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#4 Assurance : pourquoi choisir un contrat de prévoyance? cover
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Nomadiq : expatriation et finances persos

#4 Assurance : pourquoi choisir un contrat de prévoyance?

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39min |14/04/2025
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Nomadiq : expatriation et finances persos

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#4 Assurance : pourquoi choisir un contrat de prévoyance?

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Description

Prévoir l’imprévisible : pourquoi la prévoyance est indispensable en expatriation?


Dans cet épisode, je reçois Raphaël Le bars pour parler d’un sujet souvent négligé : la protection de sa famille quand on vit à l’étranger.

On parle de capital décès, d’invalidité, d’arrêt de travail, des risques que prennent les familles et les employeurs quand ils ne sont pas couverts, mais aussi des solutions concrètes, avec ou sans contrat d’entreprise.

Raphaël partage son expérience de terrain, les erreurs les plus fréquentes, les spécificités de la CFE, et les bonnes pratiques pour être bien couvert – même en tant qu’entrepreneur ou conjoint accompagnateur.

🎙️ Que tu sois en train de partir, déjà installé à l’étranger ou DRH, cet épisode t’évitera bien des mauvaises surprises.

💡 À la fin de l’épisode :
👉 les options à choisir si ton budget est limité
👉 la différence entre les contrats en France et à l’étranger
👉 et les questions à poser à ton assureur ou ton employeur dès maintenant


📩 Contact : raphael@santexpat.fr



🎙️ Un podcast créé par Nomadiq, pour accompagner celles et ceux qui vivent l’expatriation sur les questions de finances persos.

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🛑 Les épisodes ne constituent pas des conseils financiers personnalisés. Chaque situation est unique : les témoignages et partages d’expérience sont là pour t’inspirer et t’aider à poser les bonnes questions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé, et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. On tombe normalement plus malade que l'on décède, donc c'est un risque plus commun finalement, l'arrêt de travail. Donc c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé, il y a des gens qui ne veulent couvrir que l'hospitalisation, donc... et pas les soins de médecine courante, les consultations pour la pharmacie, etc. En fait, très souvent, c'est ce qu'on utilise à 90% du temps, les soins courants. Normalement, si tout va bien, pas tous les ans à l'hôpital. C'est un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Tu es sur Nomadik, le podcast qui parle de finances perso en expatriation. Aujourd'hui, je reçois Raphaël Lebar. qui travaille pour son expat et qui viendra nous expliquer un des meilleurs outils pour protéger ta famille en expatriation. Je te parle ici de la prévoyance. Je m'appelle Elisabeth Zomelis, c'est parti pour l'épisode d'aujourd'hui. Aujourd'hui, on va parler de prévoyance. Est-ce que tu pourrais commencer par définir ce terme

  • Speaker #0

    La prévoyance, qu'est-ce que c'est Surtout, qu'est-ce que ça couvre En fait, ça couvre notamment tout ce qui est relatif au capital d'essai, à la perte totale d'autonomie aussi. Donc pour vraiment protéger ses proches s'il nous arrive quelque chose, que ce soit à l'étranger ou en France d'ailleurs. Et ça couvre également des garanties comme l'arrêt de travail, l'invalidité. Donc c'est vraiment complémentaire aux garanties santé ou retraite qui sont souvent abordées. en expatriation, on aborde un petit peu moins la prévoyance mais c'est des garanties très importantes donc voilà c'est plutôt en anticipation c'est parfois à fond perdu donc à ne pas confondre avec des assurances vie, beaucoup de clients nous posent cette question là de d'accord ça va me coûter 1000 euros par an 2000 euros par an mais à la fin est-ce que je les retrouve et en fait non, c'est vraiment une assurance prévoyance mais l'idée c'est vraiment de d'avoir des garanties au cas où il y a un accident de la vie.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu penses qu'il y a cette confusion entre l'assurance santé, la prévoyance Est-ce que c'est parce que c'est un sujet qui est tellement vaste Il y a tellement de sous-catégories qu'on se perd un peu et qu'on oublie cette partie

  • Speaker #0

    Tu as raison, c'est très vaste le fait de, on va appeler ça la protection sociale à l'étranger. Et la garantie qui est la plus abordée souvent, c'est la santé. Parce que pour les Français, c'est très important. de s'assurer en santé et d'avoir une sorte de modèle un petit peu de continuité avec ce qu'on a connu en France depuis qu'on est né quoi la sécurité sociale etc. L'accident de travail c'est ou l'arrêt de travail ou l'invalidité c'est plus flou je pense que de manière générale en France aussi on est un petit peu moins en connaissance de ces sujets là et donc quand on part à l'étranger on l'omet mais le salarié ou la personne qui part d'elle-même à l'étranger, n'est pas la seule finalement à omettre ce sujet-là, puisque nous on a beaucoup de clients entreprises, et les DRH aussi parfois, les personnes qui gèrent ça pour le compte de leurs salariés qui sont envoyés à l'étranger, omettent aussi parfois ce sujet-là. Donc je pense que c'est un manque de connaissances, parce qu'en fait en France c'est aussi la sécurité sociale qui nous couvre en partie sur les problématiques d'arrêt de travail par exemple, ou d'invalidité, et puis il y a des contrats entreprises qui sont souscrits Et nous, on ne le voit pas forcément en tant que salarié qui a un contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur. Donc en fait, on n'est pas trop au fait. C'est une grosse généralité que je fais. Il y a plein de gens qui sont en connaissance. Mais en tout cas, c'est vrai que ce n'est pas le sujet numéro un. Je dirais que le sujet numéro un, c'est vraiment la santé. En deux, la retraite. Et encore, je trouve que la retraite est très oubliée aussi par beaucoup. Et le petit mouton noir de cette protection sociale à l'étranger, c'est à mon sens la prévoyance.

  • Speaker #1

    Parle des RH, quels sont les risques pour eux de ne pas prendre de protection pour leurs employés qui partent à l'étranger

  • Speaker #0

    Le risque est assez grand en fait, parce qu'en tant qu'employeur, tu as une obligation de résultat envers ton salarié. Tu dois le protéger en fait, et tu dois le protéger comme s'il était encore en France. Donc pour les salariés qui restent en France, ils ont la sécu qui les couvre en grande partie, le contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur, sur toutes les garanties qu'on a évoquées. Et à l'étranger, ce n'est plus le cas. Et s'il arrive quelque chose à l'étranger pour le collaborateur que tu aurais envoyé, il est parfaitement en droit de se retourner. vers l'entreprise en disant, écoutez, moi, vous ne m'avez pas protégé, en fait. Et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin, qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. Pour les DRH, c'est très important, ce sujet-là, de l'aborder, de ne pas l'oublier. Et nous, en tant que courtier, en fait, c'est aussi très important parce que c'est aussi notre devoir de conseil. de tout balayer et de tout leur présenter.

  • Speaker #1

    Et quand tu le mentionnes, est-ce qu'ils sont plutôt à l'écoute et ils prennent ça en considération

  • Speaker #0

    Oui, vraiment, ils l'écoutent. Moi, je m'appuie beaucoup sur la CFE. On l'abordera peut-être un petit peu plus en détail pendant ce podcast, mais la CFE a un vrai rôle à jouer sur la continuité des droits avec le système français. Et la CFE couvre aussi une partie de la prévoyance. Après à ça, on rajoute bien sûr une complémentaire. Mais voilà l'idée. Moi, quand je m'adresse à une entreprise, c'est vraiment CFE plus complémentaire, que ce soit sur la santé ou la prévoyance. Et bien sûr, nous, on n'a pas vraiment de valeur ajoutée, les compagnies d'assurance ou courtiers sur la retraite. Mais bien sûr qu'on leur préconise aussi de souscrire à la garantie vieillesse de la CFE, donc la garantie retraite, pour continuer de cotiser et valider des trimestres de retraite à l'étranger.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un peu comment ça fonctionne la CFE La CFE,

  • Speaker #0

    c'est une caisse de sécurité sociale qui est dédiée aux expatriés. J'aime pas trop le terme expatrié parce qu'il est souvent confusant, mais qui est dédiée aux Français qui vivent à l'étranger. Et donc c'est une caisse qui est autonome, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas noyés dans la sécurité sociale, leurs comptes sont vraiment autonomes. Et donc c'est une caisse à... à affiliation volontaire, il n'y a rien d'obligatoire, ce n'est pas obligatoire de souscrire à la CFE, contrairement à la sécurité sociale où on est d'office affilié. Nous, on le préconise, et donc la CFE se substitue à la sécurité sociale pour tous les risques à l'étranger. Donc, quand on parle de risques, il y a la santé, la CFE va rembourser les frais de santé qui sont réalisés à l'étranger, à hauteur de ce que la CQ aurait remboursé pour le même soin en France. Donc si je vais au Maroc chez le médecin et que ça coûte l'équivalent de 40 euros, par exemple dans une clinique privée, la CFE va rembourser 17,50 euros comme la Sécur rembourse une consultation en France. Si la personne va aux Etats-Unis et que ça coûte 200 euros, la CFE va aussi rembourser 17,50 euros. Donc voilà, c'est vraiment le système de sécurité sociale pour les soins qui sont faits à l'étranger. Alors bien sûr, je... J'appuie un petit peu forcément sur un pays cher, notamment les États-Unis, pour montrer que les complémentaires sont importantes. Et pareil sur la prévoyance, la CFE rembourse tout ce qui est lié à la maladie professionnelle. Donc reconnaît déjà l'accident de travail, la maladie professionnelle, couvre un petit peu l'arrêt de travail, couvre aussi un petit peu le capital d'essai ou un petit peu la sécurité sociale. Elle propose aussi de cotiser à la retraite. Donc en fait, il y a quatre... garantie principale à la CFE, la santé, la maladie professionnelle, l'arrêt de travail et la retraite.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as dans la maladie professionnelle

  • Speaker #0

    C'est clairement la reconnaissance de l'accident du travail, en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que le burn-out rentre dans la catégorie maladie professionnelle Je pense qu'il peut rentrer dedans.

