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Lancer une startup sur un marché concurrentiel ft. Rebecca Vianello | startup, entreprendre, marketing cover
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My Marketing Podcast - conseils marketing et communication, stratégie marketing, offre, growth marketing, conseils pour vendre

Lancer une startup sur un marché concurrentiel ft. Rebecca Vianello | startup, entreprendre, marketing

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36min |10/07/2025
Play
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36min |10/07/2025
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Description

Lancer un logiciel SaaS sur un marché saturé… sans être du milieu de la tech, c'est ce qu'a réussi à faire Rebecca Vianello, fondatrice Hive & Bees - CRM dédié aux équipes commerciales des laboratoires pharmaceutiques.


Entrez dans les coulisses d'un CEO de la tech !


Rebecca raconte comment elle a conçu, financé et commercialisé un CRM métier… en partant de zéro.


Au programme :

  • Comment naît une idée de logiciel quand on n’est pas « de la tech »

  • Pourquoi son expérience dans l’industrie pharma a tout changé

  • Les étapes clés de sa validation marché (et l’intérêt d’un panel d’utilisateurs)

  • Comment elle a pitché et embarqué des talents de haut niveau

  • Son parcours de combattante pour convaincre des investisseurs

  • Le vrai rôle du storytelling dans une aventure entrepreneuriale

  • Et surtout : comment elle a créé un outil simple, utile et vraiment utilisé


A PROPOS DE L'INVITEE


____


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est la première déception, c'est de se dire « Ok, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. » Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident.

  • Speaker #1

    Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers, on en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer votre réseau. Regardez qui peut vous présenter quelqu'un. qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait. Oui. Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobbi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer. et passer à l'action. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de My Marketing Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Rebecca Villanello, CEO de Ivanbees, pour un épisode d'une série toute nouvelle sur My Marketing Podcast. Oui, aujourd'hui, on va vous présenter des CEOs et c'est Rebecca qui ouvre le bal pour nous parler de comment elle a construit, lancé, commercialisé un CRM. dédiée aux labos pharmaceutiques et aux visiteurs médicaux. Je ne vais pas spoiler, vous allez voir. Rebecca a la particularité d'avoir lancé un logiciel sur un marché qui était déjà très concurrentiel et pourtant, elle a déjà des clients. Bienvenue, Rebecca, sur My Marketing Podcast.

  • Speaker #0

    Merci, Sandy.

  • Speaker #1

    Tu sais que je vais te poser mille questions.

  • Speaker #0

    J'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, Rebecca, la particularité, c'est que nous, on travaille ensemble déjà depuis un bon moment. Et j'ai eu envie de te donner la parole parce que tu as un parcours qui, je pense, va intéresser énormément d'auditeurs de My Marketing Podcast puisque toi, tu es capable de nous dire Merci. toutes les étapes de ton produit, puisque c'est toi qui as eu l'idée, c'est toi qui as développé, et tu l'as développé d'une manière assez atypique. Je ne vais pas spoiler, puisque tu as notamment impliqué un panel d'experts, et tu vas également nous parler comment tu commercialises aujourd'hui ton CRM, ton logiciel SaaS, Ivenbiz, alors que tu n'es même pas du milieu de la ZEC. Arrête-moi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est totalement vrai ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Donc ma première question, Rebecca, moi je le sais, mais c'est souvent une question que les gens se posent, c'est comment on a l'idée, un jour ? de lancer quelque chose qui est quand même relativement ambitieux. On parle d'un logiciel pour des laboratoires pharmaceutiques. Comment toi, tu en es venue là ? En quelques mots, tu peux nous dire, est-ce que tu t'es élevée un matin disant Eureka ? Ou voilà, c'était un peu plus long ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'était assez rapide. J'ai eu la chance, moi, dans mon parcours, de travailler dans le milieu pharmaceutique. Et je suis rentrée à l'époque dans un petit laboratoire, dans une petite structure. Et j'ai eu à côté de moi un directeur bienveillant qui m'a permis de connaître les rouages de l'industrie pharmaceutique. Donc j'ai pu participer à plein de tâches, plein de missions au sein de mon laboratoire. Et une des missions qui m'a le plus attirée, on va dire, c'était de travailler en collaboration avec les visiteurs médicaux. Donc il faut savoir qu'un laboratoire pharmaceutique, pour assurer la promotion de ses produits, il a besoin d'une force commerciale, il a besoin de visiteurs médicaux. Et ces visiteurs médicaux, ils vont à la rencontre des professionnels de santé et ils vont assurer la promotion des produits.

  • Speaker #1

    Ce sont des commerciaux en fait ?

  • Speaker #0

    Ce sont, oui, des vrais commerciaux en fait. Et ces commerciaux, bien évidemment, ils ont besoin d'aide. parce qu'ils ont de larges secteurs et ils ont besoin d'être équipés, d'avoir des outils en fait. Parce qu'à un moment donné, on ne peut pas tout se rappeler dans sa tête de qui on a vu, qu'est-ce qu'on lui a présenté comme produit, qu'est-ce qu'il en a pensé. Donc, à un moment donné, on se pose la question de se dire, qu'est-ce qu'on met en place pour ces équipes commerciales ? Et à l'époque, on avait des tableaux Excel. C'est un peu limité et puis c'est surtout qu'on n'analyse pas des tableaux Excel. Donc, on se dit, on va trouver un logiciel. À l'époque, on commençait déjà à avoir les premiers logiciels. Soit vous avez la formule, et ça existe encore, c'est la formule générique, celle qui n'est pas très chère, et qu'on essaye un petit peu d'adapter. Et puis après, il y a la formule très chère, forcément, où là, c'est du sur-mesure. Donc à l'époque, on n'était pas une grosse structure et on décide de partir sur la formule générique. Et très vite, en fait, on fait un constat, c'est que les visiteurs médicaux, ils sont hyper déçus parce qu'ils ne s'y retrouvent pas du tout, ils trouvent que les chants ils sont pas adaptés à eux donc très vite, ils nous font remonter les informations. Ils nous disent qu'on n'est pas contents.

  • Speaker #1

    On n'est pas contents, j'imagine.

  • Speaker #0

    On n'est pas contents, on n'a pas envie d'utiliser cet outil. Qu'est-ce que vous nous avez mis entre les mains ? Déjà qu'ils n'avaient pas envie,

  • Speaker #1

    mais en plus, ce n'était pas adapté.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce qu'il faut savoir que des commerciaux, à la base, n'ont pas du tout envie d'aller dans l'informatique.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas que dans le secteur pharma,

  • Speaker #0

    c'est de manière générale. Donc, je vais voir mon directeur et je lui dis, on n'arrive pas au résultat qu'on veut. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'on veut, nous, c'est pouvoir les aider à travailler mieux sur le terrain. Et on n'y arrive pas parce qu'on ne récolte pas d'informations, parce qu'il trouve que mettre cette information-là, ça ne sert à rien. Il me dit, est-ce que tu as une solution, Rebecca ? Je lui dis, écoute, pourquoi pas travailler en partenariat avec notre prestataire informatique. et monter notre propre solution. Et il m'a dit, écoute, si tu te sens de le faire, banco, vas-y.

  • Speaker #1

    Il t'a fait confiance,

  • Speaker #0

    en tout cas. Il m'a fait confiance. On avait vraiment une étroite collaboration entre nous. Et c'est ça qui était sympa, en fait, dans ce labo-là, c'est qu'il y avait une vraie confiance, en fait.

  • Speaker #1

    OK. Et toi, qui n'as pas du tout un profil technique ?

  • Speaker #0

    Je travaille en collaboration avec la société, notre prestataire informatique, et on monte une solution. Très vite, donc, on l'a fait tester en interne. Donc, on monte. la structure de base qu'on connaît. Qu'est-ce qu'on met dans un CRM ? On met les contacts, on met ses visites, on met son agenda. Oui,

  • Speaker #1

    les fonctionnalités de base.

  • Speaker #0

    Les fonctionnalités de base. Donc, on part là-dessus et puis après, on le met dans la main des visiteurs médicaux. Qu'est-ce qui se passe ? On a les premiers retours. Donc, forcément, on améliore, on adapte pour avoir un vrai résultat.

  • Speaker #1

    Mais ils se mettent à l'utiliser quand même.

  • Speaker #0

    Mais ils se mettent à l'utiliser complètement parce que c'est ça l'idée. C'est aujourd'hui de se dire qu'il faut arriver à séduire. Les principaux utilisateurs et les principaux utilisateurs, il ne faut pas oublier que ce sont les visiteurs médicaux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, c'est un peu la problématique pour tous les CRM. Si les utilisateurs ne les utilisent pas, s'ils ne mettent pas de données dedans, ils ont des CRM vides et ils n'en font pas grand-chose. Complètement. Moi, je le vois chez nos clients. Il y en a certains, ils te disent, on a des CRM, ils ont des brutes de CRM, des leaders du marché. Alors, on ne parle pas forcément du Labo Pharma, mais ils te disent, en fait, il n'y a peut-être que 30 % de nos données qui sont dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    donc en fait c'est pas que le logiciel marche pas c'est qu'en fait Les gens n'ont pas envie.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas envie de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas adapté à leurs besoins, parce qu'ils ont peut-être l'impression d'être fliqués aussi. C'est quelque chose qui leur déplait.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et au final, il y a une grosse déperdition des données. Et toi, finalement, tu avais perçu ça et tu as créé l'origine un peu de Hive & Bees en te focalisant sur comment je récupère le plus de données possible.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut séduire les utilisateurs de base. et les utilisateurs de base, comme je te l'ai dit, c'est vraiment les visiteurs médicaux. Donc l'idée émane de là, de monter à Evenbiz et de se dire, OK, très bien, aujourd'hui, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut arriver à développer la solution qui va à la fois séduire les visiteurs médicaux, mais aussi les directeurs de vente, parce que malgré tout, ils sont juste au-dessus d'eux et ils sont une grande aide pour les visiteurs médicaux. Et puis, bien évidemment, après, les autres personnes du siège, les directeurs, les responsables compliants, aussi que tout le monde trouve un vrai attrait dans la solution.

  • Speaker #1

    Donc en fait, l'idée derrière de cette collecte de données, c'est que ça va permettre aux... directeurs des ventes et puis aux autres personnes qui sont à des niveaux plus stratégiques d'avoir des données qui sont non pas simplifiées mais faciles à aborder pour pouvoir prendre des meilleures décisions.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Au travers d'iVanBiz ce qu'on a mis en place, c'est qu'on a déjà aidé les visiteurs médicaux. On a mis en place déjà des tableaux au sein de l'outil qui sont juste des outils d'analyse mais surtout de lecture. C'est vraiment un travail déjà simplifié, mâché pour les visiteurs médicaux. Comme j'ai cette expérience de l'industrie pharmaceutique, je sais exactement les questions qu'on est amené à se poser en tant que visiteur médical et aussi en tant que directeur des ventes. Donc l'idée, en fait, au travers d'Ivanbiz, c'est de profiter de cette expérience, de la mettre à profit et de mettre en place ces fameuses statistiques, on va dire, une fois qu'on a collecté l'information, c'est d'aller l'analyser, mais non pas de demander aux visiteurs médicaux, déjà d'aller essayer de faire des tableaux croisés dynamiques en croisant les données pour essayer...

  • Speaker #1

    Tu t'es perdue là !

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, mais c'est comme ça que nous font, dans certains outils, c'est comme ça que ça se passe. Donc, j'entendais souvent, quand je rassemblais mon panel d'experts, on me demandait de sortir telle information. Alors, les visiteurs médicaux disaient, alors moi, je vais chercher le nom de mon médecin, le RPPS de mon médecin, la dernière fois où je l'ai vu, le nombre de fois où je l'ai vu. Je mets tout ça ensemble, je mixe ma salade et puis il n'y a rien qui arrive. Ah bah oui,

  • Speaker #1

    sans blague.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, je disais, effectivement, c'est un peu compliqué. Je me disais, déjà, ne serait-ce que de penser la structure d'un tableau, c'est déjà pas simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'en fait, toi, tu t'es dit comment on résout ce problème de redistribuer et retraiter la donnée et que ce ne soit pas à l'utilisateur de le faire.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et tu as dit un mot que je trouve plus intéressant, c'est le panel d'utilisateurs. Ça, on va en revenir juste après parce que ça fait partie des choses que je veux vraiment aborder aujourd'hui avec toi sur comment on construit un produit. Mais avant ça, moi, ce que j'entends, c'est que finalement, tu as une idée, mais ton idée est venue d'une connaissance approfondie de ton marché. Donc, tu savais.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais quand même bien vu...

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble à l'étude de marché.

  • Speaker #1

    C'est que du coup, toi, tu as commencé par faire une vraie étude de marché. C'est là où on a commencé d'ailleurs à travailler ensemble. Je t'avoue, tout le monde n'a pas cette idée-là dès le départ. Et c'était très rationnel de ta part de se dire, OK, je comprends mon marché, mais je veux le comprendre à fond. Et donc, on a fait ensemble cette étude de marché. Alors attention, je tiens à le dire, Rebecca a fait aussi beaucoup de recherches. Nous, on a surtout aidé à structurer et à déterminer quels étaient les angles, le positionnement et où est-ce qu'on allait se mettre sur le marché. Mais c'était vraiment une collaboration complète. Et du coup, toi, tu as identifié dans le positionnement que tu voulais adopter, parce que le marché est large et concurrentiel.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Comment tu as trouvé ton positionnement ? Tu t'es dit, on va aller se positionner sur quoi pour être différenciant ?

  • Speaker #0

    L'idée était justement de savoir quelles étaient les insatisfactions. Donc, au travers de l'étude de marché, on a interviewé un panel assez large. L'idée, c'était vraiment d'avoir un maximum d'informations sur ce qui se passait sur le marché. On a très vite tiré des conclusions parce que malgré tout, il n'y en a pas non plus beaucoup qui se lancent dans un CRM métier spécifique. C'est très facile aujourd'hui de trouver un CRM générique. Oui, mais trouver un CRM métier, ce n'est pas ça. Alors oui, il y en a. On en a fait le constat, il y en avait. Et c'était de se dire, OK, qu'est-ce qu'il propose ? Qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qui est moins bien ? Et tirer des conclusions et justement se dire, comment on va nous positionner avec IvanBiz ? Donc, le résultat, il est là. En général, ce qui revenait, c'était le fait que les outils étaient complexes. difficiles d'utilisation pour les commerciaux. Donc souvent, on leur met ces outils dans les mains, on les forme en 24-48 heures, on les envoie sur le terrain avec ces outils et ce n'est pas simple. Donc en général, ils nous disaient les outils sont complexes à prendre en main et puis si c'est complexe à prendre en main, forcément, c'est difficile d'aller mettre de la donnée dedans parce qu'on ne sait pas où mettre la donnée. Et ensuite, l'analyser, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est de croiser les données. Si on ne leur met pas déjà les tableaux, déjà tout fait. dans la main, c'est compliqué pour eux après de faire ce travail.

  • Speaker #1

    Je me souviens qu'il y avait un problème de qualité des données aussi.

  • Speaker #0

    Il y avait un problème de qualité des données parce que forcément, on ne sait pas toujours où mettre l'information dans l'outil. Donc, on en vient à se dire OK, qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui pour dire de trouver une solution qui soit intuitive ? Parce qu'aujourd'hui, ce qui remonte, c'est donc, comme on disait, c'était la complexité de l'outil pour les commerciaux qu'ils sont. Parce que eux, c'est pas leur travail d'aller passer une journée sur un ordinateur pour aller saisir des informations. Donc, il faut que ce soit fluide.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que souvent, ce sont des gens qui sont itinérants. Ce ne sont pas des gens derrière un bureau toute la journée, ce sont des gens qui ne sont pas sédentaires, qui passent une grande partie de leur journée en voiture. Je me souviens, quand on débriefait des entretiens, c'était « moi, j'ai passé ma journée en voiture, le soir, je rentre chez moi, j'ai autre chose à faire que de passer encore quatre heures à saisir mes données. »

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il faut se dire qu'il faut trouver un outil simple d'utilisation. Malgré tout, il faut qu'il soit facile.

  • Speaker #1

    Simple, rapide.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il soit facile pour eux et pratique. Donc l'idée, c'est de travailler vraiment sur ça avec Aivenviz.

  • Speaker #1

    Et c'est comme ça qu'en fait, sur le positionnement, on a... identifié, qui avait ce créneau à prendre sur la donnée facile à collecter, l'outil facile à utiliser. On en reviendra peut-être un peu plus tard, mais voilà. C'est vraiment le positionnement qui a été adopté. Et sans spoiler, c'était plutôt une bonne idée de le faire. Ok, donc en fait, moi ce que je voudrais que tu me dises, c'est que là, tu as étudié ton marché, et juste après, pour ceux qui nous écoutent, ils se disent « Ok, mais comment elle a fait passer entre j'ai l'idée, j'ai étudié mon marché, c'est de quoi ils ont besoin. Maintenant, il faut construire ce produit. Il faut construire ce logiciel. » Merci. Et je rappelle, tu n'es pas développeuse, tu n'es pas du milieu de la tech, tu sais juste très bien ce que tu veux, mais il va falloir passer par la carte.

  • Speaker #0

    Mais il faut l'écrire.

  • Speaker #1

    Alors il faut l'écrire, et on l'écrit dans un cahier des charges.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et là, prochaine étape, comment tu as fait ? Parce que ça, je t'assure qu'autour de moi, pour avoir eu plein de gens, c'est l'étape qui les bloque. Comment je passe de je sais ce que je veux à je matérialise la chose ?

  • Speaker #0

    C'est totalement vrai. C'est une étape compliquée.

  • Speaker #1

    Merci de le dire, de ne pas nous vendre du rêve non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est une étape compliquée et en toute sincérité, je ne l'avais pas mis dans mon schéma. Elle n'y était pas, cette thèse-là. C'est honnête,

  • Speaker #1

    merci.

  • Speaker #0

    Un jour, on me dit, c'est très bien, tu as une excellente idée, tu connais ton marché, tu sais ce que tu veux, mais il va falloir le rédiger. Là, je me dis, OK, très bien, mais on fait comment ? Il va falloir s'entourer d'une personne, parce que je n'avais pas les compétences pour dire de rédiger ça. Et sur mon parcours, je fais la connaissance d'Alexia Ribeiro, qui a l'habitude de rédiger des cahiers des charges. Et l'idée, c'est de la convaincre et de l'emmener avec moi. Et de lui dire, voilà, moi, j'ai une idée. et j'ai besoin de toi pour m'aider à la mettre sur papier. Donc, elle me dit, écoute, je suis très prise.

  • Speaker #1

    Oui, on le sait.

  • Speaker #0

    On le sait, elle travaille très, très bien et elle a de beaux clients. Il faut que tu arrives à me convaincre. Et si tu me convains, à ce moment-là, sur mon temps libre, on ira rédiger ce fameux cahier des charges. Donc, j'ai une grosse pression, bien évidemment. Je me dis, j'ai une petite heure pour la convaincre de l'embarquer avec moi. C'était ton premier pitch, en fait. Oui, c'était mon premier pitch. Et donc, je lui présente mon produit. J'avais vraiment, mon idée, elle était là. et il fallait qu'elle se concrétise. Je pense que je lui ai raconté une belle histoire parce qu'à la fin, elle me dit, c'est bon, je viens avec toi.

  • Speaker #1

    Alors, je vais t'arrêter parce que tu as dit un mot que j'adore. Tu as dit, j'ai raconté une belle histoire, l'importance du storytelling. Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers. On en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous parce qu'elle est très forte, elle est très sollicitée. Toi, tu voulais travailler avec des gens de très haut niveau. tu es allé raconter et pitcher déjà avec ton histoire. Et c'est ça que je trouve génial, c'est que tu as réussi à convertir la première personne à Avenpys, alors que ça n'existait pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. Donc, elle me dit, Ausha parce qu'on va faire ça en dehors de mes heures et on va travailler le soir, tard. Et pour la petite histoire, étant mère de famille, et puis elle aussi, elle avait sa vie perso, il fallait trouver un endroit pour nous réunir le soir jusqu'à tard. Et donc, pour la petite anecdote, on a travaillé dans la bijouterie de sa maman. Et on a rédigé ce cahier des charges, toutes les deux, main dans la main. Dans cette petite bijouterie, on a passé...

  • Speaker #1

    Plusieurs soirs par semaine.

  • Speaker #0

    Plusieurs soirs par semaine à le rédiger.

  • Speaker #1

    En même temps, regarde, à force d'être dans une bijouterie, vous avez créé un bijou quand même. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'était prémonitoire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'était... J'adore cette histoire parce que ça montre aussi que l'envers du décor, de ce que c'est que de monter un projet, on imagine toujours strasser paillettes, on imagine toujours des incubateurs de start-up, station F et tout. Ben non, il y a des super... produits, il y a des super logiciels, des SaaS qui détruisent leur marché, qui se font dans des conditions tout autres, loin des incubateurs, loin des... Je ne dis pas qu'il ne faut pas y aller, mais il y a d'autres manières de faire aussi. Oui,

  • Speaker #0

    il y a d'autres manières d'y arriver.

  • Speaker #1

    Ok, donc vous faites ce cahier des Charles et en plus, Alexia rejoint le capital d'Alec.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Le projet lui a tellement plu qu'elle est rentrée comme actionnaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il faut le dire aussi, il faut le signifier. T'avais ton premier actionnaire, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça vient à l'étape d'après ?

  • Speaker #0

    Et c'est très important d'être entouré. Et donc, bien évidemment, l'étape d'après, c'est faire un chiffrage de ce beau cahier des charges et après, d'aller lever des fonds.

  • Speaker #1

    Et toi, tu fais partie, on le sait, c'est pas facile de lever des fonds dans la tech quand t'en es une femme. Eh bien, tu es la preuve vivante que c'est possible.

  • Speaker #0

    On peut y arriver.

  • Speaker #1

    Après, est-ce que c'est facile ? Tu vas peut-être nous le dire, c'est facile ou pas. En tout cas, c'est possible.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est possible. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est passé. Parce que ça aussi, c'est une étape qui est très méconnue.

  • Speaker #0

    on nous montre toujours dans la presse alors là la prochaine étape après le mot cahier des charges on passe par business plan Donc, il faut travailler un business plan. On va aller voir son expert comptable et lui dire, voilà, il va falloir rédiger un business plan qu'on va présenter à des business angels. Parce que moi, personnellement, il fallait que je trouve des financiers. Et on passe par cette étape. C'est une étape qui n'est pas évidente du tout. Donc, on y va avec Alexia. On arrive à avoir des rendez-vous. Et très rapidement, on est agréablement surprise parce qu'on pensait que ça allait être bien plus compliqué que ça. On obtient des rendez-vous très rapidement. On explique notre business plan. Et là, au bout d'un mois, on a de la chance. On tombe sur l'investisseur. qui nous dit, Banco, je vous fais confiance, on y va.

  • Speaker #1

    Super, super bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    Alors là, on se dit que c'est trop facile. On se dit que c'est génial, c'est du rêve. On y croit, on met en place les équipes, parce que forcément, on avait déjà un petit peu une idée de nos équipes. Et on annonce la bonne nouvelle à tout le monde. On dit, ça y est, on démarre, on a notre premier financier, on y va. Et puis,

  • Speaker #1

    ça se passe pas comme prévu.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, c'est la déception. La première déception, c'est de se dire, OK, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas. et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident. Et puis, il faut aller dire aux personnes qui sont derrière, qui attendent, qui vous font confiance, il faut aller leur annoncer la nouvelle qu'on a perdu notre premier financier. Donc,

  • Speaker #1

    pour résumer, en fait, tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qui t'a dit j'y vais et qui, en fait, après, n'a jamais versé l'argent. Et en plus, n'a plus donné signe de vie. Et là,

  • Speaker #0

    il faut l'annoncer. C'est très dur. C'est dur pour toi ? C'est dur pour moi. Je l'encaisse parce qu'en tant que chef d'entreprise, il faut encaisser et c'est plus difficile d'aller avancer aux autres. Et donc, je me rappelle de ce jour-là avec Alexia où je lui ai dit, voilà, je dois t'annoncer quelque chose. Donc, au départ, on est contentes de se retrouver. On est là pour fêter, entre guillemets, quelque chose. Et puis, on prend notre premier verre. Et puis, elle me dit, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens bien au son de ta voix. Je te vois. Tu n'es pas comme d'habitude. Et donc là, je lui dis, écoute, il faut que je t'annonce quelque chose. On n'a plus de financier.

  • Speaker #1

    Il est parti.

  • Speaker #0

    Il donne plus de signes de vie. Il donne plus de signes de vie. On n'a plus de financier. Et là, je m'attends à sa réaction, de se lever et de dire « Bon, on arrête tout ! » Pas du tout, elle a une réaction très positive et que je n'oublierai jamais. Elle me dit… On va reprendre un verre ensemble et on va s'inscrire au concours de la Jeune Chambre économique de Monaco. On va montrer à Evenbiz une bonne fois pour toutes. Et c'est ce qu'on fait. On s'inscrit, on monte le dossier et on va à la Jeune Chambre économique. On monte sur scène et on est dans les finalistes. Et très belle expérience. Et j'ai envie de dire, ça nous a redonné de la plombe et de se dire, OK, on y retourne et on y va, on fonce.

