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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#77 - Eric Larchevêque - entrepreneur et cofondateur de Ledger

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1h00 |09/01/2025
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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#77 - Eric Larchevêque - entrepreneur et cofondateur de Ledger

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1h00 |09/01/2025
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Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai eu le plaisir de recevoir Éric Larchevêque, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques.


Avec Éric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l’entrepreneuriat jusqu’à son rôle aujourd’hui comme figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé : l’importance du personal branding pour construire et développer une carrière.


Éric m’a partagé sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle, et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets, tout en restant authentique.


Découvrez les masterclass d'Eric : https://www.ericlarcheveque.com/domaine-larcheveque


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Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch. Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Eric Larchebec, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques. Eric est aussi connu du grand public pour sa participation dans l'émission Qui veut être dans l'associé ? sur M6, qui redémarre en ce début d'année pour une cinquième saison. Avec Eric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l'entrepreneuriat jusqu'à son rôle aujourd'hui comme une figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé, l'importance du personal branding pour construire et développer une carrière. Eric m'a partagé aussi sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets tout en restant authentique. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des nombres, c'est la loi du business. Et il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde, là, si on la cesse dans une, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait deux qui sont encore vivantes. Par hasard, j'ai découvert le poker, j'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, les championnats du monde.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Eric. Bonjour. Merci de m'accueillir dans le domaine de l'archevêque que je découvre. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer, avant de rentrer dans le vif du sujet, cet endroit ?

  • Speaker #1

    Nous sommes au domaine de l'Archevêque, un domaine situé en Sologne, dans le centre de la France. Il fait 70 hectares, il y a une grande forêt.

  • Speaker #0

    Ça me paraissait très grand.

  • Speaker #1

    C'est très grand, il y a aussi pas mal de bâtiments, il y a une cour carrée avec des anciennes fermes qui sont là. Donc c'est un domaine qui a été entièrement restauré, rénové, tout en gardant le cachet. des structures en voie, les charpentes, etc. Avec maintenant une rénovation plutôt sympa et cosy. Et j'y habite, c'est ma maison, mais c'est aussi là où j'accueille de nombreux entrepreneurs. Des centaines d'entrepreneurs sont passés, notamment dans mes masterminds, qui sont faits des séjours immersifs, qui vont durer deux jours, avec six à huit entrepreneurs. Et la promesse, c'est d'adresser les problématiques de chaque entrepreneur, de les régler. avec de l'intelligence collective. Écouter les problématiques des autres, c'est très enrichissant. Et repartir en boosté avec une roadmap, un suivi, pour vraiment accélérer son business et briser les plafonds de verre.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ils viennent avec un problème,

  • Speaker #1

    et je le résous.

  • Speaker #0

    Et il y a la résolution en sortant et le suivi, ce qui est vachement important. Parce que du coup, il faut quand même... C'est la mise en place.

  • Speaker #1

    Parce que oui, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et c'est marrant parce que ça se transforme assez vite en psychothérapie de groupe.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. En deux jours, en plus, c'est intense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est intense. On mange ensemble, on dit nos temps, les apéros. Donc, c'est très chouette. Il y a un peu des activités dans la forêt.

  • Speaker #0

    Donc, ça libère un peu les énergies. Ça libère les énergies. C'est vraiment prendre de la pull.

  • Speaker #1

    Et c'est chouette. Moi, je prends beaucoup de plaisir à faire ça. Et ceux qui passent au domaine sont très satisfaits. Donc, je continue.

  • Speaker #0

    Oui. Donc là, n'importe qui, non. N'importe qui peut s'inscrire ? Non, il faut quand même avoir une entreprise qui existe déjà,

  • Speaker #1

    qui reste un minimum de chiffre d'affaires. Ça commence à quelques centaines de milliers d'euros de revenus annuels, jusqu'à quelques dizaines de millions. Il y a des groupes, on va dire, de niveaux différents. Et après, oui, c'est sur dossier pour que les groupes soient homogènes.

  • Speaker #0

    Oui, homogènes.

  • Speaker #1

    Il faut venir avec une vraie problématique. Il faut un peu être à croiser des chemins, ou vouloir accélérer, recruter, déléguer. Il y a énormément de problématiques différentes qui peuvent être adressées.

  • Speaker #0

    et pas la problématique de changer de logiciel de compta.

  • Speaker #1

    Non, ça me semblerait un petit peu...

  • Speaker #0

    J'ai fait un pensée en même temps. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Les gens sont avec des véritables problématiques. Après,

  • Speaker #0

    je suis d'accord avec toi. C'est vrai que l'entrepreneur est quand même quelqu'un d'assez solitaire en général, par définition, ou en associé, évidemment. Mais tu as raison,

  • Speaker #1

    en fait,

  • Speaker #0

    il y a une multitude de l'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Et je pense que la plupart des entrepreneurs qui viennent, ce ne sont pas du tout les startups de la French Tech de station. Non, au contraire, ce sont des... Des PME, des TPE, des autofinancés, avec des dirigeants qui sont souvent en province, qui sont seuls, qui ne sont pas entourés, qui ont du mal à parler de leurs problématiques avec leurs proches, leurs familles, qui ne comprennent pas du tout. Et ça leur fait un bien fou de venir rencontrer d'autres entrepreneurs et de pouvoir enfin être compris et de ne pas être moqué quand ils vont parler de leurs ambitions.

  • Speaker #0

    donc ça fait du bien ça et surtout d'échanger entre pairs sur les problématiques des fois communes qui peuvent se rejoindre et sur lesquelles ils peuvent s'auto-coacher oui, s'auto-motiver et repartir vraiment gonflé à bloc super, bon bah alors on mettra le lien d'inscription et on fera Eric fera la sélection parce qu'il faut que ce soit bien homogène comme il a rappelé avant de trop commencer l'épisode aussi, est-ce que tu peux te présenter pour les auditeurs qui te connaissent évidemment aujourd'hui via... M6, c'est équivalent à l'associé, mais ton parcours en fait en tant qu'entrepreneur en quelques mots.

  • Speaker #1

    Je m'appelle donc Eric Larchevêque, j'ai 51 ans, j'ai commencé ma carrière d'entrepreneur en 1996 au début d'Internet. Donc juste après mes études, j'ai un diplôme d'ingénieur en microélectronique et j'ai créé une première boîte qui s'est... Agence web, mais à l'époque c'était quand même beaucoup plus technique que maintenant, ce qui n'avait vraiment pas grand chose, c'était le début. Ensuite j'ai fait une entreprise qui était plutôt dans le domaine de l'affiliation, de la monétisation de contenu. Après, je suis parti en Roumanie, j'ai fait une plateforme de développeurs offshore, j'ai fait un peu d'immobilier là-bas. Je suis parti à Riga, en Lettonie, où j'ai développé un hôtel, il s'appelle le Dodo Hotel, une centaine de chambres. Et c'est là-bas aussi, un peu par hasard, j'ai découvert le poker. J'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, championnats du monde. Je suis classé troisième joueur français de tournoi. Mais en 2010, j'ai décidé d'arrêter. J'ai voulu revenir à quelque chose de plus fondamental. Je suis rentré en France et j'ai créé une startup, Prixing, un comparateur de prix, que j'ai développé et revendu en 2013. C'est là où je découvre le Bitcoin. Je décide d'y consacrer toute mon énergie. J'ouvre la maison du Bitcoin, qui va donner lieu à deux entreprises. La première, c'est CoinHouse, qui est le premier broker français pour acheter et vendre des crypto-actifs. Et puis Ledger, qui est aujourd'hui une hélicorne française, c'est-à-dire une entreprise valorisée à plus d'un milliard d'euros, et qui est le leader mondial des solutions de sécurité pour cryptoactifs. On fait des coffres forts pour des bitcoins en simplifiant. Et j'en étais le dirigeant jusqu'en 2019. Après, j'ai quitté les fonctions opérationnelles. Je suis toujours le premier actionnaire. Et c'est à ce moment-là où j'ai décidé d'aller plutôt vers la slow life, c'est-à-dire en s'éloigner dans mon domaine. pour changer un petit peu de vie, me reposer un petit peu. J'ai été casté dans l'émission Qui veut être mon associé, dont je viens de tourner la cinquième saison et qui sera diffusée en janvier 2025.

  • Speaker #0

    Très bientôt.

  • Speaker #1

    Très bientôt, exactement. Et maintenant, mon activité, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aider les entrepreneurs à avancer, à en se réagir de la valeur. Un entrepreneur, c'est quelqu'un qui résout des problèmes. Moi, j'adore résoudre des problèmes. Aujourd'hui, je n'en ai plus à résoudre. Donc, tu as décidé de résoudre les problèmes des autres.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu n'es plus du tout, entre guillemets, actif dans des boîtes que tu montes ou que tu diriges.

  • Speaker #1

    Non, je suis investisseur d'entreprise. Mais je suis plus dans l'accompagnement, la transmission, le partage d'expériences que vraiment l'opération.

  • Speaker #0

    L'opération asidien,

  • Speaker #1

    il ne faut jamais dire jamais, mais en tout cas, ce n'est pas pour l'instant le chemin que je prends.

  • Speaker #0

    D'accord. Du coup, dans ton parcours, j'entends que tu as voyagé beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je me suis expatrié à un petit moment. Aujourd'hui, c'était un moteur pour toi l'expatriation ou c'était la vie qui faisait que c'était un peu...

  • Speaker #1

    Ce sont des opportunités qui sont arrivées, que j'ai saisies parce que c'était l'opportunité de changer complètement d'univers. Moi, tous les cinq ans, j'ai changé de vie à chaque fois. J'ai eu de nouvelles opportunités. Je n'ai jamais eu peur du changement. Je n'ai jamais posé trop de questions. Si j'avais la possibilité d'aller quelque part, j'y allais. Aujourd'hui, je suis en France. J'ai l'intention d'y rester. Mais bon, tout peut changer de demain.

  • Speaker #0

    On ne dit jamais jamais.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis dans le présent et je suis au jour le jour.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, comment tu as croisé le chemin du Bitcoin ? Parce que 93, c'est ça ? Non, 2013. 2013, pardon.

  • Speaker #1

    93,

  • Speaker #0

    ça existait plus. On est d'accord, c'était Internet. Mais c'était quand même assez tôt quand même. Oui,

  • Speaker #1

    c'était assez tôt. Le Bitcoin date de 2009 et donc il a commencé à exister vraiment en 2010. Donc oui, ce n'était pas au tout début, mais quand même assez tôt. Et je venais de vendre donc Prixing à comparateur de prix. Je cherchais un nouveau projet et donc j'étais en veille. J'avais du temps de cerveau disponible et j'ai commencé à explorer un petit peu tous les sujets. Je suis tombé sur le Bitcoin, ça m'a un peu intrigué. Donc j'ai commencé à essayer de comprendre ce que c'était. J'ai lu beaucoup de choses. Plus je lisais... Moi, je comprenais parce que ce n'est pas simple. C'est ça. Vraiment, il faut oublier beaucoup de choses que l'on connaît. D'abord, désapprendre avant de pouvoir réapprendre. Puis au moment où j'ai compris, pour moi, ça a été la révélation. Je me suis dit que je devais consacrer toute mon énergie au Bitcoin. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc là, ça a été une réveille, une découverte. On rentre en profondeur dans le sujet. C'est comme ça que tu fonctionnes en général.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez monomaniaque. Dès qu'il y a un sujet qui m'intéresse, j'y fais à fond. Et le Bitcoin. Bitcoin, comme j'ai toujours été quelqu'un qui a la liberté comme valeur fondamentale et que j'aime posséder mes actifs vraiment. C'est le genre de gars à avoir de l'or physique parce que j'ai toujours eu une défiance des banques. J'ai eu pas mal de soucis avec les banques. Ça m'est arrivé de perdre tout mon argent suite à des banques qui se cassent la figure. Donc, j'ai compris que l'argent créance, l'argent dette, c'est quelque chose de dangereux. posséder mes actifs et le bitcoin en réalité a une possession extrêmement forte contrairement à ce qu'on pourrait penser. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas très logique.

  • Speaker #1

    On pense que c'est virtuel, ça n'existe pas. La réalité c'est que quand on possède ces bitcoins, on les possède vraiment. Personne ne peut les retirer, personne ne peut les censurer. Vous coupez l'accès et on y a accès. Donc ça ne dépend pas de tiers et pour moi c'est très important parce que je suis attaché à cette notion de liberté, de propriété et le bitcoin correspond vraiment à l'épitome de tout cela.

  • Speaker #0

    Apparemment, Elon Musk va quand même créer une réserve américaine. Elon Musk a une grotte ? Oui, mais enfin, sous l'impulsion d'Elon Musk, on mélange les deux.

  • Speaker #1

    Effectivement, les répercussions,

  • Speaker #0

    ça va commencer à...

  • Speaker #1

    Oui, Cynthia Lumis, qui est une sénatrice américaine, a présenté le Bitcoin Act cette année, qui a pour vocation de créer une réserve stratégique.

  • Speaker #0

    Comme on est une réserve d'or à la Fédérale Banque.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc, l'objectif, c'est en 5 ans d'avoir 1 million de bitcoins. On a acheté 200 000 par an. Alors, on va surveiller ça après le 20 janvier, l'investiture, et voir vraiment ce qui va se passer. Et c'est vrai que Trump a fait sa campagne en mode pro-crypto, de faire des Etats-Unis la première puissance mondiale de cette technologie. Et clairement, ça va continuer d'avoir un impact très, très fort sur le prix, puisque là, la pression à l'achat est gigantesque. Le nombre de bitcoins est limité. Il ne pourra jamais y en avoir plus. plus de 21 millions.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il y a 450 bitcoins qui sont mis en circulation tous les jours. Ça fait à peu près 45 millions d'euros. Et sur les ETF, c'est-à-dire les fonds indiciels boursiers qui permettent à toutes les institutions d'acheter du bitcoin, c'est entre 200 et 400 millions de dollars par jour qui sont achetés. Et donc là, il y a une crise de liquidité des bitcoins. Ils sont en train d'être asséchés sur les marchés. Il n'y en aura pas pour tout le monde. Et c'est pour ça que le prix augmente et que même s'il y aura de la volatilité qui pourra plus se passer tout et n'importe quoi, à long terme, j'ai aucun doute sur le fait que le Bitcoin dépassera un jour, par exemple, le million de dollars.

  • Speaker #0

    Et le Bitcoin seulement, ou ce qu'on appelle Ethereum, les Doge, enfin toutes les autres monnaies ?

  • Speaker #1

    Il y a d'autres crypto-actifs qui sont un peu toujours tirés vers le haut par Bitcoin, mais je fais une grande différence entre le Bitcoin et les autres crypto-actifs. Moi, j'ai tous mes avoirs en Bitcoin, pas en Ethereum ou autre, ce n'est pas parce que je ne crois pas à ces projets-là, c'est juste que... Pour moi, le Bitcoin est un projet éternel. C'est-à-dire que dans 100 ans, il sera toujours là. Alors, je ne peux pas en dire la même chose d'Ethereum ou autre. Et donc, moi, je vois le Bitcoin non pas comme un investissement, mais comme un aboutissement. C'est le véhicule le plus sécurisé, le plus puissant pour conserver mon pouvoir d'achat dans le futur, à long terme. Et donc, c'est pour ça que je suis à 100% en Bitcoin et que je ne m'intéresse pas aux autres crypto-actifs qui peuvent avoir des intérêts à court terme spéculés. Et donc... gagner de l'argent. Mais moi, ce n'est pas mon objectif. Mon objectif, c'est vraiment de conserver mon pouvoir d'achat.

  • Speaker #0

    J'avais leur refuge. Comme l'or, tu disais tout à l'heure, c'est vraiment le coffre-fort à toi.

  • Speaker #1

    C'est ton coffre-fort.

  • Speaker #0

    Avec ton petit coffre à toi.

  • Speaker #1

    Exactement, que j'ai là et qui est en ma possession. Et donc, c'est pour moi, clairement, dans le futur, vraiment ce qu'il vaut.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, quand tu parles de véhicules d'investissement, tu peux investir aujourd'hui en Bitcoin, ça fait encore plus.

  • Speaker #1

    peur sur les marchés ou comment tu vas tu peux évidemment se rendre transforme tasson en fait tu vas tu achètes 30 oui converti tes euros dans des zones récupère des bitcoins ou des et rj solana il ya plein plein et plein de trucs d'autres crypto actifs et après tu les conserves dans le but d'avoir les valeurs supérieures sauf que moi j'ai pas l'intention de revenir en euros

  • Speaker #0

    Tu la reperds.

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas d'avoir des euros. Ça m'empêcherait de dormir d'être en euros. Je préfère être en bitcoin. Je dors comme un bébé.

  • Speaker #0

    On va suivre ta stratégie. On investit dans le bitcoin ou pas ? Il n'y a pas de conseil d'investissement.

  • Speaker #1

    C'est un actif qui est risqué. Je pense qu'à long terme, c'est un très bon investisseur. Considérer de mettre 10% de son épargne dans le bitcoin me paraît être salutaire. Mais le premier et le vrai conseil que je donne, c'est de m'y intéresser.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est d'apprendre, de comprendre. Parce que pour comprendre le Bitcoin, il faut comprendre la monnaie. Et quand on a compris la monnaie, on se rend compte que finalement, on est face à un grand vide et que le Bitcoin, tout de suite, apparaît comme une alternative beaucoup plus crédible que le dollar ou l'euro. Donc, c'est juste une question d'être bien informé, c'est tout.

  • Speaker #0

    OK, donc on va s'informer et chacun prendra ses choix. Exactement. 10% de son capital peut être intéressant comme investissement.

  • Speaker #1

    En tout cas, il faut... Il ne faut pas investir dans le Bitcoin de l'argent dont on va avoir besoin à court terme. C'est sûr, parce que c'est très volatile.

  • Speaker #0

    Et il n'y a rien de pire que de mettre toutes tes économies dedans.

  • Speaker #1

    Et de dire, dans six mois, j'en ai besoin. Puis dans six mois, il se trouve qu'on a perdu 30%. Parce que ça peut arriver. Ça arrive toujours et ça va continuer.

  • Speaker #0

    C'est très, très volatile.

  • Speaker #1

    À long terme, moi, je n'ai aucun doute sur le fait que cela va s'apprécier. Au final, c'est l'euro surtout qui va perdre de la valeur par rapport au Bitcoin.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, restons dans le Bitcoin un petit peu. Ledger va fêter ses dix ans. Unicorn exceptionnel, enfin honnêtement c'est une des vraies fiertés françaises on peut dire aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui parce qu'elle rayonne à l'international, on en présente dans 165 pays. La France c'est que 2% du chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui tout est à l'export.

  • Speaker #1

    Sauf je crois l'usine de production du piétiste Rouson. C'est là où sont fabriquées la plupart des ledgers et c'est de là qu'ils sont expédiés dans le monde entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'on rappelle à la ledger il y a des produits physiques.

  • Speaker #1

    clé usb à l'intérieur c'est la même que plus intelligible retrouve dans la carte à puce en fait c'est la carte à puce mais carte à puce parce qu'il y en a pas plus mais un élément sécurisé une puce sécurisé c'est une technologie française et c'est parce qu'on a toute cette avance française que Ledger est le leader mondial on doit avoir 70% du marché 22% de tous les bitcoins dans le monde sont sécurisés par de la technologie de Ledger c'est beaucoup oui c'est beaucoup énorme

  • Speaker #0

    On se peut être frappé par le gouvernement américain pour certifier leur réserve. Ils ont d'autres solutions américaines. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres solutions pour les institutions financières. Mais pour quelqu'un qui veut vraiment protéger, posséder ses propres bitcoins, il a besoin d'acheter un coffre-fort. Et Ledger, aujourd'hui, sont les coffres les plus résistants du marché. Il n'y a jamais eu un seul hack, un seul vol d'un coffre de Ledger.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, super. Et qu'est-ce que tu retiens de cette expérience Ledger ? Parce que du coup, ça a été quand même, j'imagine, un pivot pour toi aussi.

  • Speaker #1

    Ça a été une expérience formidable, puisque en cinq ans, on est passé de zéro à plusieurs dizaines de millions d'euros, centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires pendant dix ans. Mais en tout cas, moi, j'ai vécu une accélération formidable en 2017, puisque le chiffre d'affaires de Ledger, au début, ça ne marchait pas du tout. C'était très compliqué. On a fait 100 000 euros la première année, 200 000 euros la deuxième année, et puis 40 millions d'euros. la troisième année. Donc, c'était une accélération très forte. Oui, à tous les niveaux. Et donc, c'était un moment incroyable à vivre en matière de scalabilité, de recrutement, de résolution de problèmes, de levée de fonds. Là, j'ai énormément appris et c'est une expérience qui a beaucoup de valeur aujourd'hui. C'est pour ça que je suis heureux de pouvoir transmettre cette expérience à d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, tu es sorti de l'opérationnel, tu es toujours premier recte-mère. Oui, exactement, mais aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le directeur de l'entreprise, c'est Pascal Gauthier, ce n'est pas moi. Et donc, c'est lui aujourd'hui qui a les rênes de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, le grand public te connaît via M6, l'émission Qui va être mon associé ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça t'a appris,

  • Speaker #0

    cette expérience télévisuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout pris beaucoup de plaisir. À la base, c'est la raison pour laquelle j'avais participé, c'est que je savais que ça allait être une expérience incroyable. Déjà, c'est l'opportunité de pouvoir parler d'entrepreneuriat à la télévision, devant le public. Donc là, cette émission, elle a quand même une utilité publique, puisqu'elle explique un petit peu la notion d'argent, la notion de construction d'entreprise. Je pense qu'elle réconcilie les Français avec... Ce qu'on appelait avant les patrons, quoi. Qui était plutôt une vision négative. Là, on voit que c'est un peu à tout à chacun. Il n'y a pas de... Tout le monde peut être entrepreneur. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de marqueur social nécessaire. Après, l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour tout le monde. Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais ça vient d'un peu partout. On voit qu'il y a des jeunes, des moins jeunes, de la diversité, des hommes, des femmes. Et donc ça, c'est super. Puis en plus... Moi, en tant qu'investisseur, avoir des projets extrêmement divers, c'est toujours un moment incroyable puisque je vais rencontrer des entreprises et des entrepreneurs que je n'aurais jamais pu voir autrement. Je vais de surprise en surprise et cette émission m'apporte beaucoup de ce côté-là.

  • Speaker #0

    Du coup, tu participes à la sélection des entrepreneurs qui viennent pitcher ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. C'est vraiment le casting qui gère ça de manière complètement séparée. Nous, on ne sait rien. On s'assoit dans les fauteuils et on découvre l'entrepreneur. On essaie même, à partir de la mise en scène qui est sur le plateau, de comprendre de quoi on va parler. Donc c'est la découverte en temps réel. On n'a absolument pas les dossiers à l'avance.

  • Speaker #0

    Comme nous, au grand public qui regarde dans la télé, on découvre avec quoi le dossier... Exactement,

  • Speaker #1

    parce que nous, ça dure un peu plus longtemps. L'enregistrement, ça dure une minute, une heure et demie, donc on coupe parce que sinon, ce serait un petit peu long. Un petit peu trop long, oui. Mais on découvre et on doit vraiment prendre notre décision en temps réel. sans avoir accès à plus d'informations.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu as investi dans combien de sociétés depuis, via l'émission, je crois ?

  • Speaker #1

    Je pense, au total, on doit être à 23, 24 maintenant. Donc, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, ça fait combien de saisons ? Ça fait 4, 5 saisons ?

  • Speaker #1

    Il y a 5 saisons.

  • Speaker #0

    5 saisons. 5 saisons, donc,

  • Speaker #1

    qui n'est pas encore diffusée.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, ça fait 4 investissements à peu près, un peu plus. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça dépend des saisons. Il y en a que j'ai fait un peu plus, des fois un peu moins, mais oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, ton accompagnement, tu investis et aussi tu les accompagnes, un petit peu comme tu fais ici avec les entrepreneurs, j'imagine. Alors,

  • Speaker #1

    c'est seulement de l'argent, c'est ce que viennent chercher les entrepreneurs, mais aussi, comme tu le dis, un accompagnement. Ils ont besoin d'avoir quelqu'un qui va les aider à résoudre leurs problématiques, à renforcer un petit peu leurs convictions, à pouvoir aussi les aider à offrir leur réseau, parler à la bonne personne. Et ça, ce sont des éléments qui sont beaucoup valorisés par les entrepreneurs qui ont besoin. d'accompagnement, c'est clair. Ça va dépendre d'une entreprise à l'autre, mais c'est beaucoup ce qui est valorisé. C'est pour ça que l'émission s'appelle Qui veut être mon associé et pas Qui veut être mon investisseur. Parce que ce n'est vraiment pas juste un chèque qui est fait. Et en réalité, pour le téléspectateur, l'histoire s'arrête quand on fait la poignée de main du div en disant ça y est, je vais vous accompagner. Mais pour nous, c'est là où tout commence. C'est ça. Puisqu'on va partir sur des années et des années d'accompagnement. Il faut savoir que l'entreprise, ça va mettre 5 à 10 ans avant d'aboutir. ou à se casser la figure. Ça peut être un peu plus rapide parfois. Mais c'est long, il faut être très patient. Et donc, c'est vraiment un accompagnement sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et ça, on n'a pas finalement les images de cet accompagnement-là. Non,

  • Speaker #1

    parce que ce serait compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, pour rentrer dans la boîte de chacun. Voilà,

  • Speaker #1

    donc ça prendrait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Mais des fois, ils font des feedbacks un an après. Alors, ils font un petit devenu.

  • Speaker #1

    Donc, il y a un petit reportage. Ce qui est pas mal. Il faut savoir où on en est. Mais c'est vrai que souvent, les téléspectateurs restent un peu sur l'enfant. Ils disent, ah, on voudrait savoir.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas facile de suivre. Ça demanderait beaucoup de moyens.

  • Speaker #0

    Du coup, pas trop d'investissements déçus ou hasardeux que tu as pu faire pour l'instant ?

  • Speaker #1

    Réalement, il y a bien sûr pas mal de boîtes dans lesquelles j'en ai parlé, surtout de saison 1, saison 2, qui se sont cassées la figure. Parce qu'il faut savoir que 8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des normes, c'est la loi du business. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde sur la saison 1, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait 2 qui sont encore vivantes. Oui.

  • Speaker #0

    C'est le marché,

  • Speaker #1

    bien sûr. Ça fait partie du jeu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'émission américaine, c'est les Shark Tank. Donc là, forcément, il y a un plus gros marché. On parle de plus gros volumes, d'ailleurs, en termes de projets. Oui, des projets plus gros. Donc un risque peut-être un petit peu plus dilué, mais en même temps pas que, parce que c'est des gros investissements quand même. Mais c'est vrai qu'après en France, il y a beaucoup d'entrepreneuriat, mais c'est vrai que l'idée, le timing, les équipes, les finances, qui est tellement chiquière, pitié quoi.

  • Speaker #1

    C'est parfois plus difficile que d'arriver trop tard. Et puis il y a énormément de raisons pour lesquelles ça ne peut pas fonctionner. Il peut y avoir des désaccords entre associés, il peut y avoir une lassitude, il peut y avoir une difficulté dans l'exécution. Et puis parfois on se rend compte qu'un business model ne fonctionne tout simplement pas.

  • Speaker #0

    C'est souvent des projets industriels d'ailleurs. Sur lesquels ?

  • Speaker #1

    Alors moi, oui, plus particulièrement, parce que c'est un peu ma fibre. Maintenant, les projets qui sont proposés dans les émissions sont extrêmement larges. Mais alors, ils ont tous en commun que le téléspectateur peut s'identifier et le comprendre. C'est pour ça qu'on ne voit pas non plus des projets B2B,

  • Speaker #0

    des métiers logistiques,

  • Speaker #1

    des métiers compliqués, qui pour autant pourraient être très bons d'un point de vue investissement. Mais il faut quand même être sûr dans le grand public visuel. C'est une émission de télévision. Le but, c'est quand même de passer du bon temps, d'apprendre des choses. Mais quand même, ça reste un divertissement.

  • Speaker #0

    Et puis démocratiser l'entrepreneuriat, comment ça fonctionne et comment les gens ont des idées.

  • Speaker #1

    Et ça monte, comment ça fonctionne. Il y a beaucoup de sous-titrages qui disent B2B, B2C,

  • Speaker #0

    B2CE. Il y a plein de choses qu'on apprend comme ça.

  • Speaker #1

    Et à chaque fois, on est pas mal sous-titrés parce qu'on a un peu notre vocabulaire à nous.

  • Speaker #0

    C'est normal. Est-ce que tu as un investissement dans ta carrière au-delà de la télévision que tu as raté, que tu regrettes énormément aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait... L'investissement auquel je suis passé à côté, c'était je pense en 2016. Il y a un gars qui vient me voir et qui me propose d'investir dans sa boîte blockchain. Il dit voilà, c'est un peu comme les cartes Panini en foot, mais digitalisées sur la blockchain avec l'applicité de jouer, etc. J'écoute le foot, mais je ne comprends rien. En plus, c'était le troisième ou le quatrième qui était venu me voir. J'avais financé les trois avant. Je me suis dit, je n'ai quand même pas financé toutes les boîtes de l'écosystème. Je dis, écoute, je ne sais pas. J'étais très occupé avec Ledger aussi. Il m'a même rappelé. Il m'a dit, si, si, viens. Et tout, je dis, non. Et en fait, c'était Nicolas Julia de Ausha qui aujourd'hui… Grosse,

  • Speaker #0

    grosse.

  • Speaker #1

    4 milliards. Donc oui, je pense que je suis passé à côté de plusieurs dizaines de millions d'euros d'Upside. Mais bon. Honnêtement, je trouve ça plutôt rigolo comme anecdote.

  • Speaker #0

    Ils ont fonctionné, ils ont une carte aussi.

  • Speaker #1

    Ça ne m'empêche pas de dormir parce que de toute façon, c'est pour ça qu'il faut mieux toujours être dans le présent et ne pas trop se poser de questions.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une histoire du coup de timing et un petit peu de connaissances marché. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, je crois que la vraie raison, je m'en ai déjà fait trois, je me suis dit, non, je ne vais quand même pas toutes les faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et il se trouve que celle que je n'ai pas faite, c'est celle qui a marché. Toutes les autres que j'ai faites...

  • Speaker #0

    Mais tu ne peux pas savoir avant.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas savoir avant parce que, oui, en plus, je ne connaissais pas spécialement ce marché, mais il y a quand même pas mal de l'aléa. Des fois, j'ai fait des investissements, persuadé que ça allait fonctionner, je me suis ramassé. Et des fois, je me suis retrouvé dans un investissement parce qu'on m'a dit, tiens, vas-y. Là, ça a bien fonctionné, comme Alan. J'y suis allé. Parce que j'avais des amis qui m'ont dit, mais si, si, vas-y. Donc moi, je n'ai aucun crédit personnel à être dans Alan.

  • Speaker #0

    et l'entreprise aujourd'hui vaut plusieurs milliards donc là pour le coup ça a marché ça a fonctionné et c'était c'est une belle histoire donc c'est un peu de réseau un peu quand même de pas de pousser à investir mais en tout cas de conseils autour de toi aussi le réseau est important le réseau est important l'accès au bon dossier bien sûr est super important et

  • Speaker #1

    ça fait toute la différence et c'est pour ça qu'aujourd'hui la plupart des investissements en dehors de l'émission qui veut être mon associé je l'ai fait avec Blast qui est le fondateur de Yborbon qui aussi qui veut être mon associé et qui lui a fait apporte une sélection, c'est la valeur qu'il va proposer à ses membres.

  • Speaker #0

    Là, c'est le réseau. Donc, c'est plutôt efficace. Autant, il vaut mieux. Parce que c'est aussi un métier. C'est un métier. Les vices sont assez... J'ai rencontré Jeff Clavier, qui est aux Etats-Unis, que j'ai rencontré à l'époque du web avec Lemaire, mais qui, en fait, lui, passe à peu près 3 minutes par dossier. Donc, il voit les gens intervenants, et il passe 3 minutes. Et si au bout des 3 minutes, il se dit je ne comprends pas ou je ne vois pas le truc il sort. Donc c'est aussi des fois des process, en tout cas des métiers de process.

  • Speaker #1

    Mais c'est un métier, l'investisseur, c'est un métier. Les bons entrepreneurs ne font pas forcément les bons investisseurs. Donc moi, je ne me considère pas du tout comme un bon investisseur. Du reste, moi, ce qui m'intéresse, c'est d'accompagner,

  • Speaker #0

    de partager des aventures.

  • Speaker #1

    Il y a parfois, en fait, la dimension humaine, émotionnelle qui rentre en ligne de compte. Donc c'est très, très bien pour l'émission qui veut être associée. Il y a des choix qui sont parfois avec le cœur et moins avec la raison. Et donc qui au final ne paye pas forcément d'un point de vue investissement.

  • Speaker #0

    Bon, peu importe. Ce n'est pas ce que je recherche.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Là, ce n'est pas du divertissement, mais c'est quand même ce que tu as de l'argent au final. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vis de belles aventures. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est différent.

  • Speaker #0

    C'est ça qui m'apporte beaucoup et donc, je n'ai aucun regret par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Alors, 2020, tu as créé aussi AlgoSup. Oui. Donc, pareil, à Vierzon.

  • Speaker #0

    Oui, oui, j'ai confondé AlgoSup. C'est une école de développeurs d'informatique à Vierzon qui forme en cinq ans des développeurs généralistes de haut niveau.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça, c'était aussi un manque sur le marché français.

  • Speaker #0

    Avec les boites que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu t'en rends compte, du coup, en recrutement.

  • Speaker #0

    Il faut recruter des développeurs de bon niveau. Et donc, une des manières de répondre à cette problématique, c'est de créer des écoles et de créer tout un programme académique vraiment basé sur les vrais besoins des entreprises et de pouvoir former des développeurs que j'aurais envie de recruter.

  • Speaker #1

    D'accord. Là, tu as combien d'élèves ? Il y a une cinquantaine d'élèves. Cinquantaine d'élèves. Après, ça fait toutes les ans, tu as une... C'est un grand sort.

  • Speaker #0

    Là, on va avoir le premier cycle avec les diplômés. Une école, c'est difficile parce qu'on ne peut pas aller plus vite que la musique. Il faut d'abord voir comment ils vont sur le marché. Aujourd'hui, ça se passe plutôt bien. Ils se font tous recruter avec des super salaires. Mais ça prend du temps. Il faut se prouver. Il faut être patient.

  • Speaker #1

    Là, c'est le temps long. Donc là, c'est l'investissement long terme.

  • Speaker #0

    Oui, l'investissement long terme, tout à fait. mais qui est vraiment basé sur la volonté de ne pas y avoir un vrai manque sur le marché parce que des développeurs généralistes de bon niveau qui vont être ensuite directeurs techniques, VPN, engineering il n'y en a pas assez, il en faut et c'est une nécessité de pouvoir en avoir plus sur le marché un vrai sujet de développement aussi pour nous,

  • Speaker #1

    entrepreneurs français parce qu'il y a de la tech de partout maintenant, enfin dans tous les sujets il y en a, c'est plus réservé à une certaine...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a de bien de choisir d'aller dans la tech, dans le développement ? C'est qu'on choisit de ne pas choisir. C'est-à-dire qu'on peut très bien aller faire de la tech, être développeur, et puis ensuite aller dans la santé, ou ensuite aller dans tel ou tel domaine industriel. Donc, comme il y a de la tech partout, c'est complètement...

  • Speaker #1

    L'IA fait partie, j'imagine, du programme.

  • Speaker #0

    L'IA en fait partie, bien sûr. C'est à la fois un outil et aussi une manière de concevoir les programmes. Donc, ça fait évidemment partie du cursus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Donc, VIRZON, c'est quand même... le centre névralgique l'ERIC ?

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je fais beaucoup d'investissements locales, donc il y a Algosup, il y a Allager qui s'est implanté dans la région, j'ai aussi le BQ Village by CA qui est un incubateur de start-up. D'accord. Mon objectif c'est vraiment d'aider au développement local de la ville. On a eu une première étape avec Ledger qui a permis à Vierzon de rayonner dans le monde entier. Et donc utiliser cette dynamique pour continuer de renforcer le développement de la ville. Donc il y a eu AlgoSup, le BQ Village by CH, d'autres initiatives qui sont en cours. Donc ça fait partie en fait de mes objectifs et de mes investissements à impact. Avec le climat, avec l'handicap, l'inclusivité. Moi c'est le développement local.