  • Speaker #0

    Après, c'est vraiment... Enfin, tu vois, c'est selon... Comment dire l'arrêt de travail qui est envoyé à la CFE, est-ce que c'est reconnu ou non comme une maladie professionnelle, mais je pense que ça peut clairement l'être.

  • Speaker #1

    Et du coup, la CFE va couvrir en fonction du montant que tu vas payer, et le montant que tu vas payer va dépendre du pays dans lequel tu vis, comment ça fonctionne

  • Speaker #0

    Pas à la CFE, à la CFE, ça va dépendre de ton revenu, un petit peu comme en France en fait. Donc c'est ton revenu qui va faire ta cotisation et donc sur cette base de cotisation, la CFE va rembourser un pourcentage en fait. Et donc elle ne va pas rembourser la totalité, donc c'est important d'avoir une complémentaire aussi en prévoyance, une complémentaire à la CFE qui elle va intervenir. Alors ça dépend des formules, un petit peu comme en santé ou un petit peu comme ce qu'on a en France, c'est-à-dire qu'il y a des formules qui couvrent 80% de ton salaire, d'autres 90%. 100% avec des franchises aussi. C'est-à-dire que les contrats de prévoyance sur l'arrêt de travail, par exemple, peuvent commencer à rembourser. Si l'arrêt de travail est de plus de 30 jours, il y a aussi des franchises à 60 jours, 90 jours. Tout ça fait varier la cotisation du contrat d'assurance. Pour la CFE, c'est vraiment que le revenu qui fait la cotisation et le remboursement, et pas la zone géographique.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est quelque chose que tu évalues au quotidien quand tu proposes une prévoyance à tes clients C'est-à-dire En termes de choix, par exemple, tu disais qu'il fallait 30 jours, 60 jours, 90 jours. Est-ce que tu choisis déjà ou c'est dans les grilles de la CFE

  • Speaker #0

    Alors, à la CFE, tu ne choisis pas. C'est vraiment, tout le monde a la même garantie. C'est vraiment chez l'assureur, en fait, qu'il y a des formules différentes où tu choisis ta franchise. Nous, ce qu'on essaye de préconiser, c'est de couvrir au moins aussi bien le salarié à l'étranger que ceux qui sont en France. C'est vraiment le maître mot, tu vois, c'est qu'il n'y ait pas de discrimination ou de perte de droit pour la personne qui part par rapport à si elle était restée en France.

  • Speaker #1

    Et pour les personnes qui partent à l'étranger d'elles-mêmes et qui ont un contrat local, qu'est-ce que tu conseilles

  • Speaker #0

    Il y a aussi des contrats de prévoyance, en fait. Je dirais qu'il y a trois... cibles ou trois types de contrats dans lesquels on peut retrouver de la prévoyance à l'étranger il y a même de la prévoyance sur les contrats temporaires tu sais type voyage ou type globe trotter je pars six mois ou un an par exemple avec ma famille faire un petit tour du monde un petit tour d'europe souvent il ya des garanties qui s'appelle individuel accident ou alors il y a écrit capital d'essai donc là c'est en fait c'est déjà de la prévoyance quoi c'est un capital qui est versé à ton conjoint souvent, enfin voilà, des personnes de la famille. Voilà, donc ça c'est un premier niveau de prévoyance. Et ensuite, il y a des contrats individuels, donc c'est la cible dont tu parles, c'est des personnes qui s'expatrient toutes seules, les entrepreneurs. Et là, elles ont le choix de prendre, de souscrire que du capital d'essai, mais elles peuvent aussi rajouter de l'arrêt de travail. Donc là, l'assureur va demander... les revenus par exemple des dernières années pour vérifier que le revenu l'indemnité journalière demandée par l'assuré corresponde bien à ce qu'elle touche ou à ce qu'elle a touché dernièrement parce qu'on ne peut pas s'enrichir non plus en prévoyance gagner plus d'argent en arrêt de travail que quand on travaille ça paraît logique mais voilà c'est pour ça que l'assureur demande et si on applique et donc ça voilà c'est la deuxième cible c'est la prévoyance un peu individuelle Et après, il y a aussi de la prévenance collective, et c'est ce dont on a parlé un petit peu avant, où là, c'est l'entreprise française qui souscrit pour son salarié, qu'elle envoie à l'étranger. Donc là, pareil, on a du capital d'essai, de l'arrêt de travail, invalidité. Et sur la prévenance collective internationale, on a même un peu plus de garanties qui vont vraiment ressembler à ce qu'on a en France pour les salariés français, avec même de la rente d'éducation, de la rente de conjoint. En cas d'essai par exemple ou d'invalidité, il y a une rente mensuelle qui est versée au conjoint pendant une certaine durée. Rente d'éducation, pareil, c'est pour les enfants, pour financer toutes leurs études, y compris les études supérieures. Ce sont des choses qu'on n'a pas souvent sur la préveillance individuelle internationale, mais plutôt sur la préveillance collective.

  • Speaker #1

    Donc on prend soin du conjoint et des enfants

  • Speaker #0

    Exactement. La préveillance, c'est vraiment ça, parce que nous, on n'est plus là. mais il faut protéger sa famille ou les personnes de son entourage. Et c'est d'autant plus vrai en expatriation, c'est que très souvent, pas toujours, mais en tout cas au début de l'expatriation, il y a qu'un des deux dans le couple qui travaille. Et si jamais c'est cette personne-là qui décède ou qui a un accident de la vie et donc est en train de se faire un petit déjeuner, en perte d'autonomie, qu'est-ce qui se passe pour les revenus de la famille Même pour organiser finalement un retour en France, ça peut être très problématique de ne plus avoir de revenus. Et donc, c'est pour ça que la prévoyance, à mon sens, à l'étranger est indispensable, parce que moi, chef de famille, entre guillemets, financier, même si je n'aime pas trop ce terme, s'il m'arrive quelque chose, ça peut avoir des répercussions très importantes, encore plus importantes que si je... si ça arrive en France. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi,

  • Speaker #0

    parce qu'on est isolés. C'est ça, on est isolés. Déjà, on n'a pas notre famille avec nous, pas d'amis. Enfin, on peut avoir des amis à l'étranger, mais je veux dire... pour nous prêter de l'argent, ça peut être plus délicat. Et en France, en général, dans le couple, très souvent les deux travaillent, ce qui est un peu moins vrai à l'étranger.

  • Speaker #1

    Du coup, pour se retourner, c'est vraiment une grosse difficulté si on n'a pas prévu quoi que ce soit ou que la personne qui ne travaille pas n'a pas du tout de revenu. Est-ce que tu as un exemple qui t'a vraiment marqué dans tous les clients que tu as eus jusqu'à aujourd'hui où la personne avait choisi de ne pas prendre de prévoyance

  • Speaker #0

    Oui, on a plusieurs exemples. On a plusieurs exemples et c'est des gens qui sont démunis pour qui on ne peut pas faire grand-chose. Il y a souvent des fonds de garantie chez les assureurs. C'est-à-dire que si on a un client qui est assuré seulement en santé, donc il y a le couple ou la famille qui est assurée, et donc il y en a un des deux qui décède, on peut toujours demander à l'assureur s'il peut prendre en charge par exemple le... le rapatriement de toute la famille. Alors c'est parfois aussi en inclusion le rapatriement dans certains contrats, c'est-à-dire qu'il y a du rapatriement du corps de l'assuré et donc des bénéficiaires. Si ce n'est pas le cas, on peut demander à l'assureur si dans ce fonds de garantie qui a été prévu pour des cas exceptionnels, ça peut rentrer dedans. Mais oui, ça arrive assez régulièrement. Et donc nous, on essaye de les accompagner et de trouver des solutions. Après, s'il n'y a pas de garantie, il y a... capital dessert malheureusement on ne peut pas le souscrire à posteriori.

  • Speaker #1

    C'est très difficile. Quand on parle de toutes ces questions, est-ce que tu conseilles de couvrir la personne qui travaille ou de couvrir les deux dans un couple

  • Speaker #0

    Moi je pense qu'il faut couvrir les deux, notamment capital dessert et perte totale d'autonomie parce que pour le coup ça ne coûte pas très cher. Là on choisit. Même la personne qui ne travaille pas peut s'assurer en capital décès parce que ce n'est pas en lien avec les revenus. Je choisis le capital, donc ça commence autour de 20 000 euros de capital jusqu'à 500 000 euros souvent. On n'est pas obligé de s'assurer pour le même capital non plus, mais je trouve que c'est bien quand même parce que même si c'est la personne qui ne travaille pas qui décède, Il y a quand même des frais qui peuvent être, comme on l'a dit, au rapatriement de corps si celui-ci n'a pas été assuré ou aux obsèques, etc. Donc c'est de toute façon...

  • Speaker #1

    Au quotidien, les femmes, il y a une étude qui a été faite, qui porte 150 000 dollars annuels de travail gratuit, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que s'il arrive quelque chose à la femme aussi, ou à l'homme si c'est celui qui ne travaille pas, il y a quand même un moment d'adaptation. Et s'il faut un chauffeur, une nanny, un contrat qu'on n'avait pas forcément dans le budget initial, ça permet aussi d'adapter. Alors, le choix du capital d'essai, c'est indépendant de tes revenus. Tu peux vraiment mettre le montant que tu veux.

