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Money Party Episode 1 Morgane Meulemans cover
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Money Party

Money Party Episode 1 Morgane Meulemans

Money Party Episode 1 Morgane Meulemans

17min |02/06/2025
Play
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Money Party Episode 1 Morgane Meulemans

Money Party Episode 1 Morgane Meulemans

17min |02/06/2025
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Description

Bienvenue dans ce podcast dédié à votre relation à l'argent!

Ici pas de produit financier à vendre, pas d'astuce pour acheter de l'immobilier ou bâtir l'empire du dropshiping...


Ici on va jouer pour apprendre à se connaître, on va clarifier, pacifier, fluidifier...


Dans cet épisode: Morgane Meulemans managing partner et coach PCC dans l'école Coaching Ways International. Depuis des années elle y rencontre des femmes et des hommes qui se forment dans une de mes activités préférées. Joueuse, elle a accepté d'ouvrir cette série de podcast et de parler avec franchise de sa propre relation à l'argent. Elle partagera avec générosité les conseils qu'elle a affiné durant ses années d'expérience.


De nombreux autres invités vous apporteront des témoignages et point de vue pour évoluer vers plus d'abondance et de sérénité alors abonnez-vous pour en rater aucun épisode!


Pour poursuivre l'échange avec elle: morgane.meulemans@coachingways.be


©️Seb Zaremba


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Money Party. Money Party, c'est tout d'abord un jeu, un jeu de questions pour aller aborder avec légèreté le tabou de notre relation à l'argent. Je m'appelle Jessica Dessy et je reçois des professionnels de différents horizons. Ma première invitée s'appelle Morgane Meulemance. Et Morgane, je l'ai rencontrée il y a une bonne quinzaine d'années. Quand je l'ai recroisée cet été, que je lui ai parlé du jeu et du podcast, elle a été tellement enthousiaste que je me suis dit, c'est bon, je tiens ma première invitée. Vous allez l'entendre partager sans phare son parcours, parler de la place que l'argent a eue à différentes étapes de sa vie personnelle et professionnelle. J'espère que ça vous plaira et à bientôt dans d'autres épisodes de Money Party.

  • Speaker #1

    Donc je te redis bonjour Morgane.

  • Speaker #2

    Bonjour à toi.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir chez toi. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, dire qui tu es et surtout ce que tu fais professionnellement ?

  • Speaker #2

    Super, déjà merci de prendre ce temps avec moi. Moi c'est Morgane Moulomans et mon métier, je travaille en tant que coach, formatrice et consultante. D'une part chez CoachingWays International qui est une école qui forme des coachs et d'une autre part, chez l'idée d'un coaching waste qui... met en avant comment accompagner les clients à remettre l'humain au centre, au sein d'une entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, merci. Alors on va jouer ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc dans Money Party, le principe c'est qu'il y a des catégories, je vais te les présenter, et l'idée c'est de choisir la catégorie qui te tente, de tirer une carte au sort. Tu peux à tout moment me dire Joker et ne pas évidemment répondre à la question ou décider de garder la réponse pour toi.

  • Speaker #2

    Je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, on change. Le but n'est pas de forcer quoi que ce soit, mais d'ouvrir des portes et des pistes de réflexion. Première catégorie, c'est souvenirs d'enfance.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, on est évidemment sur des questions liées à l'argent dans les premiers temps de la vie. Ensuite, il y a la catégorie études et formations. Ça se comprend, c'est assez logiquement. Et peut-être en lien aussi avec ton activité, ton centre de formation. Il y a la catégorie vie professionnelle, working money. Il y a la catégorie philo, où on est plutôt sur des questions d'ouverture et de réflexion. Il y a la catégorie quotidien, il y a plein de questions sur l'argent dans la vie de tous les jours. La catégorie quotidien, plein de questions, voilà. Et la catégorie émotion.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te tente pour démarrer ?

  • Speaker #2

    Comme tu veux. Je suis ce qui se passe.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment prendre la première catégorie, souvenirs d'enfance, voilà, et te proposer d'en tirer une.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que tu as fait ? Quelle a été ton éducation financière ? Déjà, qu'est-ce que tu mets derrière éducation financière ?

  • Speaker #1

    Ce que toi, tu en penses. Est-ce que tu penses avoir eu une éducation financière ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, quand j'étais jeune... quand mes parents n'avaient pas encore démarré la société, financièrement, ce n'était pas évident à la maison. Du coup, moi, j'ai vu aussi une situation où on allait plusieurs fois par mois faire des brocantes pour avoir de l'argent pour vivre.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    l'effet que ça a eu chez moi, c'est que c'était important d'avoir des petites réserves. D'accord. Je me souviens, quand j'étais petite, et d'ailleurs, c'est encore le cas aujourd'hui, j'avais plusieurs tirillers un peu partout. et quand je recevais de l'argent je me souviens je recevais de l'argent en poche à l'époque c'était 20 francs belges et j'achetais parce que j'avais un livre une BD qui sortait tous les X j'achetais la BD et le reste je mettais dans mes petites tirelires qui étaient un petit peu dispersées Un peu en mode écureuil. Petit écureuil qui cache ses vêtements. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Et d'ailleurs, c'est aussi quelque chose, mes enfants ont aussi plusieurs tire-lits un peu cachés dans la maison. D'accord. Donc, c'est quelque chose qui est resté et que mes parents ont aussi encouragé. Donc, dans l'éducation financière que j'ai eue, mes parents m'ont toujours dit, ne dépense pas l'argent que tu n'as pas. OK. Et l'effet que ça a eu concrètement, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai aucun crédit. Quand j'ai besoin d'acheter quelque chose. je fais en sorte d'avoir l'argent, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pas de dette.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas de dette. Et les deux fois où j'ai dû emprunter de l'argent dans ma vie, ça m'a mis dans un inconfort tel que j'ai tout fait pour rembourser directement. D'accord. Donc ça c'est quelque chose pour lequel je remercie vraiment mes parents. Ils m'ont toujours appris, ne dépense pas ce que tu n'as pas.

  • Speaker #1

    Super, merci. Alors, la catégorie suivante ?

  • Speaker #2

    Oui, très bien.

  • Speaker #1

    Études et formations ? Une bonne cliente,

  • Speaker #2

    je vous le prête. Alors, parlais-tu d'argent avec tes amis ? Oui.

  • Speaker #1

    Tu as fait quoi comme formation ?

  • Speaker #2

    J'ai fait un master en psychologie d'entreprise et du travail. D'accord. Donc, c'est cinq ans d'études que j'ai fait à la VUB. Et honnêtement, oui, on parlait d'argent. Bon, à l'époque, quand tu étais étudiant, il n'y avait pas énormément d'argent. C'est surtout faire les courses au Lidl et puis le reste de l'argent dépensé à faire des fêtes. Mais on apprenait à gérer avec de l'argent qui n'était pas un salaire. Ce n'est pas équivalent à ce qu'on a maintenant. Maintenant, c'était assez ouvert.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de tabou ?

  • Speaker #2

    Non, non. Même encore aujourd'hui, moi, je sais combien mes amis gagnent. Et mes amis savent combien je gagne. C'est quelque chose dont on parle très ouvertement. Et même mes amis, parfois, quand elles postulent ou quoi, elles me disent « Ah tiens, cet employeur veut me proposer autant, autant, avec tel et tel avantage, qu'est-ce que tu en penses ? » Et donc, on échange de manière très ouverte là-dessus entre amis. Chouette.

  • Speaker #1

    Et dans ton choix d'études, est-ce que le futur salaire, la future carrière, c'était un élément qui a eu une influence sur ton choix ?

  • Speaker #2

    Non, non. J'ai choisi ces études parce que c'était quelque chose qui me passionnait. J'ai été passionnée par l'humain. Maintenant, je voulais vraiment l'humain dans une entreprise. C'est ça qui m'a le plus intéressée. Parce que déjà très jeune, je me disais, si l'entreprise investit dans l'humain, l'entreprise fonctionnera comme un ensemble. Wow ! Donc, j'ai toujours été passionnée par ce domaine-là.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas pour l'argent que je le faisais.

  • Speaker #2

    Maintenant, je savais qu'en faisant un master, j'avais potentiellement des possibilités par la suite qui allaient me rapporter un petit peu plus d'argent. Ça, oui. Mais ce n'était pas mon motivateur principal.

