Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Mindways, créer un podcast, c'est bien plus que parler dans un micro. Et ça, personne ne te le dit. Aujourd'hui, je vais t'emmener de l'autre côté du rideau, là où on ne met jamais la lumière. Tu le sais sûrement, le podcast a explosé ces dernières années. En 2025, il y a déjà plus de 4,4 millions de podcasts dans le monde. Et chaque semaine, c'est plus de 11 000 nouveaux shows qui voient le jour. Pour faire court, ça veut dire qu'en théorie, il y a une nouvelle ville entière de podcasteurs qui se lancent tous les trois jours. Mais la vérité est beaucoup moins glamour. 90% des podcasts s'arrêtent avant l'épisode 3 et parmi ceux qui continuent, la majorité n'atteindra pas l'épisode 20. Globalement, si tu dépasses l'épisode 21, tu entres déjà dans le top 1% des podcasteurs mondiaux. Et pour commencer à avoir de vrais résultats, il faut tenir en moyenne 2 ans et une centaine d'épisodes. Et c'est pourtant 93% des podcasteurs qui vont abandonner avant d'y arriver. Alors je pose la question, pourquoi tant de gens s'arrêtent ? Parce qu'un podcast, ce n'est pas juste appuyer sur rec, c'est un vrai marathon et aujourd'hui, on va en parler. Quand j'ai lancé Mindways il y a un petit peu plus de deux ans, je pensais que le plus dur serait de parler devant le micro et j'en étais pas à mon coup d'essai. Et en fait, c'est clairement pas ça. Le micro, c'est 10% du boulot environ. Tout le reste, c'est ce qu'on ne voit pas. Il va y avoir la préparation. Trouver un sujet, le creuser, organiser tes idées, lire des bouquins éventuellement sur le sujet. Et crois-moi, même une idée géniale, si elle est mal structurée, ça va te donner un épisode plutôt bancal. Tu vas avoir la partie « Choisir un micro » . comprendre les logiciels, apprendre à régler un son pour avoir un son propre. Et au début, c'est souvent de la débrouiller. Tu vas avoir ensuite le montage, parfois c'est 2 à 3 heures de travail pour sortir 30 minutes d'audio fluide. Si tu as un invité, il faut trouver l'invité, le convaincre de te rejoindre. Ce n'est pas si dur que ça, mais ça reste du boulot. Lui envoyer éventuellement des questions, éventuellement convenir d'un rendez-vous, soit physiquement, soit en virtuel. Une fois que tu as enregistré ton podcast, il va y avoir la diffusion. Donc, gérer ton hébergeur, le diffuser sur les plateformes, tout ça peut se faire de manière très automatique. Ce qui est moins automatique, ça va être le SEO, les descriptions, parce que si tu balances ton audio sans tout ça et sans contexte, globalement, tu ne trouveras personne. Enfin, il y a la communication, créer des visuels, teaser sur les réseaux. alimenter régulièrement les réseaux, répondre aux auditeurs quand ils ont des questions et éventuellement sur leurs avis. Ajoute à ça ce qui est peut-être finalement le plus difficile qui va être la pression silencieuse, toutes ces petites voix qui te disent est-ce que ça va plaire ? Pourquoi je fais ça ? Est-ce que je parle dans le vide ? Bref, finalement, tu seras très rapidement ton propre obstacle. Et ça, on n'en parle jamais. Et pourtant, c'est ça qui arrête la majorité des podcasteurs. Allez ! Si t'avais promis les coulisses, voilà ce que personne ne dit. Tu vas rencontrer des galères techniques. Tu vas enregistrer un épisode entier et te rendre compte que finalement t'as pas branché ton micro. Tu vas éventuellement avoir des problèmes de webcam alors que t'as ton invité de l'autre côté. Tous ces problèmes techniques, ça t'arrivera forcément. Tu vas passer des heures à couper des « e » des tics de langage jusqu'à détester le son de ta propre voix. Tu auras forcément, et en tout cas si t'as des invités, des désistements de dernière minute, pour tout un tas de raisons, bonnes ou mauvaises, peu importe, ça arrivera. T'as fait un épisode incroyable, t'es ravi, super content, et pourtant il va faire que trois écoutes. Tu vas avoir des vrais moments de solitude devant tes stats, déjà pour les comprendre, et puis ensuite en voyant qu'elles sont pas bonnes, et finalement te dire mais à quoi bon tout ça ? Ça, c'est