Transcription

• Speaker #0

  Assalamu alaikum, bienvenue à toi KAOUTAR, tu es dans le podcast Maman Lideuse, le podcast qui t'aide à Allier ta mission de maman à ta mission spirituelle. On continue après les 7 clés concernant le leadership parental. Aujourd'hui, j'aimerais t'expliquer pourquoi ton enfant continue quand même à s'opposer à toi. Quelles sont les trois raisons qui poussent l'enfant, qui expliquent finalement que l'enfant s'oppose à toi, quel que soit son âge ? Parce qu'aujourd'hui, on a beau dire qu'on a une crise des deux ans, on a une crise des trois ans, on a une crise d'adolescence, on a l'impression que ça a toujours été comme ça. On peut essayer de se rassurer, ouais, peut-être que je me dis là deux ans, mais en fait non, ça ne passe pas, ça ne passera peut-être jamais. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, on a des enfants qui continuent à s'opposer à leurs parents ? Est-ce que c'est quelque chose qui a un cadre ? Est-ce que c'est quelque chose qui a à faire disparaître totalement, à détruire et à anéantir de notre éducation, de la personnalité de nos enfants ? Ou est-ce que c'est quelque chose qui est à prendre, à observer d'un nouvel angle, à réorienter, à rééquilibrer, à réajuster pour pouvoir ne pas éduquer des enfants qui n'ont pas de personnalité, qui ne savent pas donner leur avis, qui ne savent pas s'opposer à un avis qui ne leur convient pas, à une opinion qui ne leur convient pas ? Et ô combien il est utile aujourd'hui d'avoir des enfants qui savent s'opposer à ce qu'on leur propose, à ce qu'on leur impose, à ce qu'on leur suggère, à ce à quoi on les invite. Et donc pour pouvoir avoir cet enfant-là qui sera capable, il est là d'assumer ses choix, d'être aligné avec ses valeurs, avec son éthique, il doit se sentir capable de pouvoir s'opposer. Et s'il doit apprendre à s'opposer avec quelqu'un, c'est dans son petit entourage, son petit cercle familial. Donc en premier lieu... avec la maman, ensuite avec le père, ensuite avec les deux parents, quand il va falloir avoir des discussions à trois, ou ensuite avec ses frères et sœurs, etc. Le cercle amical, les voisins, etc. Donc plus l'enfant se sent respecté, compris, et surtout quand l'enfant sait comment s'opposer, quand est-ce qu'il faut s'opposer et comment il faut le faire, plus on sera finalement face à un enfant qui plus tard, incha'Allah, sera capable de donner son avis, de mettre un stop. Parce qu'il faudra mettre un stop, qu'ils sauront dire non et qu'ils sauront dire oui. Et finalement, c'est ce vers quoi on aspire pour nos enfants. C'est ça qu'on veut pour nos enfants. Ce sont des enfants qui auront, tchala, une personnalité, qui sauront dire non quand on leur proposera qu'Allah les préserve une cigarette ou beaucoup plus aujourd'hui, quand on les invitera à faire une vidéo sur TikTok pour danser et faire le buzz, quand on les invitera à... Toutes ces choses-là qui sont aujourd'hui un danger pour nos enfants, qui l'ont toujours été, mais qui sont malheureusement de plus en plus fréquents et de plus en plus... s'exposer très très tôt par rapport à leur âge. Donc tout ça, on en a besoin. Donc l'opposition, il faut vraiment l'avoir dans ce sens-là. Il ne faut pas être vraiment allergique à cette opposition, se dire non mais il n'a pas le droit de s'opposer à moi, il n'a pas le droit de donner son avis Il faut qu'on puisse savoir quelle est cette opposition-là qui est correcte, comment on doit l'orienter et jusqu'à quel point on doit finalement l'adossir et la réajuster. Donc il y a trois raisons, comme je vous disais, pour comprendre qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, quel que soit l'âge de mon enfant, J'ai toujours un enfant qui s'oppose à mes dires, à mes décisions, qui a toujours des objections face à mes demandes. La première raison qui pousse l'enfant à s'opposer à toi, c'est qu'il se sent bien affectivement avec toi. Tout simplement. C'est une raison pour laquelle un enfant peut se comporter très bien, avoir un très bon comportement avec ses professeurs à l'école, ou même avec des grands-parents, des tantes, etc., ou même son père. Et changer radicalement d'attitude à la maison. Il y a beaucoup de mamans qui me disent, quand la