  • Speaker #0

    Exactement. Même quelqu'un qui ne travaille pas peut se couvrir à hauteur de 500 000 euros. C'est juste que la cotisation, du coup, est adaptée à ça. Donc, c'est assez faire, en fait. Tu demandes un capital d'essai et tu payes en conséquence. C'est pour ça que c'est... ce n'est pas forcément lié au revenu. Contrairement à la garantie indemnité journalière qui est là pour compenser une perte de revenu suite à une incapacité ou une invalidité, là, le capital des cèdres, tu payes vraiment pour une garantie.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est mieux de prendre ce genre de contrat en France ou dans le pays dans lequel tu vis Comment Dans le sens où si tu es non-résident et que tu vis de façon permanente dans ton pays, est-ce que c'est mieux de prendre un contrat de prévoyance dans ton pays en cas d'essai ou de prendre quelque chose en France

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. C'est vrai que nous, c'est parce qu'on est quartier français, donc on a plutôt tendance à proposer des couvertures internationales depuis la France. La bonne idée de ces contrats-là, c'est qu'en général, la territorialité est quand même plus étendue. Si tu décènes en France, par exemple, pendant un retour, tu es garanti. Je pense que le contrat local pourrait ne te garantir que si tu arrives quelque chose dans le pays. Je dis bien, c'est du conditionnel, tout ça, puisque chaque contrat est différent et a ses conditions. Mais en tout cas, ça mérite d'être comparé. Si en revanche, j'ai pris des garanties de prévoyance à la CFE, je pense que c'est mieux de prendre un contrat français qui va coller, et qui va vraiment venir en complément de la CFE.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question de timing entre le moment où je souscris à la prévoyance, il peut arriver quelque chose demain, est-ce que je suis remboursé tout de suite ou il y a 3-4 mois d'attente

  • Speaker #0

    C'est une bonne question, il n'y a pas de carence en général. En fait, il y a un questionnaire de santé qui est demandé à l'adhésion. Donc, si tu déclares une pathologie ou si tu ne déclares pas d'ailleurs une pathologie alors que tu es au courant et que tu décèdes de cette pathologie deux mois plus tard, en effet, l'assureur pourrait dire que tu as fait une fausse déclaration et que tu aurais dû déclarer cette pathologie. Donc, la garantie ne fonctionnera pas. C'est plutôt en ce sens qu'il peut y avoir des limitations. Sur les contrats collectifs, selon les assureurs, il n'y a pas de limite. pas de questionnaire de santé et notamment quand on assure au moins 5 salariés pour la même entreprise, en général il n'y a pas de questionnaire de santé, donc c'est plus souple. Mais pour les contrats individuels, c'est vraiment lié à un questionnaire de santé, donc il ne faut pas tricher puisque de toute façon si on triche, la garantie n'est pas acquise.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux souscrire un contrat de prévoyance de manière indépendante, c'est-à-dire sans prendre l'assurance santé internationale qui y serait rattachée

  • Speaker #0

    On a même des clients qui prennent, soit ils sont bien assurés en santé en local parce que leur employeur local leur propose une assurance qui est de bonne qualité. Par contre, il n'y a pas de prévoyance pour les salariés selon les pays, etc. Et là, en effet, on peut leur proposer de la prévoyance seule.

  • Speaker #1

    Et sur le capital d'essai, combien est-ce que tu conseilles de prendre L'équivalent de un an, deux ans, trois ans de salaire

  • Speaker #0

    Ouais, trois ans, c'est ce qu'on m'avait appris quand je m'adressais à des personnes en France. Donc voilà, je dirais ça, mais en fait, c'est du cas par cas, quoi. C'est vraiment du cas par cas. Mais oui, trois ans, c'est un peu la règle de base.

  • Speaker #1

    Et une fois que tu touches cette somme, c'est en une fois ou c'est une rente que tu vas toucher sur plusieurs années

  • Speaker #0

    Une fois, c'est en une fois sur le capital et la rente, c'est plus. plutôt en cas d'invalidité, où là tu as une rente mensuelle, ou alors les rentes de conjoint, rentes d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est hyper important à savoir ça, parce que j'imagine que si on touche une grosse somme, 100 000, 200 000, 300 000, 500 000, il faut aussi savoir comment on va l'investir pour s'assurer que cet argent puisse nous rapporter le plus longtemps possible. Est-ce qu'il y a des clauses auxquelles il faut faire particulièrement attention

  • Speaker #0

    Pas vraiment. Après, il y a des exclusions comme dans beaucoup de contrats d'assurance sur les sports à risque, les zones de guerre, etc. Éviter le suicide aussi est souvent exclu des contrats de prévoyance au moins sur la première année. Après, ça dépend des assureurs. Parfois, l'exclusion n'existe plus à partir de 12 mois sur le contrat. Mais voilà, c'est des exclusions un peu classiques.

  • Speaker #1

    Et si je... Je vis à l'étranger, j'ai un accident, je suis en invalidité, je n'avais pas pris de contrat de prévoyance et je décide de rentrer en France avec ma famille. Est-ce que la Sécurité sociale française prend en charge quelque chose pour les personnes qui n'étaient pas du tout couvertes finalement C'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Honnêtement, je ne saurais pas te répondre. Je pense que c'est du cas par cas et qu'il y a un dossier à monter auprès de la Sécurité sociale. Mais d'où l'importance de la CFE, parce qu'en fait la CFE, permet ça, de faire cette continuité avec la sécurité sociale au retour en France, y compris pour la reconnaissance de l'accident du travail, puisqu'il y a l'arrêt de travail suite à un accident, une maladie, mais en fait l'accident de travail c'est quand même quelque chose de très spécifique, et quand on a cette garantie à la CFE, ça permet d'avoir cette continuité au retour définitif en France avec la sécurité sociale. Donc ça ne répond pas trop à ta question. Honnêtement, je ne saurais pas répondre pour la sécu. Mais en prévention, je dirais qu'il faut souscrire à la CFE pour éviter toutes les mauvaises surprises.

  • Speaker #1

    C'est ça l'important, c'est d'éviter les mauvaises surprises finalement. Est-ce qu'il y a des zones géographiques à risque ou des métiers particuliers où de toute façon, ce serait impossible pour nous de couvrir un contrat de rose

  • Speaker #0

    Oui, il y a souvent des activités professionnelles qui sont soit exclues, tous les métiers militaires par exemple de garde du corps parfois les plateformes pétrolières aussi ce genre de d'activités là où les activités où les personnes travaillent en hauteur aussi à plus de x mètres du sol les cordistes donc c'est vraiment l'activité aussi que déterminer l'éligibilité ou non au contrat et sur les zones moi à part les 4-5 pays vraiment très exclus de la plupart des compagnies d'assurance, même les pays un petit peu surveillés sont couverts, donc il n'y a pas vraiment de limitation là-dessus. Et on a assez peu de demandes finalement sur les pays très en risque. Donc je dirais qu'à 99%, on a des solutions à proposer.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, tu mentionnais que dans les pays en guerre, ce n'était pas possible. Si tu vis dans un pays en paix, qui demain devient un pays en guerre, est-ce que c'est une raison pour l'assurance de ne pas te rembourser

  • Speaker #0

    Normalement non. On a souvent cette question, même sur la santé. Parce qu'en fait, les listes de pays exclus évoluent avec l'actualité, forcément. Il y a des pays qui y rentrent et qui sortent des pays exclus. On sait que dans certains pays, dans certaines régions du monde, dès qu'il y a des élections présidentielles, il y a six mois avant, six mois après, de contextes compliqués. Donc c'est assez fluctuant. Mais en tout cas, la garantie n'est pas censée s'arrêter si ton pays n'était pas exclu au moment de la souscription.

  • Speaker #1

    Ok, donc on est... pas obligé d'être détaché ou expatrié de son entreprise pour pouvoir souscrire un contrat de prévoyance. On peut normalement vivre partout et exercer la majorité des métiers. Donc c'est vraiment ouvert à quasiment tout le monde.

  • Speaker #0

    À quasiment tout le monde, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une demande que tu reçois, les contrats de prévoyance, plutôt pour des personnes qui vont partir ou qui sont déjà parties, leur situation évolue, ils ont des enfants par exemple, et ils commencent à se poser la question de la protection de la famille On a vraiment les deux.

  • Speaker #0

    Nous, de façon générale, on a plutôt des demandes de gens qui sont sur le point de partir. On a aussi des gens qui sont déjà à l'étranger, qui nous sollicitent, mais très souvent, en majorité en tout cas, c'est des gens qui sont au départ de France. Du coup, je dirais plutôt ça. Mais on a aussi des demandes de personnes qui sont déjà à l'étranger. En fait, il y a beaucoup d'entrepreneurs français à l'étranger, encore plus depuis le Covid. Il y a beaucoup de gens qui ont des activités qui permettent de travailler à distance. Ils sortent du système français classique et quittent de leur protection sociale. C'est souvent des personnes qui partent en famille, donc c'est des sujets qui sont très importants.

  • Speaker #1

    C'est une grosse question, parce qu'on se sent protégé, parce qu'on vit dans une situation qui est pour beaucoup privilégiée. Et du jour au lendemain, il arrive quelque chose. Et si on n'avait pas anticipé, c'est la catastrophe pour les personnes qui restent derrière ou qui doivent s'occuper de nous parce qu'on est en situation d'invalidité. À partir de quel moment tu conseilles vraiment aux gens de se poser cette question, de souscrire à un contrat de prévoyance

  • Speaker #0

    En fait, il faudrait... Je pense que tous les profils doivent se la poser. Bien sûr... Conséquence pour une personne jeune, célibataire, sans enfant, qui part, ce ne sont pas les mêmes, c'est forcément moindre. Peut-être que là, il faut plutôt axer sur des garanties de rapatriement, de frais de santé. Mais encore, si cette personne est quand même entrepreneur, je pense qu'il faut souscrire à cette garantie de façon systématique. Et en fait, les courtiers ont aussi une part de responsabilité, puisque je trouve que c'est un sujet qui n'est pas assez abordé, y compris par les courtiers d'assurance spécialisés, qui très souvent sont sollicités pour la santé et s'arrêtent un petit peu à ce qu'on leur demande, parce que ce n'est pas facile non plus de vendre la santé à l'international. Et donc, le job est fait, mais en fait, non, il est fait que partiellement, on devrait, à mon sens, toujours vendre ou en tout cas proposer au moins le capital d'essai à quelqu'un qui part. Et bien sûr, l'arrêt de travail, l'indemnité journalière, si c'est pertinent de le faire, mais le capital d'essai pour quelqu'un qui part en famille, ça devrait être d'office.

