undefined cover
undefined cover
#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024 cover
#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024 cover
Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024

#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024

55min |16/04/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024 cover
#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024 cover
Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024

#63 - Ludivine Munos - Paris 2024 - spécial JO Paris 2024

55min |16/04/2024
Play

Description

Dans cet épisode spécial, nous entamons une série d'interviews captivantes qui explorent l'intersection entre le marketing et le sport. Notre invitée d'honneur est Ludivine Munos, une véritable légende du sport paralympique français.

Dès l'âge précoce de 13 ans, Ludivine a intégré l'équipe de France de natation, marquant ainsi le début d'une carrière exceptionnelle. Au fil des années, elle a accumulé un impressionnant total de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze.


Aujourd'hui, Ludivine occupe un rôle crucial en tant que Responsable de l'Intégration Paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est de sensibiliser le public aux spécificités et à la grandeur des Jeux paralympiques. Au cours de notre discussion, nous plongerons dans son parcours inspirant, ses réalisations remarquables, ainsi que dans les défis et les opportunités qui accompagnent son engagement envers l'intégration paralympique.

Bonne écoute

Cyril


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. L'occasion... de faire le point sur le marketing et le sport en France. Bonne écoute.

  • #1

    La flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques de Grande-Bretagne. Elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Deux cérémonies pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux olympiques comme paralympiques qu'on sort les athlètes du stade.

  • #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour, aujourd'hui je vous accueille dans un épisode spécial qui inaugure une série d'interviews autour du marketing et du sport. J'ai le plaisir d'accueillir Ludivine Munoz, véritable légende du sport paralympique français. Dès l'âge de 13 ans, Ludivine est devenue membre de l'équipe de France de natation et a totalisé tout au long de sa carrière plus de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze. Aujourd'hui, Ludivine est responsable intégration paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est fondamentale, sensibiliser le public aux spécificités des Jeux paralympiques. Dans cet épisode, elle évoque son histoire, son engagement pour les Jeux paralympiques et comment contribuer à changer les perceptions sur le handicap. Bonne écoute ! Bonjour les Divines.

  • #1

    Bonjour Cyril.

  • #0

    Écoute, je suis ravi de t'accueillir dans le podcast et en même temps de venir dans les locaux Paris 2024, parce que c'est quand même une expérience à part entière aussi. Donc on sent vraiment le quartier général des Jeux Olympiques et Paralympiques qui est concentré dans ce bâtiment, notamment. Donc merci de venir sur le podcast. On va parler de Paralympiques et de Jeux Paralympiques et du comité et de tout ce qui se passe autour des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. parce que là c'est quand même la dernière ligne droite presque. Mais on va commencer par te présenter. Est-ce que tu pourrais te présenter pour les auditeurs ?

  • #1

    Ah oui, c'est un vrai plaisir aussi de t'accueillir chez nous dans cette dynamique de dernière ligne droite. Donc moi je m'appelle Ludivine Munoz, je suis ancienne nageuse paralympique. J'ai participé à trois éditions des Jeux paralympiques où j'ai remporté 12 médailles, dont 3 médailles d'or.

  • #0

    Bravo, déjà !

  • #1

    Et depuis 4 ans maintenant, j'appartiens au comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Je suis responsable de l'intégration paralympique, un mot très compliqué pour dire simplement que je pousse toute la connaissance et les spécificités des Jeux paralympiques auprès de tout le monde, en interne comme en externe. J'ai aussi l'équipe Accessibilité qui s'occupe pour le coup autant olympique que paralympique.

  • #0

    D'accord, donc c'est assez large. En même temps, c'est une mission d'évangélisation, d'information et d'intégration.

  • #1

    Exactement, c'est très large. Ça passe forcément par tout ce qui va être... connaissance et compréhension du contenu. Donc, il y a eu beaucoup de formation, de sensibilisation et d'accompagnement des différentes directions. Et puis, il y a aussi toute cette partie aujourd'hui dans la dernière ligne droite qui est très extraordinaire, comme toute la dimension faire connaître le contenu des Jeux paralympiques, la notoriété, la billetterie, les stars de demain, nos futurs médaillés, et puis soutenir tous les programmes que Paris 2024 met en place aujourd'hui.

  • #0

    Et il y en a beaucoup.

  • #1

    Oui, il y en a beaucoup. Et j'ai cette chance incroyable de pouvoir travailler justement Sur la plus grosse dimension héritage que sont les Jeux paralympiques, qui est en plus de la compétition pure qu'on va bientôt vivre, il y a aussi cette dimension vraiment comment on accompagne la transformation du regard des gens, de la société et plus globalement des Français, même des Européens, même du monde entier.

  • #0

    J'ai vraiment l'impression, sauf si je me trompe, parce que peut-être qu'on fait un focus Paris, donc ça nous touche plus, mais j'ai vraiment l'impression que les Jeux paralympiques sont quasi intégrés maintenant, enfin ça fait partie d'ailleurs de la... C'est dans les Jeux en sens large, alors qu'avant c'était peut-être moins le cas, ou un peu moins présent peut-être, dans les autres pays ou dans les autres éditions. Mais là, j'ai vraiment l'impression qu'on parle des deux. On est vraiment dedans.

  • #1

    C'était vraiment la volonté de Paris 2024. C'est comment on a été capable de les intégrer en même temps. Déjà, c'est la même équipe, c'est le même lieu d'organisation, c'est les mêmes sites extraordinaires. Tous les sites sont identiques, sauf bien sûr les disciplines qui sont particulières aux Jeux paralympiques. Mais c'est les mêmes partenaires également, ça c'est très important de le dire. à l'exception près quand on parle d'Autoboc qui répare les prothèses et les fauteuils roulants. Mais là, c'est particulier aux Jeux. Sinon, c'est tous les mêmes partenaires avec la même volonté de s'engager. Et c'est comment on peut faire bénéficier de la notoriété des Jeux olympiques au bénéfice des Jeux paralympiques. Et puis comment, de temps en temps, on est capable d'éclairer que les Jeux paralympiques avec, par exemple, des dispositifs dédiés, comme les deux journées paralympiques qu'on a organisées en 2022 et 2023, Place de la République, Place de la Bastille, pour justement faire encore plus connaître cette dimension. Et là, on mesure déjà la réussite. La réussite du fait que maintenant, tous les Français connaissent l'existence des Jeux paralympiques. Savent à qui ils correspondent, à qui ils servent et qui on va pouvoir applaudir l'équipe de France paralympique. Avec cette équipe de France aussi unique qui nous a permis de les mettre en valeur. Donc ça, c'est déjà vraiment la première réussite. Et maintenant, on veut aller au-delà. C'est donner envie, bien entendu, aux Français de venir vivre dans les stades.

  • #0

    Bon, on y reviendra. Mais commençons par le commencement. Comment s'est faite ta rencontre avec le comité ? il y a deux ans ? Quatre ans, pardon, qu'on a gagné les Jeux à Paris.

  • #1

    2017.

  • #0

    Je suis complètement à côté. Candidature 2017, mais j'ai l'impression que c'est... En même temps, ça fait longtemps qu'on en parle. Comment s'est passée ta rencontre avec le comité ? Il y a un début.

  • #1

    Il y a toujours un début. Déjà, moi, j'ai vécu l'échec, en tout cas, de notre candidature sur 2012. C'était vraiment un moment qui a marqué aussi ma carrière. Après mes jeux, puisque moi, j'ai arrêté en 2004, mais avec ma carrière professionnelle. Et puis, quand on a gagné, quand la France a justement obtenu la candidature, moi, j'ai travaillé 15 ans chez EDF. Et j'étais à une période aussi charnière de ma carrière où on doit forcément chercher à se faire connaître avec un CV actualisé pour voir si on veut occuper un autre poste. Et au moment, un petit grain de folie dans ma tête, je fais deux CV. Je fais mon CV pour EDF, pour postuler sur un nouvel emploi au sein de l'entreprise. Et puis, un petit grain de folie, je fais un CV plutôt tourné sport, surtout mon implication au bénéfice du mouvement paralympique. J'ai des consultantes à Rio, par exemple, chez France Télé. Et puis, je fais ce deuxième CV. Puis, je l'envoie dans une boîte mail générique sur le site de Paris 2024.org, comme tout le monde. Tout simplement. Tout simplement. J'ai dû mettre un petit mot d'accompagnement. À l'époque, on ne faisait pas encore les vidéos. Mais en tout cas, j'ai fait ma démarche spontanée de candidature. Et puis c'est comme ça que finalement, de fil en aiguille, ça a matché. Voilà, et je suis là aujourd'hui.

  • #0

    Donc un CV envoyé à une boîte mail contact du comité. t'as fait émerger au sein de l'organisation. Oui. Incroyable.

  • #1

    Et puis surtout, dans un premier temps, dans ma tête, je n'étais pas prête à déménager et à tout quitter pour Paris. Et puis, quand ils sont revenus vers moi après quelques semaines, en me disant, peut-être qu'à terme, on aura un poste sur Lyon, dans le cadre des stades de foot, pourquoi pas manager RH, parce que je faisais des RH. Et puis, au bout de quelques mois, ils sont revenus vers moi en me disant, mais en fait, on a le poste qui te correspond exactement. Donc, c'est le moment de se poser les bonnes questions en famille. Et pour le coup, EDF a été encore plus facilitant. On me dit mais on comprend tellement ton projet de vouloir faire vivre ce que toi tu as vécu dans le cadre des Jeux paralympiques et de faire vivre à la France entière, même à l'Europe, à minima à tous les pays frontaliers. Tout le monde a tellement compris mon projet que ça s'est fait tellement facilement que c'est incroyable d'être là aujourd'hui et de parler avec toi.

  • #0

    Donc là, un changement de vie, parce que du coup, déménagement. implication plus dans le comité, donc changement complètement de vie, parce que ton CV numéro 2 a pris le pas sur le 1, et donc tu as intégré tout ça, et tu avais une feuille de route en arrivant, où ils t'ont dit, voilà, c'est ton sujet.

  • #1

    carte blanche entre guillemets et comment tu c'était facile l'intégration ou le débroussaillement presque du projet parce qu'entre ce qu'on propose et ce qu'on fait il y a peut-être des fois des différences alors oui il y avait forcément une feuille de route déjà les éditions précédentes des Jeux Paralympiques avaient entre guillemets facilité l'intégration de ce poste, cet emploi était important pour garantir que tout ce qui était prévu au départ allait bien se mettre en place Et puis après, il y a toujours cette part de liberté ou en tout cas de capacité de chacun à développer. Donc moi, vraiment sur la partie contenu, on a été un peu libre au sein de mon équipe pour dire qu'est-ce qu'on va créer, comment on veut accompagner la notoriété des Jeux paralympiques. Et ce qui était déjà prévu, c'est bien entendu comment on fait connaître en interne, comment on valide, comment on accompagne aussi le comité paralympique pour pouvoir valider ou en tout cas avancer avec nous. Et puis comment on co-travail en permanence, ça c'est important. avec les parties prenantes des Jeux, les partenaires en premier lieu, et puis également le comité paralympique et sportif qui accompagne l'équipe de France et qui suit la France sur toutes les éditions des Jeux hier et demain. Et puis également les villes qui sont engagées dans le cadre des Jeux paralympiques, le département de la Seine-Saint-Denis, la ville de la Seine-Saint-Denis, puis également la ville de Paris. Et ça c'est vraiment, on a co-travaillé ensemble pour pousser tout ce qui avait besoin d'être poussé, notamment dans le domaine de l'accessibilité.

  • #0

    Bah oui, c'est un vrai sujet. Et puis en même temps, je pense que t'as dû avoir une belle écoute. En tout cas, tout le monde a dû être intéressé aussi par ce projet et par TIPRENANT. C'est vrai que j'ai interviewé pas mal de partenaires. Et cette intégration des Jeux et des Jeux paralympiques est naturelle. Enfin ils en parlent des deux façons. Et c'est un seul jeu pour eux. En tout cas, il y a une vraie stratégie commune sur les deux axes, je dirais, qui est développée de la part des partenaires. Donc je pense qu'il y a une vraie adhésion. totale des partenaires et j'espère du public aussi qui va venir très nombreux soutenir nos athlètes Notamment.

  • #1

    Oui, une vraie adhésion. Et ils ont toujours été très demandeurs, les partenaires. Et au contraire, c'était très challengeant pour moi. C'est comment on arrivait à accompagner avec des contenus. Comment on était capable de dire, oui, vous avez de superbes idées parce qu'on est intégrés dès le départ. Et comment vous avez compris qu'il fallait encore plus éclairer justement cette partie paralympique qui était moins connue. Et ça, c'était incroyable. C'est d'être capable en permanence de se challenger tous ensemble pour dire, voilà, comment on peut faire plus ? Est-ce qu'on peut faire des jeux concours ? Est-ce qu'on peut faire gagner des places ? Est-ce qu'on peut faire connaître des projets innovants sur l'accessibilité ? Donc, il y avait plein de sujets. Et puis c'est super intéressant d'être capable aussi d'aller encore plus loin pour faire connaître. Et peut-être ce qu'on n'a encore pas fait assez connaître au public, c'est justement l'accessibilité des places. Aujourd'hui, on a beaucoup, beaucoup parlé des prix des billets olympiques, mais on ne parle pas assez des 15 euros qui sont le prix d'appel pour chaque billet paralympique. C'est vraiment une billetterie qui s'est vue accessible avec des offres très concrètes pour les familles. Une offre famille où on peut avoir deux billets à 10 euros si on vient avec deux adultes et deux enfants. On peut aussi avoir du pass découverte. qui permet aux familles de voir 3 ou 4 sports sur Paris-Centre comme sur Paris-Sud. Donc ça, ce n'est pas assez connu encore. Et puis justement, maintenant, on a vraiment un vrai défi, c'est de dire aux Français, c'est très accessible, c'est autant d'émotions, autant de performances pour ce match retour. Oui, il y aura un tableau des médailles olympiques avec un classement. Moi, j'ai envie de vous dire, tout peut arriver avec les athlètes paralympiques qui pourront faire, j'espère, encore mieux, je plaisante. Je ne suis pas du tout objective sur ce sujet-là. On n'est pas, mais en tout cas, autant de moissons de médaille et d'envie de faire briller la France sur des disciplines qui ne sont pas encore connues. On va être très, très bons. Moi, je vous le dis, en paracyclisme, par exemple, on va aussi challenger vraiment des sports inconnus comme la boccia ou le goalball. Donc, c'est vraiment hyper intéressant que les gens s'intéressent à nos athlètes paralympiques de demain.

  • #0

    Alors, les deux derniers sports que tu nous as cités, c'est quoi ?

  • #1

    Alors justement, c'est les deux sports qui n'ont pas d'équivalent olympique. Même si souvent, on met un troisième, on a tendance à parler aussi du rugby fauteuil parce que le rugby, tu ne fais pas de mêlée. Et puis, on n'a pas l'obligation de faire des passes arrière. Mais sinon, il y a quand même la volonté de marquer dans l'équipe, dans le camp adverse. Le goalball, c'est un sport qui est réservé aux personnes avec un handicap visuel et qui s'apparente un petit peu à du hand, tout en étant très stratégique et très tactique. C'est très intéressant de pouvoir concentrer le ballon sur le bruit qu'il fait, le grelot. Et les personnes ont tous un masque, exactement aussi comme au sessifoot, le foot pour personnes aveugles. Et donc, elles doivent arrêter le but. Et elles sont trois dans chaque équipe. Et surtout, le but fait l'intégralité du terrain. Donc ça c'est assez impressionnant. Et puis la boccia, ça c'est le sport le plus inclusif qui puisse exister puisque c'est un sport qui ressemble à la pétanque et aux échecs. Donc ce sont des balles en cuir dont on doit lancer la balle. On peut se faire aider avec un assistant qui est là pour positionner une rampe un peu comme on pourrait avoir au bowling, une rampe qui permet d'accompagner le départ de la balle. Et puis on a des personnes qui ont un handicap potentiellement des quatre membres et qui peuvent intégralement jouer avec la tête. Donc ça c'est important aussi de faire connaître cette discipline qui est assez incroyable, c'est très addictif la boccia.

  • #0

    Oui, mais ça a l'air en plus hyper... C'est une nouveauté, j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie nouveauté, mais en tout cas c'est un sport qu'on connaît moins. Donc une nouveauté pour le grand public, parce que pour le coup ils ne l'ont pas vraiment côtoyé au quotidien, et en tout cas même dans les jeux. Et en même temps, c'est une discipline qui est intéressante je trouve pour sortir un peu des jeux traditionnels, ou en tout cas de mettre en avance des nouveautés. Aujourd'hui, ça, c'est des choses qui vont être communiquées, j'imagine, sur lesquelles vous allez communiquer davantage ou pas forcément ?

  • #1

    Alors oui, on communique, on essaye de communiquer sans noyer tout le monde parce que des fois, trop de communication, il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'annonces. On dévoile chaque jour quelque chose de nouveau. On a récemment dévoilé la médaille par exemple et on n'a pas fini. On a encore beaucoup de choses à faire découvrir aux Français. Et puis on continue via les réseaux sociaux, via des podcasts, via des contenus pour faire connaître par exemple Sonia Ekel qui est la numéro 1 française de Bochia et qui va bientôt valider sa sélection puisqu'aujourd'hui tous les athlètes ne sont encore pas complètement sélectionnés. Mais en tout cas elle continue son processus de sélection et de qualification. Mais c'est important de poursuivre. la connaissance des contenus. Et puis juste avant les jeux, ça c'est important, pour toutes les personnes qui auront déjà acheté leur billet, pendant qu'elles attendent, soit dans les transports, soit devant le stade, elles pourront, dans l'application des jeux, consulter différentes formes de contenus. Soit des jeux, un gaming, soit des chatbots pour répondre à la question Mais qu'est-ce que la boccia ? Quelles sont les règles de classification de la boccia ? On a aussi un podcast pour chacun des parasports. Et puis pour terminer, on a aussi des fiches pour ceux qui aiment bien lire. qui sont très précises sur les contenus de la discipline.

  • #0

    Donc là, incollables.

  • #1

    Incollables.

  • #0

    Dès qu'on a acheté les billets. C'est ça. Revenons un peu en arrière. Tu as une équipe de combien aujourd'hui ? Parce que c'est majeur quand même comme organisation. C'est des vrais sujets. C'est combien de personnes ? Comment c'est structuré un petit peu aujourd'hui ?

  • #1

    Alors aujourd'hui, on est sept. Mais ce n'est pas la taille qui mesure l'importance du sujet parce qu'on a justement voulu accompagner tout le monde. Très clairement, les sujets d'accessibilité, on se positionne comme des experts en disant ça, ça fonctionne, ça, ça ne fonctionne pas, ça, il faut revoir. Par contre, c'est à chacune des équipes de prendre en considération l'accessibilité. de ce qu'elle organise. Et c'est ça qui est incroyable. On a formé l'intégralité des personnes qui travaillent à nos côtés pour justement qu'elles-mêmes soient autonomes. Un exemple très concret, chaque vidéo sur les réseaux sociaux doit faire l'objet d'un sous-titrage. On l'a tellement expliqué, répété à tous les nouveaux que maintenant c'est des réflexes chez eux. Exactement, ou encore quand on est capable de retranscrire le contenu d'une vidéo qui doit être vue. Pour une personne qui a un handicap visuel, c'est compliqué. Donc on crée le texte qui décrit. ce qui est vu. Donc ce texte-là, il est créé par les équipes. Le poster, les posters des jeux ont été décrits comme ça, lors de l'annonce. Ça a été fait directement par les artistes à la base. C'est aussi à eux de s'impliquer. Donc c'est important, et quand on discute avec les équipes transport, on les a challengés sur le plan, par exemple, du bus des athlètes. On a refait les plans des bus pour qu'on puisse maximiser le nombre de places pour les personnes en fauteuil roulant. C'est les équipes qui suivent derrière le sujet. Donc ça, c'est important aussi, c'est d'avoir formé tout le monde. C'est pour ça que l'équipe est dimensionnée ainsi.

  • #0

    Donc vous n'avez pas doublé les équipes, vous avez plutôt une équipe support-consultant. qui va venir donner ses spécificités en fonction de chaque sujet aux équipes en charge des équipements sportifs.

  • #1

    Exactement, et ça permet en plus de ne pas contraindre un budget sur l'accessibilité, mais au contraire le diffuser partout. Et dire que chaque équipe a son budget qui inclut aussi l'accessibilité. Et comme ça, on évite les arbitrages de dernière minute entre deux ascenseurs. J'aime bien cette image un peu folle. Mais dire que si finalement, je n'avais plus de budget sur l'accessibilité, donc je dois choisir entre l'ascenseur sur telle tribune temporaire ou l'autre. Pas du tout. C'est les équipes qui organisent la mise en place du site qui ont le budget pour l'ascenseur.

  • #0

    Ça fait partie du brief de départ.

  • #1

    Exactement.

  • #0

    Très bien. C'est très clair. En même temps, 7 personnes, c'est beaucoup et pas beaucoup quand même. Vu l'ampleur du chantier, je vais dire. C'est peu beaucoup, mais dans ce contexte-là, ça se comprend du coup. Et aujourd'hui, c'est important de l'intégrer dans le brief, évidemment aussi, j'imagine, pour des raisons budgétaires, pour ne pas non plus être en surfinancement par rapport à tout ça, parce que ça fait partie des sujets. Alors, si je ne me trompe pas, aujourd'hui, on a les premières fois qu'on a les Jeux paralympiques d'été à Paris.

  • #1

    Effectivement.

  • #0

    Parce que tu confirmes, parce que j'ai eu plein d'informations.

  • #1

    C'est exactement ça. Historiquement, il y a eu des Jeux paralympiques d'hiver en 92 à Albertville. Mais pour les Jeux d'été, c'est la première fois que la France accueille les Jeux paralympiques. Et c'est ça qui est encore plus extraordinaire. C'est comme c'est l'événement le plus transformateur d'une société. On se dit qu'il faut vraiment saisir toute cette opportunité pour en faire quelque chose de grandiose.

  • #0

    Donc c'est une opportunité incroyable pour mettre en avant les sports dont on vient de parler. C'est quoi les défis majeurs par rapport à tout ça ? Parce qu'entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver, il y a plus de sports en été, forcément. Donc, il y a quand même, j'imagine, plus de défis.

  • #1

    Alors, le défi, ça a été de faire connaître. Vraiment, on en a parlé, mais c'est comment on fait connaître les sports paralympiques et les athlètes. Parce que finalement, dans l'organisation pure, 95% de nos sites sont soit des sites déjà existants, soit des sites temporaires. Et comme on avait, dès le départ, pensé à l'accessibilité, parce qu'on n'a jamais voulu renoncer. à l'immensité, à la grandiosité de nos sites existants, en disant que c'est trop compliqué d'amener au Grand Palais des compétitions pour les Jeux paralympiques parce qu'il y a plus de fauteuils. Ce n'était pas notre projet. Dès le départ, on s'est doté d'une réflexion sur l'accessibilité. On a conçu tous nos sites et nos cheminements de comment les athlètes vont passer de la salle d'échauffement à la salle de compétition. Comme on a tout réfléchi en pensant dès le départ à l'accessibilité, c'est devenu une évidence. Donc ça n'a pas été un défi sur ce côté-là, mais au contraire, ça a été une opportunité de revoir certains nombres de mesures d'accessibilité. Alors pas pour le public, parce que les sites, c'est déjà des lieux qui accueillent le public, mais surtout par exemple pour l'expérience arbitre, l'expérience athlète. Donc là, c'est extraordinaire d'avoir pu reprendre l'accessibilité sur typiquement un stade qui est grandiose maintenant, c'est la rénovation du stade de Pierre de Coubertin. L'intégralité des zones sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant avec des fois des mesures très concrètes. comme des vestiaires où on peut agrandir le banc pour permettre à une personne qui a des difficultés au niveau de ses jambes d'installer son pantalon sur le banc pour pouvoir s'habiller, s'entraîner le pantalon par terre.

  • #0

    Toutes les infrastructures sont pensées. Tout a été pensé. Ce qui est intéressant, c'est que ça va rester.

  • #1

    Oui, ça, c'est vraiment que de l'héritage physique.

  • #0

    On va investir aussi sur l'avenir parce que du coup, maintenant, tous nos infrastructures sportives de Paris et d'autres villes aussi, parce qu'il n'y a pas que Paris, il y a d'autres lieux, seront plus accessibles le... intérieur comme extérieur, c'est-à-dire stade et...

  • #1

    Et approche. Et puis on a aussi des exemples très... Tous les nouveaux sites qui ont été construits, donc il y en a trois qui ont été construits. Alors l'aréna La Chapelle, c'était déjà un programme prévu par la ville de Paris en amont, mais les standards d'accessibilité sont juste incroyables. Il y a une salle de retour au calme pour les personnes qui ont un handicap psychique et mental, qui du coup ont trop de bruit à l'instant dans la compétition, mais il y a une zone de retour au calme où elles peuvent se poser tranquillement. et on va dire déstressées. Et quand elles vont mieux, elles peuvent retourner ou pas dans le bruit. Et puis il y a des choses très incroyables aussi qu'on a pu mettre en place. Ça va être des zones pour les chiens guides. Vous avez les chiens d'assistance et les chiens guides. Il y a des salles avec un point d'eau qui leur sont prévues dans les nouvelles salles pour avoir un endroit où le chien tranquillement s'installe pendant que son maître va pouvoir s'entraîner ou demain faire une compétition. Donc c'est vraiment des choses très concrètes, très pratico-pratiques, mais qui améliorent. L'expérience de quelqu'un en situation de handicap, puis on espère, va permettre à tous ces gens-là d'aller encore plus demain pratiquer du sport parce que c'est un vrai défi aujourd'hui. Le nombre de clubs qui accueillent des personnes en situation de handicap n'est pas assez important. On recense 1,4% de clubs accueillants. Demain, avec le programme du comité paralympique et sportif sous l'impulsion de Paris 2024, on espère arriver à 3 000. C'est en tout cas bien enclenché, tout avance. Donc il y a vraiment des choses très concrètes pour justement donner envie parce que le sport, c'est vraiment source de bien-être. source de partage, d'inclusion dans un collectif, et puis forcément, source de capacités physiques supplémentaires. Bien sûr. C'est important.

  • #0

    Oui, ça c'est important, parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que le sport, on le dit dans toutes les... Il faut faire du sport. Tout le monde doit faire du sport. Ça, c'est noté, mais un peu plus quand même pour les personnes qui sont en situation de handicap, parce que ça fait partie aussi du mental, j'imagine, et des choses sur lesquelles on doit travailler, au-delà de la condition physique aussi, mais c'est encore plus important, je dirais. Oui,

  • #1

    parce qu'au-delà, bien sûr, on a parlé de la condition physique. Moi, je pense que je ne serais pas la femme aujourd'hui si je n'avais pas fait à 40 ans à vivre dans Paris, si je n'avais pas fait du sport et d'avoir conscience qu'il faut que je m'entraîne si je veux continuer à craper à UT dans la ville. Ça, c'est très important. Puis après, il y a toute la dimension, vraiment, partage. Et puis enfin, quand on est, moi, je pense beaucoup, je faisais de la paranatation. Quand moi, j'étais dans l'eau. dans une ligne d'eau avec d'autres personnes en situation de handicap, je ne suis plus forcément la dernière. C'est un collectif.

  • #0

    C'est important. Là, les infrastructures, il y a une piscine, il y a une grande piscine aussi, donc elle va rester, celle-là ?

  • #1

    Oui, le centre aquatique olympique.

  • #0

    Le centre aquatique olympique va rester, donc sera totalement accessible. à tous, ça c'est plutôt bien et du coup tu crois que les comment dire,

  • #1

    les municipalités vont aussi continuer un petit peu ce mouvement derrière en tout cas on fait tout pour après le enjeu c'est de continuer alors après donc nous forcément on a fait rayonner tout ce qu'on met en place en partageant avec le plus grand nombre lors des interventions justement on en parlera peut-être un petit peu après du relais de la flamme mais quand on parle de nos événements on dit quels sont nous nos objectifs, nos ambitions sur le sujet-là, et on donne toutes les fiches techniques qui vont avec. Et puis il y a aussi toutes les mesures d'État, il ne faut pas les oublier. Il y a eu la Convention nationale du handicap qui s'est tenue sous l'égide du président de la République et de la Première ministre le 23 avril 2023. Et il a annoncé des mesures fortes en termes de budget supplémentaire allouées justement à la mise en accessibilité des lieux publics. Donc si cette dynamique est déjà en place, il faut aussi qu'elle se poursuive. Mais en tout cas, ça va vraiment faire écho. Nous, on accompagne, on forme, on fait connaître. Et puis en plus, les mesures étatiques viennent compléter financièrement. Et puis, on a bougé tous nos partenaires. Concrètement, les aéroports de Paris ont une vraie dynamique. Maintenant, ils nous écoutent en disant, quand on a parlé pour la première fois du retour du fauteuil roulant à la porte d'embarquement, moi, je me souviens des premiers regards qui m'ont été étonnément donnés en disant, Ah bon, c'est vraiment important ? Ben oui. Et aujourd'hui, c'est certain pour tout le monde. Et la mesure, elle est en train de se mettre en place. Quand on a parlé de réserver l'accessibilité dans les trains, la SNCF a changé son outil. Aujourd'hui, elle a un outil commun pour l'intégralité des opérateurs, que ce soit du Oui SNCF, du Oui Go ou du TER. On a le même outil pour réserver son assistance. Plateforme unique. C'est un exemple très concret qu'on a poussé tous ensemble pour faire bouger les lignes.

  • #0

    Donc ça transforme en profondeur quand même les structures, les structures d'accueil, les structures des partenaires aussi. Chez les partenaires, ça restructure chez eux en tout cas. Vous faites aussi le rôle de consultant pour eux, pour le coup. Pas que pour les infrastructures sportives, mais chez les partenaires aussi, vous êtes conseil sur ce qu'il faut améliorer dans leur métier respectif. Et ça, c'est vachement bien parce que ça va rester pour le coup. Il n'y a pas de raison que ça change.

  • #1

    Oui, c'est très important de les accompagner aussi parce que...

  • #0

    Ils ne sont pas équipés, en tout cas, ce n'est pas leur...

  • #1

    Oui, ils n'ont pas tout de suite parce que Coca-Cola, par exemple, travaille beaucoup sur l'accessibilité des bouteilles et de la connaissance des composants. Et puis nous, on a été encore plus loin, on leur a parlé de toutes les... Les fontaines à eau. Toutes les fontaines à eau, c'était important puisqu'on a parlé aussi d'événements temporaires. Et puis, ils ont été aussi très dynamiques sur toutes les teams. Aujourd'hui, l'intégralité de nos partenaires ont des teams autant olympiques que paralympiques. Et ça, c'est une vraie avancée par rapport à hier parce que du coup, ça accompagne les athlètes en termes de partenariat et puis de temps dégagé pour le haut niveau.

  • #0

    Parlons de la flamme. La flamme arrive très bientôt. On est le jour J de la diffusion de cet épisode. C'est le jour où la flamme est allumée en Grèce, sur le lieu officiel de départ. La flamme paralympique arrive en France. Il y a combien de porteurs ? Tu peux nous expliquer un petit peu le chemin de cette flamme ?

  • #1

    C'est important aussi, on a voulu intégrer les deux. C'est bien un relais avec, bien entendu, deux parcours, une flamme olympique et une flamme paralympique. La flamme olympique arrive en France. Et puis la flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques. De Grande-Bretagne, elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Et puis elle va arriver comme ça sur le territoire français le 25 août, par camp. Et puis elle va se plicher en 12 flammes. 12 flammes comme les 12 jours que représentent les Jeux paralympiques. 11 jours de compétition plus la journée de la cérémonie. Parce que l'objectif c'est d'engager l'intégralité du territoire français autour des Jeux paralympiques. Pour qu'on converge tous ensemble avec ces 12 rayons, en partant du coup des 12 coins les plus éloignés français, pour arriver tous ensemble vers Paris le 28 août, cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Donc ça c'est important, c'est comment on a engagé toutes les villes autour de ce relais paralympique, avec les villes les plus emblématiques, soit parce qu'elles ont... étaient à l'initiative d'un certain nombre de mouvements de sport paralympique, soit parce qu'elles sont tout simplement villes sportives, ou soit parce qu'elles ont des lieux iconiques. Il y avait un peu toute cette opportunité-là. Et puis on aura 1000 relayeurs. Ça va correspondre à un relais de 4 jours. Parce que l'idée, ce n'était pas de trimballer pendant 25 jours une flamme que personne ne regarde. L'idée, c'était vraiment que ce soit dynamique pour que tout le monde s'intéresse à cette flamme paralympique pendant 4 jours. 1000 porteurs de flammes, autant olympiques que paralympiques. Là aussi, on est très inclusif. C'est vraiment une démarche. Comment quelqu'un a pu s'engager pour le mouvement sportif en général ? Qu'on est avec ou sans handicap. Ça, c'était important. Nos relayeurs olympiques comme paralympiques auront une vraie ouverture. pour justement accompagner les personnes avec un handicap qui se sont investies, qui ont pratiqué, qui ont fait connaître leur discipline. Et puis forcément, on arrive tous ensemble pour la cérémonie d'ouverture. C'est la première qui sera à l'extérieur d'un stade, autant pour les Jeux olympiques que paralympiques. La cérémonie d'ouverture paralympique, elle aura lieu à la place de la Concorde. défiler sur les champs. Il n'y a pas que les stars du foot.