  • Speaker #1

    Et de là, en fait, tu as retrouvé un investisseur derrière. Donc, ce qui montre quand même que l'idée, clairement, elle a un intérêt. Il y a des gens qui sont prêts à mettre de l'argent. Oui. celui-là il a vraiment mis de l'argent oui c'était pas un deuxième faux plan non mais moi j'apprécie en tout cas ta transparence parce que c'est vrai que souvent on a l'impression que c'est des parcours linéaires que tout s'est passé très facilement et très simplement et c'est vrai que c'est pas forcément le cas toi t'as pas peur de le dire moi je trouve que justement ça fait que quand on est un chef d'entreprise on augmente sa résilience alors c'est un mot un peu bullshit mais dans ton cas en tout cas c'est vrai moi j'ai tout vécu j'étais je me souviens sur Whatsapp je sais à quel point il y a eu des périodes qui ont été difficiles mais en tout cas tu t'es pas laissé abattre et le projet plaît et séduit, tu retrouves un investisseur qui investit plusieurs centaines de milliers d'euros pour te permettre de développer un produit à la hauteur de ce qu'est dans ce cahier des charges.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce qu'on voulait. On voulait vraiment monter le produit de rêve, celui qu'on avait imaginé et on a eu la chance d'avoir notre financier qui nous a suivi dans notre idée et vraiment de monter le produit jusqu'au bout. On n'est pas passé par ce qu'on appelle le MVP. On a vraiment monté la solution qu'on voulait et pas que moi. et pas que Alexia. C'est-à-dire qu'on a monté le produit que notre panel d'experts attendait.

  • Speaker #1

    Justement, parlons-en du développement produit puisque ça y est, tu as les sous, ils sont arrivés. Ce n'est pas le deuxième plan foireux qu'on te fait. Non,

  • Speaker #0

    cette fois-ci, on y va pour de vrai.

  • Speaker #1

    On y va pour de vrai. Et toi, tu as la particularité, tu as fait énormément d'entretiens pendant ton étude de marché, ça je m'en souviens, et c'est ce qui nous a beaucoup aidé d'ailleurs à positionner, à commencer à avoir des offres. À ce moment-là, on n'avait pas complètement les offres, mais on avait commencé à travailler dessus. Et là, tu crées ton panel pour faire comme sorte de co-création. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu t'y es prise pour faire ça ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, on a suivi le cahier des charges et on a été étape par étape. On a commencé à monter un premier module, donc c'était le module des contacts. Et à chaque fois... qu'on mettait en place un module. Ensuite, on le montrait à notre panel d'experts. Le panel d'experts était composé de visiteurs médicaux, de directeurs de vente, de responsables compliance parce que j'avais effectivement un certain nombre de connaissances dans le milieu et tout de suite, ils ont été emballés par l'idée de dire enfin, on nous écoute et enfin, on va pouvoir monter une solution qui va nous correspondre et ils étaient hyper motivés à l'idée de participer à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Sur tous les intérêts, moi, ce que je trouve génial, ce sont toutes toutes les personnes qui ont donné sur leur temps. Oui, c'était du volontariat. Elles ont eu envie de s'impliquer dans un projet parce qu'on leur demandait finalement jamais leur avis sur rien, surtout pas sur l'outil qu'ils utilisaient au quotidien. Et ce que je trouvais hyper pertinent, et je pense que ça, ça pourra aider les personnes qui ont peut-être ce projet et qui nous écoutent ou qui sont en poste dans une entreprise et qui voudraient avoir ce genre de projet, c'est qu'en fait, dans ton panel, tu n'avais pas que les utilisateurs finaux, les directeurs médicaux, tu avais aussi d'autres personnes qui dépendaient de comment ils allaient utiliser l'outil. Donc des directeurs des ventes, des personnes à compliance, des décideurs. parce que derrière, il faut questionner ses cibles. Il faut aussi savoir ce que les décideurs ont envie de voir. Et c'est ça qui était très, très malin. C'est que oui, tu as focussé sur l'utilisateur final, mais pas que. Il fallait aussi que ça plaise à d'autres postes clés de l'entreprise. Donc, je te laisse poursuivre. Du coup, comment tu as, par exemple, est-ce qu'il y avait une périodicité ? Comment tu collectais les retours ? Est-ce que c'était des groupes WhatsApp ? Comment ça se passait ?

  • Speaker #0

    C'était des vidéos ? Des vidéos.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, en plus, ils acceptaient de faire des vidéos.

  • Speaker #0

    Ils acceptaient de faire des vidéos. je montrais la solution, donc on montrait le module. Et une fois qu'on montrait le module, je leur faisais tester. Et donc tout de suite...

  • Speaker #1

    Donc tu analysais déjà le comportement, les usages...

  • Speaker #0

    Oui, à chaque module qu'on développait, on les faisait tester et on leur demandait ce qui allait, ce qui n'allait pas. Et moi, je voyais aussi la manière dont ils l'utilisaient pour voir si c'était compliqué ou pas. Parce que l'idée, c'était vraiment de travailler sur ce côté intuitivité.

  • Speaker #1

    Réduire au maximum les frictions à l'utilisation.

  • Speaker #0

    On a travaillé aussi avec une UXUI, Céline, qui nous a aidé à travailler sur le design. Parce que ce qui revenait aussi souvent, c'était, OK, les produits... sont complexes à utiliser, mais ils ne sont pas beaux.

  • Speaker #1

    C'est pas une question d'esthétique, c'est vraiment l'expérience d'utilisateur. Et on sait qu'aujourd'hui, dans le milieu des SaaS, si on veut se différencier, il faut offrir une expérience unique et différente et intuitive. Et donc toi, tu as directement fait le choix d'investir dans une collaboration avec une UXI.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais identifié le besoin.

  • Speaker #0

    J'avais vraiment identifié ce besoin. J'ai dit tant pis, on met de l'argent dans ce pôle-là, mais il faut le faire. Il faut vraiment qu'on travaille sur le graphisme de la solution. de ce qui existe aujourd'hui sur le marché. Il faut vraiment qu'on arrive à séduire nos utilisateurs.

  • Speaker #1

    C'est comme ça qu'est né finalement, puisqu'il y a une particularité dans EventBiz, sans être trop détaillée dans la discussion, mais c'est que tu as un système de widget qui n'existe pas dans les autres solutions et qui permet justement d'accéder plus facilement à, on va dire, les fonctions clés de manière beaucoup plus intuitive. Et ça, je sais très bien que ça a énormément...

  • Speaker #0

    Ça a beaucoup plu. Et c'était quelque chose qui revenait, en fait, au travers des études de marché, c'est-à-dire de la collecte d'informations dans une... une plateforme est très compliquée. Et forcément, quand on dit compliquée, le visiteur médical ne l'utilise pas. Donc, on a mis en place, effectivement, en page d'accueil, des widgets, ce sont des tableaux de bord, des indicateurs qui sont précieux pour les visiteurs médicaux pour collecter tout de suite l'information. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un visiteur médical qui monte dans sa voiture, qui n'a pas travaillé son secteur sur la semaine, parce qu'on sait tous, on a tous une vie de famille, ce n'est pas toujours évident, ils ont de larges secteurs, ça reste des commerciaux, ils passent beaucoup de temps dans leur voiture, ils ont pas travaillé au travers des... tableaux de bord qu'on leur a mis en page d'accueil, ils sont capables aujourd'hui de se dire, ok, aujourd'hui, je sais que je dois aller travailler sur tel secteur parce que tel secteur a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vraiment user first. C'est vraiment utilisateur en premier. Et ça, le fait de travailler avec un panel d'experts. Un panel d'experts, c'est surtout des utilisateurs. Ce n'est pas forcément des experts qui se disent, il faut faire ça. Mais c'était vraiment des gens soit vraiment terrain, soit qui utilisaient ce que les gens du terrain allaient collecter. Ça a permis de créer une solution positionnée sur l'ergonomie, la collecte de données et ce qui aujourd'hui... permet aux utilisateurs d'Ivanbiz de collecter probablement beaucoup plus de données qu'avec d'autres logiciels. Est-ce qu'il y avait un autre problème qui t'avait sauté aux yeux durant tes entretiens et sur lequel tu t'es focalisée ? Parce que ce qui est vraiment intéressant, je trouve, quand on construit une offre, quand on construit un produit, c'est de se dire à quel problème je m'adresse et qu'est-ce que je vais résoudre que les autres ne résolvent pas.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait un autre problème, effectivement, c'était la redondance de saisie. Alors, ce qui se passe, c'est que certains laboratoires décident, et je n'ai pas forcément la réponse, je ne sais pour quelle raison, décident de multiplier les outils. Donc, ils ont un outil de saisie de visite, un outil de saisie d'activité. Et donc, du coup, qu'est-ce qui se passe ? Forcément, on emmène le visiteur médical à faire de la redondance de saisie. Donc, le visiteur médical va à la fois saisir sur un outil les visites. Et puis en même temps, il va aller saisir sur un autre outil son activité.

  • Speaker #1

    Mais les mêmes données du coup.

  • Speaker #0

    Mais les mêmes données. D'accord. Donc du coup, c'est pour ça que je te dis, je n'ai pas la réponse. Je ne comprends pas pourquoi.

  • Speaker #1

    À mon avis, c'est parce qu'en fait, historiquement, ils prennent un outil, puis un autre, puis un autre pour répondre un peu plus à chaque besoin. Et du coup, ça fait une sorte de tambouille interne qui t'oblige à faire des doubles, triples, quadruples saisies sur certains outils.

  • Speaker #0

    Et ça, ça les fatigue. Ça les fatigue ? Ça les fatigue. L'idée, c'est comme je te disais, au travers de l'étude de marché, On a vu qu'il y avait la complexité. des solutions qui étaient existantes, les visiteurs médicaux avaient du mal à prendre en main. Il y avait ce côté manque d'intuitivité, manque d'ergonomie sur les solutions. Et puis, il y avait aussi ce travail à faire sur la redondance de saisie.

  • Speaker #1

    Qui fait perdre du temps.

  • Speaker #0

    Qui fait perdre beaucoup de temps aux commerciaux et de se dire, OK, alors à un moment donné, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place pour éviter cette redondance de saisie ? Et on a travaillé dessus aussi avec

  • Speaker #1

    Ivanbis. Pour adresser ce problème. Oui. Donc, le produit est développé, on va dire, à 90%. 80-90%. Et comme toute entreprise, je me suis dit maintenant, on va voir les premiers clients. Et ça, tu sais que c'est le truc le plus mystérieux, c'est comment je trouve mes premiers clients. Alors c'est vrai que dans le milieu du service, souvent, tu vas te dire, mes premiers clients, ça peut être mon réseau, ça peut être d'anciens employeurs. Mais quand on a un produit, parce que là, on parle vraiment d'un produit, d'un SaaS, quelque chose qui a été développé plusieurs mois, certes avec un panel, mais comment on va chercher ses premiers clients ?

  • Speaker #0

    On fait jouer ses relations.

  • Speaker #1

    D'accord, donc tu as joué le réseau.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer ! votre réseau. Regardez qui peut être, qui peut vous présenter quelqu'un, qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai travaillé mon réseau. J'avais de très bonnes relations avec mes anciens collègues. Et donc, quand j'ai montré l'outil, il faut dire aussi que j'avais une belle vitrine. J'avais des visiteurs médicaux qui avaient participé à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Ils représentaient eux-mêmes plusieurs labos en plus.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr. Et donc, du coup, ils avaient eux-mêmes envie d'en parler et de faire remonter l'information comme quoi un nouvel outil était sur le marché et qui, cette fois-ci, l'avait été pensée pour eux. Et donc, j'avoue que ce premier client, il est arrivé très vite.

  • Speaker #1

    Donc, je ne suis pas sûre qu'on puisse dévoiler son nom aujourd'hui parce qu'il y a des clauses de confidentialité. Est-ce qu'on peut dire que c'est un gros labo international dans les produits ophtalmiques, c'est ça qu'on dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, tout à fait. J'ai eu cette chance, ou peut-être pas. Parce que là,

  • Speaker #1

    je pense que tu as bossé pour.

  • Speaker #0

    J'ai bossé pour et puis le produit est beau. On l'a appelé bijou tout à l'heure et je pense qu'on peut le dire. Je n'ai pas eu trop de mal en fait. Une fois que je l'ai montré... On a vraiment trouvé un vrai attrait. Et pour avoir fait la formation auprès des visiteurs médicaux, ils n'ont pas eu du tout de mal à le prendre en main. Pour eux, ça a été vraiment une belle formation. Et je peux dire qu'en fait, ils n'ont pas eu de mal à l'utiliser.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    Le résultat était là.

  • Speaker #1

    Et puis, il faut voir que ce labo, moi, je pense qu'on n'achète pas un logiciel juste parce qu'il est beau, clairement pas. Ce n'est pas juste parce qu'il est beau. C'est parce qu'en fait, ils ont vu que ça répondait à leurs problèmes.

  • Speaker #0

    À leurs besoins.

  • Speaker #1

    À leurs besoins. C'était ce qu'ils recherchaient. donc c'est ce qu'on appelle l'adéquation produit-marqué. C'est OK, je n'avais pas trouvé de solution comme ça jusqu'à maintenant. Et eux, ils y sont allés cash, puisque tu as plusieurs dizaines d'utilisateurs au sein du labo. Ils n'ont pas juste pris deux licences. Ils ont dit on équipe tout le monde.

  • Speaker #0

    On équipe tout le monde.

  • Speaker #1

    Et ce qui se passe finalement, c'est que du fait de l'avoir pensé comme ça, l'adoption est très rapide.

  • Speaker #0

    Oui, je l'ai vu, je l'ai constaté moi-même, parce que c'est moi-même qui ai formé les équipes. Ça s'est très, très bien passé. C'est-à-dire que j'ai fait une formation. Ils ont pu l'utiliser en même temps que moi. Donc c'était vraiment sympa parce que du coup, ils ont pratiqué. C'est ça qui est important, ce n'est pas juste de faire une formation, de montrer les fonctionnalités, c'est la pratique. Et là, en fait, on s'est retrouvés un peu au moment où on faisait tester les modules. Et je me suis rendu compte qu'au final, ils prenaient l'outil en main très rapidement et très facilement. Ils allaient même plus vite que moi sur certaines choses, sur certaines étapes, parce que justement, on avait atteint notre objectif de dire, voilà, on a réussi à faire un produit pensé vraiment spécifiquement pour les utilisateurs.

  • Speaker #1

    Alors le produit, il a été pensé pour les utilisateurs. On sait que de ce côté-là, il n'y a aucun souci. Mais on sait aussi qu'il y a le produit et il y a l'offre. Et moi, je le dis souvent, l'ergonomie du produit, ce n'est pas forcément l'ergonomie de l'offre, parce que je vois souvent des très beaux produits, mais qui ont du mal à se vendre parce qu'on ne comprend pas quelle est l'offre. On ne comprend pas ce qu'il y a dedans, on ne comprend pas en quoi c'est différent des autres, le prix, qu'est-ce qu'il y a dedans. Et c'est vrai que pour commercialiser, c'est pas juste le produit qui doit être bien c'est d'avoir construit des offres qui correspondent à ce que le marché est le décideur Parce que là, ce qui prenne les décisions, ce n'est pas forcément les utilisateurs. Et ça, on l'avait bien bien travaillé ensemble d'ailleurs, pour construire des offres qui soient différenciantes et attractives, sans que ce soit non plus compromettant pour Evenbiz, évidemment. Et est-ce que tu peux nous dire comment tu as travaillé ?

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble.

  • Speaker #1

    On ne l'a pas fait au hasard. Il y avait quand même une vraie logique dedans. Je voudrais vraiment t'entendre sur le sujet.

  • Speaker #0

    Sur cette partie offre, on a pris en compte les besoins. Donc, pour adresser l'offre, on a fait ce fameux pack essentiel. Et dans ce pack essentiel, on a réuni les principaux besoins des équipes commerciales. Donc, effectivement, dedans, ils vont retrouver leur agenda, leurs contacts, leurs visites, leurs activités, les statistiques. Donc, ce module statistique qui fait très peur et qui, au final, sur Evenbiz, ne fait pas peur du tout puisqu'il est pensé pour eux et déjà conçu. Et donc, ça, c'est ce fameux pack essentiel. Et aujourd'hui, un visiteur médical, il n'a pas besoin de plus.

  • Speaker #1

    Et c'est ça qui est intéressant. C'est qu'en fait, si je peux résumer en propos marketing, c'est qu'en fait, cette première offre, c'est celle qui permet déjà d'avoir beaucoup de valeur. Nous, ce qu'on voulait éviter, je me souviens d'avoir des discussions avec toi, c'est d'avoir des offres où finalement, tu n'as que la moitié de la valeur. Donc, on a vraiment focalisé sur le problème, la première étape du problème et on doit la résoudre absolument. Et effectivement, il y a une autre offre complémentaire derrière si tu veux résoudre plus de problèmes, mais tu n'es pas obligé d'aller forcément prendre celle-là pour déjà commencer à résoudre le problème et collecter de la donnée. Parce que ça, je me souviens, c'était à toutes les étages. Peu importe ce que je choisis, il faut que le problème de la collecte de données soit résolu. Après, comment on traite la donnée ? Effectivement, il y a des offres supérieures qui vont t'aider à traiter cette donnée. Mais ce que je trouvais hyper intéressant dans ton approche, et dans ce travail de collaboration ensemble, c'est quelle est la première valeur qu'on peut apporter et qui fait que ça fera l'effet waouh. Et c'était le premier niveau. C'est-à-dire que même avec le premier niveau de Hive & Bees, on a l'effet waouh.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on a tout ce qu'il faut aujourd'hui pour satisfaire le visiteur médical. Et pas que le visiteur médical, son directeur de vente.

  • Speaker #1

    Mais il n'y a pas de déception.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de déception. Parce que ça m'est arrivé, parce que je l'ai vécu moi-même. J'ai participé moi aussi à l'achat de CRM. Et on vous montre le CRM avec toutes les fonctionnalités. Et on fait « Waouh ! » Il y a tout ça. Génial ! Il y a tout. Et puis après, vous l'achetez forcément. Et puis, vous n'avez pas forcément lu. Vous savez, c'est comme quand on vous fait les conditions de vente. Oui, on n'a pas lu toutes les petites lignes. On ne lit pas toutes les petites lignes parce que ça nous agace très rapidement. Et là, en fait, je prends mon téléphone et je dis « Mais ce que j'ai vu en formation, je ne le vois pas. » Ah ben non, c'est payant, c'est une option supplémentaire. Ah bon ? Ah ben oui, madame. Et donc, en fait, c'est la déception parce que vous pensez avoir acheté une Rolex et il y en a une Swatch.

  • Speaker #1

    Même si j'aime Swatch, attention, no fashion swatch.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi. Mais il n'y a pas tout. Il n'y a pas tout. Donc, on vous vend du rêve souvent. Et après, c'est la déception parce que vous vous rendez compte que finalement, vous n'avez que la moitié de ce que vous avez vu lors de la formation.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un parti pris. C'est vrai que nous, quand on travaille ensemble, c'est un parti pris de se dire, dès le premier étage, on a de la valeur qui répond déjà bien à un problème. Après, il y a un deuxième étage qui répond encore à un autre problème. Mais pas ce côté, il faut payer en plus ceci et ça en plus. Non,

  • Speaker #0

    je ne voulais pas. Je ne voulais pas aller là-dedans. Je voulais être honnête dès le départ. Et je pense que c'est important.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'a fait aussi, tu as eu ton premier client rapidement, parce qu'il s'est dit,

  • Speaker #0

    il y a un vrai travail de collaboration et de confiance qui se met en place.

  • Speaker #1

    Et sans dévoiler aussi toute la stratégie d'offre, parce que c'est vrai qu'on a quand même passé beaucoup de temps, c'est relativement complexe. Il y a aussi un autre point sur lequel on a travaillé, c'était ce qui était réapparu aussi de l'analyse concurrentielle, c'était que chez les autres, chez les concurrents, c'était assez op... pack sur la récupération des données, sur comment je faisais. Il y avait une grosse relation de dépendance à son fournisseur, à son prestataire, à son éditeur de logiciels. Et toi, tu as pris le parti d'offrir de l'indépendance à tes clients avec des administrateurs qui pouvaient gérer une grosse partie de l'administration du logiciel et pas simplement payer de la prestation. Et ça aussi, on se rend compte aujourd'hui que c'est un argument qui plaît beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un argument qui plaît beaucoup parce que pour chaque chose qu'on voulait modifier, dans l'outil, il fallait à chaque fois passer par l'éditeur de logiciel pour dire d'arriver à la modification.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça doit passer par des processus de validation qui ne sont pas validés, donc ça crée de la frustration chez les utilisateurs qui n'ont pas ce qu'il leur faut.

  • Speaker #0

    Et donc, par exemple, je te prends un exemple simple aussi. Moi, j'ai pris parti que leur base de contact leur appartienne et donc, ils la modifient eux-mêmes. Et chez certains de mes concurrents, la base de données, elle est commune. Et donc, quand un visiteur médical d'un certain laboratoire modifie une fiche, L'autre laboratoire ne peut pas la modifier parce que ce n'est pas passé par l'éditeur de logiciels. C'est une frustration terrible parce qu'au final, on a l'impression que le produit ne nous appartient pas. Et moi, j'ai pris parti de dire non. Il faut leur laisser un peu de liberté parce qu'aujourd'hui, les stratégies commerciales au sein des laboratoires, elles bougent très rapidement parce qu'il faut être à l'affût de son marché. Et donc, il faut à l'intérieur, on va dire, du laboratoire, trouver un administrateur, une personne qu'on va former et qui pourra adapter la solution au marché chez eux très rapidement. et sans créer de frustration comme tu disais.

  • Speaker #1

    Donc en fait, toi, tu as vraiment travaillé sur le côté le client a la souveraineté sur ses données.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important, je suis d'accord. C'est une grosse demande et aujourd'hui, comme tu dis, ils ont besoin de s'adapter tellement vite en termes de stratégie que si derrière l'outil n'est pas adaptable rapidement, tu perds en performance très rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et tu frustres tes équipes.

  • Speaker #1

    Et tu frustres tes équipes. Moi, je trouve ça hyper intéressant et merci de partager tout ça parce que voilà, on parle d'un marché qui est hyper confiant. concurrentiel, tu as probablement des concurrents qui vont écouter ce podcast, mais ce n'est pas grave, toi tu fais le choix de partager, donc moi j'apprécie beaucoup. Et si vous écoutez, vous vous rendez bien compte que une offre et un produit, ça ne se construit pas uniquement pour faire plaisir aux utilisateurs, même si c'était la première étape, mais c'est aussi pour que les décideurs derrière, ceux qui sont en charge de la stratégie, ils dépassent cette frustration de se dire, ok, j'ai créé un outil génial pour mes utilisateurs, mais finalement, moi, je suis pieds et poings liés, eux ils sont contents, mais pas moi. Non, tu as vraiment pensé à tous les niveaux de décision dans l'entreprise. Donc on l'a vu, c'est un super parcours. Aujourd'hui, il y a des clientes, on a tout retracé de l'idée à la commercialisation. Mais on a vu que ce n'était pas si simple, que les challenges sont là au quotidien. Et Rebecca, aujourd'hui, est-ce que tu peux nous dire quels sont les challenges du moment pour Ivanbees ? Puisque on le sait très bien, on a vu du début jusqu'à la commercialisation, mais c'est loin d'être fini cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une aventure qui continue, j'ai envie de te dire ça. Et qui prend du temps. Et qui prend du temps. Donc l'idée, c'est de continuer à développer l'image de Ivanbees. Bien évidemment, de mettre l'accent sur la prospection. Et pour conclure, de continuer à satisfaire nos premiers clients, ceux qui nous ont fait confiance. et de continuer, bien évidemment, le développement.

  • Speaker #1

    Merci, Rebecca, d'être venue au micro de My Marketing Podcast et d'avoir répondu à toutes ces questions. Je t'avais prévenue, tu as été mitraillée. Tu as bien tenu le coup, c'est cool. Je pense que ça a été utile, vraiment, aux personnes qui nous écoutent, qui se demandent comment on passe de zéro à un. De zéro. Alors, quand je dis un, c'est j'ai des clients. Un, c'est j'ai des clients. Parce que là, il y a deux, trois, quatre, cinq, dix, un million qui arrivent. De démystifier un peu ces parcours-là. et j'ai été ravie de te recevoir.

  • Speaker #0

    Je te remercie, Sandy.

  • Speaker #1

    Où est-ce qu'on peut te suivre, Rebecca ? Parce que tu es active, toi. On te voit sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn, principalement sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc, allez suivre Rebecca sur LinkedIn. N'hésitez pas à lui envoyer un message, d'ailleurs. Et pourquoi pas, j'ai envie de dire, si vous êtes, si vous avez des connexions dans les laboratoires pharmaceutiques, si vous avez envie de soutenir Rebecca, d'aller un peu plus loin et de faire suite à cet épisode. Merci à toi.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #2

    Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt !

Description

Lancer un logiciel SaaS sur un marché saturé… sans être du milieu de la tech, c'est ce qu'a réussi à faire Rebecca Vianello, fondatrice Hive & Bees - CRM dédié aux équipes commerciales des laboratoires pharmaceutiques.


