- Speaker #0
Bonjour, je suis Cyril Attilas, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 25 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Découvrez aujourd'hui notre série spéciale marketing sportif Il ne vous a pas échappé que cette année Paris accueille les Jeux Olympiques et Paralympiques d'été l'occasion de faire un point sur le marketing et le sport en France.
- Speaker #1
Le Mécor est devenu partenaire de mon tournoi, c'est d'ailleurs un partenaire majeur depuis sa création du French Career Open, donc engagé autour de ce tournoi de tennis en fauteuil. Et puis je me suis approché d'eux et j'ai commencé à travailler avec eux, finalement comme consultant sur la question de la sensibilité dans leur hôtel, sur la question de l'accueil, des métiers de service à l'égard de clients en situation de handicap. Donc on a commencé à travailler ensemble comme ça et au moment de créer la All Champions Family, ils ont eu... j'ai eu l'idée de me proposer de l'intégrer, on n'a jamais autant parlé de sport paralympique maintenant, effectivement c'est l'essai Paris 2024, c'est à dire l'essai à la maison moi mon combat c'est pas tant ce qui va se passer cet été, c'est surtout ce qui va se passer au lendemain des Jeux
- Speaker #0
Bonjour, aujourd'hui je reçois Mickaël Jérémias, ex-athlète paralympique et multimédaillé aux Jeux de Pékin et de Londres en fauteuil tennis. Multicasquette, entrepreneur dans l'âme, Mickaël revient sur l'ensemble de ses activités et notamment son implication sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mickaël fait aussi partie de la team Accor All Champions Family et nous expliquera son implication avec son partenaire. Bonne écoute. Bonjour Mickaël, comment vas-tu ?
- Speaker #1
et toi Cyril ?
- Speaker #0
écoute super je sais que tu es très occupé en ce moment donc merci de ton temps déjà de nous avoir consacré pour cet épisode Mickaël est-ce que je peux te proposer de te présenter en quelques minutes déjà pour poser un petit peu le décor sur qui tu es, ce que tu fais, ce que tu as fait et ce que tu vas faire très bientôt
- Speaker #1
C'est un exercice particulier de se présenter. Toujours. C'est ce qui intéresse les gens ou pas. Qu'est-ce que je peux te dire ? Moi, je suis un homme, je suis un mari, je suis un frère, je suis un papa. J'ai deux petits-enfants, deux petits-enfants. Je suis un ancien champion paralympique de tennis en fauteuil. J'ai eu quatre médailles au jeu. J'ai été porte-drapeau de l'équipement. À Rio en 2016, je suis animateur radio sur So Good, de l'émission Dis-moi, oui, on dit qui parle de sexualité, de toutes les sexualités. je suis dirigeant du French We Are Open le plus grand tour international de ciné sans fauteuil je suis producteur chez les gros films je produis notamment le documentaire We Are People sur Canal et on est en train de travailler sur un documentaire qui s'appelle Let Me Run pour Canal Plus à nouveau je suis conférencier consultant en entreprise sur les questions du handicap de manière très générale je suis président et cofondateur de l'association comme les autres et je suis cofondateur de l'agence en diamant voilà ce que je peux te dire je travaille beaucoup sur
- Speaker #0
Paris 2024 depuis 8 ans consultant comme membre de la commission des athlètes et plus récemment comme chef de mission de France Paralympique bon écoute t'as un agenda bien chargé t'es un multi casquette entrepreneur sportif c'est impressionnant quand même tout ce que tu peux tu peux arriver à faire alors j'imagine que tout n'est pas en même temps mais il y a quand même pas mal de travail non je suis pas tout seul pour le faire et pas tout seul aussi mais bon c'est quand même pas mal de de sollicitations, j'imagine, sur ces sujets. Moi, je t'ai connu via Stéphanie de chez Accor, qui m'a du coup proposé de t'interviewer sur cet épisode, parce que tu fais aussi partie de la All Champions Family, si je ne suis pas de chez Accor. Est-ce que tu peux nous préciser particulièrement sur cette casquette, je dirais, quelle est ta mission au sein de ce projet ?
- Speaker #1
En fait, il y a 8 ans de ça, j'ai rencontré Stéphanie à une soirée, une soirée à Roland-Garros, et le Morito est là. On a sympathisé et on s'est raconté un peu nos vies, nos engagements, nos combats, et on s'est dit qu'on avait des trucs à faire ensemble. Et Accor est devenu partenaire de mon tournoi, c'est d'ailleurs un partenaire majeur depuis sa création du French League Open. donc engagé autour de ce tournoi de tennis en fauteuil. Et puis je me suis approché d'eux, j'ai commencé à travailler avec eux, finalement comme consultant sur la question de la sensibilité dans leurs hôtels, sur la question de l'accueil, des métiers de service à l'égard de clients en situation de handicap. Donc on a commencé à travailler ensemble comme ça et au moment de créer la All Champions Family, ils ont eu l'idée de me proposer de l'intégrer. un peu comme mentor, comme ancien champion, puisque les autres sont des champions encore en activité, et des championnes encore en activité. Et donc je trouvais que c'était intéressant de mettre au service un peu de cette équipe, de cette famille, moi, mon expérience, et les combats que j'ai pu mener par le passé, et que je mène encore actuellement. Donc on est assez complémentaires, et je continue d'ailleurs mes missions avec le groupe, et ils sont partenaires d'un certain nombre de choses que moi je passe depuis... De nombreuses années, c'est un de mes partenaires les plus engagés à mes côtés et engagés pour les combats que je mène au quotidien.