  • #0

    Il n'y a pas que les bus qui ont gagné la coupe.

  • #1

    Tout à fait. Il y aura aussi un écran extraordinaire pour tous nos athlètes paralympiques qui seront accueillis sur le bas des Champs-Elysées pour arriver et défiler autour de la place de la Concorde.

  • #0

    Magnifique. Moi, je vois les images depuis, comme tout le monde, mais on voit la scène, on voit notamment pas mal d'imageries aussi. On va parler dans un épisode d'équitation à Versailles. Il y a quand même beaucoup d'images qui, nous, Français, nous touchent plus que d'autres, mais en tout cas, pour les étrangers, ça va être quand même des beaux jeux, de ce que je vois. Et aujourd'hui, du coup, de ce que je vois, le seul point commun, c'est qu'ils sont tous sportifs, paralympiques et on va dire valides.

  • #1

    Ou alors sportifs, ou représentants, parce qu'il y a aussi les bénévoles. C'est important aussi que l'intégralité des gens qui se sont impliqués dans le mouvement sportif puissent aussi être porteurs.

  • #0

    et le dernier relayeur, on ne connaît pas encore.

  • #1

    En tout cas, je pense que moi, je ne le connaîtrais jamais. C'est important pour pouvoir garder au suspense la notoriété de ce dernier porteur. Voilà, la spontanéité, la découverte et puis l'envie du public. Ce genre d'informations, on va dire très secrètes, elles restent très peu connues jusqu'à la fin. Donc, moi, je ne le connais pas en tout cas.

  • #0

    Il vaut mieux pas savoir en fait. Parce que je n'y suis pas. C'est la surprise ?

  • #1

    Exactement. Alors moi, pour le coup, je n'ai vraiment pas envie. J'aime beaucoup découvrir les choses à la fin. En plus, moi, j'ai vraiment eu la chance de travailler sur des projets très emblématiques comme la mascotte. Moi, j'avais hâte que la mascotte soit dévoilée parce que j'ai pu travailler sur ce projet comme celui de la médaille. Moi, j'avais hâte aussi que l'intégralité de la France puisse la découvrir, que je puisse partager en disant mais c'est juste extraordinaire. Et donc, c'est pour ça que moi, dans les relayers, je préfère le découvrir le jour J. La surprise.

  • #0

    Beaucoup de choses planifiées. Bon, là, on laisse un peu de surprise quand même. Comment les partenaires, on en a parlé tout à l'heure, ont été très moteurs aussi sur l'intégration des Jeux paralympiques. Mais concrètement aujourd'hui, comment les partenaires l'ont intégré ? Est-ce que c'est un... Je ne vais pas dire une contrainte en plus, mais c'est un truc qu'il fallait faire parce que ça fait obligatoire ? Est-ce qu'ils l'ont vraiment accueilli à bras ouverts ?

  • #1

    Oui, j'ai vraiment le sentiment qu'au contraire. C'est eux qui ont été les plus demandeurs. Qu'est-ce qu'on peut apporter de plus sur la dimension des Jeux paralympiques qui vont encore au-delà de la partie olympique que tout le monde connaît ? Ils ont été très demandeurs. Ça a été plutôt une opportunité pour faire avancer les choses. Avec des exemples très concrets, ils ont commencé tous par se doter de teams qui étaient égalitaires olympiques et paralympiques. communiquer autant sur leurs athlètes paralympiques qu'olympiques. Certains sont amusés à faire des jeux de mots comme maître paralympique avant olympique Et puis on l'a vu arriver aussi dans toutes les pubs, les promotions. Et ça, c'est important. Moi, j'ai bénéficié de premiers regards sur ces publicités comme le public, quand j'ai vu à chaque fois qu'on avait intégré la dimension du handicap ou de la pratique d'un parasport dans les publicités représentant. Les différents partenaires, ça c'était extraordinaire. Et puis alors concrètement, par exemple, Accor a énormément travaillé sur la compréhension du besoin d'accessibilité auprès des opérateurs du tourisme pour faire bouger les lignes, bouger les choses et rendre encore plus facile d'accès les fameuses chambres accessibles aux personnes qui en avaient vraiment besoin. Donc il y a vraiment une dimension, chacun des partenaires a eu sa propre touche, sa propre envie. On a des partenaires qui accompagnent des projets innovants. On va parler d'un casque, par exemple de basse vision. qui est accompagnée par Sanofi. C'est une chose très concrète. Dans les stades, on va proposer une expérience innovante à des personnes qui ont un handicap visuel, grâce à Sanofi, pour pouvoir faire vivre de façon plus près. En fait, c'est comme une forme de zoom pour un handicap très précis. dans les stades pour pouvoir voir encore plus près ce qui se passe pour une personne qui d'habitude ne les voit pas bien. Ça,

  • #0

    c'est un développement Sanofi spécialement pour les Jeux ?

  • #1

    C'est plus l'accompagnement de Sanofi, d'une entreprise française qui développe cette... C'est comment on a fait rencontrer les startups françaises qui avaient des opportunités de développement avec des partenaires qui étaient... Optique 2000 va accompagner aussi un projet dans les célébrations. On a vraiment plein de partenaires. Il ne faut pas oublier aussi qu'on a vraiment la visibilité particulière. avec quelques partenaires qui sont dédiés justement sur la visibilité des Jeux paralympiques. Voilà, donc c'est important. Et puis, ils vont avoir, par exemple, le nom sur le dossard, comme alliance, des choses très concrètes.

  • #0

    Oui, parce qu'on a les partenaires qui font les deux. Oui. Et il y a des partenaires spécifiques qui ne font que les paralympiques.

  • #1

    Qui font en plus des choses supplémentaires, parce qu'aux Jeux paralympiques, on a une opportunité supplémentaire qui est d'avoir, par exemple, de la notoriété sur le stade. Voilà, ça, ça n'existe pas aux Jeux olympiques, ça existe aux Jeux paralympiques.

  • #0

    donc des partenaires ont pu se positionner dessus ça c'est important pour eux j'imagine en plus parce que c'est une super visibilité ils sont plutôt contents et puis

  • #1

    Visa développe aussi des contenus très important aussi pour faire connaître les règles du jeu les sports paralympiques donc Visa s'est engagé sur un certain nombre de vidéos ça va juste être extraordinaire vous verrez dans les prochains épisodes qui suivent il y a notamment Nicolas Massé de chez Visa qui va nous parler un petit peu de tout ça et on reçoit aussi accord avec Stéphanie Merci

  • #0

    qui va venir nous en parler, et Carrefour. Et Alliance, qui va nous parler d'un sujet moins visible, mais qui est quand même intéressant. Super. Aujourd'hui, en quoi les Jeux paralympiques de Paris sont inédits ? On a parlé de l'accueil, de l'infrastructure, mais qu'est-ce qui fait une différence par rapport aux derniers Jeux d'été paralympiques ?

  • #1

    La grosse différence, c'est vraiment le positionnement de tous les sites iconiques les plus connus français. C'est déjà le premier point qui a été vraiment ce concept, qui n'est pas avoir créé un parc olympique et paralympique où on a mis toutes les disciplines, mais au contraire de faire vivre aux Français partout dans la ville. Ce qui est aussi assez inédit, c'est nos cérémonies. de cérémonie pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux Olympiques comme Paralympiques qu'on sort les athlètes du stade. Ça, c'est important. Et puis forcément, iconique et premier Jeux Paralympiques pour la France au sens du changement de regard avec beaucoup de mesures qui ont été prises comme la semaine Olympique et Paralympique qui se passe début avril cette année et puis qui était chaque année récurrente dans les écoles où on a pu laisser les écoles se saisir des sports Olympiques et Paralympiques et 90% des projets et ont vraiment été tournés sur les parasports, peu connus dans les écoles, au programme. Il n'y a pas encore de connaissances du handicap et de l'inclusion. Donc ça, c'est important. C'est grâce à ce dispositif-là que ça a été fait. Et forcément, j'ai envie de vous dire, ils seront juste extraordinaires parce que je suis certaine que tous les Français vont venir suivre les Jeux paralympiques et vont venir dans les stades pour soutenir notre équipe de France.

  • #0

    Oui, j'espère. En tout cas, je pense que c'est aussi l'enjeu qu'on doit avoir, j'imagine, c'est de soutenir l'équipe de France, au pluriel, et en tout cas... dans toutes ces disciplines, que ce soit olympique, paralympique, parce que c'est ça dont on a besoin pour gagner des médailles.

  • #1

    Il faut du soutien. Oui, il faut du soutien. Et puis on l'a vu quand on a eu le championnat d'Europe de rugby fauteuil qui était à Paris. La France, c'était différent. Elle a gagné ce jour-là alors qu'elle était contre une des meilleures équipes mondiales que sont les Anglais. Et nous, on est certain que c'est le public qui a créé la différence.

  • #0

    C'est le côté mental de chaque sport. Mais on sait que quand on joue à domicile avec un public qui nous soutient, On a des ailes.

  • #1

    On a des ailes.

  • #0

    Donc, quelque part, on se surpasse, on est sur une autre planète. C'est ça qu'on souhaite à nos athlètes, parce que l'air de rien, c'est très important. il y a le sport, il y a l'expertise, et puis derrière, il y a le soutien, il y a le moral, qui est des fois plus important pour passer des paliers. Donc on soutiendra les Jeux. En tout cas, on va tout faire pour. Et aujourd'hui, justement, dans ce traitement un peu médiatique, est-ce que c'est aujourd'hui un déficit médiatique pour les Jeux paralympiques ? Ou bien pas forcément ? Comme les partenaires sont très demandeurs d'un côté, est-ce que côté médias, tu sens que ça... il y a le même engouement ?

  • #1

    En tout cas, on sent qu'on a déjà fait bouger les lignes sur la façon dont on traite un parasport par les médias. Il y a quatre ans de ça, si on lisait les articles et puis les interviews qu'on pouvait avoir de nos athlètes paralympiques comme Théo Curin, par exemple, on lisait beaucoup d'empathie, on lisait beaucoup l'histoire de son accident, de sa maladie et ce qui lui est arrivé. Et nous, on a positionné le sport, la performance et le record de l'athlète comme étant le point d'entrée. Après, l'athlète, il souhaite ou pas. partager son histoire et ça c'est à lui de décider. Donc déjà ce changement on l'a vu. Ça c'est un premier point très important pour nous, c'est comment on a positionné du haut niveau la performance et de l'émotion par la médaille vis-à-vis de tous les médias. Et puis aujourd'hui on a eu pas mal de grands événements sportifs qui se sont déroulés sur le territoire français et ça a donné plus de notoriété au parasport. Par exemple demain un grand événement encore à suivre, ça va être le tournoi qualificatif à Antibes. de basket fauteuil qui aura lieu du 15 au 17 avril 2024. Donc là, c'est là où la France va jouer sa place pour se qualifier justement aux Jeux de Paris 2024. Donc ça, c'est important de les suivre. Et demain, on a encore besoin de plus de visibilité. Mais comme tout athlète paralympique qui n'est encore pas assez connu, on a besoin qu'on joue chacun un rôle important qui est de parler encore plus de parasport. Donc oui, les médias nous suivent. Maintenant aussi, on souhaite que demain, après les Jeux, qu'il continue à transmettre des compétitions internationales, nationales de parasport pour pouvoir justement poursuivre cette notoriété et créer un après significatif.

  • #0

    Comment on pourrait améliorer cette médiatisation du parasport ? Parce que c'est vrai que là, on va faire un focus. Mais comment on pourrait, d'après toi... Connaissant un petit peu les deux, du coup, en étant sportives, de haut niveau, et en même temps un peu dans l'organisation et au contact des médias, comment ça pourrait continuer ? Comment on pourrait donner plus d'élan à ce traitement sportif aussi ?

  • #1

    Alors nous, on s'est rendu compte qu'il fallait aider les médias qui étaient peut-être plus éloignés de la connaissance des parasports pour mieux les connaître. Donc c'est pour cette raison qu'on a lancé des sensibilisations à destination d'abord des directeurs, des rédacteurs en chef. Et puis également des journalistes. Donc là, on a lancé notre troisième session de sensibilisation. On en avait fait une à l'INSEP en 2022. On a fait la journée paralympique. On a ouvert en amont pour faire connaître les différentes disciplines. Et puis là, on a vraiment lancé concrètement une sensibilisation technique. Quant au vocabulaire qu'on utilise, comment on parle du parasport, pourquoi on n'a pas envie systématiquement de le comparer à une performance olympique parce que ça n'a pas de sens, comment on parle classification et puis comment on arrête de stresser. Merci. Pour un langage commun utilisé chaque jour, comme moi je dis toujours j'en ai plein les bras, j'ai qu'une main, mais pour autant on utilise sciemment l'expression du vocabulaire courant. Donc ça c'était important, donc ça on a fait les deux premières sessions, en plus on les a enregistrées pour pouvoir les mettre à disposition de tous les médias. Donc on continue cette sensibilisation pour dire à tout le monde c'est finalement... Il faut comprendre d'abord les règles. Il y a un petit coup d'entrée. Ça ne passe pas sans une meilleure connaissance des règles du jeu et de la classif. Et une fois qu'on a fait ça, en fait, c'est facile. Allez-y. Les records du monde sont disponibles. Les performances de chaque athlète français et international sont disponibles. Allez-y. Intéressez-vous au sujet. Et une fois qu'ils seront appropriés pour les Jeux de Paris 2024, moi, je suis certaine que ça créera une connaissance de base qui donnera envie à beaucoup plus de médias de traiter le sujet.

  • #0

    Oui, des fois, ça peut être une barrière à l'entrée de ne pas maîtriser le langage, les compétitions, les nouveaux jeux, ce qu'on vient de parler tout à l'heure. Mais ça peut des fois être pas une excuse, mais en tout cas une barrière, une barrière d'entrée qui permet justement de les appréhender, de poser ensuite les bonnes questions journalistiques. Parce que c'est aussi ça, des fois, le boulot des médias quand même, des journalistes aussi, c'est au-delà des records d'aller... créer des interviews, créer des rencontres pour mettre en avant ces athlètes et en même temps les performances.

  • #1

    Oui, c'est important de pouvoir enlever cette barrière en proposant déjà des contenus. Et je me dis qu'une fois qu'on aura aussi vu dans le stade la performance des athlètes, la chose incroyable qu'on ne pensait pas pouvoir voir, il faut le voir, il faut vivre l'émotion. Et une fois qu'on aura vécu quelques victoires emblématiques, notamment françaises, mais je ne suis pas objective, mais en tout cas quelques records du monde, parce qu'on a beaucoup de records du monde aux Jeux paralympiques, parce que c'est un mouvement qui est en pleine croissance. progression et densité de plus en plus importante, forcément, on aura envie de revenir.

  • #0

    Comment est la France par rapport à ce jeu des Paralympiques, en tout cas par rapport aux autres équipes ? Parce qu'il y a d'autres équipes, il n'y a pas que la France qui va jouer. Mais comment on se situe ? au niveau progression, médailles ?

  • #1

    Déjà, la France sera une très grande équipe, comme elle n'a jamais été de l'histoire des Jeux paralympiques, avec un peu plus de 260 athlètes. C'est important, sachant que l'équipe de France était composée de 137 athlètes pour les Jeux de Tokyo. La France avait ramené 55 médailles aux Jeux de Tokyo pour se placer 14e. Donc, on attend forcément une équipe de France encore plus forte. avec un peu plus de médailles, ce qui serait attendu pour qu'on puisse se classer un peu plus haut que les 14e places. Alors je ne me permettrai pas de remplacer le comité paralympique et sportif, mais en tout cas ils ambitionnent à minima d'aller presque au double d'athlètes de nombre de médailles d'or. Donc 9 médailles d'or faites au jeu de Tokyo, je vous laisse faire vos calculs. Mais en tout cas l'objectif c'est vraiment de poursuivre cette dynamique. Alors comme on a vu, une attention encore plus forte. Au bénéfice des athlètes paralympiques depuis quelques années, et notamment par des aides publiques, au bénéfice des parasports, forcément on se dit que cela va avoir un impact à moyen terme, voire j'espère encore à long terme. sur justement le développement de la pratique parasportive et la haute performance. Et puis en laissant des nouveaux sites complètement accessibles, demain on créera j'espère encore plus de viviers et de futurs athlètes. Donc oui, beaucoup de médailles, une moisson de médailles, et puis forcément beaucoup d'émotions. Et puis on a quand même des sports qui sont déjà pleins. On a quelques disciplines où on n'a déjà plus de place à vendre en sport paralympique. On a le paratriathlon, on a parlé paraéquitation, parce que Versailles aussi est un lieu assez extraordinaire, avec... Du paraéquitation, c'est juste incroyable. On a également l'escrime fauteuil, qui est également un sport sur lequel on n'a plus de place à vendre. On n'a plus qu'à continuer ce joli chemin pour venir soutenir les équipes. Et c'est vrai qu'on a des sports incroyables à suivre. Moi, je ne peux pas me passer de ne pas éclairer forcément la paranatation à la Défense Arena. Le site, il est incroyable. Nous, on l'a vu opérer pour la Convention des volontaires. C'était juste extraordinaire ce jour-là. Moi, j'ai pris la parole devant 21 000 personnes dans le stade, 15 000 à distance. C'était juste incroyable. On avait envie vraiment de vivre avec eux ce moment incroyable parce que les volontaires sont très enthousiastes à l'idée d'être là demain. Donc, c'était très positif, très dynamique. C'était juste fou. Donc, forcément, on a envie de beaucoup de médailles de notre équipe de France.

  • #0

    Donc, nos top 3 sports, d'après toi ?

  • #1

    En termes de médailles ? Oui. Alors, c'est facile. Paracyclisme, ils sont juste incroyables. Ils ont ramené un record de médailles au championnat du monde, dernier championnat du monde. C'est juste fou ce qu'ils ont fait. Alors, avec des personnes emblématiques, il faut forcément suivre Marie Patouillet, Alexandre Léauté et encore bien d'autres. Top 3, moi je ne peux pas passer par la natation.

  • #0

    En objectivité, en toute objectivité.

  • #1

    Je pense que c'est du bien. Les disciplines où on est bon, il y a beaucoup de disciplines. On part à tennis de table, on a de très bons résultats. On a fait des choses incroyables jusqu'à aujourd'hui. On a encore de belles histoires à raconter. On ne peut pas passer non plus à côté des sports collectifs. Les champions d'Europe en titre rugby fauteuil. Demain, on sera une équipe de France incroyable. Il y a beaucoup de sports à raconter. à suivre. J'en ai cité trois, je crois. C'est bon ?

  • #0

    À peu près, oui. En tout cas, on n'est pas mauvais sur les sports paralympiques. Et en même temps, il y a toujours des surprises. Mais après, on est bien qualifiés sur certains sports. Donc ça devrait se passer, on va se dire.

  • #1

    Oui, ça va bien se passer. Et puis, on ne peut pas oublier le Parabat de Minton, où on fait des médailles en paralympique, là où on en fait un peu moins en olympique.

  • #0

    Donc on compense. Aujourd'hui, normalement, je parle de réseaux sociaux, d'influence sur ce podcast. Là, on est sur une... Une série très marketing et sport. Vous utilisez, j'imagine, beaucoup les réseaux sociaux. Est-ce que les athlètes paralympiques mettent en avant leurs réseaux ? C'est aussi leur moyen de communiquer, pour le coup ?

  • #1

    Oui, ils ont déjà besoin aussi de se faire connaître. Bien sûr, ils ont besoin de visibilité. Et puis, ils en profitent aussi pour partager quelque chose de peut-être moins connu dans leur pratique. Comment ils organisent leurs pratiques aussi, comment ils organisent leur quotidien. Donc ça, c'est important. Et puis, ça fait connaître et on le voit, ça a fait vraiment, ça a touché un public jeune. Aujourd'hui, on n'a plus de difficulté à voir des athlètes en situation de handicap montrer leurs pratiques, leurs prothèses, leur technicité, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Donc, on a vraiment progressé sur le sujet. vulgariser le sujet du handicap grâce aux réseaux sociaux, donc il faut continuer. Et puis surtout, il y a quelques tips quand même un peu sympas qu'on découvre avec Alexis Anquincan au Paratriathlon, qui est aussi très présent sur les réseaux sociaux, ou Arnaud Assoumani qui fait du saut en longueur. qui est aussi une personne très visible et qui est bien suivie. Et puis aussi, on a un peu d'humour. Moi, je pense par exemple à des influenceurs comme Roro Le Costeau, qui nous fait pas mal d'humour sur le sujet du handicap et qui nous permet de faire connaître aussi les sports paralympiques.

  • #0

    C'est ça qui est intéressant. On parle souvent des réseaux sociaux comme étant des mauvaises choses. Mais en tout cas, là, je trouve que c'est intéressant parce que chacun a son média et peut... éduqués, peu informés, peu faits rigoler. En tout cas, c'est intéressant qu'ils aient leurs propres médias aussi pour pouvoir en parler. Et puis là, pour le coup, pour voir une séquence d'entraînement, un quotidien, une routine, il n'y a rien de mieux.

  • #1

    Il n'y a rien de mieux. Et puis se projeter aussi sur les enfants et les jeunes se posent beaucoup de questions. Comment on est capable de faire ça avec un bras, une jambe, au contraire, en fauteuil ? On parle du handbike pour les paracyclistes qui font de l'épreuve sur route. On va parler du handbike. On va parler de tandem pour des personnes qui ont un handicap visuel. C'est important aussi d'expliquer tout ça.

  • #0

    Donc, c'est important. Et ça marche bien. Et en même temps, j'imagine qu'on va découvrir des nouvelles stars demain grâce aux réseaux sociaux. Et ça, c'est important de le signaler. Donc beaucoup de chance de médaille, on en a parlé. Oui. Est-ce qu'aujourd'hui, tu rêverais d'avoir une médaille d'or dans un des sports qu'on n'attend pas ou qui soit vraiment important ?

  • #1

    Alors, ils sont tous importants. Ce n'est pas facile comme question. Mais oui, on a forcément envie de médailles. Alors moi, je vais plutôt les sports paralympiques ont moins d'habitude de médailles en sport collectif. On a plus de médailles en sport individuel qu'en sport collectif. Donc oui, forcément. Moi, je rêve d'une médaille pour le rugby fauteuil et pour le sessifoot.

  • #0

    D'accord. Donc, sans doute. Ça va arriver. Il faut le dire, en fait. Il faut le dire.

  • #1

    Il faut le dire. Puis, il faut avoir l'espoir jusqu'au bout. Parce que déjà, le fait de jouer... par exemple dans les poules qui permettent d'avoir des matchs à 20h régulièrement, c'est le choix qui est fait dans le cadre du pays organisateur, pour une meilleure diffusion, c'est important. Ça peut aussi tout changer pour nos athlètes, parce qu'ils sont au moment où ils sont les plus regardés, ils sont au moment où ils sont les plus soutenus dans le stade, ce qui ne leur est pas souvent arrivé. Donc c'est pour ça que tout peut arriver.

  • #0

    Là, la diffusion médiatique va être intéressante.

  • #1

    Incroyable.

  • #0

    Tu peux nous en parler un peu ?

  • #1

    Oui, incroyable, parce qu'elle est trois fois plus importante que celle qui a été faite à Tokyo. C'est énorme, on ne parle pas de deux fois, on parle de trois fois plus d'heures de diffusion. Donc ça, c'est important, 300 heures de diffusion des sports paralympiques. Et puis également, ce qui est très important, c'est que pour la première fois de l'histoire des Jeux paralympiques, l'intégralité des disciplines vont être disponibles en temps réel. Ça, c'est important. Pas tout le monde sur France 2 et France 3, puisqu'on ne peut pas tout passer en même temps. Il y a plusieurs compétitions en parallèle. Par contre, grâce aux chaînes Internet et aux autres supports dont dispose France Télévisions, vous pourrez voir retransmis l'intégralité des épreuves. Ce qui n'était pas le cas à Tokyo, puisqu'il y avait trois disciplines qui n'étaient pas en direct. Il y avait Parataekyoendo, Escrime Fauteuil et Parabadminton qui n'étaient pas en direct. Et là, ils seront diffusés en temps et en heure. Donc là,

  • #0

    on pourrait avoir tous les jeux en direct sur un écran télé ou Internet, mais en tout cas disponible via le partenaire France Télévisions qui retransmet tout. Oui. C'est génial.

  • #1

    Avec des aussi, ils se sont donné des défis très importants en termes d'accessibilité et ils vont faire chaque session de fin d'après-midi à peu près 7 heures par jour d'oralisation, ce qui est important. on n'utilise pas le mot audio-description parce qu'ils ne viennent pas rajouter un flux audio par-dessus la personne qui commande déjà, mais par contre, quand il y a des temps morts, ils viennent oraliser une information qui n'est pas connue et pas visible pour des personnes qui ont un handicap visuel. c'est important aussi de valoriser tout le travail d'accessibilité qu'ils ont faits et qui nous ont présentés et sur lesquels on les a aussi challengés.

  • #0

    Donc là, tu les as conseillés pour bien médiatiser, faire les jeux qu'il fallait.

  • #1

    Je ne me permettrais pas. En tout cas, on leur avait donné rendez-vous pour qu'ils nous présentent leurs objectifs, leurs ambitions. Et puis, on n'est pas tout seul. Il y a aussi des autorités comme l'ARCOM qui accompagnent la visibilité aussi des personnes handicapées dans le cadre de nos médias, mais également aussi des mesures d'accessibilité.

  • #0

    Bon, donc des jeux complets, dans les stades, par écran, 12 jours. 11 jours de compétition, une journée d'ouverture.

  • #1

    C'est ça.

  • #0

    Donc Concorde, Champs-Elysées notamment. Donc on a hâte.

  • #1

    On a hâte d'être là.

  • #0

    Moi, je pense qu'il y a beaucoup de sujets autour des Jeux, de la politique de sécurité, etc. Mais évidemment, c'est un enjeu important. Mais je pense que ce qui va être libératoire, c'est de voir... tous ces jeux dans la ville et dans les infrastructures qu'on connaît ou dans les lieux qu'on connaît parisiens, on va dire, ou français, mais qui vont être magnifiques.

  • #1

    Magnifiques, et puis on a vraiment hâte qu'on y soit, 28 août au 8 septembre, c'est bientôt. Et puis on est très contents aussi de se dire que c'est vraiment définitivement des jeux aussi tournés vers la jeunesse, avec des programmes comme la billetterie populaire qui permet en fait aux écoles... devenir également le matin, poursuivre pas mal d'épreuves en série et qui donneront du coup envie à toutes les familles de revenir le soir.

  • #0

    Oui, parce qu'en plus, j'imagine que chez les jeunes, ça déclenche aussi après, pas des carrières, mais en tout cas des envies de faire des sports, qui sont aussi en général le déclencheur. C'est souvent les Jeux Olympiques qui nous donnent envie de faire une discipline sportive ou pas. Donc là, pareil, j'imagine que c'est un sujet important. Écoute, on va suivre ça. On arrive dans une partie de l'interview où je te pose une question, un mot et tu m'en donnes un autre. On peut déborder, c'est rare, mais on peut. Paralympique ?

  • #1

    Inclusion ?

  • #0

    Paris ?

  • #1

    Jeux paralympiques ?

  • #0

    Médailles ?

  • #1

    Or ? handicap plus visible écoute c'est parfait,

  • #0

    je crois que tu es la seule à avoir respecté les règles du jeu merci beaucoup et alors les prochains projets les prochaines échéances donc là on diffuse le 16 avril qu'est-ce qui nous attend en révélation ?

  • #1

    Il y a encore pas mal de choses. On n'a pas vu, par exemple, très concrètement, le podium. Il y a des choses qu'on n'a pas encore vues. On n'a pas vu certaines tenues qui vont être bientôt annoncées. Il faut suivre aussi les sélections de chacun des athlètes. Le comité paralympique et sportif français a annoncé la sélection des six athlètes de para-tire à l'arc. Ça, c'est important. On ne les connaissait pas jusqu'à la semaine dernière.

  • #0

    Il y a des qualifications en parallèle. Jusqu'à un moment donné...

  • #1

    jusqu'à juillet pour les Jeux Paralympiques c'est jusqu'au mois de juillet alors c'est long et pas long parce que ceux qui sont déjà titulaires de médailles au niveau mondial doivent juste avoir une confirmation ils sont qualifiés ils savent qu'un ticket a été ouvert grâce à leur résultat il n'est pas forcément nominatif mais on sait ou pas si sur le champ français il y a meilleur que soi ou pas et puis donc c'est juste une sélection officielle pour venir officialiser le ticket pour telle personne et puis il y a forcément des gens qui attendent qui ne savent pas exactement si leur performance sera à la hauteur du prix de ce qui est attendu. Donc, eux, c'est un peu logique que finalement, on leur laisse le temps encore de réaliser la performance qui les attendrait pour pouvoir être qualifiés. Donc, ça, c'est important.

  • #0

    Donc, encore des qualifications. Et puis, encore des nouveautés qui arriveront avec les podiums. Et puis,

  • #1

    les portes-drapeaux. Moi, j'ai hâte d'avoir le choix des portes-drapeaux. Alors là,

  • #0

    c'est... Mais qu'ils sont distillés. On a un planning sur le site Paris 2024. Il y a toutes les dates qui sont inscrites, ce qui est très bien, du coup. Mais il y a encore beaucoup de choses à voir, en fait. On a l'impression qu'on a tout vu, mais en fait, non. Est-ce que tu aurais un conseil pour un jeune en situation de handicap qui veut se lancer dans le sport ?

  • #1

    il faut oser avoir confiance en soi et on est capable aujourd'hui, grâce à des sites très concrets, comme Handiguide, Trouve ton parasport, c'est deux sites internet qui te permettent un, de dire pour quel sport je serais fait, qu'est-ce que j'aime, l'adresse, au contraire la résistance, et puis une fois qu'on a trouvé en tout cas un ou deux parasports qui pourraient nous intéresser grâce à Trouve ton parasport, ça t'envoie directement sur le site Handiguide qui te permet en fait de trouver le club qui pourrait t'accueillir autour de toi. ça c'est important donc il faut oser, c'est pas facile de sortir de chez soi quand on a une différence c'est pas facile de se mettre en lumière ou en tout cas de se mettre en situation de sport dans un collectif et il faut oser une première fois, une fois qu'on a franchi cette étape, on est tellement fier et tellement heureux d'avoir participé à son premier cours, moi mon message c'est aller, il faut oser, y aller en famille, y aller avec un ami s'il faut mais en tout cas il faut se lancer parce que la plénitude derrière elle est tellement incroyable qu'il faut oser aller jusqu'au bout Right

  • #0

    En même temps, il y a le guide qui nous permet d'y aller, donc c'est une bonne nouvelle. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • #1

    Daniel Penac. Parce qu'en fait, j'ai lu tous les Malossènes pour préparer mes derniers jeux et dormir la nuit juste avant les Jeux d'Athènes. Parce que comme tout athlète de haut niveau, la première nuit, on est tellement stressé. Mais je ne vais pas passer 12 nuits comme ça. On a parlé de 12 autres compétences ici. Ça ne va pas être possible. Et heureusement, j'étais partie sur conseil d'une amie avec les Malossènes. Et j'ai adoré la famille Malossène tous les soirs. Donc oui, je l'emmènerais pour la relire sur une île déserte.

  • #0

    Très bien. Et alors, dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au micro du podcast ?

  • #1

    Oui, elle s'appelle Agathe Pauly. Elle est nageuse, sa spécialité, c'est les 400 mètres nage libre. Elle aimerait se sélectionner, en tout cas, il lui reste encore dernier chemin à parcourir. On croise les doigts pour elle, mais c'est une demoiselle extraordinaire qui mérite d'être encore plus connue en vue de ses prochains Jeux paralympiques.

  • #0

    Écoute, je serais ravi de l'accueillir grâce à toi. Elle est en compétition jusqu'à quand ?

  • #1

    alors forcément là elle est en stage ou en tout cas mais elle pourrait peut-être être disponible voilà sans vouloir la déranger dans la préparation parce que l'idée après pour un podcast c'est plus virtuel c'est pas on peut faire un discours en souci exactement je pense que ça peut être possible ça peut se caler ça peut lui faire une respiration entre deux exercices et puis partager elle commence à partager son quotidien sur les réseaux sociaux justement ah génial et ça c'est super ces petits reportages sont magnifiques moi je les aime beaucoup je les suis on va regarder ça voilà

  • #0

    on compte sur toi t'as des millions d'auditeurs qui attendent merci beaucoup en tout cas pour cet échange et cet éclairage sur les Jeux Paralympiques et qui s'annonce magnifique j'ai hâte d'être fin août pour découvrir tout ça merci encore de ta disponibilité dans ce timing où ça va s'accélérer de plus en plus. Et j'espère qu'on a pu mettre en avant toutes les bonnes initiatives que vous mettez en place avec ton équipe.

  • #1

    Merci Cyril, en tout cas pour ce temps consacré aux Jeux paralympiques. Merci.

  • #0

    Merci à toi. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Description

Dans cet épisode spécial, nous entamons une série d'interviews captivantes qui explorent l'intersection entre le marketing et le sport. Notre invitée d'honneur est Ludivine Munos, une véritable légende du sport paralympique français.

