie. Non, j'ai pratiqué en particulier le rugby et le ski à assez bon niveau. Et puis en grandissant, je me suis aussi découvert une passion pour la culture et l'art. Et est venu le moment où je me suis dit comment est-ce que tu transformes ces passions en métier ? Et donc la réponse pour moi a été le sponsoring. Donc je suis parti à l'ESSEC, j'ai fait la chaire de marketing sportif. Et puis ensuite j'ai été à la meilleure école de sponsoring du monde. Je suis rentré chez Coca-Cola dans les équipes sponsoring Europe. Ensuite j'ai rejoint Nissan, pareil les équipes Sonsoring Europe, où j'ai géré notamment la Ligue des champions, la Formula E, du gaming pendant de longues années. Et puis après je me suis dit qu'il était temps d'aller voir ce qui se passait de l'autre côté de l'industrie, du côté des agences. Donc je suis parti chez Avasport. Et puis le côté marque m'a manqué et surtout ce que je voulais c'était me rapprocher le plus possible de Paris 2024. dans une entreprise où il y aurait matière à avoir un véritable impact et à maximiser vraiment le pouvoir des jeux. Et donc j'ai eu la chance de rentrer chez Visa en tant que directeur du programme Paris 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a longtemps du coup, au moment des JO ?

  • Speaker #1

    Ça fait deux ans et demi maintenant.

  • Speaker #0

    Deux ans et demi, c'est ça ? D'accord. Bon, donc un parcours très cohérent finalement. Sport, marketing, culture et maintenant Visa.

  • Speaker #1

    Ouais, sport et culture, je dirais que c'est vraiment les deux mots qui sont toujours un peu difficiles à résumer en français, mais moi j'appelle ça Passion Point Marketer. qui est, je pense, le vocabulaire le plus juste pour le nommer.

  • Speaker #0

    Ouais. Écoute, super, donc maintenant tu es chez Visa. Donc Visa aujourd'hui, alors on connaît tous Visa, évidemment, mais on connaît mal, finalement. Est-ce que tu peux un peu nous raconter la société Visa ? C'est-à-dire, en fait... Comment ça fonctionne aujourd'hui ? C'est quoi son rôle ? Quels sont un peu les positionnements de tout ça ?

  • Speaker #1

    C'est très juste de dire qu'on connaît tous sans connaître, parce que c'est presque devenu une communauté Visa. On en a tous dans notre portefeuille, on est tous satisfaits du fait que ça marche extrêmement bien. Mais au-delà de ça, du coup, on ne se pose plus trop de questions. Donc Visa, en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes et de faire circuler l'argent entre ces différents pôles, ces différents coins. On appelle ça un schéma à quatre coins et notre rôle, c'est de l'animer.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mission aujourd'hui chez Visa, au-delà du marketing sportif, par exemple, toi, on t'a signé une mission. Est-ce que le marketing et le sport doivent remplir cette mission pour la marque ?

  • Speaker #1

    On m'a assigné la mission de maximiser la puissance de la plateforme Paris 2024 pour remplir nos objectifs stratégiques. Ça c'est quelque chose qui est extrêmement intéressant. Visa, on est un des plus grands sponsors au monde depuis des décennies, donc il y a une véritable expertise dans l'entreprise. Tu sens que c'est dans l'ADN de tous les employés partout dans le monde et du coup, on n'a pas un, deux, trois objectifs. On a une ribambelle d'objectifs. Le but c'est vraiment que... Le sponsoring, en général, irrigue tout ce qu'on fait dans l'entreprise. Ça doit être un catalyseur de tout ce qu'on fait au jour le jour dans l'entreprise. Et donc mon rôle, moi, c'est ça, c'est de faire en sorte que ce partenariat-là, ils viennent nourrir l'entreprise, ils viennent nourrir ses employés, et que chacun puisse atteindre ses objectifs individuels, collectifs, avec cette plateforme-là.

  • Speaker #0

    D'accord, donc vous, vous êtes un global sponsor, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Un top partner, on appelle ça, un partenaire mondial.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça veut dire que vous êtes partenaire des JO de Paris 24, enfin Paris 24, plus du CIO. Comment ça se construit ?

  • Speaker #1

    On est partenaire du comité international olympique, le CIO, effectivement, pour une durée de temps longue, puisqu'on l'est depuis 1986, donc on est un des plus anciens, et on est le premier à avoir signé jusqu'en 2032 déjà. Et donc ça, ça veut dire qu'on est partenaire de tous les événements organisés par le CIO. Évidemment, la partie la plus visible, c'est les Jeux Olympiques d'été, et notamment pour nous Français, Paris 2024. Mais on sera aussi partenaire des Jeux d'hiver, donc les prochains à Milan-Cortina. On est aussi partenaire des Jeux de la jeunesse et de tous ces autres événements-là. Et à côté de ça, on est partenaire du comité paralympique international. IPC en bon anglais. Et là pour le coup on en est le plus ancien partenaire, le premier au monde depuis 2002, donc déjà plus de deux décennies. Et ça c'est un engagement qui est extrêmement fort chez nous et qui nous a permis surtout de ramener à notre suite les plus grandes marques du monde. Donc on est extrêmement fiers de cette association-là.

  • Speaker #0

    C'est un gros partenariat quand même, ce n'est pas simplement Paris 24.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus large. Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et justement, aujourd'hui, vous avez, vous, un territoire de sponsoring un peu spécial, enfin unique, on peut dire. Qu'est-ce qui vous différencie d'un autre sponsor ? Comment vous voyez ça ?

  • Speaker #1

    Nous, on a la chance aujourd'hui d'être la seule entreprise au monde à être partenaire à la fois des Jeux Olympiques et Paralympiques. de la Coupe du Monde de Foot et du Super Bowl.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je vous vois partout, en fait. J'ai l'impression que Vidza est en tout cas en équipe dont je regarde, ou à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, on est sur les plus grandes plateformes mondiales. Et puis on est sur plein d'autres territoires de passion. On est rentré en Formule 1 il y a peu de temps. On est sur la musique, sur le képing.

  • Speaker #0

    Formule 1, c'est nouveau pour vous.

  • Speaker #1

    C'est nouveau, oui. Absolument. Donc voilà, on rajoute des cordes à notre arc. On essaie d'être dans le plus de territoires de passion possible pour se connecter à la... plus grande diversité de consommateurs partout dans le monde. On est une des entreprises les plus universelles du monde. On est dans quasiment tous les pays du monde. On a près de 4 milliards de porteurs de cartes dans le monde. Et donc, il faut appréhender aussi cette diversité-là. Et donc, on essaie de trouver tous les connecteurs qui vont nous permettre d'interagir et d'engager avec ces gens-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'aujourd'hui, on n'en a pas parlé, mais vous êtes leader dans ce segment-là. Il y a d'autres acteurs, mais je ne sais pas, vous êtes leader,

  • Speaker #1

    je pense. On est leader de notre industrie, oui.

  • Speaker #0

    Vous êtes leader de l'industrie, donc en même temps, il y a encore peut-être des fois des marchés à aller chercher, et le sponsoring peut vous aider, je pense.

  • Speaker #1

    Bien sûr, il y a des marchés à aller chercher, il y a des innovations à construire, à déployer, il y a des évolutions de comportement, de consommation qu'il faut qu'on appréhende, qu'on accompagne. Donc oui, oui, c'est un marché qui est extrêmement mouvant. Je pense que c'est le principe de toute entreprise de tech, mais ça rend les choses absolument passionnantes parce qu'effectivement, chaque jour est quasiment un renouveau.

  • Speaker #0

    Oui, parce que vous êtes une boîte de tech, pas une banque,

  • Speaker #1

    pas un institut financier,

  • Speaker #0

    plutôt tech, d'où le connecteur entre tous les acteurs dont on a parlé. Est-ce que vous servez des Jeux Olympiques ou de votre partenariat pour aussi innover sur des moyens de paiement, des façons de payer différemment ? Est-ce que ça vous sert aussi un peu de laboratoire ?

  • Speaker #1

    Je ne dirais pas exactement de laboratoire, mais de plateforme d'amplification pour démontrer notre innovation. Donc c'est des choix d'entreprise, on ne le fait pas systématiquement, mais c'est sûr que ces événements ont une magnitude qui est absolument incomparable, et donc on va s'en servir pour présenter au monde parfois des innovations, ou, comme c'est plutôt le cas de Paris cet été, encore une fois, d'intégrer des évolutions de consommation, de les accompagner et d'être justement très consumer-focused, toujours en bon français dans le texte, et de démontrer en fait notre savoir-faire. C'est plus une plateforme de démonstration qu'un laboratoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est un peu votre vision du sponsoring aussi, c'est-à-dire que vous servez de ces éléments-là pour communiquer fortement sur ces innovations. Mais quelle est votre vision à vous du sponsoring ? C'est-à-dire au-delà de... de sponsoriser les plus grandes compétitions mondiales. Quelle est votre vision et comment ça se concrétise un peu au quotidien ?

  • Speaker #1

    Nous, au Visa, on a une vision qui est très stratégique du sponsoring. C'est vrai que souvent, on a tendance à le percevoir comme un investissement marketing à un instant donné, sur une passion donnée, là où, comme je le décrivais tout à l'heure, nous, on est vraiment dans une démarche d'aller nourrir tout ce qu'on fait. Et donc, le terme sponsoring, paradoxalement, il est presque... moins adapté que le terme de partenariat chez nous. Nous, on voit vraiment ça comme des plateformes dans lesquelles les deux parties, donc Visa et son partenaire, vont être capables d'atteindre leurs objectifs stratégiques respectifs. Et ce qui est intéressant chez Visa, c'est que non seulement, évidemment, on est un peu centré sur nous-mêmes, on veut atteindre nos objectifs, mais surtout, on met beaucoup d'énergie et beaucoup d'efforts à aider le partenaire à atteindre les siens. Et en fait, ça renvoie vraiment à notre cœur de métier. Comme on est un réseau, Plus il y a de gens dans ce réseau, plus le réseau fonctionne. Et plus les gens dans ce réseau ont une certaine réussite, un certain développement, plus nous, on va avoir cette même réussite. Donc en fait, la notion de partenariat, chez nous, elle n'est pas faussée, elle n'est pas biaisée. Elle est absolument authentique à notre cœur de métier. Et donc c'est extrêmement agréable quand tu fais ce métier chez Visa, parce que tu peux aller voir n'importe qui avec une honnêteté totale. La réussite des autres deviendra notre réussite.

  • Speaker #0

    Oui, donc du coup, ça, c'est un vrai partenariat parce qu'en plus, vous êtes sur le temps, le temps long.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    C'est effectivement un stratégique parce que vous êtes sur le temps long et c'est intégré, j'imagine, au quotidien parce que vous avez aussi tellement d'événements que c'est au quotidien.

  • Speaker #1

    C'est au quotidien.

  • Speaker #0

    Une fois tous les quatre ans, une fois tous les deux ans, c'est permanent quasiment. Oui. Alors déjà, j'imagine sur les prochaines opérations. Prochain partenariat qui peut induire un travail en avant.

