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Michaël Lahmi

Ce que personne ne vous dit sur le libre arbitre !

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53min |14/04/2025
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Michaël Lahmi

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Description

Le libre arbitre, qu'est-ce que c'est vraiment ? Et si nos choix ne nous appartenaient pas entièrement ? Découvrez comment on peut être conditionné à faire des choix qui ne sont pas les nôtres. Un voyage introspectif pour comprendre ce qui nous guide réellement. 🌟

#librearbitre #Choix #Réflexion #Conditionnement #Éveil #PriseDeConscience #Introspection #Motivation #Liberté


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que le libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Avoir un libre-arbitre, c'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend.

  • Speaker #0

    Libre-arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les hébreux, et égale maturité.

  • Speaker #1

    Ou mon libre-arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #0

    Est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Dans la vie, tu as deux chemins. Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Salut Mickaël !

  • Speaker #0

    Salut Charles, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben à nouveau ! Un bon matin, on commence bien la journée.

  • Speaker #0

    Ravi d'être là de bon matin avec toi, un dimanche matin.

  • Speaker #1

    Un dimanche matin, exactement, toujours à Dubaï.

  • Speaker #0

    Toujours à Dubaï.

  • Speaker #1

    Toujours dans la bonne humeur.

  • Speaker #0

    Toujours dans la bonne humeur et ravi de prendre ce temps avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors je te dis toujours, tout de suite j'ai fait un rêve ce week-end incroyable, faudra que je t'expose.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, on en discutera à la pause déjeuner. Mais pour une fois, moi qui ne fais pas beaucoup de rêves, je me suis dit, tiens, j'ai la bonne personne avec moi. Ça te fait en plus d'un promo naturel.

  • Speaker #0

    Exactement, tellement naturellement. Un placement de produit.

  • Speaker #1

    C'est génial. C'est un kiff. Et j'ai envie de revenir, avant de dire à nos auditeurs sur quoi on va parler aujourd'hui, j'ai envie de revenir quand même sur une petite anecdote qui s'est passée. On a reçu dernièrement Yonatan Seror, le rabbin de Tel Aviv, juge au tribunal arvinique de Tel Aviv, une sommité incroyable. Et après, tu as eu l'occasion d'avoir un petit échange. Avec son épouse qui attendait sagement pendant le podcast. Et c'est incroyable l'impact que ça a eu encore une fois. C'est quelque chose qui... Moi je vais revenir à la suite si ça ne t'embête pas.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'avait pas du tout prévu. En fait on s'était dit comment on introduit le sujet d'aujourd'hui. Et je t'ai dit laisse-le couler. Mais c'est vrai que la première fois qu'on s'est rencontré, le jugement que j'ai déjà raconté, ceux qui ne savent pas ce qui s'est passé, vous n'aurez qu'à regarder les précédents podcasts. En fait, cette distance qui est avec les personnes qui ont un don, finalement, je ne sais pas si c'est un mélange de jalousie, si c'est un mélange de non-croyance finalement aux choses un peu plus profondes qui donnent du sens à notre existence. Et l'expérience qui s'est passée ce vendredi soir, en l'occurrence, autour de la table, pour ma part, quand tu m'as, comment tu dis toi ? Interprété. Interprété exactement mon rêve. Mais ensuite, les rêves que tu as interprétés gentiment et naturellement avec les autres, Quand j'observe cette réaction soit d'hommes qui sont un peu durs, mais on voit que sur leur face, il y a une transformation, et les dames qui ont une tendance à lâcher la petite larme, voire plus, et bien ça s'est exactement passé la même chose avec la femme du rêve. Ce qui veut dire en deux mots que ça touche directement en fait, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, en fait, il faut bien comprendre que les rêves, moi je vais dire, c'est un message de l'âme, qui touche directement le cœur de la personne. Et donc... Pour reparler de ce qui s'est passé avec la femme du Rav, c'était un rêve assez court.

  • Speaker #1

    A priori anodin.

  • Speaker #0

    A priori anodin.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Mais qui voulait dire tellement de choses pour elle. Et donc j'ai vu, en lui décryptant de manière simple, j'ai vu déjà dans les yeux du Rav que c'était très juste.

  • Speaker #1

    Que ça parlait.

  • Speaker #0

    Et elle, ça l'a touché émotionnellement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc il y a eu le rationnel avec le Rav qui disait, bah oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Ça nous ressemble à notre quotidien qu'on vit.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. Et elle, émotionnellement, ça l'a touché. Très vite, je l'ai vue pleurer et elle touchait profondément. Donc c'est le pouvoir de cette connexion à l'autre côté du miroir qui peut se faire avec les rêves. Et quand on y connecte, on accède à notre vérité profonde. Et c'est ce qu'il y a de plus beau, et c'est ce qui nous permet notre émancipation et notre révolution.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai une question pour toi. Parce que je trouve que ça peut même introduire notre sujet. C'est comment tu expliques qu'on soit autant touché par cette interprétation ? effectivement on était dans le couloir ça s'est fait après l'enregistrement sur le pouce moi je vous ai dit attendez moi un instant je vais aux toilettes, ça a commencé à interpréter ça boum boum c'était fait comment tu expliques, et que c'est pas simplement pour elle c'est pas un cas mis de côté,

  • Speaker #0

    c'est pas un cas spécial c'est vraiment général dès qu'on interprète les rêves ça fait cet effet là parce qu'en fait comme j'ai pu l'occasion de le dire c'est qu'on a une sorte de logiciel dans notre tête, une sorte de mental qui nous coupe de qui on est vraiment C'est-à-dire qu'en fait, on est dans nos pensées, nos petits problèmes, et on est en boucle dans nos pensées qui rebondissent de valeurs et de croyances parfois archaïques.

  • Speaker #1

    Et on essaye de gérer ça.

  • Speaker #0

    On essaie de gérer ça, mais finalement, ce n'est pas productif. Et quand il y a une vérité qui nous touche, qui vient d'ailleurs, qui vient de plus loin, qui vient de notre âme, et qui nous dit « mais regarde » , et bien en fait, ça passe, ça brise la prison du mental, et ça vient percuter qui on est profondément.

  • Speaker #1

    Alors tu vois, là... Je suis obligé d'en parler. C'était pas du tout prévu, mais je suis obligé d'en parler. J'ai eu une grosse question thoraïque qui est revenue à moi concernant la période qu'on vit actuellement. C'est pas tout à fait cette paracha-là, mais c'est pas grave. Cette section de la Torah, c'est pas tout à fait celle-là, mais c'est pas grave. Sur le don de la Torah. D'accord ? Qu'est-ce qu'on nous dit ? On nous dit que lorsque Dieu, le divin, a décidé de révéler la Torah aux Hébreux, au mont Sinaï, la montagne de Sinaï, ce qui s'est passé, c'est qu'il a émis les premières paroles et les Hébreux sont morts. Tu ne le savais pas ? Non. Voilà, magnifique. Ils sont morts, ils ont perdu l'âme. C'est-à-dire que la puissance divine parlant, ils ont été ressuscités par Dieu tout de suite, et ils ont dit à Moïse, c'est à toi de parler, on ne peut pas supporter ça. Alors, j'ai trouvé ça tellement... ridicule.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Tu vas voir où je veux en venir. Tu sais quoi, peut-être que je te laisse, toi, me dire pourquoi pour toi c'est intéressant, parce que je sais où je veux en venir. Mais j'ai commencé à étudier ça en détail, parce que je me suis dit... finalement, le divin, il va parler. D'accord, c'est impressionnant. Mais pourquoi ça nous tue ? Il veut nous faire un cadeau. C'est comme si, tu vois, tu vas m'offrir un cadeau, tu sais que ça va m'impressionner, tu prévois les mouchoirs, si ça va me toucher, etc. Tu vois ? Mais t'es pas idiose, tu sais que si c'est un truc qui va souvenir de mon père, supposons, tu sais bien que si tu l'as trouvé, machin, alors, Dieu anticipe. Pourquoi laisser la mort intervenir ? Pourquoi laisser l'âme rompre ?

  • Speaker #0

    En fait, il faut bien comprendre qu'on est prisonnier de nos schémas. Alors... On est prisonnier d'une petite vie, d'une petite vie, de notre quotidien, de quelque chose qui est sclérosant, de quelque chose qui n'est pas véritablement nous. On est esclaves. C'est le premier sujet de notre podcast. Et puis les juifs, les hébreux étaient esclaves. Et ils étaient dans une sorte de confort, ils étaient loin d'eux-mêmes et loin du divin, loin de leur âme. Et d'un seul coup, quand il y a quelque chose qui perfore tout ça, qui va directement droit au cœur, mais c'est un choc. C'est une mort au moins symbolique. Il y a au moins une petite mort symbolique. Et si c'est un message très puissant, Oui, tout ça, c'est une destruction, une destruction immense de ce que les gens ont cru de leur réalité. Leur réalité est complètement percutée.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce que tu viens de dire, je l'avais dit la dernière fois dans le podcast, c'est que souvent, en tout cas dans le schéma israélien, c'est marqué à deux reprises que tout ce qu'on nous a dit à l'époque de Mitzrayim, de l'Égypte, c'est « ayom » . Le terme est employé, c'est « ayom » aujourd'hui. Sous-entendu, c'est vraiment d'actualité. Et finalement, ce que tu es en train de dire... toi, c'est que il n'y a pas de changement de situation, finalement. On est en train de se laisser bercer dans une réalité souvent difficile. Il suffit qu'une petite maladie nous touche, rien de très grave. Moi qui ai un petit souci à la cheville, ça remet beaucoup de choses en question, rien que pour rentrer le taxi, sortir, c'est toute une histoire. Mais ça nous préoccupe l'esprit, ce qui nous laisse, ce qui nous déconnecte, finalement. Alors là, je prends un cas physique, mais ça peut être un problème d'argent,

  • Speaker #0

    financé ou autre,

  • Speaker #1

    qui va nous attacher. Alors, tu vois, pour en arriver là, parce que ça va nous obliger à faire un choix.

  • Speaker #0

    Libre arbitre.

  • Speaker #1

    Libre arbitre. C'est le sujet d'aujourd'hui. En fait, qu'est-ce que j'ai compris ? J'ai compris qu'en réalité, c'est pas une petite mort qu'il y a eu, c'est une vraie mort. Ils sont tous tombés, c'était fini. Les âmes sont reparties au ciel. Et là, j'ai essayé de comprendre. Et je me suis dit, en fait, j'ai pigé. Je peux en savoir piger. Évidemment, en toute humilité. Quelle est la seule chose qui peut tuer ? dans ce monde, à part une arme, je parle tuer par une parole. Eh bien, j'ai bien réfléchi. Je me suis dit que la vérité,

  • Speaker #0

    elle tue.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit que si, parce qu'en plus, quand tu lis le texte en détail, c'est pas... Alors, les deux premières paroles, c'est Ausha, Hachem, Elokechem, je suis l'éternel, votre Dieu, tu n'auras pas d'autre Dieu que moi. On dit que c'est ça qui a été dit. Mais quand tu regardes le détail, ça a été un son divin. Et tu sais, dans les films, souvent, quand la personne va mourir, elle voit toute sa vie. Et je me suis dit, imaginons que dans ce son divin, Les Hébreux ont vu tout le potentiel qu'ils avaient en Égypte. Tout ce qui aurait pu être fait. Toute la manière dont ils auraient pu, puisque c'est marqué dans le texte, ils étaient nombreux. Enfin, ils commençaient à devenir nombreux. Pharaon s'en est inquiété. Ils auraient pu prendre... Et finalement, oui, ils auraient pu aider. Ils auraient pu créer une paix totale avec l'Égypte. Peut-être même prendre le pouvoir dans l'Égypte, mais de manière naturelle, agréable. Et malgré que l'esclavage ait commencé, ils auraient pu observer que c'était un esclavage et réagir. Et ils n'ont pas réagi. Et toute cette vérité... que t'es en pleine tête, en se disant ça a duré 200 ans, c'était trop dur ils ont lâché moi je vais dire,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a le mot vérité et surtout décalage avec cette vérité, c'est à dire qu'en fait d'un seul coup tu te rends compte que t'es complètement à côté de ta vérité, et du coup c'est un drame insupportable et alors d'une certaine manière,

  • Speaker #1

    ce que tu fais en interprétant le rêve, qui explique cette réaction que j'ai eu moi-même, de dire alors moi je t'avais mal jugé, mais je me suis dit c'est vrai, ça touche quoi, ça me parle Et d'autres qui... Alors peut-être est-ce qu'on peut dire que plus on refuse cette connexion, et plus on est touché ?

  • Speaker #0

    Exactement. C'est du mini,

  • Speaker #1

    c'est un mini rêve qui est passé une nuit, donc ça nous fait pleurer ou ça nous change de passe, alors que là, c'est toute une vie qui a été, pour les Hébreux,

  • Speaker #0

    qui nous fait lâcher. Exactement, c'est-à-dire toute une construction, une forme de construction, une réalité, ils ont vécu autour d'une réalité. qui était fausse. Et surtout, ils ont dû observer leur déni par rapport à ce qu'ils sont vraiment, et ils ont observé ce décalage, ce décalage qui est insupportable et qui les a tués. Symboliquement ou réellement.

  • Speaker #1

    Voilà, symboliquement, exactement. Ce qui n'est absolument pas dérangeant à la Torah, le principe de symbolique. Parce qu'on peut mourir symboliquement, il n'y a aucun souci, parce que c'est le message qui passe qui est important.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc maintenant, évidemment, cette notion de libre-arbitre. On peut tout de suite utiliser le parallèle entre le choix des Hébreux. Qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ? De quelle manière ils auraient pu agir en voyant cet esclavage se mettre en place ? Ce qui nous permettra, à nous, de comprendre finalement... Comment on peut agir ? En quoi c'est si important, finalement, le libre-arbitre ?

  • Speaker #0

    La question, c'est qu'est-ce que le libre-arbitre ? On peut commencer par là,

  • Speaker #1

    effectivement. Ce sera plus logique.

  • Speaker #0

    C'est ma capacité à faire des vrais choix. Mais qu'est-ce que c'est un vrai choix ? Si je dis vrai choix, c'est-à-dire qu'il y a peut-être des faux... Ausha.

  • Speaker #1

    Ou des choix qui ne m'appartiennent pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Tu viens de répondre à la question. C'est qu'en fait, la plupart des personnes que je rencontre font des choix qui ne leur appartiennent pas. C'est-à-dire qu'en fait, ils sont conditionnés à faire ce qu'on leur demande. Soit ce que le système leur demande, soit ce que leur éducation et leurs parents leur ont demandé. Mais qui sont-ils vraiment ? Qu'est-ce qui leur appartient vraiment par rapport à ce qui ne leur appartient pas ? Pour moi, ça c'est la première condition. Ce travail de tri, c'est la première condition pour pouvoir... De tri, pardon, je... De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    d'accord. De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Travail de tri pour savoir... qu'est-ce qui m'appartient de ce qui m'appartient pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que même, je vois beaucoup de coachs en développement personnel qui disent, mais réalisez vos rêves. Mais moi, quand je rencontre les gens et qu'ils me racontent leurs rêves,

  • Speaker #1

    ce n'est pas leurs rêves.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas leurs rêves, c'est des projections. C'est des projections de succès. C'est des projections, je vais devenir Instagrammeur. C'est des projections de succès.

  • Speaker #1

    Et en sorte, tu es gentil ça.

  • Speaker #0

    Je suis gentil, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que l'Instagrammeur, c'est souvent... peut-être même un peu leurs rêves. Alors qu'en réalité, c'est peut-être derrière ce cache, l'obligation de réussir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Derrière ce cache, l'obligation de...

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et puis, je peux être un Instagrammeur. Je parlais avec un ami qui a... un million de vues sur YouTube. Et il me disait, mais tu sais, c'est pas autant bankable qu'on pense. Pour que ça soit bankable, il faut qu'il y ait des contrats derrière, il faut bosser. Et donc, c'est pas parce que j'ai un certain nombre de vues en étant influenceur que derrière, financièrement, ça tombe.

  • Speaker #0

    Après, être influenceur, c'est un exemple un peu caricatural, mais je parle de la personne qui a photographié son assiette et qui va faire un million de vues. Et en fait, la problématique, c'est que cette quête de succès, cette quête de revanche, elle est totalement caricaturale. Mais tu veux te venger de quoi ? L'idée, ce n'est pas de se venger. L'idée, c'est de retrouver ce que tu es profondément, de te l'offrir à toi et de l'offrir au monde, et d'exprimer cette singularité.

  • Speaker #1

    Si j'ai parlé des vues, c'est parce que derrière, il y a l'attente de satisfaire la financière. financièrement, c'est-à-dire mes parents, pour parler d'eux, si je n'ai pas réussi financièrement, ça ne marche pas. Donc je suis dans une frustration parce que j'ai beaucoup de vues, mais ça ne tombe pas. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne suis toujours pas satisfait de ce que je recherche.

  • Speaker #0

    En fait, autour de nous, il y a énormément... énormément d'injonctions, des injonctions de la société, de nos parents, qui nous n'appartiennent pas. Et ces injonctions nous maintiennent comme étant des esclaves.

  • Speaker #1

    Et donc,

  • Speaker #0

    du coup, on croit qu'on va aller vers cette injonction, parce qu'on nous dit, par exemple, « Marie-toi » , on nous dit « Trouve le succès » . Mais ça, en fait, le succès, d'accord, mais c'est pas le sujet, en fait. C'est « Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu as à partager ? » Et là-dedans...

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu apportes ?

  • Speaker #0

    Et là-dedans... ton libre-arbitre, tu peux l'exercer. C'est-à-dire que par l'expérience, par le choix de dire, je vais chercher ce qui m'appartient, du coup je vais pouvoir aller à droite plutôt qu'à gauche en dehors de ces injonctions. Parce que finalement, nos désirs la plupart du temps ne nous appartiennent pas, ce sont juste ces injonctions qui viennent guider notre vie. Et il n'y a pas du tout de libre-arbitre là-dedans, d'après moi.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai envie d'aller plus loin. Est-ce que ce sont les attentes de nos parents, ou parfois les attentes de nos grands-parents,

  • Speaker #0

    de nos barrières de parents ? J'allais le dire. Parce qu'en fait, nos parents, finalement, ils veulent ce que nos grands-parents voulaient. Et nos grands-parents, ils voulaient ce que leurs grands-parents voulaient. Et en fait, on est sur des valeurs qui sont complètement archaïques, qui guident notre vie. La plupart des gens, on est sur, on respecte, on fait des choix qui sont les choix de nos arrière-arrière-grands-parents. Rien n'a évolué. C'est une prison millénaire qui nous enferme. Et ça, c'est extrêmement dur d'en sortir. Mais déjà, il faut accepter de le regarder. C'est-à-dire que retrouver sa propre authenticité, C'est-à-dire séparer ce qui n'est pas nous de ce que nous sommes, la plupart des gens ne font pas ce travail-là. Et donc ils croient qu'ils exercent un libre-arbitre, alors qu'en fait ils font exactement comme tout le monde.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ils ne le font pas d'après toi ?

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne nous apprend pas à le faire. D'après moi, le premier renseignement de l'école devrait être bien sûr la connaissance. Et puis le fait d'être capable de séparer, de trier ce qui nous appartient et ce qui n'appartient pas. Magnifique. Pour aller retrouver notre singularité. C'est magnifique. Et on voit bien que l'école ne transmet même plus les connaissances qui nous permettent de nous émanciper. Et ne transmet pas surtout la capacité d'aller chercher en nous. Avec une défiance par rapport à tout ce qui est ésotérique et spiritualité. En disant que tout ça c'est des religions, c'est des sectes et des conneries. Alors qu'en fait c'est simple, ça devrait être le cheminement de chacun de dire on vous transmet des connaissances et on vous transmet le bagage philosophique. ésotérique et spirituelle, pour aller savoir ce qui vous appartient de ce qui vous appartient pas. Ce qui vous appartient pour pouvoir être vous-même des adultes matures avec l'exercice de votre libre arbitre.

  • Speaker #1

    J'allais te dire autre chose, mais c'est pas grave, j'espère que ça reviendra. La société dans laquelle on est, j'ai l'impression, d'une certaine manière, ça n'engage que moi, battu à nous déconnecter d'une partie spirituelle qui est en nous, qui nous appartient, comme si ça l'arrangeait, finalement, qu'on n'aille pas être ce qu'on est, enfin qu'on ne joue pas le rôle qu'on doit jouer dans notre société. Et alors, c'est d'autant plus incroyable que, j'imagine que tu ne seras pas capable de donner la réponse, mais ce n'est vraiment pas grave, est-ce que tu peux me donner le nom des trois premières sections de la Torah ? Le nom qui sont donnés dans les trois parachiotes ? Béréchit. Béréchit, bravo. Donc c'est au commencement, d'accord, la création du monde, logique. Ensuite, Noach.

  • Speaker #0

    Noach.

  • Speaker #1

    Donc Noé, celui qui a fait le bâton là, voilà. avec le déluge, l'arche, le déluge, exactement, et la troisième. Alors, très intéressant, parce qu'on a Béréchit, création du monde, c'est tout un chapitre. Ensuite, on a cette histoire de déluge. Qu'est-ce qui se passe ? Avec un être, Noé, et juste après, on pourrait imaginer qu'après le déluge, reconstruction du monde, etc. Non, non, non. On va attaquer tout de suite l'histoire d'Abraham. Et de la même manière que Noach, donc son nom en hébreu, Noé, le section s'appelle comme ça. Celle qui va nous présenter Abraham ne s'appelle pas Avraham, elle devrait s'appeler Avraham, une prénom à Avraham, elle s'appelle l'er-lecha. Et l'er-lecha veut dire « par pour toi » .

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Magnifique !

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, regarde, on est à la construction du monde. On a le monde qui fait un peu n'importe quoi,

  • Speaker #0

    donc destruction,

  • Speaker #1

    construction-destruction. Très intéressant quand même cette notion, je viens d'y penser maintenant. Construction-destruction.

  • Speaker #0

    Exactement, ça va le faire.

  • Speaker #1

    Et ensuite, attention, tu reconstruis, mais reconstruis bien. Fais-le pour toi. Parce que, pour ceux qui étudient un tout petit peu, juifs ou pas juifs, qui connaissent la Bible, quand on le lit, on le lit comme une histoire. Dieu est venu parler à Abraham, il dit, casse-toi avec ta famille, machin. Il n'y a personne qui est venu lui parler. Ça veut dire qu'il n'y a pas eu de témoin qui est venu dire, attends, il s'appelait Sébastien X, Dupont, il l'a rencontré, il a dit, moi je vais te donner un conseil, tu devrais partir, parce que c'est très bien pour toi. Non, c'est une... une voix ou une pensée ou quelque chose de très concret, ok, pour l'être, mais il doit avoir un libre arbitre. C'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend. Encore une fois, et je l'avais dit une fois dans ma chaîne, c'est le premier schizophrène de la Torah, Abraham. Vraiment le premier schizophrène, parce qu'il entend quelque chose et il va au bout de cette histoire. Et il embarque femme et enfant et il quitte tout. Et lui aussi, comme Moïse, son père est le prêtre du village. Donc, il est quelqu'un d'important. Il a tout pour être tranquille. Pourquoi tu t'en vas ?

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, finalement, la Torah, la Bible, racontent toujours cette émancipation.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce choix.

  • Speaker #0

    Et ce choix. Et moi, finalement, j'ai fait un peu le choix d'Abraham. Toi, tu as fait le choix de Moïse. Moi, j'ai pris ma femme et ma famille pour partir de France, pour aller vous dire à Tubaï.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je ne peux pas te laisser. Tu as dit par. Par quoi, tu voulais dire ? Par obligation ? Par nécessité ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    Presque on pourrait conclure avec cette phrase et laisser les gens réfléchir à ça. Tu peux me la répéter, je t'en supplie.

  • Speaker #0

    Il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est en fait pour notre épancipation, aussi parce que notre chemin n'est plus en France. Et ça, je ne peux pas l'expliquer de manière rationnelle.

  • Speaker #1

    Et ça, ça pourrait être l'Espagne pour un autre, l'Angleterre, l'Apérit, ça pourrait être une personne à Dubaï qui ne voudrait plus rester à Dubaï, ou une personne aux Etats-Unis. Donc ce n'est pas le lieu qui est important.

  • Speaker #0

    Parce qu'en dehors des arguments rationnels que je pourrais donner, c'est énergétique. C'est une perception. Ma perception me dit, pars, va à Dubaï.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, je suis obligé de réagir par rapport à ce qu'on a déjà dit dans une vidéo précédente. Tu m'as dit, finalement, ça ne touche qu'une petite quantité de personnes, qu'une élite qui est capable d'accepter cette vérité.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit élite, parce que je pense que c'est... Oui,

  • Speaker #1

    excuse-moi, c'est moi qui le dis. Oui, je dis élite, parce que dès que c'est une petite partie, ça me paraît... Mais ce n'est pas péjoratif. C'est une... Quantité de personnes qui est prêt à accepter ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a une partie des personnes qui sont plutôt rationnelles, je crois ce que je vois, et je réagis de manière, dans un lien de cause à effet, aux événements qui m'arrivent, sans y mettre particulièrement de sens ou d'introspection. Et il y a une partie comme nous qui va être plutôt dans l'introspection, et ça veut dire que si ça m'arrive, c'est qu'il y a un sens, c'est que je l'ai créé ou mon âme me l'envoie, et je dois grandir grâce à cet événement, même si c'est douloureux. Moi, je prends tout ce qui m'arrive d'un point de vue personnel pour grandir. Et donc, c'est vrai qu'il y a un peu deux façons de penser, et c'est difficile de basculer dans l'autre camp. C'est-à-dire que les personnes qui sont uniquement dans le rationnel ne basculent pas dans le spirituel, même s'il n'y a pas vraiment une appétence, alors que nous, on va être dans cette introspection, et on verra tout le monde sous cet angle-là. Et il n'y a pas un côté qui est meilleur que l'autre, c'est vraiment deux modes de fonctionnement qui sont vraiment différents et complémentaires. Notre chemin... Quand on est dans l'introspection, c'est un chemin aussi difficile parce que c'est une remise en question permanente. Donc j'ai l'impression que moi toujours, j'étais sur un sable mouvant. C'est-à-dire qu'en fait, je remets constamment ma réalité en question.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça, mais c'est ce fil entre deux montagnes où on marche.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Sincèrement, des fois, c'est déroutant.

  • Speaker #0

    C'est déroutant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment déroutant.

  • Speaker #0

    C'est tout le temps déroutant. Et les moments de paix sont difficiles parce qu'en fait, du coup, on est toujours dans ce moment où on se dit cette quête de sens finalement fait qu'on a toujours besoin de se remettre en question.

  • Speaker #1

    Tu vois, je vais te raconter un truc. Dans le mouvement chassidique, on a l'habitude, alors évidemment, on est très ésotérique, on est très porté sur le spirituel, et on considère qu'une âme qui quitte ce monde, lorsqu'elle est sage, est encore plus puissante qu'avant. Pourquoi ? Parce qu'elle est plus limitée par son enveloppe corporelle. Jusque là, il y a du sens. Donc, moi, qui suis de mouvements racidiques, qui ai bercé dedans...

  • Speaker #0

    Racidiques, pour la plupart des gens, c'est les mouvements religieux habillés en noir. Ouais,

  • Speaker #1

    alors là, tu m'as donné la pire image qu'on puisse donner, parce que si tu me colles cette image-là, moi, je...

  • Speaker #0

    Alors que tu sais que tu n'y es pas tout.

  • Speaker #1

    Je mets la boule à zéro direct.

  • Speaker #0

    Paradoxalement, c'est un mouvement qui est très joyeux.

  • Speaker #1

    C'est la base, c'est le fondement même de ce mouvement-là. En fait, on part du principe, le père. de ce mouvement s'appelle le Baal Shem Tov, Rabbi Yisrael Baal Shem Tov. Rabbi, c'est le titre, d'accord ? Roche B'nei Yisrael, la tête des enfants d'Yisrael. Donc, le maire, le gouverneur, ce que tu veux, c'est un titre. C'est un titre, bien sûr, en faisant une différenciation, mais c'est un titre. Cet homme-là n'est pas à la base un grand sage. Il n'est pas en tout cas connu comme tel. Il est connu comme un érudit, simplement, dans son petit coin, la synagogue. Et il va révolutionner tout. Il va comprendre que... Le monde est en train de perdre un sens, le sens. Et quand je dis le monde, c'est les enfants d'Israël en priorité. Ils apprennent la tradition, ils la répètent, ils la répètent, ils la répètent, le Talmud, la Mishnah, etc. sans véritablement comprendre le fond des choses. Ils décident de révéler certains secrets de la Torah parce qu'ils se rendent compte que si on n'est pas dans le libre arbitre, si on n'est pas en train de révéler au monde sa part intrinsèque pour apporter un plus... à quoi bon être là ? Et que la Torah est une arme, véritablement, avec plusieurs balles, pour se tirer sur soi-même et révéler tout ça. D'accord ? Dans la joie. Voilà, pour revenir à la joie. Et donc, dans ce monde-là, à chaque fois, si tu veux, c'est ça pour moi un Ausha, c'est quelqu'un qui suit son sage, qui est une référence, et qui l'aide à utiliser le texte pour pouvoir avancer et comprendre quel est son rôle. Pour moi, c'est ça, être un Ausha, c'est rien d'autre. Ni être habillé en noir, parce que je ne le suis pas. Ni avoir une longue barbe. Moi, comme j'ai toujours dit, à la base, j'ai une barbe parce qu'une copine m'avait dit quand j'étais célibataire, ça attire pas les filles. Donc à la base, c'est pour ça que j'ai cette barbe.

  • Speaker #0

    Ça doit partir de là, moi aussi, quand j'étais célibataire, je dois te dire.

  • Speaker #1

    Vraiment, pas du tout. L'habit ne fait pas le moine, et tant mieux. Par contre, voilà.

  • Speaker #0

    Un point important, c'est que tu as dit se tirer une balle dessus.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu m'as dit que quand la vérité et la Torah étaient révélées, ils sont tous morts.

  • Speaker #1

    Eh, bravo ! Bravo ! Ah, je n'avais pas vu ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, la révélation va avec une forme de mort. C'est-à-dire parce qu'on va tuer des parties de nous-mêmes qu'on doit abandonner. Abandonner quoi ? Ce qui ne nous appartient pas. Il y a une notion que je voudrais aborder, dont on a discuté juste avant, toi et moi, par rapport au libre-arbitre. C'est la notion de maturité. Moi, je vois qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas la maturité pour assumer leur choix, quel qu'il soit. C'est-à-dire qu'en fait, un choix, quand on le fait... de son libre arbitre, la maturité veut qu'on doit être capable de voir les mauvais côtés, les conséquences négatives des choix que l'on fait. Et la plupart des gens ne font pas ça. Et donc ils n'assument pas les conséquences de leurs choix. C'est-à-dire qu'en fait, derrière chaque choix, il y a un renoncement. C'est-à-dire que si je choisis A, je ne choisis pas B. Et puis il y aura des conséquences négatives, un prix à payer. La plupart des gens ne sont pas ça, ils sont fuyants par rapport aux conséquences de leur choix, ils ne les anticipent pas. C'est-à-dire que par exemple, moi...

  • Speaker #1

    Extraordinaire, franchement, il faut... Tu devrais presque... Enfin, si vous écoutez, mettez la vidéo au ralenti. Il faut bien enregistrer ces mots, ils sont tellement importants.

  • Speaker #0

    Moi par exemple, je vais prendre mon exemple personnel. Je vais à Dubaï. Je pourrais dire, je vais à Dubaï, ça va être fantastique, ma vie va changer, ça va être extraordinaire, ça va être le paradis. Non, je vais à Dubaï, j'en assume les conséquences. j'ai essayé au maximum de les anticiper les conséquences qui sont petites les conséquences qui sont grandes les petites conséquences par exemple que moi je suis parisien j'aime pas conduire, ici on doit conduire tout le temps et on doit se tromper de route c'est tellement énorme c'est une petite conséquence c'est à dire qu'en fait, maintenant j'ai pas le droit de me plaindre quand je conduis, parce que c'est parti de mon choix donc j'ai pas le droit de me plaindre de quelque chose que j'ai souhaité,

  • Speaker #1

    j'aurais dû l'anticiper par contre je t'invite à découvrir le train de Dubaï il est vachement sympa

  • Speaker #0

    Et donc en fait...

  • Speaker #1

    Et en termes de grandes conséquences, tu peux en donner une, tu n'es pas obligé évidemment.

  • Speaker #0

    Les grandes conséquences, c'est qu'ici il y a des problématiques financières qui sont importantes. Qui sont importantes. La garde des enfants, c'est très compliqué. Alors qu'on est dans un système qui est extrêmement facilité en France.

  • Speaker #1

    Et il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #0

    Et voilà, il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #1

    Il faut te faire un petit pari ou un peu en France.

  • Speaker #0

    En France, tu arrives, tu as le droit de mettre ton enfant à l'école. C'est un droit en fait. Alors qu'ici, non en fait, il faut que tu trouves l'endroit qui te correspond. Ça coûte très cher. Il n'y a pas de place.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rien n'est idyllique.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus proche de la réalité du monde ? À vouloir trop nous faciliter les choses ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, j'ai envie de dire que dès à chaque choix, il y a un prix à payer.