- Speaker #0
D'accord, donc c'est une vraie rencontre et en même temps c'est un vrai c'est pas que un partenariat à JO j'imagine, du coup c'est ce que tu nous dis c'est un partenariat à long terme qui s'est construit avec le temps et qui en même temps est hyper légitime en ce moment ça fait 8 ans ça fait 8 ans qu'on bosse ensemble et on continue déjà en 2025 c'est
- Speaker #1
un outil supplémentaire les jeux ça C'est un outil très puissant, les Jeux Olympiques et Paralympiques, pour justement accélérer ces transformations nécessaires, notamment sur le sujet de la question de l'accueil, la question de l'accessibilité, la question du vivre ensemble, bref, tous ces sujets-là. C'est une exposition supplémentaire. Donc non, si tous mes partenaires pouvaient être comme Accor, je pourrais développer beaucoup plus facilement tout ce que je mets en place. Donc non, c'est une belle aventure qu'on a commencée il y a un petit bout de temps maintenant.
- Speaker #0
D'accord. Et tu as des projets qui vont venir ? précisément avec accord sur ce sujet-là, à part le côté consultant qui n'est pas très public, je dirais, mais qui est plutôt interne ?
- Speaker #1
On continue notre travail au niveau national, mais aussi international, de réflexion sur la mise en accessibilité, sur la mobilisation des propriétaires d'hôtels, et on a bélisé accord pour justement... les convaincre, quand je dis les convaincre, personne n'est anti-client diabète sur la question, mais de leur donner les éléments et les boîtes à outils pour le faire, réaliser notre diagnostic, c'est pas très compliqué, avoir des outils qu'on leur met à disposition pour un moment formé, accompagné, et finalement c'est vertueux pour tous, moi quand je vais dans un hôtel j'ai pas envie d'avoir exactement des clones, je veux de tout, je veux simplement, et puis je veux qualité de service, je veux une chambre qui me rappelle pas mon handicap au quotidien, je veux Je veux évoluer dans des conditions agréables. Le tourisme, c'est pas... Il y a le tourisme qui est business, où là, je suis peut-être un peu moins regardant, mais le tourisme privé, j'ai envie... Si je dépense de l'argent pour aller dans tel établissement, je veux que ça se passe dans les meilleures conditions. Donc ce combat-là, je le mène pas tant pour moi, moi je suis plutôt un privilégié, mais je le mène pour les autres. Donc il y a évidemment tous ces sujets-là. Après, il y a les sujets de communication autour du sport et des valeurs du sport. et de l'utilité du sport dans la société et donc pas uniquement là sur le handicap on a d'autres sujets transverses avec le groupe et puis après il y a d'autres projets dans lesquels moi à chaque fois j'essaie de les embarquer il y en a dans lesquels ils me disent oui, d'autres ils me disent on aimerait bien mais bon à un moment il n'y a pas que les tiens et puis voilà mais globalement j'ai un soutien assez inconditionnel des équipes et c'est une vraie fierté et je les en remercie pour le coup de me donner les moyens, moi de mes ambitions c'est pas tant pour des projets personnels c'est toujours pour des projets que ce soit de la production individuelle pour un film que ce soit pour mon association que ce soit pour le tournoi, ce sont des outils qui in fine contribuent à que les personnes handicapées, notamment si on parle de ces sujets-là soient des citoyens à part entière donc leur implication là-dedans, elle est indispensable pour moi
- Speaker #0
Donc là, tu as participé notamment, j'imagine, à la construction du village olympique, puisque Stéphanie nous a rappelé qu'il y avait 71 bâtiments, donc j'imagine que c'est aussi tes... Donc on consulte tes conseils, qu'ils ont pu intégrer tout ça directement, parce que là ils ont la chance finalement de construire des bâtiments from scratch. C'est plus facile pour intégrer tous ces paramètres finalement. Alors que quand tu es dans une structure existante, tu joues avec l'ancien entre ce qu'il y a. Donc tu essaies d'aménager, mais là du coup c'était plutôt un boulevard, c'était plutôt un relais sans travail, parce que c'est une conception à avoir, mais j'imagine que c'est différent.
- Speaker #1
Oui, tu l'as bien résumé, quand tu pars de zéro, déjà c'est une obligation légale, donc maintenant on se pose plus la question. Après, il y a quand même toujours la problématique du fonctionnel, parce que la loi est faite pour respecter un cahier des charges, qui a été fait, écrit et pensé trop souvent par des gens valides. En l'occurrence, c'est mieux qu'une personne concernée qui vit le handicap au quotidien pour vous dire si ça, c'est bien pensé. et nous notre sujet c'est aussi quand même le fait de bien le penser et la fonctionnalité c'est ce qu'on fait d'ailleurs au sein des hôtels à corps c'est pas tant de leur dire regardez vous avez des chambres PMR déjà c'est moche une chambre PMR, on dit pas une chambre PMR on pourrait pas dire une chambre PMR vous avez une chambre et pas besoin de la préciser de fait elle est adaptée si j'avais fait la demande aussi quand j'arrive mon fauteuil roulant nécessite une chambre adaptée mais me dire vous avez la chambre PMR avec tous les attributs de la chambre PMR un peu qui vous saute à la gueule avec une grosse barre d'appui un bon rideau dégueulasse avec une j'ai pas été sollicité sur l'accessibilité du village là en l'occurrence il y a des il y a des comités d'experts et des experts d'usage notamment des personnes concernées qui ont fait le tour mais moi pour l'avoir visité en travaux à plusieurs reprises et pour y être encore allé la semaine dernière oui on est dans un environnement parfaitement accessible après l'usage je vous le dirai après les jeux puisque je vais dormir au village moi pendant les jeux paralympiques je te dirai si l'usage a été parfaitement pensé
- Speaker #0
Exactement. J'ai interviewé aussi Ludivine, que tu dois connaître.