  • Speaker #1

    C'est marrant. Moi, j'ai fait des études de psycho aussi. Et j'avais le message, j'avais l'impression autour de moi que ce qui se disait beaucoup, c'est que... Ça allait être compliqué de trouver du boulot, il y avait plein de psy sur le marché, on était trop nombreux. Et par rapport à des amis qui avaient fait d'autres choix du droit de l'agronomie, peu importe, j'avais l'impression qu'être psychologue, ça voulait déjà dire qu'on n'espérait pas grand-chose de ce côté-là.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    c'était le cas pour mes amis qui étaient plus dans la psycho-clinicien. Donc moi en psychologie d'entreprise et d'organisation, ce qui se disait plus c'était, parce que déjà quand tu regardes en première année je pense qu'on était 450 et en dernière année la partie psychologie d'entreprise on était 50, si pas moins, et la partie clinicien ils étaient 4 fois autant. Et donc dans notre partie en fait quand tu as ce diplôme là tu peux commencer dans tout domaine des ressources humaines. que ce soit le payroll, que ce soit le recrutement, que ce soit la formation ou autres domaines dans tout ce qui est développement de talent, etc. Et des ressources humaines, on en a... Enfin, toutes les sociétés en ont besoin. Donc, la débouchée était plus... Il y avait beaucoup plus de possibilités. Et d'ailleurs, quand je regarde aujourd'hui, toutes mes amies qui ont fait psychologie clinique travaillent en entreprise. La majorité n'ont pas fait de... pratiques de psychologue. Elles sont pratiquement toutes allées en entreprise pour souvent aussi une question de rentabilité. C'est plus intéressant de travailler en entreprise que d'avoir sa pratique à soi dans l'immédiat, en tout cas. Je pense qu'à terme...

  • Speaker #1

    Et le coaching est venu vite pour toi après ça ?

  • Speaker #2

    Alors, t'es tombée dedans quand t'étais petite j'ai fait ma première formation de PNL quand j'avais les bases de la PNL j'avais 12 ans là j'étais encore en secondaire ils prennent les enfants ? comme c'est mes parents qui avaient démarré la société ils m'avaient dit si ça t'intéresse viens alors ça m'a appris énormément de choses par contre je me suis souvent sentie en décalage avec mes amis comme hommes parce que quand ils parlaient t'es capable d'analyser certaines choses et ils me disaient mais qu'est-ce que tu fais ? Oui,

  • Speaker #1

    il n'y a pas les mêmes cadres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et, attends, juste la question.

  • Speaker #1

    Le coaching, comment ?

  • Speaker #2

    Oui, le coaching. Donc, le coaching, je me suis formée au coaching en 2007-2008, ce qui correspondait à ma quatrième et cinquième année de master. D'accord. Donc, je l'ai fait en parallèle. Sauf que je n'ai pas tout de suite exercé.

  • Speaker #3

    Et c'était plus lié de moi à moi.

  • Speaker #2

    J'avais besoin d'abord de faire de l'expérience en entreprise pour me sentir légitime dans ce rôle de coach. Quand je suis sortie du master et des deux années de coaching, j'avais 22 ans. Je ne me sentais pas vraiment légitime de coacher des gens qui parfois étaient double de mon âge. Et je me suis dit, d'abord un peu… travailler et puis je reviendrai vers le coaching progressivement. Maintenant, dès le premier travail que j'ai fait, j'ai intégré des compétences de coach. Donc, le questionnement ouvert, l'écoute active, la reformulation, la bienveillance, etc. Ça, oui. Mais de dire je vais te coacher pendant une heure, ça, c'est venu un peu plus tard.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Alors, question suivante. Une vie professionnelle, du coup, si on suit l'ordre des catégories.

  • Speaker #2

    Quelles sont les autres formes de reconnaissance que tu reçois dans ton travail ? Autre que financière, tu peux dire. Il y en a énormément. Dans les différents métiers que j'ai pu exercer, moi déjà quelque chose que je vis comme une forme de reconnaissance, c'est quand je vois la personne évoluer vers son objectif. Peu importe que ce soit du coaching, la formation ou autre forme d'interaction. Donc il y a ça et puis il y a aussi le feedback. Enfin un exemple concret, hier j'étais en formation toute la journée, un nouveau groupe, je ne les ai jamais rencontrés et on a parlé de feedback dans la journée et donc à la fin je leur demande, tiens, votre journée comment vous l'avez vécu ? Et là spontanément il y a plusieurs personnes qui m'ont partagé qu'ils ont vraiment aimé la façon dont j'ai animé, dont j'interagissais avec eux et Voilà, c'est aussi une forme de reconnaissance que de recevoir du feedback.

  • Speaker #1

    Ok, tu prends du plaisir dans ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Oui, j'adore ce que je fais. Je suis hyper passionnée et du coup, j'entraîne aussi un petit peu les gens. Bon, pas toujours parce qu'il y a des gens qui ne sont pas passionnés par les mêmes domaines, mais c'est tout à fait ok. Mais ce genre de formation, oui, c'était vraiment… À la fin, ils étaient limite plus énergisés qu'en début de journée et hâte de voir la suite. Donc ça aussi, pour moi, c'est une forme de reconnaissance quand je vois que les gens s'intéressent à un domaine qui me passionne énormément. C'est clair.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Alors, pour terminer, je voudrais te demander, pour moi, l'idée de ce podcast, c'est d'avoir des professionnels qui acceptent de parler d'eux, de leur relation à l'argent, et puis qui partagent aussi, je pense que le partage fait partie de tes valeurs, Qu'est-ce que tu aurais envie de donner peut-être comme piste, comme recommandation, comme conseil à des personnes qui se questionnent par rapport à leur rapport à l'argent ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, je pense que ce sont des questions importantes à se poser, des questions financières. Et en même temps, pour ma part, ça ne doit pas être non plus le focus quand on choisit un job. Parce que dans ma vision du monde, après ça m'appartient. l'argent n'est pas un motivateur intrinsèque. C'est quelque chose qui fait partie, on en a besoin pour vivre, bien entendu, et pour faire des choses en dehors que juste payer les factures. Donc moi, mon conseil, ce serait de voir qu'est-ce qui vraiment te passionne, qu'est-ce que tu as envie de faire, qu'est-ce qui fait sens par rapport aux valeurs que tu vis et qui peut te permettre de vivre, parce qu'il faut qu'il y ait un équilibre. Et pour les gens qui se lancent en indépendant, souvent ce que j'entends et c'est ce que j'ai vécu aussi c'est est-ce que je vais vraiment me lancer temps plein parce que financièrement il faut un petit temps 6 mois, 1 an voire parfois plus pour que ce soit rentable et voilà chaque situation est différente mais c'est de c'est d'oser en parler aussi parce que souvent moi ce que je rencontre dans les échanges que j'ai c'est que les gens n'osent pas poser des questions sur les finances. Et donc, on le voit même dans les formations qu'on donne de coaching, ce n'est que vers le module 5-6, qui correspond à le jour 13-14 de la formation, que les gens osent demander, « Tiens, combien vous demandez pour une séance de coaching ? » Et du coup, si vous demandez autant, « Combien moi je peux demander ? » Et là, pour moi, ce n'est pas forcément que l'expérience qui va jouer, ça va aussi être comment tu te positionnes par rapport à l'argent. Moi, je connais des coachs qui sont des personnes extraordinaires, qui ont plus de 10 ans d'expérience et qui demandent encore 70 euros de l'heure. Ce qui n'est pas mon cas. Je trouve cet angle. euros de l'heure pas assez pour une séance de coaching, parce que bon, la moitié va aux impôts. Mais voilà, il faut que ce soit rentable et en même temps de ne pas se dévaloriser en se comparant à d'autres personnes. Donc c'est un juste milieu à trouver, qui n'est pas toujours évident. Et donc quand quelqu'un nous demande, voilà combien je peux demander quand j'ai fini la formation, on donne plutôt des fourchettes que de dire, tu peux demander autant et toi autant. Et puis la fourchette, ça doit tout dépendre. Est-ce que la personne est indépendante complète, indépendante complémentaire ? Moi, personnellement, ce que je conseille plutôt aux gens qui se lancent dans une activité de coach ou autre en tant qu'indépendant, c'est de se lancer indépendante complémentaire. Ça permet de construire une base de clientèle, de quand même déjà faire une activité qu'on a envie de faire et en même temps de ne pas prendre un risque financier qui impliquerait d'autres choses. les gens qui sont mariés, qui ont des enfants, il y a des factures à payer, il y a les aléas de la vie, j'ai envie de dire, qui font que tout arrêter du jour au lendemain, se mettre 100% indépendant n'est pas toujours faisable pour le système dans lequel la personne vit. Donc c'est très multifactoriel en fait.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super intéressant. Je te laisse du coup le jeu.

  • Speaker #2

    Ah super ! évidemment ça c'est génial continue à découvrir je vois que on s'en était parlé l'idée de jouer te plaisait bien ben oui j'adore des idées qui sortent un petit peu des sentiers battus voilà merci beaucoup merci à toi et

  • Speaker #0

    voilà c'était l'épisode de Morgane Meulemance j'espère que vous avez comme moi apprécié tout ce qu'elle avait comme conseil à partager en fin d'épisode moi je retiens l'énergie, la passion en fait, qui est vraiment le moteur de Morgane dans tout ce qu'elle entreprend. Le fait aussi qu'elle essaie de mettre l'argent dans une place juste, sans tabou finalement. Je ne suis pas surprise qu'elle ait accepté aussi facilement de participer au podcast. Elle me semble avoir pas mal réfléchi à la question que l'argent prenait, à la place que l'argent prenait dans sa vie. J'espère que ce sera le cas pour les prochains invités. En tout cas, je vous dis merci déjà. N'hésitez pas à vous abonner, à m'envoyer du feedback et surtout à venir parler du podcast autour de vous pour que plein d'autres puissent évoluer sur ce chemin de sérénité et d'abondance. Je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes et surtout, restez cool !

