31. Reconnaitre son style d'attachement cover
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Melanin Next Level - Le Développement de la Femme Noire

31. Reconnaitre son style d'attachement

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31min |03/07/2024
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Melanin Next Level - Le Développement de la Femme Noire

31. Reconnaitre son style d'attachement

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31min |03/07/2024
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Description

Pour mieux vivre ses relations, il est d'abord important de savoir comment es-ce qu'on les construit.


Comprendre son style d'attachement permet de savoir ce qui ne marchent que nos relations échouent et pourquoi.

Aujourd'hui, je t'invite à en apprendre un maximum à ce sujet.


Qu'est-ce l'attachement ? Comment se crée t-il ? Quels sont les différents styles existants ? Les comportements que leurs sont associées ?

C'est parti pour nouvel épisode qui répondra à toutes ces questions !


Place à a nouveauté dans Melanin Next Level 🤩

Tu as maintenant la possibilité de :

  • Poser tes questions : Une question sur ta situation, une demande de conseil, un avis ( que je pourrais également partager à la communauté Instagram qui prendra ensuite le temps de voter ) auquel de je répondrai au sein des prochains épisodes

  • De laisser votre témoignage, d'expérience ou de vie, que je transformerai en storytelling dans une ambiance musicale afin de le partager ( anonymement bien sûr ‼️ ) sur le podcast


Pour se faire, il te suffit de m'envoyer un mail à l'adresse indiquée dans la description de cet épisode qui est hellolafrequence@gmail.com



Si tu as manqué les derniers épisodes les plus écoutés, tu peux les rattraper juste ici :


📣 Episode 29 : Au secours, je pense trop

📣 Episode 28 : Mode d'emploi d'une Introvertie.