Entrez dans les coulisses d'un CEO de la tech !


Rebecca raconte comment elle a conçu, financé et commercialisé un CRM métier… en partant de zéro.


Au programme :

  • Comment naît une idée de logiciel quand on n’est pas « de la tech »

  • Pourquoi son expérience dans l’industrie pharma a tout changé

  • Les étapes clés de sa validation marché (et l’intérêt d’un panel d’utilisateurs)

  • Comment elle a pitché et embarqué des talents de haut niveau

  • Son parcours de combattante pour convaincre des investisseurs

  • Le vrai rôle du storytelling dans une aventure entrepreneuriale

  • Et surtout : comment elle a créé un outil simple, utile et vraiment utilisé


A PROPOS DE L'INVITEE


____


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est la première déception, c'est de se dire « Ok, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. » Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident.

  • Speaker #1

    Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers, on en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer votre réseau. Regardez qui peut vous présenter quelqu'un. qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait. Oui. Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobbi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer. et passer à l'action. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de My Marketing Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Rebecca Villanello, CEO de Ivanbees, pour un épisode d'une série toute nouvelle sur My Marketing Podcast. Oui, aujourd'hui, on va vous présenter des CEOs et c'est Rebecca qui ouvre le bal pour nous parler de comment elle a construit, lancé, commercialisé un CRM. dédiée aux labos pharmaceutiques et aux visiteurs médicaux. Je ne vais pas spoiler, vous allez voir. Rebecca a la particularité d'avoir lancé un logiciel sur un marché qui était déjà très concurrentiel et pourtant, elle a déjà des clients. Bienvenue, Rebecca, sur My Marketing Podcast.

  • Speaker #0

    Merci, Sandy.

  • Speaker #1

    Tu sais que je vais te poser mille questions.

  • Speaker #0

    J'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, Rebecca, la particularité, c'est que nous, on travaille ensemble déjà depuis un bon moment. Et j'ai eu envie de te donner la parole parce que tu as un parcours qui, je pense, va intéresser énormément d'auditeurs de My Marketing Podcast puisque toi, tu es capable de nous dire Merci. toutes les étapes de ton produit, puisque c'est toi qui as eu l'idée, c'est toi qui as développé, et tu l'as développé d'une manière assez atypique. Je ne vais pas spoiler, puisque tu as notamment impliqué un panel d'experts, et tu vas également nous parler comment tu commercialises aujourd'hui ton CRM, ton logiciel SaaS, Ivenbiz, alors que tu n'es même pas du milieu de la ZEC. Arrête-moi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est totalement vrai ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Donc ma première question, Rebecca, moi je le sais, mais c'est souvent une question que les gens se posent, c'est comment on a l'idée, un jour ? de lancer quelque chose qui est quand même relativement ambitieux. On parle d'un logiciel pour des laboratoires pharmaceutiques. Comment toi, tu en es venue là ? En quelques mots, tu peux nous dire, est-ce que tu t'es élevée un matin disant Eureka ? Ou voilà, c'était un peu plus long ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'était assez rapide. J'ai eu la chance, moi, dans mon parcours, de travailler dans le milieu pharmaceutique. Et je suis rentrée à l'époque dans un petit laboratoire, dans une petite structure. Et j'ai eu à côté de moi un directeur bienveillant qui m'a permis de connaître les rouages de l'industrie pharmaceutique. Donc j'ai pu participer à plein de tâches, plein de missions au sein de mon laboratoire. Et une des missions qui m'a le plus attirée, on va dire, c'était de travailler en collaboration avec les visiteurs médicaux. Donc il faut savoir qu'un laboratoire pharmaceutique, pour assurer la promotion de ses produits, il a besoin d'une force commerciale, il a besoin de visiteurs médicaux. Et ces visiteurs médicaux, ils vont à la rencontre des professionnels de santé et ils vont assurer la promotion des produits.

  • Speaker #1

    Ce sont des commerciaux en fait ?

  • Speaker #0

    Ce sont, oui, des vrais commerciaux en fait. Et ces commerciaux, bien évidemment, ils ont besoin d'aide. parce qu'ils ont de larges secteurs et ils ont besoin d'être équipés, d'avoir des outils en fait. Parce qu'à un moment donné, on ne peut pas tout se rappeler dans sa tête de qui on a vu, qu'est-ce qu'on lui a présenté comme produit, qu'est-ce qu'il en a pensé. Donc, à un moment donné, on se pose la question de se dire, qu'est-ce qu'on met en place pour ces équipes commerciales ? Et à l'époque, on avait des tableaux Excel. C'est un peu limité et puis c'est surtout qu'on n'analyse pas des tableaux Excel. Donc, on se dit, on va trouver un logiciel. À l'époque, on commençait déjà à avoir les premiers logiciels. Soit vous avez la formule, et ça existe encore, c'est la formule générique, celle qui n'est pas très chère, et qu'on essaye un petit peu d'adapter. Et puis après, il y a la formule très chère, forcément, où là, c'est du sur-mesure. Donc à l'époque, on n'était pas une grosse structure et on décide de partir sur la formule générique. Et très vite, en fait, on fait un constat, c'est que les visiteurs médicaux, ils sont hyper déçus parce qu'ils ne s'y retrouvent pas du tout, ils trouvent que les chants ils sont pas adaptés à eux donc très vite, ils nous font remonter les informations. Ils nous disent qu'on n'est pas contents.

  • Speaker #1

    On n'est pas contents, j'imagine.

  • Speaker #0

    On n'est pas contents, on n'a pas envie d'utiliser cet outil. Qu'est-ce que vous nous avez mis entre les mains ? Déjà qu'ils n'avaient pas envie,

  • Speaker #1

    mais en plus, ce n'était pas adapté.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce qu'il faut savoir que des commerciaux, à la base, n'ont pas du tout envie d'aller dans l'informatique.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas que dans le secteur pharma,

  • Speaker #0

    c'est de manière générale. Donc, je vais voir mon directeur et je lui dis, on n'arrive pas au résultat qu'on veut. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'on veut, nous, c'est pouvoir les aider à travailler mieux sur le terrain. Et on n'y arrive pas parce qu'on ne récolte pas d'informations, parce qu'il trouve que mettre cette information-là, ça ne sert à rien. Il me dit, est-ce que tu as une solution, Rebecca ? Je lui dis, écoute, pourquoi pas travailler en partenariat avec notre prestataire informatique. et monter notre propre solution. Et il m'a dit, écoute, si tu te sens de le faire, banco, vas-y.

  • Speaker #1

    Il t'a fait confiance,

  • Speaker #0

    en tout cas. Il m'a fait confiance. On avait vraiment une étroite collaboration entre nous. Et c'est ça qui était sympa, en fait, dans ce labo-là, c'est qu'il y avait une vraie confiance, en fait.

  • Speaker #1

    OK. Et toi, qui n'as pas du tout un profil technique ?

  • Speaker #0

    Je travaille en collaboration avec la société, notre prestataire informatique, et on monte une solution. Très vite, donc, on l'a fait tester en interne. Donc, on monte. la structure de base qu'on connaît. Qu'est-ce qu'on met dans un CRM ? On met les contacts, on met ses visites, on met son agenda. Oui,

  • Speaker #1

    les fonctionnalités de base.

  • Speaker #0

    Les fonctionnalités de base. Donc, on part là-dessus et puis après, on le met dans la main des visiteurs médicaux. Qu'est-ce qui se passe ? On a les premiers retours. Donc, forcément, on améliore, on adapte pour avoir un vrai résultat.

  • Speaker #1

    Mais ils se mettent à l'utiliser quand même.

  • Speaker #0

    Mais ils se mettent à l'utiliser complètement parce que c'est ça l'idée. C'est aujourd'hui de se dire qu'il faut arriver à séduire. Les principaux utilisateurs et les principaux utilisateurs, il ne faut pas oublier que ce sont les visiteurs médicaux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, c'est un peu la problématique pour tous les CRM. Si les utilisateurs ne les utilisent pas, s'ils ne mettent pas de données dedans, ils ont des CRM vides et ils n'en font pas grand-chose. Complètement. Moi, je le vois chez nos clients. Il y en a certains, ils te disent, on a des CRM, ils ont des brutes de CRM, des leaders du marché. Alors, on ne parle pas forcément du Labo Pharma, mais ils te disent, en fait, il n'y a peut-être que 30 % de nos données qui sont dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    donc en fait c'est pas que le logiciel marche pas c'est qu'en fait Les gens n'ont pas envie.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas envie de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas adapté à leurs besoins, parce qu'ils ont peut-être l'impression d'être fliqués aussi. C'est quelque chose qui leur déplait.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et au final, il y a une grosse déperdition des données. Et toi, finalement, tu avais perçu ça et tu as créé l'origine un peu de Hive & Bees en te focalisant sur comment je récupère le plus de données possible.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut séduire les utilisateurs de base. et les utilisateurs de base, comme je te l'ai dit, c'est vraiment les visiteurs médicaux. Donc l'idée émane de là, de monter à Evenbiz et de se dire, OK, très bien, aujourd'hui, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut arriver à développer la solution qui va à la fois séduire les visiteurs médicaux, mais aussi les directeurs de vente, parce que malgré tout, ils sont juste au-dessus d'eux et ils sont une grande aide pour les visiteurs médicaux. Et puis, bien évidemment, après, les autres personnes du siège, les directeurs, les responsables compliants, aussi que tout le monde trouve un vrai attrait dans la solution.

  • Speaker #1

    Donc en fait, l'idée derrière de cette collecte de données, c'est que ça va permettre aux... directeurs des ventes et puis aux autres personnes qui sont à des niveaux plus stratégiques d'avoir des données qui sont non pas simplifiées mais faciles à aborder pour pouvoir prendre des meilleures décisions.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Au travers d'iVanBiz ce qu'on a mis en place, c'est qu'on a déjà aidé les visiteurs médicaux. On a mis en place déjà des tableaux au sein de l'outil qui sont juste des outils d'analyse mais surtout de lecture. C'est vraiment un travail déjà simplifié, mâché pour les visiteurs médicaux. Comme j'ai cette expérience de l'industrie pharmaceutique, je sais exactement les questions qu'on est amené à se poser en tant que visiteur médical et aussi en tant que directeur des ventes. Donc l'idée, en fait, au travers d'Ivanbiz, c'est de profiter de cette expérience, de la mettre à profit et de mettre en place ces fameuses statistiques, on va dire, une fois qu'on a collecté l'information, c'est d'aller l'analyser, mais non pas de demander aux visiteurs médicaux, déjà d'aller essayer de faire des tableaux croisés dynamiques en croisant les données pour essayer...

  • Speaker #1

    Tu t'es perdue là !

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, mais c'est comme ça que nous font, dans certains outils, c'est comme ça que ça se passe. Donc, j'entendais souvent, quand je rassemblais mon panel d'experts, on me demandait de sortir telle information. Alors, les visiteurs médicaux disaient, alors moi, je vais chercher le nom de mon médecin, le RPPS de mon médecin, la dernière fois où je l'ai vu, le nombre de fois où je l'ai vu. Je mets tout ça ensemble, je mixe ma salade et puis il n'y a rien qui arrive. Ah bah oui,

  • Speaker #1

    sans blague.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, je disais, effectivement, c'est un peu compliqué. Je me disais, déjà, ne serait-ce que de penser la structure d'un tableau, c'est déjà pas simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'en fait, toi, tu t'es dit comment on résout ce problème de redistribuer et retraiter la donnée et que ce ne soit pas à l'utilisateur de le faire.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et tu as dit un mot que je trouve plus intéressant, c'est le panel d'utilisateurs. Ça, on va en revenir juste après parce que ça fait partie des choses que je veux vraiment aborder aujourd'hui avec toi sur comment on construit un produit. Mais avant ça, moi, ce que j'entends, c'est que finalement, tu as une idée, mais ton idée est venue d'une connaissance approfondie de ton marché. Donc, tu savais.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais quand même bien vu...

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble à l'étude de marché.

  • Speaker #1

    C'est que du coup, toi, tu as commencé par faire une vraie étude de marché. C'est là où on a commencé d'ailleurs à travailler ensemble. Je t'avoue, tout le monde n'a pas cette idée-là dès le départ. Et c'était très rationnel de ta part de se dire, OK, je comprends mon marché, mais je veux le comprendre à fond. Et donc, on a fait ensemble cette étude de marché. Alors attention, je tiens à le dire, Rebecca a fait aussi beaucoup de recherches. Nous, on a surtout aidé à structurer et à déterminer quels étaient les angles, le positionnement et où est-ce qu'on allait se mettre sur le marché. Mais c'était vraiment une collaboration complète. Et du coup, toi, tu as identifié dans le positionnement que tu voulais adopter, parce que le marché est large et concurrentiel.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Comment tu as trouvé ton positionnement ? Tu t'es dit, on va aller se positionner sur quoi pour être différenciant ?

  • Speaker #0

    L'idée était justement de savoir quelles étaient les insatisfactions. Donc, au travers de l'étude de marché, on a interviewé un panel assez large. L'idée, c'était vraiment d'avoir un maximum d'informations sur ce qui se passait sur le marché. On a très vite tiré des conclusions parce que malgré tout, il n'y en a pas non plus beaucoup qui se lancent dans un CRM métier spécifique. C'est très facile aujourd'hui de trouver un CRM générique. Oui, mais trouver un CRM métier, ce n'est pas ça. Alors oui, il y en a. On en a fait le constat, il y en avait. Et c'était de se dire, OK, qu'est-ce qu'il propose ? Qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qui est moins bien ? Et tirer des conclusions et justement se dire, comment on va nous positionner avec IvanBiz ? Donc, le résultat, il est là. En général, ce qui revenait, c'était le fait que les outils étaient complexes. difficiles d'utilisation pour les commerciaux. Donc souvent, on leur met ces outils dans les mains, on les forme en 24-48 heures, on les envoie sur le terrain avec ces outils et ce n'est pas simple. Donc en général, ils nous disaient les outils sont complexes à prendre en main et puis si c'est complexe à prendre en main, forcément, c'est difficile d'aller mettre de la donnée dedans parce qu'on ne sait pas où mettre la donnée. Et ensuite, l'analyser, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est de croiser les données. Si on ne leur met pas déjà les tableaux, déjà tout fait. dans la main, c'est compliqué pour eux après de faire ce travail.

  • Speaker #1

    Je me souviens qu'il y avait un problème de qualité des données aussi.

  • Speaker #0

    Il y avait un problème de qualité des données parce que forcément, on ne sait pas toujours où mettre l'information dans l'outil. Donc, on en vient à se dire OK, qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui pour dire de trouver une solution qui soit intuitive ? Parce qu'aujourd'hui, ce qui remonte, c'est donc, comme on disait, c'était la complexité de l'outil pour les commerciaux qu'ils sont. Parce que eux, c'est pas leur travail d'aller passer une journée sur un ordinateur pour aller saisir des informations. Donc, il faut que ce soit fluide.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que souvent, ce sont des gens qui sont itinérants. Ce ne sont pas des gens derrière un bureau toute la journée, ce sont des gens qui ne sont pas sédentaires, qui passent une grande partie de leur journée en voiture. Je me souviens, quand on débriefait des entretiens, c'était « moi, j'ai passé ma journée en voiture, le soir, je rentre chez moi, j'ai autre chose à faire que de passer encore quatre heures à saisir mes données. »

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il faut se dire qu'il faut trouver un outil simple d'utilisation. Malgré tout, il faut qu'il soit facile.

  • Speaker #1

    Simple, rapide.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il soit facile pour eux et pratique. Donc l'idée, c'est de travailler vraiment sur ça avec Aivenviz.

  • Speaker #1

    Et c'est comme ça qu'en fait, sur le positionnement, on a... identifié, qui avait ce créneau à prendre sur la donnée facile à collecter, l'outil facile à utiliser. On en reviendra peut-être un peu plus tard, mais voilà. C'est vraiment le positionnement qui a été adopté. Et sans spoiler, c'était plutôt une bonne idée de le faire. Ok, donc en fait, moi ce que je voudrais que tu me dises, c'est que là, tu as étudié ton marché, et juste après, pour ceux qui nous écoutent, ils se disent « Ok, mais comment elle a fait passer entre j'ai l'idée, j'ai étudié mon marché, c'est de quoi ils ont besoin. Maintenant, il faut construire ce produit. Il faut construire ce logiciel. » Merci. Et je rappelle, tu n'es pas développeuse, tu n'es pas du milieu de la tech, tu sais juste très bien ce que tu veux, mais il va falloir passer par la carte.

  • Speaker #0

    Mais il faut l'écrire.

  • Speaker #1

    Alors il faut l'écrire, et on l'écrit dans un cahier des charges.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et là, prochaine étape, comment tu as fait ? Parce que ça, je t'assure qu'autour de moi, pour avoir eu plein de gens, c'est l'étape qui les bloque. Comment je passe de je sais ce que je veux à je matérialise la chose ?

  • Speaker #0

    C'est totalement vrai. C'est une étape compliquée.

  • Speaker #1

    Merci de le dire, de ne pas nous vendre du rêve non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est une étape compliquée et en toute sincérité, je ne l'avais pas mis dans mon schéma. Elle n'y était pas, cette thèse-là. C'est honnête,

  • Speaker #1

    merci.

  • Speaker #0

    Un jour, on me dit, c'est très bien, tu as une excellente idée, tu connais ton marché, tu sais ce que tu veux, mais il va falloir le rédiger. Là, je me dis, OK, très bien, mais on fait comment ? Il va falloir s'entourer d'une personne, parce que je n'avais pas les compétences pour dire de rédiger ça. Et sur mon parcours, je fais la connaissance d'Alexia Ribeiro, qui a l'habitude de rédiger des cahiers des charges. Et l'idée, c'est de la convaincre et de l'emmener avec moi. Et de lui dire, voilà, moi, j'ai une idée. et j'ai besoin de toi pour m'aider à la mettre sur papier. Donc, elle me dit, écoute, je suis très prise.

  • Speaker #1

    Oui, on le sait.

  • Speaker #0

    On le sait, elle travaille très, très bien et elle a de beaux clients. Il faut que tu arrives à me convaincre. Et si tu me convains, à ce moment-là, sur mon temps libre, on ira rédiger ce fameux cahier des charges. Donc, j'ai une grosse pression, bien évidemment. Je me dis, j'ai une petite heure pour la convaincre de l'embarquer avec moi. C'était ton premier pitch, en fait. Oui, c'était mon premier pitch. Et donc, je lui présente mon produit. J'avais vraiment, mon idée, elle était là. et il fallait qu'elle se concrétise. Je pense que je lui ai raconté une belle histoire parce qu'à la fin, elle me dit, c'est bon, je viens avec toi.

  • Speaker #1

    Alors, je vais t'arrêter parce que tu as dit un mot que j'adore. Tu as dit, j'ai raconté une belle histoire, l'importance du storytelling. Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers. On en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous parce qu'elle est très forte, elle est très sollicitée. Toi, tu voulais travailler avec des gens de très haut niveau. tu es allé raconter et pitcher déjà avec ton histoire. Et c'est ça que je trouve génial, c'est que tu as réussi à convertir la première personne à Avenpys, alors que ça n'existait pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. Donc, elle me dit, Ausha parce qu'on va faire ça en dehors de mes heures et on va travailler le soir, tard. Et pour la petite histoire, étant mère de famille, et puis elle aussi, elle avait sa vie perso, il fallait trouver un endroit pour nous réunir le soir jusqu'à tard. Et donc, pour la petite anecdote, on a travaillé dans la bijouterie de sa maman. Et on a rédigé ce cahier des charges, toutes les deux, main dans la main. Dans cette petite bijouterie, on a passé...

  • Speaker #1

    Plusieurs soirs par semaine.

  • Speaker #0

    Plusieurs soirs par semaine à le rédiger.

  • Speaker #1

    En même temps, regarde, à force d'être dans une bijouterie, vous avez créé un bijou quand même. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'était prémonitoire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'était... J'adore cette histoire parce que ça montre aussi que l'envers du décor, de ce que c'est que de monter un projet, on imagine toujours strasser paillettes, on imagine toujours des incubateurs de start-up, station F et tout. Ben non, il y a des super... produits, il y a des super logiciels, des SaaS qui détruisent leur marché, qui se font dans des conditions tout autres, loin des incubateurs, loin des... Je ne dis pas qu'il ne faut pas y aller, mais il y a d'autres manières de faire aussi. Oui,

  • Speaker #0

    il y a d'autres manières d'y arriver.

  • Speaker #1

    Ok, donc vous faites ce cahier des Charles et en plus, Alexia rejoint le capital d'Alec.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Le projet lui a tellement plu qu'elle est rentrée comme actionnaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il faut le dire aussi, il faut le signifier. T'avais ton premier actionnaire, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça vient à l'étape d'après ?

  • Speaker #0

    Et c'est très important d'être entouré. Et donc, bien évidemment, l'étape d'après, c'est faire un chiffrage de ce beau cahier des charges et après, d'aller lever des fonds.

  • Speaker #1

    Et toi, tu fais partie, on le sait, c'est pas facile de lever des fonds dans la tech quand t'en es une femme. Eh bien, tu es la preuve vivante que c'est possible.

  • Speaker #0

    On peut y arriver.

  • Speaker #1

    Après, est-ce que c'est facile ? Tu vas peut-être nous le dire, c'est facile ou pas. En tout cas, c'est possible.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est possible. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est passé. Parce que ça aussi, c'est une étape qui est très méconnue.

  • Speaker #0

    on nous montre toujours dans la presse alors là la prochaine étape après le mot cahier des charges on passe par business plan Donc, il faut travailler un business plan. On va aller voir son expert comptable et lui dire, voilà, il va falloir rédiger un business plan qu'on va présenter à des business angels. Parce que moi, personnellement, il fallait que je trouve des financiers. Et on passe par cette étape. C'est une étape qui n'est pas évidente du tout. Donc, on y va avec Alexia. On arrive à avoir des rendez-vous. Et très rapidement, on est agréablement surprise parce qu'on pensait que ça allait être bien plus compliqué que ça. On obtient des rendez-vous très rapidement. On explique notre business plan. Et là, au bout d'un mois, on a de la chance. On tombe sur l'investisseur. qui nous dit, Banco, je vous fais confiance, on y va.

  • Speaker #1

    Super, super bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    Alors là, on se dit que c'est trop facile. On se dit que c'est génial, c'est du rêve. On y croit, on met en place les équipes, parce que forcément, on avait déjà un petit peu une idée de nos équipes. Et on annonce la bonne nouvelle à tout le monde. On dit, ça y est, on démarre, on a notre premier financier, on y va. Et puis,

  • Speaker #1

    ça se passe pas comme prévu.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, c'est la déception. La première déception, c'est de se dire, OK, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas. et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident. Et puis, il faut aller dire aux personnes qui sont derrière, qui attendent, qui vous font confiance, il faut aller leur annoncer la nouvelle qu'on a perdu notre premier financier. Donc,

  • Speaker #1

    pour résumer, en fait, tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qui t'a dit j'y vais et qui, en fait, après, n'a jamais versé l'argent. Et en plus, n'a plus donné signe de vie. Et là,

  • Speaker #0

    il faut l'annoncer. C'est très dur. C'est dur pour toi ? C'est dur pour moi. Je l'encaisse parce qu'en tant que chef d'entreprise, il faut encaisser et c'est plus difficile d'aller avancer aux autres. Et donc, je me rappelle de ce jour-là avec Alexia où je lui ai dit, voilà, je dois t'annoncer quelque chose. Donc, au départ, on est contentes de se retrouver. On est là pour fêter, entre guillemets, quelque chose. Et puis, on prend notre premier verre. Et puis, elle me dit, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens bien au son de ta voix. Je te vois. Tu n'es pas comme d'habitude. Et donc là, je lui dis, écoute, il faut que je t'annonce quelque chose. On n'a plus de financier.

  • Speaker #1

    Il est parti.

  • Speaker #0

    Il donne plus de signes de vie. Il donne plus de signes de vie. On n'a plus de financier. Et là, je m'attends à sa réaction, de se lever et de dire « Bon, on arrête tout ! » Pas du tout, elle a une réaction très positive et que je n'oublierai jamais. Elle me dit… On va reprendre un verre ensemble et on va s'inscrire au concours de la Jeune Chambre économique de Monaco. On va montrer à Evenbiz une bonne fois pour toutes. Et c'est ce qu'on fait. On s'inscrit, on monte le dossier et on va à la Jeune Chambre économique. On monte sur scène et on est dans les finalistes. Et très belle expérience. Et j'ai envie de dire, ça nous a redonné de la plombe et de se dire, OK, on y retourne et on y va, on fonce.

