Metaclassique #291 – Gribouiller cover
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METACLASSIQUE

Metaclassique #291 – Gribouiller

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1h00 |28/08/2024
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METACLASSIQUE

Metaclassique #291 – Gribouiller

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Description

(c) Arnaud Bertereau

Pour découvrir le répertoire de la musique contemporaine, une stratégie possible est de raconter la vie de celles et ceux qui la composent ou qui la produisent. Une autre stratégie est de trifouiller des sons et, par une combinaison de règles du jeu, nous mettre en positions de produire des matières sonores analogues. Et la méthode pourrait s’avérer tellement efficace que l’objectif pourrait d’ailleurs aller au-delà de la découverte de la seule musique contemporaine. Le médiateur Clément Lebrun a tout fait : un nombre incalculable d’ateliers au Musée de la musique, des vidéos de présentation d’œuvres pour la chaîne YouTube de l’Ensemble Intercontemporain, la série d’émissions d’anthologie Le Cri du Patchwork de 2014 à 2019 sur France Musique, le podcast « Le décodeur du classique » pour l’Orchestre de Paris… Et au fil de ses 25 ans de médiation musicale, il s’est forgé un fer de lance : l’écoute de la musique devrait être inséparable de la pratique. Dès lors, il met son érudition à disposition après avoir mis ses publics en position de jouer et de gribouiller du son. C’est aussi pour ça qu’il ne parle plus beaucoup musique contemporaine ou qu’il la ramène à ce qu’elle est : l’un des éléments du spectre des pratiques sonores, un spectre par lequel il se fait un plaisir quasi obsessionnel de systématiquement limer les genres pour pointer les phénomènes sonores qui permettent de toujours les aborder de manière transesthétique.

Avec l’ODIA Normandie et le soutien de partenaires comme la Sacem, la Maison de la musique contemporaine, la DRAC Normandie, il a conçu avec Annaëlle Richard un KIT qui a déjà trouvé des usages dans un certain nombre d’écoles, mais aussi en éducation à l’image, en milieu pénitentiaire, en présentation de saison… Ledit KIT est en fait une grande mallette pleine d’objets à faire du son, qu’il définit comme un bac à sable pour gribouiller des sons en suivant des protocoles ludiques conçus pour découvrir les musiques expérimentales à partir des phénomènes sonores plutôt que par la vie ou les conceptions esthétiques des artistes consacrés – avec, au passage, un plaisir non-dissimulé à contourner les théories qui ont pu féconder telle ou telle démarche sonore. Metaclassique a suivi une journée de formation au KIT animé par Clément Lebrun dans les locaux de la SACEM à l’adresse de plusieurs responsables d’institution en passe d’adopter le KIT comme outil de médiation.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

(c) Arnaud Bertereau

Pour découvrir le répertoire de la musique contemporaine, une stratégie possible est de raconter la vie de celles et ceux qui la composent ou qui la produisent. Une autre stratégie est de trifouiller des sons et, par une combinaison de règles du jeu, nous mettre en positions de produire des matières sonores analogues. Et la méthode pourrait s’avérer tellement efficace que l’objectif pourrait d’ailleurs aller au-delà de la découverte de la seule musique contemporaine. Le médiateur Clément Lebrun a tout fait : un nombre incalculable d’ateliers au Musée de la musique, des vidéos de présentation d’œuvres pour la chaîne YouTube de l’Ensemble Intercontemporain, la série d’émissions d’anthologie Le Cri du Patchwork de 2014 à 2019 sur France Musique, le podcast « Le décodeur du classique » pour l’Orchestre de Paris… Et au fil de ses 25 ans de médiation musicale, il s’est forgé un fer de lance : l’écoute de la musique devrait être inséparable de la pratique. Dès lors, il met son érudition à disposition après avoir mis ses publics en position de jouer et de gribouiller du son. C’est aussi pour ça qu’il ne parle plus beaucoup musique contemporaine ou qu’il la ramène à ce qu’elle est : l’un des éléments du spectre des pratiques sonores, un spectre par lequel il se fait un plaisir quasi obsessionnel de systématiquement limer les genres pour pointer les phénomènes sonores qui permettent de toujours les aborder de manière transesthétique.