📣 Episode 26 : Ces comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent


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Transcription

  • Speaker #0

    Pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement. Le parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Hey le continent, vous avez atterri dans Mélanie Next Level, la fréquence la plus recherchée, axée sur la compréhension du monde psychologique dans la communauté afro. Je suis Jé Doza, psychopracticienne, spécialisée dans la compréhension et la gestion du traumatisme. Alors vous verrez, mes épisodes sont assez atypiques, d'historytelling, mélangés à de la psychologie, le tout bien saucé de musiques entraînantes, mais qui ont pour seul objectif de vous éclairer sur vos situations, sur vos états d'être et sur les émotions que vous vivez et qui vous empêchent encore de trouver votre émancipation psychologique. Alors, installez-vous confortablement, car ça y est, nous partons vers le next level. Comme depuis un certain temps, je prends le temps de lire un de vos retours. Et aujourd'hui, je lis un message qu'on m'avait laissé sur Insta, un message du magazine Wonder Confidence, qui me dit Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis tombée sur votre podcast tout à l'heure pour l'épisode 26. Donc je rappelle que l'épisode 26, c'est l'épisode qui s'appelle Comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent. Et j'ai été très touchée et surtout admirative d'enfin tomber sur une femme qui lit psychologie et spiritualité. Que le Seigneur vous bénisse, vous êtes une bénédiction pour celles qui vous écoutent. Et je voudrais vraiment, mais vraiment remercier la personne qui tient cette page pour deux raisons. La première est que cette magnifique jeune femme qui s'appelle Odivia tient également un podcast qui s'appelle UMEF, donc la bréversion de Un mot pour une femme. Et dans son émission, elle reçoit des femmes avec qui elle discute et échange autour de sujets de la vie quotidienne, justement pour sensibiliser sur le dit sujet et pour le décomplexer. Moi j'ai écouté son épisode qu'elle a fait avec Chayna sur la dépendance affective, épisode que je vous invite fortement à regarder ou à écouter en podcast. Chayna qui est également une jeune femme qui m'avait écrit pour me remercier de ce que je faisais et que j'ai commencé à suivre parce qu'elle aussi, elle fait un travail incroyable en couplant la danse avec la psychologie. Elle a un concept qui s'appelle G-Smooth que je trouve juste phénoménal. Il est incroyable le truc. Parenthèse, cet épisode n'est pas du tout sponsorisé, ok ? Les filles ne me payent pas pour me parler de leur travail mais Je considère que ce qu'elles font est très utile, mais surtout très qualitatif, donc je prends un réel plaisir à en parler. Je vous invite réellement à consulter leurs réseaux respectifs pour voir ou écouter leur travail. Et les filles, si vous passez par là, sincèrement, merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites, et ne lâchez rien, continuez, c'est vraiment top. Ça, c'était la première raison. La deuxième raison est que... C'est toujours ce genre de message qui me permet d'interrompre mon éventuelle envie d'arrêter un jour de publier des épisodes sur ce podcast. Il faut savoir que pour les personnes qui sont comme moi dans l'entrepreneuriat, ce n'est pas toujours facile de tenir ses engagements personnels et professionnels dans le sens où on se fixe certains objectifs et par moments, on a envie de se relâcher, on a envie de lâcher. Et c'est ce genre de message qui me permet de confirmer ou non. les directions que je veux prendre. Donc ce sont clairement vos retours qui créent la continuité de ce podcast, ni plus ni moins. C'est le fait que vous partagez vos ouvertures d'esprit, que vous me partagez vos prises de conscience, vos changements, le fait que vous décidiez de rentrer en thérapie, le fait que le podcast soit une thérapie pour vous, qui vraiment, c'est ça vraiment qui me retient ici, là. C'est ça qui me retient dans ce podcast. Donc aujourd'hui on va parler de la théorie de l'attachement. Par contre gros gros gros disclaimer. Je vais commencer à faire des disclaimers et à rappeler ce disclaimer en chaque début d'épisode. Ce que vous entendez dans cette émission est là pour vous éduquer, c'est là pour vous sensibiliser, pour vous aider à mieux vous comprendre. Mais en aucun cas les épisodes doivent vous servir de diagnostic. Si vous vous reconnaissez dans ce que je dis, dans les exemples de storytelling que j'inclus pour mieux comprendre les sujets que j'évoque, allez consulter un professionnel, ok ? Ne vous enfermez pas dans quelque chose que vous entendez dans cette émission. Ça marche ? Ok ? Allez c'est parti ! Alors, pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple, Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Retenez que c'est l'outil qui vous aide à comprendre comment vos premières relations, celles que vous avez eues avec vos parents, avec votre entourage familial, comment ces relations ont influencé votre vie et vos relations à l'âge adulte. Les relations que vous avez eues avec ce qu'on appelle les care givers ont eu un impact significatif et crucial sur votre développement émotionnel et social durant votre enfance. Et ce sont ces interactions-là, ce sont ces échanges qui vont influencer profondément votre capacité à établir, ou non, des relations saines et sécurisées dans votre vie d'adulte. D'accord ? Donc, initialement, les comportements d'attachement sont destinés à favoriser la proximité entre un parent et son enfant. Ok ? Et à satisfaire le besoin de cet enfant de s'attacher à un adulte sécurisant. Quand vous êtes enfant, les liens d'attachement et leur qualité, et j'appuie sur le mot qualité, ces liens que vous créez avec vos parents vont non seulement influencer vos capacités relationnelles, mais aussi vous aider à réguler vos émotions une fois arrivés à l'âge adulte. Prenons l'exemple d'un bébé qu'on va appeler Nathalie. Donc lorsque Nathalie vient au monde, elle va développer un besoin inné de s'attacher spécialement à une figure d'attachement. La figure d'attachement étant celle qui s'occupe le plus fréquemment d'elle. Donc, le plus souvent, c'est maman, le plus souvent, c'est sa mère. Mais en cas d'absence de sa mère, Nathalie va donner ce rôle à n'importe quel adulte qui peut répondre à ses sollicitations et ses besoins dans les moments de détresse. Les moments de détresse, c'est-à-dire les moments où elle se sentira en danger, les moments où elle sera stressée. Et il faut que cette personne puisse répondre à cela de manière efficace, convenable et constante. Ok ? Donc ce que j'appelle ici un besoin d'attachement, c'est ce besoin de proximité que Nathalie va rechercher auprès de sa figure d'attachement. Donc grosso modo, quand on est bébé, ce que l'on recherche le plus, c'est la consolation et le fait que l'on réponde positivement à nos besoins d'affection. D'accord ? Et c'est grâce à la façon de répondre à ces demandes que Nathalie se sentira protégée et en sécurité par sa figure d'attachement. Ok ? Donc pour toutes celles qui ont un bébé actuellement, là je m'adresse aux nouvelles mamans, les cris, les pleurs, les sourires, les gazouilles que bébé vous fait quand il vous regarde sont en fait des comportements d'attachement. Et ces comportements n'ont qu'un seul objectif, c'est de créer un lien entre vous et lui. Donc plus vous répondez de manière adaptée à ce comportement, Plus vous aidez votre bébé à diminuer sa détresse, plus il va vous le rendre avec des signaux comme le sourire, pour de nouveau recevoir de votre part de l'affection. Parce qu'il sait que quand il vous sourit, vous ne pouvez pas résister. D'accord ? Vous avez forcément envie de le toucher, vous avez envie de le cajoler, vous avez envie de lui sourire à nouveau, vous avez envie de le prendre dans vos bras et lui, du coup, ça le renforce et ça le sécurise. D'accord ? Bon, je ne vais pas rentrer dans tout le développement de l'enfant, mais voilà comment exempler la définition de l'attachement entre un enfant et sa mère. Maintenant, à l'origine de la théorie de l'attachement, une psychologue avait mis en avant au départ trois patterns, trois types d'attachement en observant des interactions mère-enfant. Elle avait mis en avant l'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement ambivalent ou attachement anxieux. Là, on va faire un peu de storytelling, d'accord ? On va faire un peu d'études de cas sous forme d'histoire pour que ce soit plus facile, plus fit, plus ludique, plus appréciable dans vos oreilles. Simplement, imaginez qu'on est en train d'observer des enfants à l'intérieur d'une salle remplie de jeux, un espace de jeux pour enfants dans lequel leur figure d'attachement est présente. Pour commencer, on va prendre le cas de Sophia. Sophia a un attachement sécure. De ce fait, elle sait explorer son environnement toute seule. Et quand sa mère sort de la pièce, elle va montrer des signes de détresse, donc elle va pleurer, elle va crier, elle va se sentir un peu stressée. Mais quand sa mère revient dans la pièce, Sophia va l'accueillir à bras ouverts parce qu'elle sait que sa mère va être disponible. Elle va être réceptive à ses pleurs et elle va la rassurer. Et c'est ce sentiment de sécurité qui lui permettra de développer des relations sociales et de faire des expériences en toute autonomie. Donc, une fois qu'elle se sentira réconfortée, elle retournera jouer, elle retournera à sa basse live. D'accord ? Prenons maintenant le cas d'Ismaël. Ismaël, lui, a un attachement évitant. Lorsque sa mère va sortir de l'espace de jeu, donc lorsqu'elle va sortir de la pièce, cela va lui être totalement indifférent. Que maman soit là ou qu'elle ne soit pas dans la pièce, c'est la même chose. Les enfants avec un attachement évitant n'expriment pas de stress, ils n'expriment pas d'émotion de détresse et ils évitent généralement la proximité avec leur figure d'attachement. Pourquoi ? parce qu'il ne considère pas cette figure, il ne considère pas la personne qui est supposée les sécuriser comme des personnes capables de calmer leur stress. Donc, avec cet attachement, Ismaël va se focaliser sur ce qu'il y a dans l'espace de jeu, sur ce qu'il y a dans la pièce, donc ses jouets, ses dessins, mais il va également se montrer très à l'aise avec une personne qu'il ne connaît pas du tout. donc là en termes d'autonomie dans ce style d'attachement Ismaël lui, il est au top il est au top mais il est un peu trop au top et donc s'il est un peu trop au top pour son âge forcément il ne l'est pas de la bonne manière Si je vous le mets dans un autre contexte, imaginons Ismaël, 4 ans, qui vit avec ses parents, qui sont des parents aimants, mais qui ont une approche parentale assez distante. Ils ne répondent pas de manière affectueuse aux besoins émotionnels d'Ismaël. Donc par exemple, quand Ismaël pleure ou cherche du réconfort, ses parents lui disent souvent arrête de pleurer ou t'es un grand garçon, tu peux te débrouiller toute seule, allez vas-y, fais-le tout seul Si on place Ismaël dans un espace, comme je l'ai fait au début par rapport à la salle de jeu, imaginons qu'on le met dans une garderie. Donc quand Ismaël est à la garderie, il explore librement ses jouets, il va vaquer à ses activités, mais il ne se soucie pas de la présence de ses parents. Et quand on va le regarder, Ismaël va paraître comme un enfant très indépendant, très autonome pour son âge. Et à la fin de la journée, quand sa mère vient le chercher, Ismaël ne montre pas forcément d'enthousiasme particulier. Il continue de jouer ou s'engage dans une activité sans pour autant courir vers maman ni lui montrer de signe de joie. Généralement, les parents d'enfants avec un attachement évitant sont eux-mêmes des personnes émotionnellement distantes ou insensibles aux besoins de leur enfant. Par conséquent, l'enfant s'est adapté. Il s'est adapté à ce qu'il vit. Ensuite, prenons le cas de Sacha. Sacha, elle, elle a un attachement ambivalent, qu'on peut appeler aussi un attachement anxieux. Et pour Sacha, que maman sorte ou que maman ne sorte pas de la salle de jeu, Sacha va ressentir une détresse extrêmement importante. Dans cet attachement, Sacha va être très, très, très, très proche de sa mère. C'est généralement les bébés collants. Elle va avoir énormément de mal à explorer son environnement, à jouer avec ses jeux toute seule. On dit ambivalent parce que dans sa détresse, Sacha va montrer une forme de dualité, on va appeler ça comme ça. Une forme de dualité quand elle va exprimer ses émotions envers sa mère. C'est-à-dire que... elle va à la fois chercher à être consolée auprès de sa maman, mais en même temps, elle va refuser le contact de sa mère en manifestant par exemple des gros excès de colère, des gros excès de pleurs. C'est ça l'ambivalence, c'est ça l'attachement ambivalent. Elle est ici l'ambivalence. Et alors si sa mère quitte la pièce, non seulement de un c'est le drame, mais en plus de ça, lorsqu'elle va re-rentrer dans l'espace, Sacha va être difficilement consolable. D'accord ? Donc je vous place Sacha dans un... Le contexte de la vie courante, imaginez Sacha, 5 ans, qui vit avec des parents qui sont assez imprévisibles dans leur manière de répondre à ses besoins émotionnels. C'est-à-dire que parfois, ils sont très attentionnés, très réactifs, mais à d'autres moments, ils sont parfois distants et préoccupés par leurs propres problèmes. Donc quand Sacha, elle, on la laisse à la garderie, elle monte une forte détresse dès que maman quitte la pièce. Dès que maman la laisse pour lui dire Sacha, ma chérie, je viens te chercher à 16h elle crie, elle craque, elle n'en peut plus, elle est au bout. elle va pleurer intensément, elle va s'accrocher aux jambes de sa maman, elle va refuser de partir. Et même après le départ de maman, Sacha va continuer de pleurer et d'être dans des gros excès, dans un gros moment de détresse pendant une période assez prolongée, pendant un assez long moment. Et elle va être très, très difficile à calmer malgré les efforts des personnes qui vont être autour d'elle pour la consoler. D'accord ? Donc là, on a vu... Les trois premiers styles. Parce que ce sont ces trois premiers styles-là qui avaient été mis en avant. L'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement anxieux ou attachement bivalent. Mais il s'est passé quelque chose. Là, je suis totalement en train de vous faire un cours psychotraumato. Là, vous êtes en plein dans ma fac. D'accord ? Vous êtes dans mon amphi et je suis en train de vous enseigner un cours de psychotraumato pour les nuls. Donc, que s'est-il passé ? Parce que vous allez me dire, mais Jay, il me manque un attachement. Il manque un truc, pour ceux qui connaissent un peu les styles d'attachement. Donc, que s'est-il passé ? La psychologue a noté qu'en fait, au sein du groupe d'enfants qu'elle observait, il y avait un type d'enfant dont les comportements ne correspondaient pas à ces trois catégories. Parce que les enfants avaient... à la fois des comportements similaires au style d'attachement évitant et à la fois des comportements similaires au style d'attachement anxieux. Et c'est à partir de cette observation-là, c'est en étudiant leur cas, qu'est apparu le quatrième style d'attachement qu'on appelle l'attachement désorganisé. Et pour vous parler de l'attachement désorganisé, on va prendre l'exemple de Maël. Maëlle qui a un attachement désorganisé va montrer des comportements contradictoires et conflictuels au moment où sa mère va rentrer dans la salle de jeu. Elle va agir de manière un peu confuse, comme si elle avait un peu peur de sa mère. Pourquoi elle agit comme ça ? Parce que généralement... Ce lien d'attachement est présent chez 90% des enfants qui ont subi soit de la maltraitance, soit de la négligence, et qui est en lien en fait avec l'existence d'un traumatisme non résolu de la figure d'attachement. Et c'est là que l'aspect traumatologique de l'épisode rentre en scène. Je vais commencer à faire beaucoup plus de traumas. Je vais commencer à en parler beaucoup plus parce que... pour un tas de raisons, parce que j'aime la traumato, et que plus le temps passe, plus j'ai réellement envie de me spécialiser dans cela. Et il y a beaucoup à dire en termes de traumatisme au sein de notre communauté. Beaucoup de choses à démystifier, j'ai envie de dire comme ça, beaucoup de choses à vulgariser. Donc, il y a beaucoup à dire. Pour en revenir à mes chèvres, il faut noter qu'un parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Et comme cela va déclencher une détresse chez l'enfant, le stress étant ici une détresse, l'enfant ne va pas... parvenir à trouver du réconfort auprès de sa figure d'attachement. Parce que ce que l'enfant recherche auprès de sa figure d'attachement, c'est de la sécurité, c'est du réconfort, c'est de la consolation, c'est des câlins, c'est des bisous. Si vous montrez autre chose que ça à votre enfant, votre enfant est perdu. Par conséquent, L'enfant va se sentir comme si elle était à une intersection, comme si elle était arrivée à un coin de rue qui lui explique que soit je prends à gauche et je vais rechercher de la proximité avec maman, soit je prends à droite et je ne vais pas parce que je préfère rester vigilante parce qu'en fait, des fois maman me fait peur, elle a des comportements bizarres, des comportements que moi je n'aime pas et là je n'ai pas envie de m'y confronter, donc du coup je reste là. Et c'est également ce qui se passe. Si je reprends le cas de Maëlle pour que vous puissiez comprendre, imaginez Maëlle, 3 ans, qui vit dans une maison où il y a des disputes constantes entre ses parents. Donc lorsque sa mère est stressée, elle est soit très distante envers Maëlle ou au contraire, elle est super intrusive. Parfois, elle va crier sur Maëlle sans raison et après, elle va venir, elle va s'excuser auprès d'elle, elle va l'embrasser, lui faire des câlins. Donc lorsque Maëlle va se séparer de sa mère, Quand je dis séparer, ça veut dire que maman descend, va faire des courses et elle revient. Ou maman laisse Maëlle à la garderie, elle s'en va le matin, elle revient le soir. C'est ce qu'on appelle une séparation. Quand Maëlle va se séparer de sa mère et que cette dernière va revenir, Maëlle pourrait, comme un enfant sécure, courir vers sa mère, soit en pleurant, soit en riant. Mais dès qu'elle va arriver devant elle, au contraire, Maëlle va soit la repousser, soit elle va se détourner d'elle, parce qu'en fait elle ne sait pas comment réagir avec sa mère. Et là, ici, grosse parenthèse, mais pas des moindres, lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement-là. Lorsque les parents sont tellement absorbés par leur propre vécu traumatique, leur stress est dirigé automatiquement vers leurs enfants. Et comme ils ne savent pas comment réguler leur émotion, comment réguler leur stress pour répondre aux besoins des enfants, ils vont donc avoir des gestes, des expressions émotionnelles qui vont soit effrayer, soit stresser l'enfant. Et comme ce dernier ne trouve pas, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, une réponse convenable à ses besoins de sécurité auprès de sa figure d'attachement, forcément, il va réagir de manière contradictoire ou conflictuelle face à une situation. Et c'est le fait de réagir à plusieurs reprises de cette manière conflictuelle ou contradictoire qui va créer chez lui maintenant un traumatisme. D'accord ? Je ferme la grosse, grosse, grosse, grosse parenthèse. Ok, bon là j'ai pris le temps d'explorer l'aspect de l'enfance. J'ai pris le temps parce que primo c'est important de savoir comment tout cela commence au sein de chacun, mais surtout parce qu'il y a des mamans en fait qui m'écoutent, il y a des nouvelles mamans qui m'écoutent, donc c'est aussi pour qu'elles soient sensibilisées sur l'attachement qu'elles donnent à leur enfant. sur elles et sur ce qu'elles sont susceptibles ou non de transmettre à leur enfant. Maintenant, on va voir ce que ça donne à l'âge adulte. On va voir la partie qui est maintenant plus intéressante. Donc, les adultes qui ont un attachement sécurisé ont tendance à avoir des relations équilibrées et stables. Ils sont capables de se fier aux autres, ils sont capables de faire confiance aux autres, tout en étant à l'aise avec leur propre intimité. Leur propre intimité, ça ne se dit pas, parce que c'est... Je ne sais pas si on dit rhodon, je pense que c'est un pléonasme. Je ne vais pas dire leur propre intimité. Elles sont à l'aise avec leur intimité et leur autonomie. Je reprends l'exemple de Sophia, que j'ai utilisé pour exempler l'attachement sécure. Sophia est devenue adulte. Sophia est en couple avec un monsieur qu'on va appeler Alexis depuis cinq ans. Ils communiquent ouvertement sur leurs sentiments et leurs besoins. Lorsqu'ils sont en désaccord, ils en parlent calmement et ils cherchent des solutions ensemble. Sophia a confiance en Alexis pour la soutenir émotionnellement et vice versa. Et par exemple, si Alexis doit s'absenter sur une longue durée, Sophia se sent certes triste, Alexis va lui manquer, mais elle sait qu'il reviendra et qu'ils resteront en contact. Donc, leur relation est marquée par un sentiment de sécurité et de soutien grâce à l'équilibre émotionnel et sécuritaire qu'a reçu Sophia dans son enfance. Ensuite, on a les adultes qui ont un attachement évitant. Ces adultes-là ont tendance à minimiser l'importance des relations proches. Ils vont plutôt valoriser l'indépendance et peuvent avoir du mal à s'ouvrir émotionnellement aux autres. Et généralement, ils ont beaucoup du mal à demander de l'aide. Pour ça, je reprends le cas d'Ismaël. Donc Ismaël a grandi, Ismaël a développé une carrière professionnelle au top, Ismaël a beaucoup d'amis, mais Ismaël garde des relations très superficielles avec les gens. Lorsqu'il commence à s'approcher émotionnellement d'une partenaire, il devient distant et va chercher des raisons pour partir. Donc sa petite amie, Myriam, va remarquer qu'il évite les conversations profondes ou il change souvent de sujet lorsque cela lui provoque des émotions un peu trop intenses. Et Ismaël, grand chevalier, va toujours préférer résoudre ses problèmes tout seul, même s'il est stressé. même si le ciel lui tombe sur la tête et va avoir du mal à montrer sa vulnérabilité. Concernant maintenant les personnes qui ont un attachement anxieux ou un attachement ambivalent, généralement ces adultes vont rechercher l'assurance constante auprès de leur partenaire. Ils vont être très affectueux, mais aussi très possessifs et très craintifs d'être abandonnés. D'accord ? Donc là, je reprends ma petite Sacha. Sacha. On va dire que Sacha est très amoureuse d'un jeune homme qui s'appelle Noah. Mais elle a constamment besoin que Noah la rassure. Donc elle va lui envoyer, par exemple, beaucoup de messages lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il est au travail ou lorsqu'il s'absente. Et elle va très vite s'inquiéter s'il ne répond pas sous peu. Noah, lui... il aime Sacha. Il est amoureux d'elle. Le problème, c'est que parfois, il se sent un peu étouffé par Sacha. Parce que Sacha lui demande un peu trop d'attention. Et il observe que ses inquiétudes ne finissent jamais. Et lorsque Noah et Sacha se disputent, Sacha a toujours peur que Noah la quitte. Et par conséquent, elle peut devenir très, très, très émotionnelle et lui demander constamment de lui prouver son amour. OK ? Et enfin ? Pour arriver au cas des adultes qui ont un attachement désorganisé, ces derniers vont avoir des relations la plupart du temps chaotiques, des relations assez imprévisibles. Ils vont naviguer entre le désir d'intimité et la peur de proximité, et cela souvent à cause d'un traumatisme non résolu. Donc je finis avec Maëlle, qui, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a grandi dans une maison où les disputes étaient fréquentes et violentes. Donc dans sa vie adulte, Maëlle recherche les relations intimes, elle aspire à avoir des relations intimes, mais une fois qu'elle est à l'intérieur de ces relations intimes, elle a peur. Elle se sent effrayée et très méfiante. Dans ses relations amoureuses, elle va être extrêmement affectueuse à un moment et brutalement, comme ça, elle va se retirer sans raison. Et si elle se sent vulnérable dans une situation, elle va avoir des réactions de colère ou des réactions de panique qui vont choquer son partenaire. Son partenaire qu'on va appeler Karl, qui lui va se sentir totalement perdu par ses changements d'humeur et qui ne va pas comprendre pourquoi est-ce qu'on passe du jour à la nuit dans ses comportements. Les comportements sont totalement contradictoires. Ça marche ? Ouais, là je vous ai vraiment fait une masterclass en fait. Donc là, normalement, vous êtes incollables sur le sujet. Vous êtes incollables sur la théorie de l'attachement. Parce que je vous ai vraiment tout dit. Là, c'était un épisode plutôt psychoéducatif pour vous enseigner ce qu'étaient les styles d'attachement et la théorie de l'attachement. Dans un prochain épisode, on verra comment guérir des blessures d'attachement. D'accord ? Donc, je récapitule en quatre points. Attachement sécurisé, on obtient des relations stables et équilibrées, une communication ouverte, Une capacité à gérer les conflits de manière constructive. Attachement évitant, on a tendance à minimiser l'importance des relations, on a des difficultés à s'ouvrir émotionnellement et on valorise de manière excessive l'indépendance. Attachement anxieux ou ambivalent, on a besoin constamment d'être rassuré, on a peur de l'abandon, on a des comportements possessifs et dépendants. Et attachement désorganisé, On a des relations chaotiques et parfois imprévisibles. On a peur de l'intimité et on a des comportements contradictoires et impulsifs au sein des relations. Avant de vous laisser, parce que là je pense que l'épisode du jour est un peu long. Ça m'a fait plaisir et j'espère que ça vous a fait plaisir et j'espère qu'il a été quand même assez clair. Mais... Avant de vous laisser, je voulais vous dire ceci. Je n'ai pas publié d'épisode pendant trois mois parce que je voulais apporter une expansion à ce podcast. Simplement, je ne savais pas comment ni quoi faire. Je n'arrêtais pas de me dire que ce podcast, il n'est pas pour moi, il est pour les femmes qui m'écoutent. Il est là pour leur permettre d'éveiller leur conscience sur ce qu'elles vivent, pour leur permettre d'en savoir plus sur leur santé mentale, d'en savoir plus sur ce que vivent d'autres femmes comme elles. Ce podcast, il est là pour mettre un volume. sur les souffrances cachées, sur les incompréhensions, les non-dits. C'est d'ailleurs pour ça qu'à chaque début d'épisode, je dis la fréquence la plus recherchée. D'accord ? Pour ceux qui me suivent sur Insta, vous avez sûrement dû voir que je n'y suis pratiquement pas, mais là je reviens progressivement. Je n'y étais pas parce que j'avais mis une pause sur les réseaux, parce que j'ai enfin décidé de développer mon écriture afin d'en faire un métier, et de faire en sorte que ce métier se rajoute à ma vocation. Non pas que je ne fasse plus de consultations, du moins pas pour le moment, mais j'embraye une nouvelle étape de ma vie professionnelle qui fait littéralement sens pour moi. Donc, dans cette nouvelle perspective d'être écrivain... de transmettre la psychologie au travers d'histoires, de chroniques, d'articles de presse, etc. J'ai pensé à vos histoires. Et c'est là que j'ai trouvé l'expansion que je voulais apporter à ce podcast qui va être de raconter vos histoires, raconter vos témoignages, de répondre à vos questions, de faire de ce podcast votre open mic en permettant aux autres femmes qui comme vous écoutent cette émission de se retrouver dans vos histoires. Donc aujourd'hui, ce que je recherche, c'est vous. Mon expansion, c'est vous. Donc, ce que j'aimerais vous proposer, c'est que pour celles qui souhaitent enfin libérer la parole, qu'elles puissent me laisser leur témoignage, leur expérience de vie, un événement qui aurait été traumatisant, de manière à ce que je puisse transformer ceci en storytelling. D'accord ? Que je puisse faire de votre histoire une histoire qui permettra d'enseigner, d'édifier, d'encourager les auditrices et auxquelles j'apporterai éventuellement... Un aspect psychoéducatif par la suite. J'invite également celles qui ont besoin à m'envoyer leurs questions. Questions auxquelles je répondrai au travers des épisodes à venir. D'accord ? Je pense que pour un next level, je ne pouvais pas faire mieux. Puisque vous me connaissez, vous savez que j'aime retranscrire les émotions. Vous savez que je sais écrire des histoires et que je sais y mettre l'atmosphère musicale appropriée afin que cela soit plus doux, plus mielleux aux oreilles, mais que surtout, surtout, surtout, que cela vous impacte et vous permette de mieux comprendre la psychologie. Donc, j'ai à cœur de faire en sorte que ce podcast soit toujours un élément qui fasse partie de votre transformation, qui fasse partie de votre élevation psychologique, sociale et spirituelle. Et je suis convaincue que l'histoire des unes participe à la transformation des autres. D'accord ? Je vous laisse toutes les informations dans la biographie de cet épisode et je n'ai qu'une hâte, c'est de vous lire. De lire votre témoignage, de lire vos récits, vos expériences de vie, mais aussi de prendre connaissance de vos questions, de ce qui vous traquasse en ce moment et de pouvoir le partager dans cette émission. Ok ? Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'écrire sur Insta, bien que je sois présente à moitié sur les réseaux, je lis quand même vos messages. J'espère que cet épisode vous a plu, il était dense ! condensé, mais très très très constructif, parce que c'est ici que je vous laisse les amis. Aujourd'hui on a trop duré ensemble, mais c'est toujours un plaisir de vous retrouver. J'ai rendu le micro.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci.