  • Speaker #1

    Et de là, en fait, tu as retrouvé un investisseur derrière. Donc, ce qui montre quand même que l'idée, clairement, elle a un intérêt. Il y a des gens qui sont prêts à mettre de l'argent. Oui. celui-là il a vraiment mis de l'argent oui c'était pas un deuxième faux plan non mais moi j'apprécie en tout cas ta transparence parce que c'est vrai que souvent on a l'impression que c'est des parcours linéaires que tout s'est passé très facilement et très simplement et c'est vrai que c'est pas forcément le cas toi t'as pas peur de le dire moi je trouve que justement ça fait que quand on est un chef d'entreprise on augmente sa résilience alors c'est un mot un peu bullshit mais dans ton cas en tout cas c'est vrai moi j'ai tout vécu j'étais je me souviens sur Whatsapp je sais à quel point il y a eu des périodes qui ont été difficiles mais en tout cas tu t'es pas laissé abattre et le projet plaît et séduit, tu retrouves un investisseur qui investit plusieurs centaines de milliers d'euros pour te permettre de développer un produit à la hauteur de ce qu'est dans ce cahier des charges.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce qu'on voulait. On voulait vraiment monter le produit de rêve, celui qu'on avait imaginé et on a eu la chance d'avoir notre financier qui nous a suivi dans notre idée et vraiment de monter le produit jusqu'au bout. On n'est pas passé par ce qu'on appelle le MVP. On a vraiment monté la solution qu'on voulait et pas que moi. et pas que Alexia. C'est-à-dire qu'on a monté le produit que notre panel d'experts attendait.

  • Speaker #1

    Justement, parlons-en du développement produit puisque ça y est, tu as les sous, ils sont arrivés. Ce n'est pas le deuxième plan foireux qu'on te fait. Non,

  • Speaker #0

    cette fois-ci, on y va pour de vrai.

  • Speaker #1

    On y va pour de vrai. Et toi, tu as la particularité, tu as fait énormément d'entretiens pendant ton étude de marché, ça je m'en souviens, et c'est ce qui nous a beaucoup aidé d'ailleurs à positionner, à commencer à avoir des offres. À ce moment-là, on n'avait pas complètement les offres, mais on avait commencé à travailler dessus. Et là, tu crées ton panel pour faire comme sorte de co-création. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu t'y es prise pour faire ça ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, on a suivi le cahier des charges et on a été étape par étape. On a commencé à monter un premier module, donc c'était le module des contacts. Et à chaque fois... qu'on mettait en place un module. Ensuite, on le montrait à notre panel d'experts. Le panel d'experts était composé de visiteurs médicaux, de directeurs de vente, de responsables compliance parce que j'avais effectivement un certain nombre de connaissances dans le milieu et tout de suite, ils ont été emballés par l'idée de dire enfin, on nous écoute et enfin, on va pouvoir monter une solution qui va nous correspondre et ils étaient hyper motivés à l'idée de participer à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Sur tous les intérêts, moi, ce que je trouve génial, ce sont toutes toutes les personnes qui ont donné sur leur temps. Oui, c'était du volontariat. Elles ont eu envie de s'impliquer dans un projet parce qu'on leur demandait finalement jamais leur avis sur rien, surtout pas sur l'outil qu'ils utilisaient au quotidien. Et ce que je trouvais hyper pertinent, et je pense que ça, ça pourra aider les personnes qui ont peut-être ce projet et qui nous écoutent ou qui sont en poste dans une entreprise et qui voudraient avoir ce genre de projet, c'est qu'en fait, dans ton panel, tu n'avais pas que les utilisateurs finaux, les directeurs médicaux, tu avais aussi d'autres personnes qui dépendaient de comment ils allaient utiliser l'outil. Donc des directeurs des ventes, des personnes à compliance, des décideurs. parce que derrière, il faut questionner ses cibles. Il faut aussi savoir ce que les décideurs ont envie de voir. Et c'est ça qui était très, très malin. C'est que oui, tu as focussé sur l'utilisateur final, mais pas que. Il fallait aussi que ça plaise à d'autres postes clés de l'entreprise. Donc, je te laisse poursuivre. Du coup, comment tu as, par exemple, est-ce qu'il y avait une périodicité ? Comment tu collectais les retours ? Est-ce que c'était des groupes WhatsApp ? Comment ça se passait ?

  • Speaker #0

    C'était des vidéos ? Des vidéos.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, en plus, ils acceptaient de faire des vidéos.

  • Speaker #0

    Ils acceptaient de faire des vidéos. je montrais la solution, donc on montrait le module. Et une fois qu'on montrait le module, je leur faisais tester. Et donc tout de suite...

  • Speaker #1

    Donc tu analysais déjà le comportement, les usages...

  • Speaker #0

    Oui, à chaque module qu'on développait, on les faisait tester et on leur demandait ce qui allait, ce qui n'allait pas. Et moi, je voyais aussi la manière dont ils l'utilisaient pour voir si c'était compliqué ou pas. Parce que l'idée, c'était vraiment de travailler sur ce côté intuitivité.

  • Speaker #1

    Réduire au maximum les frictions à l'utilisation.

  • Speaker #0

    On a travaillé aussi avec une UXUI, Céline, qui nous a aidé à travailler sur le design. Parce que ce qui revenait aussi souvent, c'était, OK, les produits... sont complexes à utiliser, mais ils ne sont pas beaux.

  • Speaker #1

    C'est pas une question d'esthétique, c'est vraiment l'expérience d'utilisateur. Et on sait qu'aujourd'hui, dans le milieu des SaaS, si on veut se différencier, il faut offrir une expérience unique et différente et intuitive. Et donc toi, tu as directement fait le choix d'investir dans une collaboration avec une UXI.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais identifié le besoin.

  • Speaker #0

    J'avais vraiment identifié ce besoin. J'ai dit tant pis, on met de l'argent dans ce pôle-là, mais il faut le faire. Il faut vraiment qu'on travaille sur le graphisme de la solution. de ce qui existe aujourd'hui sur le marché. Il faut vraiment qu'on arrive à séduire nos utilisateurs.

  • Speaker #1

    C'est comme ça qu'est né finalement, puisqu'il y a une particularité dans EventBiz, sans être trop détaillée dans la discussion, mais c'est que tu as un système de widget qui n'existe pas dans les autres solutions et qui permet justement d'accéder plus facilement à, on va dire, les fonctions clés de manière beaucoup plus intuitive. Et ça, je sais très bien que ça a énormément...

  • Speaker #0

    Ça a beaucoup plu. Et c'était quelque chose qui revenait, en fait, au travers des études de marché, c'est-à-dire de la collecte d'informations dans une... une plateforme est très compliquée. Et forcément, quand on dit compliquée, le visiteur médical ne l'utilise pas. Donc, on a mis en place, effectivement, en page d'accueil, des widgets, ce sont des tableaux de bord, des indicateurs qui sont précieux pour les visiteurs médicaux pour collecter tout de suite l'information. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un visiteur médical qui monte dans sa voiture, qui n'a pas travaillé son secteur sur la semaine, parce qu'on sait tous, on a tous une vie de famille, ce n'est pas toujours évident, ils ont de larges secteurs, ça reste des commerciaux, ils passent beaucoup de temps dans leur voiture, ils ont pas travaillé au travers des... tableaux de bord qu'on leur a mis en page d'accueil, ils sont capables aujourd'hui de se dire, ok, aujourd'hui, je sais que je dois aller travailler sur tel secteur parce que tel secteur a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vraiment user first. C'est vraiment utilisateur en premier. Et ça, le fait de travailler avec un panel d'experts. Un panel d'experts, c'est surtout des utilisateurs. Ce n'est pas forcément des experts qui se disent, il faut faire ça. Mais c'était vraiment des gens soit vraiment terrain, soit qui utilisaient ce que les gens du terrain allaient collecter. Ça a permis de créer une solution positionnée sur l'ergonomie, la collecte de données et ce qui aujourd'hui... permet aux utilisateurs d'Ivanbiz de collecter probablement beaucoup plus de données qu'avec d'autres logiciels. Est-ce qu'il y avait un autre problème qui t'avait sauté aux yeux durant tes entretiens et sur lequel tu t'es focalisée ? Parce que ce qui est vraiment intéressant, je trouve, quand on construit une offre, quand on construit un produit, c'est de se dire à quel problème je m'adresse et qu'est-ce que je vais résoudre que les autres ne résolvent pas.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait un autre problème, effectivement, c'était la redondance de saisie. Alors, ce qui se passe, c'est que certains laboratoires décident, et je n'ai pas forcément la réponse, je ne sais pour quelle raison, décident de multiplier les outils. Donc, ils ont un outil de saisie de visite, un outil de saisie d'activité. Et donc, du coup, qu'est-ce qui se passe ? Forcément, on emmène le visiteur médical à faire de la redondance de saisie. Donc, le visiteur médical va à la fois saisir sur un outil les visites. Et puis en même temps, il va aller saisir sur un autre outil son activité.

  • Speaker #1

    Mais les mêmes données du coup.

  • Speaker #0

    Mais les mêmes données. D'accord. Donc du coup, c'est pour ça que je te dis, je n'ai pas la réponse. Je ne comprends pas pourquoi.

  • Speaker #1

    À mon avis, c'est parce qu'en fait, historiquement, ils prennent un outil, puis un autre, puis un autre pour répondre un peu plus à chaque besoin. Et du coup, ça fait une sorte de tambouille interne qui t'oblige à faire des doubles, triples, quadruples saisies sur certains outils.

  • Speaker #0

    Et ça, ça les fatigue. Ça les fatigue ? Ça les fatigue. L'idée, c'est comme je te disais, au travers de l'étude de marché, On a vu qu'il y avait la complexité. des solutions qui étaient existantes, les visiteurs médicaux avaient du mal à prendre en main. Il y avait ce côté manque d'intuitivité, manque d'ergonomie sur les solutions. Et puis, il y avait aussi ce travail à faire sur la redondance de saisie.

  • Speaker #1

    Qui fait perdre du temps.

  • Speaker #0

    Qui fait perdre beaucoup de temps aux commerciaux et de se dire, OK, alors à un moment donné, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place pour éviter cette redondance de saisie ? Et on a travaillé dessus aussi avec

  • Speaker #1

    Ivanbis. Pour adresser ce problème. Oui. Donc, le produit est développé, on va dire, à 90%. 80-90%. Et comme toute entreprise, je me suis dit maintenant, on va voir les premiers clients. Et ça, tu sais que c'est le truc le plus mystérieux, c'est comment je trouve mes premiers clients. Alors c'est vrai que dans le milieu du service, souvent, tu vas te dire, mes premiers clients, ça peut être mon réseau, ça peut être d'anciens employeurs. Mais quand on a un produit, parce que là, on parle vraiment d'un produit, d'un SaaS, quelque chose qui a été développé plusieurs mois, certes avec un panel, mais comment on va chercher ses premiers clients ?

  • Speaker #0

    On fait jouer ses relations.

  • Speaker #1

    D'accord, donc tu as joué le réseau.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer ! votre réseau. Regardez qui peut être, qui peut vous présenter quelqu'un, qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai travaillé mon réseau. J'avais de très bonnes relations avec mes anciens collègues. Et donc, quand j'ai montré l'outil, il faut dire aussi que j'avais une belle vitrine. J'avais des visiteurs médicaux qui avaient participé à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Ils représentaient eux-mêmes plusieurs labos en plus.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr. Et donc, du coup, ils avaient eux-mêmes envie d'en parler et de faire remonter l'information comme quoi un nouvel outil était sur le marché et qui, cette fois-ci, l'avait été pensée pour eux. Et donc, j'avoue que ce premier client, il est arrivé très vite.

  • Speaker #1

    Donc, je ne suis pas sûre qu'on puisse dévoiler son nom aujourd'hui parce qu'il y a des clauses de confidentialité. Est-ce qu'on peut dire que c'est un gros labo international dans les produits ophtalmiques, c'est ça qu'on dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, tout à fait. J'ai eu cette chance, ou peut-être pas. Parce que là,

  • Speaker #1

    je pense que tu as bossé pour.

  • Speaker #0

    J'ai bossé pour et puis le produit est beau. On l'a appelé bijou tout à l'heure et je pense qu'on peut le dire. Je n'ai pas eu trop de mal en fait. Une fois que je l'ai montré... On a vraiment trouvé un vrai attrait. Et pour avoir fait la formation auprès des visiteurs médicaux, ils n'ont pas eu du tout de mal à le prendre en main. Pour eux, ça a été vraiment une belle formation. Et je peux dire qu'en fait, ils n'ont pas eu de mal à l'utiliser.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    Le résultat était là.

  • Speaker #1

    Et puis, il faut voir que ce labo, moi, je pense qu'on n'achète pas un logiciel juste parce qu'il est beau, clairement pas. Ce n'est pas juste parce qu'il est beau. C'est parce qu'en fait, ils ont vu que ça répondait à leurs problèmes.

  • Speaker #0

    À leurs besoins.

  • Speaker #1

    À leurs besoins. C'était ce qu'ils recherchaient. donc c'est ce qu'on appelle l'adéquation produit-marqué. C'est OK, je n'avais pas trouvé de solution comme ça jusqu'à maintenant. Et eux, ils y sont allés cash, puisque tu as plusieurs dizaines d'utilisateurs au sein du labo. Ils n'ont pas juste pris deux licences. Ils ont dit on équipe tout le monde.

  • Speaker #0

    On équipe tout le monde.

  • Speaker #1

    Et ce qui se passe finalement, c'est que du fait de l'avoir pensé comme ça, l'adoption est très rapide.

  • Speaker #0

    Oui, je l'ai vu, je l'ai constaté moi-même, parce que c'est moi-même qui ai formé les équipes. Ça s'est très, très bien passé. C'est-à-dire que j'ai fait une formation. Ils ont pu l'utiliser en même temps que moi. Donc c'était vraiment sympa parce que du coup, ils ont pratiqué. C'est ça qui est important, ce n'est pas juste de faire une formation, de montrer les fonctionnalités, c'est la pratique. Et là, en fait, on s'est retrouvés un peu au moment où on faisait tester les modules. Et je me suis rendu compte qu'au final, ils prenaient l'outil en main très rapidement et très facilement. Ils allaient même plus vite que moi sur certaines choses, sur certaines étapes, parce que justement, on avait atteint notre objectif de dire, voilà, on a réussi à faire un produit pensé vraiment spécifiquement pour les utilisateurs.

  • Speaker #1

    Alors le produit, il a été pensé pour les utilisateurs. On sait que de ce côté-là, il n'y a aucun souci. Mais on sait aussi qu'il y a le produit et il y a l'offre. Et moi, je le dis souvent, l'ergonomie du produit, ce n'est pas forcément l'ergonomie de l'offre, parce que je vois souvent des très beaux produits, mais qui ont du mal à se vendre parce qu'on ne comprend pas quelle est l'offre. On ne comprend pas ce qu'il y a dedans, on ne comprend pas en quoi c'est différent des autres, le prix, qu'est-ce qu'il y a dedans. Et c'est vrai que pour commercialiser, c'est pas juste le produit qui doit être bien c'est d'avoir construit des offres qui correspondent à ce que le marché est le décideur Parce que là, ce qui prenne les décisions, ce n'est pas forcément les utilisateurs. Et ça, on l'avait bien bien travaillé ensemble d'ailleurs, pour construire des offres qui soient différenciantes et attractives, sans que ce soit non plus compromettant pour Evenbiz, évidemment. Et est-ce que tu peux nous dire comment tu as travaillé ?

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble.

  • Speaker #1

    On ne l'a pas fait au hasard. Il y avait quand même une vraie logique dedans. Je voudrais vraiment t'entendre sur le sujet.

  • Speaker #0

    Sur cette partie offre, on a pris en compte les besoins. Donc, pour adresser l'offre, on a fait ce fameux pack essentiel. Et dans ce pack essentiel, on a réuni les principaux besoins des équipes commerciales. Donc, effectivement, dedans, ils vont retrouver leur agenda, leurs contacts, leurs visites, leurs activités, les statistiques. Donc, ce module statistique qui fait très peur et qui, au final, sur Evenbiz, ne fait pas peur du tout puisqu'il est pensé pour eux et déjà conçu. Et donc, ça, c'est ce fameux pack essentiel. Et aujourd'hui, un visiteur médical, il n'a pas besoin de plus.

  • Speaker #1

    Et c'est ça qui est intéressant. C'est qu'en fait, si je peux résumer en propos marketing, c'est qu'en fait, cette première offre, c'est celle qui permet déjà d'avoir beaucoup de valeur. Nous, ce qu'on voulait éviter, je me souviens d'avoir des discussions avec toi, c'est d'avoir des offres où finalement, tu n'as que la moitié de la valeur. Donc, on a vraiment focalisé sur le problème, la première étape du problème et on doit la résoudre absolument. Et effectivement, il y a une autre offre complémentaire derrière si tu veux résoudre plus de problèmes, mais tu n'es pas obligé d'aller forcément prendre celle-là pour déjà commencer à résoudre le problème et collecter de la donnée. Parce que ça, je me souviens, c'était à toutes les étages. Peu importe ce que je choisis, il faut que le problème de la collecte de données soit résolu. Après, comment on traite la donnée ? Effectivement, il y a des offres supérieures qui vont t'aider à traiter cette donnée. Mais ce que je trouvais hyper intéressant dans ton approche, et dans ce travail de collaboration ensemble, c'est quelle est la première valeur qu'on peut apporter et qui fait que ça fera l'effet waouh. Et c'était le premier niveau. C'est-à-dire que même avec le premier niveau de Hive & Bees, on a l'effet waouh.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on a tout ce qu'il faut aujourd'hui pour satisfaire le visiteur médical. Et pas que le visiteur médical, son directeur de vente.

  • Speaker #1

    Mais il n'y a pas de déception.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de déception. Parce que ça m'est arrivé, parce que je l'ai vécu moi-même. J'ai participé moi aussi à l'achat de CRM. Et on vous montre le CRM avec toutes les fonctionnalités. Et on fait « Waouh ! » Il y a tout ça. Génial ! Il y a tout. Et puis après, vous l'achetez forcément. Et puis, vous n'avez pas forcément lu. Vous savez, c'est comme quand on vous fait les conditions de vente. Oui, on n'a pas lu toutes les petites lignes. On ne lit pas toutes les petites lignes parce que ça nous agace très rapidement. Et là, en fait, je prends mon téléphone et je dis « Mais ce que j'ai vu en formation, je ne le vois pas. » Ah ben non, c'est payant, c'est une option supplémentaire. Ah bon ? Ah ben oui, madame. Et donc, en fait, c'est la déception parce que vous pensez avoir acheté une Rolex et il y en a une Swatch.

  • Speaker #1

    Même si j'aime Swatch, attention, no fashion swatch.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi. Mais il n'y a pas tout. Il n'y a pas tout. Donc, on vous vend du rêve souvent. Et après, c'est la déception parce que vous vous rendez compte que finalement, vous n'avez que la moitié de ce que vous avez vu lors de la formation.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un parti pris. C'est vrai que nous, quand on travaille ensemble, c'est un parti pris de se dire, dès le premier étage, on a de la valeur qui répond déjà bien à un problème. Après, il y a un deuxième étage qui répond encore à un autre problème. Mais pas ce côté, il faut payer en plus ceci et ça en plus. Non,

  • Speaker #0

    je ne voulais pas. Je ne voulais pas aller là-dedans. Je voulais être honnête dès le départ. Et je pense que c'est important.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'a fait aussi, tu as eu ton premier client rapidement, parce qu'il s'est dit,

  • Speaker #0

    il y a un vrai travail de collaboration et de confiance qui se met en place.

  • Speaker #1

    Et sans dévoiler aussi toute la stratégie d'offre, parce que c'est vrai qu'on a quand même passé beaucoup de temps, c'est relativement complexe. Il y a aussi un autre point sur lequel on a travaillé, c'était ce qui était réapparu aussi de l'analyse concurrentielle, c'était que chez les autres, chez les concurrents, c'était assez op... pack sur la récupération des données, sur comment je faisais. Il y avait une grosse relation de dépendance à son fournisseur, à son prestataire, à son éditeur de logiciels. Et toi, tu as pris le parti d'offrir de l'indépendance à tes clients avec des administrateurs qui pouvaient gérer une grosse partie de l'administration du logiciel et pas simplement payer de la prestation. Et ça aussi, on se rend compte aujourd'hui que c'est un argument qui plaît beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un argument qui plaît beaucoup parce que pour chaque chose qu'on voulait modifier, dans l'outil, il fallait à chaque fois passer par l'éditeur de logiciel pour dire d'arriver à la modification.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça doit passer par des processus de validation qui ne sont pas validés, donc ça crée de la frustration chez les utilisateurs qui n'ont pas ce qu'il leur faut.

  • Speaker #0

    Et donc, par exemple, je te prends un exemple simple aussi. Moi, j'ai pris parti que leur base de contact leur appartienne et donc, ils la modifient eux-mêmes. Et chez certains de mes concurrents, la base de données, elle est commune. Et donc, quand un visiteur médical d'un certain laboratoire modifie une fiche, L'autre laboratoire ne peut pas la modifier parce que ce n'est pas passé par l'éditeur de logiciels. C'est une frustration terrible parce qu'au final, on a l'impression que le produit ne nous appartient pas. Et moi, j'ai pris parti de dire non. Il faut leur laisser un peu de liberté parce qu'aujourd'hui, les stratégies commerciales au sein des laboratoires, elles bougent très rapidement parce qu'il faut être à l'affût de son marché. Et donc, il faut à l'intérieur, on va dire, du laboratoire, trouver un administrateur, une personne qu'on va former et qui pourra adapter la solution au marché chez eux très rapidement. et sans créer de frustration comme tu disais.

  • Speaker #1

    Donc en fait, toi, tu as vraiment travaillé sur le côté le client a la souveraineté sur ses données.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important, je suis d'accord. C'est une grosse demande et aujourd'hui, comme tu dis, ils ont besoin de s'adapter tellement vite en termes de stratégie que si derrière l'outil n'est pas adaptable rapidement, tu perds en performance très rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et tu frustres tes équipes.

  • Speaker #1

    Et tu frustres tes équipes. Moi, je trouve ça hyper intéressant et merci de partager tout ça parce que voilà, on parle d'un marché qui est hyper confiant. concurrentiel, tu as probablement des concurrents qui vont écouter ce podcast, mais ce n'est pas grave, toi tu fais le choix de partager, donc moi j'apprécie beaucoup. Et si vous écoutez, vous vous rendez bien compte que une offre et un produit, ça ne se construit pas uniquement pour faire plaisir aux utilisateurs, même si c'était la première étape, mais c'est aussi pour que les décideurs derrière, ceux qui sont en charge de la stratégie, ils dépassent cette frustration de se dire, ok, j'ai créé un outil génial pour mes utilisateurs, mais finalement, moi, je suis pieds et poings liés, eux ils sont contents, mais pas moi. Non, tu as vraiment pensé à tous les niveaux de décision dans l'entreprise. Donc on l'a vu, c'est un super parcours. Aujourd'hui, il y a des clientes, on a tout retracé de l'idée à la commercialisation. Mais on a vu que ce n'était pas si simple, que les challenges sont là au quotidien. Et Rebecca, aujourd'hui, est-ce que tu peux nous dire quels sont les challenges du moment pour Ivanbees ? Puisque on le sait très bien, on a vu du début jusqu'à la commercialisation, mais c'est loin d'être fini cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une aventure qui continue, j'ai envie de te dire ça. Et qui prend du temps. Et qui prend du temps. Donc l'idée, c'est de continuer à développer l'image de Ivanbees. Bien évidemment, de mettre l'accent sur la prospection. Et pour conclure, de continuer à satisfaire nos premiers clients, ceux qui nous ont fait confiance. et de continuer, bien évidemment, le développement.

  • Speaker #1

    Merci, Rebecca, d'être venue au micro de My Marketing Podcast et d'avoir répondu à toutes ces questions. Je t'avais prévenue, tu as été mitraillée. Tu as bien tenu le coup, c'est cool. Je pense que ça a été utile, vraiment, aux personnes qui nous écoutent, qui se demandent comment on passe de zéro à un. De zéro. Alors, quand je dis un, c'est j'ai des clients. Un, c'est j'ai des clients. Parce que là, il y a deux, trois, quatre, cinq, dix, un million qui arrivent. De démystifier un peu ces parcours-là. et j'ai été ravie de te recevoir.

  • Speaker #0

    Je te remercie, Sandy.

  • Speaker #1

    Où est-ce qu'on peut te suivre, Rebecca ? Parce que tu es active, toi. On te voit sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn, principalement sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc, allez suivre Rebecca sur LinkedIn. N'hésitez pas à lui envoyer un message, d'ailleurs. Et pourquoi pas, j'ai envie de dire, si vous êtes, si vous avez des connexions dans les laboratoires pharmaceutiques, si vous avez envie de soutenir Rebecca, d'aller un peu plus loin et de faire suite à cet épisode. Merci à toi.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #2

    Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt !

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Description

Lancer un logiciel SaaS sur un marché saturé… sans être du milieu de la tech, c'est ce qu'a réussi à faire Rebecca Vianello, fondatrice Hive & Bees - CRM dédié aux équipes commerciales des laboratoires pharmaceutiques.


Entrez dans les coulisses d'un CEO de la tech !


Rebecca raconte comment elle a conçu, financé et commercialisé un CRM métier… en partant de zéro.


Au programme :

  • Comment naît une idée de logiciel quand on n’est pas « de la tech »

  • Pourquoi son expérience dans l’industrie pharma a tout changé

  • Les étapes clés de sa validation marché (et l’intérêt d’un panel d’utilisateurs)

  • Comment elle a pitché et embarqué des talents de haut niveau

  • Son parcours de combattante pour convaincre des investisseurs

  • Le vrai rôle du storytelling dans une aventure entrepreneuriale

  • Et surtout : comment elle a créé un outil simple, utile et vraiment utilisé


A PROPOS DE L'INVITEE


____


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est la première déception, c'est de se dire « Ok, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. » Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident.

