Speaker #0le yoga du sommeil le yoga nidra permet d'atteindre des états de relaxation profonds et très ressourçants c'est un voyage intérieur entre les états de rêve et de méditation pour vous préparer à recevoir cette pratique sans effort il suffit de vous allonger le plus confortablement possible et de vous laisser guider Aidez-moi à financer ce podcast indépendant en devenant contributeur, contributrice sur Patreon. En échange, vous accéderez à des épisodes supplémentaires chaque mois et à des contenus exclusifs. Rendez-vous sur patreon.com slash atelier la canopée. Un immense merci aux nouveaux contributeurs. Kekito, Corinne, Patricia Escamilla, Dulong, c'est-à-dire... Robin Sina, Catherine et Anastasia Andrieux. Et maintenant, bienvenue en vous-même et bonne séance. Bienvenue dans cette séance de Yoga Nidra pour vous aider à trouver le sommeil profond et réparateur. Commencez par mettre votre réveil, activez le minuteur pour que l'audio s'arrête à la fin de l'épisode, coupez les notifications de votre téléphone et installez-vous le plus confortablement possible dans votre lit. dans la position allongée sur le dos si cela est possible. Espacez un peu vos pieds, vos bras. Placez peut-être l'oreiller un petit peu plus confortablement aux cordes. Ajustez la couverture, le drap. Prenez le temps de faire tous ces ajustements pour vous préparer au sommeil et vous endormir l'esprit tranquille. Et maintenant que vous reposez dans votre lit, je vous pose cette question. Avec quoi vous allongez-vous sur votre lit ? Quel est l'état, quel chemin vous a conduit jusqu'à mettre cet épisode en route ? Y a-t-il une raison particulière ? Quelle que soit la réponse, je vous invite à accepter la situation telle qu'elle est maintenant. À accepter en soi votre état d'être exactement tel qu'il est maintenant. Et d'accepter également votre journée exactement telle qu'elle s'est dénouée. Et enfin d'accepter toutes vos sensations physiques maintenant. Exactement telles qu'elles sont, quelles qu'elles soient. Je vous invite à voir avec honnêteté votre état, l'état de vos sensations physiques, les émotions vécues ce jour, présentes, peut-être résiduelles de la journée. Si l'état de vos pensées pouvait vous peut-être nommer cet état, ces états qui vous animent maintenant, présents maintenant. et acceptez-le, acceptez-le exactement tel qu'il est. Prenez une inspiration profonde, et expirez pour laisser tout cela de côté maintenant. Sentez juste le poids de votre corps sur le matelas. Vous sentez la couverture de drap sur vous. Quelques respirations. Sentez votre ventre qui se gonfle légèrement quand vous inspirez, puis qui se dégonfle légèrement quand vous expirez. Encore un peu, amplifiez peut-être les mouvements de l'abdomen qui se gonflent et se dégonflent dans un va-et-vient continu, et plus vous poursuivez cette respiration profonde, abdominale. Et plus le corps peu à peu se détend, les bras se font de plus en plus lourds, les jambes de plus en plus lourdes, tout le corps se fait de plus en plus détendu et lourd sur le lit. Le corps peut se relâcher complètement, s'abandonner presque sur le matelas. Car l'heure est au repos maintenant. L'heure est au repos maintenant. Je vous invite à sentir la langue dans la bouche, peut-être pouvoir rouler la langue quelquefois autour des dents dans la bouche, et puis relâchez-la complètement, relâchez le bout de la langue totalement. Relâchez les côtés de la langue, le dessous de la langue, relâchez même le dessus de la langue, et la base de la langue, toute la langue se relâche dans la bouche. Et avec, c'est tout le corps qui se relâche complètement, progressivement, et de plus en plus, à chaque nouvelle seconde qui passe, de sorte que le sommeil pourra s'inviter quand il vient. ainsi qu'une détente profonde, venir dans tout votre être, une détente profonde et réparatrice. Je vous invite maintenant à voyager à travers le corps, à rendre visite à toutes les parties du corps, comme pour leur dire bonne