  • Speaker #1

    Et surtout pour les entrepreneurs, parce que localement, ils ont une moins bonne couverture, automatiquement Oui,

  • Speaker #0

    voire rien du tout. Dans beaucoup de pays, s'ils ne sont pas non plus rattachés au système local, à mon sens, ils n'auront vraiment aucune couverture. Donc... Donc pour les entrepreneurs individuels, c'est indispensable.

  • Speaker #1

    Si j'ai un budget qui est limité, quelle option je dois avoir dans mon contrat en priorité L'arrêt de travail, le décès, l'invisité

  • Speaker #0

    Très souvent, de toute façon, tu ne peux pas prendre d'arrêt de travail seul chez les assureurs. Tu es obligé de prendre au moins le capital décès si tu veux pouvoir prendre de l'arrêt de travail. Donc le minimum, c'est vraiment le capital décès. Mais encore une fois, si je suis entrepreneur, je peux aussi choisir, c'est-à-dire c'est qui peut le plus, peut le moins. C'est-à-dire que si je touche 50 000 euros par an, je peux décider de ne me couvrir que pour 20 000 euros de revenus. Par exemple, si c'est trop cher de couvrir vraiment les 50 000 euros de mes revenus. mais peut-être que 20 000 euros ça peut me permettre de survivre quoi ou de laisser passer l'orage entre guillemets le temps que je me remette sur pied et que je puisse reprendre mes activités. donc voilà on peut s'assurer à la baisse aussi on n'est pas obligé de s'assurer pour remplacer à l'euro près son revenu habituel j'ai un de mes amis qui m'a dit un jour,

  • Speaker #1

    j'ai besoin de rien en gestion de patrimoine, c'est bon comment ça c'est bon Moi j'ai pris un contrat de prévoyance d'essai, 700 000 dollars le contrat, je ne sais pas vraiment les détails de tout ça en fait Merci. Nord aussi, il avait choisi en priorité de couvrir sa famille en cas de gros soucis, en oubliant aussi que finalement, on peut tomber malade et devoir arrêter de travailler pendant 4 ou 5 ans.

  • Speaker #0

    En plus, heureusement, on tombe normalement plus malade que l'on décède. Donc, c'est un risque plus commun, finalement, l'arrêt de travail. Donc, c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé. Il y a des gens qui veulent couvrir. que l'hospitalisation et pas les soins de médecine courante les consultations, la pharmacie en fait très souvent c'est ce qu'on utilise à 90% du temps les soins courants si tout va bien,

  • Speaker #1

    pas tous les ans à l'hôpital donc c'est un peu la même chose c'est important de rappeler aussi d'avoir une vision 360 de sa santé et de la façon de protéger sa famille

  • Speaker #0

    C'est ça, et sur l'arrêt de travail, si je vis dans un pays pas très cher, finalement, même si je touche 50 000, 100 000 euros, parce que tous mes clients sont restés en France, en Europe, aux Etats-Unis, etc., mais que je vis en Asie, peut-être que 1 000, 1 500 euros par mois, ça me suffit pour payer mon loyer, mon rire, etc.

  • Speaker #1

    Sauf si on souhaite rentrer en France.

  • Speaker #0

    Oui, ouais.

  • Speaker #1

    et que là on se rend compte qu'on avait pas prévu assez donc tu disais tout à l'heure c'est toujours du cas par cas que ce soit une négociation en collectif avec les RH ou un contrat qui est proposé à une personne en particulier.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça pour le collectif vraiment c'est du cas par cas mais quand même le discours c'est de coller aux garanties françaises qui sont mises en place pour les salariés français et c'est les DRH qui sont pour le coup proactifs aussi sur ce sujet c'est à dire qu'ils sont vraiment en demande de prévoyance en général vont avoir cette démarche là et cette demande de dire de ils vont même nous envoyer le contrat français en disant bah voilà au moins vous êtes les garanties essayer de faire pareil pour personne qui part à l'étranger si

  • Speaker #1

    j'ai déjà une assurance santé internationale comment je sais si la prévoyance a été déjà inclus ce que je peux vous dire c'est qu'elle est quasiment jamais inclus

  • Speaker #0

    Donc, vous le sauriez. Tu parles pour un collectif, peut-être un salarié ou pour de l'individuel

  • Speaker #1

    Oui, pour un collectif. En fait, je me dis que même si on prend une assurance santé, on ne regarde pas forcément dans le détail tout ce qu'il y a, si tout va bien. C'est à partir du moment où, par exemple, je suis enceinte, j'avais souscrit un truc, est-ce que ça me couvre bien Et je pense que s'il arrive une catastrophe, on se pose aussi cette question. Je vais aller vérifier s'il n'y avait pas quelque chose. Et parfois on ne le sait pas, donc on ne fait pas appel à l'assurance pour être couvert. Et du coup, comment on fait pour vérifier ça

  • Speaker #0

    Les assurances santé ne couvrent pas la prévoyance. Parfois, il y en a qui incluent un mini capital d'essai. Mais clairement, surtout si on est individuel, en général, on sait à peu près ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas souscrit. Les garanties santé n'incluent jamais ça. Et pour les salariés, donc, aurait été... assuré par leur entreprise. Je pense qu'il faut vraiment d'abord demander à la RH avant de partir ce pour quoi on est couvert, de recevoir les notices d'information comme ça on a vraiment tout avant de partir et on peut aussi demander pendant le séjour à la RH ce qu'il en est.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure on parlait du conjoint accompagnateur, est-ce que c'est possible pour un employé de négocier avec son RH d'ajouter un contrat de prévoyance pour son conjoint

  • Speaker #0

    Tout est négociable j'ai envie de dire mais Mais en tout cas, cette possibilité n'existe pas sur le contrat. Donc, il faudrait que le salarié prenne un contrat individuel de son côté. Peut-être qu'il peut négocier un budget avec son employeur, mais moi, je ne le vois pas trop ça.

  • Speaker #1

    Si on veut prendre un contrat individuel et qu'on a déjà une assurance santé ailleurs, avec quelqu'un d'autre, est-ce qu'on peut te contacter

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et du coup,

  • Speaker #1

    tu fais une évaluation de la façon dont on a discuté, quels sont les revenus, est-ce qu'on prend invalidité d'essai, etc.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne Exactement. On fait vraiment un recueil du besoin, souvent par téléphone. On prend le temps de le faire. Je sais impréciser que c'est gratuit. Il n'y a pas d'engagement quand on commence à parler avec nous. Et ensuite, on accompagne la personne sur le choix de ce qui nous semble être la meilleure solution. la meilleure solution bien sûr en fonction du budget aussi et donc jusqu'à la souscription et voilà c'est un parcours quand même enfin parcours ça fait tout de suite peur le mot parcours mais c'est vrai que comme il y a souvent des questionnaires de santé ça nécessite un vrai accompagnement de la part du courtier pour pour aller au bout de la souscription donc on est vraiment là à chaque étape y compris après il y a aussi des personnes même en prévoyance qui m'ont déjà sollicité pour changer d'assureur parce que il peut y avoir des changements de tranche d'âge et donc la cotisation augmente de façon significative d'une année sur l'autre parce que je suis passé de 44 à 45 ans. Et donc, si l'état de santé n'a pas évolué entre-temps, on peut se permettre de refaire un questionnaire de santé et d'aller chez un autre assureur parce que finalement, le risque recommencera chez le nouvel assureur. Il n'y a pas de souci si on commence un autre contrat au bout de quelques années à l'étranger.

  • Speaker #1

    Donc en fait, ça reste flexible. J'ai l'impression que parfois, on prend une assurance et c'est un peu comme son banquier. On a peur de le quitter. On a une espèce de fausse royauté alors que finalement, on ne devrait pas.

  • Speaker #0

    Non, on ne devrait pas, mais on ne devrait pas surtout si l'état de santé n'a pas évolué. Moi, c'est vraiment le sujet, même sur la santé, parce que sur la santé, il y a aussi des questionnaires de santé préalables à l'adhésion. C'est vrai que si on a commencé à prendre un contrat, on était en bonne santé avant de partir. L'état de santé se dégrade un petit peu. Mon contrat d'assurance actuel me rembourse pour la dégradation de mon état de santé. Si je veux partir parce que la cotisation a évolué, etc. Le nouvel assureur pourrait refuser l'adhésion ou pourrait refuser de couvrir la pathologie déclarée. Et pareil pour la prévoyance. En effet, c'est flexible et il faut s'autoriser à regarder. Mais si on est tombé malade, c'est vrai qu'on est un petit peu plus coincé pour être honnête. et mieux vaut rester chez son assureur qui rembourse. ce pourquoi on est tombé malade qu'aller essayer de gagner un petit peu de cotisation mais finalement ne pas être remboursé par le nouvel assureur.

  • Speaker #1

    C'est des fausses économies finalement. Si tu devais dire une chose à une personne, une famille qui part dans trois semaines,

  • Speaker #0

    ce serait quoi Comment avez-vous abordé le sujet de la protection sociale Vraiment dans son ensemble, on couvre tout. Santé, prévoyance et donc retraite, même si nous on ne traite pas vraiment la retraite. diriger vers la CFE, c'est vraiment le sujet. Et après, on rentre dans le détail. Est-ce que c'est pertinent pour vous d'avoir la CFE ou non Parce que par exemple, si les salariés sont détachés, ils ont la sécu, donc on les couvre plutôt aux premiers euros, donc sans CFE. S'ils sont individuels, à ce moment-là, oui, on part plutôt sur la CFE. Est-ce qu'il y a de la maternité nécessaire, de l'optique dentaire Combien vous gagnez Enfin, vraiment rentrer dans un recueil très, très, très complet. et leur dire de s'assurer.

