Description
Depuis l’invention du phonographe, le disque a souvent été vanté pour ses vertus démocratisantes. L’adaptation des interprètes et des répertoires aux contraintes et opportunités apportées par l’enregistrement sonore a été amplement commenté. Mais l’effet sur l’imaginaire d’écoute des mélomanes garde encore des zones inexplorées. Dans le numéro 88 de la revue Histoires littéraires, à l’occasion d’un dossier « phonolittérature » qu’elle a elle-même coordonnée avec David Martens, Florence Huybrechts a publié une étude qui fait un « Portrait de l’écrivain en phonophile. » pour décrire comment, dans l’entre-deux guerres, une littérature s’est développée qui prenait l’expérience d’écoute spécifiquement offerte par les disques comme le stimulant d’une écriture volontiers spéciale. Pour explorer la poésie qui se dégage des voix et des musiques fossilisées par le phonographe, Florence Huybrechts est l’invitée de ce numéro « Fossiliser » de Metaclassique, enregistré dans les studios de l’ACSR – l’atelier de création sonore radiophonique – à Bruxelles.
Une émission ourdie et servie par David Christoffel.
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