  • Speaker #1

    Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers, on en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer votre réseau. Regardez qui peut vous présenter quelqu'un. qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait. Oui. Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobbi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer. et passer à l'action. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de My Marketing Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Rebecca Villanello, CEO de Ivanbees, pour un épisode d'une série toute nouvelle sur My Marketing Podcast. Oui, aujourd'hui, on va vous présenter des CEOs et c'est Rebecca qui ouvre le bal pour nous parler de comment elle a construit, lancé, commercialisé un CRM. dédiée aux labos pharmaceutiques et aux visiteurs médicaux. Je ne vais pas spoiler, vous allez voir. Rebecca a la particularité d'avoir lancé un logiciel sur un marché qui était déjà très concurrentiel et pourtant, elle a déjà des clients. Bienvenue, Rebecca, sur My Marketing Podcast.

  • Speaker #0

    Merci, Sandy.

  • Speaker #1

    Tu sais que je vais te poser mille questions.

  • Speaker #0

    J'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, Rebecca, la particularité, c'est que nous, on travaille ensemble déjà depuis un bon moment. Et j'ai eu envie de te donner la parole parce que tu as un parcours qui, je pense, va intéresser énormément d'auditeurs de My Marketing Podcast puisque toi, tu es capable de nous dire Merci. toutes les étapes de ton produit, puisque c'est toi qui as eu l'idée, c'est toi qui as développé, et tu l'as développé d'une manière assez atypique. Je ne vais pas spoiler, puisque tu as notamment impliqué un panel d'experts, et tu vas également nous parler comment tu commercialises aujourd'hui ton CRM, ton logiciel SaaS, Ivenbiz, alors que tu n'es même pas du milieu de la ZEC. Arrête-moi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est totalement vrai ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Donc ma première question, Rebecca, moi je le sais, mais c'est souvent une question que les gens se posent, c'est comment on a l'idée, un jour ? de lancer quelque chose qui est quand même relativement ambitieux. On parle d'un logiciel pour des laboratoires pharmaceutiques. Comment toi, tu en es venue là ? En quelques mots, tu peux nous dire, est-ce que tu t'es élevée un matin disant Eureka ? Ou voilà, c'était un peu plus long ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'était assez rapide. J'ai eu la chance, moi, dans mon parcours, de travailler dans le milieu pharmaceutique. Et je suis rentrée à l'époque dans un petit laboratoire, dans une petite structure. Et j'ai eu à côté de moi un directeur bienveillant qui m'a permis de connaître les rouages de l'industrie pharmaceutique. Donc j'ai pu participer à plein de tâches, plein de missions au sein de mon laboratoire. Et une des missions qui m'a le plus attirée, on va dire, c'était de travailler en collaboration avec les visiteurs médicaux. Donc il faut savoir qu'un laboratoire pharmaceutique, pour assurer la promotion de ses produits, il a besoin d'une force commerciale, il a besoin de visiteurs médicaux. Et ces visiteurs médicaux, ils vont à la rencontre des professionnels de santé et ils vont assurer la promotion des produits.

  • Speaker #1

    Ce sont des commerciaux en fait ?

  • Speaker #0

    Ce sont, oui, des vrais commerciaux en fait. Et ces commerciaux, bien évidemment, ils ont besoin d'aide. parce qu'ils ont de larges secteurs et ils ont besoin d'être équipés, d'avoir des outils en fait. Parce qu'à un moment donné, on ne peut pas tout se rappeler dans sa tête de qui on a vu, qu'est-ce qu'on lui a présenté comme produit, qu'est-ce qu'il en a pensé. Donc, à un moment donné, on se pose la question de se dire, qu'est-ce qu'on met en place pour ces équipes commerciales ? Et à l'époque, on avait des tableaux Excel. C'est un peu limité et puis c'est surtout qu'on n'analyse pas des tableaux Excel. Donc, on se dit, on va trouver un logiciel. À l'époque, on commençait déjà à avoir les premiers logiciels. Soit vous avez la formule, et ça existe encore, c'est la formule générique, celle qui n'est pas très chère, et qu'on essaye un petit peu d'adapter. Et puis après, il y a la formule très chère, forcément, où là, c'est du sur-mesure. Donc à l'époque, on n'était pas une grosse structure et on décide de partir sur la formule générique. Et très vite, en fait, on fait un constat, c'est que les visiteurs médicaux, ils sont hyper déçus parce qu'ils ne s'y retrouvent pas du tout, ils trouvent que les chants ils sont pas adaptés à eux donc très vite, ils nous font remonter les informations. Ils nous disent qu'on n'est pas contents.

  • Speaker #1

    On n'est pas contents, j'imagine.

  • Speaker #0

    On n'est pas contents, on n'a pas envie d'utiliser cet outil. Qu'est-ce que vous nous avez mis entre les mains ? Déjà qu'ils n'avaient pas envie,

  • Speaker #1

    mais en plus, ce n'était pas adapté.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce qu'il faut savoir que des commerciaux, à la base, n'ont pas du tout envie d'aller dans l'informatique.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas que dans le secteur pharma,

  • Speaker #0

    c'est de manière générale. Donc, je vais voir mon directeur et je lui dis, on n'arrive pas au résultat qu'on veut. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'on veut, nous, c'est pouvoir les aider à travailler mieux sur le terrain. Et on n'y arrive pas parce qu'on ne récolte pas d'informations, parce qu'il trouve que mettre cette information-là, ça ne sert à rien. Il me dit, est-ce que tu as une solution, Rebecca ? Je lui dis, écoute, pourquoi pas travailler en partenariat avec notre prestataire informatique. et monter notre propre solution. Et il m'a dit, écoute, si tu te sens de le faire, banco, vas-y.

  • Speaker #1

    Il t'a fait confiance,

  • Speaker #0

    en tout cas. Il m'a fait confiance. On avait vraiment une étroite collaboration entre nous. Et c'est ça qui était sympa, en fait, dans ce labo-là, c'est qu'il y avait une vraie confiance, en fait.

  • Speaker #1

    OK. Et toi, qui n'as pas du tout un profil technique ?

  • Speaker #0

    Je travaille en collaboration avec la société, notre prestataire informatique, et on monte une solution. Très vite, donc, on l'a fait tester en interne. Donc, on monte. la structure de base qu'on connaît. Qu'est-ce qu'on met dans un CRM ? On met les contacts, on met ses visites, on met son agenda. Oui,

  • Speaker #1

    les fonctionnalités de base.

  • Speaker #0

    Les fonctionnalités de base. Donc, on part là-dessus et puis après, on le met dans la main des visiteurs médicaux. Qu'est-ce qui se passe ? On a les premiers retours. Donc, forcément, on améliore, on adapte pour avoir un vrai résultat.

  • Speaker #1

    Mais ils se mettent à l'utiliser quand même.

  • Speaker #0

    Mais ils se mettent à l'utiliser complètement parce que c'est ça l'idée. C'est aujourd'hui de se dire qu'il faut arriver à séduire. Les principaux utilisateurs et les principaux utilisateurs, il ne faut pas oublier que ce sont les visiteurs médicaux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, c'est un peu la problématique pour tous les CRM. Si les utilisateurs ne les utilisent pas, s'ils ne mettent pas de données dedans, ils ont des CRM vides et ils n'en font pas grand-chose. Complètement. Moi, je le vois chez nos clients. Il y en a certains, ils te disent, on a des CRM, ils ont des brutes de CRM, des leaders du marché. Alors, on ne parle pas forcément du Labo Pharma, mais ils te disent, en fait, il n'y a peut-être que 30 % de nos données qui sont dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    donc en fait c'est pas que le logiciel marche pas c'est qu'en fait Les gens n'ont pas envie.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas envie de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas adapté à leurs besoins, parce qu'ils ont peut-être l'impression d'être fliqués aussi. C'est quelque chose qui leur déplait.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et au final, il y a une grosse déperdition des données. Et toi, finalement, tu avais perçu ça et tu as créé l'origine un peu de Hive & Bees en te focalisant sur comment je récupère le plus de données possible.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut séduire les utilisateurs de base. et les utilisateurs de base, comme je te l'ai dit, c'est vraiment les visiteurs médicaux. Donc l'idée émane de là, de monter à Evenbiz et de se dire, OK, très bien, aujourd'hui, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut arriver à développer la solution qui va à la fois séduire les visiteurs médicaux, mais aussi les directeurs de vente, parce que malgré tout, ils sont juste au-dessus d'eux et ils sont une grande aide pour les visiteurs médicaux. Et puis, bien évidemment, après, les autres personnes du siège, les directeurs, les responsables compliants, aussi que tout le monde trouve un vrai attrait dans la solution.

  • Speaker #1

    Donc en fait, l'idée derrière de cette collecte de données, c'est que ça va permettre aux... directeurs des ventes et puis aux autres personnes qui sont à des niveaux plus stratégiques d'avoir des données qui sont non pas simplifiées mais faciles à aborder pour pouvoir prendre des meilleures décisions.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Au travers d'iVanBiz ce qu'on a mis en place, c'est qu'on a déjà aidé les visiteurs médicaux. On a mis en place déjà des tableaux au sein de l'outil qui sont juste des outils d'analyse mais surtout de lecture. C'est vraiment un travail déjà simplifié, mâché pour les visiteurs médicaux. Comme j'ai cette expérience de l'industrie pharmaceutique, je sais exactement les questions qu'on est amené à se poser en tant que visiteur médical et aussi en tant que directeur des ventes. Donc l'idée, en fait, au travers d'Ivanbiz, c'est de profiter de cette expérience, de la mettre à profit et de mettre en place ces fameuses statistiques, on va dire, une fois qu'on a collecté l'information, c'est d'aller l'analyser, mais non pas de demander aux visiteurs médicaux, déjà d'aller essayer de faire des tableaux croisés dynamiques en croisant les données pour essayer...

  • Speaker #1

    Tu t'es perdue là !

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, mais c'est comme ça que nous font, dans certains outils, c'est comme ça que ça se passe. Donc, j'entendais souvent, quand je rassemblais mon panel d'experts, on me demandait de sortir telle information. Alors, les visiteurs médicaux disaient, alors moi, je vais chercher le nom de mon médecin, le RPPS de mon médecin, la dernière fois où je l'ai vu, le nombre de fois où je l'ai vu. Je mets tout ça ensemble, je mixe ma salade et puis il n'y a rien qui arrive. Ah bah oui,

  • Speaker #1

    sans blague.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, je disais, effectivement, c'est un peu compliqué. Je me disais, déjà, ne serait-ce que de penser la structure d'un tableau, c'est déjà pas simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'en fait, toi, tu t'es dit comment on résout ce problème de redistribuer et retraiter la donnée et que ce ne soit pas à l'utilisateur de le faire.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et tu as dit un mot que je trouve plus intéressant, c'est le panel d'utilisateurs. Ça, on va en revenir juste après parce que ça fait partie des choses que je veux vraiment aborder aujourd'hui avec toi sur comment on construit un produit. Mais avant ça, moi, ce que j'entends, c'est que finalement, tu as une idée, mais ton idée est venue d'une connaissance approfondie de ton marché. Donc, tu savais.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais quand même bien vu...

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble à l'étude de marché.

  • Speaker #1

    C'est que du coup, toi, tu as commencé par faire une vraie étude de marché. C'est là où on a commencé d'ailleurs à travailler ensemble. Je t'avoue, tout le monde n'a pas cette idée-là dès le départ. Et c'était très rationnel de ta part de se dire, OK, je comprends mon marché, mais je veux le comprendre à fond. Et donc, on a fait ensemble cette étude de marché. Alors attention, je tiens à le dire, Rebecca a fait aussi beaucoup de recherches. Nous, on a surtout aidé à structurer et à déterminer quels étaient les angles, le positionnement et où est-ce qu'on allait se mettre sur le marché. Mais c'était vraiment une collaboration complète. Et du coup, toi, tu as identifié dans le positionnement que tu voulais adopter, parce que le marché est large et concurrentiel.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Comment tu as trouvé ton positionnement ? Tu t'es dit, on va aller se positionner sur quoi pour être différenciant ?

  • Speaker #0

    L'idée était justement de savoir quelles étaient les insatisfactions. Donc, au travers de l'étude de marché, on a interviewé un panel assez large. L'idée, c'était vraiment d'avoir un maximum d'informations sur ce qui se passait sur le marché. On a très vite tiré des conclusions parce que malgré tout, il n'y en a pas non plus beaucoup qui se lancent dans un CRM métier spécifique. C'est très facile aujourd'hui de trouver un CRM générique. Oui, mais trouver un CRM métier, ce n'est pas ça. Alors oui, il y en a. On en a fait le constat, il y en avait. Et c'était de se dire, OK, qu'est-ce qu'il propose ? Qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qui est moins bien ? Et tirer des conclusions et justement se dire, comment on va nous positionner avec IvanBiz ? Donc, le résultat, il est là. En général, ce qui revenait, c'était le fait que les outils étaient complexes. difficiles d'utilisation pour les commerciaux. Donc souvent, on leur met ces outils dans les mains, on les forme en 24-48 heures, on les envoie sur le terrain avec ces outils et ce n'est pas simple. Donc en général, ils nous disaient les outils sont complexes à prendre en main et puis si c'est complexe à prendre en main, forcément, c'est difficile d'aller mettre de la donnée dedans parce qu'on ne sait pas où mettre la donnée. Et ensuite, l'analyser, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est de croiser les données. Si on ne leur met pas déjà les tableaux, déjà tout fait. dans la main, c'est compliqué pour eux après de faire ce travail.

  • Speaker #1

    Je me souviens qu'il y avait un problème de qualité des données aussi.

  • Speaker #0

    Il y avait un problème de qualité des données parce que forcément, on ne sait pas toujours où mettre l'information dans l'outil. Donc, on en vient à se dire OK, qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui pour dire de trouver une solution qui soit intuitive ? Parce qu'aujourd'hui, ce qui remonte, c'est donc, comme on disait, c'était la complexité de l'outil pour les commerciaux qu'ils sont. Parce que eux, c'est pas leur travail d'aller passer une journée sur un ordinateur pour aller saisir des informations. Donc, il faut que ce soit fluide.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que souvent, ce sont des gens qui sont itinérants. Ce ne sont pas des gens derrière un bureau toute la journée, ce sont des gens qui ne sont pas sédentaires, qui passent une grande partie de leur journée en voiture. Je me souviens, quand on débriefait des entretiens, c'était « moi, j'ai passé ma journée en voiture, le soir, je rentre chez moi, j'ai autre chose à faire que de passer encore quatre heures à saisir mes données. »

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il faut se dire qu'il faut trouver un outil simple d'utilisation. Malgré tout, il faut qu'il soit facile.

  • Speaker #1

    Simple, rapide.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il soit facile pour eux et pratique. Donc l'idée, c'est de travailler vraiment sur ça avec Aivenviz.

  • Speaker #1

    Et c'est comme ça qu'en fait, sur le positionnement, on a... identifié, qui avait ce créneau à prendre sur la donnée facile à collecter, l'outil facile à utiliser. On en reviendra peut-être un peu plus tard, mais voilà. C'est vraiment le positionnement qui a été adopté. Et sans spoiler, c'était plutôt une bonne idée de le faire. Ok, donc en fait, moi ce que je voudrais que tu me dises, c'est que là, tu as étudié ton marché, et juste après, pour ceux qui nous écoutent, ils se disent « Ok, mais comment elle a fait passer entre j'ai l'idée, j'ai étudié mon marché, c'est de quoi ils ont besoin. Maintenant, il faut construire ce produit. Il faut construire ce logiciel. » Merci. Et je rappelle, tu n'es pas développeuse, tu n'es pas du milieu de la tech, tu sais juste très bien ce que tu veux, mais il va falloir passer par la carte.

  • Speaker #0

    Mais il faut l'écrire.

  • Speaker #1

    Alors il faut l'écrire, et on l'écrit dans un cahier des charges.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et là, prochaine étape, comment tu as fait ? Parce que ça, je t'assure qu'autour de moi, pour avoir eu plein de gens, c'est l'étape qui les bloque. Comment je passe de je sais ce que je veux à je matérialise la chose ?

  • Speaker #0

    C'est totalement vrai. C'est une étape compliquée.

  • Speaker #1

    Merci de le dire, de ne pas nous vendre du rêve non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est une étape compliquée et en toute sincérité, je ne l'avais pas mis dans mon schéma. Elle n'y était pas, cette thèse-là. C'est honnête,

  • Speaker #1

    merci.

  • Speaker #0

    Un jour, on me dit, c'est très bien, tu as une excellente idée, tu connais ton marché, tu sais ce que tu veux, mais il va falloir le rédiger. Là, je me dis, OK, très bien, mais on fait comment ? Il va falloir s'entourer d'une personne, parce que je n'avais pas les compétences pour dire de rédiger ça. Et sur mon parcours, je fais la connaissance d'Alexia Ribeiro, qui a l'habitude de rédiger des cahiers des charges. Et l'idée, c'est de la convaincre et de l'emmener avec moi. Et de lui dire, voilà, moi, j'ai une idée. et j'ai besoin de toi pour m'aider à la mettre sur papier. Donc, elle me dit, écoute, je suis très prise.

  • Speaker #1

    Oui, on le sait.

  • Speaker #0

    On le sait, elle travaille très, très bien et elle a de beaux clients. Il faut que tu arrives à me convaincre. Et si tu me convains, à ce moment-là, sur mon temps libre, on ira rédiger ce fameux cahier des charges. Donc, j'ai une grosse pression, bien évidemment. Je me dis, j'ai une petite heure pour la convaincre de l'embarquer avec moi. C'était ton premier pitch, en fait. Oui, c'était mon premier pitch. Et donc, je lui présente mon produit. J'avais vraiment, mon idée, elle était là. et il fallait qu'elle se concrétise. Je pense que je lui ai raconté une belle histoire parce qu'à la fin, elle me dit, c'est bon, je viens avec toi.

  • Speaker #1

    Alors, je vais t'arrêter parce que tu as dit un mot que j'adore. Tu as dit, j'ai raconté une belle histoire, l'importance du storytelling. Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers. On en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous parce qu'elle est très forte, elle est très sollicitée. Toi, tu voulais travailler avec des gens de très haut niveau. tu es allé raconter et pitcher déjà avec ton histoire. Et c'est ça que je trouve génial, c'est que tu as réussi à convertir la première personne à Avenpys, alors que ça n'existait pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. Donc, elle me dit, Ausha parce qu'on va faire ça en dehors de mes heures et on va travailler le soir, tard. Et pour la petite histoire, étant mère de famille, et puis elle aussi, elle avait sa vie perso, il fallait trouver un endroit pour nous réunir le soir jusqu'à tard. Et donc, pour la petite anecdote, on a travaillé dans la bijouterie de sa maman. Et on a rédigé ce cahier des charges, toutes les deux, main dans la main. Dans cette petite bijouterie, on a passé...

  • Speaker #1

    Plusieurs soirs par semaine.

  • Speaker #0

    Plusieurs soirs par semaine à le rédiger.

  • Speaker #1

    En même temps, regarde, à force d'être dans une bijouterie, vous avez créé un bijou quand même. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'était prémonitoire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'était... J'adore cette histoire parce que ça montre aussi que l'envers du décor, de ce que c'est que de monter un projet, on imagine toujours strasser paillettes, on imagine toujours des incubateurs de start-up, station F et tout. Ben non, il y a des super... produits, il y a des super logiciels, des SaaS qui détruisent leur marché, qui se font dans des conditions tout autres, loin des incubateurs, loin des... Je ne dis pas qu'il ne faut pas y aller, mais il y a d'autres manières de faire aussi. Oui,

  • Speaker #0

    il y a d'autres manières d'y arriver.

  • Speaker #1

    Ok, donc vous faites ce cahier des Charles et en plus, Alexia rejoint le capital d'Alec.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Le projet lui a tellement plu qu'elle est rentrée comme actionnaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il faut le dire aussi, il faut le signifier. T'avais ton premier actionnaire, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça vient à l'étape d'après ?

  • Speaker #0

    Et c'est très important d'être entouré. Et donc, bien évidemment, l'étape d'après, c'est faire un chiffrage de ce beau cahier des charges et après, d'aller lever des fonds.

  • Speaker #1

    Et toi, tu fais partie, on le sait, c'est pas facile de lever des fonds dans la tech quand t'en es une femme. Eh bien, tu es la preuve vivante que c'est possible.

  • Speaker #0

    On peut y arriver.

  • Speaker #1

    Après, est-ce que c'est facile ? Tu vas peut-être nous le dire, c'est facile ou pas. En tout cas, c'est possible.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est possible. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est passé. Parce que ça aussi, c'est une étape qui est très méconnue.

  • Speaker #0

    on nous montre toujours dans la presse alors là la prochaine étape après le mot cahier des charges on passe par business plan Donc, il faut travailler un business plan. On va aller voir son expert comptable et lui dire, voilà, il va falloir rédiger un business plan qu'on va présenter à des business angels. Parce que moi, personnellement, il fallait que je trouve des financiers. Et on passe par cette étape. C'est une étape qui n'est pas évidente du tout. Donc, on y va avec Alexia. On arrive à avoir des rendez-vous. Et très rapidement, on est agréablement surprise parce qu'on pensait que ça allait être bien plus compliqué que ça. On obtient des rendez-vous très rapidement. On explique notre business plan. Et là, au bout d'un mois, on a de la chance. On tombe sur l'investisseur. qui nous dit, Banco, je vous fais confiance, on y va.

  • Speaker #1

    Super, super bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    Alors là, on se dit que c'est trop facile. On se dit que c'est génial, c'est du rêve. On y croit, on met en place les équipes, parce que forcément, on avait déjà un petit peu une idée de nos équipes. Et on annonce la bonne nouvelle à tout le monde. On dit, ça y est, on démarre, on a notre premier financier, on y va. Et puis,

  • Speaker #1

    ça se passe pas comme prévu.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, c'est la déception. La première déception, c'est de se dire, OK, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas. et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident. Et puis, il faut aller dire aux personnes qui sont derrière, qui attendent, qui vous font confiance, il faut aller leur annoncer la nouvelle qu'on a perdu notre premier financier. Donc,

  • Speaker #1

    pour résumer, en fait, tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qui t'a dit j'y vais et qui, en fait, après, n'a jamais versé l'argent. Et en plus, n'a plus donné signe de vie. Et là,

  • Speaker #0

    il faut l'annoncer. C'est très dur. C'est dur pour toi ? C'est dur pour moi. Je l'encaisse parce qu'en tant que chef d'entreprise, il faut encaisser et c'est plus difficile d'aller avancer aux autres. Et donc, je me rappelle de ce jour-là avec Alexia où je lui ai dit, voilà, je dois t'annoncer quelque chose. Donc, au départ, on est contentes de se retrouver. On est là pour fêter, entre guillemets, quelque chose. Et puis, on prend notre premier verre. Et puis, elle me dit, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens bien au son de ta voix. Je te vois. Tu n'es pas comme d'habitude. Et donc là, je lui dis, écoute, il faut que je t'annonce quelque chose. On n'a plus de financier.

  • Speaker #1

    Il est parti.

  • Speaker #0

    Il donne plus de signes de vie. Il donne plus de signes de vie. On n'a plus de financier. Et là, je m'attends à sa réaction, de se lever et de dire « Bon, on arrête tout ! » Pas du tout, elle a une réaction très positive et que je n'oublierai jamais. Elle me dit… On va reprendre un verre ensemble et on va s'inscrire au concours de la Jeune Chambre économique de Monaco. On va montrer à Evenbiz une bonne fois pour toutes. Et c'est ce qu'on fait. On s'inscrit, on monte le dossier et on va à la Jeune Chambre économique. On monte sur scène et on est dans les finalistes. Et très belle expérience. Et j'ai envie de dire, ça nous a redonné de la plombe et de se dire, OK, on y retourne et on y va, on fonce.

  • Speaker #1

    Et de là, en fait, tu as retrouvé un investisseur derrière. Donc, ce qui montre quand même que l'idée, clairement, elle a un intérêt. Il y a des gens qui sont prêts à mettre de l'argent. Oui. celui-là il a vraiment mis de l'argent oui c'était pas un deuxième faux plan non mais moi j'apprécie en tout cas ta transparence parce que c'est vrai que souvent on a l'impression que c'est des parcours linéaires que tout s'est passé très facilement et très simplement et c'est vrai que c'est pas forcément le cas toi t'as pas peur de le dire moi je trouve que justement ça fait que quand on est un chef d'entreprise on augmente sa résilience alors c'est un mot un peu bullshit mais dans ton cas en tout cas c'est vrai moi j'ai tout vécu j'étais je me souviens sur Whatsapp je sais à quel point il y a eu des périodes qui ont été difficiles mais en tout cas tu t'es pas laissé abattre et le projet plaît et séduit, tu retrouves un investisseur qui investit plusieurs centaines de milliers d'euros pour te permettre de développer un produit à la hauteur de ce qu'est dans ce cahier des charges.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce qu'on voulait. On voulait vraiment monter le produit de rêve, celui qu'on avait imaginé et on a eu la chance d'avoir notre financier qui nous a suivi dans notre idée et vraiment de monter le produit jusqu'au bout. On n'est pas passé par ce qu'on appelle le MVP. On a vraiment monté la solution qu'on voulait et pas que moi. et pas que Alexia. C'est-à-dire qu'on a monté le produit que notre panel d'experts attendait.

