Speaker #0Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer et passer à l'action. C'est ce qui bloque la majorité des stratégies B2B en général. Ce ne sont pas les tactiques. Encore moins les posts LinkedIn, ce n'est pas non plus vos Google Ads et c'est encore moins votre site Internet. Non, ce n'est rien de tout ça. Dans la majorité des cas, ce qui bloque, ce sont des facteurs qui sont complètement invisibles et qui feront planter. Au contraire, si on arrive à les voir et à les maîtriser, qui accélèrent les réussites. tous les éléments invisibles, c'est ce qui va causer ce que vous ne vouliez pas qu'il arrive. Des délais qui s'accumulent, des décisions qui traînent, des émotions qui vont s'emmêler, on va en parler aussi des émotions, et au final, en fait, ça va provoquer l'échec d'une stratégie, d'un projet marketing qui a des vocations sur le papier à réussir. Et c'est exactement ça dont on va parler aujourd'hui. Pour ça, je vais m'appuyer sur plus de 15 ans d'expérience à accompagner des entreprises, de nombreux projets, de nombreuses stratégies. que j'ai pu mettre en place, certaines qui ont réussi, certaines qui ont complètement raté, et on va voir qu'en fait, il y a des schémas, il y a quand même des choses qui se répètent dans ce qui réussit, ou ce qui au contraire, qui plante, et on va en parler justement aujourd'hui. Comme on ne pourra pas absolument tout couvrir dans cet épisode, j'ai choisi 5 facteurs, on va dire 5 clés, qui sont ces facteurs invisibles et que je vais vous détailler aujourd'hui, et qui peuvent vous éviter beaucoup de frustration. et qui peuvent aussi vous permettre de mieux réussir votre stratégie marketing B2B et son implémentation. Quand je dis mieux réussir, c'est aussi aller plus vite, l'exécuter plus rapidement et avec plus de résultats. C'est parti ! Le premier facteur invisible, qui est à la fois un facteur clé de succès et à la fois un facteur clé d'échec, ça dépend dans quel sens vous allez le prendre, c'est que tout prend toujours plus de temps que prévu. C'est un fait, il faut que vous l'acceptiez, le cerveau humain est réputé pour être mauvais, pour estimer des délais et des difficultés de tâches. On va toujours avoir tendance à être optimiste sur le temps qu'il va être nécessaire pour accomplir un projet, une tâche, une mission, et sur la difficulté de réalisation de ce projet ou de cette tâche. C'est ce qu'on appelle le biais de planification. On va dire qu'à différentes échelles, on est absolument tous... concernés, vous ou moi, on va avoir tendance à diminuer l'effort nécessaire pour réaliser cette tâche. Et alors, c'est quoi l'impact ? Je pense que c'est des situations qui ont parlé à beaucoup de monde qui écoutent. C'est qu'en fait, pour certains projets, vous allez complètement vous planter sur les délais, les ressources et ce qu'il va falloir mettre en place pour y arriver. Et ce que je dis, c'est vrai pour absolument à peu près tous les projets en marketing, marketing B2B ou marketing B2C, que ce soit la refonte d'un site internet, le lancement d'une nouvelle offre, la réalisation d'une stratégie de contenu, la création d'un contenu lui-même. J'aurais même envie de vous dire, la rédaction d'un post LinkedIn, absolument tout, en général, on va être assez mauvais pour évaluer le temps que ça va prendre. Moi, je m'en rends compte à peu près tout le temps, nos clients sont des entreprises, des dirigeants d'entreprises en B2B qui ne sont pas du tout inexpérimentés. En général, ils ont déjà un bon background et peu importe, j'ai envie de dire, le background, eh bien, il y a ce fait de penser que tout est possible en un mois, deux mois, trois mois. Typiquement... Un site internet en trois mois, un vrai bon site internet où on a réalisé ce qu'il faut pour que le site internet soit à la fois optimisé pour les référencements, que le contenu soit copyrighté comme il faut, où il y a vraiment la stratégie qui a été faite avant sur le parcours utilisateur, qu'est-ce qu'on va mettre, quel est le positionnement, quels sont les messages clés. Sincèrement, vous