  • Speaker #1

    Je vais te prendre l'exemple de Paris. Paris, c'est un travail qu'on a entamé il y a déjà au moins 4 ans. Et le mot d'ordre stratégique, c'était l'utiliser tout de suite et le pérenniser pour qu'il apporte des bénéfices jusqu'à la fin de la décennie. Donc on se plaçait finalement sur une période temporelle de 2020 à 2030 avec juste un événement qui dure deux fois deux semaines à l'été 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Et concrètement, tu peux me donner des exemples de ce partenariat que vous faites avec le comité notamment, ou avec Paris ? Concrètement, des exemples concrets de partenariats applicatifs, je vais dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est extrêmement intéressant, c'est qu'on se place dans le monde olympique et paralympique, et que ce monde-là reste spécifique. Et dans ce monde-là, un partenaire a des droits et des devoirs. Et dans notre cas, notre devoir, évidemment, c'est d'assurer la plateforme de paiement des jeux. On doit la définir, on doit la déployer, on doit l'opérer, la surveiller, la protéger. Alors ça, c'est notre rôle au cœur de l'événement. Et apporter ce savoir-faire, cette expertise, ça c'est absolument clé. Évidemment, les paiements sont une dimension assez fondamentale d'un tel événement, bien évidemment. Et pour donner un peu de concret derrière ce que je dis, Il faut s'imaginer que là, pour Paris, notre rôle, c'est de connecter des milliers de points de vente entre les endroits où tu peux acheter ton sandwich, ta boisson, où tu peux acheter des produits dérivés. Pour chaque enceinte olympique, il y a entre quelques dizaines de ces points de vente jusqu'à plusieurs centaines. Et en tout, il y a à peu près 50 enceintes officielles pour les Jeux. Donc, on voit très vite qu'on se dirige vers des milliers de points de vente. Ah ! à tous paramétrer, relier, opérer, comme je le décris juste avant. Et ça, c'est une échelle qui est colossale. Ça nous demande des années de travail, ça nous demande à peu près 1000 personnes sur site qui vont travailler au plus près de ces marchands et de ces acheteurs. Donc c'est assez colossal. Et donc ça, c'est vraiment notre responsabilité de partenaire numéro un.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est un travail de fourmi finalement, parce que c'est autant de magasins un peu éphémères qui vont se mettre en place pendant une période donnée, qu'il va falloir connecter, qu'il va falloir simplifier dans le process.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on crée l'expérience de paiement la plus rapide, la plus simple, la plus fiable et la plus sécurisée possible. Et effectivement à une échelle d'un territoire entier, on ne se parle pas d'une ville, on se parle de jeux qui s'adressent à l'ensemble de la France. dans encore une fois une cinquantaine de points. Et tout ça pour aller générer cette expérience sur des spectateurs qui se comptent à peu près à 10 millions d'individus, qui viennent d'environ 200 pays différents. Et donc chacun vient avec son bagage culturel, ses habitudes de paiement, sa spécificité individuelle. Donc c'est une complexité qui est extrême. Et c'est pour ça qu'il y a peu d'acteurs au monde qui sont capables de le faire. Et nous, c'est vrai que notre expertise... et notre expérience des 40 dernières années nous permet de déployer tout ça.

  • Speaker #0

    Et là, il y a une innovation particulière qui va éclore ?

  • Speaker #1

    Non, alors cet été, on a fait le choix d'être davantage dans le respect du choix du consommateur. C'est notamment depuis la pandémie de Covid, c'est quelque chose qui est apparu très clairement dans notre industrie. Le développement des paiements digitaux et les alternatives des consommateurs. Donc nous, on a cherché justement à ne pas être dans la démonstration des paiements d'ici 2030, mais davantage de refléter l'expertise qu'on a aujourd'hui. Donc on va présenter au monde notamment des solutions de paiement sur mobile. et surtout on va avoir différentes alternatives de paiement pour qu'encore une fois les gens puissent respecter leurs habitudes et leurs préférences sur cet aspect important de leur expérience.

  • Speaker #0

    D'accord donc ça c'est plutôt bien. efficace en même temps. Et puis, j'imagine, les paiements, évidemment, sans contact, vont être assez utilisés, j'imagine.

  • Speaker #1

    Absolument,

  • Speaker #0

    oui. Et en même temps, est-ce que vous êtes responsable du réseau ? Parce que c'est vous aussi qui opérez le réseau. Je vais dire n'importe quoi, s'il y a 4000 transactions en même temps dans un point de vente, c'est vous qui opérez tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    De la chaîne du terminal où je pose ma carte jusqu'à la banque qui reçoit. Donc le réseau internet, je ne sais pas si on dit ça, mais le réseau...

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement. Oui,

  • Speaker #0

    de paiement. Ça, c'est chez vous aussi.

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement, c'est notre métier même. Encore une fois, on est ce connecteur, donc on n'est pas les banques. En revanche, notre réseau se connecte aux banques. Et notre réseau, il se chiffre en dizaines de millions de kilomètres partout dans le monde. Lorsque tu fais une transaction toi pour t'acheter quoi que ce soit, ta transaction elle a trois chemins différents, elle est processée en un clignement d'oeil. Processée ça veut dire qu'elle est vérifiée, on sait que c'est bien toi qui a volontairement acheté ce produit. On utilise plein de data pour vérifier qu'il n'y ait pas de fraude, pour encore une fois s'assurer que ta transaction soit rapide, qu'elle soit sûre. Donc oui, c'est un effort colossal.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, la priorité de Visa aux jeux, c'est de les faire rayonner, de les rendre plus réussis, d'avoir une super expérience sur ces jeux. Aujourd'hui, comment vous allez mettre en place, au-delà de l'infrastructure, etc., quels sont un peu les critères de succès que vous allez mettre en place et que vous allez évaluer ? Comment vous allez vous dire, tiens, les JO, enfin, les Jeux de Paris, pour nous, sont réussis ? où on monite tous les jours les transactions, j'imagine. Quels sont ces critères d'évaluation que vous allez avoir ?

  • Speaker #1

    Si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Donc, encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation, le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ? Nous, effectivement, notre rôle, c'est de venir accompagner ces organismes-là et faire rayonner les jeux, comme tu le disais, justement. Donc, ce qu'on veut, c'est faire entrer en jeu le plus grand nombre. On veut, encore une fois, accompagner le cogent dans cette démarche de donner les jeux à tous et de faire bénéficier le plus grand nombre de l'événement. Donc, on a plein d'actions qui sont mises en place, notamment à destination de pas mal de communautés. On a en ce moment un programme national qui s'appelle les paiements gagnants qui est basé sur un principe qui est très simple. En fait, on a des milliers de marchands qui sont enrôlés dans notre programme et lorsqu'un consommateur va acheter chez eux, s'il gagne, son commerçant gagne également. Aussi simple que ça. Donc là, on a déjà de fait des milliers de marchands et des milliers de consommateurs qui vont avoir une chance, un, d'utiliser la puissance des jeux et la visibilité des jeux et deux, de... d'y accéder, de gagner des billets. On a 10 000 billets qu'on va redonner aux gens à travers cette initiative-là. De la même façon, on a énormément d'actions envers la Seine-Saint-Denis, parce que la Seine-Saint-Denis, évidemment, va accueillir une grande partie des Jeux. Et ce qu'on veut pas, c'est que ce soit juste un décor. On veut que vraiment les Jeux soient ancrés en Seine-Saint-Denis, que sa population en bénéficie cet été, et puis encore une fois dans le long terme. Je rappelle qu'on est une entreprise de long terme. Donc du coup, On a différentes actions à destination de la jeunesse, à destination de l'équipement du territoire, pour faire en sorte qu'il y ait un véritable héritage de ces Jeux. Et puis on a aussi tout un aspect de travail avec les athlètes, où on va travailler avec près de 140 athlètes, évidemment pas des superstars mondiales, mais des talents en devenir, qu'on va faire grandir, qu'on va aider, qu'on va supporter, là encore dans le long terme. Donc voilà, on a toutes ces actions, tout ce panel-là pour faire rayonner les Jeux de la meilleure façon possible.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc il y a les Jeux Olympiques Paris en juillet, fin juillet, pendant le mois d'août. Et ensuite, il y a les Paralympiques. Vous êtes aussi, donc, via l'IPC, si je retiens bien le terme anglais. Donc vous êtes aussi partenaire. Est-ce qu'aujourd'hui, il y a des spécificités par rapport aux Paralympiques que vous allez mettre en place ? Est-ce qu'il y a des actions particulières qui sont... pas que partagées par les Jeux, mais différentes.

  • Speaker #1

    Déjà, la grande chance qu'on a tous, au-delà d'enfin accueillir les Jeux après un siècle d'attente, c'est que pour la première fois de notre histoire, on va accueillir les Jeux paralympiques.

  • Speaker #0

    Oui, on ne l'avait jamais accueilli.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est une chance unique de faire changer le regard sur le handicap, de faire changer profondément et dans la durée la société sur le handicap. Donc, nous déjà, on a ce devoir d'accompagnement là, et encore une fois, de rayonnement de cet événement-là. Le traitement spécifique qu'on a, paradoxalement, en fait, il est égalitaire. Ce qu'on veut, c'est que les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, chez nous, soient traités de la même façon, avec le même investissement, avec la même quantité d'efforts. Ensuite, on va mener beaucoup d'actions, notamment pour aider le comité d'organisation à remplir les stades, autant que possible. On va ramener 800 de nos plus grands clients mondiaux. dans les Jeux paralympiques pour les exposer à cette plateforme et non pas aux Jeux olympiques. On va mener des tas d'actions, notamment à destination d'athlètes paralympiens et plein d'autres choses. On va avoir des programmes internationaux à destination de consommateurs qui sont en situation de handicap. Donc voilà, on a un panel d'actions qui est très très large. Et c'est tout combiné qu'on espère en faire une grande réussite.

  • Speaker #0

    Donc là les paralympiques c'est toujours un peu... c'est souvent... il y a moins de gens qui vont regarder. Historiquement c'est comme ça que ça se passe.