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Pour mieux vivre ses relations, il est d'abord important de savoir comment es-ce qu'on les construit.


Comprendre son style d'attachement permet de savoir ce qui ne marchent que nos relations échouent et pourquoi.

Aujourd'hui, je t'invite à en apprendre un maximum à ce sujet.


Qu'est-ce l'attachement ? Comment se crée t-il ? Quels sont les différents styles existants ? Les comportements que leurs sont associées ?

C'est parti pour nouvel épisode qui répondra à toutes ces questions !


Place à a nouveauté dans Melanin Next Level 🤩

Tu as maintenant la possibilité de :

  • Poser tes questions : Une question sur ta situation, une demande de conseil, un avis ( que je pourrais également partager à la communauté Instagram qui prendra ensuite le temps de voter ) auquel de je répondrai au sein des prochains épisodes

  • De laisser votre témoignage, d'expérience ou de vie, que je transformerai en storytelling dans une ambiance musicale afin de le partager ( anonymement bien sûr ‼️ ) sur le podcast


Pour se faire, il te suffit de m'envoyer un mail à l'adresse indiquée dans la description de cet épisode qui est hellolafrequence@gmail.com



Si tu as manqué les derniers épisodes les plus écoutés, tu peux les rattraper juste ici :


📣 Episode 29 : Au secours, je pense trop

📣 Episode 28 : Mode d'emploi d'une Introvertie.

