Speaker #0Bonjour tout le monde, minasan konnichiwa, good morning ! Aujourd'hui je viens avec un nouvel épisode sur le fameux sujet du manque de temps. J'ai pas assez de temps ! Et si c'était une excuse ? J'ai fait une vidéo il y a quelques jours sur ce sujet puisqu'on vient de terminer la Unstoppable Love Week et pour tout vous dire, j'ai eu une seule personne qui s'est inscrite. Et en fait, les retours que j'ai eus, des personnes qui ont hésité et qui ne se sont pas inscrites, c'était « je n'ai pas assez de temps » ou « je n'ai pas d'énergie » pour me débloquer du temps pendant cette semaine. Et en fait, ce qui est intéressant, c'est que la personne qui s'est inscrite, je ne dirai pas qui c'est, mais elle se reconnaîtra, elle a hésité à s'inscrire parce qu'elle était en mode « mais je n'ai pas une minute pour moi » . Elle a deux enfants en bas âge, elle est en fin de congé de maternité, elle reprend le boulot dans une semaine. Elle est assez prise, plein de choses à faire et elle n'a pas une minute pour pisser. Et du coup, elle a hésité et puis elle s'est quand même inscrite. Et ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, elle a trouvé le temps chaque jour de... Prendre peut-être une, deux minutes, quelques minutes, je ne sais pas combien de temps ça lui a pris, mais pas beaucoup je pense, parce que les challenges que je donnais ne demandaient pas beaucoup de temps, en vrai ce n'était pas vraiment des challenges, mais c'était plutôt des réflexions. Et en fait, pendant une semaine, chaque jour, elle a pris le temps de réfléchir, de se poser des questions, mais utiles quoi, des questions sur « Ok, qu'est-ce qui me donne de la joie ? Qu'est-ce qui me fait plaisir ? C'est quoi mes priorités dans ma vie ? » Et en fait, moi, c'était vraiment cette idée de créer un espace où les personnes puissent, en fait, entendre des messages inspirants chaque jour, un peu comme un podcast, mais privé, voilà, adressé vraiment à la personne, puisque moi, je répondais avec la situation du moment de la personne, avec ces challenges du moment, enfin, c'était vraiment une co-création. Mais du coup... Ce qui est hyper intéressant, c'est que la personne, elle a non seulement trouvé le temps, mais en plus, en se trouvant du temps pour elle, c'est comme si elle avait créé plus de temps. Parce qu'il y a même un jour, j'ai posté mon message un peu plus tard que d'habitude et elle m'a demandé, elle m'a dit, c'est quoi la réflexion du jour ? Donc elle était en plus en demande de cette petite inspiration quotidienne. Et donc c'était intéressant, venant d'une personne qui au départ n'avait pas une minute pour elle. finalement, elle avait envie d'avoir ce coup de boost quotidien. Donc ça, c'est à nouveau la preuve que quand on veut, on peut. Et que c'est complètement illusoire de se dire j'ai besoin d'énergie pour prendre du temps pour moi, j'ai besoin de temps, j'ai besoin d'énergie, parce qu'en fait, c'est en prenant du temps pour soi qu'on se crée. Plus de temps, parce que comme on y voit plus clair, c'est comme dans l'avion, quand on se met à soi-même le masque d'oxygène en premier, et bien là seulement on peut mettre le masque d'oxygène à nos enfants. C'est exactement la même chose, c'est que quand on prend du temps pour soi, pour justement gagner en clarté sur c'est quoi qui est primordial dans ma vie, et bien à ce moment-là, tout à coup, on a plus de temps. puisqu'en fait tout ce qui n'est pas utile, tout ce qui n'est pas important, on le laisse de côté. Et puis on a plus d'énergie, on rayonne plus et du coup c'est contagieux. Plus on rayonne, plus notre entourage rayonne. Et finalement, est-ce que ce n'est pas ça qu'on veut en tant que... Là je donne l'exemple d'une maman, mais en tant que parent, même si on n'est pas parent, en tant que fille, en tant qu'épouse, en tant que collègue... En tant que sœur, est-ce que finalement, ce n'est pas ce qu'on souhaite ? C'est de rayonner, puis de rayonner la vie des gens qui nous entourent. Mais si nous-mêmes, on ne rayonne pas, ce n'est pas possible. On ne peut pas rayonner la vie des gens autour de nous. J'avais aussi un autre exemple d'une maman, aussi à nouveau, que je connais, qui est une amie, et que j'ai croisé un événement lundi, parce que c'était jour férié ici au Japon, c'était l'anniversaire de l'empereur. Et donc... il y avait un événement pour apprendre la swing dance, donc la danse swing que moi je ne sais pas danser. Voilà, j'étais curieuse d'apprendre. Et puis, il y avait un concert de jazz. J'y vais avec mon mari qui était aussi en congé. Mes enfants étaient à l'école puisqu'ils sont dans une école américaine. Donc ça, c'est ça la bonne chose aussi. C'est que quand c'est jour férié ici au Japon, mes enfants sont à l'école. Et puis, nous, on se fait