- Speaker #1
Oui, Minose.
- Speaker #0
Minose du comité. Elle m'expliquait que toutes les infrastructures ont été imaginées avec son équipe pour accueillir tous les types de handicaps, tous les types de situations qui pouvaient avoir lieu. Et effectivement, ce sont les vrais jeux pensés et faits pour. Je ne suis pas le premier, mais en tout cas, tout est fait pour. pour que ce soit intégré aussi naturellement dans l'écosystème sportif quand même. Aujourd'hui, tu es aussi chef de mission des Jeux de Paris 2024. Est-ce que ça, c'est une casquette un peu différente par rapport à ce que tu fais avec Accor ?
- Speaker #1
c'est une nouvelle là c'est autre chose j'ai été nommé par le comité paralympique sportif français j'ai été nommé chef de mission de la délégation française pour les jeux paralympiques et donc en gros chef de mission t'embarques et t'accompagnes les 250 athlètes sélectionnés plus les guides qui font partie aussi de l'équipe les 4 techniques, les fédérations les différents comités t'es le lion entre toutes ces personnes là tu dois consacré tout son temps à mobiliser le grand public, à communiquer, à valoriser ses athlètes, à les mettre sur le devant de la scène, à les accompagner et les célébrer quand ils vont ramener une médaille, mais être aussi une épaule accueillante pour ceux qui, malheureusement, passeront à côté ou n'auront pas atteint l'objectif qu'ils cherchaient à avoir. Donc oui, c'est une nouvelle mission, c'est une opportunité aussi incroyable pour moi de vivre les Jeux de l'Intérieur, puisque moi j'ai pris ma retraite il y a 8 ans. et donc d'être avec eux au village d'être avec eux dans les stades d'être leur premier supporter, une sorte un peu de grand frère de conseiller après ils n'ont pas besoin de moi pour performer mais c'est peut-être pour certains un petit truc en plus qui fera de mal à personne et donc tu vas te transformer un peu en chef de village olympique C'est un peu ça. C'est un peu ça.
- Speaker #0
Quand je t'entends...
- Speaker #1
Non mais il y a un peu de ça. Dans le village, il va falloir aussi le matin, le petit pep talk avant de partir, quand t'as l'équipe de basket qui va partir, le petit truc en plus. Pour eux, peut-être qu'il y en a certains qui s'en foutront complètement, qui ne savent pas qui je suis, mais bon, globalement, les athlètes savent bien qui je suis et ce que je fais. et donc je pense que pour la plupart à part quelques-uns ou quelques-unes qui ne m'aiment vraiment pas il y en a forcément ce sera quelque chose de plutôt d'un mais quelque chose de plutôt positif d'avoir ça en plus d'avoir une voix supplémentaire dans les tribunes, d'avoir le soir la veille d'une compète ou entre deux épreuves parce que tout le monde n'a pas une épreuve que sur un jour, il y en a plein qui ont des compétitions à élimination je pense au sport, je pense au tennis au ping, au basket au volet, bon bref c'est aussi un moment comment remobiliser quand il y a eu un match de poule perdu ou comment au contraire calmer quand il y a eu une victoire et qu'on est déjà un peu trop dans la célébration alors qu'on n'a pas eu de la médaille encore tout ça ça va être un truc assez passionnant pendant les Jeux que je vais partager avec eux ça va être fou tu sais à peu près combien d'athlètes paralympiques on va avoir sur
- Speaker #0
les Jeux ? de combien ?
- Speaker #1
4400
- Speaker #0
4400 je crois athlètes paralympiques et 10500 athlètes olympiques c'est beaucoup 4500 ça va être un sacré jeu parce que c'est c'est
- Speaker #1
t'as 22 disciplines on est présent dans ces 22 disciplines c'est la première fois qu'on est présent dans toutes les disciplines l'équipe de France ? ouais l'équipe de France c'est le basket fauteuil ça faisait 20 ans que les garçons s'étaient pas qualifiés en basket là ils viennent de se qualifier pour les Jeux le volet assis, on a une équipe de France maintenant on aura donc des équipes dans tous les sports on s'aligne dans tous les sports donc c'est génial et puis nous on...
- Speaker #0
à Rio et à Tokyo on avait entre 330 et 140 athlètes là on a quasiment le double c'est énorme il y a encore des qualifs en cours il y a encore des qualifications en cours les dernières qualifs sont à mi-juillet ce qui est dur d'ailleurs il faut arriver à ne pas se démobiliser pendant cette période il faut se reposer un peu entre deux pour se reprendre un rythme d'entraînement spécifique JO j'imagine après les compétitions
- Speaker #1
ouais enfin ça c'est l'erreur à ne pas commettre c'est-à-dire qu'en fait il n'y a pas de spécifique JO il faut continuer non mais en fait un objectif c'est les Jeux mais entre-temps quand tu as une Coupe du Monde un Chemin d'Europe une telle compétition tu ne dis pas je vais jouer à 50% parce que l'objectif c'est les Jeux non en fait ce sont tout autant d'étapes et aussi d'indicateurs pour évaluer ta performance de toute façon la performance c'est jamais à 100% toute l'année il y a des pics de performance leur travail c'est d'atteindre leur pic fin août ça c'est la priorité absolue
- Speaker #0
ça c'est une gestion quand même d'efforts physiques aussi,
- Speaker #1
de préparation de mental mais ça ça dépend pas de moi c'est le métier de l'athlète c'est le métier de l'entraîneur, de coach de préparateur moi j'aurais pas la prétention de pouvoir coacher 150 personnes à distance par visio c'est clair toi t'es là pour les accoter nous on leur donne les outils on va les faire évoluer dans les meilleures conditions possibles on va les protéger de cette surexposition médiatique s'il y a un problème s'il y a une polémique nous on va passer notre temps et quand je dis nous parce que je ne suis pas tout seul moi j'ai des chefs de mission adjoints qui sont très expérimentés qui étaient le même chef de mission avant je pense notamment à Alain Minier que je connais depuis plus de 20 ans voilà On est une équipe d'une quinzaine de personnes qui vont être là et qui vont s'assurer que les athlètes puissent évoluer dans les meilleures conditions possibles dès leur arrivée au village.
