Metaclassique #324 – Dénuder cover
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METACLASSIQUE

Metaclassique #324 – Dénuder

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1h00 |16/04/2025
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Metaclassique #324 – Dénuder

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Description

Dans les débats sur les productions d’opéra, la question de savoir s’il était vraiment indispensable que la soprano soit toute nue ressemble au point de Godwin, le point de bascule irréversible du débat dans le non-débat. Voilà comment, dans les dix commandements de la mise en scène moderniste dénoncée par Jean Goury dans le livre C’est l’opéra qu’on assassine !, l’auteur place en cinquième : « Le nu, tu montreras. » Si la nudité sur scène devait être un gage de modernité aux yeux de ceux qui préfèrent le respect d’une tradition qu’ils semblent vouloir plus immobilisée qu’elle n’a jamais été, elle risque de ne jamais se trouver sérieusement instruite du point de vue des interprètes. Alors qu’il suffit d’ouvrir la discussion avec les artistes pour comprendre que la nudité sur scène ne peut pas rester une question isolée. Elle fait partie de ces options de mise en scène qui peuvent en effet donner lieu à négociation, à mise en difficulté et, de surcroît, à plus ou moins de justesse dramaturgique. Au point de retomber sur la question de savoir si la mise en scène sert l’ouvrage ou le dessert. Il faut donc élargir la question pour en arriver à se demander si les efforts physiques, les acrobaties, les situations gênantes viennent compliquer la performance vocale ou, au contraire, lui donner une sorte de stimulation. Metaclassique est parti enquêter à l’Opéra Bastille à Paris, au cours des répétitions du Falstaff de Verdi à la rencontre de la mezzo Marie-André Bouchard-Lesieur, du chef de chant Tanguy de Williencourt, de la contralto Marie-Nicole Lemieux pour, dans la deuxième partie de l’émission, interroger le ténor Cyrille Dubois qui, régulièrement, trouve un vrai plaisir à égratigner les mises en scène dites tapes à l’œil sur les réseaux sociaux.

Une émission préparée et réalisée par David Christoffel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Dans les débats sur les productions d’opéra, la question de savoir s’il était vraiment indispensable que la soprano soit toute nue ressemble au point de Godwin, le point de bascule irréversible du débat dans le non-débat. Voilà comment, dans les dix commandements de la mise en scène moderniste dénoncée par Jean Goury dans le livre C’est l’opéra qu’on assassine !, l’auteur place en cinquième : « Le nu, tu montreras. » Si la nudité sur scène devait être un gage de modernité aux yeux de ceux qui préfèrent le respect d’une tradition qu’ils semblent vouloir plus immobilisée qu’elle n’a jamais été, elle risque de ne jamais se trouver sérieusement instruite du point de vue des interprètes. Alors qu’il suffit d’ouvrir la discussion avec les artistes pour comprendre que la nudité sur scène ne peut pas rester une question isolée. Elle fait partie de ces options de mise en scène qui peuvent en effet donner lieu à négociation, à mise en difficulté et, de surcroît, à plus ou moins de justesse dramaturgique. Au point de retomber sur la question de savoir si la mise en scène sert l’ouvrage ou le dessert. Il faut donc élargir la question pour en arriver à se demander si les efforts physiques, les acrobaties, les situations gênantes viennent compliquer la performance vocale ou, au contraire, lui donner une sorte de stimulation. Metaclassique est parti enquêter à l’Opéra Bastille à Paris, au cours des répétitions du Falstaff de Verdi à la rencontre de la mezzo Marie-André Bouchard-Lesieur, du chef de chant Tanguy de Williencourt, de la contralto Marie-Nicole Lemieux pour, dans la deuxième partie de l’émission, interroger le ténor Cyrille Dubois qui, régulièrement, trouve un vrai plaisir à égratigner les mises en scène dites tapes à l’œil sur les réseaux sociaux.

Une émission préparée et réalisée par David Christoffel.


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Dans les débats sur les productions d’opéra, la question de savoir s’il était vraiment indispensable que la soprano soit toute nue ressemble au point de Godwin, le point de bascule irréversible du débat dans le non-débat. Voilà comment, dans les dix commandements de la mise en scène moderniste dénoncée par Jean Goury dans le livre C’est l’opéra qu’on assassine !, l’auteur place en cinquième : « Le nu, tu montreras. » Si la nudité sur scène devait être un gage de modernité aux yeux de ceux qui préfèrent le respect d’une tradition qu’ils semblent vouloir plus immobilisée qu’elle n’a jamais été, elle risque de ne jamais se trouver sérieusement instruite du point de vue des interprètes. Alors qu’il suffit d’ouvrir la discussion avec les artistes pour comprendre que la nudité sur scène ne peut pas rester une question isolée. Elle fait partie de ces options de mise en scène qui peuvent en effet donner lieu à négociation, à mise en difficulté et, de surcroît, à plus ou moins de justesse dramaturgique. Au point de retomber sur la question de savoir si la mise en scène sert l’ouvrage ou le dessert. Il faut donc élargir la question pour en arriver à se demander si les efforts physiques, les acrobaties, les situations gênantes viennent compliquer la performance vocale ou, au contraire, lui donner une sorte de stimulation. Metaclassique est parti enquêter à l’Opéra Bastille à Paris, au cours des répétitions du Falstaff de Verdi à la rencontre de la mezzo Marie-André Bouchard-Lesieur, du chef de chant Tanguy de Williencourt, de la contralto Marie-Nicole Lemieux pour, dans la deuxième partie de l’émission, interroger le ténor Cyrille Dubois qui, régulièrement, trouve un vrai plaisir à égratigner les mises en scène dites tapes à l’œil sur les réseaux sociaux.

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Dans les débats sur les productions d’opéra, la question de savoir s’il était vraiment indispensable que la soprano soit toute nue ressemble au point de Godwin, le point de bascule irréversible du débat dans le non-débat. Voilà comment, dans les dix commandements de la mise en scène moderniste dénoncée par Jean Goury dans le livre C’est l’opéra qu’on assassine !, l’auteur place en cinquième : « Le nu, tu montreras. » Si la nudité sur scène devait être un gage de modernité aux yeux de ceux qui préfèrent le respect d’une tradition qu’ils semblent vouloir plus immobilisée qu’elle n’a jamais été, elle risque de ne jamais se trouver sérieusement instruite du point de vue des interprètes. Alors qu’il suffit d’ouvrir la discussion avec les artistes pour comprendre que la nudité sur scène ne peut pas rester une question isolée. Elle fait partie de ces options de mise en scène qui peuvent en effet donner lieu à négociation, à mise en difficulté et, de surcroît, à plus ou moins de justesse dramaturgique. Au point de retomber sur la question de savoir si la mise en scène sert l’ouvrage ou le dessert. Il faut donc élargir la question pour en arriver à se demander si les efforts physiques, les acrobaties, les situations gênantes viennent compliquer la performance vocale ou, au contraire, lui donner une sorte de stimulation. Metaclassique est parti enquêter à l’Opéra Bastille à Paris, au cours des répétitions du Falstaff de Verdi à la rencontre de la mezzo Marie-André Bouchard-Lesieur, du chef de chant Tanguy de Williencourt, de la contralto Marie-Nicole Lemieux pour, dans la deuxième partie de l’émission, interroger le ténor Cyrille Dubois qui, régulièrement, trouve un vrai plaisir à égratigner les mises en scène dites tapes à l’œil sur les réseaux sociaux.

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