  • Speaker #1

    Historiquement les audiences sont plus faibles que sur les olympiques. En revanche, là encore, on a déjà une satisfaction sur ces jeux paralympiques. C'est qu'on sait déjà que ça va être les plus diffusés de l'histoire. Il y a eu un vrai engouement de la part des médias internationaux. Donc on a déjà une plateforme qu'on n'a plus qu'à exploiter pour en faire un succès.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est une première fois où les Paralympiques sont quasiment à égalité avec les Jeux. C'est-à-dire en termes de prise de parole, en termes d'initiatives, de ce que j'entends, de ce que je vois en ce moment. Et on n'a pas encore démarré les vraies activations, mais je trouve que c'est très lié. Pour une première fois, ce n'est pas décoléré. Autant Londres, il y avait peut-être vraiment un clivage entre les deux. Et là, je trouve que c'est très intégré. Ça fait partie du projet du Dojo.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. On sent que le comité d'organisation déjà a mis une attention particulière là-dessus. Et les actions ? qui suivent les mots. Et donc effectivement c'est très très agréable de constater que les deux événements sont traités de façon vraiment égalitaire. Et puis il faut se rappeler quand même que les Paralympiques restent un événement à l'échelle mondiale relativement jeune, notamment au regard des Olympiques. Donc c'est un développement qui est extrêmement rapide, qu'on accompagne depuis 20 ans, et on est très content de voir où c'est aujourd'hui, et surtout on se dit que c'est pas exactement le début de l'histoire, mais en tout cas qu'il reste beaucoup à faire pour que ça atteigne sa pleine mesure.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, Visa et Sport au service de la société, en tout cas dans ce côté-là, aujourd'hui, est-ce que vous avez des initiatives particulières dans le sport, au-delà peut-être des jeux ? On a parlé peut-être tout à l'heure de la team Visa d'athlètes, donc vous supportez certains athlètes. Et est-ce qu'il y a d'autres actions dans le sport que vous supportez ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, comme je le disais tout à l'heure, nous, on est un réseau au service finalement du développement du monde. En fait, on croit en la puissance du commerce pour développer le monde. Là où on se rejoint avec les Olympiques et les Paralympiques, c'est qu'eux croient en la puissance du sport pour le développement du monde. Donc en fait, au bout du compte, on poursuit la même mission. Et donc dans la façon d'utiliser ces plateformes derrière, nous effectivement on va mettre ça au service du développement. Et c'est vraiment ce à quoi on s'attache, donc c'est ce qu'on a fait sur les paralympiques, ce qu'on voulait c'était développer ce mouvement. C'est ce qu'on fait depuis 20 ans et comme je disais aujourd'hui, on est assez satisfait de voir que ça a été le cas. On a fait la même chose sur le football féminin, non pas dans notre intérêt propre, mais en se disant plus ce mouvement va se développer, plus d'autres vont venir et plus en fait naturellement ça va avoir un effet boule de neige pour amener à la place ce que ce pan du sport business mérite. Et donc là aussi on est extrêmement content. Le sport féminin au sens large, notamment le foot féminin, marche extrêmement bien. Toutes les plus grandes marques du monde en sont partenaires, les couvertures médiatiques sont croissantes. Donc nous, on croit vraiment dans ce développement-là, pour venir mettre le sport au service de la société. Après, on a des actions plus individuelles. Effectivement, on supporte beaucoup d'athlètes paralympiques, on supporte des athlètes en devenir, on s'attache à assurer leur reconversion. On a des athlètes qui viennent de l'équipe des réfugiés du CIO. Donc on essaie encore une fois, autant que faire se peut, de mettre notre puissance et l'échelle de nos actions au service du développement de ces mouvements-là.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc vous choisissez aussi les sports qui vous permettent d'améliorer le monde, en tout cas de développer. Donc le sport féminin, j'imagine, c'est un sujet. Les paralympiques aussi. Et aujourd'hui, tu nous appelles de la Team Visa. Donc ce soit dans les Jeux Olympiques et dans les Paralympiques. Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? De combien d'athlètes on parle ? Est-ce qu'il y a des sports sur lesquels vous êtes plus moteur que d'autres ? Comment vous les castez ? Comment ça fonctionne cette team visa ? C'est-à-dire en recrutement aussi j'imagine, parce qu'il y a des critères qui doivent être appliqués j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. Le travail qu'on a avec les athlètes, il est hyper intéressant chez VISA, parce qu'on est très au-delà de simples contrats dégérés, où on va se servir de superstar comme d'un porte-voix pour aller mettre notre marque partout dans le monde. Ce n'est pas du tout le but chez nous. Nous, encore une fois, on est vraiment dans cette notion de développement. Donc on a créé un programme en l'an 2000, donc il y a déjà près de 25 ans, qui s'appelle la Team VISA. et dont l'objectif est d'aider par notre soutien financier les athlètes à pouvoir se concentrer sur le terrain. Mais surtout, là où on est très réaliste, c'est que nous, notre place n'est pas sur le terrain. Donc on essaie de venir mettre notre expertise à leur service en leur apportant de l'aide sur le personal branding, sur leur gestion des réseaux sociaux pour augmenter leur marque personnelle. On les aide également sur tout cet aspect de formation à la gestion financière. et puis surtout on les prépare à l'après carrière et ça c'est un évidemment un moment très important dans la vie d'un athlète ce qu'on appelle la petite mort du sportif et comme c'est un moment douloureux ben nous on essaie de les aider à à réduire autant que faire se peut la douleur qui est liée à ce moment-là. Donc on les prépare, on a notamment un programme où ils peuvent travailler chez Visa en rotation pendant un an, et puis parfois ils sont embauchés chez Visa. À titre d'exemple, moi dans mon équipe Global Sconsorship, j'ai deux athlètes qui ont eu plusieurs médailles d'or aux Jeux Paralympiques, et ces gens-là ils travaillent tous les jours sur les Jeux Paralympiques, donc leur expérience évidemment elle est incommensurable. Et donc tu posais la question de comment on les sélectionne, comment on les trouve ? et quelle échelle on donne à cette team. Cet été, ce sera la plus grande qu'on aura jamais eue. On aura à peu près 140 athlètes, de plus de 60 pays différents, dans plus de 40 sports différents, avec une parité homme-femme, avec presque une parité olympien-paralympien. Et la façon dont on les recrute, il y a évidemment toute une grille de critères. Leur performance est évidemment une partie de notre... notre analyse, mais ce qui est plus intéressant pour nous c'est surtout leur engagement, leur histoire et leur volonté de travailler au sein de la team VISA, au sein d'une famille d'athlètes et dans le temps.

  • Speaker #0

    Et donc aujourd'hui il y a les Français ?

  • Speaker #1

    Il y a 12 athlètes français. Évidemment comme je ne suis pas en France, la team est sur-indexée sur la France. Donc on a 6 hommes, 6 femmes, 6 Olympiens, 6 Paralympiens. et on est très très fiers de travailler avec eux, il y a des personnes extraordinaires et des athlètes où on a très bon espoir qu'ils nous rapportent quelques médailles cet été.

  • Speaker #0

    Tu peux nous citer quelques noms ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr !

  • Speaker #0

    C'est ceux qu'on ne va pas citer ?

  • Speaker #1

    Oui c'est plus ça la difficulté !

  • Speaker #0

    Mais ceux qu'on connaît on va dire, ou ceux qu'on va découvrir peut-être ? Oui,

  • Speaker #1

    ceux qu'on connaît on peut citer Cléopâtre Darleux, on peut citer Dicamème. On peut citer Sofiane Meiaoui en basket-fauteuil, Eugénie Le Sommer en foot. Je peux en citer 12 comme ça, donc je ne vais pas faire l'inventaire et je m'exprime en avance pour ceux que je n'ai pas cités. Mais voilà, ils font partie d'une grande famille et il y a une vraie entraide, une vraie amitié maintenant qui s'est nouée entre eux. Donc ça va faire partie de l'expérience cet été.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça c'est vachement important pour vous, parce que du coup c'est le lien aussi, j'imagine, humain avec les athlètes pour le coup. Il y a la partie technique qu'on a vu, qui sont importantes, mais maintenant il y a le lien athlète-sportif qui doit en plus toi te tenir à cœur, j'imagine particulièrement. Et aujourd'hui, comment ça se concrétise aussi en interne ? Parce que du coup, Visa, c'est beaucoup de gens aussi en interne, j'imagine. Donc là, on est dans vos locaux, il y a pas mal de branding Paris 24. Comment vous embarquez aussi les collaborateurs ? Est-ce qu'ils ont un rôle d'ailleurs ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Est-ce que ce partenariat va même jusqu'à l'interne ? Jusqu'à intégrer les équipes sportives, pourquoi pas, je dis, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, absolument. Le sponsoring chez nous, et notamment celui des jeux, est vraiment dans l'ADN de l'entreprise. Donc ça, c'est extrêmement intéressant parce qu'au jour le jour, tu sens que chaque employé sait exactement de quoi il retourne, quels sont les objectifs, comment se servir de cette plateforme. Et fondamentalement...

  • Speaker #0

    Dans une année, quasiment tout le monde dans l'entreprise, partout dans le monde, sera concerné de près ou de loin envers Paris 2024, utilisera cette plateforme un tout petit peu ou énormément, passera une toute petite partie ou toute sa journée sur le projet. Mais c'est vraiment à destination de toute l'entreprise. Donc en fait, l'engagement, nous, on n'a pas nécessairement à le poursuivre. Il est assez naturel. En revanche,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    ensuite, on offre énormément d'opportunités à nos salariés. d'entrer en jeu et d'être au plus près possible de l'événement. Donc là on se parlait des athlètes, évidemment qu'on crée des rencontres entre les athlètes et nos collaborateurs.

  • Speaker #1

    Au-delà de ça,

  • Speaker #0

    on leur donne l'opportunité surtout de vivre les Jeux d'une manière unique et de la manière la plus mémorable possible, là encore. Donc on va leur donner l'opportunité d'aller porter la flamme, on va leur donner l'opportunité de courir le marathon, et puis effectivement on parlait de la technique juste avant. Parmi les 1000 personnes qui vont travailler sur les sites dont je parlais, il y en a à peu près 200 qui sont des employés de nos bureaux. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas techniciens, ils peuvent être RH, comptables, peu importe. Ils ne sont pas du tout liés à la technique dans leur activité au jour le jour. Mais cet été, ils vont se porter volontaire, ils vont aller dans les stades et ils vont nous aider à assurer l'expérience de paiement des spectateurs des Jeux.

  • Speaker #2

    Sympa, donc ils vont aller voir les Jeux ? En même temps ou à côté ?

  • Speaker #0

    Déjà, ils vont s'assurer qu'on délivre notre responsabilité envers l'événement. Et évidemment, on va le faire pour qu'ils voient l'événement au plus près et dans les enceintes.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez créé une team visa interne sportive ? Je ne sais pas, des fois c'est l'occasion de déceler peut-être des potentiels qu'on ne pensait pas.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Là encore, comme l'engagement est naturel chez nous, finalement, on a... pas trop à alimenter ça, les gens le font assez naturellement. Et puis les anciens athlètes de la Team Visa qui sont chez nous sont forcément moteurs de ça et créent un peu des communautés entre eux. Donc oui, on sent qu'il y a une effervescence qui ne fait que monter dans tous nos bureaux mondiaux depuis de longs mois maintenant.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc tout le monde arrive les Jeux chez Visa, interne ou à l'extérieur, on va dire, parce qu'il y a 200 personnes qui vont être délocalisées temporairement pendant l'été. Et aujourd'hui, en termes de marketing, si on reprend un peu ce sujet-là de marketing, est-ce qu'il y a des actions marketing qui vont être organisées, j'imagine, dont tu peux nous parler ?

  • Speaker #0

    Des actions marketing ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas un truc énorme qui va se passer au nom de Visa, qu'on peut dire.

  • Speaker #0

    Dans l'absolu, l'événement est énorme. Dès que n'importe quel partenaire mène une action au sein de cet événement... Généralement, l'impact est assez colossal. Effectivement, on va avoir des campagnes marketing qui vont être à la fois locales et mondiales, ce qui rend les choses hyper intéressantes. On a décidé d'initier toutes nos actions marketing de France. En fait, ce qu'on veut, c'est qu'on veut avoir une vraie pertinence locale. pour qu'ensuite cette pertinence locale s'étende à l'Europe et au reste du monde. Ce qui est l'inverse d'un modèle finalement... globalisé. On ne veut pas juste avoir quelque chose qui est défini à San Francisco au siège et puis l'appliquer partout dans le monde un peu bêtement. Au contraire, cette année on veut vraiment être vrai, authentique par rapport à ce qu'est l'événement, à là où il a lieu et que le monde entier reprenne cette histoire. Donc cette histoire elle est au centre, on va faire entrer en jeu le plus grand nombre et puis après on va raconter cette histoire de plein de manières différentes dans tous les pays du monde.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc le podcast s'appelle historiquement Marketing et Influence, là on fait une série spéciale Marketing et Sport. Est-ce que, alors on a parlé du digital tout à l'heure, réseaux sociaux, est-ce que l'influence va jouer un rôle dans les Jeux pour Visa ?

  • Speaker #0

    Alors l'influence va jouer un rôle, moi je n'appellerais pas ça influence par rapport à ce qu'on va faire. Nous on va beaucoup travailler avec des créateurs. D'accord. Et donc là on a beaucoup parlé des athlètes qui sont par définition les créateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques, sans eux. Il n'y a pas d'événement. On va répliquer en gros ce même type d'association dans plein de domaines différents. On va beaucoup utiliser l'art dans notre façon de parler des jeux cet été. Donc on va travailler avec des créateurs d'art, des artistes. On va travailler avec des musiciens. Et on va être au plus près de ces créateurs de tout ce qui est sport et culture partout dans le monde. Donc voilà, beaucoup plus que de l'influence, c'est d'être au cœur du réacteur et d'être au plus proche de ceux. qui viennent générer l'émotion de chacun.

  • Speaker #2

    D'accord, donc vous allez... monopoliser une team de créateurs au niveau monde ou peut-être au niveau France qui vont utiliser leur plateforme, donc leur réseau j'imagine.

  • Speaker #0

    Ils vont surtout utiliser leur expertise,

  • Speaker #2

    leur part.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut avant tout, on n'est pas tant à la recherche de caisses de résonance que de...