Dès l'âge précoce de 13 ans, Ludivine a intégré l'équipe de France de natation, marquant ainsi le début d'une carrière exceptionnelle. Au fil des années, elle a accumulé un impressionnant total de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze.


Aujourd'hui, Ludivine occupe un rôle crucial en tant que Responsable de l'Intégration Paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est de sensibiliser le public aux spécificités et à la grandeur des Jeux paralympiques. Au cours de notre discussion, nous plongerons dans son parcours inspirant, ses réalisations remarquables, ainsi que dans les défis et les opportunités qui accompagnent son engagement envers l'intégration paralympique.

Bonne écoute

Cyril


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. L'occasion... de faire le point sur le marketing et le sport en France. Bonne écoute.

  • #1

    La flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques de Grande-Bretagne. Elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Deux cérémonies pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux olympiques comme paralympiques qu'on sort les athlètes du stade.

  • #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour, aujourd'hui je vous accueille dans un épisode spécial qui inaugure une série d'interviews autour du marketing et du sport. J'ai le plaisir d'accueillir Ludivine Munoz, véritable légende du sport paralympique français. Dès l'âge de 13 ans, Ludivine est devenue membre de l'équipe de France de natation et a totalisé tout au long de sa carrière plus de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze. Aujourd'hui, Ludivine est responsable intégration paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est fondamentale, sensibiliser le public aux spécificités des Jeux paralympiques. Dans cet épisode, elle évoque son histoire, son engagement pour les Jeux paralympiques et comment contribuer à changer les perceptions sur le handicap. Bonne écoute ! Bonjour les Divines.

  • #1

    Bonjour Cyril.

  • #0

    Écoute, je suis ravi de t'accueillir dans le podcast et en même temps de venir dans les locaux Paris 2024, parce que c'est quand même une expérience à part entière aussi. Donc on sent vraiment le quartier général des Jeux Olympiques et Paralympiques qui est concentré dans ce bâtiment, notamment. Donc merci de venir sur le podcast. On va parler de Paralympiques et de Jeux Paralympiques et du comité et de tout ce qui se passe autour des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. parce que là c'est quand même la dernière ligne droite presque. Mais on va commencer par te présenter. Est-ce que tu pourrais te présenter pour les auditeurs ?

  • #1

    Ah oui, c'est un vrai plaisir aussi de t'accueillir chez nous dans cette dynamique de dernière ligne droite. Donc moi je m'appelle Ludivine Munoz, je suis ancienne nageuse paralympique. J'ai participé à trois éditions des Jeux paralympiques où j'ai remporté 12 médailles, dont 3 médailles d'or.

  • #0

    Bravo, déjà !

  • #1

    Et depuis 4 ans maintenant, j'appartiens au comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Je suis responsable de l'intégration paralympique, un mot très compliqué pour dire simplement que je pousse toute la connaissance et les spécificités des Jeux paralympiques auprès de tout le monde, en interne comme en externe. J'ai aussi l'équipe Accessibilité qui s'occupe pour le coup autant olympique que paralympique.

  • #0

    D'accord, donc c'est assez large. En même temps, c'est une mission d'évangélisation, d'information et d'intégration.

  • #1

    Exactement, c'est très large. Ça passe forcément par tout ce qui va être... connaissance et compréhension du contenu. Donc, il y a eu beaucoup de formation, de sensibilisation et d'accompagnement des différentes directions. Et puis, il y a aussi toute cette partie aujourd'hui dans la dernière ligne droite qui est très extraordinaire, comme toute la dimension faire connaître le contenu des Jeux paralympiques, la notoriété, la billetterie, les stars de demain, nos futurs médaillés, et puis soutenir tous les programmes que Paris 2024 met en place aujourd'hui.

  • #0

    Et il y en a beaucoup.

  • #1

    Oui, il y en a beaucoup. Et j'ai cette chance incroyable de pouvoir travailler justement Sur la plus grosse dimension héritage que sont les Jeux paralympiques, qui est en plus de la compétition pure qu'on va bientôt vivre, il y a aussi cette dimension vraiment comment on accompagne la transformation du regard des gens, de la société et plus globalement des Français, même des Européens, même du monde entier.

  • #0

    J'ai vraiment l'impression, sauf si je me trompe, parce que peut-être qu'on fait un focus Paris, donc ça nous touche plus, mais j'ai vraiment l'impression que les Jeux paralympiques sont quasi intégrés maintenant, enfin ça fait partie d'ailleurs de la... C'est dans les Jeux en sens large, alors qu'avant c'était peut-être moins le cas, ou un peu moins présent peut-être, dans les autres pays ou dans les autres éditions. Mais là, j'ai vraiment l'impression qu'on parle des deux. On est vraiment dedans.

  • #1

    C'était vraiment la volonté de Paris 2024. C'est comment on a été capable de les intégrer en même temps. Déjà, c'est la même équipe, c'est le même lieu d'organisation, c'est les mêmes sites extraordinaires. Tous les sites sont identiques, sauf bien sûr les disciplines qui sont particulières aux Jeux paralympiques. Mais c'est les mêmes partenaires également, ça c'est très important de le dire. à l'exception près quand on parle d'Autoboc qui répare les prothèses et les fauteuils roulants. Mais là, c'est particulier aux Jeux. Sinon, c'est tous les mêmes partenaires avec la même volonté de s'engager. Et c'est comment on peut faire bénéficier de la notoriété des Jeux olympiques au bénéfice des Jeux paralympiques. Et puis comment, de temps en temps, on est capable d'éclairer que les Jeux paralympiques avec, par exemple, des dispositifs dédiés, comme les deux journées paralympiques qu'on a organisées en 2022 et 2023, Place de la République, Place de la Bastille, pour justement faire encore plus connaître cette dimension. Et là, on mesure déjà la réussite. La réussite du fait que maintenant, tous les Français connaissent l'existence des Jeux paralympiques. Savent à qui ils correspondent, à qui ils servent et qui on va pouvoir applaudir l'équipe de France paralympique. Avec cette équipe de France aussi unique qui nous a permis de les mettre en valeur. Donc ça, c'est déjà vraiment la première réussite. Et maintenant, on veut aller au-delà. C'est donner envie, bien entendu, aux Français de venir vivre dans les stades.

  • #0

    Bon, on y reviendra. Mais commençons par le commencement. Comment s'est faite ta rencontre avec le comité ? il y a deux ans ? Quatre ans, pardon, qu'on a gagné les Jeux à Paris.

  • #1

    2017.

  • #0

    Je suis complètement à côté. Candidature 2017, mais j'ai l'impression que c'est... En même temps, ça fait longtemps qu'on en parle. Comment s'est passée ta rencontre avec le comité ? Il y a un début.

  • #1

    Il y a toujours un début. Déjà, moi, j'ai vécu l'échec, en tout cas, de notre candidature sur 2012. C'était vraiment un moment qui a marqué aussi ma carrière. Après mes jeux, puisque moi, j'ai arrêté en 2004, mais avec ma carrière professionnelle. Et puis, quand on a gagné, quand la France a justement obtenu la candidature, moi, j'ai travaillé 15 ans chez EDF. Et j'étais à une période aussi charnière de ma carrière où on doit forcément chercher à se faire connaître avec un CV actualisé pour voir si on veut occuper un autre poste. Et au moment, un petit grain de folie dans ma tête, je fais deux CV. Je fais mon CV pour EDF, pour postuler sur un nouvel emploi au sein de l'entreprise. Et puis, un petit grain de folie, je fais un CV plutôt tourné sport, surtout mon implication au bénéfice du mouvement paralympique. J'ai des consultantes à Rio, par exemple, chez France Télé. Et puis, je fais ce deuxième CV. Puis, je l'envoie dans une boîte mail générique sur le site de Paris 2024.org, comme tout le monde. Tout simplement. Tout simplement. J'ai dû mettre un petit mot d'accompagnement. À l'époque, on ne faisait pas encore les vidéos. Mais en tout cas, j'ai fait ma démarche spontanée de candidature. Et puis c'est comme ça que finalement, de fil en aiguille, ça a matché. Voilà, et je suis là aujourd'hui.

  • #0

    Donc un CV envoyé à une boîte mail contact du comité. t'as fait émerger au sein de l'organisation. Oui. Incroyable.

  • #1

    Et puis surtout, dans un premier temps, dans ma tête, je n'étais pas prête à déménager et à tout quitter pour Paris. Et puis, quand ils sont revenus vers moi après quelques semaines, en me disant, peut-être qu'à terme, on aura un poste sur Lyon, dans le cadre des stades de foot, pourquoi pas manager RH, parce que je faisais des RH. Et puis, au bout de quelques mois, ils sont revenus vers moi en me disant, mais en fait, on a le poste qui te correspond exactement. Donc, c'est le moment de se poser les bonnes questions en famille. Et pour le coup, EDF a été encore plus facilitant. On me dit mais on comprend tellement ton projet de vouloir faire vivre ce que toi tu as vécu dans le cadre des Jeux paralympiques et de faire vivre à la France entière, même à l'Europe, à minima à tous les pays frontaliers. Tout le monde a tellement compris mon projet que ça s'est fait tellement facilement que c'est incroyable d'être là aujourd'hui et de parler avec toi.

  • #0

    Donc là, un changement de vie, parce que du coup, déménagement. implication plus dans le comité, donc changement complètement de vie, parce que ton CV numéro 2 a pris le pas sur le 1, et donc tu as intégré tout ça, et tu avais une feuille de route en arrivant, où ils t'ont dit, voilà, c'est ton sujet.

  • #1

    carte blanche entre guillemets et comment tu c'était facile l'intégration ou le débroussaillement presque du projet parce qu'entre ce qu'on propose et ce qu'on fait il y a peut-être des fois des différences alors oui il y avait forcément une feuille de route déjà les éditions précédentes des Jeux Paralympiques avaient entre guillemets facilité l'intégration de ce poste, cet emploi était important pour garantir que tout ce qui était prévu au départ allait bien se mettre en place Et puis après, il y a toujours cette part de liberté ou en tout cas de capacité de chacun à développer. Donc moi, vraiment sur la partie contenu, on a été un peu libre au sein de mon équipe pour dire qu'est-ce qu'on va créer, comment on veut accompagner la notoriété des Jeux paralympiques. Et ce qui était déjà prévu, c'est bien entendu comment on fait connaître en interne, comment on valide, comment on accompagne aussi le comité paralympique pour pouvoir valider ou en tout cas avancer avec nous. Et puis comment on co-travail en permanence, ça c'est important. avec les parties prenantes des Jeux, les partenaires en premier lieu, et puis également le comité paralympique et sportif qui accompagne l'équipe de France et qui suit la France sur toutes les éditions des Jeux hier et demain. Et puis également les villes qui sont engagées dans le cadre des Jeux paralympiques, le département de la Seine-Saint-Denis, la ville de la Seine-Saint-Denis, puis également la ville de Paris. Et ça c'est vraiment, on a co-travaillé ensemble pour pousser tout ce qui avait besoin d'être poussé, notamment dans le domaine de l'accessibilité.

  • #0

    Bah oui, c'est un vrai sujet. Et puis en même temps, je pense que t'as dû avoir une belle écoute. En tout cas, tout le monde a dû être intéressé aussi par ce projet et par TIPRENANT. C'est vrai que j'ai interviewé pas mal de partenaires. Et cette intégration des Jeux et des Jeux paralympiques est naturelle. Enfin ils en parlent des deux façons. Et c'est un seul jeu pour eux. En tout cas, il y a une vraie stratégie commune sur les deux axes, je dirais, qui est développée de la part des partenaires. Donc je pense qu'il y a une vraie adhésion. totale des partenaires et j'espère du public aussi qui va venir très nombreux soutenir nos athlètes Notamment.

  • #1

    Oui, une vraie adhésion. Et ils ont toujours été très demandeurs, les partenaires. Et au contraire, c'était très challengeant pour moi. C'est comment on arrivait à accompagner avec des contenus. Comment on était capable de dire, oui, vous avez de superbes idées parce qu'on est intégrés dès le départ. Et comment vous avez compris qu'il fallait encore plus éclairer justement cette partie paralympique qui était moins connue. Et ça, c'était incroyable. C'est d'être capable en permanence de se challenger tous ensemble pour dire, voilà, comment on peut faire plus ? Est-ce qu'on peut faire des jeux concours ? Est-ce qu'on peut faire gagner des places ? Est-ce qu'on peut faire connaître des projets innovants sur l'accessibilité ? Donc, il y avait plein de sujets. Et puis c'est super intéressant d'être capable aussi d'aller encore plus loin pour faire connaître. Et peut-être ce qu'on n'a encore pas fait assez connaître au public, c'est justement l'accessibilité des places. Aujourd'hui, on a beaucoup, beaucoup parlé des prix des billets olympiques, mais on ne parle pas assez des 15 euros qui sont le prix d'appel pour chaque billet paralympique. C'est vraiment une billetterie qui s'est vue accessible avec des offres très concrètes pour les familles. Une offre famille où on peut avoir deux billets à 10 euros si on vient avec deux adultes et deux enfants. On peut aussi avoir du pass découverte. qui permet aux familles de voir 3 ou 4 sports sur Paris-Centre comme sur Paris-Sud. Donc ça, ce n'est pas assez connu encore. Et puis justement, maintenant, on a vraiment un vrai défi, c'est de dire aux Français, c'est très accessible, c'est autant d'émotions, autant de performances pour ce match retour. Oui, il y aura un tableau des médailles olympiques avec un classement. Moi, j'ai envie de vous dire, tout peut arriver avec les athlètes paralympiques qui pourront faire, j'espère, encore mieux, je plaisante. Je ne suis pas du tout objective sur ce sujet-là. On n'est pas, mais en tout cas, autant de moissons de médaille et d'envie de faire briller la France sur des disciplines qui ne sont pas encore connues. On va être très, très bons. Moi, je vous le dis, en paracyclisme, par exemple, on va aussi challenger vraiment des sports inconnus comme la boccia ou le goalball. Donc, c'est vraiment hyper intéressant que les gens s'intéressent à nos athlètes paralympiques de demain.

  • #0

    Alors, les deux derniers sports que tu nous as cités, c'est quoi ?

  • #1

    Alors justement, c'est les deux sports qui n'ont pas d'équivalent olympique. Même si souvent, on met un troisième, on a tendance à parler aussi du rugby fauteuil parce que le rugby, tu ne fais pas de mêlée. Et puis, on n'a pas l'obligation de faire des passes arrière. Mais sinon, il y a quand même la volonté de marquer dans l'équipe, dans le camp adverse. Le goalball, c'est un sport qui est réservé aux personnes avec un handicap visuel et qui s'apparente un petit peu à du hand, tout en étant très stratégique et très tactique. C'est très intéressant de pouvoir concentrer le ballon sur le bruit qu'il fait, le grelot. Et les personnes ont tous un masque, exactement aussi comme au sessifoot, le foot pour personnes aveugles. Et donc, elles doivent arrêter le but. Et elles sont trois dans chaque équipe. Et surtout, le but fait l'intégralité du terrain. Donc ça c'est assez impressionnant. Et puis la boccia, ça c'est le sport le plus inclusif qui puisse exister puisque c'est un sport qui ressemble à la pétanque et aux échecs. Donc ce sont des balles en cuir dont on doit lancer la balle. On peut se faire aider avec un assistant qui est là pour positionner une rampe un peu comme on pourrait avoir au bowling, une rampe qui permet d'accompagner le départ de la balle. Et puis on a des personnes qui ont un handicap potentiellement des quatre membres et qui peuvent intégralement jouer avec la tête. Donc ça c'est important aussi de faire connaître cette discipline qui est assez incroyable, c'est très addictif la boccia.

  • #0

    Oui, mais ça a l'air en plus hyper... C'est une nouveauté, j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie nouveauté, mais en tout cas c'est un sport qu'on connaît moins. Donc une nouveauté pour le grand public, parce que pour le coup ils ne l'ont pas vraiment côtoyé au quotidien, et en tout cas même dans les jeux. Et en même temps, c'est une discipline qui est intéressante je trouve pour sortir un peu des jeux traditionnels, ou en tout cas de mettre en avance des nouveautés. Aujourd'hui, ça, c'est des choses qui vont être communiquées, j'imagine, sur lesquelles vous allez communiquer davantage ou pas forcément ?

  • #1

    Alors oui, on communique, on essaye de communiquer sans noyer tout le monde parce que des fois, trop de communication, il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'annonces. On dévoile chaque jour quelque chose de nouveau. On a récemment dévoilé la médaille par exemple et on n'a pas fini. On a encore beaucoup de choses à faire découvrir aux Français. Et puis on continue via les réseaux sociaux, via des podcasts, via des contenus pour faire connaître par exemple Sonia Ekel qui est la numéro 1 française de Bochia et qui va bientôt valider sa sélection puisqu'aujourd'hui tous les athlètes ne sont encore pas complètement sélectionnés. Mais en tout cas elle continue son processus de sélection et de qualification. Mais c'est important de poursuivre. la connaissance des contenus. Et puis juste avant les jeux, ça c'est important, pour toutes les personnes qui auront déjà acheté leur billet, pendant qu'elles attendent, soit dans les transports, soit devant le stade, elles pourront, dans l'application des jeux, consulter différentes formes de contenus. Soit des jeux, un gaming, soit des chatbots pour répondre à la question Mais qu'est-ce que la boccia ? Quelles sont les règles de classification de la boccia ? On a aussi un podcast pour chacun des parasports. Et puis pour terminer, on a aussi des fiches pour ceux qui aiment bien lire. qui sont très précises sur les contenus de la discipline.

  • #0

    Donc là, incollables.

  • #1

    Incollables.

  • #0

    Dès qu'on a acheté les billets. C'est ça. Revenons un peu en arrière. Tu as une équipe de combien aujourd'hui ? Parce que c'est majeur quand même comme organisation. C'est des vrais sujets. C'est combien de personnes ? Comment c'est structuré un petit peu aujourd'hui ?

  • #1

    Alors aujourd'hui, on est sept. Mais ce n'est pas la taille qui mesure l'importance du sujet parce qu'on a justement voulu accompagner tout le monde. Très clairement, les sujets d'accessibilité, on se positionne comme des experts en disant ça, ça fonctionne, ça, ça ne fonctionne pas, ça, il faut revoir. Par contre, c'est à chacune des équipes de prendre en considération l'accessibilité. de ce qu'elle organise. Et c'est ça qui est incroyable. On a formé l'intégralité des personnes qui travaillent à nos côtés pour justement qu'elles-mêmes soient autonomes. Un exemple très concret, chaque vidéo sur les réseaux sociaux doit faire l'objet d'un sous-titrage. On l'a tellement expliqué, répété à tous les nouveaux que maintenant c'est des réflexes chez eux. Exactement, ou encore quand on est capable de retranscrire le contenu d'une vidéo qui doit être vue. Pour une personne qui a un handicap visuel, c'est compliqué. Donc on crée le texte qui décrit. ce qui est vu. Donc ce texte-là, il est créé par les équipes. Le poster, les posters des jeux ont été décrits comme ça, lors de l'annonce. Ça a été fait directement par les artistes à la base. C'est aussi à eux de s'impliquer. Donc c'est important, et quand on discute avec les équipes transport, on les a challengés sur le plan, par exemple, du bus des athlètes. On a refait les plans des bus pour qu'on puisse maximiser le nombre de places pour les personnes en fauteuil roulant. C'est les équipes qui suivent derrière le sujet. Donc ça, c'est important aussi, c'est d'avoir formé tout le monde. C'est pour ça que l'équipe est dimensionnée ainsi.

  • #0

    Donc vous n'avez pas doublé les équipes, vous avez plutôt une équipe support-consultant. qui va venir donner ses spécificités en fonction de chaque sujet aux équipes en charge des équipements sportifs.

  • #1

    Exactement, et ça permet en plus de ne pas contraindre un budget sur l'accessibilité, mais au contraire le diffuser partout. Et dire que chaque équipe a son budget qui inclut aussi l'accessibilité. Et comme ça, on évite les arbitrages de dernière minute entre deux ascenseurs. J'aime bien cette image un peu folle. Mais dire que si finalement, je n'avais plus de budget sur l'accessibilité, donc je dois choisir entre l'ascenseur sur telle tribune temporaire ou l'autre. Pas du tout. C'est les équipes qui organisent la mise en place du site qui ont le budget pour l'ascenseur.

  • #0

    Ça fait partie du brief de départ.

  • #1

    Exactement.

  • #0

    Très bien. C'est très clair. En même temps, 7 personnes, c'est beaucoup et pas beaucoup quand même. Vu l'ampleur du chantier, je vais dire. C'est peu beaucoup, mais dans ce contexte-là, ça se comprend du coup. Et aujourd'hui, c'est important de l'intégrer dans le brief, évidemment aussi, j'imagine, pour des raisons budgétaires, pour ne pas non plus être en surfinancement par rapport à tout ça, parce que ça fait partie des sujets. Alors, si je ne me trompe pas, aujourd'hui, on a les premières fois qu'on a les Jeux paralympiques d'été à Paris.

  • #1

    Effectivement.

  • #0

    Parce que tu confirmes, parce que j'ai eu plein d'informations.

  • #1

    C'est exactement ça. Historiquement, il y a eu des Jeux paralympiques d'hiver en 92 à Albertville. Mais pour les Jeux d'été, c'est la première fois que la France accueille les Jeux paralympiques. Et c'est ça qui est encore plus extraordinaire. C'est comme c'est l'événement le plus transformateur d'une société. On se dit qu'il faut vraiment saisir toute cette opportunité pour en faire quelque chose de grandiose.

  • #0

    Donc c'est une opportunité incroyable pour mettre en avant les sports dont on vient de parler. C'est quoi les défis majeurs par rapport à tout ça ? Parce qu'entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver, il y a plus de sports en été, forcément. Donc, il y a quand même, j'imagine, plus de défis.

  • #1

    Alors, le défi, ça a été de faire connaître. Vraiment, on en a parlé, mais c'est comment on fait connaître les sports paralympiques et les athlètes. Parce que finalement, dans l'organisation pure, 95% de nos sites sont soit des sites déjà existants, soit des sites temporaires. Et comme on avait, dès le départ, pensé à l'accessibilité, parce qu'on n'a jamais voulu renoncer. à l'immensité, à la grandiosité de nos sites existants, en disant que c'est trop compliqué d'amener au Grand Palais des compétitions pour les Jeux paralympiques parce qu'il y a plus de fauteuils. Ce n'était pas notre projet. Dès le départ, on s'est doté d'une réflexion sur l'accessibilité. On a conçu tous nos sites et nos cheminements de comment les athlètes vont passer de la salle d'échauffement à la salle de compétition. Comme on a tout réfléchi en pensant dès le départ à l'accessibilité, c'est devenu une évidence. Donc ça n'a pas été un défi sur ce côté-là, mais au contraire, ça a été une opportunité de revoir certains nombres de mesures d'accessibilité. Alors pas pour le public, parce que les sites, c'est déjà des lieux qui accueillent le public, mais surtout par exemple pour l'expérience arbitre, l'expérience athlète. Donc là, c'est extraordinaire d'avoir pu reprendre l'accessibilité sur typiquement un stade qui est grandiose maintenant, c'est la rénovation du stade de Pierre de Coubertin. L'intégralité des zones sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant avec des fois des mesures très concrètes. comme des vestiaires où on peut agrandir le banc pour permettre à une personne qui a des difficultés au niveau de ses jambes d'installer son pantalon sur le banc pour pouvoir s'habiller, s'entraîner le pantalon par terre.

  • #0

    Toutes les infrastructures sont pensées. Tout a été pensé. Ce qui est intéressant, c'est que ça va rester.

  • #1

    Oui, ça, c'est vraiment que de l'héritage physique.

  • #0

    On va investir aussi sur l'avenir parce que du coup, maintenant, tous nos infrastructures sportives de Paris et d'autres villes aussi, parce qu'il n'y a pas que Paris, il y a d'autres lieux, seront plus accessibles le... intérieur comme extérieur, c'est-à-dire stade et...

  • #1

    Et approche. Et puis on a aussi des exemples très... Tous les nouveaux sites qui ont été construits, donc il y en a trois qui ont été construits. Alors l'aréna La Chapelle, c'était déjà un programme prévu par la ville de Paris en amont, mais les standards d'accessibilité sont juste incroyables. Il y a une salle de retour au calme pour les personnes qui ont un handicap psychique et mental, qui du coup ont trop de bruit à l'instant dans la compétition, mais il y a une zone de retour au calme où elles peuvent se poser tranquillement. et on va dire déstressées. Et quand elles vont mieux, elles peuvent retourner ou pas dans le bruit. Et puis il y a des choses très incroyables aussi qu'on a pu mettre en place. Ça va être des zones pour les chiens guides. Vous avez les chiens d'assistance et les chiens guides. Il y a des salles avec un point d'eau qui leur sont prévues dans les nouvelles salles pour avoir un endroit où le chien tranquillement s'installe pendant que son maître va pouvoir s'entraîner ou demain faire une compétition. Donc c'est vraiment des choses très concrètes, très pratico-pratiques, mais qui améliorent. L'expérience de quelqu'un en situation de handicap, puis on espère, va permettre à tous ces gens-là d'aller encore plus demain pratiquer du sport parce que c'est un vrai défi aujourd'hui. Le nombre de clubs qui accueillent des personnes en situation de handicap n'est pas assez important. On recense 1,4% de clubs accueillants. Demain, avec le programme du comité paralympique et sportif sous l'impulsion de Paris 2024, on espère arriver à 3 000. C'est en tout cas bien enclenché, tout avance. Donc il y a vraiment des choses très concrètes pour justement donner envie parce que le sport, c'est vraiment source de bien-être. source de partage, d'inclusion dans un collectif, et puis forcément, source de capacités physiques supplémentaires. Bien sûr. C'est important.

  • #0

    Oui, ça c'est important, parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que le sport, on le dit dans toutes les... Il faut faire du sport. Tout le monde doit faire du sport. Ça, c'est noté, mais un peu plus quand même pour les personnes qui sont en situation de handicap, parce que ça fait partie aussi du mental, j'imagine, et des choses sur lesquelles on doit travailler, au-delà de la condition physique aussi, mais c'est encore plus important, je dirais. Oui,

  • #1

    parce qu'au-delà, bien sûr, on a parlé de la condition physique. Moi, je pense que je ne serais pas la femme aujourd'hui si je n'avais pas fait à 40 ans à vivre dans Paris, si je n'avais pas fait du sport et d'avoir conscience qu'il faut que je m'entraîne si je veux continuer à craper à UT dans la ville. Ça, c'est très important. Puis après, il y a toute la dimension, vraiment, partage. Et puis enfin, quand on est, moi, je pense beaucoup, je faisais de la paranatation. Quand moi, j'étais dans l'eau. dans une ligne d'eau avec d'autres personnes en situation de handicap, je ne suis plus forcément la dernière. C'est un collectif.

  • #0

    C'est important. Là, les infrastructures, il y a une piscine, il y a une grande piscine aussi, donc elle va rester, celle-là ?

  • #1

    Oui, le centre aquatique olympique.

  • #0

    Le centre aquatique olympique va rester, donc sera totalement accessible. à tous, ça c'est plutôt bien et du coup tu crois que les comment dire,

  • #1

    les municipalités vont aussi continuer un petit peu ce mouvement derrière en tout cas on fait tout pour après le enjeu c'est de continuer alors après donc nous forcément on a fait rayonner tout ce qu'on met en place en partageant avec le plus grand nombre lors des interventions justement on en parlera peut-être un petit peu après du relais de la flamme mais quand on parle de nos événements on dit quels sont nous nos objectifs, nos ambitions sur le sujet-là, et on donne toutes les fiches techniques qui vont avec. Et puis il y a aussi toutes les mesures d'État, il ne faut pas les oublier. Il y a eu la Convention nationale du handicap qui s'est tenue sous l'égide du président de la République et de la Première ministre le 23 avril 2023. Et il a annoncé des mesures fortes en termes de budget supplémentaire allouées justement à la mise en accessibilité des lieux publics. Donc si cette dynamique est déjà en place, il faut aussi qu'elle se poursuive. Mais en tout cas, ça va vraiment faire écho. Nous, on accompagne, on forme, on fait connaître. Et puis en plus, les mesures étatiques viennent compléter financièrement. Et puis, on a bougé tous nos partenaires. Concrètement, les aéroports de Paris ont une vraie dynamique. Maintenant, ils nous écoutent en disant, quand on a parlé pour la première fois du retour du fauteuil roulant à la porte d'embarquement, moi, je me souviens des premiers regards qui m'ont été étonnément donnés en disant, Ah bon, c'est vraiment important ? Ben oui. Et aujourd'hui, c'est certain pour tout le monde. Et la mesure, elle est en train de se mettre en place. Quand on a parlé de réserver l'accessibilité dans les trains, la SNCF a changé son outil. Aujourd'hui, elle a un outil commun pour l'intégralité des opérateurs, que ce soit du Oui SNCF, du Oui Go ou du TER. On a le même outil pour réserver son assistance. Plateforme unique. C'est un exemple très concret qu'on a poussé tous ensemble pour faire bouger les lignes.

  • #0

    Donc ça transforme en profondeur quand même les structures, les structures d'accueil, les structures des partenaires aussi. Chez les partenaires, ça restructure chez eux en tout cas. Vous faites aussi le rôle de consultant pour eux, pour le coup. Pas que pour les infrastructures sportives, mais chez les partenaires aussi, vous êtes conseil sur ce qu'il faut améliorer dans leur métier respectif. Et ça, c'est vachement bien parce que ça va rester pour le coup. Il n'y a pas de raison que ça change.

  • #1

    Oui, c'est très important de les accompagner aussi parce que...

  • #0

    Ils ne sont pas équipés, en tout cas, ce n'est pas leur...

  • #1

    Oui, ils n'ont pas tout de suite parce que Coca-Cola, par exemple, travaille beaucoup sur l'accessibilité des bouteilles et de la connaissance des composants. Et puis nous, on a été encore plus loin, on leur a parlé de toutes les... Les fontaines à eau. Toutes les fontaines à eau, c'était important puisqu'on a parlé aussi d'événements temporaires. Et puis, ils ont été aussi très dynamiques sur toutes les teams. Aujourd'hui, l'intégralité de nos partenaires ont des teams autant olympiques que paralympiques. Et ça, c'est une vraie avancée par rapport à hier parce que du coup, ça accompagne les athlètes en termes de partenariat et puis de temps dégagé pour le haut niveau.

  • #0

    Parlons de la flamme. La flamme arrive très bientôt. On est le jour J de la diffusion de cet épisode. C'est le jour où la flamme est allumée en Grèce, sur le lieu officiel de départ. La flamme paralympique arrive en France. Il y a combien de porteurs ? Tu peux nous expliquer un petit peu le chemin de cette flamme ?

  • #1

    C'est important aussi, on a voulu intégrer les deux. C'est bien un relais avec, bien entendu, deux parcours, une flamme olympique et une flamme paralympique. La flamme olympique arrive en France. Et puis la flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques. De Grande-Bretagne, elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Et puis elle va arriver comme ça sur le territoire français le 25 août, par camp. Et puis elle va se plicher en 12 flammes. 12 flammes comme les 12 jours que représentent les Jeux paralympiques. 11 jours de compétition plus la journée de la cérémonie. Parce que l'objectif c'est d'engager l'intégralité du territoire français autour des Jeux paralympiques. Pour qu'on converge tous ensemble avec ces 12 rayons, en partant du coup des 12 coins les plus éloignés français, pour arriver tous ensemble vers Paris le 28 août, cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Donc ça c'est important, c'est comment on a engagé toutes les villes autour de ce relais paralympique, avec les villes les plus emblématiques, soit parce qu'elles ont... étaient à l'initiative d'un certain nombre de mouvements de sport paralympique, soit parce qu'elles sont tout simplement villes sportives, ou soit parce qu'elles ont des lieux iconiques. Il y avait un peu toute cette opportunité-là. Et puis on aura 1000 relayeurs. Ça va correspondre à un relais de 4 jours. Parce que l'idée, ce n'était pas de trimballer pendant 25 jours une flamme que personne ne regarde. L'idée, c'était vraiment que ce soit dynamique pour que tout le monde s'intéresse à cette flamme paralympique pendant 4 jours. 1000 porteurs de flammes, autant olympiques que paralympiques. Là aussi, on est très inclusif. C'est vraiment une démarche. Comment quelqu'un a pu s'engager pour le mouvement sportif en général ? Qu'on est avec ou sans handicap. Ça, c'était important. Nos relayeurs olympiques comme paralympiques auront une vraie ouverture. pour justement accompagner les personnes avec un handicap qui se sont investies, qui ont pratiqué, qui ont fait connaître leur discipline. Et puis forcément, on arrive tous ensemble pour la cérémonie d'ouverture. C'est la première qui sera à l'extérieur d'un stade, autant pour les Jeux olympiques que paralympiques. La cérémonie d'ouverture paralympique, elle aura lieu à la place de la Concorde. défiler sur les champs. Il n'y a pas que les stars du foot.

  • #0

    Il n'y a pas que les bus qui ont gagné la coupe.

  • #1

    Tout à fait. Il y aura aussi un écran extraordinaire pour tous nos athlètes paralympiques qui seront accueillis sur le bas des Champs-Elysées pour arriver et défiler autour de la place de la Concorde.