📣 Episode 26 : Ces comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent


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Transcription

  • Speaker #0

    Pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement. Le parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Hey le continent, vous avez atterri dans Mélanie Next Level, la fréquence la plus recherchée, axée sur la compréhension du monde psychologique dans la communauté afro. Je suis Jé Doza, psychopracticienne, spécialisée dans la compréhension et la gestion du traumatisme. Alors vous verrez, mes épisodes sont assez atypiques, d'historytelling, mélangés à de la psychologie, le tout bien saucé de musiques entraînantes, mais qui ont pour seul objectif de vous éclairer sur vos situations, sur vos états d'être et sur les émotions que vous vivez et qui vous empêchent encore de trouver votre émancipation psychologique. Alors, installez-vous confortablement, car ça y est, nous partons vers le next level. Comme depuis un certain temps, je prends le temps de lire un de vos retours. Et aujourd'hui, je lis un message qu'on m'avait laissé sur Insta, un message du magazine Wonder Confidence, qui me dit Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis tombée sur votre podcast tout à l'heure pour l'épisode 26. Donc je rappelle que l'épisode 26, c'est l'épisode qui s'appelle Comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent. Et j'ai été très touchée et surtout admirative d'enfin tomber sur une femme qui lit psychologie et spiritualité. Que le Seigneur vous bénisse, vous êtes une bénédiction pour celles qui vous écoutent. Et je voudrais vraiment, mais vraiment remercier la personne qui tient cette page pour deux raisons. La première est que cette magnifique jeune femme qui s'appelle Odivia tient également un podcast qui s'appelle UMEF, donc la bréversion de Un mot pour une femme. Et dans son émission, elle reçoit des femmes avec qui elle discute et échange autour de sujets de la vie quotidienne, justement pour sensibiliser sur le dit sujet et pour le décomplexer. Moi j'ai écouté son épisode qu'elle a fait avec Chayna sur la dépendance affective, épisode que je vous invite fortement à regarder ou à écouter en podcast. Chayna qui est également une jeune femme qui m'avait écrit pour me remercier de ce que je faisais et que j'ai commencé à suivre parce qu'elle aussi, elle fait un travail incroyable en couplant la danse avec la psychologie. Elle a un concept qui s'appelle G-Smooth que je trouve juste phénoménal. Il est incroyable le truc. Parenthèse, cet épisode n'est pas du tout sponsorisé, ok ? Les filles ne me payent pas pour me parler de leur travail mais Je considère que ce qu'elles font est très utile, mais surtout très qualitatif, donc je prends un réel plaisir à en parler. Je vous invite réellement à consulter leurs réseaux respectifs pour voir ou écouter leur travail. Et les filles, si vous passez par là, sincèrement, merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites, et ne lâchez rien, continuez, c'est vraiment top. Ça, c'était la première raison. La deuxième raison est que... C'est toujours ce genre de message qui me permet d'interrompre mon éventuelle envie d'arrêter un jour de publier des épisodes sur ce podcast. Il faut savoir que pour les personnes qui sont comme moi dans l'entrepreneuriat, ce n'est pas toujours facile de tenir ses engagements personnels et professionnels dans le sens où on se fixe certains objectifs et par moments, on a envie de se relâcher, on a envie de lâcher. Et c'est ce genre de message qui me permet de confirmer ou non. les directions que je veux prendre. Donc ce sont clairement vos retours qui créent la continuité de ce podcast, ni plus ni moins. C'est le fait que vous partagez vos ouvertures d'esprit, que vous me partagez vos prises de conscience, vos changements, le fait que vous décidiez de rentrer en thérapie, le fait que le podcast soit une thérapie pour vous, qui vraiment, c'est ça vraiment qui me retient ici, là. C'est ça qui me retient dans ce podcast. Donc aujourd'hui on va parler de la théorie de l'attachement. Par contre gros gros gros disclaimer. Je vais commencer à faire des disclaimers et à rappeler ce disclaimer en chaque début d'épisode. Ce que vous entendez dans cette émission est là pour vous éduquer, c'est là pour vous sensibiliser, pour vous aider à mieux vous comprendre. Mais en aucun cas les épisodes doivent vous servir de diagnostic. Si vous vous reconnaissez dans ce que je dis, dans les exemples de storytelling que j'inclus pour mieux comprendre les sujets que j'évoque, allez consulter un professionnel, ok ? Ne vous enfermez pas dans quelque chose que vous entendez dans cette émission. Ça marche ? Ok ? Allez c'est parti ! Alors, pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple, Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Retenez que c'est l'outil qui vous aide à comprendre comment vos premières relations, celles que vous avez eues avec vos parents, avec votre entourage familial, comment ces relations ont influencé votre vie et vos relations à l'âge adulte. Les relations que vous avez eues avec ce qu'on appelle les care givers ont eu un impact significatif et crucial sur votre développement émotionnel et social durant votre enfance. Et ce sont ces interactions-là, ce sont ces échanges qui vont influencer profondément votre capacité à établir, ou non, des relations saines et sécurisées dans votre vie d'adulte. D'accord ? Donc, initialement, les comportements d'attachement sont destinés à favoriser la proximité entre un parent et son enfant. Ok ? Et à satisfaire le besoin de cet enfant de s'attacher à un adulte sécurisant. Quand vous êtes enfant, les liens d'attachement et leur qualité, et j'appuie sur le mot qualité, ces liens que vous créez avec vos parents vont non seulement influencer vos capacités relationnelles, mais aussi vous aider à réguler vos émotions une fois arrivés à l'âge adulte. Prenons l'exemple d'un bébé qu'on va appeler Nathalie. Donc lorsque Nathalie vient au monde, elle va développer un besoin inné de s'attacher spécialement à une figure d'attachement. La figure d'attachement étant celle qui s'occupe le plus fréquemment d'elle. Donc, le plus souvent, c'est maman, le plus souvent, c'est sa mère. Mais en cas d'absence de sa mère, Nathalie va donner ce rôle à n'importe quel adulte qui peut répondre à ses sollicitations et ses besoins dans les moments de détresse. Les moments de détresse, c'est-à-dire les moments où elle se sentira en danger, les moments où elle sera stressée. Et il faut que cette personne puisse répondre à cela de manière efficace, convenable et constante. Ok ? Donc ce que j'appelle ici un besoin d'attachement, c'est ce besoin de proximité que Nathalie va rechercher auprès de sa figure d'attachement. Donc grosso modo, quand on est bébé, ce que l'on recherche le plus, c'est la consolation et le fait que l'on réponde positivement à nos besoins d'affection. D'accord ? Et c'est grâce à la façon de répondre à ces demandes que Nathalie se sentira protégée et en sécurité par sa figure d'attachement. Ok ? Donc pour toutes celles qui ont un bébé actuellement, là je m'adresse aux nouvelles mamans, les cris, les pleurs, les sourires, les gazouilles que bébé vous fait quand il vous regarde sont en fait des comportements d'attachement. Et ces comportements n'ont qu'un seul objectif, c'est de créer un lien entre vous et lui. Donc plus vous répondez de manière adaptée à ce comportement, Plus vous aidez votre bébé à diminuer sa détresse, plus il va vous le rendre avec des signaux comme le sourire, pour de nouveau recevoir de votre part de l'affection. Parce qu'il sait que quand il vous sourit, vous ne pouvez pas résister. D'accord ? Vous avez forcément envie de le toucher, vous avez envie de le cajoler, vous avez envie de lui sourire à nouveau, vous avez envie de le prendre dans vos bras et lui, du coup, ça le renforce et ça le sécurise. D'accord ? Bon, je ne vais pas rentrer dans tout le développement de l'enfant, mais voilà comment exempler la définition de l'attachement entre un enfant et sa mère. Maintenant, à l'origine de la théorie de l'attachement, une psychologue avait mis en avant au départ trois patterns, trois types d'attachement en observant des interactions mère-enfant. Elle avait mis en avant l'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement ambivalent ou attachement anxieux. Là, on va faire un peu de storytelling, d'accord ? On va faire un peu d'études de cas sous forme d'histoire pour que ce soit plus facile, plus fit, plus ludique, plus appréciable dans vos oreilles. Simplement, imaginez qu'on est en train d'observer des enfants à l'intérieur d'une salle remplie de jeux, un espace de jeux pour enfants dans lequel leur figure d'attachement est présente. Pour commencer, on va prendre le cas de Sophia. Sophia a un attachement sécure. De ce fait, elle sait explorer son environnement toute seule. Et quand sa mère sort de la pièce, elle va montrer des signes de détresse, donc elle va pleurer, elle va crier, elle va se sentir un peu stressée. Mais quand sa mère revient dans la pièce, Sophia va l'accueillir à bras ouverts parce qu'elle sait que sa mère va être disponible. Elle va être réceptive à ses pleurs et elle va la rassurer. Et c'est ce sentiment de sécurité qui lui permettra de développer des relations sociales et de faire des expériences en toute autonomie. Donc, une fois qu'elle se sentira réconfortée, elle retournera jouer, elle retournera à sa basse live. D'accord ? Prenons maintenant le cas d'Ismaël. Ismaël, lui, a un attachement évitant. Lorsque sa mère va sortir de l'espace de jeu, donc lorsqu'elle va sortir de la pièce, cela va lui être totalement indifférent. Que maman soit là ou qu'elle ne soit pas dans la pièce, c'est la même chose. Les enfants avec un attachement évitant n'expriment pas de stress, ils n'expriment pas d'émotion de détresse et ils évitent généralement la proximité avec leur figure d'attachement. Pourquoi ? parce qu'il ne considère pas cette figure, il ne considère pas la personne qui est supposée les sécuriser comme des personnes capables de calmer leur stress. Donc, avec cet attachement, Ismaël va se focaliser sur ce qu'il y a dans l'espace de jeu, sur ce qu'il y a dans la pièce, donc ses jouets, ses dessins, mais il va également se montrer très à l'aise avec une personne qu'il ne connaît pas du tout. donc là en termes d'autonomie dans ce style d'attachement Ismaël lui, il est au top il est au top mais il est un peu trop au top et donc s'il est un peu trop au top pour son âge forcément il ne l'est pas de la bonne manière Si je vous le mets dans un autre contexte, imaginons Ismaël, 4 ans, qui vit avec ses parents, qui sont des parents aimants, mais qui ont une approche parentale assez distante. Ils ne répondent pas de manière affectueuse aux besoins émotionnels d'Ismaël. Donc par exemple, quand Ismaël pleure ou cherche du réconfort, ses parents lui disent souvent arrête de pleurer ou t'es un grand garçon, tu peux te débrouiller toute seule, allez vas-y, fais-le tout seul Si on place Ismaël dans un espace, comme je l'ai fait au début par rapport à la salle de jeu, imaginons qu'on le met dans une garderie. Donc quand Ismaël est à la garderie, il explore librement ses jouets, il va vaquer à ses activités, mais il ne se soucie pas de la présence de ses parents. Et quand on va le regarder, Ismaël va paraître comme un enfant très indépendant, très autonome pour son âge. Et à la fin de la journée, quand sa mère vient le chercher, Ismaël ne montre pas forcément d'enthousiasme particulier. Il continue de jouer ou s'engage dans une activité sans pour autant courir vers maman ni lui montrer de signe de joie. Généralement, les parents d'enfants avec un attachement évitant sont eux-mêmes des personnes émotionnellement distantes ou insensibles aux besoins de leur enfant. Par conséquent, l'enfant s'est adapté. Il s'est adapté à ce qu'il vit. Ensuite, prenons le cas de Sacha. Sacha, elle, elle a un attachement ambivalent, qu'on peut appeler aussi un attachement anxieux. Et pour Sacha, que maman sorte ou que maman ne sorte pas de la salle de jeu, Sacha va ressentir une détresse extrêmement importante. Dans cet attachement, Sacha va être très, très, très, très proche de sa mère. C'est généralement les bébés collants. Elle va avoir énormément de mal à explorer son environnement, à jouer avec ses jeux toute seule. On dit ambivalent parce que dans sa détresse, Sacha va montrer une forme de dualité, on va appeler ça comme ça. Une forme de dualité quand elle va exprimer ses émotions envers sa mère. C'est-à-dire que... elle va à la fois chercher à être consolée auprès de sa maman, mais en même temps, elle va refuser le contact de sa mère en manifestant par exemple des gros excès de colère, des gros excès de pleurs. C'est ça l'ambivalence, c'est ça l'attachement ambivalent. Elle est ici l'ambivalence. Et alors si sa mère quitte la pièce, non seulement de un c'est le drame, mais en plus de ça, lorsqu'elle va re-rentrer dans l'espace, Sacha va être difficilement consolable. D'accord ? Donc je vous place Sacha dans un... Le contexte de la vie courante, imaginez Sacha, 5 ans, qui vit avec des parents qui sont assez imprévisibles dans leur manière de répondre à ses besoins émotionnels. C'est-à-dire que parfois, ils sont très attentionnés, très réactifs, mais à d'autres moments, ils sont parfois distants et préoccupés par leurs propres problèmes. Donc quand Sacha, elle, on la laisse à la garderie, elle monte une forte détresse dès que maman quitte la pièce. Dès que maman la laisse pour lui dire Sacha, ma chérie, je viens te chercher à 16h elle crie, elle craque, elle n'en peut plus, elle est au bout. elle va pleurer intensément, elle va s'accrocher aux jambes de sa maman, elle va refuser de partir. Et même après le départ de maman, Sacha va continuer de pleurer et d'être dans des gros excès, dans un gros moment de détresse pendant une période assez prolongée, pendant un assez long moment. Et elle va être très, très difficile à calmer malgré les efforts des personnes qui vont être autour d'elle pour la consoler. D'accord ? Donc là, on a vu... Les trois premiers styles. Parce que ce sont ces trois premiers styles-là qui avaient été mis en avant. L'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement anxieux ou attachement bivalent. Mais il s'est passé quelque chose. Là, je suis totalement en train de vous faire un cours psychotraumato. Là, vous êtes en plein dans ma fac. D'accord ? Vous êtes dans mon amphi et je suis en train de vous enseigner un cours de psychotraumato pour les nuls. Donc, que s'est-il passé ? Parce que vous allez me dire, mais Jay, il me manque un attachement. Il manque un truc, pour ceux qui connaissent un peu les styles d'attachement. Donc, que s'est-il passé ? La psychologue a noté qu'en fait, au sein du groupe d'enfants qu'elle observait, il y avait un type d'enfant dont les comportements ne correspondaient pas à ces trois catégories. Parce que les enfants avaient... à la fois des comportements similaires au style d'attachement évitant et à la fois des comportements similaires au style d'attachement anxieux. Et c'est à partir de cette observation-là, c'est en étudiant leur cas, qu'est apparu le quatrième style d'attachement qu'on appelle l'attachement désorganisé. Et pour vous parler de l'attachement désorganisé, on va prendre l'exemple de Maël. Maëlle qui a un attachement désorganisé va montrer des comportements contradictoires et conflictuels au moment où sa mère va rentrer dans la salle de jeu. Elle va agir de manière un peu confuse, comme si elle avait un peu peur de sa mère. Pourquoi elle agit comme ça ? Parce que généralement... Ce lien d'attachement est présent chez 90% des enfants qui ont subi soit de la maltraitance, soit de la négligence, et qui est en lien en fait avec l'existence d'un traumatisme non résolu de la figure d'attachement. Et c'est là que l'aspect traumatologique de l'épisode rentre en scène. Je vais commencer à faire beaucoup plus de traumas. Je vais commencer à en parler beaucoup plus parce que... pour un tas de raisons, parce que j'aime la traumato, et que plus le temps passe, plus j'ai réellement envie de me spécialiser dans cela. Et il y a beaucoup à dire en termes de traumatisme au sein de notre communauté. Beaucoup de choses à démystifier, j'ai envie de dire comme ça, beaucoup de choses à vulgariser. Donc, il y a beaucoup à dire. Pour en revenir à mes chèvres, il faut noter qu'un parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Et comme cela va déclencher une détresse chez l'enfant, le stress étant ici une détresse, l'enfant ne va pas... parvenir à trouver du réconfort auprès de sa figure d'attachement. Parce que ce que l'enfant recherche auprès de sa figure d'attachement, c'est de la sécurité, c'est du réconfort, c'est de la consolation, c'est des câlins, c'est des bisous. Si vous montrez autre chose que ça à votre enfant, votre enfant est perdu. Par conséquent, L'enfant va se sentir comme si elle était à une intersection, comme si elle était arrivée à un coin de rue qui lui explique que soit je prends à gauche et je vais rechercher de la proximité avec maman, soit je prends à droite et je ne vais pas parce que je préfère rester vigilante parce qu'en fait, des fois maman me fait peur, elle a des comportements bizarres, des comportements que moi je n'aime pas et là je n'ai pas envie de m'y confronter, donc du coup je reste là. Et c'est également ce qui se passe. Si je reprends le cas de Maëlle pour que vous puissiez comprendre, imaginez Maëlle, 3 ans, qui vit dans une maison où il y a des disputes constantes entre ses parents. Donc lorsque sa mère est stressée, elle est soit très distante envers Maëlle ou au contraire, elle est super intrusive. Parfois, elle va crier sur Maëlle sans raison et après, elle va venir, elle va s'excuser auprès d'elle, elle va l'embrasser, lui faire des câlins. Donc lorsque Maëlle va se séparer de sa mère, Quand je dis séparer, ça veut dire que maman descend, va faire des courses et elle revient. Ou maman laisse Maëlle à la garderie, elle s'en va le matin, elle revient le soir. C'est ce qu'on appelle une séparation. Quand Maëlle va se séparer de sa mère et que cette dernière va revenir, Maëlle pourrait, comme un enfant sécure, courir vers sa mère, soit en pleurant, soit en riant. Mais dès qu'elle va arriver devant elle, au contraire, Maëlle va soit la repousser, soit elle va se détourner d'elle, parce qu'en fait elle ne sait pas comment réagir avec sa mère. Et là, ici, grosse parenthèse, mais pas des moindres, lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement-là. Lorsque les parents sont tellement absorbés par leur propre vécu traumatique, leur stress est dirigé automatiquement vers leurs enfants. Et comme ils ne savent pas comment réguler leur émotion, comment réguler leur stress pour répondre aux besoins des enfants, ils vont donc avoir des gestes, des expressions émotionnelles qui vont soit effrayer, soit stresser l'enfant. Et comme ce dernier ne trouve pas, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, une réponse convenable à ses besoins de sécurité auprès de sa figure d'attachement, forcément, il va réagir de manière contradictoire ou conflictuelle face à une situation. Et c'est le fait de réagir à plusieurs reprises de cette manière conflictuelle ou contradictoire qui va créer chez lui maintenant un traumatisme. D'accord ? Je ferme la grosse, grosse, grosse, grosse parenthèse. Ok, bon là j'ai pris le temps d'explorer l'aspect de l'enfance. J'ai pris le temps parce que primo c'est important de savoir comment tout cela commence au sein de chacun, mais surtout parce qu'il y a des mamans en fait qui m'écoutent, il y a des nouvelles mamans qui m'écoutent, donc c'est aussi pour qu'elles soient sensibilisées sur l'attachement qu'elles donnent à leur enfant. sur elles et sur ce qu'elles sont susceptibles ou non de transmettre à leur enfant. Maintenant, on va voir ce que ça donne à l'âge adulte. On va voir la partie qui est maintenant plus intéressante. Donc, les adultes qui ont un attachement sécurisé ont tendance à avoir des relations équilibrées et stables. Ils sont capables de se fier aux autres, ils sont capables de faire confiance aux autres, tout en étant à l'aise avec leur propre intimité. Leur propre intimité, ça ne se dit pas, parce que c'est... Je ne sais pas si on dit rhodon, je pense que c'est un pléonasme. Je ne vais pas dire leur propre intimité. Elles sont à l'aise avec leur intimité et leur autonomie. Je reprends l'exemple de Sophia, que j'ai utilisé pour exempler l'attachement sécure. Sophia est devenue adulte. Sophia est en couple avec un monsieur qu'on va appeler Alexis depuis cinq ans. Ils communiquent ouvertement sur leurs sentiments et leurs besoins. Lorsqu'ils sont en désaccord, ils en parlent calmement et ils cherchent des solutions ensemble. Sophia a confiance en Alexis pour la soutenir émotionnellement et vice versa. Et par exemple, si Alexis doit s'absenter sur une longue durée, Sophia se sent certes triste, Alexis va lui manquer, mais elle sait qu'il reviendra et qu'ils resteront en contact. Donc, leur relation est marquée par un sentiment de sécurité et de soutien grâce à l'équilibre émotionnel et sécuritaire qu'a reçu Sophia dans son enfance. Ensuite, on a les adultes qui ont un attachement évitant. Ces adultes-là ont tendance à minimiser l'importance des relations proches. Ils vont plutôt valoriser l'indépendance et peuvent avoir du mal à s'ouvrir émotionnellement aux autres. Et généralement, ils ont beaucoup du mal à demander de l'aide. Pour ça, je reprends le cas d'Ismaël. Donc Ismaël a grandi, Ismaël a développé une carrière professionnelle au top, Ismaël a beaucoup d'amis, mais Ismaël garde des relations très superficielles avec les gens. Lorsqu'il commence à s'approcher émotionnellement d'une partenaire, il devient distant et va chercher des raisons pour partir. Donc sa petite amie, Myriam, va remarquer qu'il évite les conversations profondes ou il change souvent de sujet lorsque cela lui provoque des émotions un peu trop intenses. Et Ismaël, grand chevalier, va toujours préférer résoudre ses problèmes tout seul, même s'il est stressé. même si le ciel lui tombe sur la tête et va avoir du mal à montrer sa vulnérabilité. Concernant maintenant les personnes qui ont un attachement anxieux ou un attachement ambivalent, généralement ces adultes vont rechercher l'assurance constante auprès de leur partenaire. Ils vont être très affectueux, mais aussi très possessifs et très craintifs d'être abandonnés. D'accord ? Donc là, je reprends ma petite Sacha. Sacha. On va dire que Sacha est très amoureuse d'un jeune homme qui s'appelle Noah. Mais elle a constamment besoin que Noah la rassure. Donc elle va lui envoyer, par exemple, beaucoup de messages lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il est au travail ou lorsqu'il s'absente. Et elle va très vite s'inquiéter s'il ne répond pas sous peu. Noah, lui... il aime Sacha. Il est amoureux d'elle. Le problème, c'est que parfois, il se sent un peu étouffé par Sacha. Parce que Sacha lui demande un peu trop d'attention. Et il observe que ses inquiétudes ne finissent jamais. Et lorsque Noah et Sacha se disputent, Sacha a toujours peur que Noah la quitte. Et par conséquent, elle peut devenir très, très, très émotionnelle et lui demander constamment de lui prouver son amour. OK ? Et enfin ? Pour arriver au cas des adultes qui ont un attachement désorganisé, ces derniers vont avoir des relations la plupart du temps chaotiques, des relations assez imprévisibles. Ils vont naviguer entre le désir d'intimité et la peur de proximité, et cela souvent à cause d'un traumatisme non résolu. Donc je finis avec Maëlle, qui, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a grandi dans une maison où les disputes étaient fréquentes et violentes. Donc dans sa vie adulte, Maëlle recherche les relations intimes, elle aspire à avoir des relations intimes, mais une fois qu'elle est à l'intérieur de ces relations intimes, elle a peur. Elle se sent effrayée et très méfiante. Dans ses relations amoureuses, elle va être extrêmement affectueuse à un moment et brutalement, comme ça, elle va se retirer sans raison. Et si elle se sent vulnérable dans une situation, elle va avoir des réactions de colère ou des réactions de panique qui vont choquer son partenaire. Son partenaire qu'on va appeler Karl, qui lui va se sentir totalement perdu par ses changements d'humeur et qui ne va pas comprendre pourquoi est-ce qu'on passe du jour à la nuit dans ses comportements. Les comportements sont totalement contradictoires. Ça marche ? Ouais, là je vous ai vraiment fait une masterclass en fait. Donc là, normalement, vous êtes incollables sur le sujet. Vous êtes incollables sur la théorie de l'attachement. Parce que je vous ai vraiment tout dit. Là, c'était un épisode plutôt psychoéducatif pour vous enseigner ce qu'étaient les styles d'attachement et la théorie de l'attachement. Dans un prochain épisode, on verra comment guérir des blessures d'attachement. D'accord ? Donc, je récapitule en quatre points. Attachement sécurisé, on obtient des relations stables et équilibrées, une communication ouverte, Une capacité à gérer les conflits de manière constructive. Attachement évitant, on a tendance à minimiser l'importance des relations, on a des difficultés à s'ouvrir émotionnellement et on valorise de manière excessive l'indépendance. Attachement anxieux ou ambivalent, on a besoin constamment d'être rassuré, on a peur de l'abandon, on a des comportements possessifs et dépendants. Et attachement désorganisé, On a des relations chaotiques et parfois imprévisibles. On a peur de l'intimité et on a des comportements contradictoires et impulsifs au sein des relations. Avant de vous laisser, parce que là je pense que l'épisode du jour est un peu long. Ça m'a fait plaisir et j'espère que ça vous a fait plaisir et j'espère qu'il a été quand même assez clair. Mais... Avant de vous laisser, je voulais vous dire ceci. Je n'ai pas publié d'épisode pendant trois mois parce que je voulais apporter une expansion à ce podcast. Simplement, je ne savais pas comment ni quoi faire. Je n'arrêtais pas de me dire que ce podcast, il n'est pas pour moi, il est pour les femmes qui m'écoutent. Il est là pour leur permettre d'éveiller leur conscience sur ce qu'elles vivent, pour leur permettre d'en savoir plus sur leur santé mentale, d'en savoir plus sur ce que vivent d'autres femmes comme elles. Ce podcast, il est là pour mettre un volume. sur les souffrances cachées, sur les incompréhensions, les non-dits. C'est d'ailleurs pour ça qu'à chaque début d'épisode, je dis la fréquence la plus recherchée. D'accord ? Pour ceux qui me suivent sur Insta, vous avez sûrement dû voir que je n'y suis pratiquement pas, mais là je reviens progressivement. Je n'y étais pas parce que j'avais mis une pause sur les réseaux, parce que j'ai enfin décidé de développer mon écriture afin d'en faire un métier, et de faire en sorte que ce métier se rajoute à ma vocation. Non pas que je ne fasse plus de consultations, du moins pas pour le moment, mais j'embraye une nouvelle étape de ma vie professionnelle qui fait littéralement sens pour moi. Donc, dans cette nouvelle perspective d'être écrivain... de transmettre la psychologie au travers d'histoires, de chroniques, d'articles de presse, etc. J'ai pensé à vos histoires. Et c'est là que j'ai trouvé l'expansion que je voulais apporter à ce podcast qui va être de raconter vos histoires, raconter vos témoignages, de répondre à vos questions, de faire de ce podcast votre open mic en permettant aux autres femmes qui comme vous écoutent cette émission de se retrouver dans vos histoires. Donc aujourd'hui, ce que je recherche, c'est vous. Mon expansion, c'est vous. Donc, ce que j'aimerais vous proposer, c'est que pour celles qui souhaitent enfin libérer la parole, qu'elles puissent me laisser leur témoignage, leur expérience de vie, un événement qui aurait été traumatisant, de manière à ce que je puisse transformer ceci en storytelling. D'accord ? Que je puisse faire de votre histoire une histoire qui permettra d'enseigner, d'édifier, d'encourager les auditrices et auxquelles j'apporterai éventuellement... Un aspect psychoéducatif par la suite. J'invite également celles qui ont besoin à m'envoyer leurs questions. Questions auxquelles je répondrai au travers des épisodes à venir. D'accord ? Je pense que pour un next level, je ne pouvais pas faire mieux. Puisque vous me connaissez, vous savez que j'aime retranscrire les émotions. Vous savez que je sais écrire des histoires et que je sais y mettre l'atmosphère musicale appropriée afin que cela soit plus doux, plus mielleux aux oreilles, mais que surtout, surtout, surtout, que cela vous impacte et vous permette de mieux comprendre la psychologie. Donc, j'ai à cœur de faire en sorte que ce podcast soit toujours un élément qui fasse partie de votre transformation, qui fasse partie de votre élevation psychologique, sociale et spirituelle. Et je suis convaincue que l'histoire des unes participe à la transformation des autres. D'accord ? Je vous laisse toutes les informations dans la biographie de cet épisode et je n'ai qu'une hâte, c'est de vous lire. De lire votre témoignage, de lire vos récits, vos expériences de vie, mais aussi de prendre connaissance de vos questions, de ce qui vous traquasse en ce moment et de pouvoir le partager dans cette émission. Ok ? Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'écrire sur Insta, bien que je sois présente à moitié sur les réseaux, je lis quand même vos messages. J'espère que cet épisode vous a plu, il était dense ! condensé, mais très très très constructif, parce que c'est ici que je vous laisse les amis. Aujourd'hui on a trop duré ensemble, mais c'est toujours un plaisir de vous retrouver. J'ai rendu le micro.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci.