  • Speaker #1

    Et Vierzon parce que tu es natif de la région ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, on n'a pas un industriel, on a porcelaine, qui s'est un peu mal finie puisque l'usine a été rasée. Et dans les années 90, ça a été très, très compliqué pour les porcelainiers. Donc l'aventure entrepreneuriale s'est arrêtée après un siècle. Et donc, ça n'a pas été simple. Mais pour moi, c'est un peu une histoire de revanche, de revenir et de contribuer à la réindustrialisation de la ville.

  • Speaker #1

    Très bien. En tout cas, ça fait du sens. Et en même temps, je pense que de recevoir ces Ledger made in Vierzon,

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Par une époque,

  • Speaker #0

    on avait marqué Paris-Vierzon-San Francisco. Au début, on avait marqué ça sur tous nos packagings.

  • Speaker #1

    Ça doit être sympa. Du coup, la télévision, qui va être mon associé, le côté médiatique, donc maintenant, tu es une personnalité publique. Oui. Je dirais, parce que les gens te reconnaissent. Ça m'arrive. Ça fait l'effet télé quand même. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Au-delà du monde B2B. Oui, oui,

  • Speaker #0

    il y a un effet télé indéniable.

  • Speaker #1

    Ça marche toujours. Vu à la télé, ça marche toujours. Est-ce que ça a impacté aujourd'hui ton image ou ta... ta façon de montrer ton image sur Internet ou sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Alors, ça l'a impacté dans le sens où ça m'a un petit peu motivé pour justement plus communiquer sur les réseaux sociaux et donc, pas me créer une image, mais en tout cas, faire exister mon image, puisque je suis assez présent aujourd'hui sur LinkedIn, par exemple. Aussi sur Instagram, X et d'autres. Et j'essaye toutes les semaines de partager des conseils, des retours d'expérience. J'ai aussi ma newsletter. Donc oui, cette notoriété m'a amené à vraiment me mettre sur les réseaux sociaux, ce que je faisais très, très peu avant. Et parce que je me suis aperçu qu'il y avait quand même un capital à utiliser, que ce serait dommage de ne rien faire. Et donc ça, ça a été l'impact qui m'a un petit peu donné la motivation pour le faire.

  • Speaker #1

    Donc du coup, aujourd'hui, tu as une routine avec des conseils. Donc c'est plutôt LinkedIn ton réseau, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le réseau principal puisque j'ai 320 000 abonnés. Après, j'ai Instagram avec 130 000, Twitter, enfin X, 46 000. Donc j'essaie d'être présent quand même sur tous les réseaux. Chacun a ses particularités.

  • Speaker #1

    Chacun a ses particularités.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que Twitter... Pardon. C'est vrai que LinkedIn est le réseau sur lequel j'ai le plus d'impact.

  • Speaker #1

    TikTok, c'est un sujet ou pas ?

  • Speaker #0

    J'ai TikTok aussi. Je publie quelques vidéos.

  • Speaker #1

    Différentes ?

  • Speaker #0

    Oui, différentes. C'est rigolo, mais en tout cas. Autant LinkedIn est générateur de business, qui a une vraie valeur ajoutée là-bas. Instagram aussi, un petit peu. Autant TikTok, rien, zéro. Ça n'a aucun impact. Peut-être que ça fonctionne si tu vends des crèmes cosmétiques.

  • Speaker #1

    Oui, ou ça fait des vues, mais on ne sait pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Je pense qu'en matière de business et de solidité de ce qu'il y a derrière, ce n'est pas très convaincant pour le moment.

  • Speaker #1

    Après, il y a des cases où des gens qui ont publié des livres et qui ont été mis en avant sur TikTok, qui ont été sold out. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est sur des livres,

  • Speaker #1

    sur des choses. plus pragmatique des produits, des objets qu'on peut acheter physiquement.

  • Speaker #0

    Un peu plus B2B, ce n'est pas, à mon avis, un pacteur. Alors que LinkedIn, pour le coup, l'est vraiment.

  • Speaker #1

    Tu mélanges ta vie perso, pro, les entreprises dans lesquelles tu as investi aussi. C'est pas du tout le contenu,

  • Speaker #0

    c'est vraiment principalement des conseils et des recueils d'expérience basés sur ma vie d'entrepreneur que je partage. avec mon style à moi qui est assez direct parfois c'est un peu humoristique un peu pince sans rire par moments puisque j'aime bien aussi j'ai une très bonne vidéo avec ta routine du matin oui c'est ça qui a bien fonctionné et qui représente un petit peu oui pour une sorte de point à gratter en entrepreneuriat où voilà j'aime bien pas dénoncer des fois certaines petites pratiques mais toujours en restant voilà ça reste simple et léger Mais ça tourne vraiment autour de l'entrepreneuriat, un peu de développement personnel. C'est quand même pas mal de mindset. Parce que ça fait vraiment partie des outils de l'entrepreneur. Donc, l'état d'esprit, c'est vraiment important. Et donc, je parlais du syndrome de l'imposteur. Je parlais de la solitude de l'entrepreneur, de la confiance en soi, ce genre de choses. Donc, ça fait partie des sujets que j'aborde. Mais on est quand même très, très entrepreneur. Et puis aussi, bien sûr... Bitcoin, crypto-actifs, un autre sujet sur lequel je suis légitime et donc je prends la parole de temps en temps.

  • Speaker #1

    Donc tes sujets, c'est entrepreneuriat, Bitcoin, c'est quand même tes deux sujets autorités, enfin où tu fais autorité et résistance. Voilà, j'ai une légitimité où les gens vont m'écouter,

  • Speaker #0

    les dire ok, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Et si j'en demande ce genre de conseils, je m'y ajoute en plus. Et qui va très bien d'ailleurs dans ton développement de conférences ou de masterclass que tu peux faire ici, c'est dans le prolongement de tout ça. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait, puisque je fais aussi des crypto-expériences qui sont des masterclass, on va dire, mais vraiment dédiées à Bitcoin.

  • Speaker #1

    Crypto Experience.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est la Crypto Experience. C'est immersif, c'est un peu plus court, mais le fait, c'est de repartir avec tous les outils pour comprendre le Bitcoin, comment investir, comment le sécuriser, vraiment tout savoir.

  • Speaker #1

    Donc, perdre la feuille d'eau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Parce que parfois, les gens sont un peu pleureux et ne savent pas trop comment faire, comment se lancer. C'est ça. Et ils préfèrent être accompagnés. Et donc, pour ceux qui veulent aller dans cette direction, il y a les Crypto Experience.

  • Speaker #1

    Ça existe. Crypto Experience. On va faire ça. Au domaine. C'est bien, au domaine. Super. Est-ce que tu crois qu'aujourd'hui, pour un entrepreneur... Le personal branding, les réseaux sociaux sont indispensables au succès ou à la visibilité de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est indispensable. Il y a sûrement des contre-exemples dans lesquels ça n'a pas une grande importance. Mais d'une manière générale, et là pour avoir croisé des centaines d'entrepreneurs et pour avoir discondé, le fait d'exister sur les réseaux sociaux à titre personnel est bien plus important aujourd'hui que d'exister sur les réseaux en tant que page d'entreprise. C'est-à-dire que la communication corporate, franchement tout le monde s'en fiche. En tout cas, l'impact est assez limité, en tout cas pour les PME, alors que la communication d'un dirigeant va vraiment avoir un impact fort. En plus, il s'est basé sur de l'authenticité, du partage d'expérience, du partage de valeur, d'apporter quelque chose. C'est générateur de business parce qu'à la fin, il va y avoir des vues, il va y avoir des lectures, il va y avoir de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le succès d'une entreprise aujourd'hui, c'est à travers son patron, en tout cas son dirigeant, qui va incarner son entreprise et son idée. Et puis, on va avoir confiance en lui et pas forcément en la boîte, parce que la boîte, c'est la boîte.

  • Speaker #0

    Il va prendre la parole sur des sujets qui sont traités par l'entreprise. Et il y en a beaucoup qui disent Ah non, mais moi, je suis dans l'industrie, tout le monde s'en fiche de ce que je fais. Je fais de l'injection plastique. Non, il y a plein de choses intéressantes à dire. Il faut expliquer comment fonctionne le métier. Donc, ça permet de parler de son entreprise de façon intéressante, intelligente, sans être dans le marketing direct. Parce que juste dire, voilà ce que je fais, c'est génial, je suis meilleur. Bon, ça, c'est limite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis, il faut vivre son produit. Il faut l'incarner, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis, parler avec passion, authenticité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça, ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Comment tu vois ça, justement, par rapport à l'IA aujourd'hui qui fait... Je ne sais plus quelle étude disait que quasiment 6 postes sur 10 sur LinkedIn étaient générés par de l'IA.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y crois pas. En tout cas, c'est parce qu'il y a six postes sur dix qui sont tellement nuls que je ne les vois pas. Mais la génération de contenu par l'IA pure, c'est nul. Ça n'a aucun intérêt. Ça se voit immédiatement. Par contre, utiliser l'IA pour améliorer son contenu, dire voilà, est-ce que tu peux me rédiger telle ou telle phrase ? Est-ce que tu peux me donner quelques idées, me donner quelques pistes, m'aider à construire un plan ? Oui, mais ensuite, ça doit être complètement géré par le dirigeant lui-même. ou par un copywriter, parce que tout le monde ne sait pas écrire, tout le monde n'aime pas écrire. Donc il y a des copywriters, des gens qui font ça, qui peuvent être assez impactants. Et eux utilisent l'IA aussi, mais l'IA n'est pas en soi un outil qui peut se substituer au créateur de contenu, parce que c'est vraiment trop nul et ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que tout le monde en tout cas... On dit que l'IA va révolutionner les contenus, les images, les vidéos, etc. Enfin, pas mal de choses.

  • Speaker #0

    C'est un outil supplémentaire assez puissant. Mais même, dès qu'il y a une image IA, ça se voit tout de suite. Donc, l'intérêt est limité. Parce que les gens se disent, c'est l'IA, donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Oui, aujourd'hui, ça se voit. Après, ça va. Oui,

  • Speaker #0

    après, ça se verra sûrement moins. Mais dans ce cas, ce sera la manière de générer un prompt qui soit intelligent. On va déplacer la créativité de l'autre côté. C'est vrai que, bien sûr... qu'on est dans de la destruction créatrice. Il y a plein de métiers qui vont évoluer, le métier de traducteur, le métier de faire effectivement des photos au kilomètre pour représenter un certain nombre de situations. Utiliser l'IA avec des images convaincantes, ce sera un outil intéressant pour les créateurs. Mais moi, je pense qu'il y a quelque chose qui est vraiment irremplaçable, c'est la créativité humaine, qui a une vraie valeur. Et je pense qu'en tout cas, à ce stade, on peut largement faire la différence entre un poste complètement généré par de l'IA et un poste généré par un humain. Même si l'IA à la fin peut aider à améliorer le poste et rendre quelque chose de plus haut.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça, parce que ça donne quand même des capacités à produire des images à travers d'autres petites... Une image en IA c'est composé de petites images prises ailleurs qui vont composer l'image finale qu'on va lui demander.

  • Speaker #0

    Oui, puis on peut aussi repournir, moi par exemple je peux...

  • Speaker #1

    Ça c'est global....

  • Speaker #0

    une IA, Ausha, GPT, toute ma bible de contenu. mon livre, tous les textes. Et je peux lui demander de générer des templates de postes à partir de mon style. C'est assez bluffant, ça fonctionne bien. Mais il faut que ce soit repris ensuite. Ça peut donner des idées,

  • Speaker #1

    ça peut mettre sur la poix.

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'utilise l'IA pour écrire mes postes, mais le contenu lui-même, la rédaction, c'est quand même moi qui l'ai fait à la fin, parce que je ne suis pas satisfait de l'imprimé. impact, donner, et puis il y a une petite touche d'humour,

  • Speaker #1

    enfin il y a quand même des choses très personnelles que l'IA ne peut pas voir. Exactement,

  • Speaker #0

    que l'IA ne peut pas voir, en tout cas, on va être trop de toute façon dans le politiquement correct, c'est-à-dire que l'IA va jamais sortir des positions tranchées et impactantes qui vont générer du débat, ça va être toujours emballé dans une espèce de bouillasse de politiquement correct, assez finalement indigeste, et sans intérêt en fait. Et donc, voilà, c'est-à-dire oui, mais, machin, mais attention, il faut bien prendre que, mais si...

  • Speaker #1

    En fait, c'est une magie du plan.

  • Speaker #0

    Et donc, le but d'un vrai contenu, c'est quand même d'être incisif, d'interroger, de se positionner, de dire quelque chose. Et l'IA n'est pas du tout bonne là-dessus, puisqu'elle est très attentionnée, justement, à froisser personne. Oui,

  • Speaker #1

    donc elle est neutre, elle est un peu froide, comme tu imagines. Voilà,

  • Speaker #0

    et donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Bon, l'IA un petit peu, mais... pour améliorer ou donner une base et après retravailler le compte. C'est un outil que j'utilise.

  • Speaker #0

    Franchement, il m'aide pour améliorer des phrases. Des fois, j'écris un truc et c'est assez bon, je n'y arrive pas. Je dis, ah ouais, ça c'est super. Mais ça s'arrête là.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout lui donner non plus.

  • Speaker #0

    On ne peut pas confier à l'IA la généralité.

  • Speaker #1

    des articles. Est-ce que tu as déjà eu un contre-exemple de Brun-Quentin, toutes les choses que tu as pu faire, qui t'a été reproché ou sur lequel tu t'es trompé au début, parce que peut-être qu'au début, on essaye plein de choses pour voir ce qui fonctionne, mais est-ce que tu avais un retour de flamme quelque part dans un de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Alors, pas vraiment. En fait, les retours de flamme que je peux avoir, c'est un peu différent, c'est plus... C'est-à-dire, mais attends, Eric, tu as fait une licorne, tu as fait des trucs. Qu'est-ce que tu fais ? à poster des trucs sur Internet. Enfin, si je veux dire, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu parles de tes masterminds ? Pourquoi tu parles de tes crypto-expériences ? Puisque parfois, j'explique ce que je fais. Et donc, il y a un côté un peu promotionnel. Donc, ils disent, mais attends, finalement, t'es quoi ? T'es un influenceur à Dubaï. Pourquoi tu fais ça ? T'as pas d'argent ? T'as planté tes boîtes ?

  • Speaker #1

    Et donc... Je t'embête.

  • Speaker #0

    Voilà, mais c'est plutôt ça en fait ce qu'on va me reprocher ou ce qu'on va pas comprendre. Alors ça reste quand même limité puisque ce type de réaction est quand même très à la marge. Mais c'est plutôt ça, plutôt que des prises de position que je prends, surtout que au final, quand je parle de choses,

  • Speaker #1

    je ne suis pas très polémique.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas dans la politique, je ne suis pas dans le social, je parle d'entrepreneuriat. Alors j'ai des positions radicales, comme dire qu'une idée ça ne sert à rien, qu'il ne faut pas réfléchir, il ne faut pas faire de business plan. Il faut se plonger dans l'action, il faut se piéger soi-même, donc c'est quand même des...

  • Speaker #1

    C'est radical.

  • Speaker #0

    Mais là, personne ne me dit non, c'est n'importe quoi Non, parce que je pense que c'est très vrai ce que je dis. Donc finalement, ce n'est pas polémique. Je fais que, quelque part, révéler des vérités avec un discours peut-être radical, mais qui n'est pas choquant. Par contre, ce qu'on va me reprocher, c'est bah attends... Tu fais des licornes parce que tu fais un retour de faire des licornes. Arrête de faire ton influenceur à Dubaï.

  • Speaker #1

    Et tu crois que du coup, c'est une méconnaissance de la part de ces entrepreneurs, j'imagine, ou de ces gens ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pas...

  • Speaker #1

    Qui voient les réseaux comme un truc négatif ? Peut-être.

  • Speaker #0

    Ou alors ils comprennent pas.

  • Speaker #1

    Ils comprennent pas quand même, parce que c'est...

  • Speaker #0

    Au final, en fait, ce que j'essaie de leur expliquer, c'est juste que je fais ce qui me plaît. Bien sûr, je fais ce que je veux, mais c'est pas le sujet. Mais en fait, ça me plaît de transmettre. Donc à la fin, ça se... ça va être des contenus, ça va être des masterminds, ça va être sous cette forme-là. Et donc forcément, je vais en faire la promotion, parce que j'ai envie qu'il y ait des gens qui viennent à mon mastermind, dans mes crypto-experts, donc je vais en parler. Et donc, c'est juste, oui, je pense, une question de ne pas comprendre pourquoi, alors que j'ai une fortune conséquente, je ne suis pas soit à essayer de faire décoller des fusées, tu vois, Elon Musk. soit être sûrement là qu'à pêcher la carpe quoi donc c'est vrai qu'aujourd'hui ce que je fais ça peut paraître un peu vidéo dire que tu t'emmerdes à faire des mastermind enfin certes tu pourrais faire autre chose soit galère le cancer soit rien faire mais

  • Speaker #1

    non c'est ce qui me plaît et donc moi je fais ce que tu as dit en tout cas ce que tu as dit qu'avec toi même c'est exactement toujours pas un rôle ce qui est bien donc après je comprends qu'on puisse se dire maintenant pourquoi il fait ça ouais mais bon je vais décider de faire ce que je veux et ce qui me plaît Toi, tu peux voir l'impact que ça a, justement, depuis que tu fais tes contenus ? Je pense que tu es équipé aussi pour faire des contenus, tu n'es pas tout seul, parce que c'est un peu de boulot quand même. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu vois des retours ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai des retours. Par exemple, la morning routine dont tu parlais tout à l'heure, qui est une vidéo qui a été vue de nombreuses fois, c'est quelque chose dont on parle. Parce que c'est rigolo, ça marque, ça parle un petit peu à tout le monde. Bien sûr. Et d'une manière générale, quand je croise des gens dans la rue, ils me parlent aussi.

  • Speaker #1

    De tes contenus ? Oui, donc du coup, ça, c'est intéressant. Je vais la refaire. Du coup, est-ce que tu mesures l'impact de tes contenus ? Parce que du coup, tu publies beaucoup sur les différents réseaux. Comment tu mesures cet impact-là ? Et est-ce qu'on te le fait remarquer ? Oui,

  • Speaker #0

    on m'en parle, notamment avec la morning routine, la vidéo dont on parlait tout à l'heure. Ça, en fait, on m'en a beaucoup parlé. Elle a fait plus d'un million de vues.

  • Speaker #1

    C'est pour une niche quand même,

  • Speaker #0

    parce qu'on est dans l'entreprenariat. Et donc, oui, les gens en parlent. Les conseils que je peux donner, on parle de certains postes. Donc aujourd'hui, on parle souvent de l'émission, on fait en premier. Mais les contenus que je fais résonnent. Et du reste, je le vois bien parce que les gens s'abonnent à ma newsletter, les gens commentent, les gens réagissent. Donc, en tout cas, il y a de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, ça laisse plein de différends.

  • Speaker #0

    Ça laisse plein de différends. Parfois, il y a des postes, ça ne marche pas du tout. Il y a des sujets qui ne marchent pas. Ce ne sont pas les hits à tous les coups. Mais d'une manière générale, j'ai plutôt un bon engagement. Et du reste, ça se voit sur les retours.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est vrai que le premier indicateur, c'est le nombre de vues. Donc, on se dit, tiens, s'il y a plus de vues, c'est que ça va varier. Les likes, les commentaires. Les likes, les commentaires. Moi, je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    de community management.

  • Speaker #1

    Tu fais tout toi-même ? Tu publies toi-même ? Oui,

  • Speaker #0

    je publie moi-même. Je fais beaucoup de choses moi-même. Je réponds assez rarement aux commentaires. Je n'ai pas un community manager qui est là et qui répond aux commentaires, qui relance et qui va créer de l'engagement. Donc, ça fonctionne bien sans avoir besoin de faire ça. Si je faisais ça, ce serait encore mieux. Mais en tout cas, c'est très organique.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est ça qui va dans l'authenticité. C'est bien de savoir que c'est toi qui es derrière la machine.

  • Speaker #0

    C'est moi qui vraiment fais mon contenu.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas une équipe derrière qui écrit.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr. Ce qui peut être le cas dans certains profils qui ne sont pas en charge.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'aime bien, justement.

  • Speaker #1

    Tu aimes bien.

  • Speaker #0

    J'aime bien écrire, j'aime bien...

  • Speaker #1

    T'es dans la transmission.

  • Speaker #0

    Oui, je suis dans la transmission.

  • Speaker #1

    Je crois que depuis le début, c'est la transmission, que ce soit dans l'entrepreneuriat, avec les masterclass, avec aussi les conseils sur les réseaux. Oui,

  • Speaker #0

    c'était ce qui m'anime aujourd'hui, c'était très clair.

  • Speaker #1

    Et clairement, ça fait partie, et il vaut mieux le faire soi-même, pour le coup, sinon c'est pas... Oui,

  • Speaker #0

    sinon, en fait, je pense que le contenu serait beaucoup moins pertinent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Aujourd'hui, si t'avais un conseil à donner à un entrepreneur, c'est un entrepreneur qui... soit il est déjà venu te voir, soit pas encore, soit qu'il débute ou qu'il a une idée précise de son sujet. Comment tu pourrais te conseiller ?

  • Speaker #0

    Ça dépend justement,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il débute ou qu'il est... On a un exemple, il a une super idée, mais il ne l'a pas encore faite. Il faut la faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, il y a pas mal d'entrepreneurs en herbe, en devenir, qui viennent me voir en me disant, tiens, qu'est-ce que tu penses de mon idée ? Je leur réponds toujours et systématiquement, ton idée, je m'en fous. En fait, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises idées. Ça n'a... suivant aucun intérêt, la seule chose qui m'intéresse, c'est comment tu vas la réaliser. Quelle va être ton exécution ? Le reste, franchement, pas la peine de m'en parler. Et de toute manière, le vrai juge de paix de l'entrepreneur, c'est l'action. Et donc, à un moment, ce que je dis, le conseil que je donne aussi, c'est arrête de poser des questions. Vas-y. Va sur le marché, tu fais, tu crées. Si encore dans trois mois, tu es encore à te poser la question de savoir est-ce que tu le fais et comment tu le fais, machin, tu n'es pas un entrepreneur, tu es juste quelqu'un qui te cause des questions, mais un entrepreneur, ça ne réfléchit pas trop, ça fait, ça corrige, ça se met sur le marché, dans l'action. Donc ça, c'est la nécessité de donner un bon coup de pied au cul quand même et de, je répète en boucle, allez-y, allez dans l'action, ne posez pas de questions, ne réfléchissez pas, faites confiance à votre instinct, faites-vous confiance et si vous avez ce qu'il faut, si vous avez les bonnes compétences, créez le pouvoir. réagir, comprendre, amorcer des petits virages à Ausha droite, vous allez vous en sortir. Sérieusement, c'est quoi le risque ? Qu'est-ce que vous risquez au pire ?

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Au pire, ça ne marche pas, mais c'est pas grave. En fait, l'échec, on s'en fiche. Ce qui est dangereux, c'est la peur de l'échec. C'est ça qui paralyse. Donc, il faut s'affranchir de cette peur. Et puis après, l'échec comme le succès, c'est transitoire de toute façon. Donc, il ne faut pas trop penser à tout ça.

  • Speaker #1

    Parce qu'à une époque, c'est vrai qu'on disait beaucoup, il faut faire des business plans, il faut faire des... prêts, super détaillés, avec des projets. C'est bien pour une école.

  • Speaker #0

    C'est très bien pour les écoles de commerce, les exercices.

  • Speaker #1

    Mais on a beaucoup mis ça dans la tête des jeunes entrepreneurs. Ça ne sert à rien. Tant qu'on ne l'a pas fait et qu'on n'a pas confronté le marché, on ne peut pas savoir.

  • Speaker #0

    Autant, il faut faire un cash flow pour savoir quelles sont les entrées et les sorties. Donc, bien sûr qu'il faut avoir une idée de combien tout ça va coûter pour bien se préparer. Par contre, moi, je n'ai jamais écrit un business plan de ma vie. Je ne sais pas. Ça ne sert à rien. C'est un exercice futile. Donc je sais que c'est nécessaire pour des banques, pour des prêts, donc on est obligé de se plier à cet exercice. Mais là, pour le coup, on peut demander à le chat de GPT de le faire, parce que de toute façon, personne ne le lira.

  • Speaker #1

    Donc ok, il faut se lancer, faire son produit ou son idée, réaliser et après voir. Il n'y a que l'exécution qui compte,

  • Speaker #0

    et aller sur le marché et vendre tout de suite. Parce que tant que tu n'as pas vendu, tant qu'il n'y a pas quelqu'un qui t'a fait un chèque ou un virement, ça ne vaut rien. Tu peux même te dire, c'est génial, c'est super ton truc, j'adore, mais dès qu'il ne s'agit pas... de pays, il n'y a plus personne. Donc le vrai test c'est de vendre, et donc il faut commencer par vendre. Et donc être dans l'action.

  • Speaker #1

    Et donc vous êtes confronté à son marché et de voir la réalité.

  • Speaker #0

    Plus on retarde en correction, plus en fait on est dans le déni. C'est ça qu'il y a des entrepreneurs, ils ne veulent pas y aller, ils continuent de polisser leur produit, même sur leur produit, parce qu'ils ne veulent pas se confronter au risque que quelqu'un leur dise, ton truc c'est de la merde.

  • Speaker #1

    Tu confirmes qu'aujourd'hui on n'achète plus sur un PowerPoint ? Ou on investit plus sur un PowerPoint qu'on pouvait faire à une époque. Ah bah oui, non. Enfin, toi, tu ne l'as jamais fait, je pense, du coup. Alors,

  • Speaker #0

    déjà, si quelqu'un m'envoie un PowerPoint, je me dis, oula, t'as le boomer, quoi. Déjà, au minimum, t'envoies un PDF.

  • Speaker #1

    Oui, un PDF, un deck.

  • Speaker #0

    Un deck,

  • Speaker #1

    voilà, un deck. Un deck.

  • Speaker #0

    Et c'est un exercice, OK, qui est nécessaire pour transmettre de l'idée, mais la vente, ensuite, elle va se faire sur la démo-produit, elle va se faire sur le pitch. En fait, pour moi, le pitch, pour investir, le pitch, pour moi, il commence quand le pitch est terminé. C'est-à-dire que le vrai moment de décision, c'est quand on passe le deck, c'est terminé, qu'on peut poser les questions, qu'il y a une discussion. Avant, c'est un exercice un peu convenu qui permet de donner du contexte. Mais pour moi, le plus vite, le mieux. Et c'est pour ça que dans la cinquième saison de Kivotet, mon associé, les pitches sont limités à 1 minute 30. Ah oui,

  • Speaker #1

    donc

  • Speaker #0

    1 minute 30 et après, on part dans les discussions.

  • Speaker #1

    C'est là où tu es, je crois. J'ai du comprendre le sujet. Sinon,

  • Speaker #0

    franchement, c'est trop long. On perd du temps. Ça ne sert à rien.

  • Speaker #1

    Bon, 1 minute 30, le pitch. Donc, il faut faire l'exercice vocal, oral. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'est bien sûr.

  • Speaker #1

    Ça, ça travaille.

  • Speaker #0

    On ne peut pas l'improviser en 1 minute 30.

  • Speaker #1

    Puis il faut savoir aussi bien le vendre. Parce qu'on peut avoir des super gilets, mais des fois, ils sont mal présentés. Ah oui, ça arrive souvent.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se planter. Il ne faut pas faire du storytelling pour faire du storytelling. En fait, il y a plein d'erreurs à ne pas commettre. Donc là,

  • Speaker #1

    tu coaches les candidats avant,

  • Speaker #0

    non ? Ah non, pas du tout. Alors,

  • Speaker #1

    une fois,

  • Speaker #0

    ce n'est pas nous.

  • Speaker #1

    Puis les coachs, après, ils se bien. Oui,

  • Speaker #0

    mais ils se font coacher.

  • Speaker #1

    Ah oui, il y a des boîtes. Alors, j'ai même dit... Oui,

  • Speaker #0

    il y a des coachs qui leur ont dit, attends, fais pas ça. Ils disent, si, on va le faire quand même. Non, non, mais ce n'est pas une bonne idée de faire une scénette, jouer comme un pied. Ah si, si, on va le faire. Là, c'est la cata à chaque fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc, il faut en voir aussi. des exemples. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Bien sûr, des trucs à ne pas faire, ça, j'en ai plein.

  • Speaker #1

    Bon, prochain conseil, ça sera ce qu'il ne faut pas faire pour pitcher à l'émission. Écoute, j'arrive à une période du podcast où je te pose trois... Enfin, un mot, tu m'en donnes un autre. La question, idée, réponse. L'association d'idées, pardon. Crypto-monnaie. Bitcoin. French Touch.

  • Speaker #0

    Techno.

  • Speaker #1

    Entrepoint d'arrière.

  • Speaker #0

    Liberté.

  • Speaker #1

    Et virzan.

  • Speaker #0

    Centre du monde ?

  • Speaker #1

    Sous-simplement.

  • Speaker #0

    Centre de l'Europe, allez, j'exagère. J'exagère, centre de l'Europe.

  • Speaker #1

    On s'entra à toi, ça c'est sûr. Et centre du monde, parce que Ledger fabrique... Oui,

  • Speaker #0

    mais centre de l'Europe, c'est plus crédible. Allez,

  • Speaker #1

    d'accord. C'est déjà bien. C'est déjà bien. Super. Est-ce que tu veux nous raconter ou pas des projets qui arrivent pour toi, au-delà de l'émission, ou des choses que tu veux développer ?

  • Speaker #0

    En réalité, moi, ce qui m'intéresse de développer aujourd'hui, c'est tout ce qui tourne autour de la transmission. Donc ça veut dire peut-être plus de contenus digitaux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Parce que faire des conférences, c'est bien. Faire les masterminds, c'est bien. Mais si je veux pouvoir avoir un peu de scalabilité, j'ai plus de monde, il faut quand même que je crée des contenus masterclass digitaux en ligne. Donc voilà, j'ai envie de travailler un petit peu ça. Donc finalement, de créer plus de contenus quelque part. C'est pour ça que je me suis fait un peu mon studio vidéo, que je commence maintenant. Réfléchir à des contenus un petit peu plus longs, un peu plus long format, peut-être pour YouTube. Il y a beaucoup de choses à faire. Et donc je pense que c'est ça en fait mon projet actuel, ce que je vais travailler. C'est vraiment de continuer dans la création de contenus.

  • Speaker #1

    Donc YouTuber, manche maison.

  • Speaker #0

    Peut-être, mais je ne le suis pas. Mais on verra. Parce que ce n'est pas facile du tout. Je n'ai pas du tout l'impression que c'est facile d'être YouTuber.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des programmes, il y a des plateformes aussi de formation. par exemple David Laroche qui a quand même développé tout un programme sur le coaching qui n'est pas dans l'entrepreneuriat il y a pas mal de choses il y a un écori il fonctionne il y en a plein qui ont des masterminds plus grands mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de créer en fait une grosse boîte de

  • Speaker #0

    formation j'ai envie de rester seul de faire mes trucs en fait aujourd'hui je prends toutes mes décisions pour limiter toutes mes décisions sont prises pour limiter ma charge mentale oui Et recruter 10 personnes, ça ne m'intéresse pas. Je pourrais le faire, je pourrais créer peut-être un empire d'entrepreneuriat, de la formation, du coaching, avoir des coachs, des élèves coachs, et faire un truc énorme, mais sincèrement, ça ne m'intéresse pas. Moi, ce que je veux, c'est continuer de transmettre à mon rythme. Donc de toucher plus de monde, certes, avec le géo, etc. Mais je ne sais pas, en tout cas, à ce stade... On verra plus tard, parce qu'il suffit que je tombe sur la tête encore une fois, et je peux me mettre à repartir dans tous les sens. Mais à ce stade, je restais tranquille.

  • Speaker #1

    Oui, donc amateur, mais professionnel. Ah oui, oui, oui. À cette pointe.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, c'est vrai qu'il y a un petit côté amateur, mais je veux quand même faire les choses bien, mais à mon rythme,

  • Speaker #1

    et sans me mettre dans le stress, que je n'ai pas envie. Et puis en même temps, c'est comme ça qu'on fait bien les choses, je trouve, parce qu'aujourd'hui, c'est... Quand ça devient un métier, une obligation avec des équipes, etc.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'aime bien faire mes contenus, mais je n'ai pas le choix.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    J'ai juste envie de me faire plaisir.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. On t'attend sur YouTube avec la... Voilà.... l'ensemble des vidéos dédiées. Génial. Et question à côté ou pas, pas vraiment, mais est-ce que tu as des mentors ou des modèles qui t'ont inspiré ? Bah non.

  • Speaker #0

    Non ? Pas du tout. Parce que quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat en 96, il n'y a que Bernard Tapie, qui est le fils de mentor. Et donc, je n'étais pas spécialement à suivi de sa carrière. On me dit que j'allais m'inspirer de lui. Donc, je ne me suis inspiré de personne. Je me suis juste construit comme ça. Et donc, ayant commencé sans mentor, en n'en ayant jamais eu, je n'ai jamais ressenti le besoin.

  • Speaker #1

    Et en même temps, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que ce soit obligatoire. Après, évidemment que c'est assez inspirant de lire les biographies de Steve Jobs, Elon Musk ou d'autres personnes, mais ce n'est pas... En tout cas, je ne suis pas d'entre eux.

  • Speaker #1

    Très bien. Écoute, deux dernières questions pour finir notre entretien. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • Speaker #0

    Oulala. Une série ? Euh, un livre.

  • Speaker #1

    Ou des Legos. Des Legos, ouais j'ai beaucoup de Legos.

  • Speaker #0

    En fait c'est pas facile parce que, à force de relire un truc, ou de revoir une série, on finit par... On ferait que la série soit la plus longue. Je sais pas, je... J'en sais rien. Peut-être en série. Pour me détendre, je prendrais Friends.

  • Speaker #1

    Là, ça se peut faire.

  • Speaker #0

    Il y a 10 saisons. C'est rigolo. C'est intemporel. Je trouve que ça vieillit bien.

  • Speaker #1

    Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Et en livre, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Une série, c'est bien.

  • Speaker #0

    Fondation d'Asimov. Je pourrais l'en lire plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Dernière question qu'on ne prépare jamais, mais en même temps, c'est normal. Tu me conseillerais de faire venir au micro.

  • Speaker #0

    Ouh là là ! En fait, il resterait quelqu'un qui puisse parler de marketing,

  • Speaker #1

    entrepreneuriat, communication. Oui,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en a qui s'intéressent bien à ça. Je ne vais pas dire Anthony Bourbon, parce que je sais qu'il ne fait plus de podcast, il sera compliqué, il ne veut plus faire ça.

  • Speaker #1

    Il ne veut plus faire, d'accord.

  • Speaker #0

    Mais peut-être Jean-Pierre Nadir.

  • Speaker #1

    Oui, il est intéressant. Il a pas mal de choses à partager là-dessus,

  • Speaker #0

    avec une approche un petit peu différente. Et donc, oui, Jean-Pierre Nadir, il a plein de choses à dire.

  • Speaker #1

    beaucoup d'expérience merci beaucoup Eric merci de m'avoir reçu dans ton bureau avec l'ensemble de tes jouets parce qu'il y a quand même pas mal de Lego et le studio à côté aussi je suis très content de t'avoir rencontré ici merci

  • Speaker #2

    à toi à bientôt merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti si c'est le cas n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau Laissez un commentaire et mettez une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai eu le plaisir de recevoir Éric Larchevêque, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques.


Avec Éric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l’entrepreneuriat jusqu’à son rôle aujourd’hui comme figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé : l’importance du personal branding pour construire et développer une carrière.


Éric m’a partagé sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle, et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets, tout en restant authentique.