  • Speaker #1

    C'est super. Où est-ce qu'on peut te contacter, Raphaël

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu peux transmettre mes coordonnées, ou sinon, bien sûr, je peux donner l'URL de notre site Internet. Nous, donc, Santexpat, c'est ça que je ne me suis pas trop présenté, mais on est un courtier d'assurance, donc on est basé à Paris, et on ne fait que de la santé internationale et de la préveillance internationale. Donc, vous pouvez venir sur notre site, santexpat.fr, faire le parcours en ligne. et donc nos conseillers vous recontactent dans la journée en général, enfin même assez rapidement, pour recueillir vos besoins et voir comment on peut vous accompagner. Et moi, je suis disponible directement aussi, si vous préférez ne pas passer par le site et m'envoyer un mail, mon adresse c'est raphaël.ph.santexpat.fr et on appelle les gens sur WhatsApp, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont en cours. beaucoup de gens à l'étranger qui nous disent Non, non, ne m'appelez pas sur mon numéro, parce que je vais payer un hors-forfait de dingue si l'appel vient de France. Donc, on s'adapte et on appelle sur WhatsApp, on échange par mail, c'est vraiment à votre convenance.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je te remercie Raphaël. N'hésitez pas à nous mettre un commentaire si jamais vous voulez voir revenir Raphaël sur un autre sujet lié à l'assurance santé internationale, si vous voulez qu'on approfondisse encore ces sujets de prévoyance. Et n'oubliez pas de vous abonner. Je vous remercie. et je vous donne rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Ce que couvre (vraiment) la prévoyance

    01:20

  • Les obligations des employeurs à l’étranger

    04:15

  • La CFE : comment ça marche et pourquoi c’est utile

    06:30

  • Être bien couvert quand on est entrepreneur ou conjoint accompagnateur

    10:15

  • Que faire en cas d’accident grave ou de décès ?

    14:00

  • Quel capital décès choisir ? Et pour qui ?

    17:30

  • Les erreurs fréquentes à éviter

    21:00

  • À quoi faire attention dans un contrat ?

    24:00

  • Quand et comment souscrire (même avec un petit budget)

    28:00

Description

Prévoir l’imprévisible : pourquoi la prévoyance est indispensable en expatriation?


Dans cet épisode, je reçois Raphaël Le bars pour parler d’un sujet souvent négligé : la protection de sa famille quand on vit à l’étranger.

On parle de capital décès, d’invalidité, d’arrêt de travail, des risques que prennent les familles et les employeurs quand ils ne sont pas couverts, mais aussi des solutions concrètes, avec ou sans contrat d’entreprise.

Raphaël partage son expérience de terrain, les erreurs les plus fréquentes, les spécificités de la CFE, et les bonnes pratiques pour être bien couvert – même en tant qu’entrepreneur ou conjoint accompagnateur.

🎙️ Que tu sois en train de partir, déjà installé à l’étranger ou DRH, cet épisode t’évitera bien des mauvaises surprises.

💡 À la fin de l’épisode :
👉 les options à choisir si ton budget est limité
👉 la différence entre les contrats en France et à l’étranger
👉 et les questions à poser à ton assureur ou ton employeur dès maintenant


📩 Contact : raphael@santexpat.fr



🎙️ Un podcast créé par Nomadiq, pour accompagner celles et ceux qui vivent l’expatriation sur les questions de finances persos.

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🛑 Les épisodes ne constituent pas des conseils financiers personnalisés. Chaque situation est unique : les témoignages et partages d’expérience sont là pour t’inspirer et t’aider à poser les bonnes questions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé, et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. On tombe normalement plus malade que l'on décède, donc c'est un risque plus commun finalement, l'arrêt de travail. Donc c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé, il y a des gens qui ne veulent couvrir que l'hospitalisation, donc... et pas les soins de médecine courante, les consultations pour la pharmacie, etc. En fait, très souvent, c'est ce qu'on utilise à 90% du temps, les soins courants. Normalement, si tout va bien, pas tous les ans à l'hôpital. C'est un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Tu es sur Nomadik, le podcast qui parle de finances perso en expatriation. Aujourd'hui, je reçois Raphaël Lebar. qui travaille pour son expat et qui viendra nous expliquer un des meilleurs outils pour protéger ta famille en expatriation. Je te parle ici de la prévoyance. Je m'appelle Elisabeth Zomelis, c'est parti pour l'épisode d'aujourd'hui. Aujourd'hui, on va parler de prévoyance. Est-ce que tu pourrais commencer par définir ce terme

  • Speaker #0

    La prévoyance, qu'est-ce que c'est Surtout, qu'est-ce que ça couvre En fait, ça couvre notamment tout ce qui est relatif au capital d'essai, à la perte totale d'autonomie aussi. Donc pour vraiment protéger ses proches s'il nous arrive quelque chose, que ce soit à l'étranger ou en France d'ailleurs. Et ça couvre également des garanties comme l'arrêt de travail, l'invalidité. Donc c'est vraiment complémentaire aux garanties santé ou retraite qui sont souvent abordées. en expatriation, on aborde un petit peu moins la prévoyance mais c'est des garanties très importantes donc voilà c'est plutôt en anticipation c'est parfois à fond perdu donc à ne pas confondre avec des assurances vie, beaucoup de clients nous posent cette question là de d'accord ça va me coûter 1000 euros par an 2000 euros par an mais à la fin est-ce que je les retrouve et en fait non, c'est vraiment une assurance prévoyance mais l'idée c'est vraiment de d'avoir des garanties au cas où il y a un accident de la vie.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu penses qu'il y a cette confusion entre l'assurance santé, la prévoyance Est-ce que c'est parce que c'est un sujet qui est tellement vaste Il y a tellement de sous-catégories qu'on se perd un peu et qu'on oublie cette partie

  • Speaker #0

    Tu as raison, c'est très vaste le fait de, on va appeler ça la protection sociale à l'étranger. Et la garantie qui est la plus abordée souvent, c'est la santé. Parce que pour les Français, c'est très important. de s'assurer en santé et d'avoir une sorte de modèle un petit peu de continuité avec ce qu'on a connu en France depuis qu'on est né quoi la sécurité sociale etc. L'accident de travail c'est ou l'arrêt de travail ou l'invalidité c'est plus flou je pense que de manière générale en France aussi on est un petit peu moins en connaissance de ces sujets là et donc quand on part à l'étranger on l'omet mais le salarié ou la personne qui part d'elle-même à l'étranger, n'est pas la seule finalement à omettre ce sujet-là, puisque nous on a beaucoup de clients entreprises, et les DRH aussi parfois, les personnes qui gèrent ça pour le compte de leurs salariés qui sont envoyés à l'étranger, omettent aussi parfois ce sujet-là. Donc je pense que c'est un manque de connaissances, parce qu'en fait en France c'est aussi la sécurité sociale qui nous couvre en partie sur les problématiques d'arrêt de travail par exemple, ou d'invalidité, et puis il y a des contrats entreprises qui sont souscrits Et nous, on ne le voit pas forcément en tant que salarié qui a un contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur. Donc en fait, on n'est pas trop au fait. C'est une grosse généralité que je fais. Il y a plein de gens qui sont en connaissance. Mais en tout cas, c'est vrai que ce n'est pas le sujet numéro un. Je dirais que le sujet numéro un, c'est vraiment la santé. En deux, la retraite. Et encore, je trouve que la retraite est très oubliée aussi par beaucoup. Et le petit mouton noir de cette protection sociale à l'étranger, c'est à mon sens la prévoyance.

  • Speaker #1

    Parle des RH, quels sont les risques pour eux de ne pas prendre de protection pour leurs employés qui partent à l'étranger

  • Speaker #0

    Le risque est assez grand en fait, parce qu'en tant qu'employeur, tu as une obligation de résultat envers ton salarié. Tu dois le protéger en fait, et tu dois le protéger comme s'il était encore en France. Donc pour les salariés qui restent en France, ils ont la sécu qui les couvre en grande partie, le contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur, sur toutes les garanties qu'on a évoquées. Et à l'étranger, ce n'est plus le cas. Et s'il arrive quelque chose à l'étranger pour le collaborateur que tu aurais envoyé, il est parfaitement en droit de se retourner. vers l'entreprise en disant, écoutez, moi, vous ne m'avez pas protégé, en fait. Et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin, qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. Pour les DRH, c'est très important, ce sujet-là, de l'aborder, de ne pas l'oublier. Et nous, en tant que courtier, en fait, c'est aussi très important parce que c'est aussi notre devoir de conseil. de tout balayer et de tout leur présenter.

