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MODE D'EMPLOI - Créer sa marque et en vivre

Lancer sa collection en production : les 6 éléments necessaires

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27min |06/01/2025
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MODE D'EMPLOI - Créer sa marque et en vivre

Lancer sa collection en production : les 6 éléments necessaires

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27min |06/01/2025
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Description

Dans cet épisode de Mode d'Emploi, on s’attaque à une étape clé pour toutes celles qui rêvent de voir leurs idées prendre vie : le lancement en production de votre première collection.


Créer des vêtements, ce n’est pas juste dessiner et produire. Entre les deux, il y a tout un monde d’étapes indispensables pour que tout se passe bien… et surtout pour éviter les galères une fois la production lancée.

On oublie souvent que produire une collection demande de l’organisation et des outils bien définis. Sans ça, on risque de perdre du temps, de l’argent, et parfois même la confiance de ses partenaires ou clients.


Dans cet épisode, je vous explique pourquoi il est essentiel de bien préparer cette étape avant de vous lancer. Vous découvrirez comment anticiper les besoins, poser les bases et éviter les erreurs courantes qui peuvent ralentir (ou pire, mettre en danger) votre projet.


Prête à poser des bases solides pour votre marque ? C’est parti !


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Si cet épisode vous a plu, une note 5⭐ et un commentaire sont un vrai shot de motivation pour moi ! Donnez votre avis et vos étoiles, sur Spotify, Appel Podcast ou la plateforme de votre choix.


