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MOOVIZZ L'INSTANT CINÉMA

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06min |07/03/2025
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Description

Lorsqu'un incident se produit à l'école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu'il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes…


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu vas nous parler d'une certaine convocation, film que nous avions vu, me semble-t-il, lors du dernier festival de Sarla. Je te laisse en parler, je rajouterai certainement quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Ok, alors la convocation, drame psychologique, on peut dire comme ça, qui nous vient du Nord. Co-production allemande, néerlandaise, suédoise et norvégienne, donc a priori, on sait qu'on ne va peut-être pas trop rigoler. un récit de plus en plus dérangeant avec pour feuille de route un scénario mince au sein d'une école primaire l'élucidation du comportement violent d'un enfant de six ans envers un de ses camarades les parents sont convoqués et une confrontation des faits et des points de vue va avoir lieu avec une médiatrice inexpérimentée un peu dépassée par les événements le personnage central c'est la mère de l'enfant supposé agresseur Une femme apparaissant sûre d'elle, dont on comprend qu'elle a une certaine notoriété artistique, probablement une actrice connue, ce qui va peut-être jouer en sa défaveur dans la confrontation. Personne ne sait avec certitude ce qui s'est vraiment passé entre les deux garçons, dont les récits sont contradictoires. Des accusations graves vont pleuvoir et le débat entre les protagonistes de plus en plus accrant va dévier sur le comportement des adultes. plus que sur celui des enfants concernés. Alors, qui dit la vérité Qui cache des secrets Névrose, mensonge, tabou et jalousie pointent leur nez. On a affaire à un presque huis-clos théâtral, assez étouffant, où la folie guette. Je pense en particulier à une scène de fourrir, nerveux, impressionnante, qui n'en finit pas et vire au pathétique. Malaise, donc. malaise encore, avec un moment très particulier aussi, une scène de danse entre les personnages clairement inspirés des chorégraphies de Pina Bausch qui placent le spectateur déséquilibré entre rêve et cauchemar. Voilà un objet curieux, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser, je ne me suis pas ennuyé à ce suspense psychologique voire psychanalytique. La réalisation est soignée et les digressions déroutantes ou absurdes ne m'ont pas fait croire que c'était un film de Pina Bausch. pas gênés, mais après. So what Le sujet d'exposition, qui semblait être au départ que vaut la parole des enfants et comment l'appréhender en tant qu'adulte, il se perd un peu en route. J'ai pensé au tout début au film L'innocence, du japonais Kore Eda, je me souviens c'était un de tes préférés de 2023, Patrick, qui évoque aussi la violence en milieu scolaire, avec un côté chacun sa vérité. Mais la convocation s'éloigne de ça. Pour aller où Je ne sais pas trop, à vrai dire. Tu me diras ce que tu en as pensé de ton côté. Le film repose en grande partie sur les épaules de l'interprète principale, Renate Reinsve, dans le rôle de la mère, convoquée pour éclaircir le comportement de son fils. Elle était en 2022 la jeune fille frivole et joyeuse de Julie, en douze chapitres, de son compatriote norvégien Joachim Trier, rôle pour lequel elle avait reçu le prix d'interprétation féminine à cannes elle est impressionnante ici en maman angoissée qui défend son enfant et qui se défend bec et ongles et perd peu à peu pied le jeune havdan ullmann tondell norvégien aussi a scénarisé et réalisé ce premier long métrage assez glaçant attention alerte népotisme c'est le petit-fils de Je te redis son nom Patrick, Altfan Ullmann Tandell. C'est le Ullmann, c'est le petit-fils de Liv Ullmann et de Igmar Bergman. Lourd d'hérédité cinématographique apportée. En tout cas, son coup d'essai a été remarqué puisqu'il a obtenu la Caméra d'Or 2024 à Cannes qui sacre le meilleur premier film en compétition. Pas sorti à l'heure où je parle, prévu le... 12 mars sur les écrans. Mitigé, toi, Patrick