  • Speaker #1

    Et quand tu le mentionnes, est-ce qu'ils sont plutôt à l'écoute et ils prennent ça en considération

  • Speaker #0

    Oui, vraiment, ils l'écoutent. Moi, je m'appuie beaucoup sur la CFE. On l'abordera peut-être un petit peu plus en détail pendant ce podcast, mais la CFE a un vrai rôle à jouer sur la continuité des droits avec le système français. Et la CFE couvre aussi une partie de la prévoyance. Après à ça, on rajoute bien sûr une complémentaire. Mais voilà l'idée. Moi, quand je m'adresse à une entreprise, c'est vraiment CFE plus complémentaire, que ce soit sur la santé ou la prévoyance. Et bien sûr, nous, on n'a pas vraiment de valeur ajoutée, les compagnies d'assurance ou courtiers sur la retraite. Mais bien sûr qu'on leur préconise aussi de souscrire à la garantie vieillesse de la CFE, donc la garantie retraite, pour continuer de cotiser et valider des trimestres de retraite à l'étranger.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un peu comment ça fonctionne la CFE La CFE,

  • Speaker #0

    c'est une caisse de sécurité sociale qui est dédiée aux expatriés. J'aime pas trop le terme expatrié parce qu'il est souvent confusant, mais qui est dédiée aux Français qui vivent à l'étranger. Et donc c'est une caisse qui est autonome, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas noyés dans la sécurité sociale, leurs comptes sont vraiment autonomes. Et donc c'est une caisse à... à affiliation volontaire, il n'y a rien d'obligatoire, ce n'est pas obligatoire de souscrire à la CFE, contrairement à la sécurité sociale où on est d'office affilié. Nous, on le préconise, et donc la CFE se substitue à la sécurité sociale pour tous les risques à l'étranger. Donc, quand on parle de risques, il y a la santé, la CFE va rembourser les frais de santé qui sont réalisés à l'étranger, à hauteur de ce que la CQ aurait remboursé pour le même soin en France. Donc si je vais au Maroc chez le médecin et que ça coûte l'équivalent de 40 euros, par exemple dans une clinique privée, la CFE va rembourser 17,50 euros comme la Sécur rembourse une consultation en France. Si la personne va aux Etats-Unis et que ça coûte 200 euros, la CFE va aussi rembourser 17,50 euros. Donc voilà, c'est vraiment le système de sécurité sociale pour les soins qui sont faits à l'étranger. Alors bien sûr, je... J'appuie un petit peu forcément sur un pays cher, notamment les États-Unis, pour montrer que les complémentaires sont importantes. Et pareil sur la prévoyance, la CFE rembourse tout ce qui est lié à la maladie professionnelle. Donc reconnaît déjà l'accident de travail, la maladie professionnelle, couvre un petit peu l'arrêt de travail, couvre aussi un petit peu le capital d'essai ou un petit peu la sécurité sociale. Elle propose aussi de cotiser à la retraite. Donc en fait, il y a quatre... garantie principale à la CFE, la santé, la maladie professionnelle, l'arrêt de travail et la retraite.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as dans la maladie professionnelle

  • Speaker #0

    C'est clairement la reconnaissance de l'accident du travail, en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que le burn-out rentre dans la catégorie maladie professionnelle Je pense qu'il peut rentrer dedans.

  • Speaker #0

    Après, c'est vraiment... Enfin, tu vois, c'est selon... Comment dire l'arrêt de travail qui est envoyé à la CFE, est-ce que c'est reconnu ou non comme une maladie professionnelle, mais je pense que ça peut clairement l'être.

  • Speaker #1

    Et du coup, la CFE va couvrir en fonction du montant que tu vas payer, et le montant que tu vas payer va dépendre du pays dans lequel tu vis, comment ça fonctionne

  • Speaker #0

    Pas à la CFE, à la CFE, ça va dépendre de ton revenu, un petit peu comme en France en fait. Donc c'est ton revenu qui va faire ta cotisation et donc sur cette base de cotisation, la CFE va rembourser un pourcentage en fait. Et donc elle ne va pas rembourser la totalité, donc c'est important d'avoir une complémentaire aussi en prévoyance, une complémentaire à la CFE qui elle va intervenir. Alors ça dépend des formules, un petit peu comme en santé ou un petit peu comme ce qu'on a en France, c'est-à-dire qu'il y a des formules qui couvrent 80% de ton salaire, d'autres 90%. 100% avec des franchises aussi. C'est-à-dire que les contrats de prévoyance sur l'arrêt de travail, par exemple, peuvent commencer à rembourser. Si l'arrêt de travail est de plus de 30 jours, il y a aussi des franchises à 60 jours, 90 jours. Tout ça fait varier la cotisation du contrat d'assurance. Pour la CFE, c'est vraiment que le revenu qui fait la cotisation et le remboursement, et pas la zone géographique.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est quelque chose que tu évalues au quotidien quand tu proposes une prévoyance à tes clients C'est-à-dire En termes de choix, par exemple, tu disais qu'il fallait 30 jours, 60 jours, 90 jours. Est-ce que tu choisis déjà ou c'est dans les grilles de la CFE

  • Speaker #0

    Alors, à la CFE, tu ne choisis pas. C'est vraiment, tout le monde a la même garantie. C'est vraiment chez l'assureur, en fait, qu'il y a des formules différentes où tu choisis ta franchise. Nous, ce qu'on essaye de préconiser, c'est de couvrir au moins aussi bien le salarié à l'étranger que ceux qui sont en France. C'est vraiment le maître mot, tu vois, c'est qu'il n'y ait pas de discrimination ou de perte de droit pour la personne qui part par rapport à si elle était restée en France.

  • Speaker #1

    Et pour les personnes qui partent à l'étranger d'elles-mêmes et qui ont un contrat local, qu'est-ce que tu conseilles

  • Speaker #0

    Il y a aussi des contrats de prévoyance, en fait. Je dirais qu'il y a trois... cibles ou trois types de contrats dans lesquels on peut retrouver de la prévoyance à l'étranger il y a même de la prévoyance sur les contrats temporaires tu sais type voyage ou type globe trotter je pars six mois ou un an par exemple avec ma famille faire un petit tour du monde un petit tour d'europe souvent il ya des garanties qui s'appelle individuel accident ou alors il y a écrit capital d'essai donc là c'est en fait c'est déjà de la prévoyance quoi c'est un capital qui est versé à ton conjoint souvent, enfin voilà, des personnes de la famille. Voilà, donc ça c'est un premier niveau de prévoyance. Et ensuite, il y a des contrats individuels, donc c'est la cible dont tu parles, c'est des personnes qui s'expatrient toutes seules, les entrepreneurs. Et là, elles ont le choix de prendre, de souscrire que du capital d'essai, mais elles peuvent aussi rajouter de l'arrêt de travail. Donc là, l'assureur va demander... les revenus par exemple des dernières années pour vérifier que le revenu l'indemnité journalière demandée par l'assuré corresponde bien à ce qu'elle touche ou à ce qu'elle a touché dernièrement parce qu'on ne peut pas s'enrichir non plus en prévoyance gagner plus d'argent en arrêt de travail que quand on travaille ça paraît logique mais voilà c'est pour ça que l'assureur demande et si on applique et donc ça voilà c'est la deuxième cible c'est la prévoyance un peu individuelle Et après, il y a aussi de la prévenance collective, et c'est ce dont on a parlé un petit peu avant, où là, c'est l'entreprise française qui souscrit pour son salarié, qu'elle envoie à l'étranger. Donc là, pareil, on a du capital d'essai, de l'arrêt de travail, invalidité. Et sur la prévenance collective internationale, on a même un peu plus de garanties qui vont vraiment ressembler à ce qu'on a en France pour les salariés français, avec même de la rente d'éducation, de la rente de conjoint. En cas d'essai par exemple ou d'invalidité, il y a une rente mensuelle qui est versée au conjoint pendant une certaine durée. Rente d'éducation, pareil, c'est pour les enfants, pour financer toutes leurs études, y compris les études supérieures. Ce sont des choses qu'on n'a pas souvent sur la préveillance individuelle internationale, mais plutôt sur la préveillance collective.

  • Speaker #1

    Donc on prend soin du conjoint et des enfants

  • Speaker #0

    Exactement. La préveillance, c'est vraiment ça, parce que nous, on n'est plus là. mais il faut protéger sa famille ou les personnes de son entourage. Et c'est d'autant plus vrai en expatriation, c'est que très souvent, pas toujours, mais en tout cas au début de l'expatriation, il y a qu'un des deux dans le couple qui travaille. Et si jamais c'est cette personne-là qui décède ou qui a un accident de la vie et donc est en train de se faire un petit déjeuner, en perte d'autonomie, qu'est-ce qui se passe pour les revenus de la famille Même pour organiser finalement un retour en France, ça peut être très problématique de ne plus avoir de revenus. Et donc, c'est pour ça que la prévoyance, à mon sens, à l'étranger est indispensable, parce que moi, chef de famille, entre guillemets, financier, même si je n'aime pas trop ce terme, s'il m'arrive quelque chose, ça peut avoir des répercussions très importantes, encore plus importantes que si je... si ça arrive en France. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi,

  • Speaker #0

    parce qu'on est isolés. C'est ça, on est isolés. Déjà, on n'a pas notre famille avec nous, pas d'amis. Enfin, on peut avoir des amis à l'étranger, mais je veux dire... pour nous prêter de l'argent, ça peut être plus délicat. Et en France, en général, dans le couple, très souvent les deux travaillent, ce qui est un peu moins vrai à l'étranger.

  • Speaker #1

    Du coup, pour se retourner, c'est vraiment une grosse difficulté si on n'a pas prévu quoi que ce soit ou que la personne qui ne travaille pas n'a pas du tout de revenu. Est-ce que tu as un exemple qui t'a vraiment marqué dans tous les clients que tu as eus jusqu'à aujourd'hui où la personne avait choisi de ne pas prendre de prévoyance

  • Speaker #0

    Oui, on a plusieurs exemples. On a plusieurs exemples et c'est des gens qui sont démunis pour qui on ne peut pas faire grand-chose. Il y a souvent des fonds de garantie chez les assureurs. C'est-à-dire que si on a un client qui est assuré seulement en santé, donc il y a le couple ou la famille qui est assurée, et donc il y en a un des deux qui décède, on peut toujours demander à l'assureur s'il peut prendre en charge par exemple le... le rapatriement de toute la famille. Alors c'est parfois aussi en inclusion le rapatriement dans certains contrats, c'est-à-dire qu'il y a du rapatriement du corps de l'assuré et donc des bénéficiaires. Si ce n'est pas le cas, on peut demander à l'assureur si dans ce fonds de garantie qui a été prévu pour des cas exceptionnels, ça peut rentrer dedans. Mais oui, ça arrive assez régulièrement. Et donc nous, on essaye de les accompagner et de trouver des solutions. Après, s'il n'y a pas de garantie, il y a... capital dessert malheureusement on ne peut pas le souscrire à posteriori.