Découvrez les masterclass d'Eric : https://www.ericlarcheveque.com/domaine-larcheveque


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Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch. Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Eric Larchebec, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques. Eric est aussi connu du grand public pour sa participation dans l'émission Qui veut être dans l'associé ? sur M6, qui redémarre en ce début d'année pour une cinquième saison. Avec Eric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l'entrepreneuriat jusqu'à son rôle aujourd'hui comme une figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé, l'importance du personal branding pour construire et développer une carrière. Eric m'a partagé aussi sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets tout en restant authentique. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des nombres, c'est la loi du business. Et il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde, là, si on la cesse dans une, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait deux qui sont encore vivantes. Par hasard, j'ai découvert le poker, j'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, les championnats du monde.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Eric. Bonjour. Merci de m'accueillir dans le domaine de l'archevêque que je découvre. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer, avant de rentrer dans le vif du sujet, cet endroit ?

  • Speaker #1

    Nous sommes au domaine de l'Archevêque, un domaine situé en Sologne, dans le centre de la France. Il fait 70 hectares, il y a une grande forêt.

  • Speaker #0

    Ça me paraissait très grand.

  • Speaker #1

    C'est très grand, il y a aussi pas mal de bâtiments, il y a une cour carrée avec des anciennes fermes qui sont là. Donc c'est un domaine qui a été entièrement restauré, rénové, tout en gardant le cachet. des structures en voie, les charpentes, etc. Avec maintenant une rénovation plutôt sympa et cosy. Et j'y habite, c'est ma maison, mais c'est aussi là où j'accueille de nombreux entrepreneurs. Des centaines d'entrepreneurs sont passés, notamment dans mes masterminds, qui sont faits des séjours immersifs, qui vont durer deux jours, avec six à huit entrepreneurs. Et la promesse, c'est d'adresser les problématiques de chaque entrepreneur, de les régler. avec de l'intelligence collective. Écouter les problématiques des autres, c'est très enrichissant. Et repartir en boosté avec une roadmap, un suivi, pour vraiment accélérer son business et briser les plafonds de verre.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ils viennent avec un problème,

  • Speaker #1

    et je le résous.

  • Speaker #0

    Et il y a la résolution en sortant et le suivi, ce qui est vachement important. Parce que du coup, il faut quand même... C'est la mise en place.

  • Speaker #1

    Parce que oui, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et c'est marrant parce que ça se transforme assez vite en psychothérapie de groupe.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. En deux jours, en plus, c'est intense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est intense. On mange ensemble, on dit nos temps, les apéros. Donc, c'est très chouette. Il y a un peu des activités dans la forêt.

  • Speaker #0

    Donc, ça libère un peu les énergies. Ça libère les énergies. C'est vraiment prendre de la pull.

  • Speaker #1

    Et c'est chouette. Moi, je prends beaucoup de plaisir à faire ça. Et ceux qui passent au domaine sont très satisfaits. Donc, je continue.

  • Speaker #0

    Oui. Donc là, n'importe qui, non. N'importe qui peut s'inscrire ? Non, il faut quand même avoir une entreprise qui existe déjà,

  • Speaker #1

    qui reste un minimum de chiffre d'affaires. Ça commence à quelques centaines de milliers d'euros de revenus annuels, jusqu'à quelques dizaines de millions. Il y a des groupes, on va dire, de niveaux différents. Et après, oui, c'est sur dossier pour que les groupes soient homogènes.

  • Speaker #0

    Oui, homogènes.

  • Speaker #1

    Il faut venir avec une vraie problématique. Il faut un peu être à croiser des chemins, ou vouloir accélérer, recruter, déléguer. Il y a énormément de problématiques différentes qui peuvent être adressées.

  • Speaker #0

    et pas la problématique de changer de logiciel de compta.

  • Speaker #1

    Non, ça me semblerait un petit peu...

  • Speaker #0

    J'ai fait un pensée en même temps. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Les gens sont avec des véritables problématiques. Après,

  • Speaker #0

    je suis d'accord avec toi. C'est vrai que l'entrepreneur est quand même quelqu'un d'assez solitaire en général, par définition, ou en associé, évidemment. Mais tu as raison,

  • Speaker #1

    en fait,

  • Speaker #0

    il y a une multitude de l'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Et je pense que la plupart des entrepreneurs qui viennent, ce ne sont pas du tout les startups de la French Tech de station. Non, au contraire, ce sont des... Des PME, des TPE, des autofinancés, avec des dirigeants qui sont souvent en province, qui sont seuls, qui ne sont pas entourés, qui ont du mal à parler de leurs problématiques avec leurs proches, leurs familles, qui ne comprennent pas du tout. Et ça leur fait un bien fou de venir rencontrer d'autres entrepreneurs et de pouvoir enfin être compris et de ne pas être moqué quand ils vont parler de leurs ambitions.

  • Speaker #0

    donc ça fait du bien ça et surtout d'échanger entre pairs sur les problématiques des fois communes qui peuvent se rejoindre et sur lesquelles ils peuvent s'auto-coacher oui, s'auto-motiver et repartir vraiment gonflé à bloc super, bon bah alors on mettra le lien d'inscription et on fera Eric fera la sélection parce qu'il faut que ce soit bien homogène comme il a rappelé avant de trop commencer l'épisode aussi, est-ce que tu peux te présenter pour les auditeurs qui te connaissent évidemment aujourd'hui via... M6, c'est équivalent à l'associé, mais ton parcours en fait en tant qu'entrepreneur en quelques mots.

  • Speaker #1

    Je m'appelle donc Eric Larchevêque, j'ai 51 ans, j'ai commencé ma carrière d'entrepreneur en 1996 au début d'Internet. Donc juste après mes études, j'ai un diplôme d'ingénieur en microélectronique et j'ai créé une première boîte qui s'est... Agence web, mais à l'époque c'était quand même beaucoup plus technique que maintenant, ce qui n'avait vraiment pas grand chose, c'était le début. Ensuite j'ai fait une entreprise qui était plutôt dans le domaine de l'affiliation, de la monétisation de contenu. Après, je suis parti en Roumanie, j'ai fait une plateforme de développeurs offshore, j'ai fait un peu d'immobilier là-bas. Je suis parti à Riga, en Lettonie, où j'ai développé un hôtel, il s'appelle le Dodo Hotel, une centaine de chambres. Et c'est là-bas aussi, un peu par hasard, j'ai découvert le poker. J'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, championnats du monde. Je suis classé troisième joueur français de tournoi. Mais en 2010, j'ai décidé d'arrêter. J'ai voulu revenir à quelque chose de plus fondamental. Je suis rentré en France et j'ai créé une startup, Prixing, un comparateur de prix, que j'ai développé et revendu en 2013. C'est là où je découvre le Bitcoin. Je décide d'y consacrer toute mon énergie. J'ouvre la maison du Bitcoin, qui va donner lieu à deux entreprises. La première, c'est CoinHouse, qui est le premier broker français pour acheter et vendre des crypto-actifs. Et puis Ledger, qui est aujourd'hui une hélicorne française, c'est-à-dire une entreprise valorisée à plus d'un milliard d'euros, et qui est le leader mondial des solutions de sécurité pour cryptoactifs. On fait des coffres forts pour des bitcoins en simplifiant. Et j'en étais le dirigeant jusqu'en 2019. Après, j'ai quitté les fonctions opérationnelles. Je suis toujours le premier actionnaire. Et c'est à ce moment-là où j'ai décidé d'aller plutôt vers la slow life, c'est-à-dire en s'éloigner dans mon domaine. pour changer un petit peu de vie, me reposer un petit peu. J'ai été casté dans l'émission Qui veut être mon associé, dont je viens de tourner la cinquième saison et qui sera diffusée en janvier 2025.

  • Speaker #0

    Très bientôt.

  • Speaker #1

    Très bientôt, exactement. Et maintenant, mon activité, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aider les entrepreneurs à avancer, à en se réagir de la valeur. Un entrepreneur, c'est quelqu'un qui résout des problèmes. Moi, j'adore résoudre des problèmes. Aujourd'hui, je n'en ai plus à résoudre. Donc, tu as décidé de résoudre les problèmes des autres.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu n'es plus du tout, entre guillemets, actif dans des boîtes que tu montes ou que tu diriges.

  • Speaker #1

    Non, je suis investisseur d'entreprise. Mais je suis plus dans l'accompagnement, la transmission, le partage d'expériences que vraiment l'opération.

  • Speaker #0

    L'opération asidien,

  • Speaker #1

    il ne faut jamais dire jamais, mais en tout cas, ce n'est pas pour l'instant le chemin que je prends.

  • Speaker #0

    D'accord. Du coup, dans ton parcours, j'entends que tu as voyagé beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je me suis expatrié à un petit moment. Aujourd'hui, c'était un moteur pour toi l'expatriation ou c'était la vie qui faisait que c'était un peu...

  • Speaker #1

    Ce sont des opportunités qui sont arrivées, que j'ai saisies parce que c'était l'opportunité de changer complètement d'univers. Moi, tous les cinq ans, j'ai changé de vie à chaque fois. J'ai eu de nouvelles opportunités. Je n'ai jamais eu peur du changement. Je n'ai jamais posé trop de questions. Si j'avais la possibilité d'aller quelque part, j'y allais. Aujourd'hui, je suis en France. J'ai l'intention d'y rester. Mais bon, tout peut changer de demain.

  • Speaker #0

    On ne dit jamais jamais.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis dans le présent et je suis au jour le jour.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, comment tu as croisé le chemin du Bitcoin ? Parce que 93, c'est ça ? Non, 2013. 2013, pardon.

  • Speaker #1

    93,

  • Speaker #0

    ça existait plus. On est d'accord, c'était Internet. Mais c'était quand même assez tôt quand même. Oui,

  • Speaker #1

    c'était assez tôt. Le Bitcoin date de 2009 et donc il a commencé à exister vraiment en 2010. Donc oui, ce n'était pas au tout début, mais quand même assez tôt. Et je venais de vendre donc Prixing à comparateur de prix. Je cherchais un nouveau projet et donc j'étais en veille. J'avais du temps de cerveau disponible et j'ai commencé à explorer un petit peu tous les sujets. Je suis tombé sur le Bitcoin, ça m'a un peu intrigué. Donc j'ai commencé à essayer de comprendre ce que c'était. J'ai lu beaucoup de choses. Plus je lisais... Moi, je comprenais parce que ce n'est pas simple. C'est ça. Vraiment, il faut oublier beaucoup de choses que l'on connaît. D'abord, désapprendre avant de pouvoir réapprendre. Puis au moment où j'ai compris, pour moi, ça a été la révélation. Je me suis dit que je devais consacrer toute mon énergie au Bitcoin. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc là, ça a été une réveille, une découverte. On rentre en profondeur dans le sujet. C'est comme ça que tu fonctionnes en général.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez monomaniaque. Dès qu'il y a un sujet qui m'intéresse, j'y fais à fond. Et le Bitcoin. Bitcoin, comme j'ai toujours été quelqu'un qui a la liberté comme valeur fondamentale et que j'aime posséder mes actifs vraiment. C'est le genre de gars à avoir de l'or physique parce que j'ai toujours eu une défiance des banques. J'ai eu pas mal de soucis avec les banques. Ça m'est arrivé de perdre tout mon argent suite à des banques qui se cassent la figure. Donc, j'ai compris que l'argent créance, l'argent dette, c'est quelque chose de dangereux. posséder mes actifs et le bitcoin en réalité a une possession extrêmement forte contrairement à ce qu'on pourrait penser. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas très logique.

  • Speaker #1

    On pense que c'est virtuel, ça n'existe pas. La réalité c'est que quand on possède ces bitcoins, on les possède vraiment. Personne ne peut les retirer, personne ne peut les censurer. Vous coupez l'accès et on y a accès. Donc ça ne dépend pas de tiers et pour moi c'est très important parce que je suis attaché à cette notion de liberté, de propriété et le bitcoin correspond vraiment à l'épitome de tout cela.

  • Speaker #0

    Apparemment, Elon Musk va quand même créer une réserve américaine. Elon Musk a une grotte ? Oui, mais enfin, sous l'impulsion d'Elon Musk, on mélange les deux.

  • Speaker #1

    Effectivement, les répercussions,

  • Speaker #0

    ça va commencer à...

  • Speaker #1

    Oui, Cynthia Lumis, qui est une sénatrice américaine, a présenté le Bitcoin Act cette année, qui a pour vocation de créer une réserve stratégique.

  • Speaker #0

    Comme on est une réserve d'or à la Fédérale Banque.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc, l'objectif, c'est en 5 ans d'avoir 1 million de bitcoins. On a acheté 200 000 par an. Alors, on va surveiller ça après le 20 janvier, l'investiture, et voir vraiment ce qui va se passer. Et c'est vrai que Trump a fait sa campagne en mode pro-crypto, de faire des Etats-Unis la première puissance mondiale de cette technologie. Et clairement, ça va continuer d'avoir un impact très, très fort sur le prix, puisque là, la pression à l'achat est gigantesque. Le nombre de bitcoins est limité. Il ne pourra jamais y en avoir plus. plus de 21 millions.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il y a 450 bitcoins qui sont mis en circulation tous les jours. Ça fait à peu près 45 millions d'euros. Et sur les ETF, c'est-à-dire les fonds indiciels boursiers qui permettent à toutes les institutions d'acheter du bitcoin, c'est entre 200 et 400 millions de dollars par jour qui sont achetés. Et donc là, il y a une crise de liquidité des bitcoins. Ils sont en train d'être asséchés sur les marchés. Il n'y en aura pas pour tout le monde. Et c'est pour ça que le prix augmente et que même s'il y aura de la volatilité qui pourra plus se passer tout et n'importe quoi, à long terme, j'ai aucun doute sur le fait que le Bitcoin dépassera un jour, par exemple, le million de dollars.

  • Speaker #0

    Et le Bitcoin seulement, ou ce qu'on appelle Ethereum, les Doge, enfin toutes les autres monnaies ?

  • Speaker #1

    Il y a d'autres crypto-actifs qui sont un peu toujours tirés vers le haut par Bitcoin, mais je fais une grande différence entre le Bitcoin et les autres crypto-actifs. Moi, j'ai tous mes avoirs en Bitcoin, pas en Ethereum ou autre, ce n'est pas parce que je ne crois pas à ces projets-là, c'est juste que... Pour moi, le Bitcoin est un projet éternel. C'est-à-dire que dans 100 ans, il sera toujours là. Alors, je ne peux pas en dire la même chose d'Ethereum ou autre. Et donc, moi, je vois le Bitcoin non pas comme un investissement, mais comme un aboutissement. C'est le véhicule le plus sécurisé, le plus puissant pour conserver mon pouvoir d'achat dans le futur, à long terme. Et donc, c'est pour ça que je suis à 100% en Bitcoin et que je ne m'intéresse pas aux autres crypto-actifs qui peuvent avoir des intérêts à court terme spéculés. Et donc... gagner de l'argent. Mais moi, ce n'est pas mon objectif. Mon objectif, c'est vraiment de conserver mon pouvoir d'achat.

  • Speaker #0

    J'avais leur refuge. Comme l'or, tu disais tout à l'heure, c'est vraiment le coffre-fort à toi.

  • Speaker #1

    C'est ton coffre-fort.

  • Speaker #0

    Avec ton petit coffre à toi.

  • Speaker #1

    Exactement, que j'ai là et qui est en ma possession. Et donc, c'est pour moi, clairement, dans le futur, vraiment ce qu'il vaut.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, quand tu parles de véhicules d'investissement, tu peux investir aujourd'hui en Bitcoin, ça fait encore plus.

  • Speaker #1

    peur sur les marchés ou comment tu vas tu peux évidemment se rendre transforme tasson en fait tu vas tu achètes 30 oui converti tes euros dans des zones récupère des bitcoins ou des et rj solana il ya plein plein et plein de trucs d'autres crypto actifs et après tu les conserves dans le but d'avoir les valeurs supérieures sauf que moi j'ai pas l'intention de revenir en euros

  • Speaker #0

    Tu la reperds.

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas d'avoir des euros. Ça m'empêcherait de dormir d'être en euros. Je préfère être en bitcoin. Je dors comme un bébé.

  • Speaker #0

    On va suivre ta stratégie. On investit dans le bitcoin ou pas ? Il n'y a pas de conseil d'investissement.

  • Speaker #1

    C'est un actif qui est risqué. Je pense qu'à long terme, c'est un très bon investisseur. Considérer de mettre 10% de son épargne dans le bitcoin me paraît être salutaire. Mais le premier et le vrai conseil que je donne, c'est de m'y intéresser.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est d'apprendre, de comprendre. Parce que pour comprendre le Bitcoin, il faut comprendre la monnaie. Et quand on a compris la monnaie, on se rend compte que finalement, on est face à un grand vide et que le Bitcoin, tout de suite, apparaît comme une alternative beaucoup plus crédible que le dollar ou l'euro. Donc, c'est juste une question d'être bien informé, c'est tout.

  • Speaker #0

    OK, donc on va s'informer et chacun prendra ses choix. Exactement. 10% de son capital peut être intéressant comme investissement.

  • Speaker #1

    En tout cas, il faut... Il ne faut pas investir dans le Bitcoin de l'argent dont on va avoir besoin à court terme. C'est sûr, parce que c'est très volatile.

  • Speaker #0

    Et il n'y a rien de pire que de mettre toutes tes économies dedans.

  • Speaker #1

    Et de dire, dans six mois, j'en ai besoin. Puis dans six mois, il se trouve qu'on a perdu 30%. Parce que ça peut arriver. Ça arrive toujours et ça va continuer.

  • Speaker #0

    C'est très, très volatile.

  • Speaker #1

    À long terme, moi, je n'ai aucun doute sur le fait que cela va s'apprécier. Au final, c'est l'euro surtout qui va perdre de la valeur par rapport au Bitcoin.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, restons dans le Bitcoin un petit peu. Ledger va fêter ses dix ans. Unicorn exceptionnel, enfin honnêtement c'est une des vraies fiertés françaises on peut dire aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui parce qu'elle rayonne à l'international, on en présente dans 165 pays. La France c'est que 2% du chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui tout est à l'export.

  • Speaker #1

    Sauf je crois l'usine de production du piétiste Rouson. C'est là où sont fabriquées la plupart des ledgers et c'est de là qu'ils sont expédiés dans le monde entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'on rappelle à la ledger il y a des produits physiques.

  • Speaker #1

    clé usb à l'intérieur c'est la même que plus intelligible retrouve dans la carte à puce en fait c'est la carte à puce mais carte à puce parce qu'il y en a pas plus mais un élément sécurisé une puce sécurisé c'est une technologie française et c'est parce qu'on a toute cette avance française que Ledger est le leader mondial on doit avoir 70% du marché 22% de tous les bitcoins dans le monde sont sécurisés par de la technologie de Ledger c'est beaucoup oui c'est beaucoup énorme

  • Speaker #0

    On se peut être frappé par le gouvernement américain pour certifier leur réserve. Ils ont d'autres solutions américaines. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres solutions pour les institutions financières. Mais pour quelqu'un qui veut vraiment protéger, posséder ses propres bitcoins, il a besoin d'acheter un coffre-fort. Et Ledger, aujourd'hui, sont les coffres les plus résistants du marché. Il n'y a jamais eu un seul hack, un seul vol d'un coffre de Ledger.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, super. Et qu'est-ce que tu retiens de cette expérience Ledger ? Parce que du coup, ça a été quand même, j'imagine, un pivot pour toi aussi.

  • Speaker #1

    Ça a été une expérience formidable, puisque en cinq ans, on est passé de zéro à plusieurs dizaines de millions d'euros, centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires pendant dix ans. Mais en tout cas, moi, j'ai vécu une accélération formidable en 2017, puisque le chiffre d'affaires de Ledger, au début, ça ne marchait pas du tout. C'était très compliqué. On a fait 100 000 euros la première année, 200 000 euros la deuxième année, et puis 40 millions d'euros. la troisième année. Donc, c'était une accélération très forte. Oui, à tous les niveaux. Et donc, c'était un moment incroyable à vivre en matière de scalabilité, de recrutement, de résolution de problèmes, de levée de fonds. Là, j'ai énormément appris et c'est une expérience qui a beaucoup de valeur aujourd'hui. C'est pour ça que je suis heureux de pouvoir transmettre cette expérience à d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, tu es sorti de l'opérationnel, tu es toujours premier recte-mère. Oui, exactement, mais aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le directeur de l'entreprise, c'est Pascal Gauthier, ce n'est pas moi. Et donc, c'est lui aujourd'hui qui a les rênes de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, le grand public te connaît via M6, l'émission Qui va être mon associé ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça t'a appris,

  • Speaker #0

    cette expérience télévisuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout pris beaucoup de plaisir. À la base, c'est la raison pour laquelle j'avais participé, c'est que je savais que ça allait être une expérience incroyable. Déjà, c'est l'opportunité de pouvoir parler d'entrepreneuriat à la télévision, devant le public. Donc là, cette émission, elle a quand même une utilité publique, puisqu'elle explique un petit peu la notion d'argent, la notion de construction d'entreprise. Je pense qu'elle réconcilie les Français avec... Ce qu'on appelait avant les patrons, quoi. Qui était plutôt une vision négative. Là, on voit que c'est un peu à tout à chacun. Il n'y a pas de... Tout le monde peut être entrepreneur. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de marqueur social nécessaire. Après, l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour tout le monde. Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais ça vient d'un peu partout. On voit qu'il y a des jeunes, des moins jeunes, de la diversité, des hommes, des femmes. Et donc ça, c'est super. Puis en plus... Moi, en tant qu'investisseur, avoir des projets extrêmement divers, c'est toujours un moment incroyable puisque je vais rencontrer des entreprises et des entrepreneurs que je n'aurais jamais pu voir autrement. Je vais de surprise en surprise et cette émission m'apporte beaucoup de ce côté-là.

  • Speaker #0

    Du coup, tu participes à la sélection des entrepreneurs qui viennent pitcher ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. C'est vraiment le casting qui gère ça de manière complètement séparée. Nous, on ne sait rien. On s'assoit dans les fauteuils et on découvre l'entrepreneur. On essaie même, à partir de la mise en scène qui est sur le plateau, de comprendre de quoi on va parler. Donc c'est la découverte en temps réel. On n'a absolument pas les dossiers à l'avance.

  • Speaker #0

    Comme nous, au grand public qui regarde dans la télé, on découvre avec quoi le dossier... Exactement,

  • Speaker #1

    parce que nous, ça dure un peu plus longtemps. L'enregistrement, ça dure une minute, une heure et demie, donc on coupe parce que sinon, ce serait un petit peu long. Un petit peu trop long, oui. Mais on découvre et on doit vraiment prendre notre décision en temps réel. sans avoir accès à plus d'informations.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu as investi dans combien de sociétés depuis, via l'émission, je crois ?

  • Speaker #1

    Je pense, au total, on doit être à 23, 24 maintenant. Donc, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, ça fait combien de saisons ? Ça fait 4, 5 saisons ?

  • Speaker #1

    Il y a 5 saisons.

  • Speaker #0

    5 saisons. 5 saisons, donc,

  • Speaker #1

    qui n'est pas encore diffusée.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, ça fait 4 investissements à peu près, un peu plus. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça dépend des saisons. Il y en a que j'ai fait un peu plus, des fois un peu moins, mais oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, ton accompagnement, tu investis et aussi tu les accompagnes, un petit peu comme tu fais ici avec les entrepreneurs, j'imagine. Alors,

  • Speaker #1

    c'est seulement de l'argent, c'est ce que viennent chercher les entrepreneurs, mais aussi, comme tu le dis, un accompagnement. Ils ont besoin d'avoir quelqu'un qui va les aider à résoudre leurs problématiques, à renforcer un petit peu leurs convictions, à pouvoir aussi les aider à offrir leur réseau, parler à la bonne personne. Et ça, ce sont des éléments qui sont beaucoup valorisés par les entrepreneurs qui ont besoin. d'accompagnement, c'est clair. Ça va dépendre d'une entreprise à l'autre, mais c'est beaucoup ce qui est valorisé. C'est pour ça que l'émission s'appelle Qui veut être mon associé et pas Qui veut être mon investisseur. Parce que ce n'est vraiment pas juste un chèque qui est fait. Et en réalité, pour le téléspectateur, l'histoire s'arrête quand on fait la poignée de main du div en disant ça y est, je vais vous accompagner. Mais pour nous, c'est là où tout commence. C'est ça. Puisqu'on va partir sur des années et des années d'accompagnement. Il faut savoir que l'entreprise, ça va mettre 5 à 10 ans avant d'aboutir. ou à se casser la figure. Ça peut être un peu plus rapide parfois. Mais c'est long, il faut être très patient. Et donc, c'est vraiment un accompagnement sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et ça, on n'a pas finalement les images de cet accompagnement-là. Non,

  • Speaker #1

    parce que ce serait compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, pour rentrer dans la boîte de chacun. Voilà,

  • Speaker #1

    donc ça prendrait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Mais des fois, ils font des feedbacks un an après. Alors, ils font un petit devenu.

  • Speaker #1

    Donc, il y a un petit reportage. Ce qui est pas mal. Il faut savoir où on en est. Mais c'est vrai que souvent, les téléspectateurs restent un peu sur l'enfant. Ils disent, ah, on voudrait savoir.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas facile de suivre. Ça demanderait beaucoup de moyens.

  • Speaker #0

    Du coup, pas trop d'investissements déçus ou hasardeux que tu as pu faire pour l'instant ?

  • Speaker #1

    Réalement, il y a bien sûr pas mal de boîtes dans lesquelles j'en ai parlé, surtout de saison 1, saison 2, qui se sont cassées la figure. Parce qu'il faut savoir que 8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des normes, c'est la loi du business. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde sur la saison 1, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait 2 qui sont encore vivantes. Oui.

  • Speaker #0

    C'est le marché,

  • Speaker #1

    bien sûr. Ça fait partie du jeu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'émission américaine, c'est les Shark Tank. Donc là, forcément, il y a un plus gros marché. On parle de plus gros volumes, d'ailleurs, en termes de projets. Oui, des projets plus gros. Donc un risque peut-être un petit peu plus dilué, mais en même temps pas que, parce que c'est des gros investissements quand même. Mais c'est vrai qu'après en France, il y a beaucoup d'entrepreneuriat, mais c'est vrai que l'idée, le timing, les équipes, les finances, qui est tellement chiquière, pitié quoi.

  • Speaker #1

    C'est parfois plus difficile que d'arriver trop tard. Et puis il y a énormément de raisons pour lesquelles ça ne peut pas fonctionner. Il peut y avoir des désaccords entre associés, il peut y avoir une lassitude, il peut y avoir une difficulté dans l'exécution. Et puis parfois on se rend compte qu'un business model ne fonctionne tout simplement pas.

  • Speaker #0

    C'est souvent des projets industriels d'ailleurs. Sur lesquels ?

  • Speaker #1

    Alors moi, oui, plus particulièrement, parce que c'est un peu ma fibre. Maintenant, les projets qui sont proposés dans les émissions sont extrêmement larges. Mais alors, ils ont tous en commun que le téléspectateur peut s'identifier et le comprendre. C'est pour ça qu'on ne voit pas non plus des projets B2B,

  • Speaker #0

    des métiers logistiques,

  • Speaker #1

    des métiers compliqués, qui pour autant pourraient être très bons d'un point de vue investissement. Mais il faut quand même être sûr dans le grand public visuel. C'est une émission de télévision. Le but, c'est quand même de passer du bon temps, d'apprendre des choses. Mais quand même, ça reste un divertissement.

  • Speaker #0

    Et puis démocratiser l'entrepreneuriat, comment ça fonctionne et comment les gens ont des idées.

  • Speaker #1

    Et ça monte, comment ça fonctionne. Il y a beaucoup de sous-titrages qui disent B2B, B2C,

  • Speaker #0

    B2CE. Il y a plein de choses qu'on apprend comme ça.

  • Speaker #1

    Et à chaque fois, on est pas mal sous-titrés parce qu'on a un peu notre vocabulaire à nous.

  • Speaker #0

    C'est normal. Est-ce que tu as un investissement dans ta carrière au-delà de la télévision que tu as raté, que tu regrettes énormément aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait... L'investissement auquel je suis passé à côté, c'était je pense en 2016. Il y a un gars qui vient me voir et qui me propose d'investir dans sa boîte blockchain. Il dit voilà, c'est un peu comme les cartes Panini en foot, mais digitalisées sur la blockchain avec l'applicité de jouer, etc. J'écoute le foot, mais je ne comprends rien. En plus, c'était le troisième ou le quatrième qui était venu me voir. J'avais financé les trois avant. Je me suis dit, je n'ai quand même pas financé toutes les boîtes de l'écosystème. Je dis, écoute, je ne sais pas. J'étais très occupé avec Ledger aussi. Il m'a même rappelé. Il m'a dit, si, si, viens. Et tout, je dis, non. Et en fait, c'était Nicolas Julia de Ausha qui aujourd'hui… Grosse,

  • Speaker #0

    grosse.

  • Speaker #1

    4 milliards. Donc oui, je pense que je suis passé à côté de plusieurs dizaines de millions d'euros d'Upside. Mais bon. Honnêtement, je trouve ça plutôt rigolo comme anecdote.

  • Speaker #0

    Ils ont fonctionné, ils ont une carte aussi.

  • Speaker #1

    Ça ne m'empêche pas de dormir parce que de toute façon, c'est pour ça qu'il faut mieux toujours être dans le présent et ne pas trop se poser de questions.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une histoire du coup de timing et un petit peu de connaissances marché. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, je crois que la vraie raison, je m'en ai déjà fait trois, je me suis dit, non, je ne vais quand même pas toutes les faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et il se trouve que celle que je n'ai pas faite, c'est celle qui a marché. Toutes les autres que j'ai faites...

  • Speaker #0

    Mais tu ne peux pas savoir avant.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas savoir avant parce que, oui, en plus, je ne connaissais pas spécialement ce marché, mais il y a quand même pas mal de l'aléa. Des fois, j'ai fait des investissements, persuadé que ça allait fonctionner, je me suis ramassé. Et des fois, je me suis retrouvé dans un investissement parce qu'on m'a dit, tiens, vas-y. Là, ça a bien fonctionné, comme Alan. J'y suis allé. Parce que j'avais des amis qui m'ont dit, mais si, si, vas-y. Donc moi, je n'ai aucun crédit personnel à être dans Alan.

  • Speaker #0

    et l'entreprise aujourd'hui vaut plusieurs milliards donc là pour le coup ça a marché ça a fonctionné et c'était c'est une belle histoire donc c'est un peu de réseau un peu quand même de pas de pousser à investir mais en tout cas de conseils autour de toi aussi le réseau est important le réseau est important l'accès au bon dossier bien sûr est super important et

  • Speaker #1

    ça fait toute la différence et c'est pour ça qu'aujourd'hui la plupart des investissements en dehors de l'émission qui veut être mon associé je l'ai fait avec Blast qui est le fondateur de Yborbon qui aussi qui veut être mon associé et qui lui a fait apporte une sélection, c'est la valeur qu'il va proposer à ses membres.

  • Speaker #0

    Là, c'est le réseau. Donc, c'est plutôt efficace. Autant, il vaut mieux. Parce que c'est aussi un métier. C'est un métier. Les vices sont assez... J'ai rencontré Jeff Clavier, qui est aux Etats-Unis, que j'ai rencontré à l'époque du web avec Lemaire, mais qui, en fait, lui, passe à peu près 3 minutes par dossier. Donc, il voit les gens intervenants, et il passe 3 minutes. Et si au bout des 3 minutes, il se dit je ne comprends pas ou je ne vois pas le truc il sort. Donc c'est aussi des fois des process, en tout cas des métiers de process.

  • Speaker #1

    Mais c'est un métier, l'investisseur, c'est un métier. Les bons entrepreneurs ne font pas forcément les bons investisseurs. Donc moi, je ne me considère pas du tout comme un bon investisseur. Du reste, moi, ce qui m'intéresse, c'est d'accompagner,

  • Speaker #0

    de partager des aventures.

  • Speaker #1

    Il y a parfois, en fait, la dimension humaine, émotionnelle qui rentre en ligne de compte. Donc c'est très, très bien pour l'émission qui veut être associée. Il y a des choix qui sont parfois avec le cœur et moins avec la raison. Et donc qui au final ne paye pas forcément d'un point de vue investissement.

  • Speaker #0

    Bon, peu importe. Ce n'est pas ce que je recherche.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Là, ce n'est pas du divertissement, mais c'est quand même ce que tu as de l'argent au final. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vis de belles aventures. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est différent.

  • Speaker #0

    C'est ça qui m'apporte beaucoup et donc, je n'ai aucun regret par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Alors, 2020, tu as créé aussi AlgoSup. Oui. Donc, pareil, à Vierzon.

  • Speaker #0

    Oui, oui, j'ai confondé AlgoSup. C'est une école de développeurs d'informatique à Vierzon qui forme en cinq ans des développeurs généralistes de haut niveau.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça, c'était aussi un manque sur le marché français.

  • Speaker #0

    Avec les boites que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu t'en rends compte, du coup, en recrutement.

  • Speaker #0

    Il faut recruter des développeurs de bon niveau. Et donc, une des manières de répondre à cette problématique, c'est de créer des écoles et de créer tout un programme académique vraiment basé sur les vrais besoins des entreprises et de pouvoir former des développeurs que j'aurais envie de recruter.

  • Speaker #1

    D'accord. Là, tu as combien d'élèves ? Il y a une cinquantaine d'élèves. Cinquantaine d'élèves. Après, ça fait toutes les ans, tu as une... C'est un grand sort.

  • Speaker #0

    Là, on va avoir le premier cycle avec les diplômés. Une école, c'est difficile parce qu'on ne peut pas aller plus vite que la musique. Il faut d'abord voir comment ils vont sur le marché. Aujourd'hui, ça se passe plutôt bien. Ils se font tous recruter avec des super salaires. Mais ça prend du temps. Il faut se prouver. Il faut être patient.

  • Speaker #1

    Là, c'est le temps long. Donc là, c'est l'investissement long terme.

  • Speaker #0

    Oui, l'investissement long terme, tout à fait. mais qui est vraiment basé sur la volonté de ne pas y avoir un vrai manque sur le marché parce que des développeurs généralistes de bon niveau qui vont être ensuite directeurs techniques, VPN, engineering il n'y en a pas assez, il en faut et c'est une nécessité de pouvoir en avoir plus sur le marché un vrai sujet de développement aussi pour nous,

  • Speaker #1

    entrepreneurs français parce qu'il y a de la tech de partout maintenant, enfin dans tous les sujets il y en a, c'est plus réservé à une certaine...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a de bien de choisir d'aller dans la tech, dans le développement ? C'est qu'on choisit de ne pas choisir. C'est-à-dire qu'on peut très bien aller faire de la tech, être développeur, et puis ensuite aller dans la santé, ou ensuite aller dans tel ou tel domaine industriel. Donc, comme il y a de la tech partout, c'est complètement...

  • Speaker #1

    L'IA fait partie, j'imagine, du programme.

  • Speaker #0

    L'IA en fait partie, bien sûr. C'est à la fois un outil et aussi une manière de concevoir les programmes. Donc, ça fait évidemment partie du cursus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Donc, VIRZON, c'est quand même... le centre névralgique l'ERIC ?

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je fais beaucoup d'investissements locales, donc il y a Algosup, il y a Allager qui s'est implanté dans la région, j'ai aussi le BQ Village by CA qui est un incubateur de start-up. D'accord. Mon objectif c'est vraiment d'aider au développement local de la ville. On a eu une première étape avec Ledger qui a permis à Vierzon de rayonner dans le monde entier. Et donc utiliser cette dynamique pour continuer de renforcer le développement de la ville. Donc il y a eu AlgoSup, le BQ Village by CH, d'autres initiatives qui sont en cours. Donc ça fait partie en fait de mes objectifs et de mes investissements à impact. Avec le climat, avec l'handicap, l'inclusivité. Moi c'est le développement local.

  • Speaker #1

    Et Vierzon parce que tu es natif de la région ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, on n'a pas un industriel, on a porcelaine, qui s'est un peu mal finie puisque l'usine a été rasée. Et dans les années 90, ça a été très, très compliqué pour les porcelainiers. Donc l'aventure entrepreneuriale s'est arrêtée après un siècle. Et donc, ça n'a pas été simple. Mais pour moi, c'est un peu une histoire de revanche, de revenir et de contribuer à la réindustrialisation de la ville.