  • Speaker #4

    Merci.

Description

Bienvenue dans ce podcast dédié à votre relation à l'argent!

Ici pas de produit financier à vendre, pas d'astuce pour acheter de l'immobilier ou bâtir l'empire du dropshiping...


Ici on va jouer pour apprendre à se connaître, on va clarifier, pacifier, fluidifier...


Dans cet épisode: Morgane Meulemans managing partner et coach PCC dans l'école Coaching Ways International. Depuis des années elle y rencontre des femmes et des hommes qui se forment dans une de mes activités préférées. Joueuse, elle a accepté d'ouvrir cette série de podcast et de parler avec franchise de sa propre relation à l'argent. Elle partagera avec générosité les conseils qu'elle a affiné durant ses années d'expérience.


De nombreux autres invités vous apporteront des témoignages et point de vue pour évoluer vers plus d'abondance et de sérénité alors abonnez-vous pour en rater aucun épisode!


Pour poursuivre l'échange avec elle: morgane.meulemans@coachingways.be


©️Seb Zaremba


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Money Party. Money Party, c'est tout d'abord un jeu, un jeu de questions pour aller aborder avec légèreté le tabou de notre relation à l'argent. Je m'appelle Jessica Dessy et je reçois des professionnels de différents horizons. Ma première invitée s'appelle Morgane Meulemance. Et Morgane, je l'ai rencontrée il y a une bonne quinzaine d'années. Quand je l'ai recroisée cet été, que je lui ai parlé du jeu et du podcast, elle a été tellement enthousiaste que je me suis dit, c'est bon, je tiens ma première invitée. Vous allez l'entendre partager sans phare son parcours, parler de la place que l'argent a eue à différentes étapes de sa vie personnelle et professionnelle. J'espère que ça vous plaira et à bientôt dans d'autres épisodes de Money Party.

  • Speaker #1

    Donc je te redis bonjour Morgane.

  • Speaker #2

    Bonjour à toi.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir chez toi. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, dire qui tu es et surtout ce que tu fais professionnellement ?

  • Speaker #2

    Super, déjà merci de prendre ce temps avec moi. Moi c'est Morgane Moulomans et mon métier, je travaille en tant que coach, formatrice et consultante. D'une part chez CoachingWays International qui est une école qui forme des coachs et d'une autre part, chez l'idée d'un coaching waste qui... met en avant comment accompagner les clients à remettre l'humain au centre, au sein d'une entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, merci. Alors on va jouer ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc dans Money Party, le principe c'est qu'il y a des catégories, je vais te les présenter, et l'idée c'est de choisir la catégorie qui te tente, de tirer une carte au sort. Tu peux à tout moment me dire Joker et ne pas évidemment répondre à la question ou décider de garder la réponse pour toi.

  • Speaker #2

    Je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, on change. Le but n'est pas de forcer quoi que ce soit, mais d'ouvrir des portes et des pistes de réflexion. Première catégorie, c'est souvenirs d'enfance.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, on est évidemment sur des questions liées à l'argent dans les premiers temps de la vie. Ensuite, il y a la catégorie études et formations. Ça se comprend, c'est assez logiquement. Et peut-être en lien aussi avec ton activité, ton centre de formation. Il y a la catégorie vie professionnelle, working money. Il y a la catégorie philo, où on est plutôt sur des questions d'ouverture et de réflexion. Il y a la catégorie quotidien, il y a plein de questions sur l'argent dans la vie de tous les jours. La catégorie quotidien, plein de questions, voilà. Et la catégorie émotion.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te tente pour démarrer ?

  • Speaker #2

    Comme tu veux. Je suis ce qui se passe.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment prendre la première catégorie, souvenirs d'enfance, voilà, et te proposer d'en tirer une.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que tu as fait ? Quelle a été ton éducation financière ? Déjà, qu'est-ce que tu mets derrière éducation financière ?

  • Speaker #1

    Ce que toi, tu en penses. Est-ce que tu penses avoir eu une éducation financière ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, quand j'étais jeune... quand mes parents n'avaient pas encore démarré la société, financièrement, ce n'était pas évident à la maison. Du coup, moi, j'ai vu aussi une situation où on allait plusieurs fois par mois faire des brocantes pour avoir de l'argent pour vivre.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    l'effet que ça a eu chez moi, c'est que c'était important d'avoir des petites réserves. D'accord. Je me souviens, quand j'étais petite, et d'ailleurs, c'est encore le cas aujourd'hui, j'avais plusieurs tirillers un peu partout. et quand je recevais de l'argent je me souviens je recevais de l'argent en poche à l'époque c'était 20 francs belges et j'achetais parce que j'avais un livre une BD qui sortait tous les X j'achetais la BD et le reste je mettais dans mes petites tirelires qui étaient un petit peu dispersées Un peu en mode écureuil. Petit écureuil qui cache ses vêtements. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Et d'ailleurs, c'est aussi quelque chose, mes enfants ont aussi plusieurs tire-lits un peu cachés dans la maison. D'accord. Donc, c'est quelque chose qui est resté et que mes parents ont aussi encouragé. Donc, dans l'éducation financière que j'ai eue, mes parents m'ont toujours dit, ne dépense pas l'argent que tu n'as pas. OK. Et l'effet que ça a eu concrètement, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai aucun crédit. Quand j'ai besoin d'acheter quelque chose. je fais en sorte d'avoir l'argent, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pas de dette.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas de dette. Et les deux fois où j'ai dû emprunter de l'argent dans ma vie, ça m'a mis dans un inconfort tel que j'ai tout fait pour rembourser directement. D'accord. Donc ça c'est quelque chose pour lequel je remercie vraiment mes parents. Ils m'ont toujours appris, ne dépense pas ce que tu n'as pas.

  • Speaker #1

    Super, merci. Alors, la catégorie suivante ?

  • Speaker #2

    Oui, très bien.

  • Speaker #1

    Études et formations ? Une bonne cliente,

  • Speaker #2

    je vous le prête. Alors, parlais-tu d'argent avec tes amis ? Oui.

  • Speaker #1

    Tu as fait quoi comme formation ?

  • Speaker #2

    J'ai fait un master en psychologie d'entreprise et du travail. D'accord. Donc, c'est cinq ans d'études que j'ai fait à la VUB. Et honnêtement, oui, on parlait d'argent. Bon, à l'époque, quand tu étais étudiant, il n'y avait pas énormément d'argent. C'est surtout faire les courses au Lidl et puis le reste de l'argent dépensé à faire des fêtes. Mais on apprenait à gérer avec de l'argent qui n'était pas un salaire. Ce n'est pas équivalent à ce qu'on a maintenant. Maintenant, c'était assez ouvert.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de tabou ?

  • Speaker #2

    Non, non. Même encore aujourd'hui, moi, je sais combien mes amis gagnent. Et mes amis savent combien je gagne. C'est quelque chose dont on parle très ouvertement. Et même mes amis, parfois, quand elles postulent ou quoi, elles me disent « Ah tiens, cet employeur veut me proposer autant, autant, avec tel et tel avantage, qu'est-ce que tu en penses ? » Et donc, on échange de manière très ouverte là-dessus entre amis. Chouette.

  • Speaker #1

    Et dans ton choix d'études, est-ce que le futur salaire, la future carrière, c'était un élément qui a eu une influence sur ton choix ?

  • Speaker #2

    Non, non. J'ai choisi ces études parce que c'était quelque chose qui me passionnait. J'ai été passionnée par l'humain. Maintenant, je voulais vraiment l'humain dans une entreprise. C'est ça qui m'a le plus intéressée. Parce que déjà très jeune, je me disais, si l'entreprise investit dans l'humain, l'entreprise fonctionnera comme un ensemble. Wow ! Donc, j'ai toujours été passionnée par ce domaine-là.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas pour l'argent que je le faisais.

  • Speaker #2

    Maintenant, je savais qu'en faisant un master, j'avais potentiellement des possibilités par la suite qui allaient me rapporter un petit peu plus d'argent. Ça, oui. Mais ce n'était pas mon motivateur principal.

  • Speaker #1

    C'est marrant. Moi, j'ai fait des études de psycho aussi. Et j'avais le message, j'avais l'impression autour de moi que ce qui se disait beaucoup, c'est que... Ça allait être compliqué de trouver du boulot, il y avait plein de psy sur le marché, on était trop nombreux. Et par rapport à des amis qui avaient fait d'autres choix du droit de l'agronomie, peu importe, j'avais l'impression qu'être psychologue, ça voulait déjà dire qu'on n'espérait pas grand-chose de ce côté-là.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    c'était le cas pour mes amis qui étaient plus dans la psycho-clinicien. Donc moi en psychologie d'entreprise et d'organisation, ce qui se disait plus c'était, parce que déjà quand tu regardes en première année je pense qu'on était 450 et en dernière année la partie psychologie d'entreprise on était 50, si pas moins, et la partie clinicien ils étaient 4 fois autant. Et donc dans notre partie en fait quand tu as ce diplôme là tu peux commencer dans tout domaine des ressources humaines. que ce soit le payroll, que ce soit le recrutement, que ce soit la formation ou autres domaines dans tout ce qui est développement de talent, etc. Et des ressources humaines, on en a... Enfin, toutes les sociétés en ont besoin. Donc, la débouchée était plus... Il y avait beaucoup plus de possibilités. Et d'ailleurs, quand je regarde aujourd'hui, toutes mes amies qui ont fait psychologie clinique travaillent en entreprise. La majorité n'ont pas fait de... pratiques de psychologue. Elles sont pratiquement toutes allées en entreprise pour souvent aussi une question de rentabilité. C'est plus intéressant de travailler en entreprise que d'avoir sa pratique à soi dans l'immédiat, en tout cas. Je pense qu'à terme...