  • Speaker #1

    Justement, parlons-en du développement produit puisque ça y est, tu as les sous, ils sont arrivés. Ce n'est pas le deuxième plan foireux qu'on te fait. Non,

  • Speaker #0

    cette fois-ci, on y va pour de vrai.

  • Speaker #1

    On y va pour de vrai. Et toi, tu as la particularité, tu as fait énormément d'entretiens pendant ton étude de marché, ça je m'en souviens, et c'est ce qui nous a beaucoup aidé d'ailleurs à positionner, à commencer à avoir des offres. À ce moment-là, on n'avait pas complètement les offres, mais on avait commencé à travailler dessus. Et là, tu crées ton panel pour faire comme sorte de co-création. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu t'y es prise pour faire ça ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, on a suivi le cahier des charges et on a été étape par étape. On a commencé à monter un premier module, donc c'était le module des contacts. Et à chaque fois... qu'on mettait en place un module. Ensuite, on le montrait à notre panel d'experts. Le panel d'experts était composé de visiteurs médicaux, de directeurs de vente, de responsables compliance parce que j'avais effectivement un certain nombre de connaissances dans le milieu et tout de suite, ils ont été emballés par l'idée de dire enfin, on nous écoute et enfin, on va pouvoir monter une solution qui va nous correspondre et ils étaient hyper motivés à l'idée de participer à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Sur tous les intérêts, moi, ce que je trouve génial, ce sont toutes toutes les personnes qui ont donné sur leur temps. Oui, c'était du volontariat. Elles ont eu envie de s'impliquer dans un projet parce qu'on leur demandait finalement jamais leur avis sur rien, surtout pas sur l'outil qu'ils utilisaient au quotidien. Et ce que je trouvais hyper pertinent, et je pense que ça, ça pourra aider les personnes qui ont peut-être ce projet et qui nous écoutent ou qui sont en poste dans une entreprise et qui voudraient avoir ce genre de projet, c'est qu'en fait, dans ton panel, tu n'avais pas que les utilisateurs finaux, les directeurs médicaux, tu avais aussi d'autres personnes qui dépendaient de comment ils allaient utiliser l'outil. Donc des directeurs des ventes, des personnes à compliance, des décideurs. parce que derrière, il faut questionner ses cibles. Il faut aussi savoir ce que les décideurs ont envie de voir. Et c'est ça qui était très, très malin. C'est que oui, tu as focussé sur l'utilisateur final, mais pas que. Il fallait aussi que ça plaise à d'autres postes clés de l'entreprise. Donc, je te laisse poursuivre. Du coup, comment tu as, par exemple, est-ce qu'il y avait une périodicité ? Comment tu collectais les retours ? Est-ce que c'était des groupes WhatsApp ? Comment ça se passait ?

  • Speaker #0

    C'était des vidéos ? Des vidéos.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, en plus, ils acceptaient de faire des vidéos.

  • Speaker #0

    Ils acceptaient de faire des vidéos. je montrais la solution, donc on montrait le module. Et une fois qu'on montrait le module, je leur faisais tester. Et donc tout de suite...

  • Speaker #1

    Donc tu analysais déjà le comportement, les usages...

  • Speaker #0

    Oui, à chaque module qu'on développait, on les faisait tester et on leur demandait ce qui allait, ce qui n'allait pas. Et moi, je voyais aussi la manière dont ils l'utilisaient pour voir si c'était compliqué ou pas. Parce que l'idée, c'était vraiment de travailler sur ce côté intuitivité.

  • Speaker #1

    Réduire au maximum les frictions à l'utilisation.

  • Speaker #0

    On a travaillé aussi avec une UXUI, Céline, qui nous a aidé à travailler sur le design. Parce que ce qui revenait aussi souvent, c'était, OK, les produits... sont complexes à utiliser, mais ils ne sont pas beaux.

  • Speaker #1

    C'est pas une question d'esthétique, c'est vraiment l'expérience d'utilisateur. Et on sait qu'aujourd'hui, dans le milieu des SaaS, si on veut se différencier, il faut offrir une expérience unique et différente et intuitive. Et donc toi, tu as directement fait le choix d'investir dans une collaboration avec une UXI.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais identifié le besoin.

  • Speaker #0

    J'avais vraiment identifié ce besoin. J'ai dit tant pis, on met de l'argent dans ce pôle-là, mais il faut le faire. Il faut vraiment qu'on travaille sur le graphisme de la solution. de ce qui existe aujourd'hui sur le marché. Il faut vraiment qu'on arrive à séduire nos utilisateurs.

  • Speaker #1

    C'est comme ça qu'est né finalement, puisqu'il y a une particularité dans EventBiz, sans être trop détaillée dans la discussion, mais c'est que tu as un système de widget qui n'existe pas dans les autres solutions et qui permet justement d'accéder plus facilement à, on va dire, les fonctions clés de manière beaucoup plus intuitive. Et ça, je sais très bien que ça a énormément...

  • Speaker #0

    Ça a beaucoup plu. Et c'était quelque chose qui revenait, en fait, au travers des études de marché, c'est-à-dire de la collecte d'informations dans une... une plateforme est très compliquée. Et forcément, quand on dit compliquée, le visiteur médical ne l'utilise pas. Donc, on a mis en place, effectivement, en page d'accueil, des widgets, ce sont des tableaux de bord, des indicateurs qui sont précieux pour les visiteurs médicaux pour collecter tout de suite l'information. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un visiteur médical qui monte dans sa voiture, qui n'a pas travaillé son secteur sur la semaine, parce qu'on sait tous, on a tous une vie de famille, ce n'est pas toujours évident, ils ont de larges secteurs, ça reste des commerciaux, ils passent beaucoup de temps dans leur voiture, ils ont pas travaillé au travers des... tableaux de bord qu'on leur a mis en page d'accueil, ils sont capables aujourd'hui de se dire, ok, aujourd'hui, je sais que je dois aller travailler sur tel secteur parce que tel secteur a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vraiment user first. C'est vraiment utilisateur en premier. Et ça, le fait de travailler avec un panel d'experts. Un panel d'experts, c'est surtout des utilisateurs. Ce n'est pas forcément des experts qui se disent, il faut faire ça. Mais c'était vraiment des gens soit vraiment terrain, soit qui utilisaient ce que les gens du terrain allaient collecter. Ça a permis de créer une solution positionnée sur l'ergonomie, la collecte de données et ce qui aujourd'hui... permet aux utilisateurs d'Ivanbiz de collecter probablement beaucoup plus de données qu'avec d'autres logiciels. Est-ce qu'il y avait un autre problème qui t'avait sauté aux yeux durant tes entretiens et sur lequel tu t'es focalisée ? Parce que ce qui est vraiment intéressant, je trouve, quand on construit une offre, quand on construit un produit, c'est de se dire à quel problème je m'adresse et qu'est-ce que je vais résoudre que les autres ne résolvent pas.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait un autre problème, effectivement, c'était la redondance de saisie. Alors, ce qui se passe, c'est que certains laboratoires décident, et je n'ai pas forcément la réponse, je ne sais pour quelle raison, décident de multiplier les outils. Donc, ils ont un outil de saisie de visite, un outil de saisie d'activité. Et donc, du coup, qu'est-ce qui se passe ? Forcément, on emmène le visiteur médical à faire de la redondance de saisie. Donc, le visiteur médical va à la fois saisir sur un outil les visites. Et puis en même temps, il va aller saisir sur un autre outil son activité.

  • Speaker #1

    Mais les mêmes données du coup.

  • Speaker #0

    Mais les mêmes données. D'accord. Donc du coup, c'est pour ça que je te dis, je n'ai pas la réponse. Je ne comprends pas pourquoi.

  • Speaker #1

    À mon avis, c'est parce qu'en fait, historiquement, ils prennent un outil, puis un autre, puis un autre pour répondre un peu plus à chaque besoin. Et du coup, ça fait une sorte de tambouille interne qui t'oblige à faire des doubles, triples, quadruples saisies sur certains outils.

  • Speaker #0

    Et ça, ça les fatigue. Ça les fatigue ? Ça les fatigue. L'idée, c'est comme je te disais, au travers de l'étude de marché, On a vu qu'il y avait la complexité. des solutions qui étaient existantes, les visiteurs médicaux avaient du mal à prendre en main. Il y avait ce côté manque d'intuitivité, manque d'ergonomie sur les solutions. Et puis, il y avait aussi ce travail à faire sur la redondance de saisie.

  • Speaker #1

    Qui fait perdre du temps.

  • Speaker #0

    Qui fait perdre beaucoup de temps aux commerciaux et de se dire, OK, alors à un moment donné, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place pour éviter cette redondance de saisie ? Et on a travaillé dessus aussi avec

  • Speaker #1

    Ivanbis. Pour adresser ce problème. Oui. Donc, le produit est développé, on va dire, à 90%. 80-90%. Et comme toute entreprise, je me suis dit maintenant, on va voir les premiers clients. Et ça, tu sais que c'est le truc le plus mystérieux, c'est comment je trouve mes premiers clients. Alors c'est vrai que dans le milieu du service, souvent, tu vas te dire, mes premiers clients, ça peut être mon réseau, ça peut être d'anciens employeurs. Mais quand on a un produit, parce que là, on parle vraiment d'un produit, d'un SaaS, quelque chose qui a été développé plusieurs mois, certes avec un panel, mais comment on va chercher ses premiers clients ?

  • Speaker #0

    On fait jouer ses relations.

  • Speaker #1

    D'accord, donc tu as joué le réseau.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer ! votre réseau. Regardez qui peut être, qui peut vous présenter quelqu'un, qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai travaillé mon réseau. J'avais de très bonnes relations avec mes anciens collègues. Et donc, quand j'ai montré l'outil, il faut dire aussi que j'avais une belle vitrine. J'avais des visiteurs médicaux qui avaient participé à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Ils représentaient eux-mêmes plusieurs labos en plus.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr. Et donc, du coup, ils avaient eux-mêmes envie d'en parler et de faire remonter l'information comme quoi un nouvel outil était sur le marché et qui, cette fois-ci, l'avait été pensée pour eux. Et donc, j'avoue que ce premier client, il est arrivé très vite.

  • Speaker #1

    Donc, je ne suis pas sûre qu'on puisse dévoiler son nom aujourd'hui parce qu'il y a des clauses de confidentialité. Est-ce qu'on peut dire que c'est un gros labo international dans les produits ophtalmiques, c'est ça qu'on dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, tout à fait. J'ai eu cette chance, ou peut-être pas. Parce que là,

  • Speaker #1

    je pense que tu as bossé pour.

  • Speaker #0

    J'ai bossé pour et puis le produit est beau. On l'a appelé bijou tout à l'heure et je pense qu'on peut le dire. Je n'ai pas eu trop de mal en fait. Une fois que je l'ai montré... On a vraiment trouvé un vrai attrait. Et pour avoir fait la formation auprès des visiteurs médicaux, ils n'ont pas eu du tout de mal à le prendre en main. Pour eux, ça a été vraiment une belle formation. Et je peux dire qu'en fait, ils n'ont pas eu de mal à l'utiliser.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    Le résultat était là.

  • Speaker #1

    Et puis, il faut voir que ce labo, moi, je pense qu'on n'achète pas un logiciel juste parce qu'il est beau, clairement pas. Ce n'est pas juste parce qu'il est beau. C'est parce qu'en fait, ils ont vu que ça répondait à leurs problèmes.

  • Speaker #0

    À leurs besoins.

  • Speaker #1

    À leurs besoins. C'était ce qu'ils recherchaient. donc c'est ce qu'on appelle l'adéquation produit-marqué. C'est OK, je n'avais pas trouvé de solution comme ça jusqu'à maintenant. Et eux, ils y sont allés cash, puisque tu as plusieurs dizaines d'utilisateurs au sein du labo. Ils n'ont pas juste pris deux licences. Ils ont dit on équipe tout le monde.

  • Speaker #0

    On équipe tout le monde.

  • Speaker #1

    Et ce qui se passe finalement, c'est que du fait de l'avoir pensé comme ça, l'adoption est très rapide.

  • Speaker #0

    Oui, je l'ai vu, je l'ai constaté moi-même, parce que c'est moi-même qui ai formé les équipes. Ça s'est très, très bien passé. C'est-à-dire que j'ai fait une formation. Ils ont pu l'utiliser en même temps que moi. Donc c'était vraiment sympa parce que du coup, ils ont pratiqué. C'est ça qui est important, ce n'est pas juste de faire une formation, de montrer les fonctionnalités, c'est la pratique. Et là, en fait, on s'est retrouvés un peu au moment où on faisait tester les modules. Et je me suis rendu compte qu'au final, ils prenaient l'outil en main très rapidement et très facilement. Ils allaient même plus vite que moi sur certaines choses, sur certaines étapes, parce que justement, on avait atteint notre objectif de dire, voilà, on a réussi à faire un produit pensé vraiment spécifiquement pour les utilisateurs.

  • Speaker #1

    Alors le produit, il a été pensé pour les utilisateurs. On sait que de ce côté-là, il n'y a aucun souci. Mais on sait aussi qu'il y a le produit et il y a l'offre. Et moi, je le dis souvent, l'ergonomie du produit, ce n'est pas forcément l'ergonomie de l'offre, parce que je vois souvent des très beaux produits, mais qui ont du mal à se vendre parce qu'on ne comprend pas quelle est l'offre. On ne comprend pas ce qu'il y a dedans, on ne comprend pas en quoi c'est différent des autres, le prix, qu'est-ce qu'il y a dedans. Et c'est vrai que pour commercialiser, c'est pas juste le produit qui doit être bien c'est d'avoir construit des offres qui correspondent à ce que le marché est le décideur Parce que là, ce qui prenne les décisions, ce n'est pas forcément les utilisateurs. Et ça, on l'avait bien bien travaillé ensemble d'ailleurs, pour construire des offres qui soient différenciantes et attractives, sans que ce soit non plus compromettant pour Evenbiz, évidemment. Et est-ce que tu peux nous dire comment tu as travaillé ?

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble.

  • Speaker #1

    On ne l'a pas fait au hasard. Il y avait quand même une vraie logique dedans. Je voudrais vraiment t'entendre sur le sujet.

  • Speaker #0

    Sur cette partie offre, on a pris en compte les besoins. Donc, pour adresser l'offre, on a fait ce fameux pack essentiel. Et dans ce pack essentiel, on a réuni les principaux besoins des équipes commerciales. Donc, effectivement, dedans, ils vont retrouver leur agenda, leurs contacts, leurs visites, leurs activités, les statistiques. Donc, ce module statistique qui fait très peur et qui, au final, sur Evenbiz, ne fait pas peur du tout puisqu'il est pensé pour eux et déjà conçu. Et donc, ça, c'est ce fameux pack essentiel. Et aujourd'hui, un visiteur médical, il n'a pas besoin de plus.

  • Speaker #1

    Et c'est ça qui est intéressant. C'est qu'en fait, si je peux résumer en propos marketing, c'est qu'en fait, cette première offre, c'est celle qui permet déjà d'avoir beaucoup de valeur. Nous, ce qu'on voulait éviter, je me souviens d'avoir des discussions avec toi, c'est d'avoir des offres où finalement, tu n'as que la moitié de la valeur. Donc, on a vraiment focalisé sur le problème, la première étape du problème et on doit la résoudre absolument. Et effectivement, il y a une autre offre complémentaire derrière si tu veux résoudre plus de problèmes, mais tu n'es pas obligé d'aller forcément prendre celle-là pour déjà commencer à résoudre le problème et collecter de la donnée. Parce que ça, je me souviens, c'était à toutes les étages. Peu importe ce que je choisis, il faut que le problème de la collecte de données soit résolu. Après, comment on traite la donnée ? Effectivement, il y a des offres supérieures qui vont t'aider à traiter cette donnée. Mais ce que je trouvais hyper intéressant dans ton approche, et dans ce travail de collaboration ensemble, c'est quelle est la première valeur qu'on peut apporter et qui fait que ça fera l'effet waouh. Et c'était le premier niveau. C'est-à-dire que même avec le premier niveau de Hive & Bees, on a l'effet waouh.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on a tout ce qu'il faut aujourd'hui pour satisfaire le visiteur médical. Et pas que le visiteur médical, son directeur de vente.

  • Speaker #1

    Mais il n'y a pas de déception.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de déception. Parce que ça m'est arrivé, parce que je l'ai vécu moi-même. J'ai participé moi aussi à l'achat de CRM. Et on vous montre le CRM avec toutes les fonctionnalités. Et on fait « Waouh ! » Il y a tout ça. Génial ! Il y a tout. Et puis après, vous l'achetez forcément. Et puis, vous n'avez pas forcément lu. Vous savez, c'est comme quand on vous fait les conditions de vente. Oui, on n'a pas lu toutes les petites lignes. On ne lit pas toutes les petites lignes parce que ça nous agace très rapidement. Et là, en fait, je prends mon téléphone et je dis « Mais ce que j'ai vu en formation, je ne le vois pas. » Ah ben non, c'est payant, c'est une option supplémentaire. Ah bon ? Ah ben oui, madame. Et donc, en fait, c'est la déception parce que vous pensez avoir acheté une Rolex et il y en a une Swatch.

  • Speaker #1

    Même si j'aime Swatch, attention, no fashion swatch.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi. Mais il n'y a pas tout. Il n'y a pas tout. Donc, on vous vend du rêve souvent. Et après, c'est la déception parce que vous vous rendez compte que finalement, vous n'avez que la moitié de ce que vous avez vu lors de la formation.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un parti pris. C'est vrai que nous, quand on travaille ensemble, c'est un parti pris de se dire, dès le premier étage, on a de la valeur qui répond déjà bien à un problème. Après, il y a un deuxième étage qui répond encore à un autre problème. Mais pas ce côté, il faut payer en plus ceci et ça en plus. Non,

  • Speaker #0

    je ne voulais pas. Je ne voulais pas aller là-dedans. Je voulais être honnête dès le départ. Et je pense que c'est important.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'a fait aussi, tu as eu ton premier client rapidement, parce qu'il s'est dit,

  • Speaker #0

    il y a un vrai travail de collaboration et de confiance qui se met en place.

  • Speaker #1

    Et sans dévoiler aussi toute la stratégie d'offre, parce que c'est vrai qu'on a quand même passé beaucoup de temps, c'est relativement complexe. Il y a aussi un autre point sur lequel on a travaillé, c'était ce qui était réapparu aussi de l'analyse concurrentielle, c'était que chez les autres, chez les concurrents, c'était assez op... pack sur la récupération des données, sur comment je faisais. Il y avait une grosse relation de dépendance à son fournisseur, à son prestataire, à son éditeur de logiciels. Et toi, tu as pris le parti d'offrir de l'indépendance à tes clients avec des administrateurs qui pouvaient gérer une grosse partie de l'administration du logiciel et pas simplement payer de la prestation. Et ça aussi, on se rend compte aujourd'hui que c'est un argument qui plaît beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un argument qui plaît beaucoup parce que pour chaque chose qu'on voulait modifier, dans l'outil, il fallait à chaque fois passer par l'éditeur de logiciel pour dire d'arriver à la modification.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça doit passer par des processus de validation qui ne sont pas validés, donc ça crée de la frustration chez les utilisateurs qui n'ont pas ce qu'il leur faut.

  • Speaker #0

    Et donc, par exemple, je te prends un exemple simple aussi. Moi, j'ai pris parti que leur base de contact leur appartienne et donc, ils la modifient eux-mêmes. Et chez certains de mes concurrents, la base de données, elle est commune. Et donc, quand un visiteur médical d'un certain laboratoire modifie une fiche, L'autre laboratoire ne peut pas la modifier parce que ce n'est pas passé par l'éditeur de logiciels. C'est une frustration terrible parce qu'au final, on a l'impression que le produit ne nous appartient pas. Et moi, j'ai pris parti de dire non. Il faut leur laisser un peu de liberté parce qu'aujourd'hui, les stratégies commerciales au sein des laboratoires, elles bougent très rapidement parce qu'il faut être à l'affût de son marché. Et donc, il faut à l'intérieur, on va dire, du laboratoire, trouver un administrateur, une personne qu'on va former et qui pourra adapter la solution au marché chez eux très rapidement. et sans créer de frustration comme tu disais.

  • Speaker #1

    Donc en fait, toi, tu as vraiment travaillé sur le côté le client a la souveraineté sur ses données.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important, je suis d'accord. C'est une grosse demande et aujourd'hui, comme tu dis, ils ont besoin de s'adapter tellement vite en termes de stratégie que si derrière l'outil n'est pas adaptable rapidement, tu perds en performance très rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et tu frustres tes équipes.

  • Speaker #1

    Et tu frustres tes équipes. Moi, je trouve ça hyper intéressant et merci de partager tout ça parce que voilà, on parle d'un marché qui est hyper confiant. concurrentiel, tu as probablement des concurrents qui vont écouter ce podcast, mais ce n'est pas grave, toi tu fais le choix de partager, donc moi j'apprécie beaucoup. Et si vous écoutez, vous vous rendez bien compte que une offre et un produit, ça ne se construit pas uniquement pour faire plaisir aux utilisateurs, même si c'était la première étape, mais c'est aussi pour que les décideurs derrière, ceux qui sont en charge de la stratégie, ils dépassent cette frustration de se dire, ok, j'ai créé un outil génial pour mes utilisateurs, mais finalement, moi, je suis pieds et poings liés, eux ils sont contents, mais pas moi. Non, tu as vraiment pensé à tous les niveaux de décision dans l'entreprise. Donc on l'a vu, c'est un super parcours. Aujourd'hui, il y a des clientes, on a tout retracé de l'idée à la commercialisation. Mais on a vu que ce n'était pas si simple, que les challenges sont là au quotidien. Et Rebecca, aujourd'hui, est-ce que tu peux nous dire quels sont les challenges du moment pour Ivanbees ? Puisque on le sait très bien, on a vu du début jusqu'à la commercialisation, mais c'est loin d'être fini cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une aventure qui continue, j'ai envie de te dire ça. Et qui prend du temps. Et qui prend du temps. Donc l'idée, c'est de continuer à développer l'image de Ivanbees. Bien évidemment, de mettre l'accent sur la prospection. Et pour conclure, de continuer à satisfaire nos premiers clients, ceux qui nous ont fait confiance. et de continuer, bien évidemment, le développement.

  • Speaker #1

    Merci, Rebecca, d'être venue au micro de My Marketing Podcast et d'avoir répondu à toutes ces questions. Je t'avais prévenue, tu as été mitraillée. Tu as bien tenu le coup, c'est cool. Je pense que ça a été utile, vraiment, aux personnes qui nous écoutent, qui se demandent comment on passe de zéro à un. De zéro. Alors, quand je dis un, c'est j'ai des clients. Un, c'est j'ai des clients. Parce que là, il y a deux, trois, quatre, cinq, dix, un million qui arrivent. De démystifier un peu ces parcours-là. et j'ai été ravie de te recevoir.

  • Speaker #0

    Je te remercie, Sandy.

  • Speaker #1

    Où est-ce qu'on peut te suivre, Rebecca ? Parce que tu es active, toi. On te voit sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn, principalement sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc, allez suivre Rebecca sur LinkedIn. N'hésitez pas à lui envoyer un message, d'ailleurs. Et pourquoi pas, j'ai envie de dire, si vous êtes, si vous avez des connexions dans les laboratoires pharmaceutiques, si vous avez envie de soutenir Rebecca, d'aller un peu plus loin et de faire suite à cet épisode. Merci à toi.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #2

    Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt !

Description

Lancer un logiciel SaaS sur un marché saturé… sans être du milieu de la tech, c'est ce qu'a réussi à faire Rebecca Vianello, fondatrice Hive & Bees - CRM dédié aux équipes commerciales des laboratoires pharmaceutiques.


Entrez dans les coulisses d'un CEO de la tech !


Rebecca raconte comment elle a conçu, financé et commercialisé un CRM métier… en partant de zéro.


Au programme :

  • Comment naît une idée de logiciel quand on n’est pas « de la tech »

  • Pourquoi son expérience dans l’industrie pharma a tout changé

  • Les étapes clés de sa validation marché (et l’intérêt d’un panel d’utilisateurs)

  • Comment elle a pitché et embarqué des talents de haut niveau

  • Son parcours de combattante pour convaincre des investisseurs

  • Le vrai rôle du storytelling dans une aventure entrepreneuriale

  • Et surtout : comment elle a créé un outil simple, utile et vraiment utilisé


A PROPOS DE L'INVITEE


____


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est la première déception, c'est de se dire « Ok, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. » Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident.