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Pour mieux vivre ses relations, il est d'abord important de savoir comment es-ce qu'on les construit.


Comprendre son style d'attachement permet de savoir ce qui ne marchent que nos relations échouent et pourquoi.

Aujourd'hui, je t'invite à en apprendre un maximum à ce sujet.


Qu'est-ce l'attachement ? Comment se crée t-il ? Quels sont les différents styles existants ? Les comportements que leurs sont associées ?

C'est parti pour nouvel épisode qui répondra à toutes ces questions !


Place à a nouveauté dans Melanin Next Level 🤩

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  • Speaker #0

    Pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement. Le parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Hey le continent, vous avez atterri dans Mélanie Next Level, la fréquence la plus recherchée, axée sur la compréhension du monde psychologique dans la communauté afro. Je suis Jé Doza, psychopracticienne, spécialisée dans la compréhension et la gestion du traumatisme. Alors vous verrez, mes épisodes sont assez atypiques, d'historytelling, mélangés à de la psychologie, le tout bien saucé de musiques entraînantes, mais qui ont pour seul objectif de vous éclairer sur vos situations, sur vos états d'être et sur les émotions que vous vivez et qui vous empêchent encore de trouver votre émancipation psychologique. Alors, installez-vous confortablement, car ça y est, nous partons vers le next level. Comme depuis un certain temps, je prends le temps de lire un de vos retours. Et aujourd'hui, je lis un message qu'on m'avait laissé sur Insta, un message du magazine Wonder Confidence, qui me dit Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis tombée sur votre podcast tout à l'heure pour l'épisode 26. Donc je rappelle que l'épisode 26, c'est l'épisode qui s'appelle Comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent. Et j'ai été très touchée et surtout admirative d'enfin tomber sur une femme qui lit psychologie et spiritualité. Que le Seigneur vous bénisse, vous êtes une bénédiction pour celles qui vous écoutent. Et je voudrais vraiment, mais vraiment remercier la personne qui tient cette page pour deux raisons. La première est que cette magnifique jeune femme qui s'appelle Odivia tient également un podcast qui s'appelle UMEF, donc la bréversion de Un mot pour une femme. Et dans son émission, elle reçoit des femmes avec qui elle discute et échange autour de sujets de la vie quotidienne, justement pour sensibiliser sur le dit sujet et pour le décomplexer. Moi j'ai écouté son épisode qu'elle a fait avec Chayna sur la dépendance affective, épisode que je vous invite fortement à regarder ou à écouter en podcast. Chayna qui est également une jeune femme qui m'avait écrit pour me remercier de ce que je faisais et que j'ai commencé à suivre parce qu'elle aussi, elle fait un travail incroyable en couplant la danse avec la psychologie. Elle a un concept qui s'appelle G-Smooth que je trouve juste phénoménal. Il est incroyable le truc. Parenthèse, cet épisode n'est pas du tout sponsorisé, ok ? Les filles ne me payent pas pour me parler de leur travail mais Je considère que ce qu'elles font est très utile, mais surtout très qualitatif, donc je prends un réel plaisir à en parler. Je vous invite réellement à consulter leurs réseaux respectifs pour voir ou écouter leur travail. Et les filles, si vous passez par là, sincèrement, merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites, et ne lâchez rien, continuez, c'est vraiment top. Ça, c'était la première raison. La deuxième raison est que... C'est toujours ce genre de message qui me permet d'interrompre mon éventuelle envie d'arrêter un jour de publier des épisodes sur ce podcast. Il faut savoir que pour les personnes qui sont comme moi dans l'entrepreneuriat, ce n'est pas toujours facile de tenir ses engagements personnels et professionnels dans le sens où on se fixe certains objectifs et par moments, on a envie de se relâcher, on a envie de lâcher. Et c'est ce genre de message qui me permet de confirmer ou non. les directions que je veux prendre. Donc ce sont clairement vos retours qui créent la continuité de ce podcast, ni plus ni moins. C'est le fait que vous partagez vos ouvertures d'esprit, que vous me partagez vos prises de conscience, vos changements, le fait que vous décidiez de rentrer en thérapie, le fait que le podcast soit une thérapie pour vous, qui vraiment, c'est ça vraiment qui me retient ici, là. C'est ça qui me retient dans ce podcast. Donc aujourd'hui on va parler de la théorie de l'attachement. Par contre gros gros gros disclaimer. Je vais commencer à faire des disclaimers et à rappeler ce disclaimer en chaque début d'épisode. Ce que vous entendez dans cette émission est là pour vous éduquer, c'est là pour vous sensibiliser, pour vous aider à mieux vous comprendre. Mais en aucun cas les épisodes doivent vous servir de diagnostic. Si vous vous reconnaissez dans ce que je dis, dans les exemples de storytelling que j'inclus pour mieux comprendre les sujets que j'évoque, allez consulter un professionnel, ok ? Ne vous enfermez pas dans quelque chose que vous entendez dans cette émission. Ça marche ? Ok ? Allez c'est parti ! Alors, pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple, Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Retenez que c'est l'outil qui vous aide à comprendre comment vos premières relations, celles que vous avez eues avec vos parents, avec votre entourage familial, comment ces relations ont influencé votre vie et vos relations à l'âge adulte. Les relations que vous avez eues avec ce qu'on appelle les care givers ont eu un impact significatif et crucial sur votre développement émotionnel et social durant votre enfance. Et ce sont ces interactions-là, ce sont ces échanges qui vont influencer profondément votre capacité à établir, ou non, des relations saines et sécurisées dans votre vie d'adulte. D'accord ? Donc, initialement, les comportements d'attachement sont destinés à favoriser la proximité entre un parent et son enfant. Ok ? Et à satisfaire le besoin de cet enfant de s'attacher à un adulte sécurisant. Quand vous êtes enfant, les liens d'attachement et leur qualité, et j'appuie sur le mot qualité, ces liens que vous créez avec vos parents vont non seulement influencer vos capacités relationnelles, mais aussi vous aider à réguler vos émotions une fois arrivés à l'âge adulte. Prenons l'exemple d'un bébé qu'on va appeler Nathalie. Donc lorsque Nathalie vient au monde, elle va développer un besoin inné de s'attacher spécialement à une figure d'attachement. La figure d'attachement étant celle qui s'occupe le plus fréquemment d'elle. Donc, le plus souvent, c'est maman, le plus souvent, c'est sa mère. Mais en cas d'absence de sa mère, Nathalie va donner ce rôle à n'importe quel adulte qui peut répondre à ses sollicitations et ses besoins dans les moments de détresse. Les moments de détresse, c'est-à-dire les moments où elle se sentira en danger, les moments où elle sera stressée. Et il faut que cette personne puisse répondre à cela de manière efficace, convenable et constante. Ok ? Donc ce que j'appelle ici un besoin d'attachement, c'est ce besoin de proximité que Nathalie va rechercher auprès de sa figure d'attachement. Donc grosso modo, quand on est bébé, ce que l'on recherche le plus, c'est la consolation et le fait que l'on réponde positivement à nos besoins d'affection. D'accord ? Et c'est grâce à la façon de répondre à ces demandes que Nathalie se sentira protégée et en sécurité par sa figure d'attachement. Ok ? Donc pour toutes celles qui ont un bébé actuellement, là je m'adresse aux nouvelles mamans, les cris, les pleurs, les sourires, les gazouilles que bébé vous fait quand il vous regarde sont en fait des comportements d'attachement. Et ces comportements n'ont qu'un seul objectif, c'est de créer un lien entre vous et lui. Donc plus vous répondez de manière adaptée à ce comportement, Plus vous aidez votre bébé à diminuer sa détresse, plus il va vous le rendre avec des signaux comme le sourire, pour de nouveau recevoir de votre part de l'affection. Parce qu'il sait que quand il vous sourit, vous ne pouvez pas résister. D'accord ? Vous avez forcément envie de le toucher, vous avez envie de le cajoler, vous avez envie de lui sourire à nouveau, vous avez envie de le prendre dans vos bras et lui, du coup, ça le renforce et ça le sécurise. D'accord ? Bon, je ne vais pas rentrer dans tout le développement de l'enfant, mais voilà comment exempler la définition de l'attachement entre un enfant et sa mère. Maintenant, à l'origine de la théorie de l'attachement, une psychologue avait mis en avant au départ trois patterns, trois types d'attachement en observant des interactions mère-enfant. Elle avait mis en avant l'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement ambivalent ou attachement anxieux. Là, on va faire un peu de storytelling, d'accord ? On va faire un peu d'études de cas sous forme d'histoire pour que ce soit plus facile, plus fit, plus ludique, plus appréciable dans vos oreilles. Simplement, imaginez qu'on est en train d'observer des enfants à l'intérieur d'une salle remplie de jeux, un espace de jeux pour enfants dans lequel leur figure d'attachement est présente. Pour commencer, on va prendre le cas de Sophia. Sophia a un attachement sécure. De ce fait, elle sait explorer son environnement toute seule. Et quand sa mère sort de la pièce, elle va montrer des signes de détresse, donc elle va pleurer, elle va crier, elle va se sentir un peu stressée. Mais quand sa mère revient dans la pièce, Sophia va l'accueillir à bras ouverts parce qu'elle sait que sa mère va être disponible. Elle va être réceptive à ses pleurs et elle va la rassurer. Et c'est ce sentiment de sécurité qui lui permettra de développer des relations sociales et de faire des expériences en toute autonomie. Donc, une fois qu'elle se sentira réconfortée, elle retournera jouer, elle retournera à sa basse live. D'accord ? Prenons maintenant le cas d'Ismaël. Ismaël, lui, a un attachement évitant. Lorsque sa mère va sortir de l'espace de jeu, donc lorsqu'elle va sortir de la pièce, cela va lui être totalement indifférent. Que maman soit là ou qu'elle ne soit pas dans la pièce, c'est la même chose. Les enfants avec un attachement évitant n'expriment pas de stress, ils n'expriment pas d'émotion de détresse et ils évitent généralement la proximité avec leur figure d'attachement. Pourquoi ? parce qu'il ne considère pas cette figure, il ne considère pas la personne qui est supposée les sécuriser comme des personnes capables de calmer leur stress. Donc, avec cet attachement, Ismaël va se focaliser sur ce qu'il y a dans l'espace de jeu, sur ce qu'il y a dans la pièce, donc ses jouets, ses dessins, mais il va également se montrer très à l'aise avec une personne qu'il ne connaît pas du tout. donc là en termes d'autonomie dans ce style d'attachement Ismaël lui, il est au top il est au top mais il est un peu trop au top et donc s'il est un peu trop au top pour son âge forcément il ne l'est pas de la bonne manière Si je vous le mets dans un autre contexte, imaginons Ismaël, 4 ans, qui vit avec ses parents, qui sont des parents aimants, mais qui ont une approche parentale assez distante. Ils ne répondent pas de manière affectueuse aux besoins émotionnels d'Ismaël. Donc par exemple, quand Ismaël pleure ou cherche du réconfort, ses parents lui disent souvent arrête de pleurer ou t'es un grand garçon, tu peux te débrouiller toute seule, allez vas-y, fais-le tout seul Si on place Ismaël dans un espace, comme je l'ai fait au début par rapport à la salle de jeu, imaginons qu'on le met dans une garderie. Donc quand Ismaël est à la garderie, il explore librement ses jouets, il va vaquer à ses activités, mais il ne se soucie pas de la présence de ses parents. Et quand on va le regarder, Ismaël va paraître comme un enfant très indépendant, très autonome pour son âge. Et à la fin de la journée, quand sa mère vient le chercher, Ismaël ne montre pas forcément d'enthousiasme particulier. Il continue de jouer ou s'engage dans une activité sans pour autant courir vers maman ni lui montrer de signe de joie. Généralement, les parents d'enfants avec un attachement évitant sont eux-mêmes des personnes émotionnellement distantes ou insensibles aux besoins de leur enfant. Par conséquent, l'enfant s'est adapté. Il s'est adapté à ce qu'il vit. Ensuite, prenons le cas de Sacha. Sacha, elle, elle a un attachement ambivalent, qu'on peut appeler aussi un attachement anxieux. Et pour Sacha, que maman sorte ou que maman ne sorte pas de la salle de jeu, Sacha va ressentir une détresse extrêmement importante. Dans cet attachement, Sacha va être très, très, très, très proche de sa mère. C'est généralement les bébés collants. Elle va avoir énormément de mal à explorer son environnement, à jouer avec ses jeux toute seule. On dit ambivalent parce que dans sa détresse, Sacha va montrer une forme de dualité, on va appeler ça comme ça. Une forme de dualité quand elle va exprimer ses émotions envers sa mère. C'est-à-dire que... elle va à la fois chercher à être consolée auprès de sa maman, mais en même temps, elle va refuser le contact de sa mère en manifestant par exemple des gros excès de colère, des gros excès de pleurs. C'est ça l'ambivalence, c'est ça l'attachement ambivalent. Elle est ici l'ambivalence. Et alors si sa mère quitte la pièce, non seulement de un c'est le drame, mais en plus de ça, lorsqu'elle va re-rentrer dans l'espace, Sacha va être difficilement consolable. D'accord ? Donc je vous place Sacha dans un... Le contexte de la vie courante, imaginez Sacha, 5 ans, qui vit avec des parents qui sont assez imprévisibles dans leur manière de répondre à ses besoins émotionnels. C'est-à-dire que parfois, ils sont très attentionnés, très réactifs, mais à d'autres moments, ils sont parfois distants et préoccupés par leurs propres problèmes. Donc quand Sacha, elle, on la laisse à la garderie, elle monte une forte détresse dès que maman quitte la pièce. Dès que maman la laisse pour lui dire Sacha, ma chérie, je viens te chercher à 16h elle crie, elle craque, elle n'en peut plus, elle est au bout. elle va pleurer intensément, elle va s'accrocher aux jambes de sa maman, elle va refuser de partir. Et même après le départ de maman, Sacha va continuer de pleurer et d'être dans des gros excès, dans un gros moment de détresse pendant une période assez prolongée, pendant un assez long moment. Et elle va être très, très difficile à calmer malgré les efforts des personnes qui vont être autour d'elle pour la consoler. D'accord ? Donc là, on a vu... Les trois premiers styles. Parce que ce sont ces trois premiers styles-là qui avaient été mis en avant. L'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement anxieux ou attachement bivalent. Mais il s'est passé quelque chose. Là, je suis totalement en train de vous faire un cours psychotraumato. Là, vous êtes en plein dans ma fac. D'accord ? Vous êtes dans mon amphi et je suis en train de vous enseigner un cours de psychotraumato pour les nuls. Donc, que s'est-il passé ? Parce que vous allez me dire, mais Jay, il me manque un attachement. Il manque un truc, pour ceux qui connaissent un peu les styles d'attachement. Donc, que s'est-il passé ? La psychologue a noté qu'en fait, au sein du groupe d'enfants qu'elle observait, il y avait un type d'enfant dont les comportements ne correspondaient pas à ces trois