  • Speaker #1

    Très bien. En tout cas, ça fait du sens. Et en même temps, je pense que de recevoir ces Ledger made in Vierzon,

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Par une époque,

  • Speaker #0

    on avait marqué Paris-Vierzon-San Francisco. Au début, on avait marqué ça sur tous nos packagings.

  • Speaker #1

    Ça doit être sympa. Du coup, la télévision, qui va être mon associé, le côté médiatique, donc maintenant, tu es une personnalité publique. Oui. Je dirais, parce que les gens te reconnaissent. Ça m'arrive. Ça fait l'effet télé quand même. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Au-delà du monde B2B. Oui, oui,

  • Speaker #0

    il y a un effet télé indéniable.

  • Speaker #1

    Ça marche toujours. Vu à la télé, ça marche toujours. Est-ce que ça a impacté aujourd'hui ton image ou ta... ta façon de montrer ton image sur Internet ou sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Alors, ça l'a impacté dans le sens où ça m'a un petit peu motivé pour justement plus communiquer sur les réseaux sociaux et donc, pas me créer une image, mais en tout cas, faire exister mon image, puisque je suis assez présent aujourd'hui sur LinkedIn, par exemple. Aussi sur Instagram, X et d'autres. Et j'essaye toutes les semaines de partager des conseils, des retours d'expérience. J'ai aussi ma newsletter. Donc oui, cette notoriété m'a amené à vraiment me mettre sur les réseaux sociaux, ce que je faisais très, très peu avant. Et parce que je me suis aperçu qu'il y avait quand même un capital à utiliser, que ce serait dommage de ne rien faire. Et donc ça, ça a été l'impact qui m'a un petit peu donné la motivation pour le faire.

  • Speaker #1

    Donc du coup, aujourd'hui, tu as une routine avec des conseils. Donc c'est plutôt LinkedIn ton réseau, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le réseau principal puisque j'ai 320 000 abonnés. Après, j'ai Instagram avec 130 000, Twitter, enfin X, 46 000. Donc j'essaie d'être présent quand même sur tous les réseaux. Chacun a ses particularités.

  • Speaker #1

    Chacun a ses particularités.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que Twitter... Pardon. C'est vrai que LinkedIn est le réseau sur lequel j'ai le plus d'impact.

  • Speaker #1

    TikTok, c'est un sujet ou pas ?

  • Speaker #0

    J'ai TikTok aussi. Je publie quelques vidéos.

  • Speaker #1

    Différentes ?

  • Speaker #0

    Oui, différentes. C'est rigolo, mais en tout cas. Autant LinkedIn est générateur de business, qui a une vraie valeur ajoutée là-bas. Instagram aussi, un petit peu. Autant TikTok, rien, zéro. Ça n'a aucun impact. Peut-être que ça fonctionne si tu vends des crèmes cosmétiques.

  • Speaker #1

    Oui, ou ça fait des vues, mais on ne sait pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Je pense qu'en matière de business et de solidité de ce qu'il y a derrière, ce n'est pas très convaincant pour le moment.

  • Speaker #1

    Après, il y a des cases où des gens qui ont publié des livres et qui ont été mis en avant sur TikTok, qui ont été sold out. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est sur des livres,

  • Speaker #1

    sur des choses. plus pragmatique des produits, des objets qu'on peut acheter physiquement.

  • Speaker #0

    Un peu plus B2B, ce n'est pas, à mon avis, un pacteur. Alors que LinkedIn, pour le coup, l'est vraiment.

  • Speaker #1

    Tu mélanges ta vie perso, pro, les entreprises dans lesquelles tu as investi aussi. C'est pas du tout le contenu,

  • Speaker #0

    c'est vraiment principalement des conseils et des recueils d'expérience basés sur ma vie d'entrepreneur que je partage. avec mon style à moi qui est assez direct parfois c'est un peu humoristique un peu pince sans rire par moments puisque j'aime bien aussi j'ai une très bonne vidéo avec ta routine du matin oui c'est ça qui a bien fonctionné et qui représente un petit peu oui pour une sorte de point à gratter en entrepreneuriat où voilà j'aime bien pas dénoncer des fois certaines petites pratiques mais toujours en restant voilà ça reste simple et léger Mais ça tourne vraiment autour de l'entrepreneuriat, un peu de développement personnel. C'est quand même pas mal de mindset. Parce que ça fait vraiment partie des outils de l'entrepreneur. Donc, l'état d'esprit, c'est vraiment important. Et donc, je parlais du syndrome de l'imposteur. Je parlais de la solitude de l'entrepreneur, de la confiance en soi, ce genre de choses. Donc, ça fait partie des sujets que j'aborde. Mais on est quand même très, très entrepreneur. Et puis aussi, bien sûr... Bitcoin, crypto-actifs, un autre sujet sur lequel je suis légitime et donc je prends la parole de temps en temps.

  • Speaker #1

    Donc tes sujets, c'est entrepreneuriat, Bitcoin, c'est quand même tes deux sujets autorités, enfin où tu fais autorité et résistance. Voilà, j'ai une légitimité où les gens vont m'écouter,

  • Speaker #0

    les dire ok, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Et si j'en demande ce genre de conseils, je m'y ajoute en plus. Et qui va très bien d'ailleurs dans ton développement de conférences ou de masterclass que tu peux faire ici, c'est dans le prolongement de tout ça. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait, puisque je fais aussi des crypto-expériences qui sont des masterclass, on va dire, mais vraiment dédiées à Bitcoin.

  • Speaker #1

    Crypto Experience.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est la Crypto Experience. C'est immersif, c'est un peu plus court, mais le fait, c'est de repartir avec tous les outils pour comprendre le Bitcoin, comment investir, comment le sécuriser, vraiment tout savoir.

  • Speaker #1

    Donc, perdre la feuille d'eau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Parce que parfois, les gens sont un peu pleureux et ne savent pas trop comment faire, comment se lancer. C'est ça. Et ils préfèrent être accompagnés. Et donc, pour ceux qui veulent aller dans cette direction, il y a les Crypto Experience.

  • Speaker #1

    Ça existe. Crypto Experience. On va faire ça. Au domaine. C'est bien, au domaine. Super. Est-ce que tu crois qu'aujourd'hui, pour un entrepreneur... Le personal branding, les réseaux sociaux sont indispensables au succès ou à la visibilité de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est indispensable. Il y a sûrement des contre-exemples dans lesquels ça n'a pas une grande importance. Mais d'une manière générale, et là pour avoir croisé des centaines d'entrepreneurs et pour avoir discondé, le fait d'exister sur les réseaux sociaux à titre personnel est bien plus important aujourd'hui que d'exister sur les réseaux en tant que page d'entreprise. C'est-à-dire que la communication corporate, franchement tout le monde s'en fiche. En tout cas, l'impact est assez limité, en tout cas pour les PME, alors que la communication d'un dirigeant va vraiment avoir un impact fort. En plus, il s'est basé sur de l'authenticité, du partage d'expérience, du partage de valeur, d'apporter quelque chose. C'est générateur de business parce qu'à la fin, il va y avoir des vues, il va y avoir des lectures, il va y avoir de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le succès d'une entreprise aujourd'hui, c'est à travers son patron, en tout cas son dirigeant, qui va incarner son entreprise et son idée. Et puis, on va avoir confiance en lui et pas forcément en la boîte, parce que la boîte, c'est la boîte.

  • Speaker #0

    Il va prendre la parole sur des sujets qui sont traités par l'entreprise. Et il y en a beaucoup qui disent Ah non, mais moi, je suis dans l'industrie, tout le monde s'en fiche de ce que je fais. Je fais de l'injection plastique. Non, il y a plein de choses intéressantes à dire. Il faut expliquer comment fonctionne le métier. Donc, ça permet de parler de son entreprise de façon intéressante, intelligente, sans être dans le marketing direct. Parce que juste dire, voilà ce que je fais, c'est génial, je suis meilleur. Bon, ça, c'est limite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis, il faut vivre son produit. Il faut l'incarner, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis, parler avec passion, authenticité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça, ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Comment tu vois ça, justement, par rapport à l'IA aujourd'hui qui fait... Je ne sais plus quelle étude disait que quasiment 6 postes sur 10 sur LinkedIn étaient générés par de l'IA.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y crois pas. En tout cas, c'est parce qu'il y a six postes sur dix qui sont tellement nuls que je ne les vois pas. Mais la génération de contenu par l'IA pure, c'est nul. Ça n'a aucun intérêt. Ça se voit immédiatement. Par contre, utiliser l'IA pour améliorer son contenu, dire voilà, est-ce que tu peux me rédiger telle ou telle phrase ? Est-ce que tu peux me donner quelques idées, me donner quelques pistes, m'aider à construire un plan ? Oui, mais ensuite, ça doit être complètement géré par le dirigeant lui-même. ou par un copywriter, parce que tout le monde ne sait pas écrire, tout le monde n'aime pas écrire. Donc il y a des copywriters, des gens qui font ça, qui peuvent être assez impactants. Et eux utilisent l'IA aussi, mais l'IA n'est pas en soi un outil qui peut se substituer au créateur de contenu, parce que c'est vraiment trop nul et ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que tout le monde en tout cas... On dit que l'IA va révolutionner les contenus, les images, les vidéos, etc. Enfin, pas mal de choses.

  • Speaker #0

    C'est un outil supplémentaire assez puissant. Mais même, dès qu'il y a une image IA, ça se voit tout de suite. Donc, l'intérêt est limité. Parce que les gens se disent, c'est l'IA, donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Oui, aujourd'hui, ça se voit. Après, ça va. Oui,

  • Speaker #0

    après, ça se verra sûrement moins. Mais dans ce cas, ce sera la manière de générer un prompt qui soit intelligent. On va déplacer la créativité de l'autre côté. C'est vrai que, bien sûr... qu'on est dans de la destruction créatrice. Il y a plein de métiers qui vont évoluer, le métier de traducteur, le métier de faire effectivement des photos au kilomètre pour représenter un certain nombre de situations. Utiliser l'IA avec des images convaincantes, ce sera un outil intéressant pour les créateurs. Mais moi, je pense qu'il y a quelque chose qui est vraiment irremplaçable, c'est la créativité humaine, qui a une vraie valeur. Et je pense qu'en tout cas, à ce stade, on peut largement faire la différence entre un poste complètement généré par de l'IA et un poste généré par un humain. Même si l'IA à la fin peut aider à améliorer le poste et rendre quelque chose de plus haut.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça, parce que ça donne quand même des capacités à produire des images à travers d'autres petites... Une image en IA c'est composé de petites images prises ailleurs qui vont composer l'image finale qu'on va lui demander.

  • Speaker #0

    Oui, puis on peut aussi repournir, moi par exemple je peux...

  • Speaker #1

    Ça c'est global....

  • Speaker #0

    une IA, Ausha, GPT, toute ma bible de contenu. mon livre, tous les textes. Et je peux lui demander de générer des templates de postes à partir de mon style. C'est assez bluffant, ça fonctionne bien. Mais il faut que ce soit repris ensuite. Ça peut donner des idées,

  • Speaker #1

    ça peut mettre sur la poix.

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'utilise l'IA pour écrire mes postes, mais le contenu lui-même, la rédaction, c'est quand même moi qui l'ai fait à la fin, parce que je ne suis pas satisfait de l'imprimé. impact, donner, et puis il y a une petite touche d'humour,

  • Speaker #1

    enfin il y a quand même des choses très personnelles que l'IA ne peut pas voir. Exactement,

  • Speaker #0

    que l'IA ne peut pas voir, en tout cas, on va être trop de toute façon dans le politiquement correct, c'est-à-dire que l'IA va jamais sortir des positions tranchées et impactantes qui vont générer du débat, ça va être toujours emballé dans une espèce de bouillasse de politiquement correct, assez finalement indigeste, et sans intérêt en fait. Et donc, voilà, c'est-à-dire oui, mais, machin, mais attention, il faut bien prendre que, mais si...

  • Speaker #1

    En fait, c'est une magie du plan.

  • Speaker #0

    Et donc, le but d'un vrai contenu, c'est quand même d'être incisif, d'interroger, de se positionner, de dire quelque chose. Et l'IA n'est pas du tout bonne là-dessus, puisqu'elle est très attentionnée, justement, à froisser personne. Oui,

  • Speaker #1

    donc elle est neutre, elle est un peu froide, comme tu imagines. Voilà,

  • Speaker #0

    et donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Bon, l'IA un petit peu, mais... pour améliorer ou donner une base et après retravailler le compte. C'est un outil que j'utilise.

  • Speaker #0

    Franchement, il m'aide pour améliorer des phrases. Des fois, j'écris un truc et c'est assez bon, je n'y arrive pas. Je dis, ah ouais, ça c'est super. Mais ça s'arrête là.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout lui donner non plus.

  • Speaker #0

    On ne peut pas confier à l'IA la généralité.

  • Speaker #1

    des articles. Est-ce que tu as déjà eu un contre-exemple de Brun-Quentin, toutes les choses que tu as pu faire, qui t'a été reproché ou sur lequel tu t'es trompé au début, parce que peut-être qu'au début, on essaye plein de choses pour voir ce qui fonctionne, mais est-ce que tu avais un retour de flamme quelque part dans un de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Alors, pas vraiment. En fait, les retours de flamme que je peux avoir, c'est un peu différent, c'est plus... C'est-à-dire, mais attends, Eric, tu as fait une licorne, tu as fait des trucs. Qu'est-ce que tu fais ? à poster des trucs sur Internet. Enfin, si je veux dire, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu parles de tes masterminds ? Pourquoi tu parles de tes crypto-expériences ? Puisque parfois, j'explique ce que je fais. Et donc, il y a un côté un peu promotionnel. Donc, ils disent, mais attends, finalement, t'es quoi ? T'es un influenceur à Dubaï. Pourquoi tu fais ça ? T'as pas d'argent ? T'as planté tes boîtes ?

  • Speaker #1

    Et donc... Je t'embête.

  • Speaker #0

    Voilà, mais c'est plutôt ça en fait ce qu'on va me reprocher ou ce qu'on va pas comprendre. Alors ça reste quand même limité puisque ce type de réaction est quand même très à la marge. Mais c'est plutôt ça, plutôt que des prises de position que je prends, surtout que au final, quand je parle de choses,

  • Speaker #1

    je ne suis pas très polémique.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas dans la politique, je ne suis pas dans le social, je parle d'entrepreneuriat. Alors j'ai des positions radicales, comme dire qu'une idée ça ne sert à rien, qu'il ne faut pas réfléchir, il ne faut pas faire de business plan. Il faut se plonger dans l'action, il faut se piéger soi-même, donc c'est quand même des...

  • Speaker #1

    C'est radical.

  • Speaker #0

    Mais là, personne ne me dit non, c'est n'importe quoi Non, parce que je pense que c'est très vrai ce que je dis. Donc finalement, ce n'est pas polémique. Je fais que, quelque part, révéler des vérités avec un discours peut-être radical, mais qui n'est pas choquant. Par contre, ce qu'on va me reprocher, c'est bah attends... Tu fais des licornes parce que tu fais un retour de faire des licornes. Arrête de faire ton influenceur à Dubaï.

  • Speaker #1

    Et tu crois que du coup, c'est une méconnaissance de la part de ces entrepreneurs, j'imagine, ou de ces gens ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pas...

  • Speaker #1

    Qui voient les réseaux comme un truc négatif ? Peut-être.

  • Speaker #0

    Ou alors ils comprennent pas.

  • Speaker #1

    Ils comprennent pas quand même, parce que c'est...

  • Speaker #0

    Au final, en fait, ce que j'essaie de leur expliquer, c'est juste que je fais ce qui me plaît. Bien sûr, je fais ce que je veux, mais c'est pas le sujet. Mais en fait, ça me plaît de transmettre. Donc à la fin, ça se... ça va être des contenus, ça va être des masterminds, ça va être sous cette forme-là. Et donc forcément, je vais en faire la promotion, parce que j'ai envie qu'il y ait des gens qui viennent à mon mastermind, dans mes crypto-experts, donc je vais en parler. Et donc, c'est juste, oui, je pense, une question de ne pas comprendre pourquoi, alors que j'ai une fortune conséquente, je ne suis pas soit à essayer de faire décoller des fusées, tu vois, Elon Musk. soit être sûrement là qu'à pêcher la carpe quoi donc c'est vrai qu'aujourd'hui ce que je fais ça peut paraître un peu vidéo dire que tu t'emmerdes à faire des mastermind enfin certes tu pourrais faire autre chose soit galère le cancer soit rien faire mais

  • Speaker #1

    non c'est ce qui me plaît et donc moi je fais ce que tu as dit en tout cas ce que tu as dit qu'avec toi même c'est exactement toujours pas un rôle ce qui est bien donc après je comprends qu'on puisse se dire maintenant pourquoi il fait ça ouais mais bon je vais décider de faire ce que je veux et ce qui me plaît Toi, tu peux voir l'impact que ça a, justement, depuis que tu fais tes contenus ? Je pense que tu es équipé aussi pour faire des contenus, tu n'es pas tout seul, parce que c'est un peu de boulot quand même. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu vois des retours ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai des retours. Par exemple, la morning routine dont tu parlais tout à l'heure, qui est une vidéo qui a été vue de nombreuses fois, c'est quelque chose dont on parle. Parce que c'est rigolo, ça marque, ça parle un petit peu à tout le monde. Bien sûr. Et d'une manière générale, quand je croise des gens dans la rue, ils me parlent aussi.

  • Speaker #1

    De tes contenus ? Oui, donc du coup, ça, c'est intéressant. Je vais la refaire. Du coup, est-ce que tu mesures l'impact de tes contenus ? Parce que du coup, tu publies beaucoup sur les différents réseaux. Comment tu mesures cet impact-là ? Et est-ce qu'on te le fait remarquer ? Oui,

  • Speaker #0

    on m'en parle, notamment avec la morning routine, la vidéo dont on parlait tout à l'heure. Ça, en fait, on m'en a beaucoup parlé. Elle a fait plus d'un million de vues.

  • Speaker #1

    C'est pour une niche quand même,

  • Speaker #0

    parce qu'on est dans l'entreprenariat. Et donc, oui, les gens en parlent. Les conseils que je peux donner, on parle de certains postes. Donc aujourd'hui, on parle souvent de l'émission, on fait en premier. Mais les contenus que je fais résonnent. Et du reste, je le vois bien parce que les gens s'abonnent à ma newsletter, les gens commentent, les gens réagissent. Donc, en tout cas, il y a de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, ça laisse plein de différends.

  • Speaker #0

    Ça laisse plein de différends. Parfois, il y a des postes, ça ne marche pas du tout. Il y a des sujets qui ne marchent pas. Ce ne sont pas les hits à tous les coups. Mais d'une manière générale, j'ai plutôt un bon engagement. Et du reste, ça se voit sur les retours.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est vrai que le premier indicateur, c'est le nombre de vues. Donc, on se dit, tiens, s'il y a plus de vues, c'est que ça va varier. Les likes, les commentaires. Les likes, les commentaires. Moi, je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    de community management.

  • Speaker #1

    Tu fais tout toi-même ? Tu publies toi-même ? Oui,

  • Speaker #0

    je publie moi-même. Je fais beaucoup de choses moi-même. Je réponds assez rarement aux commentaires. Je n'ai pas un community manager qui est là et qui répond aux commentaires, qui relance et qui va créer de l'engagement. Donc, ça fonctionne bien sans avoir besoin de faire ça. Si je faisais ça, ce serait encore mieux. Mais en tout cas, c'est très organique.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est ça qui va dans l'authenticité. C'est bien de savoir que c'est toi qui es derrière la machine.

  • Speaker #0

    C'est moi qui vraiment fais mon contenu.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas une équipe derrière qui écrit.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr. Ce qui peut être le cas dans certains profils qui ne sont pas en charge.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'aime bien, justement.

  • Speaker #1

    Tu aimes bien.

  • Speaker #0

    J'aime bien écrire, j'aime bien...

  • Speaker #1

    T'es dans la transmission.

  • Speaker #0

    Oui, je suis dans la transmission.

  • Speaker #1

    Je crois que depuis le début, c'est la transmission, que ce soit dans l'entrepreneuriat, avec les masterclass, avec aussi les conseils sur les réseaux. Oui,

  • Speaker #0

    c'était ce qui m'anime aujourd'hui, c'était très clair.

  • Speaker #1

    Et clairement, ça fait partie, et il vaut mieux le faire soi-même, pour le coup, sinon c'est pas... Oui,

  • Speaker #0

    sinon, en fait, je pense que le contenu serait beaucoup moins pertinent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Aujourd'hui, si t'avais un conseil à donner à un entrepreneur, c'est un entrepreneur qui... soit il est déjà venu te voir, soit pas encore, soit qu'il débute ou qu'il a une idée précise de son sujet. Comment tu pourrais te conseiller ?

  • Speaker #0

    Ça dépend justement,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il débute ou qu'il est... On a un exemple, il a une super idée, mais il ne l'a pas encore faite. Il faut la faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, il y a pas mal d'entrepreneurs en herbe, en devenir, qui viennent me voir en me disant, tiens, qu'est-ce que tu penses de mon idée ? Je leur réponds toujours et systématiquement, ton idée, je m'en fous. En fait, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises idées. Ça n'a... suivant aucun intérêt, la seule chose qui m'intéresse, c'est comment tu vas la réaliser. Quelle va être ton exécution ? Le reste, franchement, pas la peine de m'en parler. Et de toute manière, le vrai juge de paix de l'entrepreneur, c'est l'action. Et donc, à un moment, ce que je dis, le conseil que je donne aussi, c'est arrête de poser des questions. Vas-y. Va sur le marché, tu fais, tu crées. Si encore dans trois mois, tu es encore à te poser la question de savoir est-ce que tu le fais et comment tu le fais, machin, tu n'es pas un entrepreneur, tu es juste quelqu'un qui te cause des questions, mais un entrepreneur, ça ne réfléchit pas trop, ça fait, ça corrige, ça se met sur le marché, dans l'action. Donc ça, c'est la nécessité de donner un bon coup de pied au cul quand même et de, je répète en boucle, allez-y, allez dans l'action, ne posez pas de questions, ne réfléchissez pas, faites confiance à votre instinct, faites-vous confiance et si vous avez ce qu'il faut, si vous avez les bonnes compétences, créez le pouvoir. réagir, comprendre, amorcer des petits virages à Ausha droite, vous allez vous en sortir. Sérieusement, c'est quoi le risque ? Qu'est-ce que vous risquez au pire ?

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Au pire, ça ne marche pas, mais c'est pas grave. En fait, l'échec, on s'en fiche. Ce qui est dangereux, c'est la peur de l'échec. C'est ça qui paralyse. Donc, il faut s'affranchir de cette peur. Et puis après, l'échec comme le succès, c'est transitoire de toute façon. Donc, il ne faut pas trop penser à tout ça.

  • Speaker #1

    Parce qu'à une époque, c'est vrai qu'on disait beaucoup, il faut faire des business plans, il faut faire des... prêts, super détaillés, avec des projets. C'est bien pour une école.

  • Speaker #0

    C'est très bien pour les écoles de commerce, les exercices.

  • Speaker #1

    Mais on a beaucoup mis ça dans la tête des jeunes entrepreneurs. Ça ne sert à rien. Tant qu'on ne l'a pas fait et qu'on n'a pas confronté le marché, on ne peut pas savoir.

  • Speaker #0

    Autant, il faut faire un cash flow pour savoir quelles sont les entrées et les sorties. Donc, bien sûr qu'il faut avoir une idée de combien tout ça va coûter pour bien se préparer. Par contre, moi, je n'ai jamais écrit un business plan de ma vie. Je ne sais pas. Ça ne sert à rien. C'est un exercice futile. Donc je sais que c'est nécessaire pour des banques, pour des prêts, donc on est obligé de se plier à cet exercice. Mais là, pour le coup, on peut demander à le chat de GPT de le faire, parce que de toute façon, personne ne le lira.

  • Speaker #1

    Donc ok, il faut se lancer, faire son produit ou son idée, réaliser et après voir. Il n'y a que l'exécution qui compte,

  • Speaker #0

    et aller sur le marché et vendre tout de suite. Parce que tant que tu n'as pas vendu, tant qu'il n'y a pas quelqu'un qui t'a fait un chèque ou un virement, ça ne vaut rien. Tu peux même te dire, c'est génial, c'est super ton truc, j'adore, mais dès qu'il ne s'agit pas... de pays, il n'y a plus personne. Donc le vrai test c'est de vendre, et donc il faut commencer par vendre. Et donc être dans l'action.

  • Speaker #1

    Et donc vous êtes confronté à son marché et de voir la réalité.

  • Speaker #0

    Plus on retarde en correction, plus en fait on est dans le déni. C'est ça qu'il y a des entrepreneurs, ils ne veulent pas y aller, ils continuent de polisser leur produit, même sur leur produit, parce qu'ils ne veulent pas se confronter au risque que quelqu'un leur dise, ton truc c'est de la merde.

  • Speaker #1

    Tu confirmes qu'aujourd'hui on n'achète plus sur un PowerPoint ? Ou on investit plus sur un PowerPoint qu'on pouvait faire à une époque. Ah bah oui, non. Enfin, toi, tu ne l'as jamais fait, je pense, du coup. Alors,

  • Speaker #0

    déjà, si quelqu'un m'envoie un PowerPoint, je me dis, oula, t'as le boomer, quoi. Déjà, au minimum, t'envoies un PDF.

  • Speaker #1

    Oui, un PDF, un deck.

  • Speaker #0

    Un deck,

  • Speaker #1

    voilà, un deck. Un deck.

  • Speaker #0

    Et c'est un exercice, OK, qui est nécessaire pour transmettre de l'idée, mais la vente, ensuite, elle va se faire sur la démo-produit, elle va se faire sur le pitch. En fait, pour moi, le pitch, pour investir, le pitch, pour moi, il commence quand le pitch est terminé. C'est-à-dire que le vrai moment de décision, c'est quand on passe le deck, c'est terminé, qu'on peut poser les questions, qu'il y a une discussion. Avant, c'est un exercice un peu convenu qui permet de donner du contexte. Mais pour moi, le plus vite, le mieux. Et c'est pour ça que dans la cinquième saison de Kivotet, mon associé, les pitches sont limités à 1 minute 30. Ah oui,

  • Speaker #1

    donc

  • Speaker #0

    1 minute 30 et après, on part dans les discussions.

  • Speaker #1

    C'est là où tu es, je crois. J'ai du comprendre le sujet. Sinon,

  • Speaker #0

    franchement, c'est trop long. On perd du temps. Ça ne sert à rien.

  • Speaker #1

    Bon, 1 minute 30, le pitch. Donc, il faut faire l'exercice vocal, oral. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'est bien sûr.

  • Speaker #1

    Ça, ça travaille.

  • Speaker #0

    On ne peut pas l'improviser en 1 minute 30.

  • Speaker #1

    Puis il faut savoir aussi bien le vendre. Parce qu'on peut avoir des super gilets, mais des fois, ils sont mal présentés. Ah oui, ça arrive souvent.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se planter. Il ne faut pas faire du storytelling pour faire du storytelling. En fait, il y a plein d'erreurs à ne pas commettre. Donc là,

  • Speaker #1

    tu coaches les candidats avant,

  • Speaker #0

    non ? Ah non, pas du tout. Alors,

  • Speaker #1

    une fois,

  • Speaker #0

    ce n'est pas nous.

  • Speaker #1

    Puis les coachs, après, ils se bien. Oui,

  • Speaker #0

    mais ils se font coacher.

  • Speaker #1

    Ah oui, il y a des boîtes. Alors, j'ai même dit... Oui,

  • Speaker #0

    il y a des coachs qui leur ont dit, attends, fais pas ça. Ils disent, si, on va le faire quand même. Non, non, mais ce n'est pas une bonne idée de faire une scénette, jouer comme un pied. Ah si, si, on va le faire. Là, c'est la cata à chaque fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc, il faut en voir aussi. des exemples. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Bien sûr, des trucs à ne pas faire, ça, j'en ai plein.

  • Speaker #1

    Bon, prochain conseil, ça sera ce qu'il ne faut pas faire pour pitcher à l'émission. Écoute, j'arrive à une période du podcast où je te pose trois... Enfin, un mot, tu m'en donnes un autre. La question, idée, réponse. L'association d'idées, pardon. Crypto-monnaie. Bitcoin. French Touch.

  • Speaker #0

    Techno.

  • Speaker #1

    Entrepoint d'arrière.

  • Speaker #0

    Liberté.

  • Speaker #1

    Et virzan.

  • Speaker #0

    Centre du monde ?

  • Speaker #1

    Sous-simplement.

  • Speaker #0

    Centre de l'Europe, allez, j'exagère. J'exagère, centre de l'Europe.

  • Speaker #1

    On s'entra à toi, ça c'est sûr. Et centre du monde, parce que Ledger fabrique... Oui,

  • Speaker #0

    mais centre de l'Europe, c'est plus crédible. Allez,

  • Speaker #1

    d'accord. C'est déjà bien. C'est déjà bien. Super. Est-ce que tu veux nous raconter ou pas des projets qui arrivent pour toi, au-delà de l'émission, ou des choses que tu veux développer ?

  • Speaker #0

    En réalité, moi, ce qui m'intéresse de développer aujourd'hui, c'est tout ce qui tourne autour de la transmission. Donc ça veut dire peut-être plus de contenus digitaux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Parce que faire des conférences, c'est bien. Faire les masterminds, c'est bien. Mais si je veux pouvoir avoir un peu de scalabilité, j'ai plus de monde, il faut quand même que je crée des contenus masterclass digitaux en ligne. Donc voilà, j'ai envie de travailler un petit peu ça. Donc finalement, de créer plus de contenus quelque part. C'est pour ça que je me suis fait un peu mon studio vidéo, que je commence maintenant. Réfléchir à des contenus un petit peu plus longs, un peu plus long format, peut-être pour YouTube. Il y a beaucoup de choses à faire. Et donc je pense que c'est ça en fait mon projet actuel, ce que je vais travailler. C'est vraiment de continuer dans la création de contenus.

  • Speaker #1

    Donc YouTuber, manche maison.

  • Speaker #0

    Peut-être, mais je ne le suis pas. Mais on verra. Parce que ce n'est pas facile du tout. Je n'ai pas du tout l'impression que c'est facile d'être YouTuber.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des programmes, il y a des plateformes aussi de formation. par exemple David Laroche qui a quand même développé tout un programme sur le coaching qui n'est pas dans l'entrepreneuriat il y a pas mal de choses il y a un écori il fonctionne il y en a plein qui ont des masterminds plus grands mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de créer en fait une grosse boîte de

  • Speaker #0

    formation j'ai envie de rester seul de faire mes trucs en fait aujourd'hui je prends toutes mes décisions pour limiter toutes mes décisions sont prises pour limiter ma charge mentale oui Et recruter 10 personnes, ça ne m'intéresse pas. Je pourrais le faire, je pourrais créer peut-être un empire d'entrepreneuriat, de la formation, du coaching, avoir des coachs, des élèves coachs, et faire un truc énorme, mais sincèrement, ça ne m'intéresse pas. Moi, ce que je veux, c'est continuer de transmettre à mon rythme. Donc de toucher plus de monde, certes, avec le géo, etc. Mais je ne sais pas, en tout cas, à ce stade... On verra plus tard, parce qu'il suffit que je tombe sur la tête encore une fois, et je peux me mettre à repartir dans tous les sens. Mais à ce stade, je restais tranquille.

  • Speaker #1

    Oui, donc amateur, mais professionnel. Ah oui, oui, oui. À cette pointe.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, c'est vrai qu'il y a un petit côté amateur, mais je veux quand même faire les choses bien, mais à mon rythme,

  • Speaker #1

    et sans me mettre dans le stress, que je n'ai pas envie. Et puis en même temps, c'est comme ça qu'on fait bien les choses, je trouve, parce qu'aujourd'hui, c'est... Quand ça devient un métier, une obligation avec des équipes, etc.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'aime bien faire mes contenus, mais je n'ai pas le choix.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    J'ai juste envie de me faire plaisir.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. On t'attend sur YouTube avec la... Voilà.... l'ensemble des vidéos dédiées. Génial. Et question à côté ou pas, pas vraiment, mais est-ce que tu as des mentors ou des modèles qui t'ont inspiré ? Bah non.

  • Speaker #0

    Non ? Pas du tout. Parce que quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat en 96, il n'y a que Bernard Tapie, qui est le fils de mentor. Et donc, je n'étais pas spécialement à suivi de sa carrière. On me dit que j'allais m'inspirer de lui. Donc, je ne me suis inspiré de personne. Je me suis juste construit comme ça. Et donc, ayant commencé sans mentor, en n'en ayant jamais eu, je n'ai jamais ressenti le besoin.

  • Speaker #1

    Et en même temps, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que ce soit obligatoire. Après, évidemment que c'est assez inspirant de lire les biographies de Steve Jobs, Elon Musk ou d'autres personnes, mais ce n'est pas... En tout cas, je ne suis pas d'entre eux.

  • Speaker #1

    Très bien. Écoute, deux dernières questions pour finir notre entretien. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • Speaker #0

    Oulala. Une série ? Euh, un livre.

  • Speaker #1

    Ou des Legos. Des Legos, ouais j'ai beaucoup de Legos.

  • Speaker #0

    En fait c'est pas facile parce que, à force de relire un truc, ou de revoir une série, on finit par... On ferait que la série soit la plus longue. Je sais pas, je... J'en sais rien. Peut-être en série. Pour me détendre, je prendrais Friends.

  • Speaker #1

    Là, ça se peut faire.

  • Speaker #0

    Il y a 10 saisons. C'est rigolo. C'est intemporel. Je trouve que ça vieillit bien.

  • Speaker #1

    Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Et en livre, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Une série, c'est bien.

  • Speaker #0

    Fondation d'Asimov. Je pourrais l'en lire plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Dernière question qu'on ne prépare jamais, mais en même temps, c'est normal. Tu me conseillerais de faire venir au micro.

  • Speaker #0

    Ouh là là ! En fait, il resterait quelqu'un qui puisse parler de marketing,

  • Speaker #1

    entrepreneuriat, communication. Oui,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en a qui s'intéressent bien à ça. Je ne vais pas dire Anthony Bourbon, parce que je sais qu'il ne fait plus de podcast, il sera compliqué, il ne veut plus faire ça.

  • Speaker #1

    Il ne veut plus faire, d'accord.

  • Speaker #0

    Mais peut-être Jean-Pierre Nadir.

  • Speaker #1

    Oui, il est intéressant. Il a pas mal de choses à partager là-dessus,

  • Speaker #0

    avec une approche un petit peu différente. Et donc, oui, Jean-Pierre Nadir, il a plein de choses à dire.

  • Speaker #1

    beaucoup d'expérience merci beaucoup Eric merci de m'avoir reçu dans ton bureau avec l'ensemble de tes jouets parce qu'il y a quand même pas mal de Lego et le studio à côté aussi je suis très content de t'avoir rencontré ici merci

  • Speaker #2

    à toi à bientôt merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti si c'est le cas n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau Laissez un commentaire et mettez une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

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Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai eu le plaisir de recevoir Éric Larchevêque, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques.


Avec Éric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l’entrepreneuriat jusqu’à son rôle aujourd’hui comme figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé : l’importance du personal branding pour construire et développer une carrière.


Éric m’a partagé sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle, et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets, tout en restant authentique.


Découvrez les masterclass d'Eric : https://www.ericlarcheveque.com/domaine-larcheveque


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Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch. Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Eric Larchebec, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques. Eric est aussi connu du grand public pour sa participation dans l'émission Qui veut être dans l'associé ? sur M6, qui redémarre en ce début d'année pour une cinquième saison. Avec Eric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l'entrepreneuriat jusqu'à son rôle aujourd'hui comme une figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé, l'importance du personal branding pour construire et développer une carrière. Eric m'a partagé aussi sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets tout en restant authentique. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des nombres, c'est la loi du business. Et il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde, là, si on la cesse dans une, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait deux qui sont encore vivantes. Par hasard, j'ai découvert le poker, j'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, les championnats du monde.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Eric. Bonjour. Merci de m'accueillir dans le domaine de l'archevêque que je découvre. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer, avant de rentrer dans le vif du sujet, cet endroit ?