n'avez pas ça en un mois et demi. Même en trois mois, j'ai envie de vous dire que c'est une mission impossible. Et souvent, j'entends, on le veut, pourdant, et généralement, au bout de la clé, il y a peut-être… 6, 8, 9 semaines. Et comme je vous disais, même 3 mois, ça dépend de là où on part. Ce n'est pas réaliste. Pourquoi ce n'est pas réaliste ? Parce qu'on va oublier tout ce que ça inclut. Je prends le cas d'Institut Internet, mais honnêtement, ça peut être n'importe quoi d'autre. Les allers-retours de validation. Le fait que ce n'est pas une tâche prioritaire pour tout le monde. C'est-à-dire que pour certaines personnes qui sont sur le projet, c'est prioritaire. Pour d'autres, pas du tout. Donc, ils vont prendre beaucoup plus leur temps pour vous répondre et pourtant, vous avez besoin de leur réponse. Est-ce que ça vous parle ? Je suis sûre et certaine que vous voyez de quoi je parle. Vous savez, des projets où vous pensiez que ça prendrait deux semaines. Et en fait, au bout de deux mois, vous y êtes encore. Alors, est-ce que c'est un problème de mauvaise planification ? Parfois, ça peut. Sincèrement, parfois c'est le cas. Et dans beaucoup d'autres cas, ce n'est pas forcément que vous avez mal planifié, c'est juste que c'est la vraie vie. Et donc dans ces cas-là, il va falloir tenir compte la prochaine fois que vous planifiez que la vraie vie, ça prend toujours plus de temps que ce qu'on pensait. On peut quand même pallier cette situation parce qu'on a quand même tous envie que nos stratégies marketing, nos actions soient mises en place. Moi, ce que je recommande, c'est de toujours ajouter une marge de sécurité. Si vous pensez, par exemple, que vous dites « je voudrais un site internet pour la fin 2026 » , commencez à travailler dessus 6, 7, 8 mois à l'avance. Pas plus tard. Pourquoi ? Parce qu'en fait, il y a beaucoup de tâches aussi en amont. Avant qu'on commence à aligner les premières lignes de code, il se passe quand même pas mal de choses également. Si vous voulez lancer une nouvelle offre, si vous dites « j'ai besoin, par exemple, de retravailler mon positionnement, j'ai besoin de définir une offre » , dites-vous que ce n'est pas le mois prochain. Alors, si vous êtes une toute petite entreprise, si vous êtes tout seul, pourquoi pas ? Mais là, je m'adresse plutôt à des personnes qui sont dans des entreprises où il y a plus de monde, où il y a déjà une équipe, que ce soit une équipe produit, marketing, direction générale, une équipe, eh bien, ça prend toujours plus de temps parce que plusieurs personnes ont besoin d'être consultées, parce que ça ne s'improvise pas, parce qu'il y a des analyses à faire, il y a des études, il y a des chiffres dont vous allez avoir besoin. Il y a une chaîne de validation, vous allez avoir besoin de connecter des données. Ça ne dépend pas que d'une seule personne. Et à partir du moment où on a besoin de plus d'une personne, ça prend forcément plus de temps. Acceptez que vos projets stratégiques prennent plus de temps que ce que vous pensiez à la base. Et ne voyez pas ce délai supplémentaire comme un échec, mais au contraire, comme le prix de la qualité et de performances supérieures par la suite. Alors, le facteur invisible ou la clé de succès ou d'échec numéro 2, c'est-à-dire ce que vous devez absolument avoir à l'esprit pour tous vos projets stratégiques en marketing, et je pense que ce n'est même pas que marketing, l'affect s'invite toujours dans les projets. stratégiques. Dans le cas de My Marketing Experience, projet stratégique, avec nos clients, ça va être quoi ? Ça va être de revoir par exemple tout ce qui est positionnement, travailler la cible, travailler la stratégie business, travailler les offres, travailler la stratégie de ce qu'on appelle go-to-market, donc d'accès au marché. Eh bien, ça, ce sont des décisions stratégiques et même si ça a l'air très froid, si vous dites, mais en fait, c'est que des données. Ah oui, il y a une grosse partie de données, d'analyses, d'études, d'enquêtes, mais au bout du bout, il y a énormément d'affects qui va se