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Mémoire Vive

Au fait ! Héliogabale : le crépuscule des dieux ?

Au fait ! Héliogabale : le crépuscule des dieux ?

40min |19/12/2024|

14

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Description

Il est temps d'achever notre voyage sous la dynastie sévérienne.

Au programme dans cet épisode : un empereur transgenre (ou presque), un autre empereur (un peu trop) modèle et des femmes de pouvoir retorses !

A la mort de Caracalla, l'Empire est de nouveau au bord d'une crise dynastique. Mais la dynastie sévérienne est entre de bonnes mains, celles de femmes politiques de premier plan, appelées les princesses syriennes.

Ces dernières évincent le pauvre Macrin qui avait succédé à Caracalla et parviennent à installer sur le trône l'étrange Héliogabale dont le court règne prend des airs de carnavals.

Pourtant, les frasques du Grand Prêtre d'Élagabal n'ont que peu d'impact sur l'Empire, dont elles témoignent de certains aspects de la culture syncrétique.

Les princesses syriennes sont en grande partie la raison de cette stabilité. Elles parviennent à maintenir la dynastie en faisant adopter à Héliogabale son cousin, Sévère Alexandre dont le règne passa à la postérité comme un grand retour à l'ordre.

Sa mort, à l'issue d'une énième mutinerie des légions, ouvre la Crise du IIIe siècle. Pourtant, personne n'aurait imaginé, à la fin de son règne, que Rome pût tomber dans le chaos...

Comment les princesses syriennes ont-elles réussi à maintenir l'héritage dynastique des Sévères ? Que révèlent les excès d'Héliogabale sur l'Empire ? Quel est le bilan de la dynastie sévérienne ?

Je vous propose d'en venir aux faits !


Pour aller plus loin :

Carrié J.-M., Rousselle A. (1999) : L’Empire romain en mutation des Sévères à Constantin, 192-337, Paris.

Christol, M. [1997] (2006) : L’Empire romain du IIIe siècle : histoire politique de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée, 2e éd., Paris.

Grimal, P. (2007), L'Empire romain, Paris.

Le Roux, P. (1998) : Le Haut-Empire romain en Occident : d’Auguste aux Sévères, 31 av. J.-C.-235 ap. J.-C., Paris.

Petit, P. (1978) : Histoire générale de l’Empire romain. 2, La crise de l’Empire, 161-284, Paris.

Faure, P., Tran, N., Virlouvet C., 2018, Rome, cité universelle, de César à Caracalla, Belin.

Sotinel, C., Virlouvet C., 2019, Rome, la fin d'un empire, Belin.

Marcel Le Glay, Rome. II. Grandeur et chute de l’Empire, Perrin, 2005.

Agnès Bérenger, « Se vêtir comme un empereur : les déviances d’Élagabal », Revue historique, 2020, no 693, p. 3-24

Mark Nugenthelios, " From 'Filthy Catamite' to ‘Queer Icon’ : Elagabalus and the Politics of Sexuality (1960–1975)" , Helios, vol. 35 no. 2 ,Texas Tech University Press, 2008.

Robert Turcan. "Héliogabale précurseur de Constantin?", Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°1, mars 1988. pp. 38 52 ; ⁠https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1988_num_1_1_1349⁠


Crédits musicaux :

- Glaciaere, "Relaxing In The Hammock", https://steviasphere.bandcamp.com

- Raag Bilaskhani Todi - Sandeep Das, Anisha Roy, Bivakar Chaudhuri

- Desert Planet - Quincas Moreira


Des questions ?

memoirevivepodcast@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Il est temps d'achever notre voyage sous la dynastie sévérienne.

Au programme dans cet épisode : un empereur transgenre (ou presque), un autre empereur (un peu trop) modèle et des femmes de pouvoir retorses !

A la mort de Caracalla, l'Empire est de nouveau au bord d'une crise dynastique. Mais la dynastie sévérienne est entre de bonnes mains, celles de femmes politiques de premier plan, appelées les princesses syriennes.

Ces dernières évincent le pauvre Macrin qui avait succédé à Caracalla et parviennent à installer sur le trône l'étrange Héliogabale dont le court règne prend des airs de carnavals.

Pourtant, les frasques du Grand Prêtre d'Élagabal n'ont que peu d'impact sur l'Empire, dont elles témoignent de certains aspects de la culture syncrétique.