la réalité, c'est... pas la vitrine, c'est pas LinkedIn, c'est pas les grands posts sur j'ai 100 000 écoutes par mois, etc. Non, c'est la vraie vie. Celle où tu dois te battre avec ton propre mental pour continuer. Et crois-moi, tous les podcasteurs passent par là, même les plus gros. Et finalement, il n'y en a que très peu qui osent le dire. Ici, le Sébastien du montage. Il y a des petites informations que j'ai oublié de te donner concernant les backstage d'un podcast. Une des informations importantes, c'est le coût. du podcast. L'hébergement de ton podcast va te coûter potentiellement de l'argent. En effet, si tu le mets sur Spotify, la bonne nouvelle, c'est que c'est gratuit. Si tu utilises une plateforme comme Ausha, par exemple, qui est l'une des plus célèbres, mais qui va te permettre de gérer à peu près tout le contenu de ton podcast, la description, la diffusion, la gestion des mots-clés, etc., ça commence à 15 euros par mois environ, jusqu'à des prix jusqu'à 69 euros par mois. Et ils vont te proposer également des services additionnels. Des services additionnels qui vont être des aides, notamment ce qu'ils appellent le Podcast Search Optimization, qui est censée... t'aider à référencer ton podcast et ça, ça coûte 49 euros par mois et le Ausha Intelligence qui te permet également de t'aider sur la création de tes descriptions, de créer un certain nombre de choses, va te coûter 10 euros par mois supplémentaires. Donc globalement si tu veux avoir quelque chose d'assez bien chez Ausha, ça peut vite te coûter quasiment 100 euros si tu veux avoir un package assez complet. Donc garde-le en tête. quand même quelque chose d'assez cher. Il y a également tous les services type Riverside dont je parle, par exemple, pour enregistrer ton podcast avec des invités à distance. C'est extrêmement performant, mais tout ça, ça a un coût. Et de mémoire, on est sur une vingtaine d'euros par mois. Donc si tu fais quelque chose, allez, à minima, mais que tu payes les services, t'es très rapidement sur un petit budget à 50 euros par mois, malgré tout. Si t'es sur Spotify, la bonne nouvelle, c'est que c'est gratuit et niveau des stats, ils sont... assez complet. Aujourd'hui, j'ai deux podcasts, Mindways et un autre podcast sur la moto. J'en ai hébergé un sur Spotify pour voir un petit peu ce que ça donnait. Et honnêtement, le service, il est hyper quali. Tu peux mettre des vidéos et tes stats sont très complètes. Là où si tu veux avoir le même niveau de statistique sur Ausha, il va falloir payer. Alors, pourquoi on continue ? On continue parce qu'un podcast, c'est aussi une liberté totale. Il n'y a pas d'algorithme, pas de format imposé, juste toi et ton micro. C'est des conversations, souvent profondes, avec des invités que tu n'aurais probablement jamais eues ailleurs. C'est des rencontres. Et certaines de mes plus belles discussions, je les ai eues grâce à ce micro. Ça va être le message d'un auditeur qui te dit que ton épisode l'a aidé à traverser une période difficile ou simplement à débloquer un problème. Et ça, ça vaut honnêtement mille écoutes anonymes. Et enfin, ce sentiment de créer quelque chose d'unique qui te ressemble à ton rythme et avec ta voix. Tu peux me croire, quand tu reçois ton premier message d'un auditeur qui est touché par ton contenu, tu comprends pourquoi tu continues. Alors soyons clairs, improviser ça suffit pas. Comme tout projet créatif, le podcast ça s'apprend. Et si tu veux éviter la majorité des erreurs que je viens de te raconter, il existe des ressources. Tu peux par exemple regarder la formation de Caroline Mignot, qui a une formation ultra complète sur le podcast. Elle couvre à peu près toutes les étapes de comment trouver une idée. en passant par le choix du micro jusqu'à la diffusion et même la monétisation. C'est typiquement le genre de ressources qui peut faire la différence entre un podcast qui va faire trois épisodes et un podcast qui va s'inscrire dans la durée et attirer une audience fidèle. Je le dis souvent, se former, être coaché, ce n'est pas une perte de temps, c'est un accélérateur et ça te donne des