greffer. par-dessus ces décisions stratégiques. Et c'est clairement quelque chose qui est sous-estimé, en général, au début de ce travail. Je pense que ça va être quelque chose de très froid, et en réalité, ça va animer beaucoup d'émotions au sein des équipes. Et si c'est une toute petite équipe, si c'est que des cofondateurs, ou même juste le dirigeant tout seul, il va y avoir beaucoup plus d'affects que ce qu'on pouvait penser au départ. Parce que dès qu'on touche à un positionnement, et j'ai même envie de dire à une identité comme un logo, une identité visuelle, une offre, un site internet, tous ces gros... projets qu'on sait qui existent en marketing, eh bien, il y a des émotions qui vont s'inviter. Et en fait, c'est hyper logique parce qu'on parle d'identité de l'entreprise, on parle souvent de vision, derrière, il peut y avoir l'histoire du fondateur, il peut y avoir des décisions qui ont été prises par lui par le passé qui ne sont plus forcément pertinentes aujourd'hui, mais à laquelle il va devoir faire un deuil, sur laquelle il va devoir faire un deuil. Et ça, c'est des mois et des années de travail. Et émotionnellement, ce n'est pas si facile à gérer. Et je vais même citer un exemple, il y a quelques temps. dans une recommandation que j'avais chez un client lors de la présentation de la stratégie. Il était ultra emballé, satisfait, mais il y a eu un point sur lequel il a bloqué. C'est que dans la recommandation, il y avait le fait de faire évoluer l'identité visuelle qui n'était plus en accord avec le positionnement. C'est relativement rare qu'il y ait ce genre de recommandation dans une recommandation chez My Marketing Experience, mais ça peut arriver si on sent qu'il y a un désalignement sur l'identité visuelle et le positionnement. Et en fait, je ne comprenais pas pour qu'on y bloque autant. Et ce que j'ai compris, c'est que c'était lui, au départ, qui avait fait l'identité visuelle il y a plusieurs années. Et que du coup, émotionnellement, c'était un peu dur d'accepter que je recommandais que ce ne soit plus le logo qu'il avait créé, qu'il soit l'image de son entreprise. Bon, ça s'est réglé, il n'y a pas de souci. Aujourd'hui, ils ont de très bons résultats avec leur stratégie B2B. Mais il a quand même fallu gérer cette émotion pour avancer. Il ne faut pas la réprimer, en fait. Ce que j'ai compris, et ce que j'essaye de transmettre ici, c'est que ce ne sont pas des émotions qui vont être... qui doivent être réprimées. Et au contraire, c'est mieux qu'elles soient exprimées pour en parler parce qu'autrement, ça va générer ou de la peur ou du ressentiment et c'est ce qui va bloquer des projets. Donc, il vaut mieux l'exprimer, l'évacuer. Moi, je ne suis absolument pas psy. Chez My Marketing Experience, on n'est absolument pas psy non plus. Ce n'est pas du tout notre registre. Mais on a bien compris que la gestion de l'affect est importante et que juste dire « on tait l'émotion et on avance » , ça ne marche pas. Donc, le meilleur moyen de sortir de là, parce qu'une fois qu'on a posé l'émotion, Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que je peux aller au-delà de ça ? Quels sont les critères objectifs ? Est-ce que, ok, j'ai cette émotion, je n'ai pas envie d'y aller, mais est-ce qu'objectivement, c'est quand même mieux d'y aller ? Quelles sont les données dont on dispose et qui montrent que c'est mieux de prendre cette décision et je vais gérer mon émotion avec ? L'idée, c'est de sortir du « j'aime, j'aime pas, ça me plaît, ça me plaît pas » égoïstement parlant ou avec l'ego. mais de se dire qu'est-ce qui est mieux pour l'entreprise par rapport à sa vision, ses objectifs, son histoire, parce que l'idée, ce n'est pas de renier l'identité. À partir de là, honnêtement, j'ai rarement connu une situation qui ne se débloquait pas. Au contraire, ça a généralement favorisé l'adoption beaucoup plus rapide des décisions stratégiques. Et ça me fait une transition parfaite pour la clé numéro 3. Alors la clé numéro 3, c'est où le facteur physique qui va améliorer vos stratégies marketing et les