  • Speaker #2

    De légitimité ou d'authenticité.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut vraiment c'est la vision d'un artiste sur Paris, sur un quartier de Paris, sur un aspect des jeux. Ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    c'est typiquement,

  • Speaker #0

    on parlait des actions envers la Seine-Saint-Denis et la jeunesse, on a monté un partenariat avec Le Monde, où on permet à des jeunes de Seine-Saint-Denis qui étaient intéressés par le journalisme de devenir journalistes pendant une période de temps, en étant mentorés par des grands journalistes du monde, de couvrir les jeux et de raconter leur vision des jeux sur leur territoire. Et donc ça, c'est un point de vue unique, et ces jeunes-là deviennent des créateurs. Aujourd'hui, ce ne sont pas des artistes célèbres, pas des grands athlètes. En revanche, c'est des créateurs les plus authentiques possibles. Et ce contenu-là, nous, on le valorise énormément parce que justement, il est légitime et authentique.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc là, vous allez les chercher vous-même, vous allez sourcer ces gens-là, les proposer à des partenaires potentiels comme Le Monde ou d'autres médias. dans ce cadre-là, et vous allez les supporter sur l'amplification. Peut-être c'est vous qui allez faire l'amplification,

  • Speaker #0

    finalement. Oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec l'association Sport dans la Ville,

  • Speaker #0

    qui est experte pour utiliser le pouvoir du sport au service de la jeunesse généralement défavorisée. Et donc on a travaillé avec eux pour identifier ces jeunes sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. On a, nous, noué ce partenariat avec Le Monde et Télérama, et on a fait se rencontrer tous ces différents acteurs. Et de là en fait on se met un peu en retrait. Nous on a généré l'opportunité et après c'est à eux de faire leur chemin pas à pas et ça c'est aussi quelque chose auquel on croit profondément en cette cette politique des petits pas. On croit pas au coup de chance ou au coup de magie ou d'un coup d'un seul on passe de rien à tout. On ne croit pas que pour aller courir un marathon demain, on sort de chez soi avec une paire de baskets et on court 42 km. Non, il faut y aller pas à pas, courir une distance un peu plus grande chaque jour. Dans la vie et dans le commerce, c'est le même principe. C'est le même principe auquel on croit profondément chez nous. Et donc c'est ça aussi auquel on s'évertue de participer, de créer ces opportunités et de définir le chemin sur lequel le plus grand nombre pourra faire ces petits pas-là.

  • Speaker #2

    D'accord. Du coup, c'est intéressant parce que c'est de l'influence authentique avec des vrais gens qui ont une expertise et qui vont le mettre en avant. Donc, on sort un peu des programmes d'influenceurs classiques, créateurs de contenu, mais un peu influenceurs quand même. Ça, c'est vachement intéressant parce que je pense que c'est un des sujets de bataille que j'ai à l'agence, c'est de développer cette authenticité du talent. Et de l'expertise. Des fois, il y en a qui en ont, il y en a qui en ont pas. Mais en tout cas, il faut les sourcer et les mettre en avant. Ça, c'est plutôt intéressant. On arrive à une partie de l'interview où je vais te poser quelques... Je vais te donner un mot, tu m'en donnes un autre. En général, mais le mot d'après finit souvent en phrase. Donc, on essaye. Si je te dis Paris...

  • Speaker #0

    2024. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est facile. Là, il est facile. Gros biais cognitif. Je vais en rajouter d'autres. Sport.

  • Speaker #1

    Passion.

  • Speaker #2

    Et sponsorship.

  • Speaker #0

    partenariat ?

  • Speaker #2

    Écoutez, le premier qui m'a fait question-réponse. Merci, bravo. En général, on part dans plein de discussions.

  • Speaker #1

    Tu m'as donné un brief,

  • Speaker #2

    j'ai répondu. On voit l'esprit sportif. Bravo. Et on arrive vers la fin de l'interview avec des questions plus concrètes, on va dire. Alors, quels sont les prochains projets Visa qu'on peut annoncer ?

  • Speaker #0

    Les prochains projets, c'est clairement de faire de Paris 2024 une réussite. Aujourd'hui, c'est l'obsession.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître bateau dit comme ça, mais en vrai, là, on rentre dans la dernière ligne droite.

  • Speaker #2

    C'est ça pour vous ? Est-ce que ça commence le 26 juillet ? Est-ce que vous êtes déjà... Enfin, c'est quoi ? Il y a un D-Day chez vous ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a pas vraiment de D-Day, mais on... L'avantage c'est qu'on se sert des 40 années d'expérience qu'on a dans ce monde-là pour savoir aussi comment les gens vont réagir, comment l'engagement va aller croissant. Et là typiquement, on sait que l'allumage de la flamme à Olympie, le début du relais à travers le territoire, ça va évidemment faire entrer en jeu le pays. Et finalement, le vrai coup d'envoi, il est là. Donc nous, il s'agit d'être prêts dès cette échéance-là. Et puis ensuite, de suivre la cadence jusqu'à la cérémonie d'ouverture. tout l'été jusqu'à la cérémonie de clôture des parrains.

  • Speaker #0

    Et puis ensuite, on pourra réfléchir aux autres projets.

  • Speaker #2

    Le parcours de la flamme commence quand ?

  • Speaker #1

    Il commence le 8 mai à Marseille.

  • Speaker #2

    8 mai à Marseille, donc là, c'est un peu le lancement officiel de la...

  • Speaker #1

    Sur le territoire français.

  • Speaker #2

    Sur le territoire français, oui. D'accord. Est-ce que tu aurais alors un conseil pour un jeune qui veut faire du sponsorship, qui veut être un responsable de sponsoring, on va l'appeler comme ça en français, qui débute ? Qu'est-ce que tu pourrais lui conseiller avec ? toutes tes années d'expérience et ce que tu as vécu.

  • Speaker #1

    Ça va. pas apparaître extrêmement novateur ou différenciant, mais pour le coup c'est très sincère et je le donne souvent ce conseil, c'est soyez curieux. C'est absolument fondamental. Le sponsoring c'est vraiment un métier pour se connecter à n'importe quel individu dans le monde. Donc ça nécessite de s'intéresser à ces individus-là, de comprendre quelles sont leurs passions et pourquoi c'est leur passion, quelles sont les tendances, quelles sont les tendances d'aujourd'hui, quelles sont les tendances de demain. Et ça, ça s'acquiert en étant un peu une éponge, en regardant partout, en lisant beaucoup, en posant des questions. Et la question la plus importante de notre métier, c'est vraiment pourquoi. Donc, s'intéresser aussi, cette curiosité, elle s'applique aussi à l'essence même du métier. Pourquoi j'irais sur cet événement-là ? Pourquoi je l'activerais de cette manière-là ? Quel est le message ? Quelle est l'histoire ? C'est vraiment cette curiosité permanente qu'il faut avoir pour être, je pense... un bon professionnel du sponsoring.

  • Speaker #2

    Donc il ne faut pas être forcément un sportif ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas être nécessairement un sportif, il ne faut pas nécessairement être un expert du sport. Je pense que c'est plus important, paradoxalement, d'être un expert du marketing. La passion, ça aide, mais paradoxalement, la non-passion, ça permet aussi une certaine objectivité, que typiquement, moi, je peux perdre parfois. Donc je ne crois pas qu'il y ait de conditions à l'entrée. En revanche, cette curiosité, elle laisse actif et frais en permanence. Et donc je pense que c'est ça surtout le mode or.

  • Speaker #2

    Oui, ok, super. On n'en a pas parlé, mais on va en parler maintenant. T'as un sport préféré ? Alors t'es un ancien sportif, il faut qu'on le rappelle quand même. Ouais,

  • Speaker #1

    pas de haut niveau, pas professionnel.

  • Speaker #2

    Juste avant, juste avant.

  • Speaker #1

    Mais le sport préféré, c'est un peu comme quel est ton enfant préféré, c'est compliqué. Si je devais en garder qu'un, je pense que je garderais le ski.

  • Speaker #2

    Le ski ? Oui. Bon, écoute, c'est un super sport. Il est complet, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il est complet.

  • Speaker #2

    Il est complet.

  • Speaker #1

    Et il y a effectivement ce lien avec la nature, qui a cette modularité de on peut être seul, on peut être accompagné, on peut être dans les sentiers battus ou ouvrir les siens Donc, c'est probablement the one. OK.

  • Speaker #2

    On retient le sport. Un livre que tu emmènerais ou une série sur une île déserte ?

  • Speaker #1

    Je n'emmènerais pas du tout de série. J'emmènerais un livre très pratico-pratique. J'emmènerais un manuel de survie sur une île déserte.

  • Speaker #2

    Oui, c'est pratique. D'accord. Et autre chose, un livre de chevet ou un livre qui t'a...

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu pareil. En choisir un, c'est compliqué.

  • Speaker #2

    La survie, ce n'est pas mal quand même. Je vais rester sur l'île. J'en ai une fois sur l'île. C'est une bonne idée, ça aussi. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir au micro ?

  • Speaker #1

    Là encore, faire un choix c'est renoncer. Donc une personne c'est un peu dur, je vais un peu tricher, je vais t'en donner trois.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si on veut rester dans le thème Paris 2024, je pense qu'il y a une personne qui est extrêmement intéressante à écouter, c'est Ludivine Munoz qui travaille au comité d'organisation et en charge des Jeux Paralympiques. D'accord. Et donc une partie de son travail c'est comment utiliser la puissance du marketing et de l'influence pour faire en sorte que pour la première fois cet événement soit un immense succès en France et dans le monde. Un cran plus loin, il y a une personne qui est extrêmement intéressante dans l'utilisation du sport au bénéfice du plus grand nombre et au progrès de l'humanité. C'est quelqu'un qui s'appelle Johan Noguay, qui travaille pour le YouKnowSports Hub, donc avec le prix Nobel, qui a inventé le microcrédit, et qui fait énormément d'actions partout dans le monde pour le développement par le sport. Donc très très belle personne. Et puis enfin, si on veut avoir une discussion plus généraliste, mais plus pointue sur le marketing et influence, Je ne saurais trop recommander d'échanger avec Léa Huitpéper, qui est directrice de la stratégie de l'agence PostBif, et qui est un puits de science sur ces sujets-là, et un puits de culture en général, donc une discussion assez passionnante à venir.

  • Speaker #2

    Trop bien. Écoute, vous êtes tous témoins des trois prochains invités, ou un des trois, selon les dispos de chacun. Écoute, je te remercie beaucoup Nicolas. Merci à toi. C'était hyper intéressant de voir aussi comment on vit ce genre d'aventure en interne. Alors, vous, ce n'est pas nouveau, mais en tout cas, Paris, c'est quand même un événement. Et merci beaucoup de ton éclairage sur comment on fait les jeux réussis avec Visa.

  • Speaker #1

    Ce sera une responsabilité collective. Donc, j'invite tout le monde à entrer en jeu au plus vite et à kiffer cet été, parce que ça va être fabuleux.

  • Speaker #2

    Voilà, et ça va être très bien les jeux à Paris. Donc, n'écoutez pas trop les médias en général, mais les jeux, ça va être super. Et ça sera une fois dans votre vie.

  • Speaker #1

    Promis, ça va être incroyable.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Thierry Lattias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Description

Bienvenue dans cette sélection estivale de la saison 03 de Marketing&influence.
(re)découvrez cette épisode qui à marqué la saison .

Rendez-vous à la rentrée et abonnez-vous pour ne rien rater


Dans cet épisode , je suis accompagné de Nicolas Macé, Directeur du Programme Paris 2024 au sein de l'équipe Visa Global Sponsorship.

Nicolas, nous offre un aperçu fascinant des valeurs véhiculées par Visa et leur lien avec les Jeux. Visa occupe une place de choix en tant que sponsor des Jeux de Paris, tout en étant un partenaire mondial du Comité Olympique et Paralympique. Nicolas nous éclaire sur la manière dont ce partenariat se concrétise au quotidien, soulignant l'engagement profond de Visa envers le mouvement olympique et paralympique.


Au cours de notre conversation, nous explorons les motivations derrière cette alliance stratégique, ainsi que les implications de ce partenariat tant sur le plan sportif que sur celui de la marque Visa. Nous plongeons également dans les défis et les opportunités qui découlent de cette collaboration unique entre Visa et les Jeux, offrant ainsi un regard privilégié sur les coulisses de l'un des plus grands événements sportifs mondiaux.


Découvrez les autres épisodes de la série Marketing&Sport :

https://smartlink.ausha.co/marketing-influence-cyril-attias/ludivine-munos-jo-paris2024


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été, l'occasion de faire le point sur le marketing et le sport en France.

  • Speaker #1

    Bonne écoute. Donc Visa en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes. En fait, si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation et le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ?

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Nicolas !

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Nicolas, est-ce que tu peux nous raconter ton parcours en quelques minutes ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Moi, mon parcours, c'est clairement un parcours passion. Depuis tout jeune, je suis passionné de sport. J'ai pratiqué tous les sports du monde.