  • Speaker #1

    C'est très difficile. Quand on parle de toutes ces questions, est-ce que tu conseilles de couvrir la personne qui travaille ou de couvrir les deux dans un couple

  • Speaker #0

    Moi je pense qu'il faut couvrir les deux, notamment capital dessert et perte totale d'autonomie parce que pour le coup ça ne coûte pas très cher. Là on choisit. Même la personne qui ne travaille pas peut s'assurer en capital décès parce que ce n'est pas en lien avec les revenus. Je choisis le capital, donc ça commence autour de 20 000 euros de capital jusqu'à 500 000 euros souvent. On n'est pas obligé de s'assurer pour le même capital non plus, mais je trouve que c'est bien quand même parce que même si c'est la personne qui ne travaille pas qui décède, Il y a quand même des frais qui peuvent être, comme on l'a dit, au rapatriement de corps si celui-ci n'a pas été assuré ou aux obsèques, etc. Donc c'est de toute façon...

  • Speaker #1

    Au quotidien, les femmes, il y a une étude qui a été faite, qui porte 150 000 dollars annuels de travail gratuit, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que s'il arrive quelque chose à la femme aussi, ou à l'homme si c'est celui qui ne travaille pas, il y a quand même un moment d'adaptation. Et s'il faut un chauffeur, une nanny, un contrat qu'on n'avait pas forcément dans le budget initial, ça permet aussi d'adapter. Alors, le choix du capital d'essai, c'est indépendant de tes revenus. Tu peux vraiment mettre le montant que tu veux.

  • Speaker #0

    Exactement. Même quelqu'un qui ne travaille pas peut se couvrir à hauteur de 500 000 euros. C'est juste que la cotisation, du coup, est adaptée à ça. Donc, c'est assez faire, en fait. Tu demandes un capital d'essai et tu payes en conséquence. C'est pour ça que c'est... ce n'est pas forcément lié au revenu. Contrairement à la garantie indemnité journalière qui est là pour compenser une perte de revenu suite à une incapacité ou une invalidité, là, le capital des cèdres, tu payes vraiment pour une garantie.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est mieux de prendre ce genre de contrat en France ou dans le pays dans lequel tu vis Comment Dans le sens où si tu es non-résident et que tu vis de façon permanente dans ton pays, est-ce que c'est mieux de prendre un contrat de prévoyance dans ton pays en cas d'essai ou de prendre quelque chose en France

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. C'est vrai que nous, c'est parce qu'on est quartier français, donc on a plutôt tendance à proposer des couvertures internationales depuis la France. La bonne idée de ces contrats-là, c'est qu'en général, la territorialité est quand même plus étendue. Si tu décènes en France, par exemple, pendant un retour, tu es garanti. Je pense que le contrat local pourrait ne te garantir que si tu arrives quelque chose dans le pays. Je dis bien, c'est du conditionnel, tout ça, puisque chaque contrat est différent et a ses conditions. Mais en tout cas, ça mérite d'être comparé. Si en revanche, j'ai pris des garanties de prévoyance à la CFE, je pense que c'est mieux de prendre un contrat français qui va coller, et qui va vraiment venir en complément de la CFE.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question de timing entre le moment où je souscris à la prévoyance, il peut arriver quelque chose demain, est-ce que je suis remboursé tout de suite ou il y a 3-4 mois d'attente

  • Speaker #0

    C'est une bonne question, il n'y a pas de carence en général. En fait, il y a un questionnaire de santé qui est demandé à l'adhésion. Donc, si tu déclares une pathologie ou si tu ne déclares pas d'ailleurs une pathologie alors que tu es au courant et que tu décèdes de cette pathologie deux mois plus tard, en effet, l'assureur pourrait dire que tu as fait une fausse déclaration et que tu aurais dû déclarer cette pathologie. Donc, la garantie ne fonctionnera pas. C'est plutôt en ce sens qu'il peut y avoir des limitations. Sur les contrats collectifs, selon les assureurs, il n'y a pas de limite. pas de questionnaire de santé et notamment quand on assure au moins 5 salariés pour la même entreprise, en général il n'y a pas de questionnaire de santé, donc c'est plus souple. Mais pour les contrats individuels, c'est vraiment lié à un questionnaire de santé, donc il ne faut pas tricher puisque de toute façon si on triche, la garantie n'est pas acquise.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux souscrire un contrat de prévoyance de manière indépendante, c'est-à-dire sans prendre l'assurance santé internationale qui y serait rattachée

  • Speaker #0

    On a même des clients qui prennent, soit ils sont bien assurés en santé en local parce que leur employeur local leur propose une assurance qui est de bonne qualité. Par contre, il n'y a pas de prévoyance pour les salariés selon les pays, etc. Et là, en effet, on peut leur proposer de la prévoyance seule.

  • Speaker #1

    Et sur le capital d'essai, combien est-ce que tu conseilles de prendre L'équivalent de un an, deux ans, trois ans de salaire

  • Speaker #0

    Ouais, trois ans, c'est ce qu'on m'avait appris quand je m'adressais à des personnes en France. Donc voilà, je dirais ça, mais en fait, c'est du cas par cas, quoi. C'est vraiment du cas par cas. Mais oui, trois ans, c'est un peu la règle de base.

  • Speaker #1

    Et une fois que tu touches cette somme, c'est en une fois ou c'est une rente que tu vas toucher sur plusieurs années

  • Speaker #0

    Une fois, c'est en une fois sur le capital et la rente, c'est plus. plutôt en cas d'invalidité, où là tu as une rente mensuelle, ou alors les rentes de conjoint, rentes d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est hyper important à savoir ça, parce que j'imagine que si on touche une grosse somme, 100 000, 200 000, 300 000, 500 000, il faut aussi savoir comment on va l'investir pour s'assurer que cet argent puisse nous rapporter le plus longtemps possible. Est-ce qu'il y a des clauses auxquelles il faut faire particulièrement attention

  • Speaker #0

    Pas vraiment. Après, il y a des exclusions comme dans beaucoup de contrats d'assurance sur les sports à risque, les zones de guerre, etc. Éviter le suicide aussi est souvent exclu des contrats de prévoyance au moins sur la première année. Après, ça dépend des assureurs. Parfois, l'exclusion n'existe plus à partir de 12 mois sur le contrat. Mais voilà, c'est des exclusions un peu classiques.

  • Speaker #1

    Et si je... Je vis à l'étranger, j'ai un accident, je suis en invalidité, je n'avais pas pris de contrat de prévoyance et je décide de rentrer en France avec ma famille. Est-ce que la Sécurité sociale française prend en charge quelque chose pour les personnes qui n'étaient pas du tout couvertes finalement C'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Honnêtement, je ne saurais pas te répondre. Je pense que c'est du cas par cas et qu'il y a un dossier à monter auprès de la Sécurité sociale. Mais d'où l'importance de la CFE, parce qu'en fait la CFE, permet ça, de faire cette continuité avec la sécurité sociale au retour en France, y compris pour la reconnaissance de l'accident du travail, puisqu'il y a l'arrêt de travail suite à un accident, une maladie, mais en fait l'accident de travail c'est quand même quelque chose de très spécifique, et quand on a cette garantie à la CFE, ça permet d'avoir cette continuité au retour définitif en France avec la sécurité sociale. Donc ça ne répond pas trop à ta question. Honnêtement, je ne saurais pas répondre pour la sécu. Mais en prévention, je dirais qu'il faut souscrire à la CFE pour éviter toutes les mauvaises surprises.

  • Speaker #1

    C'est ça l'important, c'est d'éviter les mauvaises surprises finalement. Est-ce qu'il y a des zones géographiques à risque ou des métiers particuliers où de toute façon, ce serait impossible pour nous de couvrir un contrat de rose

  • Speaker #0

    Oui, il y a souvent des activités professionnelles qui sont soit exclues, tous les métiers militaires par exemple de garde du corps parfois les plateformes pétrolières aussi ce genre de d'activités là où les activités où les personnes travaillent en hauteur aussi à plus de x mètres du sol les cordistes donc c'est vraiment l'activité aussi que déterminer l'éligibilité ou non au contrat et sur les zones moi à part les 4-5 pays vraiment très exclus de la plupart des compagnies d'assurance, même les pays un petit peu surveillés sont couverts, donc il n'y a pas vraiment de limitation là-dessus. Et on a assez peu de demandes finalement sur les pays très en risque. Donc je dirais qu'à 99%, on a des solutions à proposer.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, tu mentionnais que dans les pays en guerre, ce n'était pas possible. Si tu vis dans un pays en paix, qui demain devient un pays en guerre, est-ce que c'est une raison pour l'assurance de ne pas te rembourser

  • Speaker #0

    Normalement non. On a souvent cette question, même sur la santé. Parce qu'en fait, les listes de pays exclus évoluent avec l'actualité, forcément. Il y a des pays qui y rentrent et qui sortent des pays exclus. On sait que dans certains pays, dans certaines régions du monde, dès qu'il y a des élections présidentielles, il y a six mois avant, six mois après, de contextes compliqués. Donc c'est assez fluctuant. Mais en tout cas, la garantie n'est pas censée s'arrêter si ton pays n'était pas exclu au moment de la souscription.

  • Speaker #1

    Ok, donc on est... pas obligé d'être détaché ou expatrié de son entreprise pour pouvoir souscrire un contrat de prévoyance. On peut normalement vivre partout et exercer la majorité des métiers. Donc c'est vraiment ouvert à quasiment tout le monde.

  • Speaker #0

    À quasiment tout le monde, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une demande que tu reçois, les contrats de prévoyance, plutôt pour des personnes qui vont partir ou qui sont déjà parties, leur situation évolue, ils ont des enfants par exemple, et ils commencent à se poser la question de la protection de la famille On a vraiment les deux.