décisions stratégiques, ou alors c'est qui vont faire foirer, ça dépend. encore une fois de comment vous allez le prendre, mais c'est le fait que les projets stratégiques sont ultra fédérateurs et que si vous limitez vos décisions et vos projets marketing uniquement à l'équipe marketing, vous pouvez carrément vous priver d'un projet qui pourrait prendre beaucoup plus d'ampleur et surtout accélérer le succès en incluant d'autres personnes dans l'entreprise. Je m'explique. Il y a beaucoup d'entreprises qui, pour moi, ratent une occasion en or lorsqu'elles traitent la stratégie marketing comme un projet uniquement ... qui relèvent des équipes marketing ou de l'agence marketing. Ils font appel à ma marketing experience. Pour moi, c'est une erreur parce que si on parle par exemple de refonte de positionnement, d'une nouvelle offre, d'un plan marketing, en fait, ce sont des projets qui peuvent être des projets d'entreprise et pas juste du marketing. Bien sûr, on va avoir besoin des compétences marketing, des méthodes marketing, mais en revanche, le reste, ce n'est pas forcément réservé au marketing. Parce que pourquoi ? Parce qu'en fait, ça touche à d'autres choses. Ça touche à la vision. Ça touche à des objectifs qui peuvent être collectifs. Je parle notamment des équipes ventes, des équipes sales, et aussi à la façon dont on veut être perçu. Et dans ces cas-là, en fait, il n'y a pas que le marketing qui a des insights, des inputs et des choses à dire. Au contraire, il y a les commerciaux qui peuvent voir les objections sur le terrain. Il y a le service support qui entend les vraies douleurs des clients. Le service support, pour moi, c'est la voie royale. Mais les équipes commerciales aussi, bien entendu. Il y a les équipes techniques. qui connaissent les contraintes de faisabilité sur le terrain si on est sur des projets techniques. Nous, on travaille avec beaucoup d'entreprises, que ce soit du logiciel ou des services, mais qui incluent de la technique ou de la technologie. En fait, on ne maîtrise pas forcément ça. Quand on les implique dans les processus de réflexion, il y a tout qui change. Il y a la vision qui ne devient plus ancrée. Il y a une cohésion qui se crée entre les équipes parce qu'elles vont être vraiment physiquement réunies autour d'une table pour parler du positionnement, du produit, de la promesse, des offres. on va travailler ensemble. Et ça crée une sorte d'adhésion qui devient beaucoup plus naturelle. Plutôt que de prendre des décisions d'un côté qui, honnêtement, est ultra fréquent, demandées dans les entreprises un peu plus grosses, souvent c'est très siloté. Alors que si on arrive à réunir des porte-parole, on ne peut pas réunir tout le monde tout le temps, mais des porte-parole de différents départements de l'entreprise, eh bien, on va créer un projet qui est très fédérateur et qui va être porté par beaucoup plus de monde. Et donc, si c'est porté par beaucoup plus de monde, ça va aller beaucoup plus vite. Pour vous donner un exemple, avec un de nos clients qui a un logiciel métier, lorsqu'on a fait toute la stratégie marketing B2B, autour de la table, il y avait bien sûr My Marketing Experience, donc Laurie et moi, mais il y avait également le Product Owner, la personne en charge du produit, le CTO, le service de support, les commerciaux et le CEO de l'entreprise. Il y a même régulièrement le directeur des opérations, justement, pour assurer la coordination et savoir si... Au niveau organisationnel, ce sera viable et tenable. Et de cette manière, on arrive à prendre des décisions beaucoup plus rapides en réunissant tout le monde autour de la table. Un quatrième facteur invisible de succès ou d'échec, encore une fois, c'est à vous de le prendre selon comment vous le prenez, mais qui est clairement décisif dans les projets, les décisions et les stratégies marketing B2B, c'est d'admettre que seul, vous ne voyez pas les angles morts. Vous ne pouvez pas tout voir. Et c'est l'un des biais, vraiment les plus... plus dangereux, c'est ce qu'on appelle le biais de proximité. Et chez My