- Speaker #0
d'ailleurs tu parlais des médias aujourd'hui le traitement médiatique des jeux paralympiques comment tu le trouves à date et est-ce que tu as vu des choses évoluer aussi par rapport à ton expérience d'anciens d'autres jeux alors qu'il n'était pas à Paris est-ce que tu as vu un traitement un peu plus différent ou mieux
- Speaker #1
En 2000, c'était complètement confidentiel. Quand j'ai eu mon accident, je ne savais même pas qu'il y avait les Jeux paralympiques cette année-là à Sydney. Pourtant, j'étais à l'hôpital avec la télé, donc j'aurais pu en bouffer. Donc, ce n'était pas complètement confidentiel. Pour mes premiers Jeux Athènes, on avait 15 minutes de retransmission en différé entre minuit et minuit 15. 20 ans plus tard, on va être à plus de 300 heures de direct. sur le service public plus un certain nombre d'autres médias qui ont acheté les droits, des radios des radios officielles, la presse donc on n'a jamais autant parlé de sport paralympique, maintenant effectivement c'est l'effet Paris 2024 c'est-à-dire l'effet à la maison moi mon combat c'est pas tant ce qui va se passer cet été, c'est surtout ce qui va se passer au lendemain des Jeux, et là moi j'attends les entreprises qu'on crée, il y en a eu un paquet, qu'on crée des teams d'athlètes, il y a eu beaucoup de sponsors il y a eu beaucoup d'argent investi par l'État par l'Agence Nationale du Sport Il y a eu beaucoup de médias qui sont intéressés. Moi, je les attends tous. au 15 septembre 2024. Une semaine après les Jeux, je leur ai donné une petite semaine, voir, et c'est là qu'on va mesurer si les Jeux ont été réussis et s'il y a un héritage de ces Jeux. C'est à ce moment-là qu'on va vraiment pouvoir se rendre compte si justement, ils vont continuer à s'y intéresser. Et puis, la dernière étape, c'est si on a tous fait notre boulot, c'est le public. Le public s'en empare, consomme à la télé, dans les stades, sur les sites de Jeux, consomme du sport. Et évidemment aussi, le pratique, qu'on voit nous, une hausse de la pratique des personnes handicapées dans la société, ce sera un des facteurs.
- Speaker #0
Un des critères d'évaluation.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Parce que c'est vrai qu'en général, j'ai aussi interviewé Perle, Perle Bouge, qui est maintenant fait du Paraviron, mais effectivement, un des déclencheurs... de motivation, c'est de voir les Jeux et de voir que ça existe, qu'on peut le faire et que ce n'est pas impossible. C'est aussi, je pense, une énorme campagne quand même de communication, d'information sur l'ensemble des sports paralympiques qui existent, l'ensemble des disciplines et ce que peuvent faire les jeunes athlètes paralympiques, les aspirants à jeunes athlètes paralympiques qui voudraient se mettre...
- Speaker #1
au sport parce que c'est vrai que c'est un déclin dans pas mal de sujets je crois bien sûr mais quand on regarde du sport il y a toujours une accélération de la pratique sportive maintenant il faut que ça dure parce qu'en fait on le voit bien quand t'es derrière les médailles d'or tout le monde veut faire du judo puis après le quotidien prend le dessus, les parents n'ont pas forcément le temps c'est une activité périscolaire ça peut coûter de l'argent mais en tout cas nous on veut montrer Les personnes équipées qui aujourd'hui, pour un certain nombre, sous autocensure ou d'autres qui, à juste titre, pensent que ce n'est pas simple encore aujourd'hui d'avoir accès à des clubs et des associations sportives adaptées, accessibles, avec du matériel, avec des gens formés, c'est de travailler sur... de manière transversale sur tous ces sujets c'est pas juste de dire regardez vous avez des champions donc vous aussi vous pouvez faire demain du tennis, du basket du volet c'est la première étape l'impression qu'on puisse l'accomplir c'est de vous dire oui vous pouvez en faire oui vous pouvez en faire un club de chez vous oui il y aura du matel que vous avez prêté oui il y aura des éducateurs qui ont été formés voilà donc il y a un travail plus global et donc on travaille maintenant la main avec le comité paralympique avec la fédération française d'handisport et la fédération française de sport adapté avec toutes les fédérations délégataires avec l'état avec le ministère des sports et pour qu'à un moment il y ait une offre une offre qui soit à la hauteur de ce qu'on j'espère on va susciter donc
- Speaker #0
les athlètes vont susciter cet été et comment est l'offre aujourd'hui en termes d'équipement justement dans les clubs c'est assez simple c'est ça
- Speaker #1