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Générique Escaz©


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Mode d'Emploi, le podcast incontournable des marques engagées. Je suis Audrey, styliste, consultante et hackeuse au service des entrepreneurs mode et lifestyle. Depuis 2018, j'accompagne les créateurs et créatrices pour donner vie à leurs projets en partageant les conseils et les secrets bien gardés des clients de marques pour réussir. Dans ce podcast, nous allons pirater les techniques et méthodes de l'industrie pour les mettre entre les mains de marques indépendantes comme la vôtre. Alors, que vous souhaitiez créer votre marque en partant de zéro, lui donner un coup de boost en demandant plus et mieux. Vous êtes au bon endroit. Mes très chères créatrices, je suis ravie de vous retrouver pour un tout nouvel épisode de Mode d'Emploi. Cet épisode est le tout premier que j'enregistre en 2025. Donc, j'en profite pour vous souhaiter une belle année, de beaux projets, de la réussite et surtout un avenir radieux pour la mode éthique et l'entrepreneuriat engagé. Je voulais aussi remercier Alice pour tous ses commentaires sous les épisodes de ce podcast depuis son lancement. Dont un qui dit... Merci pour ton accompagnement, c'est vraiment très précieux quand on a l'idée, l'envie mais qu'on ne sait pas trop par où commencer. Le milieu de la mode n'est plus aussi fermé depuis toi, ton programme Créer sa marque est le meilleur investissement que j'ai pu faire en tant qu'entrepreneuse. Et elle ajoute dans un dernier commentaire qu'elle a hâte d'avoir la V2 du programme car la V1 est déjà une pépite d'après elle. Merci Alice, je suis contente que ma mission réussisse grâce à ce podcast et grâce à mes accompagnements. Merci mille fois pour ta fidélité et pour tous tes commentaires qui aident vraiment, vraiment le podcast à se faire connaître. Donc n'hésitez pas à faire comme Alice et à laisser des commentaires et des notes 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix. Passons au thème de l'épisode du jour qui est le lancement en production de votre collection. Lors des appels découvertes que je fais avec des porteuses de projets pour qu'elles puissent ensuite intégrer probablement le programme Créer sa marque, on échange souvent sur cette thématique puisqu'elles se rendent compte... qu'avant de pouvoir lancer une production, la production de leur première collection, il y a de nombreuses choses à faire, de nombreuses choses à avoir et à créer. Et là, je ne parle pas uniquement du dessin, puisqu'il y a tout un processus par lequel passer. Donc j'ai décidé de vous proposer la liste des 6 choses à avoir pour lancer votre toute première production. Cela devrait vous aider à y voir plus clair, mais surtout à bien comprendre pourquoi vous en avez besoin, pourquoi ils sont indispensables et comment vous les procurer, et comment... les créer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors je ne peux pas parler de production sans faire une petite mise au point avant de vous lister ces six éléments. Un rappel, créer un vêtement ou créer des vêtements c'est bien plus que dessiner et produire. Entre les deux, entre dessiner et produire, il y a de nombreuses étapes. Et en fait depuis plusieurs années la fast fashion, le gros problème de la fast fashion c'est que son objectif c'est de nous faire... oublier la valeur d'un vêtement et donc nous faire oublier que créer des vêtements demande du travail, un travail qui est humain, qui est parfois artisanal dans la plupart des cas. Et ça la fast fashion elle arrive à nous faire oublier avec des prix cassés, des collections qui arrivent très rapidement voilà avec une certaine facilité à proposer de la sape tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps. Et donc par exemple on a presque oublié pour la plupart des gens d'ailleurs totalement oublié que Pour avoir un vêtement, tout part d'une graine de coton, par exemple, pour un vêtement en coton. Tout part d'une graine d'un agriculteur qui produit du coton. Cette graine, elle va pousser, elle va devenir une fleur de coton, donc une fibre, puis un fil qui sera tissé ou tricoté pour devenir un tissu, et qui sera ensuite coupé et cousu pour devenir un vêtement. Et là encore, je vous la fais courte, c'est-à-dire qu'on parle d'un vêtement qui n'est pas teint, qui n'a pas de mélange de matière, etc. Enfin voilà, là... Je vous parle d'un processus très rapide et pourtant on parle vraiment d'une graine de coton. Donc c'est important de se rappeler et de bien avoir en tête quand on se lance dans la création d'une marque de vêtements qu'entre notre idée et le lancement en production, c'est-à-dire en série, quand je parle d'une production ça peut être 10 pièces comme 100 pièces par modèle, peu importe, ça reste de la série et ça reste donc une production. Entre notre idée et ce lancement en production, il doit... se passer beaucoup de choses. C'est obligatoire. Ces choses-là, c'est toutes les étapes et les éléments à faire, à créer pour préparer la production. Et vous devez, vous, absolument passer par là. C'est impossible de faire autrement, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas passer de l'idée ou du dessin à la production directement. Ce n'est pas possible. Je le redis parce que c'est des choses que j'entends souvent en appel découverte. J'ai déjà eu cette conversation de la personne qui me dit « Ma collection, oui, elle est déjà créée, enfin, dans ma tête. » Mais en fait, une collection pour être créée, elle doit être produite. Et une collection dans sa tête, ce n'est rien. Une idée ne vaut rien. Et alors une idée d'un vêtement dans sa tête ne vaut absolument rien. Pareil, j'ai déjà eu des échanges d'ordre d'appel où on me disait « Ah ouais, mais moi je pensais simplement envoyer mes idées à un atelier et puis voilà, récupérer ma production dans les semaines qui suivent. » Mais en fait, entre tout ça, il y a énormément d'étapes. Celles qui sont déjà passées par là le savent, celles que j'accompagne le savent puisque c'est tout l'objet du programme Créer sa marque qui va vous aider à comprendre ces étapes et à passer sereinement par toutes ces étapes. C'est un processus qui est très intéressant, qui est le plus intéressant en général pour les créatrices parce que c'est la partie création justement. Donc c'est un processus qui est certes un peu long, un peu compliqué parfois, mais c'est le cœur. de votre expertise quand vous créez votre marque de vêtements. Bien sûr, il y a toute la vente, mais cette étape de passer de l'idée à la production, c'est-à-dire de passer d'une simple inspiration, d'une simple idée à quelque chose de matériel, à un vêtement, à quelque chose qui va être porté, tout ce process-là est trop intéressant et il est surtout trop indispensable. Vous ne pourrez pas faire autrement. Donc voilà, ça c'était une petite mise au point. Je le rappelle, je le redis parce que j'entends trop souvent... le contraire ou en tout cas je tombe trop souvent sur des personnes qui n'en ont pas conscience et quand on veut créer sa marque il faut en avoir conscience parce que même en créant une marque de fast fashion par exemple ce processus existe, ce processus est là et c'est juste que la fast fashion arrive à vous le faire oublier mais gardez le en tête maintenant que cette mise au point est faite on ferme la parenthèse, voici donc les 6 choses dont vous aurez besoin pour vous lancer dans la production de votre toute première collection ou de votre prochaine collection, peu importe. La première chose, ça va être ce qu'on appelle la structure de collection. C'est un outil qui est utilisé dans l'industrie de la mode pour des productions, pareil, des petites comme des grandes productions, peu importe. La structure de collection, c'est un document qui résume et qui définit quel modèle vous allez produire, à quel prix, dans quelle taille, etc., quelle quantité, qui va résumer toute l'ADN, enfin pas l'ADN là, la liste de votre collection. C'est un outil qui découle de votre business plan, de votre projet, etc. C'est un exercice que vous devez faire et c'est un outil que vous devez produire vous. Si vous ne l'avez pas, ce document-là, si vous n'avez pas de structure de collection, en fait, le risque se situe autour de tout le pricing, de tous les coûts. C'est-à-dire que si vous n'avez pas de structure de collection, ça veut dire que vous n'avez pas forcément défini le prix ou... que vous n'avez pas forcément réfléchi à tous vos prix, alors vous allez suivre un peu bêtement les prix de revient que votre atelier vous aura communiqué, ou que vos ateliers vous auront communiqué sur devis. Vous n'allez pas donc contrôler vraiment votre marge, vous n'optimisez pas les coûts liés à votre collection, et donc vous ne savez pas ce qui coûte cher dans vos modèles par exemple. Donc vous ne pouvez pas contrôler et optimiser tous ces coûts-là, et à la fin vous allez vous retrouver avec une collection qui coûte trop cher à produire. qui ne vous rapporte pas assez et qui n'est pas rentable. La structure de collection, c'est vraiment l'outil pour créer une collection rentable. Et quand je parle d'un document avec quel modèle vous allez produire, là, il n'y a pas de photo, il n'y a pas d'image, il n'y a pas de dessin, d'accord ? On est vraiment sur un document type tableur avec une vision de votre collection, mais une vision chiffrée, une vision très terre à terre, d'accord ? On n'est pas sur la partie créa, on est sur de la structure et de la stratégie de collection. Ça c'est un document que moi je mets à disposition dans le programme Créer sa marque, que je vous montre comment remplir de A à Z, avec tous les calculs de marge, les calculs de prix, tous les éléments qui doivent être compris dans cette structure de collection, qui sont importants d'avoir, et ça va vous permettre de créer une collection rentable par la suite. Le deuxième outil c'est le rétro-planning. Le rétro-planning comme son nom l'indique c'est un planning avec toutes les dates butoirs, donc les dates limites, pour vous. mais aussi pour vos ateliers, pour les personnes qui vont intervenir sur la collection, donc la styliste, la modéliste, les fournisseurs, etc. Toutes les dates butoirs entre l'idée de votre modèle et son lancement en production et même sa livraison dans vos entrepôts ou chez vous. Ces dates-là, vous devez les définir en fonction des étapes. Ça doit être découpé. C'est vraiment un planning qui est très découpé. Chaque étape est détaillée. Et vous devez créer cet outil en fonction de vos critères et de votre marque, de votre entreprise. A savoir par exemple, la manière dont vous allez vendre va influencer ce rétro-planning. Si vous vendez en ligne ou si vous vendez via votre propre site, via votre propre boutique. ou via des revendeurs, alors le rétro-planning sera différent. Le nombre de modèles que vous allez faire, dans quels ateliers, etc. vont aussi influencer le rétro-planning. L'endroit où vous allez les faire produire, où vous allez les faire développer, c'est-à-dire où se situe votre styliste, votre modéliste, votre bureau d'études qui va créer vos prototypes, et votre atelier qui va les produire, si c'est en France, si c'est... au Portugal, si c'est en Europe de l'Est, si c'est en Asie, etc. Ça, ça va influencer forcément le rétro-planning, puisque les temps de développement et les temps de transport ne sont pas les mêmes. Qui fait quoi ? Est-ce que vous avez une modéliste ? Est-ce que c'est votre atelier qui s'en charge ? Voilà, toutes ces étapes-là vont influencer la création de votre rétro-planning. Ça peut paraître un outil un peu anecdotique, et on va se dire, oui, mais je vais faire ça, mais en fait, rien ne va se passer comme prévu, ou alors... les délais vont changer, etc. Et du coup, il ne paraît pas utile. Pourtant, si vous n'avez pas de rétro-planning, déjà, vous ne pouvez pas briefer vos équipes, donc votre atelier, votre styliste, etc. sur les délais. Et surtout, vous ne voyez pas les retards arriver et tous les risques qui viennent avec ces retards. C'est-à-dire que vous n'allez pas suivre le développement. Donc le développement, c'est le passage de l'idée, c'est tout ce qui se passe entre l'idée et la production. Vous n'allez pas suivre. le développement comme il faut, vous n'allez pas relancer, vous n'allez pas prendre les décisions en temps et en heure, vous n'allez finalement pas être discipliné pour respecter ce planning-là, et du coup vous ne verrez pas le problème arriver, puisqu'en fait sans date butoir, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de retard, si je n'ai pas une date limite, alors je ne suis jamais en retard, sauf qu'il y a un problème qui va se présenter à un moment donné, c'est que votre collection, elle a forcément une saisonnalité, Si elle n'en a pas, c'est-à-dire que si elle peut être vendue en plein été au mois d'août ou en plein mois de janvier, ce qui peut arriver sur certains produits, il y a quand même un délai pour vous de lancer la marque et de gagner de l'argent. Et donc si vous n'avez pas de rétro-planning, finalement vous allez vous retrouver avec une collection entre les mains à vendre qui n'est soit plus de la bonne saison, soit avec cette collection que vous devez vendre mais avec... 6 mois de retard et donc vous aurez finalement perdu 6 mois de vente et vous aurez probablement une trésorerie qui fait un peu la tronche. Donc le rétroplanning c'est important puisque si vous avez des délais, vous allez tout faire pour les respecter. Donc moi je vous conseille toujours de faire un rétroplanning très carré et de tout faire pour essayer de le respecter. Ça c'est aussi un outil que je donne dans le programme Créer sa marque, que j'aide à construire dans le programme Créer sa marque. Je montre. comment construire ce rétro-planning, comment définir les dates butoirs, pour qui, à qui est-ce que je le communique, et comment le faire pour qu'il soit cohérent et que tout le monde le comprenne. Donc rétro-planning pour être discipliné et pour réussir à vendre rapidement votre première collection, éviter de prendre du retard et éviter tout ce que ça va générer, c'est-à-dire j'ai plus assez d'argent pour lancer la prochaine collection, je prends encore plus de retard, je ne peux plus vendre à des boutiques, je ne peux pas présenter mes pièces sur des salons par exemple, etc. Voilà pour l'outil du rétroplanning. Maintenant on va parler du troisième outil qui est le dessin technique. On arrive enfin à ce point là qui pour la plupart des personnes est le premier point mais pas du