maîtresse me parle de mon fils ou de ma fille, je dis c'est pas possible, c'est pas ma fille, c'est impossible. J'ai pas l'impression qu'elle me parle du même enfant. Et pourtant, on se dit, c'est bien, c'est rassurant, mais moi j'ai l'impression qu'ils refusent d'autoriser avec moi, même à la crèche, ça commence très tôt. Des enfants qui se soumettent très vite aux règles à la crèche, pourtant c'est très compliqué à la crèche de respecter les règles, parce qu'on est vraiment dans un âge où... Voilà, on en parle beaucoup, mais je ferai peut-être un podcast sur les crèches, parce que j'ai beaucoup de mamans qui ont des enfants en crèche, et pour ce qui est, c'est source de pas mal de problématiques qu'il faut trouver, il faut savoir comment réagir. Mais la première raison, la simple raison, c'est ça, c'est que plus je me sens finalement bien avec toi, plus je me sens en sécurité avec toi, plus je me sens bien affectivement finalement, plus je me sens capable ou en mesure de m'opposer avec toi, puisque je ne suis pas en danger finalement, d'accord ? La maison, c'est connu, c'est le lieu où les enfants se débrouillent, Les foules, ils sont... dans des conditions finalement beaucoup plus souples pour eux. C'est des conditions qui sont posées par les parents, et donc là, on est rassuré par la figure parentale. Ça peut être même avec le père, où ça peut très bien se passer, mais quand on est dans le cadre extérieur, à l'extérieur de la maison, on sent qu'on a un enfant plutôt obéissant, mais plutôt à l'intérieur, c'est très très compliqué. Donc ça, c'est la première raison. Se dire, ok, c'est pas contre moi. Il y a beaucoup de mamans qui le prennent contre elle. Pourquoi tu me fais ça à moi ? Pourquoi tu m'écoutes pas ? T'écoutes la maîtresse et moi t'écoutes pas. Il faut que j'appelle ta tante, il faut que j'appelle... S'il est plus à l'aise avec toi, s'il s'oppose plus avec toi, c'est parce que il est bien avec toi. Donc ça, déjà, prenez comme un point positif. Ça va vous permettre de ne pas être dans un comportement de vengeance, dans une certaine... C'est un gros mot, haine, mais une certaine colère envers votre enfant, je dirais plutôt. Une colère qui fait que même si vous avez envie de faire abstraction, c'est compliqué parce que vous vous sentez qu'il vous a blessé, qu'il vous a fait mal. Et donc là, vous avez du mal à réagir de façon juste et détaché du côté... émotionnel qui est très très très fort lié à une peut-être une parole qui vous aurait dit blessante, non t'es pas gentille, t'es méchante, toi je t'écoute pas, j'ai pas envie etc etc et vous dire pourquoi quand c'est moi c'est compliqué et puis dès que c'est sa mère, dès que c'est ma tante ou dès que c'est ma soeur il écoute. Donc on peut se dire il m'aime pas ou il préfère les autres, moi j'ai toujours la figure de la maman qui va donner des ordres etc donc il finit par ne pas m'aimer, non. S'il se permet avec toi c'est déjà parce que il est aussi bien affectivement avec toi donc ça veut pas dire qu'il faut pas cadrer ça. C'est autre chose, mais déjà, j'ai envie que vous vous rassurez par rapport à ça pour savoir comment agir. Parce que là, vous allez être tellement prise par vos émotions que vous n'allez pas pouvoir orienter votre enfant ou l'accompagner ou le corriger tout simplement dans son comportement. Mais rappelez-vous que la première des raisons pour lesquelles l'enfant s'oppose, quel que soit l'âge, c'est qu'il est bien avec vous. Deuxièmement, d'ailleurs, même nous en tant qu'adultes, on peut dire non mais excuse-moi avec toi, je me permets parce que je sais que tu ne vas pas me juger. Tu vois, je sais qu'on a beaucoup vécu. Moi, tu connais mes hauts et mes bas, t'as connu, voilà, t'étais là dans les bons moments comme dans les mauvais moments, donc excuse-moi, je n'aurais pas voulu que tu me vois dans cet état-là, ou j'aurais voulu me contrôler à ce moment-là, mais c'est vrai qu'avec toi je me permets parce que je sais que tu me comprends, je sais que tu connais mon intention, je sais que tu sais que c'est une journée difficile, donc tu comprendras ma réaction, et donc on va se permettre tout simplement certains comportements devant notre conjoint, devant peut-être notre mère, devant une