Il y a encore quelques mois, on était à 1,4% d'associations sportives accessibles aux personnes équipées. Et là, on vient d'atteindre, depuis un an que ça a été lancé par le CPSF, le millième club dit inclusif, c'est-à-dire des clubs qui sont parfaitement adaptés à tout le monde. Et l'objectif des Jeux, c'était 3 000. Je ne sais pas si on va l'atteindre dans les quatre mois qui viennent, même si ça s'accélère. Mais c'est qu'un jour, chacun y prenne sa part et que toute association sportive se dise est-ce que je suis capable d'accueillir demain ? un gamin malvoyant un gamin en frein roulant un gamin en pas d'ailleurs et ça c'est un vrai travail et c'est pas qu'une question d'argent évidemment il y a des choses qui représentent un certain coût et ça il faut que l'état prenne sa part et le finance les collectivités bien sûr mais par contre le reste c'est une question de volonté moi demain si je suis président d'un club de sport ça ne dépend que de moi de rendre accessible et évidemment si à un moment ça coûte de l'argent c'est d'aller chercher une subvention pour mais c'est moi qui dois faire ce travail là l'impulsion c'est la volonté c'est la volonté du club du président c'est pas obligatoire aujourd'hui on est d'accord quand t'as un club de sport on va dire t'obliges pas à avoir quand t'as un établissement qui accueille du public il est censé être aux normes après il y a énormément de dérogations sinon tout le monde serait accessible aujourd'hui donc nous c'est justement de ne pas se cacher l'air des... Les dérogations, c'est comment intelligemment on trouve des solutions. Parce que l'accessibilité, ce n'est pas forcément d'acheter un ascenseur à 30 000 balles pour mettre à côté du cache d'escalier. Ce n'est pas forcément d'acheter un matériel ultra coûteux. Il y a plein de façons de rendre accessible et qui ne demandent pas forcément un gros investissement. Sachant qu'en plus, pour ça, il y a beaucoup de financements qui existent. Donc, on veut des gens qui en moins se disent Putain, mais en fait, on est trop cons oui, n'importe qui devrait pouvoir accéder à ce que nous on a offert, à proposer. Parce que l'alabe dans le sport est valable d'ailleurs partout dans la société.
- Speaker #0
Oui, tout à fait, dans les entreprises, etc. Alors après, tous ceux que j'ai interviewés sur le podcast, c'est vrai que sur ce sujet des jeux et des partenaires, j'ai l'impression en tout cas que les partenaires sont assez sincères sur ce sujet-là. et vont développer aussi pas mal d'actions que ce soit chez Carrefour chez Viz pas mal de partenaires que j'ai pu interviewer et qui sont assez partie prenante alors effectivement il y a l'effet JO est-ce que ça va pas retomber après on verra bien moi je les attends sans dire qu'il y a une sincérité après il faut suivre tu vois
- Speaker #1
Accor c'est déjà le cas parce que c'était le cas avant les Jeux et ce sera le cas après les Jeux et j'en suis le bon exemple puisque moi je travaille avec eux sur le long terme Toyota qui a un vrai engagement sur la question des mobilités pour tous, et pas que des personnes handicapées, mais des personnes âgées, et globalement de la société dans son ensemble. Donc, eux travaillent là-dessus et créent même des dispositifs de mobilité. Moi, j'étais au village avec Toyota et Perle, justement, il n'y a encore pas très longtemps, pour parler de ces questions-là et le fait que c'est eux qui équipent le village avec des solutions de mobilité, avec des trottinettes électriques qu'on adapte sur des feux roulants, avec des bus avec plan incliné, bon bref. donc vous avez EDF vous avez des partenaires comme ça qui sont des partenaires engagés du monde du sport et du monde du parasport après il y en a qui le sont devenus qui se sont pris une claque qui ont compris des choses et qui vont s'en servir tu parlais de Carrefour très probablement, Arvisa c'était déjà le cas avant et je pense qu'effectivement ils vont continuer et puis il y en a qui sont arrivés et là on n'en a aucune idée il y en a quand même beaucoup il n'y en a pas loin de ça des partenaires plus que ça même entre les fournisseurs donc ça moi j'attends de voir je ne les citerai pas mais il y en a on rendez-vous en 2025 si ce qu'il en sort c'est qu'il n'y a plus rien ou alors juste à la marge on donne un peu d'argent à 4-5 athlètes qui vont servir des géris pour la marque bon je ne suis pas sûr que vous aurez apporté grand chose la problématique. Maintenant, les autres, continuez à faire ce que vous faites, inspirez ceux qui viennent d'arriver dans le game, et après, faisons quelque chose de vertueux de ces collaborations et de cet engagement pour certains tardifs, mais mieux au tard que jamais,
- Speaker #0
en l'occurrence.
- Speaker #1
Donc nous, on sera à travailler avec vous.