tout. Vous voyez qu'on est passé par la structure du rétroplanning et maintenant le dessin technique. Alors le dessin technique c'est donc un dessin qui est fait souvent par ordinateur qui peut être fait à la main. Avant on faisait les dessins à la main et ça ne posait pas de problème non plus. C'est ce qu'on appelle un dessin à plat, c'est-à-dire que ça représente notre modèle entré sous toutes ses coutures. Et alors quand je dis sous toutes ses coutures, c'est pas qu'une expression, c'est-à-dire que le dessin doit avoir le devant et le dos, il doit comprendre les détails, les coutures et être la représentation parfaite de votre futur modèle. Chaque couture doit être dessinée, le zip par exemple doit être détaillé, les boutons doivent être mis, le type de colle, etc. doit être bien dessiné. en termes de proportion et en termes de détails. C'est-à-dire que, pensez bien que ce dossier, enfin ce dessin technique, pardon, va se retrouver dans les mains de personnes avec qui vous n'avez jamais échangé, comme les couturières d'un atelier, comme la personne qui s'occupe de créer les prix, de revient pour votre produit, etc. Et ce dessin, il doit être compréhensible par tout le monde. C'est-à-dire que... Vous ne serez pas là, vous, pour dire, ah ben là, moi, je veux une finition comme ça sur le poignet, ou je veux une finition comme ça sur le col, etc. Je veux une petite, une piqûre nervure de 3 mm. Vous ne serez pas là pour le dire, donc votre dessin doit le montrer. Si ce dessin est fait par une styliste... normalement, il est conforme et il est bien fait. Alors je dis bien normalement parce que moi je vois encore beaucoup de dessins techniques qui sont faits par des stylistes qui n'ont probablement pas travaillé dans l'industrie ou peut-être qui n'ont pas travaillé avec de la production derrière, qui ont fait simplement des dessins pour de la couture, je pense, et donc qui ont des dessins qui ne sont pas du tout conformes. Mais vraiment un dessin technique, je montre des exemples dans le programme Créer sa marque, c'est... détaillé, c'est une représentation parfaite et n'importe qui doit pouvoir le comprendre. Même une couturière qui ne parle pas votre langue, elle doit comprendre sur dessin ce que c'est. Donc si vous n'avez pas de dessin technique précis ou si vous avez un mauvais dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup plus de prototypes que prévu puisque l'atelier va faire un prototype ou alors la modéliste ou peu importe qui fait le prototype vont faire un prototype en fonction de ce qu'ils ont. plus ou moins deviné ou compris sur le dessin. Vous, ça ne va pas vous convenir puisqu'en fait, ce ne sera pas ce que vous imaginez. Mais en même temps, ce que vous imaginez, c'est que dans votre tête et si ce n'est pas sur le dessin, on ne peut pas le faire. Donc, vous allez devoir refaire des prototypes, etc. pour arriver à quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous aviez en tête. Les prototypes, ça coûte de l'argent, ça coûte du temps et donc vous allez prendre du retard, perdre de l'argent sur des choses qui pourraient être très bien et très facilement faites si votre dessin était... conforme. Le quatrième point à avoir, il vient avec le dessin technique, c'est la fiche technique ou le dossier technique ou le technical pack, vous l'appelez comme vous voulez. C'est en fait la notice, le mode d'emploi on va dire, de la création de votre modèle. Alors cette fiche technique, elle doit comprendre par exemple les matières que vous allez utiliser et là je parle pas juste de dire je veux du coton bleu, ça ça ne fonctionne pas, il faut Que la matière soit détaillée, donc quel est le type de structure de la matière, est-ce que c'est un jersey, est-ce que c'est une toile, est-ce que c'est un athée, etc. Le grammage qui est utilisé pour la matière, la couleur, la composition, est-ce que c'est du 100% coton, est-ce que c'est un mélange de coton polyester, est-ce que c'est du coton bio. Et surtout, si vous avez déjà trouvé votre matière, il faut préciser qui est le fournisseur et comment l'atelier va aller se fournir chez lui. Les matières qui sont utilisées, les accessoires, donc les zips, les boutons, de la même manière chez qui l'atelier doit aller se fournir, qu'est-ce que vous voulez comme couleur, comme patine du bouton, le nombre de trous au bouton, comment il est cousu, etc. Vraiment on entre dans le détail, c'est une notice, un mode d'emploi qui est là aussi très détaillé. Il y a une page aussi de fléchage avec chaque détail expliqué, chaque couture. Donc le col, comment je veux qu'il soit monté, comment je veux qu'il soit cousu, etc. Quel est le type de finition du poignet ? Est-ce que ma piqûre à cet endroit-là est à 3, à 5 ou à 8 mm de mon bord ? Donc vraiment, en le disant comme ça, ça paraît barbare, mais une styliste ou une modéliste sait faire ça, d'accord ? Et vous, vous pouvez apprendre à le faire aussi, mais... l'important c'est de savoir que cette fiche technique est indispensable. Il y a aussi des pages sur les déclinaisons couleurs, les inspirations de détails, de volume, de forme, etc. C'est un dossier très complet que je mets aussi à disposition dans le programme Créer sa marque. Et si vous n'avez pas cette fiche technique, de la même manière qu'avec un dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup de prototypes, vous allez avoir beaucoup d'erreurs sur vos premiers protos parce que la fiche technique n'est pas assez détaillée. et vous allez faire des modifications sans cesse puisque finalement vous n'avez jamais défini réellement ce que vous vouliez. Les modifications ça entraîne énormément, enfin ça entraîne d'autres prototypes et donc énormément de retard et de coût, puisque comme toujours un prototype coûte de l'argent. Donc voilà, le dessin technique va avec la fiche technique, mais ce sont deux éléments à avoir séparément pour lancer sa production. On passe... au cinquième élément qui est le tableau de mesure. Donc un tableau de mesure c'est un tableau avec les mesures pour chaque taille que vous voulez faire. Alors attention rien à voir avec le guide de taille d'un site internet quand je veux acheter un produit et que je clique sur le guide de taille c'est pas le tableau de mesure qui est envoyé à l'atelier pour la production. Attention faut bien faire le distinguo entre les deux. Le tableau de mesure il va comprendre donc chaque mesure et ça va être le relais avec votre atelier pour la modification, la mise à jour des prototypes que vous aurez fait. Ce tableau de mesure, du coup, il doit être entretenu, c'est-à-dire tenu à jour, puisque si vous modifiez, par exemple, la largeur du poignet de votre chemise, vous devez mettre à jour votre tableau de mesure pour que l'atelier soit au courant et que quand ils vont lancer la production, le tableau de mesure soit conforme, puisqu'ils vont se baser là-dessus. S'il y a un problème de poignet, de mesure de poignet, on va se référer au tableau de mesure. sans tableau de mesure cohérent et à jour, finalement, vos modèles et ce qu'on appelle vos taillants, donc votre manière de tailler, seront différentes d'une collection à l'autre et d'une année à l'autre. Et donc, pour votre cliente finale ou votre client final, ça, c'est hyper problématique parce que ça vous est déjà arrivé, je pense, de vous dire, j'ai acheté un jean chez telle marque, l'année suivante, je rachète le même jean, Et ils taillent pas du tout de la même manière, je suis obligée de prendre une taille au-dessus ou une taille en dessous, etc. Enfin, je ne comprends rien à leur taillant. Et ben voilà, ça c'est dû à un tableau de mesure incohérent, et au fait que peut-être les tableaux de mesure n'étaient pas mis à jour, peut-être qu'ils n'ont pas été suivis ou repris pour les collections suivantes, et du coup ça crée des modèles totalement différents, et d'un pantalon à l'autre, chez une même marque, les tailles sont tout à fait différentes. Le tableau de mesure, il est là pour ça. pour vous aider à avoir des taillants cohérents toute l'année et sur toutes vos collections. Et au-delà de ça, il est là aussi pour, comme je disais, se référer à ça pour lancer la production et pour savoir aussi si votre production est bonne. C'est-à-dire que quand vous allez recevoir votre production, vous allez contrôler les pièces que vous avez reçues, vous pouvez vous référer au tableau de mesure. Sinon, vous pouvez vous référer à rien du tout. Si vous dites simplement à votre atelier, ah ouais, mais là la blouse, elle est trop petite ou elle est trop courte, ils vont vous dire, mais nous, on a fait comme sur le tableau de mesure. D'accord ? Donc si vous vous dites, bah, moi mon tableau de mesure, en fait, je ne l'avais pas mis à jour et je voulais un peu plus long, c'est ce que je vous ai dit dans mon vocal du 13 décembre, autant vous dire que l'atelier, il n'en a rien à faire de ça, puisque la personne qui a coupé les pièces et qui a cousu ces pièces-là, elle n'a pas vos notes vocales. C'est clair ? Tableau de mesure, c'était donc le cinquième élément. Et en sixième et dernier élément à avoir, c'est un patron et un prototype conformes. Donc ça, ça va un peu de pair parce que pour en arriver là... au patron et au proto conforme, vous aurez développé plusieurs prototypes, vous aurez rectifié le patron, votre modéliste, votre atelier, peu importe, la personne qui fait le proto final aura rectifié le patron pour arriver à un prototype final qui est conforme. La différence entre les deux, je sais pas si vous l'avez, mais le patron c'est disons le plan à plat de votre vêtement et le prototype c'est le vêtement qui est monté. dans la bonne matière, en suivant le patron. Donc un proto et un patron conformes, c'est ce qui va être la référence pour la production. Une fois de plus, si vous n'avez pas de prototype conforme, comment voulez-vous savoir si la production est conforme ? Puisque vers qui et vers quoi se retourner en cas de problème ou juste en cas de contrôle ? Et vous allez contrôler votre production, le cas va forcément se présenter. Donc si vous avez un patron et un proto qui est conforme en main, quand vous allez recevoir votre production, vous allez pouvoir tout simplement comparer et savoir ce qui est OK. Et s'il y a quelque chose qui ne va pas, vous allez pouvoir dire à votre atelier, là, ça, ce n'est pas comme sur le prototype final validé pour la production, donc il faut reprendre. Et là, l'atelier, il ne peut rien dire puisque le proto final, vous l'avez tous les deux, vous l'avez vu, vous l'avez validé ensemble et l'atelier a fait la production en fonction. de ce proto et de ce patron final. Donc ça aussi, c'est un point pour vous signaler de ne pas vendre vos prototypes. Je vois des fois des ventes de prototypes, ce n'est pas OK de vendre son prototype, surtout parce que le dernier proto est conforme, est bon et qui ressemble en tout point à un vêtement qu'on pourrait vendre de la production. Mais si vous le vendez, vous n'avez tout simplement plus aucun référent sur lequel vous appuyez en cas de souci. Donc vos protos, vous devez les garder. et ne pas les vendre, et puis tout simplement aussi parce que ce n'est pas légal de vendre un prototype comme un vêtement, comme une pièce normale je veux dire. Donc gardez bien vos protos, gardez bien des traces de tout ce que vous avez validé, modifié, etc. pour lancer une collection en production sereinement. Si vous avez ces six éléments là, normalement vous limitez vraiment les risques autour de votre production, parce qu'il y a toujours des risques autour d'une production. Là vous limitez vraiment ça. vous limitez les problèmes et le stress puisque vous pourrez lancer votre collection plus sereinement. Une dernière chose que je voulais ajouter c'est que ces éléments là c'est un gage de professionnalisme pour vos ateliers. C'est à dire que si vous contactez un atelier sans par exemple structure de collection, sans rétro planning, sans fiche technique etc. Vous n'aurez pas, enfin vous manquerez de crédibilité aux yeux d'un atelier. Par exemple quand je vous parlais du dessin technique... un peu foiré ou qui manque de détails ou si c'est une fiche technique par exemple avec juste marqué la matière c'est du coton bleu et sans plus de détails l'atelier va très vite comprendre qu'il a affaire à une personne qui est très débutante et qui va devoir travailler encore pour arriver jusque au niveau de professionnalisme requis pour lancer une production l'atelier va se dire ok en fait la personne elle sait pas exactement qu'est ce qu'elle veut comme ce qu'elle veut comme modèle puisque le dessin n'est pas précis Elle ne sait pas ce qu'elle veut comme matière puisqu'il n'y a pas de précision sur la fiche technique. Elle n'a pas d'idée de ses prix puisque je n'ai pas reçu de structure de collection ni du planning parce que je n'ai pas reçu de rétro-planning. Donc cette personne-là, elle va me poser énormément de questions, elle va me demander beaucoup de temps, beaucoup de gestion, clients. Et avant d'un jour lancer une production, sachant que l'atelier est payé pour la production, avant d'en arriver là, il risque finalement de s'écouler énormément de mois de travail, d'aller-retour et de choses coûteuses en termes d'énergie. et d'argent. Donc voilà pourquoi avoir ces outils, c'est vous assurer une production sereine, mais aussi vous assurer une production tout court dans le sens où vous trouverez bien plus facilement votre atelier en ayant ces éléments. Et tous ces éléments, c'est ce qu'on construit ensemble dans une partie du programme, donc Créer sa marque, puisque l'objectif avec ce programme c'est de vous aider à trouver votre atelier en ayant tous les outils professionnels que l'on trouve dans l'industrie de la mode. Voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode autour du lancement en production de votre collection. J'espère que ces conseils vous auront été utiles et qu'ils vous auront éclairé sur le développement de votre marque. Si cet épisode vous a plu, laissez-moi 5 étoiles et un commentaire sur la plateforme d'écoute de votre choix. J'adore vous lire et comme je disais, ça donne un vrai coup de boost et un coup de visibilité au podcast pour l'année 2025. Mes très chères créatrices, merci d'avoir été à l'écoute. Continuez de transformer vos rêves en réalité. Prenez soin de vous et à bientôt. pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode de Mode d'Emploi, on s’attaque à une étape clé pour toutes celles qui rêvent de voir leurs idées prendre vie : le lancement en production de votre première collection.