  • Speaker #0

    Ah, bravo. Donc, tu es un athlète olympique.

  • Speaker #1

    Oui, j'adorerais. C'est la preuve de ma vie. Non, j'ai pratiqué en particulier le rugby et le ski à assez bon niveau. Et puis en grandissant, je me suis aussi découvert une passion pour la culture et l'art. Et est venu le moment où je me suis dit comment est-ce que tu transformes ces passions en métier ? Et donc la réponse pour moi a été le sponsoring. Donc je suis parti à l'ESSEC, j'ai fait la chaire de marketing sportif. Et puis ensuite j'ai été à la meilleure école de sponsoring du monde. Je suis rentré chez Coca-Cola dans les équipes sponsoring Europe. Ensuite j'ai rejoint Nissan, pareil les équipes Sonsoring Europe, où j'ai géré notamment la Ligue des champions, la Formula E, du gaming pendant de longues années. Et puis après je me suis dit qu'il était temps d'aller voir ce qui se passait de l'autre côté de l'industrie, du côté des agences. Donc je suis parti chez Avasport. Et puis le côté marque m'a manqué et surtout ce que je voulais c'était me rapprocher le plus possible de Paris 2024. dans une entreprise où il y aurait matière à avoir un véritable impact et à maximiser vraiment le pouvoir des jeux. Et donc j'ai eu la chance de rentrer chez Visa en tant que directeur du programme Paris 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Il y a longtemps du coup, au moment des JO ?

  • Speaker #1

    Ça fait deux ans et demi maintenant.

  • Speaker #0

    Deux ans et demi, c'est ça ? D'accord. Bon, donc un parcours très cohérent finalement. Sport, marketing, culture et maintenant Visa.

  • Speaker #1

    Ouais, sport et culture, je dirais que c'est vraiment les deux mots qui sont toujours un peu difficiles à résumer en français, mais moi j'appelle ça Passion Point Marketer. qui est, je pense, le vocabulaire le plus juste pour le nommer.

  • Speaker #0

    Ouais. Écoute, super, donc maintenant tu es chez Visa. Donc Visa aujourd'hui, alors on connaît tous Visa, évidemment, mais on connaît mal, finalement. Est-ce que tu peux un peu nous raconter la société Visa ? C'est-à-dire, en fait... Comment ça fonctionne aujourd'hui ? C'est quoi son rôle ? Quels sont un peu les positionnements de tout ça ?

  • Speaker #1

    C'est très juste de dire qu'on connaît tous sans connaître, parce que c'est presque devenu une communauté Visa. On en a tous dans notre portefeuille, on est tous satisfaits du fait que ça marche extrêmement bien. Mais au-delà de ça, du coup, on ne se pose plus trop de questions. Donc Visa, en deux mots, c'est une entreprise de tech. On est un connecteur mondial entre des gens qui achètent, des gens qui vendent et leurs banques respectives. On est au centre de cet écosystème-là et notre rôle, c'est littéralement de connecter ces différentes parties prenantes et de faire circuler l'argent entre ces différents pôles, ces différents coins. On appelle ça un schéma à quatre coins et notre rôle, c'est de l'animer.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mission aujourd'hui chez Visa, au-delà du marketing sportif, par exemple, toi, on t'a signé une mission. Est-ce que le marketing et le sport doivent remplir cette mission pour la marque ?

  • Speaker #1

    On m'a assigné la mission de maximiser la puissance de la plateforme Paris 2024 pour remplir nos objectifs stratégiques. Ça c'est quelque chose qui est extrêmement intéressant. Visa, on est un des plus grands sponsors au monde depuis des décennies, donc il y a une véritable expertise dans l'entreprise. Tu sens que c'est dans l'ADN de tous les employés partout dans le monde et du coup, on n'a pas un, deux, trois objectifs. On a une ribambelle d'objectifs. Le but c'est vraiment que... Le sponsoring, en général, irrigue tout ce qu'on fait dans l'entreprise. Ça doit être un catalyseur de tout ce qu'on fait au jour le jour dans l'entreprise. Et donc mon rôle, moi, c'est ça, c'est de faire en sorte que ce partenariat-là, ils viennent nourrir l'entreprise, ils viennent nourrir ses employés, et que chacun puisse atteindre ses objectifs individuels, collectifs, avec cette plateforme-là.

  • Speaker #0

    D'accord, donc vous, vous êtes un global sponsor, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Un top partner, on appelle ça, un partenaire mondial.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça veut dire que vous êtes partenaire des JO de Paris 24, enfin Paris 24, plus du CIO. Comment ça se construit ?

  • Speaker #1

    On est partenaire du comité international olympique, le CIO, effectivement, pour une durée de temps longue, puisqu'on l'est depuis 1986, donc on est un des plus anciens, et on est le premier à avoir signé jusqu'en 2032 déjà. Et donc ça, ça veut dire qu'on est partenaire de tous les événements organisés par le CIO. Évidemment, la partie la plus visible, c'est les Jeux Olympiques d'été, et notamment pour nous Français, Paris 2024. Mais on sera aussi partenaire des Jeux d'hiver, donc les prochains à Milan-Cortina. On est aussi partenaire des Jeux de la jeunesse et de tous ces autres événements-là. Et à côté de ça, on est partenaire du comité paralympique international. IPC en bon anglais. Et là pour le coup on en est le plus ancien partenaire, le premier au monde depuis 2002, donc déjà plus de deux décennies. Et ça c'est un engagement qui est extrêmement fort chez nous et qui nous a permis surtout de ramener à notre suite les plus grandes marques du monde. Donc on est extrêmement fiers de cette association-là.

  • Speaker #0

    C'est un gros partenariat quand même, ce n'est pas simplement Paris 24.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus large. Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et justement, aujourd'hui, vous avez, vous, un territoire de sponsoring un peu spécial, enfin unique, on peut dire. Qu'est-ce qui vous différencie d'un autre sponsor ? Comment vous voyez ça ?

  • Speaker #1

    Nous, on a la chance aujourd'hui d'être la seule entreprise au monde à être partenaire à la fois des Jeux Olympiques et Paralympiques. de la Coupe du Monde de Foot et du Super Bowl.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que je vous vois partout, en fait. J'ai l'impression que Vidza est en tout cas en équipe dont je regarde, ou à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, on est sur les plus grandes plateformes mondiales. Et puis on est sur plein d'autres territoires de passion. On est rentré en Formule 1 il y a peu de temps. On est sur la musique, sur le képing.

  • Speaker #0

    Formule 1, c'est nouveau pour vous.

  • Speaker #1

    C'est nouveau, oui. Absolument. Donc voilà, on rajoute des cordes à notre arc. On essaie d'être dans le plus de territoires de passion possible pour se connecter à la... plus grande diversité de consommateurs partout dans le monde. On est une des entreprises les plus universelles du monde. On est dans quasiment tous les pays du monde. On a près de 4 milliards de porteurs de cartes dans le monde. Et donc, il faut appréhender aussi cette diversité-là. Et donc, on essaie de trouver tous les connecteurs qui vont nous permettre d'interagir et d'engager avec ces gens-là.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'aujourd'hui, on n'en a pas parlé, mais vous êtes leader dans ce segment-là. Il y a d'autres acteurs, mais je ne sais pas, vous êtes leader,

  • Speaker #1

    je pense. On est leader de notre industrie, oui.

  • Speaker #0

    Vous êtes leader de l'industrie, donc en même temps, il y a encore peut-être des fois des marchés à aller chercher, et le sponsoring peut vous aider, je pense.

  • Speaker #1

    Bien sûr, il y a des marchés à aller chercher, il y a des innovations à construire, à déployer, il y a des évolutions de comportement, de consommation qu'il faut qu'on appréhende, qu'on accompagne. Donc oui, oui, c'est un marché qui est extrêmement mouvant. Je pense que c'est le principe de toute entreprise de tech, mais ça rend les choses absolument passionnantes parce qu'effectivement, chaque jour est quasiment un renouveau.

  • Speaker #0

    Oui, parce que vous êtes une boîte de tech, pas une banque,

  • Speaker #1

    pas un institut financier,

  • Speaker #0

    plutôt tech, d'où le connecteur entre tous les acteurs dont on a parlé. Est-ce que vous servez des Jeux Olympiques ou de votre partenariat pour aussi innover sur des moyens de paiement, des façons de payer différemment ? Est-ce que ça vous sert aussi un peu de laboratoire ?

  • Speaker #1

    Je ne dirais pas exactement de laboratoire, mais de plateforme d'amplification pour démontrer notre innovation. Donc c'est des choix d'entreprise, on ne le fait pas systématiquement, mais c'est sûr que ces événements ont une magnitude qui est absolument incomparable, et donc on va s'en servir pour présenter au monde parfois des innovations, ou, comme c'est plutôt le cas de Paris cet été, encore une fois, d'intégrer des évolutions de consommation, de les accompagner et d'être justement très consumer-focused, toujours en bon français dans le texte, et de démontrer en fait notre savoir-faire. C'est plus une plateforme de démonstration qu'un laboratoire.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est un peu votre vision du sponsoring aussi, c'est-à-dire que vous servez de ces éléments-là pour communiquer fortement sur ces innovations. Mais quelle est votre vision à vous du sponsoring ? C'est-à-dire au-delà de... de sponsoriser les plus grandes compétitions mondiales. Quelle est votre vision et comment ça se concrétise un peu au quotidien ?

  • Speaker #1

    Nous, au Visa, on a une vision qui est très stratégique du sponsoring. C'est vrai que souvent, on a tendance à le percevoir comme un investissement marketing à un instant donné, sur une passion donnée, là où, comme je le décrivais tout à l'heure, nous, on est vraiment dans une démarche d'aller nourrir tout ce qu'on fait. Et donc, le terme sponsoring, paradoxalement, il est presque... moins adapté que le terme de partenariat chez nous. Nous, on voit vraiment ça comme des plateformes dans lesquelles les deux parties, donc Visa et son partenaire, vont être capables d'atteindre leurs objectifs stratégiques respectifs. Et ce qui est intéressant chez Visa, c'est que non seulement, évidemment, on est un peu centré sur nous-mêmes, on veut atteindre nos objectifs, mais surtout, on met beaucoup d'énergie et beaucoup d'efforts à aider le partenaire à atteindre les siens. Et en fait, ça renvoie vraiment à notre cœur de métier. Comme on est un réseau, Plus il y a de gens dans ce réseau, plus le réseau fonctionne. Et plus les gens dans ce réseau ont une certaine réussite, un certain développement, plus nous, on va avoir cette même réussite. Donc en fait, la notion de partenariat, chez nous, elle n'est pas faussée, elle n'est pas biaisée. Elle est absolument authentique à notre cœur de métier. Et donc c'est extrêmement agréable quand tu fais ce métier chez Visa, parce que tu peux aller voir n'importe qui avec une honnêteté totale. La réussite des autres deviendra notre réussite.

  • Speaker #0

    Oui, donc du coup, ça, c'est un vrai partenariat parce qu'en plus, vous êtes sur le temps, le temps long.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    C'est effectivement un stratégique parce que vous êtes sur le temps long et c'est intégré, j'imagine, au quotidien parce que vous avez aussi tellement d'événements que c'est au quotidien.

  • Speaker #1

    C'est au quotidien.

  • Speaker #0

    Une fois tous les quatre ans, une fois tous les deux ans, c'est permanent quasiment. Oui. Alors déjà, j'imagine sur les prochaines opérations. Prochain partenariat qui peut induire un travail en avant.

  • Speaker #1

    Je vais te prendre l'exemple de Paris. Paris, c'est un travail qu'on a entamé il y a déjà au moins 4 ans. Et le mot d'ordre stratégique, c'était l'utiliser tout de suite et le pérenniser pour qu'il apporte des bénéfices jusqu'à la fin de la décennie. Donc on se plaçait finalement sur une période temporelle de 2020 à 2030 avec juste un événement qui dure deux fois deux semaines à l'été 2024.