  • Speaker #0

    Également mitigé. Il me serait difficile de recommander ce film qui m'a laissé assez perplexe. Autant la première partie me semblait, c'est le cas de le dire, bien partie. Tu l'as évoqué, on pouvait penser à l'innocence de Coréda. Il y avait aussi un petit peu, dans le côté glacé, au scalpel de Quiet Life, ces ambiances, en fait, ces ambiances. dans les ambiances nordiques, je pensais aussi un peu salle des profs, ce genre de film. J'aimais bien ce côté au début de cette femme qui arrive et vraiment un peu comme dans un tribunal, voilà, votre fils a fait quelque chose, on ne sait pas quoi exactement, mais vraiment en position d'accuser, elle ne comprend pas, elle essaie de... comprendre ce qu'on est en train de lui dire. J'ai bien aimé ce morceau. Là, je me dis, ça part bien. Et ensuite, malheureusement, là, on ne sait pas justement où le réalisateur, la réalisatrice a voulu aller. Des scènes posées, là, ces scènes de danse, je n'ai absolument pas adhéré à ça. Ces scènes à la fin sous la pluie, là, où ils reçoivent des tonnes d'eau pour leur montrer qu'ils sont un peu... Enfin, en faisant simple, ils sont lessivés, où aussi c'est un peu le naufrage, toute l'organisation, l'administration prend l'autre partout. Bon, ça va sembler un peu simpliste, donc moi ce film me laisse toujours perplexe et il me serait difficile de le conseiller.

Description

Lorsqu'un incident se produit à l'école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu'il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes…


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Transcription

  • Speaker #0

    Tu vas nous parler d'une certaine convocation, film que nous avions vu, me semble-t-il, lors du dernier festival de Sarla. Je te laisse en parler, je rajouterai certainement quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Ok, alors la convocation, drame psychologique, on peut dire comme ça, qui nous vient du Nord. Co-production allemande, néerlandaise, suédoise et norvégienne, donc a priori, on sait qu'on ne va peut-être pas trop rigoler. un récit de plus en plus dérangeant avec pour feuille de route un scénario mince au sein d'une école primaire l'élucidation du comportement violent d'un enfant de six ans envers un de ses camarades les parents sont convoqués et une confrontation des faits et des points de vue va avoir lieu avec une médiatrice inexpérimentée un peu dépassée par les événements le personnage central c'est la mère de l'enfant supposé agresseur Une femme apparaissant sûre d'elle, dont on comprend qu'elle a une certaine notoriété artistique, probablement une actrice connue, ce qui va peut-être jouer en sa défaveur dans la confrontation. Personne ne sait avec certitude ce qui s'est vraiment passé entre les deux garçons, dont les récits sont contradictoires. Des accusations graves vont pleuvoir et le débat entre les protagonistes de plus en plus accrant va dévier sur le comportement des adultes. plus que sur celui des enfants concernés. Alors, qui dit la vérité Qui cache des secrets Névrose, mensonge, tabou et jalousie pointent leur nez. On a affaire à un presque huis-clos théâtral, assez étouffant, où la folie guette. Je pense en particulier à une scène de fourrir, nerveux, impressionnante, qui n'en finit pas et vire au pathétique. Malaise, donc. malaise encore, avec un moment très particulier aussi, une scène de danse entre les personnages clairement inspirés des chorégraphies de Pina Bausch qui placent le spectateur déséquilibré entre rêve et cauchemar. Voilà un objet curieux, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser, je ne me suis pas ennuyé à ce suspense psychologique voire psychanalytique. La réalisation est soignée et les digressions déroutantes ou absurdes ne m'ont pas fait croire que c'était un film de Pina Bausch. pas gênés, mais après. So what Le sujet d'exposition, qui semblait être au départ que vaut la parole des enfants et comment l'appréhender en tant qu'adulte, il se perd un peu en route. J'ai pensé au tout début au film L'innocence, du japonais Kore Eda, je me souviens c'était un de tes préférés de 2023, Patrick, qui évoque aussi la violence en milieu scolaire, avec un côté chacun sa vérité. Mais la convocation s'éloigne de ça. Pour aller où Je ne sais pas trop, à vrai dire. Tu me diras ce que tu en as pensé de ton côté. Le film repose en grande partie sur les épaules de l'interprète principale, Renate Reinsve, dans le rôle de la mère, convoquée pour éclaircir le comportement de son fils. Elle était en 2022 la jeune fille frivole et joyeuse de Julie, en douze chapitres, de son compatriote norvégien Joachim Trier, rôle pour lequel elle avait reçu le prix d'interprétation féminine à cannes elle est impressionnante ici en maman angoissée qui défend son enfant et qui se défend bec et ongles et perd peu à peu pied le jeune havdan ullmann tondell norvégien aussi a scénarisé et réalisé ce premier long métrage assez glaçant attention alerte népotisme c'est le petit-fils de Je te redis son nom Patrick, Altfan Ullmann Tandell. C'est le Ullmann, c'est le petit-fils de Liv Ullmann et de Igmar Bergman. Lourd d'hérédité cinématographique apportée. En tout cas, son coup d'essai a été remarqué puisqu'il a obtenu la Caméra d'Or 2024 à Cannes qui sacre le meilleur premier film en compétition. Pas sorti à l'heure où je parle, prévu le... 12 mars sur les écrans. Mitigé, toi, Patrick