- Speaker #0
génial un autre sujet entre guillemets les réseaux sociaux et toi tu étais assez actif quand même sur tes réseaux notamment là tu as fait un financement de Let Me Run donc nouveau film moi je suis pas actif quand j'ai besoin de demander des trucs à des gens ça marche quelque part ça marche c'est quoi ta relation avec les réseaux ? justement
- Speaker #1
En fait, moi je suis entre deux, c'est-à-dire que je connais parfaitement les réseaux sociaux, leur utilité, leur utilisation, et en même temps je suis totalement vieux pour les excréer et leur dérive et leur... et leur côté très néfaste. Donc en fait, moi, c'est un outil qui aujourd'hui est obligatoire pour justement mobiliser. C'est-à-dire qu'avant, je voulais mobiliser. Eh bien, soit j'écrivais aux gens, soit j'allais sur un plateau télé ou à la radio ou j'appelais les journalistes pour écrire des papiers. Aujourd'hui, ça, on le fait toujours. Mais le fait est que si demain, je suis au-dessus des milliers de personnes, rien de mieux que les réseaux sociaux pour ça. Sauf que moi, je refuse, ça, c'est mon âge qui fait ça, je refuse... de donner ou d'offrir ou de même vendre ce qui relève pour moi de l'intime sur ces réseaux sociaux parce qu'en fait je me dis que ça n'a ça ne devrait pas se faire, je m'en fous et même si des gens adoreraient me voir poster des photos de moi qui joue avec mes gamins tous les jours parce que tu trouvais ça mignon ou de moi torse nu quand je suis affûté en train de faire une séance de sport et que ça satisferait peut-être les trucs mais je veux dire
- Speaker #0
Moi je m'en fous, c'est-à-dire que moi le réseau social c'est un outil, c'est un outil qui comme son nom l'indique à l'origine, il a pour trait un lien social. Et donc effectivement, parce que c'est aussi une demande économique avec laquelle j'évolue, de transmission et d'illustration de ce que je fais, mais globalement toujours au service des causes que je défends. Je l'ai fait au début, je me suis fait avoir un peu comme tout le monde, je suis arrivé, je lui ai montré des photos de moi, et puis vous étiez content, il y a eu 500 likes parce que j'ai mis une photo, 500 personnes qui l'adorent, mais bon, quand tu vois le ridicule du truc, et que tu es très vif et très merveilleux, par contre avoir des gens qui sont très nombreux parce que tu mènes un combat, parce que tu es engagé, parce que tu racontes quelque chose autour de, mais peu importe, c'est très ouvert. Pour moi l'influence ce n'est pas celui qui te vend un shampoing parce que c'est internet, parce qu'il a réussi à faire rire des gens, à faire le con sur TikTok et compagnie. Pour moi l'influence c'est ce que tu apportes concrètement à ce que tu es et idéalement avec des choses qui sont utiles et pour un certain nombre qui ne font pas appel à du matériel de consommation primaire. Donc voilà et d'ailleurs moi quand je communique et notamment avec des partenaires qui vendent des produits ou des services pour un certain nombre qui travaillent. On ne travaille jamais là-dessus. Moi, je ne fais pas la promo quand je bosse avec une boîte comme Disney, je ne fais pas la promotion du billet pour aller acheter du billet à Disney. Je raconte quels sont les combats que je mène avec eux pour la lutte contre les discriminations, pour la lutte de place des personnes handicapées, pour la formation des cast members. Quand je travaille avec Allianz, on travaille avec le médecin-chef d'Allianz et avec les équipes, on travaille sur la question de l'exclusion systématique ou de la discrimination pour l'accès à la prévoyance ou l'accès à l'assurance en parallèle. mais je ne vais pas, moi, vendre du produit d'assurance pour Alliance, quand je bosse avec Accor, je ne vends pas des chambres d'hôtel ce que je raconte c'est derrière ces collaborations-là, l'importance de pouvoir aussi penser le tourisme pour tous, voilà, donc moi je suis très à l'aise avec ça, et donc effectivement, là on a pensé une campagne de crowdfunding sur Ulule pour notre nouveau documentaire avec Philippe Santana qui m'a associé dans notre boîte de preuve des gros films, et on a fait cette on a créé cette cette campagne pour justement aller chercher à peu près 10% du budget du budget global de notre documentaire qui va parler d'émancipation des femmes par le sport et donc effectivement là on est à pas moins de 70 000 euros on a fait quelques prolongations pour la cagnotte donc qui est toujours en ligne il y a énormément de contreparties vraiment géniales à découvrir encore et qui va nous emmener jusqu'à fin juin on se donne jusqu'à fin juin après on regarde mon tournoi le French Free Open pour justement que les gens s'y intéressent et on va déjà commencer à partir en tournage et le film viendra sur vos écrans au mois de mai à peu près, 2020.
- Speaker #1
Donc du coup, oui, tu utilises tes réseaux aussi à bon escient quand tu as besoin aussi de communiquer et de fédérer des gens autour. Donc ça a marché parce que moi, j'ai modestement contribué, mais en tout cas, j'ai contribué au film via Ulule. Donc ça, du coup, c'était extrêmement efficace et je suis un peu d'accord avec toi. C'est-à-dire que je trouve que l'influence n'a d'intérêt. que si on soutient des projets dans lesquels on est impliqué, dans lesquels on s'associe, mais d'une façon naturelle. C'est-à-dire de ne pas faire la promotion forcée. On n'est pas des têtes de gondole sur les réseaux pour dire acheter mon parfum, acheter mon shampoing. Ça, c'est...
- Speaker #0
Non, mais en tout cas,
- Speaker #1
t'as raison. Utile, déjà, et sur lesquels tu peux être impliqué, j'imagine. Ça, c'est bien.
- Speaker #0
Et puis, très honnêtement, même si moi, j'en suis... que je gagne ma vie, mais globalement c'est souvent quand même des projets d'intérêt généraux. Et voilà, et après de toute façon chacun en fait ce qu'il veut, mais voilà l'utilité que j'en fais, l'utilisation que j'en fais, et d'ailleurs c'est pour ça que moi je travaille beaucoup sur LinkedIn, parce que c'est là où je peux me servir de cette plateforme pour dérouler mon plaidoyer, mes engagements. Instagram, je fais des stories quand je me demande de temps en temps, quand j'ai besoin justement de mobiliser un peu du monde. J'ai un peu ralenti Twitter parce qu'en fait, Twitter, ça fonctionne que si tu y es vraiment tout le temps, d'ailleurs comme sur les réseaux sociaux, mais là, de temps en temps, quand je veux avoir une audience pour que les journalistes puissent entendre un coup de gueule ou une prise de position un peu politique, c'est un bon outil.