sœur ou un frère, parce qu'on sait que bon, il va se fâcher mais il va revenir très vite. Donc l'enfant ça me... C'est un peu la même chose. Deuxième point, c'est que ils ont besoin de s'affirmer, c'est ce que je disais au début du podcast. C'est-à-dire qu'en fait, au bout d'un moment, il va falloir faire un choix. Soit je veux des enfants totalement obéissants, qui me disent Amen à tout ce que je veux. Et d'ailleurs, j'avais une maman qui m'avait dit Je ne comprends pas pourquoi ils ne s'exécutent pas quand je leur parle. Alors que nous, à l'époque, nos parents, il suffisait qu'ils nous parlaient d'un regard et c'était OK. Mais aujourd'hui, il faut aussi voir qu'on a aussi beaucoup d'adultes qui ne savent pas dire non, et qui subissent une pression sociale. Des pressions au travail incroyables. Je vois beaucoup de mamans qui ont un vrai burn-out au travail parce qu'elles n'arrivent pas à dire non à leur patron, elles n'arrivent pas à dire non à leurs collègues, elles se sentent toujours responsables de certains manquements, elles ont envie de prendre les tâches de tout le monde, de toute l'entreprise, elles prennent vraiment la charge de les choses, alors qu'elles ne sont pas responsables de ça. Mais c'est parce que, toujours, on a peur de donner notre avis, de négocier, de s'opposer à un système en fonctionnement, De dire tout simplement non, qu'on n'arrive plus, de dire stop, parce qu'on nous a souvent associé ce comportement-là à quelque chose de mauvais, d'avoir une mauvaise éducation, de ne pas être correct, de ne pas être respectueux, de remettre en question la parole d'un adulte, ou de remettre en question la parole d'une personne qui aurait plus d'expérience que nous, etc. Tout peut se faire tant qu'on est dans un cadre respectueux, tant qu'on est dans une bonne éloquence, tant qu'on sait argumenter, qu'on a une réponse à nos objections finalement et à notre avis tout simplement. Donc la deuxième raison c'est parce qu'elles ont besoin de s'affirmer. Et donc nous on doit choisir, est-ce qu'on veut des enfants qui ne s'affirment pas du tout ? Et donc on aura des enfants baissants et c'est tout à fait possible, il y en a beaucoup aujourd'hui, des parents qui arrivent à mettre en place une autorité qui est de l'ordre finalement presque de la dictature, mais une autorité très sévère, où l'enfant clairement n'a pas son droit de dire, et clairement ça se passe bien pour eux, parce que l'enfant fait tout ce qu'il veut, il va être très bon à l'école, il va être très bon à la maison, il va souper de ses frères et soeurs, il va faire à manger, il va avoir des activités. extra etc et c'est vrai que ça se passe très bien pour eux c'est un semblant quelque part mais il faut aller voir encore une fois l'iceberg ou bien on va avoir des enfants où on se dit ok je veux qu'ils s'affirment donc je vais avoir quand même quelque part des frictions je vais avoir quelques oppositions quelques petits conflits qui vont faire que je vais devoir apprendre à gérer ça et je ne veux pas écraser totalement mon fils je ne veux pas qu'il ait une personnalité où ma fille au point où il ne peut pas dire son avis mais ça veut dire qu'il va falloir que je l'entraîne Donc je vais être finalement le premier récepteur, le premier destinataire à recevoir cette opposition et à l'entraîner à s'opposer de façon juste, correcte. Par exemple, quand on a un extrême de personne qui dit moi je dis ce que j'ai à dire et je suis sans filtre non. Ça c'est un semblant, encore une fois, d'avoir une personnalité forte qui n'est pas du tout alignée à notre spiritualité. On ne dit pas ce qu'on veut, quand on veut, comme on veut. Celui qui croit en moi et au jour du jugement, qu'il dise du bien ou qu'il se taise, donc on doit s'efforcer à dire du bien, ou sinon on doit se taire. Ne pas s'efforcer à dire pour dire, moi je ne suis pas hypocrite, je dis ce que j'ai à dire. Ça, ce n'est pas un bon fonctionnement. On n'a pas à dire ce qu'on a à dire sans filtre, parce que nos langues vont témoigner contre nous, ou pour nous, en notre faveur, c'est tout ce qu'on espère, que notre langue témoigne en notre faveur et non contre nous le jour du jugement, incha'Allah. Donc il faut faire attention à ce qui sort, à