catégories. Parce que les enfants avaient... à la fois des comportements similaires au style d'attachement évitant et à la fois des comportements similaires au style d'attachement anxieux. Et c'est à partir de cette observation-là, c'est en étudiant leur cas, qu'est apparu le quatrième style d'attachement qu'on appelle l'attachement désorganisé. Et pour vous parler de l'attachement désorganisé, on va prendre l'exemple de Maël. Maëlle qui a un attachement désorganisé va montrer des comportements contradictoires et conflictuels au moment où sa mère va rentrer dans la salle de jeu. Elle va agir de manière un peu confuse, comme si elle avait un peu peur de sa mère. Pourquoi elle agit comme ça ? Parce que généralement... Ce lien d'attachement est présent chez 90% des enfants qui ont subi soit de la maltraitance, soit de la négligence, et qui est en lien en fait avec l'existence d'un traumatisme non résolu de la figure d'attachement. Et c'est là que l'aspect traumatologique de l'épisode rentre en scène. Je vais commencer à faire beaucoup plus de traumas. Je vais commencer à en parler beaucoup plus parce que... pour un tas de raisons, parce que j'aime la traumato, et que plus le temps passe, plus j'ai réellement envie de me spécialiser dans cela. Et il y a beaucoup à dire en termes de traumatisme au sein de notre communauté. Beaucoup de choses à démystifier, j'ai envie de dire comme ça, beaucoup de choses à vulgariser. Donc, il y a beaucoup à dire. Pour en revenir à mes chèvres, il faut noter qu'un parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Et comme cela va déclencher une détresse chez l'enfant, le stress étant ici une détresse, l'enfant ne va pas... parvenir à trouver du réconfort auprès de sa figure d'attachement. Parce que ce que l'enfant recherche auprès de sa figure d'attachement, c'est de la sécurité, c'est du réconfort, c'est de la consolation, c'est des câlins, c'est des bisous. Si vous montrez autre chose que ça à votre enfant, votre enfant est perdu. Par conséquent, L'enfant va se sentir comme si elle était à une intersection, comme si elle était arrivée à un coin de rue qui lui explique que soit je prends à gauche et je vais rechercher de la proximité avec maman, soit je prends à droite et je ne vais pas parce que je préfère rester vigilante parce qu'en fait, des fois maman me fait peur, elle a des comportements bizarres, des comportements que moi je n'aime pas et là je n'ai pas envie de m'y confronter, donc du coup je reste là. Et c'est également ce qui se passe. Si je reprends le cas de Maëlle pour que vous puissiez comprendre, imaginez Maëlle, 3 ans, qui vit dans une maison où il y a des disputes constantes entre ses parents. Donc lorsque sa mère est stressée, elle est soit très distante envers Maëlle ou au contraire, elle est super intrusive. Parfois, elle va crier sur Maëlle sans raison et après, elle va venir, elle va s'excuser auprès d'elle, elle va l'embrasser, lui faire des câlins. Donc lorsque Maëlle va se séparer de sa mère, Quand je dis séparer, ça veut dire que maman descend, va faire des courses et elle revient. Ou maman laisse Maëlle à la garderie, elle s'en va le matin, elle revient le soir. C'est ce qu'on appelle une séparation. Quand Maëlle va se séparer de sa mère et que cette dernière va revenir, Maëlle pourrait, comme un enfant sécure, courir vers sa mère, soit en pleurant, soit en riant. Mais dès qu'elle va arriver devant elle, au contraire, Maëlle va soit la repousser, soit elle va se détourner d'elle, parce qu'en fait elle ne sait pas comment réagir avec sa mère. Et là, ici, grosse parenthèse, mais pas des moindres, lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement-là. Lorsque les parents sont tellement absorbés par leur propre vécu traumatique, leur stress est dirigé automatiquement vers leurs enfants. Et comme ils ne savent pas comment réguler leur émotion, comment réguler leur stress pour répondre aux besoins des enfants, ils vont donc avoir des gestes, des expressions émotionnelles qui vont soit effrayer, soit stresser l'enfant. Et comme ce dernier ne trouve pas, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, une réponse convenable à ses besoins de sécurité auprès de sa figure d'attachement, forcément, il va réagir de manière contradictoire ou conflictuelle face à une situation. Et c'est le fait de réagir à plusieurs reprises de cette manière conflictuelle ou contradictoire qui va créer chez lui maintenant un traumatisme. D'accord ? Je ferme la grosse, grosse, grosse, grosse parenthèse. Ok, bon là j'ai pris le temps d'explorer l'aspect de l'enfance. J'ai pris le temps parce que primo c'est important de savoir comment tout cela commence au sein de chacun, mais surtout parce qu'il y a des mamans en fait qui m'écoutent, il y a des nouvelles mamans qui m'écoutent, donc c'est aussi pour qu'elles soient sensibilisées sur l'attachement qu'elles donnent à leur enfant. sur elles et sur ce qu'elles sont susceptibles ou non de transmettre à leur enfant. Maintenant, on va voir ce que ça donne à l'âge adulte. On va voir la partie qui est maintenant plus intéressante. Donc, les adultes qui ont un attachement sécurisé ont tendance à avoir des relations équilibrées et stables. Ils sont capables de se fier aux autres, ils sont capables de faire confiance aux autres, tout en étant à l'aise avec leur propre intimité. Leur propre intimité, ça ne se dit pas, parce que c'est... Je ne sais pas si on dit rhodon, je pense que c'est un pléonasme. Je ne vais pas dire leur propre intimité. Elles sont à l'aise avec leur intimité et leur autonomie. Je reprends l'exemple de Sophia, que j'ai utilisé pour exempler l'attachement sécure. Sophia est devenue adulte. Sophia est en couple avec un monsieur qu'on va appeler Alexis depuis cinq ans. Ils communiquent ouvertement sur leurs sentiments et leurs besoins. Lorsqu'ils sont en désaccord, ils en parlent calmement et ils cherchent des solutions ensemble. Sophia a confiance en Alexis pour la soutenir émotionnellement et vice versa. Et par exemple, si Alexis doit s'absenter sur une longue durée, Sophia se sent certes triste, Alexis va lui manquer, mais elle sait qu'il reviendra et qu'ils resteront en contact. Donc, leur relation est marquée par un sentiment de sécurité et de soutien grâce à l'équilibre émotionnel et sécuritaire qu'a reçu Sophia dans son enfance. Ensuite, on a les adultes qui ont un attachement évitant. Ces adultes-là ont tendance à minimiser l'importance des relations proches. Ils vont plutôt valoriser l'indépendance et peuvent avoir du mal à s'ouvrir émotionnellement aux autres. Et généralement, ils ont beaucoup du mal à demander de l'aide. Pour ça, je reprends le cas d'Ismaël. Donc Ismaël a grandi, Ismaël a développé une carrière professionnelle au top, Ismaël a beaucoup d'amis, mais Ismaël garde des relations très superficielles avec les gens. Lorsqu'il commence à s'approcher émotionnellement d'une partenaire, il devient distant et va chercher des raisons pour partir. Donc sa petite amie, Myriam, va remarquer qu'il évite les conversations profondes ou il change souvent de sujet lorsque cela lui provoque des émotions un peu trop intenses. Et Ismaël, grand chevalier, va toujours préférer résoudre ses problèmes tout seul, même s'il est stressé. même si le ciel lui tombe sur la tête et va avoir du mal à montrer sa vulnérabilité. Concernant maintenant les personnes qui ont un attachement anxieux ou un attachement ambivalent, généralement ces adultes vont rechercher l'assurance constante auprès de leur partenaire. Ils vont être très affectueux, mais aussi très possessifs et très craintifs d'être abandonnés. D'accord ? Donc là, je reprends ma petite Sacha. Sacha. On va dire que Sacha est très amoureuse d'un jeune homme qui s'appelle Noah. Mais elle a constamment besoin que Noah la rassure. Donc elle va lui envoyer, par exemple, beaucoup de messages lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il est au travail ou lorsqu'il s'absente. Et elle va très vite s'inquiéter s'il ne répond pas sous peu. Noah, lui... il aime Sacha. Il est amoureux d'elle. Le problème, c'est que parfois, il se sent un peu étouffé par Sacha. Parce que Sacha lui demande un peu trop d'attention. Et il observe que ses inquiétudes ne finissent jamais. Et lorsque Noah et Sacha se disputent, Sacha a toujours peur que Noah la quitte. Et par conséquent, elle peut devenir très, très, très émotionnelle et lui demander constamment de lui prouver son amour. OK ? Et enfin ? Pour arriver au cas des adultes qui ont un attachement désorganisé, ces derniers vont avoir des relations la plupart du temps chaotiques, des relations assez imprévisibles. Ils vont naviguer entre le désir d'intimité et la peur de proximité, et cela souvent à cause d'un traumatisme non résolu. Donc je finis avec Maëlle, qui, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a grandi dans une maison où les disputes étaient fréquentes et violentes. Donc dans sa vie adulte, Maëlle recherche les relations intimes, elle aspire à avoir des relations intimes, mais une fois qu'elle est à l'intérieur de ces relations intimes, elle a peur. Elle se sent effrayée et très méfiante. Dans ses relations amoureuses, elle va être extrêmement affectueuse à un moment et brutalement, comme ça, elle va se retirer sans raison. Et si elle se sent vulnérable dans une situation, elle va avoir des réactions de colère ou des réactions de panique qui vont choquer son partenaire. Son partenaire qu'on va appeler Karl, qui lui va se sentir totalement perdu par ses changements d'humeur et qui ne va pas comprendre pourquoi est-ce qu'on passe du jour à la nuit dans ses comportements. Les comportements sont totalement contradictoires. Ça marche ? Ouais, là je vous ai vraiment fait une masterclass en fait. Donc là, normalement, vous êtes incollables sur le sujet. Vous êtes incollables sur la théorie de l'attachement. Parce que je vous ai vraiment tout dit. Là, c'était un épisode plutôt psychoéducatif pour vous enseigner ce qu'étaient les styles d'attachement et la théorie de l'attachement. Dans un prochain épisode, on verra comment guérir des blessures d'attachement. D'accord ? Donc, je récapitule en quatre points. Attachement sécurisé, on obtient des relations stables et équilibrées, une communication ouverte, Une capacité à gérer les conflits de manière constructive. Attachement évitant, on a tendance à minimiser l'importance des relations, on a des difficultés à s'ouvrir émotionnellement et on valorise de manière excessive l'indépendance. Attachement anxieux ou ambivalent, on a besoin constamment d'être rassuré, on a peur de l'abandon, on a des comportements possessifs et dépendants. Et attachement désorganisé, On a des relations chaotiques et parfois imprévisibles. On a peur de l'intimité et on a des comportements contradictoires et impulsifs au sein des relations. Avant de vous laisser, parce que là je pense que l'épisode du jour est un peu long. Ça m'a fait plaisir et j'espère que ça vous a fait plaisir et j'espère qu'il a été quand même assez clair. Mais... Avant de vous laisser, je voulais vous dire ceci. Je n'ai pas publié d'épisode pendant trois mois parce que je voulais apporter une expansion à ce podcast. Simplement, je ne savais pas comment ni quoi faire. Je n'arrêtais pas de me dire que ce podcast, il n'est pas pour moi, il est pour les femmes qui m'écoutent. Il est là pour leur permettre d'éveiller leur conscience sur ce qu'elles vivent, pour leur permettre d'en savoir plus sur leur santé mentale, d'en savoir plus sur ce que vivent d'autres femmes comme elles. Ce podcast, il est là pour mettre un volume. sur les souffrances cachées, sur les incompréhensions, les non-dits. C'est d'ailleurs pour ça qu'à chaque début d'épisode, je dis la fréquence la plus recherchée. D'accord ? Pour ceux qui me suivent sur Insta, vous avez sûrement dû voir que je n'y suis pratiquement pas, mais là je reviens progressivement. Je n'y étais pas parce que j'avais mis une pause sur les réseaux, parce que j'ai enfin décidé de développer mon écriture afin d'en faire un métier, et de faire en sorte que ce métier se rajoute à ma vocation. Non pas que je ne fasse plus de consultations, du moins pas pour le moment, mais j'embraye une nouvelle étape de ma vie professionnelle qui fait littéralement sens pour moi. Donc, dans cette nouvelle perspective d'être écrivain... de transmettre la psychologie au travers d'histoires, de chroniques, d'articles de presse, etc. J'ai pensé à vos histoires. Et c'est là que j'ai trouvé l'expansion que je voulais apporter à ce podcast qui va être de raconter vos histoires, raconter vos témoignages, de répondre à vos questions, de faire de ce podcast votre open mic en permettant aux autres femmes qui comme vous écoutent cette émission de se retrouver dans vos histoires. Donc aujourd'hui, ce que je recherche, c'est vous. Mon expansion, c'est vous. Donc, ce que j'aimerais vous proposer, c'est que pour celles qui souhaitent enfin libérer la parole, qu'elles puissent me laisser leur témoignage, leur expérience de vie, un événement qui aurait été traumatisant, de manière à ce que je puisse transformer ceci en storytelling. D'accord ? Que je puisse faire de votre histoire une histoire qui permettra d'enseigner, d'édifier, d'encourager les auditrices et auxquelles j'apporterai éventuellement... Un aspect psychoéducatif par la suite. J'invite également celles qui ont besoin à m'envoyer leurs questions. Questions auxquelles je répondrai au travers des épisodes à venir. D'accord ? Je pense que pour un next level, je ne pouvais pas faire mieux. Puisque vous me connaissez, vous savez que j'aime retranscrire les émotions. Vous savez que je sais écrire des histoires et que je sais y mettre l'atmosphère musicale appropriée afin que cela soit plus doux, plus mielleux aux oreilles, mais que surtout, surtout, surtout, que cela vous impacte et vous permette de mieux comprendre la psychologie. Donc, j'ai à cœur de faire en sorte que ce podcast soit toujours un élément qui fasse partie de votre transformation, qui fasse partie de votre élevation psychologique, sociale et spirituelle. Et je suis convaincue que l'histoire des unes participe à la transformation des autres. D'accord ? Je vous laisse toutes les informations dans la biographie de cet épisode et je n'ai qu'une hâte, c'est de vous lire. De lire votre témoignage, de lire vos récits, vos expériences de vie, mais aussi de prendre connaissance de vos questions, de ce qui vous traquasse en ce moment et de pouvoir le partager dans cette émission. Ok ? Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'écrire sur Insta, bien que je sois présente à moitié sur les réseaux, je lis quand même vos messages. J'espère que cet épisode vous a plu, il était dense ! condensé, mais très très très constructif, parce que c'est ici que je vous laisse les amis. Aujourd'hui on a trop duré ensemble, mais c'est toujours un plaisir de vous retrouver. J'ai rendu le micro.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci.

Description

Pour mieux vivre ses relations, il est d'abord important de savoir comment es-ce qu'on les construit.


Comprendre son style d'attachement permet de savoir ce qui ne marchent que nos relations échouent et pourquoi.

Aujourd'hui, je t'invite à en apprendre un maximum à ce sujet.


Qu'est-ce l'attachement ? Comment se crée t-il ? Quels sont les différents styles existants ? Les comportements que leurs sont associées ?

C'est parti pour nouvel épisode qui répondra à toutes ces questions !