  • Speaker #0

    D'accord. Et concrètement, tu peux me donner des exemples de ce partenariat que vous faites avec le comité notamment, ou avec Paris ? Concrètement, des exemples concrets de partenariats applicatifs, je vais dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est extrêmement intéressant, c'est qu'on se place dans le monde olympique et paralympique, et que ce monde-là reste spécifique. Et dans ce monde-là, un partenaire a des droits et des devoirs. Et dans notre cas, notre devoir, évidemment, c'est d'assurer la plateforme de paiement des jeux. On doit la définir, on doit la déployer, on doit l'opérer, la surveiller, la protéger. Alors ça, c'est notre rôle au cœur de l'événement. Et apporter ce savoir-faire, cette expertise, ça c'est absolument clé. Évidemment, les paiements sont une dimension assez fondamentale d'un tel événement, bien évidemment. Et pour donner un peu de concret derrière ce que je dis, Il faut s'imaginer que là, pour Paris, notre rôle, c'est de connecter des milliers de points de vente entre les endroits où tu peux acheter ton sandwich, ta boisson, où tu peux acheter des produits dérivés. Pour chaque enceinte olympique, il y a entre quelques dizaines de ces points de vente jusqu'à plusieurs centaines. Et en tout, il y a à peu près 50 enceintes officielles pour les Jeux. Donc, on voit très vite qu'on se dirige vers des milliers de points de vente. Ah ! à tous paramétrer, relier, opérer, comme je le décris juste avant. Et ça, c'est une échelle qui est colossale. Ça nous demande des années de travail, ça nous demande à peu près 1000 personnes sur site qui vont travailler au plus près de ces marchands et de ces acheteurs. Donc c'est assez colossal. Et donc ça, c'est vraiment notre responsabilité de partenaire numéro un.

  • Speaker #0

    D'accord, donc ça c'est un travail de fourmi finalement, parce que c'est autant de magasins un peu éphémères qui vont se mettre en place pendant une période donnée, qu'il va falloir connecter, qu'il va falloir simplifier dans le process.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on crée l'expérience de paiement la plus rapide, la plus simple, la plus fiable et la plus sécurisée possible. Et effectivement à une échelle d'un territoire entier, on ne se parle pas d'une ville, on se parle de jeux qui s'adressent à l'ensemble de la France. dans encore une fois une cinquantaine de points. Et tout ça pour aller générer cette expérience sur des spectateurs qui se comptent à peu près à 10 millions d'individus, qui viennent d'environ 200 pays différents. Et donc chacun vient avec son bagage culturel, ses habitudes de paiement, sa spécificité individuelle. Donc c'est une complexité qui est extrême. Et c'est pour ça qu'il y a peu d'acteurs au monde qui sont capables de le faire. Et nous, c'est vrai que notre expertise... et notre expérience des 40 dernières années nous permet de déployer tout ça.

  • Speaker #0

    Et là, il y a une innovation particulière qui va éclore ?

  • Speaker #1

    Non, alors cet été, on a fait le choix d'être davantage dans le respect du choix du consommateur. C'est notamment depuis la pandémie de Covid, c'est quelque chose qui est apparu très clairement dans notre industrie. Le développement des paiements digitaux et les alternatives des consommateurs. Donc nous, on a cherché justement à ne pas être dans la démonstration des paiements d'ici 2030, mais davantage de refléter l'expertise qu'on a aujourd'hui. Donc on va présenter au monde notamment des solutions de paiement sur mobile. et surtout on va avoir différentes alternatives de paiement pour qu'encore une fois les gens puissent respecter leurs habitudes et leurs préférences sur cet aspect important de leur expérience.

  • Speaker #0

    D'accord donc ça c'est plutôt bien. efficace en même temps. Et puis, j'imagine, les paiements, évidemment, sans contact, vont être assez utilisés, j'imagine.

  • Speaker #1

    Absolument,

  • Speaker #0

    oui. Et en même temps, est-ce que vous êtes responsable du réseau ? Parce que c'est vous aussi qui opérez le réseau. Je vais dire n'importe quoi, s'il y a 4000 transactions en même temps dans un point de vente, c'est vous qui opérez tout ça.

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    De la chaîne du terminal où je pose ma carte jusqu'à la banque qui reçoit. Donc le réseau internet, je ne sais pas si on dit ça, mais le réseau...

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement. Oui,

  • Speaker #0

    de paiement. Ça, c'est chez vous aussi.

  • Speaker #1

    Le réseau de paiement, c'est notre métier même. Encore une fois, on est ce connecteur, donc on n'est pas les banques. En revanche, notre réseau se connecte aux banques. Et notre réseau, il se chiffre en dizaines de millions de kilomètres partout dans le monde. Lorsque tu fais une transaction toi pour t'acheter quoi que ce soit, ta transaction elle a trois chemins différents, elle est processée en un clignement d'oeil. Processée ça veut dire qu'elle est vérifiée, on sait que c'est bien toi qui a volontairement acheté ce produit. On utilise plein de data pour vérifier qu'il n'y ait pas de fraude, pour encore une fois s'assurer que ta transaction soit rapide, qu'elle soit sûre. Donc oui, c'est un effort colossal.

  • Speaker #0

    D'accord. Et aujourd'hui, la priorité de Visa aux jeux, c'est de les faire rayonner, de les rendre plus réussis, d'avoir une super expérience sur ces jeux. Aujourd'hui, comment vous allez mettre en place, au-delà de l'infrastructure, etc., quels sont un peu les critères de succès que vous allez mettre en place et que vous allez évaluer ? Comment vous allez vous dire, tiens, les JO, enfin, les Jeux de Paris, pour nous, sont réussis ? où on monite tous les jours les transactions, j'imagine. Quels sont ces critères d'évaluation que vous allez avoir ?

  • Speaker #1

    Si les Jeux de Paris sont réussis, l'important pour nous, c'est que l'événement en tant que tel soit le plus mémorable possible. Donc, encore une fois, ça renvoie à notre responsabilité de partenaire. Comment est-ce qu'on aide le comité d'organisation, le CEO et l'IPC à faire en sorte que cette édition-là des Jeux soit potentiellement la plus réussie de l'histoire ? Nous, effectivement, notre rôle, c'est de venir accompagner ces organismes-là et faire rayonner les jeux, comme tu le disais, justement. Donc, ce qu'on veut, c'est faire entrer en jeu le plus grand nombre. On veut, encore une fois, accompagner le cogent dans cette démarche de donner les jeux à tous et de faire bénéficier le plus grand nombre de l'événement. Donc, on a plein d'actions qui sont mises en place, notamment à destination de pas mal de communautés. On a en ce moment un programme national qui s'appelle les paiements gagnants qui est basé sur un principe qui est très simple. En fait, on a des milliers de marchands qui sont enrôlés dans notre programme et lorsqu'un consommateur va acheter chez eux, s'il gagne, son commerçant gagne également. Aussi simple que ça. Donc là, on a déjà de fait des milliers de marchands et des milliers de consommateurs qui vont avoir une chance, un, d'utiliser la puissance des jeux et la visibilité des jeux et deux, de... d'y accéder, de gagner des billets. On a 10 000 billets qu'on va redonner aux gens à travers cette initiative-là. De la même façon, on a énormément d'actions envers la Seine-Saint-Denis, parce que la Seine-Saint-Denis, évidemment, va accueillir une grande partie des Jeux. Et ce qu'on veut pas, c'est que ce soit juste un décor. On veut que vraiment les Jeux soient ancrés en Seine-Saint-Denis, que sa population en bénéficie cet été, et puis encore une fois dans le long terme. Je rappelle qu'on est une entreprise de long terme. Donc du coup, On a différentes actions à destination de la jeunesse, à destination de l'équipement du territoire, pour faire en sorte qu'il y ait un véritable héritage de ces Jeux. Et puis on a aussi tout un aspect de travail avec les athlètes, où on va travailler avec près de 140 athlètes, évidemment pas des superstars mondiales, mais des talents en devenir, qu'on va faire grandir, qu'on va aider, qu'on va supporter, là encore dans le long terme. Donc voilà, on a toutes ces actions, tout ce panel-là pour faire rayonner les Jeux de la meilleure façon possible.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc il y a les Jeux Olympiques Paris en juillet, fin juillet, pendant le mois d'août. Et ensuite, il y a les Paralympiques. Vous êtes aussi, donc, via l'IPC, si je retiens bien le terme anglais. Donc vous êtes aussi partenaire. Est-ce qu'aujourd'hui, il y a des spécificités par rapport aux Paralympiques que vous allez mettre en place ? Est-ce qu'il y a des actions particulières qui sont... pas que partagées par les Jeux, mais différentes.

  • Speaker #1

    Déjà, la grande chance qu'on a tous, au-delà d'enfin accueillir les Jeux après un siècle d'attente, c'est que pour la première fois de notre histoire, on va accueillir les Jeux paralympiques.

  • Speaker #0

    Oui, on ne l'avait jamais accueilli.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est une chance unique de faire changer le regard sur le handicap, de faire changer profondément et dans la durée la société sur le handicap. Donc, nous déjà, on a ce devoir d'accompagnement là, et encore une fois, de rayonnement de cet événement-là. Le traitement spécifique qu'on a, paradoxalement, en fait, il est égalitaire. Ce qu'on veut, c'est que les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, chez nous, soient traités de la même façon, avec le même investissement, avec la même quantité d'efforts. Ensuite, on va mener beaucoup d'actions, notamment pour aider le comité d'organisation à remplir les stades, autant que possible. On va ramener 800 de nos plus grands clients mondiaux. dans les Jeux paralympiques pour les exposer à cette plateforme et non pas aux Jeux olympiques. On va mener des tas d'actions, notamment à destination d'athlètes paralympiens et plein d'autres choses. On va avoir des programmes internationaux à destination de consommateurs qui sont en situation de handicap. Donc voilà, on a un panel d'actions qui est très très large. Et c'est tout combiné qu'on espère en faire une grande réussite.

  • Speaker #0

    Donc là les paralympiques c'est toujours un peu... c'est souvent... il y a moins de gens qui vont regarder. Historiquement c'est comme ça que ça se passe.