ce qui se dit par cette langue-là, à travers cette langue-là. Donc on doit entraîner nos enfants à ça. Donc toutes les personnalités où c'est dans l'extrême, encore une fois, de... Tu dis ce que t'as à dire, tu t'en fous, au moins t'es cash, au moins t'es transparent, y'a pas d'hypocrisie, non. On doit être dans un juste milieu, on doit faire attention à ne pas blesser les gens, on doit faire attention à leur sensibilité, à leur émotion, à leur vécu. Donc tout ça, c'est à prendre en compte, à leur culture, à l'environnement dans lequel ils sont, à l'environnement dans lequel on est, au moment dans lequel nous on va parler, choisir toujours le bon moment avec la bonne personne, quand on est en public ou en privé. Tout ça, ce sont des choses finalement qu'il faut transmettre à nos enfants. C'est l'art finalement de dialoguer. de changer, de débattre avec politesse, avec respect, toujours avec une ligne de conduite qui est liée à notre spiritualité, qui est notre modèle prophétique, le prophète Alès, Rato-Sel. Donc on ne peut pas finalement leur jeter la pierre à un moment et se dire qu'en fait, beaucoup de personnes sont passées par là, beaucoup de personnes ont besoin de s'affirmer. Nous-mêmes aujourd'hui, on fait beaucoup de travail pour pouvoir s'affirmer, parce qu'on a été longtemps victime d'un silence, ou d'une personnalité introvertie. qui se referment sur elle. Donc on a tous eu envie et on a tous envie aujourd'hui, je le vois même des mamans qui me disent non aujourd'hui j'ai envie de m'affirmer même dans mon couple, j'ai besoin de m'affirmer dans ma famille, j'ai besoin de m'affirmer dans ma famille, j'ai besoin de faire ma place. L'enfant il est comme nous, c'est un être humain, donc il a aussi besoin comme nous pour grandir de s'opposer. C'est nécessaire pour se construire de s'opposer. Mais s'opposer avec des cadres, comme je l'ai dit, tout autour, parce que s'opposer contre... Contre du vide, finalement, c'est tomber, parce que c'est être à contre-courant, donc c'est faire beaucoup d'efforts pour rien. Donc on doit apprendre à grandir, on doit apprendre à s'opposer, mais toujours dans un cadre, et notre cadre finalement c'est le cadre religieux et spirituel. Ça c'est un travail qu'on peut faire aussi en plus personnalisé, mais l'idée c'est de comprendre, voilà, les deux points que je vous ai cités, parce qu'ils se sentent bien effectivement avec vous, et parce qu'ils ont besoin de s'affirmer, et enfin parce qu'ils ont besoin de tester les adultes. pour mieux comprendre. Parfois même dans un couple quand on vient de se marier on va essayer de tester en fait inconsciemment on teste. C'est à dire que alors je lui avais jamais demandé par exemple d'aller manger avec des copines bah là je lui ai dit oui en fait ce soir il y a une telle copine qui vient du Canada et du coup avec les filles on s'était dit qu'on allait faire un resto est-ce que c'est ok que je mange avec elle le soir ? Toi t'avais jamais mangé le soir depuis que t'es mariée tu sais pas si ton mari c'est quelque chose qu'il aime tu sais peut-être que c'est quelque chose qu'il aime pas mais tu dis je vais tester quand même peut-être que maintenant qu'on est mariés c'est vrai que quand on était fiancés il m'avait dit non etc Non mais maintenant peut-être que ça c'est ok, je vais tester. Donc il va me dire non non, c'est niette, c'est pas possible, on en a déjà parlé. Comme il peut dire ouais écoute c'est exceptionnel etc, on sait pas. Mais dans tous les cas même tes copines si tu leur dis non mon mari il aime pas, elles vont te dire mais teste, t'as rien à perdre en fait. Tu lui demandes s'il te dit oui c'est ok, s'il te dit non mais moi t'aurais essayé. Donc l'enfant c'est un peu la même chose. On a encore une fois tous vécu ça et les enfants, ils nous testent également pour connaître finalement nos limites de parents. Et pour comprendre nos façons de faire. pour savoir quelle est notre manière de voir les choses, notre manière de vivre, quelles sont nos opinions, comment on lit les choses, quelles sont nos perceptions, comment on lit les événements de la vie, etc. Tout ça, ils ont besoin de le savoir, parce qu'ils vivent avec nous, on est les personnes qui sommes responsables d'eux, donc