Marketing Experience, il y a une image qu'on aime bien prendre, c'est qu'en fait, si vous êtes trop près d'un sujet, vous le voyez flou, vous n'êtes plus capable de voir dans son ensemble. Et donc, si vous faites ce travail de stratégie marketing et d'évaluation de votre stratégie marketing en étant à la fois l'observateur et le sujet d'observation, vous allez rater plein d'angles. C'est tout à fait naturel parce que plus on est imagé dans des entreprises, plus en fait on perd, je ne vais pas dire en lucidité, mais en tout cas on perd en recul et en hauteur. C'est hyper normal. Donc, on pense que peut-être notre offre, elle est claire, mais en fait, elle ne l'est pas tellement. On peut avoir l'idée que notre différenciation est évidente, mais peut-être qu'elle l'était avant et qu'elle l'est moins aujourd'hui. On pense connaître notre cible et puis en fait, pas tant que ça. Et donc, on va perdre en efficacité. On ne va pas avoir beaucoup d'angles morts. Des angles morts qui peuvent être à la fois des dangers, mais aussi des angles morts qui peuvent être des opportunités qu'on ne voit pas justement ou dont on ne peut pas se prendre compte parce qu'on n'a pas ce recul nécessaire. Alors, comment on corrige ça ? Le niveau zéro, pour moi… c'est déjà de consulter ses clients, de faire des enquêtes clientes, de les questionner, de faire des interviews pour collecter du feedback. Et un deuxième moyen sur lequel je suis personnellement convaincue, c'est la nécessité de faire appel à des personnes qui sont extérieures à votre entreprise. Je ne dis même pas ça parce que My Marketing Experience, c'est notre job, c'est ce qu'on fait tous les jours, c'est de conseiller nos clients, d'apporter ce regard extérieur, d'être conseillé sur leur stratégie marketing, sur les actions à mener, sur les insights du marché. Mais j'en suis tellement convaincue qu'en fait, même nous, pour notre propre marketing et pour d'autres sujets d'ailleurs, pas que le marketing, on fait appel à des personnes extérieures à My Marketing Experience pour nous donner ce regard extérieur. Alors bien sûr, on fait des enquêtes auprès de nos clients, bien sûr, on les questionne, on demande du feedback, mais même ça, ça ne nous suffit pas. On va chercher à l'extérieur ce regard pour nous dévoiler des angles morts, pour nous les montrer. Et après, charge à nous d'en faire ce qu'on veut. Est-ce qu'on veut l'utiliser ? Est-ce qu'on ne veut pas l'utiliser ? Ça, c'est autre chose. Mais au moins, pour le voir, on n'a pas trouvé meilleur moyen. Et à la fois, nous, pour aider nos clients, et à la fois, pour grandir en tant que My Marketing Experience, Agence Marketing 2B. Et évidemment, je ne vais pas dire que ce n'est pas inconfortable. Ce que vivent nos clients, nous-mêmes, on le vit quand on fait appel à des personnes extérieures. Ce n'est pas super confortable. En revanche, ça fait gagner un temps. de dingue, ça fait découvrir des choses sur son entreprise qu'on ne soupçonnait pas et ça permet de prendre vraiment du recul et de la hauteur sur l'avenir, les prochains mois et vers quoi on veut se diriger plutôt que de naviguer à l'aveugle et de se dire je crois que, c'est très bien de croire mais souvent c'est un peu décalé et un peu à côté de la plaque. Et la dernière clé sous-estimée pour réussir sa stratégie marketing B2B, c'est d'enterrer une bonne fois pour toutes le perfectionnisme parce que oui, le perfectionnisme clairement C'est ce qui tue le plus de projets ou qui les pousse le plus de projets vers l'échec. C'est quoi le perfectionnisme ? Évidemment, comme son nom l'indique, c'est qu'on veut que tout soit parfait. On veut attendre le bon moment. On peaufine, on retouche, on hésite, on repousse l'échéance parce que les planètes ne sont pas alignées. Je grossis à peine le trait, mais honnêtement, on est un peu dans ce registre-là. Je ne vais pas encore aller voir les clients parce que le site Internet n'est pas prêt. Je ne veux pas sortir mon site Internet parce qu'il manque. telle page qui est une page un peu nébuleuse. Je ne parle pas de la home page