  • #0

    Magnifique. Moi, je vois les images depuis, comme tout le monde, mais on voit la scène, on voit notamment pas mal d'imageries aussi. On va parler dans un épisode d'équitation à Versailles. Il y a quand même beaucoup d'images qui, nous, Français, nous touchent plus que d'autres, mais en tout cas, pour les étrangers, ça va être quand même des beaux jeux, de ce que je vois. Et aujourd'hui, du coup, de ce que je vois, le seul point commun, c'est qu'ils sont tous sportifs, paralympiques et on va dire valides.

  • #1

    Ou alors sportifs, ou représentants, parce qu'il y a aussi les bénévoles. C'est important aussi que l'intégralité des gens qui se sont impliqués dans le mouvement sportif puissent aussi être porteurs.

  • #0

    et le dernier relayeur, on ne connaît pas encore.

  • #1

    En tout cas, je pense que moi, je ne le connaîtrais jamais. C'est important pour pouvoir garder au suspense la notoriété de ce dernier porteur. Voilà, la spontanéité, la découverte et puis l'envie du public. Ce genre d'informations, on va dire très secrètes, elles restent très peu connues jusqu'à la fin. Donc, moi, je ne le connais pas en tout cas.

  • #0

    Il vaut mieux pas savoir en fait. Parce que je n'y suis pas. C'est la surprise ?

  • #1

    Exactement. Alors moi, pour le coup, je n'ai vraiment pas envie. J'aime beaucoup découvrir les choses à la fin. En plus, moi, j'ai vraiment eu la chance de travailler sur des projets très emblématiques comme la mascotte. Moi, j'avais hâte que la mascotte soit dévoilée parce que j'ai pu travailler sur ce projet comme celui de la médaille. Moi, j'avais hâte aussi que l'intégralité de la France puisse la découvrir, que je puisse partager en disant mais c'est juste extraordinaire. Et donc, c'est pour ça que moi, dans les relayers, je préfère le découvrir le jour J. La surprise.

  • #0

    Beaucoup de choses planifiées. Bon, là, on laisse un peu de surprise quand même. Comment les partenaires, on en a parlé tout à l'heure, ont été très moteurs aussi sur l'intégration des Jeux paralympiques. Mais concrètement aujourd'hui, comment les partenaires l'ont intégré ? Est-ce que c'est un... Je ne vais pas dire une contrainte en plus, mais c'est un truc qu'il fallait faire parce que ça fait obligatoire ? Est-ce qu'ils l'ont vraiment accueilli à bras ouverts ?

  • #1

    Oui, j'ai vraiment le sentiment qu'au contraire. C'est eux qui ont été les plus demandeurs. Qu'est-ce qu'on peut apporter de plus sur la dimension des Jeux paralympiques qui vont encore au-delà de la partie olympique que tout le monde connaît ? Ils ont été très demandeurs. Ça a été plutôt une opportunité pour faire avancer les choses. Avec des exemples très concrets, ils ont commencé tous par se doter de teams qui étaient égalitaires olympiques et paralympiques. communiquer autant sur leurs athlètes paralympiques qu'olympiques. Certains sont amusés à faire des jeux de mots comme maître paralympique avant olympique Et puis on l'a vu arriver aussi dans toutes les pubs, les promotions. Et ça, c'est important. Moi, j'ai bénéficié de premiers regards sur ces publicités comme le public, quand j'ai vu à chaque fois qu'on avait intégré la dimension du handicap ou de la pratique d'un parasport dans les publicités représentant. Les différents partenaires, ça c'était extraordinaire. Et puis alors concrètement, par exemple, Accor a énormément travaillé sur la compréhension du besoin d'accessibilité auprès des opérateurs du tourisme pour faire bouger les lignes, bouger les choses et rendre encore plus facile d'accès les fameuses chambres accessibles aux personnes qui en avaient vraiment besoin. Donc il y a vraiment une dimension, chacun des partenaires a eu sa propre touche, sa propre envie. On a des partenaires qui accompagnent des projets innovants. On va parler d'un casque, par exemple de basse vision. qui est accompagnée par Sanofi. C'est une chose très concrète. Dans les stades, on va proposer une expérience innovante à des personnes qui ont un handicap visuel, grâce à Sanofi, pour pouvoir faire vivre de façon plus près. En fait, c'est comme une forme de zoom pour un handicap très précis. dans les stades pour pouvoir voir encore plus près ce qui se passe pour une personne qui d'habitude ne les voit pas bien. Ça,

  • #0

    c'est un développement Sanofi spécialement pour les Jeux ?

  • #1

    C'est plus l'accompagnement de Sanofi, d'une entreprise française qui développe cette... C'est comment on a fait rencontrer les startups françaises qui avaient des opportunités de développement avec des partenaires qui étaient... Optique 2000 va accompagner aussi un projet dans les célébrations. On a vraiment plein de partenaires. Il ne faut pas oublier aussi qu'on a vraiment la visibilité particulière. avec quelques partenaires qui sont dédiés justement sur la visibilité des Jeux paralympiques. Voilà, donc c'est important. Et puis, ils vont avoir, par exemple, le nom sur le dossard, comme alliance, des choses très concrètes.

  • #0

    Oui, parce qu'on a les partenaires qui font les deux. Oui. Et il y a des partenaires spécifiques qui ne font que les paralympiques.

  • #1

    Qui font en plus des choses supplémentaires, parce qu'aux Jeux paralympiques, on a une opportunité supplémentaire qui est d'avoir, par exemple, de la notoriété sur le stade. Voilà, ça, ça n'existe pas aux Jeux olympiques, ça existe aux Jeux paralympiques.

  • #0

    donc des partenaires ont pu se positionner dessus ça c'est important pour eux j'imagine en plus parce que c'est une super visibilité ils sont plutôt contents et puis

  • #1

    Visa développe aussi des contenus très important aussi pour faire connaître les règles du jeu les sports paralympiques donc Visa s'est engagé sur un certain nombre de vidéos ça va juste être extraordinaire vous verrez dans les prochains épisodes qui suivent il y a notamment Nicolas Massé de chez Visa qui va nous parler un petit peu de tout ça et on reçoit aussi accord avec Stéphanie Merci

  • #0

    qui va venir nous en parler, et Carrefour. Et Alliance, qui va nous parler d'un sujet moins visible, mais qui est quand même intéressant. Super. Aujourd'hui, en quoi les Jeux paralympiques de Paris sont inédits ? On a parlé de l'accueil, de l'infrastructure, mais qu'est-ce qui fait une différence par rapport aux derniers Jeux d'été paralympiques ?

  • #1

    La grosse différence, c'est vraiment le positionnement de tous les sites iconiques les plus connus français. C'est déjà le premier point qui a été vraiment ce concept, qui n'est pas avoir créé un parc olympique et paralympique où on a mis toutes les disciplines, mais au contraire de faire vivre aux Français partout dans la ville. Ce qui est aussi assez inédit, c'est nos cérémonies. de cérémonie pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux Olympiques comme Paralympiques qu'on sort les athlètes du stade. Ça, c'est important. Et puis forcément, iconique et premier Jeux Paralympiques pour la France au sens du changement de regard avec beaucoup de mesures qui ont été prises comme la semaine Olympique et Paralympique qui se passe début avril cette année et puis qui était chaque année récurrente dans les écoles où on a pu laisser les écoles se saisir des sports Olympiques et Paralympiques et 90% des projets et ont vraiment été tournés sur les parasports, peu connus dans les écoles, au programme. Il n'y a pas encore de connaissances du handicap et de l'inclusion. Donc ça, c'est important. C'est grâce à ce dispositif-là que ça a été fait. Et forcément, j'ai envie de vous dire, ils seront juste extraordinaires parce que je suis certaine que tous les Français vont venir suivre les Jeux paralympiques et vont venir dans les stades pour soutenir notre équipe de France.

  • #0

    Oui, j'espère. En tout cas, je pense que c'est aussi l'enjeu qu'on doit avoir, j'imagine, c'est de soutenir l'équipe de France, au pluriel, et en tout cas... dans toutes ces disciplines, que ce soit olympique, paralympique, parce que c'est ça dont on a besoin pour gagner des médailles.

  • #1

    Il faut du soutien. Oui, il faut du soutien. Et puis on l'a vu quand on a eu le championnat d'Europe de rugby fauteuil qui était à Paris. La France, c'était différent. Elle a gagné ce jour-là alors qu'elle était contre une des meilleures équipes mondiales que sont les Anglais. Et nous, on est certain que c'est le public qui a créé la différence.

  • #0

    C'est le côté mental de chaque sport. Mais on sait que quand on joue à domicile avec un public qui nous soutient, On a des ailes.

  • #1

    On a des ailes.

  • #0

    Donc, quelque part, on se surpasse, on est sur une autre planète. C'est ça qu'on souhaite à nos athlètes, parce que l'air de rien, c'est très important. il y a le sport, il y a l'expertise, et puis derrière, il y a le soutien, il y a le moral, qui est des fois plus important pour passer des paliers. Donc on soutiendra les Jeux. En tout cas, on va tout faire pour. Et aujourd'hui, justement, dans ce traitement un peu médiatique, est-ce que c'est aujourd'hui un déficit médiatique pour les Jeux paralympiques ? Ou bien pas forcément ? Comme les partenaires sont très demandeurs d'un côté, est-ce que côté médias, tu sens que ça... il y a le même engouement ?

  • #1

    En tout cas, on sent qu'on a déjà fait bouger les lignes sur la façon dont on traite un parasport par les médias. Il y a quatre ans de ça, si on lisait les articles et puis les interviews qu'on pouvait avoir de nos athlètes paralympiques comme Théo Curin, par exemple, on lisait beaucoup d'empathie, on lisait beaucoup l'histoire de son accident, de sa maladie et ce qui lui est arrivé. Et nous, on a positionné le sport, la performance et le record de l'athlète comme étant le point d'entrée. Après, l'athlète, il souhaite ou pas. partager son histoire et ça c'est à lui de décider. Donc déjà ce changement on l'a vu. Ça c'est un premier point très important pour nous, c'est comment on a positionné du haut niveau la performance et de l'émotion par la médaille vis-à-vis de tous les médias. Et puis aujourd'hui on a eu pas mal de grands événements sportifs qui se sont déroulés sur le territoire français et ça a donné plus de notoriété au parasport. Par exemple demain un grand événement encore à suivre, ça va être le tournoi qualificatif à Antibes. de basket fauteuil qui aura lieu du 15 au 17 avril 2024. Donc là, c'est là où la France va jouer sa place pour se qualifier justement aux Jeux de Paris 2024. Donc ça, c'est important de les suivre. Et demain, on a encore besoin de plus de visibilité. Mais comme tout athlète paralympique qui n'est encore pas assez connu, on a besoin qu'on joue chacun un rôle important qui est de parler encore plus de parasport. Donc oui, les médias nous suivent. Maintenant aussi, on souhaite que demain, après les Jeux, qu'il continue à transmettre des compétitions internationales, nationales de parasport pour pouvoir justement poursuivre cette notoriété et créer un après significatif.

  • #0

    Comment on pourrait améliorer cette médiatisation du parasport ? Parce que c'est vrai que là, on va faire un focus. Mais comment on pourrait, d'après toi... Connaissant un petit peu les deux, du coup, en étant sportives, de haut niveau, et en même temps un peu dans l'organisation et au contact des médias, comment ça pourrait continuer ? Comment on pourrait donner plus d'élan à ce traitement sportif aussi ?

  • #1

    Alors nous, on s'est rendu compte qu'il fallait aider les médias qui étaient peut-être plus éloignés de la connaissance des parasports pour mieux les connaître. Donc c'est pour cette raison qu'on a lancé des sensibilisations à destination d'abord des directeurs, des rédacteurs en chef. Et puis également des journalistes. Donc là, on a lancé notre troisième session de sensibilisation. On en avait fait une à l'INSEP en 2022. On a fait la journée paralympique. On a ouvert en amont pour faire connaître les différentes disciplines. Et puis là, on a vraiment lancé concrètement une sensibilisation technique. Quant au vocabulaire qu'on utilise, comment on parle du parasport, pourquoi on n'a pas envie systématiquement de le comparer à une performance olympique parce que ça n'a pas de sens, comment on parle classification et puis comment on arrête de stresser. Merci. Pour un langage commun utilisé chaque jour, comme moi je dis toujours j'en ai plein les bras, j'ai qu'une main, mais pour autant on utilise sciemment l'expression du vocabulaire courant. Donc ça c'était important, donc ça on a fait les deux premières sessions, en plus on les a enregistrées pour pouvoir les mettre à disposition de tous les médias. Donc on continue cette sensibilisation pour dire à tout le monde c'est finalement... Il faut comprendre d'abord les règles. Il y a un petit coup d'entrée. Ça ne passe pas sans une meilleure connaissance des règles du jeu et de la classif. Et une fois qu'on a fait ça, en fait, c'est facile. Allez-y. Les records du monde sont disponibles. Les performances de chaque athlète français et international sont disponibles. Allez-y. Intéressez-vous au sujet. Et une fois qu'ils seront appropriés pour les Jeux de Paris 2024, moi, je suis certaine que ça créera une connaissance de base qui donnera envie à beaucoup plus de médias de traiter le sujet.

  • #0

    Oui, des fois, ça peut être une barrière à l'entrée de ne pas maîtriser le langage, les compétitions, les nouveaux jeux, ce qu'on vient de parler tout à l'heure. Mais ça peut des fois être pas une excuse, mais en tout cas une barrière, une barrière d'entrée qui permet justement de les appréhender, de poser ensuite les bonnes questions journalistiques. Parce que c'est aussi ça, des fois, le boulot des médias quand même, des journalistes aussi, c'est au-delà des records d'aller... créer des interviews, créer des rencontres pour mettre en avant ces athlètes et en même temps les performances.

  • #1

    Oui, c'est important de pouvoir enlever cette barrière en proposant déjà des contenus. Et je me dis qu'une fois qu'on aura aussi vu dans le stade la performance des athlètes, la chose incroyable qu'on ne pensait pas pouvoir voir, il faut le voir, il faut vivre l'émotion. Et une fois qu'on aura vécu quelques victoires emblématiques, notamment françaises, mais je ne suis pas objective, mais en tout cas quelques records du monde, parce qu'on a beaucoup de records du monde aux Jeux paralympiques, parce que c'est un mouvement qui est en pleine croissance. progression et densité de plus en plus importante, forcément, on aura envie de revenir.

  • #0

    Comment est la France par rapport à ce jeu des Paralympiques, en tout cas par rapport aux autres équipes ? Parce qu'il y a d'autres équipes, il n'y a pas que la France qui va jouer. Mais comment on se situe ? au niveau progression, médailles ?

  • #1

    Déjà, la France sera une très grande équipe, comme elle n'a jamais été de l'histoire des Jeux paralympiques, avec un peu plus de 260 athlètes. C'est important, sachant que l'équipe de France était composée de 137 athlètes pour les Jeux de Tokyo. La France avait ramené 55 médailles aux Jeux de Tokyo pour se placer 14e. Donc, on attend forcément une équipe de France encore plus forte. avec un peu plus de médailles, ce qui serait attendu pour qu'on puisse se classer un peu plus haut que les 14e places. Alors je ne me permettrai pas de remplacer le comité paralympique et sportif, mais en tout cas ils ambitionnent à minima d'aller presque au double d'athlètes de nombre de médailles d'or. Donc 9 médailles d'or faites au jeu de Tokyo, je vous laisse faire vos calculs. Mais en tout cas l'objectif c'est vraiment de poursuivre cette dynamique. Alors comme on a vu, une attention encore plus forte. Au bénéfice des athlètes paralympiques depuis quelques années, et notamment par des aides publiques, au bénéfice des parasports, forcément on se dit que cela va avoir un impact à moyen terme, voire j'espère encore à long terme. sur justement le développement de la pratique parasportive et la haute performance. Et puis en laissant des nouveaux sites complètement accessibles, demain on créera j'espère encore plus de viviers et de futurs athlètes. Donc oui, beaucoup de médailles, une moisson de médailles, et puis forcément beaucoup d'émotions. Et puis on a quand même des sports qui sont déjà pleins. On a quelques disciplines où on n'a déjà plus de place à vendre en sport paralympique. On a le paratriathlon, on a parlé paraéquitation, parce que Versailles aussi est un lieu assez extraordinaire, avec... Du paraéquitation, c'est juste incroyable. On a également l'escrime fauteuil, qui est également un sport sur lequel on n'a plus de place à vendre. On n'a plus qu'à continuer ce joli chemin pour venir soutenir les équipes. Et c'est vrai qu'on a des sports incroyables à suivre. Moi, je ne peux pas me passer de ne pas éclairer forcément la paranatation à la Défense Arena. Le site, il est incroyable. Nous, on l'a vu opérer pour la Convention des volontaires. C'était juste extraordinaire ce jour-là. Moi, j'ai pris la parole devant 21 000 personnes dans le stade, 15 000 à distance. C'était juste incroyable. On avait envie vraiment de vivre avec eux ce moment incroyable parce que les volontaires sont très enthousiastes à l'idée d'être là demain. Donc, c'était très positif, très dynamique. C'était juste fou. Donc, forcément, on a envie de beaucoup de médailles de notre équipe de France.

  • #0

    Donc, nos top 3 sports, d'après toi ?

  • #1

    En termes de médailles ? Oui. Alors, c'est facile. Paracyclisme, ils sont juste incroyables. Ils ont ramené un record de médailles au championnat du monde, dernier championnat du monde. C'est juste fou ce qu'ils ont fait. Alors, avec des personnes emblématiques, il faut forcément suivre Marie Patouillet, Alexandre Léauté et encore bien d'autres. Top 3, moi je ne peux pas passer par la natation.

  • #0

    En objectivité, en toute objectivité.

  • #1

    Je pense que c'est du bien. Les disciplines où on est bon, il y a beaucoup de disciplines. On part à tennis de table, on a de très bons résultats. On a fait des choses incroyables jusqu'à aujourd'hui. On a encore de belles histoires à raconter. On ne peut pas passer non plus à côté des sports collectifs. Les champions d'Europe en titre rugby fauteuil. Demain, on sera une équipe de France incroyable. Il y a beaucoup de sports à raconter. à suivre. J'en ai cité trois, je crois. C'est bon ?

  • #0

    À peu près, oui. En tout cas, on n'est pas mauvais sur les sports paralympiques. Et en même temps, il y a toujours des surprises. Mais après, on est bien qualifiés sur certains sports. Donc ça devrait se passer, on va se dire.

  • #1

    Oui, ça va bien se passer. Et puis, on ne peut pas oublier le Parabat de Minton, où on fait des médailles en paralympique, là où on en fait un peu moins en olympique.

  • #0

    Donc on compense. Aujourd'hui, normalement, je parle de réseaux sociaux, d'influence sur ce podcast. Là, on est sur une... Une série très marketing et sport. Vous utilisez, j'imagine, beaucoup les réseaux sociaux. Est-ce que les athlètes paralympiques mettent en avant leurs réseaux ? C'est aussi leur moyen de communiquer, pour le coup ?

  • #1

    Oui, ils ont déjà besoin aussi de se faire connaître. Bien sûr, ils ont besoin de visibilité. Et puis, ils en profitent aussi pour partager quelque chose de peut-être moins connu dans leur pratique. Comment ils organisent leurs pratiques aussi, comment ils organisent leur quotidien. Donc ça, c'est important. Et puis, ça fait connaître et on le voit, ça a fait vraiment, ça a touché un public jeune. Aujourd'hui, on n'a plus de difficulté à voir des athlètes en situation de handicap montrer leurs pratiques, leurs prothèses, leur technicité, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Donc, on a vraiment progressé sur le sujet. vulgariser le sujet du handicap grâce aux réseaux sociaux, donc il faut continuer. Et puis surtout, il y a quelques tips quand même un peu sympas qu'on découvre avec Alexis Anquincan au Paratriathlon, qui est aussi très présent sur les réseaux sociaux, ou Arnaud Assoumani qui fait du saut en longueur. qui est aussi une personne très visible et qui est bien suivie. Et puis aussi, on a un peu d'humour. Moi, je pense par exemple à des influenceurs comme Roro Le Costeau, qui nous fait pas mal d'humour sur le sujet du handicap et qui nous permet de faire connaître aussi les sports paralympiques.

  • #0

    C'est ça qui est intéressant. On parle souvent des réseaux sociaux comme étant des mauvaises choses. Mais en tout cas, là, je trouve que c'est intéressant parce que chacun a son média et peut... éduqués, peu informés, peu faits rigoler. En tout cas, c'est intéressant qu'ils aient leurs propres médias aussi pour pouvoir en parler. Et puis là, pour le coup, pour voir une séquence d'entraînement, un quotidien, une routine, il n'y a rien de mieux.

  • #1

    Il n'y a rien de mieux. Et puis se projeter aussi sur les enfants et les jeunes se posent beaucoup de questions. Comment on est capable de faire ça avec un bras, une jambe, au contraire, en fauteuil ? On parle du handbike pour les paracyclistes qui font de l'épreuve sur route. On va parler du handbike. On va parler de tandem pour des personnes qui ont un handicap visuel. C'est important aussi d'expliquer tout ça.

  • #0

    Donc, c'est important. Et ça marche bien. Et en même temps, j'imagine qu'on va découvrir des nouvelles stars demain grâce aux réseaux sociaux. Et ça, c'est important de le signaler. Donc beaucoup de chance de médaille, on en a parlé. Oui. Est-ce qu'aujourd'hui, tu rêverais d'avoir une médaille d'or dans un des sports qu'on n'attend pas ou qui soit vraiment important ?

  • #1

    Alors, ils sont tous importants. Ce n'est pas facile comme question. Mais oui, on a forcément envie de médailles. Alors moi, je vais plutôt les sports paralympiques ont moins d'habitude de médailles en sport collectif. On a plus de médailles en sport individuel qu'en sport collectif. Donc oui, forcément. Moi, je rêve d'une médaille pour le rugby fauteuil et pour le sessifoot.

  • #0

    D'accord. Donc, sans doute. Ça va arriver. Il faut le dire, en fait. Il faut le dire.

  • #1

    Il faut le dire. Puis, il faut avoir l'espoir jusqu'au bout. Parce que déjà, le fait de jouer... par exemple dans les poules qui permettent d'avoir des matchs à 20h régulièrement, c'est le choix qui est fait dans le cadre du pays organisateur, pour une meilleure diffusion, c'est important. Ça peut aussi tout changer pour nos athlètes, parce qu'ils sont au moment où ils sont les plus regardés, ils sont au moment où ils sont les plus soutenus dans le stade, ce qui ne leur est pas souvent arrivé. Donc c'est pour ça que tout peut arriver.

  • #0

    Là, la diffusion médiatique va être intéressante.

  • #1

    Incroyable.

  • #0

    Tu peux nous en parler un peu ?

  • #1

    Oui, incroyable, parce qu'elle est trois fois plus importante que celle qui a été faite à Tokyo. C'est énorme, on ne parle pas de deux fois, on parle de trois fois plus d'heures de diffusion. Donc ça, c'est important, 300 heures de diffusion des sports paralympiques. Et puis également, ce qui est très important, c'est que pour la première fois de l'histoire des Jeux paralympiques, l'intégralité des disciplines vont être disponibles en temps réel. Ça, c'est important. Pas tout le monde sur France 2 et France 3, puisqu'on ne peut pas tout passer en même temps. Il y a plusieurs compétitions en parallèle. Par contre, grâce aux chaînes Internet et aux autres supports dont dispose France Télévisions, vous pourrez voir retransmis l'intégralité des épreuves. Ce qui n'était pas le cas à Tokyo, puisqu'il y avait trois disciplines qui n'étaient pas en direct. Il y avait Parataekyoendo, Escrime Fauteuil et Parabadminton qui n'étaient pas en direct. Et là, ils seront diffusés en temps et en heure. Donc là,

  • #0

    on pourrait avoir tous les jeux en direct sur un écran télé ou Internet, mais en tout cas disponible via le partenaire France Télévisions qui retransmet tout. Oui. C'est génial.

  • #1

    Avec des aussi, ils se sont donné des défis très importants en termes d'accessibilité et ils vont faire chaque session de fin d'après-midi à peu près 7 heures par jour d'oralisation, ce qui est important. on n'utilise pas le mot audio-description parce qu'ils ne viennent pas rajouter un flux audio par-dessus la personne qui commande déjà, mais par contre, quand il y a des temps morts, ils viennent oraliser une information qui n'est pas connue et pas visible pour des personnes qui ont un handicap visuel. c'est important aussi de valoriser tout le travail d'accessibilité qu'ils ont faits et qui nous ont présentés et sur lesquels on les a aussi challengés.

  • #0

    Donc là, tu les as conseillés pour bien médiatiser, faire les jeux qu'il fallait.

  • #1

    Je ne me permettrais pas. En tout cas, on leur avait donné rendez-vous pour qu'ils nous présentent leurs objectifs, leurs ambitions. Et puis, on n'est pas tout seul. Il y a aussi des autorités comme l'ARCOM qui accompagnent la visibilité aussi des personnes handicapées dans le cadre de nos médias, mais également aussi des mesures d'accessibilité.

  • #0

    Bon, donc des jeux complets, dans les stades, par écran, 12 jours. 11 jours de compétition, une journée d'ouverture.

  • #1

    C'est ça.

  • #0

    Donc Concorde, Champs-Elysées notamment. Donc on a hâte.

  • #1

    On a hâte d'être là.

  • #0

    Moi, je pense qu'il y a beaucoup de sujets autour des Jeux, de la politique de sécurité, etc. Mais évidemment, c'est un enjeu important. Mais je pense que ce qui va être libératoire, c'est de voir... tous ces jeux dans la ville et dans les infrastructures qu'on connaît ou dans les lieux qu'on connaît parisiens, on va dire, ou français, mais qui vont être magnifiques.

  • #1

    Magnifiques, et puis on a vraiment hâte qu'on y soit, 28 août au 8 septembre, c'est bientôt. Et puis on est très contents aussi de se dire que c'est vraiment définitivement des jeux aussi tournés vers la jeunesse, avec des programmes comme la billetterie populaire qui permet en fait aux écoles... devenir également le matin, poursuivre pas mal d'épreuves en série et qui donneront du coup envie à toutes les familles de revenir le soir.

  • #0

    Oui, parce qu'en plus, j'imagine que chez les jeunes, ça déclenche aussi après, pas des carrières, mais en tout cas des envies de faire des sports, qui sont aussi en général le déclencheur. C'est souvent les Jeux Olympiques qui nous donnent envie de faire une discipline sportive ou pas. Donc là, pareil, j'imagine que c'est un sujet important. Écoute, on va suivre ça. On arrive dans une partie de l'interview où je te pose une question, un mot et tu m'en donnes un autre. On peut déborder, c'est rare, mais on peut. Paralympique ?

  • #1

    Inclusion ?

  • #0

    Paris ?

  • #1

    Jeux paralympiques ?

  • #0

    Médailles ?

  • #1

    Or ? handicap plus visible écoute c'est parfait,

  • #0

    je crois que tu es la seule à avoir respecté les règles du jeu merci beaucoup et alors les prochains projets les prochaines échéances donc là on diffuse le 16 avril qu'est-ce qui nous attend en révélation ?

  • #1

    Il y a encore pas mal de choses. On n'a pas vu, par exemple, très concrètement, le podium. Il y a des choses qu'on n'a pas encore vues. On n'a pas vu certaines tenues qui vont être bientôt annoncées. Il faut suivre aussi les sélections de chacun des athlètes. Le comité paralympique et sportif français a annoncé la sélection des six athlètes de para-tire à l'arc. Ça, c'est important. On ne les connaissait pas jusqu'à la semaine dernière.

  • #0

    Il y a des qualifications en parallèle. Jusqu'à un moment donné...

  • #1

    jusqu'à juillet pour les Jeux Paralympiques c'est jusqu'au mois de juillet alors c'est long et pas long parce que ceux qui sont déjà titulaires de médailles au niveau mondial doivent juste avoir une confirmation ils sont qualifiés ils savent qu'un ticket a été ouvert grâce à leur résultat il n'est pas forcément nominatif mais on sait ou pas si sur le champ français il y a meilleur que soi ou pas et puis donc c'est juste une sélection officielle pour venir officialiser le ticket pour telle personne et puis il y a forcément des gens qui attendent qui ne savent pas exactement si leur performance sera à la hauteur du prix de ce qui est attendu. Donc, eux, c'est un peu logique que finalement, on leur laisse le temps encore de réaliser la performance qui les attendrait pour pouvoir être qualifiés. Donc, ça, c'est important.

  • #0

    Donc, encore des qualifications. Et puis, encore des nouveautés qui arriveront avec les podiums. Et puis,

  • #1

    les portes-drapeaux. Moi, j'ai hâte d'avoir le choix des portes-drapeaux. Alors là,

  • #0

    c'est... Mais qu'ils sont distillés. On a un planning sur le site Paris 2024. Il y a toutes les dates qui sont inscrites, ce qui est très bien, du coup. Mais il y a encore beaucoup de choses à voir, en fait. On a l'impression qu'on a tout vu, mais en fait, non. Est-ce que tu aurais un conseil pour un jeune en situation de handicap qui veut se lancer dans le sport ?

  • #1

    il faut oser avoir confiance en soi et on est capable aujourd'hui, grâce à des sites très concrets, comme Handiguide, Trouve ton parasport, c'est deux sites internet qui te permettent un, de dire pour quel sport je serais fait, qu'est-ce que j'aime, l'adresse, au contraire la résistance, et puis une fois qu'on a trouvé en tout cas un ou deux parasports qui pourraient nous intéresser grâce à Trouve ton parasport, ça t'envoie directement sur le site Handiguide qui te permet en fait de trouver le club qui pourrait t'accueillir autour de toi. ça c'est important donc il faut oser, c'est pas facile de sortir de chez soi quand on a une différence c'est pas facile de se mettre en lumière ou en tout cas de se mettre en situation de sport dans un collectif et il faut oser une première fois, une fois qu'on a franchi cette étape, on est tellement fier et tellement heureux d'avoir participé à son premier cours, moi mon message c'est aller, il faut oser, y aller en famille, y aller avec un ami s'il faut mais en tout cas il faut se lancer parce que la plénitude derrière elle est tellement incroyable qu'il faut oser aller jusqu'au bout Right

  • #0

    En même temps, il y a le guide qui nous permet d'y aller, donc c'est une bonne nouvelle. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • #1

    Daniel Penac. Parce qu'en fait, j'ai lu tous les Malossènes pour préparer mes derniers jeux et dormir la nuit juste avant les Jeux d'Athènes. Parce que comme tout athlète de haut niveau, la première nuit, on est tellement stressé. Mais je ne vais pas passer 12 nuits comme ça. On a parlé de 12 autres compétences ici. Ça ne va pas être possible. Et heureusement, j'étais partie sur conseil d'une amie avec les Malossènes. Et j'ai adoré la famille Malossène tous les soirs. Donc oui, je l'emmènerais pour la relire sur une île déserte.

  • #0

    Très bien. Et alors, dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au micro du podcast ?

  • #1

    Oui, elle s'appelle Agathe Pauly. Elle est nageuse, sa spécialité, c'est les 400 mètres nage libre. Elle aimerait se sélectionner, en tout cas, il lui reste encore dernier chemin à parcourir. On croise les doigts pour elle, mais c'est une demoiselle extraordinaire qui mérite d'être encore plus connue en vue de ses prochains Jeux paralympiques.

  • #0

    Écoute, je serais ravi de l'accueillir grâce à toi. Elle est en compétition jusqu'à quand ?

  • #1

    alors forcément là elle est en stage ou en tout cas mais elle pourrait peut-être être disponible voilà sans vouloir la déranger dans la préparation parce que l'idée après pour un podcast c'est plus virtuel c'est pas on peut faire un discours en souci exactement je pense que ça peut être possible ça peut se caler ça peut lui faire une respiration entre deux exercices et puis partager elle commence à partager son quotidien sur les réseaux sociaux justement ah génial et ça c'est super ces petits reportages sont magnifiques moi je les aime beaucoup je les suis on va regarder ça voilà

  • #0

    on compte sur toi t'as des millions d'auditeurs qui attendent merci beaucoup en tout cas pour cet échange et cet éclairage sur les Jeux Paralympiques et qui s'annonce magnifique j'ai hâte d'être fin août pour découvrir tout ça merci encore de ta disponibilité dans ce timing où ça va s'accélérer de plus en plus. Et j'espère qu'on a pu mettre en avant toutes les bonnes initiatives que vous mettez en place avec ton équipe.

  • #1

    Merci Cyril, en tout cas pour ce temps consacré aux Jeux paralympiques. Merci.

  • #0

    Merci à toi. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode spécial, nous entamons une série d'interviews captivantes qui explorent l'intersection entre le marketing et le sport. Notre invitée d'honneur est Ludivine Munos, une véritable légende du sport paralympique français.

Dès l'âge précoce de 13 ans, Ludivine a intégré l'équipe de France de natation, marquant ainsi le début d'une carrière exceptionnelle. Au fil des années, elle a accumulé un impressionnant total de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze.