ils sont curieux de savoir comment, moi, ma mère, elle fonctionne, comment mon père, il fonctionne, quand je vois que d'autres personnes, par exemple, fonctionnent différemment à l'école, ou dans un parc, ou dans la famille, quand je vois des cousins, des cousines, donc je me dis, Ok, donc j'ai envie de voir comment... Quand mon père réagit, je veux savoir où sont tout simplement ses limites, d'où l'importance d'être logique dans nos actions et nos paroles. Encore une fois, on revient au verset du rôle L. Pourquoi vous dites ce que vous ne faites pas ? Parce que là, l'enfant est en train d'observer, c'est-à-dire qu'elles sont où ses limites ? À maman, elles sont où les limites de papa ? Donc même s'il nous teste, c'est aussi pour voir si on les aimera toujours, s'ils dépassent ces règles-là. Ça, ils ont toujours besoin. Il faut savoir s'ils sont rassurés. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'enfants, quand ils sont petits, quand ils font des bêtises, ils vont dire Maman, est-ce que tu es content de moi ? Est-ce que tu m'aimes toujours ? Est-ce que tu es fière de moi ? C'est un enfant qui sait qu'il a dépassé une certaine limite. Souvent, il va dire ça après avoir renversé un verre ou après avoir cassé quelque chose, après avoir frappé. Et il va venir se rassurer en disant J'ai dépassé une limite, mais est-ce que ça va venir détruire quelque chose ? Est-ce que ça vient abîmer quelque chose entre toi et moi ? Donc c'est à nous de leur faire prendre conscience que notre amour est inconditionnel. à travers des réponses comme je t'aime énormément parce que tu as fait là je ne n'aime pas du tout je déteste tentons de redire des paroles obscènes des mauvaises paroles je n'aime pas du tout ta façon de répondre etc c'est une fille que j'aime énormément tu es ma fille je t'aime pour tout ce que tu es mais là ce que tu as fait c'est quelque chose qui me déplait qui déplaire dans la zéro gènes quand on est pas ça des enfants pubères ou plus jeunes c'est à la maman elle t'aime toujours elle t'aimera toujours tu seras toujours là pour t'aider par contre ça ça maman elle n'aime pas, elle t'aime et ça elle n'aime pas. Ce comportement elle ne l'aime pas ou cette façon de parler elle ne l'aime pas ou quand on frappe maman n'aime pas etc. Dans notre famille on ne frappe pas, dans notre famille on n'insulte pas etc. Donc tout ça ce sont finalement vous voyez aujourd'hui trois raisons pour lesquelles les enfants peuvent s'opposer quel que soit leur âge, vous allez voir que quel que soit l'âge de votre enfant de 2 à 15, de 17 à 18 ans, l'enfant il va toujours être dans ce cadre là. Donc finalement pour que je puisse atténuer cette opposition je dois déjà... Qu'est-ce que je veux ? Est-ce que je veux un enfant qui s'affirme ou est-ce que je ne veux pas un enfant qui s'affirme ? Ça c'est très important parce qu'aujourd'hui, je le vois, on n'est pas décidé par rapport à ça. On est persuadé qu'on veut des enfants qui s'affirment, qui sachent dire ce qu'ils veulent, ce qu'ils pensent, mais en même temps, à la maison, notre façon de les éduquer, c'est qu'on ne leur autorise pas à s'opposer. Donc il faut vraiment décider. Aujourd'hui, il faut faire un choix. Mais maintenant, ce podcast-là, qu'est-ce que je décide de faire ? Encore une fois, accepter que l'on... En France, c'est dans un cadre, un cadre respectueux qui respecte les règles d'Andréa Zébogel, les règles du prophète Arisat Selem. Envers moi, en tant que mère, en tant que père, il me donne un respect, il n'y a pas de ouf il n'y a pas de on ne ose pas la voix etc. Donc, tu as le droit de donner ton avis, mais tu n'as pas le droit de le dire de cette manière-là, ni avec ce ton-là, ni avec ce geste-là. Donc, quand tu seras prêt à dialoguer comme un adulte, comme un enfant, correct, poli, etc., à ce moment-là, pas mal de monde, ils sont ouverts au dialogue et on veut bien t'écouter. T'écouter et prendre en compte. tu rencontres ton opposition ou ton opinion, finalement, ça va me dire les accepter. Ça, c'est aussi des choses qu'il faut apprendre à nos enfants, parce que nous-mêmes, on t'a l'apprendre. Aujourd'hui, je vois beaucoup même d'adultes qui, quand elles demandent quelque chose à leur mari, en fait, elles