Créer des vêtements, ce n’est pas juste dessiner et produire. Entre les deux, il y a tout un monde d’étapes indispensables pour que tout se passe bien… et surtout pour éviter les galères une fois la production lancée.

On oublie souvent que produire une collection demande de l’organisation et des outils bien définis. Sans ça, on risque de perdre du temps, de l’argent, et parfois même la confiance de ses partenaires ou clients.


Dans cet épisode, je vous explique pourquoi il est essentiel de bien préparer cette étape avant de vous lancer. Vous découvrirez comment anticiper les besoins, poser les bases et éviter les erreurs courantes qui peuvent ralentir (ou pire, mettre en danger) votre projet.


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    Hello et bienvenue dans Mode d'Emploi, le podcast incontournable des marques engagées. Je suis Audrey, styliste, consultante et hackeuse au service des entrepreneurs mode et lifestyle. Depuis 2018, j'accompagne les créateurs et créatrices pour donner vie à leurs projets en partageant les conseils et les secrets bien gardés des clients de marques pour réussir. Dans ce podcast, nous allons pirater les techniques et méthodes de l'industrie pour les mettre entre les mains de marques indépendantes comme la vôtre. Alors, que vous souhaitiez créer votre marque en partant de zéro, lui donner un coup de boost en demandant plus et mieux. Vous êtes au bon endroit. Mes très chères créatrices, je suis ravie de vous retrouver pour un tout nouvel épisode de Mode d'Emploi. Cet épisode est le tout premier que j'enregistre en 2025. Donc, j'en profite pour vous souhaiter une belle année, de beaux projets, de la réussite et surtout un avenir radieux pour la mode éthique et l'entrepreneuriat engagé. Je voulais aussi remercier Alice pour tous ses commentaires sous les épisodes de ce podcast depuis son lancement. Dont un qui dit... Merci pour ton accompagnement, c'est vraiment très précieux quand on a l'idée, l'envie mais qu'on ne sait pas trop par où commencer. Le milieu de la mode n'est plus aussi fermé depuis toi, ton programme Créer sa marque est le meilleur investissement que j'ai pu faire en tant qu'entrepreneuse. Et elle ajoute dans un dernier commentaire qu'elle a hâte d'avoir la V2 du programme car la V1 est déjà une pépite d'après elle. Merci Alice, je suis contente que ma mission réussisse grâce à ce podcast et grâce à mes accompagnements. Merci mille fois pour ta fidélité et pour tous tes commentaires qui aident vraiment, vraiment le podcast à se faire connaître. Donc n'hésitez pas à faire comme Alice et à laisser des commentaires et des notes 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix. Passons au thème de l'épisode du jour qui est le lancement en production de votre collection. Lors des appels découvertes que je fais avec des porteuses de projets pour qu'elles puissent ensuite intégrer probablement le programme Créer sa marque, on échange souvent sur cette thématique puisqu'elles se rendent compte... qu'avant de pouvoir lancer une production, la production de leur première collection, il y a de nombreuses choses à faire, de nombreuses choses à avoir et à créer. Et là, je ne parle pas uniquement du dessin, puisqu'il y a tout un processus par lequel passer. Donc j'ai décidé de vous proposer la liste des 6 choses à avoir pour lancer votre toute première production. Cela devrait vous aider à y voir plus clair, mais surtout à bien comprendre pourquoi vous en avez besoin, pourquoi ils sont indispensables et comment vous les procurer, et comment... les créer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors je ne peux pas parler de production sans faire une petite mise au point avant de vous lister ces six éléments. Un rappel, créer un vêtement ou créer des vêtements c'est bien plus que dessiner et produire. Entre les deux, entre dessiner et produire, il y a de nombreuses étapes. Et en fait depuis plusieurs années la fast fashion, le gros problème de la fast fashion c'est que son objectif c'est de nous faire... oublier la valeur d'un vêtement et donc nous faire oublier que créer des vêtements demande du travail, un travail qui est humain, qui est parfois artisanal dans la plupart des cas. Et ça la fast fashion elle arrive à nous faire oublier avec des prix cassés, des collections qui arrivent très rapidement voilà avec une certaine facilité à proposer de la sape tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps. Et donc par exemple on a presque oublié pour la plupart des gens d'ailleurs totalement oublié que Pour avoir un vêtement, tout part d'une graine de coton, par exemple, pour un vêtement en coton. Tout part d'une graine d'un agriculteur qui produit du coton. Cette graine, elle va pousser, elle va devenir une fleur de coton, donc une fibre, puis un fil qui sera tissé ou tricoté pour devenir un tissu, et qui sera ensuite coupé et cousu pour devenir un vêtement. Et là encore, je vous la fais courte, c'est-à-dire qu'on parle d'un vêtement qui n'est pas teint, qui n'a pas de mélange de matière, etc. Enfin voilà, là... Je vous parle d'un processus très rapide et pourtant on parle vraiment d'une graine de coton. Donc c'est important de se rappeler et de bien avoir en tête quand on se lance dans la création d'une marque de vêtements qu'entre notre idée et le lancement en production, c'est-à-dire en série, quand je parle d'une production ça peut être 10 pièces comme 100 pièces par modèle, peu importe, ça reste de la série et ça reste donc une production. Entre notre idée et ce lancement en production, il doit... se passer beaucoup de choses. C'est obligatoire. Ces choses-là, c'est toutes les étapes et les éléments à faire, à créer pour préparer la production. Et vous devez, vous, absolument passer par là. C'est impossible de faire autrement, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas passer de l'idée ou du dessin à la production directement. Ce n'est pas possible. Je le redis parce que c'est des choses que j'entends souvent en appel découverte. J'ai déjà eu cette conversation de la personne qui me dit « Ma collection, oui, elle est déjà créée, enfin, dans ma tête. » Mais en fait, une collection pour être créée, elle doit être produite. Et une collection dans sa tête, ce n'est rien. Une idée ne vaut rien. Et alors une idée d'un vêtement dans sa tête ne vaut absolument rien. Pareil, j'ai déjà eu des échanges d'ordre d'appel où on me disait « Ah ouais, mais moi je pensais simplement envoyer mes idées à un atelier et puis voilà, récupérer ma production dans les semaines qui suivent. » Mais en fait, entre tout ça, il y a énormément d'étapes. Celles qui sont déjà passées par là le savent, celles que j'accompagne le savent puisque c'est tout l'objet du programme Créer sa marque qui va vous aider à comprendre ces étapes et à passer sereinement par toutes ces étapes. C'est un processus qui est très intéressant, qui est le plus intéressant en général pour les créatrices parce que c'est la partie création justement. Donc c'est un processus qui est certes un peu long, un peu compliqué parfois, mais c'est le cœur. de votre expertise quand vous créez votre marque de vêtements. Bien sûr, il y a toute la vente, mais cette étape de passer de l'idée à la production, c'est-à-dire de passer d'une simple inspiration, d'une simple idée à quelque chose de matériel, à un vêtement, à quelque chose qui va être porté, tout ce process-là est trop intéressant et il est surtout trop indispensable. Vous ne pourrez pas faire autrement. Donc voilà, ça c'était une petite mise au point. Je le rappelle, je le redis parce que j'entends trop souvent... le contraire ou en tout cas je tombe trop souvent sur des personnes qui n'en ont pas conscience et quand on veut créer sa marque il faut en avoir conscience parce que même en créant une marque de fast fashion par exemple ce processus existe, ce processus est là et c'est juste que la fast fashion arrive à vous le faire oublier mais gardez le en tête maintenant que cette mise au point est faite on ferme la parenthèse, voici donc les 6 choses dont vous aurez besoin pour vous lancer dans la production de votre toute première collection ou de votre prochaine collection, peu importe. La première chose, ça va être ce qu'on appelle la structure de collection. C'est un outil qui est utilisé dans l'industrie de la mode pour des productions, pareil, des petites comme des grandes productions, peu importe. La structure de collection, c'est un document qui résume et qui définit quel modèle vous allez produire, à quel prix, dans quelle taille, etc., quelle quantité, qui va résumer toute l'ADN, enfin pas l'ADN là, la liste de votre collection. C'est un outil qui découle de votre business plan, de votre projet, etc. C'est un exercice que vous devez faire et c'est un outil que vous devez produire vous. Si vous ne l'avez pas, ce document-là, si vous n'avez pas de structure de collection, en fait, le risque se situe autour de tout le pricing, de tous les coûts. C'est-à-dire que si vous n'avez pas de structure de collection, ça veut dire que vous n'avez pas forcément défini le prix ou... que vous n'avez pas forcément réfléchi à tous vos prix, alors vous allez suivre un peu bêtement les prix de revient que votre atelier vous aura communiqué, ou que vos ateliers vous auront communiqué sur devis. Vous n'allez pas donc contrôler vraiment votre marge, vous n'optimisez pas les coûts liés à votre collection, et donc vous ne savez pas ce qui coûte cher dans vos modèles par exemple. Donc vous ne pouvez pas contrôler et optimiser tous ces coûts-là, et à la fin vous allez vous retrouver avec une collection qui coûte trop cher à produire. qui ne vous rapporte pas assez et qui n'est pas rentable. La structure de collection, c'est vraiment l'outil pour créer une collection rentable. Et quand je parle d'un document avec quel modèle vous allez produire, là, il n'y a pas de photo, il n'y a pas d'image, il n'y a pas de dessin, d'accord ? On est vraiment sur un document type tableur avec une vision de votre collection, mais une vision chiffrée, une vision très terre à terre, d'accord ? On n'est pas sur la partie créa, on est sur de la structure et de la stratégie de collection. Ça c'est un document que moi je mets à disposition dans le programme Créer sa marque, que je vous montre comment remplir de A à Z, avec tous les calculs de marge, les calculs de prix, tous les éléments qui doivent être compris dans cette structure de collection, qui sont importants d'avoir, et ça va vous permettre de créer une collection rentable par la suite. Le deuxième outil c'est le rétro-planning. Le rétro-planning comme son nom l'indique c'est un planning avec toutes les dates butoirs, donc les dates limites, pour vous. mais aussi pour vos ateliers, pour les personnes qui vont intervenir sur la collection, donc la styliste, la modéliste, les fournisseurs, etc. Toutes les dates butoirs entre l'idée de votre modèle et son lancement en production et même sa livraison dans vos entrepôts ou chez vous. Ces dates-là, vous devez les définir en fonction des étapes. Ça doit être découpé. C'est vraiment un planning qui est très découpé. Chaque étape est détaillée. Et vous devez créer cet outil en fonction de vos critères et de votre marque, de votre entreprise. A savoir par exemple, la manière dont vous allez vendre va influencer ce rétro-planning. Si vous vendez en ligne ou si vous vendez via votre propre site, via votre propre boutique. ou via des revendeurs, alors le rétro-planning sera différent. Le nombre de modèles que vous allez faire, dans quels ateliers, etc. vont aussi influencer le rétro-planning. L'endroit où vous allez les faire produire, où vous allez les faire développer, c'est-à-dire où se situe votre styliste, votre modéliste, votre bureau d'études qui va créer vos prototypes, et votre atelier qui va les produire, si c'est en France, si c'est... au Portugal, si c'est en Europe de l'Est, si c'est en Asie, etc. Ça, ça va influencer forcément le rétro-planning, puisque les temps de développement et les temps de transport ne sont pas les mêmes. Qui fait quoi ? Est-ce que vous avez une modéliste ? Est-ce que c'est votre atelier qui s'en charge ? Voilà, toutes ces étapes-là vont influencer la création de votre rétro-planning. Ça peut paraître un outil un peu anecdotique, et on va se dire, oui, mais je vais faire ça, mais en fait, rien ne va se passer comme prévu, ou alors... les délais vont changer, etc. Et du coup, il ne paraît pas utile. Pourtant, si vous n'avez pas de rétro-planning, déjà, vous ne pouvez pas briefer vos équipes, donc votre atelier, votre styliste, etc. sur les délais. Et surtout, vous ne voyez pas les retards arriver et tous les risques qui viennent avec ces retards. C'est-à-dire que vous n'allez pas suivre le développement. Donc le développement, c'est le passage de l'idée, c'est tout ce qui se passe entre l'idée et la production. Vous n'allez pas suivre. le développement comme il faut, vous n'allez pas relancer, vous n'allez pas prendre les décisions en temps et en heure, vous n'allez finalement pas être discipliné pour respecter ce planning-là, et du coup vous ne verrez pas le problème arriver, puisqu'en fait sans date butoir, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de retard, si je n'ai pas une date limite, alors je ne suis jamais en retard, sauf qu'il y a un problème qui va se présenter à un moment donné, c'est que votre collection, elle a forcément une saisonnalité, Si elle n'en a pas, c'est-à-dire que si elle peut être vendue en plein été au mois d'août ou en plein mois de janvier, ce qui peut arriver sur certains produits, il y a quand même un délai pour vous de lancer la marque et de gagner de l'argent. Et donc si vous n'avez pas de rétro-planning, finalement vous allez vous retrouver avec une collection entre les mains à vendre qui n'est soit plus de la bonne saison, soit avec cette collection que vous devez vendre mais avec... 6 mois de retard et donc vous aurez finalement perdu 6 mois de vente et vous aurez probablement une trésorerie qui fait un peu la tronche. Donc le rétroplanning c'est important puisque si vous avez des délais, vous allez tout faire pour les respecter. Donc moi je vous conseille toujours de faire un rétroplanning très carré et de tout faire pour essayer de le respecter. Ça c'est aussi un outil que je donne dans le programme Créer sa marque, que j'aide à construire dans le programme Créer sa marque. Je montre. comment construire ce rétro-planning, comment définir les dates butoirs, pour qui, à qui est-ce que je le communique, et comment le faire pour qu'il soit cohérent et que tout le monde le comprenne. Donc rétro-planning pour être discipliné et pour réussir à vendre rapidement votre première collection, éviter de prendre du retard et éviter tout ce que ça va