  • Speaker #1

    Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers, on en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer votre réseau. Regardez qui peut vous présenter quelqu'un. qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait. Oui. Vous cherchez des conseils marketing concrets, pragmatiques et actionnables pour développer votre entreprise dans la durée ? Bienvenue sur My Marketing Podcast. C'est Laurie et Sandy Giacobbi. On est spécialistes en marketing et entrepreneurs depuis 2010. Ici, vous trouverez les méthodes, les outils et les retours d'expérience de nos invités ainsi que les nôtres. Tout pour vous inspirer. et passer à l'action. Bonjour et bienvenue sur ce nouvel épisode de My Marketing Podcast. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Rebecca Villanello, CEO de Ivanbees, pour un épisode d'une série toute nouvelle sur My Marketing Podcast. Oui, aujourd'hui, on va vous présenter des CEOs et c'est Rebecca qui ouvre le bal pour nous parler de comment elle a construit, lancé, commercialisé un CRM. dédiée aux labos pharmaceutiques et aux visiteurs médicaux. Je ne vais pas spoiler, vous allez voir. Rebecca a la particularité d'avoir lancé un logiciel sur un marché qui était déjà très concurrentiel et pourtant, elle a déjà des clients. Bienvenue, Rebecca, sur My Marketing Podcast.

  • Speaker #0

    Merci, Sandy.

  • Speaker #1

    Tu sais que je vais te poser mille questions.

  • Speaker #0

    J'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, Rebecca, la particularité, c'est que nous, on travaille ensemble déjà depuis un bon moment. Et j'ai eu envie de te donner la parole parce que tu as un parcours qui, je pense, va intéresser énormément d'auditeurs de My Marketing Podcast puisque toi, tu es capable de nous dire Merci. toutes les étapes de ton produit, puisque c'est toi qui as eu l'idée, c'est toi qui as développé, et tu l'as développé d'une manière assez atypique. Je ne vais pas spoiler, puisque tu as notamment impliqué un panel d'experts, et tu vas également nous parler comment tu commercialises aujourd'hui ton CRM, ton logiciel SaaS, Ivenbiz, alors que tu n'es même pas du milieu de la ZEC. Arrête-moi.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est totalement vrai ce que tu dis.

  • Speaker #1

    Donc ma première question, Rebecca, moi je le sais, mais c'est souvent une question que les gens se posent, c'est comment on a l'idée, un jour ? de lancer quelque chose qui est quand même relativement ambitieux. On parle d'un logiciel pour des laboratoires pharmaceutiques. Comment toi, tu en es venue là ? En quelques mots, tu peux nous dire, est-ce que tu t'es élevée un matin disant Eureka ? Ou voilà, c'était un peu plus long ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'était assez rapide. J'ai eu la chance, moi, dans mon parcours, de travailler dans le milieu pharmaceutique. Et je suis rentrée à l'époque dans un petit laboratoire, dans une petite structure. Et j'ai eu à côté de moi un directeur bienveillant qui m'a permis de connaître les rouages de l'industrie pharmaceutique. Donc j'ai pu participer à plein de tâches, plein de missions au sein de mon laboratoire. Et une des missions qui m'a le plus attirée, on va dire, c'était de travailler en collaboration avec les visiteurs médicaux. Donc il faut savoir qu'un laboratoire pharmaceutique, pour assurer la promotion de ses produits, il a besoin d'une force commerciale, il a besoin de visiteurs médicaux. Et ces visiteurs médicaux, ils vont à la rencontre des professionnels de santé et ils vont assurer la promotion des produits.

  • Speaker #1

    Ce sont des commerciaux en fait ?

  • Speaker #0

    Ce sont, oui, des vrais commerciaux en fait. Et ces commerciaux, bien évidemment, ils ont besoin d'aide. parce qu'ils ont de larges secteurs et ils ont besoin d'être équipés, d'avoir des outils en fait. Parce qu'à un moment donné, on ne peut pas tout se rappeler dans sa tête de qui on a vu, qu'est-ce qu'on lui a présenté comme produit, qu'est-ce qu'il en a pensé. Donc, à un moment donné, on se pose la question de se dire, qu'est-ce qu'on met en place pour ces équipes commerciales ? Et à l'époque, on avait des tableaux Excel. C'est un peu limité et puis c'est surtout qu'on n'analyse pas des tableaux Excel. Donc, on se dit, on va trouver un logiciel. À l'époque, on commençait déjà à avoir les premiers logiciels. Soit vous avez la formule, et ça existe encore, c'est la formule générique, celle qui n'est pas très chère, et qu'on essaye un petit peu d'adapter. Et puis après, il y a la formule très chère, forcément, où là, c'est du sur-mesure. Donc à l'époque, on n'était pas une grosse structure et on décide de partir sur la formule générique. Et très vite, en fait, on fait un constat, c'est que les visiteurs médicaux, ils sont hyper déçus parce qu'ils ne s'y retrouvent pas du tout, ils trouvent que les chants ils sont pas adaptés à eux donc très vite, ils nous font remonter les informations. Ils nous disent qu'on n'est pas contents.

  • Speaker #1

    On n'est pas contents, j'imagine.

  • Speaker #0

    On n'est pas contents, on n'a pas envie d'utiliser cet outil. Qu'est-ce que vous nous avez mis entre les mains ? Déjà qu'ils n'avaient pas envie,

  • Speaker #1

    mais en plus, ce n'était pas adapté.

  • Speaker #0

    C'est ça, parce qu'il faut savoir que des commerciaux, à la base, n'ont pas du tout envie d'aller dans l'informatique.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas que dans le secteur pharma,

  • Speaker #0

    c'est de manière générale. Donc, je vais voir mon directeur et je lui dis, on n'arrive pas au résultat qu'on veut. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'on veut, nous, c'est pouvoir les aider à travailler mieux sur le terrain. Et on n'y arrive pas parce qu'on ne récolte pas d'informations, parce qu'il trouve que mettre cette information-là, ça ne sert à rien. Il me dit, est-ce que tu as une solution, Rebecca ? Je lui dis, écoute, pourquoi pas travailler en partenariat avec notre prestataire informatique. et monter notre propre solution. Et il m'a dit, écoute, si tu te sens de le faire, banco, vas-y.

  • Speaker #1

    Il t'a fait confiance,

  • Speaker #0

    en tout cas. Il m'a fait confiance. On avait vraiment une étroite collaboration entre nous. Et c'est ça qui était sympa, en fait, dans ce labo-là, c'est qu'il y avait une vraie confiance, en fait.

  • Speaker #1

    OK. Et toi, qui n'as pas du tout un profil technique ?

  • Speaker #0

    Je travaille en collaboration avec la société, notre prestataire informatique, et on monte une solution. Très vite, donc, on l'a fait tester en interne. Donc, on monte. la structure de base qu'on connaît. Qu'est-ce qu'on met dans un CRM ? On met les contacts, on met ses visites, on met son agenda. Oui,

  • Speaker #1

    les fonctionnalités de base.

  • Speaker #0

    Les fonctionnalités de base. Donc, on part là-dessus et puis après, on le met dans la main des visiteurs médicaux. Qu'est-ce qui se passe ? On a les premiers retours. Donc, forcément, on améliore, on adapte pour avoir un vrai résultat.

  • Speaker #1

    Mais ils se mettent à l'utiliser quand même.

  • Speaker #0

    Mais ils se mettent à l'utiliser complètement parce que c'est ça l'idée. C'est aujourd'hui de se dire qu'il faut arriver à séduire. Les principaux utilisateurs et les principaux utilisateurs, il ne faut pas oublier que ce sont les visiteurs médicaux.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, c'est un peu la problématique pour tous les CRM. Si les utilisateurs ne les utilisent pas, s'ils ne mettent pas de données dedans, ils ont des CRM vides et ils n'en font pas grand-chose. Complètement. Moi, je le vois chez nos clients. Il y en a certains, ils te disent, on a des CRM, ils ont des brutes de CRM, des leaders du marché. Alors, on ne parle pas forcément du Labo Pharma, mais ils te disent, en fait, il n'y a peut-être que 30 % de nos données qui sont dedans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    donc en fait c'est pas que le logiciel marche pas c'est qu'en fait Les gens n'ont pas envie.

  • Speaker #0

    Ils n'ont pas envie de l'utiliser.

  • Speaker #1

    Parce que ce n'est pas adapté à leurs besoins, parce qu'ils ont peut-être l'impression d'être fliqués aussi. C'est quelque chose qui leur déplait.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et au final, il y a une grosse déperdition des données. Et toi, finalement, tu avais perçu ça et tu as créé l'origine un peu de Hive & Bees en te focalisant sur comment je récupère le plus de données possible.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut séduire les utilisateurs de base. et les utilisateurs de base, comme je te l'ai dit, c'est vraiment les visiteurs médicaux. Donc l'idée émane de là, de monter à Evenbiz et de se dire, OK, très bien, aujourd'hui, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut arriver à développer la solution qui va à la fois séduire les visiteurs médicaux, mais aussi les directeurs de vente, parce que malgré tout, ils sont juste au-dessus d'eux et ils sont une grande aide pour les visiteurs médicaux. Et puis, bien évidemment, après, les autres personnes du siège, les directeurs, les responsables compliants, aussi que tout le monde trouve un vrai attrait dans la solution.

  • Speaker #1

    Donc en fait, l'idée derrière de cette collecte de données, c'est que ça va permettre aux... directeurs des ventes et puis aux autres personnes qui sont à des niveaux plus stratégiques d'avoir des données qui sont non pas simplifiées mais faciles à aborder pour pouvoir prendre des meilleures décisions.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Au travers d'iVanBiz ce qu'on a mis en place, c'est qu'on a déjà aidé les visiteurs médicaux. On a mis en place déjà des tableaux au sein de l'outil qui sont juste des outils d'analyse mais surtout de lecture. C'est vraiment un travail déjà simplifié, mâché pour les visiteurs médicaux. Comme j'ai cette expérience de l'industrie pharmaceutique, je sais exactement les questions qu'on est amené à se poser en tant que visiteur médical et aussi en tant que directeur des ventes. Donc l'idée, en fait, au travers d'Ivanbiz, c'est de profiter de cette expérience, de la mettre à profit et de mettre en place ces fameuses statistiques, on va dire, une fois qu'on a collecté l'information, c'est d'aller l'analyser, mais non pas de demander aux visiteurs médicaux, déjà d'aller essayer de faire des tableaux croisés dynamiques en croisant les données pour essayer...

  • Speaker #1

    Tu t'es perdue là !

  • Speaker #0

    Mais bien sûr, mais c'est comme ça que nous font, dans certains outils, c'est comme ça que ça se passe. Donc, j'entendais souvent, quand je rassemblais mon panel d'experts, on me demandait de sortir telle information. Alors, les visiteurs médicaux disaient, alors moi, je vais chercher le nom de mon médecin, le RPPS de mon médecin, la dernière fois où je l'ai vu, le nombre de fois où je l'ai vu. Je mets tout ça ensemble, je mixe ma salade et puis il n'y a rien qui arrive. Ah bah oui,

  • Speaker #1

    sans blague.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, je disais, effectivement, c'est un peu compliqué. Je me disais, déjà, ne serait-ce que de penser la structure d'un tableau, c'est déjà pas simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est qu'en fait, toi, tu t'es dit comment on résout ce problème de redistribuer et retraiter la donnée et que ce ne soit pas à l'utilisateur de le faire.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et tu as dit un mot que je trouve plus intéressant, c'est le panel d'utilisateurs. Ça, on va en revenir juste après parce que ça fait partie des choses que je veux vraiment aborder aujourd'hui avec toi sur comment on construit un produit. Mais avant ça, moi, ce que j'entends, c'est que finalement, tu as une idée, mais ton idée est venue d'une connaissance approfondie de ton marché. Donc, tu savais.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais quand même bien vu...

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble à l'étude de marché.

  • Speaker #1

    C'est que du coup, toi, tu as commencé par faire une vraie étude de marché. C'est là où on a commencé d'ailleurs à travailler ensemble. Je t'avoue, tout le monde n'a pas cette idée-là dès le départ. Et c'était très rationnel de ta part de se dire, OK, je comprends mon marché, mais je veux le comprendre à fond. Et donc, on a fait ensemble cette étude de marché. Alors attention, je tiens à le dire, Rebecca a fait aussi beaucoup de recherches. Nous, on a surtout aidé à structurer et à déterminer quels étaient les angles, le positionnement et où est-ce qu'on allait se mettre sur le marché. Mais c'était vraiment une collaboration complète. Et du coup, toi, tu as identifié dans le positionnement que tu voulais adopter, parce que le marché est large et concurrentiel.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Comment tu as trouvé ton positionnement ? Tu t'es dit, on va aller se positionner sur quoi pour être différenciant ?

  • Speaker #0

    L'idée était justement de savoir quelles étaient les insatisfactions. Donc, au travers de l'étude de marché, on a interviewé un panel assez large. L'idée, c'était vraiment d'avoir un maximum d'informations sur ce qui se passait sur le marché. On a très vite tiré des conclusions parce que malgré tout, il n'y en a pas non plus beaucoup qui se lancent dans un CRM métier spécifique. C'est très facile aujourd'hui de trouver un CRM générique. Oui, mais trouver un CRM métier, ce n'est pas ça. Alors oui, il y en a. On en a fait le constat, il y en avait. Et c'était de se dire, OK, qu'est-ce qu'il propose ? Qu'est-ce qui est bien ? Qu'est-ce qui est moins bien ? Et tirer des conclusions et justement se dire, comment on va nous positionner avec IvanBiz ? Donc, le résultat, il est là. En général, ce qui revenait, c'était le fait que les outils étaient complexes. difficiles d'utilisation pour les commerciaux. Donc souvent, on leur met ces outils dans les mains, on les forme en 24-48 heures, on les envoie sur le terrain avec ces outils et ce n'est pas simple. Donc en général, ils nous disaient les outils sont complexes à prendre en main et puis si c'est complexe à prendre en main, forcément, c'est difficile d'aller mettre de la donnée dedans parce qu'on ne sait pas où mettre la donnée. Et ensuite, l'analyser, c'est ce que je te disais tout à l'heure, c'est de croiser les données. Si on ne leur met pas déjà les tableaux, déjà tout fait. dans la main, c'est compliqué pour eux après de faire ce travail.

  • Speaker #1

    Je me souviens qu'il y avait un problème de qualité des données aussi.

  • Speaker #0

    Il y avait un problème de qualité des données parce que forcément, on ne sait pas toujours où mettre l'information dans l'outil. Donc, on en vient à se dire OK, qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui pour dire de trouver une solution qui soit intuitive ? Parce qu'aujourd'hui, ce qui remonte, c'est donc, comme on disait, c'était la complexité de l'outil pour les commerciaux qu'ils sont. Parce que eux, c'est pas leur travail d'aller passer une journée sur un ordinateur pour aller saisir des informations. Donc, il faut que ce soit fluide.

  • Speaker #1

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que souvent, ce sont des gens qui sont itinérants. Ce ne sont pas des gens derrière un bureau toute la journée, ce sont des gens qui ne sont pas sédentaires, qui passent une grande partie de leur journée en voiture. Je me souviens, quand on débriefait des entretiens, c'était « moi, j'ai passé ma journée en voiture, le soir, je rentre chez moi, j'ai autre chose à faire que de passer encore quatre heures à saisir mes données. »

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'il faut se dire qu'il faut trouver un outil simple d'utilisation. Malgré tout, il faut qu'il soit facile.

  • Speaker #1

    Simple, rapide.

  • Speaker #0

    Il faut qu'il soit facile pour eux et pratique. Donc l'idée, c'est de travailler vraiment sur ça avec Aivenviz.

  • Speaker #1

    Et c'est comme ça qu'en fait, sur le positionnement, on a... identifié, qui avait ce créneau à prendre sur la donnée facile à collecter, l'outil facile à utiliser. On en reviendra peut-être un peu plus tard, mais voilà. C'est vraiment le positionnement qui a été adopté. Et sans spoiler, c'était plutôt une bonne idée de le faire. Ok, donc en fait, moi ce que je voudrais que tu me dises, c'est que là, tu as étudié ton marché, et juste après, pour ceux qui nous écoutent, ils se disent « Ok, mais comment elle a fait passer entre j'ai l'idée, j'ai étudié mon marché, c'est de quoi ils ont besoin. Maintenant, il faut construire ce produit. Il faut construire ce logiciel. » Merci. Et je rappelle, tu n'es pas développeuse, tu n'es pas du milieu de la tech, tu sais juste très bien ce que tu veux, mais il va falloir passer par la carte.

  • Speaker #0

    Mais il faut l'écrire.

  • Speaker #1

    Alors il faut l'écrire, et on l'écrit dans un cahier des charges.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et là, prochaine étape, comment tu as fait ? Parce que ça, je t'assure qu'autour de moi, pour avoir eu plein de gens, c'est l'étape qui les bloque. Comment je passe de je sais ce que je veux à je matérialise la chose ?

  • Speaker #0

    C'est totalement vrai. C'est une étape compliquée.

  • Speaker #1

    Merci de le dire, de ne pas nous vendre du rêve non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est une étape compliquée et en toute sincérité, je ne l'avais pas mis dans mon schéma. Elle n'y était pas, cette thèse-là. C'est honnête,

  • Speaker #1

    merci.

  • Speaker #0

    Un jour, on me dit, c'est très bien, tu as une excellente idée, tu connais ton marché, tu sais ce que tu veux, mais il va falloir le rédiger. Là, je me dis, OK, très bien, mais on fait comment ? Il va falloir s'entourer d'une personne, parce que je n'avais pas les compétences pour dire de rédiger ça. Et sur mon parcours, je fais la connaissance d'Alexia Ribeiro, qui a l'habitude de rédiger des cahiers des charges. Et l'idée, c'est de la convaincre et de l'emmener avec moi. Et de lui dire, voilà, moi, j'ai une idée. et j'ai besoin de toi pour m'aider à la mettre sur papier. Donc, elle me dit, écoute, je suis très prise.

  • Speaker #1

    Oui, on le sait.

  • Speaker #0

    On le sait, elle travaille très, très bien et elle a de beaux clients. Il faut que tu arrives à me convaincre. Et si tu me convains, à ce moment-là, sur mon temps libre, on ira rédiger ce fameux cahier des charges. Donc, j'ai une grosse pression, bien évidemment. Je me dis, j'ai une petite heure pour la convaincre de l'embarquer avec moi. C'était ton premier pitch, en fait. Oui, c'était mon premier pitch. Et donc, je lui présente mon produit. J'avais vraiment, mon idée, elle était là. et il fallait qu'elle se concrétise. Je pense que je lui ai raconté une belle histoire parce qu'à la fin, elle me dit, c'est bon, je viens avec toi.

  • Speaker #1

    Alors, je vais t'arrêter parce que tu as dit un mot que j'adore. Tu as dit, j'ai raconté une belle histoire, l'importance du storytelling. Et le storytelling, ça commence là. Ce n'est pas que pour des financiers. On en parlera, il y a aussi les financiers et les investisseurs. Mais le storytelling, c'est aussi pour embarquer les talents, les personnes qu'on a envie de voir travailler avec nous parce qu'elle est très forte, elle est très sollicitée. Toi, tu voulais travailler avec des gens de très haut niveau. tu es allé raconter et pitcher déjà avec ton histoire. Et c'est ça que je trouve génial, c'est que tu as réussi à convertir la première personne à Avenpys, alors que ça n'existait pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout. Donc, elle me dit, Ausha parce qu'on va faire ça en dehors de mes heures et on va travailler le soir, tard. Et pour la petite histoire, étant mère de famille, et puis elle aussi, elle avait sa vie perso, il fallait trouver un endroit pour nous réunir le soir jusqu'à tard. Et donc, pour la petite anecdote, on a travaillé dans la bijouterie de sa maman. Et on a rédigé ce cahier des charges, toutes les deux, main dans la main. Dans cette petite bijouterie, on a passé...

  • Speaker #1

    Plusieurs soirs par semaine.

  • Speaker #0

    Plusieurs soirs par semaine à le rédiger.

  • Speaker #1

    En même temps, regarde, à force d'être dans une bijouterie, vous avez créé un bijou quand même. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'était prémonitoire. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'était... J'adore cette histoire parce que ça montre aussi que l'envers du décor, de ce que c'est que de monter un projet, on imagine toujours strasser paillettes, on imagine toujours des incubateurs de start-up, station F et tout. Ben non, il y a des super... produits, il y a des super logiciels, des SaaS qui détruisent leur marché, qui se font dans des conditions tout autres, loin des incubateurs, loin des... Je ne dis pas qu'il ne faut pas y aller, mais il y a d'autres manières de faire aussi. Oui,

  • Speaker #0

    il y a d'autres manières d'y arriver.

  • Speaker #1

    Ok, donc vous faites ce cahier des Charles et en plus, Alexia rejoint le capital d'Alec.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Le projet lui a tellement plu qu'elle est rentrée comme actionnaire.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc, il faut le dire aussi, il faut le signifier. T'avais ton premier actionnaire, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça vient à l'étape d'après ?

  • Speaker #0

    Et c'est très important d'être entouré. Et donc, bien évidemment, l'étape d'après, c'est faire un chiffrage de ce beau cahier des charges et après, d'aller lever des fonds.

  • Speaker #1

    Et toi, tu fais partie, on le sait, c'est pas facile de lever des fonds dans la tech quand t'en es une femme. Eh bien, tu es la preuve vivante que c'est possible.

  • Speaker #0

    On peut y arriver.

  • Speaker #1

    Après, est-ce que c'est facile ? Tu vas peut-être nous le dire, c'est facile ou pas. En tout cas, c'est possible.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est possible. Donc,

  • Speaker #1

    ça, c'est passé. Parce que ça aussi, c'est une étape qui est très méconnue.

  • Speaker #0

    on nous montre toujours dans la presse alors là la prochaine étape après le mot cahier des charges on passe par business plan Donc, il faut travailler un business plan. On va aller voir son expert comptable et lui dire, voilà, il va falloir rédiger un business plan qu'on va présenter à des business angels. Parce que moi, personnellement, il fallait que je trouve des financiers. Et on passe par cette étape. C'est une étape qui n'est pas évidente du tout. Donc, on y va avec Alexia. On arrive à avoir des rendez-vous. Et très rapidement, on est agréablement surprise parce qu'on pensait que ça allait être bien plus compliqué que ça. On obtient des rendez-vous très rapidement. On explique notre business plan. Et là, au bout d'un mois, on a de la chance. On tombe sur l'investisseur. qui nous dit, Banco, je vous fais confiance, on y va.

  • Speaker #1

    Super, super bonne nouvelle.

  • Speaker #0

    Alors là, on se dit que c'est trop facile. On se dit que c'est génial, c'est du rêve. On y croit, on met en place les équipes, parce que forcément, on avait déjà un petit peu une idée de nos équipes. Et on annonce la bonne nouvelle à tout le monde. On dit, ça y est, on démarre, on a notre premier financier, on y va. Et puis,

  • Speaker #1

    ça se passe pas comme prévu.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, c'est la déception. La première déception, c'est de se dire, OK, je vois bien qu'il ne se passe rien et que les finances n'arrivent pas. et que je n'ai plus de nouvelles de mon financier. Et là, c'est un coup dur. Il faut l'encaisser, ce n'est pas évident. Et puis, il faut aller dire aux personnes qui sont derrière, qui attendent, qui vous font confiance, il faut aller leur annoncer la nouvelle qu'on a perdu notre premier financier. Donc,

  • Speaker #1

    pour résumer, en fait, tu es tombée sur quelqu'un de malhonnête.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qui t'a dit j'y vais et qui, en fait, après, n'a jamais versé l'argent. Et en plus, n'a plus donné signe de vie. Et là,

  • Speaker #0

    il faut l'annoncer. C'est très dur. C'est dur pour toi ? C'est dur pour moi. Je l'encaisse parce qu'en tant que chef d'entreprise, il faut encaisser et c'est plus difficile d'aller avancer aux autres. Et donc, je me rappelle de ce jour-là avec Alexia où je lui ai dit, voilà, je dois t'annoncer quelque chose. Donc, au départ, on est contentes de se retrouver. On est là pour fêter, entre guillemets, quelque chose. Et puis, on prend notre premier verre. Et puis, elle me dit, il y a quelque chose qui ne va pas. Je sens bien au son de ta voix. Je te vois. Tu n'es pas comme d'habitude. Et donc là, je lui dis, écoute, il faut que je t'annonce quelque chose. On n'a plus de financier.

  • Speaker #1

    Il est parti.

  • Speaker #0

    Il donne plus de signes de vie. Il donne plus de signes de vie. On n'a plus de financier. Et là, je m'attends à sa réaction, de se lever et de dire « Bon, on arrête tout ! » Pas du tout, elle a une réaction très positive et que je n'oublierai jamais. Elle me dit… On va reprendre un verre ensemble et on va s'inscrire au concours de la Jeune Chambre économique de Monaco. On va montrer à Evenbiz une bonne fois pour toutes. Et c'est ce qu'on fait. On s'inscrit, on monte le dossier et on va à la Jeune Chambre économique. On monte sur scène et on est dans les finalistes. Et très belle expérience. Et j'ai envie de dire, ça nous a redonné de la plombe et de se dire, OK, on y retourne et on y va, on fonce.