Place à a nouveauté dans Melanin Next Level 🤩

Tu as maintenant la possibilité de :

  • Poser tes questions : Une question sur ta situation, une demande de conseil, un avis ( que je pourrais également partager à la communauté Instagram qui prendra ensuite le temps de voter ) auquel de je répondrai au sein des prochains épisodes

  • De laisser votre témoignage, d'expérience ou de vie, que je transformerai en storytelling dans une ambiance musicale afin de le partager ( anonymement bien sûr ‼️ ) sur le podcast


Pour se faire, il te suffit de m'envoyer un mail à l'adresse indiquée dans la description de cet épisode qui est hellolafrequence@gmail.com



Si tu as manqué les derniers épisodes les plus écoutés, tu peux les rattraper juste ici :


📣 Episode 29 : Au secours, je pense trop

📣 Episode 28 : Mode d'emploi d'une Introvertie.

📣 Episode 26 : Ces comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent


Pour en savoir plus sur moi, c'est ici

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xoxo,

Jay 🤎


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement. Le parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Hey le continent, vous avez atterri dans Mélanie Next Level, la fréquence la plus recherchée, axée sur la compréhension du monde psychologique dans la communauté afro. Je suis Jé Doza, psychopracticienne, spécialisée dans la compréhension et la gestion du traumatisme. Alors vous verrez, mes épisodes sont assez atypiques, d'historytelling, mélangés à de la psychologie, le tout bien saucé de musiques entraînantes, mais qui ont pour seul objectif de vous éclairer sur vos situations, sur vos états d'être et sur les émotions que vous vivez et qui vous empêchent encore de trouver votre émancipation psychologique. Alors, installez-vous confortablement, car ça y est, nous partons vers le next level. Comme depuis un certain temps, je prends le temps de lire un de vos retours. Et aujourd'hui, je lis un message qu'on m'avait laissé sur Insta, un message du magazine Wonder Confidence, qui me dit Bonjour, j'espère que vous allez bien. Je suis tombée sur votre podcast tout à l'heure pour l'épisode 26. Donc je rappelle que l'épisode 26, c'est l'épisode qui s'appelle Comment briser les schémas psychologiques et spirituels qui se répètent. Et j'ai été très touchée et surtout admirative d'enfin tomber sur une femme qui lit psychologie et spiritualité. Que le Seigneur vous bénisse, vous êtes une bénédiction pour celles qui vous écoutent. Et je voudrais vraiment, mais vraiment remercier la personne qui tient cette page pour deux raisons. La première est que cette magnifique jeune femme qui s'appelle Odivia tient également un podcast qui s'appelle UMEF, donc la bréversion de Un mot pour une femme. Et dans son émission, elle reçoit des femmes avec qui elle discute et échange autour de sujets de la vie quotidienne, justement pour sensibiliser sur le dit sujet et pour le décomplexer. Moi j'ai écouté son épisode qu'elle a fait avec Chayna sur la dépendance affective, épisode que je vous invite fortement à regarder ou à écouter en podcast. Chayna qui est également une jeune femme qui m'avait écrit pour me remercier de ce que je faisais et que j'ai commencé à suivre parce qu'elle aussi, elle fait un travail incroyable en couplant la danse avec la psychologie. Elle a un concept qui s'appelle G-Smooth que je trouve juste phénoménal. Il est incroyable le truc. Parenthèse, cet épisode n'est pas du tout sponsorisé, ok ? Les filles ne me payent pas pour me parler de leur travail mais Je considère que ce qu'elles font est très utile, mais surtout très qualitatif, donc je prends un réel plaisir à en parler. Je vous invite réellement à consulter leurs réseaux respectifs pour voir ou écouter leur travail. Et les filles, si vous passez par là, sincèrement, merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites, et ne lâchez rien, continuez, c'est vraiment top. Ça, c'était la première raison. La deuxième raison est que... C'est toujours ce genre de message qui me permet d'interrompre mon éventuelle envie d'arrêter un jour de publier des épisodes sur ce podcast. Il faut savoir que pour les personnes qui sont comme moi dans l'entrepreneuriat, ce n'est pas toujours facile de tenir ses engagements personnels et professionnels dans le sens où on se fixe certains objectifs et par moments, on a envie de se relâcher, on a envie de lâcher. Et c'est ce genre de message qui me permet de confirmer ou non. les directions que je veux prendre. Donc ce sont clairement vos retours qui créent la continuité de ce podcast, ni plus ni moins. C'est le fait que vous partagez vos ouvertures d'esprit, que vous me partagez vos prises de conscience, vos changements, le fait que vous décidiez de rentrer en thérapie, le fait que le podcast soit une thérapie pour vous, qui vraiment, c'est ça vraiment qui me retient ici, là. C'est ça qui me retient dans ce podcast. Donc aujourd'hui on va parler de la théorie de l'attachement. Par contre gros gros gros disclaimer. Je vais commencer à faire des disclaimers et à rappeler ce disclaimer en chaque début d'épisode. Ce que vous entendez dans cette émission est là pour vous éduquer, c'est là pour vous sensibiliser, pour vous aider à mieux vous comprendre. Mais en aucun cas les épisodes doivent vous servir de diagnostic. Si vous vous reconnaissez dans ce que je dis, dans les exemples de storytelling que j'inclus pour mieux comprendre les sujets que j'évoque, allez consulter un professionnel, ok ? Ne vous enfermez pas dans quelque chose que vous entendez dans cette émission. Ça marche ? Ok ? Allez c'est parti ! Alors, pour comprendre en deux mots ce qu'est la théorie de l'attachement, retenez cette phrase simple, Dis-moi comment t'as aimé, je te dirai comment tu aimes Retenez que c'est l'outil qui vous aide à comprendre comment vos premières relations, celles que vous avez eues avec vos parents, avec votre entourage familial, comment ces relations ont influencé votre vie et vos relations à l'âge adulte. Les relations que vous avez eues avec ce qu'on appelle les care givers ont eu un impact significatif et crucial sur votre développement émotionnel et social durant votre enfance. Et ce sont ces interactions-là, ce sont ces échanges qui vont influencer profondément votre capacité à établir, ou non, des relations saines et sécurisées dans votre vie d'adulte. D'accord ? Donc, initialement, les comportements d'attachement sont destinés à favoriser la proximité entre un parent et son enfant. Ok ? Et à satisfaire le besoin de cet enfant de s'attacher à un adulte sécurisant. Quand vous êtes enfant, les liens d'attachement et leur qualité, et j'appuie sur le mot qualité, ces liens que vous créez avec vos parents vont non seulement influencer vos capacités relationnelles, mais aussi vous aider à réguler vos émotions une fois arrivés à l'âge adulte. Prenons l'exemple d'un bébé qu'on va appeler Nathalie. Donc lorsque Nathalie vient au monde, elle va développer un besoin inné de s'attacher spécialement à une figure d'attachement. La figure d'attachement étant celle qui s'occupe le plus fréquemment d'elle. Donc, le plus souvent, c'est maman, le plus souvent, c'est sa mère. Mais en cas d'absence de sa mère, Nathalie va donner ce rôle à n'importe quel adulte qui peut répondre à ses sollicitations et ses besoins dans les moments de détresse. Les moments de détresse, c'est-à-dire les moments où elle se sentira en danger, les moments où elle sera stressée. Et il faut que cette personne puisse répondre à cela de manière efficace, convenable et constante. Ok ? Donc ce que j'appelle ici un besoin d'attachement, c'est ce besoin de proximité que Nathalie va rechercher auprès de sa figure d'attachement. Donc grosso modo, quand on est bébé, ce que l'on recherche le plus, c'est la consolation et le fait que l'on réponde positivement à nos besoins d'affection. D'accord ? Et c'est grâce à la façon de répondre à ces demandes que Nathalie se sentira protégée et en sécurité par sa figure d'attachement. Ok ? Donc pour toutes celles qui ont un bébé actuellement, là je m'adresse aux nouvelles mamans, les cris, les pleurs, les sourires, les gazouilles que bébé vous fait quand il vous regarde sont en fait des comportements d'attachement. Et ces comportements n'ont qu'un seul objectif, c'est de créer un lien entre vous et lui. Donc plus vous répondez de manière adaptée à ce comportement, Plus vous aidez votre bébé à diminuer sa détresse, plus il va vous le rendre avec des signaux comme le sourire, pour de nouveau recevoir de votre part de l'affection. Parce qu'il sait que quand il vous sourit, vous ne pouvez pas résister. D'accord ? Vous avez forcément envie de le toucher, vous avez envie de le cajoler, vous avez envie de lui sourire à nouveau, vous avez envie de le prendre dans vos bras et lui, du coup, ça le renforce et ça le sécurise. D'accord ? Bon, je ne vais pas rentrer dans tout le développement de l'enfant, mais voilà comment exempler la définition de l'attachement entre un enfant et sa mère. Maintenant, à l'origine de la théorie de l'attachement, une psychologue avait mis en avant au départ trois patterns, trois types d'attachement en observant des interactions mère-enfant. Elle avait mis en avant l'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement ambivalent ou attachement anxieux. Là, on va faire un peu de storytelling, d'accord ? On va faire un peu d'études de cas sous forme d'histoire pour que ce soit plus facile, plus fit, plus ludique, plus appréciable dans vos oreilles. Simplement, imaginez qu'on est en train d'observer des enfants à l'intérieur d'une salle remplie de jeux, un espace de jeux pour enfants dans lequel leur figure d'attachement est présente. Pour commencer, on va prendre le cas de Sophia. Sophia a un attachement sécure. De ce fait, elle sait explorer son environnement toute seule. Et quand sa mère sort de la pièce, elle va montrer des signes de détresse, donc elle va pleurer, elle va crier, elle va se sentir un peu stressée. Mais quand sa mère revient dans la pièce, Sophia va l'accueillir à bras ouverts parce qu'elle sait que sa mère va être disponible. Elle va être réceptive à ses pleurs et elle va la rassurer. Et c'est ce sentiment de sécurité qui lui permettra de développer des relations sociales et de faire des expériences en toute autonomie. Donc, une fois qu'elle se sentira réconfortée, elle retournera jouer, elle retournera à sa basse live. D'accord ? Prenons maintenant le cas d'Ismaël. Ismaël, lui, a un attachement évitant. Lorsque sa mère va sortir de l'espace de jeu, donc lorsqu'elle va sortir de la pièce, cela va lui être totalement indifférent. Que maman soit là ou qu'elle ne soit pas dans la pièce, c'est la même chose. Les enfants avec un attachement évitant n'expriment pas de stress, ils n'expriment pas d'émotion de détresse et ils évitent généralement la proximité avec leur figure d'attachement. Pourquoi ? parce qu'il ne considère pas cette figure, il ne considère pas la personne qui est supposée les sécuriser comme des personnes capables de calmer leur stress. Donc, avec cet attachement, Ismaël va se focaliser sur ce qu'il y a dans l'espace de jeu, sur ce qu'il y a dans la pièce, donc ses jouets, ses dessins, mais il va également se montrer très à l'aise avec une personne qu'il ne connaît pas du tout. donc là en termes d'autonomie dans ce style d'attachement Ismaël lui, il est au top il est au top mais il est un peu trop au top et donc s'il est un peu trop au top pour son âge forcément il ne l'est pas de la bonne manière Si je vous le mets dans un autre contexte, imaginons Ismaël, 4 ans, qui vit avec ses parents, qui sont des parents aimants, mais qui ont une approche parentale assez distante. Ils ne répondent pas de manière affectueuse aux besoins émotionnels d'Ismaël. Donc par exemple, quand Ismaël pleure ou cherche du réconfort, ses parents lui disent souvent arrête de pleurer ou t'es un grand garçon, tu peux te débrouiller toute seule, allez vas-y, fais-le tout seul Si on place Ismaël dans un espace, comme je l'ai fait au début par rapport à la salle de jeu, imaginons qu'on le met dans une garderie. Donc quand Ismaël est à la garderie, il explore librement ses jouets, il va vaquer à ses activités, mais il ne se soucie pas de la présence de ses parents. Et quand on va le regarder, Ismaël va paraître comme un enfant très indépendant, très autonome pour son âge. Et à la fin de la journée, quand sa mère vient le chercher, Ismaël ne montre pas forcément d'enthousiasme particulier. Il continue de jouer ou s'engage dans une activité sans pour autant courir vers maman ni lui montrer de signe de joie. Généralement, les parents d'enfants avec un attachement évitant sont eux-mêmes des personnes émotionnellement distantes ou insensibles aux besoins de leur enfant. Par conséquent, l'enfant s'est adapté. Il s'est adapté à ce qu'il vit. Ensuite, prenons le cas de Sacha. Sacha, elle, elle a un attachement ambivalent, qu'on peut appeler aussi un attachement anxieux. Et pour Sacha, que maman sorte ou que maman ne sorte pas de la salle de jeu, Sacha va ressentir une détresse extrêmement importante. Dans cet attachement, Sacha va être très, très, très, très proche de sa mère. C'est généralement les bébés collants. Elle va avoir énormément de mal à explorer son environnement, à jouer avec ses jeux toute seule. On dit ambivalent parce que dans sa détresse, Sacha va montrer une forme de dualité, on va appeler ça comme ça. Une forme de dualité quand elle va exprimer ses émotions envers sa mère. C'est-à-dire que... elle va à la fois chercher à être consolée auprès de sa maman, mais en même temps, elle va refuser le contact de sa mère en manifestant par exemple des gros excès de colère, des gros excès de pleurs. C'est ça l'ambivalence, c'est ça l'attachement ambivalent. Elle est ici l'ambivalence. Et alors si sa mère quitte la pièce, non seulement de un c'est le drame, mais en plus de ça, lorsqu'elle va re-rentrer dans l'espace, Sacha va être difficilement consolable. D'accord ? Donc je vous place Sacha dans un... Le contexte de la vie courante, imaginez Sacha, 5 ans, qui vit avec des parents qui sont assez imprévisibles dans leur manière de répondre à ses besoins émotionnels. C'est-à-dire que parfois, ils sont très attentionnés, très réactifs, mais à d'autres moments, ils sont parfois distants et préoccupés par leurs propres problèmes. Donc quand Sacha, elle, on la laisse à la garderie, elle monte une forte détresse dès que maman quitte la pièce. Dès que maman la laisse pour lui dire Sacha, ma chérie, je viens te chercher à 16h elle crie, elle craque, elle n'en peut plus, elle est au bout. elle va pleurer intensément, elle va s'accrocher aux jambes de sa maman, elle va refuser de partir. Et même après le départ de maman, Sacha va continuer de pleurer et d'être dans des gros excès, dans un gros moment de détresse pendant une période assez prolongée, pendant un assez long moment. Et elle va être très, très difficile à calmer malgré les efforts des personnes qui vont être autour d'elle pour la consoler. D'accord ? Donc là, on a vu... Les trois premiers styles. Parce que ce sont ces trois premiers styles-là qui avaient été mis en avant. L'attachement sécure, l'attachement évitant et l'attachement anxieux ou attachement bivalent. Mais il s'est passé quelque chose. Là, je suis totalement en train de vous faire un cours psychotraumato. Là, vous êtes en plein dans ma fac. D'accord ? Vous êtes dans mon amphi et je suis en train de vous enseigner un cours de psychotraumato pour les