nuit. Commençons par le pouce droit, le pouce gauche, l'index droit. l'index gauche, le majeur droit, le majeur gauche, l'annulaire droit, l'annulaire gauche, l'auriculaire droit, l'auriculaire gauche, attention qui visite, la paume de main droite, La paume de main gauche, le poignet droit, le poignet gauche, l'avant-bras droit, l'avant-bras gauche, à droite le coude, à gauche le coude, haut du bras droit, haut du bras gauche, épaule droite, épaule gauche, pli du bras droit, pli du bras gauche, côté droit de la poitrine, côté gauche de la poitrine. Côté droit du bassin, côté gauche du bassin, hanche droite, hanche gauche, la tension qui vide, la cuisse droite, la cuisse gauche, le genou droit, le genou gauche, le mollet droit, le mollet gauche, la cheville droite. La cheville gauche, la plante du pied droit, la plante du pied gauche, le gros orteil droit, le gros orteil gauche, le deuxième orteil droit, le deuxième orteil gauche, le troisième orteil droit, le troisième orteil gauche, le quatrième orteil droit. Le quatrième orteil gauche, le cinquième orteil droit, le cinquième orteil gauche, le talon droit, le talon gauche. Attention qui voyage, le fessier droit, le fessier gauche, le bas du dos, le milieu du dos, le haut du dos. L'omoplate droite, l'omoplate gauche, la nuque, l'arrière du crâne, le sommet du crâne, le front, la tempe droite, la tempe gauche, le sourcil droit, le sourcil gauche, le point entre les sourcils, l'œil droit, l'œil gauche, l'oreille droite, l'oreille gauche, la joue droite, la joue gauche. La narine droite, la narine gauche, la lèvre supérieure, la lèvre inférieure, le menton, la gorge, le centre de la poitrine, le nombril, le bas-ventre, le bas-ventre. On s'invite à sentir tout votre corps maintenant et à laisser venir à vous une sensation de chaleur. à laisser grandir de la façon la plus réaliste possible la sensation de chaleur comme lorsque vous marchez sur le sable chaud très chaud chaleur sur les pieds en sable très chaud à l'opposé une sensation de le froid d'une mer glacée dans laquelle vous trempez les pieds les orteils le froid saisissant sur les pieds les orteils d'une mer glacée d'une mer très fraîche d'une mer froide Et puis laissez filer, je vous invite maintenant à vous remémorer une situation où vous avez été dans l'acceptation pleine et entière totale de la situation exactement telle qu'elle est, ou peut-être était-ce de l'émotion telle qu'elle était. Je vous invite à vous remémorer la sensation qui vient lorsque vous acceptez pleinement un état, une situation. Vous l'acceptez pour sa juste valeur, tel qu'il est, sans chercher à ce qu'il en soit autrement. Et puis, à l'opposé maintenant, je vous invite à vous remémorer une situation que vous avez refusé d'accepter, un état peut-être que vous refusiez d'accepter de voir, ça peut s'apparenter au déni, ou une situation vécue que vous n'acceptiez pas, pour ce qu'elle était. Vous en refusiez peut-être le résultat, et laissez grandir les sensations qui viennent avec ce refus d'acceptation, cette non-acceptation de la situation telle qu'elle est. Et puisque ce qui est, est, peut-être pouvez-vous maintenant voir cette possibilité qu'il y a d'accepter la vie telle qu'elle est, les événements et le monde tel qu'il est, de pouvoir faire ce qui est en votre pouvoir et d'accepter le résultat. Et de laisser émerger ensuite un espace où tout est possible, que puisse s'ouvrir mon grand espace de l'amour, qui accepte et qui aime, en partant de l'acceptation de ce qui est. En acceptant les émotions telles qu'elles sont, pour ce qu'elles sont, ce qu'elles traduisent, en les aimant pour ce qu'elles sont et pour ce qu'elles traduisent, sans chercher à ce qu'il en soit autrement, puisque ce qui est, par définition, est. Je vous invite maintenant à compter dix respirations, en balayant tout votre corps à l'inspiration des talons jusqu'au sommet du crâne, et en balayant tout votre corps à l'expiration, du sommet du crâne jusqu'au talon, comme ça dix