générer, c'est-à-dire j'ai plus assez d'argent pour lancer la prochaine collection, je prends encore plus de retard, je ne peux plus vendre à des boutiques, je ne peux pas présenter mes pièces sur des salons par exemple, etc. Voilà pour l'outil du rétroplanning. Maintenant on va parler du troisième outil qui est le dessin technique. On arrive enfin à ce point là qui pour la plupart des personnes est le premier point mais pas du tout. Vous voyez qu'on est passé par la structure du rétroplanning et maintenant le dessin technique. Alors le dessin technique c'est donc un dessin qui est fait souvent par ordinateur qui peut être fait à la main. Avant on faisait les dessins à la main et ça ne posait pas de problème non plus. C'est ce qu'on appelle un dessin à plat, c'est-à-dire que ça représente notre modèle entré sous toutes ses coutures. Et alors quand je dis sous toutes ses coutures, c'est pas qu'une expression, c'est-à-dire que le dessin doit avoir le devant et le dos, il doit comprendre les détails, les coutures et être la représentation parfaite de votre futur modèle. Chaque couture doit être dessinée, le zip par exemple doit être détaillé, les boutons doivent être mis, le type de colle, etc. doit être bien dessiné. en termes de proportion et en termes de détails. C'est-à-dire que, pensez bien que ce dossier, enfin ce dessin technique, pardon, va se retrouver dans les mains de personnes avec qui vous n'avez jamais échangé, comme les couturières d'un atelier, comme la personne qui s'occupe de créer les prix, de revient pour votre produit, etc. Et ce dessin, il doit être compréhensible par tout le monde. C'est-à-dire que... Vous ne serez pas là, vous, pour dire, ah ben là, moi, je veux une finition comme ça sur le poignet, ou je veux une finition comme ça sur le col, etc. Je veux une petite, une piqûre nervure de 3 mm. Vous ne serez pas là pour le dire, donc votre dessin doit le montrer. Si ce dessin est fait par une styliste... normalement, il est conforme et il est bien fait. Alors je dis bien normalement parce que moi je vois encore beaucoup de dessins techniques qui sont faits par des stylistes qui n'ont probablement pas travaillé dans l'industrie ou peut-être qui n'ont pas travaillé avec de la production derrière, qui ont fait simplement des dessins pour de la couture, je pense, et donc qui ont des dessins qui ne sont pas du tout conformes. Mais vraiment un dessin technique, je montre des exemples dans le programme Créer sa marque, c'est... détaillé, c'est une représentation parfaite et n'importe qui doit pouvoir le comprendre. Même une couturière qui ne parle pas votre langue, elle doit comprendre sur dessin ce que c'est. Donc si vous n'avez pas de dessin technique précis ou si vous avez un mauvais dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup plus de prototypes que prévu puisque l'atelier va faire un prototype ou alors la modéliste ou peu importe qui fait le prototype vont faire un prototype en fonction de ce qu'ils ont. plus ou moins deviné ou compris sur le dessin. Vous, ça ne va pas vous convenir puisqu'en fait, ce ne sera pas ce que vous imaginez. Mais en même temps, ce que vous imaginez, c'est que dans votre tête et si ce n'est pas sur le dessin, on ne peut pas le faire. Donc, vous allez devoir refaire des prototypes, etc. pour arriver à quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous aviez en tête. Les prototypes, ça coûte de l'argent, ça coûte du temps et donc vous allez prendre du retard, perdre de l'argent sur des choses qui pourraient être très bien et très facilement faites si votre dessin était... conforme. Le quatrième point à avoir, il vient avec le dessin technique, c'est la fiche technique ou le dossier technique ou le technical pack, vous l'appelez comme vous voulez. C'est en fait la notice, le mode d'emploi on va dire, de la création de votre modèle. Alors cette fiche technique, elle doit comprendre par exemple les matières que vous allez utiliser et là je parle pas juste de dire je veux du coton bleu, ça ça ne fonctionne pas, il faut Que la matière soit détaillée, donc quel est le type de structure de la matière, est-ce que c'est un jersey, est-ce que c'est une toile, est-ce que c'est un athée, etc. Le grammage qui est utilisé pour la matière, la couleur, la composition, est-ce que c'est du 100% coton, est-ce que c'est un mélange de coton polyester, est-ce que c'est du coton bio. Et surtout, si vous avez déjà trouvé votre matière, il faut préciser qui est le fournisseur et comment l'atelier va aller se fournir chez lui. Les matières qui sont utilisées, les accessoires, donc les zips, les boutons, de la même manière chez qui l'atelier doit aller se fournir, qu'est-ce que vous voulez comme couleur, comme patine du bouton, le nombre de trous au bouton, comment il est cousu, etc. Vraiment on entre dans le détail, c'est une notice, un mode d'emploi qui est là aussi très détaillé. Il y a une page aussi de fléchage avec chaque détail expliqué, chaque couture. Donc le col, comment je veux qu'il soit monté, comment je veux qu'il soit cousu, etc. Quel est le type de finition du poignet ? Est-ce que ma piqûre à cet endroit-là est à 3, à 5 ou à 8 mm de mon bord ? Donc vraiment, en le disant comme ça, ça paraît barbare, mais une styliste ou une modéliste sait faire ça, d'accord ? Et vous, vous pouvez apprendre à le faire aussi, mais... l'important c'est de savoir que cette fiche technique est indispensable. Il y a aussi des pages sur les déclinaisons couleurs, les inspirations de détails, de volume, de forme, etc. C'est un dossier très complet que je mets aussi à disposition dans le programme Créer sa marque. Et si vous n'avez pas cette fiche technique, de la même manière qu'avec un dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup de prototypes, vous allez avoir beaucoup d'erreurs sur vos premiers protos parce que la fiche technique n'est pas assez détaillée. et vous allez faire des modifications sans cesse puisque finalement vous n'avez jamais défini réellement ce que vous vouliez. Les modifications ça entraîne énormément, enfin ça entraîne d'autres prototypes et donc énormément de retard et de coût, puisque comme toujours un prototype coûte de l'argent. Donc voilà, le dessin technique va avec la fiche technique, mais ce sont deux éléments à avoir séparément pour lancer sa production. On passe... au cinquième élément qui est le tableau de mesure. Donc un tableau de mesure c'est un tableau avec les mesures pour chaque taille que vous voulez faire. Alors attention rien à voir avec le guide de taille d'un site internet quand je veux acheter un produit et que je clique sur le guide de taille c'est pas le tableau de mesure qui est envoyé à l'atelier pour la production. Attention faut bien faire le distinguo entre les deux. Le tableau de mesure il va comprendre donc chaque mesure et ça va être le relais avec votre atelier pour la modification, la mise à jour des prototypes que vous aurez fait. Ce tableau de mesure, du coup, il doit être entretenu, c'est-à-dire tenu à jour, puisque si vous modifiez, par exemple, la largeur du poignet de votre chemise, vous devez mettre à jour votre tableau de mesure pour que l'atelier soit au courant et que quand ils vont lancer la production, le tableau de mesure soit conforme, puisqu'ils vont se baser là-dessus. S'il y a un problème de poignet, de mesure de poignet, on va se référer au tableau de mesure. sans tableau de mesure cohérent et à jour, finalement, vos modèles et ce qu'on appelle vos taillants, donc votre manière de tailler, seront différentes d'une collection à l'autre et d'une année à l'autre. Et donc, pour votre cliente finale ou votre client final, ça, c'est hyper problématique parce que ça vous est déjà arrivé, je pense, de vous dire, j'ai acheté un jean chez telle marque, l'année suivante, je rachète le même jean, Et ils taillent pas du tout de la même manière, je suis obligée de prendre une taille au-dessus ou une taille en dessous, etc. Enfin, je ne comprends rien à leur taillant. Et ben voilà, ça c'est dû à un tableau de mesure incohérent, et au fait que peut-être les tableaux de mesure n'étaient pas mis à jour, peut-être qu'ils n'ont pas été suivis ou repris pour les collections suivantes, et du coup ça crée des modèles totalement différents, et d'un pantalon à l'autre, chez une même marque, les tailles sont tout à fait différentes. Le tableau de mesure, il est là pour ça. pour vous aider à avoir des taillants cohérents toute l'année et sur toutes vos collections. Et au-delà de ça, il est là aussi pour, comme je disais, se référer à ça pour lancer la production et pour savoir aussi si votre production est bonne. C'est-à-dire que quand vous allez recevoir votre production, vous allez contrôler les pièces que vous avez reçues, vous pouvez vous référer au tableau de mesure. Sinon, vous pouvez vous référer à rien du tout. Si vous dites simplement à votre atelier, ah ouais, mais là la blouse, elle est trop petite ou elle est trop courte, ils vont vous dire, mais nous, on a fait comme sur le tableau de mesure. D'accord ? Donc si vous vous dites, bah, moi mon tableau de mesure, en fait, je ne l'avais pas mis à jour et je voulais un peu plus long, c'est ce que je vous ai dit dans mon vocal du 13 décembre, autant vous dire que l'atelier, il n'en a rien à faire de ça, puisque la personne qui a coupé les pièces et qui a cousu ces pièces-là, elle n'a pas vos notes vocales. C'est clair ? Tableau de mesure, c'était donc le cinquième élément. Et en sixième et dernier élément à avoir, c'est un patron et un prototype conformes. Donc ça, ça va un peu de pair parce que pour en arriver là... au patron et au proto conforme, vous aurez développé plusieurs prototypes, vous aurez rectifié le patron, votre modéliste, votre atelier, peu importe, la personne qui fait le proto final aura rectifié le patron pour arriver à un prototype final qui est conforme. La différence entre les deux, je sais pas si vous l'avez, mais le patron c'est disons le plan à plat de votre vêtement et le prototype c'est le vêtement qui est monté. dans la bonne matière, en suivant le patron. Donc un proto et un patron conformes, c'est ce qui va être la référence pour la production. Une fois de plus, si vous n'avez pas de prototype conforme, comment voulez-vous savoir si la production est conforme ? Puisque vers qui et vers quoi se retourner en cas de problème ou juste en cas de contrôle ? Et vous allez contrôler votre production, le cas va forcément se présenter. Donc si vous avez un patron et un proto qui est conforme en main, quand vous allez recevoir votre production, vous allez pouvoir tout simplement comparer et savoir ce qui est OK. Et s'il y a quelque chose qui ne va pas, vous allez pouvoir dire à votre atelier, là, ça, ce n'est pas comme sur le prototype final validé pour la production, donc il faut reprendre. Et là, l'atelier, il ne peut rien dire puisque le proto final, vous l'avez tous les deux, vous l'avez vu, vous l'avez validé ensemble et l'atelier a fait la production en fonction. de ce proto et de ce patron final. Donc ça aussi, c'est un point pour vous signaler de ne pas vendre vos prototypes. Je vois des fois des ventes de prototypes, ce n'est pas OK de vendre son prototype, surtout parce que le dernier proto est conforme, est bon et qui ressemble en tout point à un vêtement qu'on pourrait vendre de la production. Mais si vous le vendez, vous n'avez tout simplement plus aucun référent sur lequel vous appuyez en cas de souci. Donc vos protos, vous devez les garder. et ne pas les vendre, et puis tout simplement aussi parce que ce n'est pas légal de vendre un prototype comme un vêtement, comme une pièce normale je veux dire. Donc gardez bien vos protos, gardez bien des traces de tout ce que vous avez validé, modifié, etc. pour lancer une collection en production sereinement. Si vous avez ces six éléments là, normalement vous limitez vraiment les risques autour de votre production, parce qu'il y a toujours des risques autour d'une production. Là vous limitez vraiment ça. vous limitez les problèmes et le stress puisque vous pourrez lancer votre collection plus sereinement. Une dernière chose que je voulais ajouter c'est que ces éléments là c'est un gage de professionnalisme pour vos ateliers. C'est à dire que si vous contactez un atelier sans par exemple structure de collection, sans rétro planning, sans fiche technique etc. Vous n'aurez pas, enfin vous manquerez de crédibilité aux yeux d'un atelier. Par exemple quand je vous parlais du dessin technique... un peu foiré ou qui manque de détails ou si c'est une fiche technique par exemple avec juste marqué la matière c'est du coton bleu et sans plus de détails l'atelier va très vite comprendre qu'il a affaire à une personne qui est très débutante et qui va devoir travailler encore pour arriver jusque au niveau de professionnalisme requis pour lancer une production l'atelier va se dire ok en fait la personne elle sait pas exactement qu'est ce qu'elle veut comme ce qu'elle veut comme modèle puisque le dessin n'est pas précis Elle ne sait pas ce qu'elle veut comme matière puisqu'il n'y a pas de précision sur la fiche technique. Elle n'a pas d'idée de ses prix puisque je n'ai pas reçu de structure de collection ni du planning parce que je n'ai pas reçu de rétro-planning. Donc cette personne-là, elle va me poser énormément de questions, elle va me demander beaucoup de temps, beaucoup de gestion, clients. Et avant d'un jour lancer une production, sachant que l'atelier est payé pour la production, avant d'en arriver là, il risque finalement de s'écouler énormément de mois de travail, d'aller-retour et de choses coûteuses en termes d'énergie. et d'argent. Donc voilà pourquoi avoir ces outils, c'est vous assurer une production sereine, mais aussi vous assurer une production tout court dans le sens où vous trouverez bien plus facilement votre atelier en ayant ces éléments. Et tous ces éléments, c'est ce qu'on construit ensemble dans une partie du programme, donc Créer sa marque, puisque l'objectif avec ce programme c'est de vous aider à trouver votre atelier en ayant tous les outils professionnels que l'on trouve dans l'industrie de la mode. Voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode autour du lancement en production de votre collection. J'espère que ces conseils vous auront été utiles et qu'ils vous auront éclairé sur le développement de votre marque. Si cet épisode vous a plu, laissez-moi 5 étoiles et un commentaire sur la plateforme d'écoute de votre choix. J'adore vous lire et comme je disais, ça donne un vrai coup de boost et un coup de visibilité au podcast pour l'année 2025. Mes très chères créatrices, merci d'avoir été à l'écoute. Continuez de transformer vos rêves en réalité. Prenez soin de vous et à bientôt. pour un nouvel épisode.