  • Speaker #1

    Oui, mais ce que je voulais dire par là, c'est, est-ce qu'à un moment donné, tu ne t'es pas dit j'ai envie d'aller chercher plus loin ce que je vaux, ce que j'ai envie de faire réellement, sans attendre forcément tout le temps le coup de main ?

  • Speaker #0

    Disons qu'ici, par contre, pourquoi je suis venu ici, des côtés positifs ? C'est-à-dire qu'en fait, du coup, j'ai donné les points de vue négatifs qui sont lourds. Des problématiques financières, des complexités.

  • Speaker #1

    Et qui occupent l'esprit.

  • Speaker #0

    Et qui occupent l'esprit, exactement. De l'autre côté, il y a des choses très positives. Il y a un horizon positif ici. Je pense qu'il n'y a plus d'horizon en France pour l'avenir de notre enfant.

  • Speaker #1

    En tout cas dans la situation actuelle.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ici, c'est vraiment un monde où il y a des perspectives très positives. Notre rencontre, par exemple. Et puis plein d'autres choses. Il y a un état d'esprit qui est très positif, qui n'est pas sclérosé comme en France.

  • Speaker #1

    Si tu peux me permettre, si je peux me permettre, nos rencontres.

  • Speaker #0

    Nos rencontres, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que toi, t'en as eu plusieurs. Et moi, à chaque fois que je viens, j'en ai plusieurs. C'est quand même extraordinaire, ça.

  • Speaker #0

    Et ça, en France, c'est très compliqué. En fait, on est chacun chez soi, tous repliés sur nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Je te confirme, en Israël, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Donc en fait, ici, il y a des choses qui sont possibles, qui ne sont pas ailleurs, avec les contraintes qui vont avec. Donc en fait, quand on fait un choix, qui est le choix de s'expatrier, eh bien, on doit avoir la maturité pour voir les conséquences négatives de Ausha. Mais ça, c'est vrai pour plein de choses. C'est vrai dans les choix qu'on va faire au niveau amoureux. Par exemple, en amour, si on décide de se mettre en couple dans une relation exclusive, il faut être capable d'assumer ce côté exclusif de la relation, c'est-à-dire ne pas étroper sa femme. Si on se met dans des possibilités différentes, dans un couple ouvert et libre, il faut assumer les conséquences de ses choix. Et donc, en fait, il y a quelque chose qui fait que les gens s'engagent et veulent un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce qui compte, en fait, c'est la maturité pour faire les choix, c'est-à-dire ma capacité à anticiper les conséquences négatives et mon renoncement quand je fais un choix et assumer Ausha dans toutes leurs dimensions. Mais aujourd'hui, la plupart des gens font des choix comme des adolescents, de manière utopique, sans assumer aucune conséquence de leur choix. Alors que choix... égale renoncement et prix à payer.

  • Speaker #1

    Alors, je vais évidemment revenir à la Bible, à la Torah, parce que là, tu vois, pareil toujours, quand on lit l'histoire en première lecture, ça paraît. Mais il y a quelque chose de plus fort et qui va tout à fait dans ton sens. Moïse vient, Moshe, permettez-moi de le dire en hébreu, Moshe arrive et dit, je vais vous sortir d'Egypte. Je vais vous sortir de vos limites. Je vais vous proposer de la réussite. La réussite, c'est-à-dire le pouvoir d'agir. dans ce que vous êtes capable.

  • Speaker #0

    Le libre arbitre.

  • Speaker #1

    Le libre arbitre. Commentateurs viennent tout de suite et te disent, attention, va pas croire que tous les hébreux ont dit oui. Est-ce que tu sais combien il y en a qui vont accepter ?

  • Speaker #0

    Très peu, 30% je crois.

  • Speaker #1

    20%. 20%. Il y a même un commentateur qui va jusqu'à dire 5%. Non, restons sur 20, c'est déjà faible. 20% acceptent. Et malgré ça, c'est pas fini. Ils sortent d'Egypte. Deep play incroyable. Eh ben non, pas incroyable. Imagine-toi que quand on va voir le détail, il y a un principe quand... Adam et Ève. Adam et Ève, faute.

  • Speaker #0

    Dieu s'éloigne de ce monde, il se cache dans la nature. Et donc par conséquent, tous les miracles sont des miracles qui vont s'affirmer dans la nature. Si tu veux les voir, tu les vois, si tu ne veux pas les voir, tu ne les vois pas. À tel point qu'on dit que comme ça, les miracles d'Égypte n'étaient révélés qu'à ceux qui voulaient les voir. Le vrai miracle, c'est qu'à chaque fois que la date était annoncée par Moïse, elle se passait à la date. Ce n'est pas le fait qu'il y avait une grenouille, l'eau en sang, non. La preuve, c'est que scientifiquement, il y a des scientifiques aujourd'hui qui sont capables de justifier comment ça a pu arriver, un amas de sauterelles, etc. Eh bien, les Hébreux sortent d'Égypte, après avoir vu tout ça, la mer qui s'ouvre, etc. Alors, tsunami, mais boule au bon moment. Encore une fois, il n'y a pas de problème. Ils arrivent dans le désert, ils ne sont pas trop méritants. Donc en fait, ça veut dire quoi méritant ? Ils ne sont pas capables de révéler leur part tout de suite. Donc Dieu dit, au lieu de passer trois semaines, on va passer 40 ans, parce qu'il y a du travail à faire. Le 40, le 4 en particulier, le 40 n'est pas anodin dans la Torah. Et ils ne vont pas arrêter de se plaindre. Ce qui veut dire que malgré que j'ai enlevé mes œillères, il faut encore que j'accepte de regarder à 180° et voir un peu plus. Tu vois, tu peux aller plus loin. C'est ce que tu dis. C'est-à-dire qu'on refuse...

  • Speaker #1

    Exactement. Libre arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les Hébreux. Et égale maturité.

  • Speaker #0

    Égale maturité. Très important, cette pointe.

  • Speaker #1

    Mais il y a un troisième point. Et du coup, le troisième point, je voudrais rebondir sur ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce que tu m'as dit par message, entre l'histoire du roi David et du roi précédent.

  • Speaker #0

    Shaoul.

  • Speaker #1

    Shaoul. Est-ce que tu peux nous raconter cette histoire ?

  • Speaker #0

    Oui, très rapidement. Les Hébreux n'ont pas de roi, ils réclament un roi. D'accord ? Ils arrivent en Israël.

  • Speaker #1

    Juste après, donc c'est après la... Oui, bien sûr. Bien après, ils arrivent en Israël.

  • Speaker #0

    Oui, pas mal de décennies après. Ils n'ont pas de roi. Parce que si tu veux, Moshe, Moïse, un repreneur, il nomme, sur le Talmud, son élève, celui qui le suit, son successeur, et puis ça avance, ils n'ont pas le droit. Ils réclament, on va faire court, un roi. Le prophète Samuel, Shmuel, va nommer, sous la décision divine, Shaul. Je ne sais pas comment on dit en français, Saoul, Soule. Soule, voilà, Shaoul. Qui va devenir premier roi. Premier roi d'Israël. juste avant David en fait. Et lui va recevoir des ordres divins de temps à autre, c'est pas quotidien, il va gérer Israël comme il doit gérer Israël, et va recevoir des ordres. Et au bout d'un moment, il va recevoir l'ordre de détruire un ennemi sous la volonté divine totalement. C'est-à-dire homme, femme, enfant, bétail, tout. Et il va décider de refuser. Et alors c'est pas n'importe quel ennemi, c'est l'ennemi historique d'Israël, Amalek, les Amalekim. Donc ceux qui vont être les premiers à avoir l'affront d'attaquer Israël en sortant d'Égypte, plusieurs années avant. Et Dieu va dire « Bon, maintenant, ça suffit. Il faut détruire toute trace d'Amalek. » Alors il faut comprendre que, comme on a dit, parfois c'est l'image, chaque mot a un sens. L'homme, c'est le côté masculin, la force. La femme, c'est la manière plus douce. Donc parfois, on fait des erreurs de manière douce, tu sais, on s'excuse. L'enfant... le bétail, chacun a une image et on doit détruire en nous-mêmes cette force-là puissante de A à Z pour pouvoir avancer. Et lui, il refuse. Donc il y a un libre arbitre. Il refuse. Sauf que Samuel, donc le prophète Samuel, Shmuel, va lui dire écoute, Dieu a décidé que ça ne se passera pas comme ça, tu perds ta royauté. Il n'acceptera pas. Il n'acceptera pas. David devient en fait son musicien. C'est comme ça qu'il rentre dans la cour. C'est celui qui lui change un peu les idées. Evidemment, on connaît l'histoire, il va gagner le combat contre Goliath. Shaul va devenir extrêmement jaloux de David, qui va lui courir après pour essayer de mettre fin à ses jours. Il n'y arrivera pas et Shaul sera tué finalement par l'ennemi.

  • Speaker #1

    Tu m'as parlé d'une notion de chez Shaul d'orgueil. Oui. Est-ce que tu peux développer ? Est-ce qu'il y a des éléments qui le montrent ? C'est les éléments que tu viens de me donner ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est les éléments que je viens de te donner. C'est-à-dire que véritablement, il jalouse complètement David. Il n'accepte pas que potentiellement c'est lui le futur roi. Parce qu'il faut comprendre que David n'a pas... C'est pas un spartiate. On n'est pas dans 300 avec un gars avec des tablettes de chocolat. C'est pas du tout ça, c'est l'inverse. Il ressemble beaucoup plus qu'à un balèze.

  • Speaker #1

    Donc on reprend finalement, c'est vraiment récurrent dans la Torah. Donc Shaul doit faire le tri de ce qui est mauvais en lui, pour pouvoir exercer lui-même son libre-arbitre. Le roi, la notion de roi symboliquement... c'est un super libre arbitre. C'est-à-dire qu'en fait, le roi a un super pouvoir de décision.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et là, il est confronté à son orgueil.

  • Speaker #0

    Juste, je mets une parenthèse, le roi, pour aller jusqu'au bout, dans la Torah, on permet la polygamie, donc ancestralement parlant. Attention, un homme ne doit pas avoir beaucoup de femmes, sauf le roi. Il peut en avoir 18. Donc tu vois, ça va jusqu'au bout. C'est-à-dire qu'il a une liberté d'action pas possible.

  • Speaker #1

    Donc il a un super libre-arbitre, mais il a aussi son orgueil.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et la question c'est, est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ? C'est le troisième point que je voulais aborder. Parce que la problématique c'est que, en gros, si je le ramène à moi, si je le ramène à moi ou au non-contemporain, J'ai un super pouvoir. Je peux réaliser ce que je veux. La plupart des gens, de manière inconsciente, les hommes, ils iraient, ce qu'ils voudraient, c'est avoir un yacht avec 10 putes.

  • Speaker #0

    Oui. C'est crûment dit, mais c'est à peu près ça.

  • Speaker #1

    Donc le rêve inconscient de la plupart des hommes, c'est d'avoir un yacht et 10 putes, et d'avoir un orgueil, finalement, un orgueil grand comme la planète. Et ça, est-ce que c'est vraiment l'exercice du libre-arbitre ? Est-ce que c'est vraiment aller chercher ... en soi l'expression de quelque chose d'unique pour pouvoir le déployer dans ses avec ses propres considérations en fait finalement si tout le monde a le même rêve c'était d'avoir un yacht et des buts où elle où est le libre arbitre est ce que ça m'appartient ce choix là c'est génial parce que tu sais il ya un influenceur

  • Speaker #0

    Hyper connu, je ne peux pas donner son nom, j'en sais rien. J'en vois plein, mais je ne connais pas les noms. Il est barbu, assez musclé, il est milliardaire, il est sur des yachts avec plein de femmes, les voitures de luxe, les jets privés. Et là, cette semaine, je vois une petite vidéo de lui en interview. Vraiment, où il dit « j'ai tout fait en fait. J'ai tout fait, j'ai eu trois avions privés, des dizaines de femmes qui se battent pour moi, des voitures en voiture en voilà, les yachts de 100 mètres. » et finalement, il exprime une absence de sens de tout cela. Ça veut dire, évidemment, ça lui a occupé dix ans de sa vie, mais après...

  • Speaker #1

    Mais le problème, c'est qu'en fait, des gens comme ça, qui exposent leur voiture, leur yacht et leur nana...

  • Speaker #0

    acquisition matérielle.

  • Speaker #1

    Exactement, il y en a plein, ça fait rêver tout le monde. C'est-à-dire qu'en fait, ils ont des millions de followers, ces gens-là. Et ça veut dire qu'en fait, on est dans un...

  • Speaker #0

    Millions de followers, sous-entendu, les gens acquièrent,

  • Speaker #1

    valident ce modèle-là. Et où est-ce qu'il y a de la libre-arbitre là-dedans ? En fait, on est véritablement sur des notions qu'on nous incule, qui nous mentent. C'est-à-dire qu'on nous dit, tu peux arriver à ça, mais en fait, il n'y a que très peu de personnes qui arrivent à ça. Et en plus, derrière, quand elles l'ont, il n'y a plus aucun sens, c'est une perte de sens. Et donc, on est sur tout un système qui nous détruit. tourne de notre propre vérité et le propre exercice de notre libre-arbitre. Bien sûr. Et donc, il y a tout un système qui contribue à ça. Et puis derrière, il y a quelque chose de terrible, parce que là, j'ai pris le point de vue masculin, mais je prends le point de vue féminin. Allons-y. Le point de vue féminin, c'est d'épouser ce mec-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Qui n'a pas envie de se marier.

  • Speaker #1

    Qui n'a pas envie de se marier. Il n'y a aucune raison. Donc, le point du féminin, c'est d'épouser ce mec-là pour lui dire, arrête de voir tes putes. Et donc, le mec, il va dire, bah oui, j'arrête. Et puis, il va continuer. Donc, en fait,

  • Speaker #0

    on est sur un fait qu'il a toujours... Excuse-moi, il n'a même pas obligé de dire, j'arrête. Parce que quand t'en as 50 qui te courent après, ok, il y en a une qui te plaît un peu plus que l'autre. Sous-entendu, elle te met une condition, arrête d'en voir d'autres. Pourquoi je vais arrêter ? Puisque tu me vois dans mon quotidien, tu m'acceptes, finalement, tu viens vers moi, alors que je suis dans cette combinaison. Pourquoi je devrais...

  • Speaker #1

    changer mais regarde le louis street le louis street c'est vraiment ça le louis street le problème c'est que c'est un très bon film magnifique incroyablement bien joué avec des acteurs magnifiques mais c'est une vérité crue c'est qu'en fait le problème c'est que tout le monde court après ça lui il épouse la plus belle puis il continue à voir avoir son yacht comment il s'appelle le

  • Speaker #0

    vrai personnage je sais plus moi mais je sais plus entre et brian un truc comme ça un autre est vrai bon ce qui est chouette c'est que bon Pour prendre ton exemple, il a fait un petit tour en prison. On ne parle plus du film, on parle de la vérité. Maintenant, il revient au devant de la scène. Il devient un peu consultant.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un coach.

  • Speaker #0

    Très, très bien payé. Il refait plusieurs millions de dollars, mais il ne revient pas sur sa vie d'avant. Et là, je crois qu'il a femme et enfant.

  • Speaker #1

    Il a peut-être dépassé, il a peut-être fait le travail.

  • Speaker #0

    En tout cas, une forme de travail.

  • Speaker #1

    Il est parti peut-être dans une quête de sens et de stabilité qui lui apporte autre chose.

  • Speaker #0

    Il pourrait tout à fait être sur Insta ou sur Youtube, après son nouveau bateau, peut-être plus 100 mètres, mais 20 mètres, etc. Non, il choisit pas ça, il choisit autre chose.

  • Speaker #1

    Moi, Charles, ce que je veux te dire, c'est que ce qu'on est en train de proposer, toi et moi, c'est l'inverse de ça. C'est la profondeur. Plutôt que l'immense... superficialité avec la caricature que je viens de donner mais qui là c'est vrai j'ai forcé un peu le trait mais finalement c'est ce que c'est un peu ce que tout le monde a dans la tête c'est ce succès là eh ben nous on propose une alternative qui est ce pas dire par contre les vies tout seul dans la forêt et clairement pas du tout on est quand même à dubaï à drogue confort on a droit une vie exemple à là où on n'est pas obligé d'être comme ça des dés complètement isolé, au contraire, on crée du lien, mais on propose la profondeur, on propose une alternative. Et c'est ce qu'on est en train de faire, et c'est moi ce qui me tient à cœur, et je sais toi aussi.

  • Speaker #0

    Évidemment. Mais j'ai envie d'aller encore plus loin que toi. C'est que tu dis, finalement, il y a cette quête de réussite, et nous on propose une alternative. Moi je ne crois pas qu'on propose une alternative. Je crois qu'on... On dit très fort, très très fort, ce que énormément de gens pensent tout bas, et qui ne veulent pas soit l'assumer, soit se l'avouer parfois, et ce n'est pas un jugement, par exemple je suis passé par là. Je suis passé par là quand j'avais 25 ans, je me disais, j'ai quelques années pour devenir immensément riche. C'était mon objectif, en fait, jusqu'à me rendre compte, d'abord que je suis arrivé à l'âge, et que l'immense... Je gagnais très bien ma vie, je n'ai jamais eu de problème financier, grâce à Dieu. Je n'ai jamais été extrêmement riche, mais je n'ai jamais eu de problème financier. Et pour autant, je me suis rendu compte qu'il y avait peut-être autre chose dans la programmation. Et là-dessus, tu vois, j'aimerais apporter un sujet. Parce que j'ai l'impression, en tout cas, que la Torah nous présente non pas une manière d'y arriver, mais aussi des conditions pour y arriver. En nous disant, vous êtes dans une galaxie. Vous êtes... Dans la rivière, il y a des poissons. Et dans la rivière, il y a des algues, il y a des plantes. Il y a toutes sortes de choses. Il y a un courant. Il y a des vagues, petites vagues, où il y a du mouvement en tout cas, etc. Il y a plusieurs combinaisons. Tu ne peux pas rentrer dans la rivière et te dire, moi, je vais choisir une rivière calme. Oui, tu peux commencer par une rivière calme, mais tu ne peux pas savoir à quel moment il va y avoir une descente ou autre chose. Tu peux passer dans un moment de rivière, il y a des alligators ou des crocodiles, je ne sais pas où ils sont exactement. énormément de combinaisons. Et la Torah te dit, attention, tu arrives dans ce monde sans choix. En tout cas, pas de choix conscient. Parce que quand même, on te dit que l'âme a décidé de rentrer dans cette famille, etc. Soit dit en passant, il y a une question qui se pose, et je le fais très court, dans les dix commandements. Il y a deux parties. Il y a une partie d'ordre divin et une partie d'ordre qui concerne l'homme. Tu n'auras pas d'autre dieu, etc. Et la dernière partie, donc c'est 5 et 5. La dernière partie du vin. Le commandement, c'est tu respecteras ton père et ta mère. Et une question est posée, pourquoi tu respecteras ton père et ta mère, et dans la partie divine, et non pas dans la... Je te donne la réponse rapide pour tout le monde. C'est qu'en réalité, tu dois accepter et presque réaliser un pardon que l'emplacement où tu es, avec la famille que tu as, c'est la meilleure combinaison pour révéler qui tu es. Et donc, c'est un choix divin. Donc, si tu veux, j'ai compris que la Torah est là pour nous dire... Attention, ça fonctionne d'une manière. Tu peux décider d'être hors service, d'être pas hors sujet, je veux dire, de sortir de cette manière-là, mais tu n'y arriveras pas à révéler tout ce que tu as envie de révéler si tu ne comprends pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'y vois trois étapes. J'y vois la première étape. Effectivement, tu choisis tes parents. C'est l'âme qui choisit ou le divin qui choisit tes parents.

  • Speaker #0

    Tu l'acceptes, il est OK.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est parce qu'ils vont être le meilleur révélateur de toi-même.

  • Speaker #0

    C'est très dur ça.

  • Speaker #1

    C'est très dur.

  • Speaker #0

    Je suis obligé de mettre un stop parce que tu imagines ceux qui entendent qui ont eu...

  • Speaker #1

    Des parents terribles.

  • Speaker #0

    Voilà. Terrible. On ne va pas prendre d'exemple, ce n'est pas la peine, on laisse chacun y agir. Tout le monde a compris. Quoi qu'on peut donner un petit exemple, rien qu'un enfant qui se fait battre, peut dire, attends, excuse-moi,

  • Speaker #1

    pourquoi ? Et ce n'est pas le pire.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas le pire. Donc comment on fait pour... Alors, tout de suite, parce qu'évidemment, ça va certainement faire réagir, je prends en témoin le coach américain énorme Anthony Robbins. qui lui a eu une mère alcoolique, je crois que son père il l'a jamais connue alcoolique qui le tabassait comme preuve d'amour un jour il a dit, en montrant sa mère qui aujourd'hui a été guérie heureusement c'est grâce à toi maman que je suis qui je suis mais ça, c'est terrible c'est vrai c'est terrible c'est vrai et crois moi que la violence je l'ai connue de près et de loin dans ma vie de très près et un peu de loin C'est quelque chose où on n'est pas d'accord. C'est-à-dire qu'il y a une forme d'injustice. T'es un gamin, t'es un truc. Non, pourquoi non ? J'ai le droit d'avoir le père idéal qui paraît être en face, qui répare la moto avec son fils le dimanche après-midi, etc. Non, non, tu vois. Donc, clairement, il y a un choix. Je te laisse continuer.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce choix, l'acceptation de ce choix plutôt. L'acceptation de ce choix, le choix de nos parents, le choix qu'on s'est incarné pour pouvoir s'émanciper grâce à eux, même si c'est des parents terribles. Et puis, il y a... cette séparation de cette forme d'asservissement de nos parents, c'est-à-dire des valeurs de nos parents, des valeurs de la société, pour pouvoir faire le tri. Et à partir du moment où on a fait ce tri, par rapport Ausha qu'on avait fait, et qu'on arrive à se séparer de ce qui n'est pas nous, on peut commencer à exercer le libre-arbitre. Et dans les rêves, ça va être le symbole de la voiture. La voiture ou les transports de manière générale. Parce que quand par exemple je prends la voiture, symboliquement, je peux décider de tourner à gauche, je peux décider de tourner à droite, je suis maître de ma vie. C'est-à-dire que j'ai bien pu séparer ce qui ne m'appartenait pas pour pouvoir prendre les décisions et je vais devoir assumer les conséquences de ces choix comme on a parlé précédemment. C'est-à-dire que si je tourne à gauche, je ne sais pas tourner à droite et ainsi de suite. Et puis en faisant l'expérience de ces choix, En expérimentant, je vais pouvoir découvrir qui je suis pour aller vers le meilleur choix. Et le meilleur choix, on bascule sur le symbole de la rivière. Parce que la rivière, qu'est-ce que c'est ? C'est un chemin, comme une route, sauf qu'il n'y a pas des carrefours et des croisements à tous les coins de rue. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Et donc on est sur le meilleur chemin, le chemin de la grâce. Donc le chemin qui est le plus proche de ce que nous sommes profondément, et on va appeler ça le chemin de l'âme ou le chemin divin. Et du coup, quelque part, il y a moins de libre-arbitre. Mais en fait, c'est un super libre-arbitre parce que c'est le meilleur chemin. Et du coup, notre libre-arbitre, quand on arrive à cette fusion entre ce que l'on est profondément et ce que l'on va vivre extérieurement, notre libre-arbitre, à ce moment-là, pourrait se résumer à nous tromper. C'est-à-dire que si je ne suis pas à ce chemin-là, si je sors de ce chemin-là, ça sera moins bien. Donc autant le suivre.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça veut dire, moins bien ?

  • Speaker #1

    Et bien retourner dans le vieux schéma.

  • Speaker #0

    Moins en osmose avec moi-même.

  • Speaker #1

    Exactement, moins en osmose avec ce que nous sommes profondément. Donc tu vois, il y a trois phases. La première phase, j'accepte que j'ai choisi mes parents et ce contexte pour m'émanciper. Je fais le tri de ce qui ne m'appartient pas pour pouvoir exercer mon libre-arbitre véritablement et ne plus être victime des conditionnements extérieurs. Je peux choisir ensuite A ou B, ça permet de me connaître. Et puis après, je trouve le meilleur chemin qui est pour moi, et du coup je le suis. Je le suis parce qu'il est en accord avec ce que je suis intérieurement et la vie que je vis extérieurement.

  • Speaker #0

    Alors, je voudrais rajouter une chose. Tout ce que tu dis, c'est extraordinaire, franchement. C'est l'écho. Être capable d'utiliser son bétenne, son ventre en hébreu, pour être l'écho de tout ce qui résonne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Le corps va s'exprimer. Tu vois, moi, je l'ai déjà dit, j'ai arrêté les médicaments il y a dix ans parce que je trouvais que choisir la solution, c'était facile, mais je ne suis pas contre, je ne suis pas opposé. dans certaines conditions. Pourquoi ? Pour laisser mon corps s'exprimer. Un mal de tête, qu'est-ce que c'est ? L'épaule, qu'est-ce que c'est ? Le ventre, le dos, etc. Et j'utilise un livre qui s'appelle « Le dictionnaire des maladies et des malaises » qui m'aide énormément à comprendre finalement. Il n'y a pas une fois où quand je n'ai pas mal, je ne suis pas capable. Ça va jusqu'à là-dedans, où la vertèbre précise, de voir qu'est-ce qui fait écho, trouver des réponses. Et tu vois là-dedans, je crois que c'est quand même important, on peut même rentrer dans une conclusion maintenant, pour donner des outils, c'est qu'il va falloir apprendre à accepter que notre esprit et notre corps, donc notre esprit, notre âme et notre corps, va résonner en nous pour nous donner la bonne direction.

  • Speaker #1

    Alors je suis totalement d'accord.

  • Speaker #0

    Et finalement, sortir de la voiture, droite, gauche, pour rentrer dans la rivière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, excuse-moi, je vais dire quelque chose, on a du temps. Il y a dans le choix d'écouter cet Ausha, le fait de finalement restreindre la nécessité d'un libre arbitre constant. Où mon libre arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #1

    Hélas, entre le corps et notre âme, il y a ce qu'on a dans la tête. Et lui, si on n'est pas capable de faire un peu le vide là-dedans, pour laisser passer l'information du corps et laisser passer l'information de l'âme, eh ben on reste dans un circuit fermé. qui fait qu'on aura de plus en plus mal, de plus en plus de douleurs, et que notre âme n'arrivera pas à nous dire, mais attends, mais il faut que tu regardes. Et notre corps aussi va dire, mais il faut que tu regardes. Et donc ça veut dire qu'il faut laisser la place dans notre boîte crânienne ici, pour dire, je m'ouvre à de nouvelles perspectives, et j'accepte de recevoir les messages qui me sont transmis.

  • Speaker #0

    Moi je dis la même chose que toi avec d'autres mots, c'est que l'esprit, la tête, doit décider... de faire ce stop. C'est elle qui va être le chef d'orchestre. Elle va dire, je prends une distance, je recule mon siège, je me détends. Exactement. On va finir par une petite histoire. Si je ne dis pas de bêtises, c'est faire livre Bamidbar. Si je ne dis pas de bêtises. Non, ce n'est pas de Varim, c'est Bamidbar, quasiment sûr. Chapitre Balak. L'histoire de Balak, c'est un roi qui voit les Hébreux arriver, qui vont passer dans son territoire. Les Hébreux lui disent, on va passer, on ne va pas déranger.

  • Speaker #1

    À quelle époque ?

  • Speaker #0

    Sortie d'Égypte. Après ça. Et il va nommer un prophète non-juif, absolument non-hébreu. Donc prophète, c'est aussi possible. Les hébreux n'ont pas l'exclusivité. Absolument pas. D'aller maudire le peuple pour le détruire.

  • Speaker #1

    Le peuple hébreu.

  • Speaker #0

    Il s'appelle Bilam. Bilam, on va résumer l'histoire. Ok, il n'y a pas de problème, c'est mon job, il n'y a pas de souci. La nuit, Dieu se présente à lui et lui dit « Coco, tu ne vas pas faire ça. Ce n'est pas dans les projets. Tu aurais pu, mais je ne vais pas te laisser faire. » Le matin, Bilam se grouille de préparer son âne pour arriver au-dessus de la montagne où il va voir les Hébreux passer pour les maudire. Et en réalité, qu'est-ce qui se passe ? Parce que je voudrais conclure sur l'écho. C'est que tout va se présenter à lui pour lui dire, ton libre arbitre, d'y aller, parce qu'il y va. Ça ne va pas se passer comme ça. L'âne ne veut pas avancer. L'âne tourne à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Fantastique.

  • Speaker #0

    Jusqu'à, et pour moi, tu imagines, avec ce livre dont je t'ai parlé, le Dictionnaire des Maïs, je sais que tu l'utilises en plus, maintenant c'est vrai que je me surprends à ça. des malaises et des maladies, il va aller sur une pierre, lui écraser la jambe. Est-ce que c'est pas hautement significatif ? La jambe qui nous permet de diriger, d'aller d'un point A à un point B, les pieds, etc. Et il va se fâcher, taper l'âne jusqu'à un point où on dit que c'est marqué comme ça, qu'un ange va venir, va libérer la parole de l'ânesse, c'est une ânesse, côté féminin. ok libérer la paix pour lui dire mais qu'est ce que tu veux qu'est ce que tu veux moi je suis qu'un outil moi l'animal je lis suis limité je suis qu'un outil pour te dire d'arrêter d'aller dans la mauvaise direction je suis dans ma voiture droite gauche tu choisis d'aller à droite ou à gauche aucune importance d'aller dans un chemin qui n'est pas le tien le divin est venu tu as donné toutes les réponses pourquoi tu continues tiens intéressant il est venu quand le divin la nuit dans les rêves dans les rêves donc je t'ai donné la direction tu veux pas écoute écoute Et il se sent ridicule et il comprend que là, il y a un moment donné, malheureusement, aujourd'hui, on n'est plus du domaine des prophètes. Israël est un prophète. On est tous prophètes potentiellement. C'est ce qui est écrit dans les textes. Mais bon, concrètement, on l'a perdu. parce qu'on ne sait plus comment faire. Moi, j'ai l'impression qu'on ne l'a pas autant perdu que ça. C'est-à-dire qu'avec beaucoup de travail, beaucoup d'humilité, beaucoup de réceptivité, on peut retrouver des briques, un petit peu, de cette notion-là, c'est-à-dire prophète pour soi-même, qui nous dit où aller. Et pour autant, on continue à faire Bilam, on continue à faire ce prophète qui continue à aller au travail tous les jours, qui prend sa voiture, qui enregistre son ordinateur, qui ne su... Tu connais cette blague ? C'est une vraie histoire sur YouTube. C'était un type dont des amis font croire qu'il a gagné au loto. Un Américain, je crois. Non,

  • Speaker #1

    je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Il est devant sa télé, c'est enregistré, évidemment. Ils ont joué.

  • Speaker #1

    Non, incroyable. Je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Et ils lui font croire qu'il a gagné au loto.

  • Speaker #1

    Terrible,

  • Speaker #0

    c'est terrible. Tu imagines le loto américain. On ne parle pas de 20 millions. Je crois que c'était 150, 200 millions à l'époque. Il devient ouf. Il devient ouf, il ne croit personne. Il ne croit personne. Les amis commencent tout de suite à voir comme il devient terrible. De l'arrêter, non. Il prend son téléphone, il insulte son boss, il lui dit je l'amène revenir, de toute façon ta boîte c'est de la zut, etc. Et il voit sa femme et il lui dit de toute façon toi je te déteste, t'es grosse, je t'ai toujours trompé. Et les potes sont blancs parce qu'une blague est devenue une folie. Une folie. Et en réalité, moi, ce que j'ai trouvé intéressant dans cette histoire, c'est tout ce que le gars pense vraiment de cette condition.

  • Speaker #1

    Il a vu le décalage, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce que là, il n'y a pas une mort ?

  • Speaker #1

    Exactement, j'allais le dire, c'est exactement ça. Là, il est... En fait, il est...

  • Speaker #0

    Donc, évitons d'attendre ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ce moment-là, oui.

  • Speaker #0

    Parce que la vie risque de nous faire des petites blagues. Et écoutons. Est-ce que tu as gagné ? ça peut être un vrai tirage de l'auto où une fois que tu arrives à Paris il y a une erreur sur le code barre, vous n'avez rien gagné et entre temps, tu as libéré tout ce que tu avais envie de dire, ta parole ça commence souvent par la parole,

  • Speaker #1

    la parole qu'on a pour soi-même puis par rapport aux autres alors que si la personne qui a gagné l'auto elle avait accepté d'écouter, de se libérer elle aurait pu faire un travail progressif et faire le travail qu'on a décrit aujourd'hui fantastique conclusion et le Talmud,

  • Speaker #0

    l'Agmara propose cette version, elle dit dans la vie tu as deux chemins Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Voilà. Eh bien écoute...

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Merci,

  • Speaker #1

    c'était fantastique.

  • Speaker #0

    Quel échange fantastique.

  • Speaker #1

    Fantastique, ouais. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Le libre arbitre, qu'est-ce que c'est vraiment ? Et si nos choix ne nous appartenaient pas entièrement ? Découvrez comment on peut être conditionné à faire des choix qui ne sont pas les nôtres. Un voyage introspectif pour comprendre ce qui nous guide réellement. 🌟

#librearbitre #Choix #Réflexion #Conditionnement #Éveil #PriseDeConscience #Introspection #Motivation #Liberté


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que le libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Avoir un libre-arbitre, c'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend.