  • Speaker #1

    Nous sommes au domaine de l'Archevêque, un domaine situé en Sologne, dans le centre de la France. Il fait 70 hectares, il y a une grande forêt.

  • Speaker #0

    Ça me paraissait très grand.

  • Speaker #1

    C'est très grand, il y a aussi pas mal de bâtiments, il y a une cour carrée avec des anciennes fermes qui sont là. Donc c'est un domaine qui a été entièrement restauré, rénové, tout en gardant le cachet. des structures en voie, les charpentes, etc. Avec maintenant une rénovation plutôt sympa et cosy. Et j'y habite, c'est ma maison, mais c'est aussi là où j'accueille de nombreux entrepreneurs. Des centaines d'entrepreneurs sont passés, notamment dans mes masterminds, qui sont faits des séjours immersifs, qui vont durer deux jours, avec six à huit entrepreneurs. Et la promesse, c'est d'adresser les problématiques de chaque entrepreneur, de les régler. avec de l'intelligence collective. Écouter les problématiques des autres, c'est très enrichissant. Et repartir en boosté avec une roadmap, un suivi, pour vraiment accélérer son business et briser les plafonds de verre.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ils viennent avec un problème,

  • Speaker #1

    et je le résous.

  • Speaker #0

    Et il y a la résolution en sortant et le suivi, ce qui est vachement important. Parce que du coup, il faut quand même... C'est la mise en place.

  • Speaker #1

    Parce que oui, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et c'est marrant parce que ça se transforme assez vite en psychothérapie de groupe.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. En deux jours, en plus, c'est intense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est intense. On mange ensemble, on dit nos temps, les apéros. Donc, c'est très chouette. Il y a un peu des activités dans la forêt.

  • Speaker #0

    Donc, ça libère un peu les énergies. Ça libère les énergies. C'est vraiment prendre de la pull.

  • Speaker #1

    Et c'est chouette. Moi, je prends beaucoup de plaisir à faire ça. Et ceux qui passent au domaine sont très satisfaits. Donc, je continue.

  • Speaker #0

    Oui. Donc là, n'importe qui, non. N'importe qui peut s'inscrire ? Non, il faut quand même avoir une entreprise qui existe déjà,

  • Speaker #1

    qui reste un minimum de chiffre d'affaires. Ça commence à quelques centaines de milliers d'euros de revenus annuels, jusqu'à quelques dizaines de millions. Il y a des groupes, on va dire, de niveaux différents. Et après, oui, c'est sur dossier pour que les groupes soient homogènes.

  • Speaker #0

    Oui, homogènes.

  • Speaker #1

    Il faut venir avec une vraie problématique. Il faut un peu être à croiser des chemins, ou vouloir accélérer, recruter, déléguer. Il y a énormément de problématiques différentes qui peuvent être adressées.

  • Speaker #0

    et pas la problématique de changer de logiciel de compta.

  • Speaker #1

    Non, ça me semblerait un petit peu...

  • Speaker #0

    J'ai fait un pensée en même temps. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Les gens sont avec des véritables problématiques. Après,

  • Speaker #0

    je suis d'accord avec toi. C'est vrai que l'entrepreneur est quand même quelqu'un d'assez solitaire en général, par définition, ou en associé, évidemment. Mais tu as raison,

  • Speaker #1

    en fait,

  • Speaker #0

    il y a une multitude de l'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Et je pense que la plupart des entrepreneurs qui viennent, ce ne sont pas du tout les startups de la French Tech de station. Non, au contraire, ce sont des... Des PME, des TPE, des autofinancés, avec des dirigeants qui sont souvent en province, qui sont seuls, qui ne sont pas entourés, qui ont du mal à parler de leurs problématiques avec leurs proches, leurs familles, qui ne comprennent pas du tout. Et ça leur fait un bien fou de venir rencontrer d'autres entrepreneurs et de pouvoir enfin être compris et de ne pas être moqué quand ils vont parler de leurs ambitions.

  • Speaker #0

    donc ça fait du bien ça et surtout d'échanger entre pairs sur les problématiques des fois communes qui peuvent se rejoindre et sur lesquelles ils peuvent s'auto-coacher oui, s'auto-motiver et repartir vraiment gonflé à bloc super, bon bah alors on mettra le lien d'inscription et on fera Eric fera la sélection parce qu'il faut que ce soit bien homogène comme il a rappelé avant de trop commencer l'épisode aussi, est-ce que tu peux te présenter pour les auditeurs qui te connaissent évidemment aujourd'hui via... M6, c'est équivalent à l'associé, mais ton parcours en fait en tant qu'entrepreneur en quelques mots.

  • Speaker #1

    Je m'appelle donc Eric Larchevêque, j'ai 51 ans, j'ai commencé ma carrière d'entrepreneur en 1996 au début d'Internet. Donc juste après mes études, j'ai un diplôme d'ingénieur en microélectronique et j'ai créé une première boîte qui s'est... Agence web, mais à l'époque c'était quand même beaucoup plus technique que maintenant, ce qui n'avait vraiment pas grand chose, c'était le début. Ensuite j'ai fait une entreprise qui était plutôt dans le domaine de l'affiliation, de la monétisation de contenu. Après, je suis parti en Roumanie, j'ai fait une plateforme de développeurs offshore, j'ai fait un peu d'immobilier là-bas. Je suis parti à Riga, en Lettonie, où j'ai développé un hôtel, il s'appelle le Dodo Hotel, une centaine de chambres. Et c'est là-bas aussi, un peu par hasard, j'ai découvert le poker. J'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, championnats du monde. Je suis classé troisième joueur français de tournoi. Mais en 2010, j'ai décidé d'arrêter. J'ai voulu revenir à quelque chose de plus fondamental. Je suis rentré en France et j'ai créé une startup, Prixing, un comparateur de prix, que j'ai développé et revendu en 2013. C'est là où je découvre le Bitcoin. Je décide d'y consacrer toute mon énergie. J'ouvre la maison du Bitcoin, qui va donner lieu à deux entreprises. La première, c'est CoinHouse, qui est le premier broker français pour acheter et vendre des crypto-actifs. Et puis Ledger, qui est aujourd'hui une hélicorne française, c'est-à-dire une entreprise valorisée à plus d'un milliard d'euros, et qui est le leader mondial des solutions de sécurité pour cryptoactifs. On fait des coffres forts pour des bitcoins en simplifiant. Et j'en étais le dirigeant jusqu'en 2019. Après, j'ai quitté les fonctions opérationnelles. Je suis toujours le premier actionnaire. Et c'est à ce moment-là où j'ai décidé d'aller plutôt vers la slow life, c'est-à-dire en s'éloigner dans mon domaine. pour changer un petit peu de vie, me reposer un petit peu. J'ai été casté dans l'émission Qui veut être mon associé, dont je viens de tourner la cinquième saison et qui sera diffusée en janvier 2025.

  • Speaker #0

    Très bientôt.

  • Speaker #1

    Très bientôt, exactement. Et maintenant, mon activité, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aider les entrepreneurs à avancer, à en se réagir de la valeur. Un entrepreneur, c'est quelqu'un qui résout des problèmes. Moi, j'adore résoudre des problèmes. Aujourd'hui, je n'en ai plus à résoudre. Donc, tu as décidé de résoudre les problèmes des autres.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu n'es plus du tout, entre guillemets, actif dans des boîtes que tu montes ou que tu diriges.

  • Speaker #1

    Non, je suis investisseur d'entreprise. Mais je suis plus dans l'accompagnement, la transmission, le partage d'expériences que vraiment l'opération.

  • Speaker #0

    L'opération asidien,

  • Speaker #1

    il ne faut jamais dire jamais, mais en tout cas, ce n'est pas pour l'instant le chemin que je prends.

  • Speaker #0

    D'accord. Du coup, dans ton parcours, j'entends que tu as voyagé beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je me suis expatrié à un petit moment. Aujourd'hui, c'était un moteur pour toi l'expatriation ou c'était la vie qui faisait que c'était un peu...

  • Speaker #1

    Ce sont des opportunités qui sont arrivées, que j'ai saisies parce que c'était l'opportunité de changer complètement d'univers. Moi, tous les cinq ans, j'ai changé de vie à chaque fois. J'ai eu de nouvelles opportunités. Je n'ai jamais eu peur du changement. Je n'ai jamais posé trop de questions. Si j'avais la possibilité d'aller quelque part, j'y allais. Aujourd'hui, je suis en France. J'ai l'intention d'y rester. Mais bon, tout peut changer de demain.

  • Speaker #0

    On ne dit jamais jamais.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis dans le présent et je suis au jour le jour.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, comment tu as croisé le chemin du Bitcoin ? Parce que 93, c'est ça ? Non, 2013. 2013, pardon.

  • Speaker #1

    93,

  • Speaker #0

    ça existait plus. On est d'accord, c'était Internet. Mais c'était quand même assez tôt quand même. Oui,

  • Speaker #1

    c'était assez tôt. Le Bitcoin date de 2009 et donc il a commencé à exister vraiment en 2010. Donc oui, ce n'était pas au tout début, mais quand même assez tôt. Et je venais de vendre donc Prixing à comparateur de prix. Je cherchais un nouveau projet et donc j'étais en veille. J'avais du temps de cerveau disponible et j'ai commencé à explorer un petit peu tous les sujets. Je suis tombé sur le Bitcoin, ça m'a un peu intrigué. Donc j'ai commencé à essayer de comprendre ce que c'était. J'ai lu beaucoup de choses. Plus je lisais... Moi, je comprenais parce que ce n'est pas simple. C'est ça. Vraiment, il faut oublier beaucoup de choses que l'on connaît. D'abord, désapprendre avant de pouvoir réapprendre. Puis au moment où j'ai compris, pour moi, ça a été la révélation. Je me suis dit que je devais consacrer toute mon énergie au Bitcoin. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc là, ça a été une réveille, une découverte. On rentre en profondeur dans le sujet. C'est comme ça que tu fonctionnes en général.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez monomaniaque. Dès qu'il y a un sujet qui m'intéresse, j'y fais à fond. Et le Bitcoin. Bitcoin, comme j'ai toujours été quelqu'un qui a la liberté comme valeur fondamentale et que j'aime posséder mes actifs vraiment. C'est le genre de gars à avoir de l'or physique parce que j'ai toujours eu une défiance des banques. J'ai eu pas mal de soucis avec les banques. Ça m'est arrivé de perdre tout mon argent suite à des banques qui se cassent la figure. Donc, j'ai compris que l'argent créance, l'argent dette, c'est quelque chose de dangereux. posséder mes actifs et le bitcoin en réalité a une possession extrêmement forte contrairement à ce qu'on pourrait penser. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas très logique.

  • Speaker #1

    On pense que c'est virtuel, ça n'existe pas. La réalité c'est que quand on possède ces bitcoins, on les possède vraiment. Personne ne peut les retirer, personne ne peut les censurer. Vous coupez l'accès et on y a accès. Donc ça ne dépend pas de tiers et pour moi c'est très important parce que je suis attaché à cette notion de liberté, de propriété et le bitcoin correspond vraiment à l'épitome de tout cela.

  • Speaker #0

    Apparemment, Elon Musk va quand même créer une réserve américaine. Elon Musk a une grotte ? Oui, mais enfin, sous l'impulsion d'Elon Musk, on mélange les deux.

  • Speaker #1

    Effectivement, les répercussions,

  • Speaker #0

    ça va commencer à...

  • Speaker #1

    Oui, Cynthia Lumis, qui est une sénatrice américaine, a présenté le Bitcoin Act cette année, qui a pour vocation de créer une réserve stratégique.

  • Speaker #0

    Comme on est une réserve d'or à la Fédérale Banque.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc, l'objectif, c'est en 5 ans d'avoir 1 million de bitcoins. On a acheté 200 000 par an. Alors, on va surveiller ça après le 20 janvier, l'investiture, et voir vraiment ce qui va se passer. Et c'est vrai que Trump a fait sa campagne en mode pro-crypto, de faire des Etats-Unis la première puissance mondiale de cette technologie. Et clairement, ça va continuer d'avoir un impact très, très fort sur le prix, puisque là, la pression à l'achat est gigantesque. Le nombre de bitcoins est limité. Il ne pourra jamais y en avoir plus. plus de 21 millions.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il y a 450 bitcoins qui sont mis en circulation tous les jours. Ça fait à peu près 45 millions d'euros. Et sur les ETF, c'est-à-dire les fonds indiciels boursiers qui permettent à toutes les institutions d'acheter du bitcoin, c'est entre 200 et 400 millions de dollars par jour qui sont achetés. Et donc là, il y a une crise de liquidité des bitcoins. Ils sont en train d'être asséchés sur les marchés. Il n'y en aura pas pour tout le monde. Et c'est pour ça que le prix augmente et que même s'il y aura de la volatilité qui pourra plus se passer tout et n'importe quoi, à long terme, j'ai aucun doute sur le fait que le Bitcoin dépassera un jour, par exemple, le million de dollars.

  • Speaker #0

    Et le Bitcoin seulement, ou ce qu'on appelle Ethereum, les Doge, enfin toutes les autres monnaies ?

  • Speaker #1

    Il y a d'autres crypto-actifs qui sont un peu toujours tirés vers le haut par Bitcoin, mais je fais une grande différence entre le Bitcoin et les autres crypto-actifs. Moi, j'ai tous mes avoirs en Bitcoin, pas en Ethereum ou autre, ce n'est pas parce que je ne crois pas à ces projets-là, c'est juste que... Pour moi, le Bitcoin est un projet éternel. C'est-à-dire que dans 100 ans, il sera toujours là. Alors, je ne peux pas en dire la même chose d'Ethereum ou autre. Et donc, moi, je vois le Bitcoin non pas comme un investissement, mais comme un aboutissement. C'est le véhicule le plus sécurisé, le plus puissant pour conserver mon pouvoir d'achat dans le futur, à long terme. Et donc, c'est pour ça que je suis à 100% en Bitcoin et que je ne m'intéresse pas aux autres crypto-actifs qui peuvent avoir des intérêts à court terme spéculés. Et donc... gagner de l'argent. Mais moi, ce n'est pas mon objectif. Mon objectif, c'est vraiment de conserver mon pouvoir d'achat.

  • Speaker #0

    J'avais leur refuge. Comme l'or, tu disais tout à l'heure, c'est vraiment le coffre-fort à toi.

  • Speaker #1

    C'est ton coffre-fort.

  • Speaker #0

    Avec ton petit coffre à toi.

  • Speaker #1

    Exactement, que j'ai là et qui est en ma possession. Et donc, c'est pour moi, clairement, dans le futur, vraiment ce qu'il vaut.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, quand tu parles de véhicules d'investissement, tu peux investir aujourd'hui en Bitcoin, ça fait encore plus.

  • Speaker #1

    peur sur les marchés ou comment tu vas tu peux évidemment se rendre transforme tasson en fait tu vas tu achètes 30 oui converti tes euros dans des zones récupère des bitcoins ou des et rj solana il ya plein plein et plein de trucs d'autres crypto actifs et après tu les conserves dans le but d'avoir les valeurs supérieures sauf que moi j'ai pas l'intention de revenir en euros

  • Speaker #0

    Tu la reperds.

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas d'avoir des euros. Ça m'empêcherait de dormir d'être en euros. Je préfère être en bitcoin. Je dors comme un bébé.

  • Speaker #0

    On va suivre ta stratégie. On investit dans le bitcoin ou pas ? Il n'y a pas de conseil d'investissement.

  • Speaker #1

    C'est un actif qui est risqué. Je pense qu'à long terme, c'est un très bon investisseur. Considérer de mettre 10% de son épargne dans le bitcoin me paraît être salutaire. Mais le premier et le vrai conseil que je donne, c'est de m'y intéresser.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est d'apprendre, de comprendre. Parce que pour comprendre le Bitcoin, il faut comprendre la monnaie. Et quand on a compris la monnaie, on se rend compte que finalement, on est face à un grand vide et que le Bitcoin, tout de suite, apparaît comme une alternative beaucoup plus crédible que le dollar ou l'euro. Donc, c'est juste une question d'être bien informé, c'est tout.

  • Speaker #0

    OK, donc on va s'informer et chacun prendra ses choix. Exactement. 10% de son capital peut être intéressant comme investissement.

  • Speaker #1

    En tout cas, il faut... Il ne faut pas investir dans le Bitcoin de l'argent dont on va avoir besoin à court terme. C'est sûr, parce que c'est très volatile.

  • Speaker #0

    Et il n'y a rien de pire que de mettre toutes tes économies dedans.

  • Speaker #1

    Et de dire, dans six mois, j'en ai besoin. Puis dans six mois, il se trouve qu'on a perdu 30%. Parce que ça peut arriver. Ça arrive toujours et ça va continuer.

  • Speaker #0

    C'est très, très volatile.

  • Speaker #1

    À long terme, moi, je n'ai aucun doute sur le fait que cela va s'apprécier. Au final, c'est l'euro surtout qui va perdre de la valeur par rapport au Bitcoin.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, restons dans le Bitcoin un petit peu. Ledger va fêter ses dix ans. Unicorn exceptionnel, enfin honnêtement c'est une des vraies fiertés françaises on peut dire aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui parce qu'elle rayonne à l'international, on en présente dans 165 pays. La France c'est que 2% du chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui tout est à l'export.

  • Speaker #1

    Sauf je crois l'usine de production du piétiste Rouson. C'est là où sont fabriquées la plupart des ledgers et c'est de là qu'ils sont expédiés dans le monde entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'on rappelle à la ledger il y a des produits physiques.

  • Speaker #1

    clé usb à l'intérieur c'est la même que plus intelligible retrouve dans la carte à puce en fait c'est la carte à puce mais carte à puce parce qu'il y en a pas plus mais un élément sécurisé une puce sécurisé c'est une technologie française et c'est parce qu'on a toute cette avance française que Ledger est le leader mondial on doit avoir 70% du marché 22% de tous les bitcoins dans le monde sont sécurisés par de la technologie de Ledger c'est beaucoup oui c'est beaucoup énorme

  • Speaker #0

    On se peut être frappé par le gouvernement américain pour certifier leur réserve. Ils ont d'autres solutions américaines. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres solutions pour les institutions financières. Mais pour quelqu'un qui veut vraiment protéger, posséder ses propres bitcoins, il a besoin d'acheter un coffre-fort. Et Ledger, aujourd'hui, sont les coffres les plus résistants du marché. Il n'y a jamais eu un seul hack, un seul vol d'un coffre de Ledger.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, super. Et qu'est-ce que tu retiens de cette expérience Ledger ? Parce que du coup, ça a été quand même, j'imagine, un pivot pour toi aussi.

  • Speaker #1

    Ça a été une expérience formidable, puisque en cinq ans, on est passé de zéro à plusieurs dizaines de millions d'euros, centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires pendant dix ans. Mais en tout cas, moi, j'ai vécu une accélération formidable en 2017, puisque le chiffre d'affaires de Ledger, au début, ça ne marchait pas du tout. C'était très compliqué. On a fait 100 000 euros la première année, 200 000 euros la deuxième année, et puis 40 millions d'euros. la troisième année. Donc, c'était une accélération très forte. Oui, à tous les niveaux. Et donc, c'était un moment incroyable à vivre en matière de scalabilité, de recrutement, de résolution de problèmes, de levée de fonds. Là, j'ai énormément appris et c'est une expérience qui a beaucoup de valeur aujourd'hui. C'est pour ça que je suis heureux de pouvoir transmettre cette expérience à d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, tu es sorti de l'opérationnel, tu es toujours premier recte-mère. Oui, exactement, mais aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le directeur de l'entreprise, c'est Pascal Gauthier, ce n'est pas moi. Et donc, c'est lui aujourd'hui qui a les rênes de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, le grand public te connaît via M6, l'émission Qui va être mon associé ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça t'a appris,

  • Speaker #0

    cette expérience télévisuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout pris beaucoup de plaisir. À la base, c'est la raison pour laquelle j'avais participé, c'est que je savais que ça allait être une expérience incroyable. Déjà, c'est l'opportunité de pouvoir parler d'entrepreneuriat à la télévision, devant le public. Donc là, cette émission, elle a quand même une utilité publique, puisqu'elle explique un petit peu la notion d'argent, la notion de construction d'entreprise. Je pense qu'elle réconcilie les Français avec... Ce qu'on appelait avant les patrons, quoi. Qui était plutôt une vision négative. Là, on voit que c'est un peu à tout à chacun. Il n'y a pas de... Tout le monde peut être entrepreneur. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de marqueur social nécessaire. Après, l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour tout le monde. Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais ça vient d'un peu partout. On voit qu'il y a des jeunes, des moins jeunes, de la diversité, des hommes, des femmes. Et donc ça, c'est super. Puis en plus... Moi, en tant qu'investisseur, avoir des projets extrêmement divers, c'est toujours un moment incroyable puisque je vais rencontrer des entreprises et des entrepreneurs que je n'aurais jamais pu voir autrement. Je vais de surprise en surprise et cette émission m'apporte beaucoup de ce côté-là.

  • Speaker #0

    Du coup, tu participes à la sélection des entrepreneurs qui viennent pitcher ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. C'est vraiment le casting qui gère ça de manière complètement séparée. Nous, on ne sait rien. On s'assoit dans les fauteuils et on découvre l'entrepreneur. On essaie même, à partir de la mise en scène qui est sur le plateau, de comprendre de quoi on va parler. Donc c'est la découverte en temps réel. On n'a absolument pas les dossiers à l'avance.

  • Speaker #0

    Comme nous, au grand public qui regarde dans la télé, on découvre avec quoi le dossier... Exactement,

  • Speaker #1

    parce que nous, ça dure un peu plus longtemps. L'enregistrement, ça dure une minute, une heure et demie, donc on coupe parce que sinon, ce serait un petit peu long. Un petit peu trop long, oui. Mais on découvre et on doit vraiment prendre notre décision en temps réel. sans avoir accès à plus d'informations.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu as investi dans combien de sociétés depuis, via l'émission, je crois ?

  • Speaker #1

    Je pense, au total, on doit être à 23, 24 maintenant. Donc, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, ça fait combien de saisons ? Ça fait 4, 5 saisons ?

  • Speaker #1

    Il y a 5 saisons.

  • Speaker #0

    5 saisons. 5 saisons, donc,

  • Speaker #1

    qui n'est pas encore diffusée.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, ça fait 4 investissements à peu près, un peu plus. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça dépend des saisons. Il y en a que j'ai fait un peu plus, des fois un peu moins, mais oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, ton accompagnement, tu investis et aussi tu les accompagnes, un petit peu comme tu fais ici avec les entrepreneurs, j'imagine. Alors,

  • Speaker #1

    c'est seulement de l'argent, c'est ce que viennent chercher les entrepreneurs, mais aussi, comme tu le dis, un accompagnement. Ils ont besoin d'avoir quelqu'un qui va les aider à résoudre leurs problématiques, à renforcer un petit peu leurs convictions, à pouvoir aussi les aider à offrir leur réseau, parler à la bonne personne. Et ça, ce sont des éléments qui sont beaucoup valorisés par les entrepreneurs qui ont besoin. d'accompagnement, c'est clair. Ça va dépendre d'une entreprise à l'autre, mais c'est beaucoup ce qui est valorisé. C'est pour ça que l'émission s'appelle Qui veut être mon associé et pas Qui veut être mon investisseur. Parce que ce n'est vraiment pas juste un chèque qui est fait. Et en réalité, pour le téléspectateur, l'histoire s'arrête quand on fait la poignée de main du div en disant ça y est, je vais vous accompagner. Mais pour nous, c'est là où tout commence. C'est ça. Puisqu'on va partir sur des années et des années d'accompagnement. Il faut savoir que l'entreprise, ça va mettre 5 à 10 ans avant d'aboutir. ou à se casser la figure. Ça peut être un peu plus rapide parfois. Mais c'est long, il faut être très patient. Et donc, c'est vraiment un accompagnement sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et ça, on n'a pas finalement les images de cet accompagnement-là. Non,

  • Speaker #1

    parce que ce serait compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, pour rentrer dans la boîte de chacun. Voilà,

  • Speaker #1

    donc ça prendrait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Mais des fois, ils font des feedbacks un an après. Alors, ils font un petit devenu.

  • Speaker #1

    Donc, il y a un petit reportage. Ce qui est pas mal. Il faut savoir où on en est. Mais c'est vrai que souvent, les téléspectateurs restent un peu sur l'enfant. Ils disent, ah, on voudrait savoir.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas facile de suivre. Ça demanderait beaucoup de moyens.

  • Speaker #0

    Du coup, pas trop d'investissements déçus ou hasardeux que tu as pu faire pour l'instant ?

  • Speaker #1

    Réalement, il y a bien sûr pas mal de boîtes dans lesquelles j'en ai parlé, surtout de saison 1, saison 2, qui se sont cassées la figure. Parce qu'il faut savoir que 8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des normes, c'est la loi du business. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde sur la saison 1, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait 2 qui sont encore vivantes. Oui.

  • Speaker #0

    C'est le marché,

  • Speaker #1

    bien sûr. Ça fait partie du jeu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'émission américaine, c'est les Shark Tank. Donc là, forcément, il y a un plus gros marché. On parle de plus gros volumes, d'ailleurs, en termes de projets. Oui, des projets plus gros. Donc un risque peut-être un petit peu plus dilué, mais en même temps pas que, parce que c'est des gros investissements quand même. Mais c'est vrai qu'après en France, il y a beaucoup d'entrepreneuriat, mais c'est vrai que l'idée, le timing, les équipes, les finances, qui est tellement chiquière, pitié quoi.

  • Speaker #1

    C'est parfois plus difficile que d'arriver trop tard. Et puis il y a énormément de raisons pour lesquelles ça ne peut pas fonctionner. Il peut y avoir des désaccords entre associés, il peut y avoir une lassitude, il peut y avoir une difficulté dans l'exécution. Et puis parfois on se rend compte qu'un business model ne fonctionne tout simplement pas.

  • Speaker #0

    C'est souvent des projets industriels d'ailleurs. Sur lesquels ?

  • Speaker #1

    Alors moi, oui, plus particulièrement, parce que c'est un peu ma fibre. Maintenant, les projets qui sont proposés dans les émissions sont extrêmement larges. Mais alors, ils ont tous en commun que le téléspectateur peut s'identifier et le comprendre. C'est pour ça qu'on ne voit pas non plus des projets B2B,

  • Speaker #0

    des métiers logistiques,

  • Speaker #1

    des métiers compliqués, qui pour autant pourraient être très bons d'un point de vue investissement. Mais il faut quand même être sûr dans le grand public visuel. C'est une émission de télévision. Le but, c'est quand même de passer du bon temps, d'apprendre des choses. Mais quand même, ça reste un divertissement.

  • Speaker #0

    Et puis démocratiser l'entrepreneuriat, comment ça fonctionne et comment les gens ont des idées.

  • Speaker #1

    Et ça monte, comment ça fonctionne. Il y a beaucoup de sous-titrages qui disent B2B, B2C,

  • Speaker #0

    B2CE. Il y a plein de choses qu'on apprend comme ça.

  • Speaker #1

    Et à chaque fois, on est pas mal sous-titrés parce qu'on a un peu notre vocabulaire à nous.

  • Speaker #0

    C'est normal. Est-ce que tu as un investissement dans ta carrière au-delà de la télévision que tu as raté, que tu regrettes énormément aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait... L'investissement auquel je suis passé à côté, c'était je pense en 2016. Il y a un gars qui vient me voir et qui me propose d'investir dans sa boîte blockchain. Il dit voilà, c'est un peu comme les cartes Panini en foot, mais digitalisées sur la blockchain avec l'applicité de jouer, etc. J'écoute le foot, mais je ne comprends rien. En plus, c'était le troisième ou le quatrième qui était venu me voir. J'avais financé les trois avant. Je me suis dit, je n'ai quand même pas financé toutes les boîtes de l'écosystème. Je dis, écoute, je ne sais pas. J'étais très occupé avec Ledger aussi. Il m'a même rappelé. Il m'a dit, si, si, viens. Et tout, je dis, non. Et en fait, c'était Nicolas Julia de Ausha qui aujourd'hui… Grosse,

  • Speaker #0

    grosse.

  • Speaker #1

    4 milliards. Donc oui, je pense que je suis passé à côté de plusieurs dizaines de millions d'euros d'Upside. Mais bon. Honnêtement, je trouve ça plutôt rigolo comme anecdote.

  • Speaker #0

    Ils ont fonctionné, ils ont une carte aussi.

  • Speaker #1

    Ça ne m'empêche pas de dormir parce que de toute façon, c'est pour ça qu'il faut mieux toujours être dans le présent et ne pas trop se poser de questions.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une histoire du coup de timing et un petit peu de connaissances marché. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, je crois que la vraie raison, je m'en ai déjà fait trois, je me suis dit, non, je ne vais quand même pas toutes les faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et il se trouve que celle que je n'ai pas faite, c'est celle qui a marché. Toutes les autres que j'ai faites...

  • Speaker #0

    Mais tu ne peux pas savoir avant.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas savoir avant parce que, oui, en plus, je ne connaissais pas spécialement ce marché, mais il y a quand même pas mal de l'aléa. Des fois, j'ai fait des investissements, persuadé que ça allait fonctionner, je me suis ramassé. Et des fois, je me suis retrouvé dans un investissement parce qu'on m'a dit, tiens, vas-y. Là, ça a bien fonctionné, comme Alan. J'y suis allé. Parce que j'avais des amis qui m'ont dit, mais si, si, vas-y. Donc moi, je n'ai aucun crédit personnel à être dans Alan.

  • Speaker #0

    et l'entreprise aujourd'hui vaut plusieurs milliards donc là pour le coup ça a marché ça a fonctionné et c'était c'est une belle histoire donc c'est un peu de réseau un peu quand même de pas de pousser à investir mais en tout cas de conseils autour de toi aussi le réseau est important le réseau est important l'accès au bon dossier bien sûr est super important et

  • Speaker #1

    ça fait toute la différence et c'est pour ça qu'aujourd'hui la plupart des investissements en dehors de l'émission qui veut être mon associé je l'ai fait avec Blast qui est le fondateur de Yborbon qui aussi qui veut être mon associé et qui lui a fait apporte une sélection, c'est la valeur qu'il va proposer à ses membres.

  • Speaker #0

    Là, c'est le réseau. Donc, c'est plutôt efficace. Autant, il vaut mieux. Parce que c'est aussi un métier. C'est un métier. Les vices sont assez... J'ai rencontré Jeff Clavier, qui est aux Etats-Unis, que j'ai rencontré à l'époque du web avec Lemaire, mais qui, en fait, lui, passe à peu près 3 minutes par dossier. Donc, il voit les gens intervenants, et il passe 3 minutes. Et si au bout des 3 minutes, il se dit je ne comprends pas ou je ne vois pas le truc il sort. Donc c'est aussi des fois des process, en tout cas des métiers de process.

  • Speaker #1

    Mais c'est un métier, l'investisseur, c'est un métier. Les bons entrepreneurs ne font pas forcément les bons investisseurs. Donc moi, je ne me considère pas du tout comme un bon investisseur. Du reste, moi, ce qui m'intéresse, c'est d'accompagner,

  • Speaker #0

    de partager des aventures.

  • Speaker #1

    Il y a parfois, en fait, la dimension humaine, émotionnelle qui rentre en ligne de compte. Donc c'est très, très bien pour l'émission qui veut être associée. Il y a des choix qui sont parfois avec le cœur et moins avec la raison. Et donc qui au final ne paye pas forcément d'un point de vue investissement.

  • Speaker #0

    Bon, peu importe. Ce n'est pas ce que je recherche.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Là, ce n'est pas du divertissement, mais c'est quand même ce que tu as de l'argent au final. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vis de belles aventures. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est différent.

  • Speaker #0

    C'est ça qui m'apporte beaucoup et donc, je n'ai aucun regret par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Alors, 2020, tu as créé aussi AlgoSup. Oui. Donc, pareil, à Vierzon.

  • Speaker #0

    Oui, oui, j'ai confondé AlgoSup. C'est une école de développeurs d'informatique à Vierzon qui forme en cinq ans des développeurs généralistes de haut niveau.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça, c'était aussi un manque sur le marché français.

  • Speaker #0

    Avec les boites que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu t'en rends compte, du coup, en recrutement.

  • Speaker #0

    Il faut recruter des développeurs de bon niveau. Et donc, une des manières de répondre à cette problématique, c'est de créer des écoles et de créer tout un programme académique vraiment basé sur les vrais besoins des entreprises et de pouvoir former des développeurs que j'aurais envie de recruter.

  • Speaker #1

    D'accord. Là, tu as combien d'élèves ? Il y a une cinquantaine d'élèves. Cinquantaine d'élèves. Après, ça fait toutes les ans, tu as une... C'est un grand sort.

  • Speaker #0

    Là, on va avoir le premier cycle avec les diplômés. Une école, c'est difficile parce qu'on ne peut pas aller plus vite que la musique. Il faut d'abord voir comment ils vont sur le marché. Aujourd'hui, ça se passe plutôt bien. Ils se font tous recruter avec des super salaires. Mais ça prend du temps. Il faut se prouver. Il faut être patient.

  • Speaker #1

    Là, c'est le temps long. Donc là, c'est l'investissement long terme.

  • Speaker #0

    Oui, l'investissement long terme, tout à fait. mais qui est vraiment basé sur la volonté de ne pas y avoir un vrai manque sur le marché parce que des développeurs généralistes de bon niveau qui vont être ensuite directeurs techniques, VPN, engineering il n'y en a pas assez, il en faut et c'est une nécessité de pouvoir en avoir plus sur le marché un vrai sujet de développement aussi pour nous,

  • Speaker #1

    entrepreneurs français parce qu'il y a de la tech de partout maintenant, enfin dans tous les sujets il y en a, c'est plus réservé à une certaine...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a de bien de choisir d'aller dans la tech, dans le développement ? C'est qu'on choisit de ne pas choisir. C'est-à-dire qu'on peut très bien aller faire de la tech, être développeur, et puis ensuite aller dans la santé, ou ensuite aller dans tel ou tel domaine industriel. Donc, comme il y a de la tech partout, c'est complètement...

  • Speaker #1

    L'IA fait partie, j'imagine, du programme.

  • Speaker #0

    L'IA en fait partie, bien sûr. C'est à la fois un outil et aussi une manière de concevoir les programmes. Donc, ça fait évidemment partie du cursus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Donc, VIRZON, c'est quand même... le centre névralgique l'ERIC ?

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je fais beaucoup d'investissements locales, donc il y a Algosup, il y a Allager qui s'est implanté dans la région, j'ai aussi le BQ Village by CA qui est un incubateur de start-up. D'accord. Mon objectif c'est vraiment d'aider au développement local de la ville. On a eu une première étape avec Ledger qui a permis à Vierzon de rayonner dans le monde entier. Et donc utiliser cette dynamique pour continuer de renforcer le développement de la ville. Donc il y a eu AlgoSup, le BQ Village by CH, d'autres initiatives qui sont en cours. Donc ça fait partie en fait de mes objectifs et de mes investissements à impact. Avec le climat, avec l'handicap, l'inclusivité. Moi c'est le développement local.

  • Speaker #1

    Et Vierzon parce que tu es natif de la région ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, on n'a pas un industriel, on a porcelaine, qui s'est un peu mal finie puisque l'usine a été rasée. Et dans les années 90, ça a été très, très compliqué pour les porcelainiers. Donc l'aventure entrepreneuriale s'est arrêtée après un siècle. Et donc, ça n'a pas été simple. Mais pour moi, c'est un peu une histoire de revanche, de revenir et de contribuer à la réindustrialisation de la ville.

  • Speaker #1

    Très bien. En tout cas, ça fait du sens. Et en même temps, je pense que de recevoir ces Ledger made in Vierzon,

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Par une époque,

  • Speaker #0

    on avait marqué Paris-Vierzon-San Francisco. Au début, on avait marqué ça sur tous nos packagings.

  • Speaker #1

    Ça doit être sympa. Du coup, la télévision, qui va être mon associé, le côté médiatique, donc maintenant, tu es une personnalité publique. Oui. Je dirais, parce que les gens te reconnaissent. Ça m'arrive. Ça fait l'effet télé quand même. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Au-delà du monde B2B. Oui, oui,

  • Speaker #0

    il y a un effet télé indéniable.