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Dans cet épisode de Mode d'Emploi, on s’attaque à une étape clé pour toutes celles qui rêvent de voir leurs idées prendre vie : le lancement en production de votre première collection.


Créer des vêtements, ce n’est pas juste dessiner et produire. Entre les deux, il y a tout un monde d’étapes indispensables pour que tout se passe bien… et surtout pour éviter les galères une fois la production lancée.

On oublie souvent que produire une collection demande de l’organisation et des outils bien définis. Sans ça, on risque de perdre du temps, de l’argent, et parfois même la confiance de ses partenaires ou clients.


Dans cet épisode, je vous explique pourquoi il est essentiel de bien préparer cette étape avant de vous lancer. Vous découvrirez comment anticiper les besoins, poser les bases et éviter les erreurs courantes qui peuvent ralentir (ou pire, mettre en danger) votre projet.


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Alors je ne peux pas parler de production sans faire une petite mise au point avant de vous lister ces six éléments. Un rappel, créer un vêtement ou créer des vêtements c'est bien plus que dessiner et produire. Entre les deux, entre dessiner et produire, il y a de nombreuses étapes. Et en fait depuis plusieurs années la fast fashion, le gros problème de la fast fashion c'est que son objectif c'est de nous faire... oublier la valeur d'un vêtement et donc nous faire oublier que créer des vêtements demande du travail, un travail qui est humain, qui est parfois artisanal dans la plupart des cas. Et ça la fast fashion elle arrive à nous faire oublier avec des prix cassés, des collections qui arrivent très rapidement voilà avec une certaine facilité à proposer de la sape tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps. Et donc par exemple on a presque oublié pour la plupart des gens d'ailleurs totalement oublié que Pour avoir un vêtement, tout part d'une graine de coton, par exemple, pour un vêtement en coton. Tout part d'une graine d'un agriculteur qui produit du coton. Cette graine, elle va pousser, elle va devenir une fleur de coton, donc une fibre, puis un fil qui sera tissé ou tricoté pour devenir un tissu, et qui sera ensuite coupé et cousu pour devenir un vêtement. Et là encore, je vous la fais courte, c'est-à-dire qu'on parle d'un vêtement qui n'est pas teint, qui n'a pas de mélange de matière, etc. Enfin voilà, là... Je vous parle d'un processus très rapide et pourtant on parle vraiment d'une graine de coton. Donc c'est important de se rappeler et de bien avoir en tête quand on se lance dans la création d'une marque de vêtements qu'entre notre idée et le lancement en production, c'est-à-dire en série, quand je parle d'une production ça peut être 10 pièces comme 100 pièces par modèle, peu importe, ça reste de la série et ça reste donc une production. Entre notre idée et ce lancement en production, il doit... se passer beaucoup de choses. C'est obligatoire. Ces choses-là, c'est toutes les étapes et les éléments à faire, à créer pour préparer la production. Et vous devez, vous, absolument passer par là. C'est impossible de faire autrement, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas passer de l'idée ou du dessin à la production directement. Ce n'est pas possible. Je le redis parce que c'est des choses que j'entends souvent en appel découverte. J'ai déjà eu cette conversation de la personne qui me dit « Ma collection, oui, elle est déjà créée, enfin, dans ma tête. » Mais en fait, une collection pour être créée, elle doit être produite. Et une collection dans sa tête, ce n'est rien. Une idée ne vaut rien. Et alors une idée d'un vêtement dans sa tête ne vaut absolument rien. Pareil, j'ai déjà eu des échanges d'ordre d'appel où on me disait « Ah ouais, mais moi je pensais simplement envoyer mes idées à un atelier et puis voilà, récupérer ma production dans les semaines qui suivent. » Mais en fait, entre tout ça, il y a énormément d'étapes. Celles qui sont déjà passées par là le savent, celles que j'accompagne le savent puisque c'est tout l'objet du programme Créer sa marque qui va vous aider à comprendre ces étapes et à passer sereinement par toutes ces étapes. C'est un processus qui est très intéressant, qui est le plus intéressant en général pour les créatrices parce que c'est la partie création justement. Donc c'est un processus qui est certes un peu long, un peu compliqué parfois, mais c'est le cœur. de votre expertise quand vous créez votre marque de vêtements. Bien sûr, il y a toute la vente, mais cette étape de passer de l'idée à la production, c'est-à-dire de passer d'une simple inspiration, d'une simple idée à quelque chose de matériel, à un vêtement, à quelque chose qui va être porté, tout ce process-là est trop intéressant et il est surtout trop indispensable. Vous ne pourrez pas faire autrement. Donc voilà, ça c'était une petite mise au point. Je le rappelle, je le redis parce que j'entends trop souvent... le contraire ou en tout cas je tombe trop souvent sur des personnes qui n'en ont pas conscience et quand on veut créer sa marque il faut en avoir conscience parce que même en créant une marque de fast fashion par exemple ce processus existe, ce processus est là et c'est juste que la fast fashion arrive à vous le faire oublier mais gardez le en tête maintenant que cette mise au point est faite on ferme la parenthèse, voici donc les 6 choses dont vous aurez besoin pour vous lancer dans la production de votre toute première collection ou de votre prochaine collection, peu importe. La première chose, ça va être ce qu'on appelle la structure de collection. C'est un outil qui est utilisé dans l'industrie de la mode pour des productions, pareil, des petites comme des grandes productions, peu importe. La structure de collection, c'est un document qui résume et qui définit quel modèle vous allez produire, à quel prix, dans quelle taille, etc., quelle quantité, qui va résumer toute l'ADN, enfin pas l'ADN là, la liste de votre collection. C'est un outil qui découle de votre business plan, de votre projet, etc. C'est un exercice que vous devez faire et c'est un outil que vous devez produire vous. Si vous ne l'avez pas, ce document-là, si vous n'avez pas de structure de collection, en fait, le risque se situe autour de tout le pricing, de tous les coûts. C'est-à-dire que si vous n'avez pas de structure de collection, ça veut dire que vous n'avez pas forcément défini le prix ou... que vous n'avez pas forcément réfléchi à tous vos prix, alors vous allez suivre un peu bêtement les prix de revient que votre atelier vous aura communiqué, ou que vos ateliers vous auront communiqué sur devis. Vous n'allez pas donc contrôler vraiment votre marge, vous n'optimisez pas les coûts liés à votre collection, et donc vous ne savez pas ce qui coûte cher dans vos modèles par exemple. Donc vous ne pouvez pas contrôler et optimiser tous ces coûts-là, et à la fin vous allez vous retrouver avec une collection qui coûte trop cher à produire. qui ne vous rapporte pas assez et qui n'est pas rentable. La structure de collection, c'est vraiment l'outil pour créer une collection rentable. Et quand je parle d'un document avec quel modèle vous allez produire, là, il n'y a pas de photo, il n'y a pas d'image, il n'y a pas de dessin, d'accord ? On est vraiment sur un document type tableur avec une vision de votre collection, mais une vision chiffrée, une vision très terre à terre, d'accord ? On n'est pas sur la partie créa, on est sur de la structure et de la stratégie de collection. Ça c'est un document que moi je mets à disposition dans le programme Créer sa marque, que je vous montre comment remplir de A à Z, avec tous les calculs de marge, les calculs de prix, tous les éléments qui doivent être compris dans cette structure de collection, qui sont importants d'avoir, et ça va vous permettre de créer une collection rentable par la suite. Le deuxième outil c'est le rétro-planning. Le rétro-planning comme son nom l'indique c'est un planning avec toutes les dates butoirs, donc les dates limites, pour vous. mais aussi pour vos ateliers, pour les personnes qui vont intervenir sur la collection, donc la styliste, la modéliste, les fournisseurs, etc. Toutes les dates butoirs entre l'idée de votre modèle et son lancement en production et même sa livraison dans vos entrepôts ou chez vous. Ces dates-là, vous devez les définir en fonction des étapes. Ça doit être découpé. C'est vraiment un planning qui est très découpé. Chaque étape est détaillée. Et vous devez créer cet outil en fonction de vos critères et de votre marque, de votre entreprise. A savoir par exemple, la manière dont vous allez vendre va influencer ce rétro-planning. Si vous vendez en ligne ou si vous vendez via votre propre site, via votre propre boutique. ou via des revendeurs, alors le rétro-planning sera différent. Le nombre de modèles que vous allez faire, dans quels ateliers, etc. vont aussi influencer le rétro-planning. L'endroit où vous allez les faire produire, où vous allez les faire développer, c'est-à-dire où se situe votre styliste, votre modéliste, votre bureau d'études qui va créer vos prototypes, et votre atelier qui va les produire, si c'est en France, si c'est... au Portugal, si c'est en Europe de l'Est, si c'est en Asie, etc. Ça, ça va influencer forcément le rétro-planning, puisque les temps de développement et les temps de transport ne sont pas les mêmes. Qui fait quoi ? Est-ce que vous avez une modéliste ? Est-ce que c'est votre atelier qui s'en charge ? Voilà, toutes ces étapes-là vont influencer la création de votre rétro-planning. Ça peut paraître un outil un peu anecdotique, et on va se dire, oui, mais je vais faire ça, mais en fait, rien ne va se passer comme prévu, ou alors... les délais vont changer, etc. Et du coup, il ne paraît pas utile. Pourtant, si vous n'avez pas de rétro-planning, déjà, vous ne pouvez pas briefer vos équipes, donc votre atelier, votre styliste, etc. sur les délais. Et surtout, vous ne voyez pas les retards arriver et tous les risques qui viennent avec ces retards. C'est-à-dire que vous n'allez pas suivre le développement. Donc le développement, c'est le passage de l'idée, c'est tout ce qui se passe entre l'idée et la production. Vous n'allez pas suivre. le développement comme il faut, vous n'allez pas relancer, vous n'allez pas prendre les décisions en temps et en heure, vous n'allez finalement pas être discipliné pour respecter ce planning-là, et du coup vous ne verrez pas le problème arriver, puisqu'en fait sans date butoir, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de retard, si je n'ai pas une date limite, alors je ne suis jamais en retard, sauf qu'il y a un problème qui va se présenter à un moment donné, c'est que votre collection, elle a forcément une saisonnalité, Si elle n'en a pas, c'est-à-dire que si elle peut être vendue en plein été au mois d'août ou en plein mois de janvier, ce qui peut arriver sur certains produits, il y a quand même un délai pour vous de lancer la marque et de gagner de l'argent. Et donc si vous n'avez pas de rétro-planning, finalement vous allez vous retrouver avec une collection entre les mains à vendre qui n'est soit plus de la bonne saison, soit avec cette collection que vous devez vendre mais avec... 6 mois de retard et donc vous aurez finalement perdu 6 mois de vente et vous aurez probablement une trésorerie qui fait un peu la tronche. Donc le rétroplanning c'est important puisque si vous avez des délais, vous allez tout faire pour les respecter. Donc moi je vous conseille toujours de faire un rétroplanning très carré et de tout faire pour essayer de le respecter. Ça c'est aussi un outil que je donne dans le programme Créer sa marque, que j'aide à construire dans le programme Créer sa marque. Je montre. comment construire ce rétro-planning, comment définir les dates butoirs, pour qui, à qui est-ce que je le communique, et comment le faire pour qu'il soit cohérent et que tout le monde le comprenne. Donc rétro-planning pour être discipliné et pour réussir à vendre rapidement votre première collection, éviter de prendre du retard et éviter tout ce que ça va générer, c'est-à-dire j'ai plus assez d'argent pour lancer la prochaine collection, je prends encore plus de retard, je ne peux plus vendre à des boutiques, je ne peux pas présenter mes pièces sur des salons par exemple, etc. Voilà pour l'outil du rétroplanning. Maintenant on va parler du troisième outil qui est le dessin technique. On arrive enfin à ce point là qui pour la plupart des personnes est le premier point mais pas du tout. Vous voyez qu'on est passé par la structure du rétroplanning et maintenant le dessin technique. Alors le dessin technique c'est donc un dessin qui est fait souvent par ordinateur qui peut être fait à la main. Avant on faisait les dessins à la main et ça ne posait pas de problème non plus. C'est ce qu'on appelle un dessin à plat, c'est-à-dire que ça représente notre modèle entré sous toutes ses coutures. Et alors quand je dis sous toutes ses coutures, c'est pas qu'une expression, c'est-à-dire que le dessin doit avoir le devant et le dos, il doit comprendre les détails, les coutures et être la représentation parfaite de votre futur modèle. Chaque couture doit être dessinée, le zip par exemple doit être détaillé, les boutons doivent être mis, le type de colle, etc. doit être bien dessiné. en termes de proportion et en termes de détails. C'est-à-dire que, pensez bien que ce dossier, enfin ce dessin technique, pardon, va se retrouver dans les mains de personnes avec qui vous n'avez jamais échangé, comme les couturières d'un atelier, comme la personne qui s'occupe de créer les prix, de revient pour votre produit, etc. Et ce dessin, il doit être compréhensible par tout le monde. C'est-à-dire que... Vous ne serez pas là, vous, pour dire, ah ben là, moi, je veux une finition comme ça sur le poignet, ou je veux une finition comme ça sur le col, etc. Je veux une petite, une piqûre nervure de 3 mm. Vous ne serez pas là pour le dire, donc votre dessin doit le montrer. Si ce dessin est fait par une styliste... normalement, il est conforme et il est bien fait. Alors je dis bien normalement parce que moi je vois encore beaucoup de dessins techniques qui sont faits par des stylistes qui n'ont probablement pas travaillé dans l'industrie ou peut-être qui n'ont pas travaillé avec de la production derrière, qui ont fait simplement des dessins pour de la couture, je pense, et donc qui ont des dessins qui ne sont pas du tout conformes. Mais vraiment un dessin technique, je montre des exemples dans le programme Créer sa marque, c'est... détaillé, c'est une représentation parfaite et n'importe qui doit pouvoir le comprendre. Même une couturière qui ne parle pas votre langue, elle doit comprendre sur dessin ce que c'est. Donc si vous n'avez pas de dessin technique précis ou si vous avez un mauvais dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup plus de prototypes que prévu puisque l'atelier va faire un prototype ou alors la modéliste ou peu importe qui fait le prototype vont faire un prototype en fonction de ce qu'ils ont. plus ou moins deviné ou compris sur le dessin. Vous, ça ne va pas vous convenir puisqu'en fait, ce ne sera pas ce que vous imaginez. Mais en même temps, ce que vous imaginez, c'est que dans votre tête et si ce n'est pas sur le dessin, on ne peut pas le faire. Donc, vous allez devoir refaire des prototypes, etc. pour arriver à quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous aviez en tête. Les prototypes, ça coûte de l'argent, ça coûte du temps et donc vous allez prendre du retard, perdre de l'argent sur des choses qui pourraient être très bien et très facilement faites si votre dessin était... conforme. Le quatrième point à avoir, il vient avec le dessin technique, c'est la fiche technique ou le dossier technique ou le technical pack, vous l'appelez comme vous voulez. C'est en fait la notice, le mode d'emploi on va dire, de la création de votre modèle. Alors cette fiche technique, elle doit comprendre par exemple les matières que vous allez utiliser et là je parle pas juste de dire je veux du coton bleu, ça ça ne fonctionne pas, il faut Que la matière soit détaillée, donc quel est le type de structure de la matière, est-ce que c'est un jersey, est-ce que c'est une toile, est-ce que c'est un athée, etc. Le grammage qui est utilisé pour la matière, la couleur, la composition, est-ce que c'est du 100% coton, est-ce que c'est un mélange de coton polyester, est-ce que c'est du coton bio. Et surtout, si vous avez déjà trouvé votre matière, il faut préciser qui est le fournisseur et comment l'atelier va aller se fournir chez lui. Les matières qui sont utilisées, les accessoires, donc les zips, les boutons, de la même manière chez qui l'atelier doit aller se fournir, qu'est-ce que vous voulez comme couleur, comme patine du bouton, le nombre de trous au bouton, comment il est cousu, etc. Vraiment on entre dans le détail, c'est une notice, un mode d'emploi qui est là aussi très détaillé. Il y a une page aussi de fléchage avec chaque détail expliqué, chaque couture. Donc le col, comment je veux qu'il soit monté, comment je veux qu'il soit cousu, etc. Quel est le type de finition du poignet ? Est-ce que ma piqûre à cet endroit-là est à 3, à 5 ou à 8 mm de mon bord ? Donc vraiment, en le disant comme ça, ça paraît barbare, mais une styliste ou une modéliste sait faire ça, d'accord ? Et vous, vous pouvez apprendre à le faire aussi, mais... l'important c'est de savoir que cette fiche technique est indispensable. Il y a aussi des pages sur les déclinaisons couleurs, les inspirations de détails, de volume, de forme, etc. C'est un dossier très complet que je mets aussi à disposition dans le programme Créer sa marque. Et si vous n'avez pas cette fiche technique, de la même manière qu'avec un dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup de prototypes, vous allez avoir beaucoup d'erreurs sur vos premiers protos parce que la fiche technique n'est pas assez détaillée. et vous allez faire des modifications sans cesse puisque finalement vous n'avez jamais défini réellement ce que vous vouliez. Les modifications ça entraîne énormément, enfin ça entraîne d'autres prototypes et donc énormément de retard et de coût, puisque comme toujours un prototype coûte de l'argent. Donc voilà, le dessin technique va avec la fiche technique, mais ce sont deux éléments à avoir séparément pour lancer sa production. On passe... au cinquième élément qui est le tableau de mesure. Donc un tableau de mesure c'est un tableau avec les mesures pour chaque taille que vous voulez faire. Alors attention rien à voir avec le guide de taille d'un site internet quand je veux acheter un produit et que je clique sur le guide de taille c'est pas le tableau de mesure qui est envoyé à l'atelier pour la production. Attention faut bien faire le distinguo entre les deux. Le tableau de mesure il va comprendre donc chaque mesure et ça va être le relais avec votre atelier pour la modification, la mise à jour des prototypes que vous aurez fait. Ce tableau de mesure, du coup, il doit être entretenu, c'est-à-dire tenu à jour, puisque si vous modifiez, par exemple, la largeur du poignet de votre chemise, vous devez mettre à jour votre tableau de mesure pour que l'atelier soit au courant et que quand ils vont lancer la production, le tableau de mesure soit conforme, puisqu'ils vont se baser là-dessus. S'il y a un problème de poignet, de mesure de poignet, on va se référer au tableau de mesure. sans tableau de mesure cohérent et à jour, finalement, vos modèles et ce qu'on appelle vos taillants, donc votre manière de tailler, seront différentes d'une collection à l'autre et d'une année à l'autre. Et donc, pour votre cliente finale ou votre client final, ça, c'est hyper problématique parce que ça vous est déjà arrivé, je pense, de vous dire, j'ai acheté un jean chez telle marque, l'année suivante, je rachète le même jean, Et ils taillent pas du tout de la même manière, je suis obligée de prendre une taille au-dessus ou une taille en dessous, etc. Enfin, je ne comprends rien à leur taillant. Et ben voilà, ça c'est dû à un tableau de mesure incohérent, et au fait que peut-être les tableaux de mesure n'étaient pas mis à jour, peut-être qu'ils n'ont pas été suivis ou repris pour les collections suivantes, et du coup ça crée des modèles totalement différents, et d'un pantalon à l'autre, chez une même marque, les tailles sont tout à fait différentes. Le tableau de mesure, il est là pour ça. pour vous aider à avoir des taillants cohérents toute l'année et sur toutes vos collections. Et au-delà de ça, il est là aussi pour, comme je disais, se référer à ça pour lancer la production et pour savoir aussi si votre production est bonne. C'est-à-dire que quand vous allez recevoir votre production, vous allez contrôler les pièces que vous avez reçues, vous pouvez vous référer au tableau de mesure. Sinon, vous pouvez vous référer à rien du tout. Si vous dites simplement à votre atelier, ah ouais, mais là la blouse, elle est trop petite ou elle est trop courte, ils vont vous dire, mais nous, on a fait comme sur le tableau de mesure. D'accord ? Donc si vous vous dites, bah, moi mon tableau de mesure, en fait, je ne l'avais pas mis à jour et je voulais un peu plus long, c'est ce que je vous ai dit dans mon vocal du 13 décembre, autant vous dire que l'atelier, il n'en a rien à faire de ça, puisque la personne qui a coupé les pièces et qui a cousu ces pièces-là, elle n'a pas vos notes vocales. C'est clair ? Tableau de mesure, c'était donc le cinquième élément. Et en sixième et dernier élément à avoir, c'est un patron et un prototype conformes. Donc ça, ça va un peu de pair parce que pour en arriver là... au patron et au proto conforme, vous aurez développé plusieurs prototypes, vous aurez rectifié le patron, votre modéliste, votre atelier, peu importe, la personne qui fait le proto final aura rectifié le patron pour arriver à un prototype final qui est conforme. La différence entre les deux, je sais pas si vous l'avez, mais le patron c'est disons le plan à plat de votre vêtement et le prototype c'est le vêtement qui est monté. dans la bonne matière, en suivant le patron. Donc un proto et un patron conformes, c'est ce qui va être la référence pour la production. Une fois de plus, si vous n'avez pas de prototype conforme, comment voulez-vous savoir si la production est conforme ? Puisque vers qui et vers quoi se retourner en cas de problème ou juste en cas de contrôle ? Et vous allez contrôler votre production, le cas va forcément se présenter. Donc si vous avez un patron et un proto qui est conforme en main, quand vous allez recevoir votre production, vous allez pouvoir tout simplement comparer et savoir ce qui est OK. Et s'il y a quelque chose qui ne va pas, vous allez pouvoir dire à votre atelier, là, ça, ce n'est pas comme sur le prototype final validé pour la production, donc il faut reprendre. Et là, l'atelier, il ne peut rien dire puisque le proto final, vous l'avez tous les deux, vous l'avez vu, vous l'avez validé ensemble et l'atelier a fait la production en fonction. de ce proto et de ce patron final. Donc ça aussi, c'est un point pour vous signaler de ne pas vendre vos prototypes. Je vois des fois des ventes de prototypes, ce n'est pas OK de vendre son prototype, surtout parce que le dernier proto est conforme, est bon et qui ressemble en tout point à un vêtement qu'on pourrait vendre de la production. Mais si vous le vendez, vous n'avez tout simplement plus aucun référent sur lequel vous appuyez en cas de souci. Donc vos protos, vous devez les garder. et ne pas les vendre, et puis tout simplement aussi parce que ce n'est pas légal de vendre un prototype comme un vêtement, comme une pièce normale je veux dire. Donc gardez bien vos protos, gardez bien des traces de tout ce que vous avez validé, modifié, etc. pour lancer une collection en production sereinement. Si vous avez ces six éléments là, normalement vous limitez vraiment les risques autour de votre production, parce qu'il y a toujours des risques autour d'une production. Là vous limitez vraiment ça. vous limitez les problèmes et le stress puisque vous pourrez lancer votre collection plus sereinement. Une dernière chose que je voulais ajouter c'est que ces éléments là c'est un gage de professionnalisme pour vos ateliers. C'est à dire que si vous contactez un atelier sans par exemple structure de collection, sans rétro planning, sans fiche technique etc. Vous n'aurez pas, enfin vous manquerez de crédibilité aux yeux d'un atelier. Par exemple quand je vous parlais du dessin technique... un peu foiré ou qui manque de détails ou si c'est une fiche technique par exemple avec juste marqué la matière c'est du coton bleu et sans plus de détails l'atelier va très vite comprendre qu'il a affaire à une personne qui est très débutante et qui va devoir travailler encore pour arriver jusque au niveau de professionnalisme requis pour lancer une production l'atelier va se dire ok en fait la personne elle sait pas exactement qu'est ce qu'elle veut comme ce qu'elle veut comme modèle puisque le dessin n'est pas précis Elle ne sait pas ce qu'elle veut comme matière puisqu'il n'y a pas de précision sur la fiche technique. Elle n'a pas d'idée de ses prix puisque je n'ai pas reçu de structure de collection ni du planning parce que je n'ai pas reçu de rétro-planning. Donc cette personne-là, elle va me poser énormément de questions, elle va me demander beaucoup de temps, beaucoup de gestion, clients. Et avant d'un jour lancer une production, sachant que l'atelier est payé pour la production, avant d'en arriver là, il risque finalement de s'écouler énormément de mois de travail, d'aller-retour et de choses coûteuses en termes d'énergie. et d'argent. Donc voilà pourquoi avoir ces outils, c'est vous assurer une production sereine, mais aussi vous assurer une production tout court dans le sens où vous trouverez bien plus facilement votre atelier en ayant ces éléments. Et tous ces éléments, c'est ce qu'on construit ensemble dans une partie du programme, donc Créer sa marque, puisque l'objectif avec ce programme c'est de vous aider à trouver votre atelier en ayant tous les outils professionnels que l'on trouve dans l'industrie de la mode. Voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode autour du lancement en production de votre collection. J'espère que ces conseils vous auront été utiles et qu'ils vous auront éclairé sur le développement de votre marque. Si cet épisode vous a plu, laissez-moi 5 étoiles et un commentaire sur la plateforme d'écoute de votre choix. J'adore vous lire et comme je disais, ça donne un vrai coup de boost et un coup de visibilité au podcast pour l'année 2025. Mes très chères créatrices, merci d'avoir été à l'écoute. Continuez de transformer vos rêves en réalité. Prenez soin de vous et à bientôt. pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode de Mode d'Emploi, on s’attaque à une étape clé pour toutes celles qui rêvent de voir leurs idées prendre vie : le lancement en production de votre première collection.


Créer des vêtements, ce n’est pas juste dessiner et produire. Entre les deux, il y a tout un monde d’étapes indispensables pour que tout se passe bien… et surtout pour éviter les galères une fois la production lancée.

On oublie souvent que produire une collection demande de l’organisation et des outils bien définis. Sans ça, on risque de perdre du temps, de l’argent, et parfois même la confiance de ses partenaires ou clients.


Dans cet épisode, je vous explique pourquoi il est essentiel de bien préparer cette étape avant de vous lancer. Vous découvrirez comment anticiper les besoins, poser les bases et éviter les erreurs courantes qui peuvent ralentir (ou pire, mettre en danger) votre projet.