  • Speaker #0

    Libre-arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les hébreux, et égale maturité.

  • Speaker #1

    Ou mon libre-arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #0

    Est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Dans la vie, tu as deux chemins. Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Salut Mickaël !

  • Speaker #0

    Salut Charles, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben à nouveau ! Un bon matin, on commence bien la journée.

  • Speaker #0

    Ravi d'être là de bon matin avec toi, un dimanche matin.

  • Speaker #1

    Un dimanche matin, exactement, toujours à Dubaï.

  • Speaker #0

    Toujours à Dubaï.

  • Speaker #1

    Toujours dans la bonne humeur.

  • Speaker #0

    Toujours dans la bonne humeur et ravi de prendre ce temps avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors je te dis toujours, tout de suite j'ai fait un rêve ce week-end incroyable, faudra que je t'expose.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, on en discutera à la pause déjeuner. Mais pour une fois, moi qui ne fais pas beaucoup de rêves, je me suis dit, tiens, j'ai la bonne personne avec moi. Ça te fait en plus d'un promo naturel.

  • Speaker #0

    Exactement, tellement naturellement. Un placement de produit.

  • Speaker #1

    C'est génial. C'est un kiff. Et j'ai envie de revenir, avant de dire à nos auditeurs sur quoi on va parler aujourd'hui, j'ai envie de revenir quand même sur une petite anecdote qui s'est passée. On a reçu dernièrement Yonatan Seror, le rabbin de Tel Aviv, juge au tribunal arvinique de Tel Aviv, une sommité incroyable. Et après, tu as eu l'occasion d'avoir un petit échange. Avec son épouse qui attendait sagement pendant le podcast. Et c'est incroyable l'impact que ça a eu encore une fois. C'est quelque chose qui... Moi je vais revenir à la suite si ça ne t'embête pas.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'avait pas du tout prévu. En fait on s'était dit comment on introduit le sujet d'aujourd'hui. Et je t'ai dit laisse-le couler. Mais c'est vrai que la première fois qu'on s'est rencontré, le jugement que j'ai déjà raconté, ceux qui ne savent pas ce qui s'est passé, vous n'aurez qu'à regarder les précédents podcasts. En fait, cette distance qui est avec les personnes qui ont un don, finalement, je ne sais pas si c'est un mélange de jalousie, si c'est un mélange de non-croyance finalement aux choses un peu plus profondes qui donnent du sens à notre existence. Et l'expérience qui s'est passée ce vendredi soir, en l'occurrence, autour de la table, pour ma part, quand tu m'as, comment tu dis toi ? Interprété. Interprété exactement mon rêve. Mais ensuite, les rêves que tu as interprétés gentiment et naturellement avec les autres, Quand j'observe cette réaction soit d'hommes qui sont un peu durs, mais on voit que sur leur face, il y a une transformation, et les dames qui ont une tendance à lâcher la petite larme, voire plus, et bien ça s'est exactement passé la même chose avec la femme du rêve. Ce qui veut dire en deux mots que ça touche directement en fait, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, en fait, il faut bien comprendre que les rêves, moi je vais dire, c'est un message de l'âme, qui touche directement le cœur de la personne. Et donc... Pour reparler de ce qui s'est passé avec la femme du Rav, c'était un rêve assez court.

  • Speaker #1

    A priori anodin.

  • Speaker #0

    A priori anodin.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Mais qui voulait dire tellement de choses pour elle. Et donc j'ai vu, en lui décryptant de manière simple, j'ai vu déjà dans les yeux du Rav que c'était très juste.

  • Speaker #1

    Que ça parlait.

  • Speaker #0

    Et elle, ça l'a touché émotionnellement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc il y a eu le rationnel avec le Rav qui disait, bah oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Ça nous ressemble à notre quotidien qu'on vit.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. Et elle, émotionnellement, ça l'a touché. Très vite, je l'ai vue pleurer et elle touchait profondément. Donc c'est le pouvoir de cette connexion à l'autre côté du miroir qui peut se faire avec les rêves. Et quand on y connecte, on accède à notre vérité profonde. Et c'est ce qu'il y a de plus beau, et c'est ce qui nous permet notre émancipation et notre révolution.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai une question pour toi. Parce que je trouve que ça peut même introduire notre sujet. C'est comment tu expliques qu'on soit autant touché par cette interprétation ? effectivement on était dans le couloir ça s'est fait après l'enregistrement sur le pouce moi je vous ai dit attendez moi un instant je vais aux toilettes, ça a commencé à interpréter ça boum boum c'était fait comment tu expliques, et que c'est pas simplement pour elle c'est pas un cas mis de côté,

  • Speaker #0

    c'est pas un cas spécial c'est vraiment général dès qu'on interprète les rêves ça fait cet effet là parce qu'en fait comme j'ai pu l'occasion de le dire c'est qu'on a une sorte de logiciel dans notre tête, une sorte de mental qui nous coupe de qui on est vraiment C'est-à-dire qu'en fait, on est dans nos pensées, nos petits problèmes, et on est en boucle dans nos pensées qui rebondissent de valeurs et de croyances parfois archaïques.

  • Speaker #1

    Et on essaye de gérer ça.

  • Speaker #0

    On essaie de gérer ça, mais finalement, ce n'est pas productif. Et quand il y a une vérité qui nous touche, qui vient d'ailleurs, qui vient de plus loin, qui vient de notre âme, et qui nous dit « mais regarde » , et bien en fait, ça passe, ça brise la prison du mental, et ça vient percuter qui on est profondément.

  • Speaker #1

    Alors tu vois, là... Je suis obligé d'en parler. C'était pas du tout prévu, mais je suis obligé d'en parler. J'ai eu une grosse question thoraïque qui est revenue à moi concernant la période qu'on vit actuellement. C'est pas tout à fait cette paracha-là, mais c'est pas grave. Cette section de la Torah, c'est pas tout à fait celle-là, mais c'est pas grave. Sur le don de la Torah. D'accord ? Qu'est-ce qu'on nous dit ? On nous dit que lorsque Dieu, le divin, a décidé de révéler la Torah aux Hébreux, au mont Sinaï, la montagne de Sinaï, ce qui s'est passé, c'est qu'il a émis les premières paroles et les Hébreux sont morts. Tu ne le savais pas ? Non. Voilà, magnifique. Ils sont morts, ils ont perdu l'âme. C'est-à-dire que la puissance divine parlant, ils ont été ressuscités par Dieu tout de suite, et ils ont dit à Moïse, c'est à toi de parler, on ne peut pas supporter ça. Alors, j'ai trouvé ça tellement... ridicule.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Tu vas voir où je veux en venir. Tu sais quoi, peut-être que je te laisse, toi, me dire pourquoi pour toi c'est intéressant, parce que je sais où je veux en venir. Mais j'ai commencé à étudier ça en détail, parce que je me suis dit... finalement, le divin, il va parler. D'accord, c'est impressionnant. Mais pourquoi ça nous tue ? Il veut nous faire un cadeau. C'est comme si, tu vois, tu vas m'offrir un cadeau, tu sais que ça va m'impressionner, tu prévois les mouchoirs, si ça va me toucher, etc. Tu vois ? Mais t'es pas idiose, tu sais que si c'est un truc qui va souvenir de mon père, supposons, tu sais bien que si tu l'as trouvé, machin, alors, Dieu anticipe. Pourquoi laisser la mort intervenir ? Pourquoi laisser l'âme rompre ?

  • Speaker #0

    En fait, il faut bien comprendre qu'on est prisonnier de nos schémas. Alors... On est prisonnier d'une petite vie, d'une petite vie, de notre quotidien, de quelque chose qui est sclérosant, de quelque chose qui n'est pas véritablement nous. On est esclaves. C'est le premier sujet de notre podcast. Et puis les juifs, les hébreux étaient esclaves. Et ils étaient dans une sorte de confort, ils étaient loin d'eux-mêmes et loin du divin, loin de leur âme. Et d'un seul coup, quand il y a quelque chose qui perfore tout ça, qui va directement droit au cœur, mais c'est un choc. C'est une mort au moins symbolique. Il y a au moins une petite mort symbolique. Et si c'est un message très puissant, Oui, tout ça, c'est une destruction, une destruction immense de ce que les gens ont cru de leur réalité. Leur réalité est complètement percutée.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce que tu viens de dire, je l'avais dit la dernière fois dans le podcast, c'est que souvent, en tout cas dans le schéma israélien, c'est marqué à deux reprises que tout ce qu'on nous a dit à l'époque de Mitzrayim, de l'Égypte, c'est « ayom » . Le terme est employé, c'est « ayom » aujourd'hui. Sous-entendu, c'est vraiment d'actualité. Et finalement, ce que tu es en train de dire... toi, c'est que il n'y a pas de changement de situation, finalement. On est en train de se laisser bercer dans une réalité souvent difficile. Il suffit qu'une petite maladie nous touche, rien de très grave. Moi qui ai un petit souci à la cheville, ça remet beaucoup de choses en question, rien que pour rentrer le taxi, sortir, c'est toute une histoire. Mais ça nous préoccupe l'esprit, ce qui nous laisse, ce qui nous déconnecte, finalement. Alors là, je prends un cas physique, mais ça peut être un problème d'argent,

  • Speaker #0

    financé ou autre,

  • Speaker #1

    qui va nous attacher. Alors, tu vois, pour en arriver là, parce que ça va nous obliger à faire un choix.

  • Speaker #0

    Libre arbitre.

  • Speaker #1

    Libre arbitre. C'est le sujet d'aujourd'hui. En fait, qu'est-ce que j'ai compris ? J'ai compris qu'en réalité, c'est pas une petite mort qu'il y a eu, c'est une vraie mort. Ils sont tous tombés, c'était fini. Les âmes sont reparties au ciel. Et là, j'ai essayé de comprendre. Et je me suis dit, en fait, j'ai pigé. Je peux en savoir piger. Évidemment, en toute humilité. Quelle est la seule chose qui peut tuer ? dans ce monde, à part une arme, je parle tuer par une parole. Eh bien, j'ai bien réfléchi. Je me suis dit que la vérité,

  • Speaker #0

    elle tue.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit que si, parce qu'en plus, quand tu lis le texte en détail, c'est pas... Alors, les deux premières paroles, c'est Ausha, Hachem, Elokechem, je suis l'éternel, votre Dieu, tu n'auras pas d'autre Dieu que moi. On dit que c'est ça qui a été dit. Mais quand tu regardes le détail, ça a été un son divin. Et tu sais, dans les films, souvent, quand la personne va mourir, elle voit toute sa vie. Et je me suis dit, imaginons que dans ce son divin, Les Hébreux ont vu tout le potentiel qu'ils avaient en Égypte. Tout ce qui aurait pu être fait. Toute la manière dont ils auraient pu, puisque c'est marqué dans le texte, ils étaient nombreux. Enfin, ils commençaient à devenir nombreux. Pharaon s'en est inquiété. Ils auraient pu prendre... Et finalement, oui, ils auraient pu aider. Ils auraient pu créer une paix totale avec l'Égypte. Peut-être même prendre le pouvoir dans l'Égypte, mais de manière naturelle, agréable. Et malgré que l'esclavage ait commencé, ils auraient pu observer que c'était un esclavage et réagir. Et ils n'ont pas réagi. Et toute cette vérité... que t'es en pleine tête, en se disant ça a duré 200 ans, c'était trop dur ils ont lâché moi je vais dire,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a le mot vérité et surtout décalage avec cette vérité, c'est à dire qu'en fait d'un seul coup tu te rends compte que t'es complètement à côté de ta vérité, et du coup c'est un drame insupportable et alors d'une certaine manière,

  • Speaker #1

    ce que tu fais en interprétant le rêve, qui explique cette réaction que j'ai eu moi-même, de dire alors moi je t'avais mal jugé, mais je me suis dit c'est vrai, ça touche quoi, ça me parle Et d'autres qui... Alors peut-être est-ce qu'on peut dire que plus on refuse cette connexion, et plus on est touché ?

  • Speaker #0

    Exactement. C'est du mini,

  • Speaker #1

    c'est un mini rêve qui est passé une nuit, donc ça nous fait pleurer ou ça nous change de passe, alors que là, c'est toute une vie qui a été, pour les Hébreux,

  • Speaker #0

    qui nous fait lâcher. Exactement, c'est-à-dire toute une construction, une forme de construction, une réalité, ils ont vécu autour d'une réalité. qui était fausse. Et surtout, ils ont dû observer leur déni par rapport à ce qu'ils sont vraiment, et ils ont observé ce décalage, ce décalage qui est insupportable et qui les a tués. Symboliquement ou réellement.

  • Speaker #1

    Voilà, symboliquement, exactement. Ce qui n'est absolument pas dérangeant à la Torah, le principe de symbolique. Parce qu'on peut mourir symboliquement, il n'y a aucun souci, parce que c'est le message qui passe qui est important.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc maintenant, évidemment, cette notion de libre-arbitre. On peut tout de suite utiliser le parallèle entre le choix des Hébreux. Qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ? De quelle manière ils auraient pu agir en voyant cet esclavage se mettre en place ? Ce qui nous permettra, à nous, de comprendre finalement... Comment on peut agir ? En quoi c'est si important, finalement, le libre-arbitre ?

  • Speaker #0

    La question, c'est qu'est-ce que le libre-arbitre ? On peut commencer par là,

  • Speaker #1

    effectivement. Ce sera plus logique.

  • Speaker #0

    C'est ma capacité à faire des vrais choix. Mais qu'est-ce que c'est un vrai choix ? Si je dis vrai choix, c'est-à-dire qu'il y a peut-être des faux... Ausha.

  • Speaker #1

    Ou des choix qui ne m'appartiennent pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Tu viens de répondre à la question. C'est qu'en fait, la plupart des personnes que je rencontre font des choix qui ne leur appartiennent pas. C'est-à-dire qu'en fait, ils sont conditionnés à faire ce qu'on leur demande. Soit ce que le système leur demande, soit ce que leur éducation et leurs parents leur ont demandé. Mais qui sont-ils vraiment ? Qu'est-ce qui leur appartient vraiment par rapport à ce qui ne leur appartient pas ? Pour moi, ça c'est la première condition. Ce travail de tri, c'est la première condition pour pouvoir... De tri, pardon, je... De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    d'accord. De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Travail de tri pour savoir... qu'est-ce qui m'appartient de ce qui m'appartient pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que même, je vois beaucoup de coachs en développement personnel qui disent, mais réalisez vos rêves. Mais moi, quand je rencontre les gens et qu'ils me racontent leurs rêves,

  • Speaker #1

    ce n'est pas leurs rêves.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas leurs rêves, c'est des projections. C'est des projections de succès. C'est des projections, je vais devenir Instagrammeur. C'est des projections de succès.

  • Speaker #1

    Et en sorte, tu es gentil ça.

  • Speaker #0

    Je suis gentil, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que l'Instagrammeur, c'est souvent... peut-être même un peu leurs rêves. Alors qu'en réalité, c'est peut-être derrière ce cache, l'obligation de réussir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Derrière ce cache, l'obligation de...

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et puis, je peux être un Instagrammeur. Je parlais avec un ami qui a... un million de vues sur YouTube. Et il me disait, mais tu sais, c'est pas autant bankable qu'on pense. Pour que ça soit bankable, il faut qu'il y ait des contrats derrière, il faut bosser. Et donc, c'est pas parce que j'ai un certain nombre de vues en étant influenceur que derrière, financièrement, ça tombe.

  • Speaker #0

    Après, être influenceur, c'est un exemple un peu caricatural, mais je parle de la personne qui a photographié son assiette et qui va faire un million de vues. Et en fait, la problématique, c'est que cette quête de succès, cette quête de revanche, elle est totalement caricaturale. Mais tu veux te venger de quoi ? L'idée, ce n'est pas de se venger. L'idée, c'est de retrouver ce que tu es profondément, de te l'offrir à toi et de l'offrir au monde, et d'exprimer cette singularité.

  • Speaker #1

    Si j'ai parlé des vues, c'est parce que derrière, il y a l'attente de satisfaire la financière. financièrement, c'est-à-dire mes parents, pour parler d'eux, si je n'ai pas réussi financièrement, ça ne marche pas. Donc je suis dans une frustration parce que j'ai beaucoup de vues, mais ça ne tombe pas. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne suis toujours pas satisfait de ce que je recherche.

  • Speaker #0

    En fait, autour de nous, il y a énormément... énormément d'injonctions, des injonctions de la société, de nos parents, qui nous n'appartiennent pas. Et ces injonctions nous maintiennent comme étant des esclaves.

  • Speaker #1

    Et donc,

  • Speaker #0

    du coup, on croit qu'on va aller vers cette injonction, parce qu'on nous dit, par exemple, « Marie-toi » , on nous dit « Trouve le succès » . Mais ça, en fait, le succès, d'accord, mais c'est pas le sujet, en fait. C'est « Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu as à partager ? » Et là-dedans...

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu apportes ?

  • Speaker #0

    Et là-dedans... ton libre-arbitre, tu peux l'exercer. C'est-à-dire que par l'expérience, par le choix de dire, je vais chercher ce qui m'appartient, du coup je vais pouvoir aller à droite plutôt qu'à gauche en dehors de ces injonctions. Parce que finalement, nos désirs la plupart du temps ne nous appartiennent pas, ce sont juste ces injonctions qui viennent guider notre vie. Et il n'y a pas du tout de libre-arbitre là-dedans, d'après moi.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai envie d'aller plus loin. Est-ce que ce sont les attentes de nos parents, ou parfois les attentes de nos grands-parents,

  • Speaker #0

    de nos barrières de parents ? J'allais le dire. Parce qu'en fait, nos parents, finalement, ils veulent ce que nos grands-parents voulaient. Et nos grands-parents, ils voulaient ce que leurs grands-parents voulaient. Et en fait, on est sur des valeurs qui sont complètement archaïques, qui guident notre vie. La plupart des gens, on est sur, on respecte, on fait des choix qui sont les choix de nos arrière-arrière-grands-parents. Rien n'a évolué. C'est une prison millénaire qui nous enferme. Et ça, c'est extrêmement dur d'en sortir. Mais déjà, il faut accepter de le regarder. C'est-à-dire que retrouver sa propre authenticité, C'est-à-dire séparer ce qui n'est pas nous de ce que nous sommes, la plupart des gens ne font pas ce travail-là. Et donc ils croient qu'ils exercent un libre-arbitre, alors qu'en fait ils font exactement comme tout le monde.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ils ne le font pas d'après toi ?

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne nous apprend pas à le faire. D'après moi, le premier renseignement de l'école devrait être bien sûr la connaissance. Et puis le fait d'être capable de séparer, de trier ce qui nous appartient et ce qui n'appartient pas. Magnifique. Pour aller retrouver notre singularité. C'est magnifique. Et on voit bien que l'école ne transmet même plus les connaissances qui nous permettent de nous émanciper. Et ne transmet pas surtout la capacité d'aller chercher en nous. Avec une défiance par rapport à tout ce qui est ésotérique et spiritualité. En disant que tout ça c'est des religions, c'est des sectes et des conneries. Alors qu'en fait c'est simple, ça devrait être le cheminement de chacun de dire on vous transmet des connaissances et on vous transmet le bagage philosophique. ésotérique et spirituelle, pour aller savoir ce qui vous appartient de ce qui vous appartient pas. Ce qui vous appartient pour pouvoir être vous-même des adultes matures avec l'exercice de votre libre arbitre.

  • Speaker #1

    J'allais te dire autre chose, mais c'est pas grave, j'espère que ça reviendra. La société dans laquelle on est, j'ai l'impression, d'une certaine manière, ça n'engage que moi, battu à nous déconnecter d'une partie spirituelle qui est en nous, qui nous appartient, comme si ça l'arrangeait, finalement, qu'on n'aille pas être ce qu'on est, enfin qu'on ne joue pas le rôle qu'on doit jouer dans notre société. Et alors, c'est d'autant plus incroyable que, j'imagine que tu ne seras pas capable de donner la réponse, mais ce n'est vraiment pas grave, est-ce que tu peux me donner le nom des trois premières sections de la Torah ? Le nom qui sont donnés dans les trois parachiotes ? Béréchit. Béréchit, bravo. Donc c'est au commencement, d'accord, la création du monde, logique. Ensuite, Noach.

  • Speaker #0

    Noach.

  • Speaker #1

    Donc Noé, celui qui a fait le bâton là, voilà. avec le déluge, l'arche, le déluge, exactement, et la troisième. Alors, très intéressant, parce qu'on a Béréchit, création du monde, c'est tout un chapitre. Ensuite, on a cette histoire de déluge. Qu'est-ce qui se passe ? Avec un être, Noé, et juste après, on pourrait imaginer qu'après le déluge, reconstruction du monde, etc. Non, non, non. On va attaquer tout de suite l'histoire d'Abraham. Et de la même manière que Noach, donc son nom en hébreu, Noé, le section s'appelle comme ça. Celle qui va nous présenter Abraham ne s'appelle pas Avraham, elle devrait s'appeler Avraham, une prénom à Avraham, elle s'appelle l'er-lecha. Et l'er-lecha veut dire « par pour toi » .

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Magnifique !

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, regarde, on est à la construction du monde. On a le monde qui fait un peu n'importe quoi,

  • Speaker #0

    donc destruction,

  • Speaker #1

    construction-destruction. Très intéressant quand même cette notion, je viens d'y penser maintenant. Construction-destruction.

  • Speaker #0

    Exactement, ça va le faire.

  • Speaker #1

    Et ensuite, attention, tu reconstruis, mais reconstruis bien. Fais-le pour toi. Parce que, pour ceux qui étudient un tout petit peu, juifs ou pas juifs, qui connaissent la Bible, quand on le lit, on le lit comme une histoire. Dieu est venu parler à Abraham, il dit, casse-toi avec ta famille, machin. Il n'y a personne qui est venu lui parler. Ça veut dire qu'il n'y a pas eu de témoin qui est venu dire, attends, il s'appelait Sébastien X, Dupont, il l'a rencontré, il a dit, moi je vais te donner un conseil, tu devrais partir, parce que c'est très bien pour toi. Non, c'est une... une voix ou une pensée ou quelque chose de très concret, ok, pour l'être, mais il doit avoir un libre arbitre. C'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend. Encore une fois, et je l'avais dit une fois dans ma chaîne, c'est le premier schizophrène de la Torah, Abraham. Vraiment le premier schizophrène, parce qu'il entend quelque chose et il va au bout de cette histoire. Et il embarque femme et enfant et il quitte tout. Et lui aussi, comme Moïse, son père est le prêtre du village. Donc, il est quelqu'un d'important. Il a tout pour être tranquille. Pourquoi tu t'en vas ?

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, finalement, la Torah, la Bible, racontent toujours cette émancipation.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce choix.

  • Speaker #0

    Et ce choix. Et moi, finalement, j'ai fait un peu le choix d'Abraham. Toi, tu as fait le choix de Moïse. Moi, j'ai pris ma femme et ma famille pour partir de France, pour aller vous dire à Tubaï.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je ne peux pas te laisser. Tu as dit par. Par quoi, tu voulais dire ? Par obligation ? Par nécessité ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    Presque on pourrait conclure avec cette phrase et laisser les gens réfléchir à ça. Tu peux me la répéter, je t'en supplie.

  • Speaker #0

    Il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est en fait pour notre épancipation, aussi parce que notre chemin n'est plus en France. Et ça, je ne peux pas l'expliquer de manière rationnelle.

  • Speaker #1

    Et ça, ça pourrait être l'Espagne pour un autre, l'Angleterre, l'Apérit, ça pourrait être une personne à Dubaï qui ne voudrait plus rester à Dubaï, ou une personne aux Etats-Unis. Donc ce n'est pas le lieu qui est important.

  • Speaker #0

    Parce qu'en dehors des arguments rationnels que je pourrais donner, c'est énergétique. C'est une perception. Ma perception me dit, pars, va à Dubaï.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, je suis obligé de réagir par rapport à ce qu'on a déjà dit dans une vidéo précédente. Tu m'as dit, finalement, ça ne touche qu'une petite quantité de personnes, qu'une élite qui est capable d'accepter cette vérité.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit élite, parce que je pense que c'est... Oui,

  • Speaker #1

    excuse-moi, c'est moi qui le dis. Oui, je dis élite, parce que dès que c'est une petite partie, ça me paraît... Mais ce n'est pas péjoratif. C'est une... Quantité de personnes qui est prêt à accepter ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a une partie des personnes qui sont plutôt rationnelles, je crois ce que je vois, et je réagis de manière, dans un lien de cause à effet, aux événements qui m'arrivent, sans y mettre particulièrement de sens ou d'introspection. Et il y a une partie comme nous qui va être plutôt dans l'introspection, et ça veut dire que si ça m'arrive, c'est qu'il y a un sens, c'est que je l'ai créé ou mon âme me l'envoie, et je dois grandir grâce à cet événement, même si c'est douloureux. Moi, je prends tout ce qui m'arrive d'un point de vue personnel pour grandir. Et donc, c'est vrai qu'il y a un peu deux façons de penser, et c'est difficile de basculer dans l'autre camp. C'est-à-dire que les personnes qui sont uniquement dans le rationnel ne basculent pas dans le spirituel, même s'il n'y a pas vraiment une appétence, alors que nous, on va être dans cette introspection, et on verra tout le monde sous cet angle-là. Et il n'y a pas un côté qui est meilleur que l'autre, c'est vraiment deux modes de fonctionnement qui sont vraiment différents et complémentaires. Notre chemin... Quand on est dans l'introspection, c'est un chemin aussi difficile parce que c'est une remise en question permanente. Donc j'ai l'impression que moi toujours, j'étais sur un sable mouvant. C'est-à-dire qu'en fait, je remets constamment ma réalité en question.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça, mais c'est ce fil entre deux montagnes où on marche.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Sincèrement, des fois, c'est déroutant.

  • Speaker #0

    C'est déroutant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment déroutant.

  • Speaker #0

    C'est tout le temps déroutant. Et les moments de paix sont difficiles parce qu'en fait, du coup, on est toujours dans ce moment où on se dit cette quête de sens finalement fait qu'on a toujours besoin de se remettre en question.

  • Speaker #1

    Tu vois, je vais te raconter un truc. Dans le mouvement chassidique, on a l'habitude, alors évidemment, on est très ésotérique, on est très porté sur le spirituel, et on considère qu'une âme qui quitte ce monde, lorsqu'elle est sage, est encore plus puissante qu'avant. Pourquoi ? Parce qu'elle est plus limitée par son enveloppe corporelle. Jusque là, il y a du sens. Donc, moi, qui suis de mouvements racidiques, qui ai bercé dedans...

  • Speaker #0

    Racidiques, pour la plupart des gens, c'est les mouvements religieux habillés en noir. Ouais,

  • Speaker #1

    alors là, tu m'as donné la pire image qu'on puisse donner, parce que si tu me colles cette image-là, moi, je...

  • Speaker #0

    Alors que tu sais que tu n'y es pas tout.

  • Speaker #1

    Je mets la boule à zéro direct.

  • Speaker #0

    Paradoxalement, c'est un mouvement qui est très joyeux.

  • Speaker #1

    C'est la base, c'est le fondement même de ce mouvement-là. En fait, on part du principe, le père. de ce mouvement s'appelle le Baal Shem Tov, Rabbi Yisrael Baal Shem Tov. Rabbi, c'est le titre, d'accord ? Roche B'nei Yisrael, la tête des enfants d'Yisrael. Donc, le maire, le gouverneur, ce que tu veux, c'est un titre. C'est un titre, bien sûr, en faisant une différenciation, mais c'est un titre. Cet homme-là n'est pas à la base un grand sage. Il n'est pas en tout cas connu comme tel. Il est connu comme un érudit, simplement, dans son petit coin, la synagogue. Et il va révolutionner tout. Il va comprendre que... Le monde est en train de perdre un sens, le sens. Et quand je dis le monde, c'est les enfants d'Israël en priorité. Ils apprennent la tradition, ils la répètent, ils la répètent, ils la répètent, le Talmud, la Mishnah, etc. sans véritablement comprendre le fond des choses. Ils décident de révéler certains secrets de la Torah parce qu'ils se rendent compte que si on n'est pas dans le libre arbitre, si on n'est pas en train de révéler au monde sa part intrinsèque pour apporter un plus... à quoi bon être là ? Et que la Torah est une arme, véritablement, avec plusieurs balles, pour se tirer sur soi-même et révéler tout ça. D'accord ? Dans la joie. Voilà, pour revenir à la joie. Et donc, dans ce monde-là, à chaque fois, si tu veux, c'est ça pour moi un Ausha, c'est quelqu'un qui suit son sage, qui est une référence, et qui l'aide à utiliser le texte pour pouvoir avancer et comprendre quel est son rôle. Pour moi, c'est ça, être un Ausha, c'est rien d'autre. Ni être habillé en noir, parce que je ne le suis pas. Ni avoir une longue barbe. Moi, comme j'ai toujours dit, à la base, j'ai une barbe parce qu'une copine m'avait dit quand j'étais célibataire, ça attire pas les filles. Donc à la base, c'est pour ça que j'ai cette barbe.

  • Speaker #0

    Ça doit partir de là, moi aussi, quand j'étais célibataire, je dois te dire.

  • Speaker #1

    Vraiment, pas du tout. L'habit ne fait pas le moine, et tant mieux. Par contre, voilà.

  • Speaker #0

    Un point important, c'est que tu as dit se tirer une balle dessus.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu m'as dit que quand la vérité et la Torah étaient révélées, ils sont tous morts.

  • Speaker #1

    Eh, bravo ! Bravo ! Ah, je n'avais pas vu ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, la révélation va avec une forme de mort. C'est-à-dire parce qu'on va tuer des parties de nous-mêmes qu'on doit abandonner. Abandonner quoi ? Ce qui ne nous appartient pas. Il y a une notion que je voudrais aborder, dont on a discuté juste avant, toi et moi, par rapport au libre-arbitre. C'est la notion de maturité. Moi, je vois qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas la maturité pour assumer leur choix, quel qu'il soit. C'est-à-dire qu'en fait, un choix, quand on le fait... de son libre arbitre, la maturité veut qu'on doit être capable de voir les mauvais côtés, les conséquences négatives des choix que l'on fait. Et la plupart des gens ne font pas ça. Et donc ils n'assument pas les conséquences de leurs choix. C'est-à-dire qu'en fait, derrière chaque choix, il y a un renoncement. C'est-à-dire que si je choisis A, je ne choisis pas B. Et puis il y aura des conséquences négatives, un prix à payer. La plupart des gens ne sont pas ça, ils sont fuyants par rapport aux conséquences de leur choix, ils ne les anticipent pas. C'est-à-dire que par exemple, moi...

  • Speaker #1

    Extraordinaire, franchement, il faut... Tu devrais presque... Enfin, si vous écoutez, mettez la vidéo au ralenti. Il faut bien enregistrer ces mots, ils sont tellement importants.

  • Speaker #0

    Moi par exemple, je vais prendre mon exemple personnel. Je vais à Dubaï. Je pourrais dire, je vais à Dubaï, ça va être fantastique, ma vie va changer, ça va être extraordinaire, ça va être le paradis. Non, je vais à Dubaï, j'en assume les conséquences. j'ai essayé au maximum de les anticiper les conséquences qui sont petites les conséquences qui sont grandes les petites conséquences par exemple que moi je suis parisien j'aime pas conduire, ici on doit conduire tout le temps et on doit se tromper de route c'est tellement énorme c'est une petite conséquence c'est à dire qu'en fait, maintenant j'ai pas le droit de me plaindre quand je conduis, parce que c'est parti de mon choix donc j'ai pas le droit de me plaindre de quelque chose que j'ai souhaité,

  • Speaker #1

    j'aurais dû l'anticiper par contre je t'invite à découvrir le train de Dubaï il est vachement sympa

  • Speaker #0

    Et donc en fait...

  • Speaker #1

    Et en termes de grandes conséquences, tu peux en donner une, tu n'es pas obligé évidemment.

  • Speaker #0

    Les grandes conséquences, c'est qu'ici il y a des problématiques financières qui sont importantes. Qui sont importantes. La garde des enfants, c'est très compliqué. Alors qu'on est dans un système qui est extrêmement facilité en France.

  • Speaker #1

    Et il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #0

    Et voilà, il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #1

    Il faut te faire un petit pari ou un peu en France.

  • Speaker #0

    En France, tu arrives, tu as le droit de mettre ton enfant à l'école. C'est un droit en fait. Alors qu'ici, non en fait, il faut que tu trouves l'endroit qui te correspond. Ça coûte très cher. Il n'y a pas de place.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rien n'est idyllique.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus proche de la réalité du monde ? À vouloir trop nous faciliter les choses ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, j'ai envie de dire que dès à chaque choix, il y a un prix à payer.

  • Speaker #1

    Oui, mais ce que je voulais dire par là, c'est, est-ce qu'à un moment donné, tu ne t'es pas dit j'ai envie d'aller chercher plus loin ce que je vaux, ce que j'ai envie de faire réellement, sans attendre forcément tout le temps le coup de main ?

  • Speaker #0

    Disons qu'ici, par contre, pourquoi je suis venu ici, des côtés positifs ? C'est-à-dire qu'en fait, du coup, j'ai donné les points de vue négatifs qui sont lourds. Des problématiques financières, des complexités.