- Speaker #1
Oui, Twitter, c'est toujours encore un peu journaliste et aujourd'hui, en plus, c'est très polémique parce qu'il y a de moins en moins de modération.
- Speaker #0
je le garde quand j'ai un message un peu fort à faire passer je le garde aussi mais bon globalement et puis de toute façon là moi j'ai quelqu'un qui est un commissaire quelqu'un qui t'aide un peu à gérer mais pas au sens quelqu'un qui écrit avec moi, qui travaille avec moi d'ailleurs sur différentes sociétés et quelqu'un qui me connait par coeur qui est une de mes meilleures amies avec qui je travaille que je connais depuis 23 ans et qui écrit très bien et qui mène le même combat que moi, donc c'est de lui faire des notes, des notes vocales, et de lui dire tiens voilà ce que je veux raconter, et de le mettre en forme pour moi, notamment sur LinkedIn. Bien sûr, et voilà et puis ça laisse la place à aussi des débats, pas tant sur la manière d'écrire, parce qu'elle écrit bien mieux que moi mais sur le message sur le message et la manière dont on va aller faire réfléchir les gens, la manière dont on va les calculer, les faire s'engager un peu plus, voilà, c'est ça l'idée
- Speaker #1
Ouais, c'est ça La base des réseaux sociaux et des plateformes aujourd'hui, c'était évidemment de communiquer et d'avoir des débats un peu sur ces plateformes-là. C'est le sujet principal, normalement.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
C'est de créer de l'information, des débats, des discussions. Plus ou moins, on ne réglera peut-être pas d'ailleurs sur les réseaux, mais en tout cas, qui sont des moyens de communication et d'expression, surtout. Très bien. Qu'est-ce que tu as d'autre comme projet aujourd'hui qui arrive ? Là, il y a le film et il y a les JO.
- Speaker #0
À court terme, j'ai...
- Speaker #1
French Riviera, tu nous as parlé.
- Speaker #0
On a 10-100 Paralympiques qui vont arriver le 20 mai. Là il y a Roland Garros, commentateur sur France Télévisions. Je suis consultant, donc là je vais être là pendant 15 jours sur vos écrans, sur France 2, France 3, donc je vais vous faire vous y faire. Ensuite une France Trivia, ben ouais bien sûr. Ensuite une France Trivia Open, donc l'Académie Moratoglou du 11 au 16 juin, qui est le meilleur en duo, et pour la finale sur Canal+. Ensuite moi je vais le relais de la flamme, je relaie la flamme plusieurs fois d'ailleurs. jusqu'à son arrivée en tout cas il a rendez-vous avec la femme olympique là en l'occurrence ensuite j'ai les Jeux Olympiques où là moi je vais travailler puis je vais aussi j'ai acheté des billets je vais aller regarder profiter avec ma famille mes proches les enfants ma femme mes frères regarder regarder les Jeux et ensuite moi j'ai des Jeux Paralympiques qui vont qui vont prendre aussi beaucoup de beaucoup de temps d'engagement d'énergie et voilà et avec un sujet qui est mobiliser le grand public et puis pour acheter des billets, pour aller remplir ses stades, pour aller se prendre une claque, comme tous ceux qui un jour ont passé le pas et franchi le pas d'aller voir les Jeux Paralympiques. Et là, plus que jamais, c'est une occasion unique, dans des endroits uniques, pour des athlètes extraordinaires qui vont réaliser des performances et vous offrir un spectacle incroyable. C'est le moment d'y aller.
- Speaker #1
ce qui m'a carrément plutôt bien chargé oui j'imagine et au reste du jeu en même temps t'as raison je crois que j'avais fait un point sur la billetterie avec Ludivine mais je crois que c'était plutôt bien parti quand même mais pas full full full il y
- Speaker #0
a beaucoup de billets qui ont été achetés par des collectivités, par l'état qui vont donc être mis mais le grand public qui est là sur son ordinateur chérie on te prend des places pour aller voir le petit fauteuil ça reste encore faible, même si on sait que comme dans les éditions précédentes, c'est souvent les dernières semaines que les gens s'activent. Mais voilà, je pense que c'est quelque chose qu'on doit continuer à pousser.
- Speaker #1
Bon, génial. J'arrive à une partie de la discussion. Je te pose, je te donne un mot, tu m'en donnes un autre. Association d'idées comme ça. Bon, évidemment, tennis.
- Speaker #0
Bonne journée.
- Speaker #1
c'est ça le sujet ouais ce que ça évoque sport ok outil politique et social médaille or
- Speaker #0
à pékin handicap non
- Speaker #1
Super et on arrive dans la dernière partie aussi de l'interview.
- Speaker #0
C'est tout, moi c'est le moment où je préfère que tu en aies plein. Non,
- Speaker #1
on peut en changer si tu veux. Ah bah j'en ai plein.
- Speaker #0
Si je t'ai dit ça tu penses à quoi c'est le truc ?
- Speaker #1
C'est pas mal, c'est intéressant ce genre d'exercice. Mais si je te dis Paris ?
- Speaker #0
2024.
- Speaker #1
Bon écoute, tu ne veux pas faire la liste complète, on en a beaucoup, mais en tout cas c'est ça qui est intéressant, c'est d'arriver avec un mot, de fédérer une idée en un seul mot, ce qui est plutôt efficace en général. Est-ce que tu auras un conseil pour un jeune en situation de handicap qui veut se lancer dans le sport ou qui n'ose pas, quels sont les conseils que tu pourrais lui donner ?