Aujourd'hui, Ludivine occupe un rôle crucial en tant que Responsable de l'Intégration Paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est de sensibiliser le public aux spécificités et à la grandeur des Jeux paralympiques. Au cours de notre discussion, nous plongerons dans son parcours inspirant, ses réalisations remarquables, ainsi que dans les défis et les opportunités qui accompagnent son engagement envers l'intégration paralympique.

Bonne écoute

Cyril


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. L'occasion... de faire le point sur le marketing et le sport en France. Bonne écoute.

  • #1

    La flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques de Grande-Bretagne. Elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Deux cérémonies pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux olympiques comme paralympiques qu'on sort les athlètes du stade.

  • #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour, aujourd'hui je vous accueille dans un épisode spécial qui inaugure une série d'interviews autour du marketing et du sport. J'ai le plaisir d'accueillir Ludivine Munoz, véritable légende du sport paralympique français. Dès l'âge de 13 ans, Ludivine est devenue membre de l'équipe de France de natation et a totalisé tout au long de sa carrière plus de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze. Aujourd'hui, Ludivine est responsable intégration paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est fondamentale, sensibiliser le public aux spécificités des Jeux paralympiques. Dans cet épisode, elle évoque son histoire, son engagement pour les Jeux paralympiques et comment contribuer à changer les perceptions sur le handicap. Bonne écoute ! Bonjour les Divines.

  • #1

    Bonjour Cyril.

  • #0

    Écoute, je suis ravi de t'accueillir dans le podcast et en même temps de venir dans les locaux Paris 2024, parce que c'est quand même une expérience à part entière aussi. Donc on sent vraiment le quartier général des Jeux Olympiques et Paralympiques qui est concentré dans ce bâtiment, notamment. Donc merci de venir sur le podcast. On va parler de Paralympiques et de Jeux Paralympiques et du comité et de tout ce qui se passe autour des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. parce que là c'est quand même la dernière ligne droite presque. Mais on va commencer par te présenter. Est-ce que tu pourrais te présenter pour les auditeurs ?

  • #1

    Ah oui, c'est un vrai plaisir aussi de t'accueillir chez nous dans cette dynamique de dernière ligne droite. Donc moi je m'appelle Ludivine Munoz, je suis ancienne nageuse paralympique. J'ai participé à trois éditions des Jeux paralympiques où j'ai remporté 12 médailles, dont 3 médailles d'or.

  • #0

    Bravo, déjà !

  • #1

    Et depuis 4 ans maintenant, j'appartiens au comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Je suis responsable de l'intégration paralympique, un mot très compliqué pour dire simplement que je pousse toute la connaissance et les spécificités des Jeux paralympiques auprès de tout le monde, en interne comme en externe. J'ai aussi l'équipe Accessibilité qui s'occupe pour le coup autant olympique que paralympique.

  • #0

    D'accord, donc c'est assez large. En même temps, c'est une mission d'évangélisation, d'information et d'intégration.

  • #1

    Exactement, c'est très large. Ça passe forcément par tout ce qui va être... connaissance et compréhension du contenu. Donc, il y a eu beaucoup de formation, de sensibilisation et d'accompagnement des différentes directions. Et puis, il y a aussi toute cette partie aujourd'hui dans la dernière ligne droite qui est très extraordinaire, comme toute la dimension faire connaître le contenu des Jeux paralympiques, la notoriété, la billetterie, les stars de demain, nos futurs médaillés, et puis soutenir tous les programmes que Paris 2024 met en place aujourd'hui.

  • #0

    Et il y en a beaucoup.

  • #1

    Oui, il y en a beaucoup. Et j'ai cette chance incroyable de pouvoir travailler justement Sur la plus grosse dimension héritage que sont les Jeux paralympiques, qui est en plus de la compétition pure qu'on va bientôt vivre, il y a aussi cette dimension vraiment comment on accompagne la transformation du regard des gens, de la société et plus globalement des Français, même des Européens, même du monde entier.

  • #0

    J'ai vraiment l'impression, sauf si je me trompe, parce que peut-être qu'on fait un focus Paris, donc ça nous touche plus, mais j'ai vraiment l'impression que les Jeux paralympiques sont quasi intégrés maintenant, enfin ça fait partie d'ailleurs de la... C'est dans les Jeux en sens large, alors qu'avant c'était peut-être moins le cas, ou un peu moins présent peut-être, dans les autres pays ou dans les autres éditions. Mais là, j'ai vraiment l'impression qu'on parle des deux. On est vraiment dedans.

  • #1

    C'était vraiment la volonté de Paris 2024. C'est comment on a été capable de les intégrer en même temps. Déjà, c'est la même équipe, c'est le même lieu d'organisation, c'est les mêmes sites extraordinaires. Tous les sites sont identiques, sauf bien sûr les disciplines qui sont particulières aux Jeux paralympiques. Mais c'est les mêmes partenaires également, ça c'est très important de le dire. à l'exception près quand on parle d'Autoboc qui répare les prothèses et les fauteuils roulants. Mais là, c'est particulier aux Jeux. Sinon, c'est tous les mêmes partenaires avec la même volonté de s'engager. Et c'est comment on peut faire bénéficier de la notoriété des Jeux olympiques au bénéfice des Jeux paralympiques. Et puis comment, de temps en temps, on est capable d'éclairer que les Jeux paralympiques avec, par exemple, des dispositifs dédiés, comme les deux journées paralympiques qu'on a organisées en 2022 et 2023, Place de la République, Place de la Bastille, pour justement faire encore plus connaître cette dimension. Et là, on mesure déjà la réussite. La réussite du fait que maintenant, tous les Français connaissent l'existence des Jeux paralympiques. Savent à qui ils correspondent, à qui ils servent et qui on va pouvoir applaudir l'équipe de France paralympique. Avec cette équipe de France aussi unique qui nous a permis de les mettre en valeur. Donc ça, c'est déjà vraiment la première réussite. Et maintenant, on veut aller au-delà. C'est donner envie, bien entendu, aux Français de venir vivre dans les stades.

  • #0

    Bon, on y reviendra. Mais commençons par le commencement. Comment s'est faite ta rencontre avec le comité ? il y a deux ans ? Quatre ans, pardon, qu'on a gagné les Jeux à Paris.

  • #1

    2017.

  • #0

    Je suis complètement à côté. Candidature 2017, mais j'ai l'impression que c'est... En même temps, ça fait longtemps qu'on en parle. Comment s'est passée ta rencontre avec le comité ? Il y a un début.

  • #1

    Il y a toujours un début. Déjà, moi, j'ai vécu l'échec, en tout cas, de notre candidature sur 2012. C'était vraiment un moment qui a marqué aussi ma carrière. Après mes jeux, puisque moi, j'ai arrêté en 2004, mais avec ma carrière professionnelle. Et puis, quand on a gagné, quand la France a justement obtenu la candidature, moi, j'ai travaillé 15 ans chez EDF. Et j'étais à une période aussi charnière de ma carrière où on doit forcément chercher à se faire connaître avec un CV actualisé pour voir si on veut occuper un autre poste. Et au moment, un petit grain de folie dans ma tête, je fais deux CV. Je fais mon CV pour EDF, pour postuler sur un nouvel emploi au sein de l'entreprise. Et puis, un petit grain de folie, je fais un CV plutôt tourné sport, surtout mon implication au bénéfice du mouvement paralympique. J'ai des consultantes à Rio, par exemple, chez France Télé. Et puis, je fais ce deuxième CV. Puis, je l'envoie dans une boîte mail générique sur le site de Paris 2024.org, comme tout le monde. Tout simplement. Tout simplement. J'ai dû mettre un petit mot d'accompagnement. À l'époque, on ne faisait pas encore les vidéos. Mais en tout cas, j'ai fait ma démarche spontanée de candidature. Et puis c'est comme ça que finalement, de fil en aiguille, ça a matché. Voilà, et je suis là aujourd'hui.

  • #0

    Donc un CV envoyé à une boîte mail contact du comité. t'as fait émerger au sein de l'organisation. Oui. Incroyable.

  • #1

    Et puis surtout, dans un premier temps, dans ma tête, je n'étais pas prête à déménager et à tout quitter pour Paris. Et puis, quand ils sont revenus vers moi après quelques semaines, en me disant, peut-être qu'à terme, on aura un poste sur Lyon, dans le cadre des stades de foot, pourquoi pas manager RH, parce que je faisais des RH. Et puis, au bout de quelques mois, ils sont revenus vers moi en me disant, mais en fait, on a le poste qui te correspond exactement. Donc, c'est le moment de se poser les bonnes questions en famille. Et pour le coup, EDF a été encore plus facilitant. On me dit mais on comprend tellement ton projet de vouloir faire vivre ce que toi tu as vécu dans le cadre des Jeux paralympiques et de faire vivre à la France entière, même à l'Europe, à minima à tous les pays frontaliers. Tout le monde a tellement compris mon projet que ça s'est fait tellement facilement que c'est incroyable d'être là aujourd'hui et de parler avec toi.

  • #0

    Donc là, un changement de vie, parce que du coup, déménagement. implication plus dans le comité, donc changement complètement de vie, parce que ton CV numéro 2 a pris le pas sur le 1, et donc tu as intégré tout ça, et tu avais une feuille de route en arrivant, où ils t'ont dit, voilà, c'est ton sujet.

  • #1

    carte blanche entre guillemets et comment tu c'était facile l'intégration ou le débroussaillement presque du projet parce qu'entre ce qu'on propose et ce qu'on fait il y a peut-être des fois des différences alors oui il y avait forcément une feuille de route déjà les éditions précédentes des Jeux Paralympiques avaient entre guillemets facilité l'intégration de ce poste, cet emploi était important pour garantir que tout ce qui était prévu au départ allait bien se mettre en place Et puis après, il y a toujours cette part de liberté ou en tout cas de capacité de chacun à développer. Donc moi, vraiment sur la partie contenu, on a été un peu libre au sein de mon équipe pour dire qu'est-ce qu'on va créer, comment on veut accompagner la notoriété des Jeux paralympiques. Et ce qui était déjà prévu, c'est bien entendu comment on fait connaître en interne, comment on valide, comment on accompagne aussi le comité paralympique pour pouvoir valider ou en tout cas avancer avec nous. Et puis comment on co-travail en permanence, ça c'est important. avec les parties prenantes des Jeux, les partenaires en premier lieu, et puis également le comité paralympique et sportif qui accompagne l'équipe de France et qui suit la France sur toutes les éditions des Jeux hier et demain. Et puis également les villes qui sont engagées dans le cadre des Jeux paralympiques, le département de la Seine-Saint-Denis, la ville de la Seine-Saint-Denis, puis également la ville de Paris. Et ça c'est vraiment, on a co-travaillé ensemble pour pousser tout ce qui avait besoin d'être poussé, notamment dans le domaine de l'accessibilité.

  • #0

    Bah oui, c'est un vrai sujet. Et puis en même temps, je pense que t'as dû avoir une belle écoute. En tout cas, tout le monde a dû être intéressé aussi par ce projet et par TIPRENANT. C'est vrai que j'ai interviewé pas mal de partenaires. Et cette intégration des Jeux et des Jeux paralympiques est naturelle. Enfin ils en parlent des deux façons. Et c'est un seul jeu pour eux. En tout cas, il y a une vraie stratégie commune sur les deux axes, je dirais, qui est développée de la part des partenaires. Donc je pense qu'il y a une vraie adhésion. totale des partenaires et j'espère du public aussi qui va venir très nombreux soutenir nos athlètes Notamment.

  • #1

    Oui, une vraie adhésion. Et ils ont toujours été très demandeurs, les partenaires. Et au contraire, c'était très challengeant pour moi. C'est comment on arrivait à accompagner avec des contenus. Comment on était capable de dire, oui, vous avez de superbes idées parce qu'on est intégrés dès le départ. Et comment vous avez compris qu'il fallait encore plus éclairer justement cette partie paralympique qui était moins connue. Et ça, c'était incroyable. C'est d'être capable en permanence de se challenger tous ensemble pour dire, voilà, comment on peut faire plus ? Est-ce qu'on peut faire des jeux concours ? Est-ce qu'on peut faire gagner des places ? Est-ce qu'on peut faire connaître des projets innovants sur l'accessibilité ? Donc, il y avait plein de sujets. Et puis c'est super intéressant d'être capable aussi d'aller encore plus loin pour faire connaître. Et peut-être ce qu'on n'a encore pas fait assez connaître au public, c'est justement l'accessibilité des places. Aujourd'hui, on a beaucoup, beaucoup parlé des prix des billets olympiques, mais on ne parle pas assez des 15 euros qui sont le prix d'appel pour chaque billet paralympique. C'est vraiment une billetterie qui s'est vue accessible avec des offres très concrètes pour les familles. Une offre famille où on peut avoir deux billets à 10 euros si on vient avec deux adultes et deux enfants. On peut aussi avoir du pass découverte. qui permet aux familles de voir 3 ou 4 sports sur Paris-Centre comme sur Paris-Sud. Donc ça, ce n'est pas assez connu encore. Et puis justement, maintenant, on a vraiment un vrai défi, c'est de dire aux Français, c'est très accessible, c'est autant d'émotions, autant de performances pour ce match retour. Oui, il y aura un tableau des médailles olympiques avec un classement. Moi, j'ai envie de vous dire, tout peut arriver avec les athlètes paralympiques qui pourront faire, j'espère, encore mieux, je plaisante. Je ne suis pas du tout objective sur ce sujet-là. On n'est pas, mais en tout cas, autant de moissons de médaille et d'envie de faire briller la France sur des disciplines qui ne sont pas encore connues. On va être très, très bons. Moi, je vous le dis, en paracyclisme, par exemple, on va aussi challenger vraiment des sports inconnus comme la boccia ou le goalball. Donc, c'est vraiment hyper intéressant que les gens s'intéressent à nos athlètes paralympiques de demain.

  • #0

    Alors, les deux derniers sports que tu nous as cités, c'est quoi ?

  • #1

    Alors justement, c'est les deux sports qui n'ont pas d'équivalent olympique. Même si souvent, on met un troisième, on a tendance à parler aussi du rugby fauteuil parce que le rugby, tu ne fais pas de mêlée. Et puis, on n'a pas l'obligation de faire des passes arrière. Mais sinon, il y a quand même la volonté de marquer dans l'équipe, dans le camp adverse. Le goalball, c'est un sport qui est réservé aux personnes avec un handicap visuel et qui s'apparente un petit peu à du hand, tout en étant très stratégique et très tactique. C'est très intéressant de pouvoir concentrer le ballon sur le bruit qu'il fait, le grelot. Et les personnes ont tous un masque, exactement aussi comme au sessifoot, le foot pour personnes aveugles. Et donc, elles doivent arrêter le but. Et elles sont trois dans chaque équipe. Et surtout, le but fait l'intégralité du terrain. Donc ça c'est assez impressionnant. Et puis la boccia, ça c'est le sport le plus inclusif qui puisse exister puisque c'est un sport qui ressemble à la pétanque et aux échecs. Donc ce sont des balles en cuir dont on doit lancer la balle. On peut se faire aider avec un assistant qui est là pour positionner une rampe un peu comme on pourrait avoir au bowling, une rampe qui permet d'accompagner le départ de la balle. Et puis on a des personnes qui ont un handicap potentiellement des quatre membres et qui peuvent intégralement jouer avec la tête. Donc ça c'est important aussi de faire connaître cette discipline qui est assez incroyable, c'est très addictif la boccia.

  • #0

    Oui, mais ça a l'air en plus hyper... C'est une nouveauté, j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie nouveauté, mais en tout cas c'est un sport qu'on connaît moins. Donc une nouveauté pour le grand public, parce que pour le coup ils ne l'ont pas vraiment côtoyé au quotidien, et en tout cas même dans les jeux. Et en même temps, c'est une discipline qui est intéressante je trouve pour sortir un peu des jeux traditionnels, ou en tout cas de mettre en avance des nouveautés. Aujourd'hui, ça, c'est des choses qui vont être communiquées, j'imagine, sur lesquelles vous allez communiquer davantage ou pas forcément ?

  • #1

    Alors oui, on communique, on essaye de communiquer sans noyer tout le monde parce que des fois, trop de communication, il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'annonces. On dévoile chaque jour quelque chose de nouveau. On a récemment dévoilé la médaille par exemple et on n'a pas fini. On a encore beaucoup de choses à faire découvrir aux Français. Et puis on continue via les réseaux sociaux, via des podcasts, via des contenus pour faire connaître par exemple Sonia Ekel qui est la numéro 1 française de Bochia et qui va bientôt valider sa sélection puisqu'aujourd'hui tous les athlètes ne sont encore pas complètement sélectionnés. Mais en tout cas elle continue son processus de sélection et de qualification. Mais c'est important de poursuivre. la connaissance des contenus. Et puis juste avant les jeux, ça c'est important, pour toutes les personnes qui auront déjà acheté leur billet, pendant qu'elles attendent, soit dans les transports, soit devant le stade, elles pourront, dans l'application des jeux, consulter différentes formes de contenus. Soit des jeux, un gaming, soit des chatbots pour répondre à la question Mais qu'est-ce que la boccia ? Quelles sont les règles de classification de la boccia ? On a aussi un podcast pour chacun des parasports. Et puis pour terminer, on a aussi des fiches pour ceux qui aiment bien lire. qui sont très précises sur les contenus de la discipline.

  • #0

    Donc là, incollables.

  • #1

    Incollables.

  • #0

    Dès qu'on a acheté les billets. C'est ça. Revenons un peu en arrière. Tu as une équipe de combien aujourd'hui ? Parce que c'est majeur quand même comme organisation. C'est des vrais sujets. C'est combien de personnes ? Comment c'est structuré un petit peu aujourd'hui ?

  • #1

    Alors aujourd'hui, on est sept. Mais ce n'est pas la taille qui mesure l'importance du sujet parce qu'on a justement voulu accompagner tout le monde. Très clairement, les sujets d'accessibilité, on se positionne comme des experts en disant ça, ça fonctionne, ça, ça ne fonctionne pas, ça, il faut revoir. Par contre, c'est à chacune des équipes de prendre en considération l'accessibilité. de ce qu'elle organise. Et c'est ça qui est incroyable. On a formé l'intégralité des personnes qui travaillent à nos côtés pour justement qu'elles-mêmes soient autonomes. Un exemple très concret, chaque vidéo sur les réseaux sociaux doit faire l'objet d'un sous-titrage. On l'a tellement expliqué, répété à tous les nouveaux que maintenant c'est des réflexes chez eux. Exactement, ou encore quand on est capable de retranscrire le contenu d'une vidéo qui doit être vue. Pour une personne qui a un handicap visuel, c'est compliqué. Donc on crée le texte qui décrit. ce qui est vu. Donc ce texte-là, il est créé par les équipes. Le poster, les posters des jeux ont été décrits comme ça, lors de l'annonce. Ça a été fait directement par les artistes à la base. C'est aussi à eux de s'impliquer. Donc c'est important, et quand on discute avec les équipes transport, on les a challengés sur le plan, par exemple, du bus des athlètes. On a refait les plans des bus pour qu'on puisse maximiser le nombre de places pour les personnes en fauteuil roulant. C'est les équipes qui suivent derrière le sujet. Donc ça, c'est important aussi, c'est d'avoir formé tout le monde. C'est pour ça que l'équipe est dimensionnée ainsi.

  • #0

    Donc vous n'avez pas doublé les équipes, vous avez plutôt une équipe support-consultant. qui va venir donner ses spécificités en fonction de chaque sujet aux équipes en charge des équipements sportifs.

  • #1

    Exactement, et ça permet en plus de ne pas contraindre un budget sur l'accessibilité, mais au contraire le diffuser partout. Et dire que chaque équipe a son budget qui inclut aussi l'accessibilité. Et comme ça, on évite les arbitrages de dernière minute entre deux ascenseurs. J'aime bien cette image un peu folle. Mais dire que si finalement, je n'avais plus de budget sur l'accessibilité, donc je dois choisir entre l'ascenseur sur telle tribune temporaire ou l'autre. Pas du tout. C'est les équipes qui organisent la mise en place du site qui ont le budget pour l'ascenseur.

  • #0

    Ça fait partie du brief de départ.

  • #1

    Exactement.

  • #0

    Très bien. C'est très clair. En même temps, 7 personnes, c'est beaucoup et pas beaucoup quand même. Vu l'ampleur du chantier, je vais dire. C'est peu beaucoup, mais dans ce contexte-là, ça se comprend du coup. Et aujourd'hui, c'est important de l'intégrer dans le brief, évidemment aussi, j'imagine, pour des raisons budgétaires, pour ne pas non plus être en surfinancement par rapport à tout ça, parce que ça fait partie des sujets. Alors, si je ne me trompe pas, aujourd'hui, on a les premières fois qu'on a les Jeux paralympiques d'été à Paris.

  • #1

    Effectivement.

  • #0

    Parce que tu confirmes, parce que j'ai eu plein d'informations.

  • #1

    C'est exactement ça. Historiquement, il y a eu des Jeux paralympiques d'hiver en 92 à Albertville. Mais pour les Jeux d'été, c'est la première fois que la France accueille les Jeux paralympiques. Et c'est ça qui est encore plus extraordinaire. C'est comme c'est l'événement le plus transformateur d'une société. On se dit qu'il faut vraiment saisir toute cette opportunité pour en faire quelque chose de grandiose.

  • #0

    Donc c'est une opportunité incroyable pour mettre en avant les sports dont on vient de parler. C'est quoi les défis majeurs par rapport à tout ça ? Parce qu'entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver, il y a plus de sports en été, forcément. Donc, il y a quand même, j'imagine, plus de défis.

  • #1

    Alors, le défi, ça a été de faire connaître. Vraiment, on en a parlé, mais c'est comment on fait connaître les sports paralympiques et les athlètes. Parce que finalement, dans l'organisation pure, 95% de nos sites sont soit des sites déjà existants, soit des sites temporaires. Et comme on avait, dès le départ, pensé à l'accessibilité, parce qu'on n'a jamais voulu renoncer. à l'immensité, à la grandiosité de nos sites existants, en disant que c'est trop compliqué d'amener au Grand Palais des compétitions pour les Jeux paralympiques parce qu'il y a plus de fauteuils. Ce n'était pas notre projet. Dès le départ, on s'est doté d'une réflexion sur l'accessibilité. On a conçu tous nos sites et nos cheminements de comment les athlètes vont passer de la salle d'échauffement à la salle de compétition. Comme on a tout réfléchi en pensant dès le départ à l'accessibilité, c'est devenu une évidence. Donc ça n'a pas été un défi sur ce côté-là, mais au contraire, ça a été une opportunité de revoir certains nombres de mesures d'accessibilité. Alors pas pour le public, parce que les sites, c'est déjà des lieux qui accueillent le public, mais surtout par exemple pour l'expérience arbitre, l'expérience athlète. Donc là, c'est extraordinaire d'avoir pu reprendre l'accessibilité sur typiquement un stade qui est grandiose maintenant, c'est la rénovation du stade de Pierre de Coubertin. L'intégralité des zones sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant avec des fois des mesures très concrètes. comme des vestiaires où on peut agrandir le banc pour permettre à une personne qui a des difficultés au niveau de ses jambes d'installer son pantalon sur le banc pour pouvoir s'habiller, s'entraîner le pantalon par terre.

  • #0

    Toutes les infrastructures sont pensées. Tout a été pensé. Ce qui est intéressant, c'est que ça va rester.

  • #1

    Oui, ça, c'est vraiment que de l'héritage physique.

  • #0

    On va investir aussi sur l'avenir parce que du coup, maintenant, tous nos infrastructures sportives de Paris et d'autres villes aussi, parce qu'il n'y a pas que Paris, il y a d'autres lieux, seront plus accessibles le... intérieur comme extérieur, c'est-à-dire stade et...

  • #1

    Et approche. Et puis on a aussi des exemples très... Tous les nouveaux sites qui ont été construits, donc il y en a trois qui ont été construits. Alors l'aréna La Chapelle, c'était déjà un programme prévu par la ville de Paris en amont, mais les standards d'accessibilité sont juste incroyables. Il y a une salle de retour au calme pour les personnes qui ont un handicap psychique et mental, qui du coup ont trop de bruit à l'instant dans la compétition, mais il y a une zone de retour au calme où elles peuvent se poser tranquillement. et on va dire déstressées. Et quand elles vont mieux, elles peuvent retourner ou pas dans le bruit. Et puis il y a des choses très incroyables aussi qu'on a pu mettre en place. Ça va être des zones pour les chiens guides. Vous avez les chiens d'assistance et les chiens guides. Il y a des salles avec un point d'eau qui leur sont prévues dans les nouvelles salles pour avoir un endroit où le chien tranquillement s'installe pendant que son maître va pouvoir s'entraîner ou demain faire une compétition. Donc c'est vraiment des choses très concrètes, très pratico-pratiques, mais qui améliorent. L'expérience de quelqu'un en situation de handicap, puis on espère, va permettre à tous ces gens-là d'aller encore plus demain pratiquer du sport parce que c'est un vrai défi aujourd'hui. Le nombre de clubs qui accueillent des personnes en situation de handicap n'est pas assez important. On recense 1,4% de clubs accueillants. Demain, avec le programme du comité paralympique et sportif sous l'impulsion de Paris 2024, on espère arriver à 3 000. C'est en tout cas bien enclenché, tout avance. Donc il y a vraiment des choses très concrètes pour justement donner envie parce que le sport, c'est vraiment source de bien-être. source de partage, d'inclusion dans un collectif, et puis forcément, source de capacités physiques supplémentaires. Bien sûr. C'est important.

  • #0

    Oui, ça c'est important, parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que le sport, on le dit dans toutes les... Il faut faire du sport. Tout le monde doit faire du sport. Ça, c'est noté, mais un peu plus quand même pour les personnes qui sont en situation de handicap, parce que ça fait partie aussi du mental, j'imagine, et des choses sur lesquelles on doit travailler, au-delà de la condition physique aussi, mais c'est encore plus important, je dirais. Oui,

  • #1

    parce qu'au-delà, bien sûr, on a parlé de la condition physique. Moi, je pense que je ne serais pas la femme aujourd'hui si je n'avais pas fait à 40 ans à vivre dans Paris, si je n'avais pas fait du sport et d'avoir conscience qu'il faut que je m'entraîne si je veux continuer à craper à UT dans la ville. Ça, c'est très important. Puis après, il y a toute la dimension, vraiment, partage. Et puis enfin, quand on est, moi, je pense beaucoup, je faisais de la paranatation. Quand moi, j'étais dans l'eau. dans une ligne d'eau avec d'autres personnes en situation de handicap, je ne suis plus forcément la dernière. C'est un collectif.

  • #0

    C'est important. Là, les infrastructures, il y a une piscine, il y a une grande piscine aussi, donc elle va rester, celle-là ?

  • #1

    Oui, le centre aquatique olympique.

  • #0

    Le centre aquatique olympique va rester, donc sera totalement accessible. à tous, ça c'est plutôt bien et du coup tu crois que les comment dire,

  • #1

    les municipalités vont aussi continuer un petit peu ce mouvement derrière en tout cas on fait tout pour après le enjeu c'est de continuer alors après donc nous forcément on a fait rayonner tout ce qu'on met en place en partageant avec le plus grand nombre lors des interventions justement on en parlera peut-être un petit peu après du relais de la flamme mais quand on parle de nos événements on dit quels sont nous nos objectifs, nos ambitions sur le sujet-là, et on donne toutes les fiches techniques qui vont avec. Et puis il y a aussi toutes les mesures d'État, il ne faut pas les oublier. Il y a eu la Convention nationale du handicap qui s'est tenue sous l'égide du président de la République et de la Première ministre le 23 avril 2023. Et il a annoncé des mesures fortes en termes de budget supplémentaire allouées justement à la mise en accessibilité des lieux publics. Donc si cette dynamique est déjà en place, il faut aussi qu'elle se poursuive. Mais en tout cas, ça va vraiment faire écho. Nous, on accompagne, on forme, on fait connaître. Et puis en plus, les mesures étatiques viennent compléter financièrement. Et puis, on a bougé tous nos partenaires. Concrètement, les aéroports de Paris ont une vraie dynamique. Maintenant, ils nous écoutent en disant, quand on a parlé pour la première fois du retour du fauteuil roulant à la porte d'embarquement, moi, je me souviens des premiers regards qui m'ont été étonnément donnés en disant, Ah bon, c'est vraiment important ? Ben oui. Et aujourd'hui, c'est certain pour tout le monde. Et la mesure, elle est en train de se mettre en place. Quand on a parlé de réserver l'accessibilité dans les trains, la SNCF a changé son outil. Aujourd'hui, elle a un outil commun pour l'intégralité des opérateurs, que ce soit du Oui SNCF, du Oui Go ou du TER. On a le même outil pour réserver son assistance. Plateforme unique. C'est un exemple très concret qu'on a poussé tous ensemble pour faire bouger les lignes.

  • #0

    Donc ça transforme en profondeur quand même les structures, les structures d'accueil, les structures des partenaires aussi. Chez les partenaires, ça restructure chez eux en tout cas. Vous faites aussi le rôle de consultant pour eux, pour le coup. Pas que pour les infrastructures sportives, mais chez les partenaires aussi, vous êtes conseil sur ce qu'il faut améliorer dans leur métier respectif. Et ça, c'est vachement bien parce que ça va rester pour le coup. Il n'y a pas de raison que ça change.

  • #1

    Oui, c'est très important de les accompagner aussi parce que...

  • #0

    Ils ne sont pas équipés, en tout cas, ce n'est pas leur...

  • #1

    Oui, ils n'ont pas tout de suite parce que Coca-Cola, par exemple, travaille beaucoup sur l'accessibilité des bouteilles et de la connaissance des composants. Et puis nous, on a été encore plus loin, on leur a parlé de toutes les... Les fontaines à eau. Toutes les fontaines à eau, c'était important puisqu'on a parlé aussi d'événements temporaires. Et puis, ils ont été aussi très dynamiques sur toutes les teams. Aujourd'hui, l'intégralité de nos partenaires ont des teams autant olympiques que paralympiques. Et ça, c'est une vraie avancée par rapport à hier parce que du coup, ça accompagne les athlètes en termes de partenariat et puis de temps dégagé pour le haut niveau.

  • #0

    Parlons de la flamme. La flamme arrive très bientôt. On est le jour J de la diffusion de cet épisode. C'est le jour où la flamme est allumée en Grèce, sur le lieu officiel de départ. La flamme paralympique arrive en France. Il y a combien de porteurs ? Tu peux nous expliquer un petit peu le chemin de cette flamme ?

  • #1

    C'est important aussi, on a voulu intégrer les deux. C'est bien un relais avec, bien entendu, deux parcours, une flamme olympique et une flamme paralympique. La flamme olympique arrive en France. Et puis la flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques. De Grande-Bretagne, elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Et puis elle va arriver comme ça sur le territoire français le 25 août, par camp. Et puis elle va se plicher en 12 flammes. 12 flammes comme les 12 jours que représentent les Jeux paralympiques. 11 jours de compétition plus la journée de la cérémonie. Parce que l'objectif c'est d'engager l'intégralité du territoire français autour des Jeux paralympiques. Pour qu'on converge tous ensemble avec ces 12 rayons, en partant du coup des 12 coins les plus éloignés français, pour arriver tous ensemble vers Paris le 28 août, cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Donc ça c'est important, c'est comment on a engagé toutes les villes autour de ce relais paralympique, avec les villes les plus emblématiques, soit parce qu'elles ont... étaient à l'initiative d'un certain nombre de mouvements de sport paralympique, soit parce qu'elles sont tout simplement villes sportives, ou soit parce qu'elles ont des lieux iconiques. Il y avait un peu toute cette opportunité-là. Et puis on aura 1000 relayeurs. Ça va correspondre à un relais de 4 jours. Parce que l'idée, ce n'était pas de trimballer pendant 25 jours une flamme que personne ne regarde. L'idée, c'était vraiment que ce soit dynamique pour que tout le monde s'intéresse à cette flamme paralympique pendant 4 jours. 1000 porteurs de flammes, autant olympiques que paralympiques. Là aussi, on est très inclusif. C'est vraiment une démarche. Comment quelqu'un a pu s'engager pour le mouvement sportif en général ? Qu'on est avec ou sans handicap. Ça, c'était important. Nos relayeurs olympiques comme paralympiques auront une vraie ouverture. pour justement accompagner les personnes avec un handicap qui se sont investies, qui ont pratiqué, qui ont fait connaître leur discipline. Et puis forcément, on arrive tous ensemble pour la cérémonie d'ouverture. C'est la première qui sera à l'extérieur d'un stade, autant pour les Jeux olympiques que paralympiques. La cérémonie d'ouverture paralympique, elle aura lieu à la place de la Concorde. défiler sur les champs. Il n'y a pas que les stars du foot.

  • #0

    Il n'y a pas que les bus qui ont gagné la coupe.

  • #1

    Tout à fait. Il y aura aussi un écran extraordinaire pour tous nos athlètes paralympiques qui seront accueillis sur le bas des Champs-Elysées pour arriver et défiler autour de la place de la Concorde.

  • #0

    Magnifique. Moi, je vois les images depuis, comme tout le monde, mais on voit la scène, on voit notamment pas mal d'imageries aussi. On va parler dans un épisode d'équitation à Versailles. Il y a quand même beaucoup d'images qui, nous, Français, nous touchent plus que d'autres, mais en tout cas, pour les étrangers, ça va être quand même des beaux jeux, de ce que je vois. Et aujourd'hui, du coup, de ce que je vois, le seul point commun, c'est qu'ils sont tous sportifs, paralympiques et on va dire valides.