  • Speaker #1

    Historiquement les audiences sont plus faibles que sur les olympiques. En revanche, là encore, on a déjà une satisfaction sur ces jeux paralympiques. C'est qu'on sait déjà que ça va être les plus diffusés de l'histoire. Il y a eu un vrai engouement de la part des médias internationaux. Donc on a déjà une plateforme qu'on n'a plus qu'à exploiter pour en faire un succès.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est une première fois où les Paralympiques sont quasiment à égalité avec les Jeux. C'est-à-dire en termes de prise de parole, en termes d'initiatives, de ce que j'entends, de ce que je vois en ce moment. Et on n'a pas encore démarré les vraies activations, mais je trouve que c'est très lié. Pour une première fois, ce n'est pas décoléré. Autant Londres, il y avait peut-être vraiment un clivage entre les deux. Et là, je trouve que c'est très intégré. Ça fait partie du projet du Dojo.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. On sent que le comité d'organisation déjà a mis une attention particulière là-dessus. Et les actions ? qui suivent les mots. Et donc effectivement c'est très très agréable de constater que les deux événements sont traités de façon vraiment égalitaire. Et puis il faut se rappeler quand même que les Paralympiques restent un événement à l'échelle mondiale relativement jeune, notamment au regard des Olympiques. Donc c'est un développement qui est extrêmement rapide, qu'on accompagne depuis 20 ans, et on est très content de voir où c'est aujourd'hui, et surtout on se dit que c'est pas exactement le début de l'histoire, mais en tout cas qu'il reste beaucoup à faire pour que ça atteigne sa pleine mesure.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, Visa et Sport au service de la société, en tout cas dans ce côté-là, aujourd'hui, est-ce que vous avez des initiatives particulières dans le sport, au-delà peut-être des jeux ? On a parlé peut-être tout à l'heure de la team Visa d'athlètes, donc vous supportez certains athlètes. Et est-ce qu'il y a d'autres actions dans le sport que vous supportez ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, comme je le disais tout à l'heure, nous, on est un réseau au service finalement du développement du monde. En fait, on croit en la puissance du commerce pour développer le monde. Là où on se rejoint avec les Olympiques et les Paralympiques, c'est qu'eux croient en la puissance du sport pour le développement du monde. Donc en fait, au bout du compte, on poursuit la même mission. Et donc dans la façon d'utiliser ces plateformes derrière, nous effectivement on va mettre ça au service du développement. Et c'est vraiment ce à quoi on s'attache, donc c'est ce qu'on a fait sur les paralympiques, ce qu'on voulait c'était développer ce mouvement. C'est ce qu'on fait depuis 20 ans et comme je disais aujourd'hui, on est assez satisfait de voir que ça a été le cas. On a fait la même chose sur le football féminin, non pas dans notre intérêt propre, mais en se disant plus ce mouvement va se développer, plus d'autres vont venir et plus en fait naturellement ça va avoir un effet boule de neige pour amener à la place ce que ce pan du sport business mérite. Et donc là aussi on est extrêmement content. Le sport féminin au sens large, notamment le foot féminin, marche extrêmement bien. Toutes les plus grandes marques du monde en sont partenaires, les couvertures médiatiques sont croissantes. Donc nous, on croit vraiment dans ce développement-là, pour venir mettre le sport au service de la société. Après, on a des actions plus individuelles. Effectivement, on supporte beaucoup d'athlètes paralympiques, on supporte des athlètes en devenir, on s'attache à assurer leur reconversion. On a des athlètes qui viennent de l'équipe des réfugiés du CIO. Donc on essaie encore une fois, autant que faire se peut, de mettre notre puissance et l'échelle de nos actions au service du développement de ces mouvements-là.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc vous choisissez aussi les sports qui vous permettent d'améliorer le monde, en tout cas de développer. Donc le sport féminin, j'imagine, c'est un sujet. Les paralympiques aussi. Et aujourd'hui, tu nous appelles de la Team Visa. Donc ce soit dans les Jeux Olympiques et dans les Paralympiques. Est-ce que tu peux nous en parler un peu ? De combien d'athlètes on parle ? Est-ce qu'il y a des sports sur lesquels vous êtes plus moteur que d'autres ? Comment vous les castez ? Comment ça fonctionne cette team visa ? C'est-à-dire en recrutement aussi j'imagine, parce qu'il y a des critères qui doivent être appliqués j'imagine.

  • Speaker #1

    Exactement. Le travail qu'on a avec les athlètes, il est hyper intéressant chez VISA, parce qu'on est très au-delà de simples contrats dégérés, où on va se servir de superstar comme d'un porte-voix pour aller mettre notre marque partout dans le monde. Ce n'est pas du tout le but chez nous. Nous, encore une fois, on est vraiment dans cette notion de développement. Donc on a créé un programme en l'an 2000, donc il y a déjà près de 25 ans, qui s'appelle la Team VISA. et dont l'objectif est d'aider par notre soutien financier les athlètes à pouvoir se concentrer sur le terrain. Mais surtout, là où on est très réaliste, c'est que nous, notre place n'est pas sur le terrain. Donc on essaie de venir mettre notre expertise à leur service en leur apportant de l'aide sur le personal branding, sur leur gestion des réseaux sociaux pour augmenter leur marque personnelle. On les aide également sur tout cet aspect de formation à la gestion financière. et puis surtout on les prépare à l'après carrière et ça c'est un évidemment un moment très important dans la vie d'un athlète ce qu'on appelle la petite mort du sportif et comme c'est un moment douloureux ben nous on essaie de les aider à à réduire autant que faire se peut la douleur qui est liée à ce moment-là. Donc on les prépare, on a notamment un programme où ils peuvent travailler chez Visa en rotation pendant un an, et puis parfois ils sont embauchés chez Visa. À titre d'exemple, moi dans mon équipe Global Sconsorship, j'ai deux athlètes qui ont eu plusieurs médailles d'or aux Jeux Paralympiques, et ces gens-là ils travaillent tous les jours sur les Jeux Paralympiques, donc leur expérience évidemment elle est incommensurable. Et donc tu posais la question de comment on les sélectionne, comment on les trouve ? et quelle échelle on donne à cette team. Cet été, ce sera la plus grande qu'on aura jamais eue. On aura à peu près 140 athlètes, de plus de 60 pays différents, dans plus de 40 sports différents, avec une parité homme-femme, avec presque une parité olympien-paralympien. Et la façon dont on les recrute, il y a évidemment toute une grille de critères. Leur performance est évidemment une partie de notre... notre analyse, mais ce qui est plus intéressant pour nous c'est surtout leur engagement, leur histoire et leur volonté de travailler au sein de la team VISA, au sein d'une famille d'athlètes et dans le temps.

  • Speaker #0

    Et donc aujourd'hui il y a les Français ?

  • Speaker #1

    Il y a 12 athlètes français. Évidemment comme je ne suis pas en France, la team est sur-indexée sur la France. Donc on a 6 hommes, 6 femmes, 6 Olympiens, 6 Paralympiens. et on est très très fiers de travailler avec eux, il y a des personnes extraordinaires et des athlètes où on a très bon espoir qu'ils nous rapportent quelques médailles cet été.

  • Speaker #0

    Tu peux nous citer quelques noms ?

  • Speaker #1

    Oui bien sûr !

  • Speaker #0

    C'est ceux qu'on ne va pas citer ?

  • Speaker #1

    Oui c'est plus ça la difficulté !

  • Speaker #0

    Mais ceux qu'on connaît on va dire, ou ceux qu'on va découvrir peut-être ? Oui,

  • Speaker #1

    ceux qu'on connaît on peut citer Cléopâtre Darleux, on peut citer Dicamème. On peut citer Sofiane Meiaoui en basket-fauteuil, Eugénie Le Sommer en foot. Je peux en citer 12 comme ça, donc je ne vais pas faire l'inventaire et je m'exprime en avance pour ceux que je n'ai pas cités. Mais voilà, ils font partie d'une grande famille et il y a une vraie entraide, une vraie amitié maintenant qui s'est nouée entre eux. Donc ça va faire partie de l'expérience cet été.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça c'est vachement important pour vous, parce que du coup c'est le lien aussi, j'imagine, humain avec les athlètes pour le coup. Il y a la partie technique qu'on a vu, qui sont importantes, mais maintenant il y a le lien athlète-sportif qui doit en plus toi te tenir à cœur, j'imagine particulièrement. Et aujourd'hui, comment ça se concrétise aussi en interne ? Parce que du coup, Visa, c'est beaucoup de gens aussi en interne, j'imagine. Donc là, on est dans vos locaux, il y a pas mal de branding Paris 24. Comment vous embarquez aussi les collaborateurs ? Est-ce qu'ils ont un rôle d'ailleurs ? Est-ce qu'ils jouent un rôle ? Est-ce que ce partenariat va même jusqu'à l'interne ? Jusqu'à intégrer les équipes sportives, pourquoi pas, je dis, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Oui, absolument. Le sponsoring chez nous, et notamment celui des jeux, est vraiment dans l'ADN de l'entreprise. Donc ça, c'est extrêmement intéressant parce qu'au jour le jour, tu sens que chaque employé sait exactement de quoi il retourne, quels sont les objectifs, comment se servir de cette plateforme. Et fondamentalement...

  • Speaker #0

    Dans une année, quasiment tout le monde dans l'entreprise, partout dans le monde, sera concerné de près ou de loin envers Paris 2024, utilisera cette plateforme un tout petit peu ou énormément, passera une toute petite partie ou toute sa journée sur le projet. Mais c'est vraiment à destination de toute l'entreprise. Donc en fait, l'engagement, nous, on n'a pas nécessairement à le poursuivre. Il est assez naturel. En revanche,

  • Speaker #1

    effectivement,

  • Speaker #0

    ensuite, on offre énormément d'opportunités à nos salariés. d'entrer en jeu et d'être au plus près possible de l'événement. Donc là on se parlait des athlètes, évidemment qu'on crée des rencontres entre les athlètes et nos collaborateurs.

  • Speaker #1

    Au-delà de ça,

  • Speaker #0

    on leur donne l'opportunité surtout de vivre les Jeux d'une manière unique et de la manière la plus mémorable possible, là encore. Donc on va leur donner l'opportunité d'aller porter la flamme, on va leur donner l'opportunité de courir le marathon, et puis effectivement on parlait de la technique juste avant. Parmi les 1000 personnes qui vont travailler sur les sites dont je parlais, il y en a à peu près 200 qui sont des employés de nos bureaux. C'est-à-dire qu'ils ne sont pas techniciens, ils peuvent être RH, comptables, peu importe. Ils ne sont pas du tout liés à la technique dans leur activité au jour le jour. Mais cet été, ils vont se porter volontaire, ils vont aller dans les stades et ils vont nous aider à assurer l'expérience de paiement des spectateurs des Jeux.

  • Speaker #2

    Sympa, donc ils vont aller voir les Jeux ? En même temps ou à côté ?

  • Speaker #0

    Déjà, ils vont s'assurer qu'on délivre notre responsabilité envers l'événement. Et évidemment, on va le faire pour qu'ils voient l'événement au plus près et dans les enceintes.

  • Speaker #2

    Est-ce que vous avez créé une team visa interne sportive ? Je ne sais pas, des fois c'est l'occasion de déceler peut-être des potentiels qu'on ne pensait pas.

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Là encore, comme l'engagement est naturel chez nous, finalement, on a... pas trop à alimenter ça, les gens le font assez naturellement. Et puis les anciens athlètes de la Team Visa qui sont chez nous sont forcément moteurs de ça et créent un peu des communautés entre eux. Donc oui, on sent qu'il y a une effervescence qui ne fait que monter dans tous nos bureaux mondiaux depuis de longs mois maintenant.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc tout le monde arrive les Jeux chez Visa, interne ou à l'extérieur, on va dire, parce qu'il y a 200 personnes qui vont être délocalisées temporairement pendant l'été. Et aujourd'hui, en termes de marketing, si on reprend un peu ce sujet-là de marketing, est-ce qu'il y a des actions marketing qui vont être organisées, j'imagine, dont tu peux nous parler ?

  • Speaker #0

    Des actions marketing ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas un truc énorme qui va se passer au nom de Visa, qu'on peut dire.

  • Speaker #0

    Dans l'absolu, l'événement est énorme. Dès que n'importe quel partenaire mène une action au sein de cet événement... Généralement, l'impact est assez colossal. Effectivement, on va avoir des campagnes marketing qui vont être à la fois locales et mondiales, ce qui rend les choses hyper intéressantes. On a décidé d'initier toutes nos actions marketing de France. En fait, ce qu'on veut, c'est qu'on veut avoir une vraie pertinence locale. pour qu'ensuite cette pertinence locale s'étende à l'Europe et au reste du monde. Ce qui est l'inverse d'un modèle finalement... globalisé. On ne veut pas juste avoir quelque chose qui est défini à San Francisco au siège et puis l'appliquer partout dans le monde un peu bêtement. Au contraire, cette année on veut vraiment être vrai, authentique par rapport à ce qu'est l'événement, à là où il a lieu et que le monde entier reprenne cette histoire. Donc cette histoire elle est au centre, on va faire entrer en jeu le plus grand nombre et puis après on va raconter cette histoire de plein de manières différentes dans tous les pays du monde.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc le podcast s'appelle historiquement Marketing et Influence, là on fait une série spéciale Marketing et Sport. Est-ce que, alors on a parlé du digital tout à l'heure, réseaux sociaux, est-ce que l'influence va jouer un rôle dans les Jeux pour Visa ?

  • Speaker #0

    Alors l'influence va jouer un rôle, moi je n'appellerais pas ça influence par rapport à ce qu'on va faire. Nous on va beaucoup travailler avec des créateurs. D'accord. Et donc là on a beaucoup parlé des athlètes qui sont par définition les créateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques, sans eux. Il n'y a pas d'événement. On va répliquer en gros ce même type d'association dans plein de domaines différents. On va beaucoup utiliser l'art dans notre façon de parler des jeux cet été. Donc on va travailler avec des créateurs d'art, des artistes. On va travailler avec des musiciens. Et on va être au plus près de ces créateurs de tout ce qui est sport et culture partout dans le monde. Donc voilà, beaucoup plus que de l'influence, c'est d'être au cœur du réacteur et d'être au plus proche de ceux. qui viennent générer l'émotion de chacun.