fois. Dix respirations profondes, en balayant tout votre corps. Finissez le flot naturel de la respiration reprendant son cours. Je vais maintenant vous lire un conte issu d'une légende française. Ce conte s'intitule « La mer » . Un jour, à quelques milles des côtes, la mer brisa un navire. Du un l'ombre m'envoya à la rescousse, mais rien n'y fit. Nulle vie ne fut trouvée dans les flots. Tout l'équipage avait péri, noyé. Deuil sur la terre. Dans les églises, les prières s'élevaient sous les voûtes, en forme de bateaux amarrés au ciel. Dans les maisonnées, les veuves ravalaient leur rage, jetant un œil noir sur la ligne d'horizon, vers celle qui avait mangé leur compagnon. Lorsque parfois, sous le poids des besognes jamais terminées, des ventres vides, des petits affamés, des solitudes nocturnes, des larmes s'écoulaient, c'est d'une main rude qu'elle les renvoyait aux embruns, réprimant leur peine pour avancer vers demain. Dans le ciel, la lune, témoin de la vie de ces femmes de courage, de ces hommes de bravoure, fut bouleversée. Elle se décrocha des cieux et confondit la mer. Pourquoi es-tu si cruelle ? Je ne suis pas cruelle. Insatisfaite de cette réponse, l'astre nocturne décida de l'avaler d'une traite. Le paysage devint sec comme les yeux des femmes des marins subitement cloués au sol. Si elles ne se faisaient plus de mauvais sang, elles constataient combien leurs époux, enlisés par un mal de terre, peinaient à trouver leur ancrage sur les landes. « Cela ne peut plus durer ainsi ! » cria un capitaine à l'adresse de la lune. « Depuis que vous avez aspiré le large, les rades sont à sec, les cales sont vides comme nos ventres. » Rendez-nous la mer par pitié. La lune accepta, à condition que la grande bleue lui obéisse ce qu'elle promit. À nouveau, le paysage fut paré d'ondes émeraudes, de lames ondulantes, de gracieux reflets opales. La lune ordonnait, mais la mer, bien que douce, à l'origine elle n'était pas salée. n'était pas doucile pour autant. Elle profita d'ailleurs d'une éclipse de la lune pour aller s'épancher dans les marais salants du Poitou et de Camargue. Là, elle sécha. Elle aspira une quantité suffisante de saumur pour demeurer salée à jamais. Puis elle reprit son flux. Nouveaux écueils, nouveaux drames. La mer, désormais, avait le goût des larmes. Furieuse, la lune décida d'imposer à nouveau son autorité. Elle la supa, comme disent les matelots, et un relent du cœur la saisit. « Quelle horreur ! Tu es salée ! » « Oui, et ce pour l'éternité. » « Tant pis, je prends sur moi de te garder. » Cette fois, l'intrépide bleue eut peur d'étouffer. Elle céda. Depuis... L'astre nocturne a su imposer sa présence, la puissance de ses vagues fluctuent. Virulence est exaltée lorsque la lune rayonne, pleine et ronde, ou plus discrète, voire timorée, lorsqu'un simple croissant de lune exprime son influence. Ainsi, sur les côtes, apparurent les marées. Depuis, les marins observent ces nouveaux repères. Le rythme lunaire oblige les écumes. Ils ajustent leur navigation, leur traversée en fonction de leur lecture du ciel. Pourtant, les flots demeurent incontrôlables. Houles capricieuses, maelstrom inattendus, trombe d'eau, tsunami imparable, ragoulue, tourbillons, Mon vorace entrechoque les coques, les mâles, les voiles, mâche les hommes, ferait le coquille de noix. Il y a des courants d'infortune, d'autres bienheureux. Et toujours, des femmes liées à la mer qui scrutent la ligne d'horizon. À chaque naufrage, la lune interroge la mer. Pourquoi es-tu si cruelle ? Je ne suis pas cruelle, je suis. Dans le détroit de Malacca, aux portes de la Malaisie, on raconte qu'un navire disparu en mer ne meurt pas. Sa coque renaît sous la forme d'étincelantes dorades. Ses éclats de bois se transforment en tarés, longilignes mollusques. Quant aux toiles, filets, voiles embarquées à bord, ils deviennent des poissons volants qui habitent les estuaires. Je vous laisse voguer sur les mers de vos rêves et vous souhaite une excellente nuit. A bientôt.