  • Speaker #1

    Ça marche toujours. Vu à la télé, ça marche toujours. Est-ce que ça a impacté aujourd'hui ton image ou ta... ta façon de montrer ton image sur Internet ou sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Alors, ça l'a impacté dans le sens où ça m'a un petit peu motivé pour justement plus communiquer sur les réseaux sociaux et donc, pas me créer une image, mais en tout cas, faire exister mon image, puisque je suis assez présent aujourd'hui sur LinkedIn, par exemple. Aussi sur Instagram, X et d'autres. Et j'essaye toutes les semaines de partager des conseils, des retours d'expérience. J'ai aussi ma newsletter. Donc oui, cette notoriété m'a amené à vraiment me mettre sur les réseaux sociaux, ce que je faisais très, très peu avant. Et parce que je me suis aperçu qu'il y avait quand même un capital à utiliser, que ce serait dommage de ne rien faire. Et donc ça, ça a été l'impact qui m'a un petit peu donné la motivation pour le faire.

  • Speaker #1

    Donc du coup, aujourd'hui, tu as une routine avec des conseils. Donc c'est plutôt LinkedIn ton réseau, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le réseau principal puisque j'ai 320 000 abonnés. Après, j'ai Instagram avec 130 000, Twitter, enfin X, 46 000. Donc j'essaie d'être présent quand même sur tous les réseaux. Chacun a ses particularités.

  • Speaker #1

    Chacun a ses particularités.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que Twitter... Pardon. C'est vrai que LinkedIn est le réseau sur lequel j'ai le plus d'impact.

  • Speaker #1

    TikTok, c'est un sujet ou pas ?

  • Speaker #0

    J'ai TikTok aussi. Je publie quelques vidéos.

  • Speaker #1

    Différentes ?

  • Speaker #0

    Oui, différentes. C'est rigolo, mais en tout cas. Autant LinkedIn est générateur de business, qui a une vraie valeur ajoutée là-bas. Instagram aussi, un petit peu. Autant TikTok, rien, zéro. Ça n'a aucun impact. Peut-être que ça fonctionne si tu vends des crèmes cosmétiques.

  • Speaker #1

    Oui, ou ça fait des vues, mais on ne sait pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Je pense qu'en matière de business et de solidité de ce qu'il y a derrière, ce n'est pas très convaincant pour le moment.

  • Speaker #1

    Après, il y a des cases où des gens qui ont publié des livres et qui ont été mis en avant sur TikTok, qui ont été sold out. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est sur des livres,

  • Speaker #1

    sur des choses. plus pragmatique des produits, des objets qu'on peut acheter physiquement.

  • Speaker #0

    Un peu plus B2B, ce n'est pas, à mon avis, un pacteur. Alors que LinkedIn, pour le coup, l'est vraiment.

  • Speaker #1

    Tu mélanges ta vie perso, pro, les entreprises dans lesquelles tu as investi aussi. C'est pas du tout le contenu,

  • Speaker #0

    c'est vraiment principalement des conseils et des recueils d'expérience basés sur ma vie d'entrepreneur que je partage. avec mon style à moi qui est assez direct parfois c'est un peu humoristique un peu pince sans rire par moments puisque j'aime bien aussi j'ai une très bonne vidéo avec ta routine du matin oui c'est ça qui a bien fonctionné et qui représente un petit peu oui pour une sorte de point à gratter en entrepreneuriat où voilà j'aime bien pas dénoncer des fois certaines petites pratiques mais toujours en restant voilà ça reste simple et léger Mais ça tourne vraiment autour de l'entrepreneuriat, un peu de développement personnel. C'est quand même pas mal de mindset. Parce que ça fait vraiment partie des outils de l'entrepreneur. Donc, l'état d'esprit, c'est vraiment important. Et donc, je parlais du syndrome de l'imposteur. Je parlais de la solitude de l'entrepreneur, de la confiance en soi, ce genre de choses. Donc, ça fait partie des sujets que j'aborde. Mais on est quand même très, très entrepreneur. Et puis aussi, bien sûr... Bitcoin, crypto-actifs, un autre sujet sur lequel je suis légitime et donc je prends la parole de temps en temps.

  • Speaker #1

    Donc tes sujets, c'est entrepreneuriat, Bitcoin, c'est quand même tes deux sujets autorités, enfin où tu fais autorité et résistance. Voilà, j'ai une légitimité où les gens vont m'écouter,

  • Speaker #0

    les dire ok, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Et si j'en demande ce genre de conseils, je m'y ajoute en plus. Et qui va très bien d'ailleurs dans ton développement de conférences ou de masterclass que tu peux faire ici, c'est dans le prolongement de tout ça. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait, puisque je fais aussi des crypto-expériences qui sont des masterclass, on va dire, mais vraiment dédiées à Bitcoin.

  • Speaker #1

    Crypto Experience.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est la Crypto Experience. C'est immersif, c'est un peu plus court, mais le fait, c'est de repartir avec tous les outils pour comprendre le Bitcoin, comment investir, comment le sécuriser, vraiment tout savoir.

  • Speaker #1

    Donc, perdre la feuille d'eau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Parce que parfois, les gens sont un peu pleureux et ne savent pas trop comment faire, comment se lancer. C'est ça. Et ils préfèrent être accompagnés. Et donc, pour ceux qui veulent aller dans cette direction, il y a les Crypto Experience.

  • Speaker #1

    Ça existe. Crypto Experience. On va faire ça. Au domaine. C'est bien, au domaine. Super. Est-ce que tu crois qu'aujourd'hui, pour un entrepreneur... Le personal branding, les réseaux sociaux sont indispensables au succès ou à la visibilité de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est indispensable. Il y a sûrement des contre-exemples dans lesquels ça n'a pas une grande importance. Mais d'une manière générale, et là pour avoir croisé des centaines d'entrepreneurs et pour avoir discondé, le fait d'exister sur les réseaux sociaux à titre personnel est bien plus important aujourd'hui que d'exister sur les réseaux en tant que page d'entreprise. C'est-à-dire que la communication corporate, franchement tout le monde s'en fiche. En tout cas, l'impact est assez limité, en tout cas pour les PME, alors que la communication d'un dirigeant va vraiment avoir un impact fort. En plus, il s'est basé sur de l'authenticité, du partage d'expérience, du partage de valeur, d'apporter quelque chose. C'est générateur de business parce qu'à la fin, il va y avoir des vues, il va y avoir des lectures, il va y avoir de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le succès d'une entreprise aujourd'hui, c'est à travers son patron, en tout cas son dirigeant, qui va incarner son entreprise et son idée. Et puis, on va avoir confiance en lui et pas forcément en la boîte, parce que la boîte, c'est la boîte.

  • Speaker #0

    Il va prendre la parole sur des sujets qui sont traités par l'entreprise. Et il y en a beaucoup qui disent Ah non, mais moi, je suis dans l'industrie, tout le monde s'en fiche de ce que je fais. Je fais de l'injection plastique. Non, il y a plein de choses intéressantes à dire. Il faut expliquer comment fonctionne le métier. Donc, ça permet de parler de son entreprise de façon intéressante, intelligente, sans être dans le marketing direct. Parce que juste dire, voilà ce que je fais, c'est génial, je suis meilleur. Bon, ça, c'est limite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis, il faut vivre son produit. Il faut l'incarner, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis, parler avec passion, authenticité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça, ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Comment tu vois ça, justement, par rapport à l'IA aujourd'hui qui fait... Je ne sais plus quelle étude disait que quasiment 6 postes sur 10 sur LinkedIn étaient générés par de l'IA.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y crois pas. En tout cas, c'est parce qu'il y a six postes sur dix qui sont tellement nuls que je ne les vois pas. Mais la génération de contenu par l'IA pure, c'est nul. Ça n'a aucun intérêt. Ça se voit immédiatement. Par contre, utiliser l'IA pour améliorer son contenu, dire voilà, est-ce que tu peux me rédiger telle ou telle phrase ? Est-ce que tu peux me donner quelques idées, me donner quelques pistes, m'aider à construire un plan ? Oui, mais ensuite, ça doit être complètement géré par le dirigeant lui-même. ou par un copywriter, parce que tout le monde ne sait pas écrire, tout le monde n'aime pas écrire. Donc il y a des copywriters, des gens qui font ça, qui peuvent être assez impactants. Et eux utilisent l'IA aussi, mais l'IA n'est pas en soi un outil qui peut se substituer au créateur de contenu, parce que c'est vraiment trop nul et ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que tout le monde en tout cas... On dit que l'IA va révolutionner les contenus, les images, les vidéos, etc. Enfin, pas mal de choses.

  • Speaker #0

    C'est un outil supplémentaire assez puissant. Mais même, dès qu'il y a une image IA, ça se voit tout de suite. Donc, l'intérêt est limité. Parce que les gens se disent, c'est l'IA, donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Oui, aujourd'hui, ça se voit. Après, ça va. Oui,

  • Speaker #0

    après, ça se verra sûrement moins. Mais dans ce cas, ce sera la manière de générer un prompt qui soit intelligent. On va déplacer la créativité de l'autre côté. C'est vrai que, bien sûr... qu'on est dans de la destruction créatrice. Il y a plein de métiers qui vont évoluer, le métier de traducteur, le métier de faire effectivement des photos au kilomètre pour représenter un certain nombre de situations. Utiliser l'IA avec des images convaincantes, ce sera un outil intéressant pour les créateurs. Mais moi, je pense qu'il y a quelque chose qui est vraiment irremplaçable, c'est la créativité humaine, qui a une vraie valeur. Et je pense qu'en tout cas, à ce stade, on peut largement faire la différence entre un poste complètement généré par de l'IA et un poste généré par un humain. Même si l'IA à la fin peut aider à améliorer le poste et rendre quelque chose de plus haut.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça, parce que ça donne quand même des capacités à produire des images à travers d'autres petites... Une image en IA c'est composé de petites images prises ailleurs qui vont composer l'image finale qu'on va lui demander.

  • Speaker #0

    Oui, puis on peut aussi repournir, moi par exemple je peux...

  • Speaker #1

    Ça c'est global....

  • Speaker #0

    une IA, Ausha, GPT, toute ma bible de contenu. mon livre, tous les textes. Et je peux lui demander de générer des templates de postes à partir de mon style. C'est assez bluffant, ça fonctionne bien. Mais il faut que ce soit repris ensuite. Ça peut donner des idées,

  • Speaker #1

    ça peut mettre sur la poix.

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'utilise l'IA pour écrire mes postes, mais le contenu lui-même, la rédaction, c'est quand même moi qui l'ai fait à la fin, parce que je ne suis pas satisfait de l'imprimé. impact, donner, et puis il y a une petite touche d'humour,

  • Speaker #1

    enfin il y a quand même des choses très personnelles que l'IA ne peut pas voir. Exactement,

  • Speaker #0

    que l'IA ne peut pas voir, en tout cas, on va être trop de toute façon dans le politiquement correct, c'est-à-dire que l'IA va jamais sortir des positions tranchées et impactantes qui vont générer du débat, ça va être toujours emballé dans une espèce de bouillasse de politiquement correct, assez finalement indigeste, et sans intérêt en fait. Et donc, voilà, c'est-à-dire oui, mais, machin, mais attention, il faut bien prendre que, mais si...

  • Speaker #1

    En fait, c'est une magie du plan.

  • Speaker #0

    Et donc, le but d'un vrai contenu, c'est quand même d'être incisif, d'interroger, de se positionner, de dire quelque chose. Et l'IA n'est pas du tout bonne là-dessus, puisqu'elle est très attentionnée, justement, à froisser personne. Oui,

  • Speaker #1

    donc elle est neutre, elle est un peu froide, comme tu imagines. Voilà,

  • Speaker #0

    et donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Bon, l'IA un petit peu, mais... pour améliorer ou donner une base et après retravailler le compte. C'est un outil que j'utilise.

  • Speaker #0

    Franchement, il m'aide pour améliorer des phrases. Des fois, j'écris un truc et c'est assez bon, je n'y arrive pas. Je dis, ah ouais, ça c'est super. Mais ça s'arrête là.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout lui donner non plus.

  • Speaker #0

    On ne peut pas confier à l'IA la généralité.

  • Speaker #1

    des articles. Est-ce que tu as déjà eu un contre-exemple de Brun-Quentin, toutes les choses que tu as pu faire, qui t'a été reproché ou sur lequel tu t'es trompé au début, parce que peut-être qu'au début, on essaye plein de choses pour voir ce qui fonctionne, mais est-ce que tu avais un retour de flamme quelque part dans un de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Alors, pas vraiment. En fait, les retours de flamme que je peux avoir, c'est un peu différent, c'est plus... C'est-à-dire, mais attends, Eric, tu as fait une licorne, tu as fait des trucs. Qu'est-ce que tu fais ? à poster des trucs sur Internet. Enfin, si je veux dire, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu parles de tes masterminds ? Pourquoi tu parles de tes crypto-expériences ? Puisque parfois, j'explique ce que je fais. Et donc, il y a un côté un peu promotionnel. Donc, ils disent, mais attends, finalement, t'es quoi ? T'es un influenceur à Dubaï. Pourquoi tu fais ça ? T'as pas d'argent ? T'as planté tes boîtes ?

  • Speaker #1

    Et donc... Je t'embête.

  • Speaker #0

    Voilà, mais c'est plutôt ça en fait ce qu'on va me reprocher ou ce qu'on va pas comprendre. Alors ça reste quand même limité puisque ce type de réaction est quand même très à la marge. Mais c'est plutôt ça, plutôt que des prises de position que je prends, surtout que au final, quand je parle de choses,

  • Speaker #1

    je ne suis pas très polémique.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas dans la politique, je ne suis pas dans le social, je parle d'entrepreneuriat. Alors j'ai des positions radicales, comme dire qu'une idée ça ne sert à rien, qu'il ne faut pas réfléchir, il ne faut pas faire de business plan. Il faut se plonger dans l'action, il faut se piéger soi-même, donc c'est quand même des...

  • Speaker #1

    C'est radical.

  • Speaker #0

    Mais là, personne ne me dit non, c'est n'importe quoi Non, parce que je pense que c'est très vrai ce que je dis. Donc finalement, ce n'est pas polémique. Je fais que, quelque part, révéler des vérités avec un discours peut-être radical, mais qui n'est pas choquant. Par contre, ce qu'on va me reprocher, c'est bah attends... Tu fais des licornes parce que tu fais un retour de faire des licornes. Arrête de faire ton influenceur à Dubaï.

  • Speaker #1

    Et tu crois que du coup, c'est une méconnaissance de la part de ces entrepreneurs, j'imagine, ou de ces gens ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pas...

  • Speaker #1

    Qui voient les réseaux comme un truc négatif ? Peut-être.

  • Speaker #0

    Ou alors ils comprennent pas.

  • Speaker #1

    Ils comprennent pas quand même, parce que c'est...

  • Speaker #0

    Au final, en fait, ce que j'essaie de leur expliquer, c'est juste que je fais ce qui me plaît. Bien sûr, je fais ce que je veux, mais c'est pas le sujet. Mais en fait, ça me plaît de transmettre. Donc à la fin, ça se... ça va être des contenus, ça va être des masterminds, ça va être sous cette forme-là. Et donc forcément, je vais en faire la promotion, parce que j'ai envie qu'il y ait des gens qui viennent à mon mastermind, dans mes crypto-experts, donc je vais en parler. Et donc, c'est juste, oui, je pense, une question de ne pas comprendre pourquoi, alors que j'ai une fortune conséquente, je ne suis pas soit à essayer de faire décoller des fusées, tu vois, Elon Musk. soit être sûrement là qu'à pêcher la carpe quoi donc c'est vrai qu'aujourd'hui ce que je fais ça peut paraître un peu vidéo dire que tu t'emmerdes à faire des mastermind enfin certes tu pourrais faire autre chose soit galère le cancer soit rien faire mais

  • Speaker #1

    non c'est ce qui me plaît et donc moi je fais ce que tu as dit en tout cas ce que tu as dit qu'avec toi même c'est exactement toujours pas un rôle ce qui est bien donc après je comprends qu'on puisse se dire maintenant pourquoi il fait ça ouais mais bon je vais décider de faire ce que je veux et ce qui me plaît Toi, tu peux voir l'impact que ça a, justement, depuis que tu fais tes contenus ? Je pense que tu es équipé aussi pour faire des contenus, tu n'es pas tout seul, parce que c'est un peu de boulot quand même. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu vois des retours ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai des retours. Par exemple, la morning routine dont tu parlais tout à l'heure, qui est une vidéo qui a été vue de nombreuses fois, c'est quelque chose dont on parle. Parce que c'est rigolo, ça marque, ça parle un petit peu à tout le monde. Bien sûr. Et d'une manière générale, quand je croise des gens dans la rue, ils me parlent aussi.

  • Speaker #1

    De tes contenus ? Oui, donc du coup, ça, c'est intéressant. Je vais la refaire. Du coup, est-ce que tu mesures l'impact de tes contenus ? Parce que du coup, tu publies beaucoup sur les différents réseaux. Comment tu mesures cet impact-là ? Et est-ce qu'on te le fait remarquer ? Oui,

  • Speaker #0

    on m'en parle, notamment avec la morning routine, la vidéo dont on parlait tout à l'heure. Ça, en fait, on m'en a beaucoup parlé. Elle a fait plus d'un million de vues.

  • Speaker #1

    C'est pour une niche quand même,

  • Speaker #0

    parce qu'on est dans l'entreprenariat. Et donc, oui, les gens en parlent. Les conseils que je peux donner, on parle de certains postes. Donc aujourd'hui, on parle souvent de l'émission, on fait en premier. Mais les contenus que je fais résonnent. Et du reste, je le vois bien parce que les gens s'abonnent à ma newsletter, les gens commentent, les gens réagissent. Donc, en tout cas, il y a de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, ça laisse plein de différends.

  • Speaker #0

    Ça laisse plein de différends. Parfois, il y a des postes, ça ne marche pas du tout. Il y a des sujets qui ne marchent pas. Ce ne sont pas les hits à tous les coups. Mais d'une manière générale, j'ai plutôt un bon engagement. Et du reste, ça se voit sur les retours.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est vrai que le premier indicateur, c'est le nombre de vues. Donc, on se dit, tiens, s'il y a plus de vues, c'est que ça va varier. Les likes, les commentaires. Les likes, les commentaires. Moi, je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    de community management.

  • Speaker #1

    Tu fais tout toi-même ? Tu publies toi-même ? Oui,

  • Speaker #0

    je publie moi-même. Je fais beaucoup de choses moi-même. Je réponds assez rarement aux commentaires. Je n'ai pas un community manager qui est là et qui répond aux commentaires, qui relance et qui va créer de l'engagement. Donc, ça fonctionne bien sans avoir besoin de faire ça. Si je faisais ça, ce serait encore mieux. Mais en tout cas, c'est très organique.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est ça qui va dans l'authenticité. C'est bien de savoir que c'est toi qui es derrière la machine.

  • Speaker #0

    C'est moi qui vraiment fais mon contenu.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas une équipe derrière qui écrit.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr. Ce qui peut être le cas dans certains profils qui ne sont pas en charge.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'aime bien, justement.

  • Speaker #1

    Tu aimes bien.

  • Speaker #0

    J'aime bien écrire, j'aime bien...

  • Speaker #1

    T'es dans la transmission.

  • Speaker #0

    Oui, je suis dans la transmission.

  • Speaker #1

    Je crois que depuis le début, c'est la transmission, que ce soit dans l'entrepreneuriat, avec les masterclass, avec aussi les conseils sur les réseaux. Oui,

  • Speaker #0

    c'était ce qui m'anime aujourd'hui, c'était très clair.

  • Speaker #1

    Et clairement, ça fait partie, et il vaut mieux le faire soi-même, pour le coup, sinon c'est pas... Oui,

  • Speaker #0

    sinon, en fait, je pense que le contenu serait beaucoup moins pertinent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Aujourd'hui, si t'avais un conseil à donner à un entrepreneur, c'est un entrepreneur qui... soit il est déjà venu te voir, soit pas encore, soit qu'il débute ou qu'il a une idée précise de son sujet. Comment tu pourrais te conseiller ?

  • Speaker #0

    Ça dépend justement,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il débute ou qu'il est... On a un exemple, il a une super idée, mais il ne l'a pas encore faite. Il faut la faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, il y a pas mal d'entrepreneurs en herbe, en devenir, qui viennent me voir en me disant, tiens, qu'est-ce que tu penses de mon idée ? Je leur réponds toujours et systématiquement, ton idée, je m'en fous. En fait, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises idées. Ça n'a... suivant aucun intérêt, la seule chose qui m'intéresse, c'est comment tu vas la réaliser. Quelle va être ton exécution ? Le reste, franchement, pas la peine de m'en parler. Et de toute manière, le vrai juge de paix de l'entrepreneur, c'est l'action. Et donc, à un moment, ce que je dis, le conseil que je donne aussi, c'est arrête de poser des questions. Vas-y. Va sur le marché, tu fais, tu crées. Si encore dans trois mois, tu es encore à te poser la question de savoir est-ce que tu le fais et comment tu le fais, machin, tu n'es pas un entrepreneur, tu es juste quelqu'un qui te cause des questions, mais un entrepreneur, ça ne réfléchit pas trop, ça fait, ça corrige, ça se met sur le marché, dans l'action. Donc ça, c'est la nécessité de donner un bon coup de pied au cul quand même et de, je répète en boucle, allez-y, allez dans l'action, ne posez pas de questions, ne réfléchissez pas, faites confiance à votre instinct, faites-vous confiance et si vous avez ce qu'il faut, si vous avez les bonnes compétences, créez le pouvoir. réagir, comprendre, amorcer des petits virages à Ausha droite, vous allez vous en sortir. Sérieusement, c'est quoi le risque ? Qu'est-ce que vous risquez au pire ?

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Au pire, ça ne marche pas, mais c'est pas grave. En fait, l'échec, on s'en fiche. Ce qui est dangereux, c'est la peur de l'échec. C'est ça qui paralyse. Donc, il faut s'affranchir de cette peur. Et puis après, l'échec comme le succès, c'est transitoire de toute façon. Donc, il ne faut pas trop penser à tout ça.

  • Speaker #1

    Parce qu'à une époque, c'est vrai qu'on disait beaucoup, il faut faire des business plans, il faut faire des... prêts, super détaillés, avec des projets. C'est bien pour une école.

  • Speaker #0

    C'est très bien pour les écoles de commerce, les exercices.

  • Speaker #1

    Mais on a beaucoup mis ça dans la tête des jeunes entrepreneurs. Ça ne sert à rien. Tant qu'on ne l'a pas fait et qu'on n'a pas confronté le marché, on ne peut pas savoir.

  • Speaker #0

    Autant, il faut faire un cash flow pour savoir quelles sont les entrées et les sorties. Donc, bien sûr qu'il faut avoir une idée de combien tout ça va coûter pour bien se préparer. Par contre, moi, je n'ai jamais écrit un business plan de ma vie. Je ne sais pas. Ça ne sert à rien. C'est un exercice futile. Donc je sais que c'est nécessaire pour des banques, pour des prêts, donc on est obligé de se plier à cet exercice. Mais là, pour le coup, on peut demander à le chat de GPT de le faire, parce que de toute façon, personne ne le lira.

  • Speaker #1

    Donc ok, il faut se lancer, faire son produit ou son idée, réaliser et après voir. Il n'y a que l'exécution qui compte,

  • Speaker #0

    et aller sur le marché et vendre tout de suite. Parce que tant que tu n'as pas vendu, tant qu'il n'y a pas quelqu'un qui t'a fait un chèque ou un virement, ça ne vaut rien. Tu peux même te dire, c'est génial, c'est super ton truc, j'adore, mais dès qu'il ne s'agit pas... de pays, il n'y a plus personne. Donc le vrai test c'est de vendre, et donc il faut commencer par vendre. Et donc être dans l'action.

  • Speaker #1

    Et donc vous êtes confronté à son marché et de voir la réalité.

  • Speaker #0

    Plus on retarde en correction, plus en fait on est dans le déni. C'est ça qu'il y a des entrepreneurs, ils ne veulent pas y aller, ils continuent de polisser leur produit, même sur leur produit, parce qu'ils ne veulent pas se confronter au risque que quelqu'un leur dise, ton truc c'est de la merde.

  • Speaker #1

    Tu confirmes qu'aujourd'hui on n'achète plus sur un PowerPoint ? Ou on investit plus sur un PowerPoint qu'on pouvait faire à une époque. Ah bah oui, non. Enfin, toi, tu ne l'as jamais fait, je pense, du coup. Alors,

  • Speaker #0

    déjà, si quelqu'un m'envoie un PowerPoint, je me dis, oula, t'as le boomer, quoi. Déjà, au minimum, t'envoies un PDF.

  • Speaker #1

    Oui, un PDF, un deck.

  • Speaker #0

    Un deck,

  • Speaker #1

    voilà, un deck. Un deck.

  • Speaker #0

    Et c'est un exercice, OK, qui est nécessaire pour transmettre de l'idée, mais la vente, ensuite, elle va se faire sur la démo-produit, elle va se faire sur le pitch. En fait, pour moi, le pitch, pour investir, le pitch, pour moi, il commence quand le pitch est terminé. C'est-à-dire que le vrai moment de décision, c'est quand on passe le deck, c'est terminé, qu'on peut poser les questions, qu'il y a une discussion. Avant, c'est un exercice un peu convenu qui permet de donner du contexte. Mais pour moi, le plus vite, le mieux. Et c'est pour ça que dans la cinquième saison de Kivotet, mon associé, les pitches sont limités à 1 minute 30. Ah oui,

  • Speaker #1

    donc

  • Speaker #0

    1 minute 30 et après, on part dans les discussions.

  • Speaker #1

    C'est là où tu es, je crois. J'ai du comprendre le sujet. Sinon,

  • Speaker #0

    franchement, c'est trop long. On perd du temps. Ça ne sert à rien.

  • Speaker #1

    Bon, 1 minute 30, le pitch. Donc, il faut faire l'exercice vocal, oral. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'est bien sûr.

  • Speaker #1

    Ça, ça travaille.

  • Speaker #0

    On ne peut pas l'improviser en 1 minute 30.

  • Speaker #1

    Puis il faut savoir aussi bien le vendre. Parce qu'on peut avoir des super gilets, mais des fois, ils sont mal présentés. Ah oui, ça arrive souvent.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se planter. Il ne faut pas faire du storytelling pour faire du storytelling. En fait, il y a plein d'erreurs à ne pas commettre. Donc là,

  • Speaker #1

    tu coaches les candidats avant,

  • Speaker #0

    non ? Ah non, pas du tout. Alors,

  • Speaker #1

    une fois,

  • Speaker #0

    ce n'est pas nous.

  • Speaker #1

    Puis les coachs, après, ils se bien. Oui,

  • Speaker #0

    mais ils se font coacher.

  • Speaker #1

    Ah oui, il y a des boîtes. Alors, j'ai même dit... Oui,

  • Speaker #0

    il y a des coachs qui leur ont dit, attends, fais pas ça. Ils disent, si, on va le faire quand même. Non, non, mais ce n'est pas une bonne idée de faire une scénette, jouer comme un pied. Ah si, si, on va le faire. Là, c'est la cata à chaque fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc, il faut en voir aussi. des exemples. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Bien sûr, des trucs à ne pas faire, ça, j'en ai plein.

  • Speaker #1

    Bon, prochain conseil, ça sera ce qu'il ne faut pas faire pour pitcher à l'émission. Écoute, j'arrive à une période du podcast où je te pose trois... Enfin, un mot, tu m'en donnes un autre. La question, idée, réponse. L'association d'idées, pardon. Crypto-monnaie. Bitcoin. French Touch.

  • Speaker #0

    Techno.

  • Speaker #1

    Entrepoint d'arrière.

  • Speaker #0

    Liberté.

  • Speaker #1

    Et virzan.

  • Speaker #0

    Centre du monde ?

  • Speaker #1

    Sous-simplement.

  • Speaker #0

    Centre de l'Europe, allez, j'exagère. J'exagère, centre de l'Europe.

  • Speaker #1

    On s'entra à toi, ça c'est sûr. Et centre du monde, parce que Ledger fabrique... Oui,

  • Speaker #0

    mais centre de l'Europe, c'est plus crédible. Allez,

  • Speaker #1

    d'accord. C'est déjà bien. C'est déjà bien. Super. Est-ce que tu veux nous raconter ou pas des projets qui arrivent pour toi, au-delà de l'émission, ou des choses que tu veux développer ?

  • Speaker #0

    En réalité, moi, ce qui m'intéresse de développer aujourd'hui, c'est tout ce qui tourne autour de la transmission. Donc ça veut dire peut-être plus de contenus digitaux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Parce que faire des conférences, c'est bien. Faire les masterminds, c'est bien. Mais si je veux pouvoir avoir un peu de scalabilité, j'ai plus de monde, il faut quand même que je crée des contenus masterclass digitaux en ligne. Donc voilà, j'ai envie de travailler un petit peu ça. Donc finalement, de créer plus de contenus quelque part. C'est pour ça que je me suis fait un peu mon studio vidéo, que je commence maintenant. Réfléchir à des contenus un petit peu plus longs, un peu plus long format, peut-être pour YouTube. Il y a beaucoup de choses à faire. Et donc je pense que c'est ça en fait mon projet actuel, ce que je vais travailler. C'est vraiment de continuer dans la création de contenus.

  • Speaker #1

    Donc YouTuber, manche maison.

  • Speaker #0

    Peut-être, mais je ne le suis pas. Mais on verra. Parce que ce n'est pas facile du tout. Je n'ai pas du tout l'impression que c'est facile d'être YouTuber.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des programmes, il y a des plateformes aussi de formation. par exemple David Laroche qui a quand même développé tout un programme sur le coaching qui n'est pas dans l'entrepreneuriat il y a pas mal de choses il y a un écori il fonctionne il y en a plein qui ont des masterminds plus grands mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de créer en fait une grosse boîte de

  • Speaker #0

    formation j'ai envie de rester seul de faire mes trucs en fait aujourd'hui je prends toutes mes décisions pour limiter toutes mes décisions sont prises pour limiter ma charge mentale oui Et recruter 10 personnes, ça ne m'intéresse pas. Je pourrais le faire, je pourrais créer peut-être un empire d'entrepreneuriat, de la formation, du coaching, avoir des coachs, des élèves coachs, et faire un truc énorme, mais sincèrement, ça ne m'intéresse pas. Moi, ce que je veux, c'est continuer de transmettre à mon rythme. Donc de toucher plus de monde, certes, avec le géo, etc. Mais je ne sais pas, en tout cas, à ce stade... On verra plus tard, parce qu'il suffit que je tombe sur la tête encore une fois, et je peux me mettre à repartir dans tous les sens. Mais à ce stade, je restais tranquille.

  • Speaker #1

    Oui, donc amateur, mais professionnel. Ah oui, oui, oui. À cette pointe.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, c'est vrai qu'il y a un petit côté amateur, mais je veux quand même faire les choses bien, mais à mon rythme,

  • Speaker #1

    et sans me mettre dans le stress, que je n'ai pas envie. Et puis en même temps, c'est comme ça qu'on fait bien les choses, je trouve, parce qu'aujourd'hui, c'est... Quand ça devient un métier, une obligation avec des équipes, etc.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'aime bien faire mes contenus, mais je n'ai pas le choix.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    J'ai juste envie de me faire plaisir.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. On t'attend sur YouTube avec la... Voilà.... l'ensemble des vidéos dédiées. Génial. Et question à côté ou pas, pas vraiment, mais est-ce que tu as des mentors ou des modèles qui t'ont inspiré ? Bah non.

  • Speaker #0

    Non ? Pas du tout. Parce que quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat en 96, il n'y a que Bernard Tapie, qui est le fils de mentor. Et donc, je n'étais pas spécialement à suivi de sa carrière. On me dit que j'allais m'inspirer de lui. Donc, je ne me suis inspiré de personne. Je me suis juste construit comme ça. Et donc, ayant commencé sans mentor, en n'en ayant jamais eu, je n'ai jamais ressenti le besoin.

  • Speaker #1

    Et en même temps, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que ce soit obligatoire. Après, évidemment que c'est assez inspirant de lire les biographies de Steve Jobs, Elon Musk ou d'autres personnes, mais ce n'est pas... En tout cas, je ne suis pas d'entre eux.

  • Speaker #1

    Très bien. Écoute, deux dernières questions pour finir notre entretien. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • Speaker #0

    Oulala. Une série ? Euh, un livre.

  • Speaker #1

    Ou des Legos. Des Legos, ouais j'ai beaucoup de Legos.

  • Speaker #0

    En fait c'est pas facile parce que, à force de relire un truc, ou de revoir une série, on finit par... On ferait que la série soit la plus longue. Je sais pas, je... J'en sais rien. Peut-être en série. Pour me détendre, je prendrais Friends.

  • Speaker #1

    Là, ça se peut faire.

  • Speaker #0

    Il y a 10 saisons. C'est rigolo. C'est intemporel. Je trouve que ça vieillit bien.

  • Speaker #1

    Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Et en livre, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Une série, c'est bien.

  • Speaker #0

    Fondation d'Asimov. Je pourrais l'en lire plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Dernière question qu'on ne prépare jamais, mais en même temps, c'est normal. Tu me conseillerais de faire venir au micro.

  • Speaker #0

    Ouh là là ! En fait, il resterait quelqu'un qui puisse parler de marketing,

  • Speaker #1

    entrepreneuriat, communication. Oui,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en a qui s'intéressent bien à ça. Je ne vais pas dire Anthony Bourbon, parce que je sais qu'il ne fait plus de podcast, il sera compliqué, il ne veut plus faire ça.

  • Speaker #1

    Il ne veut plus faire, d'accord.

  • Speaker #0

    Mais peut-être Jean-Pierre Nadir.

  • Speaker #1

    Oui, il est intéressant. Il a pas mal de choses à partager là-dessus,

  • Speaker #0

    avec une approche un petit peu différente. Et donc, oui, Jean-Pierre Nadir, il a plein de choses à dire.

  • Speaker #1

    beaucoup d'expérience merci beaucoup Eric merci de m'avoir reçu dans ton bureau avec l'ensemble de tes jouets parce qu'il y a quand même pas mal de Lego et le studio à côté aussi je suis très content de t'avoir rencontré ici merci

  • Speaker #2

    à toi à bientôt merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti si c'est le cas n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau Laissez un commentaire et mettez une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai eu le plaisir de recevoir Éric Larchevêque, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques.


Avec Éric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l’entrepreneuriat jusqu’à son rôle aujourd’hui comme figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé : l’importance du personal branding pour construire et développer une carrière.


Éric m’a partagé sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle, et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets, tout en restant authentique.


Découvrez les masterclass d'Eric : https://www.ericlarcheveque.com/domaine-larcheveque


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Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch. Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Eric Larchebec, entrepreneur visionnaire et cofondateur de Ledger, une entreprise pionnière dans la sécurité des actifs numériques. Eric est aussi connu du grand public pour sa participation dans l'émission Qui veut être dans l'associé ? sur M6, qui redémarre en ce début d'année pour une cinquième saison. Avec Eric, nous avons discuté de son parcours fascinant, de ses débuts dans l'entrepreneuriat jusqu'à son rôle aujourd'hui comme une figure majeure dans le monde des nouvelles technologies. Nous avons également échangé sur un sujet clé, l'importance du personal branding pour construire et développer une carrière. Eric m'a partagé aussi sa vision des réseaux sociaux et de la visibilité personnelle et comment ils peuvent devenir des leviers puissants pour asseoir sa crédibilité et porter ses projets tout en restant authentique. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des nombres, c'est la loi du business. Et il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde, là, si on la cesse dans une, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait deux qui sont encore vivantes. Par hasard, j'ai découvert le poker, j'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, les championnats du monde.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Eric. Bonjour. Merci de m'accueillir dans le domaine de l'archevêque que je découvre. Est-ce que tu peux déjà nous expliquer, avant de rentrer dans le vif du sujet, cet endroit ?

  • Speaker #1

    Nous sommes au domaine de l'Archevêque, un domaine situé en Sologne, dans le centre de la France. Il fait 70 hectares, il y a une grande forêt.

  • Speaker #0

    Ça me paraissait très grand.