  • Speaker #2

    D'accord, donc vous allez... monopoliser une team de créateurs au niveau monde ou peut-être au niveau France qui vont utiliser leur plateforme, donc leur réseau j'imagine.

  • Speaker #0

    Ils vont surtout utiliser leur expertise,

  • Speaker #2

    leur part.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut avant tout, on n'est pas tant à la recherche de caisses de résonance que de...

  • Speaker #2

    De légitimité ou d'authenticité.

  • Speaker #0

    Ce qu'on veut vraiment c'est la vision d'un artiste sur Paris, sur un quartier de Paris, sur un aspect des jeux. Ce qu'on veut,

  • Speaker #1

    c'est typiquement,

  • Speaker #0

    on parlait des actions envers la Seine-Saint-Denis et la jeunesse, on a monté un partenariat avec Le Monde, où on permet à des jeunes de Seine-Saint-Denis qui étaient intéressés par le journalisme de devenir journalistes pendant une période de temps, en étant mentorés par des grands journalistes du monde, de couvrir les jeux et de raconter leur vision des jeux sur leur territoire. Et donc ça, c'est un point de vue unique, et ces jeunes-là deviennent des créateurs. Aujourd'hui, ce ne sont pas des artistes célèbres, pas des grands athlètes. En revanche, c'est des créateurs les plus authentiques possibles. Et ce contenu-là, nous, on le valorise énormément parce que justement, il est légitime et authentique.

  • Speaker #2

    D'accord. Donc là, vous allez les chercher vous-même, vous allez sourcer ces gens-là, les proposer à des partenaires potentiels comme Le Monde ou d'autres médias. dans ce cadre-là, et vous allez les supporter sur l'amplification. Peut-être c'est vous qui allez faire l'amplification,

  • Speaker #0

    finalement. Oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec l'association Sport dans la Ville,

  • Speaker #0

    qui est experte pour utiliser le pouvoir du sport au service de la jeunesse généralement défavorisée. Et donc on a travaillé avec eux pour identifier ces jeunes sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. On a, nous, noué ce partenariat avec Le Monde et Télérama, et on a fait se rencontrer tous ces différents acteurs. Et de là en fait on se met un peu en retrait. Nous on a généré l'opportunité et après c'est à eux de faire leur chemin pas à pas et ça c'est aussi quelque chose auquel on croit profondément en cette cette politique des petits pas. On croit pas au coup de chance ou au coup de magie ou d'un coup d'un seul on passe de rien à tout. On ne croit pas que pour aller courir un marathon demain, on sort de chez soi avec une paire de baskets et on court 42 km. Non, il faut y aller pas à pas, courir une distance un peu plus grande chaque jour. Dans la vie et dans le commerce, c'est le même principe. C'est le même principe auquel on croit profondément chez nous. Et donc c'est ça aussi auquel on s'évertue de participer, de créer ces opportunités et de définir le chemin sur lequel le plus grand nombre pourra faire ces petits pas-là.

  • Speaker #2

    D'accord. Du coup, c'est intéressant parce que c'est de l'influence authentique avec des vrais gens qui ont une expertise et qui vont le mettre en avant. Donc, on sort un peu des programmes d'influenceurs classiques, créateurs de contenu, mais un peu influenceurs quand même. Ça, c'est vachement intéressant parce que je pense que c'est un des sujets de bataille que j'ai à l'agence, c'est de développer cette authenticité du talent. Et de l'expertise. Des fois, il y en a qui en ont, il y en a qui en ont pas. Mais en tout cas, il faut les sourcer et les mettre en avant. Ça, c'est plutôt intéressant. On arrive à une partie de l'interview où je vais te poser quelques... Je vais te donner un mot, tu m'en donnes un autre. En général, mais le mot d'après finit souvent en phrase. Donc, on essaye. Si je te dis Paris...

  • Speaker #0

    2024. Ouais,

  • Speaker #2

    c'est facile. Là, il est facile. Gros biais cognitif. Je vais en rajouter d'autres. Sport.

  • Speaker #1

    Passion.

  • Speaker #2

    Et sponsorship.

  • Speaker #0

    partenariat ?

  • Speaker #2

    Écoutez, le premier qui m'a fait question-réponse. Merci, bravo. En général, on part dans plein de discussions.

  • Speaker #1

    Tu m'as donné un brief,

  • Speaker #2

    j'ai répondu. On voit l'esprit sportif. Bravo. Et on arrive vers la fin de l'interview avec des questions plus concrètes, on va dire. Alors, quels sont les prochains projets Visa qu'on peut annoncer ?

  • Speaker #0

    Les prochains projets, c'est clairement de faire de Paris 2024 une réussite. Aujourd'hui, c'est l'obsession.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître bateau dit comme ça, mais en vrai, là, on rentre dans la dernière ligne droite.

  • Speaker #2

    C'est ça pour vous ? Est-ce que ça commence le 26 juillet ? Est-ce que vous êtes déjà... Enfin, c'est quoi ? Il y a un D-Day chez vous ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a pas vraiment de D-Day, mais on... L'avantage c'est qu'on se sert des 40 années d'expérience qu'on a dans ce monde-là pour savoir aussi comment les gens vont réagir, comment l'engagement va aller croissant. Et là typiquement, on sait que l'allumage de la flamme à Olympie, le début du relais à travers le territoire, ça va évidemment faire entrer en jeu le pays. Et finalement, le vrai coup d'envoi, il est là. Donc nous, il s'agit d'être prêts dès cette échéance-là. Et puis ensuite, de suivre la cadence jusqu'à la cérémonie d'ouverture. tout l'été jusqu'à la cérémonie de clôture des parrains.

  • Speaker #0

    Et puis ensuite, on pourra réfléchir aux autres projets.

  • Speaker #2

    Le parcours de la flamme commence quand ?

  • Speaker #1

    Il commence le 8 mai à Marseille.

  • Speaker #2

    8 mai à Marseille, donc là, c'est un peu le lancement officiel de la...

  • Speaker #1

    Sur le territoire français.

  • Speaker #2

    Sur le territoire français, oui. D'accord. Est-ce que tu aurais alors un conseil pour un jeune qui veut faire du sponsorship, qui veut être un responsable de sponsoring, on va l'appeler comme ça en français, qui débute ? Qu'est-ce que tu pourrais lui conseiller avec ? toutes tes années d'expérience et ce que tu as vécu.

  • Speaker #1

    Ça va. pas apparaître extrêmement novateur ou différenciant, mais pour le coup c'est très sincère et je le donne souvent ce conseil, c'est soyez curieux. C'est absolument fondamental. Le sponsoring c'est vraiment un métier pour se connecter à n'importe quel individu dans le monde. Donc ça nécessite de s'intéresser à ces individus-là, de comprendre quelles sont leurs passions et pourquoi c'est leur passion, quelles sont les tendances, quelles sont les tendances d'aujourd'hui, quelles sont les tendances de demain. Et ça, ça s'acquiert en étant un peu une éponge, en regardant partout, en lisant beaucoup, en posant des questions. Et la question la plus importante de notre métier, c'est vraiment pourquoi. Donc, s'intéresser aussi, cette curiosité, elle s'applique aussi à l'essence même du métier. Pourquoi j'irais sur cet événement-là ? Pourquoi je l'activerais de cette manière-là ? Quel est le message ? Quelle est l'histoire ? C'est vraiment cette curiosité permanente qu'il faut avoir pour être, je pense... un bon professionnel du sponsoring.

  • Speaker #2

    Donc il ne faut pas être forcément un sportif ?

  • Speaker #1

    Il ne faut pas être nécessairement un sportif, il ne faut pas nécessairement être un expert du sport. Je pense que c'est plus important, paradoxalement, d'être un expert du marketing. La passion, ça aide, mais paradoxalement, la non-passion, ça permet aussi une certaine objectivité, que typiquement, moi, je peux perdre parfois. Donc je ne crois pas qu'il y ait de conditions à l'entrée. En revanche, cette curiosité, elle laisse actif et frais en permanence. Et donc je pense que c'est ça surtout le mode or.

  • Speaker #2

    Oui, ok, super. On n'en a pas parlé, mais on va en parler maintenant. T'as un sport préféré ? Alors t'es un ancien sportif, il faut qu'on le rappelle quand même. Ouais,

  • Speaker #1

    pas de haut niveau, pas professionnel.

  • Speaker #2

    Juste avant, juste avant.

  • Speaker #1

    Mais le sport préféré, c'est un peu comme quel est ton enfant préféré, c'est compliqué. Si je devais en garder qu'un, je pense que je garderais le ski.

  • Speaker #2

    Le ski ? Oui. Bon, écoute, c'est un super sport. Il est complet, en plus.

  • Speaker #1

    Oui, il est complet.

  • Speaker #2

    Il est complet.

  • Speaker #1

    Et il y a effectivement ce lien avec la nature, qui a cette modularité de on peut être seul, on peut être accompagné, on peut être dans les sentiers battus ou ouvrir les siens Donc, c'est probablement the one. OK.

  • Speaker #2

    On retient le sport. Un livre que tu emmènerais ou une série sur une île déserte ?

  • Speaker #1

    Je n'emmènerais pas du tout de série. J'emmènerais un livre très pratico-pratique. J'emmènerais un manuel de survie sur une île déserte.

  • Speaker #2

    Oui, c'est pratique. D'accord. Et autre chose, un livre de chevet ou un livre qui t'a...

  • Speaker #1

    Là, c'est un peu pareil. En choisir un, c'est compliqué.

  • Speaker #2

    La survie, ce n'est pas mal quand même. Je vais rester sur l'île. J'en ai une fois sur l'île. C'est une bonne idée, ça aussi. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir au micro ?

  • Speaker #1

    Là encore, faire un choix c'est renoncer. Donc une personne c'est un peu dur, je vais un peu tricher, je vais t'en donner trois.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Si on veut rester dans le thème Paris 2024, je pense qu'il y a une personne qui est extrêmement intéressante à écouter, c'est Ludivine Munoz qui travaille au comité d'organisation et en charge des Jeux Paralympiques. D'accord. Et donc une partie de son travail c'est comment utiliser la puissance du marketing et de l'influence pour faire en sorte que pour la première fois cet événement soit un immense succès en France et dans le monde. Un cran plus loin, il y a une personne qui est extrêmement intéressante dans l'utilisation du sport au bénéfice du plus grand nombre et au progrès de l'humanité. C'est quelqu'un qui s'appelle Johan Noguay, qui travaille pour le YouKnowSports Hub, donc avec le prix Nobel, qui a inventé le microcrédit, et qui fait énormément d'actions partout dans le monde pour le développement par le sport. Donc très très belle personne. Et puis enfin, si on veut avoir une discussion plus généraliste, mais plus pointue sur le marketing et influence, Je ne saurais trop recommander d'échanger avec Léa Huitpéper, qui est directrice de la stratégie de l'agence PostBif, et qui est un puits de science sur ces sujets-là, et un puits de culture en général, donc une discussion assez passionnante à venir.

  • Speaker #2

    Trop bien. Écoute, vous êtes tous témoins des trois prochains invités, ou un des trois, selon les dispos de chacun. Écoute, je te remercie beaucoup Nicolas. Merci à toi. C'était hyper intéressant de voir aussi comment on vit ce genre d'aventure en interne. Alors, vous, ce n'est pas nouveau, mais en tout cas, Paris, c'est quand même un événement. Et merci beaucoup de ton éclairage sur comment on fait les jeux réussis avec Visa.

  • Speaker #1

    Ce sera une responsabilité collective. Donc, j'invite tout le monde à entrer en jeu au plus vite et à kiffer cet été, parce que ça va être fabuleux.

  • Speaker #2

    Voilà, et ça va être très bien les jeux à Paris. Donc, n'écoutez pas trop les médias en général, mais les jeux, ça va être super. Et ça sera une fois dans votre vie.

  • Speaker #1

    Promis, ça va être incroyable.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Thierry Lattias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Share

Embed

You may also like