  • #1

    Ou alors sportifs, ou représentants, parce qu'il y a aussi les bénévoles. C'est important aussi que l'intégralité des gens qui se sont impliqués dans le mouvement sportif puissent aussi être porteurs.

  • #0

    et le dernier relayeur, on ne connaît pas encore.

  • #1

    En tout cas, je pense que moi, je ne le connaîtrais jamais. C'est important pour pouvoir garder au suspense la notoriété de ce dernier porteur. Voilà, la spontanéité, la découverte et puis l'envie du public. Ce genre d'informations, on va dire très secrètes, elles restent très peu connues jusqu'à la fin. Donc, moi, je ne le connais pas en tout cas.

  • #0

    Il vaut mieux pas savoir en fait. Parce que je n'y suis pas. C'est la surprise ?

  • #1

    Exactement. Alors moi, pour le coup, je n'ai vraiment pas envie. J'aime beaucoup découvrir les choses à la fin. En plus, moi, j'ai vraiment eu la chance de travailler sur des projets très emblématiques comme la mascotte. Moi, j'avais hâte que la mascotte soit dévoilée parce que j'ai pu travailler sur ce projet comme celui de la médaille. Moi, j'avais hâte aussi que l'intégralité de la France puisse la découvrir, que je puisse partager en disant mais c'est juste extraordinaire. Et donc, c'est pour ça que moi, dans les relayers, je préfère le découvrir le jour J. La surprise.

  • #0

    Beaucoup de choses planifiées. Bon, là, on laisse un peu de surprise quand même. Comment les partenaires, on en a parlé tout à l'heure, ont été très moteurs aussi sur l'intégration des Jeux paralympiques. Mais concrètement aujourd'hui, comment les partenaires l'ont intégré ? Est-ce que c'est un... Je ne vais pas dire une contrainte en plus, mais c'est un truc qu'il fallait faire parce que ça fait obligatoire ? Est-ce qu'ils l'ont vraiment accueilli à bras ouverts ?

  • #1

    Oui, j'ai vraiment le sentiment qu'au contraire. C'est eux qui ont été les plus demandeurs. Qu'est-ce qu'on peut apporter de plus sur la dimension des Jeux paralympiques qui vont encore au-delà de la partie olympique que tout le monde connaît ? Ils ont été très demandeurs. Ça a été plutôt une opportunité pour faire avancer les choses. Avec des exemples très concrets, ils ont commencé tous par se doter de teams qui étaient égalitaires olympiques et paralympiques. communiquer autant sur leurs athlètes paralympiques qu'olympiques. Certains sont amusés à faire des jeux de mots comme maître paralympique avant olympique Et puis on l'a vu arriver aussi dans toutes les pubs, les promotions. Et ça, c'est important. Moi, j'ai bénéficié de premiers regards sur ces publicités comme le public, quand j'ai vu à chaque fois qu'on avait intégré la dimension du handicap ou de la pratique d'un parasport dans les publicités représentant. Les différents partenaires, ça c'était extraordinaire. Et puis alors concrètement, par exemple, Accor a énormément travaillé sur la compréhension du besoin d'accessibilité auprès des opérateurs du tourisme pour faire bouger les lignes, bouger les choses et rendre encore plus facile d'accès les fameuses chambres accessibles aux personnes qui en avaient vraiment besoin. Donc il y a vraiment une dimension, chacun des partenaires a eu sa propre touche, sa propre envie. On a des partenaires qui accompagnent des projets innovants. On va parler d'un casque, par exemple de basse vision. qui est accompagnée par Sanofi. C'est une chose très concrète. Dans les stades, on va proposer une expérience innovante à des personnes qui ont un handicap visuel, grâce à Sanofi, pour pouvoir faire vivre de façon plus près. En fait, c'est comme une forme de zoom pour un handicap très précis. dans les stades pour pouvoir voir encore plus près ce qui se passe pour une personne qui d'habitude ne les voit pas bien. Ça,

  • #0

    c'est un développement Sanofi spécialement pour les Jeux ?

  • #1

    C'est plus l'accompagnement de Sanofi, d'une entreprise française qui développe cette... C'est comment on a fait rencontrer les startups françaises qui avaient des opportunités de développement avec des partenaires qui étaient... Optique 2000 va accompagner aussi un projet dans les célébrations. On a vraiment plein de partenaires. Il ne faut pas oublier aussi qu'on a vraiment la visibilité particulière. avec quelques partenaires qui sont dédiés justement sur la visibilité des Jeux paralympiques. Voilà, donc c'est important. Et puis, ils vont avoir, par exemple, le nom sur le dossard, comme alliance, des choses très concrètes.

  • #0

    Oui, parce qu'on a les partenaires qui font les deux. Oui. Et il y a des partenaires spécifiques qui ne font que les paralympiques.

  • #1

    Qui font en plus des choses supplémentaires, parce qu'aux Jeux paralympiques, on a une opportunité supplémentaire qui est d'avoir, par exemple, de la notoriété sur le stade. Voilà, ça, ça n'existe pas aux Jeux olympiques, ça existe aux Jeux paralympiques.

  • #0

    donc des partenaires ont pu se positionner dessus ça c'est important pour eux j'imagine en plus parce que c'est une super visibilité ils sont plutôt contents et puis

  • #1

    Visa développe aussi des contenus très important aussi pour faire connaître les règles du jeu les sports paralympiques donc Visa s'est engagé sur un certain nombre de vidéos ça va juste être extraordinaire vous verrez dans les prochains épisodes qui suivent il y a notamment Nicolas Massé de chez Visa qui va nous parler un petit peu de tout ça et on reçoit aussi accord avec Stéphanie Merci

  • #0

    qui va venir nous en parler, et Carrefour. Et Alliance, qui va nous parler d'un sujet moins visible, mais qui est quand même intéressant. Super. Aujourd'hui, en quoi les Jeux paralympiques de Paris sont inédits ? On a parlé de l'accueil, de l'infrastructure, mais qu'est-ce qui fait une différence par rapport aux derniers Jeux d'été paralympiques ?

  • #1

    La grosse différence, c'est vraiment le positionnement de tous les sites iconiques les plus connus français. C'est déjà le premier point qui a été vraiment ce concept, qui n'est pas avoir créé un parc olympique et paralympique où on a mis toutes les disciplines, mais au contraire de faire vivre aux Français partout dans la ville. Ce qui est aussi assez inédit, c'est nos cérémonies. de cérémonie pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux Olympiques comme Paralympiques qu'on sort les athlètes du stade. Ça, c'est important. Et puis forcément, iconique et premier Jeux Paralympiques pour la France au sens du changement de regard avec beaucoup de mesures qui ont été prises comme la semaine Olympique et Paralympique qui se passe début avril cette année et puis qui était chaque année récurrente dans les écoles où on a pu laisser les écoles se saisir des sports Olympiques et Paralympiques et 90% des projets et ont vraiment été tournés sur les parasports, peu connus dans les écoles, au programme. Il n'y a pas encore de connaissances du handicap et de l'inclusion. Donc ça, c'est important. C'est grâce à ce dispositif-là que ça a été fait. Et forcément, j'ai envie de vous dire, ils seront juste extraordinaires parce que je suis certaine que tous les Français vont venir suivre les Jeux paralympiques et vont venir dans les stades pour soutenir notre équipe de France.

  • #0

    Oui, j'espère. En tout cas, je pense que c'est aussi l'enjeu qu'on doit avoir, j'imagine, c'est de soutenir l'équipe de France, au pluriel, et en tout cas... dans toutes ces disciplines, que ce soit olympique, paralympique, parce que c'est ça dont on a besoin pour gagner des médailles.

  • #1

    Il faut du soutien. Oui, il faut du soutien. Et puis on l'a vu quand on a eu le championnat d'Europe de rugby fauteuil qui était à Paris. La France, c'était différent. Elle a gagné ce jour-là alors qu'elle était contre une des meilleures équipes mondiales que sont les Anglais. Et nous, on est certain que c'est le public qui a créé la différence.

  • #0

    C'est le côté mental de chaque sport. Mais on sait que quand on joue à domicile avec un public qui nous soutient, On a des ailes.

  • #1

    On a des ailes.

  • #0

    Donc, quelque part, on se surpasse, on est sur une autre planète. C'est ça qu'on souhaite à nos athlètes, parce que l'air de rien, c'est très important. il y a le sport, il y a l'expertise, et puis derrière, il y a le soutien, il y a le moral, qui est des fois plus important pour passer des paliers. Donc on soutiendra les Jeux. En tout cas, on va tout faire pour. Et aujourd'hui, justement, dans ce traitement un peu médiatique, est-ce que c'est aujourd'hui un déficit médiatique pour les Jeux paralympiques ? Ou bien pas forcément ? Comme les partenaires sont très demandeurs d'un côté, est-ce que côté médias, tu sens que ça... il y a le même engouement ?

  • #1

    En tout cas, on sent qu'on a déjà fait bouger les lignes sur la façon dont on traite un parasport par les médias. Il y a quatre ans de ça, si on lisait les articles et puis les interviews qu'on pouvait avoir de nos athlètes paralympiques comme Théo Curin, par exemple, on lisait beaucoup d'empathie, on lisait beaucoup l'histoire de son accident, de sa maladie et ce qui lui est arrivé. Et nous, on a positionné le sport, la performance et le record de l'athlète comme étant le point d'entrée. Après, l'athlète, il souhaite ou pas. partager son histoire et ça c'est à lui de décider. Donc déjà ce changement on l'a vu. Ça c'est un premier point très important pour nous, c'est comment on a positionné du haut niveau la performance et de l'émotion par la médaille vis-à-vis de tous les médias. Et puis aujourd'hui on a eu pas mal de grands événements sportifs qui se sont déroulés sur le territoire français et ça a donné plus de notoriété au parasport. Par exemple demain un grand événement encore à suivre, ça va être le tournoi qualificatif à Antibes. de basket fauteuil qui aura lieu du 15 au 17 avril 2024. Donc là, c'est là où la France va jouer sa place pour se qualifier justement aux Jeux de Paris 2024. Donc ça, c'est important de les suivre. Et demain, on a encore besoin de plus de visibilité. Mais comme tout athlète paralympique qui n'est encore pas assez connu, on a besoin qu'on joue chacun un rôle important qui est de parler encore plus de parasport. Donc oui, les médias nous suivent. Maintenant aussi, on souhaite que demain, après les Jeux, qu'il continue à transmettre des compétitions internationales, nationales de parasport pour pouvoir justement poursuivre cette notoriété et créer un après significatif.

  • #0

    Comment on pourrait améliorer cette médiatisation du parasport ? Parce que c'est vrai que là, on va faire un focus. Mais comment on pourrait, d'après toi... Connaissant un petit peu les deux, du coup, en étant sportives, de haut niveau, et en même temps un peu dans l'organisation et au contact des médias, comment ça pourrait continuer ? Comment on pourrait donner plus d'élan à ce traitement sportif aussi ?

  • #1

    Alors nous, on s'est rendu compte qu'il fallait aider les médias qui étaient peut-être plus éloignés de la connaissance des parasports pour mieux les connaître. Donc c'est pour cette raison qu'on a lancé des sensibilisations à destination d'abord des directeurs, des rédacteurs en chef. Et puis également des journalistes. Donc là, on a lancé notre troisième session de sensibilisation. On en avait fait une à l'INSEP en 2022. On a fait la journée paralympique. On a ouvert en amont pour faire connaître les différentes disciplines. Et puis là, on a vraiment lancé concrètement une sensibilisation technique. Quant au vocabulaire qu'on utilise, comment on parle du parasport, pourquoi on n'a pas envie systématiquement de le comparer à une performance olympique parce que ça n'a pas de sens, comment on parle classification et puis comment on arrête de stresser. Merci. Pour un langage commun utilisé chaque jour, comme moi je dis toujours j'en ai plein les bras, j'ai qu'une main, mais pour autant on utilise sciemment l'expression du vocabulaire courant. Donc ça c'était important, donc ça on a fait les deux premières sessions, en plus on les a enregistrées pour pouvoir les mettre à disposition de tous les médias. Donc on continue cette sensibilisation pour dire à tout le monde c'est finalement... Il faut comprendre d'abord les règles. Il y a un petit coup d'entrée. Ça ne passe pas sans une meilleure connaissance des règles du jeu et de la classif. Et une fois qu'on a fait ça, en fait, c'est facile. Allez-y. Les records du monde sont disponibles. Les performances de chaque athlète français et international sont disponibles. Allez-y. Intéressez-vous au sujet. Et une fois qu'ils seront appropriés pour les Jeux de Paris 2024, moi, je suis certaine que ça créera une connaissance de base qui donnera envie à beaucoup plus de médias de traiter le sujet.

  • #0

    Oui, des fois, ça peut être une barrière à l'entrée de ne pas maîtriser le langage, les compétitions, les nouveaux jeux, ce qu'on vient de parler tout à l'heure. Mais ça peut des fois être pas une excuse, mais en tout cas une barrière, une barrière d'entrée qui permet justement de les appréhender, de poser ensuite les bonnes questions journalistiques. Parce que c'est aussi ça, des fois, le boulot des médias quand même, des journalistes aussi, c'est au-delà des records d'aller... créer des interviews, créer des rencontres pour mettre en avant ces athlètes et en même temps les performances.

  • #1

    Oui, c'est important de pouvoir enlever cette barrière en proposant déjà des contenus. Et je me dis qu'une fois qu'on aura aussi vu dans le stade la performance des athlètes, la chose incroyable qu'on ne pensait pas pouvoir voir, il faut le voir, il faut vivre l'émotion. Et une fois qu'on aura vécu quelques victoires emblématiques, notamment françaises, mais je ne suis pas objective, mais en tout cas quelques records du monde, parce qu'on a beaucoup de records du monde aux Jeux paralympiques, parce que c'est un mouvement qui est en pleine croissance. progression et densité de plus en plus importante, forcément, on aura envie de revenir.

  • #0

    Comment est la France par rapport à ce jeu des Paralympiques, en tout cas par rapport aux autres équipes ? Parce qu'il y a d'autres équipes, il n'y a pas que la France qui va jouer. Mais comment on se situe ? au niveau progression, médailles ?

  • #1

    Déjà, la France sera une très grande équipe, comme elle n'a jamais été de l'histoire des Jeux paralympiques, avec un peu plus de 260 athlètes. C'est important, sachant que l'équipe de France était composée de 137 athlètes pour les Jeux de Tokyo. La France avait ramené 55 médailles aux Jeux de Tokyo pour se placer 14e. Donc, on attend forcément une équipe de France encore plus forte. avec un peu plus de médailles, ce qui serait attendu pour qu'on puisse se classer un peu plus haut que les 14e places. Alors je ne me permettrai pas de remplacer le comité paralympique et sportif, mais en tout cas ils ambitionnent à minima d'aller presque au double d'athlètes de nombre de médailles d'or. Donc 9 médailles d'or faites au jeu de Tokyo, je vous laisse faire vos calculs. Mais en tout cas l'objectif c'est vraiment de poursuivre cette dynamique. Alors comme on a vu, une attention encore plus forte. Au bénéfice des athlètes paralympiques depuis quelques années, et notamment par des aides publiques, au bénéfice des parasports, forcément on se dit que cela va avoir un impact à moyen terme, voire j'espère encore à long terme. sur justement le développement de la pratique parasportive et la haute performance. Et puis en laissant des nouveaux sites complètement accessibles, demain on créera j'espère encore plus de viviers et de futurs athlètes. Donc oui, beaucoup de médailles, une moisson de médailles, et puis forcément beaucoup d'émotions. Et puis on a quand même des sports qui sont déjà pleins. On a quelques disciplines où on n'a déjà plus de place à vendre en sport paralympique. On a le paratriathlon, on a parlé paraéquitation, parce que Versailles aussi est un lieu assez extraordinaire, avec... Du paraéquitation, c'est juste incroyable. On a également l'escrime fauteuil, qui est également un sport sur lequel on n'a plus de place à vendre. On n'a plus qu'à continuer ce joli chemin pour venir soutenir les équipes. Et c'est vrai qu'on a des sports incroyables à suivre. Moi, je ne peux pas me passer de ne pas éclairer forcément la paranatation à la Défense Arena. Le site, il est incroyable. Nous, on l'a vu opérer pour la Convention des volontaires. C'était juste extraordinaire ce jour-là. Moi, j'ai pris la parole devant 21 000 personnes dans le stade, 15 000 à distance. C'était juste incroyable. On avait envie vraiment de vivre avec eux ce moment incroyable parce que les volontaires sont très enthousiastes à l'idée d'être là demain. Donc, c'était très positif, très dynamique. C'était juste fou. Donc, forcément, on a envie de beaucoup de médailles de notre équipe de France.

  • #0

    Donc, nos top 3 sports, d'après toi ?

  • #1

    En termes de médailles ? Oui. Alors, c'est facile. Paracyclisme, ils sont juste incroyables. Ils ont ramené un record de médailles au championnat du monde, dernier championnat du monde. C'est juste fou ce qu'ils ont fait. Alors, avec des personnes emblématiques, il faut forcément suivre Marie Patouillet, Alexandre Léauté et encore bien d'autres. Top 3, moi je ne peux pas passer par la natation.

  • #0

    En objectivité, en toute objectivité.

  • #1

    Je pense que c'est du bien. Les disciplines où on est bon, il y a beaucoup de disciplines. On part à tennis de table, on a de très bons résultats. On a fait des choses incroyables jusqu'à aujourd'hui. On a encore de belles histoires à raconter. On ne peut pas passer non plus à côté des sports collectifs. Les champions d'Europe en titre rugby fauteuil. Demain, on sera une équipe de France incroyable. Il y a beaucoup de sports à raconter. à suivre. J'en ai cité trois, je crois. C'est bon ?

  • #0

    À peu près, oui. En tout cas, on n'est pas mauvais sur les sports paralympiques. Et en même temps, il y a toujours des surprises. Mais après, on est bien qualifiés sur certains sports. Donc ça devrait se passer, on va se dire.

  • #1

    Oui, ça va bien se passer. Et puis, on ne peut pas oublier le Parabat de Minton, où on fait des médailles en paralympique, là où on en fait un peu moins en olympique.

  • #0

    Donc on compense. Aujourd'hui, normalement, je parle de réseaux sociaux, d'influence sur ce podcast. Là, on est sur une... Une série très marketing et sport. Vous utilisez, j'imagine, beaucoup les réseaux sociaux. Est-ce que les athlètes paralympiques mettent en avant leurs réseaux ? C'est aussi leur moyen de communiquer, pour le coup ?

  • #1

    Oui, ils ont déjà besoin aussi de se faire connaître. Bien sûr, ils ont besoin de visibilité. Et puis, ils en profitent aussi pour partager quelque chose de peut-être moins connu dans leur pratique. Comment ils organisent leurs pratiques aussi, comment ils organisent leur quotidien. Donc ça, c'est important. Et puis, ça fait connaître et on le voit, ça a fait vraiment, ça a touché un public jeune. Aujourd'hui, on n'a plus de difficulté à voir des athlètes en situation de handicap montrer leurs pratiques, leurs prothèses, leur technicité, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Donc, on a vraiment progressé sur le sujet. vulgariser le sujet du handicap grâce aux réseaux sociaux, donc il faut continuer. Et puis surtout, il y a quelques tips quand même un peu sympas qu'on découvre avec Alexis Anquincan au Paratriathlon, qui est aussi très présent sur les réseaux sociaux, ou Arnaud Assoumani qui fait du saut en longueur. qui est aussi une personne très visible et qui est bien suivie. Et puis aussi, on a un peu d'humour. Moi, je pense par exemple à des influenceurs comme Roro Le Costeau, qui nous fait pas mal d'humour sur le sujet du handicap et qui nous permet de faire connaître aussi les sports paralympiques.

  • #0

    C'est ça qui est intéressant. On parle souvent des réseaux sociaux comme étant des mauvaises choses. Mais en tout cas, là, je trouve que c'est intéressant parce que chacun a son média et peut... éduqués, peu informés, peu faits rigoler. En tout cas, c'est intéressant qu'ils aient leurs propres médias aussi pour pouvoir en parler. Et puis là, pour le coup, pour voir une séquence d'entraînement, un quotidien, une routine, il n'y a rien de mieux.

  • #1

    Il n'y a rien de mieux. Et puis se projeter aussi sur les enfants et les jeunes se posent beaucoup de questions. Comment on est capable de faire ça avec un bras, une jambe, au contraire, en fauteuil ? On parle du handbike pour les paracyclistes qui font de l'épreuve sur route. On va parler du handbike. On va parler de tandem pour des personnes qui ont un handicap visuel. C'est important aussi d'expliquer tout ça.

  • #0

    Donc, c'est important. Et ça marche bien. Et en même temps, j'imagine qu'on va découvrir des nouvelles stars demain grâce aux réseaux sociaux. Et ça, c'est important de le signaler. Donc beaucoup de chance de médaille, on en a parlé. Oui. Est-ce qu'aujourd'hui, tu rêverais d'avoir une médaille d'or dans un des sports qu'on n'attend pas ou qui soit vraiment important ?

  • #1

    Alors, ils sont tous importants. Ce n'est pas facile comme question. Mais oui, on a forcément envie de médailles. Alors moi, je vais plutôt les sports paralympiques ont moins d'habitude de médailles en sport collectif. On a plus de médailles en sport individuel qu'en sport collectif. Donc oui, forcément. Moi, je rêve d'une médaille pour le rugby fauteuil et pour le sessifoot.

  • #0

    D'accord. Donc, sans doute. Ça va arriver. Il faut le dire, en fait. Il faut le dire.

  • #1

    Il faut le dire. Puis, il faut avoir l'espoir jusqu'au bout. Parce que déjà, le fait de jouer... par exemple dans les poules qui permettent d'avoir des matchs à 20h régulièrement, c'est le choix qui est fait dans le cadre du pays organisateur, pour une meilleure diffusion, c'est important. Ça peut aussi tout changer pour nos athlètes, parce qu'ils sont au moment où ils sont les plus regardés, ils sont au moment où ils sont les plus soutenus dans le stade, ce qui ne leur est pas souvent arrivé. Donc c'est pour ça que tout peut arriver.

  • #0

    Là, la diffusion médiatique va être intéressante.

  • #1

    Incroyable.

  • #0

    Tu peux nous en parler un peu ?

  • #1

    Oui, incroyable, parce qu'elle est trois fois plus importante que celle qui a été faite à Tokyo. C'est énorme, on ne parle pas de deux fois, on parle de trois fois plus d'heures de diffusion. Donc ça, c'est important, 300 heures de diffusion des sports paralympiques. Et puis également, ce qui est très important, c'est que pour la première fois de l'histoire des Jeux paralympiques, l'intégralité des disciplines vont être disponibles en temps réel. Ça, c'est important. Pas tout le monde sur France 2 et France 3, puisqu'on ne peut pas tout passer en même temps. Il y a plusieurs compétitions en parallèle. Par contre, grâce aux chaînes Internet et aux autres supports dont dispose France Télévisions, vous pourrez voir retransmis l'intégralité des épreuves. Ce qui n'était pas le cas à Tokyo, puisqu'il y avait trois disciplines qui n'étaient pas en direct. Il y avait Parataekyoendo, Escrime Fauteuil et Parabadminton qui n'étaient pas en direct. Et là, ils seront diffusés en temps et en heure. Donc là,

  • #0

    on pourrait avoir tous les jeux en direct sur un écran télé ou Internet, mais en tout cas disponible via le partenaire France Télévisions qui retransmet tout. Oui. C'est génial.

  • #1

    Avec des aussi, ils se sont donné des défis très importants en termes d'accessibilité et ils vont faire chaque session de fin d'après-midi à peu près 7 heures par jour d'oralisation, ce qui est important. on n'utilise pas le mot audio-description parce qu'ils ne viennent pas rajouter un flux audio par-dessus la personne qui commande déjà, mais par contre, quand il y a des temps morts, ils viennent oraliser une information qui n'est pas connue et pas visible pour des personnes qui ont un handicap visuel. c'est important aussi de valoriser tout le travail d'accessibilité qu'ils ont faits et qui nous ont présentés et sur lesquels on les a aussi challengés.

  • #0

    Donc là, tu les as conseillés pour bien médiatiser, faire les jeux qu'il fallait.

  • #1

    Je ne me permettrais pas. En tout cas, on leur avait donné rendez-vous pour qu'ils nous présentent leurs objectifs, leurs ambitions. Et puis, on n'est pas tout seul. Il y a aussi des autorités comme l'ARCOM qui accompagnent la visibilité aussi des personnes handicapées dans le cadre de nos médias, mais également aussi des mesures d'accessibilité.

  • #0

    Bon, donc des jeux complets, dans les stades, par écran, 12 jours. 11 jours de compétition, une journée d'ouverture.

  • #1

    C'est ça.

  • #0

    Donc Concorde, Champs-Elysées notamment. Donc on a hâte.

  • #1

    On a hâte d'être là.

  • #0

    Moi, je pense qu'il y a beaucoup de sujets autour des Jeux, de la politique de sécurité, etc. Mais évidemment, c'est un enjeu important. Mais je pense que ce qui va être libératoire, c'est de voir... tous ces jeux dans la ville et dans les infrastructures qu'on connaît ou dans les lieux qu'on connaît parisiens, on va dire, ou français, mais qui vont être magnifiques.

  • #1

    Magnifiques, et puis on a vraiment hâte qu'on y soit, 28 août au 8 septembre, c'est bientôt. Et puis on est très contents aussi de se dire que c'est vraiment définitivement des jeux aussi tournés vers la jeunesse, avec des programmes comme la billetterie populaire qui permet en fait aux écoles... devenir également le matin, poursuivre pas mal d'épreuves en série et qui donneront du coup envie à toutes les familles de revenir le soir.

  • #0

    Oui, parce qu'en plus, j'imagine que chez les jeunes, ça déclenche aussi après, pas des carrières, mais en tout cas des envies de faire des sports, qui sont aussi en général le déclencheur. C'est souvent les Jeux Olympiques qui nous donnent envie de faire une discipline sportive ou pas. Donc là, pareil, j'imagine que c'est un sujet important. Écoute, on va suivre ça. On arrive dans une partie de l'interview où je te pose une question, un mot et tu m'en donnes un autre. On peut déborder, c'est rare, mais on peut. Paralympique ?

  • #1

    Inclusion ?

  • #0

    Paris ?

  • #1

    Jeux paralympiques ?

  • #0

    Médailles ?

  • #1

    Or ? handicap plus visible écoute c'est parfait,

  • #0

    je crois que tu es la seule à avoir respecté les règles du jeu merci beaucoup et alors les prochains projets les prochaines échéances donc là on diffuse le 16 avril qu'est-ce qui nous attend en révélation ?

  • #1

    Il y a encore pas mal de choses. On n'a pas vu, par exemple, très concrètement, le podium. Il y a des choses qu'on n'a pas encore vues. On n'a pas vu certaines tenues qui vont être bientôt annoncées. Il faut suivre aussi les sélections de chacun des athlètes. Le comité paralympique et sportif français a annoncé la sélection des six athlètes de para-tire à l'arc. Ça, c'est important. On ne les connaissait pas jusqu'à la semaine dernière.

  • #0

    Il y a des qualifications en parallèle. Jusqu'à un moment donné...

  • #1

    jusqu'à juillet pour les Jeux Paralympiques c'est jusqu'au mois de juillet alors c'est long et pas long parce que ceux qui sont déjà titulaires de médailles au niveau mondial doivent juste avoir une confirmation ils sont qualifiés ils savent qu'un ticket a été ouvert grâce à leur résultat il n'est pas forcément nominatif mais on sait ou pas si sur le champ français il y a meilleur que soi ou pas et puis donc c'est juste une sélection officielle pour venir officialiser le ticket pour telle personne et puis il y a forcément des gens qui attendent qui ne savent pas exactement si leur performance sera à la hauteur du prix de ce qui est attendu. Donc, eux, c'est un peu logique que finalement, on leur laisse le temps encore de réaliser la performance qui les attendrait pour pouvoir être qualifiés. Donc, ça, c'est important.

  • #0

    Donc, encore des qualifications. Et puis, encore des nouveautés qui arriveront avec les podiums. Et puis,

  • #1

    les portes-drapeaux. Moi, j'ai hâte d'avoir le choix des portes-drapeaux. Alors là,

  • #0

    c'est... Mais qu'ils sont distillés. On a un planning sur le site Paris 2024. Il y a toutes les dates qui sont inscrites, ce qui est très bien, du coup. Mais il y a encore beaucoup de choses à voir, en fait. On a l'impression qu'on a tout vu, mais en fait, non. Est-ce que tu aurais un conseil pour un jeune en situation de handicap qui veut se lancer dans le sport ?

  • #1

    il faut oser avoir confiance en soi et on est capable aujourd'hui, grâce à des sites très concrets, comme Handiguide, Trouve ton parasport, c'est deux sites internet qui te permettent un, de dire pour quel sport je serais fait, qu'est-ce que j'aime, l'adresse, au contraire la résistance, et puis une fois qu'on a trouvé en tout cas un ou deux parasports qui pourraient nous intéresser grâce à Trouve ton parasport, ça t'envoie directement sur le site Handiguide qui te permet en fait de trouver le club qui pourrait t'accueillir autour de toi. ça c'est important donc il faut oser, c'est pas facile de sortir de chez soi quand on a une différence c'est pas facile de se mettre en lumière ou en tout cas de se mettre en situation de sport dans un collectif et il faut oser une première fois, une fois qu'on a franchi cette étape, on est tellement fier et tellement heureux d'avoir participé à son premier cours, moi mon message c'est aller, il faut oser, y aller en famille, y aller avec un ami s'il faut mais en tout cas il faut se lancer parce que la plénitude derrière elle est tellement incroyable qu'il faut oser aller jusqu'au bout Right

  • #0

    En même temps, il y a le guide qui nous permet d'y aller, donc c'est une bonne nouvelle. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • #1

    Daniel Penac. Parce qu'en fait, j'ai lu tous les Malossènes pour préparer mes derniers jeux et dormir la nuit juste avant les Jeux d'Athènes. Parce que comme tout athlète de haut niveau, la première nuit, on est tellement stressé. Mais je ne vais pas passer 12 nuits comme ça. On a parlé de 12 autres compétences ici. Ça ne va pas être possible. Et heureusement, j'étais partie sur conseil d'une amie avec les Malossènes. Et j'ai adoré la famille Malossène tous les soirs. Donc oui, je l'emmènerais pour la relire sur une île déserte.

  • #0

    Très bien. Et alors, dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au micro du podcast ?

  • #1

    Oui, elle s'appelle Agathe Pauly. Elle est nageuse, sa spécialité, c'est les 400 mètres nage libre. Elle aimerait se sélectionner, en tout cas, il lui reste encore dernier chemin à parcourir. On croise les doigts pour elle, mais c'est une demoiselle extraordinaire qui mérite d'être encore plus connue en vue de ses prochains Jeux paralympiques.

  • #0

    Écoute, je serais ravi de l'accueillir grâce à toi. Elle est en compétition jusqu'à quand ?

  • #1

    alors forcément là elle est en stage ou en tout cas mais elle pourrait peut-être être disponible voilà sans vouloir la déranger dans la préparation parce que l'idée après pour un podcast c'est plus virtuel c'est pas on peut faire un discours en souci exactement je pense que ça peut être possible ça peut se caler ça peut lui faire une respiration entre deux exercices et puis partager elle commence à partager son quotidien sur les réseaux sociaux justement ah génial et ça c'est super ces petits reportages sont magnifiques moi je les aime beaucoup je les suis on va regarder ça voilà

  • #0

    on compte sur toi t'as des millions d'auditeurs qui attendent merci beaucoup en tout cas pour cet échange et cet éclairage sur les Jeux Paralympiques et qui s'annonce magnifique j'ai hâte d'être fin août pour découvrir tout ça merci encore de ta disponibilité dans ce timing où ça va s'accélérer de plus en plus. Et j'espère qu'on a pu mettre en avant toutes les bonnes initiatives que vous mettez en place avec ton équipe.

  • #1

    Merci Cyril, en tout cas pour ce temps consacré aux Jeux paralympiques. Merci.

  • #0

    Merci à toi. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Description

Dans cet épisode spécial, nous entamons une série d'interviews captivantes qui explorent l'intersection entre le marketing et le sport. Notre invitée d'honneur est Ludivine Munos, une véritable légende du sport paralympique français.

Dès l'âge précoce de 13 ans, Ludivine a intégré l'équipe de France de natation, marquant ainsi le début d'une carrière exceptionnelle. Au fil des années, elle a accumulé un impressionnant total de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze.


Aujourd'hui, Ludivine occupe un rôle crucial en tant que Responsable de l'Intégration Paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est de sensibiliser le public aux spécificités et à la grandeur des Jeux paralympiques. Au cours de notre discussion, nous plongerons dans son parcours inspirant, ses réalisations remarquables, ainsi que dans les défis et les opportunités qui accompagnent son engagement envers l'intégration paralympique.