outils, la confiance nécessaire et ça t'évite surtout de galérer dans le noir. Encore le Sébastien du montage et cette fois-ci, c'est pour une super bonne nouvelle. Je t'ai parlé de la formation de Caroline Mignot. J'ai une super nouvelle, elle m'a proposé un code promo pour te donner 20% sur sa formation, valable dès maintenant. Il suffit que tu rentres le code SEBASTIEN20, je te mets tout ça en commentaire, pour que tu puisses t'inscrire à sa formation et bénéficier de l'offre. Alors ce que tu dois savoir avant de te lancer, c'est que tu n'auras pas besoin du meilleur micro au moins au début, tu vas surtout avoir besoin de régularité. Ce n'est pas le matériel qui fait la différence, c'est ta capacité à créer du lien. Tu vas devoir apprendre à aimer le processus, parce que les résultats vont mettre beaucoup de temps à arriver. Tu vas devoir apprendre à dompter un certain nombre d'outils, et tu verras qu'aujourd'hui, il y a beaucoup d'outils dopés à l'IA qui vont quand même énormément t'aider. Riverside, par exemple, qui te permet d'enregistrer des épisodes avec des intervenants à distance. et de faire le montage quasiment en un clic. Et ça, c'est quand même un vrai gain de temps. Si tu veux parfaire les choses, il faudra revenir dessus. Mais en tout cas, quand tu débutes, ça peut t'aider. Tu vas avoir des outils de nettoyage du son, notamment... L'outil d'Adobe qui est assez génial et la V2 est assez miraculeuse et nettoie clairement des sons même si t'as un son qui est pas terrible au départ. Donc vraiment ça peut t'aider. Tu vas devoir accepter de publier des épisodes qui de toute manière seront imparfaits. Ton premier sera moins bon que ton dixième, ton dixième moins bon que le cinquantième et c'est normal. Et un des trucs hyper important c'est de trouver ton pourquoi. Pourquoi tu le fais ? Parce que c'est grâce à ça que tu vas tenir et que tu n'auras pas envie d'abandonner. Si t'as ça, t'as déjà 80% du chemin. Pour moi, créer un podcast, c'est bien plus que parler dans un micro. C'est un voyage, un mélange d'excitation, de doute, de galère, de moments magiques, d'apprentissage, de belles rencontres. Et si toi aussi, tu veux te lancer, fais-le, mais fais-le en connaissance de cause. Dis-moi d'ailleurs où tu en es. Est-ce que tu rêves de lancer un podcast ? Est-ce que tu viens de commencer ? Ou est-ce que t'es en plein dedans et que tu fais face à toutes les galères que je viens de te décrire ? Viens m'en parler, j'adorerais échanger avec toi. Tu peux évidemment commenter, laisser un avis. C'est avec grand plaisir que je te répondrai et qu'on pourra en discuter. Enfin, si tu connais quelqu'un qui parle souvent de lancer son podcast, partage-lui cet épisode, ça pourra peut-être l'aider à voir la réalité en face. Si tu veux aller plus loin, je t'invite à jeter un œil à la formation de Caroline que je te mets en description de l'épisode. C'est une ressource précieuse pour construire un projet solide et durable. N'hésite pas à me rejoindre sur l'ensemble de mes réseaux sociaux, que ce soit mes réseaux perso escoreware ou l'Instagram de Mindways, mindways underscore fr sur Instagram. Partage ces épisodes, abonne-toi au podcast, ça aide vraiment le podcast. Et il ne me reste plus qu'à te dire à très vite. Merci infiniment de m'avoir rejoint pour cet épisode de Mindways. J'espère que tu as apprécié cet épisode autant que j'ai adoré le faire. Explorer de nouvelles perspectives et idées est ce qui fait battre le cœur de ce podcast. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner à Mindways ou à la newsletter pour ne pas manquer mes futurs sujets. Tu peux le faire sur ta plateforme de podcast préférée et si tu souhaites rester à jour avec les dernières nouvelles et mises à jour, suis-moi sur les réseaux sociaux. Tu me trouveras sous escorloer sur Instagram et X pour des discussions et des aperçus exclusifs. Ton soutien est la clé de la poursuite de cette aventure. Tes commentaires, avis et partages sont toujours appréciés. Merci encore d'être à mes côtés. Reste curieux, reste connecté. 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