  • Speaker #1

    C'est très grand, il y a aussi pas mal de bâtiments, il y a une cour carrée avec des anciennes fermes qui sont là. Donc c'est un domaine qui a été entièrement restauré, rénové, tout en gardant le cachet. des structures en voie, les charpentes, etc. Avec maintenant une rénovation plutôt sympa et cosy. Et j'y habite, c'est ma maison, mais c'est aussi là où j'accueille de nombreux entrepreneurs. Des centaines d'entrepreneurs sont passés, notamment dans mes masterminds, qui sont faits des séjours immersifs, qui vont durer deux jours, avec six à huit entrepreneurs. Et la promesse, c'est d'adresser les problématiques de chaque entrepreneur, de les régler. avec de l'intelligence collective. Écouter les problématiques des autres, c'est très enrichissant. Et repartir en boosté avec une roadmap, un suivi, pour vraiment accélérer son business et briser les plafonds de verre.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ils viennent avec un problème,

  • Speaker #1

    et je le résous.

  • Speaker #0

    Et il y a la résolution en sortant et le suivi, ce qui est vachement important. Parce que du coup, il faut quand même... C'est la mise en place.

  • Speaker #1

    Parce que oui, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et c'est marrant parce que ça se transforme assez vite en psychothérapie de groupe.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais dire. En deux jours, en plus, c'est intense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est intense. On mange ensemble, on dit nos temps, les apéros. Donc, c'est très chouette. Il y a un peu des activités dans la forêt.

  • Speaker #0

    Donc, ça libère un peu les énergies. Ça libère les énergies. C'est vraiment prendre de la pull.

  • Speaker #1

    Et c'est chouette. Moi, je prends beaucoup de plaisir à faire ça. Et ceux qui passent au domaine sont très satisfaits. Donc, je continue.

  • Speaker #0

    Oui. Donc là, n'importe qui, non. N'importe qui peut s'inscrire ? Non, il faut quand même avoir une entreprise qui existe déjà,

  • Speaker #1

    qui reste un minimum de chiffre d'affaires. Ça commence à quelques centaines de milliers d'euros de revenus annuels, jusqu'à quelques dizaines de millions. Il y a des groupes, on va dire, de niveaux différents. Et après, oui, c'est sur dossier pour que les groupes soient homogènes.

  • Speaker #0

    Oui, homogènes.

  • Speaker #1

    Il faut venir avec une vraie problématique. Il faut un peu être à croiser des chemins, ou vouloir accélérer, recruter, déléguer. Il y a énormément de problématiques différentes qui peuvent être adressées.

  • Speaker #0

    et pas la problématique de changer de logiciel de compta.

  • Speaker #1

    Non, ça me semblerait un petit peu...

  • Speaker #0

    J'ai fait un pensée en même temps. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Les gens sont avec des véritables problématiques. Après,

  • Speaker #0

    je suis d'accord avec toi. C'est vrai que l'entrepreneur est quand même quelqu'un d'assez solitaire en général, par définition, ou en associé, évidemment. Mais tu as raison,

  • Speaker #1

    en fait,

  • Speaker #0

    il y a une multitude de l'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Et je pense que la plupart des entrepreneurs qui viennent, ce ne sont pas du tout les startups de la French Tech de station. Non, au contraire, ce sont des... Des PME, des TPE, des autofinancés, avec des dirigeants qui sont souvent en province, qui sont seuls, qui ne sont pas entourés, qui ont du mal à parler de leurs problématiques avec leurs proches, leurs familles, qui ne comprennent pas du tout. Et ça leur fait un bien fou de venir rencontrer d'autres entrepreneurs et de pouvoir enfin être compris et de ne pas être moqué quand ils vont parler de leurs ambitions.

  • Speaker #0

    donc ça fait du bien ça et surtout d'échanger entre pairs sur les problématiques des fois communes qui peuvent se rejoindre et sur lesquelles ils peuvent s'auto-coacher oui, s'auto-motiver et repartir vraiment gonflé à bloc super, bon bah alors on mettra le lien d'inscription et on fera Eric fera la sélection parce qu'il faut que ce soit bien homogène comme il a rappelé avant de trop commencer l'épisode aussi, est-ce que tu peux te présenter pour les auditeurs qui te connaissent évidemment aujourd'hui via... M6, c'est équivalent à l'associé, mais ton parcours en fait en tant qu'entrepreneur en quelques mots.

  • Speaker #1

    Je m'appelle donc Eric Larchevêque, j'ai 51 ans, j'ai commencé ma carrière d'entrepreneur en 1996 au début d'Internet. Donc juste après mes études, j'ai un diplôme d'ingénieur en microélectronique et j'ai créé une première boîte qui s'est... Agence web, mais à l'époque c'était quand même beaucoup plus technique que maintenant, ce qui n'avait vraiment pas grand chose, c'était le début. Ensuite j'ai fait une entreprise qui était plutôt dans le domaine de l'affiliation, de la monétisation de contenu. Après, je suis parti en Roumanie, j'ai fait une plateforme de développeurs offshore, j'ai fait un peu d'immobilier là-bas. Je suis parti à Riga, en Lettonie, où j'ai développé un hôtel, il s'appelle le Dodo Hotel, une centaine de chambres. Et c'est là-bas aussi, un peu par hasard, j'ai découvert le poker. J'ai commencé une carrière de joueur, on va dire, professionnel, semi-professionnel pendant deux ans. J'ai fait les championnats d'Europe, championnats du monde. Je suis classé troisième joueur français de tournoi. Mais en 2010, j'ai décidé d'arrêter. J'ai voulu revenir à quelque chose de plus fondamental. Je suis rentré en France et j'ai créé une startup, Prixing, un comparateur de prix, que j'ai développé et revendu en 2013. C'est là où je découvre le Bitcoin. Je décide d'y consacrer toute mon énergie. J'ouvre la maison du Bitcoin, qui va donner lieu à deux entreprises. La première, c'est CoinHouse, qui est le premier broker français pour acheter et vendre des crypto-actifs. Et puis Ledger, qui est aujourd'hui une hélicorne française, c'est-à-dire une entreprise valorisée à plus d'un milliard d'euros, et qui est le leader mondial des solutions de sécurité pour cryptoactifs. On fait des coffres forts pour des bitcoins en simplifiant. Et j'en étais le dirigeant jusqu'en 2019. Après, j'ai quitté les fonctions opérationnelles. Je suis toujours le premier actionnaire. Et c'est à ce moment-là où j'ai décidé d'aller plutôt vers la slow life, c'est-à-dire en s'éloigner dans mon domaine. pour changer un petit peu de vie, me reposer un petit peu. J'ai été casté dans l'émission Qui veut être mon associé, dont je viens de tourner la cinquième saison et qui sera diffusée en janvier 2025.

  • Speaker #0

    Très bientôt.

  • Speaker #1

    Très bientôt, exactement. Et maintenant, mon activité, comme je le disais tout à l'heure, c'est vraiment d'aider les entrepreneurs à avancer, à en se réagir de la valeur. Un entrepreneur, c'est quelqu'un qui résout des problèmes. Moi, j'adore résoudre des problèmes. Aujourd'hui, je n'en ai plus à résoudre. Donc, tu as décidé de résoudre les problèmes des autres.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu n'es plus du tout, entre guillemets, actif dans des boîtes que tu montes ou que tu diriges.

  • Speaker #1

    Non, je suis investisseur d'entreprise. Mais je suis plus dans l'accompagnement, la transmission, le partage d'expériences que vraiment l'opération.

  • Speaker #0

    L'opération asidien,

  • Speaker #1

    il ne faut jamais dire jamais, mais en tout cas, ce n'est pas pour l'instant le chemin que je prends.

  • Speaker #0

    D'accord. Du coup, dans ton parcours, j'entends que tu as voyagé beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je me suis expatrié à un petit moment. Aujourd'hui, c'était un moteur pour toi l'expatriation ou c'était la vie qui faisait que c'était un peu...

  • Speaker #1

    Ce sont des opportunités qui sont arrivées, que j'ai saisies parce que c'était l'opportunité de changer complètement d'univers. Moi, tous les cinq ans, j'ai changé de vie à chaque fois. J'ai eu de nouvelles opportunités. Je n'ai jamais eu peur du changement. Je n'ai jamais posé trop de questions. Si j'avais la possibilité d'aller quelque part, j'y allais. Aujourd'hui, je suis en France. J'ai l'intention d'y rester. Mais bon, tout peut changer de demain.

  • Speaker #0

    On ne dit jamais jamais.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je suis dans le présent et je suis au jour le jour.

  • Speaker #0

    Et alors, du coup, comment tu as croisé le chemin du Bitcoin ? Parce que 93, c'est ça ? Non, 2013. 2013, pardon.

  • Speaker #1

    93,

  • Speaker #0

    ça existait plus. On est d'accord, c'était Internet. Mais c'était quand même assez tôt quand même. Oui,

  • Speaker #1

    c'était assez tôt. Le Bitcoin date de 2009 et donc il a commencé à exister vraiment en 2010. Donc oui, ce n'était pas au tout début, mais quand même assez tôt. Et je venais de vendre donc Prixing à comparateur de prix. Je cherchais un nouveau projet et donc j'étais en veille. J'avais du temps de cerveau disponible et j'ai commencé à explorer un petit peu tous les sujets. Je suis tombé sur le Bitcoin, ça m'a un peu intrigué. Donc j'ai commencé à essayer de comprendre ce que c'était. J'ai lu beaucoup de choses. Plus je lisais... Moi, je comprenais parce que ce n'est pas simple. C'est ça. Vraiment, il faut oublier beaucoup de choses que l'on connaît. D'abord, désapprendre avant de pouvoir réapprendre. Puis au moment où j'ai compris, pour moi, ça a été la révélation. Je me suis dit que je devais consacrer toute mon énergie au Bitcoin. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc là, ça a été une réveille, une découverte. On rentre en profondeur dans le sujet. C'est comme ça que tu fonctionnes en général.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez monomaniaque. Dès qu'il y a un sujet qui m'intéresse, j'y fais à fond. Et le Bitcoin. Bitcoin, comme j'ai toujours été quelqu'un qui a la liberté comme valeur fondamentale et que j'aime posséder mes actifs vraiment. C'est le genre de gars à avoir de l'or physique parce que j'ai toujours eu une défiance des banques. J'ai eu pas mal de soucis avec les banques. Ça m'est arrivé de perdre tout mon argent suite à des banques qui se cassent la figure. Donc, j'ai compris que l'argent créance, l'argent dette, c'est quelque chose de dangereux. posséder mes actifs et le bitcoin en réalité a une possession extrêmement forte contrairement à ce qu'on pourrait penser. Oui,

  • Speaker #0

    ce n'est pas très logique.

  • Speaker #1

    On pense que c'est virtuel, ça n'existe pas. La réalité c'est que quand on possède ces bitcoins, on les possède vraiment. Personne ne peut les retirer, personne ne peut les censurer. Vous coupez l'accès et on y a accès. Donc ça ne dépend pas de tiers et pour moi c'est très important parce que je suis attaché à cette notion de liberté, de propriété et le bitcoin correspond vraiment à l'épitome de tout cela.

  • Speaker #0

    Apparemment, Elon Musk va quand même créer une réserve américaine. Elon Musk a une grotte ? Oui, mais enfin, sous l'impulsion d'Elon Musk, on mélange les deux.

  • Speaker #1

    Effectivement, les répercussions,

  • Speaker #0

    ça va commencer à...

  • Speaker #1

    Oui, Cynthia Lumis, qui est une sénatrice américaine, a présenté le Bitcoin Act cette année, qui a pour vocation de créer une réserve stratégique.

  • Speaker #0

    Comme on est une réserve d'or à la Fédérale Banque.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc, l'objectif, c'est en 5 ans d'avoir 1 million de bitcoins. On a acheté 200 000 par an. Alors, on va surveiller ça après le 20 janvier, l'investiture, et voir vraiment ce qui va se passer. Et c'est vrai que Trump a fait sa campagne en mode pro-crypto, de faire des Etats-Unis la première puissance mondiale de cette technologie. Et clairement, ça va continuer d'avoir un impact très, très fort sur le prix, puisque là, la pression à l'achat est gigantesque. Le nombre de bitcoins est limité. Il ne pourra jamais y en avoir plus. plus de 21 millions.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui,

  • Speaker #1

    il y a 450 bitcoins qui sont mis en circulation tous les jours. Ça fait à peu près 45 millions d'euros. Et sur les ETF, c'est-à-dire les fonds indiciels boursiers qui permettent à toutes les institutions d'acheter du bitcoin, c'est entre 200 et 400 millions de dollars par jour qui sont achetés. Et donc là, il y a une crise de liquidité des bitcoins. Ils sont en train d'être asséchés sur les marchés. Il n'y en aura pas pour tout le monde. Et c'est pour ça que le prix augmente et que même s'il y aura de la volatilité qui pourra plus se passer tout et n'importe quoi, à long terme, j'ai aucun doute sur le fait que le Bitcoin dépassera un jour, par exemple, le million de dollars.

  • Speaker #0

    Et le Bitcoin seulement, ou ce qu'on appelle Ethereum, les Doge, enfin toutes les autres monnaies ?

  • Speaker #1

    Il y a d'autres crypto-actifs qui sont un peu toujours tirés vers le haut par Bitcoin, mais je fais une grande différence entre le Bitcoin et les autres crypto-actifs. Moi, j'ai tous mes avoirs en Bitcoin, pas en Ethereum ou autre, ce n'est pas parce que je ne crois pas à ces projets-là, c'est juste que... Pour moi, le Bitcoin est un projet éternel. C'est-à-dire que dans 100 ans, il sera toujours là. Alors, je ne peux pas en dire la même chose d'Ethereum ou autre. Et donc, moi, je vois le Bitcoin non pas comme un investissement, mais comme un aboutissement. C'est le véhicule le plus sécurisé, le plus puissant pour conserver mon pouvoir d'achat dans le futur, à long terme. Et donc, c'est pour ça que je suis à 100% en Bitcoin et que je ne m'intéresse pas aux autres crypto-actifs qui peuvent avoir des intérêts à court terme spéculés. Et donc... gagner de l'argent. Mais moi, ce n'est pas mon objectif. Mon objectif, c'est vraiment de conserver mon pouvoir d'achat.

  • Speaker #0

    J'avais leur refuge. Comme l'or, tu disais tout à l'heure, c'est vraiment le coffre-fort à toi.

  • Speaker #1

    C'est ton coffre-fort.

  • Speaker #0

    Avec ton petit coffre à toi.

  • Speaker #1

    Exactement, que j'ai là et qui est en ma possession. Et donc, c'est pour moi, clairement, dans le futur, vraiment ce qu'il vaut.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, quand tu parles de véhicules d'investissement, tu peux investir aujourd'hui en Bitcoin, ça fait encore plus.

  • Speaker #1

    peur sur les marchés ou comment tu vas tu peux évidemment se rendre transforme tasson en fait tu vas tu achètes 30 oui converti tes euros dans des zones récupère des bitcoins ou des et rj solana il ya plein plein et plein de trucs d'autres crypto actifs et après tu les conserves dans le but d'avoir les valeurs supérieures sauf que moi j'ai pas l'intention de revenir en euros

  • Speaker #0

    Tu la reperds.

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas d'avoir des euros. Ça m'empêcherait de dormir d'être en euros. Je préfère être en bitcoin. Je dors comme un bébé.

  • Speaker #0

    On va suivre ta stratégie. On investit dans le bitcoin ou pas ? Il n'y a pas de conseil d'investissement.

  • Speaker #1

    C'est un actif qui est risqué. Je pense qu'à long terme, c'est un très bon investisseur. Considérer de mettre 10% de son épargne dans le bitcoin me paraît être salutaire. Mais le premier et le vrai conseil que je donne, c'est de m'y intéresser.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    C'est d'apprendre, de comprendre. Parce que pour comprendre le Bitcoin, il faut comprendre la monnaie. Et quand on a compris la monnaie, on se rend compte que finalement, on est face à un grand vide et que le Bitcoin, tout de suite, apparaît comme une alternative beaucoup plus crédible que le dollar ou l'euro. Donc, c'est juste une question d'être bien informé, c'est tout.

  • Speaker #0

    OK, donc on va s'informer et chacun prendra ses choix. Exactement. 10% de son capital peut être intéressant comme investissement.

  • Speaker #1

    En tout cas, il faut... Il ne faut pas investir dans le Bitcoin de l'argent dont on va avoir besoin à court terme. C'est sûr, parce que c'est très volatile.

  • Speaker #0

    Et il n'y a rien de pire que de mettre toutes tes économies dedans.

  • Speaker #1

    Et de dire, dans six mois, j'en ai besoin. Puis dans six mois, il se trouve qu'on a perdu 30%. Parce que ça peut arriver. Ça arrive toujours et ça va continuer.

  • Speaker #0

    C'est très, très volatile.

  • Speaker #1

    À long terme, moi, je n'ai aucun doute sur le fait que cela va s'apprécier. Au final, c'est l'euro surtout qui va perdre de la valeur par rapport au Bitcoin.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, restons dans le Bitcoin un petit peu. Ledger va fêter ses dix ans. Unicorn exceptionnel, enfin honnêtement c'est une des vraies fiertés françaises on peut dire aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Oui parce qu'elle rayonne à l'international, on en présente dans 165 pays. La France c'est que 2% du chiffre d'affaires.

  • Speaker #0

    Oui tout est à l'export.

  • Speaker #1

    Sauf je crois l'usine de production du piétiste Rouson. C'est là où sont fabriquées la plupart des ledgers et c'est de là qu'ils sont expédiés dans le monde entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'on rappelle à la ledger il y a des produits physiques.

  • Speaker #1

    clé usb à l'intérieur c'est la même que plus intelligible retrouve dans la carte à puce en fait c'est la carte à puce mais carte à puce parce qu'il y en a pas plus mais un élément sécurisé une puce sécurisé c'est une technologie française et c'est parce qu'on a toute cette avance française que Ledger est le leader mondial on doit avoir 70% du marché 22% de tous les bitcoins dans le monde sont sécurisés par de la technologie de Ledger c'est beaucoup oui c'est beaucoup énorme

  • Speaker #0

    On se peut être frappé par le gouvernement américain pour certifier leur réserve. Ils ont d'autres solutions américaines. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres solutions pour les institutions financières. Mais pour quelqu'un qui veut vraiment protéger, posséder ses propres bitcoins, il a besoin d'acheter un coffre-fort. Et Ledger, aujourd'hui, sont les coffres les plus résistants du marché. Il n'y a jamais eu un seul hack, un seul vol d'un coffre de Ledger.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute, super. Et qu'est-ce que tu retiens de cette expérience Ledger ? Parce que du coup, ça a été quand même, j'imagine, un pivot pour toi aussi.

  • Speaker #1

    Ça a été une expérience formidable, puisque en cinq ans, on est passé de zéro à plusieurs dizaines de millions d'euros, centaines de millions d'euros de chiffre d'affaires pendant dix ans. Mais en tout cas, moi, j'ai vécu une accélération formidable en 2017, puisque le chiffre d'affaires de Ledger, au début, ça ne marchait pas du tout. C'était très compliqué. On a fait 100 000 euros la première année, 200 000 euros la deuxième année, et puis 40 millions d'euros. la troisième année. Donc, c'était une accélération très forte. Oui, à tous les niveaux. Et donc, c'était un moment incroyable à vivre en matière de scalabilité, de recrutement, de résolution de problèmes, de levée de fonds. Là, j'ai énormément appris et c'est une expérience qui a beaucoup de valeur aujourd'hui. C'est pour ça que je suis heureux de pouvoir transmettre cette expérience à d'autres entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Parce qu'aujourd'hui, tu es sorti de l'opérationnel, tu es toujours premier recte-mère. Oui, exactement, mais aujourd'hui,

  • Speaker #1

    le directeur de l'entreprise, c'est Pascal Gauthier, ce n'est pas moi. Et donc, c'est lui aujourd'hui qui a les rênes de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Donc, le grand public te connaît via M6, l'émission Qui va être mon associé ?

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça t'a appris,

  • Speaker #0

    cette expérience télévisuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai surtout pris beaucoup de plaisir. À la base, c'est la raison pour laquelle j'avais participé, c'est que je savais que ça allait être une expérience incroyable. Déjà, c'est l'opportunité de pouvoir parler d'entrepreneuriat à la télévision, devant le public. Donc là, cette émission, elle a quand même une utilité publique, puisqu'elle explique un petit peu la notion d'argent, la notion de construction d'entreprise. Je pense qu'elle réconcilie les Français avec... Ce qu'on appelait avant les patrons, quoi. Qui était plutôt une vision négative. Là, on voit que c'est un peu à tout à chacun. Il n'y a pas de... Tout le monde peut être entrepreneur. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de marqueur social nécessaire. Après, l'entrepreneuriat, ce n'est pas pour tout le monde. Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais ça vient d'un peu partout. On voit qu'il y a des jeunes, des moins jeunes, de la diversité, des hommes, des femmes. Et donc ça, c'est super. Puis en plus... Moi, en tant qu'investisseur, avoir des projets extrêmement divers, c'est toujours un moment incroyable puisque je vais rencontrer des entreprises et des entrepreneurs que je n'aurais jamais pu voir autrement. Je vais de surprise en surprise et cette émission m'apporte beaucoup de ce côté-là.

  • Speaker #0

    Du coup, tu participes à la sélection des entrepreneurs qui viennent pitcher ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. C'est vraiment le casting qui gère ça de manière complètement séparée. Nous, on ne sait rien. On s'assoit dans les fauteuils et on découvre l'entrepreneur. On essaie même, à partir de la mise en scène qui est sur le plateau, de comprendre de quoi on va parler. Donc c'est la découverte en temps réel. On n'a absolument pas les dossiers à l'avance.

  • Speaker #0

    Comme nous, au grand public qui regarde dans la télé, on découvre avec quoi le dossier... Exactement,

  • Speaker #1

    parce que nous, ça dure un peu plus longtemps. L'enregistrement, ça dure une minute, une heure et demie, donc on coupe parce que sinon, ce serait un petit peu long. Un petit peu trop long, oui. Mais on découvre et on doit vraiment prendre notre décision en temps réel. sans avoir accès à plus d'informations.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu as investi dans combien de sociétés depuis, via l'émission, je crois ?

  • Speaker #1

    Je pense, au total, on doit être à 23, 24 maintenant. Donc, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    Donc, ça fait combien de saisons ? Ça fait 4, 5 saisons ?

  • Speaker #1

    Il y a 5 saisons.

  • Speaker #0

    5 saisons. 5 saisons, donc,

  • Speaker #1

    qui n'est pas encore diffusée.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, ça fait 4 investissements à peu près, un peu plus. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Ça dépend des saisons. Il y en a que j'ai fait un peu plus, des fois un peu moins, mais oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, ton accompagnement, tu investis et aussi tu les accompagnes, un petit peu comme tu fais ici avec les entrepreneurs, j'imagine. Alors,

  • Speaker #1

    c'est seulement de l'argent, c'est ce que viennent chercher les entrepreneurs, mais aussi, comme tu le dis, un accompagnement. Ils ont besoin d'avoir quelqu'un qui va les aider à résoudre leurs problématiques, à renforcer un petit peu leurs convictions, à pouvoir aussi les aider à offrir leur réseau, parler à la bonne personne. Et ça, ce sont des éléments qui sont beaucoup valorisés par les entrepreneurs qui ont besoin. d'accompagnement, c'est clair. Ça va dépendre d'une entreprise à l'autre, mais c'est beaucoup ce qui est valorisé. C'est pour ça que l'émission s'appelle Qui veut être mon associé et pas Qui veut être mon investisseur. Parce que ce n'est vraiment pas juste un chèque qui est fait. Et en réalité, pour le téléspectateur, l'histoire s'arrête quand on fait la poignée de main du div en disant ça y est, je vais vous accompagner. Mais pour nous, c'est là où tout commence. C'est ça. Puisqu'on va partir sur des années et des années d'accompagnement. Il faut savoir que l'entreprise, ça va mettre 5 à 10 ans avant d'aboutir. ou à se casser la figure. Ça peut être un peu plus rapide parfois. Mais c'est long, il faut être très patient. Et donc, c'est vraiment un accompagnement sur le long terme.

  • Speaker #0

    Et ça, on n'a pas finalement les images de cet accompagnement-là. Non,

  • Speaker #1

    parce que ce serait compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, pour rentrer dans la boîte de chacun. Voilà,

  • Speaker #1

    donc ça prendrait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Mais des fois, ils font des feedbacks un an après. Alors, ils font un petit devenu.

  • Speaker #1

    Donc, il y a un petit reportage. Ce qui est pas mal. Il faut savoir où on en est. Mais c'est vrai que souvent, les téléspectateurs restent un peu sur l'enfant. Ils disent, ah, on voudrait savoir.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas facile de suivre. Ça demanderait beaucoup de moyens.

  • Speaker #0

    Du coup, pas trop d'investissements déçus ou hasardeux que tu as pu faire pour l'instant ?

  • Speaker #1

    Réalement, il y a bien sûr pas mal de boîtes dans lesquelles j'en ai parlé, surtout de saison 1, saison 2, qui se sont cassées la figure. Parce qu'il faut savoir que 8, 9 entreprises sur 10 se cassent la figure dans les deux ans. Et donc, c'est la loi des normes, c'est la loi du business. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une entreprise peut se casser la figure. Et si je regarde sur la saison 1, il ne reste pas beaucoup. J'avais fait, je crois, 7 investissements. Il en restait 2 qui sont encore vivantes. Oui.

  • Speaker #0

    C'est le marché,

  • Speaker #1

    bien sûr. Ça fait partie du jeu.

  • Speaker #0

    C'est vrai que l'émission américaine, c'est les Shark Tank. Donc là, forcément, il y a un plus gros marché. On parle de plus gros volumes, d'ailleurs, en termes de projets. Oui, des projets plus gros. Donc un risque peut-être un petit peu plus dilué, mais en même temps pas que, parce que c'est des gros investissements quand même. Mais c'est vrai qu'après en France, il y a beaucoup d'entrepreneuriat, mais c'est vrai que l'idée, le timing, les équipes, les finances, qui est tellement chiquière, pitié quoi.

  • Speaker #1

    C'est parfois plus difficile que d'arriver trop tard. Et puis il y a énormément de raisons pour lesquelles ça ne peut pas fonctionner. Il peut y avoir des désaccords entre associés, il peut y avoir une lassitude, il peut y avoir une difficulté dans l'exécution. Et puis parfois on se rend compte qu'un business model ne fonctionne tout simplement pas.

  • Speaker #0

    C'est souvent des projets industriels d'ailleurs. Sur lesquels ?

  • Speaker #1

    Alors moi, oui, plus particulièrement, parce que c'est un peu ma fibre. Maintenant, les projets qui sont proposés dans les émissions sont extrêmement larges. Mais alors, ils ont tous en commun que le téléspectateur peut s'identifier et le comprendre. C'est pour ça qu'on ne voit pas non plus des projets B2B,

  • Speaker #0

    des métiers logistiques,

  • Speaker #1

    des métiers compliqués, qui pour autant pourraient être très bons d'un point de vue investissement. Mais il faut quand même être sûr dans le grand public visuel. C'est une émission de télévision. Le but, c'est quand même de passer du bon temps, d'apprendre des choses. Mais quand même, ça reste un divertissement.

  • Speaker #0

    Et puis démocratiser l'entrepreneuriat, comment ça fonctionne et comment les gens ont des idées.

  • Speaker #1

    Et ça monte, comment ça fonctionne. Il y a beaucoup de sous-titrages qui disent B2B, B2C,

  • Speaker #0

    B2CE. Il y a plein de choses qu'on apprend comme ça.

  • Speaker #1

    Et à chaque fois, on est pas mal sous-titrés parce qu'on a un peu notre vocabulaire à nous.

  • Speaker #0

    C'est normal. Est-ce que tu as un investissement dans ta carrière au-delà de la télévision que tu as raté, que tu regrettes énormément aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait... L'investissement auquel je suis passé à côté, c'était je pense en 2016. Il y a un gars qui vient me voir et qui me propose d'investir dans sa boîte blockchain. Il dit voilà, c'est un peu comme les cartes Panini en foot, mais digitalisées sur la blockchain avec l'applicité de jouer, etc. J'écoute le foot, mais je ne comprends rien. En plus, c'était le troisième ou le quatrième qui était venu me voir. J'avais financé les trois avant. Je me suis dit, je n'ai quand même pas financé toutes les boîtes de l'écosystème. Je dis, écoute, je ne sais pas. J'étais très occupé avec Ledger aussi. Il m'a même rappelé. Il m'a dit, si, si, viens. Et tout, je dis, non. Et en fait, c'était Nicolas Julia de Ausha qui aujourd'hui… Grosse,

  • Speaker #0

    grosse.

  • Speaker #1

    4 milliards. Donc oui, je pense que je suis passé à côté de plusieurs dizaines de millions d'euros d'Upside. Mais bon. Honnêtement, je trouve ça plutôt rigolo comme anecdote.

  • Speaker #0

    Ils ont fonctionné, ils ont une carte aussi.

  • Speaker #1

    Ça ne m'empêche pas de dormir parce que de toute façon, c'est pour ça qu'il faut mieux toujours être dans le présent et ne pas trop se poser de questions.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une histoire du coup de timing et un petit peu de connaissances marché. Oui,

  • Speaker #1

    en fait, je crois que la vraie raison, je m'en ai déjà fait trois, je me suis dit, non, je ne vais quand même pas toutes les faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Et il se trouve que celle que je n'ai pas faite, c'est celle qui a marché. Toutes les autres que j'ai faites...

  • Speaker #0

    Mais tu ne peux pas savoir avant.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas savoir avant parce que, oui, en plus, je ne connaissais pas spécialement ce marché, mais il y a quand même pas mal de l'aléa. Des fois, j'ai fait des investissements, persuadé que ça allait fonctionner, je me suis ramassé. Et des fois, je me suis retrouvé dans un investissement parce qu'on m'a dit, tiens, vas-y. Là, ça a bien fonctionné, comme Alan. J'y suis allé. Parce que j'avais des amis qui m'ont dit, mais si, si, vas-y. Donc moi, je n'ai aucun crédit personnel à être dans Alan.

  • Speaker #0

    et l'entreprise aujourd'hui vaut plusieurs milliards donc là pour le coup ça a marché ça a fonctionné et c'était c'est une belle histoire donc c'est un peu de réseau un peu quand même de pas de pousser à investir mais en tout cas de conseils autour de toi aussi le réseau est important le réseau est important l'accès au bon dossier bien sûr est super important et

  • Speaker #1

    ça fait toute la différence et c'est pour ça qu'aujourd'hui la plupart des investissements en dehors de l'émission qui veut être mon associé je l'ai fait avec Blast qui est le fondateur de Yborbon qui aussi qui veut être mon associé et qui lui a fait apporte une sélection, c'est la valeur qu'il va proposer à ses membres.

  • Speaker #0

    Là, c'est le réseau. Donc, c'est plutôt efficace. Autant, il vaut mieux. Parce que c'est aussi un métier. C'est un métier. Les vices sont assez... J'ai rencontré Jeff Clavier, qui est aux Etats-Unis, que j'ai rencontré à l'époque du web avec Lemaire, mais qui, en fait, lui, passe à peu près 3 minutes par dossier. Donc, il voit les gens intervenants, et il passe 3 minutes. Et si au bout des 3 minutes, il se dit je ne comprends pas ou je ne vois pas le truc il sort. Donc c'est aussi des fois des process, en tout cas des métiers de process.

  • Speaker #1

    Mais c'est un métier, l'investisseur, c'est un métier. Les bons entrepreneurs ne font pas forcément les bons investisseurs. Donc moi, je ne me considère pas du tout comme un bon investisseur. Du reste, moi, ce qui m'intéresse, c'est d'accompagner,

  • Speaker #0

    de partager des aventures.

  • Speaker #1

    Il y a parfois, en fait, la dimension humaine, émotionnelle qui rentre en ligne de compte. Donc c'est très, très bien pour l'émission qui veut être associée. Il y a des choix qui sont parfois avec le cœur et moins avec la raison. Et donc qui au final ne paye pas forcément d'un point de vue investissement.

  • Speaker #0

    Bon, peu importe. Ce n'est pas ce que je recherche.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Là, ce n'est pas du divertissement, mais c'est quand même ce que tu as de l'argent au final. Oui,

  • Speaker #0

    mais je vis de belles aventures. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est différent.

  • Speaker #0

    C'est ça qui m'apporte beaucoup et donc, je n'ai aucun regret par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Alors, 2020, tu as créé aussi AlgoSup. Oui. Donc, pareil, à Vierzon.

  • Speaker #0

    Oui, oui, j'ai confondé AlgoSup. C'est une école de développeurs d'informatique à Vierzon qui forme en cinq ans des développeurs généralistes de haut niveau.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça, c'était aussi un manque sur le marché français.

  • Speaker #0

    Avec les boites que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu t'en rends compte, du coup, en recrutement.

  • Speaker #0

    Il faut recruter des développeurs de bon niveau. Et donc, une des manières de répondre à cette problématique, c'est de créer des écoles et de créer tout un programme académique vraiment basé sur les vrais besoins des entreprises et de pouvoir former des développeurs que j'aurais envie de recruter.

  • Speaker #1

    D'accord. Là, tu as combien d'élèves ? Il y a une cinquantaine d'élèves. Cinquantaine d'élèves. Après, ça fait toutes les ans, tu as une... C'est un grand sort.

  • Speaker #0

    Là, on va avoir le premier cycle avec les diplômés. Une école, c'est difficile parce qu'on ne peut pas aller plus vite que la musique. Il faut d'abord voir comment ils vont sur le marché. Aujourd'hui, ça se passe plutôt bien. Ils se font tous recruter avec des super salaires. Mais ça prend du temps. Il faut se prouver. Il faut être patient.

  • Speaker #1

    Là, c'est le temps long. Donc là, c'est l'investissement long terme.

  • Speaker #0

    Oui, l'investissement long terme, tout à fait. mais qui est vraiment basé sur la volonté de ne pas y avoir un vrai manque sur le marché parce que des développeurs généralistes de bon niveau qui vont être ensuite directeurs techniques, VPN, engineering il n'y en a pas assez, il en faut et c'est une nécessité de pouvoir en avoir plus sur le marché un vrai sujet de développement aussi pour nous,

  • Speaker #1

    entrepreneurs français parce qu'il y a de la tech de partout maintenant, enfin dans tous les sujets il y en a, c'est plus réservé à une certaine...

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a de bien de choisir d'aller dans la tech, dans le développement ? C'est qu'on choisit de ne pas choisir. C'est-à-dire qu'on peut très bien aller faire de la tech, être développeur, et puis ensuite aller dans la santé, ou ensuite aller dans tel ou tel domaine industriel. Donc, comme il y a de la tech partout, c'est complètement...

  • Speaker #1

    L'IA fait partie, j'imagine, du programme.

  • Speaker #0

    L'IA en fait partie, bien sûr. C'est à la fois un outil et aussi une manière de concevoir les programmes. Donc, ça fait évidemment partie du cursus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Donc, VIRZON, c'est quand même... le centre névralgique l'ERIC ?

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je fais beaucoup d'investissements locales, donc il y a Algosup, il y a Allager qui s'est implanté dans la région, j'ai aussi le BQ Village by CA qui est un incubateur de start-up. D'accord. Mon objectif c'est vraiment d'aider au développement local de la ville. On a eu une première étape avec Ledger qui a permis à Vierzon de rayonner dans le monde entier. Et donc utiliser cette dynamique pour continuer de renforcer le développement de la ville. Donc il y a eu AlgoSup, le BQ Village by CH, d'autres initiatives qui sont en cours. Donc ça fait partie en fait de mes objectifs et de mes investissements à impact. Avec le climat, avec l'handicap, l'inclusivité. Moi c'est le développement local.

  • Speaker #1

    Et Vierzon parce que tu es natif de la région ?

  • Speaker #0

    Oui, du coup, on n'a pas un industriel, on a porcelaine, qui s'est un peu mal finie puisque l'usine a été rasée. Et dans les années 90, ça a été très, très compliqué pour les porcelainiers. Donc l'aventure entrepreneuriale s'est arrêtée après un siècle. Et donc, ça n'a pas été simple. Mais pour moi, c'est un peu une histoire de revanche, de revenir et de contribuer à la réindustrialisation de la ville.