  • Speaker #0

    Également mitigé. Il me serait difficile de recommander ce film qui m'a laissé assez perplexe. Autant la première partie me semblait, c'est le cas de le dire, bien partie. Tu l'as évoqué, on pouvait penser à l'innocence de Coréda. Il y avait aussi un petit peu, dans le côté glacé, au scalpel de Quiet Life, ces ambiances, en fait, ces ambiances. dans les ambiances nordiques, je pensais aussi un peu salle des profs, ce genre de film. J'aimais bien ce côté au début de cette femme qui arrive et vraiment un peu comme dans un tribunal, voilà, votre fils a fait quelque chose, on ne sait pas quoi exactement, mais vraiment en position d'accuser, elle ne comprend pas, elle essaie de... comprendre ce qu'on est en train de lui dire. J'ai bien aimé ce morceau. Là, je me dis, ça part bien. Et ensuite, malheureusement, là, on ne sait pas justement où le réalisateur, la réalisatrice a voulu aller. Des scènes posées, là, ces scènes de danse, je n'ai absolument pas adhéré à ça. Ces scènes à la fin sous la pluie, là, où ils reçoivent des tonnes d'eau pour leur montrer qu'ils sont un peu... Enfin, en faisant simple, ils sont lessivés, où aussi c'est un peu le naufrage, toute l'organisation, l'administration prend l'autre partout. Bon, ça va sembler un peu simpliste, donc moi ce film me laisse toujours perplexe et il me serait difficile de le conseiller.

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Lorsqu'un incident se produit à l'école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu'il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes…


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  • Speaker #0

    Tu vas nous parler d'une certaine convocation, film que nous avions vu, me semble-t-il, lors du dernier festival de Sarla. Je te laisse en parler, je rajouterai certainement quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Ok, alors la convocation, drame psychologique, on peut dire comme ça, qui nous vient du Nord. Co-production allemande, néerlandaise, suédoise et norvégienne, donc a priori, on sait qu'on ne va peut-être pas trop rigoler. un récit de plus en plus dérangeant avec pour feuille de route un scénario mince au sein d'une école primaire l'élucidation du comportement violent d'un enfant de six ans envers un de ses camarades les parents sont convoqués et une confrontation des faits et des points de vue va avoir lieu avec une médiatrice inexpérimentée un peu dépassée par les événements le personnage central c'est la mère de l'enfant supposé agresseur Une femme apparaissant sûre d'elle, dont on comprend qu'elle a une certaine notoriété artistique, probablement une actrice connue, ce qui va peut-être jouer en sa défaveur dans la confrontation. Personne ne sait avec certitude ce qui s'est vraiment passé entre les deux garçons, dont les récits sont contradictoires. Des accusations graves vont pleuvoir et le débat entre les protagonistes de plus en plus accrant va dévier sur le comportement des adultes. plus que sur celui des enfants concernés. Alors, qui dit la vérité Qui cache des secrets Névrose, mensonge, tabou et jalousie pointent leur nez. On a affaire à un presque huis-clos théâtral, assez étouffant, où la folie guette. Je pense en particulier à une scène de fourrir, nerveux, impressionnante, qui n'en finit pas et vire au pathétique. Malaise, donc. malaise encore, avec un moment très particulier aussi, une scène de danse entre les personnages clairement inspirés des chorégraphies de Pina Bausch qui placent le spectateur déséquilibré entre rêve et cauchemar. Voilà un objet curieux, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser, je ne me suis pas ennuyé à ce suspense psychologique voire psychanalytique. La réalisation est soignée et les digressions déroutantes ou absurdes ne m'ont pas fait croire que c'était un film de Pina Bausch. pas gênés, mais après. So what Le sujet d'exposition, qui semblait être au départ que vaut la parole des enfants et comment l'appréhender en tant qu'adulte, il se perd un peu en route. J'ai pensé au tout début au film L'innocence, du japonais Kore Eda, je me souviens c'était un de tes préférés de 2023, Patrick, qui évoque aussi la violence en milieu scolaire, avec un côté chacun sa vérité. Mais la convocation s'éloigne de ça. Pour aller où Je ne sais pas trop, à vrai dire. Tu me diras ce que tu en as pensé de ton côté. Le film repose en grande partie sur les épaules de l'interprète principale, Renate Reinsve, dans le rôle de la mère, convoquée pour éclaircir le comportement de son fils. Elle était en 2022 la jeune fille frivole et joyeuse de Julie, en douze chapitres, de son compatriote norvégien Joachim Trier, rôle pour lequel elle avait reçu le prix d'interprétation féminine à cannes elle est impressionnante ici en maman angoissée qui défend son enfant et qui se défend bec et ongles et perd peu à peu pied le jeune havdan ullmann tondell norvégien aussi a scénarisé et réalisé ce premier long métrage assez glaçant attention alerte népotisme c'est le petit-fils de Je te redis son nom Patrick, Altfan Ullmann Tandell. C'est le Ullmann, c'est le petit-fils de Liv Ullmann et de Igmar Bergman. Lourd d'hérédité cinématographique apportée. En tout cas, son coup d'essai a été remarqué puisqu'il a obtenu la Caméra d'Or 2024 à Cannes qui sacre le meilleur premier film en compétition. Pas sorti à l'heure où je parle, prévu le... 12 mars sur les écrans. Mitigé, toi, Patrick