Bonne écoute

Cyril


-------------------------------------------

Pour ne manquer aucun épisode du podcast Marketing&Influence , c'est facile :  
👉 Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute préférée :

 Apple Podcasts – Google PodcastsSpotifyDeezer -

👍 et/ou inscrivez-vous à la newsletter Marketing&Influence 

⭐ Si l'épisode vous a plu, laissez un avis sur Apple Podcasts et/ou Spotify ✏️ 

♦️ découvrez les NFT et le collectif de Marketing&Influence
🎙N’hésitez pas à découvrir nos autres épisodes 

🥇Soutenu par adms.paris 


Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tiennent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif. Il ne vous a pas échappé que cette année, Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. L'occasion... de faire le point sur le marketing et le sport en France. Bonne écoute.

  • #1

    La flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques de Grande-Bretagne. Elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Deux cérémonies pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux olympiques comme paralympiques qu'on sort les athlètes du stade.

  • #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour, aujourd'hui je vous accueille dans un épisode spécial qui inaugure une série d'interviews autour du marketing et du sport. J'ai le plaisir d'accueillir Ludivine Munoz, véritable légende du sport paralympique français. Dès l'âge de 13 ans, Ludivine est devenue membre de l'équipe de France de natation et a totalisé tout au long de sa carrière plus de 12 médailles paralympiques, dont 3 en or, 7 en argent et 2 en bronze. Aujourd'hui, Ludivine est responsable intégration paralympique au sein du comité Paris 2024. Sa mission est fondamentale, sensibiliser le public aux spécificités des Jeux paralympiques. Dans cet épisode, elle évoque son histoire, son engagement pour les Jeux paralympiques et comment contribuer à changer les perceptions sur le handicap. Bonne écoute ! Bonjour les Divines.

  • #1

    Bonjour Cyril.

  • #0

    Écoute, je suis ravi de t'accueillir dans le podcast et en même temps de venir dans les locaux Paris 2024, parce que c'est quand même une expérience à part entière aussi. Donc on sent vraiment le quartier général des Jeux Olympiques et Paralympiques qui est concentré dans ce bâtiment, notamment. Donc merci de venir sur le podcast. On va parler de Paralympiques et de Jeux Paralympiques et du comité et de tout ce qui se passe autour des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été. parce que là c'est quand même la dernière ligne droite presque. Mais on va commencer par te présenter. Est-ce que tu pourrais te présenter pour les auditeurs ?

  • #1

    Ah oui, c'est un vrai plaisir aussi de t'accueillir chez nous dans cette dynamique de dernière ligne droite. Donc moi je m'appelle Ludivine Munoz, je suis ancienne nageuse paralympique. J'ai participé à trois éditions des Jeux paralympiques où j'ai remporté 12 médailles, dont 3 médailles d'or.

  • #0

    Bravo, déjà !

  • #1

    Et depuis 4 ans maintenant, j'appartiens au comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Je suis responsable de l'intégration paralympique, un mot très compliqué pour dire simplement que je pousse toute la connaissance et les spécificités des Jeux paralympiques auprès de tout le monde, en interne comme en externe. J'ai aussi l'équipe Accessibilité qui s'occupe pour le coup autant olympique que paralympique.

  • #0

    D'accord, donc c'est assez large. En même temps, c'est une mission d'évangélisation, d'information et d'intégration.

  • #1

    Exactement, c'est très large. Ça passe forcément par tout ce qui va être... connaissance et compréhension du contenu. Donc, il y a eu beaucoup de formation, de sensibilisation et d'accompagnement des différentes directions. Et puis, il y a aussi toute cette partie aujourd'hui dans la dernière ligne droite qui est très extraordinaire, comme toute la dimension faire connaître le contenu des Jeux paralympiques, la notoriété, la billetterie, les stars de demain, nos futurs médaillés, et puis soutenir tous les programmes que Paris 2024 met en place aujourd'hui.

  • #0

    Et il y en a beaucoup.

  • #1

    Oui, il y en a beaucoup. Et j'ai cette chance incroyable de pouvoir travailler justement Sur la plus grosse dimension héritage que sont les Jeux paralympiques, qui est en plus de la compétition pure qu'on va bientôt vivre, il y a aussi cette dimension vraiment comment on accompagne la transformation du regard des gens, de la société et plus globalement des Français, même des Européens, même du monde entier.

  • #0

    J'ai vraiment l'impression, sauf si je me trompe, parce que peut-être qu'on fait un focus Paris, donc ça nous touche plus, mais j'ai vraiment l'impression que les Jeux paralympiques sont quasi intégrés maintenant, enfin ça fait partie d'ailleurs de la... C'est dans les Jeux en sens large, alors qu'avant c'était peut-être moins le cas, ou un peu moins présent peut-être, dans les autres pays ou dans les autres éditions. Mais là, j'ai vraiment l'impression qu'on parle des deux. On est vraiment dedans.

  • #1

    C'était vraiment la volonté de Paris 2024. C'est comment on a été capable de les intégrer en même temps. Déjà, c'est la même équipe, c'est le même lieu d'organisation, c'est les mêmes sites extraordinaires. Tous les sites sont identiques, sauf bien sûr les disciplines qui sont particulières aux Jeux paralympiques. Mais c'est les mêmes partenaires également, ça c'est très important de le dire. à l'exception près quand on parle d'Autoboc qui répare les prothèses et les fauteuils roulants. Mais là, c'est particulier aux Jeux. Sinon, c'est tous les mêmes partenaires avec la même volonté de s'engager. Et c'est comment on peut faire bénéficier de la notoriété des Jeux olympiques au bénéfice des Jeux paralympiques. Et puis comment, de temps en temps, on est capable d'éclairer que les Jeux paralympiques avec, par exemple, des dispositifs dédiés, comme les deux journées paralympiques qu'on a organisées en 2022 et 2023, Place de la République, Place de la Bastille, pour justement faire encore plus connaître cette dimension. Et là, on mesure déjà la réussite. La réussite du fait que maintenant, tous les Français connaissent l'existence des Jeux paralympiques. Savent à qui ils correspondent, à qui ils servent et qui on va pouvoir applaudir l'équipe de France paralympique. Avec cette équipe de France aussi unique qui nous a permis de les mettre en valeur. Donc ça, c'est déjà vraiment la première réussite. Et maintenant, on veut aller au-delà. C'est donner envie, bien entendu, aux Français de venir vivre dans les stades.

  • #0

    Bon, on y reviendra. Mais commençons par le commencement. Comment s'est faite ta rencontre avec le comité ? il y a deux ans ? Quatre ans, pardon, qu'on a gagné les Jeux à Paris.

  • #1

    2017.

  • #0

    Je suis complètement à côté. Candidature 2017, mais j'ai l'impression que c'est... En même temps, ça fait longtemps qu'on en parle. Comment s'est passée ta rencontre avec le comité ? Il y a un début.

  • #1

    Il y a toujours un début. Déjà, moi, j'ai vécu l'échec, en tout cas, de notre candidature sur 2012. C'était vraiment un moment qui a marqué aussi ma carrière. Après mes jeux, puisque moi, j'ai arrêté en 2004, mais avec ma carrière professionnelle. Et puis, quand on a gagné, quand la France a justement obtenu la candidature, moi, j'ai travaillé 15 ans chez EDF. Et j'étais à une période aussi charnière de ma carrière où on doit forcément chercher à se faire connaître avec un CV actualisé pour voir si on veut occuper un autre poste. Et au moment, un petit grain de folie dans ma tête, je fais deux CV. Je fais mon CV pour EDF, pour postuler sur un nouvel emploi au sein de l'entreprise. Et puis, un petit grain de folie, je fais un CV plutôt tourné sport, surtout mon implication au bénéfice du mouvement paralympique. J'ai des consultantes à Rio, par exemple, chez France Télé. Et puis, je fais ce deuxième CV. Puis, je l'envoie dans une boîte mail générique sur le site de Paris 2024.org, comme tout le monde. Tout simplement. Tout simplement. J'ai dû mettre un petit mot d'accompagnement. À l'époque, on ne faisait pas encore les vidéos. Mais en tout cas, j'ai fait ma démarche spontanée de candidature. Et puis c'est comme ça que finalement, de fil en aiguille, ça a matché. Voilà, et je suis là aujourd'hui.

  • #0

    Donc un CV envoyé à une boîte mail contact du comité. t'as fait émerger au sein de l'organisation. Oui. Incroyable.

  • #1

    Et puis surtout, dans un premier temps, dans ma tête, je n'étais pas prête à déménager et à tout quitter pour Paris. Et puis, quand ils sont revenus vers moi après quelques semaines, en me disant, peut-être qu'à terme, on aura un poste sur Lyon, dans le cadre des stades de foot, pourquoi pas manager RH, parce que je faisais des RH. Et puis, au bout de quelques mois, ils sont revenus vers moi en me disant, mais en fait, on a le poste qui te correspond exactement. Donc, c'est le moment de se poser les bonnes questions en famille. Et pour le coup, EDF a été encore plus facilitant. On me dit mais on comprend tellement ton projet de vouloir faire vivre ce que toi tu as vécu dans le cadre des Jeux paralympiques et de faire vivre à la France entière, même à l'Europe, à minima à tous les pays frontaliers. Tout le monde a tellement compris mon projet que ça s'est fait tellement facilement que c'est incroyable d'être là aujourd'hui et de parler avec toi.

  • #0

    Donc là, un changement de vie, parce que du coup, déménagement. implication plus dans le comité, donc changement complètement de vie, parce que ton CV numéro 2 a pris le pas sur le 1, et donc tu as intégré tout ça, et tu avais une feuille de route en arrivant, où ils t'ont dit, voilà, c'est ton sujet.

  • #1

    carte blanche entre guillemets et comment tu c'était facile l'intégration ou le débroussaillement presque du projet parce qu'entre ce qu'on propose et ce qu'on fait il y a peut-être des fois des différences alors oui il y avait forcément une feuille de route déjà les éditions précédentes des Jeux Paralympiques avaient entre guillemets facilité l'intégration de ce poste, cet emploi était important pour garantir que tout ce qui était prévu au départ allait bien se mettre en place Et puis après, il y a toujours cette part de liberté ou en tout cas de capacité de chacun à développer. Donc moi, vraiment sur la partie contenu, on a été un peu libre au sein de mon équipe pour dire qu'est-ce qu'on va créer, comment on veut accompagner la notoriété des Jeux paralympiques. Et ce qui était déjà prévu, c'est bien entendu comment on fait connaître en interne, comment on valide, comment on accompagne aussi le comité paralympique pour pouvoir valider ou en tout cas avancer avec nous. Et puis comment on co-travail en permanence, ça c'est important. avec les parties prenantes des Jeux, les partenaires en premier lieu, et puis également le comité paralympique et sportif qui accompagne l'équipe de France et qui suit la France sur toutes les éditions des Jeux hier et demain. Et puis également les villes qui sont engagées dans le cadre des Jeux paralympiques, le département de la Seine-Saint-Denis, la ville de la Seine-Saint-Denis, puis également la ville de Paris. Et ça c'est vraiment, on a co-travaillé ensemble pour pousser tout ce qui avait besoin d'être poussé, notamment dans le domaine de l'accessibilité.

  • #0

    Bah oui, c'est un vrai sujet. Et puis en même temps, je pense que t'as dû avoir une belle écoute. En tout cas, tout le monde a dû être intéressé aussi par ce projet et par TIPRENANT. C'est vrai que j'ai interviewé pas mal de partenaires. Et cette intégration des Jeux et des Jeux paralympiques est naturelle. Enfin ils en parlent des deux façons. Et c'est un seul jeu pour eux. En tout cas, il y a une vraie stratégie commune sur les deux axes, je dirais, qui est développée de la part des partenaires. Donc je pense qu'il y a une vraie adhésion. totale des partenaires et j'espère du public aussi qui va venir très nombreux soutenir nos athlètes Notamment.

  • #1

    Oui, une vraie adhésion. Et ils ont toujours été très demandeurs, les partenaires. Et au contraire, c'était très challengeant pour moi. C'est comment on arrivait à accompagner avec des contenus. Comment on était capable de dire, oui, vous avez de superbes idées parce qu'on est intégrés dès le départ. Et comment vous avez compris qu'il fallait encore plus éclairer justement cette partie paralympique qui était moins connue. Et ça, c'était incroyable. C'est d'être capable en permanence de se challenger tous ensemble pour dire, voilà, comment on peut faire plus ? Est-ce qu'on peut faire des jeux concours ? Est-ce qu'on peut faire gagner des places ? Est-ce qu'on peut faire connaître des projets innovants sur l'accessibilité ? Donc, il y avait plein de sujets. Et puis c'est super intéressant d'être capable aussi d'aller encore plus loin pour faire connaître. Et peut-être ce qu'on n'a encore pas fait assez connaître au public, c'est justement l'accessibilité des places. Aujourd'hui, on a beaucoup, beaucoup parlé des prix des billets olympiques, mais on ne parle pas assez des 15 euros qui sont le prix d'appel pour chaque billet paralympique. C'est vraiment une billetterie qui s'est vue accessible avec des offres très concrètes pour les familles. Une offre famille où on peut avoir deux billets à 10 euros si on vient avec deux adultes et deux enfants. On peut aussi avoir du pass découverte. qui permet aux familles de voir 3 ou 4 sports sur Paris-Centre comme sur Paris-Sud. Donc ça, ce n'est pas assez connu encore. Et puis justement, maintenant, on a vraiment un vrai défi, c'est de dire aux Français, c'est très accessible, c'est autant d'émotions, autant de performances pour ce match retour. Oui, il y aura un tableau des médailles olympiques avec un classement. Moi, j'ai envie de vous dire, tout peut arriver avec les athlètes paralympiques qui pourront faire, j'espère, encore mieux, je plaisante. Je ne suis pas du tout objective sur ce sujet-là. On n'est pas, mais en tout cas, autant de moissons de médaille et d'envie de faire briller la France sur des disciplines qui ne sont pas encore connues. On va être très, très bons. Moi, je vous le dis, en paracyclisme, par exemple, on va aussi challenger vraiment des sports inconnus comme la boccia ou le goalball. Donc, c'est vraiment hyper intéressant que les gens s'intéressent à nos athlètes paralympiques de demain.

  • #0

    Alors, les deux derniers sports que tu nous as cités, c'est quoi ?

  • #1

    Alors justement, c'est les deux sports qui n'ont pas d'équivalent olympique. Même si souvent, on met un troisième, on a tendance à parler aussi du rugby fauteuil parce que le rugby, tu ne fais pas de mêlée. Et puis, on n'a pas l'obligation de faire des passes arrière. Mais sinon, il y a quand même la volonté de marquer dans l'équipe, dans le camp adverse. Le goalball, c'est un sport qui est réservé aux personnes avec un handicap visuel et qui s'apparente un petit peu à du hand, tout en étant très stratégique et très tactique. C'est très intéressant de pouvoir concentrer le ballon sur le bruit qu'il fait, le grelot. Et les personnes ont tous un masque, exactement aussi comme au sessifoot, le foot pour personnes aveugles. Et donc, elles doivent arrêter le but. Et elles sont trois dans chaque équipe. Et surtout, le but fait l'intégralité du terrain. Donc ça c'est assez impressionnant. Et puis la boccia, ça c'est le sport le plus inclusif qui puisse exister puisque c'est un sport qui ressemble à la pétanque et aux échecs. Donc ce sont des balles en cuir dont on doit lancer la balle. On peut se faire aider avec un assistant qui est là pour positionner une rampe un peu comme on pourrait avoir au bowling, une rampe qui permet d'accompagner le départ de la balle. Et puis on a des personnes qui ont un handicap potentiellement des quatre membres et qui peuvent intégralement jouer avec la tête. Donc ça c'est important aussi de faire connaître cette discipline qui est assez incroyable, c'est très addictif la boccia.

  • #0

    Oui, mais ça a l'air en plus hyper... C'est une nouveauté, j'ai l'impression que ce n'est pas une vraie nouveauté, mais en tout cas c'est un sport qu'on connaît moins. Donc une nouveauté pour le grand public, parce que pour le coup ils ne l'ont pas vraiment côtoyé au quotidien, et en tout cas même dans les jeux. Et en même temps, c'est une discipline qui est intéressante je trouve pour sortir un peu des jeux traditionnels, ou en tout cas de mettre en avance des nouveautés. Aujourd'hui, ça, c'est des choses qui vont être communiquées, j'imagine, sur lesquelles vous allez communiquer davantage ou pas forcément ?

  • #1

    Alors oui, on communique, on essaye de communiquer sans noyer tout le monde parce que des fois, trop de communication, il y a beaucoup d'informations, beaucoup d'annonces. On dévoile chaque jour quelque chose de nouveau. On a récemment dévoilé la médaille par exemple et on n'a pas fini. On a encore beaucoup de choses à faire découvrir aux Français. Et puis on continue via les réseaux sociaux, via des podcasts, via des contenus pour faire connaître par exemple Sonia Ekel qui est la numéro 1 française de Bochia et qui va bientôt valider sa sélection puisqu'aujourd'hui tous les athlètes ne sont encore pas complètement sélectionnés. Mais en tout cas elle continue son processus de sélection et de qualification. Mais c'est important de poursuivre. la connaissance des contenus. Et puis juste avant les jeux, ça c'est important, pour toutes les personnes qui auront déjà acheté leur billet, pendant qu'elles attendent, soit dans les transports, soit devant le stade, elles pourront, dans l'application des jeux, consulter différentes formes de contenus. Soit des jeux, un gaming, soit des chatbots pour répondre à la question Mais qu'est-ce que la boccia ? Quelles sont les règles de classification de la boccia ? On a aussi un podcast pour chacun des parasports. Et puis pour terminer, on a aussi des fiches pour ceux qui aiment bien lire. qui sont très précises sur les contenus de la discipline.

  • #0

    Donc là, incollables.

  • #1

    Incollables.

  • #0

    Dès qu'on a acheté les billets. C'est ça. Revenons un peu en arrière. Tu as une équipe de combien aujourd'hui ? Parce que c'est majeur quand même comme organisation. C'est des vrais sujets. C'est combien de personnes ? Comment c'est structuré un petit peu aujourd'hui ?

  • #1

    Alors aujourd'hui, on est sept. Mais ce n'est pas la taille qui mesure l'importance du sujet parce qu'on a justement voulu accompagner tout le monde. Très clairement, les sujets d'accessibilité, on se positionne comme des experts en disant ça, ça fonctionne, ça, ça ne fonctionne pas, ça, il faut revoir. Par contre, c'est à chacune des équipes de prendre en considération l'accessibilité. de ce qu'elle organise. Et c'est ça qui est incroyable. On a formé l'intégralité des personnes qui travaillent à nos côtés pour justement qu'elles-mêmes soient autonomes. Un exemple très concret, chaque vidéo sur les réseaux sociaux doit faire l'objet d'un sous-titrage. On l'a tellement expliqué, répété à tous les nouveaux que maintenant c'est des réflexes chez eux. Exactement, ou encore quand on est capable de retranscrire le contenu d'une vidéo qui doit être vue. Pour une personne qui a un handicap visuel, c'est compliqué. Donc on crée le texte qui décrit. ce qui est vu. Donc ce texte-là, il est créé par les équipes. Le poster, les posters des jeux ont été décrits comme ça, lors de l'annonce. Ça a été fait directement par les artistes à la base. C'est aussi à eux de s'impliquer. Donc c'est important, et quand on discute avec les équipes transport, on les a challengés sur le plan, par exemple, du bus des athlètes. On a refait les plans des bus pour qu'on puisse maximiser le nombre de places pour les personnes en fauteuil roulant. C'est les équipes qui suivent derrière le sujet. Donc ça, c'est important aussi, c'est d'avoir formé tout le monde. C'est pour ça que l'équipe est dimensionnée ainsi.

  • #0

    Donc vous n'avez pas doublé les équipes, vous avez plutôt une équipe support-consultant. qui va venir donner ses spécificités en fonction de chaque sujet aux équipes en charge des équipements sportifs.

  • #1

    Exactement, et ça permet en plus de ne pas contraindre un budget sur l'accessibilité, mais au contraire le diffuser partout. Et dire que chaque équipe a son budget qui inclut aussi l'accessibilité. Et comme ça, on évite les arbitrages de dernière minute entre deux ascenseurs. J'aime bien cette image un peu folle. Mais dire que si finalement, je n'avais plus de budget sur l'accessibilité, donc je dois choisir entre l'ascenseur sur telle tribune temporaire ou l'autre. Pas du tout. C'est les équipes qui organisent la mise en place du site qui ont le budget pour l'ascenseur.

  • #0

    Ça fait partie du brief de départ.

  • #1

    Exactement.

  • #0

    Très bien. C'est très clair. En même temps, 7 personnes, c'est beaucoup et pas beaucoup quand même. Vu l'ampleur du chantier, je vais dire. C'est peu beaucoup, mais dans ce contexte-là, ça se comprend du coup. Et aujourd'hui, c'est important de l'intégrer dans le brief, évidemment aussi, j'imagine, pour des raisons budgétaires, pour ne pas non plus être en surfinancement par rapport à tout ça, parce que ça fait partie des sujets. Alors, si je ne me trompe pas, aujourd'hui, on a les premières fois qu'on a les Jeux paralympiques d'été à Paris.

  • #1

    Effectivement.

  • #0

    Parce que tu confirmes, parce que j'ai eu plein d'informations.

  • #1

    C'est exactement ça. Historiquement, il y a eu des Jeux paralympiques d'hiver en 92 à Albertville. Mais pour les Jeux d'été, c'est la première fois que la France accueille les Jeux paralympiques. Et c'est ça qui est encore plus extraordinaire. C'est comme c'est l'événement le plus transformateur d'une société. On se dit qu'il faut vraiment saisir toute cette opportunité pour en faire quelque chose de grandiose.

  • #0

    Donc c'est une opportunité incroyable pour mettre en avant les sports dont on vient de parler. C'est quoi les défis majeurs par rapport à tout ça ? Parce qu'entre les Jeux d'été et les Jeux d'hiver, il y a plus de sports en été, forcément. Donc, il y a quand même, j'imagine, plus de défis.

  • #1

    Alors, le défi, ça a été de faire connaître. Vraiment, on en a parlé, mais c'est comment on fait connaître les sports paralympiques et les athlètes. Parce que finalement, dans l'organisation pure, 95% de nos sites sont soit des sites déjà existants, soit des sites temporaires. Et comme on avait, dès le départ, pensé à l'accessibilité, parce qu'on n'a jamais voulu renoncer. à l'immensité, à la grandiosité de nos sites existants, en disant que c'est trop compliqué d'amener au Grand Palais des compétitions pour les Jeux paralympiques parce qu'il y a plus de fauteuils. Ce n'était pas notre projet. Dès le départ, on s'est doté d'une réflexion sur l'accessibilité. On a conçu tous nos sites et nos cheminements de comment les athlètes vont passer de la salle d'échauffement à la salle de compétition. Comme on a tout réfléchi en pensant dès le départ à l'accessibilité, c'est devenu une évidence. Donc ça n'a pas été un défi sur ce côté-là, mais au contraire, ça a été une opportunité de revoir certains nombres de mesures d'accessibilité. Alors pas pour le public, parce que les sites, c'est déjà des lieux qui accueillent le public, mais surtout par exemple pour l'expérience arbitre, l'expérience athlète. Donc là, c'est extraordinaire d'avoir pu reprendre l'accessibilité sur typiquement un stade qui est grandiose maintenant, c'est la rénovation du stade de Pierre de Coubertin. L'intégralité des zones sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant avec des fois des mesures très concrètes. comme des vestiaires où on peut agrandir le banc pour permettre à une personne qui a des difficultés au niveau de ses jambes d'installer son pantalon sur le banc pour pouvoir s'habiller, s'entraîner le pantalon par terre.

  • #0

    Toutes les infrastructures sont pensées. Tout a été pensé. Ce qui est intéressant, c'est que ça va rester.

  • #1

    Oui, ça, c'est vraiment que de l'héritage physique.

  • #0

    On va investir aussi sur l'avenir parce que du coup, maintenant, tous nos infrastructures sportives de Paris et d'autres villes aussi, parce qu'il n'y a pas que Paris, il y a d'autres lieux, seront plus accessibles le... intérieur comme extérieur, c'est-à-dire stade et...

  • #1

    Et approche. Et puis on a aussi des exemples très... Tous les nouveaux sites qui ont été construits, donc il y en a trois qui ont été construits. Alors l'aréna La Chapelle, c'était déjà un programme prévu par la ville de Paris en amont, mais les standards d'accessibilité sont juste incroyables. Il y a une salle de retour au calme pour les personnes qui ont un handicap psychique et mental, qui du coup ont trop de bruit à l'instant dans la compétition, mais il y a une zone de retour au calme où elles peuvent se poser tranquillement. et on va dire déstressées. Et quand elles vont mieux, elles peuvent retourner ou pas dans le bruit. Et puis il y a des choses très incroyables aussi qu'on a pu mettre en place. Ça va être des zones pour les chiens guides. Vous avez les chiens d'assistance et les chiens guides. Il y a des salles avec un point d'eau qui leur sont prévues dans les nouvelles salles pour avoir un endroit où le chien tranquillement s'installe pendant que son maître va pouvoir s'entraîner ou demain faire une compétition. Donc c'est vraiment des choses très concrètes, très pratico-pratiques, mais qui améliorent. L'expérience de quelqu'un en situation de handicap, puis on espère, va permettre à tous ces gens-là d'aller encore plus demain pratiquer du sport parce que c'est un vrai défi aujourd'hui. Le nombre de clubs qui accueillent des personnes en situation de handicap n'est pas assez important. On recense 1,4% de clubs accueillants. Demain, avec le programme du comité paralympique et sportif sous l'impulsion de Paris 2024, on espère arriver à 3 000. C'est en tout cas bien enclenché, tout avance. Donc il y a vraiment des choses très concrètes pour justement donner envie parce que le sport, c'est vraiment source de bien-être. source de partage, d'inclusion dans un collectif, et puis forcément, source de capacités physiques supplémentaires. Bien sûr. C'est important.

  • #0

    Oui, ça c'est important, parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que le sport, on le dit dans toutes les... Il faut faire du sport. Tout le monde doit faire du sport. Ça, c'est noté, mais un peu plus quand même pour les personnes qui sont en situation de handicap, parce que ça fait partie aussi du mental, j'imagine, et des choses sur lesquelles on doit travailler, au-delà de la condition physique aussi, mais c'est encore plus important, je dirais. Oui,

  • #1

    parce qu'au-delà, bien sûr, on a parlé de la condition physique. Moi, je pense que je ne serais pas la femme aujourd'hui si je n'avais pas fait à 40 ans à vivre dans Paris, si je n'avais pas fait du sport et d'avoir conscience qu'il faut que je m'entraîne si je veux continuer à craper à UT dans la ville. Ça, c'est très important. Puis après, il y a toute la dimension, vraiment, partage. Et puis enfin, quand on est, moi, je pense beaucoup, je faisais de la paranatation. Quand moi, j'étais dans l'eau. dans une ligne d'eau avec d'autres personnes en situation de handicap, je ne suis plus forcément la dernière. C'est un collectif.

  • #0

    C'est important. Là, les infrastructures, il y a une piscine, il y a une grande piscine aussi, donc elle va rester, celle-là ?

  • #1

    Oui, le centre aquatique olympique.

  • #0

    Le centre aquatique olympique va rester, donc sera totalement accessible. à tous, ça c'est plutôt bien et du coup tu crois que les comment dire,

  • #1

    les municipalités vont aussi continuer un petit peu ce mouvement derrière en tout cas on fait tout pour après le enjeu c'est de continuer alors après donc nous forcément on a fait rayonner tout ce qu'on met en place en partageant avec le plus grand nombre lors des interventions justement on en parlera peut-être un petit peu après du relais de la flamme mais quand on parle de nos événements on dit quels sont nous nos objectifs, nos ambitions sur le sujet-là, et on donne toutes les fiches techniques qui vont avec. Et puis il y a aussi toutes les mesures d'État, il ne faut pas les oublier. Il y a eu la Convention nationale du handicap qui s'est tenue sous l'égide du président de la République et de la Première ministre le 23 avril 2023. Et il a annoncé des mesures fortes en termes de budget supplémentaire allouées justement à la mise en accessibilité des lieux publics. Donc si cette dynamique est déjà en place, il faut aussi qu'elle se poursuive. Mais en tout cas, ça va vraiment faire écho. Nous, on accompagne, on forme, on fait connaître. Et puis en plus, les mesures étatiques viennent compléter financièrement. Et puis, on a bougé tous nos partenaires. Concrètement, les aéroports de Paris ont une vraie dynamique. Maintenant, ils nous écoutent en disant, quand on a parlé pour la première fois du retour du fauteuil roulant à la porte d'embarquement, moi, je me souviens des premiers regards qui m'ont été étonnément donnés en disant, Ah bon, c'est vraiment important ? Ben oui. Et aujourd'hui, c'est certain pour tout le monde. Et la mesure, elle est en train de se mettre en place. Quand on a parlé de réserver l'accessibilité dans les trains, la SNCF a changé son outil. Aujourd'hui, elle a un outil commun pour l'intégralité des opérateurs, que ce soit du Oui SNCF, du Oui Go ou du TER. On a le même outil pour réserver son assistance. Plateforme unique. C'est un exemple très concret qu'on a poussé tous ensemble pour faire bouger les lignes.

  • #0

    Donc ça transforme en profondeur quand même les structures, les structures d'accueil, les structures des partenaires aussi. Chez les partenaires, ça restructure chez eux en tout cas. Vous faites aussi le rôle de consultant pour eux, pour le coup. Pas que pour les infrastructures sportives, mais chez les partenaires aussi, vous êtes conseil sur ce qu'il faut améliorer dans leur métier respectif. Et ça, c'est vachement bien parce que ça va rester pour le coup. Il n'y a pas de raison que ça change.

  • #1

    Oui, c'est très important de les accompagner aussi parce que...

  • #0

    Ils ne sont pas équipés, en tout cas, ce n'est pas leur...

  • #1

    Oui, ils n'ont pas tout de suite parce que Coca-Cola, par exemple, travaille beaucoup sur l'accessibilité des bouteilles et de la connaissance des composants. Et puis nous, on a été encore plus loin, on leur a parlé de toutes les... Les fontaines à eau. Toutes les fontaines à eau, c'était important puisqu'on a parlé aussi d'événements temporaires. Et puis, ils ont été aussi très dynamiques sur toutes les teams. Aujourd'hui, l'intégralité de nos partenaires ont des teams autant olympiques que paralympiques. Et ça, c'est une vraie avancée par rapport à hier parce que du coup, ça accompagne les athlètes en termes de partenariat et puis de temps dégagé pour le haut niveau.

  • #0

    Parlons de la flamme. La flamme arrive très bientôt. On est le jour J de la diffusion de cet épisode. C'est le jour où la flamme est allumée en Grèce, sur le lieu officiel de départ. La flamme paralympique arrive en France. Il y a combien de porteurs ? Tu peux nous expliquer un petit peu le chemin de cette flamme ?

  • #1

    C'est important aussi, on a voulu intégrer les deux. C'est bien un relais avec, bien entendu, deux parcours, une flamme olympique et une flamme paralympique. La flamme olympique arrive en France. Et puis la flamme paralympique, elle va être allumée à Stockmanville, qui est le berceau de l'histoire des Jeux paralympiques en Angleterre. Et cette flamme, c'est ça qui est extraordinaire, elle va être portée par 24 athlètes paralympiques et olympiques. De Grande-Bretagne, elle va arriver par le tunnel sous la Manche. Il y aura un relais passé au milieu avec une équipe française de 24 athlètes olympiques et paralympiques. Et puis elle va arriver comme ça sur le territoire français le 25 août, par camp. Et puis elle va se plicher en 12 flammes. 12 flammes comme les 12 jours que représentent les Jeux paralympiques. 11 jours de compétition plus la journée de la cérémonie. Parce que l'objectif c'est d'engager l'intégralité du territoire français autour des Jeux paralympiques. Pour qu'on converge tous ensemble avec ces 12 rayons, en partant du coup des 12 coins les plus éloignés français, pour arriver tous ensemble vers Paris le 28 août, cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques. Donc ça c'est important, c'est comment on a engagé toutes les villes autour de ce relais paralympique, avec les villes les plus emblématiques, soit parce qu'elles ont... étaient à l'initiative d'un certain nombre de mouvements de sport paralympique, soit parce qu'elles sont tout simplement villes sportives, ou soit parce qu'elles ont des lieux iconiques. Il y avait un peu toute cette opportunité-là. Et puis on aura 1000 relayeurs. Ça va correspondre à un relais de 4 jours. Parce que l'idée, ce n'était pas de trimballer pendant 25 jours une flamme que personne ne regarde. L'idée, c'était vraiment que ce soit dynamique pour que tout le monde s'intéresse à cette flamme paralympique pendant 4 jours. 1000 porteurs de flammes, autant olympiques que paralympiques. Là aussi, on est très inclusif. C'est vraiment une démarche. Comment quelqu'un a pu s'engager pour le mouvement sportif en général ? Qu'on est avec ou sans handicap. Ça, c'était important. Nos relayeurs olympiques comme paralympiques auront une vraie ouverture. pour justement accompagner les personnes avec un handicap qui se sont investies, qui ont pratiqué, qui ont fait connaître leur discipline. Et puis forcément, on arrive tous ensemble pour la cérémonie d'ouverture. C'est la première qui sera à l'extérieur d'un stade, autant pour les Jeux olympiques que paralympiques. La cérémonie d'ouverture paralympique, elle aura lieu à la place de la Concorde. défiler sur les champs. Il n'y a pas que les stars du foot.