une date day. Et bon, il n'y avait que des adultes. Voilà. des couples ou des célibataires. Et puis, je vois une maman, du coup, cette amie qui vient avec ses deux enfants, ses deux petits bouts. Et je lui dis, c'est chouette, tu viens avec tes enfants. Elle me dit, oui. Mais en fait, ils ont l'habitude, parce que quand je crée des événements, quand je travaille, parce qu'elle, elle crée des événements, quand je crée des événements, ils sont là. Parce que des fois, je n'ai pas le choix. En fait, quand ils n'ont pas école, eh bien, je les emmène. Et ils ont l'habitude. Et donc ça ne m'empêche pas de travailler, de faire ce qui me passionne. Et je me suis dit, voilà un bel exemple d'une personne qui ne se sacrifie pas pour ses enfants. Donc pour elle, bien évidemment, c'est sa famille la priorité, mais elle arrive à et travailler et s'occuper de ses enfants en même temps. Puis ses enfants s'amusaient très bien. Il l'a laissé discuter avec les autres adultes et il s'amusait très bien entre eux. Et en fait, c'est à nouveau un exemple de... En fait, quand on se raconte des histoires du style « Ah, je ne peux pas parce que j'ai des enfants. Ah, je ne peux pas parce que ce n'est pas le bon moment. Ah, je ne peux pas parce que ceci, cela. » Il suffit de regarder autour de soi et de voir d'autres personnes qui, elles, le font alors qu'elles sont dans la même situation que nous. Et on se rend compte qu'il y a plein de personnes. qui font des choses incroyables, pas forcément incroyables, mais qui font des choses pour elles, sans se raconter des excuses, des histoires. Et du coup, ça m'a rappelé moi aussi, quand je suis venue aux Etats-Unis en 2015, avec mes deux petits bouts, qui avaient 18 mois et 3 ans à l'époque, et bien, très rapidement, après m'être retrouvée femme au foyer, puisque avant j'étais commerciale export en France, je me suis retrouvée femme au foyer. Ça m'a convenu pendant deux mois et au bout de deux mois, j'ai dit non mais c'est pas possible en fait, il me faut quelque chose pour moi. Je sais pas ce que ça va être mais j'ai besoin de trouver quelque chose pour moi. Et forcément, j'ai eu de la culpabilité en me disant oh là là mais ouais ça c'est quand même pas... politiquement correcte, de mettre mes filles à la crèche alors que j'ai même pas de job. Et puis voilà, après j'ai eu la chance d'avoir un mari qui est toujours avec moi et qui me soutient toujours d'ailleurs, mais qui m'a dit, écoute, ce qu'on va faire, c'est qu'on va les mettre deux jours par semaine à la crèche, comme c'était cher, et puis ça te laissera le temps, toi, de réfléchir à ce que tu veux faire. Et ça a été la meilleure décision de ma vie, puisque grâce à ça, j'ai pu vraiment me poser et vraiment réfléchir à ce que je voulais dans ma vie. Et c'est comme ça que je suis devenue coach pour moi-même aider les gens qui étaient dans mon cas, qui se cherchaient, etc. Mais du coup, tout ça pour dire que j'aurais pu me raconter des histoires en mode « Ah mais non, je ne peux pas, mes filles sont trop petites, je vais attendre qu'elles soient plus grandes pour réfléchir à moi, je vais attendre qu'elles soient à l'école par exemple, parce qu'à l'école c'est gratuit. » J'aurais pu. Et puis toutes ces raisons-là, bien sûr, elles sont valables. Je ne juge pas ici. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en fait, on peut se raconter les histoires qu'on veut, mais au final, si vraiment on a une envie, en fait, il faut y aller. Et ça commence par une décision. Moi, j'ai commencé par cette décision de les mettre à la crèche deux jours par semaine. Puis, on décide, puis après, on agit, bien évidemment. C'est pendant ce temps-là, qu'est-ce que je fais ? Bon, cependant là, concrètement, j'ai réfléchi, j'ai pris une coach. qui m'a aidée pendant un an à réfléchir et à m'accompagner dans le lancement de mon activité. Et voilà, en fait, il suffit d'une décision, puis d'une action. Et là, on peut vraiment avancer sans se laisser bouffer par toutes nos excuses. Et voilà, c'est notre cerveau, il est hyper malin, il est hyper doué pour ça, pour créer une multitude d'excuses. Voilà, et aussi la clé, je dirais, c'est de bien s'entourer parce que... Les excuses, non seulement nous-mêmes, on s'en crée, mais en plus, très souvent, nos amis, nos proches, ils sont hyper forts aussi pour nous en rajouter, pour nous dire « Ah ouais, non mais t'as raison, ouais, c'est pas le moment, etc. » Donc aussi, faire attention à qui on en parle, voilà, et on veut s'entourer de qui, quoi, en fait. On veut s'entourer de personnes qui ont aussi balisé le terrain, qui ont fait elles-mêmes ce pas, peut-être, qui ont... Elle-même osée. Donc voilà, je vous laisse avec ça. Mais tout ça pour vous dire que le manque de temps, c'est une excuse. Donc, on y va !