  • Speaker #0

    Également mitigé. Il me serait difficile de recommander ce film qui m'a laissé assez perplexe. Autant la première partie me semblait, c'est le cas de le dire, bien partie. Tu l'as évoqué, on pouvait penser à l'innocence de Coréda. Il y avait aussi un petit peu, dans le côté glacé, au scalpel de Quiet Life, ces ambiances, en fait, ces ambiances. dans les ambiances nordiques, je pensais aussi un peu salle des profs, ce genre de film. J'aimais bien ce côté au début de cette femme qui arrive et vraiment un peu comme dans un tribunal, voilà, votre fils a fait quelque chose, on ne sait pas quoi exactement, mais vraiment en position d'accuser, elle ne comprend pas, elle essaie de... comprendre ce qu'on est en train de lui dire. J'ai bien aimé ce morceau. Là, je me dis, ça part bien. Et ensuite, malheureusement, là, on ne sait pas justement où le réalisateur, la réalisatrice a voulu aller. Des scènes posées, là, ces scènes de danse, je n'ai absolument pas adhéré à ça. Ces scènes à la fin sous la pluie, là, où ils reçoivent des tonnes d'eau pour leur montrer qu'ils sont un peu... Enfin, en faisant simple, ils sont lessivés, où aussi c'est un peu le naufrage, toute l'organisation, l'administration prend l'autre partout. Bon, ça va sembler un peu simpliste, donc moi ce film me laisse toujours perplexe et il me serait difficile de le conseiller.

Description

Lorsqu'un incident se produit à l'école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu'il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes…


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  • Speaker #0

    Tu vas nous parler d'une certaine convocation, film que nous avions vu, me semble-t-il, lors du dernier festival de Sarla. Je te laisse en parler, je rajouterai certainement quelque chose derrière.