nuls. Donc, que s'est-il passé ? Parce que vous allez me dire, mais Jay, il me manque un attachement. Il manque un truc, pour ceux qui connaissent un peu les styles d'attachement. Donc, que s'est-il passé ? La psychologue a noté qu'en fait, au sein du groupe d'enfants qu'elle observait, il y avait un type d'enfant dont les comportements ne correspondaient pas à ces trois catégories. Parce que les enfants avaient... à la fois des comportements similaires au style d'attachement évitant et à la fois des comportements similaires au style d'attachement anxieux. Et c'est à partir de cette observation-là, c'est en étudiant leur cas, qu'est apparu le quatrième style d'attachement qu'on appelle l'attachement désorganisé. Et pour vous parler de l'attachement désorganisé, on va prendre l'exemple de Maël. Maëlle qui a un attachement désorganisé va montrer des comportements contradictoires et conflictuels au moment où sa mère va rentrer dans la salle de jeu. Elle va agir de manière un peu confuse, comme si elle avait un peu peur de sa mère. Pourquoi elle agit comme ça ? Parce que généralement... Ce lien d'attachement est présent chez 90% des enfants qui ont subi soit de la maltraitance, soit de la négligence, et qui est en lien en fait avec l'existence d'un traumatisme non résolu de la figure d'attachement. Et c'est là que l'aspect traumatologique de l'épisode rentre en scène. Je vais commencer à faire beaucoup plus de traumas. Je vais commencer à en parler beaucoup plus parce que... pour un tas de raisons, parce que j'aime la traumato, et que plus le temps passe, plus j'ai réellement envie de me spécialiser dans cela. Et il y a beaucoup à dire en termes de traumatisme au sein de notre communauté. Beaucoup de choses à démystifier, j'ai envie de dire comme ça, beaucoup de choses à vulgariser. Donc, il y a beaucoup à dire. Pour en revenir à mes chèvres, il faut noter qu'un parent qui a vécu ses propres traumatismes va montrer des comportements effrayants qui seront source de stress pour son enfant. Et comme cela va déclencher une détresse chez l'enfant, le stress étant ici une détresse, l'enfant ne va pas... parvenir à trouver du réconfort auprès de sa figure d'attachement. Parce que ce que l'enfant recherche auprès de sa figure d'attachement, c'est de la sécurité, c'est du réconfort, c'est de la consolation, c'est des câlins, c'est des bisous. Si vous montrez autre chose que ça à votre enfant, votre enfant est perdu. Par conséquent, L'enfant va se sentir comme si elle était à une intersection, comme si elle était arrivée à un coin de rue qui lui explique que soit je prends à gauche et je vais rechercher de la proximité avec maman, soit je prends à droite et je ne vais pas parce que je préfère rester vigilante parce qu'en fait, des fois maman me fait peur, elle a des comportements bizarres, des comportements que moi je n'aime pas et là je n'ai pas envie de m'y confronter, donc du coup je reste là. Et c'est également ce qui se passe. Si je reprends le cas de Maëlle pour que vous puissiez comprendre, imaginez Maëlle, 3 ans, qui vit dans une maison où il y a des disputes constantes entre ses parents. Donc lorsque sa mère est stressée, elle est soit très distante envers Maëlle ou au contraire, elle est super intrusive. Parfois, elle va crier sur Maëlle sans raison et après, elle va venir, elle va s'excuser auprès d'elle, elle va l'embrasser, lui faire des câlins. Donc lorsque Maëlle va se séparer de sa mère, Quand je dis séparer, ça veut dire que maman descend, va faire des courses et elle revient. Ou maman laisse Maëlle à la garderie, elle s'en va le matin, elle revient le soir. C'est ce qu'on appelle une séparation. Quand Maëlle va se séparer de sa mère et que cette dernière va revenir, Maëlle pourrait, comme un enfant sécure, courir vers sa mère, soit en pleurant, soit en riant. Mais dès qu'elle va arriver devant elle, au contraire, Maëlle va soit la repousser, soit elle va se détourner d'elle, parce qu'en fait elle ne sait pas comment réagir avec sa mère. Et là, ici, grosse parenthèse, mais pas des moindres, lorsque l'on parle de transmission intergénérationnelle, il faut savoir que le risque de la transmission se base sur ce style d'attachement-là. Lorsque les parents sont tellement absorbés par leur propre vécu traumatique, leur stress est dirigé automatiquement vers leurs enfants. Et comme ils ne savent pas comment réguler leur émotion, comment réguler leur stress pour répondre aux besoins des enfants, ils vont donc avoir des gestes, des expressions émotionnelles qui vont soit effrayer, soit stresser l'enfant. Et comme ce dernier ne trouve pas, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, une réponse convenable à ses besoins de sécurité auprès de sa figure d'attachement, forcément, il va réagir de manière contradictoire ou conflictuelle face à une situation. Et c'est le fait de réagir à plusieurs reprises de cette manière conflictuelle ou contradictoire qui va créer chez lui maintenant un traumatisme. D'accord ? Je ferme la grosse, grosse, grosse, grosse parenthèse. Ok, bon là j'ai pris le temps d'explorer l'aspect de l'enfance. J'ai pris le temps parce que primo c'est important de savoir comment tout cela commence au sein de chacun, mais surtout parce qu'il y a des mamans en fait qui m'écoutent, il y a des nouvelles mamans qui m'écoutent, donc c'est aussi pour qu'elles soient sensibilisées sur l'attachement qu'elles donnent à leur enfant. sur elles et sur ce qu'elles sont susceptibles ou non de transmettre à leur enfant. Maintenant, on va voir ce que ça donne à l'âge adulte. On va voir la partie qui est maintenant plus intéressante. Donc, les adultes qui ont un attachement sécurisé ont tendance à avoir des relations équilibrées et stables. Ils sont capables de se fier aux autres, ils sont capables de faire confiance aux autres, tout en étant à l'aise avec leur propre intimité. Leur propre intimité, ça ne se dit pas, parce que c'est... Je ne sais pas si on dit rhodon, je pense que c'est un pléonasme. Je ne vais pas dire leur propre intimité. Elles sont à l'aise avec leur intimité et leur autonomie. Je reprends l'exemple de Sophia, que j'ai utilisé pour exempler l'attachement sécure. Sophia est devenue adulte. Sophia est en couple avec un monsieur qu'on va appeler Alexis depuis cinq ans. Ils communiquent ouvertement sur leurs sentiments et leurs besoins. Lorsqu'ils sont en désaccord, ils en parlent calmement et ils cherchent des solutions ensemble. Sophia a confiance en Alexis pour la soutenir émotionnellement et vice versa. Et par exemple, si Alexis doit s'absenter sur une longue durée, Sophia se sent certes triste, Alexis va lui manquer, mais elle sait qu'il reviendra et qu'ils resteront en contact. Donc, leur relation est marquée par un sentiment de sécurité et de soutien grâce à l'équilibre émotionnel et sécuritaire qu'a reçu Sophia dans son enfance. Ensuite, on a les adultes qui ont un attachement évitant. Ces adultes-là ont tendance à minimiser l'importance des relations proches. Ils vont plutôt valoriser l'indépendance et peuvent avoir du mal à s'ouvrir émotionnellement aux autres. Et généralement, ils ont beaucoup du mal à demander de l'aide. Pour ça, je reprends le cas d'Ismaël. Donc Ismaël a grandi, Ismaël a développé une carrière professionnelle au top, Ismaël a beaucoup d'amis, mais Ismaël garde des relations très superficielles avec les gens. Lorsqu'il commence à s'approcher émotionnellement d'une partenaire, il devient distant et va chercher des raisons pour partir. Donc sa petite amie, Myriam, va remarquer qu'il évite les conversations profondes ou il change souvent de sujet lorsque cela lui provoque des émotions un peu trop intenses. Et Ismaël, grand chevalier, va toujours préférer résoudre ses problèmes tout seul, même s'il est stressé. même si le ciel lui tombe sur la tête et va avoir du mal à montrer sa vulnérabilité. Concernant maintenant les personnes qui ont un attachement anxieux ou un attachement ambivalent, généralement ces adultes vont rechercher l'assurance constante auprès de leur partenaire. Ils vont être très affectueux, mais aussi très possessifs et très craintifs d'être abandonnés. D'accord ? Donc là, je reprends ma petite Sacha. Sacha. On va dire que Sacha est très amoureuse d'un jeune homme qui s'appelle Noah. Mais elle a constamment besoin que Noah la rassure. Donc elle va lui envoyer, par exemple, beaucoup de messages lorsqu'il n'est pas là, lorsqu'il est au travail ou lorsqu'il s'absente. Et elle va très vite s'inquiéter s'il ne répond pas sous peu. Noah, lui... il aime Sacha. Il est amoureux d'elle. Le problème, c'est que parfois, il se sent un peu étouffé par Sacha. Parce que Sacha lui demande un peu trop d'attention. Et il observe que ses inquiétudes ne finissent jamais. Et lorsque Noah et Sacha se disputent, Sacha a toujours peur que Noah la quitte. Et par conséquent, elle peut devenir très, très, très émotionnelle et lui demander constamment de lui prouver son amour. OK ? Et enfin ? Pour arriver au cas des adultes qui ont un attachement désorganisé, ces derniers vont avoir des relations la plupart du temps chaotiques, des relations assez imprévisibles. Ils vont naviguer entre le désir d'intimité et la peur de proximité, et cela souvent à cause d'un traumatisme non résolu. Donc je finis avec Maëlle, qui, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, a grandi dans une maison où les disputes étaient fréquentes et violentes. Donc dans sa vie adulte, Maëlle recherche les relations intimes, elle aspire à avoir des relations intimes, mais une fois qu'elle est à l'intérieur de ces relations intimes, elle a peur. Elle se sent effrayée et très méfiante. Dans ses relations amoureuses, elle va être extrêmement affectueuse à un moment et brutalement, comme ça, elle va se retirer sans raison. Et si elle se sent vulnérable dans une situation, elle va avoir des réactions de colère ou des réactions de panique qui vont choquer son partenaire. Son partenaire qu'on va appeler Karl, qui lui va se sentir totalement perdu par ses changements d'humeur et qui ne va pas comprendre pourquoi est-ce qu'on passe du jour à la nuit dans ses comportements. Les comportements sont totalement contradictoires. Ça marche ? Ouais, là je vous ai vraiment fait une masterclass en fait. Donc là, normalement, vous êtes incollables sur le sujet. Vous êtes incollables sur la théorie de l'attachement. Parce que je vous ai vraiment tout dit. Là, c'était un épisode plutôt psychoéducatif pour vous enseigner ce qu'étaient les styles d'attachement et la théorie de l'attachement. Dans un prochain épisode, on verra comment guérir des blessures d'attachement. D'accord ? Donc, je récapitule en quatre points. Attachement sécurisé, on obtient des relations stables et équilibrées, une communication ouverte, Une capacité à gérer les conflits de manière constructive. Attachement évitant, on a tendance à minimiser l'importance des relations, on a des difficultés à s'ouvrir émotionnellement et on valorise de manière excessive l'indépendance. Attachement anxieux ou ambivalent, on a besoin constamment d'être rassuré, on a peur de l'abandon, on a des comportements possessifs et dépendants. Et attachement désorganisé, On a des relations chaotiques et parfois imprévisibles. On a peur de l'intimité et on a des comportements contradictoires et impulsifs au sein des relations. Avant de vous laisser, parce que là je pense que l'épisode du jour est un peu long. Ça m'a fait plaisir et j'espère que ça vous a fait plaisir et j'espère qu'il a été quand même assez clair. Mais... Avant de vous laisser, je voulais vous dire ceci. Je n'ai pas publié d'épisode pendant trois mois parce que je voulais apporter une expansion à ce podcast. Simplement, je ne savais pas comment ni quoi faire. Je n'arrêtais pas de me dire que ce podcast, il n'est pas pour moi, il est pour les femmes qui m'écoutent. Il est là pour leur permettre d'éveiller leur conscience sur ce qu'elles vivent, pour leur permettre d'en savoir plus sur leur santé mentale, d'en savoir plus sur ce que vivent d'autres femmes comme elles. Ce podcast, il est là pour mettre un volume. sur les souffrances cachées, sur les incompréhensions, les non-dits. C'est d'ailleurs pour ça qu'à chaque début d'épisode, je dis la fréquence la plus recherchée. D'accord ? Pour ceux qui me suivent sur Insta, vous avez sûrement dû voir que je n'y suis pratiquement pas, mais là je reviens progressivement. Je n'y étais pas parce que j'avais mis une pause sur les réseaux, parce que j'ai enfin décidé de développer mon écriture afin d'en faire un métier, et de faire en sorte que ce métier se rajoute à ma vocation. Non pas que je ne fasse plus de consultations, du moins pas pour le moment, mais j'embraye une nouvelle étape de ma vie professionnelle qui fait littéralement sens pour moi. Donc, dans cette nouvelle perspective d'être écrivain... de transmettre la psychologie au travers d'histoires, de chroniques, d'articles de presse, etc. J'ai pensé à vos histoires. Et c'est là que j'ai trouvé l'expansion que je voulais apporter à ce podcast qui va être de raconter vos histoires, raconter vos témoignages, de répondre à vos questions, de faire de ce podcast votre open mic en permettant aux autres femmes qui comme vous écoutent cette émission de se retrouver dans vos histoires. Donc aujourd'hui, ce que je recherche, c'est vous. Mon expansion, c'est vous. Donc, ce que j'aimerais vous proposer, c'est que pour celles qui souhaitent enfin libérer la parole, qu'elles puissent me laisser leur témoignage, leur expérience de vie, un événement qui aurait été traumatisant, de manière à ce que je puisse transformer ceci en storytelling. D'accord ? Que je puisse faire de votre histoire une histoire qui permettra d'enseigner, d'édifier, d'encourager les auditrices et auxquelles j'apporterai éventuellement... Un aspect psychoéducatif par la suite. J'invite également celles qui ont besoin à m'envoyer leurs questions. Questions auxquelles je répondrai au travers des épisodes à venir. D'accord ? Je pense que pour un next level, je ne pouvais pas faire mieux. Puisque vous me connaissez, vous savez que j'aime retranscrire les émotions. Vous savez que je sais écrire des histoires et que je sais y mettre l'atmosphère musicale appropriée afin que cela soit plus doux, plus mielleux aux oreilles, mais que surtout, surtout, surtout, que cela vous impacte et vous permette de mieux comprendre la psychologie. Donc, j'ai à cœur de faire en sorte que ce podcast soit toujours un élément qui fasse partie de votre transformation, qui fasse partie de votre élevation psychologique, sociale et spirituelle. Et je suis convaincue que l'histoire des unes participe à la transformation des autres. D'accord ? Je vous laisse toutes les informations dans la biographie de cet épisode et je n'ai qu'une hâte, c'est de vous lire. De lire votre témoignage, de lire vos récits, vos expériences de vie, mais aussi de prendre connaissance de vos questions, de ce qui vous traquasse en ce moment et de pouvoir le partager dans cette émission. Ok ? Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à m'écrire sur Insta, bien que je sois présente à moitié sur les réseaux, je lis quand même vos messages. J'espère que cet épisode vous a plu, il était dense ! condensé, mais très très très constructif, parce que c'est ici que je vous laisse les amis. Aujourd'hui on a trop duré ensemble, mais c'est toujours un plaisir de vous retrouver. J'ai rendu le micro.

  • Speaker #1

    Excellent. Merci.

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