ou des pages de vente. Je parle d'une page où finalement, ça pourrait très bien sortir sans ou la page pourrait très bien être ajoutée d'ici une semaine. Ce n'est pas si grave. Et en fait, résultat, ça fait quoi ? Vous savez que le marché avance et que le projet reste bloqué à l'état de projet, à l'état de démo, à l'état de quelque chose sur le drive. L'offre n'est pas lancée, le site n'est pas lancé. Le positionnement n'est jamais formalisé. Et au final, le risque, c'est qu'en fait, les autres, ils continuent d'avancer sans vous dans la cour. Le risque aussi, c'est que vous perdez des parts de marché. Et le risque aussi, c'est d'être copié avant même que le monde entier sache que vous avez une offre qui était la meilleure offre du monde. Et ça, j'en ai vu des, je ne vous parle pas d'une ou deux en 15 ans, j'en ai vu plusieurs dizaines. C'est quelque chose qui est excessivement fréquent. C'est qu'à force d'attendre que le produit soit parfaitement fini, que le site internet, la moindre visite au but soit bien, que vous ayez recruté telle pompe, il vient en fait en fait, le monde a tourné sans vous, le business a tourné sans vous et votre entreprise, elle peut sortir les rames pour aller récupérer ce temps gaspillé, gâché et après très difficile à récupérer justement. Évidemment, je ne vous parle pas de vous lancer, de vous jeter à l'eau sans avoir rien. Je vous parle de vous dire un stade raisonnable pour commencer à avancer. Peut-être qu'on peut se dire qu'à 80%, c'est suffisant. On peut y aller. C'est certain qu'en B2B, vous n'avez pas besoin de ce logo et d'une charte graphique hyper léchée pour commencer à aller prendre des rendez-vous. Vous le savez, je le sais aussi, et pourtant, on le voit encore très souvent. Et c'est hyper humain, attention, moi aussi je peux procrastiner sur des choses qui me gonflent ou qui me font peur. Mais au bout d'un moment, il faut juste avoir conscience de « est-ce que je suis OK ? » Il faut prendre le risque de passer à côté d'opportunités parce que ce n'est pas prêt à 300%. Moi, ma réponse, c'est non, ne prenez pas ce risque, il n'en vaut absolument pas la peine. Alors, si je résume les clés, les clés invisibles pour réussir sa stratégie marketing et globalement tout son marketing en B2B, eh bien, c'est déjà anticiper les vrais délais. Dites-vous que vous êtes toujours trop optimiste, vous, moi, je m'inclus dans le lot, mais moi, maintenant, je me corrige beaucoup à force de voir que ça glisse tout le temps. Le deuxième, c'est… accepter qu'il y a beaucoup d'émotionnel dans ces projets-là et il n'y a pas que du rationnel, donc il va falloir l'accepter, l'intégrer et l'évacuer. La troisième clé, c'est Fenty Marketing, un projet qui est collectif et fédérateur. Sincèrement, c'est là où ça crée les meilleures performances. Ça ne veut pas dire que tout le monde doit toujours donner son avis, mais ça veut dire que vous pouvez consulter et prendre ce qu'il y a d'intéressant chez chaque personne. Et la quatrième clé, c'est chercher un regard extérieur. Ne restez pas avec vos angles morts. acceptez que vous ne pouvez pas tout voir et faites appel à de l'aide à l'extérieur de votre entreprise. Et la dernière clé, c'est lancez-vous sans être complètement retrait. On peut se dire que 80% c'est acceptable. Allez-y autrement si vous attendez ce moment parfait, ce que j'ai très souvent observé dans ces projets stratégiques, eh bien, vous allez juste rater le timing. Et ça, c'est dur à rattraper. Moi, j'ai envie de vous poser une question. Alors déjà, est-ce que ces facteurs vous parlent ? Est-ce que vous l'avez vécu ? N'hésitez pas à le dire en commentaire. Et surtout, si vous pensez à autre chose, si vous avez un facteur clé que je n'ai pas mentionné et que vous dites, il faut absolument qu'elle en parle, que ce soit dit, eh bien, dites-le en commentaire de cette vidéo parce que clairement... Ça va aider beaucoup d'autres personnes qui regardent cette vidéo. Un grand merci à tous et à très bientôt pour un nouvel épisode. Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt !