Les travaux de l'extension du Terminal 2 de l'aéroport de Nice doivent commencer début 2023 pour une livraison prévue en deux temps, entre 2025 et 2026. Contesté par plusieurs associations locales de défense de l'environnement, le permis de construire a été validé en appel le 3 octobre dernier par le Tribunal Administratif de Marseille. Une première décision similaire avait été rendue en première instance, à Nice, en 2020. 

Sur le papier, cette extension doit permettre d'accueillir 4 millions de passagers en plus comparé à 2019. Les requérants - la FNE 06 et Capre 06 - dénonçaient  donc des risques d'augmentation des nuisances environnementales et sanitaires autour de l'aéroport. Malgré d'importants frais de justice, un nouveau recours devrait être déposé pour porter le dossier en cassation. 

Les défendants, eux, assurent que l'augmentation du nombre de passagers résultera, non pas d'une hausse importante du nombre de vols à Nice, mais d'un meilleur taux remplissage et de l'augmentation de la taille des avions. 

En parallèle, les Aéroports de la Côte d'Azur se disent déterminés à réduire leur consommation d'énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. Ils visent même la neutalité carbone pour 2030. 

Mais comment concilier ces ambitions vertueuses avec la nature même du transport aérien ?Franck Goldnadel, le président du directoire des aéroports de la Côte d'Azur, répond à Nathalie Michet. 

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