  • Speaker #1

    Et qui occupent l'esprit.

  • Speaker #0

    Et qui occupent l'esprit, exactement. De l'autre côté, il y a des choses très positives. Il y a un horizon positif ici. Je pense qu'il n'y a plus d'horizon en France pour l'avenir de notre enfant.

  • Speaker #1

    En tout cas dans la situation actuelle.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ici, c'est vraiment un monde où il y a des perspectives très positives. Notre rencontre, par exemple. Et puis plein d'autres choses. Il y a un état d'esprit qui est très positif, qui n'est pas sclérosé comme en France.

  • Speaker #1

    Si tu peux me permettre, si je peux me permettre, nos rencontres.

  • Speaker #0

    Nos rencontres, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que toi, t'en as eu plusieurs. Et moi, à chaque fois que je viens, j'en ai plusieurs. C'est quand même extraordinaire, ça.

  • Speaker #0

    Et ça, en France, c'est très compliqué. En fait, on est chacun chez soi, tous repliés sur nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Je te confirme, en Israël, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Donc en fait, ici, il y a des choses qui sont possibles, qui ne sont pas ailleurs, avec les contraintes qui vont avec. Donc en fait, quand on fait un choix, qui est le choix de s'expatrier, eh bien, on doit avoir la maturité pour voir les conséquences négatives de Ausha. Mais ça, c'est vrai pour plein de choses. C'est vrai dans les choix qu'on va faire au niveau amoureux. Par exemple, en amour, si on décide de se mettre en couple dans une relation exclusive, il faut être capable d'assumer ce côté exclusif de la relation, c'est-à-dire ne pas étroper sa femme. Si on se met dans des possibilités différentes, dans un couple ouvert et libre, il faut assumer les conséquences de ses choix. Et donc, en fait, il y a quelque chose qui fait que les gens s'engagent et veulent un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce qui compte, en fait, c'est la maturité pour faire les choix, c'est-à-dire ma capacité à anticiper les conséquences négatives et mon renoncement quand je fais un choix et assumer Ausha dans toutes leurs dimensions. Mais aujourd'hui, la plupart des gens font des choix comme des adolescents, de manière utopique, sans assumer aucune conséquence de leur choix. Alors que choix... égale renoncement et prix à payer.

  • Speaker #1

    Alors, je vais évidemment revenir à la Bible, à la Torah, parce que là, tu vois, pareil toujours, quand on lit l'histoire en première lecture, ça paraît. Mais il y a quelque chose de plus fort et qui va tout à fait dans ton sens. Moïse vient, Moshe, permettez-moi de le dire en hébreu, Moshe arrive et dit, je vais vous sortir d'Egypte. Je vais vous sortir de vos limites. Je vais vous proposer de la réussite. La réussite, c'est-à-dire le pouvoir d'agir. dans ce que vous êtes capable.

  • Speaker #0

    Le libre arbitre.

  • Speaker #1

    Le libre arbitre. Commentateurs viennent tout de suite et te disent, attention, va pas croire que tous les hébreux ont dit oui. Est-ce que tu sais combien il y en a qui vont accepter ?

  • Speaker #0

    Très peu, 30% je crois.

  • Speaker #1

    20%. 20%. Il y a même un commentateur qui va jusqu'à dire 5%. Non, restons sur 20, c'est déjà faible. 20% acceptent. Et malgré ça, c'est pas fini. Ils sortent d'Egypte. Deep play incroyable. Eh ben non, pas incroyable. Imagine-toi que quand on va voir le détail, il y a un principe quand... Adam et Ève. Adam et Ève, faute.

  • Speaker #0

    Dieu s'éloigne de ce monde, il se cache dans la nature. Et donc par conséquent, tous les miracles sont des miracles qui vont s'affirmer dans la nature. Si tu veux les voir, tu les vois, si tu ne veux pas les voir, tu ne les vois pas. À tel point qu'on dit que comme ça, les miracles d'Égypte n'étaient révélés qu'à ceux qui voulaient les voir. Le vrai miracle, c'est qu'à chaque fois que la date était annoncée par Moïse, elle se passait à la date. Ce n'est pas le fait qu'il y avait une grenouille, l'eau en sang, non. La preuve, c'est que scientifiquement, il y a des scientifiques aujourd'hui qui sont capables de justifier comment ça a pu arriver, un amas de sauterelles, etc. Eh bien, les Hébreux sortent d'Égypte, après avoir vu tout ça, la mer qui s'ouvre, etc. Alors, tsunami, mais boule au bon moment. Encore une fois, il n'y a pas de problème. Ils arrivent dans le désert, ils ne sont pas trop méritants. Donc en fait, ça veut dire quoi méritant ? Ils ne sont pas capables de révéler leur part tout de suite. Donc Dieu dit, au lieu de passer trois semaines, on va passer 40 ans, parce qu'il y a du travail à faire. Le 40, le 4 en particulier, le 40 n'est pas anodin dans la Torah. Et ils ne vont pas arrêter de se plaindre. Ce qui veut dire que malgré que j'ai enlevé mes œillères, il faut encore que j'accepte de regarder à 180° et voir un peu plus. Tu vois, tu peux aller plus loin. C'est ce que tu dis. C'est-à-dire qu'on refuse...

  • Speaker #1

    Exactement. Libre arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les Hébreux. Et égale maturité.

  • Speaker #0

    Égale maturité. Très important, cette pointe.

  • Speaker #1

    Mais il y a un troisième point. Et du coup, le troisième point, je voudrais rebondir sur ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce que tu m'as dit par message, entre l'histoire du roi David et du roi précédent.

  • Speaker #0

    Shaoul.

  • Speaker #1

    Shaoul. Est-ce que tu peux nous raconter cette histoire ?

  • Speaker #0

    Oui, très rapidement. Les Hébreux n'ont pas de roi, ils réclament un roi. D'accord ? Ils arrivent en Israël.

  • Speaker #1

    Juste après, donc c'est après la... Oui, bien sûr. Bien après, ils arrivent en Israël.

  • Speaker #0

    Oui, pas mal de décennies après. Ils n'ont pas de roi. Parce que si tu veux, Moshe, Moïse, un repreneur, il nomme, sur le Talmud, son élève, celui qui le suit, son successeur, et puis ça avance, ils n'ont pas le droit. Ils réclament, on va faire court, un roi. Le prophète Samuel, Shmuel, va nommer, sous la décision divine, Shaul. Je ne sais pas comment on dit en français, Saoul, Soule. Soule, voilà, Shaoul. Qui va devenir premier roi. Premier roi d'Israël. juste avant David en fait. Et lui va recevoir des ordres divins de temps à autre, c'est pas quotidien, il va gérer Israël comme il doit gérer Israël, et va recevoir des ordres. Et au bout d'un moment, il va recevoir l'ordre de détruire un ennemi sous la volonté divine totalement. C'est-à-dire homme, femme, enfant, bétail, tout. Et il va décider de refuser. Et alors c'est pas n'importe quel ennemi, c'est l'ennemi historique d'Israël, Amalek, les Amalekim. Donc ceux qui vont être les premiers à avoir l'affront d'attaquer Israël en sortant d'Égypte, plusieurs années avant. Et Dieu va dire « Bon, maintenant, ça suffit. Il faut détruire toute trace d'Amalek. » Alors il faut comprendre que, comme on a dit, parfois c'est l'image, chaque mot a un sens. L'homme, c'est le côté masculin, la force. La femme, c'est la manière plus douce. Donc parfois, on fait des erreurs de manière douce, tu sais, on s'excuse. L'enfant... le bétail, chacun a une image et on doit détruire en nous-mêmes cette force-là puissante de A à Z pour pouvoir avancer. Et lui, il refuse. Donc il y a un libre arbitre. Il refuse. Sauf que Samuel, donc le prophète Samuel, Shmuel, va lui dire écoute, Dieu a décidé que ça ne se passera pas comme ça, tu perds ta royauté. Il n'acceptera pas. Il n'acceptera pas. David devient en fait son musicien. C'est comme ça qu'il rentre dans la cour. C'est celui qui lui change un peu les idées. Evidemment, on connaît l'histoire, il va gagner le combat contre Goliath. Shaul va devenir extrêmement jaloux de David, qui va lui courir après pour essayer de mettre fin à ses jours. Il n'y arrivera pas et Shaul sera tué finalement par l'ennemi.

  • Speaker #1

    Tu m'as parlé d'une notion de chez Shaul d'orgueil. Oui. Est-ce que tu peux développer ? Est-ce qu'il y a des éléments qui le montrent ? C'est les éléments que tu viens de me donner ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est les éléments que je viens de te donner. C'est-à-dire que véritablement, il jalouse complètement David. Il n'accepte pas que potentiellement c'est lui le futur roi. Parce qu'il faut comprendre que David n'a pas... C'est pas un spartiate. On n'est pas dans 300 avec un gars avec des tablettes de chocolat. C'est pas du tout ça, c'est l'inverse. Il ressemble beaucoup plus qu'à un balèze.

  • Speaker #1

    Donc on reprend finalement, c'est vraiment récurrent dans la Torah. Donc Shaul doit faire le tri de ce qui est mauvais en lui, pour pouvoir exercer lui-même son libre-arbitre. Le roi, la notion de roi symboliquement... c'est un super libre arbitre. C'est-à-dire qu'en fait, le roi a un super pouvoir de décision.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et là, il est confronté à son orgueil.

  • Speaker #0

    Juste, je mets une parenthèse, le roi, pour aller jusqu'au bout, dans la Torah, on permet la polygamie, donc ancestralement parlant. Attention, un homme ne doit pas avoir beaucoup de femmes, sauf le roi. Il peut en avoir 18. Donc tu vois, ça va jusqu'au bout. C'est-à-dire qu'il a une liberté d'action pas possible.

  • Speaker #1

    Donc il a un super libre-arbitre, mais il a aussi son orgueil.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et la question c'est, est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ? C'est le troisième point que je voulais aborder. Parce que la problématique c'est que, en gros, si je le ramène à moi, si je le ramène à moi ou au non-contemporain, J'ai un super pouvoir. Je peux réaliser ce que je veux. La plupart des gens, de manière inconsciente, les hommes, ils iraient, ce qu'ils voudraient, c'est avoir un yacht avec 10 putes.

  • Speaker #0

    Oui. C'est crûment dit, mais c'est à peu près ça.

  • Speaker #1

    Donc le rêve inconscient de la plupart des hommes, c'est d'avoir un yacht et 10 putes, et d'avoir un orgueil, finalement, un orgueil grand comme la planète. Et ça, est-ce que c'est vraiment l'exercice du libre-arbitre ? Est-ce que c'est vraiment aller chercher ... en soi l'expression de quelque chose d'unique pour pouvoir le déployer dans ses avec ses propres considérations en fait finalement si tout le monde a le même rêve c'était d'avoir un yacht et des buts où elle où est le libre arbitre est ce que ça m'appartient ce choix là c'est génial parce que tu sais il ya un influenceur

  • Speaker #0

    Hyper connu, je ne peux pas donner son nom, j'en sais rien. J'en vois plein, mais je ne connais pas les noms. Il est barbu, assez musclé, il est milliardaire, il est sur des yachts avec plein de femmes, les voitures de luxe, les jets privés. Et là, cette semaine, je vois une petite vidéo de lui en interview. Vraiment, où il dit « j'ai tout fait en fait. J'ai tout fait, j'ai eu trois avions privés, des dizaines de femmes qui se battent pour moi, des voitures en voiture en voilà, les yachts de 100 mètres. » et finalement, il exprime une absence de sens de tout cela. Ça veut dire, évidemment, ça lui a occupé dix ans de sa vie, mais après...

  • Speaker #1

    Mais le problème, c'est qu'en fait, des gens comme ça, qui exposent leur voiture, leur yacht et leur nana...

  • Speaker #0

    acquisition matérielle.

  • Speaker #1

    Exactement, il y en a plein, ça fait rêver tout le monde. C'est-à-dire qu'en fait, ils ont des millions de followers, ces gens-là. Et ça veut dire qu'en fait, on est dans un...

  • Speaker #0

    Millions de followers, sous-entendu, les gens acquièrent,

  • Speaker #1

    valident ce modèle-là. Et où est-ce qu'il y a de la libre-arbitre là-dedans ? En fait, on est véritablement sur des notions qu'on nous incule, qui nous mentent. C'est-à-dire qu'on nous dit, tu peux arriver à ça, mais en fait, il n'y a que très peu de personnes qui arrivent à ça. Et en plus, derrière, quand elles l'ont, il n'y a plus aucun sens, c'est une perte de sens. Et donc, on est sur tout un système qui nous détruit. tourne de notre propre vérité et le propre exercice de notre libre-arbitre. Bien sûr. Et donc, il y a tout un système qui contribue à ça. Et puis derrière, il y a quelque chose de terrible, parce que là, j'ai pris le point de vue masculin, mais je prends le point de vue féminin. Allons-y. Le point de vue féminin, c'est d'épouser ce mec-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Qui n'a pas envie de se marier.

  • Speaker #1

    Qui n'a pas envie de se marier. Il n'y a aucune raison. Donc, le point du féminin, c'est d'épouser ce mec-là pour lui dire, arrête de voir tes putes. Et donc, le mec, il va dire, bah oui, j'arrête. Et puis, il va continuer. Donc, en fait,

  • Speaker #0

    on est sur un fait qu'il a toujours... Excuse-moi, il n'a même pas obligé de dire, j'arrête. Parce que quand t'en as 50 qui te courent après, ok, il y en a une qui te plaît un peu plus que l'autre. Sous-entendu, elle te met une condition, arrête d'en voir d'autres. Pourquoi je vais arrêter ? Puisque tu me vois dans mon quotidien, tu m'acceptes, finalement, tu viens vers moi, alors que je suis dans cette combinaison. Pourquoi je devrais...

  • Speaker #1

    changer mais regarde le louis street le louis street c'est vraiment ça le louis street le problème c'est que c'est un très bon film magnifique incroyablement bien joué avec des acteurs magnifiques mais c'est une vérité crue c'est qu'en fait le problème c'est que tout le monde court après ça lui il épouse la plus belle puis il continue à voir avoir son yacht comment il s'appelle le

  • Speaker #0

    vrai personnage je sais plus moi mais je sais plus entre et brian un truc comme ça un autre est vrai bon ce qui est chouette c'est que bon Pour prendre ton exemple, il a fait un petit tour en prison. On ne parle plus du film, on parle de la vérité. Maintenant, il revient au devant de la scène. Il devient un peu consultant.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un coach.

  • Speaker #0

    Très, très bien payé. Il refait plusieurs millions de dollars, mais il ne revient pas sur sa vie d'avant. Et là, je crois qu'il a femme et enfant.

  • Speaker #1

    Il a peut-être dépassé, il a peut-être fait le travail.

  • Speaker #0

    En tout cas, une forme de travail.

  • Speaker #1

    Il est parti peut-être dans une quête de sens et de stabilité qui lui apporte autre chose.

  • Speaker #0

    Il pourrait tout à fait être sur Insta ou sur Youtube, après son nouveau bateau, peut-être plus 100 mètres, mais 20 mètres, etc. Non, il choisit pas ça, il choisit autre chose.

  • Speaker #1

    Moi, Charles, ce que je veux te dire, c'est que ce qu'on est en train de proposer, toi et moi, c'est l'inverse de ça. C'est la profondeur. Plutôt que l'immense... superficialité avec la caricature que je viens de donner mais qui là c'est vrai j'ai forcé un peu le trait mais finalement c'est ce que c'est un peu ce que tout le monde a dans la tête c'est ce succès là eh ben nous on propose une alternative qui est ce pas dire par contre les vies tout seul dans la forêt et clairement pas du tout on est quand même à dubaï à drogue confort on a droit une vie exemple à là où on n'est pas obligé d'être comme ça des dés complètement isolé, au contraire, on crée du lien, mais on propose la profondeur, on propose une alternative. Et c'est ce qu'on est en train de faire, et c'est moi ce qui me tient à cœur, et je sais toi aussi.

  • Speaker #0

    Évidemment. Mais j'ai envie d'aller encore plus loin que toi. C'est que tu dis, finalement, il y a cette quête de réussite, et nous on propose une alternative. Moi je ne crois pas qu'on propose une alternative. Je crois qu'on... On dit très fort, très très fort, ce que énormément de gens pensent tout bas, et qui ne veulent pas soit l'assumer, soit se l'avouer parfois, et ce n'est pas un jugement, par exemple je suis passé par là. Je suis passé par là quand j'avais 25 ans, je me disais, j'ai quelques années pour devenir immensément riche. C'était mon objectif, en fait, jusqu'à me rendre compte, d'abord que je suis arrivé à l'âge, et que l'immense... Je gagnais très bien ma vie, je n'ai jamais eu de problème financier, grâce à Dieu. Je n'ai jamais été extrêmement riche, mais je n'ai jamais eu de problème financier. Et pour autant, je me suis rendu compte qu'il y avait peut-être autre chose dans la programmation. Et là-dessus, tu vois, j'aimerais apporter un sujet. Parce que j'ai l'impression, en tout cas, que la Torah nous présente non pas une manière d'y arriver, mais aussi des conditions pour y arriver. En nous disant, vous êtes dans une galaxie. Vous êtes... Dans la rivière, il y a des poissons. Et dans la rivière, il y a des algues, il y a des plantes. Il y a toutes sortes de choses. Il y a un courant. Il y a des vagues, petites vagues, où il y a du mouvement en tout cas, etc. Il y a plusieurs combinaisons. Tu ne peux pas rentrer dans la rivière et te dire, moi, je vais choisir une rivière calme. Oui, tu peux commencer par une rivière calme, mais tu ne peux pas savoir à quel moment il va y avoir une descente ou autre chose. Tu peux passer dans un moment de rivière, il y a des alligators ou des crocodiles, je ne sais pas où ils sont exactement. énormément de combinaisons. Et la Torah te dit, attention, tu arrives dans ce monde sans choix. En tout cas, pas de choix conscient. Parce que quand même, on te dit que l'âme a décidé de rentrer dans cette famille, etc. Soit dit en passant, il y a une question qui se pose, et je le fais très court, dans les dix commandements. Il y a deux parties. Il y a une partie d'ordre divin et une partie d'ordre qui concerne l'homme. Tu n'auras pas d'autre dieu, etc. Et la dernière partie, donc c'est 5 et 5. La dernière partie du vin. Le commandement, c'est tu respecteras ton père et ta mère. Et une question est posée, pourquoi tu respecteras ton père et ta mère, et dans la partie divine, et non pas dans la... Je te donne la réponse rapide pour tout le monde. C'est qu'en réalité, tu dois accepter et presque réaliser un pardon que l'emplacement où tu es, avec la famille que tu as, c'est la meilleure combinaison pour révéler qui tu es. Et donc, c'est un choix divin. Donc, si tu veux, j'ai compris que la Torah est là pour nous dire... Attention, ça fonctionne d'une manière. Tu peux décider d'être hors service, d'être pas hors sujet, je veux dire, de sortir de cette manière-là, mais tu n'y arriveras pas à révéler tout ce que tu as envie de révéler si tu ne comprends pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'y vois trois étapes. J'y vois la première étape. Effectivement, tu choisis tes parents. C'est l'âme qui choisit ou le divin qui choisit tes parents.

  • Speaker #0

    Tu l'acceptes, il est OK.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est parce qu'ils vont être le meilleur révélateur de toi-même.

  • Speaker #0

    C'est très dur ça.

  • Speaker #1

    C'est très dur.

  • Speaker #0

    Je suis obligé de mettre un stop parce que tu imagines ceux qui entendent qui ont eu...

  • Speaker #1

    Des parents terribles.

  • Speaker #0

    Voilà. Terrible. On ne va pas prendre d'exemple, ce n'est pas la peine, on laisse chacun y agir. Tout le monde a compris. Quoi qu'on peut donner un petit exemple, rien qu'un enfant qui se fait battre, peut dire, attends, excuse-moi,

  • Speaker #1

    pourquoi ? Et ce n'est pas le pire.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas le pire. Donc comment on fait pour... Alors, tout de suite, parce qu'évidemment, ça va certainement faire réagir, je prends en témoin le coach américain énorme Anthony Robbins. qui lui a eu une mère alcoolique, je crois que son père il l'a jamais connue alcoolique qui le tabassait comme preuve d'amour un jour il a dit, en montrant sa mère qui aujourd'hui a été guérie heureusement c'est grâce à toi maman que je suis qui je suis mais ça, c'est terrible c'est vrai c'est terrible c'est vrai et crois moi que la violence je l'ai connue de près et de loin dans ma vie de très près et un peu de loin C'est quelque chose où on n'est pas d'accord. C'est-à-dire qu'il y a une forme d'injustice. T'es un gamin, t'es un truc. Non, pourquoi non ? J'ai le droit d'avoir le père idéal qui paraît être en face, qui répare la moto avec son fils le dimanche après-midi, etc. Non, non, tu vois. Donc, clairement, il y a un choix. Je te laisse continuer.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce choix, l'acceptation de ce choix plutôt. L'acceptation de ce choix, le choix de nos parents, le choix qu'on s'est incarné pour pouvoir s'émanciper grâce à eux, même si c'est des parents terribles. Et puis, il y a... cette séparation de cette forme d'asservissement de nos parents, c'est-à-dire des valeurs de nos parents, des valeurs de la société, pour pouvoir faire le tri. Et à partir du moment où on a fait ce tri, par rapport Ausha qu'on avait fait, et qu'on arrive à se séparer de ce qui n'est pas nous, on peut commencer à exercer le libre-arbitre. Et dans les rêves, ça va être le symbole de la voiture. La voiture ou les transports de manière générale. Parce que quand par exemple je prends la voiture, symboliquement, je peux décider de tourner à gauche, je peux décider de tourner à droite, je suis maître de ma vie. C'est-à-dire que j'ai bien pu séparer ce qui ne m'appartenait pas pour pouvoir prendre les décisions et je vais devoir assumer les conséquences de ces choix comme on a parlé précédemment. C'est-à-dire que si je tourne à gauche, je ne sais pas tourner à droite et ainsi de suite. Et puis en faisant l'expérience de ces choix, En expérimentant, je vais pouvoir découvrir qui je suis pour aller vers le meilleur choix. Et le meilleur choix, on bascule sur le symbole de la rivière. Parce que la rivière, qu'est-ce que c'est ? C'est un chemin, comme une route, sauf qu'il n'y a pas des carrefours et des croisements à tous les coins de rue. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Et donc on est sur le meilleur chemin, le chemin de la grâce. Donc le chemin qui est le plus proche de ce que nous sommes profondément, et on va appeler ça le chemin de l'âme ou le chemin divin. Et du coup, quelque part, il y a moins de libre-arbitre. Mais en fait, c'est un super libre-arbitre parce que c'est le meilleur chemin. Et du coup, notre libre-arbitre, quand on arrive à cette fusion entre ce que l'on est profondément et ce que l'on va vivre extérieurement, notre libre-arbitre, à ce moment-là, pourrait se résumer à nous tromper. C'est-à-dire que si je ne suis pas à ce chemin-là, si je sors de ce chemin-là, ça sera moins bien. Donc autant le suivre.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça veut dire, moins bien ?

  • Speaker #1

    Et bien retourner dans le vieux schéma.

  • Speaker #0

    Moins en osmose avec moi-même.

  • Speaker #1

    Exactement, moins en osmose avec ce que nous sommes profondément. Donc tu vois, il y a trois phases. La première phase, j'accepte que j'ai choisi mes parents et ce contexte pour m'émanciper. Je fais le tri de ce qui ne m'appartient pas pour pouvoir exercer mon libre-arbitre véritablement et ne plus être victime des conditionnements extérieurs. Je peux choisir ensuite A ou B, ça permet de me connaître. Et puis après, je trouve le meilleur chemin qui est pour moi, et du coup je le suis. Je le suis parce qu'il est en accord avec ce que je suis intérieurement et la vie que je vis extérieurement.

  • Speaker #0

    Alors, je voudrais rajouter une chose. Tout ce que tu dis, c'est extraordinaire, franchement. C'est l'écho. Être capable d'utiliser son bétenne, son ventre en hébreu, pour être l'écho de tout ce qui résonne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Le corps va s'exprimer. Tu vois, moi, je l'ai déjà dit, j'ai arrêté les médicaments il y a dix ans parce que je trouvais que choisir la solution, c'était facile, mais je ne suis pas contre, je ne suis pas opposé. dans certaines conditions. Pourquoi ? Pour laisser mon corps s'exprimer. Un mal de tête, qu'est-ce que c'est ? L'épaule, qu'est-ce que c'est ? Le ventre, le dos, etc. Et j'utilise un livre qui s'appelle « Le dictionnaire des maladies et des malaises » qui m'aide énormément à comprendre finalement. Il n'y a pas une fois où quand je n'ai pas mal, je ne suis pas capable. Ça va jusqu'à là-dedans, où la vertèbre précise, de voir qu'est-ce qui fait écho, trouver des réponses. Et tu vois là-dedans, je crois que c'est quand même important, on peut même rentrer dans une conclusion maintenant, pour donner des outils, c'est qu'il va falloir apprendre à accepter que notre esprit et notre corps, donc notre esprit, notre âme et notre corps, va résonner en nous pour nous donner la bonne direction.

  • Speaker #1

    Alors je suis totalement d'accord.

  • Speaker #0

    Et finalement, sortir de la voiture, droite, gauche, pour rentrer dans la rivière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, excuse-moi, je vais dire quelque chose, on a du temps. Il y a dans le choix d'écouter cet Ausha, le fait de finalement restreindre la nécessité d'un libre arbitre constant. Où mon libre arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #1

    Hélas, entre le corps et notre âme, il y a ce qu'on a dans la tête. Et lui, si on n'est pas capable de faire un peu le vide là-dedans, pour laisser passer l'information du corps et laisser passer l'information de l'âme, eh ben on reste dans un circuit fermé. qui fait qu'on aura de plus en plus mal, de plus en plus de douleurs, et que notre âme n'arrivera pas à nous dire, mais attends, mais il faut que tu regardes. Et notre corps aussi va dire, mais il faut que tu regardes. Et donc ça veut dire qu'il faut laisser la place dans notre boîte crânienne ici, pour dire, je m'ouvre à de nouvelles perspectives, et j'accepte de recevoir les messages qui me sont transmis.

  • Speaker #0

    Moi je dis la même chose que toi avec d'autres mots, c'est que l'esprit, la tête, doit décider... de faire ce stop. C'est elle qui va être le chef d'orchestre. Elle va dire, je prends une distance, je recule mon siège, je me détends. Exactement. On va finir par une petite histoire. Si je ne dis pas de bêtises, c'est faire livre Bamidbar. Si je ne dis pas de bêtises. Non, ce n'est pas de Varim, c'est Bamidbar, quasiment sûr. Chapitre Balak. L'histoire de Balak, c'est un roi qui voit les Hébreux arriver, qui vont passer dans son territoire. Les Hébreux lui disent, on va passer, on ne va pas déranger.

  • Speaker #1

    À quelle époque ?

  • Speaker #0

    Sortie d'Égypte. Après ça. Et il va nommer un prophète non-juif, absolument non-hébreu. Donc prophète, c'est aussi possible. Les hébreux n'ont pas l'exclusivité. Absolument pas. D'aller maudire le peuple pour le détruire.

  • Speaker #1

    Le peuple hébreu.

  • Speaker #0

    Il s'appelle Bilam. Bilam, on va résumer l'histoire. Ok, il n'y a pas de problème, c'est mon job, il n'y a pas de souci. La nuit, Dieu se présente à lui et lui dit « Coco, tu ne vas pas faire ça. Ce n'est pas dans les projets. Tu aurais pu, mais je ne vais pas te laisser faire. » Le matin, Bilam se grouille de préparer son âne pour arriver au-dessus de la montagne où il va voir les Hébreux passer pour les maudire. Et en réalité, qu'est-ce qui se passe ? Parce que je voudrais conclure sur l'écho. C'est que tout va se présenter à lui pour lui dire, ton libre arbitre, d'y aller, parce qu'il y va. Ça ne va pas se passer comme ça. L'âne ne veut pas avancer. L'âne tourne à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Fantastique.

  • Speaker #0

    Jusqu'à, et pour moi, tu imagines, avec ce livre dont je t'ai parlé, le Dictionnaire des Maïs, je sais que tu l'utilises en plus, maintenant c'est vrai que je me surprends à ça. des malaises et des maladies, il va aller sur une pierre, lui écraser la jambe. Est-ce que c'est pas hautement significatif ? La jambe qui nous permet de diriger, d'aller d'un point A à un point B, les pieds, etc. Et il va se fâcher, taper l'âne jusqu'à un point où on dit que c'est marqué comme ça, qu'un ange va venir, va libérer la parole de l'ânesse, c'est une ânesse, côté féminin. ok libérer la paix pour lui dire mais qu'est ce que tu veux qu'est ce que tu veux moi je suis qu'un outil moi l'animal je lis suis limité je suis qu'un outil pour te dire d'arrêter d'aller dans la mauvaise direction je suis dans ma voiture droite gauche tu choisis d'aller à droite ou à gauche aucune importance d'aller dans un chemin qui n'est pas le tien le divin est venu tu as donné toutes les réponses pourquoi tu continues tiens intéressant il est venu quand le divin la nuit dans les rêves dans les rêves donc je t'ai donné la direction tu veux pas écoute écoute Et il se sent ridicule et il comprend que là, il y a un moment donné, malheureusement, aujourd'hui, on n'est plus du domaine des prophètes. Israël est un prophète. On est tous prophètes potentiellement. C'est ce qui est écrit dans les textes. Mais bon, concrètement, on l'a perdu. parce qu'on ne sait plus comment faire. Moi, j'ai l'impression qu'on ne l'a pas autant perdu que ça. C'est-à-dire qu'avec beaucoup de travail, beaucoup d'humilité, beaucoup de réceptivité, on peut retrouver des briques, un petit peu, de cette notion-là, c'est-à-dire prophète pour soi-même, qui nous dit où aller. Et pour autant, on continue à faire Bilam, on continue à faire ce prophète qui continue à aller au travail tous les jours, qui prend sa voiture, qui enregistre son ordinateur, qui ne su... Tu connais cette blague ? C'est une vraie histoire sur YouTube. C'était un type dont des amis font croire qu'il a gagné au loto. Un Américain, je crois. Non,

  • Speaker #1

    je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Il est devant sa télé, c'est enregistré, évidemment. Ils ont joué.

  • Speaker #1

    Non, incroyable. Je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Et ils lui font croire qu'il a gagné au loto.

  • Speaker #1

    Terrible,

  • Speaker #0

    c'est terrible. Tu imagines le loto américain. On ne parle pas de 20 millions. Je crois que c'était 150, 200 millions à l'époque. Il devient ouf. Il devient ouf, il ne croit personne. Il ne croit personne. Les amis commencent tout de suite à voir comme il devient terrible. De l'arrêter, non. Il prend son téléphone, il insulte son boss, il lui dit je l'amène revenir, de toute façon ta boîte c'est de la zut, etc. Et il voit sa femme et il lui dit de toute façon toi je te déteste, t'es grosse, je t'ai toujours trompé. Et les potes sont blancs parce qu'une blague est devenue une folie. Une folie. Et en réalité, moi, ce que j'ai trouvé intéressant dans cette histoire, c'est tout ce que le gars pense vraiment de cette condition.

  • Speaker #1

    Il a vu le décalage, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce que là, il n'y a pas une mort ?

  • Speaker #1

    Exactement, j'allais le dire, c'est exactement ça. Là, il est... En fait, il est...

  • Speaker #0

    Donc, évitons d'attendre ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ce moment-là, oui.

  • Speaker #0

    Parce que la vie risque de nous faire des petites blagues. Et écoutons. Est-ce que tu as gagné ? ça peut être un vrai tirage de l'auto où une fois que tu arrives à Paris il y a une erreur sur le code barre, vous n'avez rien gagné et entre temps, tu as libéré tout ce que tu avais envie de dire, ta parole ça commence souvent par la parole,

  • Speaker #1

    la parole qu'on a pour soi-même puis par rapport aux autres alors que si la personne qui a gagné l'auto elle avait accepté d'écouter, de se libérer elle aurait pu faire un travail progressif et faire le travail qu'on a décrit aujourd'hui fantastique conclusion et le Talmud,

  • Speaker #0

    l'Agmara propose cette version, elle dit dans la vie tu as deux chemins Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Voilà. Eh bien écoute...

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Merci,

  • Speaker #1

    c'était fantastique.

  • Speaker #0

    Quel échange fantastique.

  • Speaker #1

    Fantastique, ouais. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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Description

Le libre arbitre, qu'est-ce que c'est vraiment ? Et si nos choix ne nous appartenaient pas entièrement ? Découvrez comment on peut être conditionné à faire des choix qui ne sont pas les nôtres. Un voyage introspectif pour comprendre ce qui nous guide réellement. 🌟

#librearbitre #Choix #Réflexion #Conditionnement #Éveil #PriseDeConscience #Introspection #Motivation #Liberté


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que le libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Avoir un libre-arbitre, c'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend.

  • Speaker #0

    Libre-arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les hébreux, et égale maturité.

  • Speaker #1

    Ou mon libre-arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #0

    Est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Dans la vie, tu as deux chemins. Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Salut Mickaël !

  • Speaker #0

    Salut Charles, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben à nouveau ! Un bon matin, on commence bien la journée.