- Speaker #0
C'est de sortir de sa zone de confort. En fait, ce n'est pas avoir peur de se ramasser, ce n'est pas avoir peur de tomber ou de ne pas y arriver. Le sport, c'est tellement un outil puissant, c'est tellement un outil qui va te permettre de reprendre confiance en toi, qui va te permettre de créer du lien social, de vivre longtemps, de vivre mieux. de dynamiser c'est très bon aussi pour ta santé mentale tu as de l'endorphine c'est une obligation de mettre du sport dans sa vie ça devrait être obligatoire dans l'école évidemment encore plus qu'à l'heure actuelle dans l'entreprise, dans la société il devrait y avoir quand tu es dans un avion pour un long courrier il devrait y avoir une obligation mais vraiment On devrait avoir dans des grands festivals un moment de dire Hop là, tout le monde se lève, tout le monde fait du poids, tout le monde fait un peu de truc. Bref, c'est tellement important qu'il ne faut pas avoir peur d'aller se confronter à tel ou tel club. Des fois, il y a des refus. Des fois, c'est la vie, c'est un combat. Pour nous, des fois, c'est un combat plus difficile. Mais voilà, il faut y aller et puis vous avez le droit d'avoir des rêves et des envies. Et aujourd'hui, il n'y a quasiment pas... Quand il y a des sports qu'on ne peut pas pratiquer, tout compte sur la doigt d'une main. Donc voilà, fonce ! Fonce vraiment !
- Speaker #1
On va retenir, fonce ! Et c'est vrai que le sport n'est peut-être pas assez mis en avant, je trouve, dans la vie en général, même dans les écoles, tu vois, quand ils ont une heure de sport par semaine, ils font n'importe quoi, enfin entre guillemets, c'est pas du... Je trouve que c'est dommage aussi de ne pas éduquer les enfants à un niveau du sport.
- Speaker #0
Il y a de l'activité physique dans les écoles. Moi, j'ai beaucoup d'estime et de respect pour les professeurs d'éducation physique. J'en ai vu dans des établissements faire des choses incroyables, mais c'est comme tout métier. Il y a des très bons profs de sport et des mauvais. Il y a des très bons profs de français et des mauvais. Quand je dis des mauvais, en tout cas, qui ne seraient pas forcément les plus pédagogues ou les plus motivés. en l'occurrence c'est à la société et au ministère de l'éducation nationale et donc plus vraiment à l'état de valoriser le sport et pas comme uniquement quelque chose pour être un petit peu en forme physiquement ou divertir mais vraiment comme un outil politique et social puissant et qui est vertueux à tous les niveaux donc oui ça c'est une révolution qu'on doit opérer ensemble
- Speaker #1
Est-ce que tu auras un livre ou une série que tu emmèneras avec toi sur une île déserte ?
- Speaker #0
Hum... un livre qu'est-ce que j'ai lu récemment j'ai lu le Tattooer d'Hospite donc on peut pas dire que c'est le plus je suis pas sûr que j'aurais envie de le lire dix fois sur une île déserte qu'est-ce que j'emmènerais moi sur il avait beaucoup aimé Le Soleil d'Escorta de Laurent Godet je pense que ça c'est un livre que je pourrais emmener sur une île déserte et une série Je pourrais revoir, ça me ferait marrer de revoir 24 heures de chrono, 20 ans plus tard, ce serait très drôle, j'ai tous vu à l'époque. Moi j'étais accro aux séries, donc j'ai tenté un paquet, mais celle-là me ferait marrer de me taper toutes les saisons. Et puis j'aurais du temps, c'est une déserte, pour voir comment ils faisaient à l'époque, comment lutter contre le terrorisme à l'époque avec un internet très lent.
- Speaker #1
Je suis d'accord avec toi, je trouve que c'est le série qui a marqué un changement dans la narration, on n'était pas habitué à avoir des séries comme ça, qui sont un film à chaque épisode quasiment.
- Speaker #0
Exactement, mais franchement c'est drôle.
- Speaker #1
Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir au micro ?
- Speaker #0
Ouais. Moi je te recommanderais Florence Alex Gravelier, qui est ancienne numéro 2 mondial de tennis en fauteuil et française qui a été double médaille de France aux Jeux de Pékin. En simple et en double, qui est vice-présidente de la Fédération Française des Ténis aujourd'hui, qui est entrepreneuse, qui est conférencière, écrivaine, qui est femme très engagée sur la place des femmes, on l'explique beaucoup, sur la place des femmes, sur la place des femmes des régions. Ma voisine, elle habite à 300 mètres de chez moi. Ah,
- Speaker #1
donc tu n'auras pas d'excuses pour la mettre en relation.
- Speaker #0
Qui est une de mes meilleures amies, qui est la marraine de mon dernier épouse, qui me l'a marrée. Donc je te le conseille vraiment et le ferai avec plaisir.
- Speaker #1
Avec plaisir, je suis vraiment ravi de l'accueillir, en tout cas si elle accepte. Et de voir aussi son engagement qu'elle peut avoir sur d'autres thématiques aussi qu'on peut traiter. Merci beaucoup Michael je sais que ton temps est précieux donc je te remercie deux fois plus que la moyenne d'avoir pris le temps de pouvoir échanger avec moi sur ce sujet je te souhaite une bonne saison sportive tu ne vas pas arrêter je vais te suivre, je vais regarder je vais tout regarder on essaiera de se voir entre deux mais effectivement bravo pour tout ce que tu fais aussi et ton énergie qui est très communicative.
- Speaker #0
Merci beaucoup pour ça et bonne continuation pour ton podcast
- Speaker #1
A très bientôt Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti si c'est le cas n'hésitez pas à le partager avec vos proches votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr A bientôt