Description
Si Gustav Mahler a dirigé de nombreux opéras, il n’en a pourtant pas composé. Et s’il ne trouvait le temps pour écrire de la musique que dans les périodes estivales, à l’écart des engagements professionnels et de la ville, la voix ne semble s’être articulée à sa musique qu’en lisière, que par exception. Et l’une de ces exceptions est notable : Le Chant de la Terre qui tient en lisière dans le catalogue de ses œuvres, comme un ajout arraché à la fatalité. Pour en parler, nous recevons le poète Olivier Cadiot et le musicien Joce Mienniel à qui la Fondation Mahler et la Fondation Royaumont ont passé commande d’une œuvre librement inspiré du Chant de la Terre et qui ont, pour ce faire, eu une écoute spécialement pénétrante de l’œuvre de Mahler quitte à continuer de se tenir en lisière de celle-ci.
Cet épisode de Metaclassique s’intitule « Retourner » pour des raisons que nous demanderons à Olivier Cadiot, poète qui a été invité par la Fondation Royaumont à traduire et finalement écrire à partir du Chant de la terre de Mahler dont le texte est le résultat d’un empilement de traductions de poèmes chinois anciens – un empilement qui nous sera raconté par Anna Stoll Knecht, musicologue spécialiste de Mahler et chercheuse associée à la Bibliothèque La Grange-Fleuret, où nous enregistrons cette émission en public.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
Autres numéros mahlériens de Metaclassique : #82 – Vivre et #157 – Compléter et #206 – Enacter et #231 – Arbitrer et #248 – Esquisser.
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