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Nicola K Podcast

Le centre d’urgence

Le centre d’urgence

02min |28/06/2025|

5

Play
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Nicola K Podcast

Le centre d’urgence

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02min |28/06/2025|

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Description


Dans cet épisode, je vous emmène là où tout a changé, une fois de plus.


Après le rendez-vous tendu avec mon père, après cette décision du SAJ de me retirer du foyer, j’ai été placé dans un centre d’urgence. Un lieu froid, impersonnel, temporaire… mais qui allait devenir ma réalité pour les semaines à venir.


Je me souviens encore du trajet. Le silence dans la voiture. Le regard inquiet de mon éducatrice. Et moi, perdu dans mes pensées, figé.


Ce n’était pas la première fois qu’on me retirait d’un endroit. Mais cette fois, c’était différent : j’avais dû laisser mon frère derrière moi.


Ce centre, c’était un espace neutre. Pas une maison, pas un refuge.

Des éducateurs, d’autres jeunes, des règles.

Mais surtout, une solitude pesante.

Pendant ces jours-là, j’étais un fantôme. J’essayais de tenir bon, de ne pas pleurer, de ne pas crier.


Mais à l’intérieur, je m’effondrais.


Chaque nuit, je repensais à mon parcours, à ce petit garçon en Bulgarie, à cet orphelinat… et je me disais :

“Est-ce que ma vie va toujours ressembler à ça ?”


Le centre d’urgence devait durer deux ou trois mois.

Mais pour moi, chaque journée semblait s’étirer sans fin.


Je comptais les heures. J’attendais quelque chose, quelqu’un… un signe que tout cela avait un sens.


Dans ce nouvel épisode, je vous parle de cette fracture invisible, de ces moments de silence qui parlent plus que des cris.


Je vous partage ce que ça fait de se retrouver arraché à ses repères, une fois de plus.


🎧 Si toi aussi tu as connu des ruptures, des allers-retours dans des lieux que tu n’as pas choisis, tu n’es pas seul. Écoute. Ressens. Et partage.



– Merci d’écouter Nicola K Podcast. Chaque épisode, une histoire vraie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    le centre d'urgence. Quand je suis arrivé dans le centre d'urgence, j'ai eu l'impression que le sol se débrouille sous mes pieds. Tout était froid, impressionnel, bruyant, impressionnel. C'était pas un foyer, c'était pas chez moi, c'était un arrêt, un entre-deux. Il y avait des éducateurs, des autres jeunes, des visages fatigués de regarder, perdus. Mais moi, j'étais ailleurs. Mon cœur était resté avec mon frère. On s'est encore séparés avec mon frère. Lui, il est resté avec mes parents adoptifs. Et moi, je devais recommencer encore. Les premiers jours étant très durs, je ne parlais presque pas. Je faisais semblant que tout allait bien, mais à l'intérieur, j'étais détruit. Je n'avais plus d'énergie, je me cachais. Je me couchais tôt, je pleurais souvent sans faire de bruit. Je regardais les murs et les plafonds, j'écoutais les autres parler dans leur histoire. Je me disais pourquoi, moi aussi, pourquoi je dois encore vivre ça ? je regardais les murs les plafonds j'ai et comme je disais le centre c'était censé d'être temporaire deux mois max mais la situation est sans pire et on vit que mes parents adoptifs ça n'a pas vraiment abouti à quelque chose donc j'étais transféré dans un autre centre plus grand plus structure mais encore une fois j'ai changé de lieu de vie de règles qui au fond de moi toujours même question qu'est ce que j'avais enfin pouvoir me poser me sentir chez moi merci d'avoir écouté cet épisode

Description


Dans cet épisode, je vous emmène là où tout a changé, une fois de plus.


Après le rendez-vous tendu avec mon père, après cette décision du SAJ de me retirer du foyer, j’ai été placé dans un centre d’urgence. Un lieu froid, impersonnel, temporaire… mais qui allait devenir ma réalité pour les semaines à venir.


Je me souviens encore du trajet. Le silence dans la voiture. Le regard inquiet de mon éducatrice. Et moi, perdu dans mes pensées, figé.


Ce n’était pas la première fois qu’on me retirait d’un endroit. Mais cette fois, c’était différent : j’avais dû laisser mon frère derrière moi.


Ce centre, c’était un espace neutre. Pas une maison, pas un refuge.

Des éducateurs, d’autres jeunes, des règles.

Mais surtout, une solitude pesante.

Pendant ces jours-là, j’étais un fantôme. J’essayais de tenir bon, de ne pas pleurer, de ne pas crier.


Mais à l’intérieur, je m’effondrais.