  • Speaker #1

    Et de là, en fait, tu as retrouvé un investisseur derrière. Donc, ce qui montre quand même que l'idée, clairement, elle a un intérêt. Il y a des gens qui sont prêts à mettre de l'argent. Oui. celui-là il a vraiment mis de l'argent oui c'était pas un deuxième faux plan non mais moi j'apprécie en tout cas ta transparence parce que c'est vrai que souvent on a l'impression que c'est des parcours linéaires que tout s'est passé très facilement et très simplement et c'est vrai que c'est pas forcément le cas toi t'as pas peur de le dire moi je trouve que justement ça fait que quand on est un chef d'entreprise on augmente sa résilience alors c'est un mot un peu bullshit mais dans ton cas en tout cas c'est vrai moi j'ai tout vécu j'étais je me souviens sur Whatsapp je sais à quel point il y a eu des périodes qui ont été difficiles mais en tout cas tu t'es pas laissé abattre et le projet plaît et séduit, tu retrouves un investisseur qui investit plusieurs centaines de milliers d'euros pour te permettre de développer un produit à la hauteur de ce qu'est dans ce cahier des charges.

  • Speaker #0

    C'est exactement ce qu'on voulait. On voulait vraiment monter le produit de rêve, celui qu'on avait imaginé et on a eu la chance d'avoir notre financier qui nous a suivi dans notre idée et vraiment de monter le produit jusqu'au bout. On n'est pas passé par ce qu'on appelle le MVP. On a vraiment monté la solution qu'on voulait et pas que moi. et pas que Alexia. C'est-à-dire qu'on a monté le produit que notre panel d'experts attendait.

  • Speaker #1

    Justement, parlons-en du développement produit puisque ça y est, tu as les sous, ils sont arrivés. Ce n'est pas le deuxième plan foireux qu'on te fait. Non,

  • Speaker #0

    cette fois-ci, on y va pour de vrai.

  • Speaker #1

    On y va pour de vrai. Et toi, tu as la particularité, tu as fait énormément d'entretiens pendant ton étude de marché, ça je m'en souviens, et c'est ce qui nous a beaucoup aidé d'ailleurs à positionner, à commencer à avoir des offres. À ce moment-là, on n'avait pas complètement les offres, mais on avait commencé à travailler dessus. Et là, tu crées ton panel pour faire comme sorte de co-création. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu t'y es prise pour faire ça ?

  • Speaker #0

    Bien sûr. Alors, on a suivi le cahier des charges et on a été étape par étape. On a commencé à monter un premier module, donc c'était le module des contacts. Et à chaque fois... qu'on mettait en place un module. Ensuite, on le montrait à notre panel d'experts. Le panel d'experts était composé de visiteurs médicaux, de directeurs de vente, de responsables compliance parce que j'avais effectivement un certain nombre de connaissances dans le milieu et tout de suite, ils ont été emballés par l'idée de dire enfin, on nous écoute et enfin, on va pouvoir monter une solution qui va nous correspondre et ils étaient hyper motivés à l'idée de participer à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Sur tous les intérêts, moi, ce que je trouve génial, ce sont toutes toutes les personnes qui ont donné sur leur temps. Oui, c'était du volontariat. Elles ont eu envie de s'impliquer dans un projet parce qu'on leur demandait finalement jamais leur avis sur rien, surtout pas sur l'outil qu'ils utilisaient au quotidien. Et ce que je trouvais hyper pertinent, et je pense que ça, ça pourra aider les personnes qui ont peut-être ce projet et qui nous écoutent ou qui sont en poste dans une entreprise et qui voudraient avoir ce genre de projet, c'est qu'en fait, dans ton panel, tu n'avais pas que les utilisateurs finaux, les directeurs médicaux, tu avais aussi d'autres personnes qui dépendaient de comment ils allaient utiliser l'outil. Donc des directeurs des ventes, des personnes à compliance, des décideurs. parce que derrière, il faut questionner ses cibles. Il faut aussi savoir ce que les décideurs ont envie de voir. Et c'est ça qui était très, très malin. C'est que oui, tu as focussé sur l'utilisateur final, mais pas que. Il fallait aussi que ça plaise à d'autres postes clés de l'entreprise. Donc, je te laisse poursuivre. Du coup, comment tu as, par exemple, est-ce qu'il y avait une périodicité ? Comment tu collectais les retours ? Est-ce que c'était des groupes WhatsApp ? Comment ça se passait ?

  • Speaker #0

    C'était des vidéos ? Des vidéos.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc, en plus, ils acceptaient de faire des vidéos.

  • Speaker #0

    Ils acceptaient de faire des vidéos. je montrais la solution, donc on montrait le module. Et une fois qu'on montrait le module, je leur faisais tester. Et donc tout de suite...

  • Speaker #1

    Donc tu analysais déjà le comportement, les usages...

  • Speaker #0

    Oui, à chaque module qu'on développait, on les faisait tester et on leur demandait ce qui allait, ce qui n'allait pas. Et moi, je voyais aussi la manière dont ils l'utilisaient pour voir si c'était compliqué ou pas. Parce que l'idée, c'était vraiment de travailler sur ce côté intuitivité.

  • Speaker #1

    Réduire au maximum les frictions à l'utilisation.

  • Speaker #0

    On a travaillé aussi avec une UXUI, Céline, qui nous a aidé à travailler sur le design. Parce que ce qui revenait aussi souvent, c'était, OK, les produits... sont complexes à utiliser, mais ils ne sont pas beaux.

  • Speaker #1

    C'est pas une question d'esthétique, c'est vraiment l'expérience d'utilisateur. Et on sait qu'aujourd'hui, dans le milieu des SaaS, si on veut se différencier, il faut offrir une expérience unique et différente et intuitive. Et donc toi, tu as directement fait le choix d'investir dans une collaboration avec une UXI.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tu avais identifié le besoin.

  • Speaker #0

    J'avais vraiment identifié ce besoin. J'ai dit tant pis, on met de l'argent dans ce pôle-là, mais il faut le faire. Il faut vraiment qu'on travaille sur le graphisme de la solution. de ce qui existe aujourd'hui sur le marché. Il faut vraiment qu'on arrive à séduire nos utilisateurs.

  • Speaker #1

    C'est comme ça qu'est né finalement, puisqu'il y a une particularité dans EventBiz, sans être trop détaillée dans la discussion, mais c'est que tu as un système de widget qui n'existe pas dans les autres solutions et qui permet justement d'accéder plus facilement à, on va dire, les fonctions clés de manière beaucoup plus intuitive. Et ça, je sais très bien que ça a énormément...

  • Speaker #0

    Ça a beaucoup plu. Et c'était quelque chose qui revenait, en fait, au travers des études de marché, c'est-à-dire de la collecte d'informations dans une... une plateforme est très compliquée. Et forcément, quand on dit compliquée, le visiteur médical ne l'utilise pas. Donc, on a mis en place, effectivement, en page d'accueil, des widgets, ce sont des tableaux de bord, des indicateurs qui sont précieux pour les visiteurs médicaux pour collecter tout de suite l'information. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un visiteur médical qui monte dans sa voiture, qui n'a pas travaillé son secteur sur la semaine, parce qu'on sait tous, on a tous une vie de famille, ce n'est pas toujours évident, ils ont de larges secteurs, ça reste des commerciaux, ils passent beaucoup de temps dans leur voiture, ils ont pas travaillé au travers des... tableaux de bord qu'on leur a mis en page d'accueil, ils sont capables aujourd'hui de se dire, ok, aujourd'hui, je sais que je dois aller travailler sur tel secteur parce que tel secteur a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vraiment user first. C'est vraiment utilisateur en premier. Et ça, le fait de travailler avec un panel d'experts. Un panel d'experts, c'est surtout des utilisateurs. Ce n'est pas forcément des experts qui se disent, il faut faire ça. Mais c'était vraiment des gens soit vraiment terrain, soit qui utilisaient ce que les gens du terrain allaient collecter. Ça a permis de créer une solution positionnée sur l'ergonomie, la collecte de données et ce qui aujourd'hui... permet aux utilisateurs d'Ivanbiz de collecter probablement beaucoup plus de données qu'avec d'autres logiciels. Est-ce qu'il y avait un autre problème qui t'avait sauté aux yeux durant tes entretiens et sur lequel tu t'es focalisée ? Parce que ce qui est vraiment intéressant, je trouve, quand on construit une offre, quand on construit un produit, c'est de se dire à quel problème je m'adresse et qu'est-ce que je vais résoudre que les autres ne résolvent pas.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait un autre problème, effectivement, c'était la redondance de saisie. Alors, ce qui se passe, c'est que certains laboratoires décident, et je n'ai pas forcément la réponse, je ne sais pour quelle raison, décident de multiplier les outils. Donc, ils ont un outil de saisie de visite, un outil de saisie d'activité. Et donc, du coup, qu'est-ce qui se passe ? Forcément, on emmène le visiteur médical à faire de la redondance de saisie. Donc, le visiteur médical va à la fois saisir sur un outil les visites. Et puis en même temps, il va aller saisir sur un autre outil son activité.

  • Speaker #1

    Mais les mêmes données du coup.

  • Speaker #0

    Mais les mêmes données. D'accord. Donc du coup, c'est pour ça que je te dis, je n'ai pas la réponse. Je ne comprends pas pourquoi.

  • Speaker #1

    À mon avis, c'est parce qu'en fait, historiquement, ils prennent un outil, puis un autre, puis un autre pour répondre un peu plus à chaque besoin. Et du coup, ça fait une sorte de tambouille interne qui t'oblige à faire des doubles, triples, quadruples saisies sur certains outils.

  • Speaker #0

    Et ça, ça les fatigue. Ça les fatigue ? Ça les fatigue. L'idée, c'est comme je te disais, au travers de l'étude de marché, On a vu qu'il y avait la complexité. des solutions qui étaient existantes, les visiteurs médicaux avaient du mal à prendre en main. Il y avait ce côté manque d'intuitivité, manque d'ergonomie sur les solutions. Et puis, il y avait aussi ce travail à faire sur la redondance de saisie.

  • Speaker #1

    Qui fait perdre du temps.

  • Speaker #0

    Qui fait perdre beaucoup de temps aux commerciaux et de se dire, OK, alors à un moment donné, qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on met en place pour éviter cette redondance de saisie ? Et on a travaillé dessus aussi avec

  • Speaker #1

    Ivanbis. Pour adresser ce problème. Oui. Donc, le produit est développé, on va dire, à 90%. 80-90%. Et comme toute entreprise, je me suis dit maintenant, on va voir les premiers clients. Et ça, tu sais que c'est le truc le plus mystérieux, c'est comment je trouve mes premiers clients. Alors c'est vrai que dans le milieu du service, souvent, tu vas te dire, mes premiers clients, ça peut être mon réseau, ça peut être d'anciens employeurs. Mais quand on a un produit, parce que là, on parle vraiment d'un produit, d'un SaaS, quelque chose qui a été développé plusieurs mois, certes avec un panel, mais comment on va chercher ses premiers clients ?

  • Speaker #0

    On fait jouer ses relations.

  • Speaker #1

    D'accord, donc tu as joué le réseau.

  • Speaker #0

    J'ai joué le réseau.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est clairement une leçon que tout le monde peut garder en tête. Faites jouer ! votre réseau. Regardez qui peut être, qui peut vous présenter quelqu'un, qui peut être éligible. Donc, toi, c'est ce que tu as fait.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai travaillé mon réseau. J'avais de très bonnes relations avec mes anciens collègues. Et donc, quand j'ai montré l'outil, il faut dire aussi que j'avais une belle vitrine. J'avais des visiteurs médicaux qui avaient participé à l'élaboration du produit.

  • Speaker #1

    Ils représentaient eux-mêmes plusieurs labos en plus.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr. Et donc, du coup, ils avaient eux-mêmes envie d'en parler et de faire remonter l'information comme quoi un nouvel outil était sur le marché et qui, cette fois-ci, l'avait été pensée pour eux. Et donc, j'avoue que ce premier client, il est arrivé très vite.

  • Speaker #1

    Donc, je ne suis pas sûre qu'on puisse dévoiler son nom aujourd'hui parce qu'il y a des clauses de confidentialité. Est-ce qu'on peut dire que c'est un gros labo international dans les produits ophtalmiques, c'est ça qu'on dit ?

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, tout à fait. J'ai eu cette chance, ou peut-être pas. Parce que là,

  • Speaker #1

    je pense que tu as bossé pour.

  • Speaker #0

    J'ai bossé pour et puis le produit est beau. On l'a appelé bijou tout à l'heure et je pense qu'on peut le dire. Je n'ai pas eu trop de mal en fait. Une fois que je l'ai montré... On a vraiment trouvé un vrai attrait. Et pour avoir fait la formation auprès des visiteurs médicaux, ils n'ont pas eu du tout de mal à le prendre en main. Pour eux, ça a été vraiment une belle formation. Et je peux dire qu'en fait, ils n'ont pas eu de mal à l'utiliser.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça, c'est...

  • Speaker #0

    Le résultat était là.

  • Speaker #1

    Et puis, il faut voir que ce labo, moi, je pense qu'on n'achète pas un logiciel juste parce qu'il est beau, clairement pas. Ce n'est pas juste parce qu'il est beau. C'est parce qu'en fait, ils ont vu que ça répondait à leurs problèmes.

  • Speaker #0

    À leurs besoins.

  • Speaker #1

    À leurs besoins. C'était ce qu'ils recherchaient. donc c'est ce qu'on appelle l'adéquation produit-marqué. C'est OK, je n'avais pas trouvé de solution comme ça jusqu'à maintenant. Et eux, ils y sont allés cash, puisque tu as plusieurs dizaines d'utilisateurs au sein du labo. Ils n'ont pas juste pris deux licences. Ils ont dit on équipe tout le monde.

  • Speaker #0

    On équipe tout le monde.

  • Speaker #1

    Et ce qui se passe finalement, c'est que du fait de l'avoir pensé comme ça, l'adoption est très rapide.

  • Speaker #0

    Oui, je l'ai vu, je l'ai constaté moi-même, parce que c'est moi-même qui ai formé les équipes. Ça s'est très, très bien passé. C'est-à-dire que j'ai fait une formation. Ils ont pu l'utiliser en même temps que moi. Donc c'était vraiment sympa parce que du coup, ils ont pratiqué. C'est ça qui est important, ce n'est pas juste de faire une formation, de montrer les fonctionnalités, c'est la pratique. Et là, en fait, on s'est retrouvés un peu au moment où on faisait tester les modules. Et je me suis rendu compte qu'au final, ils prenaient l'outil en main très rapidement et très facilement. Ils allaient même plus vite que moi sur certaines choses, sur certaines étapes, parce que justement, on avait atteint notre objectif de dire, voilà, on a réussi à faire un produit pensé vraiment spécifiquement pour les utilisateurs.

  • Speaker #1

    Alors le produit, il a été pensé pour les utilisateurs. On sait que de ce côté-là, il n'y a aucun souci. Mais on sait aussi qu'il y a le produit et il y a l'offre. Et moi, je le dis souvent, l'ergonomie du produit, ce n'est pas forcément l'ergonomie de l'offre, parce que je vois souvent des très beaux produits, mais qui ont du mal à se vendre parce qu'on ne comprend pas quelle est l'offre. On ne comprend pas ce qu'il y a dedans, on ne comprend pas en quoi c'est différent des autres, le prix, qu'est-ce qu'il y a dedans. Et c'est vrai que pour commercialiser, c'est pas juste le produit qui doit être bien c'est d'avoir construit des offres qui correspondent à ce que le marché est le décideur Parce que là, ce qui prenne les décisions, ce n'est pas forcément les utilisateurs. Et ça, on l'avait bien bien travaillé ensemble d'ailleurs, pour construire des offres qui soient différenciantes et attractives, sans que ce soit non plus compromettant pour Evenbiz, évidemment. Et est-ce que tu peux nous dire comment tu as travaillé ?

  • Speaker #0

    On a travaillé ensemble.

  • Speaker #1

    On ne l'a pas fait au hasard. Il y avait quand même une vraie logique dedans. Je voudrais vraiment t'entendre sur le sujet.

  • Speaker #0

    Sur cette partie offre, on a pris en compte les besoins. Donc, pour adresser l'offre, on a fait ce fameux pack essentiel. Et dans ce pack essentiel, on a réuni les principaux besoins des équipes commerciales. Donc, effectivement, dedans, ils vont retrouver leur agenda, leurs contacts, leurs visites, leurs activités, les statistiques. Donc, ce module statistique qui fait très peur et qui, au final, sur Evenbiz, ne fait pas peur du tout puisqu'il est pensé pour eux et déjà conçu. Et donc, ça, c'est ce fameux pack essentiel. Et aujourd'hui, un visiteur médical, il n'a pas besoin de plus.

  • Speaker #1

    Et c'est ça qui est intéressant. C'est qu'en fait, si je peux résumer en propos marketing, c'est qu'en fait, cette première offre, c'est celle qui permet déjà d'avoir beaucoup de valeur. Nous, ce qu'on voulait éviter, je me souviens d'avoir des discussions avec toi, c'est d'avoir des offres où finalement, tu n'as que la moitié de la valeur. Donc, on a vraiment focalisé sur le problème, la première étape du problème et on doit la résoudre absolument. Et effectivement, il y a une autre offre complémentaire derrière si tu veux résoudre plus de problèmes, mais tu n'es pas obligé d'aller forcément prendre celle-là pour déjà commencer à résoudre le problème et collecter de la donnée. Parce que ça, je me souviens, c'était à toutes les étages. Peu importe ce que je choisis, il faut que le problème de la collecte de données soit résolu. Après, comment on traite la donnée ? Effectivement, il y a des offres supérieures qui vont t'aider à traiter cette donnée. Mais ce que je trouvais hyper intéressant dans ton approche, et dans ce travail de collaboration ensemble, c'est quelle est la première valeur qu'on peut apporter et qui fait que ça fera l'effet waouh. Et c'était le premier niveau. C'est-à-dire que même avec le premier niveau de Hive & Bees, on a l'effet waouh.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'on a tout ce qu'il faut aujourd'hui pour satisfaire le visiteur médical. Et pas que le visiteur médical, son directeur de vente.

  • Speaker #1

    Mais il n'y a pas de déception.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de déception. Parce que ça m'est arrivé, parce que je l'ai vécu moi-même. J'ai participé moi aussi à l'achat de CRM. Et on vous montre le CRM avec toutes les fonctionnalités. Et on fait « Waouh ! » Il y a tout ça. Génial ! Il y a tout. Et puis après, vous l'achetez forcément. Et puis, vous n'avez pas forcément lu. Vous savez, c'est comme quand on vous fait les conditions de vente. Oui, on n'a pas lu toutes les petites lignes. On ne lit pas toutes les petites lignes parce que ça nous agace très rapidement. Et là, en fait, je prends mon téléphone et je dis « Mais ce que j'ai vu en formation, je ne le vois pas. » Ah ben non, c'est payant, c'est une option supplémentaire. Ah bon ? Ah ben oui, madame. Et donc, en fait, c'est la déception parce que vous pensez avoir acheté une Rolex et il y en a une Swatch.

  • Speaker #1

    Même si j'aime Swatch, attention, no fashion swatch.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup aussi. Mais il n'y a pas tout. Il n'y a pas tout. Donc, on vous vend du rêve souvent. Et après, c'est la déception parce que vous vous rendez compte que finalement, vous n'avez que la moitié de ce que vous avez vu lors de la formation.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un parti pris. C'est vrai que nous, quand on travaille ensemble, c'est un parti pris de se dire, dès le premier étage, on a de la valeur qui répond déjà bien à un problème. Après, il y a un deuxième étage qui répond encore à un autre problème. Mais pas ce côté, il faut payer en plus ceci et ça en plus. Non,

  • Speaker #0

    je ne voulais pas. Je ne voulais pas aller là-dedans. Je voulais être honnête dès le départ. Et je pense que c'est important.

  • Speaker #1

    Et c'est ce qu'a fait aussi, tu as eu ton premier client rapidement, parce qu'il s'est dit,

  • Speaker #0

    il y a un vrai travail de collaboration et de confiance qui se met en place.

  • Speaker #1

    Et sans dévoiler aussi toute la stratégie d'offre, parce que c'est vrai qu'on a quand même passé beaucoup de temps, c'est relativement complexe. Il y a aussi un autre point sur lequel on a travaillé, c'était ce qui était réapparu aussi de l'analyse concurrentielle, c'était que chez les autres, chez les concurrents, c'était assez op... pack sur la récupération des données, sur comment je faisais. Il y avait une grosse relation de dépendance à son fournisseur, à son prestataire, à son éditeur de logiciels. Et toi, tu as pris le parti d'offrir de l'indépendance à tes clients avec des administrateurs qui pouvaient gérer une grosse partie de l'administration du logiciel et pas simplement payer de la prestation. Et ça aussi, on se rend compte aujourd'hui que c'est un argument qui plaît beaucoup.

  • Speaker #0

    C'est un argument qui plaît beaucoup parce que pour chaque chose qu'on voulait modifier, dans l'outil, il fallait à chaque fois passer par l'éditeur de logiciel pour dire d'arriver à la modification.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça doit passer par des processus de validation qui ne sont pas validés, donc ça crée de la frustration chez les utilisateurs qui n'ont pas ce qu'il leur faut.

  • Speaker #0

    Et donc, par exemple, je te prends un exemple simple aussi. Moi, j'ai pris parti que leur base de contact leur appartienne et donc, ils la modifient eux-mêmes. Et chez certains de mes concurrents, la base de données, elle est commune. Et donc, quand un visiteur médical d'un certain laboratoire modifie une fiche, L'autre laboratoire ne peut pas la modifier parce que ce n'est pas passé par l'éditeur de logiciels. C'est une frustration terrible parce qu'au final, on a l'impression que le produit ne nous appartient pas. Et moi, j'ai pris parti de dire non. Il faut leur laisser un peu de liberté parce qu'aujourd'hui, les stratégies commerciales au sein des laboratoires, elles bougent très rapidement parce qu'il faut être à l'affût de son marché. Et donc, il faut à l'intérieur, on va dire, du laboratoire, trouver un administrateur, une personne qu'on va former et qui pourra adapter la solution au marché chez eux très rapidement. et sans créer de frustration comme tu disais.

  • Speaker #1

    Donc en fait, toi, tu as vraiment travaillé sur le côté le client a la souveraineté sur ses données.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est important, je suis d'accord. C'est une grosse demande et aujourd'hui, comme tu dis, ils ont besoin de s'adapter tellement vite en termes de stratégie que si derrière l'outil n'est pas adaptable rapidement, tu perds en performance très rapidement.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et tu frustres tes équipes.

  • Speaker #1

    Et tu frustres tes équipes. Moi, je trouve ça hyper intéressant et merci de partager tout ça parce que voilà, on parle d'un marché qui est hyper confiant. concurrentiel, tu as probablement des concurrents qui vont écouter ce podcast, mais ce n'est pas grave, toi tu fais le choix de partager, donc moi j'apprécie beaucoup. Et si vous écoutez, vous vous rendez bien compte que une offre et un produit, ça ne se construit pas uniquement pour faire plaisir aux utilisateurs, même si c'était la première étape, mais c'est aussi pour que les décideurs derrière, ceux qui sont en charge de la stratégie, ils dépassent cette frustration de se dire, ok, j'ai créé un outil génial pour mes utilisateurs, mais finalement, moi, je suis pieds et poings liés, eux ils sont contents, mais pas moi. Non, tu as vraiment pensé à tous les niveaux de décision dans l'entreprise. Donc on l'a vu, c'est un super parcours. Aujourd'hui, il y a des clientes, on a tout retracé de l'idée à la commercialisation. Mais on a vu que ce n'était pas si simple, que les challenges sont là au quotidien. Et Rebecca, aujourd'hui, est-ce que tu peux nous dire quels sont les challenges du moment pour Ivanbees ? Puisque on le sait très bien, on a vu du début jusqu'à la commercialisation, mais c'est loin d'être fini cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, c'est une aventure qui continue, j'ai envie de te dire ça. Et qui prend du temps. Et qui prend du temps. Donc l'idée, c'est de continuer à développer l'image de Ivanbees. Bien évidemment, de mettre l'accent sur la prospection. Et pour conclure, de continuer à satisfaire nos premiers clients, ceux qui nous ont fait confiance. et de continuer, bien évidemment, le développement.

  • Speaker #1

    Merci, Rebecca, d'être venue au micro de My Marketing Podcast et d'avoir répondu à toutes ces questions. Je t'avais prévenue, tu as été mitraillée. Tu as bien tenu le coup, c'est cool. Je pense que ça a été utile, vraiment, aux personnes qui nous écoutent, qui se demandent comment on passe de zéro à un. De zéro. Alors, quand je dis un, c'est j'ai des clients. Un, c'est j'ai des clients. Parce que là, il y a deux, trois, quatre, cinq, dix, un million qui arrivent. De démystifier un peu ces parcours-là. et j'ai été ravie de te recevoir.

  • Speaker #0

    Je te remercie, Sandy.

  • Speaker #1

    Où est-ce qu'on peut te suivre, Rebecca ? Parce que tu es active, toi. On te voit sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Sur LinkedIn, principalement sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    Donc, allez suivre Rebecca sur LinkedIn. N'hésitez pas à lui envoyer un message, d'ailleurs. Et pourquoi pas, j'ai envie de dire, si vous êtes, si vous avez des connexions dans les laboratoires pharmaceutiques, si vous avez envie de soutenir Rebecca, d'aller un peu plus loin et de faire suite à cet épisode. Merci à toi.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #2

    Cet épisode est maintenant terminé. S'il vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en nous taguant. Vous pouvez aussi nous laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou la plateforme de votre choix. À très bientôt !

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