  • Speaker #1

    Et le coaching est venu vite pour toi après ça ?

  • Speaker #2

    Alors, t'es tombée dedans quand t'étais petite j'ai fait ma première formation de PNL quand j'avais les bases de la PNL j'avais 12 ans là j'étais encore en secondaire ils prennent les enfants ? comme c'est mes parents qui avaient démarré la société ils m'avaient dit si ça t'intéresse viens alors ça m'a appris énormément de choses par contre je me suis souvent sentie en décalage avec mes amis comme hommes parce que quand ils parlaient t'es capable d'analyser certaines choses et ils me disaient mais qu'est-ce que tu fais ? Oui,

  • Speaker #1

    il n'y a pas les mêmes cadres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et, attends, juste la question.

  • Speaker #1

    Le coaching, comment ?

  • Speaker #2

    Oui, le coaching. Donc, le coaching, je me suis formée au coaching en 2007-2008, ce qui correspondait à ma quatrième et cinquième année de master. D'accord. Donc, je l'ai fait en parallèle. Sauf que je n'ai pas tout de suite exercé.

  • Speaker #3

    Et c'était plus lié de moi à moi.

  • Speaker #2

    J'avais besoin d'abord de faire de l'expérience en entreprise pour me sentir légitime dans ce rôle de coach. Quand je suis sortie du master et des deux années de coaching, j'avais 22 ans. Je ne me sentais pas vraiment légitime de coacher des gens qui parfois étaient double de mon âge. Et je me suis dit, d'abord un peu… travailler et puis je reviendrai vers le coaching progressivement. Maintenant, dès le premier travail que j'ai fait, j'ai intégré des compétences de coach. Donc, le questionnement ouvert, l'écoute active, la reformulation, la bienveillance, etc. Ça, oui. Mais de dire je vais te coacher pendant une heure, ça, c'est venu un peu plus tard.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Alors, question suivante. Une vie professionnelle, du coup, si on suit l'ordre des catégories.

  • Speaker #2

    Quelles sont les autres formes de reconnaissance que tu reçois dans ton travail ? Autre que financière, tu peux dire. Il y en a énormément. Dans les différents métiers que j'ai pu exercer, moi déjà quelque chose que je vis comme une forme de reconnaissance, c'est quand je vois la personne évoluer vers son objectif. Peu importe que ce soit du coaching, la formation ou autre forme d'interaction. Donc il y a ça et puis il y a aussi le feedback. Enfin un exemple concret, hier j'étais en formation toute la journée, un nouveau groupe, je ne les ai jamais rencontrés et on a parlé de feedback dans la journée et donc à la fin je leur demande, tiens, votre journée comment vous l'avez vécu ? Et là spontanément il y a plusieurs personnes qui m'ont partagé qu'ils ont vraiment aimé la façon dont j'ai animé, dont j'interagissais avec eux et Voilà, c'est aussi une forme de reconnaissance que de recevoir du feedback.

  • Speaker #1

    Ok, tu prends du plaisir dans ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Oui, j'adore ce que je fais. Je suis hyper passionnée et du coup, j'entraîne aussi un petit peu les gens. Bon, pas toujours parce qu'il y a des gens qui ne sont pas passionnés par les mêmes domaines, mais c'est tout à fait ok. Mais ce genre de formation, oui, c'était vraiment… À la fin, ils étaient limite plus énergisés qu'en début de journée et hâte de voir la suite. Donc ça aussi, pour moi, c'est une forme de reconnaissance quand je vois que les gens s'intéressent à un domaine qui me passionne énormément. C'est clair.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Alors, pour terminer, je voudrais te demander, pour moi, l'idée de ce podcast, c'est d'avoir des professionnels qui acceptent de parler d'eux, de leur relation à l'argent, et puis qui partagent aussi, je pense que le partage fait partie de tes valeurs, Qu'est-ce que tu aurais envie de donner peut-être comme piste, comme recommandation, comme conseil à des personnes qui se questionnent par rapport à leur rapport à l'argent ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, je pense que ce sont des questions importantes à se poser, des questions financières. Et en même temps, pour ma part, ça ne doit pas être non plus le focus quand on choisit un job. Parce que dans ma vision du monde, après ça m'appartient. l'argent n'est pas un motivateur intrinsèque. C'est quelque chose qui fait partie, on en a besoin pour vivre, bien entendu, et pour faire des choses en dehors que juste payer les factures. Donc moi, mon conseil, ce serait de voir qu'est-ce qui vraiment te passionne, qu'est-ce que tu as envie de faire, qu'est-ce qui fait sens par rapport aux valeurs que tu vis et qui peut te permettre de vivre, parce qu'il faut qu'il y ait un équilibre. Et pour les gens qui se lancent en indépendant, souvent ce que j'entends et c'est ce que j'ai vécu aussi c'est est-ce que je vais vraiment me lancer temps plein parce que financièrement il faut un petit temps 6 mois, 1 an voire parfois plus pour que ce soit rentable et voilà chaque situation est différente mais c'est de c'est d'oser en parler aussi parce que souvent moi ce que je rencontre dans les échanges que j'ai c'est que les gens n'osent pas poser des questions sur les finances. Et donc, on le voit même dans les formations qu'on donne de coaching, ce n'est que vers le module 5-6, qui correspond à le jour 13-14 de la formation, que les gens osent demander, « Tiens, combien vous demandez pour une séance de coaching ? » Et du coup, si vous demandez autant, « Combien moi je peux demander ? » Et là, pour moi, ce n'est pas forcément que l'expérience qui va jouer, ça va aussi être comment tu te positionnes par rapport à l'argent. Moi, je connais des coachs qui sont des personnes extraordinaires, qui ont plus de 10 ans d'expérience et qui demandent encore 70 euros de l'heure. Ce qui n'est pas mon cas. Je trouve cet angle. euros de l'heure pas assez pour une séance de coaching, parce que bon, la moitié va aux impôts. Mais voilà, il faut que ce soit rentable et en même temps de ne pas se dévaloriser en se comparant à d'autres personnes. Donc c'est un juste milieu à trouver, qui n'est pas toujours évident. Et donc quand quelqu'un nous demande, voilà combien je peux demander quand j'ai fini la formation, on donne plutôt des fourchettes que de dire, tu peux demander autant et toi autant. Et puis la fourchette, ça doit tout dépendre. Est-ce que la personne est indépendante complète, indépendante complémentaire ? Moi, personnellement, ce que je conseille plutôt aux gens qui se lancent dans une activité de coach ou autre en tant qu'indépendant, c'est de se lancer indépendante complémentaire. Ça permet de construire une base de clientèle, de quand même déjà faire une activité qu'on a envie de faire et en même temps de ne pas prendre un risque financier qui impliquerait d'autres choses. les gens qui sont mariés, qui ont des enfants, il y a des factures à payer, il y a les aléas de la vie, j'ai envie de dire, qui font que tout arrêter du jour au lendemain, se mettre 100% indépendant n'est pas toujours faisable pour le système dans lequel la personne vit. Donc c'est très multifactoriel en fait.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super intéressant. Je te laisse du coup le jeu.

  • Speaker #2

    Ah super ! évidemment ça c'est génial continue à découvrir je vois que on s'en était parlé l'idée de jouer te plaisait bien ben oui j'adore des idées qui sortent un petit peu des sentiers battus voilà merci beaucoup merci à toi et

  • Speaker #0

    voilà c'était l'épisode de Morgane Meulemance j'espère que vous avez comme moi apprécié tout ce qu'elle avait comme conseil à partager en fin d'épisode moi je retiens l'énergie, la passion en fait, qui est vraiment le moteur de Morgane dans tout ce qu'elle entreprend. Le fait aussi qu'elle essaie de mettre l'argent dans une place juste, sans tabou finalement. Je ne suis pas surprise qu'elle ait accepté aussi facilement de participer au podcast. Elle me semble avoir pas mal réfléchi à la question que l'argent prenait, à la place que l'argent prenait dans sa vie. J'espère que ce sera le cas pour les prochains invités. En tout cas, je vous dis merci déjà. N'hésitez pas à vous abonner, à m'envoyer du feedback et surtout à venir parler du podcast autour de vous pour que plein d'autres puissent évoluer sur ce chemin de sérénité et d'abondance. Je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes et surtout, restez cool !

  • Speaker #4

    Merci.

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Description

Bienvenue dans ce podcast dédié à votre relation à l'argent!

Ici pas de produit financier à vendre, pas d'astuce pour acheter de l'immobilier ou bâtir l'empire du dropshiping...


Ici on va jouer pour apprendre à se connaître, on va clarifier, pacifier, fluidifier...


Dans cet épisode: Morgane Meulemans managing partner et coach PCC dans l'école Coaching Ways International. Depuis des années elle y rencontre des femmes et des hommes qui se forment dans une de mes activités préférées. Joueuse, elle a accepté d'ouvrir cette série de podcast et de parler avec franchise de sa propre relation à l'argent. Elle partagera avec générosité les conseils qu'elle a affiné durant ses années d'expérience.


De nombreux autres invités vous apporteront des témoignages et point de vue pour évoluer vers plus d'abondance et de sérénité alors abonnez-vous pour en rater aucun épisode!


Pour poursuivre l'échange avec elle: morgane.meulemans@coachingways.be


©️Seb Zaremba


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Money Party. Money Party, c'est tout d'abord un jeu, un jeu de questions pour aller aborder avec légèreté le tabou de notre relation à l'argent. Je m'appelle Jessica Dessy et je reçois des professionnels de différents horizons. Ma première invitée s'appelle Morgane Meulemance. Et Morgane, je l'ai rencontrée il y a une bonne quinzaine d'années. Quand je l'ai recroisée cet été, que je lui ai parlé du jeu et du podcast, elle a été tellement enthousiaste que je me suis dit, c'est bon, je tiens ma première invitée. Vous allez l'entendre partager sans phare son parcours, parler de la place que l'argent a eue à différentes étapes de sa vie personnelle et professionnelle. J'espère que ça vous plaira et à bientôt dans d'autres épisodes de Money Party.

  • Speaker #1

    Donc je te redis bonjour Morgane.

  • Speaker #2

    Bonjour à toi.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir chez toi. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, dire qui tu es et surtout ce que tu fais professionnellement ?

  • Speaker #2

    Super, déjà merci de prendre ce temps avec moi. Moi c'est Morgane Moulomans et mon métier, je travaille en tant que coach, formatrice et consultante. D'une part chez CoachingWays International qui est une école qui forme des coachs et d'une autre part, chez l'idée d'un coaching waste qui... met en avant comment accompagner les clients à remettre l'humain au centre, au sein d'une entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, merci. Alors on va jouer ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc dans Money Party, le principe c'est qu'il y a des catégories, je vais te les présenter, et l'idée c'est de choisir la catégorie qui te tente, de tirer une carte au sort. Tu peux à tout moment me dire Joker et ne pas évidemment répondre à la question ou décider de garder la réponse pour toi.

  • Speaker #2

    Je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, on change. Le but n'est pas de forcer quoi que ce soit, mais d'ouvrir des portes et des pistes de réflexion. Première catégorie, c'est souvenirs d'enfance.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, on est évidemment sur des questions liées à l'argent dans les premiers temps de la vie. Ensuite, il y a la catégorie études et formations. Ça se comprend, c'est assez logiquement. Et peut-être en lien aussi avec ton activité, ton centre de formation. Il y a la catégorie vie professionnelle, working money. Il y a la catégorie philo, où on est plutôt sur des questions d'ouverture et de réflexion. Il y a la catégorie quotidien, il y a plein de questions sur l'argent dans la vie de tous les jours. La catégorie quotidien, plein de questions, voilà. Et la catégorie émotion.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te tente pour démarrer ?

  • Speaker #2

    Comme tu veux. Je suis ce qui se passe.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment prendre la première catégorie, souvenirs d'enfance, voilà, et te proposer d'en tirer une.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que tu as fait ? Quelle a été ton éducation financière ? Déjà, qu'est-ce que tu mets derrière éducation financière ?

  • Speaker #1

    Ce que toi, tu en penses. Est-ce que tu penses avoir eu une éducation financière ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, quand j'étais jeune... quand mes parents n'avaient pas encore démarré la société, financièrement, ce n'était pas évident à la maison. Du coup, moi, j'ai vu aussi une situation où on allait plusieurs fois par mois faire des brocantes pour avoir de l'argent pour vivre.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    l'effet que ça a eu chez moi, c'est que c'était important d'avoir des petites réserves. D'accord. Je me souviens, quand j'étais petite, et d'ailleurs, c'est encore le cas aujourd'hui, j'avais plusieurs tirillers un peu partout. et quand je recevais de l'argent je me souviens je recevais de l'argent en poche à l'époque c'était 20 francs belges et j'achetais parce que j'avais un livre une BD qui sortait tous les X j'achetais la BD et le reste je mettais dans mes petites tirelires qui étaient un petit peu dispersées Un peu en mode écureuil. Petit écureuil qui cache ses vêtements. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Et d'ailleurs, c'est aussi quelque chose, mes enfants ont aussi plusieurs tire-lits un peu cachés dans la maison. D'accord. Donc, c'est quelque chose qui est resté et que mes parents ont aussi encouragé. Donc, dans l'éducation financière que j'ai eue, mes parents m'ont toujours dit, ne dépense pas l'argent que tu n'as pas. OK. Et l'effet que ça a eu concrètement, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai aucun crédit. Quand j'ai besoin d'acheter quelque chose. je fais en sorte d'avoir l'argent, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pas de dette.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas de dette. Et les deux fois où j'ai dû emprunter de l'argent dans ma vie, ça m'a mis dans un inconfort tel que j'ai tout fait pour rembourser directement. D'accord. Donc ça c'est quelque chose pour lequel je remercie vraiment mes parents. Ils m'ont toujours appris, ne dépense pas ce que tu n'as pas.

  • Speaker #1

    Super, merci. Alors, la catégorie suivante ?

  • Speaker #2

    Oui, très bien.

  • Speaker #1

    Études et formations ? Une bonne cliente,

  • Speaker #2

    je vous le prête. Alors, parlais-tu d'argent avec tes amis ? Oui.

  • Speaker #1

    Tu as fait quoi comme formation ?

  • Speaker #2

    J'ai fait un master en psychologie d'entreprise et du travail. D'accord. Donc, c'est cinq ans d'études que j'ai fait à la VUB. Et honnêtement, oui, on parlait d'argent. Bon, à l'époque, quand tu étais étudiant, il n'y avait pas énormément d'argent. C'est surtout faire les courses au Lidl et puis le reste de l'argent dépensé à faire des fêtes. Mais on apprenait à gérer avec de l'argent qui n'était pas un salaire. Ce n'est pas équivalent à ce qu'on a maintenant. Maintenant, c'était assez ouvert.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de tabou ?

  • Speaker #2

    Non, non. Même encore aujourd'hui, moi, je sais combien mes amis gagnent. Et mes amis savent combien je gagne. C'est quelque chose dont on parle très ouvertement. Et même mes amis, parfois, quand elles postulent ou quoi, elles me disent « Ah tiens, cet employeur veut me proposer autant, autant, avec tel et tel avantage, qu'est-ce que tu en penses ? » Et donc, on échange de manière très ouverte là-dessus entre amis. Chouette.

  • Speaker #1

    Et dans ton choix d'études, est-ce que le futur salaire, la future carrière, c'était un élément qui a eu une influence sur ton choix ?

  • Speaker #2

    Non, non. J'ai choisi ces études parce que c'était quelque chose qui me passionnait. J'ai été passionnée par l'humain. Maintenant, je voulais vraiment l'humain dans une entreprise. C'est ça qui m'a le plus intéressée. Parce que déjà très jeune, je me disais, si l'entreprise investit dans l'humain, l'entreprise fonctionnera comme un ensemble. Wow ! Donc, j'ai toujours été passionnée par ce domaine-là.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas pour l'argent que je le faisais.

  • Speaker #2

    Maintenant, je savais qu'en faisant un master, j'avais potentiellement des possibilités par la suite qui allaient me rapporter un petit peu plus d'argent. Ça, oui. Mais ce n'était pas mon motivateur principal.

  • Speaker #1

    C'est marrant. Moi, j'ai fait des études de psycho aussi. Et j'avais le message, j'avais l'impression autour de moi que ce qui se disait beaucoup, c'est que... Ça allait être compliqué de trouver du boulot, il y avait plein de psy sur le marché, on était trop nombreux. Et par rapport à des amis qui avaient fait d'autres choix du droit de l'agronomie, peu importe, j'avais l'impression qu'être psychologue, ça voulait déjà dire qu'on n'espérait pas grand-chose de ce côté-là.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    c'était le cas pour mes amis qui étaient plus dans la psycho-clinicien. Donc moi en psychologie d'entreprise et d'organisation, ce qui se disait plus c'était, parce que déjà quand tu regardes en première année je pense qu'on était 450 et en dernière année la partie psychologie d'entreprise on était 50, si pas moins, et la partie clinicien ils étaient 4 fois autant. Et donc dans notre partie en fait quand tu as ce diplôme là tu peux commencer dans tout domaine des ressources humaines. que ce soit le payroll, que ce soit le recrutement, que ce soit la formation ou autres domaines dans tout ce qui est développement de talent, etc. Et des ressources humaines, on en a... Enfin, toutes les sociétés en ont besoin. Donc, la débouchée était plus... Il y avait beaucoup plus de possibilités. Et d'ailleurs, quand je regarde aujourd'hui, toutes mes amies qui ont fait psychologie clinique travaillent en entreprise. La majorité n'ont pas fait de... pratiques de psychologue. Elles sont pratiquement toutes allées en entreprise pour souvent aussi une question de rentabilité. C'est plus intéressant de travailler en entreprise que d'avoir sa pratique à soi dans l'immédiat, en tout cas. Je pense qu'à terme...

  • Speaker #1

    Et le coaching est venu vite pour toi après ça ?

  • Speaker #2

    Alors, t'es tombée dedans quand t'étais petite j'ai fait ma première formation de PNL quand j'avais les bases de la PNL j'avais 12 ans là j'étais encore en secondaire ils prennent les enfants ? comme c'est mes parents qui avaient démarré la société ils m'avaient dit si ça t'intéresse viens alors ça m'a appris énormément de choses par contre je me suis souvent sentie en décalage avec mes amis comme hommes parce que quand ils parlaient t'es capable d'analyser certaines choses et ils me disaient mais qu'est-ce que tu fais ? Oui,

  • Speaker #1

    il n'y a pas les mêmes cadres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et, attends, juste la question.

  • Speaker #1

    Le coaching, comment ?

  • Speaker #2

    Oui, le coaching. Donc, le coaching, je me suis formée au coaching en 2007-2008, ce qui correspondait à ma quatrième et cinquième année de master. D'accord. Donc, je l'ai fait en parallèle. Sauf que je n'ai pas tout de suite exercé.

  • Speaker #3

    Et c'était plus lié de moi à moi.

  • Speaker #2

    J'avais besoin d'abord de faire de l'expérience en entreprise pour me sentir légitime dans ce rôle de coach. Quand je suis sortie du master et des deux années de coaching, j'avais 22 ans. Je ne me sentais pas vraiment légitime de coacher des gens qui parfois étaient double de mon âge. Et je me suis dit, d'abord un peu… travailler et puis je reviendrai vers le coaching progressivement. Maintenant, dès le premier travail que j'ai fait, j'ai intégré des compétences de coach. Donc, le questionnement ouvert, l'écoute active, la reformulation, la bienveillance, etc. Ça, oui. Mais de dire je vais te coacher pendant une heure, ça, c'est venu un peu plus tard.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Alors, question suivante. Une vie professionnelle, du coup, si on suit l'ordre des catégories.

  • Speaker #2

    Quelles sont les autres formes de reconnaissance que tu reçois dans ton travail ? Autre que financière, tu peux dire. Il y en a énormément. Dans les différents métiers que j'ai pu exercer, moi déjà quelque chose que je vis comme une forme de reconnaissance, c'est quand je vois la personne évoluer vers son objectif. Peu importe que ce soit du coaching, la formation ou autre forme d'interaction. Donc il y a ça et puis il y a aussi le feedback. Enfin un exemple concret, hier j'étais en formation toute la journée, un nouveau groupe, je ne les ai jamais rencontrés et on a parlé de feedback dans la journée et donc à la fin je leur demande, tiens, votre journée comment vous l'avez vécu ? Et là spontanément il y a plusieurs personnes qui m'ont partagé qu'ils ont vraiment aimé la façon dont j'ai animé, dont j'interagissais avec eux et Voilà, c'est aussi une forme de reconnaissance que de recevoir du feedback.

  • Speaker #1

    Ok, tu prends du plaisir dans ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Oui, j'adore ce que je fais. Je suis hyper passionnée et du coup, j'entraîne aussi un petit peu les gens. Bon, pas toujours parce qu'il y a des gens qui ne sont pas passionnés par les mêmes domaines, mais c'est tout à fait ok. Mais ce genre de formation, oui, c'était vraiment… À la fin, ils étaient limite plus énergisés qu'en début de journée et hâte de voir la suite. Donc ça aussi, pour moi, c'est une forme de reconnaissance quand je vois que les gens s'intéressent à un domaine qui me passionne énormément. C'est clair.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Alors, pour terminer, je voudrais te demander, pour moi, l'idée de ce podcast, c'est d'avoir des professionnels qui acceptent de parler d'eux, de leur relation à l'argent, et puis qui partagent aussi, je pense que le partage fait partie de tes valeurs, Qu'est-ce que tu aurais envie de donner peut-être comme piste, comme recommandation, comme conseil à des personnes qui se questionnent par rapport à leur rapport à l'argent ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, je pense que ce sont des questions importantes à se poser, des questions financières. Et en même temps, pour ma part, ça ne doit pas être non plus le focus quand on choisit un job. Parce que dans ma vision du monde, après ça m'appartient. l'argent n'est pas un motivateur intrinsèque. C'est quelque chose qui fait partie, on en a besoin pour vivre, bien entendu, et pour faire des choses en dehors que juste payer les factures. Donc moi, mon conseil, ce serait de voir qu'est-ce qui vraiment te passionne, qu'est-ce que tu as envie de faire, qu'est-ce qui fait sens par rapport aux valeurs que tu vis et qui peut te permettre de vivre, parce qu'il faut qu'il y ait un équilibre. Et pour les gens qui se lancent en indépendant, souvent ce que j'entends et c'est ce que j'ai vécu aussi c'est est-ce que je vais vraiment me lancer temps plein parce que financièrement il faut un petit temps 6 mois, 1 an voire parfois plus pour que ce soit rentable et voilà chaque situation est différente mais c'est de c'est d'oser en parler aussi parce que souvent moi ce que je rencontre dans les échanges que j'ai c'est que les gens n'osent pas poser des questions sur les finances. Et donc, on le voit même dans les formations qu'on donne de coaching, ce n'est que vers le module 5-6, qui correspond à le jour 13-14 de la formation, que les gens osent demander, « Tiens, combien vous demandez pour une séance de coaching ? » Et du coup, si vous demandez autant, « Combien moi je peux demander ? » Et là, pour moi, ce n'est pas forcément que l'expérience qui va jouer, ça va aussi être comment tu te positionnes par rapport à l'argent. Moi, je connais des coachs qui sont des personnes extraordinaires, qui ont plus de 10 ans d'expérience et qui demandent encore 70 euros de l'heure. Ce qui n'est pas mon cas. Je trouve cet angle. euros de l'heure pas assez pour une séance de coaching, parce que bon, la moitié va aux impôts. Mais voilà, il faut que ce soit rentable et en même temps de ne pas se dévaloriser en se comparant à d'autres personnes. Donc c'est un juste milieu à trouver, qui n'est pas toujours évident. Et donc quand quelqu'un nous demande, voilà combien je peux demander quand j'ai fini la formation, on donne plutôt des fourchettes que de dire, tu peux demander autant et toi autant. Et puis la fourchette, ça doit tout dépendre. Est-ce que la personne est indépendante complète, indépendante complémentaire ? Moi, personnellement, ce que je conseille plutôt aux gens qui se lancent dans une activité de coach ou autre en tant qu'indépendant, c'est de se lancer indépendante complémentaire. Ça permet de construire une base de clientèle, de quand même déjà faire une activité qu'on a envie de faire et en même temps de ne pas prendre un risque financier qui impliquerait d'autres choses. les gens qui sont mariés, qui ont des enfants, il y a des factures à payer, il y a les aléas de la vie, j'ai envie de dire, qui font que tout arrêter du jour au lendemain, se mettre 100% indépendant n'est pas toujours faisable pour le système dans lequel la personne vit. Donc c'est très multifactoriel en fait.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super intéressant. Je te laisse du coup le jeu.

  • Speaker #2

    Ah super ! évidemment ça c'est génial continue à découvrir je vois que on s'en était parlé l'idée de jouer te plaisait bien ben oui j'adore des idées qui sortent un petit peu des sentiers battus voilà merci beaucoup merci à toi et

  • Speaker #0

    voilà c'était l'épisode de Morgane Meulemance j'espère que vous avez comme moi apprécié tout ce qu'elle avait comme conseil à partager en fin d'épisode moi je retiens l'énergie, la passion en fait, qui est vraiment le moteur de Morgane dans tout ce qu'elle entreprend. Le fait aussi qu'elle essaie de mettre l'argent dans une place juste, sans tabou finalement. Je ne suis pas surprise qu'elle ait accepté aussi facilement de participer au podcast. Elle me semble avoir pas mal réfléchi à la question que l'argent prenait, à la place que l'argent prenait dans sa vie. J'espère que ce sera le cas pour les prochains invités. En tout cas, je vous dis merci déjà. N'hésitez pas à vous abonner, à m'envoyer du feedback et surtout à venir parler du podcast autour de vous pour que plein d'autres puissent évoluer sur ce chemin de sérénité et d'abondance. Je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes et surtout, restez cool !

  • Speaker #4

    Merci.

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Bienvenue dans ce podcast dédié à votre relation à l'argent!

Ici pas de produit financier à vendre, pas d'astuce pour acheter de l'immobilier ou bâtir l'empire du dropshiping...


Ici on va jouer pour apprendre à se connaître, on va clarifier, pacifier, fluidifier...


Dans cet épisode: Morgane Meulemans managing partner et coach PCC dans l'école Coaching Ways International. Depuis des années elle y rencontre des femmes et des hommes qui se forment dans une de mes activités préférées. Joueuse, elle a accepté d'ouvrir cette série de podcast et de parler avec franchise de sa propre relation à l'argent. Elle partagera avec générosité les conseils qu'elle a affiné durant ses années d'expérience.


De nombreux autres invités vous apporteront des témoignages et point de vue pour évoluer vers plus d'abondance et de sérénité alors abonnez-vous pour en rater aucun épisode!


Pour poursuivre l'échange avec elle: morgane.meulemans@coachingways.be


©️Seb Zaremba


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Money Party. Money Party, c'est tout d'abord un jeu, un jeu de questions pour aller aborder avec légèreté le tabou de notre relation à l'argent. Je m'appelle Jessica Dessy et je reçois des professionnels de différents horizons. Ma première invitée s'appelle Morgane Meulemance. Et Morgane, je l'ai rencontrée il y a une bonne quinzaine d'années. Quand je l'ai recroisée cet été, que je lui ai parlé du jeu et du podcast, elle a été tellement enthousiaste que je me suis dit, c'est bon, je tiens ma première invitée. Vous allez l'entendre partager sans phare son parcours, parler de la place que l'argent a eue à différentes étapes de sa vie personnelle et professionnelle. J'espère que ça vous plaira et à bientôt dans d'autres épisodes de Money Party.

  • Speaker #1

    Donc je te redis bonjour Morgane.

  • Speaker #2

    Bonjour à toi.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir chez toi. Pour commencer, est-ce que tu peux te présenter, dire qui tu es et surtout ce que tu fais professionnellement ?

  • Speaker #2

    Super, déjà merci de prendre ce temps avec moi. Moi c'est Morgane Moulomans et mon métier, je travaille en tant que coach, formatrice et consultante. D'une part chez CoachingWays International qui est une école qui forme des coachs et d'une autre part, chez l'idée d'un coaching waste qui... met en avant comment accompagner les clients à remettre l'humain au centre, au sein d'une entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, merci. Alors on va jouer ?

  • Speaker #2

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc dans Money Party, le principe c'est qu'il y a des catégories, je vais te les présenter, et l'idée c'est de choisir la catégorie qui te tente, de tirer une carte au sort. Tu peux à tout moment me dire Joker et ne pas évidemment répondre à la question ou décider de garder la réponse pour toi.

  • Speaker #2

    Je t'en remercie.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, on change. Le but n'est pas de forcer quoi que ce soit, mais d'ouvrir des portes et des pistes de réflexion. Première catégorie, c'est souvenirs d'enfance.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, on est évidemment sur des questions liées à l'argent dans les premiers temps de la vie. Ensuite, il y a la catégorie études et formations. Ça se comprend, c'est assez logiquement. Et peut-être en lien aussi avec ton activité, ton centre de formation. Il y a la catégorie vie professionnelle, working money. Il y a la catégorie philo, où on est plutôt sur des questions d'ouverture et de réflexion. Il y a la catégorie quotidien, il y a plein de questions sur l'argent dans la vie de tous les jours. La catégorie quotidien, plein de questions, voilà. Et la catégorie émotion.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te tente pour démarrer ?

  • Speaker #2

    Comme tu veux. Je suis ce qui se passe.

  • Speaker #1

    Je vais vraiment prendre la première catégorie, souvenirs d'enfance, voilà, et te proposer d'en tirer une.

  • Speaker #2

    Qu'est-ce que tu as fait ? Quelle a été ton éducation financière ? Déjà, qu'est-ce que tu mets derrière éducation financière ?

  • Speaker #1

    Ce que toi, tu en penses. Est-ce que tu penses avoir eu une éducation financière ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, quand j'étais jeune... quand mes parents n'avaient pas encore démarré la société, financièrement, ce n'était pas évident à la maison. Du coup, moi, j'ai vu aussi une situation où on allait plusieurs fois par mois faire des brocantes pour avoir de l'argent pour vivre.

  • Speaker #3

    Et du coup,

  • Speaker #2

    l'effet que ça a eu chez moi, c'est que c'était important d'avoir des petites réserves. D'accord. Je me souviens, quand j'étais petite, et d'ailleurs, c'est encore le cas aujourd'hui, j'avais plusieurs tirillers un peu partout. et quand je recevais de l'argent je me souviens je recevais de l'argent en poche à l'époque c'était 20 francs belges et j'achetais parce que j'avais un livre une BD qui sortait tous les X j'achetais la BD et le reste je mettais dans mes petites tirelires qui étaient un petit peu dispersées Un peu en mode écureuil. Petit écureuil qui cache ses vêtements. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Et d'ailleurs, c'est aussi quelque chose, mes enfants ont aussi plusieurs tire-lits un peu cachés dans la maison. D'accord. Donc, c'est quelque chose qui est resté et que mes parents ont aussi encouragé. Donc, dans l'éducation financière que j'ai eue, mes parents m'ont toujours dit, ne dépense pas l'argent que tu n'as pas. OK. Et l'effet que ça a eu concrètement, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai aucun crédit. Quand j'ai besoin d'acheter quelque chose. je fais en sorte d'avoir l'argent, tout simplement.

  • Speaker #1

    Pas de dette.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas de dette. Et les deux fois où j'ai dû emprunter de l'argent dans ma vie, ça m'a mis dans un inconfort tel que j'ai tout fait pour rembourser directement. D'accord. Donc ça c'est quelque chose pour lequel je remercie vraiment mes parents. Ils m'ont toujours appris, ne dépense pas ce que tu n'as pas.

  • Speaker #1

    Super, merci. Alors, la catégorie suivante ?

  • Speaker #2

    Oui, très bien.

  • Speaker #1

    Études et formations ? Une bonne cliente,

  • Speaker #2

    je vous le prête. Alors, parlais-tu d'argent avec tes amis ? Oui.

  • Speaker #1

    Tu as fait quoi comme formation ?

  • Speaker #2

    J'ai fait un master en psychologie d'entreprise et du travail. D'accord. Donc, c'est cinq ans d'études que j'ai fait à la VUB. Et honnêtement, oui, on parlait d'argent. Bon, à l'époque, quand tu étais étudiant, il n'y avait pas énormément d'argent. C'est surtout faire les courses au Lidl et puis le reste de l'argent dépensé à faire des fêtes. Mais on apprenait à gérer avec de l'argent qui n'était pas un salaire. Ce n'est pas équivalent à ce qu'on a maintenant. Maintenant, c'était assez ouvert.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de tabou ?

  • Speaker #2

    Non, non. Même encore aujourd'hui, moi, je sais combien mes amis gagnent. Et mes amis savent combien je gagne. C'est quelque chose dont on parle très ouvertement. Et même mes amis, parfois, quand elles postulent ou quoi, elles me disent « Ah tiens, cet employeur veut me proposer autant, autant, avec tel et tel avantage, qu'est-ce que tu en penses ? » Et donc, on échange de manière très ouverte là-dessus entre amis. Chouette.

  • Speaker #1

    Et dans ton choix d'études, est-ce que le futur salaire, la future carrière, c'était un élément qui a eu une influence sur ton choix ?

  • Speaker #2

    Non, non. J'ai choisi ces études parce que c'était quelque chose qui me passionnait. J'ai été passionnée par l'humain. Maintenant, je voulais vraiment l'humain dans une entreprise. C'est ça qui m'a le plus intéressée. Parce que déjà très jeune, je me disais, si l'entreprise investit dans l'humain, l'entreprise fonctionnera comme un ensemble. Wow ! Donc, j'ai toujours été passionnée par ce domaine-là.

  • Speaker #3

    Ce n'est pas pour l'argent que je le faisais.

  • Speaker #2

    Maintenant, je savais qu'en faisant un master, j'avais potentiellement des possibilités par la suite qui allaient me rapporter un petit peu plus d'argent. Ça, oui. Mais ce n'était pas mon motivateur principal.

  • Speaker #1

    C'est marrant. Moi, j'ai fait des études de psycho aussi. Et j'avais le message, j'avais l'impression autour de moi que ce qui se disait beaucoup, c'est que... Ça allait être compliqué de trouver du boulot, il y avait plein de psy sur le marché, on était trop nombreux. Et par rapport à des amis qui avaient fait d'autres choix du droit de l'agronomie, peu importe, j'avais l'impression qu'être psychologue, ça voulait déjà dire qu'on n'espérait pas grand-chose de ce côté-là.

  • Speaker #3

    Alors,

  • Speaker #2

    c'était le cas pour mes amis qui étaient plus dans la psycho-clinicien. Donc moi en psychologie d'entreprise et d'organisation, ce qui se disait plus c'était, parce que déjà quand tu regardes en première année je pense qu'on était 450 et en dernière année la partie psychologie d'entreprise on était 50, si pas moins, et la partie clinicien ils étaient 4 fois autant. Et donc dans notre partie en fait quand tu as ce diplôme là tu peux commencer dans tout domaine des ressources humaines. que ce soit le payroll, que ce soit le recrutement, que ce soit la formation ou autres domaines dans tout ce qui est développement de talent, etc. Et des ressources humaines, on en a... Enfin, toutes les sociétés en ont besoin. Donc, la débouchée était plus... Il y avait beaucoup plus de possibilités. Et d'ailleurs, quand je regarde aujourd'hui, toutes mes amies qui ont fait psychologie clinique travaillent en entreprise. La majorité n'ont pas fait de... pratiques de psychologue. Elles sont pratiquement toutes allées en entreprise pour souvent aussi une question de rentabilité. C'est plus intéressant de travailler en entreprise que d'avoir sa pratique à soi dans l'immédiat, en tout cas. Je pense qu'à terme...

  • Speaker #1

    Et le coaching est venu vite pour toi après ça ?

  • Speaker #2

    Alors, t'es tombée dedans quand t'étais petite j'ai fait ma première formation de PNL quand j'avais les bases de la PNL j'avais 12 ans là j'étais encore en secondaire ils prennent les enfants ? comme c'est mes parents qui avaient démarré la société ils m'avaient dit si ça t'intéresse viens alors ça m'a appris énormément de choses par contre je me suis souvent sentie en décalage avec mes amis comme hommes parce que quand ils parlaient t'es capable d'analyser certaines choses et ils me disaient mais qu'est-ce que tu fais ? Oui,

  • Speaker #1

    il n'y a pas les mêmes cadres.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et, attends, juste la question.

  • Speaker #1

    Le coaching, comment ?

  • Speaker #2

    Oui, le coaching. Donc, le coaching, je me suis formée au coaching en 2007-2008, ce qui correspondait à ma quatrième et cinquième année de master. D'accord. Donc, je l'ai fait en parallèle. Sauf que je n'ai pas tout de suite exercé.

  • Speaker #3

    Et c'était plus lié de moi à moi.

  • Speaker #2

    J'avais besoin d'abord de faire de l'expérience en entreprise pour me sentir légitime dans ce rôle de coach. Quand je suis sortie du master et des deux années de coaching, j'avais 22 ans. Je ne me sentais pas vraiment légitime de coacher des gens qui parfois étaient double de mon âge. Et je me suis dit, d'abord un peu… travailler et puis je reviendrai vers le coaching progressivement. Maintenant, dès le premier travail que j'ai fait, j'ai intégré des compétences de coach. Donc, le questionnement ouvert, l'écoute active, la reformulation, la bienveillance, etc. Ça, oui. Mais de dire je vais te coacher pendant une heure, ça, c'est venu un peu plus tard.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Alors, question suivante. Une vie professionnelle, du coup, si on suit l'ordre des catégories.

  • Speaker #2

    Quelles sont les autres formes de reconnaissance que tu reçois dans ton travail ? Autre que financière, tu peux dire. Il y en a énormément. Dans les différents métiers que j'ai pu exercer, moi déjà quelque chose que je vis comme une forme de reconnaissance, c'est quand je vois la personne évoluer vers son objectif. Peu importe que ce soit du coaching, la formation ou autre forme d'interaction. Donc il y a ça et puis il y a aussi le feedback. Enfin un exemple concret, hier j'étais en formation toute la journée, un nouveau groupe, je ne les ai jamais rencontrés et on a parlé de feedback dans la journée et donc à la fin je leur demande, tiens, votre journée comment vous l'avez vécu ? Et là spontanément il y a plusieurs personnes qui m'ont partagé qu'ils ont vraiment aimé la façon dont j'ai animé, dont j'interagissais avec eux et Voilà, c'est aussi une forme de reconnaissance que de recevoir du feedback.

  • Speaker #1

    Ok, tu prends du plaisir dans ce que tu fais.

  • Speaker #2

    Oui, j'adore ce que je fais. Je suis hyper passionnée et du coup, j'entraîne aussi un petit peu les gens. Bon, pas toujours parce qu'il y a des gens qui ne sont pas passionnés par les mêmes domaines, mais c'est tout à fait ok. Mais ce genre de formation, oui, c'était vraiment… À la fin, ils étaient limite plus énergisés qu'en début de journée et hâte de voir la suite. Donc ça aussi, pour moi, c'est une forme de reconnaissance quand je vois que les gens s'intéressent à un domaine qui me passionne énormément. C'est clair.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Alors, pour terminer, je voudrais te demander, pour moi, l'idée de ce podcast, c'est d'avoir des professionnels qui acceptent de parler d'eux, de leur relation à l'argent, et puis qui partagent aussi, je pense que le partage fait partie de tes valeurs, Qu'est-ce que tu aurais envie de donner peut-être comme piste, comme recommandation, comme conseil à des personnes qui se questionnent par rapport à leur rapport à l'argent ?

  • Speaker #2

    Oui. Alors, je pense que ce sont des questions importantes à se poser, des questions financières. Et en même temps, pour ma part, ça ne doit pas être non plus le focus quand on choisit un job. Parce que dans ma vision du monde, après ça m'appartient. l'argent n'est pas un motivateur intrinsèque. C'est quelque chose qui fait partie, on en a besoin pour vivre, bien entendu, et pour faire des choses en dehors que juste payer les factures. Donc moi, mon conseil, ce serait de voir qu'est-ce qui vraiment te passionne, qu'est-ce que tu as envie de faire, qu'est-ce qui fait sens par rapport aux valeurs que tu vis et qui peut te permettre de vivre, parce qu'il faut qu'il y ait un équilibre. Et pour les gens qui se lancent en indépendant, souvent ce que j'entends et c'est ce que j'ai vécu aussi c'est est-ce que je vais vraiment me lancer temps plein parce que financièrement il faut un petit temps 6 mois, 1 an voire parfois plus pour que ce soit rentable et voilà chaque situation est différente mais c'est de c'est d'oser en parler aussi parce que souvent moi ce que je rencontre dans les échanges que j'ai c'est que les gens n'osent pas poser des questions sur les finances. Et donc, on le voit même dans les formations qu'on donne de coaching, ce n'est que vers le module 5-6, qui correspond à le jour 13-14 de la formation, que les gens osent demander, « Tiens, combien vous demandez pour une séance de coaching ? » Et du coup, si vous demandez autant, « Combien moi je peux demander ? » Et là, pour moi, ce n'est pas forcément que l'expérience qui va jouer, ça va aussi être comment tu te positionnes par rapport à l'argent. Moi, je connais des coachs qui sont des personnes extraordinaires, qui ont plus de 10 ans d'expérience et qui demandent encore 70 euros de l'heure. Ce qui n'est pas mon cas. Je trouve cet angle. euros de l'heure pas assez pour une séance de coaching, parce que bon, la moitié va aux impôts. Mais voilà, il faut que ce soit rentable et en même temps de ne pas se dévaloriser en se comparant à d'autres personnes. Donc c'est un juste milieu à trouver, qui n'est pas toujours évident. Et donc quand quelqu'un nous demande, voilà combien je peux demander quand j'ai fini la formation, on donne plutôt des fourchettes que de dire, tu peux demander autant et toi autant. Et puis la fourchette, ça doit tout dépendre. Est-ce que la personne est indépendante complète, indépendante complémentaire ? Moi, personnellement, ce que je conseille plutôt aux gens qui se lancent dans une activité de coach ou autre en tant qu'indépendant, c'est de se lancer indépendante complémentaire. Ça permet de construire une base de clientèle, de quand même déjà faire une activité qu'on a envie de faire et en même temps de ne pas prendre un risque financier qui impliquerait d'autres choses. les gens qui sont mariés, qui ont des enfants, il y a des factures à payer, il y a les aléas de la vie, j'ai envie de dire, qui font que tout arrêter du jour au lendemain, se mettre 100% indépendant n'est pas toujours faisable pour le système dans lequel la personne vit. Donc c'est très multifactoriel en fait.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup.

  • Speaker #2

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super intéressant. Je te laisse du coup le jeu.

  • Speaker #2

    Ah super ! évidemment ça c'est génial continue à découvrir je vois que on s'en était parlé l'idée de jouer te plaisait bien ben oui j'adore des idées qui sortent un petit peu des sentiers battus voilà merci beaucoup merci à toi et

  • Speaker #0

    voilà c'était l'épisode de Morgane Meulemance j'espère que vous avez comme moi apprécié tout ce qu'elle avait comme conseil à partager en fin d'épisode moi je retiens l'énergie, la passion en fait, qui est vraiment le moteur de Morgane dans tout ce qu'elle entreprend. Le fait aussi qu'elle essaie de mettre l'argent dans une place juste, sans tabou finalement. Je ne suis pas surprise qu'elle ait accepté aussi facilement de participer au podcast. Elle me semble avoir pas mal réfléchi à la question que l'argent prenait, à la place que l'argent prenait dans sa vie. J'espère que ce sera le cas pour les prochains invités. En tout cas, je vous dis merci déjà. N'hésitez pas à vous abonner, à m'envoyer du feedback et surtout à venir parler du podcast autour de vous pour que plein d'autres puissent évoluer sur ce chemin de sérénité et d'abondance. Je vous dis à bientôt pour les prochains épisodes et surtout, restez cool !

  • Speaker #4

    Merci.

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