  • Speaker #1

    Ok, alors la convocation, drame psychologique, on peut dire comme ça, qui nous vient du Nord. Co-production allemande, néerlandaise, suédoise et norvégienne, donc a priori, on sait qu'on ne va peut-être pas trop rigoler. un récit de plus en plus dérangeant avec pour feuille de route un scénario mince au sein d'une école primaire l'élucidation du comportement violent d'un enfant de six ans envers un de ses camarades les parents sont convoqués et une confrontation des faits et des points de vue va avoir lieu avec une médiatrice inexpérimentée un peu dépassée par les événements le personnage central c'est la mère de l'enfant supposé agresseur Une femme apparaissant sûre d'elle, dont on comprend qu'elle a une certaine notoriété artistique, probablement une actrice connue, ce qui va peut-être jouer en sa défaveur dans la confrontation. Personne ne sait avec certitude ce qui s'est vraiment passé entre les deux garçons, dont les récits sont contradictoires. Des accusations graves vont pleuvoir et le débat entre les protagonistes de plus en plus accrant va dévier sur le comportement des adultes. plus que sur celui des enfants concernés. Alors, qui dit la vérité Qui cache des secrets Névrose, mensonge, tabou et jalousie pointent leur nez. On a affaire à un presque huis-clos théâtral, assez étouffant, où la folie guette. Je pense en particulier à une scène de fourrir, nerveux, impressionnante, qui n'en finit pas et vire au pathétique. Malaise, donc. malaise encore, avec un moment très particulier aussi, une scène de danse entre les personnages clairement inspirés des chorégraphies de Pina Bausch qui placent le spectateur déséquilibré entre rêve et cauchemar. Voilà un objet curieux, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser, je ne me suis pas ennuyé à ce suspense psychologique voire psychanalytique. La réalisation est soignée et les digressions déroutantes ou absurdes ne m'ont pas fait croire que c'était un film de Pina Bausch. pas gênés, mais après. So what Le sujet d'exposition, qui semblait être au départ que vaut la parole des enfants et comment l'appréhender en tant qu'adulte, il se perd un peu en route. J'ai pensé au tout début au film L'innocence, du japonais Kore Eda, je me souviens c'était un de tes préférés de 2023, Patrick, qui évoque aussi la violence en milieu scolaire, avec un côté chacun sa vérité. Mais la convocation s'éloigne de ça. Pour aller où Je ne sais pas trop, à vrai dire. Tu me diras ce que tu en as pensé de ton côté. Le film repose en grande partie sur les épaules de l'interprète principale, Renate Reinsve, dans le rôle de la mère, convoquée pour éclaircir le comportement de son fils. Elle était en 2022 la jeune fille frivole et joyeuse de Julie, en douze chapitres, de son compatriote norvégien Joachim Trier, rôle pour lequel elle avait reçu le prix d'interprétation féminine à cannes elle est impressionnante ici en maman angoissée qui défend son enfant et qui se défend bec et ongles et perd peu à peu pied le jeune havdan ullmann tondell norvégien aussi a scénarisé et réalisé ce premier long métrage assez glaçant attention alerte népotisme c'est le petit-fils de Je te redis son nom Patrick, Altfan Ullmann Tandell. C'est le Ullmann, c'est le petit-fils de Liv Ullmann et de Igmar Bergman. Lourd d'hérédité cinématographique apportée. En tout cas, son coup d'essai a été remarqué puisqu'il a obtenu la Caméra d'Or 2024 à Cannes qui sacre le meilleur premier film en compétition. Pas sorti à l'heure où je parle, prévu le... 12 mars sur les écrans. Mitigé, toi, Patrick

  • Speaker #0

    Également mitigé. Il me serait difficile de recommander ce film qui m'a laissé assez perplexe. Autant la première partie me semblait, c'est le cas de le dire, bien partie. Tu l'as évoqué, on pouvait penser à l'innocence de Coréda. Il y avait aussi un petit peu, dans le côté glacé, au scalpel de Quiet Life, ces ambiances, en fait, ces ambiances. dans les ambiances nordiques, je pensais aussi un peu salle des profs, ce genre de film. J'aimais bien ce côté au début de cette femme qui arrive et vraiment un peu comme dans un tribunal, voilà, votre fils a fait quelque chose, on ne sait pas quoi exactement, mais vraiment en position d'accuser, elle ne comprend pas, elle essaie de... comprendre ce qu'on est en train de lui dire. J'ai bien aimé ce morceau. Là, je me dis, ça part bien. Et ensuite, malheureusement, là, on ne sait pas justement où le réalisateur, la réalisatrice a voulu aller. Des scènes posées, là, ces scènes de danse, je n'ai absolument pas adhéré à ça. Ces scènes à la fin sous la pluie, là, où ils reçoivent des tonnes d'eau pour leur montrer qu'ils sont un peu... Enfin, en faisant simple, ils sont lessivés, où aussi c'est un peu le naufrage, toute l'organisation, l'administration prend l'autre partout. Bon, ça va sembler un peu simpliste, donc moi ce film me laisse toujours perplexe et il me serait difficile de le conseiller.

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