  • Speaker #0

    Ravi d'être là de bon matin avec toi, un dimanche matin.

  • Speaker #1

    Un dimanche matin, exactement, toujours à Dubaï.

  • Speaker #0

    Toujours à Dubaï.

  • Speaker #1

    Toujours dans la bonne humeur.

  • Speaker #0

    Toujours dans la bonne humeur et ravi de prendre ce temps avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors je te dis toujours, tout de suite j'ai fait un rêve ce week-end incroyable, faudra que je t'expose.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, on en discutera à la pause déjeuner. Mais pour une fois, moi qui ne fais pas beaucoup de rêves, je me suis dit, tiens, j'ai la bonne personne avec moi. Ça te fait en plus d'un promo naturel.

  • Speaker #0

    Exactement, tellement naturellement. Un placement de produit.

  • Speaker #1

    C'est génial. C'est un kiff. Et j'ai envie de revenir, avant de dire à nos auditeurs sur quoi on va parler aujourd'hui, j'ai envie de revenir quand même sur une petite anecdote qui s'est passée. On a reçu dernièrement Yonatan Seror, le rabbin de Tel Aviv, juge au tribunal arvinique de Tel Aviv, une sommité incroyable. Et après, tu as eu l'occasion d'avoir un petit échange. Avec son épouse qui attendait sagement pendant le podcast. Et c'est incroyable l'impact que ça a eu encore une fois. C'est quelque chose qui... Moi je vais revenir à la suite si ça ne t'embête pas.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'avait pas du tout prévu. En fait on s'était dit comment on introduit le sujet d'aujourd'hui. Et je t'ai dit laisse-le couler. Mais c'est vrai que la première fois qu'on s'est rencontré, le jugement que j'ai déjà raconté, ceux qui ne savent pas ce qui s'est passé, vous n'aurez qu'à regarder les précédents podcasts. En fait, cette distance qui est avec les personnes qui ont un don, finalement, je ne sais pas si c'est un mélange de jalousie, si c'est un mélange de non-croyance finalement aux choses un peu plus profondes qui donnent du sens à notre existence. Et l'expérience qui s'est passée ce vendredi soir, en l'occurrence, autour de la table, pour ma part, quand tu m'as, comment tu dis toi ? Interprété. Interprété exactement mon rêve. Mais ensuite, les rêves que tu as interprétés gentiment et naturellement avec les autres, Quand j'observe cette réaction soit d'hommes qui sont un peu durs, mais on voit que sur leur face, il y a une transformation, et les dames qui ont une tendance à lâcher la petite larme, voire plus, et bien ça s'est exactement passé la même chose avec la femme du rêve. Ce qui veut dire en deux mots que ça touche directement en fait, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, en fait, il faut bien comprendre que les rêves, moi je vais dire, c'est un message de l'âme, qui touche directement le cœur de la personne. Et donc... Pour reparler de ce qui s'est passé avec la femme du Rav, c'était un rêve assez court.

  • Speaker #1

    A priori anodin.

  • Speaker #0

    A priori anodin.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Mais qui voulait dire tellement de choses pour elle. Et donc j'ai vu, en lui décryptant de manière simple, j'ai vu déjà dans les yeux du Rav que c'était très juste.

  • Speaker #1

    Que ça parlait.

  • Speaker #0

    Et elle, ça l'a touché émotionnellement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc il y a eu le rationnel avec le Rav qui disait, bah oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Ça nous ressemble à notre quotidien qu'on vit.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. Et elle, émotionnellement, ça l'a touché. Très vite, je l'ai vue pleurer et elle touchait profondément. Donc c'est le pouvoir de cette connexion à l'autre côté du miroir qui peut se faire avec les rêves. Et quand on y connecte, on accède à notre vérité profonde. Et c'est ce qu'il y a de plus beau, et c'est ce qui nous permet notre émancipation et notre révolution.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai une question pour toi. Parce que je trouve que ça peut même introduire notre sujet. C'est comment tu expliques qu'on soit autant touché par cette interprétation ? effectivement on était dans le couloir ça s'est fait après l'enregistrement sur le pouce moi je vous ai dit attendez moi un instant je vais aux toilettes, ça a commencé à interpréter ça boum boum c'était fait comment tu expliques, et que c'est pas simplement pour elle c'est pas un cas mis de côté,

  • Speaker #0

    c'est pas un cas spécial c'est vraiment général dès qu'on interprète les rêves ça fait cet effet là parce qu'en fait comme j'ai pu l'occasion de le dire c'est qu'on a une sorte de logiciel dans notre tête, une sorte de mental qui nous coupe de qui on est vraiment C'est-à-dire qu'en fait, on est dans nos pensées, nos petits problèmes, et on est en boucle dans nos pensées qui rebondissent de valeurs et de croyances parfois archaïques.

  • Speaker #1

    Et on essaye de gérer ça.

  • Speaker #0

    On essaie de gérer ça, mais finalement, ce n'est pas productif. Et quand il y a une vérité qui nous touche, qui vient d'ailleurs, qui vient de plus loin, qui vient de notre âme, et qui nous dit « mais regarde » , et bien en fait, ça passe, ça brise la prison du mental, et ça vient percuter qui on est profondément.

  • Speaker #1

    Alors tu vois, là... Je suis obligé d'en parler. C'était pas du tout prévu, mais je suis obligé d'en parler. J'ai eu une grosse question thoraïque qui est revenue à moi concernant la période qu'on vit actuellement. C'est pas tout à fait cette paracha-là, mais c'est pas grave. Cette section de la Torah, c'est pas tout à fait celle-là, mais c'est pas grave. Sur le don de la Torah. D'accord ? Qu'est-ce qu'on nous dit ? On nous dit que lorsque Dieu, le divin, a décidé de révéler la Torah aux Hébreux, au mont Sinaï, la montagne de Sinaï, ce qui s'est passé, c'est qu'il a émis les premières paroles et les Hébreux sont morts. Tu ne le savais pas ? Non. Voilà, magnifique. Ils sont morts, ils ont perdu l'âme. C'est-à-dire que la puissance divine parlant, ils ont été ressuscités par Dieu tout de suite, et ils ont dit à Moïse, c'est à toi de parler, on ne peut pas supporter ça. Alors, j'ai trouvé ça tellement... ridicule.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Tu vas voir où je veux en venir. Tu sais quoi, peut-être que je te laisse, toi, me dire pourquoi pour toi c'est intéressant, parce que je sais où je veux en venir. Mais j'ai commencé à étudier ça en détail, parce que je me suis dit... finalement, le divin, il va parler. D'accord, c'est impressionnant. Mais pourquoi ça nous tue ? Il veut nous faire un cadeau. C'est comme si, tu vois, tu vas m'offrir un cadeau, tu sais que ça va m'impressionner, tu prévois les mouchoirs, si ça va me toucher, etc. Tu vois ? Mais t'es pas idiose, tu sais que si c'est un truc qui va souvenir de mon père, supposons, tu sais bien que si tu l'as trouvé, machin, alors, Dieu anticipe. Pourquoi laisser la mort intervenir ? Pourquoi laisser l'âme rompre ?

  • Speaker #0

    En fait, il faut bien comprendre qu'on est prisonnier de nos schémas. Alors... On est prisonnier d'une petite vie, d'une petite vie, de notre quotidien, de quelque chose qui est sclérosant, de quelque chose qui n'est pas véritablement nous. On est esclaves. C'est le premier sujet de notre podcast. Et puis les juifs, les hébreux étaient esclaves. Et ils étaient dans une sorte de confort, ils étaient loin d'eux-mêmes et loin du divin, loin de leur âme. Et d'un seul coup, quand il y a quelque chose qui perfore tout ça, qui va directement droit au cœur, mais c'est un choc. C'est une mort au moins symbolique. Il y a au moins une petite mort symbolique. Et si c'est un message très puissant, Oui, tout ça, c'est une destruction, une destruction immense de ce que les gens ont cru de leur réalité. Leur réalité est complètement percutée.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce que tu viens de dire, je l'avais dit la dernière fois dans le podcast, c'est que souvent, en tout cas dans le schéma israélien, c'est marqué à deux reprises que tout ce qu'on nous a dit à l'époque de Mitzrayim, de l'Égypte, c'est « ayom » . Le terme est employé, c'est « ayom » aujourd'hui. Sous-entendu, c'est vraiment d'actualité. Et finalement, ce que tu es en train de dire... toi, c'est que il n'y a pas de changement de situation, finalement. On est en train de se laisser bercer dans une réalité souvent difficile. Il suffit qu'une petite maladie nous touche, rien de très grave. Moi qui ai un petit souci à la cheville, ça remet beaucoup de choses en question, rien que pour rentrer le taxi, sortir, c'est toute une histoire. Mais ça nous préoccupe l'esprit, ce qui nous laisse, ce qui nous déconnecte, finalement. Alors là, je prends un cas physique, mais ça peut être un problème d'argent,

  • Speaker #0

    financé ou autre,

  • Speaker #1

    qui va nous attacher. Alors, tu vois, pour en arriver là, parce que ça va nous obliger à faire un choix.

  • Speaker #0

    Libre arbitre.

  • Speaker #1

    Libre arbitre. C'est le sujet d'aujourd'hui. En fait, qu'est-ce que j'ai compris ? J'ai compris qu'en réalité, c'est pas une petite mort qu'il y a eu, c'est une vraie mort. Ils sont tous tombés, c'était fini. Les âmes sont reparties au ciel. Et là, j'ai essayé de comprendre. Et je me suis dit, en fait, j'ai pigé. Je peux en savoir piger. Évidemment, en toute humilité. Quelle est la seule chose qui peut tuer ? dans ce monde, à part une arme, je parle tuer par une parole. Eh bien, j'ai bien réfléchi. Je me suis dit que la vérité,

  • Speaker #0

    elle tue.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit que si, parce qu'en plus, quand tu lis le texte en détail, c'est pas... Alors, les deux premières paroles, c'est Ausha, Hachem, Elokechem, je suis l'éternel, votre Dieu, tu n'auras pas d'autre Dieu que moi. On dit que c'est ça qui a été dit. Mais quand tu regardes le détail, ça a été un son divin. Et tu sais, dans les films, souvent, quand la personne va mourir, elle voit toute sa vie. Et je me suis dit, imaginons que dans ce son divin, Les Hébreux ont vu tout le potentiel qu'ils avaient en Égypte. Tout ce qui aurait pu être fait. Toute la manière dont ils auraient pu, puisque c'est marqué dans le texte, ils étaient nombreux. Enfin, ils commençaient à devenir nombreux. Pharaon s'en est inquiété. Ils auraient pu prendre... Et finalement, oui, ils auraient pu aider. Ils auraient pu créer une paix totale avec l'Égypte. Peut-être même prendre le pouvoir dans l'Égypte, mais de manière naturelle, agréable. Et malgré que l'esclavage ait commencé, ils auraient pu observer que c'était un esclavage et réagir. Et ils n'ont pas réagi. Et toute cette vérité... que t'es en pleine tête, en se disant ça a duré 200 ans, c'était trop dur ils ont lâché moi je vais dire,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a le mot vérité et surtout décalage avec cette vérité, c'est à dire qu'en fait d'un seul coup tu te rends compte que t'es complètement à côté de ta vérité, et du coup c'est un drame insupportable et alors d'une certaine manière,

  • Speaker #1

    ce que tu fais en interprétant le rêve, qui explique cette réaction que j'ai eu moi-même, de dire alors moi je t'avais mal jugé, mais je me suis dit c'est vrai, ça touche quoi, ça me parle Et d'autres qui... Alors peut-être est-ce qu'on peut dire que plus on refuse cette connexion, et plus on est touché ?

  • Speaker #0

    Exactement. C'est du mini,

  • Speaker #1

    c'est un mini rêve qui est passé une nuit, donc ça nous fait pleurer ou ça nous change de passe, alors que là, c'est toute une vie qui a été, pour les Hébreux,

  • Speaker #0

    qui nous fait lâcher. Exactement, c'est-à-dire toute une construction, une forme de construction, une réalité, ils ont vécu autour d'une réalité. qui était fausse. Et surtout, ils ont dû observer leur déni par rapport à ce qu'ils sont vraiment, et ils ont observé ce décalage, ce décalage qui est insupportable et qui les a tués. Symboliquement ou réellement.

  • Speaker #1

    Voilà, symboliquement, exactement. Ce qui n'est absolument pas dérangeant à la Torah, le principe de symbolique. Parce qu'on peut mourir symboliquement, il n'y a aucun souci, parce que c'est le message qui passe qui est important.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc maintenant, évidemment, cette notion de libre-arbitre. On peut tout de suite utiliser le parallèle entre le choix des Hébreux. Qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ? De quelle manière ils auraient pu agir en voyant cet esclavage se mettre en place ? Ce qui nous permettra, à nous, de comprendre finalement... Comment on peut agir ? En quoi c'est si important, finalement, le libre-arbitre ?

  • Speaker #0

    La question, c'est qu'est-ce que le libre-arbitre ? On peut commencer par là,

  • Speaker #1

    effectivement. Ce sera plus logique.

  • Speaker #0

    C'est ma capacité à faire des vrais choix. Mais qu'est-ce que c'est un vrai choix ? Si je dis vrai choix, c'est-à-dire qu'il y a peut-être des faux... Ausha.

  • Speaker #1

    Ou des choix qui ne m'appartiennent pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Tu viens de répondre à la question. C'est qu'en fait, la plupart des personnes que je rencontre font des choix qui ne leur appartiennent pas. C'est-à-dire qu'en fait, ils sont conditionnés à faire ce qu'on leur demande. Soit ce que le système leur demande, soit ce que leur éducation et leurs parents leur ont demandé. Mais qui sont-ils vraiment ? Qu'est-ce qui leur appartient vraiment par rapport à ce qui ne leur appartient pas ? Pour moi, ça c'est la première condition. Ce travail de tri, c'est la première condition pour pouvoir... De tri, pardon, je... De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    d'accord. De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Travail de tri pour savoir... qu'est-ce qui m'appartient de ce qui m'appartient pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que même, je vois beaucoup de coachs en développement personnel qui disent, mais réalisez vos rêves. Mais moi, quand je rencontre les gens et qu'ils me racontent leurs rêves,

  • Speaker #1

    ce n'est pas leurs rêves.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas leurs rêves, c'est des projections. C'est des projections de succès. C'est des projections, je vais devenir Instagrammeur. C'est des projections de succès.

  • Speaker #1

    Et en sorte, tu es gentil ça.

  • Speaker #0

    Je suis gentil, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que l'Instagrammeur, c'est souvent... peut-être même un peu leurs rêves. Alors qu'en réalité, c'est peut-être derrière ce cache, l'obligation de réussir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Derrière ce cache, l'obligation de...

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et puis, je peux être un Instagrammeur. Je parlais avec un ami qui a... un million de vues sur YouTube. Et il me disait, mais tu sais, c'est pas autant bankable qu'on pense. Pour que ça soit bankable, il faut qu'il y ait des contrats derrière, il faut bosser. Et donc, c'est pas parce que j'ai un certain nombre de vues en étant influenceur que derrière, financièrement, ça tombe.

  • Speaker #0

    Après, être influenceur, c'est un exemple un peu caricatural, mais je parle de la personne qui a photographié son assiette et qui va faire un million de vues. Et en fait, la problématique, c'est que cette quête de succès, cette quête de revanche, elle est totalement caricaturale. Mais tu veux te venger de quoi ? L'idée, ce n'est pas de se venger. L'idée, c'est de retrouver ce que tu es profondément, de te l'offrir à toi et de l'offrir au monde, et d'exprimer cette singularité.

  • Speaker #1

    Si j'ai parlé des vues, c'est parce que derrière, il y a l'attente de satisfaire la financière. financièrement, c'est-à-dire mes parents, pour parler d'eux, si je n'ai pas réussi financièrement, ça ne marche pas. Donc je suis dans une frustration parce que j'ai beaucoup de vues, mais ça ne tombe pas. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne suis toujours pas satisfait de ce que je recherche.

  • Speaker #0

    En fait, autour de nous, il y a énormément... énormément d'injonctions, des injonctions de la société, de nos parents, qui nous n'appartiennent pas. Et ces injonctions nous maintiennent comme étant des esclaves.

  • Speaker #1

    Et donc,

  • Speaker #0

    du coup, on croit qu'on va aller vers cette injonction, parce qu'on nous dit, par exemple, « Marie-toi » , on nous dit « Trouve le succès » . Mais ça, en fait, le succès, d'accord, mais c'est pas le sujet, en fait. C'est « Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu as à partager ? » Et là-dedans...

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu apportes ?

  • Speaker #0

    Et là-dedans... ton libre-arbitre, tu peux l'exercer. C'est-à-dire que par l'expérience, par le choix de dire, je vais chercher ce qui m'appartient, du coup je vais pouvoir aller à droite plutôt qu'à gauche en dehors de ces injonctions. Parce que finalement, nos désirs la plupart du temps ne nous appartiennent pas, ce sont juste ces injonctions qui viennent guider notre vie. Et il n'y a pas du tout de libre-arbitre là-dedans, d'après moi.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai envie d'aller plus loin. Est-ce que ce sont les attentes de nos parents, ou parfois les attentes de nos grands-parents,

  • Speaker #0

    de nos barrières de parents ? J'allais le dire. Parce qu'en fait, nos parents, finalement, ils veulent ce que nos grands-parents voulaient. Et nos grands-parents, ils voulaient ce que leurs grands-parents voulaient. Et en fait, on est sur des valeurs qui sont complètement archaïques, qui guident notre vie. La plupart des gens, on est sur, on respecte, on fait des choix qui sont les choix de nos arrière-arrière-grands-parents. Rien n'a évolué. C'est une prison millénaire qui nous enferme. Et ça, c'est extrêmement dur d'en sortir. Mais déjà, il faut accepter de le regarder. C'est-à-dire que retrouver sa propre authenticité, C'est-à-dire séparer ce qui n'est pas nous de ce que nous sommes, la plupart des gens ne font pas ce travail-là. Et donc ils croient qu'ils exercent un libre-arbitre, alors qu'en fait ils font exactement comme tout le monde.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ils ne le font pas d'après toi ?

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne nous apprend pas à le faire. D'après moi, le premier renseignement de l'école devrait être bien sûr la connaissance. Et puis le fait d'être capable de séparer, de trier ce qui nous appartient et ce qui n'appartient pas. Magnifique. Pour aller retrouver notre singularité. C'est magnifique. Et on voit bien que l'école ne transmet même plus les connaissances qui nous permettent de nous émanciper. Et ne transmet pas surtout la capacité d'aller chercher en nous. Avec une défiance par rapport à tout ce qui est ésotérique et spiritualité. En disant que tout ça c'est des religions, c'est des sectes et des conneries. Alors qu'en fait c'est simple, ça devrait être le cheminement de chacun de dire on vous transmet des connaissances et on vous transmet le bagage philosophique. ésotérique et spirituelle, pour aller savoir ce qui vous appartient de ce qui vous appartient pas. Ce qui vous appartient pour pouvoir être vous-même des adultes matures avec l'exercice de votre libre arbitre.

  • Speaker #1

    J'allais te dire autre chose, mais c'est pas grave, j'espère que ça reviendra. La société dans laquelle on est, j'ai l'impression, d'une certaine manière, ça n'engage que moi, battu à nous déconnecter d'une partie spirituelle qui est en nous, qui nous appartient, comme si ça l'arrangeait, finalement, qu'on n'aille pas être ce qu'on est, enfin qu'on ne joue pas le rôle qu'on doit jouer dans notre société. Et alors, c'est d'autant plus incroyable que, j'imagine que tu ne seras pas capable de donner la réponse, mais ce n'est vraiment pas grave, est-ce que tu peux me donner le nom des trois premières sections de la Torah ? Le nom qui sont donnés dans les trois parachiotes ? Béréchit. Béréchit, bravo. Donc c'est au commencement, d'accord, la création du monde, logique. Ensuite, Noach.

  • Speaker #0

    Noach.

  • Speaker #1

    Donc Noé, celui qui a fait le bâton là, voilà. avec le déluge, l'arche, le déluge, exactement, et la troisième. Alors, très intéressant, parce qu'on a Béréchit, création du monde, c'est tout un chapitre. Ensuite, on a cette histoire de déluge. Qu'est-ce qui se passe ? Avec un être, Noé, et juste après, on pourrait imaginer qu'après le déluge, reconstruction du monde, etc. Non, non, non. On va attaquer tout de suite l'histoire d'Abraham. Et de la même manière que Noach, donc son nom en hébreu, Noé, le section s'appelle comme ça. Celle qui va nous présenter Abraham ne s'appelle pas Avraham, elle devrait s'appeler Avraham, une prénom à Avraham, elle s'appelle l'er-lecha. Et l'er-lecha veut dire « par pour toi » .

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Magnifique !

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, regarde, on est à la construction du monde. On a le monde qui fait un peu n'importe quoi,

  • Speaker #0

    donc destruction,

  • Speaker #1

    construction-destruction. Très intéressant quand même cette notion, je viens d'y penser maintenant. Construction-destruction.

  • Speaker #0

    Exactement, ça va le faire.

  • Speaker #1

    Et ensuite, attention, tu reconstruis, mais reconstruis bien. Fais-le pour toi. Parce que, pour ceux qui étudient un tout petit peu, juifs ou pas juifs, qui connaissent la Bible, quand on le lit, on le lit comme une histoire. Dieu est venu parler à Abraham, il dit, casse-toi avec ta famille, machin. Il n'y a personne qui est venu lui parler. Ça veut dire qu'il n'y a pas eu de témoin qui est venu dire, attends, il s'appelait Sébastien X, Dupont, il l'a rencontré, il a dit, moi je vais te donner un conseil, tu devrais partir, parce que c'est très bien pour toi. Non, c'est une... une voix ou une pensée ou quelque chose de très concret, ok, pour l'être, mais il doit avoir un libre arbitre. C'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend. Encore une fois, et je l'avais dit une fois dans ma chaîne, c'est le premier schizophrène de la Torah, Abraham. Vraiment le premier schizophrène, parce qu'il entend quelque chose et il va au bout de cette histoire. Et il embarque femme et enfant et il quitte tout. Et lui aussi, comme Moïse, son père est le prêtre du village. Donc, il est quelqu'un d'important. Il a tout pour être tranquille. Pourquoi tu t'en vas ?

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, finalement, la Torah, la Bible, racontent toujours cette émancipation.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce choix.

  • Speaker #0

    Et ce choix. Et moi, finalement, j'ai fait un peu le choix d'Abraham. Toi, tu as fait le choix de Moïse. Moi, j'ai pris ma femme et ma famille pour partir de France, pour aller vous dire à Tubaï.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je ne peux pas te laisser. Tu as dit par. Par quoi, tu voulais dire ? Par obligation ? Par nécessité ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    Presque on pourrait conclure avec cette phrase et laisser les gens réfléchir à ça. Tu peux me la répéter, je t'en supplie.

  • Speaker #0

    Il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est en fait pour notre épancipation, aussi parce que notre chemin n'est plus en France. Et ça, je ne peux pas l'expliquer de manière rationnelle.

  • Speaker #1

    Et ça, ça pourrait être l'Espagne pour un autre, l'Angleterre, l'Apérit, ça pourrait être une personne à Dubaï qui ne voudrait plus rester à Dubaï, ou une personne aux Etats-Unis. Donc ce n'est pas le lieu qui est important.

  • Speaker #0

    Parce qu'en dehors des arguments rationnels que je pourrais donner, c'est énergétique. C'est une perception. Ma perception me dit, pars, va à Dubaï.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, je suis obligé de réagir par rapport à ce qu'on a déjà dit dans une vidéo précédente. Tu m'as dit, finalement, ça ne touche qu'une petite quantité de personnes, qu'une élite qui est capable d'accepter cette vérité.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit élite, parce que je pense que c'est... Oui,

  • Speaker #1

    excuse-moi, c'est moi qui le dis. Oui, je dis élite, parce que dès que c'est une petite partie, ça me paraît... Mais ce n'est pas péjoratif. C'est une... Quantité de personnes qui est prêt à accepter ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a une partie des personnes qui sont plutôt rationnelles, je crois ce que je vois, et je réagis de manière, dans un lien de cause à effet, aux événements qui m'arrivent, sans y mettre particulièrement de sens ou d'introspection. Et il y a une partie comme nous qui va être plutôt dans l'introspection, et ça veut dire que si ça m'arrive, c'est qu'il y a un sens, c'est que je l'ai créé ou mon âme me l'envoie, et je dois grandir grâce à cet événement, même si c'est douloureux. Moi, je prends tout ce qui m'arrive d'un point de vue personnel pour grandir. Et donc, c'est vrai qu'il y a un peu deux façons de penser, et c'est difficile de basculer dans l'autre camp. C'est-à-dire que les personnes qui sont uniquement dans le rationnel ne basculent pas dans le spirituel, même s'il n'y a pas vraiment une appétence, alors que nous, on va être dans cette introspection, et on verra tout le monde sous cet angle-là. Et il n'y a pas un côté qui est meilleur que l'autre, c'est vraiment deux modes de fonctionnement qui sont vraiment différents et complémentaires. Notre chemin... Quand on est dans l'introspection, c'est un chemin aussi difficile parce que c'est une remise en question permanente. Donc j'ai l'impression que moi toujours, j'étais sur un sable mouvant. C'est-à-dire qu'en fait, je remets constamment ma réalité en question.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça, mais c'est ce fil entre deux montagnes où on marche.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Sincèrement, des fois, c'est déroutant.

  • Speaker #0

    C'est déroutant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment déroutant.

  • Speaker #0

    C'est tout le temps déroutant. Et les moments de paix sont difficiles parce qu'en fait, du coup, on est toujours dans ce moment où on se dit cette quête de sens finalement fait qu'on a toujours besoin de se remettre en question.

  • Speaker #1

    Tu vois, je vais te raconter un truc. Dans le mouvement chassidique, on a l'habitude, alors évidemment, on est très ésotérique, on est très porté sur le spirituel, et on considère qu'une âme qui quitte ce monde, lorsqu'elle est sage, est encore plus puissante qu'avant. Pourquoi ? Parce qu'elle est plus limitée par son enveloppe corporelle. Jusque là, il y a du sens. Donc, moi, qui suis de mouvements racidiques, qui ai bercé dedans...

  • Speaker #0

    Racidiques, pour la plupart des gens, c'est les mouvements religieux habillés en noir. Ouais,

  • Speaker #1

    alors là, tu m'as donné la pire image qu'on puisse donner, parce que si tu me colles cette image-là, moi, je...

  • Speaker #0

    Alors que tu sais que tu n'y es pas tout.

  • Speaker #1

    Je mets la boule à zéro direct.

  • Speaker #0

    Paradoxalement, c'est un mouvement qui est très joyeux.

  • Speaker #1

    C'est la base, c'est le fondement même de ce mouvement-là. En fait, on part du principe, le père. de ce mouvement s'appelle le Baal Shem Tov, Rabbi Yisrael Baal Shem Tov. Rabbi, c'est le titre, d'accord ? Roche B'nei Yisrael, la tête des enfants d'Yisrael. Donc, le maire, le gouverneur, ce que tu veux, c'est un titre. C'est un titre, bien sûr, en faisant une différenciation, mais c'est un titre. Cet homme-là n'est pas à la base un grand sage. Il n'est pas en tout cas connu comme tel. Il est connu comme un érudit, simplement, dans son petit coin, la synagogue. Et il va révolutionner tout. Il va comprendre que... Le monde est en train de perdre un sens, le sens. Et quand je dis le monde, c'est les enfants d'Israël en priorité. Ils apprennent la tradition, ils la répètent, ils la répètent, ils la répètent, le Talmud, la Mishnah, etc. sans véritablement comprendre le fond des choses. Ils décident de révéler certains secrets de la Torah parce qu'ils se rendent compte que si on n'est pas dans le libre arbitre, si on n'est pas en train de révéler au monde sa part intrinsèque pour apporter un plus... à quoi bon être là ? Et que la Torah est une arme, véritablement, avec plusieurs balles, pour se tirer sur soi-même et révéler tout ça. D'accord ? Dans la joie. Voilà, pour revenir à la joie. Et donc, dans ce monde-là, à chaque fois, si tu veux, c'est ça pour moi un Ausha, c'est quelqu'un qui suit son sage, qui est une référence, et qui l'aide à utiliser le texte pour pouvoir avancer et comprendre quel est son rôle. Pour moi, c'est ça, être un Ausha, c'est rien d'autre. Ni être habillé en noir, parce que je ne le suis pas. Ni avoir une longue barbe. Moi, comme j'ai toujours dit, à la base, j'ai une barbe parce qu'une copine m'avait dit quand j'étais célibataire, ça attire pas les filles. Donc à la base, c'est pour ça que j'ai cette barbe.

  • Speaker #0

    Ça doit partir de là, moi aussi, quand j'étais célibataire, je dois te dire.

  • Speaker #1

    Vraiment, pas du tout. L'habit ne fait pas le moine, et tant mieux. Par contre, voilà.

  • Speaker #0

    Un point important, c'est que tu as dit se tirer une balle dessus.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu m'as dit que quand la vérité et la Torah étaient révélées, ils sont tous morts.

  • Speaker #1

    Eh, bravo ! Bravo ! Ah, je n'avais pas vu ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, la révélation va avec une forme de mort. C'est-à-dire parce qu'on va tuer des parties de nous-mêmes qu'on doit abandonner. Abandonner quoi ? Ce qui ne nous appartient pas. Il y a une notion que je voudrais aborder, dont on a discuté juste avant, toi et moi, par rapport au libre-arbitre. C'est la notion de maturité. Moi, je vois qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas la maturité pour assumer leur choix, quel qu'il soit. C'est-à-dire qu'en fait, un choix, quand on le fait... de son libre arbitre, la maturité veut qu'on doit être capable de voir les mauvais côtés, les conséquences négatives des choix que l'on fait. Et la plupart des gens ne font pas ça. Et donc ils n'assument pas les conséquences de leurs choix. C'est-à-dire qu'en fait, derrière chaque choix, il y a un renoncement. C'est-à-dire que si je choisis A, je ne choisis pas B. Et puis il y aura des conséquences négatives, un prix à payer. La plupart des gens ne sont pas ça, ils sont fuyants par rapport aux conséquences de leur choix, ils ne les anticipent pas. C'est-à-dire que par exemple, moi...

  • Speaker #1

    Extraordinaire, franchement, il faut... Tu devrais presque... Enfin, si vous écoutez, mettez la vidéo au ralenti. Il faut bien enregistrer ces mots, ils sont tellement importants.

  • Speaker #0

    Moi par exemple, je vais prendre mon exemple personnel. Je vais à Dubaï. Je pourrais dire, je vais à Dubaï, ça va être fantastique, ma vie va changer, ça va être extraordinaire, ça va être le paradis. Non, je vais à Dubaï, j'en assume les conséquences. j'ai essayé au maximum de les anticiper les conséquences qui sont petites les conséquences qui sont grandes les petites conséquences par exemple que moi je suis parisien j'aime pas conduire, ici on doit conduire tout le temps et on doit se tromper de route c'est tellement énorme c'est une petite conséquence c'est à dire qu'en fait, maintenant j'ai pas le droit de me plaindre quand je conduis, parce que c'est parti de mon choix donc j'ai pas le droit de me plaindre de quelque chose que j'ai souhaité,

  • Speaker #1

    j'aurais dû l'anticiper par contre je t'invite à découvrir le train de Dubaï il est vachement sympa

  • Speaker #0

    Et donc en fait...

  • Speaker #1

    Et en termes de grandes conséquences, tu peux en donner une, tu n'es pas obligé évidemment.

  • Speaker #0

    Les grandes conséquences, c'est qu'ici il y a des problématiques financières qui sont importantes. Qui sont importantes. La garde des enfants, c'est très compliqué. Alors qu'on est dans un système qui est extrêmement facilité en France.

  • Speaker #1

    Et il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #0

    Et voilà, il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #1

    Il faut te faire un petit pari ou un peu en France.

  • Speaker #0

    En France, tu arrives, tu as le droit de mettre ton enfant à l'école. C'est un droit en fait. Alors qu'ici, non en fait, il faut que tu trouves l'endroit qui te correspond. Ça coûte très cher. Il n'y a pas de place.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rien n'est idyllique.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus proche de la réalité du monde ? À vouloir trop nous faciliter les choses ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, j'ai envie de dire que dès à chaque choix, il y a un prix à payer.

  • Speaker #1

    Oui, mais ce que je voulais dire par là, c'est, est-ce qu'à un moment donné, tu ne t'es pas dit j'ai envie d'aller chercher plus loin ce que je vaux, ce que j'ai envie de faire réellement, sans attendre forcément tout le temps le coup de main ?

  • Speaker #0

    Disons qu'ici, par contre, pourquoi je suis venu ici, des côtés positifs ? C'est-à-dire qu'en fait, du coup, j'ai donné les points de vue négatifs qui sont lourds. Des problématiques financières, des complexités.

  • Speaker #1

    Et qui occupent l'esprit.

  • Speaker #0

    Et qui occupent l'esprit, exactement. De l'autre côté, il y a des choses très positives. Il y a un horizon positif ici. Je pense qu'il n'y a plus d'horizon en France pour l'avenir de notre enfant.