Les princesses syriennes sont en grande partie la raison de cette stabilité. Elles parviennent à maintenir la dynastie en faisant adopter à Héliogabale son cousin, Sévère Alexandre dont le règne passa à la postérité comme un grand retour à l'ordre.

Sa mort, à l'issue d'une énième mutinerie des légions, ouvre la Crise du IIIe siècle. Pourtant, personne n'aurait imaginé, à la fin de son règne, que Rome pût tomber dans le chaos...

Comment les princesses syriennes ont-elles réussi à maintenir l'héritage dynastique des Sévères ? Que révèlent les excès d'Héliogabale sur l'Empire ? Quel est le bilan de la dynastie sévérienne ?

Je vous propose d'en venir aux faits !


Pour aller plus loin :

Carrié J.-M., Rousselle A. (1999) : L’Empire romain en mutation des Sévères à Constantin, 192-337, Paris.

Christol, M. [1997] (2006) : L’Empire romain du IIIe siècle : histoire politique de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée, 2e éd., Paris.

Grimal, P. (2007), L'Empire romain, Paris.

Le Roux, P. (1998) : Le Haut-Empire romain en Occident : d’Auguste aux Sévères, 31 av. J.-C.-235 ap. J.-C., Paris.

Petit, P. (1978) : Histoire générale de l’Empire romain. 2, La crise de l’Empire, 161-284, Paris.

Faure, P., Tran, N., Virlouvet C., 2018, Rome, cité universelle, de César à Caracalla, Belin.

Sotinel, C., Virlouvet C., 2019, Rome, la fin d'un empire, Belin.

Marcel Le Glay, Rome. II. Grandeur et chute de l’Empire, Perrin, 2005.

Agnès Bérenger, « Se vêtir comme un empereur : les déviances d’Élagabal », Revue historique, 2020, no 693, p. 3-24

Mark Nugenthelios, " From 'Filthy Catamite' to ‘Queer Icon’ : Elagabalus and the Politics of Sexuality (1960–1975)" , Helios, vol. 35 no. 2 ,Texas Tech University Press, 2008.

Robert Turcan. "Héliogabale précurseur de Constantin?", Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°1, mars 1988. pp. 38 52 ; ⁠https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1988_num_1_1_1349⁠


Crédits musicaux :

- Glaciaere, "Relaxing In The Hammock", https://steviasphere.bandcamp.com

- Raag Bilaskhani Todi - Sandeep Das, Anisha Roy, Bivakar Chaudhuri

- Desert Planet - Quincas Moreira


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memoirevivepodcast@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Il est temps d'achever notre voyage sous la dynastie sévérienne.

Au programme dans cet épisode : un empereur transgenre (ou presque), un autre empereur (un peu trop) modèle et des femmes de pouvoir retorses !

A la mort de Caracalla, l'Empire est de nouveau au bord d'une crise dynastique. Mais la dynastie sévérienne est entre de bonnes mains, celles de femmes politiques de premier plan, appelées les princesses syriennes.

Ces dernières évincent le pauvre Macrin qui avait succédé à Caracalla et parviennent à installer sur le trône l'étrange Héliogabale dont le court règne prend des airs de carnavals.

Pourtant, les frasques du Grand Prêtre d'Élagabal n'ont que peu d'impact sur l'Empire, dont elles témoignent de certains aspects de la culture syncrétique.

Les princesses syriennes sont en grande partie la raison de cette stabilité. Elles parviennent à maintenir la dynastie en faisant adopter à Héliogabale son cousin, Sévère Alexandre dont le règne passa à la postérité comme un grand retour à l'ordre.

Sa mort, à l'issue d'une énième mutinerie des légions, ouvre la Crise du IIIe siècle. Pourtant, personne n'aurait imaginé, à la fin de son règne, que Rome pût tomber dans le chaos...

Comment les princesses syriennes ont-elles réussi à maintenir l'héritage dynastique des Sévères ? Que révèlent les excès d'Héliogabale sur l'Empire ? Quel est le bilan de la dynastie sévérienne ?

Je vous propose d'en venir aux faits !


Pour aller plus loin :

Carrié J.-M., Rousselle A. (1999) : L’Empire romain en mutation des Sévères à Constantin, 192-337, Paris.

Christol, M. [1997] (2006) : L’Empire romain du IIIe siècle : histoire politique de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée, 2e éd., Paris.