Avec l’ODIA Normandie et le soutien de partenaires comme la Sacem, la Maison de la musique contemporaine, la DRAC Normandie, il a conçu avec Annaëlle Richard un KIT qui a déjà trouvé des usages dans un certain nombre d’écoles, mais aussi en éducation à l’image, en milieu pénitentiaire, en présentation de saison… Ledit KIT est en fait une grande mallette pleine d’objets à faire du son, qu’il définit comme un bac à sable pour gribouiller des sons en suivant des protocoles ludiques conçus pour découvrir les musiques expérimentales à partir des phénomènes sonores plutôt que par la vie ou les conceptions esthétiques des artistes consacrés – avec, au passage, un plaisir non-dissimulé à contourner les théories qui ont pu féconder telle ou telle démarche sonore. Metaclassique a suivi une journée de formation au KIT animé par Clément Lebrun dans les locaux de la SACEM à l’adresse de plusieurs responsables d’institution en passe d’adopter le KIT comme outil de médiation.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Pour découvrir le répertoire de la musique contemporaine, une stratégie possible est de raconter la vie de celles et ceux qui la composent ou qui la produisent. Une autre stratégie est de trifouiller des sons et, par une combinaison de règles du jeu, nous mettre en positions de produire des matières sonores analogues. Et la méthode pourrait s’avérer tellement efficace que l’objectif pourrait d’ailleurs aller au-delà de la découverte de la seule musique contemporaine. Le médiateur Clément Lebrun a tout fait : un nombre incalculable d’ateliers au Musée de la musique, des vidéos de présentation d’œuvres pour la chaîne YouTube de l’Ensemble Intercontemporain, la série d’émissions d’anthologie Le Cri du Patchwork de 2014 à 2019 sur France Musique, le podcast « Le décodeur du classique » pour l’Orchestre de Paris… Et au fil de ses 25 ans de médiation musicale, il s’est forgé un fer de lance : l’écoute de la musique devrait être inséparable de la pratique. Dès lors, il met son érudition à disposition après avoir mis ses publics en position de jouer et de gribouiller du son. C’est aussi pour ça qu’il ne parle plus beaucoup musique contemporaine ou qu’il la ramène à ce qu’elle est : l’un des éléments du spectre des pratiques sonores, un spectre par lequel il se fait un plaisir quasi obsessionnel de systématiquement limer les genres pour pointer les phénomènes sonores qui permettent de toujours les aborder de manière transesthétique.

Avec l’ODIA Normandie et le soutien de partenaires comme la Sacem, la Maison de la musique contemporaine, la DRAC Normandie, il a conçu avec Annaëlle Richard un KIT qui a déjà trouvé des usages dans un certain nombre d’écoles, mais aussi en éducation à l’image, en milieu pénitentiaire, en présentation de saison… Ledit KIT est en fait une grande mallette pleine d’objets à faire du son, qu’il définit comme un bac à sable pour gribouiller des sons en suivant des protocoles ludiques conçus pour découvrir les musiques expérimentales à partir des phénomènes sonores plutôt que par la vie ou les conceptions esthétiques des artistes consacrés – avec, au passage, un plaisir non-dissimulé à contourner les théories qui ont pu féconder telle ou telle démarche sonore. Metaclassique a suivi une journée de formation au KIT animé par Clément Lebrun dans les locaux de la SACEM à l’adresse de plusieurs responsables d’institution en passe d’adopter le KIT comme outil de médiation.

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Avec l’ODIA Normandie et le soutien de partenaires comme la Sacem, la Maison de la musique contemporaine, la DRAC Normandie, il a conçu avec Annaëlle Richard un KIT qui a déjà trouvé des usages dans un certain nombre d’écoles, mais aussi en éducation à l’image, en milieu pénitentiaire, en présentation de saison… Ledit KIT est en fait une grande mallette pleine d’objets à faire du son, qu’il définit comme un bac à sable pour gribouiller des sons en suivant des protocoles ludiques conçus pour découvrir les musiques expérimentales à partir des phénomènes sonores plutôt que par la vie ou les conceptions esthétiques des artistes consacrés – avec, au passage, un plaisir non-dissimulé à contourner les théories qui ont pu féconder telle ou telle démarche sonore. Metaclassique a suivi une journée de formation au KIT animé par Clément Lebrun dans les locaux de la SACEM à l’adresse de plusieurs responsables d’institution en passe d’adopter le KIT comme outil de médiation.

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