Chaque nuit, je repensais à mon parcours, à ce petit garçon en Bulgarie, à cet orphelinat… et je me disais :

“Est-ce que ma vie va toujours ressembler à ça ?”


Le centre d’urgence devait durer deux ou trois mois.

Mais pour moi, chaque journée semblait s’étirer sans fin.


Je comptais les heures. J’attendais quelque chose, quelqu’un… un signe que tout cela avait un sens.


Dans ce nouvel épisode, je vous parle de cette fracture invisible, de ces moments de silence qui parlent plus que des cris.


Je vous partage ce que ça fait de se retrouver arraché à ses repères, une fois de plus.


🎧 Si toi aussi tu as connu des ruptures, des allers-retours dans des lieux que tu n’as pas choisis, tu n’es pas seul. Écoute. Ressens. Et partage.



– Merci d’écouter Nicola K Podcast. Chaque épisode, une histoire vraie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    le centre d'urgence. Quand je suis arrivé dans le centre d'urgence, j'ai eu l'impression que le sol se débrouille sous mes pieds. Tout était froid, impressionnel, bruyant, impressionnel. C'était pas un foyer, c'était pas chez moi, c'était un arrêt, un entre-deux. Il y avait des éducateurs, des autres jeunes, des visages fatigués de regarder, perdus. Mais moi, j'étais ailleurs. Mon cœur était resté avec mon frère. On s'est encore séparés avec mon frère. Lui, il est resté avec mes parents adoptifs. Et moi, je devais recommencer encore. Les premiers jours étant très durs, je ne parlais presque pas. Je faisais semblant que tout allait bien, mais à l'intérieur, j'étais détruit. Je n'avais plus d'énergie, je me cachais. Je me couchais tôt, je pleurais souvent sans faire de bruit. Je regardais les murs et les plafonds, j'écoutais les autres parler dans leur histoire. Je me disais pourquoi, moi aussi, pourquoi je dois encore vivre ça ? je regardais les murs les plafonds j'ai et comme je disais le centre c'était censé d'être temporaire deux mois max mais la situation est sans pire et on vit que mes parents adoptifs ça n'a pas vraiment abouti à quelque chose donc j'étais transféré dans un autre centre plus grand plus structure mais encore une fois j'ai changé de lieu de vie de règles qui au fond de moi toujours même question qu'est ce que j'avais enfin pouvoir me poser me sentir chez moi merci d'avoir écouté cet épisode

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Dans cet épisode, je vous emmène là où tout a changé, une fois de plus.


Après le rendez-vous tendu avec mon père, après cette décision du SAJ de me retirer du foyer, j’ai été placé dans un centre d’urgence. Un lieu froid, impersonnel, temporaire… mais qui allait devenir ma réalité pour les semaines à venir.


Je me souviens encore du trajet. Le silence dans la voiture. Le regard inquiet de mon éducatrice. Et moi, perdu dans mes pensées, figé.


Ce n’était pas la première fois qu’on me retirait d’un endroit. Mais cette fois, c’était différent : j’avais dû laisser mon frère derrière moi.


Ce centre, c’était un espace neutre. Pas une maison, pas un refuge.

Des éducateurs, d’autres jeunes, des règles.

Mais surtout, une solitude pesante.

Pendant ces jours-là, j’étais un fantôme. J’essayais de tenir bon, de ne pas pleurer, de ne pas crier.


Mais à l’intérieur, je m’effondrais.


Chaque nuit, je repensais à mon parcours, à ce petit garçon en Bulgarie, à cet orphelinat… et je me disais :

“Est-ce que ma vie va toujours ressembler à ça ?”


Le centre d’urgence devait durer deux ou trois mois.

Mais pour moi, chaque journée semblait s’étirer sans fin.


Je comptais les heures. J’attendais quelque chose, quelqu’un… un signe que tout cela avait un sens.


Dans ce nouvel épisode, je vous parle de cette fracture invisible, de ces moments de silence qui parlent plus que des cris.


Je vous partage ce que ça fait de se retrouver arraché à ses repères, une fois de plus.


🎧 Si toi aussi tu as connu des ruptures, des allers-retours dans des lieux que tu n’as pas choisis, tu n’es pas seul. Écoute. Ressens. Et partage.



