Quelles  traces les canicules à répétition et la sécheresse ont-elles laissé pendant l'été dans les champs agricoles du sud-est de la France ? Pour mesurer les dégâts, nous avons appelé une maraichère et arboricultrice varoise. Installée à Ollioules, sur le Domaine de l'Enregado , Isabelle Pertois travaille sur une petite exploitation d'un hectare. 

Depuis 2020, cette ancienne prof d'histoire produit des légumes et des fruits bio de saison en essayant de s'adapter. Cela signifie notamment: planter des arbres pour faire de l'ombre et rationaliser la consommation d'eau. Cette diversification implique de grands changements en termes d'organisation du travail et de modèle économique pour l'entreprise. Par exemple,  il faut apprendre à planter et entretenir les arbes exotiques qui semblent mieux adaptés à la nouvelle donne climatique. Valérie Pertois mise notamment sur le manguier et le cactus à pitaya (ou fruit du dragon), cousin du figuier de barbarie. 

À long terme, notre agricultrice varoise espère que les pouvoirs publics communiqueront massivement sur la réalité et la brutalité des variations climatiques. "On ne peut plus les contourner ! " , assure Isabelle Pertois.   

Elle répond à Nathalie Michet. 

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