  • Speaker #1

    En tout cas dans la situation actuelle.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ici, c'est vraiment un monde où il y a des perspectives très positives. Notre rencontre, par exemple. Et puis plein d'autres choses. Il y a un état d'esprit qui est très positif, qui n'est pas sclérosé comme en France.

  • Speaker #1

    Si tu peux me permettre, si je peux me permettre, nos rencontres.

  • Speaker #0

    Nos rencontres, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que toi, t'en as eu plusieurs. Et moi, à chaque fois que je viens, j'en ai plusieurs. C'est quand même extraordinaire, ça.

  • Speaker #0

    Et ça, en France, c'est très compliqué. En fait, on est chacun chez soi, tous repliés sur nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Je te confirme, en Israël, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Donc en fait, ici, il y a des choses qui sont possibles, qui ne sont pas ailleurs, avec les contraintes qui vont avec. Donc en fait, quand on fait un choix, qui est le choix de s'expatrier, eh bien, on doit avoir la maturité pour voir les conséquences négatives de Ausha. Mais ça, c'est vrai pour plein de choses. C'est vrai dans les choix qu'on va faire au niveau amoureux. Par exemple, en amour, si on décide de se mettre en couple dans une relation exclusive, il faut être capable d'assumer ce côté exclusif de la relation, c'est-à-dire ne pas étroper sa femme. Si on se met dans des possibilités différentes, dans un couple ouvert et libre, il faut assumer les conséquences de ses choix. Et donc, en fait, il y a quelque chose qui fait que les gens s'engagent et veulent un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce qui compte, en fait, c'est la maturité pour faire les choix, c'est-à-dire ma capacité à anticiper les conséquences négatives et mon renoncement quand je fais un choix et assumer Ausha dans toutes leurs dimensions. Mais aujourd'hui, la plupart des gens font des choix comme des adolescents, de manière utopique, sans assumer aucune conséquence de leur choix. Alors que choix... égale renoncement et prix à payer.

  • Speaker #1

    Alors, je vais évidemment revenir à la Bible, à la Torah, parce que là, tu vois, pareil toujours, quand on lit l'histoire en première lecture, ça paraît. Mais il y a quelque chose de plus fort et qui va tout à fait dans ton sens. Moïse vient, Moshe, permettez-moi de le dire en hébreu, Moshe arrive et dit, je vais vous sortir d'Egypte. Je vais vous sortir de vos limites. Je vais vous proposer de la réussite. La réussite, c'est-à-dire le pouvoir d'agir. dans ce que vous êtes capable.

  • Speaker #0

    Le libre arbitre.

  • Speaker #1

    Le libre arbitre. Commentateurs viennent tout de suite et te disent, attention, va pas croire que tous les hébreux ont dit oui. Est-ce que tu sais combien il y en a qui vont accepter ?

  • Speaker #0

    Très peu, 30% je crois.

  • Speaker #1

    20%. 20%. Il y a même un commentateur qui va jusqu'à dire 5%. Non, restons sur 20, c'est déjà faible. 20% acceptent. Et malgré ça, c'est pas fini. Ils sortent d'Egypte. Deep play incroyable. Eh ben non, pas incroyable. Imagine-toi que quand on va voir le détail, il y a un principe quand... Adam et Ève. Adam et Ève, faute.

  • Speaker #0

    Dieu s'éloigne de ce monde, il se cache dans la nature. Et donc par conséquent, tous les miracles sont des miracles qui vont s'affirmer dans la nature. Si tu veux les voir, tu les vois, si tu ne veux pas les voir, tu ne les vois pas. À tel point qu'on dit que comme ça, les miracles d'Égypte n'étaient révélés qu'à ceux qui voulaient les voir. Le vrai miracle, c'est qu'à chaque fois que la date était annoncée par Moïse, elle se passait à la date. Ce n'est pas le fait qu'il y avait une grenouille, l'eau en sang, non. La preuve, c'est que scientifiquement, il y a des scientifiques aujourd'hui qui sont capables de justifier comment ça a pu arriver, un amas de sauterelles, etc. Eh bien, les Hébreux sortent d'Égypte, après avoir vu tout ça, la mer qui s'ouvre, etc. Alors, tsunami, mais boule au bon moment. Encore une fois, il n'y a pas de problème. Ils arrivent dans le désert, ils ne sont pas trop méritants. Donc en fait, ça veut dire quoi méritant ? Ils ne sont pas capables de révéler leur part tout de suite. Donc Dieu dit, au lieu de passer trois semaines, on va passer 40 ans, parce qu'il y a du travail à faire. Le 40, le 4 en particulier, le 40 n'est pas anodin dans la Torah. Et ils ne vont pas arrêter de se plaindre. Ce qui veut dire que malgré que j'ai enlevé mes œillères, il faut encore que j'accepte de regarder à 180° et voir un peu plus. Tu vois, tu peux aller plus loin. C'est ce que tu dis. C'est-à-dire qu'on refuse...

  • Speaker #1

    Exactement. Libre arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les Hébreux. Et égale maturité.

  • Speaker #0

    Égale maturité. Très important, cette pointe.

  • Speaker #1

    Mais il y a un troisième point. Et du coup, le troisième point, je voudrais rebondir sur ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce que tu m'as dit par message, entre l'histoire du roi David et du roi précédent.

  • Speaker #0

    Shaoul.

  • Speaker #1

    Shaoul. Est-ce que tu peux nous raconter cette histoire ?

  • Speaker #0

    Oui, très rapidement. Les Hébreux n'ont pas de roi, ils réclament un roi. D'accord ? Ils arrivent en Israël.

  • Speaker #1

    Juste après, donc c'est après la... Oui, bien sûr. Bien après, ils arrivent en Israël.

  • Speaker #0

    Oui, pas mal de décennies après. Ils n'ont pas de roi. Parce que si tu veux, Moshe, Moïse, un repreneur, il nomme, sur le Talmud, son élève, celui qui le suit, son successeur, et puis ça avance, ils n'ont pas le droit. Ils réclament, on va faire court, un roi. Le prophète Samuel, Shmuel, va nommer, sous la décision divine, Shaul. Je ne sais pas comment on dit en français, Saoul, Soule. Soule, voilà, Shaoul. Qui va devenir premier roi. Premier roi d'Israël. juste avant David en fait. Et lui va recevoir des ordres divins de temps à autre, c'est pas quotidien, il va gérer Israël comme il doit gérer Israël, et va recevoir des ordres. Et au bout d'un moment, il va recevoir l'ordre de détruire un ennemi sous la volonté divine totalement. C'est-à-dire homme, femme, enfant, bétail, tout. Et il va décider de refuser. Et alors c'est pas n'importe quel ennemi, c'est l'ennemi historique d'Israël, Amalek, les Amalekim. Donc ceux qui vont être les premiers à avoir l'affront d'attaquer Israël en sortant d'Égypte, plusieurs années avant. Et Dieu va dire « Bon, maintenant, ça suffit. Il faut détruire toute trace d'Amalek. » Alors il faut comprendre que, comme on a dit, parfois c'est l'image, chaque mot a un sens. L'homme, c'est le côté masculin, la force. La femme, c'est la manière plus douce. Donc parfois, on fait des erreurs de manière douce, tu sais, on s'excuse. L'enfant... le bétail, chacun a une image et on doit détruire en nous-mêmes cette force-là puissante de A à Z pour pouvoir avancer. Et lui, il refuse. Donc il y a un libre arbitre. Il refuse. Sauf que Samuel, donc le prophète Samuel, Shmuel, va lui dire écoute, Dieu a décidé que ça ne se passera pas comme ça, tu perds ta royauté. Il n'acceptera pas. Il n'acceptera pas. David devient en fait son musicien. C'est comme ça qu'il rentre dans la cour. C'est celui qui lui change un peu les idées. Evidemment, on connaît l'histoire, il va gagner le combat contre Goliath. Shaul va devenir extrêmement jaloux de David, qui va lui courir après pour essayer de mettre fin à ses jours. Il n'y arrivera pas et Shaul sera tué finalement par l'ennemi.

  • Speaker #1

    Tu m'as parlé d'une notion de chez Shaul d'orgueil. Oui. Est-ce que tu peux développer ? Est-ce qu'il y a des éléments qui le montrent ? C'est les éléments que tu viens de me donner ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est les éléments que je viens de te donner. C'est-à-dire que véritablement, il jalouse complètement David. Il n'accepte pas que potentiellement c'est lui le futur roi. Parce qu'il faut comprendre que David n'a pas... C'est pas un spartiate. On n'est pas dans 300 avec un gars avec des tablettes de chocolat. C'est pas du tout ça, c'est l'inverse. Il ressemble beaucoup plus qu'à un balèze.

  • Speaker #1

    Donc on reprend finalement, c'est vraiment récurrent dans la Torah. Donc Shaul doit faire le tri de ce qui est mauvais en lui, pour pouvoir exercer lui-même son libre-arbitre. Le roi, la notion de roi symboliquement... c'est un super libre arbitre. C'est-à-dire qu'en fait, le roi a un super pouvoir de décision.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et là, il est confronté à son orgueil.

  • Speaker #0

    Juste, je mets une parenthèse, le roi, pour aller jusqu'au bout, dans la Torah, on permet la polygamie, donc ancestralement parlant. Attention, un homme ne doit pas avoir beaucoup de femmes, sauf le roi. Il peut en avoir 18. Donc tu vois, ça va jusqu'au bout. C'est-à-dire qu'il a une liberté d'action pas possible.

  • Speaker #1

    Donc il a un super libre-arbitre, mais il a aussi son orgueil.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et la question c'est, est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ? C'est le troisième point que je voulais aborder. Parce que la problématique c'est que, en gros, si je le ramène à moi, si je le ramène à moi ou au non-contemporain, J'ai un super pouvoir. Je peux réaliser ce que je veux. La plupart des gens, de manière inconsciente, les hommes, ils iraient, ce qu'ils voudraient, c'est avoir un yacht avec 10 putes.

  • Speaker #0

    Oui. C'est crûment dit, mais c'est à peu près ça.

  • Speaker #1

    Donc le rêve inconscient de la plupart des hommes, c'est d'avoir un yacht et 10 putes, et d'avoir un orgueil, finalement, un orgueil grand comme la planète. Et ça, est-ce que c'est vraiment l'exercice du libre-arbitre ? Est-ce que c'est vraiment aller chercher ... en soi l'expression de quelque chose d'unique pour pouvoir le déployer dans ses avec ses propres considérations en fait finalement si tout le monde a le même rêve c'était d'avoir un yacht et des buts où elle où est le libre arbitre est ce que ça m'appartient ce choix là c'est génial parce que tu sais il ya un influenceur

  • Speaker #0

    Hyper connu, je ne peux pas donner son nom, j'en sais rien. J'en vois plein, mais je ne connais pas les noms. Il est barbu, assez musclé, il est milliardaire, il est sur des yachts avec plein de femmes, les voitures de luxe, les jets privés. Et là, cette semaine, je vois une petite vidéo de lui en interview. Vraiment, où il dit « j'ai tout fait en fait. J'ai tout fait, j'ai eu trois avions privés, des dizaines de femmes qui se battent pour moi, des voitures en voiture en voilà, les yachts de 100 mètres. » et finalement, il exprime une absence de sens de tout cela. Ça veut dire, évidemment, ça lui a occupé dix ans de sa vie, mais après...

  • Speaker #1

    Mais le problème, c'est qu'en fait, des gens comme ça, qui exposent leur voiture, leur yacht et leur nana...

  • Speaker #0

    acquisition matérielle.

  • Speaker #1

    Exactement, il y en a plein, ça fait rêver tout le monde. C'est-à-dire qu'en fait, ils ont des millions de followers, ces gens-là. Et ça veut dire qu'en fait, on est dans un...

  • Speaker #0

    Millions de followers, sous-entendu, les gens acquièrent,

  • Speaker #1

    valident ce modèle-là. Et où est-ce qu'il y a de la libre-arbitre là-dedans ? En fait, on est véritablement sur des notions qu'on nous incule, qui nous mentent. C'est-à-dire qu'on nous dit, tu peux arriver à ça, mais en fait, il n'y a que très peu de personnes qui arrivent à ça. Et en plus, derrière, quand elles l'ont, il n'y a plus aucun sens, c'est une perte de sens. Et donc, on est sur tout un système qui nous détruit. tourne de notre propre vérité et le propre exercice de notre libre-arbitre. Bien sûr. Et donc, il y a tout un système qui contribue à ça. Et puis derrière, il y a quelque chose de terrible, parce que là, j'ai pris le point de vue masculin, mais je prends le point de vue féminin. Allons-y. Le point de vue féminin, c'est d'épouser ce mec-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Qui n'a pas envie de se marier.

  • Speaker #1

    Qui n'a pas envie de se marier. Il n'y a aucune raison. Donc, le point du féminin, c'est d'épouser ce mec-là pour lui dire, arrête de voir tes putes. Et donc, le mec, il va dire, bah oui, j'arrête. Et puis, il va continuer. Donc, en fait,

  • Speaker #0

    on est sur un fait qu'il a toujours... Excuse-moi, il n'a même pas obligé de dire, j'arrête. Parce que quand t'en as 50 qui te courent après, ok, il y en a une qui te plaît un peu plus que l'autre. Sous-entendu, elle te met une condition, arrête d'en voir d'autres. Pourquoi je vais arrêter ? Puisque tu me vois dans mon quotidien, tu m'acceptes, finalement, tu viens vers moi, alors que je suis dans cette combinaison. Pourquoi je devrais...

  • Speaker #1

    changer mais regarde le louis street le louis street c'est vraiment ça le louis street le problème c'est que c'est un très bon film magnifique incroyablement bien joué avec des acteurs magnifiques mais c'est une vérité crue c'est qu'en fait le problème c'est que tout le monde court après ça lui il épouse la plus belle puis il continue à voir avoir son yacht comment il s'appelle le

  • Speaker #0

    vrai personnage je sais plus moi mais je sais plus entre et brian un truc comme ça un autre est vrai bon ce qui est chouette c'est que bon Pour prendre ton exemple, il a fait un petit tour en prison. On ne parle plus du film, on parle de la vérité. Maintenant, il revient au devant de la scène. Il devient un peu consultant.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un coach.

  • Speaker #0

    Très, très bien payé. Il refait plusieurs millions de dollars, mais il ne revient pas sur sa vie d'avant. Et là, je crois qu'il a femme et enfant.

  • Speaker #1

    Il a peut-être dépassé, il a peut-être fait le travail.

  • Speaker #0

    En tout cas, une forme de travail.

  • Speaker #1

    Il est parti peut-être dans une quête de sens et de stabilité qui lui apporte autre chose.

  • Speaker #0

    Il pourrait tout à fait être sur Insta ou sur Youtube, après son nouveau bateau, peut-être plus 100 mètres, mais 20 mètres, etc. Non, il choisit pas ça, il choisit autre chose.

  • Speaker #1

    Moi, Charles, ce que je veux te dire, c'est que ce qu'on est en train de proposer, toi et moi, c'est l'inverse de ça. C'est la profondeur. Plutôt que l'immense... superficialité avec la caricature que je viens de donner mais qui là c'est vrai j'ai forcé un peu le trait mais finalement c'est ce que c'est un peu ce que tout le monde a dans la tête c'est ce succès là eh ben nous on propose une alternative qui est ce pas dire par contre les vies tout seul dans la forêt et clairement pas du tout on est quand même à dubaï à drogue confort on a droit une vie exemple à là où on n'est pas obligé d'être comme ça des dés complètement isolé, au contraire, on crée du lien, mais on propose la profondeur, on propose une alternative. Et c'est ce qu'on est en train de faire, et c'est moi ce qui me tient à cœur, et je sais toi aussi.

  • Speaker #0

    Évidemment. Mais j'ai envie d'aller encore plus loin que toi. C'est que tu dis, finalement, il y a cette quête de réussite, et nous on propose une alternative. Moi je ne crois pas qu'on propose une alternative. Je crois qu'on... On dit très fort, très très fort, ce que énormément de gens pensent tout bas, et qui ne veulent pas soit l'assumer, soit se l'avouer parfois, et ce n'est pas un jugement, par exemple je suis passé par là. Je suis passé par là quand j'avais 25 ans, je me disais, j'ai quelques années pour devenir immensément riche. C'était mon objectif, en fait, jusqu'à me rendre compte, d'abord que je suis arrivé à l'âge, et que l'immense... Je gagnais très bien ma vie, je n'ai jamais eu de problème financier, grâce à Dieu. Je n'ai jamais été extrêmement riche, mais je n'ai jamais eu de problème financier. Et pour autant, je me suis rendu compte qu'il y avait peut-être autre chose dans la programmation. Et là-dessus, tu vois, j'aimerais apporter un sujet. Parce que j'ai l'impression, en tout cas, que la Torah nous présente non pas une manière d'y arriver, mais aussi des conditions pour y arriver. En nous disant, vous êtes dans une galaxie. Vous êtes... Dans la rivière, il y a des poissons. Et dans la rivière, il y a des algues, il y a des plantes. Il y a toutes sortes de choses. Il y a un courant. Il y a des vagues, petites vagues, où il y a du mouvement en tout cas, etc. Il y a plusieurs combinaisons. Tu ne peux pas rentrer dans la rivière et te dire, moi, je vais choisir une rivière calme. Oui, tu peux commencer par une rivière calme, mais tu ne peux pas savoir à quel moment il va y avoir une descente ou autre chose. Tu peux passer dans un moment de rivière, il y a des alligators ou des crocodiles, je ne sais pas où ils sont exactement. énormément de combinaisons. Et la Torah te dit, attention, tu arrives dans ce monde sans choix. En tout cas, pas de choix conscient. Parce que quand même, on te dit que l'âme a décidé de rentrer dans cette famille, etc. Soit dit en passant, il y a une question qui se pose, et je le fais très court, dans les dix commandements. Il y a deux parties. Il y a une partie d'ordre divin et une partie d'ordre qui concerne l'homme. Tu n'auras pas d'autre dieu, etc. Et la dernière partie, donc c'est 5 et 5. La dernière partie du vin. Le commandement, c'est tu respecteras ton père et ta mère. Et une question est posée, pourquoi tu respecteras ton père et ta mère, et dans la partie divine, et non pas dans la... Je te donne la réponse rapide pour tout le monde. C'est qu'en réalité, tu dois accepter et presque réaliser un pardon que l'emplacement où tu es, avec la famille que tu as, c'est la meilleure combinaison pour révéler qui tu es. Et donc, c'est un choix divin. Donc, si tu veux, j'ai compris que la Torah est là pour nous dire... Attention, ça fonctionne d'une manière. Tu peux décider d'être hors service, d'être pas hors sujet, je veux dire, de sortir de cette manière-là, mais tu n'y arriveras pas à révéler tout ce que tu as envie de révéler si tu ne comprends pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'y vois trois étapes. J'y vois la première étape. Effectivement, tu choisis tes parents. C'est l'âme qui choisit ou le divin qui choisit tes parents.

  • Speaker #0

    Tu l'acceptes, il est OK.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est parce qu'ils vont être le meilleur révélateur de toi-même.

  • Speaker #0

    C'est très dur ça.

  • Speaker #1

    C'est très dur.

  • Speaker #0

    Je suis obligé de mettre un stop parce que tu imagines ceux qui entendent qui ont eu...

  • Speaker #1

    Des parents terribles.

  • Speaker #0

    Voilà. Terrible. On ne va pas prendre d'exemple, ce n'est pas la peine, on laisse chacun y agir. Tout le monde a compris. Quoi qu'on peut donner un petit exemple, rien qu'un enfant qui se fait battre, peut dire, attends, excuse-moi,

  • Speaker #1

    pourquoi ? Et ce n'est pas le pire.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas le pire. Donc comment on fait pour... Alors, tout de suite, parce qu'évidemment, ça va certainement faire réagir, je prends en témoin le coach américain énorme Anthony Robbins. qui lui a eu une mère alcoolique, je crois que son père il l'a jamais connue alcoolique qui le tabassait comme preuve d'amour un jour il a dit, en montrant sa mère qui aujourd'hui a été guérie heureusement c'est grâce à toi maman que je suis qui je suis mais ça, c'est terrible c'est vrai c'est terrible c'est vrai et crois moi que la violence je l'ai connue de près et de loin dans ma vie de très près et un peu de loin C'est quelque chose où on n'est pas d'accord. C'est-à-dire qu'il y a une forme d'injustice. T'es un gamin, t'es un truc. Non, pourquoi non ? J'ai le droit d'avoir le père idéal qui paraît être en face, qui répare la moto avec son fils le dimanche après-midi, etc. Non, non, tu vois. Donc, clairement, il y a un choix. Je te laisse continuer.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce choix, l'acceptation de ce choix plutôt. L'acceptation de ce choix, le choix de nos parents, le choix qu'on s'est incarné pour pouvoir s'émanciper grâce à eux, même si c'est des parents terribles. Et puis, il y a... cette séparation de cette forme d'asservissement de nos parents, c'est-à-dire des valeurs de nos parents, des valeurs de la société, pour pouvoir faire le tri. Et à partir du moment où on a fait ce tri, par rapport Ausha qu'on avait fait, et qu'on arrive à se séparer de ce qui n'est pas nous, on peut commencer à exercer le libre-arbitre. Et dans les rêves, ça va être le symbole de la voiture. La voiture ou les transports de manière générale. Parce que quand par exemple je prends la voiture, symboliquement, je peux décider de tourner à gauche, je peux décider de tourner à droite, je suis maître de ma vie. C'est-à-dire que j'ai bien pu séparer ce qui ne m'appartenait pas pour pouvoir prendre les décisions et je vais devoir assumer les conséquences de ces choix comme on a parlé précédemment. C'est-à-dire que si je tourne à gauche, je ne sais pas tourner à droite et ainsi de suite. Et puis en faisant l'expérience de ces choix, En expérimentant, je vais pouvoir découvrir qui je suis pour aller vers le meilleur choix. Et le meilleur choix, on bascule sur le symbole de la rivière. Parce que la rivière, qu'est-ce que c'est ? C'est un chemin, comme une route, sauf qu'il n'y a pas des carrefours et des croisements à tous les coins de rue. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Et donc on est sur le meilleur chemin, le chemin de la grâce. Donc le chemin qui est le plus proche de ce que nous sommes profondément, et on va appeler ça le chemin de l'âme ou le chemin divin. Et du coup, quelque part, il y a moins de libre-arbitre. Mais en fait, c'est un super libre-arbitre parce que c'est le meilleur chemin. Et du coup, notre libre-arbitre, quand on arrive à cette fusion entre ce que l'on est profondément et ce que l'on va vivre extérieurement, notre libre-arbitre, à ce moment-là, pourrait se résumer à nous tromper. C'est-à-dire que si je ne suis pas à ce chemin-là, si je sors de ce chemin-là, ça sera moins bien. Donc autant le suivre.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça veut dire, moins bien ?

  • Speaker #1

    Et bien retourner dans le vieux schéma.

  • Speaker #0

    Moins en osmose avec moi-même.

  • Speaker #1

    Exactement, moins en osmose avec ce que nous sommes profondément. Donc tu vois, il y a trois phases. La première phase, j'accepte que j'ai choisi mes parents et ce contexte pour m'émanciper. Je fais le tri de ce qui ne m'appartient pas pour pouvoir exercer mon libre-arbitre véritablement et ne plus être victime des conditionnements extérieurs. Je peux choisir ensuite A ou B, ça permet de me connaître. Et puis après, je trouve le meilleur chemin qui est pour moi, et du coup je le suis. Je le suis parce qu'il est en accord avec ce que je suis intérieurement et la vie que je vis extérieurement.

  • Speaker #0

    Alors, je voudrais rajouter une chose. Tout ce que tu dis, c'est extraordinaire, franchement. C'est l'écho. Être capable d'utiliser son bétenne, son ventre en hébreu, pour être l'écho de tout ce qui résonne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Le corps va s'exprimer. Tu vois, moi, je l'ai déjà dit, j'ai arrêté les médicaments il y a dix ans parce que je trouvais que choisir la solution, c'était facile, mais je ne suis pas contre, je ne suis pas opposé. dans certaines conditions. Pourquoi ? Pour laisser mon corps s'exprimer. Un mal de tête, qu'est-ce que c'est ? L'épaule, qu'est-ce que c'est ? Le ventre, le dos, etc. Et j'utilise un livre qui s'appelle « Le dictionnaire des maladies et des malaises » qui m'aide énormément à comprendre finalement. Il n'y a pas une fois où quand je n'ai pas mal, je ne suis pas capable. Ça va jusqu'à là-dedans, où la vertèbre précise, de voir qu'est-ce qui fait écho, trouver des réponses. Et tu vois là-dedans, je crois que c'est quand même important, on peut même rentrer dans une conclusion maintenant, pour donner des outils, c'est qu'il va falloir apprendre à accepter que notre esprit et notre corps, donc notre esprit, notre âme et notre corps, va résonner en nous pour nous donner la bonne direction.

  • Speaker #1

    Alors je suis totalement d'accord.

  • Speaker #0

    Et finalement, sortir de la voiture, droite, gauche, pour rentrer dans la rivière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, excuse-moi, je vais dire quelque chose, on a du temps. Il y a dans le choix d'écouter cet Ausha, le fait de finalement restreindre la nécessité d'un libre arbitre constant. Où mon libre arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #1

    Hélas, entre le corps et notre âme, il y a ce qu'on a dans la tête. Et lui, si on n'est pas capable de faire un peu le vide là-dedans, pour laisser passer l'information du corps et laisser passer l'information de l'âme, eh ben on reste dans un circuit fermé. qui fait qu'on aura de plus en plus mal, de plus en plus de douleurs, et que notre âme n'arrivera pas à nous dire, mais attends, mais il faut que tu regardes. Et notre corps aussi va dire, mais il faut que tu regardes. Et donc ça veut dire qu'il faut laisser la place dans notre boîte crânienne ici, pour dire, je m'ouvre à de nouvelles perspectives, et j'accepte de recevoir les messages qui me sont transmis.

  • Speaker #0

    Moi je dis la même chose que toi avec d'autres mots, c'est que l'esprit, la tête, doit décider... de faire ce stop. C'est elle qui va être le chef d'orchestre. Elle va dire, je prends une distance, je recule mon siège, je me détends. Exactement. On va finir par une petite histoire. Si je ne dis pas de bêtises, c'est faire livre Bamidbar. Si je ne dis pas de bêtises. Non, ce n'est pas de Varim, c'est Bamidbar, quasiment sûr. Chapitre Balak. L'histoire de Balak, c'est un roi qui voit les Hébreux arriver, qui vont passer dans son territoire. Les Hébreux lui disent, on va passer, on ne va pas déranger.

  • Speaker #1

    À quelle époque ?

  • Speaker #0

    Sortie d'Égypte. Après ça. Et il va nommer un prophète non-juif, absolument non-hébreu. Donc prophète, c'est aussi possible. Les hébreux n'ont pas l'exclusivité. Absolument pas. D'aller maudire le peuple pour le détruire.

  • Speaker #1

    Le peuple hébreu.

  • Speaker #0

    Il s'appelle Bilam. Bilam, on va résumer l'histoire. Ok, il n'y a pas de problème, c'est mon job, il n'y a pas de souci. La nuit, Dieu se présente à lui et lui dit « Coco, tu ne vas pas faire ça. Ce n'est pas dans les projets. Tu aurais pu, mais je ne vais pas te laisser faire. » Le matin, Bilam se grouille de préparer son âne pour arriver au-dessus de la montagne où il va voir les Hébreux passer pour les maudire. Et en réalité, qu'est-ce qui se passe ? Parce que je voudrais conclure sur l'écho. C'est que tout va se présenter à lui pour lui dire, ton libre arbitre, d'y aller, parce qu'il y va. Ça ne va pas se passer comme ça. L'âne ne veut pas avancer. L'âne tourne à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Fantastique.

  • Speaker #0

    Jusqu'à, et pour moi, tu imagines, avec ce livre dont je t'ai parlé, le Dictionnaire des Maïs, je sais que tu l'utilises en plus, maintenant c'est vrai que je me surprends à ça. des malaises et des maladies, il va aller sur une pierre, lui écraser la jambe. Est-ce que c'est pas hautement significatif ? La jambe qui nous permet de diriger, d'aller d'un point A à un point B, les pieds, etc. Et il va se fâcher, taper l'âne jusqu'à un point où on dit que c'est marqué comme ça, qu'un ange va venir, va libérer la parole de l'ânesse, c'est une ânesse, côté féminin. ok libérer la paix pour lui dire mais qu'est ce que tu veux qu'est ce que tu veux moi je suis qu'un outil moi l'animal je lis suis limité je suis qu'un outil pour te dire d'arrêter d'aller dans la mauvaise direction je suis dans ma voiture droite gauche tu choisis d'aller à droite ou à gauche aucune importance d'aller dans un chemin qui n'est pas le tien le divin est venu tu as donné toutes les réponses pourquoi tu continues tiens intéressant il est venu quand le divin la nuit dans les rêves dans les rêves donc je t'ai donné la direction tu veux pas écoute écoute Et il se sent ridicule et il comprend que là, il y a un moment donné, malheureusement, aujourd'hui, on n'est plus du domaine des prophètes. Israël est un prophète. On est tous prophètes potentiellement. C'est ce qui est écrit dans les textes. Mais bon, concrètement, on l'a perdu. parce qu'on ne sait plus comment faire. Moi, j'ai l'impression qu'on ne l'a pas autant perdu que ça. C'est-à-dire qu'avec beaucoup de travail, beaucoup d'humilité, beaucoup de réceptivité, on peut retrouver des briques, un petit peu, de cette notion-là, c'est-à-dire prophète pour soi-même, qui nous dit où aller. Et pour autant, on continue à faire Bilam, on continue à faire ce prophète qui continue à aller au travail tous les jours, qui prend sa voiture, qui enregistre son ordinateur, qui ne su... Tu connais cette blague ? C'est une vraie histoire sur YouTube. C'était un type dont des amis font croire qu'il a gagné au loto. Un Américain, je crois. Non,

  • Speaker #1

    je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Il est devant sa télé, c'est enregistré, évidemment. Ils ont joué.

  • Speaker #1

    Non, incroyable. Je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Et ils lui font croire qu'il a gagné au loto.

  • Speaker #1

    Terrible,

  • Speaker #0

    c'est terrible. Tu imagines le loto américain. On ne parle pas de 20 millions. Je crois que c'était 150, 200 millions à l'époque. Il devient ouf. Il devient ouf, il ne croit personne. Il ne croit personne. Les amis commencent tout de suite à voir comme il devient terrible. De l'arrêter, non. Il prend son téléphone, il insulte son boss, il lui dit je l'amène revenir, de toute façon ta boîte c'est de la zut, etc. Et il voit sa femme et il lui dit de toute façon toi je te déteste, t'es grosse, je t'ai toujours trompé. Et les potes sont blancs parce qu'une blague est devenue une folie. Une folie. Et en réalité, moi, ce que j'ai trouvé intéressant dans cette histoire, c'est tout ce que le gars pense vraiment de cette condition.

  • Speaker #1

    Il a vu le décalage, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce que là, il n'y a pas une mort ?

  • Speaker #1

    Exactement, j'allais le dire, c'est exactement ça. Là, il est... En fait, il est...

  • Speaker #0

    Donc, évitons d'attendre ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ce moment-là, oui.

  • Speaker #0

    Parce que la vie risque de nous faire des petites blagues. Et écoutons. Est-ce que tu as gagné ? ça peut être un vrai tirage de l'auto où une fois que tu arrives à Paris il y a une erreur sur le code barre, vous n'avez rien gagné et entre temps, tu as libéré tout ce que tu avais envie de dire, ta parole ça commence souvent par la parole,

  • Speaker #1

    la parole qu'on a pour soi-même puis par rapport aux autres alors que si la personne qui a gagné l'auto elle avait accepté d'écouter, de se libérer elle aurait pu faire un travail progressif et faire le travail qu'on a décrit aujourd'hui fantastique conclusion et le Talmud,

  • Speaker #0

    l'Agmara propose cette version, elle dit dans la vie tu as deux chemins Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Voilà. Eh bien écoute...

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Merci,

  • Speaker #1

    c'était fantastique.

  • Speaker #0

    Quel échange fantastique.

  • Speaker #1

    Fantastique, ouais. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

Description

Le libre arbitre, qu'est-ce que c'est vraiment ? Et si nos choix ne nous appartenaient pas entièrement ? Découvrez comment on peut être conditionné à faire des choix qui ne sont pas les nôtres. Un voyage introspectif pour comprendre ce qui nous guide réellement. 🌟

#librearbitre #Choix #Réflexion #Conditionnement #Éveil #PriseDeConscience #Introspection #Motivation #Liberté


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Transcription

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que le libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Avoir un libre-arbitre, c'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend.

  • Speaker #0

    Libre-arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les hébreux, et égale maturité.

  • Speaker #1

    Ou mon libre-arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #0

    Est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ?

  • Speaker #1

    Dans la vie, tu as deux chemins. Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Salut Mickaël !

  • Speaker #0

    Salut Charles, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Eh ben à nouveau ! Un bon matin, on commence bien la journée.

  • Speaker #0

    Ravi d'être là de bon matin avec toi, un dimanche matin.

  • Speaker #1

    Un dimanche matin, exactement, toujours à Dubaï.

  • Speaker #0

    Toujours à Dubaï.

  • Speaker #1

    Toujours dans la bonne humeur.