Prête à poser des bases solides pour votre marque ? C’est parti !


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Générique Escaz©


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello et bienvenue dans Mode d'Emploi, le podcast incontournable des marques engagées. Je suis Audrey, styliste, consultante et hackeuse au service des entrepreneurs mode et lifestyle. Depuis 2018, j'accompagne les créateurs et créatrices pour donner vie à leurs projets en partageant les conseils et les secrets bien gardés des clients de marques pour réussir. Dans ce podcast, nous allons pirater les techniques et méthodes de l'industrie pour les mettre entre les mains de marques indépendantes comme la vôtre. Alors, que vous souhaitiez créer votre marque en partant de zéro, lui donner un coup de boost en demandant plus et mieux. Vous êtes au bon endroit. Mes très chères créatrices, je suis ravie de vous retrouver pour un tout nouvel épisode de Mode d'Emploi. Cet épisode est le tout premier que j'enregistre en 2025. Donc, j'en profite pour vous souhaiter une belle année, de beaux projets, de la réussite et surtout un avenir radieux pour la mode éthique et l'entrepreneuriat engagé. Je voulais aussi remercier Alice pour tous ses commentaires sous les épisodes de ce podcast depuis son lancement. Dont un qui dit... Merci pour ton accompagnement, c'est vraiment très précieux quand on a l'idée, l'envie mais qu'on ne sait pas trop par où commencer. Le milieu de la mode n'est plus aussi fermé depuis toi, ton programme Créer sa marque est le meilleur investissement que j'ai pu faire en tant qu'entrepreneuse. Et elle ajoute dans un dernier commentaire qu'elle a hâte d'avoir la V2 du programme car la V1 est déjà une pépite d'après elle. Merci Alice, je suis contente que ma mission réussisse grâce à ce podcast et grâce à mes accompagnements. Merci mille fois pour ta fidélité et pour tous tes commentaires qui aident vraiment, vraiment le podcast à se faire connaître. Donc n'hésitez pas à faire comme Alice et à laisser des commentaires et des notes 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix. Passons au thème de l'épisode du jour qui est le lancement en production de votre collection. Lors des appels découvertes que je fais avec des porteuses de projets pour qu'elles puissent ensuite intégrer probablement le programme Créer sa marque, on échange souvent sur cette thématique puisqu'elles se rendent compte... qu'avant de pouvoir lancer une production, la production de leur première collection, il y a de nombreuses choses à faire, de nombreuses choses à avoir et à créer. Et là, je ne parle pas uniquement du dessin, puisqu'il y a tout un processus par lequel passer. Donc j'ai décidé de vous proposer la liste des 6 choses à avoir pour lancer votre toute première production. Cela devrait vous aider à y voir plus clair, mais surtout à bien comprendre pourquoi vous en avez besoin, pourquoi ils sont indispensables et comment vous les procurer, et comment... les créer. C'est parti pour l'épisode du jour. Alors je ne peux pas parler de production sans faire une petite mise au point avant de vous lister ces six éléments. Un rappel, créer un vêtement ou créer des vêtements c'est bien plus que dessiner et produire. Entre les deux, entre dessiner et produire, il y a de nombreuses étapes. Et en fait depuis plusieurs années la fast fashion, le gros problème de la fast fashion c'est que son objectif c'est de nous faire... oublier la valeur d'un vêtement et donc nous faire oublier que créer des vêtements demande du travail, un travail qui est humain, qui est parfois artisanal dans la plupart des cas. Et ça la fast fashion elle arrive à nous faire oublier avec des prix cassés, des collections qui arrivent très rapidement voilà avec une certaine facilité à proposer de la sape tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps. Et donc par exemple on a presque oublié pour la plupart des gens d'ailleurs totalement oublié que Pour avoir un vêtement, tout part d'une graine de coton, par exemple, pour un vêtement en coton. Tout part d'une graine d'un agriculteur qui produit du coton. Cette graine, elle va pousser, elle va devenir une fleur de coton, donc une fibre, puis un fil qui sera tissé ou tricoté pour devenir un tissu, et qui sera ensuite coupé et cousu pour devenir un vêtement. Et là encore, je vous la fais courte, c'est-à-dire qu'on parle d'un vêtement qui n'est pas teint, qui n'a pas de mélange de matière, etc. Enfin voilà, là... Je vous parle d'un processus très rapide et pourtant on parle vraiment d'une graine de coton. Donc c'est important de se rappeler et de bien avoir en tête quand on se lance dans la création d'une marque de vêtements qu'entre notre idée et le lancement en production, c'est-à-dire en série, quand je parle d'une production ça peut être 10 pièces comme 100 pièces par modèle, peu importe, ça reste de la série et ça reste donc une production. Entre notre idée et ce lancement en production, il doit... se passer beaucoup de choses. C'est obligatoire. Ces choses-là, c'est toutes les étapes et les éléments à faire, à créer pour préparer la production. Et vous devez, vous, absolument passer par là. C'est impossible de faire autrement, c'est-à-dire que vous ne pouvez pas passer de l'idée ou du dessin à la production directement. Ce n'est pas possible. Je le redis parce que c'est des choses que j'entends souvent en appel découverte. J'ai déjà eu cette conversation de la personne qui me dit « Ma collection, oui, elle est déjà créée, enfin, dans ma tête. » Mais en fait, une collection pour être créée, elle doit être produite. Et une collection dans sa tête, ce n'est rien. Une idée ne vaut rien. Et alors une idée d'un vêtement dans sa tête ne vaut absolument rien. Pareil, j'ai déjà eu des échanges d'ordre d'appel où on me disait « Ah ouais, mais moi je pensais simplement envoyer mes idées à un atelier et puis voilà, récupérer ma production dans les semaines qui suivent. » Mais en fait, entre tout ça, il y a énormément d'étapes. Celles qui sont déjà passées par là le savent, celles que j'accompagne le savent puisque c'est tout l'objet du programme Créer sa marque qui va vous aider à comprendre ces étapes et à passer sereinement par toutes ces étapes. C'est un processus qui est très intéressant, qui est le plus intéressant en général pour les créatrices parce que c'est la partie création justement. Donc c'est un processus qui est certes un peu long, un peu compliqué parfois, mais c'est le cœur. de votre expertise quand vous créez votre marque de vêtements. Bien sûr, il y a toute la vente, mais cette étape de passer de l'idée à la production, c'est-à-dire de passer d'une simple inspiration, d'une simple idée à quelque chose de matériel, à un vêtement, à quelque chose qui va être porté, tout ce process-là est trop intéressant et il est surtout trop indispensable. Vous ne pourrez pas faire autrement. Donc voilà, ça c'était une petite mise au point. Je le rappelle, je le redis parce que j'entends trop souvent... le contraire ou en tout cas je tombe trop souvent sur des personnes qui n'en ont pas conscience et quand on veut créer sa marque il faut en avoir conscience parce que même en créant une marque de fast fashion par exemple ce processus existe, ce processus est là et c'est juste que la fast fashion arrive à vous le faire oublier mais gardez le en tête maintenant que cette mise au point est faite on ferme la parenthèse, voici donc les 6 choses dont vous aurez besoin pour vous lancer dans la production de votre toute première collection ou de votre prochaine collection, peu importe. La première chose, ça va être ce qu'on appelle la structure de collection. C'est un outil qui est utilisé dans l'industrie de la mode pour des productions, pareil, des petites comme des grandes productions, peu importe. La structure de collection, c'est un document qui résume et qui définit quel modèle vous allez produire, à quel prix, dans quelle taille, etc., quelle quantité, qui va résumer toute l'ADN, enfin pas l'ADN là, la liste de votre collection. C'est un outil qui découle de votre business plan, de votre projet, etc. C'est un exercice que vous devez faire et c'est un outil que vous devez produire vous. Si vous ne l'avez pas, ce document-là, si vous n'avez pas de structure de collection, en fait, le risque se situe autour de tout le pricing, de tous les coûts. C'est-à-dire que si vous n'avez pas de structure de collection, ça veut dire que vous n'avez pas forcément défini le prix ou... que vous n'avez pas forcément réfléchi à tous vos prix, alors vous allez suivre un peu bêtement les prix de revient que votre atelier vous aura communiqué, ou que vos ateliers vous auront communiqué sur devis. Vous n'allez pas donc contrôler vraiment votre marge, vous n'optimisez pas les coûts liés à votre collection, et donc vous ne savez pas ce qui coûte cher dans vos modèles par exemple. Donc vous ne pouvez pas contrôler et optimiser tous ces coûts-là, et à la fin vous allez vous retrouver avec une collection qui coûte trop cher à produire. qui ne vous rapporte pas assez et qui n'est pas rentable. La structure de collection, c'est vraiment l'outil pour créer une collection rentable. Et quand je parle d'un document avec quel modèle vous allez produire, là, il n'y a pas de photo, il n'y a pas d'image, il n'y a pas de dessin, d'accord ? On est vraiment sur un document type tableur avec une vision de votre collection, mais une vision chiffrée, une vision très terre à terre, d'accord ? On n'est pas sur la partie créa, on est sur de la structure et de la stratégie de collection. Ça c'est un document que moi je mets à disposition dans le programme Créer sa marque, que je vous montre comment remplir de A à Z, avec tous les calculs de marge, les calculs de prix, tous les éléments qui doivent être compris dans cette structure de collection, qui sont importants d'avoir, et ça va vous permettre de créer une collection rentable par la suite. Le deuxième outil c'est le rétro-planning. Le rétro-planning comme son nom l'indique c'est un planning avec toutes les dates butoirs, donc les dates limites, pour vous. mais aussi pour vos ateliers, pour les personnes qui vont intervenir sur la collection, donc la styliste, la modéliste, les fournisseurs, etc. Toutes les dates butoirs entre l'idée de votre modèle et son lancement en production et même sa livraison dans vos entrepôts ou chez vous. Ces dates-là, vous devez les définir en fonction des étapes. Ça doit être découpé. C'est vraiment un planning qui est très découpé. Chaque étape est détaillée. Et vous devez créer cet outil en fonction de vos critères et de votre marque, de votre entreprise. A savoir par exemple, la manière dont vous allez vendre va influencer ce rétro-planning. Si vous vendez en ligne ou si vous vendez via votre propre site, via votre propre boutique. ou via des revendeurs, alors le rétro-planning sera différent. Le nombre de modèles que vous allez faire, dans quels ateliers, etc. vont aussi influencer le rétro-planning. L'endroit où vous allez les faire produire, où vous allez les faire développer, c'est-à-dire où se situe votre styliste, votre modéliste, votre bureau d'études qui va créer vos prototypes, et votre atelier qui va les produire, si c'est en France, si c'est... au Portugal, si c'est en Europe de l'Est, si c'est en Asie, etc. Ça, ça va influencer forcément le rétro-planning, puisque les temps de développement et les temps de transport ne sont pas les mêmes. Qui fait quoi ? Est-ce que vous avez une modéliste ? Est-ce que c'est votre atelier qui s'en charge ? Voilà, toutes ces étapes-là vont influencer la création de votre rétro-planning. Ça peut paraître un outil un peu anecdotique, et on va se dire, oui, mais je vais faire ça, mais en fait, rien ne va se passer comme prévu, ou alors... les délais vont changer, etc. Et du coup, il ne paraît pas utile. Pourtant, si vous n'avez pas de rétro-planning, déjà, vous ne pouvez pas briefer vos équipes, donc votre atelier, votre styliste, etc. sur les délais. Et surtout, vous ne voyez pas les retards arriver et tous les risques qui viennent avec ces retards. C'est-à-dire que vous n'allez pas suivre le développement. Donc le développement, c'est le passage de l'idée, c'est tout ce qui se passe entre l'idée et la production. Vous n'allez pas suivre. le développement comme il faut, vous n'allez pas relancer, vous n'allez pas prendre les décisions en temps et en heure, vous n'allez finalement pas être discipliné pour respecter ce planning-là, et du coup vous ne verrez pas le problème arriver, puisqu'en fait sans date butoir, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de retard, si je n'ai pas une date limite, alors je ne suis jamais en retard, sauf qu'il y a un problème qui va se présenter à un moment donné, c'est que votre collection, elle a forcément une saisonnalité, Si elle n'en a pas, c'est-à-dire que si elle peut être vendue en plein été au mois d'août ou en plein mois de janvier, ce qui peut arriver sur certains produits, il y a quand même un délai pour vous de lancer la marque et de gagner de l'argent. Et donc si vous n'avez pas de rétro-planning, finalement vous allez vous retrouver avec une collection entre les mains à vendre qui n'est soit plus de la bonne saison, soit avec cette collection que vous devez vendre mais avec... 6 mois de retard et donc vous aurez finalement perdu 6 mois de vente et vous aurez probablement une trésorerie qui fait un peu la tronche. Donc le rétroplanning c'est important puisque si vous avez des délais, vous allez tout faire pour les respecter. Donc moi je vous conseille toujours de faire un rétroplanning très carré et de tout faire pour essayer de le respecter. Ça c'est aussi un outil que je donne dans le programme Créer sa marque, que j'aide à construire dans le programme Créer sa marque. Je montre. comment construire ce rétro-planning, comment définir les dates butoirs, pour qui, à qui est-ce que je le communique, et comment le faire pour qu'il soit cohérent et que tout le monde le comprenne. Donc rétro-planning pour être discipliné et pour réussir à vendre rapidement votre première collection, éviter de prendre du retard et éviter tout ce que ça va générer, c'est-à-dire j'ai plus assez d'argent pour lancer la prochaine collection, je prends encore plus de retard, je ne peux plus vendre à des boutiques, je ne peux pas présenter mes pièces sur des salons par exemple, etc. Voilà pour l'outil du rétroplanning. Maintenant on va parler du troisième outil qui est le dessin