sont dans une... C'est une déclaration, en fait. Elles préviennent, elles sont là en train d'apporter une nouvelle, finalement, à leur conjoint. Voilà, je vais faire ça. Mais il m'a dit non. En fait, c'était une demande ou c'était juste une information que tu lui donnais ? Tout ça, c'est important d'en prendre compte très tôt, parce que ça crée... Des conflits même plus tard. Et en fait, le conjoint en face, il s'est dit, quand elle me demande, elle ne me demande pas, parce qu'en fait, elle est en train de m'imposer quelque chose. Donc dès qu'elle me demande, je n'ai plus envie d'écouter ses demandes, parce que souvent, ce ne sont pas des demandes, ce sont des ordres. Quand je dis non, c'est mal pris, je passe pour le méchant, etc. Donc là, on a besoin de comprendre les choses. Soit on demande, souvent, ce sont des profils de femmes ou d'hommes qui n'ont pas l'habitude de demander. Donc elles se disent, je sors du sujet, Elles se disent le jour où elles ont osé demander, il ne va pas falloir nous dire non. Parce que déjà je suis sortie quelque part de ma carapace, c'est comme une tortue qui sort très très peu. Je prends sur moi, je me dis je vais lui demander même si d'habitude je déteste demander. Donc là je demande est-ce qu'on peut faire ça ? Et là l'autre se permet de me dire non parce qu'il a ses raisons. Et là je me dis ok, déjà j'ai demandé, en plus il se permet de me dire non. Donc soit plus jamais je demande, soit à chaque fois que je demande on me dit non. La réalité elle est autre en fait. On peut dire vraiment l'événement tout à fait différemment. C'est que moi je me suis efforcée à demander alors que je devais. Je vais peut-être m'habituer à demander plus régulièrement et me dire que quand je demande, je suis dans une demande, c'est-à-dire j'accepte un oui ou un non. Je ne suis pas en train d'imposer quelque chose, je suis en train de demander. Et ça, il faut très vite aussi l'apprendre à nos enfants. Quand ils nous demandent quelque chose, ils nous le demandent. Donc on a le droit de dire oui, on a le droit de dire non. À ce moment-là, ce n'est plus une demande, c'est un ordre, on nous impose quelque chose. Donc il faut très vite les habituer à ça, à cette frustration de devoir accepter que le parent va dire oui ou non et qu'on est dans une demande. Merci. Et que voilà, ils vont étudier la demande et que si c'est ok, on va nous dire oui. On ne nous dira pas non pour nous faire du mal ou pour tout simplement avoir le dernier mot, mais parce qu'on aura des arguments qui sont expliqués ou non, parce que parfois ce n'est pas explicable. L'enfant ne comprendra pas votre nom et il n'y a pas besoin que l'enfant comprenne toujours votre nom, ça c'est important. On n'a pas besoin toujours de justifier pourquoi on ne veut pas faire telle ou telle chose, parce que parfois ce sont des ressentis, un instinct qui fait qu'on ne sent pas cet environnement-là ou cet événement-là où on se dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas, on a fait une prière et on n'est pas... rassuré. Donc on n'aura peut-être pas d'argument par rapport à ça, en disant non juste je ne me sens pas à cet événement-là je ne me sens pas à ce garçon-là ou cette fréquentation-là ne me rassure pas donc je ne voudrais pas que tu ailles avec eux. Donc ça ne sera que chose qu'ils ne comprendront pas, mais au fond on sait que c'est quelque chose qui est bon pour eux. Donc voilà, c'était le petit podcast concernant les trois raisons pour lesquelles tous les enfants s'opposent, quel que soit leur âge. J'espère que ça va vous être utile, incha'Allah. N'oubliez pas de mettre en pratique et de passer à l'action. Si vous voulez plus de détails et aller un peu plus loin, vous pouvez réserver un appel diagnostique. pour voir si on peut travailler ça de façon plus personnalisée en fonction des profils de votre enfant et de votre profil à vous en tant que maman sinon vous pouvez toujours en autonomie maintenant avoir accès à l'e-shop finalement de Maman Lideuse, vous avez accès à toutes les formations concernant l'adolescence l'enfance mais aussi l'éducation spirituelle et beaucoup d'autres choses je vous dis à très vite au prochain podcast Assalamualaikum Wa Rahmatullahi Ta'ala Wa Barakatuh