  • Speaker #0

    Toujours dans la bonne humeur et ravi de prendre ce temps avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Alors je te dis toujours, tout de suite j'ai fait un rêve ce week-end incroyable, faudra que je t'expose.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, on en discutera à la pause déjeuner. Mais pour une fois, moi qui ne fais pas beaucoup de rêves, je me suis dit, tiens, j'ai la bonne personne avec moi. Ça te fait en plus d'un promo naturel.

  • Speaker #0

    Exactement, tellement naturellement. Un placement de produit.

  • Speaker #1

    C'est génial. C'est un kiff. Et j'ai envie de revenir, avant de dire à nos auditeurs sur quoi on va parler aujourd'hui, j'ai envie de revenir quand même sur une petite anecdote qui s'est passée. On a reçu dernièrement Yonatan Seror, le rabbin de Tel Aviv, juge au tribunal arvinique de Tel Aviv, une sommité incroyable. Et après, tu as eu l'occasion d'avoir un petit échange. Avec son épouse qui attendait sagement pendant le podcast. Et c'est incroyable l'impact que ça a eu encore une fois. C'est quelque chose qui... Moi je vais revenir à la suite si ça ne t'embête pas.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'avait pas du tout prévu. En fait on s'était dit comment on introduit le sujet d'aujourd'hui. Et je t'ai dit laisse-le couler. Mais c'est vrai que la première fois qu'on s'est rencontré, le jugement que j'ai déjà raconté, ceux qui ne savent pas ce qui s'est passé, vous n'aurez qu'à regarder les précédents podcasts. En fait, cette distance qui est avec les personnes qui ont un don, finalement, je ne sais pas si c'est un mélange de jalousie, si c'est un mélange de non-croyance finalement aux choses un peu plus profondes qui donnent du sens à notre existence. Et l'expérience qui s'est passée ce vendredi soir, en l'occurrence, autour de la table, pour ma part, quand tu m'as, comment tu dis toi ? Interprété. Interprété exactement mon rêve. Mais ensuite, les rêves que tu as interprétés gentiment et naturellement avec les autres, Quand j'observe cette réaction soit d'hommes qui sont un peu durs, mais on voit que sur leur face, il y a une transformation, et les dames qui ont une tendance à lâcher la petite larme, voire plus, et bien ça s'est exactement passé la même chose avec la femme du rêve. Ce qui veut dire en deux mots que ça touche directement en fait, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, en fait, il faut bien comprendre que les rêves, moi je vais dire, c'est un message de l'âme, qui touche directement le cœur de la personne. Et donc... Pour reparler de ce qui s'est passé avec la femme du Rav, c'était un rêve assez court.

  • Speaker #1

    A priori anodin.

  • Speaker #0

    A priori anodin.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est incroyable.

  • Speaker #0

    Mais qui voulait dire tellement de choses pour elle. Et donc j'ai vu, en lui décryptant de manière simple, j'ai vu déjà dans les yeux du Rav que c'était très juste.

  • Speaker #1

    Que ça parlait.

  • Speaker #0

    Et elle, ça l'a touché émotionnellement.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc il y a eu le rationnel avec le Rav qui disait, bah oui, c'est effectivement...

  • Speaker #1

    Ça nous ressemble à notre quotidien qu'on vit.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement. Et elle, émotionnellement, ça l'a touché. Très vite, je l'ai vue pleurer et elle touchait profondément. Donc c'est le pouvoir de cette connexion à l'autre côté du miroir qui peut se faire avec les rêves. Et quand on y connecte, on accède à notre vérité profonde. Et c'est ce qu'il y a de plus beau, et c'est ce qui nous permet notre émancipation et notre révolution.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai une question pour toi. Parce que je trouve que ça peut même introduire notre sujet. C'est comment tu expliques qu'on soit autant touché par cette interprétation ? effectivement on était dans le couloir ça s'est fait après l'enregistrement sur le pouce moi je vous ai dit attendez moi un instant je vais aux toilettes, ça a commencé à interpréter ça boum boum c'était fait comment tu expliques, et que c'est pas simplement pour elle c'est pas un cas mis de côté,

  • Speaker #0

    c'est pas un cas spécial c'est vraiment général dès qu'on interprète les rêves ça fait cet effet là parce qu'en fait comme j'ai pu l'occasion de le dire c'est qu'on a une sorte de logiciel dans notre tête, une sorte de mental qui nous coupe de qui on est vraiment C'est-à-dire qu'en fait, on est dans nos pensées, nos petits problèmes, et on est en boucle dans nos pensées qui rebondissent de valeurs et de croyances parfois archaïques.

  • Speaker #1

    Et on essaye de gérer ça.

  • Speaker #0

    On essaie de gérer ça, mais finalement, ce n'est pas productif. Et quand il y a une vérité qui nous touche, qui vient d'ailleurs, qui vient de plus loin, qui vient de notre âme, et qui nous dit « mais regarde » , et bien en fait, ça passe, ça brise la prison du mental, et ça vient percuter qui on est profondément.

  • Speaker #1

    Alors tu vois, là... Je suis obligé d'en parler. C'était pas du tout prévu, mais je suis obligé d'en parler. J'ai eu une grosse question thoraïque qui est revenue à moi concernant la période qu'on vit actuellement. C'est pas tout à fait cette paracha-là, mais c'est pas grave. Cette section de la Torah, c'est pas tout à fait celle-là, mais c'est pas grave. Sur le don de la Torah. D'accord ? Qu'est-ce qu'on nous dit ? On nous dit que lorsque Dieu, le divin, a décidé de révéler la Torah aux Hébreux, au mont Sinaï, la montagne de Sinaï, ce qui s'est passé, c'est qu'il a émis les premières paroles et les Hébreux sont morts. Tu ne le savais pas ? Non. Voilà, magnifique. Ils sont morts, ils ont perdu l'âme. C'est-à-dire que la puissance divine parlant, ils ont été ressuscités par Dieu tout de suite, et ils ont dit à Moïse, c'est à toi de parler, on ne peut pas supporter ça. Alors, j'ai trouvé ça tellement... ridicule.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant.

  • Speaker #1

    Tu vas voir où je veux en venir. Tu sais quoi, peut-être que je te laisse, toi, me dire pourquoi pour toi c'est intéressant, parce que je sais où je veux en venir. Mais j'ai commencé à étudier ça en détail, parce que je me suis dit... finalement, le divin, il va parler. D'accord, c'est impressionnant. Mais pourquoi ça nous tue ? Il veut nous faire un cadeau. C'est comme si, tu vois, tu vas m'offrir un cadeau, tu sais que ça va m'impressionner, tu prévois les mouchoirs, si ça va me toucher, etc. Tu vois ? Mais t'es pas idiose, tu sais que si c'est un truc qui va souvenir de mon père, supposons, tu sais bien que si tu l'as trouvé, machin, alors, Dieu anticipe. Pourquoi laisser la mort intervenir ? Pourquoi laisser l'âme rompre ?

  • Speaker #0

    En fait, il faut bien comprendre qu'on est prisonnier de nos schémas. Alors... On est prisonnier d'une petite vie, d'une petite vie, de notre quotidien, de quelque chose qui est sclérosant, de quelque chose qui n'est pas véritablement nous. On est esclaves. C'est le premier sujet de notre podcast. Et puis les juifs, les hébreux étaient esclaves. Et ils étaient dans une sorte de confort, ils étaient loin d'eux-mêmes et loin du divin, loin de leur âme. Et d'un seul coup, quand il y a quelque chose qui perfore tout ça, qui va directement droit au cœur, mais c'est un choc. C'est une mort au moins symbolique. Il y a au moins une petite mort symbolique. Et si c'est un message très puissant, Oui, tout ça, c'est une destruction, une destruction immense de ce que les gens ont cru de leur réalité. Leur réalité est complètement percutée.

  • Speaker #1

    Et tu vois, ce que tu viens de dire, je l'avais dit la dernière fois dans le podcast, c'est que souvent, en tout cas dans le schéma israélien, c'est marqué à deux reprises que tout ce qu'on nous a dit à l'époque de Mitzrayim, de l'Égypte, c'est « ayom » . Le terme est employé, c'est « ayom » aujourd'hui. Sous-entendu, c'est vraiment d'actualité. Et finalement, ce que tu es en train de dire... toi, c'est que il n'y a pas de changement de situation, finalement. On est en train de se laisser bercer dans une réalité souvent difficile. Il suffit qu'une petite maladie nous touche, rien de très grave. Moi qui ai un petit souci à la cheville, ça remet beaucoup de choses en question, rien que pour rentrer le taxi, sortir, c'est toute une histoire. Mais ça nous préoccupe l'esprit, ce qui nous laisse, ce qui nous déconnecte, finalement. Alors là, je prends un cas physique, mais ça peut être un problème d'argent,

  • Speaker #0

    financé ou autre,

  • Speaker #1

    qui va nous attacher. Alors, tu vois, pour en arriver là, parce que ça va nous obliger à faire un choix.

  • Speaker #0

    Libre arbitre.

  • Speaker #1

    Libre arbitre. C'est le sujet d'aujourd'hui. En fait, qu'est-ce que j'ai compris ? J'ai compris qu'en réalité, c'est pas une petite mort qu'il y a eu, c'est une vraie mort. Ils sont tous tombés, c'était fini. Les âmes sont reparties au ciel. Et là, j'ai essayé de comprendre. Et je me suis dit, en fait, j'ai pigé. Je peux en savoir piger. Évidemment, en toute humilité. Quelle est la seule chose qui peut tuer ? dans ce monde, à part une arme, je parle tuer par une parole. Eh bien, j'ai bien réfléchi. Je me suis dit que la vérité,

  • Speaker #0

    elle tue.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit que si, parce qu'en plus, quand tu lis le texte en détail, c'est pas... Alors, les deux premières paroles, c'est Ausha, Hachem, Elokechem, je suis l'éternel, votre Dieu, tu n'auras pas d'autre Dieu que moi. On dit que c'est ça qui a été dit. Mais quand tu regardes le détail, ça a été un son divin. Et tu sais, dans les films, souvent, quand la personne va mourir, elle voit toute sa vie. Et je me suis dit, imaginons que dans ce son divin, Les Hébreux ont vu tout le potentiel qu'ils avaient en Égypte. Tout ce qui aurait pu être fait. Toute la manière dont ils auraient pu, puisque c'est marqué dans le texte, ils étaient nombreux. Enfin, ils commençaient à devenir nombreux. Pharaon s'en est inquiété. Ils auraient pu prendre... Et finalement, oui, ils auraient pu aider. Ils auraient pu créer une paix totale avec l'Égypte. Peut-être même prendre le pouvoir dans l'Égypte, mais de manière naturelle, agréable. Et malgré que l'esclavage ait commencé, ils auraient pu observer que c'était un esclavage et réagir. Et ils n'ont pas réagi. Et toute cette vérité... que t'es en pleine tête, en se disant ça a duré 200 ans, c'était trop dur ils ont lâché moi je vais dire,

  • Speaker #0

    je pense qu'il y a le mot vérité et surtout décalage avec cette vérité, c'est à dire qu'en fait d'un seul coup tu te rends compte que t'es complètement à côté de ta vérité, et du coup c'est un drame insupportable et alors d'une certaine manière,

  • Speaker #1

    ce que tu fais en interprétant le rêve, qui explique cette réaction que j'ai eu moi-même, de dire alors moi je t'avais mal jugé, mais je me suis dit c'est vrai, ça touche quoi, ça me parle Et d'autres qui... Alors peut-être est-ce qu'on peut dire que plus on refuse cette connexion, et plus on est touché ?

  • Speaker #0

    Exactement. C'est du mini,

  • Speaker #1

    c'est un mini rêve qui est passé une nuit, donc ça nous fait pleurer ou ça nous change de passe, alors que là, c'est toute une vie qui a été, pour les Hébreux,

  • Speaker #0

    qui nous fait lâcher. Exactement, c'est-à-dire toute une construction, une forme de construction, une réalité, ils ont vécu autour d'une réalité. qui était fausse. Et surtout, ils ont dû observer leur déni par rapport à ce qu'ils sont vraiment, et ils ont observé ce décalage, ce décalage qui est insupportable et qui les a tués. Symboliquement ou réellement.

  • Speaker #1

    Voilà, symboliquement, exactement. Ce qui n'est absolument pas dérangeant à la Torah, le principe de symbolique. Parce qu'on peut mourir symboliquement, il n'y a aucun souci, parce que c'est le message qui passe qui est important.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Donc maintenant, évidemment, cette notion de libre-arbitre. On peut tout de suite utiliser le parallèle entre le choix des Hébreux. Qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ? De quelle manière ils auraient pu agir en voyant cet esclavage se mettre en place ? Ce qui nous permettra, à nous, de comprendre finalement... Comment on peut agir ? En quoi c'est si important, finalement, le libre-arbitre ?

  • Speaker #0

    La question, c'est qu'est-ce que le libre-arbitre ? On peut commencer par là,

  • Speaker #1

    effectivement. Ce sera plus logique.

  • Speaker #0

    C'est ma capacité à faire des vrais choix. Mais qu'est-ce que c'est un vrai choix ? Si je dis vrai choix, c'est-à-dire qu'il y a peut-être des faux... Ausha.

  • Speaker #1

    Ou des choix qui ne m'appartiennent pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Tu viens de répondre à la question. C'est qu'en fait, la plupart des personnes que je rencontre font des choix qui ne leur appartiennent pas. C'est-à-dire qu'en fait, ils sont conditionnés à faire ce qu'on leur demande. Soit ce que le système leur demande, soit ce que leur éducation et leurs parents leur ont demandé. Mais qui sont-ils vraiment ? Qu'est-ce qui leur appartient vraiment par rapport à ce qui ne leur appartient pas ? Pour moi, ça c'est la première condition. Ce travail de tri, c'est la première condition pour pouvoir... De tri, pardon, je... De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    d'accord. De tri, de séparation.

  • Speaker #1

    Travail de tri pour savoir... qu'est-ce qui m'appartient de ce qui m'appartient pas.

  • Speaker #0

    Exactement. Parce que même, je vois beaucoup de coachs en développement personnel qui disent, mais réalisez vos rêves. Mais moi, quand je rencontre les gens et qu'ils me racontent leurs rêves,

  • Speaker #1

    ce n'est pas leurs rêves.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas leurs rêves, c'est des projections. C'est des projections de succès. C'est des projections, je vais devenir Instagrammeur. C'est des projections de succès.

  • Speaker #1

    Et en sorte, tu es gentil ça.

  • Speaker #0

    Je suis gentil, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que l'Instagrammeur, c'est souvent... peut-être même un peu leurs rêves. Alors qu'en réalité, c'est peut-être derrière ce cache, l'obligation de réussir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Derrière ce cache, l'obligation de...

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et puis, je peux être un Instagrammeur. Je parlais avec un ami qui a... un million de vues sur YouTube. Et il me disait, mais tu sais, c'est pas autant bankable qu'on pense. Pour que ça soit bankable, il faut qu'il y ait des contrats derrière, il faut bosser. Et donc, c'est pas parce que j'ai un certain nombre de vues en étant influenceur que derrière, financièrement, ça tombe.

  • Speaker #0

    Après, être influenceur, c'est un exemple un peu caricatural, mais je parle de la personne qui a photographié son assiette et qui va faire un million de vues. Et en fait, la problématique, c'est que cette quête de succès, cette quête de revanche, elle est totalement caricaturale. Mais tu veux te venger de quoi ? L'idée, ce n'est pas de se venger. L'idée, c'est de retrouver ce que tu es profondément, de te l'offrir à toi et de l'offrir au monde, et d'exprimer cette singularité.

  • Speaker #1

    Si j'ai parlé des vues, c'est parce que derrière, il y a l'attente de satisfaire la financière. financièrement, c'est-à-dire mes parents, pour parler d'eux, si je n'ai pas réussi financièrement, ça ne marche pas. Donc je suis dans une frustration parce que j'ai beaucoup de vues, mais ça ne tombe pas. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne suis toujours pas satisfait de ce que je recherche.

  • Speaker #0

    En fait, autour de nous, il y a énormément... énormément d'injonctions, des injonctions de la société, de nos parents, qui nous n'appartiennent pas. Et ces injonctions nous maintiennent comme étant des esclaves.

  • Speaker #1

    Et donc,

  • Speaker #0

    du coup, on croit qu'on va aller vers cette injonction, parce qu'on nous dit, par exemple, « Marie-toi » , on nous dit « Trouve le succès » . Mais ça, en fait, le succès, d'accord, mais c'est pas le sujet, en fait. C'est « Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu as à partager ? » Et là-dedans...

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu apportes ?

  • Speaker #0

    Et là-dedans... ton libre-arbitre, tu peux l'exercer. C'est-à-dire que par l'expérience, par le choix de dire, je vais chercher ce qui m'appartient, du coup je vais pouvoir aller à droite plutôt qu'à gauche en dehors de ces injonctions. Parce que finalement, nos désirs la plupart du temps ne nous appartiennent pas, ce sont juste ces injonctions qui viennent guider notre vie. Et il n'y a pas du tout de libre-arbitre là-dedans, d'après moi.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai envie d'aller plus loin. Est-ce que ce sont les attentes de nos parents, ou parfois les attentes de nos grands-parents,

  • Speaker #0

    de nos barrières de parents ? J'allais le dire. Parce qu'en fait, nos parents, finalement, ils veulent ce que nos grands-parents voulaient. Et nos grands-parents, ils voulaient ce que leurs grands-parents voulaient. Et en fait, on est sur des valeurs qui sont complètement archaïques, qui guident notre vie. La plupart des gens, on est sur, on respecte, on fait des choix qui sont les choix de nos arrière-arrière-grands-parents. Rien n'a évolué. C'est une prison millénaire qui nous enferme. Et ça, c'est extrêmement dur d'en sortir. Mais déjà, il faut accepter de le regarder. C'est-à-dire que retrouver sa propre authenticité, C'est-à-dire séparer ce qui n'est pas nous de ce que nous sommes, la plupart des gens ne font pas ce travail-là. Et donc ils croient qu'ils exercent un libre-arbitre, alors qu'en fait ils font exactement comme tout le monde.

  • Speaker #1

    Et pourquoi ils ne le font pas d'après toi ?

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne nous apprend pas à le faire. D'après moi, le premier renseignement de l'école devrait être bien sûr la connaissance. Et puis le fait d'être capable de séparer, de trier ce qui nous appartient et ce qui n'appartient pas. Magnifique. Pour aller retrouver notre singularité. C'est magnifique. Et on voit bien que l'école ne transmet même plus les connaissances qui nous permettent de nous émanciper. Et ne transmet pas surtout la capacité d'aller chercher en nous. Avec une défiance par rapport à tout ce qui est ésotérique et spiritualité. En disant que tout ça c'est des religions, c'est des sectes et des conneries. Alors qu'en fait c'est simple, ça devrait être le cheminement de chacun de dire on vous transmet des connaissances et on vous transmet le bagage philosophique. ésotérique et spirituelle, pour aller savoir ce qui vous appartient de ce qui vous appartient pas. Ce qui vous appartient pour pouvoir être vous-même des adultes matures avec l'exercice de votre libre arbitre.

  • Speaker #1

    J'allais te dire autre chose, mais c'est pas grave, j'espère que ça reviendra. La société dans laquelle on est, j'ai l'impression, d'une certaine manière, ça n'engage que moi, battu à nous déconnecter d'une partie spirituelle qui est en nous, qui nous appartient, comme si ça l'arrangeait, finalement, qu'on n'aille pas être ce qu'on est, enfin qu'on ne joue pas le rôle qu'on doit jouer dans notre société. Et alors, c'est d'autant plus incroyable que, j'imagine que tu ne seras pas capable de donner la réponse, mais ce n'est vraiment pas grave, est-ce que tu peux me donner le nom des trois premières sections de la Torah ? Le nom qui sont donnés dans les trois parachiotes ? Béréchit. Béréchit, bravo. Donc c'est au commencement, d'accord, la création du monde, logique. Ensuite, Noach.

  • Speaker #0

    Noach.

  • Speaker #1

    Donc Noé, celui qui a fait le bâton là, voilà. avec le déluge, l'arche, le déluge, exactement, et la troisième. Alors, très intéressant, parce qu'on a Béréchit, création du monde, c'est tout un chapitre. Ensuite, on a cette histoire de déluge. Qu'est-ce qui se passe ? Avec un être, Noé, et juste après, on pourrait imaginer qu'après le déluge, reconstruction du monde, etc. Non, non, non. On va attaquer tout de suite l'histoire d'Abraham. Et de la même manière que Noach, donc son nom en hébreu, Noé, le section s'appelle comme ça. Celle qui va nous présenter Abraham ne s'appelle pas Avraham, elle devrait s'appeler Avraham, une prénom à Avraham, elle s'appelle l'er-lecha. Et l'er-lecha veut dire « par pour toi » .

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Magnifique !

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, regarde, on est à la construction du monde. On a le monde qui fait un peu n'importe quoi,

  • Speaker #0

    donc destruction,

  • Speaker #1

    construction-destruction. Très intéressant quand même cette notion, je viens d'y penser maintenant. Construction-destruction.

  • Speaker #0

    Exactement, ça va le faire.

  • Speaker #1

    Et ensuite, attention, tu reconstruis, mais reconstruis bien. Fais-le pour toi. Parce que, pour ceux qui étudient un tout petit peu, juifs ou pas juifs, qui connaissent la Bible, quand on le lit, on le lit comme une histoire. Dieu est venu parler à Abraham, il dit, casse-toi avec ta famille, machin. Il n'y a personne qui est venu lui parler. Ça veut dire qu'il n'y a pas eu de témoin qui est venu dire, attends, il s'appelait Sébastien X, Dupont, il l'a rencontré, il a dit, moi je vais te donner un conseil, tu devrais partir, parce que c'est très bien pour toi. Non, c'est une... une voix ou une pensée ou quelque chose de très concret, ok, pour l'être, mais il doit avoir un libre arbitre. C'est-à-dire qu'il doit faire le choix d'aller au bout de ce qu'il entend. Encore une fois, et je l'avais dit une fois dans ma chaîne, c'est le premier schizophrène de la Torah, Abraham. Vraiment le premier schizophrène, parce qu'il entend quelque chose et il va au bout de cette histoire. Et il embarque femme et enfant et il quitte tout. Et lui aussi, comme Moïse, son père est le prêtre du village. Donc, il est quelqu'un d'important. Il a tout pour être tranquille. Pourquoi tu t'en vas ?

  • Speaker #0

    Ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, finalement, la Torah, la Bible, racontent toujours cette émancipation.

  • Speaker #1

    Exactement. Et ce choix.

  • Speaker #0

    Et ce choix. Et moi, finalement, j'ai fait un peu le choix d'Abraham. Toi, tu as fait le choix de Moïse. Moi, j'ai pris ma femme et ma famille pour partir de France, pour aller vous dire à Tubaï.

  • Speaker #1

    Excuse-moi, je ne peux pas te laisser. Tu as dit par. Par quoi, tu voulais dire ? Par obligation ? Par nécessité ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    Presque on pourrait conclure avec cette phrase et laisser les gens réfléchir à ça. Tu peux me la répéter, je t'en supplie.

  • Speaker #0

    Il y a une force plus forte que moi qui m'y pousse.

  • Speaker #1

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est en fait pour notre épancipation, aussi parce que notre chemin n'est plus en France. Et ça, je ne peux pas l'expliquer de manière rationnelle.

  • Speaker #1

    Et ça, ça pourrait être l'Espagne pour un autre, l'Angleterre, l'Apérit, ça pourrait être une personne à Dubaï qui ne voudrait plus rester à Dubaï, ou une personne aux Etats-Unis. Donc ce n'est pas le lieu qui est important.

  • Speaker #0

    Parce qu'en dehors des arguments rationnels que je pourrais donner, c'est énergétique. C'est une perception. Ma perception me dit, pars, va à Dubaï.

  • Speaker #1

    Alors maintenant, je suis obligé de réagir par rapport à ce qu'on a déjà dit dans une vidéo précédente. Tu m'as dit, finalement, ça ne touche qu'une petite quantité de personnes, qu'une élite qui est capable d'accepter cette vérité.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas dit élite, parce que je pense que c'est... Oui,

  • Speaker #1

    excuse-moi, c'est moi qui le dis. Oui, je dis élite, parce que dès que c'est une petite partie, ça me paraît... Mais ce n'est pas péjoratif. C'est une... Quantité de personnes qui est prêt à accepter ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y a une partie des personnes qui sont plutôt rationnelles, je crois ce que je vois, et je réagis de manière, dans un lien de cause à effet, aux événements qui m'arrivent, sans y mettre particulièrement de sens ou d'introspection. Et il y a une partie comme nous qui va être plutôt dans l'introspection, et ça veut dire que si ça m'arrive, c'est qu'il y a un sens, c'est que je l'ai créé ou mon âme me l'envoie, et je dois grandir grâce à cet événement, même si c'est douloureux. Moi, je prends tout ce qui m'arrive d'un point de vue personnel pour grandir. Et donc, c'est vrai qu'il y a un peu deux façons de penser, et c'est difficile de basculer dans l'autre camp. C'est-à-dire que les personnes qui sont uniquement dans le rationnel ne basculent pas dans le spirituel, même s'il n'y a pas vraiment une appétence, alors que nous, on va être dans cette introspection, et on verra tout le monde sous cet angle-là. Et il n'y a pas un côté qui est meilleur que l'autre, c'est vraiment deux modes de fonctionnement qui sont vraiment différents et complémentaires. Notre chemin... Quand on est dans l'introspection, c'est un chemin aussi difficile parce que c'est une remise en question permanente. Donc j'ai l'impression que moi toujours, j'étais sur un sable mouvant. C'est-à-dire qu'en fait, je remets constamment ma réalité en question.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment on appelle ça, mais c'est ce fil entre deux montagnes où on marche.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement.

  • Speaker #1

    Sincèrement, des fois, c'est déroutant.

  • Speaker #0

    C'est déroutant.

  • Speaker #1

    C'est vraiment déroutant.

  • Speaker #0

    C'est tout le temps déroutant. Et les moments de paix sont difficiles parce qu'en fait, du coup, on est toujours dans ce moment où on se dit cette quête de sens finalement fait qu'on a toujours besoin de se remettre en question.

  • Speaker #1

    Tu vois, je vais te raconter un truc. Dans le mouvement chassidique, on a l'habitude, alors évidemment, on est très ésotérique, on est très porté sur le spirituel, et on considère qu'une âme qui quitte ce monde, lorsqu'elle est sage, est encore plus puissante qu'avant. Pourquoi ? Parce qu'elle est plus limitée par son enveloppe corporelle. Jusque là, il y a du sens. Donc, moi, qui suis de mouvements racidiques, qui ai bercé dedans...

  • Speaker #0

    Racidiques, pour la plupart des gens, c'est les mouvements religieux habillés en noir. Ouais,

  • Speaker #1

    alors là, tu m'as donné la pire image qu'on puisse donner, parce que si tu me colles cette image-là, moi, je...

  • Speaker #0

    Alors que tu sais que tu n'y es pas tout.

  • Speaker #1

    Je mets la boule à zéro direct.

  • Speaker #0

    Paradoxalement, c'est un mouvement qui est très joyeux.

  • Speaker #1

    C'est la base, c'est le fondement même de ce mouvement-là. En fait, on part du principe, le père. de ce mouvement s'appelle le Baal Shem Tov, Rabbi Yisrael Baal Shem Tov. Rabbi, c'est le titre, d'accord ? Roche B'nei Yisrael, la tête des enfants d'Yisrael. Donc, le maire, le gouverneur, ce que tu veux, c'est un titre. C'est un titre, bien sûr, en faisant une différenciation, mais c'est un titre. Cet homme-là n'est pas à la base un grand sage. Il n'est pas en tout cas connu comme tel. Il est connu comme un érudit, simplement, dans son petit coin, la synagogue. Et il va révolutionner tout. Il va comprendre que... Le monde est en train de perdre un sens, le sens. Et quand je dis le monde, c'est les enfants d'Israël en priorité. Ils apprennent la tradition, ils la répètent, ils la répètent, ils la répètent, le Talmud, la Mishnah, etc. sans véritablement comprendre le fond des choses. Ils décident de révéler certains secrets de la Torah parce qu'ils se rendent compte que si on n'est pas dans le libre arbitre, si on n'est pas en train de révéler au monde sa part intrinsèque pour apporter un plus... à quoi bon être là ? Et que la Torah est une arme, véritablement, avec plusieurs balles, pour se tirer sur soi-même et révéler tout ça. D'accord ? Dans la joie. Voilà, pour revenir à la joie. Et donc, dans ce monde-là, à chaque fois, si tu veux, c'est ça pour moi un Ausha, c'est quelqu'un qui suit son sage, qui est une référence, et qui l'aide à utiliser le texte pour pouvoir avancer et comprendre quel est son rôle. Pour moi, c'est ça, être un Ausha, c'est rien d'autre. Ni être habillé en noir, parce que je ne le suis pas. Ni avoir une longue barbe. Moi, comme j'ai toujours dit, à la base, j'ai une barbe parce qu'une copine m'avait dit quand j'étais célibataire, ça attire pas les filles. Donc à la base, c'est pour ça que j'ai cette barbe.

  • Speaker #0

    Ça doit partir de là, moi aussi, quand j'étais célibataire, je dois te dire.

  • Speaker #1

    Vraiment, pas du tout. L'habit ne fait pas le moine, et tant mieux. Par contre, voilà.

  • Speaker #0

    Un point important, c'est que tu as dit se tirer une balle dessus.

  • Speaker #1

    Ah oui.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu m'as dit que quand la vérité et la Torah étaient révélées, ils sont tous morts.

  • Speaker #1

    Eh, bravo ! Bravo ! Ah, je n'avais pas vu ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, effectivement, la révélation va avec une forme de mort. C'est-à-dire parce qu'on va tuer des parties de nous-mêmes qu'on doit abandonner. Abandonner quoi ? Ce qui ne nous appartient pas. Il y a une notion que je voudrais aborder, dont on a discuté juste avant, toi et moi, par rapport au libre-arbitre. C'est la notion de maturité. Moi, je vois qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas la maturité pour assumer leur choix, quel qu'il soit. C'est-à-dire qu'en fait, un choix, quand on le fait... de son libre arbitre, la maturité veut qu'on doit être capable de voir les mauvais côtés, les conséquences négatives des choix que l'on fait. Et la plupart des gens ne font pas ça. Et donc ils n'assument pas les conséquences de leurs choix. C'est-à-dire qu'en fait, derrière chaque choix, il y a un renoncement. C'est-à-dire que si je choisis A, je ne choisis pas B. Et puis il y aura des conséquences négatives, un prix à payer. La plupart des gens ne sont pas ça, ils sont fuyants par rapport aux conséquences de leur choix, ils ne les anticipent pas. C'est-à-dire que par exemple, moi...

  • Speaker #1

    Extraordinaire, franchement, il faut... Tu devrais presque... Enfin, si vous écoutez, mettez la vidéo au ralenti. Il faut bien enregistrer ces mots, ils sont tellement importants.

  • Speaker #0

    Moi par exemple, je vais prendre mon exemple personnel. Je vais à Dubaï. Je pourrais dire, je vais à Dubaï, ça va être fantastique, ma vie va changer, ça va être extraordinaire, ça va être le paradis. Non, je vais à Dubaï, j'en assume les conséquences. j'ai essayé au maximum de les anticiper les conséquences qui sont petites les conséquences qui sont grandes les petites conséquences par exemple que moi je suis parisien j'aime pas conduire, ici on doit conduire tout le temps et on doit se tromper de route c'est tellement énorme c'est une petite conséquence c'est à dire qu'en fait, maintenant j'ai pas le droit de me plaindre quand je conduis, parce que c'est parti de mon choix donc j'ai pas le droit de me plaindre de quelque chose que j'ai souhaité,

  • Speaker #1

    j'aurais dû l'anticiper par contre je t'invite à découvrir le train de Dubaï il est vachement sympa

  • Speaker #0

    Et donc en fait...

  • Speaker #1

    Et en termes de grandes conséquences, tu peux en donner une, tu n'es pas obligé évidemment.

  • Speaker #0

    Les grandes conséquences, c'est qu'ici il y a des problématiques financières qui sont importantes. Qui sont importantes. La garde des enfants, c'est très compliqué. Alors qu'on est dans un système qui est extrêmement facilité en France.

  • Speaker #1

    Et il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #0

    Et voilà, il n'y a pas d'aide.

  • Speaker #1

    Il faut te faire un petit pari ou un peu en France.

  • Speaker #0

    En France, tu arrives, tu as le droit de mettre ton enfant à l'école. C'est un droit en fait. Alors qu'ici, non en fait, il faut que tu trouves l'endroit qui te correspond. Ça coûte très cher. Il n'y a pas de place.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Rien n'est idyllique.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on n'est pas plus proche de la réalité du monde ? À vouloir trop nous faciliter les choses ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, j'ai envie de dire que dès à chaque choix, il y a un prix à payer.

  • Speaker #1

    Oui, mais ce que je voulais dire par là, c'est, est-ce qu'à un moment donné, tu ne t'es pas dit j'ai envie d'aller chercher plus loin ce que je vaux, ce que j'ai envie de faire réellement, sans attendre forcément tout le temps le coup de main ?

  • Speaker #0

    Disons qu'ici, par contre, pourquoi je suis venu ici, des côtés positifs ? C'est-à-dire qu'en fait, du coup, j'ai donné les points de vue négatifs qui sont lourds. Des problématiques financières, des complexités.