Grimal, P. (2007), L'Empire romain, Paris.

Le Roux, P. (1998) : Le Haut-Empire romain en Occident : d’Auguste aux Sévères, 31 av. J.-C.-235 ap. J.-C., Paris.

Petit, P. (1978) : Histoire générale de l’Empire romain. 2, La crise de l’Empire, 161-284, Paris.

Faure, P., Tran, N., Virlouvet C., 2018, Rome, cité universelle, de César à Caracalla, Belin.

Sotinel, C., Virlouvet C., 2019, Rome, la fin d'un empire, Belin.

Marcel Le Glay, Rome. II. Grandeur et chute de l’Empire, Perrin, 2005.

Agnès Bérenger, « Se vêtir comme un empereur : les déviances d’Élagabal », Revue historique, 2020, no 693, p. 3-24

Mark Nugenthelios, " From 'Filthy Catamite' to ‘Queer Icon’ : Elagabalus and the Politics of Sexuality (1960–1975)" , Helios, vol. 35 no. 2 ,Texas Tech University Press, 2008.

Robert Turcan. "Héliogabale précurseur de Constantin?", Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°1, mars 1988. pp. 38 52 ; ⁠https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1988_num_1_1_1349⁠


Crédits musicaux :

- Glaciaere, "Relaxing In The Hammock", https://steviasphere.bandcamp.com

- Raag Bilaskhani Todi - Sandeep Das, Anisha Roy, Bivakar Chaudhuri

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A la mort de Caracalla, l'Empire est de nouveau au bord d'une crise dynastique. Mais la dynastie sévérienne est entre de bonnes mains, celles de femmes politiques de premier plan, appelées les princesses syriennes.

Ces dernières évincent le pauvre Macrin qui avait succédé à Caracalla et parviennent à installer sur le trône l'étrange Héliogabale dont le court règne prend des airs de carnavals.

Pourtant, les frasques du Grand Prêtre d'Élagabal n'ont que peu d'impact sur l'Empire, dont elles témoignent de certains aspects de la culture syncrétique.

Les princesses syriennes sont en grande partie la raison de cette stabilité. Elles parviennent à maintenir la dynastie en faisant adopter à Héliogabale son cousin, Sévère Alexandre dont le règne passa à la postérité comme un grand retour à l'ordre.

Sa mort, à l'issue d'une énième mutinerie des légions, ouvre la Crise du IIIe siècle. Pourtant, personne n'aurait imaginé, à la fin de son règne, que Rome pût tomber dans le chaos...

Comment les princesses syriennes ont-elles réussi à maintenir l'héritage dynastique des Sévères ? Que révèlent les excès d'Héliogabale sur l'Empire ? Quel est le bilan de la dynastie sévérienne ?

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Pour aller plus loin :

Carrié J.-M., Rousselle A. (1999) : L’Empire romain en mutation des Sévères à Constantin, 192-337, Paris.

Christol, M. [1997] (2006) : L’Empire romain du IIIe siècle : histoire politique de 192, mort de Commode, à 325, concile de Nicée, 2e éd., Paris.

Grimal, P. (2007), L'Empire romain, Paris.

Le Roux, P. (1998) : Le Haut-Empire romain en Occident : d’Auguste aux Sévères, 31 av. J.-C.-235 ap. J.-C., Paris.

Petit, P. (1978) : Histoire générale de l’Empire romain. 2, La crise de l’Empire, 161-284, Paris.

Faure, P., Tran, N., Virlouvet C., 2018, Rome, cité universelle, de César à Caracalla, Belin.

Sotinel, C., Virlouvet C., 2019, Rome, la fin d'un empire, Belin.

Marcel Le Glay, Rome. II. Grandeur et chute de l’Empire, Perrin, 2005.

Agnès Bérenger, « Se vêtir comme un empereur : les déviances d’Élagabal », Revue historique, 2020, no 693, p. 3-24

Mark Nugenthelios, " From 'Filthy Catamite' to ‘Queer Icon’ : Elagabalus and the Politics of Sexuality (1960–1975)" , Helios, vol. 35 no. 2 ,Texas Tech University Press, 2008.

Robert Turcan. "Héliogabale précurseur de Constantin?", Bulletin de l'Association Guillaume Budé, n°1, mars 1988. pp. 38 52 ; ⁠https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1988_num_1_1_1349⁠


Crédits musicaux :

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