  • #0

    Il n'y a pas que les bus qui ont gagné la coupe.

  • #1

    Tout à fait. Il y aura aussi un écran extraordinaire pour tous nos athlètes paralympiques qui seront accueillis sur le bas des Champs-Elysées pour arriver et défiler autour de la place de la Concorde.

  • #0

    Magnifique. Moi, je vois les images depuis, comme tout le monde, mais on voit la scène, on voit notamment pas mal d'imageries aussi. On va parler dans un épisode d'équitation à Versailles. Il y a quand même beaucoup d'images qui, nous, Français, nous touchent plus que d'autres, mais en tout cas, pour les étrangers, ça va être quand même des beaux jeux, de ce que je vois. Et aujourd'hui, du coup, de ce que je vois, le seul point commun, c'est qu'ils sont tous sportifs, paralympiques et on va dire valides.

  • #1

    Ou alors sportifs, ou représentants, parce qu'il y a aussi les bénévoles. C'est important aussi que l'intégralité des gens qui se sont impliqués dans le mouvement sportif puissent aussi être porteurs.

  • #0

    et le dernier relayeur, on ne connaît pas encore.

  • #1

    En tout cas, je pense que moi, je ne le connaîtrais jamais. C'est important pour pouvoir garder au suspense la notoriété de ce dernier porteur. Voilà, la spontanéité, la découverte et puis l'envie du public. Ce genre d'informations, on va dire très secrètes, elles restent très peu connues jusqu'à la fin. Donc, moi, je ne le connais pas en tout cas.

  • #0

    Il vaut mieux pas savoir en fait. Parce que je n'y suis pas. C'est la surprise ?

  • #1

    Exactement. Alors moi, pour le coup, je n'ai vraiment pas envie. J'aime beaucoup découvrir les choses à la fin. En plus, moi, j'ai vraiment eu la chance de travailler sur des projets très emblématiques comme la mascotte. Moi, j'avais hâte que la mascotte soit dévoilée parce que j'ai pu travailler sur ce projet comme celui de la médaille. Moi, j'avais hâte aussi que l'intégralité de la France puisse la découvrir, que je puisse partager en disant mais c'est juste extraordinaire. Et donc, c'est pour ça que moi, dans les relayers, je préfère le découvrir le jour J. La surprise.

  • #0

    Beaucoup de choses planifiées. Bon, là, on laisse un peu de surprise quand même. Comment les partenaires, on en a parlé tout à l'heure, ont été très moteurs aussi sur l'intégration des Jeux paralympiques. Mais concrètement aujourd'hui, comment les partenaires l'ont intégré ? Est-ce que c'est un... Je ne vais pas dire une contrainte en plus, mais c'est un truc qu'il fallait faire parce que ça fait obligatoire ? Est-ce qu'ils l'ont vraiment accueilli à bras ouverts ?

  • #1

    Oui, j'ai vraiment le sentiment qu'au contraire. C'est eux qui ont été les plus demandeurs. Qu'est-ce qu'on peut apporter de plus sur la dimension des Jeux paralympiques qui vont encore au-delà de la partie olympique que tout le monde connaît ? Ils ont été très demandeurs. Ça a été plutôt une opportunité pour faire avancer les choses. Avec des exemples très concrets, ils ont commencé tous par se doter de teams qui étaient égalitaires olympiques et paralympiques. communiquer autant sur leurs athlètes paralympiques qu'olympiques. Certains sont amusés à faire des jeux de mots comme maître paralympique avant olympique Et puis on l'a vu arriver aussi dans toutes les pubs, les promotions. Et ça, c'est important. Moi, j'ai bénéficié de premiers regards sur ces publicités comme le public, quand j'ai vu à chaque fois qu'on avait intégré la dimension du handicap ou de la pratique d'un parasport dans les publicités représentant. Les différents partenaires, ça c'était extraordinaire. Et puis alors concrètement, par exemple, Accor a énormément travaillé sur la compréhension du besoin d'accessibilité auprès des opérateurs du tourisme pour faire bouger les lignes, bouger les choses et rendre encore plus facile d'accès les fameuses chambres accessibles aux personnes qui en avaient vraiment besoin. Donc il y a vraiment une dimension, chacun des partenaires a eu sa propre touche, sa propre envie. On a des partenaires qui accompagnent des projets innovants. On va parler d'un casque, par exemple de basse vision. qui est accompagnée par Sanofi. C'est une chose très concrète. Dans les stades, on va proposer une expérience innovante à des personnes qui ont un handicap visuel, grâce à Sanofi, pour pouvoir faire vivre de façon plus près. En fait, c'est comme une forme de zoom pour un handicap très précis. dans les stades pour pouvoir voir encore plus près ce qui se passe pour une personne qui d'habitude ne les voit pas bien. Ça,

  • #0

    c'est un développement Sanofi spécialement pour les Jeux ?

  • #1

    C'est plus l'accompagnement de Sanofi, d'une entreprise française qui développe cette... C'est comment on a fait rencontrer les startups françaises qui avaient des opportunités de développement avec des partenaires qui étaient... Optique 2000 va accompagner aussi un projet dans les célébrations. On a vraiment plein de partenaires. Il ne faut pas oublier aussi qu'on a vraiment la visibilité particulière. avec quelques partenaires qui sont dédiés justement sur la visibilité des Jeux paralympiques. Voilà, donc c'est important. Et puis, ils vont avoir, par exemple, le nom sur le dossard, comme alliance, des choses très concrètes.

  • #0

    Oui, parce qu'on a les partenaires qui font les deux. Oui. Et il y a des partenaires spécifiques qui ne font que les paralympiques.

  • #1

    Qui font en plus des choses supplémentaires, parce qu'aux Jeux paralympiques, on a une opportunité supplémentaire qui est d'avoir, par exemple, de la notoriété sur le stade. Voilà, ça, ça n'existe pas aux Jeux olympiques, ça existe aux Jeux paralympiques.

  • #0

    donc des partenaires ont pu se positionner dessus ça c'est important pour eux j'imagine en plus parce que c'est une super visibilité ils sont plutôt contents et puis

  • #1

    Visa développe aussi des contenus très important aussi pour faire connaître les règles du jeu les sports paralympiques donc Visa s'est engagé sur un certain nombre de vidéos ça va juste être extraordinaire vous verrez dans les prochains épisodes qui suivent il y a notamment Nicolas Massé de chez Visa qui va nous parler un petit peu de tout ça et on reçoit aussi accord avec Stéphanie Merci

  • #0

    qui va venir nous en parler, et Carrefour. Et Alliance, qui va nous parler d'un sujet moins visible, mais qui est quand même intéressant. Super. Aujourd'hui, en quoi les Jeux paralympiques de Paris sont inédits ? On a parlé de l'accueil, de l'infrastructure, mais qu'est-ce qui fait une différence par rapport aux derniers Jeux d'été paralympiques ?

  • #1

    La grosse différence, c'est vraiment le positionnement de tous les sites iconiques les plus connus français. C'est déjà le premier point qui a été vraiment ce concept, qui n'est pas avoir créé un parc olympique et paralympique où on a mis toutes les disciplines, mais au contraire de faire vivre aux Français partout dans la ville. Ce qui est aussi assez inédit, c'est nos cérémonies. de cérémonie pour la première fois qui sont hors du stade. C'est la première fois de l'histoire des Jeux Olympiques comme Paralympiques qu'on sort les athlètes du stade. Ça, c'est important. Et puis forcément, iconique et premier Jeux Paralympiques pour la France au sens du changement de regard avec beaucoup de mesures qui ont été prises comme la semaine Olympique et Paralympique qui se passe début avril cette année et puis qui était chaque année récurrente dans les écoles où on a pu laisser les écoles se saisir des sports Olympiques et Paralympiques et 90% des projets et ont vraiment été tournés sur les parasports, peu connus dans les écoles, au programme. Il n'y a pas encore de connaissances du handicap et de l'inclusion. Donc ça, c'est important. C'est grâce à ce dispositif-là que ça a été fait. Et forcément, j'ai envie de vous dire, ils seront juste extraordinaires parce que je suis certaine que tous les Français vont venir suivre les Jeux paralympiques et vont venir dans les stades pour soutenir notre équipe de France.

  • #0

    Oui, j'espère. En tout cas, je pense que c'est aussi l'enjeu qu'on doit avoir, j'imagine, c'est de soutenir l'équipe de France, au pluriel, et en tout cas... dans toutes ces disciplines, que ce soit olympique, paralympique, parce que c'est ça dont on a besoin pour gagner des médailles.

  • #1

    Il faut du soutien. Oui, il faut du soutien. Et puis on l'a vu quand on a eu le championnat d'Europe de rugby fauteuil qui était à Paris. La France, c'était différent. Elle a gagné ce jour-là alors qu'elle était contre une des meilleures équipes mondiales que sont les Anglais. Et nous, on est certain que c'est le public qui a créé la différence.

  • #0

    C'est le côté mental de chaque sport. Mais on sait que quand on joue à domicile avec un public qui nous soutient, On a des ailes.

  • #1

    On a des ailes.

  • #0

    Donc, quelque part, on se surpasse, on est sur une autre planète. C'est ça qu'on souhaite à nos athlètes, parce que l'air de rien, c'est très important. il y a le sport, il y a l'expertise, et puis derrière, il y a le soutien, il y a le moral, qui est des fois plus important pour passer des paliers. Donc on soutiendra les Jeux. En tout cas, on va tout faire pour. Et aujourd'hui, justement, dans ce traitement un peu médiatique, est-ce que c'est aujourd'hui un déficit médiatique pour les Jeux paralympiques ? Ou bien pas forcément ? Comme les partenaires sont très demandeurs d'un côté, est-ce que côté médias, tu sens que ça... il y a le même engouement ?

  • #1

    En tout cas, on sent qu'on a déjà fait bouger les lignes sur la façon dont on traite un parasport par les médias. Il y a quatre ans de ça, si on lisait les articles et puis les interviews qu'on pouvait avoir de nos athlètes paralympiques comme Théo Curin, par exemple, on lisait beaucoup d'empathie, on lisait beaucoup l'histoire de son accident, de sa maladie et ce qui lui est arrivé. Et nous, on a positionné le sport, la performance et le record de l'athlète comme étant le point d'entrée. Après, l'athlète, il souhaite ou pas. partager son histoire et ça c'est à lui de décider. Donc déjà ce changement on l'a vu. Ça c'est un premier point très important pour nous, c'est comment on a positionné du haut niveau la performance et de l'émotion par la médaille vis-à-vis de tous les médias. Et puis aujourd'hui on a eu pas mal de grands événements sportifs qui se sont déroulés sur le territoire français et ça a donné plus de notoriété au parasport. Par exemple demain un grand événement encore à suivre, ça va être le tournoi qualificatif à Antibes. de basket fauteuil qui aura lieu du 15 au 17 avril 2024. Donc là, c'est là où la France va jouer sa place pour se qualifier justement aux Jeux de Paris 2024. Donc ça, c'est important de les suivre. Et demain, on a encore besoin de plus de visibilité. Mais comme tout athlète paralympique qui n'est encore pas assez connu, on a besoin qu'on joue chacun un rôle important qui est de parler encore plus de parasport. Donc oui, les médias nous suivent. Maintenant aussi, on souhaite que demain, après les Jeux, qu'il continue à transmettre des compétitions internationales, nationales de parasport pour pouvoir justement poursuivre cette notoriété et créer un après significatif.

  • #0

    Comment on pourrait améliorer cette médiatisation du parasport ? Parce que c'est vrai que là, on va faire un focus. Mais comment on pourrait, d'après toi... Connaissant un petit peu les deux, du coup, en étant sportives, de haut niveau, et en même temps un peu dans l'organisation et au contact des médias, comment ça pourrait continuer ? Comment on pourrait donner plus d'élan à ce traitement sportif aussi ?

  • #1

    Alors nous, on s'est rendu compte qu'il fallait aider les médias qui étaient peut-être plus éloignés de la connaissance des parasports pour mieux les connaître. Donc c'est pour cette raison qu'on a lancé des sensibilisations à destination d'abord des directeurs, des rédacteurs en chef. Et puis également des journalistes. Donc là, on a lancé notre troisième session de sensibilisation. On en avait fait une à l'INSEP en 2022. On a fait la journée paralympique. On a ouvert en amont pour faire connaître les différentes disciplines. Et puis là, on a vraiment lancé concrètement une sensibilisation technique. Quant au vocabulaire qu'on utilise, comment on parle du parasport, pourquoi on n'a pas envie systématiquement de le comparer à une performance olympique parce que ça n'a pas de sens, comment on parle classification et puis comment on arrête de stresser. Merci. Pour un langage commun utilisé chaque jour, comme moi je dis toujours j'en ai plein les bras, j'ai qu'une main, mais pour autant on utilise sciemment l'expression du vocabulaire courant. Donc ça c'était important, donc ça on a fait les deux premières sessions, en plus on les a enregistrées pour pouvoir les mettre à disposition de tous les médias. Donc on continue cette sensibilisation pour dire à tout le monde c'est finalement... Il faut comprendre d'abord les règles. Il y a un petit coup d'entrée. Ça ne passe pas sans une meilleure connaissance des règles du jeu et de la classif. Et une fois qu'on a fait ça, en fait, c'est facile. Allez-y. Les records du monde sont disponibles. Les performances de chaque athlète français et international sont disponibles. Allez-y. Intéressez-vous au sujet. Et une fois qu'ils seront appropriés pour les Jeux de Paris 2024, moi, je suis certaine que ça créera une connaissance de base qui donnera envie à beaucoup plus de médias de traiter le sujet.

  • #0

    Oui, des fois, ça peut être une barrière à l'entrée de ne pas maîtriser le langage, les compétitions, les nouveaux jeux, ce qu'on vient de parler tout à l'heure. Mais ça peut des fois être pas une excuse, mais en tout cas une barrière, une barrière d'entrée qui permet justement de les appréhender, de poser ensuite les bonnes questions journalistiques. Parce que c'est aussi ça, des fois, le boulot des médias quand même, des journalistes aussi, c'est au-delà des records d'aller... créer des interviews, créer des rencontres pour mettre en avant ces athlètes et en même temps les performances.

  • #1

    Oui, c'est important de pouvoir enlever cette barrière en proposant déjà des contenus. Et je me dis qu'une fois qu'on aura aussi vu dans le stade la performance des athlètes, la chose incroyable qu'on ne pensait pas pouvoir voir, il faut le voir, il faut vivre l'émotion. Et une fois qu'on aura vécu quelques victoires emblématiques, notamment françaises, mais je ne suis pas objective, mais en tout cas quelques records du monde, parce qu'on a beaucoup de records du monde aux Jeux paralympiques, parce que c'est un mouvement qui est en pleine croissance. progression et densité de plus en plus importante, forcément, on aura envie de revenir.

  • #0

    Comment est la France par rapport à ce jeu des Paralympiques, en tout cas par rapport aux autres équipes ? Parce qu'il y a d'autres équipes, il n'y a pas que la France qui va jouer. Mais comment on se situe ? au niveau progression, médailles ?

  • #1

    Déjà, la France sera une très grande équipe, comme elle n'a jamais été de l'histoire des Jeux paralympiques, avec un peu plus de 260 athlètes. C'est important, sachant que l'équipe de France était composée de 137 athlètes pour les Jeux de Tokyo. La France avait ramené 55 médailles aux Jeux de Tokyo pour se placer 14e. Donc, on attend forcément une équipe de France encore plus forte. avec un peu plus de médailles, ce qui serait attendu pour qu'on puisse se classer un peu plus haut que les 14e places. Alors je ne me permettrai pas de remplacer le comité paralympique et sportif, mais en tout cas ils ambitionnent à minima d'aller presque au double d'athlètes de nombre de médailles d'or. Donc 9 médailles d'or faites au jeu de Tokyo, je vous laisse faire vos calculs. Mais en tout cas l'objectif c'est vraiment de poursuivre cette dynamique. Alors comme on a vu, une attention encore plus forte. Au bénéfice des athlètes paralympiques depuis quelques années, et notamment par des aides publiques, au bénéfice des parasports, forcément on se dit que cela va avoir un impact à moyen terme, voire j'espère encore à long terme. sur justement le développement de la pratique parasportive et la haute performance. Et puis en laissant des nouveaux sites complètement accessibles, demain on créera j'espère encore plus de viviers et de futurs athlètes. Donc oui, beaucoup de médailles, une moisson de médailles, et puis forcément beaucoup d'émotions. Et puis on a quand même des sports qui sont déjà pleins. On a quelques disciplines où on n'a déjà plus de place à vendre en sport paralympique. On a le paratriathlon, on a parlé paraéquitation, parce que Versailles aussi est un lieu assez extraordinaire, avec... Du paraéquitation, c'est juste incroyable. On a également l'escrime fauteuil, qui est également un sport sur lequel on n'a plus de place à vendre. On n'a plus qu'à continuer ce joli chemin pour venir soutenir les équipes. Et c'est vrai qu'on a des sports incroyables à suivre. Moi, je ne peux pas me passer de ne pas éclairer forcément la paranatation à la Défense Arena. Le site, il est incroyable. Nous, on l'a vu opérer pour la Convention des volontaires. C'était juste extraordinaire ce jour-là. Moi, j'ai pris la parole devant 21 000 personnes dans le stade, 15 000 à distance. C'était juste incroyable. On avait envie vraiment de vivre avec eux ce moment incroyable parce que les volontaires sont très enthousiastes à l'idée d'être là demain. Donc, c'était très positif, très dynamique. C'était juste fou. Donc, forcément, on a envie de beaucoup de médailles de notre équipe de France.

  • #0

    Donc, nos top 3 sports, d'après toi ?

  • #1

    En termes de médailles ? Oui. Alors, c'est facile. Paracyclisme, ils sont juste incroyables. Ils ont ramené un record de médailles au championnat du monde, dernier championnat du monde. C'est juste fou ce qu'ils ont fait. Alors, avec des personnes emblématiques, il faut forcément suivre Marie Patouillet, Alexandre Léauté et encore bien d'autres. Top 3, moi je ne peux pas passer par la natation.

  • #0

    En objectivité, en toute objectivité.

  • #1

    Je pense que c'est du bien. Les disciplines où on est bon, il y a beaucoup de disciplines. On part à tennis de table, on a de très bons résultats. On a fait des choses incroyables jusqu'à aujourd'hui. On a encore de belles histoires à raconter. On ne peut pas passer non plus à côté des sports collectifs. Les champions d'Europe en titre rugby fauteuil. Demain, on sera une équipe de France incroyable. Il y a beaucoup de sports à raconter. à suivre. J'en ai cité trois, je crois. C'est bon ?

  • #0

    À peu près, oui. En tout cas, on n'est pas mauvais sur les sports paralympiques. Et en même temps, il y a toujours des surprises. Mais après, on est bien qualifiés sur certains sports. Donc ça devrait se passer, on va se dire.

  • #1

    Oui, ça va bien se passer. Et puis, on ne peut pas oublier le Parabat de Minton, où on fait des médailles en paralympique, là où on en fait un peu moins en olympique.

  • #0

    Donc on compense. Aujourd'hui, normalement, je parle de réseaux sociaux, d'influence sur ce podcast. Là, on est sur une... Une série très marketing et sport. Vous utilisez, j'imagine, beaucoup les réseaux sociaux. Est-ce que les athlètes paralympiques mettent en avant leurs réseaux ? C'est aussi leur moyen de communiquer, pour le coup ?

  • #1

    Oui, ils ont déjà besoin aussi de se faire connaître. Bien sûr, ils ont besoin de visibilité. Et puis, ils en profitent aussi pour partager quelque chose de peut-être moins connu dans leur pratique. Comment ils organisent leurs pratiques aussi, comment ils organisent leur quotidien. Donc ça, c'est important. Et puis, ça fait connaître et on le voit, ça a fait vraiment, ça a touché un public jeune. Aujourd'hui, on n'a plus de difficulté à voir des athlètes en situation de handicap montrer leurs pratiques, leurs prothèses, leur technicité, ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans. Donc, on a vraiment progressé sur le sujet. vulgariser le sujet du handicap grâce aux réseaux sociaux, donc il faut continuer. Et puis surtout, il y a quelques tips quand même un peu sympas qu'on découvre avec Alexis Anquincan au Paratriathlon, qui est aussi très présent sur les réseaux sociaux, ou Arnaud Assoumani qui fait du saut en longueur. qui est aussi une personne très visible et qui est bien suivie. Et puis aussi, on a un peu d'humour. Moi, je pense par exemple à des influenceurs comme Roro Le Costeau, qui nous fait pas mal d'humour sur le sujet du handicap et qui nous permet de faire connaître aussi les sports paralympiques.

  • #0

    C'est ça qui est intéressant. On parle souvent des réseaux sociaux comme étant des mauvaises choses. Mais en tout cas, là, je trouve que c'est intéressant parce que chacun a son média et peut... éduqués, peu informés, peu faits rigoler. En tout cas, c'est intéressant qu'ils aient leurs propres médias aussi pour pouvoir en parler. Et puis là, pour le coup, pour voir une séquence d'entraînement, un quotidien, une routine, il n'y a rien de mieux.

  • #1

    Il n'y a rien de mieux. Et puis se projeter aussi sur les enfants et les jeunes se posent beaucoup de questions. Comment on est capable de faire ça avec un bras, une jambe, au contraire, en fauteuil ? On parle du handbike pour les paracyclistes qui font de l'épreuve sur route. On va parler du handbike. On va parler de tandem pour des personnes qui ont un handicap visuel. C'est important aussi d'expliquer tout ça.

  • #0

    Donc, c'est important. Et ça marche bien. Et en même temps, j'imagine qu'on va découvrir des nouvelles stars demain grâce aux réseaux sociaux. Et ça, c'est important de le signaler. Donc beaucoup de chance de médaille, on en a parlé. Oui. Est-ce qu'aujourd'hui, tu rêverais d'avoir une médaille d'or dans un des sports qu'on n'attend pas ou qui soit vraiment important ?

  • #1

    Alors, ils sont tous importants. Ce n'est pas facile comme question. Mais oui, on a forcément envie de médailles. Alors moi, je vais plutôt les sports paralympiques ont moins d'habitude de médailles en sport collectif. On a plus de médailles en sport individuel qu'en sport collectif. Donc oui, forcément. Moi, je rêve d'une médaille pour le rugby fauteuil et pour le sessifoot.

  • #0

    D'accord. Donc, sans doute. Ça va arriver. Il faut le dire, en fait. Il faut le dire.

  • #1

    Il faut le dire. Puis, il faut avoir l'espoir jusqu'au bout. Parce que déjà, le fait de jouer... par exemple dans les poules qui permettent d'avoir des matchs à 20h régulièrement, c'est le choix qui est fait dans le cadre du pays organisateur, pour une meilleure diffusion, c'est important. Ça peut aussi tout changer pour nos athlètes, parce qu'ils sont au moment où ils sont les plus regardés, ils sont au moment où ils sont les plus soutenus dans le stade, ce qui ne leur est pas souvent arrivé. Donc c'est pour ça que tout peut arriver.

  • #0

    Là, la diffusion médiatique va être intéressante.

  • #1

    Incroyable.

  • #0

    Tu peux nous en parler un peu ?

  • #1

    Oui, incroyable, parce qu'elle est trois fois plus importante que celle qui a été faite à Tokyo. C'est énorme, on ne parle pas de deux fois, on parle de trois fois plus d'heures de diffusion. Donc ça, c'est important, 300 heures de diffusion des sports paralympiques. Et puis également, ce qui est très important, c'est que pour la première fois de l'histoire des Jeux paralympiques, l'intégralité des disciplines vont être disponibles en temps réel. Ça, c'est important. Pas tout le monde sur France 2 et France 3, puisqu'on ne peut pas tout passer en même temps. Il y a plusieurs compétitions en parallèle. Par contre, grâce aux chaînes Internet et aux autres supports dont dispose France Télévisions, vous pourrez voir retransmis l'intégralité des épreuves. Ce qui n'était pas le cas à Tokyo, puisqu'il y avait trois disciplines qui n'étaient pas en direct. Il y avait Parataekyoendo, Escrime Fauteuil et Parabadminton qui n'étaient pas en direct. Et là, ils seront diffusés en temps et en heure. Donc là,

  • #0

    on pourrait avoir tous les jeux en direct sur un écran télé ou Internet, mais en tout cas disponible via le partenaire France Télévisions qui retransmet tout. Oui. C'est génial.

  • #1

    Avec des aussi, ils se sont donné des défis très importants en termes d'accessibilité et ils vont faire chaque session de fin d'après-midi à peu près 7 heures par jour d'oralisation, ce qui est important. on n'utilise pas le mot audio-description parce qu'ils ne viennent pas rajouter un flux audio par-dessus la personne qui commande déjà, mais par contre, quand il y a des temps morts, ils viennent oraliser une information qui n'est pas connue et pas visible pour des personnes qui ont un handicap visuel. c'est important aussi de valoriser tout le travail d'accessibilité qu'ils ont faits et qui nous ont présentés et sur lesquels on les a aussi challengés.

  • #0

    Donc là, tu les as conseillés pour bien médiatiser, faire les jeux qu'il fallait.

  • #1

    Je ne me permettrais pas. En tout cas, on leur avait donné rendez-vous pour qu'ils nous présentent leurs objectifs, leurs ambitions. Et puis, on n'est pas tout seul. Il y a aussi des autorités comme l'ARCOM qui accompagnent la visibilité aussi des personnes handicapées dans le cadre de nos médias, mais également aussi des mesures d'accessibilité.

  • #0

    Bon, donc des jeux complets, dans les stades, par écran, 12 jours. 11 jours de compétition, une journée d'ouverture.

  • #1

    C'est ça.

  • #0

    Donc Concorde, Champs-Elysées notamment. Donc on a hâte.

  • #1

    On a hâte d'être là.

  • #0

    Moi, je pense qu'il y a beaucoup de sujets autour des Jeux, de la politique de sécurité, etc. Mais évidemment, c'est un enjeu important. Mais je pense que ce qui va être libératoire, c'est de voir... tous ces jeux dans la ville et dans les infrastructures qu'on connaît ou dans les lieux qu'on connaît parisiens, on va dire, ou français, mais qui vont être magnifiques.

  • #1

    Magnifiques, et puis on a vraiment hâte qu'on y soit, 28 août au 8 septembre, c'est bientôt. Et puis on est très contents aussi de se dire que c'est vraiment définitivement des jeux aussi tournés vers la jeunesse, avec des programmes comme la billetterie populaire qui permet en fait aux écoles... devenir également le matin, poursuivre pas mal d'épreuves en série et qui donneront du coup envie à toutes les familles de revenir le soir.

  • #0

    Oui, parce qu'en plus, j'imagine que chez les jeunes, ça déclenche aussi après, pas des carrières, mais en tout cas des envies de faire des sports, qui sont aussi en général le déclencheur. C'est souvent les Jeux Olympiques qui nous donnent envie de faire une discipline sportive ou pas. Donc là, pareil, j'imagine que c'est un sujet important. Écoute, on va suivre ça. On arrive dans une partie de l'interview où je te pose une question, un mot et tu m'en donnes un autre. On peut déborder, c'est rare, mais on peut. Paralympique ?

  • #1

    Inclusion ?

  • #0

    Paris ?

  • #1

    Jeux paralympiques ?

  • #0

    Médailles ?

  • #1

    Or ? handicap plus visible écoute c'est parfait,

  • #0

    je crois que tu es la seule à avoir respecté les règles du jeu merci beaucoup et alors les prochains projets les prochaines échéances donc là on diffuse le 16 avril qu'est-ce qui nous attend en révélation ?

  • #1

    Il y a encore pas mal de choses. On n'a pas vu, par exemple, très concrètement, le podium. Il y a des choses qu'on n'a pas encore vues. On n'a pas vu certaines tenues qui vont être bientôt annoncées. Il faut suivre aussi les sélections de chacun des athlètes. Le comité paralympique et sportif français a annoncé la sélection des six athlètes de para-tire à l'arc. Ça, c'est important. On ne les connaissait pas jusqu'à la semaine dernière.

  • #0

    Il y a des qualifications en parallèle. Jusqu'à un moment donné...

  • #1

    jusqu'à juillet pour les Jeux Paralympiques c'est jusqu'au mois de juillet alors c'est long et pas long parce que ceux qui sont déjà titulaires de médailles au niveau mondial doivent juste avoir une confirmation ils sont qualifiés ils savent qu'un ticket a été ouvert grâce à leur résultat il n'est pas forcément nominatif mais on sait ou pas si sur le champ français il y a meilleur que soi ou pas et puis donc c'est juste une sélection officielle pour venir officialiser le ticket pour telle personne et puis il y a forcément des gens qui attendent qui ne savent pas exactement si leur performance sera à la hauteur du prix de ce qui est attendu. Donc, eux, c'est un peu logique que finalement, on leur laisse le temps encore de réaliser la performance qui les attendrait pour pouvoir être qualifiés. Donc, ça, c'est important.

  • #0

    Donc, encore des qualifications. Et puis, encore des nouveautés qui arriveront avec les podiums. Et puis,

  • #1

    les portes-drapeaux. Moi, j'ai hâte d'avoir le choix des portes-drapeaux. Alors là,

  • #0

    c'est... Mais qu'ils sont distillés. On a un planning sur le site Paris 2024. Il y a toutes les dates qui sont inscrites, ce qui est très bien, du coup. Mais il y a encore beaucoup de choses à voir, en fait. On a l'impression qu'on a tout vu, mais en fait, non. Est-ce que tu aurais un conseil pour un jeune en situation de handicap qui veut se lancer dans le sport ?

  • #1

    il faut oser avoir confiance en soi et on est capable aujourd'hui, grâce à des sites très concrets, comme Handiguide, Trouve ton parasport, c'est deux sites internet qui te permettent un, de dire pour quel sport je serais fait, qu'est-ce que j'aime, l'adresse, au contraire la résistance, et puis une fois qu'on a trouvé en tout cas un ou deux parasports qui pourraient nous intéresser grâce à Trouve ton parasport, ça t'envoie directement sur le site Handiguide qui te permet en fait de trouver le club qui pourrait t'accueillir autour de toi. ça c'est important donc il faut oser, c'est pas facile de sortir de chez soi quand on a une différence c'est pas facile de se mettre en lumière ou en tout cas de se mettre en situation de sport dans un collectif et il faut oser une première fois, une fois qu'on a franchi cette étape, on est tellement fier et tellement heureux d'avoir participé à son premier cours, moi mon message c'est aller, il faut oser, y aller en famille, y aller avec un ami s'il faut mais en tout cas il faut se lancer parce que la plénitude derrière elle est tellement incroyable qu'il faut oser aller jusqu'au bout Right

  • #0

    En même temps, il y a le guide qui nous permet d'y aller, donc c'est une bonne nouvelle. Un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte ?

  • #1

    Daniel Penac. Parce qu'en fait, j'ai lu tous les Malossènes pour préparer mes derniers jeux et dormir la nuit juste avant les Jeux d'Athènes. Parce que comme tout athlète de haut niveau, la première nuit, on est tellement stressé. Mais je ne vais pas passer 12 nuits comme ça. On a parlé de 12 autres compétences ici. Ça ne va pas être possible. Et heureusement, j'étais partie sur conseil d'une amie avec les Malossènes. Et j'ai adoré la famille Malossène tous les soirs. Donc oui, je l'emmènerais pour la relire sur une île déserte.

  • #0

    Très bien. Et alors, dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au micro du podcast ?

  • #1

    Oui, elle s'appelle Agathe Pauly. Elle est nageuse, sa spécialité, c'est les 400 mètres nage libre. Elle aimerait se sélectionner, en tout cas, il lui reste encore dernier chemin à parcourir. On croise les doigts pour elle, mais c'est une demoiselle extraordinaire qui mérite d'être encore plus connue en vue de ses prochains Jeux paralympiques.

  • #0

    Écoute, je serais ravi de l'accueillir grâce à toi. Elle est en compétition jusqu'à quand ?

  • #1

    alors forcément là elle est en stage ou en tout cas mais elle pourrait peut-être être disponible voilà sans vouloir la déranger dans la préparation parce que l'idée après pour un podcast c'est plus virtuel c'est pas on peut faire un discours en souci exactement je pense que ça peut être possible ça peut se caler ça peut lui faire une respiration entre deux exercices et puis partager elle commence à partager son quotidien sur les réseaux sociaux justement ah génial et ça c'est super ces petits reportages sont magnifiques moi je les aime beaucoup je les suis on va regarder ça voilà

  • #0

    on compte sur toi t'as des millions d'auditeurs qui attendent merci beaucoup en tout cas pour cet échange et cet éclairage sur les Jeux Paralympiques et qui s'annonce magnifique j'ai hâte d'être fin août pour découvrir tout ça merci encore de ta disponibilité dans ce timing où ça va s'accélérer de plus en plus. Et j'espère qu'on a pu mettre en avant toutes les bonnes initiatives que vous mettez en place avec ton équipe.

  • #1

    Merci Cyril, en tout cas pour ce temps consacré aux Jeux paralympiques. Merci.

  • #0

    Merci à toi. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt.

Share

Embed

You may also like