  • Speaker #1

    Et qui occupent l'esprit.

  • Speaker #0

    Et qui occupent l'esprit, exactement. De l'autre côté, il y a des choses très positives. Il y a un horizon positif ici. Je pense qu'il n'y a plus d'horizon en France pour l'avenir de notre enfant.

  • Speaker #1

    En tout cas dans la situation actuelle.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ici, c'est vraiment un monde où il y a des perspectives très positives. Notre rencontre, par exemple. Et puis plein d'autres choses. Il y a un état d'esprit qui est très positif, qui n'est pas sclérosé comme en France.

  • Speaker #1

    Si tu peux me permettre, si je peux me permettre, nos rencontres.

  • Speaker #0

    Nos rencontres, bien sûr.

  • Speaker #1

    Parce que toi, t'en as eu plusieurs. Et moi, à chaque fois que je viens, j'en ai plusieurs. C'est quand même extraordinaire, ça.

  • Speaker #0

    Et ça, en France, c'est très compliqué. En fait, on est chacun chez soi, tous repliés sur nous-mêmes.

  • Speaker #1

    Je te confirme, en Israël, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Donc en fait, ici, il y a des choses qui sont possibles, qui ne sont pas ailleurs, avec les contraintes qui vont avec. Donc en fait, quand on fait un choix, qui est le choix de s'expatrier, eh bien, on doit avoir la maturité pour voir les conséquences négatives de Ausha. Mais ça, c'est vrai pour plein de choses. C'est vrai dans les choix qu'on va faire au niveau amoureux. Par exemple, en amour, si on décide de se mettre en couple dans une relation exclusive, il faut être capable d'assumer ce côté exclusif de la relation, c'est-à-dire ne pas étroper sa femme. Si on se met dans des possibilités différentes, dans un couple ouvert et libre, il faut assumer les conséquences de ses choix. Et donc, en fait, il y a quelque chose qui fait que les gens s'engagent et veulent un peu le beurre et l'argent du beurre. Ce qui compte, en fait, c'est la maturité pour faire les choix, c'est-à-dire ma capacité à anticiper les conséquences négatives et mon renoncement quand je fais un choix et assumer Ausha dans toutes leurs dimensions. Mais aujourd'hui, la plupart des gens font des choix comme des adolescents, de manière utopique, sans assumer aucune conséquence de leur choix. Alors que choix... égale renoncement et prix à payer.

  • Speaker #1

    Alors, je vais évidemment revenir à la Bible, à la Torah, parce que là, tu vois, pareil toujours, quand on lit l'histoire en première lecture, ça paraît. Mais il y a quelque chose de plus fort et qui va tout à fait dans ton sens. Moïse vient, Moshe, permettez-moi de le dire en hébreu, Moshe arrive et dit, je vais vous sortir d'Egypte. Je vais vous sortir de vos limites. Je vais vous proposer de la réussite. La réussite, c'est-à-dire le pouvoir d'agir. dans ce que vous êtes capable.

  • Speaker #0

    Le libre arbitre.

  • Speaker #1

    Le libre arbitre. Commentateurs viennent tout de suite et te disent, attention, va pas croire que tous les hébreux ont dit oui. Est-ce que tu sais combien il y en a qui vont accepter ?

  • Speaker #0

    Très peu, 30% je crois.

  • Speaker #1

    20%. 20%. Il y a même un commentateur qui va jusqu'à dire 5%. Non, restons sur 20, c'est déjà faible. 20% acceptent. Et malgré ça, c'est pas fini. Ils sortent d'Egypte. Deep play incroyable. Eh ben non, pas incroyable. Imagine-toi que quand on va voir le détail, il y a un principe quand... Adam et Ève. Adam et Ève, faute.

  • Speaker #0

    Dieu s'éloigne de ce monde, il se cache dans la nature. Et donc par conséquent, tous les miracles sont des miracles qui vont s'affirmer dans la nature. Si tu veux les voir, tu les vois, si tu ne veux pas les voir, tu ne les vois pas. À tel point qu'on dit que comme ça, les miracles d'Égypte n'étaient révélés qu'à ceux qui voulaient les voir. Le vrai miracle, c'est qu'à chaque fois que la date était annoncée par Moïse, elle se passait à la date. Ce n'est pas le fait qu'il y avait une grenouille, l'eau en sang, non. La preuve, c'est que scientifiquement, il y a des scientifiques aujourd'hui qui sont capables de justifier comment ça a pu arriver, un amas de sauterelles, etc. Eh bien, les Hébreux sortent d'Égypte, après avoir vu tout ça, la mer qui s'ouvre, etc. Alors, tsunami, mais boule au bon moment. Encore une fois, il n'y a pas de problème. Ils arrivent dans le désert, ils ne sont pas trop méritants. Donc en fait, ça veut dire quoi méritant ? Ils ne sont pas capables de révéler leur part tout de suite. Donc Dieu dit, au lieu de passer trois semaines, on va passer 40 ans, parce qu'il y a du travail à faire. Le 40, le 4 en particulier, le 40 n'est pas anodin dans la Torah. Et ils ne vont pas arrêter de se plaindre. Ce qui veut dire que malgré que j'ai enlevé mes œillères, il faut encore que j'accepte de regarder à 180° et voir un peu plus. Tu vois, tu peux aller plus loin. C'est ce que tu dis. C'est-à-dire qu'on refuse...

  • Speaker #1

    Exactement. Libre arbitre égale sortir de l'esclavage, comme les Hébreux. Et égale maturité.

  • Speaker #0

    Égale maturité. Très important, cette pointe.

  • Speaker #1

    Mais il y a un troisième point. Et du coup, le troisième point, je voudrais rebondir sur ce que tu m'as dit tout à l'heure, ce que tu m'as dit par message, entre l'histoire du roi David et du roi précédent.

  • Speaker #0

    Shaoul.

  • Speaker #1

    Shaoul. Est-ce que tu peux nous raconter cette histoire ?

  • Speaker #0

    Oui, très rapidement. Les Hébreux n'ont pas de roi, ils réclament un roi. D'accord ? Ils arrivent en Israël.

  • Speaker #1

    Juste après, donc c'est après la... Oui, bien sûr. Bien après, ils arrivent en Israël.

  • Speaker #0

    Oui, pas mal de décennies après. Ils n'ont pas de roi. Parce que si tu veux, Moshe, Moïse, un repreneur, il nomme, sur le Talmud, son élève, celui qui le suit, son successeur, et puis ça avance, ils n'ont pas le droit. Ils réclament, on va faire court, un roi. Le prophète Samuel, Shmuel, va nommer, sous la décision divine, Shaul. Je ne sais pas comment on dit en français, Saoul, Soule. Soule, voilà, Shaoul. Qui va devenir premier roi. Premier roi d'Israël. juste avant David en fait. Et lui va recevoir des ordres divins de temps à autre, c'est pas quotidien, il va gérer Israël comme il doit gérer Israël, et va recevoir des ordres. Et au bout d'un moment, il va recevoir l'ordre de détruire un ennemi sous la volonté divine totalement. C'est-à-dire homme, femme, enfant, bétail, tout. Et il va décider de refuser. Et alors c'est pas n'importe quel ennemi, c'est l'ennemi historique d'Israël, Amalek, les Amalekim. Donc ceux qui vont être les premiers à avoir l'affront d'attaquer Israël en sortant d'Égypte, plusieurs années avant. Et Dieu va dire « Bon, maintenant, ça suffit. Il faut détruire toute trace d'Amalek. » Alors il faut comprendre que, comme on a dit, parfois c'est l'image, chaque mot a un sens. L'homme, c'est le côté masculin, la force. La femme, c'est la manière plus douce. Donc parfois, on fait des erreurs de manière douce, tu sais, on s'excuse. L'enfant... le bétail, chacun a une image et on doit détruire en nous-mêmes cette force-là puissante de A à Z pour pouvoir avancer. Et lui, il refuse. Donc il y a un libre arbitre. Il refuse. Sauf que Samuel, donc le prophète Samuel, Shmuel, va lui dire écoute, Dieu a décidé que ça ne se passera pas comme ça, tu perds ta royauté. Il n'acceptera pas. Il n'acceptera pas. David devient en fait son musicien. C'est comme ça qu'il rentre dans la cour. C'est celui qui lui change un peu les idées. Evidemment, on connaît l'histoire, il va gagner le combat contre Goliath. Shaul va devenir extrêmement jaloux de David, qui va lui courir après pour essayer de mettre fin à ses jours. Il n'y arrivera pas et Shaul sera tué finalement par l'ennemi.

  • Speaker #1

    Tu m'as parlé d'une notion de chez Shaul d'orgueil. Oui. Est-ce que tu peux développer ? Est-ce qu'il y a des éléments qui le montrent ? C'est les éléments que tu viens de me donner ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est les éléments que je viens de te donner. C'est-à-dire que véritablement, il jalouse complètement David. Il n'accepte pas que potentiellement c'est lui le futur roi. Parce qu'il faut comprendre que David n'a pas... C'est pas un spartiate. On n'est pas dans 300 avec un gars avec des tablettes de chocolat. C'est pas du tout ça, c'est l'inverse. Il ressemble beaucoup plus qu'à un balèze.

  • Speaker #1

    Donc on reprend finalement, c'est vraiment récurrent dans la Torah. Donc Shaul doit faire le tri de ce qui est mauvais en lui, pour pouvoir exercer lui-même son libre-arbitre. Le roi, la notion de roi symboliquement... c'est un super libre arbitre. C'est-à-dire qu'en fait, le roi a un super pouvoir de décision.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et là, il est confronté à son orgueil.

  • Speaker #0

    Juste, je mets une parenthèse, le roi, pour aller jusqu'au bout, dans la Torah, on permet la polygamie, donc ancestralement parlant. Attention, un homme ne doit pas avoir beaucoup de femmes, sauf le roi. Il peut en avoir 18. Donc tu vois, ça va jusqu'au bout. C'est-à-dire qu'il a une liberté d'action pas possible.

  • Speaker #1

    Donc il a un super libre-arbitre, mais il a aussi son orgueil.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Et la question c'est, est-ce que notre orgueil permet l'expression du libre-arbitre ? C'est le troisième point que je voulais aborder. Parce que la problématique c'est que, en gros, si je le ramène à moi, si je le ramène à moi ou au non-contemporain, J'ai un super pouvoir. Je peux réaliser ce que je veux. La plupart des gens, de manière inconsciente, les hommes, ils iraient, ce qu'ils voudraient, c'est avoir un yacht avec 10 putes.

  • Speaker #0

    Oui. C'est crûment dit, mais c'est à peu près ça.

  • Speaker #1

    Donc le rêve inconscient de la plupart des hommes, c'est d'avoir un yacht et 10 putes, et d'avoir un orgueil, finalement, un orgueil grand comme la planète. Et ça, est-ce que c'est vraiment l'exercice du libre-arbitre ? Est-ce que c'est vraiment aller chercher ... en soi l'expression de quelque chose d'unique pour pouvoir le déployer dans ses avec ses propres considérations en fait finalement si tout le monde a le même rêve c'était d'avoir un yacht et des buts où elle où est le libre arbitre est ce que ça m'appartient ce choix là c'est génial parce que tu sais il ya un influenceur

  • Speaker #0

    Hyper connu, je ne peux pas donner son nom, j'en sais rien. J'en vois plein, mais je ne connais pas les noms. Il est barbu, assez musclé, il est milliardaire, il est sur des yachts avec plein de femmes, les voitures de luxe, les jets privés. Et là, cette semaine, je vois une petite vidéo de lui en interview. Vraiment, où il dit « j'ai tout fait en fait. J'ai tout fait, j'ai eu trois avions privés, des dizaines de femmes qui se battent pour moi, des voitures en voiture en voilà, les yachts de 100 mètres. » et finalement, il exprime une absence de sens de tout cela. Ça veut dire, évidemment, ça lui a occupé dix ans de sa vie, mais après...

  • Speaker #1

    Mais le problème, c'est qu'en fait, des gens comme ça, qui exposent leur voiture, leur yacht et leur nana...

  • Speaker #0

    acquisition matérielle.

  • Speaker #1

    Exactement, il y en a plein, ça fait rêver tout le monde. C'est-à-dire qu'en fait, ils ont des millions de followers, ces gens-là. Et ça veut dire qu'en fait, on est dans un...

  • Speaker #0

    Millions de followers, sous-entendu, les gens acquièrent,

  • Speaker #1

    valident ce modèle-là. Et où est-ce qu'il y a de la libre-arbitre là-dedans ? En fait, on est véritablement sur des notions qu'on nous incule, qui nous mentent. C'est-à-dire qu'on nous dit, tu peux arriver à ça, mais en fait, il n'y a que très peu de personnes qui arrivent à ça. Et en plus, derrière, quand elles l'ont, il n'y a plus aucun sens, c'est une perte de sens. Et donc, on est sur tout un système qui nous détruit. tourne de notre propre vérité et le propre exercice de notre libre-arbitre. Bien sûr. Et donc, il y a tout un système qui contribue à ça. Et puis derrière, il y a quelque chose de terrible, parce que là, j'ai pris le point de vue masculin, mais je prends le point de vue féminin. Allons-y. Le point de vue féminin, c'est d'épouser ce mec-là.

  • Speaker #0

    Ouais. Qui n'a pas envie de se marier.

  • Speaker #1

    Qui n'a pas envie de se marier. Il n'y a aucune raison. Donc, le point du féminin, c'est d'épouser ce mec-là pour lui dire, arrête de voir tes putes. Et donc, le mec, il va dire, bah oui, j'arrête. Et puis, il va continuer. Donc, en fait,

  • Speaker #0

    on est sur un fait qu'il a toujours... Excuse-moi, il n'a même pas obligé de dire, j'arrête. Parce que quand t'en as 50 qui te courent après, ok, il y en a une qui te plaît un peu plus que l'autre. Sous-entendu, elle te met une condition, arrête d'en voir d'autres. Pourquoi je vais arrêter ? Puisque tu me vois dans mon quotidien, tu m'acceptes, finalement, tu viens vers moi, alors que je suis dans cette combinaison. Pourquoi je devrais...

  • Speaker #1

    changer mais regarde le louis street le louis street c'est vraiment ça le louis street le problème c'est que c'est un très bon film magnifique incroyablement bien joué avec des acteurs magnifiques mais c'est une vérité crue c'est qu'en fait le problème c'est que tout le monde court après ça lui il épouse la plus belle puis il continue à voir avoir son yacht comment il s'appelle le

  • Speaker #0

    vrai personnage je sais plus moi mais je sais plus entre et brian un truc comme ça un autre est vrai bon ce qui est chouette c'est que bon Pour prendre ton exemple, il a fait un petit tour en prison. On ne parle plus du film, on parle de la vérité. Maintenant, il revient au devant de la scène. Il devient un peu consultant.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un coach.

  • Speaker #0

    Très, très bien payé. Il refait plusieurs millions de dollars, mais il ne revient pas sur sa vie d'avant. Et là, je crois qu'il a femme et enfant.

  • Speaker #1

    Il a peut-être dépassé, il a peut-être fait le travail.

  • Speaker #0

    En tout cas, une forme de travail.

  • Speaker #1

    Il est parti peut-être dans une quête de sens et de stabilité qui lui apporte autre chose.

  • Speaker #0

    Il pourrait tout à fait être sur Insta ou sur Youtube, après son nouveau bateau, peut-être plus 100 mètres, mais 20 mètres, etc. Non, il choisit pas ça, il choisit autre chose.

  • Speaker #1

    Moi, Charles, ce que je veux te dire, c'est que ce qu'on est en train de proposer, toi et moi, c'est l'inverse de ça. C'est la profondeur. Plutôt que l'immense... superficialité avec la caricature que je viens de donner mais qui là c'est vrai j'ai forcé un peu le trait mais finalement c'est ce que c'est un peu ce que tout le monde a dans la tête c'est ce succès là eh ben nous on propose une alternative qui est ce pas dire par contre les vies tout seul dans la forêt et clairement pas du tout on est quand même à dubaï à drogue confort on a droit une vie exemple à là où on n'est pas obligé d'être comme ça des dés complètement isolé, au contraire, on crée du lien, mais on propose la profondeur, on propose une alternative. Et c'est ce qu'on est en train de faire, et c'est moi ce qui me tient à cœur, et je sais toi aussi.

  • Speaker #0

    Évidemment. Mais j'ai envie d'aller encore plus loin que toi. C'est que tu dis, finalement, il y a cette quête de réussite, et nous on propose une alternative. Moi je ne crois pas qu'on propose une alternative. Je crois qu'on... On dit très fort, très très fort, ce que énormément de gens pensent tout bas, et qui ne veulent pas soit l'assumer, soit se l'avouer parfois, et ce n'est pas un jugement, par exemple je suis passé par là. Je suis passé par là quand j'avais 25 ans, je me disais, j'ai quelques années pour devenir immensément riche. C'était mon objectif, en fait, jusqu'à me rendre compte, d'abord que je suis arrivé à l'âge, et que l'immense... Je gagnais très bien ma vie, je n'ai jamais eu de problème financier, grâce à Dieu. Je n'ai jamais été extrêmement riche, mais je n'ai jamais eu de problème financier. Et pour autant, je me suis rendu compte qu'il y avait peut-être autre chose dans la programmation. Et là-dessus, tu vois, j'aimerais apporter un sujet. Parce que j'ai l'impression, en tout cas, que la Torah nous présente non pas une manière d'y arriver, mais aussi des conditions pour y arriver. En nous disant, vous êtes dans une galaxie. Vous êtes... Dans la rivière, il y a des poissons. Et dans la rivière, il y a des algues, il y a des plantes. Il y a toutes sortes de choses. Il y a un courant. Il y a des vagues, petites vagues, où il y a du mouvement en tout cas, etc. Il y a plusieurs combinaisons. Tu ne peux pas rentrer dans la rivière et te dire, moi, je vais choisir une rivière calme. Oui, tu peux commencer par une rivière calme, mais tu ne peux pas savoir à quel moment il va y avoir une descente ou autre chose. Tu peux passer dans un moment de rivière, il y a des alligators ou des crocodiles, je ne sais pas où ils sont exactement. énormément de combinaisons. Et la Torah te dit, attention, tu arrives dans ce monde sans choix. En tout cas, pas de choix conscient. Parce que quand même, on te dit que l'âme a décidé de rentrer dans cette famille, etc. Soit dit en passant, il y a une question qui se pose, et je le fais très court, dans les dix commandements. Il y a deux parties. Il y a une partie d'ordre divin et une partie d'ordre qui concerne l'homme. Tu n'auras pas d'autre dieu, etc. Et la dernière partie, donc c'est 5 et 5. La dernière partie du vin. Le commandement, c'est tu respecteras ton père et ta mère. Et une question est posée, pourquoi tu respecteras ton père et ta mère, et dans la partie divine, et non pas dans la... Je te donne la réponse rapide pour tout le monde. C'est qu'en réalité, tu dois accepter et presque réaliser un pardon que l'emplacement où tu es, avec la famille que tu as, c'est la meilleure combinaison pour révéler qui tu es. Et donc, c'est un choix divin. Donc, si tu veux, j'ai compris que la Torah est là pour nous dire... Attention, ça fonctionne d'une manière. Tu peux décider d'être hors service, d'être pas hors sujet, je veux dire, de sortir de cette manière-là, mais tu n'y arriveras pas à révéler tout ce que tu as envie de révéler si tu ne comprends pas comment ça fonctionne.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'y vois trois étapes. J'y vois la première étape. Effectivement, tu choisis tes parents. C'est l'âme qui choisit ou le divin qui choisit tes parents.

  • Speaker #0

    Tu l'acceptes, il est OK.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est parce qu'ils vont être le meilleur révélateur de toi-même.

  • Speaker #0

    C'est très dur ça.

  • Speaker #1

    C'est très dur.

  • Speaker #0

    Je suis obligé de mettre un stop parce que tu imagines ceux qui entendent qui ont eu...

  • Speaker #1

    Des parents terribles.

  • Speaker #0

    Voilà. Terrible. On ne va pas prendre d'exemple, ce n'est pas la peine, on laisse chacun y agir. Tout le monde a compris. Quoi qu'on peut donner un petit exemple, rien qu'un enfant qui se fait battre, peut dire, attends, excuse-moi,

  • Speaker #1

    pourquoi ? Et ce n'est pas le pire.

  • Speaker #0

    Et ce n'est pas le pire. Donc comment on fait pour... Alors, tout de suite, parce qu'évidemment, ça va certainement faire réagir, je prends en témoin le coach américain énorme Anthony Robbins. qui lui a eu une mère alcoolique, je crois que son père il l'a jamais connue alcoolique qui le tabassait comme preuve d'amour un jour il a dit, en montrant sa mère qui aujourd'hui a été guérie heureusement c'est grâce à toi maman que je suis qui je suis mais ça, c'est terrible c'est vrai c'est terrible c'est vrai et crois moi que la violence je l'ai connue de près et de loin dans ma vie de très près et un peu de loin C'est quelque chose où on n'est pas d'accord. C'est-à-dire qu'il y a une forme d'injustice. T'es un gamin, t'es un truc. Non, pourquoi non ? J'ai le droit d'avoir le père idéal qui paraît être en face, qui répare la moto avec son fils le dimanche après-midi, etc. Non, non, tu vois. Donc, clairement, il y a un choix. Je te laisse continuer.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce choix, l'acceptation de ce choix plutôt. L'acceptation de ce choix, le choix de nos parents, le choix qu'on s'est incarné pour pouvoir s'émanciper grâce à eux, même si c'est des parents terribles. Et puis, il y a... cette séparation de cette forme d'asservissement de nos parents, c'est-à-dire des valeurs de nos parents, des valeurs de la société, pour pouvoir faire le tri. Et à partir du moment où on a fait ce tri, par rapport Ausha qu'on avait fait, et qu'on arrive à se séparer de ce qui n'est pas nous, on peut commencer à exercer le libre-arbitre. Et dans les rêves, ça va être le symbole de la voiture. La voiture ou les transports de manière générale. Parce que quand par exemple je prends la voiture, symboliquement, je peux décider de tourner à gauche, je peux décider de tourner à droite, je suis maître de ma vie. C'est-à-dire que j'ai bien pu séparer ce qui ne m'appartenait pas pour pouvoir prendre les décisions et je vais devoir assumer les conséquences de ces choix comme on a parlé précédemment. C'est-à-dire que si je tourne à gauche, je ne sais pas tourner à droite et ainsi de suite. Et puis en faisant l'expérience de ces choix, En expérimentant, je vais pouvoir découvrir qui je suis pour aller vers le meilleur choix. Et le meilleur choix, on bascule sur le symbole de la rivière. Parce que la rivière, qu'est-ce que c'est ? C'est un chemin, comme une route, sauf qu'il n'y a pas des carrefours et des croisements à tous les coins de rue. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Et donc on est sur le meilleur chemin, le chemin de la grâce. Donc le chemin qui est le plus proche de ce que nous sommes profondément, et on va appeler ça le chemin de l'âme ou le chemin divin. Et du coup, quelque part, il y a moins de libre-arbitre. Mais en fait, c'est un super libre-arbitre parce que c'est le meilleur chemin. Et du coup, notre libre-arbitre, quand on arrive à cette fusion entre ce que l'on est profondément et ce que l'on va vivre extérieurement, notre libre-arbitre, à ce moment-là, pourrait se résumer à nous tromper. C'est-à-dire que si je ne suis pas à ce chemin-là, si je sors de ce chemin-là, ça sera moins bien. Donc autant le suivre.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça veut dire, moins bien ?

  • Speaker #1

    Et bien retourner dans le vieux schéma.

  • Speaker #0

    Moins en osmose avec moi-même.

  • Speaker #1

    Exactement, moins en osmose avec ce que nous sommes profondément. Donc tu vois, il y a trois phases. La première phase, j'accepte que j'ai choisi mes parents et ce contexte pour m'émanciper. Je fais le tri de ce qui ne m'appartient pas pour pouvoir exercer mon libre-arbitre véritablement et ne plus être victime des conditionnements extérieurs. Je peux choisir ensuite A ou B, ça permet de me connaître. Et puis après, je trouve le meilleur chemin qui est pour moi, et du coup je le suis. Je le suis parce qu'il est en accord avec ce que je suis intérieurement et la vie que je vis extérieurement.

  • Speaker #0

    Alors, je voudrais rajouter une chose. Tout ce que tu dis, c'est extraordinaire, franchement. C'est l'écho. Être capable d'utiliser son bétenne, son ventre en hébreu, pour être l'écho de tout ce qui résonne.

  • Speaker #1

    Tout à fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    Le corps va s'exprimer. Tu vois, moi, je l'ai déjà dit, j'ai arrêté les médicaments il y a dix ans parce que je trouvais que choisir la solution, c'était facile, mais je ne suis pas contre, je ne suis pas opposé. dans certaines conditions. Pourquoi ? Pour laisser mon corps s'exprimer. Un mal de tête, qu'est-ce que c'est ? L'épaule, qu'est-ce que c'est ? Le ventre, le dos, etc. Et j'utilise un livre qui s'appelle « Le dictionnaire des maladies et des malaises » qui m'aide énormément à comprendre finalement. Il n'y a pas une fois où quand je n'ai pas mal, je ne suis pas capable. Ça va jusqu'à là-dedans, où la vertèbre précise, de voir qu'est-ce qui fait écho, trouver des réponses. Et tu vois là-dedans, je crois que c'est quand même important, on peut même rentrer dans une conclusion maintenant, pour donner des outils, c'est qu'il va falloir apprendre à accepter que notre esprit et notre corps, donc notre esprit, notre âme et notre corps, va résonner en nous pour nous donner la bonne direction.

  • Speaker #1

    Alors je suis totalement d'accord.

  • Speaker #0

    Et finalement, sortir de la voiture, droite, gauche, pour rentrer dans la rivière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, excuse-moi, je vais dire quelque chose, on a du temps. Il y a dans le choix d'écouter cet Ausha, le fait de finalement restreindre la nécessité d'un libre arbitre constant. Où mon libre arbitre, c'est de choisir la rivière.

  • Speaker #1

    Hélas, entre le corps et notre âme, il y a ce qu'on a dans la tête. Et lui, si on n'est pas capable de faire un peu le vide là-dedans, pour laisser passer l'information du corps et laisser passer l'information de l'âme, eh ben on reste dans un circuit fermé. qui fait qu'on aura de plus en plus mal, de plus en plus de douleurs, et que notre âme n'arrivera pas à nous dire, mais attends, mais il faut que tu regardes. Et notre corps aussi va dire, mais il faut que tu regardes. Et donc ça veut dire qu'il faut laisser la place dans notre boîte crânienne ici, pour dire, je m'ouvre à de nouvelles perspectives, et j'accepte de recevoir les messages qui me sont transmis.

  • Speaker #0

    Moi je dis la même chose que toi avec d'autres mots, c'est que l'esprit, la tête, doit décider... de faire ce stop. C'est elle qui va être le chef d'orchestre. Elle va dire, je prends une distance, je recule mon siège, je me détends. Exactement. On va finir par une petite histoire. Si je ne dis pas de bêtises, c'est faire livre Bamidbar. Si je ne dis pas de bêtises. Non, ce n'est pas de Varim, c'est Bamidbar, quasiment sûr. Chapitre Balak. L'histoire de Balak, c'est un roi qui voit les Hébreux arriver, qui vont passer dans son territoire. Les Hébreux lui disent, on va passer, on ne va pas déranger.

  • Speaker #1

    À quelle époque ?

  • Speaker #0

    Sortie d'Égypte. Après ça. Et il va nommer un prophète non-juif, absolument non-hébreu. Donc prophète, c'est aussi possible. Les hébreux n'ont pas l'exclusivité. Absolument pas. D'aller maudire le peuple pour le détruire.

  • Speaker #1

    Le peuple hébreu.

  • Speaker #0

    Il s'appelle Bilam. Bilam, on va résumer l'histoire. Ok, il n'y a pas de problème, c'est mon job, il n'y a pas de souci. La nuit, Dieu se présente à lui et lui dit « Coco, tu ne vas pas faire ça. Ce n'est pas dans les projets. Tu aurais pu, mais je ne vais pas te laisser faire. » Le matin, Bilam se grouille de préparer son âne pour arriver au-dessus de la montagne où il va voir les Hébreux passer pour les maudire. Et en réalité, qu'est-ce qui se passe ? Parce que je voudrais conclure sur l'écho. C'est que tout va se présenter à lui pour lui dire, ton libre arbitre, d'y aller, parce qu'il y va. Ça ne va pas se passer comme ça. L'âne ne veut pas avancer. L'âne tourne à droite, à gauche.

  • Speaker #1

    Fantastique.

  • Speaker #0

    Jusqu'à, et pour moi, tu imagines, avec ce livre dont je t'ai parlé, le Dictionnaire des Maïs, je sais que tu l'utilises en plus, maintenant c'est vrai que je me surprends à ça. des malaises et des maladies, il va aller sur une pierre, lui écraser la jambe. Est-ce que c'est pas hautement significatif ? La jambe qui nous permet de diriger, d'aller d'un point A à un point B, les pieds, etc. Et il va se fâcher, taper l'âne jusqu'à un point où on dit que c'est marqué comme ça, qu'un ange va venir, va libérer la parole de l'ânesse, c'est une ânesse, côté féminin. ok libérer la paix pour lui dire mais qu'est ce que tu veux qu'est ce que tu veux moi je suis qu'un outil moi l'animal je lis suis limité je suis qu'un outil pour te dire d'arrêter d'aller dans la mauvaise direction je suis dans ma voiture droite gauche tu choisis d'aller à droite ou à gauche aucune importance d'aller dans un chemin qui n'est pas le tien le divin est venu tu as donné toutes les réponses pourquoi tu continues tiens intéressant il est venu quand le divin la nuit dans les rêves dans les rêves donc je t'ai donné la direction tu veux pas écoute écoute Et il se sent ridicule et il comprend que là, il y a un moment donné, malheureusement, aujourd'hui, on n'est plus du domaine des prophètes. Israël est un prophète. On est tous prophètes potentiellement. C'est ce qui est écrit dans les textes. Mais bon, concrètement, on l'a perdu. parce qu'on ne sait plus comment faire. Moi, j'ai l'impression qu'on ne l'a pas autant perdu que ça. C'est-à-dire qu'avec beaucoup de travail, beaucoup d'humilité, beaucoup de réceptivité, on peut retrouver des briques, un petit peu, de cette notion-là, c'est-à-dire prophète pour soi-même, qui nous dit où aller. Et pour autant, on continue à faire Bilam, on continue à faire ce prophète qui continue à aller au travail tous les jours, qui prend sa voiture, qui enregistre son ordinateur, qui ne su... Tu connais cette blague ? C'est une vraie histoire sur YouTube. C'était un type dont des amis font croire qu'il a gagné au loto. Un Américain, je crois. Non,

  • Speaker #1

    je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Il est devant sa télé, c'est enregistré, évidemment. Ils ont joué.

  • Speaker #1

    Non, incroyable. Je ne connais pas.

  • Speaker #0

    Et ils lui font croire qu'il a gagné au loto.

  • Speaker #1

    Terrible,

  • Speaker #0

    c'est terrible. Tu imagines le loto américain. On ne parle pas de 20 millions. Je crois que c'était 150, 200 millions à l'époque. Il devient ouf. Il devient ouf, il ne croit personne. Il ne croit personne. Les amis commencent tout de suite à voir comme il devient terrible. De l'arrêter, non. Il prend son téléphone, il insulte son boss, il lui dit je l'amène revenir, de toute façon ta boîte c'est de la zut, etc. Et il voit sa femme et il lui dit de toute façon toi je te déteste, t'es grosse, je t'ai toujours trompé. Et les potes sont blancs parce qu'une blague est devenue une folie. Une folie. Et en réalité, moi, ce que j'ai trouvé intéressant dans cette histoire, c'est tout ce que le gars pense vraiment de cette condition.

  • Speaker #1

    Il a vu le décalage, finalement.

  • Speaker #0

    Est-ce que là, il n'y a pas une mort ?

  • Speaker #1

    Exactement, j'allais le dire, c'est exactement ça. Là, il est... En fait, il est...

  • Speaker #0

    Donc, évitons d'attendre ce moment-là.

  • Speaker #1

    Ce moment-là, oui.

  • Speaker #0

    Parce que la vie risque de nous faire des petites blagues. Et écoutons. Est-ce que tu as gagné ? ça peut être un vrai tirage de l'auto où une fois que tu arrives à Paris il y a une erreur sur le code barre, vous n'avez rien gagné et entre temps, tu as libéré tout ce que tu avais envie de dire, ta parole ça commence souvent par la parole,

  • Speaker #1

    la parole qu'on a pour soi-même puis par rapport aux autres alors que si la personne qui a gagné l'auto elle avait accepté d'écouter, de se libérer elle aurait pu faire un travail progressif et faire le travail qu'on a décrit aujourd'hui fantastique conclusion et le Talmud,

  • Speaker #0

    l'Agmara propose cette version, elle dit dans la vie tu as deux chemins Le chemin court mais long, ou long mais court, lequel vas-tu emprunter ? Voilà. Eh bien écoute...

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Merci,

  • Speaker #1

    c'était fantastique.

  • Speaker #0

    Quel échange fantastique.

  • Speaker #1

    Fantastique, ouais. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

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