  • Speaker #1

    Très bien. En tout cas, ça fait du sens. Et en même temps, je pense que de recevoir ces Ledger made in Vierzon,

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Par une époque,

  • Speaker #0

    on avait marqué Paris-Vierzon-San Francisco. Au début, on avait marqué ça sur tous nos packagings.

  • Speaker #1

    Ça doit être sympa. Du coup, la télévision, qui va être mon associé, le côté médiatique, donc maintenant, tu es une personnalité publique. Oui. Je dirais, parce que les gens te reconnaissent. Ça m'arrive. Ça fait l'effet télé quand même. Oui,

  • Speaker #0

    oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Au-delà du monde B2B. Oui, oui,

  • Speaker #0

    il y a un effet télé indéniable.

  • Speaker #1

    Ça marche toujours. Vu à la télé, ça marche toujours. Est-ce que ça a impacté aujourd'hui ton image ou ta... ta façon de montrer ton image sur Internet ou sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Alors, ça l'a impacté dans le sens où ça m'a un petit peu motivé pour justement plus communiquer sur les réseaux sociaux et donc, pas me créer une image, mais en tout cas, faire exister mon image, puisque je suis assez présent aujourd'hui sur LinkedIn, par exemple. Aussi sur Instagram, X et d'autres. Et j'essaye toutes les semaines de partager des conseils, des retours d'expérience. J'ai aussi ma newsletter. Donc oui, cette notoriété m'a amené à vraiment me mettre sur les réseaux sociaux, ce que je faisais très, très peu avant. Et parce que je me suis aperçu qu'il y avait quand même un capital à utiliser, que ce serait dommage de ne rien faire. Et donc ça, ça a été l'impact qui m'a un petit peu donné la motivation pour le faire.

  • Speaker #1

    Donc du coup, aujourd'hui, tu as une routine avec des conseils. Donc c'est plutôt LinkedIn ton réseau, j'imagine. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le réseau principal puisque j'ai 320 000 abonnés. Après, j'ai Instagram avec 130 000, Twitter, enfin X, 46 000. Donc j'essaie d'être présent quand même sur tous les réseaux. Chacun a ses particularités.

  • Speaker #1

    Chacun a ses particularités.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que Twitter... Pardon. C'est vrai que LinkedIn est le réseau sur lequel j'ai le plus d'impact.

  • Speaker #1

    TikTok, c'est un sujet ou pas ?

  • Speaker #0

    J'ai TikTok aussi. Je publie quelques vidéos.

  • Speaker #1

    Différentes ?

  • Speaker #0

    Oui, différentes. C'est rigolo, mais en tout cas. Autant LinkedIn est générateur de business, qui a une vraie valeur ajoutée là-bas. Instagram aussi, un petit peu. Autant TikTok, rien, zéro. Ça n'a aucun impact. Peut-être que ça fonctionne si tu vends des crèmes cosmétiques.

  • Speaker #1

    Oui, ou ça fait des vues, mais on ne sait pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Je pense qu'en matière de business et de solidité de ce qu'il y a derrière, ce n'est pas très convaincant pour le moment.

  • Speaker #1

    Après, il y a des cases où des gens qui ont publié des livres et qui ont été mis en avant sur TikTok, qui ont été sold out. Tout à fait.

  • Speaker #0

    On est sur des livres,

  • Speaker #1

    sur des choses. plus pragmatique des produits, des objets qu'on peut acheter physiquement.

  • Speaker #0

    Un peu plus B2B, ce n'est pas, à mon avis, un pacteur. Alors que LinkedIn, pour le coup, l'est vraiment.

  • Speaker #1

    Tu mélanges ta vie perso, pro, les entreprises dans lesquelles tu as investi aussi. C'est pas du tout le contenu,

  • Speaker #0

    c'est vraiment principalement des conseils et des recueils d'expérience basés sur ma vie d'entrepreneur que je partage. avec mon style à moi qui est assez direct parfois c'est un peu humoristique un peu pince sans rire par moments puisque j'aime bien aussi j'ai une très bonne vidéo avec ta routine du matin oui c'est ça qui a bien fonctionné et qui représente un petit peu oui pour une sorte de point à gratter en entrepreneuriat où voilà j'aime bien pas dénoncer des fois certaines petites pratiques mais toujours en restant voilà ça reste simple et léger Mais ça tourne vraiment autour de l'entrepreneuriat, un peu de développement personnel. C'est quand même pas mal de mindset. Parce que ça fait vraiment partie des outils de l'entrepreneur. Donc, l'état d'esprit, c'est vraiment important. Et donc, je parlais du syndrome de l'imposteur. Je parlais de la solitude de l'entrepreneur, de la confiance en soi, ce genre de choses. Donc, ça fait partie des sujets que j'aborde. Mais on est quand même très, très entrepreneur. Et puis aussi, bien sûr... Bitcoin, crypto-actifs, un autre sujet sur lequel je suis légitime et donc je prends la parole de temps en temps.

  • Speaker #1

    Donc tes sujets, c'est entrepreneuriat, Bitcoin, c'est quand même tes deux sujets autorités, enfin où tu fais autorité et résistance. Voilà, j'ai une légitimité où les gens vont m'écouter,

  • Speaker #0

    les dire ok, bien, bien, bien.

  • Speaker #1

    Et si j'en demande ce genre de conseils, je m'y ajoute en plus. Et qui va très bien d'ailleurs dans ton développement de conférences ou de masterclass que tu peux faire ici, c'est dans le prolongement de tout ça. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait, puisque je fais aussi des crypto-expériences qui sont des masterclass, on va dire, mais vraiment dédiées à Bitcoin.

  • Speaker #1

    Crypto Experience.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est la Crypto Experience. C'est immersif, c'est un peu plus court, mais le fait, c'est de repartir avec tous les outils pour comprendre le Bitcoin, comment investir, comment le sécuriser, vraiment tout savoir.

  • Speaker #1

    Donc, perdre la feuille d'eau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Parce que parfois, les gens sont un peu pleureux et ne savent pas trop comment faire, comment se lancer. C'est ça. Et ils préfèrent être accompagnés. Et donc, pour ceux qui veulent aller dans cette direction, il y a les Crypto Experience.

  • Speaker #1

    Ça existe. Crypto Experience. On va faire ça. Au domaine. C'est bien, au domaine. Super. Est-ce que tu crois qu'aujourd'hui, pour un entrepreneur... Le personal branding, les réseaux sociaux sont indispensables au succès ou à la visibilité de l'entreprise ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est indispensable. Il y a sûrement des contre-exemples dans lesquels ça n'a pas une grande importance. Mais d'une manière générale, et là pour avoir croisé des centaines d'entrepreneurs et pour avoir discondé, le fait d'exister sur les réseaux sociaux à titre personnel est bien plus important aujourd'hui que d'exister sur les réseaux en tant que page d'entreprise. C'est-à-dire que la communication corporate, franchement tout le monde s'en fiche. En tout cas, l'impact est assez limité, en tout cas pour les PME, alors que la communication d'un dirigeant va vraiment avoir un impact fort. En plus, il s'est basé sur de l'authenticité, du partage d'expérience, du partage de valeur, d'apporter quelque chose. C'est générateur de business parce qu'à la fin, il va y avoir des vues, il va y avoir des lectures, il va y avoir de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, parce que le succès d'une entreprise aujourd'hui, c'est à travers son patron, en tout cas son dirigeant, qui va incarner son entreprise et son idée. Et puis, on va avoir confiance en lui et pas forcément en la boîte, parce que la boîte, c'est la boîte.

  • Speaker #0

    Il va prendre la parole sur des sujets qui sont traités par l'entreprise. Et il y en a beaucoup qui disent Ah non, mais moi, je suis dans l'industrie, tout le monde s'en fiche de ce que je fais. Je fais de l'injection plastique. Non, il y a plein de choses intéressantes à dire. Il faut expliquer comment fonctionne le métier. Donc, ça permet de parler de son entreprise de façon intéressante, intelligente, sans être dans le marketing direct. Parce que juste dire, voilà ce que je fais, c'est génial, je suis meilleur. Bon, ça, c'est limite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et puis, il faut vivre son produit. Il faut l'incarner, en tout cas.

  • Speaker #0

    Oui. Et puis, parler avec passion, authenticité.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ça, ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Comment tu vois ça, justement, par rapport à l'IA aujourd'hui qui fait... Je ne sais plus quelle étude disait que quasiment 6 postes sur 10 sur LinkedIn étaient générés par de l'IA.

  • Speaker #0

    Moi, je n'y crois pas. En tout cas, c'est parce qu'il y a six postes sur dix qui sont tellement nuls que je ne les vois pas. Mais la génération de contenu par l'IA pure, c'est nul. Ça n'a aucun intérêt. Ça se voit immédiatement. Par contre, utiliser l'IA pour améliorer son contenu, dire voilà, est-ce que tu peux me rédiger telle ou telle phrase ? Est-ce que tu peux me donner quelques idées, me donner quelques pistes, m'aider à construire un plan ? Oui, mais ensuite, ça doit être complètement géré par le dirigeant lui-même. ou par un copywriter, parce que tout le monde ne sait pas écrire, tout le monde n'aime pas écrire. Donc il y a des copywriters, des gens qui font ça, qui peuvent être assez impactants. Et eux utilisent l'IA aussi, mais l'IA n'est pas en soi un outil qui peut se substituer au créateur de contenu, parce que c'est vraiment trop nul et ça ne marche pas.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que tout le monde en tout cas... On dit que l'IA va révolutionner les contenus, les images, les vidéos, etc. Enfin, pas mal de choses.

  • Speaker #0

    C'est un outil supplémentaire assez puissant. Mais même, dès qu'il y a une image IA, ça se voit tout de suite. Donc, l'intérêt est limité. Parce que les gens se disent, c'est l'IA, donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Oui, aujourd'hui, ça se voit. Après, ça va. Oui,

  • Speaker #0

    après, ça se verra sûrement moins. Mais dans ce cas, ce sera la manière de générer un prompt qui soit intelligent. On va déplacer la créativité de l'autre côté. C'est vrai que, bien sûr... qu'on est dans de la destruction créatrice. Il y a plein de métiers qui vont évoluer, le métier de traducteur, le métier de faire effectivement des photos au kilomètre pour représenter un certain nombre de situations. Utiliser l'IA avec des images convaincantes, ce sera un outil intéressant pour les créateurs. Mais moi, je pense qu'il y a quelque chose qui est vraiment irremplaçable, c'est la créativité humaine, qui a une vraie valeur. Et je pense qu'en tout cas, à ce stade, on peut largement faire la différence entre un poste complètement généré par de l'IA et un poste généré par un humain. Même si l'IA à la fin peut aider à améliorer le poste et rendre quelque chose de plus haut.

  • Speaker #1

    Oui c'est ça, parce que ça donne quand même des capacités à produire des images à travers d'autres petites... Une image en IA c'est composé de petites images prises ailleurs qui vont composer l'image finale qu'on va lui demander.

  • Speaker #0

    Oui, puis on peut aussi repournir, moi par exemple je peux...

  • Speaker #1

    Ça c'est global....

  • Speaker #0

    une IA, Ausha, GPT, toute ma bible de contenu. mon livre, tous les textes. Et je peux lui demander de générer des templates de postes à partir de mon style. C'est assez bluffant, ça fonctionne bien. Mais il faut que ce soit repris ensuite. Ça peut donner des idées,

  • Speaker #1

    ça peut mettre sur la poix.

  • Speaker #0

    Bien sûr, j'utilise l'IA pour écrire mes postes, mais le contenu lui-même, la rédaction, c'est quand même moi qui l'ai fait à la fin, parce que je ne suis pas satisfait de l'imprimé. impact, donner, et puis il y a une petite touche d'humour,

  • Speaker #1

    enfin il y a quand même des choses très personnelles que l'IA ne peut pas voir. Exactement,

  • Speaker #0

    que l'IA ne peut pas voir, en tout cas, on va être trop de toute façon dans le politiquement correct, c'est-à-dire que l'IA va jamais sortir des positions tranchées et impactantes qui vont générer du débat, ça va être toujours emballé dans une espèce de bouillasse de politiquement correct, assez finalement indigeste, et sans intérêt en fait. Et donc, voilà, c'est-à-dire oui, mais, machin, mais attention, il faut bien prendre que, mais si...

  • Speaker #1

    En fait, c'est une magie du plan.

  • Speaker #0

    Et donc, le but d'un vrai contenu, c'est quand même d'être incisif, d'interroger, de se positionner, de dire quelque chose. Et l'IA n'est pas du tout bonne là-dessus, puisqu'elle est très attentionnée, justement, à froisser personne. Oui,

  • Speaker #1

    donc elle est neutre, elle est un peu froide, comme tu imagines. Voilà,

  • Speaker #0

    et donc c'est nul.

  • Speaker #1

    Bon, l'IA un petit peu, mais... pour améliorer ou donner une base et après retravailler le compte. C'est un outil que j'utilise.

  • Speaker #0

    Franchement, il m'aide pour améliorer des phrases. Des fois, j'écris un truc et c'est assez bon, je n'y arrive pas. Je dis, ah ouais, ça c'est super. Mais ça s'arrête là.

  • Speaker #1

    On ne peut pas tout lui donner non plus.

  • Speaker #0

    On ne peut pas confier à l'IA la généralité.

  • Speaker #1

    des articles. Est-ce que tu as déjà eu un contre-exemple de Brun-Quentin, toutes les choses que tu as pu faire, qui t'a été reproché ou sur lequel tu t'es trompé au début, parce que peut-être qu'au début, on essaye plein de choses pour voir ce qui fonctionne, mais est-ce que tu avais un retour de flamme quelque part dans un de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Alors, pas vraiment. En fait, les retours de flamme que je peux avoir, c'est un peu différent, c'est plus... C'est-à-dire, mais attends, Eric, tu as fait une licorne, tu as fait des trucs. Qu'est-ce que tu fais ? à poster des trucs sur Internet. Enfin, si je veux dire, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu parles de tes masterminds ? Pourquoi tu parles de tes crypto-expériences ? Puisque parfois, j'explique ce que je fais. Et donc, il y a un côté un peu promotionnel. Donc, ils disent, mais attends, finalement, t'es quoi ? T'es un influenceur à Dubaï. Pourquoi tu fais ça ? T'as pas d'argent ? T'as planté tes boîtes ?

  • Speaker #1

    Et donc... Je t'embête.

  • Speaker #0

    Voilà, mais c'est plutôt ça en fait ce qu'on va me reprocher ou ce qu'on va pas comprendre. Alors ça reste quand même limité puisque ce type de réaction est quand même très à la marge. Mais c'est plutôt ça, plutôt que des prises de position que je prends, surtout que au final, quand je parle de choses,

  • Speaker #1

    je ne suis pas très polémique.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas dans la politique, je ne suis pas dans le social, je parle d'entrepreneuriat. Alors j'ai des positions radicales, comme dire qu'une idée ça ne sert à rien, qu'il ne faut pas réfléchir, il ne faut pas faire de business plan. Il faut se plonger dans l'action, il faut se piéger soi-même, donc c'est quand même des...

  • Speaker #1

    C'est radical.

  • Speaker #0

    Mais là, personne ne me dit non, c'est n'importe quoi Non, parce que je pense que c'est très vrai ce que je dis. Donc finalement, ce n'est pas polémique. Je fais que, quelque part, révéler des vérités avec un discours peut-être radical, mais qui n'est pas choquant. Par contre, ce qu'on va me reprocher, c'est bah attends... Tu fais des licornes parce que tu fais un retour de faire des licornes. Arrête de faire ton influenceur à Dubaï.

  • Speaker #1

    Et tu crois que du coup, c'est une méconnaissance de la part de ces entrepreneurs, j'imagine, ou de ces gens ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est pas...

  • Speaker #1

    Qui voient les réseaux comme un truc négatif ? Peut-être.

  • Speaker #0

    Ou alors ils comprennent pas.

  • Speaker #1

    Ils comprennent pas quand même, parce que c'est...

  • Speaker #0

    Au final, en fait, ce que j'essaie de leur expliquer, c'est juste que je fais ce qui me plaît. Bien sûr, je fais ce que je veux, mais c'est pas le sujet. Mais en fait, ça me plaît de transmettre. Donc à la fin, ça se... ça va être des contenus, ça va être des masterminds, ça va être sous cette forme-là. Et donc forcément, je vais en faire la promotion, parce que j'ai envie qu'il y ait des gens qui viennent à mon mastermind, dans mes crypto-experts, donc je vais en parler. Et donc, c'est juste, oui, je pense, une question de ne pas comprendre pourquoi, alors que j'ai une fortune conséquente, je ne suis pas soit à essayer de faire décoller des fusées, tu vois, Elon Musk. soit être sûrement là qu'à pêcher la carpe quoi donc c'est vrai qu'aujourd'hui ce que je fais ça peut paraître un peu vidéo dire que tu t'emmerdes à faire des mastermind enfin certes tu pourrais faire autre chose soit galère le cancer soit rien faire mais

  • Speaker #1

    non c'est ce qui me plaît et donc moi je fais ce que tu as dit en tout cas ce que tu as dit qu'avec toi même c'est exactement toujours pas un rôle ce qui est bien donc après je comprends qu'on puisse se dire maintenant pourquoi il fait ça ouais mais bon je vais décider de faire ce que je veux et ce qui me plaît Toi, tu peux voir l'impact que ça a, justement, depuis que tu fais tes contenus ? Je pense que tu es équipé aussi pour faire des contenus, tu n'es pas tout seul, parce que c'est un peu de boulot quand même. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu vois des retours ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai des retours. Par exemple, la morning routine dont tu parlais tout à l'heure, qui est une vidéo qui a été vue de nombreuses fois, c'est quelque chose dont on parle. Parce que c'est rigolo, ça marque, ça parle un petit peu à tout le monde. Bien sûr. Et d'une manière générale, quand je croise des gens dans la rue, ils me parlent aussi.

  • Speaker #1

    De tes contenus ? Oui, donc du coup, ça, c'est intéressant. Je vais la refaire. Du coup, est-ce que tu mesures l'impact de tes contenus ? Parce que du coup, tu publies beaucoup sur les différents réseaux. Comment tu mesures cet impact-là ? Et est-ce qu'on te le fait remarquer ? Oui,

  • Speaker #0

    on m'en parle, notamment avec la morning routine, la vidéo dont on parlait tout à l'heure. Ça, en fait, on m'en a beaucoup parlé. Elle a fait plus d'un million de vues.

  • Speaker #1

    C'est pour une niche quand même,

  • Speaker #0

    parce qu'on est dans l'entreprenariat. Et donc, oui, les gens en parlent. Les conseils que je peux donner, on parle de certains postes. Donc aujourd'hui, on parle souvent de l'émission, on fait en premier. Mais les contenus que je fais résonnent. Et du reste, je le vois bien parce que les gens s'abonnent à ma newsletter, les gens commentent, les gens réagissent. Donc, en tout cas, il y a de l'engagement.

  • Speaker #1

    Oui, ça laisse plein de différends.

  • Speaker #0

    Ça laisse plein de différends. Parfois, il y a des postes, ça ne marche pas du tout. Il y a des sujets qui ne marchent pas. Ce ne sont pas les hits à tous les coups. Mais d'une manière générale, j'ai plutôt un bon engagement. Et du reste, ça se voit sur les retours.

  • Speaker #1

    Parce qu'après, c'est vrai que le premier indicateur, c'est le nombre de vues. Donc, on se dit, tiens, s'il y a plus de vues, c'est que ça va varier. Les likes, les commentaires. Les likes, les commentaires. Moi, je n'ai pas de...

  • Speaker #0

    de community management.

  • Speaker #1

    Tu fais tout toi-même ? Tu publies toi-même ? Oui,

  • Speaker #0

    je publie moi-même. Je fais beaucoup de choses moi-même. Je réponds assez rarement aux commentaires. Je n'ai pas un community manager qui est là et qui répond aux commentaires, qui relance et qui va créer de l'engagement. Donc, ça fonctionne bien sans avoir besoin de faire ça. Si je faisais ça, ce serait encore mieux. Mais en tout cas, c'est très organique.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est ça qui va dans l'authenticité. C'est bien de savoir que c'est toi qui es derrière la machine.

  • Speaker #0

    C'est moi qui vraiment fais mon contenu.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas une équipe derrière qui écrit.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr. Ce qui peut être le cas dans certains profils qui ne sont pas en charge.

  • Speaker #0

    Mais moi, j'aime bien, justement.

  • Speaker #1

    Tu aimes bien.

  • Speaker #0

    J'aime bien écrire, j'aime bien...

  • Speaker #1

    T'es dans la transmission.

  • Speaker #0

    Oui, je suis dans la transmission.

  • Speaker #1

    Je crois que depuis le début, c'est la transmission, que ce soit dans l'entrepreneuriat, avec les masterclass, avec aussi les conseils sur les réseaux. Oui,

  • Speaker #0

    c'était ce qui m'anime aujourd'hui, c'était très clair.

  • Speaker #1

    Et clairement, ça fait partie, et il vaut mieux le faire soi-même, pour le coup, sinon c'est pas... Oui,

  • Speaker #0

    sinon, en fait, je pense que le contenu serait beaucoup moins pertinent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Aujourd'hui, si t'avais un conseil à donner à un entrepreneur, c'est un entrepreneur qui... soit il est déjà venu te voir, soit pas encore, soit qu'il débute ou qu'il a une idée précise de son sujet. Comment tu pourrais te conseiller ?

  • Speaker #0

    Ça dépend justement,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il débute ou qu'il est... On a un exemple, il a une super idée, mais il ne l'a pas encore faite. Il faut la faire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, il y a pas mal d'entrepreneurs en herbe, en devenir, qui viennent me voir en me disant, tiens, qu'est-ce que tu penses de mon idée ? Je leur réponds toujours et systématiquement, ton idée, je m'en fous. En fait, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises idées. Ça n'a... suivant aucun intérêt, la seule chose qui m'intéresse, c'est comment tu vas la réaliser. Quelle va être ton exécution ? Le reste, franchement, pas la peine de m'en parler. Et de toute manière, le vrai juge de paix de l'entrepreneur, c'est l'action. Et donc, à un moment, ce que je dis, le conseil que je donne aussi, c'est arrête de poser des questions. Vas-y. Va sur le marché, tu fais, tu crées. Si encore dans trois mois, tu es encore à te poser la question de savoir est-ce que tu le fais et comment tu le fais, machin, tu n'es pas un entrepreneur, tu es juste quelqu'un qui te cause des questions, mais un entrepreneur, ça ne réfléchit pas trop, ça fait, ça corrige, ça se met sur le marché, dans l'action. Donc ça, c'est la nécessité de donner un bon coup de pied au cul quand même et de, je répète en boucle, allez-y, allez dans l'action, ne posez pas de questions, ne réfléchissez pas, faites confiance à votre instinct, faites-vous confiance et si vous avez ce qu'il faut, si vous avez les bonnes compétences, créez le pouvoir. réagir, comprendre, amorcer des petits virages à Ausha droite, vous allez vous en sortir. Sérieusement, c'est quoi le risque ? Qu'est-ce que vous risquez au pire ?

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Au pire, ça ne marche pas, mais c'est pas grave. En fait, l'échec, on s'en fiche. Ce qui est dangereux, c'est la peur de l'échec. C'est ça qui paralyse. Donc, il faut s'affranchir de cette peur. Et puis après, l'échec comme le succès, c'est transitoire de toute façon. Donc, il ne faut pas trop penser à tout ça.

  • Speaker #1

    Parce qu'à une époque, c'est vrai qu'on disait beaucoup, il faut faire des business plans, il faut faire des... prêts, super détaillés, avec des projets. C'est bien pour une école.

  • Speaker #0

    C'est très bien pour les écoles de commerce, les exercices.

  • Speaker #1

    Mais on a beaucoup mis ça dans la tête des jeunes entrepreneurs. Ça ne sert à rien. Tant qu'on ne l'a pas fait et qu'on n'a pas confronté le marché, on ne peut pas savoir.

  • Speaker #0

    Autant, il faut faire un cash flow pour savoir quelles sont les entrées et les sorties. Donc, bien sûr qu'il faut avoir une idée de combien tout ça va coûter pour bien se préparer. Par contre, moi, je n'ai jamais écrit un business plan de ma vie. Je ne sais pas. Ça ne sert à rien. C'est un exercice futile. Donc je sais que c'est nécessaire pour des banques, pour des prêts, donc on est obligé de se plier à cet exercice. Mais là, pour le coup, on peut demander à le chat de GPT de le faire, parce que de toute façon, personne ne le lira.

  • Speaker #1

    Donc ok, il faut se lancer, faire son produit ou son idée, réaliser et après voir. Il n'y a que l'exécution qui compte,

  • Speaker #0

    et aller sur le marché et vendre tout de suite. Parce que tant que tu n'as pas vendu, tant qu'il n'y a pas quelqu'un qui t'a fait un chèque ou un virement, ça ne vaut rien. Tu peux même te dire, c'est génial, c'est super ton truc, j'adore, mais dès qu'il ne s'agit pas... de pays, il n'y a plus personne. Donc le vrai test c'est de vendre, et donc il faut commencer par vendre. Et donc être dans l'action.

  • Speaker #1

    Et donc vous êtes confronté à son marché et de voir la réalité.

  • Speaker #0

    Plus on retarde en correction, plus en fait on est dans le déni. C'est ça qu'il y a des entrepreneurs, ils ne veulent pas y aller, ils continuent de polisser leur produit, même sur leur produit, parce qu'ils ne veulent pas se confronter au risque que quelqu'un leur dise, ton truc c'est de la merde.

  • Speaker #1

    Tu confirmes qu'aujourd'hui on n'achète plus sur un PowerPoint ? Ou on investit plus sur un PowerPoint qu'on pouvait faire à une époque. Ah bah oui, non. Enfin, toi, tu ne l'as jamais fait, je pense, du coup. Alors,

  • Speaker #0

    déjà, si quelqu'un m'envoie un PowerPoint, je me dis, oula, t'as le boomer, quoi. Déjà, au minimum, t'envoies un PDF.

  • Speaker #1

    Oui, un PDF, un deck.

  • Speaker #0

    Un deck,

  • Speaker #1

    voilà, un deck. Un deck.

  • Speaker #0

    Et c'est un exercice, OK, qui est nécessaire pour transmettre de l'idée, mais la vente, ensuite, elle va se faire sur la démo-produit, elle va se faire sur le pitch. En fait, pour moi, le pitch, pour investir, le pitch, pour moi, il commence quand le pitch est terminé. C'est-à-dire que le vrai moment de décision, c'est quand on passe le deck, c'est terminé, qu'on peut poser les questions, qu'il y a une discussion. Avant, c'est un exercice un peu convenu qui permet de donner du contexte. Mais pour moi, le plus vite, le mieux. Et c'est pour ça que dans la cinquième saison de Kivotet, mon associé, les pitches sont limités à 1 minute 30. Ah oui,

  • Speaker #1

    donc

  • Speaker #0

    1 minute 30 et après, on part dans les discussions.

  • Speaker #1

    C'est là où tu es, je crois. J'ai du comprendre le sujet. Sinon,

  • Speaker #0

    franchement, c'est trop long. On perd du temps. Ça ne sert à rien.

  • Speaker #1

    Bon, 1 minute 30, le pitch. Donc, il faut faire l'exercice vocal, oral. Oui, ça,

  • Speaker #0

    c'est bien sûr.

  • Speaker #1

    Ça, ça travaille.

  • Speaker #0

    On ne peut pas l'improviser en 1 minute 30.

  • Speaker #1

    Puis il faut savoir aussi bien le vendre. Parce qu'on peut avoir des super gilets, mais des fois, ils sont mal présentés. Ah oui, ça arrive souvent.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se planter. Il ne faut pas faire du storytelling pour faire du storytelling. En fait, il y a plein d'erreurs à ne pas commettre. Donc là,

  • Speaker #1

    tu coaches les candidats avant,

  • Speaker #0

    non ? Ah non, pas du tout. Alors,

  • Speaker #1

    une fois,

  • Speaker #0

    ce n'est pas nous.

  • Speaker #1

    Puis les coachs, après, ils se bien. Oui,

  • Speaker #0

    mais ils se font coacher.

  • Speaker #1

    Ah oui, il y a des boîtes. Alors, j'ai même dit... Oui,

  • Speaker #0

    il y a des coachs qui leur ont dit, attends, fais pas ça. Ils disent, si, on va le faire quand même. Non, non, mais ce n'est pas une bonne idée de faire une scénette, jouer comme un pied. Ah si, si, on va le faire. Là, c'est la cata à chaque fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, donc, il faut en voir aussi. des exemples. Ah oui,

  • Speaker #0

    oui. Bien sûr, des trucs à ne pas faire, ça, j'en ai plein.

  • Speaker #1

    Bon, prochain conseil, ça sera ce qu'il ne faut pas faire pour pitcher à l'émission. Écoute, j'arrive à une période du podcast où je te pose trois... Enfin, un mot, tu m'en donnes un autre. La question, idée, réponse. L'association d'idées, pardon. Crypto-monnaie. Bitcoin. French Touch.

  • Speaker #0

    Techno.

  • Speaker #1

    Entrepoint d'arrière.

  • Speaker #0

    Liberté.

  • Speaker #1

    Et virzan.

  • Speaker #0

    Centre du monde ?

  • Speaker #1

    Sous-simplement.

  • Speaker #0

    Centre de l'Europe, allez, j'exagère. J'exagère, centre de l'Europe.

  • Speaker #1

    On s'entra à toi, ça c'est sûr. Et centre du monde, parce que Ledger fabrique... Oui,

  • Speaker #0

    mais centre de l'Europe, c'est plus crédible. Allez,

  • Speaker #1

    d'accord. C'est déjà bien. C'est déjà bien. Super. Est-ce que tu veux nous raconter ou pas des projets qui arrivent pour toi, au-delà de l'émission, ou des choses que tu veux développer ?

  • Speaker #0

    En réalité, moi, ce qui m'intéresse de développer aujourd'hui, c'est tout ce qui tourne autour de la transmission. Donc ça veut dire peut-être plus de contenus digitaux.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Parce que faire des conférences, c'est bien. Faire les masterminds, c'est bien. Mais si je veux pouvoir avoir un peu de scalabilité, j'ai plus de monde, il faut quand même que je crée des contenus masterclass digitaux en ligne. Donc voilà, j'ai envie de travailler un petit peu ça. Donc finalement, de créer plus de contenus quelque part. C'est pour ça que je me suis fait un peu mon studio vidéo, que je commence maintenant. Réfléchir à des contenus un petit peu plus longs, un peu plus long format, peut-être pour YouTube. Il y a beaucoup de choses à faire. Et donc je pense que c'est ça en fait mon projet actuel, ce que je vais travailler. C'est vraiment de continuer dans la création de contenus.

  • Speaker #1

    Donc YouTuber, manche maison.

  • Speaker #0

    Peut-être, mais je ne le suis pas. Mais on verra. Parce que ce n'est pas facile du tout. Je n'ai pas du tout l'impression que c'est facile d'être YouTuber.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des programmes, il y a des plateformes aussi de formation. par exemple David Laroche qui a quand même développé tout un programme sur le coaching qui n'est pas dans l'entrepreneuriat il y a pas mal de choses il y a un écori il fonctionne il y en a plein qui ont des masterminds plus grands mais je ne suis pas sûr d'avoir envie de créer en fait une grosse boîte de

  • Speaker #0

    formation j'ai envie de rester seul de faire mes trucs en fait aujourd'hui je prends toutes mes décisions pour limiter toutes mes décisions sont prises pour limiter ma charge mentale oui Et recruter 10 personnes, ça ne m'intéresse pas. Je pourrais le faire, je pourrais créer peut-être un empire d'entrepreneuriat, de la formation, du coaching, avoir des coachs, des élèves coachs, et faire un truc énorme, mais sincèrement, ça ne m'intéresse pas. Moi, ce que je veux, c'est continuer de transmettre à mon rythme. Donc de toucher plus de monde, certes, avec le géo, etc. Mais je ne sais pas, en tout cas, à ce stade... On verra plus tard, parce qu'il suffit que je tombe sur la tête encore une fois, et je peux me mettre à repartir dans tous les sens. Mais à ce stade, je restais tranquille.

  • Speaker #1

    Oui, donc amateur, mais professionnel. Ah oui, oui, oui. À cette pointe.

  • Speaker #0

    Parce que voilà, c'est vrai qu'il y a un petit côté amateur, mais je veux quand même faire les choses bien, mais à mon rythme,

  • Speaker #1

    et sans me mettre dans le stress, que je n'ai pas envie. Et puis en même temps, c'est comme ça qu'on fait bien les choses, je trouve, parce qu'aujourd'hui, c'est... Quand ça devient un métier, une obligation avec des équipes, etc.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Moi, j'aime bien faire mes contenus, mais je n'ai pas le choix.

  • Speaker #1

    Ah bah super.

  • Speaker #0

    J'ai juste envie de me faire plaisir.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. On t'attend sur YouTube avec la... Voilà.... l'ensemble des vidéos dédiées. Génial. Et question à côté ou pas, pas vraiment, mais est-ce que tu as des mentors ou des modèles qui t'ont inspiré ? Bah non.

  • Speaker #0

    Non ? Pas du tout. Parce que quand je me suis lancé dans l'entrepreneuriat en 96, il n'y a que Bernard Tapie, qui est le fils de mentor. Et donc, je n'étais pas spécialement à suivi de sa carrière. On me dit que j'allais m'inspirer de lui. Donc, je ne me suis inspiré de personne. Je me suis juste construit comme ça. Et donc, ayant commencé sans mentor, en n'en ayant jamais eu, je n'ai jamais ressenti le besoin.

  • Speaker #1

    Et en même temps, ce n'est pas obligatoire.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que ce soit obligatoire. Après, évidemment que c'est assez inspirant de lire les biographies de Steve Jobs, Elon Musk ou d'autres personnes, mais ce n'est pas... En tout cas, je ne suis pas d'entre eux.

  • Speaker #1

    Très bien. Écoute, deux dernières questions pour finir notre entretien. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • Speaker #0

    Oulala. Une série ? Euh, un livre.

  • Speaker #1

    Ou des Legos. Des Legos, ouais j'ai beaucoup de Legos.

  • Speaker #0

    En fait c'est pas facile parce que, à force de relire un truc, ou de revoir une série, on finit par... On ferait que la série soit la plus longue. Je sais pas, je... J'en sais rien. Peut-être en série. Pour me détendre, je prendrais Friends.

  • Speaker #1

    Là, ça se peut faire.

  • Speaker #0

    Il y a 10 saisons. C'est rigolo. C'est intemporel. Je trouve que ça vieillit bien.

  • Speaker #1

    Ça marche bien.

  • Speaker #0

    Et en livre, je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Une série, c'est bien.

  • Speaker #0

    Fondation d'Asimov. Je pourrais l'en lire plusieurs fois.

  • Speaker #1

    Dernière question qu'on ne prépare jamais, mais en même temps, c'est normal. Tu me conseillerais de faire venir au micro.

  • Speaker #0

    Ouh là là ! En fait, il resterait quelqu'un qui puisse parler de marketing,

  • Speaker #1

    entrepreneuriat, communication. Oui,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en a qui s'intéressent bien à ça. Je ne vais pas dire Anthony Bourbon, parce que je sais qu'il ne fait plus de podcast, il sera compliqué, il ne veut plus faire ça.

  • Speaker #1

    Il ne veut plus faire, d'accord.

  • Speaker #0

    Mais peut-être Jean-Pierre Nadir.

  • Speaker #1

    Oui, il est intéressant. Il a pas mal de choses à partager là-dessus,

  • Speaker #0

    avec une approche un petit peu différente. Et donc, oui, Jean-Pierre Nadir, il a plein de choses à dire.

  • Speaker #1

    beaucoup d'expérience merci beaucoup Eric merci de m'avoir reçu dans ton bureau avec l'ensemble de tes jouets parce qu'il y a quand même pas mal de Lego et le studio à côté aussi je suis très content de t'avoir rencontré ici merci

  • Speaker #2

    à toi à bientôt merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti si c'est le cas n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau Laissez un commentaire et mettez une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

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