– Merci d’écouter Nicola K Podcast. Chaque épisode, une histoire vraie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    le centre d'urgence. Quand je suis arrivé dans le centre d'urgence, j'ai eu l'impression que le sol se débrouille sous mes pieds. Tout était froid, impressionnel, bruyant, impressionnel. C'était pas un foyer, c'était pas chez moi, c'était un arrêt, un entre-deux. Il y avait des éducateurs, des autres jeunes, des visages fatigués de regarder, perdus. Mais moi, j'étais ailleurs. Mon cœur était resté avec mon frère. On s'est encore séparés avec mon frère. Lui, il est resté avec mes parents adoptifs. Et moi, je devais recommencer encore. Les premiers jours étant très durs, je ne parlais presque pas. Je faisais semblant que tout allait bien, mais à l'intérieur, j'étais détruit. Je n'avais plus d'énergie, je me cachais. Je me couchais tôt, je pleurais souvent sans faire de bruit. Je regardais les murs et les plafonds, j'écoutais les autres parler dans leur histoire. Je me disais pourquoi, moi aussi, pourquoi je dois encore vivre ça ? je regardais les murs les plafonds j'ai et comme je disais le centre c'était censé d'être temporaire deux mois max mais la situation est sans pire et on vit que mes parents adoptifs ça n'a pas vraiment abouti à quelque chose donc j'étais transféré dans un autre centre plus grand plus structure mais encore une fois j'ai changé de lieu de vie de règles qui au fond de moi toujours même question qu'est ce que j'avais enfin pouvoir me poser me sentir chez moi merci d'avoir écouté cet épisode

Description


Dans cet épisode, je vous emmène là où tout a changé, une fois de plus.


Après le rendez-vous tendu avec mon père, après cette décision du SAJ de me retirer du foyer, j’ai été placé dans un centre d’urgence. Un lieu froid, impersonnel, temporaire… mais qui allait devenir ma réalité pour les semaines à venir.


Je me souviens encore du trajet. Le silence dans la voiture. Le regard inquiet de mon éducatrice. Et moi, perdu dans mes pensées, figé.


Ce n’était pas la première fois qu’on me retirait d’un endroit. Mais cette fois, c’était différent : j’avais dû laisser mon frère derrière moi.


Ce centre, c’était un espace neutre. Pas une maison, pas un refuge.

Des éducateurs, d’autres jeunes, des règles.

Mais surtout, une solitude pesante.

Pendant ces jours-là, j’étais un fantôme. J’essayais de tenir bon, de ne pas pleurer, de ne pas crier.


Mais à l’intérieur, je m’effondrais.


Chaque nuit, je repensais à mon parcours, à ce petit garçon en Bulgarie, à cet orphelinat… et je me disais :

“Est-ce que ma vie va toujours ressembler à ça ?”


Le centre d’urgence devait durer deux ou trois mois.

Mais pour moi, chaque journée semblait s’étirer sans fin.


Je comptais les heures. J’attendais quelque chose, quelqu’un… un signe que tout cela avait un sens.


Dans ce nouvel épisode, je vous parle de cette fracture invisible, de ces moments de silence qui parlent plus que des cris.


Je vous partage ce que ça fait de se retrouver arraché à ses repères, une fois de plus.


🎧 Si toi aussi tu as connu des ruptures, des allers-retours dans des lieux que tu n’as pas choisis, tu n’es pas seul. Écoute. Ressens. Et partage.



– Merci d’écouter Nicola K Podcast. Chaque épisode, une histoire vraie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    le centre d'urgence. Quand je suis arrivé dans le centre d'urgence, j'ai eu l'impression que le sol se débrouille sous mes pieds. Tout était froid, impressionnel, bruyant, impressionnel. C'était pas un foyer, c'était pas chez moi, c'était un arrêt, un entre-deux. Il y avait des éducateurs, des autres jeunes, des visages fatigués de regarder, perdus. Mais moi, j'étais ailleurs. Mon cœur était resté avec mon frère. On s'est encore séparés avec mon frère. Lui, il est resté avec mes parents adoptifs. Et moi, je devais recommencer encore. Les premiers jours étant très durs, je ne parlais presque pas. Je faisais semblant que tout allait bien, mais à l'intérieur, j'étais détruit. Je n'avais plus d'énergie, je me cachais. Je me couchais tôt, je pleurais souvent sans faire de bruit. Je regardais les murs et les plafonds, j'écoutais les autres parler dans leur histoire. Je me disais pourquoi, moi aussi, pourquoi je dois encore vivre ça ? je regardais les murs les plafonds j'ai et comme je disais le centre c'était censé d'être temporaire deux mois max mais la situation est sans pire et on vit que mes parents adoptifs ça n'a pas vraiment abouti à quelque chose donc j'étais transféré dans un autre centre plus grand plus structure mais encore une fois j'ai changé de lieu de vie de règles qui au fond de moi toujours même question qu'est ce que j'avais enfin pouvoir me poser me sentir chez moi merci d'avoir écouté cet épisode

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