technique. On arrive enfin à ce point là qui pour la plupart des personnes est le premier point mais pas du tout. Vous voyez qu'on est passé par la structure du rétroplanning et maintenant le dessin technique. Alors le dessin technique c'est donc un dessin qui est fait souvent par ordinateur qui peut être fait à la main. Avant on faisait les dessins à la main et ça ne posait pas de problème non plus. C'est ce qu'on appelle un dessin à plat, c'est-à-dire que ça représente notre modèle entré sous toutes ses coutures. Et alors quand je dis sous toutes ses coutures, c'est pas qu'une expression, c'est-à-dire que le dessin doit avoir le devant et le dos, il doit comprendre les détails, les coutures et être la représentation parfaite de votre futur modèle. Chaque couture doit être dessinée, le zip par exemple doit être détaillé, les boutons doivent être mis, le type de colle, etc. doit être bien dessiné. en termes de proportion et en termes de détails. C'est-à-dire que, pensez bien que ce dossier, enfin ce dessin technique, pardon, va se retrouver dans les mains de personnes avec qui vous n'avez jamais échangé, comme les couturières d'un atelier, comme la personne qui s'occupe de créer les prix, de revient pour votre produit, etc. Et ce dessin, il doit être compréhensible par tout le monde. C'est-à-dire que... Vous ne serez pas là, vous, pour dire, ah ben là, moi, je veux une finition comme ça sur le poignet, ou je veux une finition comme ça sur le col, etc. Je veux une petite, une piqûre nervure de 3 mm. Vous ne serez pas là pour le dire, donc votre dessin doit le montrer. Si ce dessin est fait par une styliste... normalement, il est conforme et il est bien fait. Alors je dis bien normalement parce que moi je vois encore beaucoup de dessins techniques qui sont faits par des stylistes qui n'ont probablement pas travaillé dans l'industrie ou peut-être qui n'ont pas travaillé avec de la production derrière, qui ont fait simplement des dessins pour de la couture, je pense, et donc qui ont des dessins qui ne sont pas du tout conformes. Mais vraiment un dessin technique, je montre des exemples dans le programme Créer sa marque, c'est... détaillé, c'est une représentation parfaite et n'importe qui doit pouvoir le comprendre. Même une couturière qui ne parle pas votre langue, elle doit comprendre sur dessin ce que c'est. Donc si vous n'avez pas de dessin technique précis ou si vous avez un mauvais dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup plus de prototypes que prévu puisque l'atelier va faire un prototype ou alors la modéliste ou peu importe qui fait le prototype vont faire un prototype en fonction de ce qu'ils ont. plus ou moins deviné ou compris sur le dessin. Vous, ça ne va pas vous convenir puisqu'en fait, ce ne sera pas ce que vous imaginez. Mais en même temps, ce que vous imaginez, c'est que dans votre tête et si ce n'est pas sur le dessin, on ne peut pas le faire. Donc, vous allez devoir refaire des prototypes, etc. pour arriver à quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous aviez en tête. Les prototypes, ça coûte de l'argent, ça coûte du temps et donc vous allez prendre du retard, perdre de l'argent sur des choses qui pourraient être très bien et très facilement faites si votre dessin était... conforme. Le quatrième point à avoir, il vient avec le dessin technique, c'est la fiche technique ou le dossier technique ou le technical pack, vous l'appelez comme vous voulez. C'est en fait la notice, le mode d'emploi on va dire, de la création de votre modèle. Alors cette fiche technique, elle doit comprendre par exemple les matières que vous allez utiliser et là je parle pas juste de dire je veux du coton bleu, ça ça ne fonctionne pas, il faut Que la matière soit détaillée, donc quel est le type de structure de la matière, est-ce que c'est un jersey, est-ce que c'est une toile, est-ce que c'est un athée, etc. Le grammage qui est utilisé pour la matière, la couleur, la composition, est-ce que c'est du 100% coton, est-ce que c'est un mélange de coton polyester, est-ce que c'est du coton bio. Et surtout, si vous avez déjà trouvé votre matière, il faut préciser qui est le fournisseur et comment l'atelier va aller se fournir chez lui. Les matières qui sont utilisées, les accessoires, donc les zips, les boutons, de la même manière chez qui l'atelier doit aller se fournir, qu'est-ce que vous voulez comme couleur, comme patine du bouton, le nombre de trous au bouton, comment il est cousu, etc. Vraiment on entre dans le détail, c'est une notice, un mode d'emploi qui est là aussi très détaillé. Il y a une page aussi de fléchage avec chaque détail expliqué, chaque couture. Donc le col, comment je veux qu'il soit monté, comment je veux qu'il soit cousu, etc. Quel est le type de finition du poignet ? Est-ce que ma piqûre à cet endroit-là est à 3, à 5 ou à 8 mm de mon bord ? Donc vraiment, en le disant comme ça, ça paraît barbare, mais une styliste ou une modéliste sait faire ça, d'accord ? Et vous, vous pouvez apprendre à le faire aussi, mais... l'important c'est de savoir que cette fiche technique est indispensable. Il y a aussi des pages sur les déclinaisons couleurs, les inspirations de détails, de volume, de forme, etc. C'est un dossier très complet que je mets aussi à disposition dans le programme Créer sa marque. Et si vous n'avez pas cette fiche technique, de la même manière qu'avec un dessin technique, vous allez devoir faire beaucoup de prototypes, vous allez avoir beaucoup d'erreurs sur vos premiers protos parce que la fiche technique n'est pas assez détaillée. et vous allez faire des modifications sans cesse puisque finalement vous n'avez jamais défini réellement ce que vous vouliez. Les modifications ça entraîne énormément, enfin ça entraîne d'autres prototypes et donc énormément de retard et de coût, puisque comme toujours un prototype coûte de l'argent. Donc voilà, le dessin technique va avec la fiche technique, mais ce sont deux éléments à avoir séparément pour lancer sa production. On passe... au cinquième élément qui est le tableau de mesure. Donc un tableau de mesure c'est un tableau avec les mesures pour chaque taille que vous voulez faire. Alors attention rien à voir avec le guide de taille d'un site internet quand je veux acheter un produit et que je clique sur le guide de taille c'est pas le tableau de mesure qui est envoyé à l'atelier pour la production. Attention faut bien faire le distinguo entre les deux. Le tableau de mesure il va comprendre donc chaque mesure et ça va être le relais avec votre atelier pour la modification, la mise à jour des prototypes que vous aurez fait. Ce tableau de mesure, du coup, il doit être entretenu, c'est-à-dire tenu à jour, puisque si vous modifiez, par exemple, la largeur du poignet de votre chemise, vous devez mettre à jour votre tableau de mesure pour que l'atelier soit au courant et que quand ils vont lancer la production, le tableau de mesure soit conforme, puisqu'ils vont se baser là-dessus. S'il y a un problème de poignet, de mesure de poignet, on va se référer au tableau de mesure. sans tableau de mesure cohérent et à jour, finalement, vos modèles et ce qu'on appelle vos taillants, donc votre manière de tailler, seront différentes d'une collection à l'autre et d'une année à l'autre. Et donc, pour votre cliente finale ou votre client final, ça, c'est hyper problématique parce que ça vous est déjà arrivé, je pense, de vous dire, j'ai acheté un jean chez telle marque, l'année suivante, je rachète le même jean, Et ils taillent pas du tout de la même manière, je suis obligée de prendre une taille au-dessus ou une taille en dessous, etc. Enfin, je ne comprends rien à leur taillant. Et ben voilà, ça c'est dû à un tableau de mesure incohérent, et au fait que peut-être les tableaux de mesure n'étaient pas mis à jour, peut-être qu'ils n'ont pas été suivis ou repris pour les collections suivantes, et du coup ça crée des modèles totalement différents, et d'un pantalon à l'autre, chez une même marque, les tailles sont tout à fait différentes. Le tableau de mesure, il est là pour ça. pour vous aider à avoir des taillants cohérents toute l'année et sur toutes vos collections. Et au-delà de ça, il est là aussi pour, comme je disais, se référer à ça pour lancer la production et pour savoir aussi si votre production est bonne. C'est-à-dire que quand vous allez recevoir votre production, vous allez contrôler les pièces que vous avez reçues, vous pouvez vous référer au tableau de mesure. Sinon, vous pouvez vous référer à rien du tout. Si vous dites simplement à votre atelier, ah ouais, mais là la blouse, elle est trop petite ou elle est trop courte, ils vont vous dire, mais nous, on a fait comme sur le tableau de mesure. D'accord ? Donc si vous vous dites, bah, moi mon tableau de mesure, en fait, je ne l'avais pas mis à jour et je voulais un peu plus long, c'est ce que je vous ai dit dans mon vocal du 13 décembre, autant vous dire que l'atelier, il n'en a rien à faire de ça, puisque la personne qui a coupé les pièces et qui a cousu ces pièces-là, elle n'a pas vos notes vocales. C'est clair ? Tableau de mesure, c'était donc le cinquième élément. Et en sixième et dernier élément à avoir, c'est un patron et un prototype conformes. Donc ça, ça va un peu de pair parce que pour en arriver là... au patron et au proto conforme, vous aurez développé plusieurs prototypes, vous aurez rectifié le patron, votre modéliste, votre atelier, peu importe, la personne qui fait le proto final aura rectifié le patron pour arriver à un prototype final qui est conforme. La différence entre les deux, je sais pas si vous l'avez, mais le patron c'est disons le plan à plat de votre vêtement et le prototype c'est le vêtement qui est monté. dans la bonne matière, en suivant le patron. Donc un proto et un patron conformes, c'est ce qui va être la référence pour la production. Une fois de plus, si vous n'avez pas de prototype conforme, comment voulez-vous savoir si la production est conforme ? Puisque vers qui et vers quoi se retourner en cas de problème ou juste en cas de contrôle ? Et vous allez contrôler votre production, le cas va forcément se présenter. Donc si vous avez un patron et un proto qui est conforme en main, quand vous allez recevoir votre production, vous allez pouvoir tout simplement comparer et savoir ce qui est OK. Et s'il y a quelque chose qui ne va pas, vous allez pouvoir dire à votre atelier, là, ça, ce n'est pas comme sur le prototype final validé pour la production, donc il faut reprendre. Et là, l'atelier, il ne peut rien dire puisque le proto final, vous l'avez tous les deux, vous l'avez vu, vous l'avez validé ensemble et l'atelier a fait la production en fonction. de ce proto et de ce patron final. Donc ça aussi, c'est un point pour vous signaler de ne pas vendre vos prototypes. Je vois des fois des ventes de prototypes, ce n'est pas OK de vendre son prototype, surtout parce que le dernier proto est conforme, est bon et qui ressemble en tout point à un vêtement qu'on pourrait vendre de la production. Mais si vous le vendez, vous n'avez tout simplement plus aucun référent sur lequel vous appuyez en cas de souci. Donc vos protos, vous devez les garder. et ne pas les vendre, et puis tout simplement aussi parce que ce n'est pas légal de vendre un prototype comme un vêtement, comme une pièce normale je veux dire. Donc gardez bien vos protos, gardez bien des traces de tout ce que vous avez validé, modifié, etc. pour lancer une collection en production sereinement. Si vous avez ces six éléments là, normalement vous limitez vraiment les risques autour de votre production, parce qu'il y a toujours des risques autour d'une production. Là vous limitez vraiment ça. vous limitez les problèmes et le stress puisque vous pourrez lancer votre collection plus sereinement. Une dernière chose que je voulais ajouter c'est que ces éléments là c'est un gage de professionnalisme pour vos ateliers. C'est à dire que si vous contactez un atelier sans par exemple structure de collection, sans rétro planning, sans fiche technique etc. Vous n'aurez pas, enfin vous manquerez de crédibilité aux yeux d'un atelier. Par exemple quand je vous parlais du dessin technique... un peu foiré ou qui manque de détails ou si c'est une fiche technique par exemple avec juste marqué la matière c'est du coton bleu et sans plus de détails l'atelier va très vite comprendre qu'il a affaire à une personne qui est très débutante et qui va devoir travailler encore pour arriver jusque au niveau de professionnalisme requis pour lancer une production l'atelier va se dire ok en fait la personne elle sait pas exactement qu'est ce qu'elle veut comme ce qu'elle veut comme modèle puisque le dessin n'est pas précis Elle ne sait pas ce qu'elle veut comme matière puisqu'il n'y a pas de précision sur la fiche technique. Elle n'a pas d'idée de ses prix puisque je n'ai pas reçu de structure de collection ni du planning parce que je n'ai pas reçu de rétro-planning. Donc cette personne-là, elle va me poser énormément de questions, elle va me demander beaucoup de temps, beaucoup de gestion, clients. Et avant d'un jour lancer une production, sachant que l'atelier est payé pour la production, avant d'en arriver là, il risque finalement de s'écouler énormément de mois de travail, d'aller-retour et de choses coûteuses en termes d'énergie. et d'argent. Donc voilà pourquoi avoir ces outils, c'est vous assurer une production sereine, mais aussi vous assurer une production tout court dans le sens où vous trouverez bien plus facilement votre atelier en ayant ces éléments. Et tous ces éléments, c'est ce qu'on construit ensemble dans une partie du programme, donc Créer sa marque, puisque l'objectif avec ce programme c'est de vous aider à trouver votre atelier en ayant tous les outils professionnels que l'on trouve dans l'industrie de la mode. Voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode autour du lancement en production de votre collection. J'espère que ces conseils vous auront été utiles et qu'ils vous auront éclairé sur le développement de votre marque. Si cet épisode vous a plu, laissez-moi 5 étoiles et un commentaire sur la plateforme d'écoute de votre choix. J'adore vous lire et comme je disais, ça donne un vrai coup de boost et un coup de visibilité au podcast pour l'année 2025. Mes très chères créatrices, merci d'avoir été à l'écoute. Continuez de transformer vos rêves en réalité. Prenez soin de vous et à bientôt. pour un nouvel épisode.

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