  • Speaker #0

    Nous, de façon générale, on a plutôt des demandes de gens qui sont sur le point de partir. On a aussi des gens qui sont déjà à l'étranger, qui nous sollicitent, mais très souvent, en majorité en tout cas, c'est des gens qui sont au départ de France. Du coup, je dirais plutôt ça. Mais on a aussi des demandes de personnes qui sont déjà à l'étranger. En fait, il y a beaucoup d'entrepreneurs français à l'étranger, encore plus depuis le Covid. Il y a beaucoup de gens qui ont des activités qui permettent de travailler à distance. Ils sortent du système français classique et quittent de leur protection sociale. C'est souvent des personnes qui partent en famille, donc c'est des sujets qui sont très importants.

  • Speaker #1

    C'est une grosse question, parce qu'on se sent protégé, parce qu'on vit dans une situation qui est pour beaucoup privilégiée. Et du jour au lendemain, il arrive quelque chose. Et si on n'avait pas anticipé, c'est la catastrophe pour les personnes qui restent derrière ou qui doivent s'occuper de nous parce qu'on est en situation d'invalidité. À partir de quel moment tu conseilles vraiment aux gens de se poser cette question, de souscrire à un contrat de prévoyance

  • Speaker #0

    En fait, il faudrait... Je pense que tous les profils doivent se la poser. Bien sûr... Conséquence pour une personne jeune, célibataire, sans enfant, qui part, ce ne sont pas les mêmes, c'est forcément moindre. Peut-être que là, il faut plutôt axer sur des garanties de rapatriement, de frais de santé. Mais encore, si cette personne est quand même entrepreneur, je pense qu'il faut souscrire à cette garantie de façon systématique. Et en fait, les courtiers ont aussi une part de responsabilité, puisque je trouve que c'est un sujet qui n'est pas assez abordé, y compris par les courtiers d'assurance spécialisés, qui très souvent sont sollicités pour la santé et s'arrêtent un petit peu à ce qu'on leur demande, parce que ce n'est pas facile non plus de vendre la santé à l'international. Et donc, le job est fait, mais en fait, non, il est fait que partiellement, on devrait, à mon sens, toujours vendre ou en tout cas proposer au moins le capital d'essai à quelqu'un qui part. Et bien sûr, l'arrêt de travail, l'indemnité journalière, si c'est pertinent de le faire, mais le capital d'essai pour quelqu'un qui part en famille, ça devrait être d'office.

  • Speaker #1

    Et surtout pour les entrepreneurs, parce que localement, ils ont une moins bonne couverture, automatiquement Oui,

  • Speaker #0

    voire rien du tout. Dans beaucoup de pays, s'ils ne sont pas non plus rattachés au système local, à mon sens, ils n'auront vraiment aucune couverture. Donc... Donc pour les entrepreneurs individuels, c'est indispensable.

  • Speaker #1

    Si j'ai un budget qui est limité, quelle option je dois avoir dans mon contrat en priorité L'arrêt de travail, le décès, l'invisité

  • Speaker #0

    Très souvent, de toute façon, tu ne peux pas prendre d'arrêt de travail seul chez les assureurs. Tu es obligé de prendre au moins le capital décès si tu veux pouvoir prendre de l'arrêt de travail. Donc le minimum, c'est vraiment le capital décès. Mais encore une fois, si je suis entrepreneur, je peux aussi choisir, c'est-à-dire c'est qui peut le plus, peut le moins. C'est-à-dire que si je touche 50 000 euros par an, je peux décider de ne me couvrir que pour 20 000 euros de revenus. Par exemple, si c'est trop cher de couvrir vraiment les 50 000 euros de mes revenus. mais peut-être que 20 000 euros ça peut me permettre de survivre quoi ou de laisser passer l'orage entre guillemets le temps que je me remette sur pied et que je puisse reprendre mes activités. donc voilà on peut s'assurer à la baisse aussi on n'est pas obligé de s'assurer pour remplacer à l'euro près son revenu habituel j'ai un de mes amis qui m'a dit un jour,

  • Speaker #1

    j'ai besoin de rien en gestion de patrimoine, c'est bon comment ça c'est bon Moi j'ai pris un contrat de prévoyance d'essai, 700 000 dollars le contrat, je ne sais pas vraiment les détails de tout ça en fait Merci. Nord aussi, il avait choisi en priorité de couvrir sa famille en cas de gros soucis, en oubliant aussi que finalement, on peut tomber malade et devoir arrêter de travailler pendant 4 ou 5 ans.

  • Speaker #0

    En plus, heureusement, on tombe normalement plus malade que l'on décède. Donc, c'est un risque plus commun, finalement, l'arrêt de travail. Donc, c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé. Il y a des gens qui veulent couvrir. que l'hospitalisation et pas les soins de médecine courante les consultations, la pharmacie en fait très souvent c'est ce qu'on utilise à 90% du temps les soins courants si tout va bien,

  • Speaker #1

    pas tous les ans à l'hôpital donc c'est un peu la même chose c'est important de rappeler aussi d'avoir une vision 360 de sa santé et de la façon de protéger sa famille

  • Speaker #0

    C'est ça, et sur l'arrêt de travail, si je vis dans un pays pas très cher, finalement, même si je touche 50 000, 100 000 euros, parce que tous mes clients sont restés en France, en Europe, aux Etats-Unis, etc., mais que je vis en Asie, peut-être que 1 000, 1 500 euros par mois, ça me suffit pour payer mon loyer, mon rire, etc.

  • Speaker #1

    Sauf si on souhaite rentrer en France.

  • Speaker #0

    Oui, ouais.

  • Speaker #1

    et que là on se rend compte qu'on avait pas prévu assez donc tu disais tout à l'heure c'est toujours du cas par cas que ce soit une négociation en collectif avec les RH ou un contrat qui est proposé à une personne en particulier.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça pour le collectif vraiment c'est du cas par cas mais quand même le discours c'est de coller aux garanties françaises qui sont mises en place pour les salariés français et c'est les DRH qui sont pour le coup proactifs aussi sur ce sujet c'est à dire qu'ils sont vraiment en demande de prévoyance en général vont avoir cette démarche là et cette demande de dire de ils vont même nous envoyer le contrat français en disant bah voilà au moins vous êtes les garanties essayer de faire pareil pour personne qui part à l'étranger si

  • Speaker #1

    j'ai déjà une assurance santé internationale comment je sais si la prévoyance a été déjà inclus ce que je peux vous dire c'est qu'elle est quasiment jamais inclus

  • Speaker #0

    Donc, vous le sauriez. Tu parles pour un collectif, peut-être un salarié ou pour de l'individuel

  • Speaker #1

    Oui, pour un collectif. En fait, je me dis que même si on prend une assurance santé, on ne regarde pas forcément dans le détail tout ce qu'il y a, si tout va bien. C'est à partir du moment où, par exemple, je suis enceinte, j'avais souscrit un truc, est-ce que ça me couvre bien Et je pense que s'il arrive une catastrophe, on se pose aussi cette question. Je vais aller vérifier s'il n'y avait pas quelque chose. Et parfois on ne le sait pas, donc on ne fait pas appel à l'assurance pour être couvert. Et du coup, comment on fait pour vérifier ça

  • Speaker #0

    Les assurances santé ne couvrent pas la prévoyance. Parfois, il y en a qui incluent un mini capital d'essai. Mais clairement, surtout si on est individuel, en général, on sait à peu près ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas souscrit. Les garanties santé n'incluent jamais ça. Et pour les salariés, donc, aurait été... assuré par leur entreprise. Je pense qu'il faut vraiment d'abord demander à la RH avant de partir ce pour quoi on est couvert, de recevoir les notices d'information comme ça on a vraiment tout avant de partir et on peut aussi demander pendant le séjour à la RH ce qu'il en est.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure on parlait du conjoint accompagnateur, est-ce que c'est possible pour un employé de négocier avec son RH d'ajouter un contrat de prévoyance pour son conjoint

  • Speaker #0

    Tout est négociable j'ai envie de dire mais Mais en tout cas, cette possibilité n'existe pas sur le contrat. Donc, il faudrait que le salarié prenne un contrat individuel de son côté. Peut-être qu'il peut négocier un budget avec son employeur, mais moi, je ne le vois pas trop ça.

  • Speaker #1

    Si on veut prendre un contrat individuel et qu'on a déjà une assurance santé ailleurs, avec quelqu'un d'autre, est-ce qu'on peut te contacter

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et du coup,

  • Speaker #1

    tu fais une évaluation de la façon dont on a discuté, quels sont les revenus, est-ce qu'on prend invalidité d'essai, etc.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne Exactement. On fait vraiment un recueil du besoin, souvent par téléphone. On prend le temps de le faire. Je sais impréciser que c'est gratuit. Il n'y a pas d'engagement quand on commence à parler avec nous. Et ensuite, on accompagne la personne sur le choix de ce qui nous semble être la meilleure solution. la meilleure solution bien sûr en fonction du budget aussi et donc jusqu'à la souscription et voilà c'est un parcours quand même enfin parcours ça fait tout de suite peur le mot parcours mais c'est vrai que comme il y a souvent des questionnaires de santé ça nécessite un vrai accompagnement de la part du courtier pour pour aller au bout de la souscription donc on est vraiment là à chaque étape y compris après il y a aussi des personnes même en prévoyance qui m'ont déjà sollicité pour changer d'assureur parce que il peut y avoir des changements de tranche d'âge et donc la cotisation augmente de façon significative d'une année sur l'autre parce que je suis passé de 44 à 45 ans. Et donc, si l'état de santé n'a pas évolué entre-temps, on peut se permettre de refaire un questionnaire de santé et d'aller chez un autre assureur parce que finalement, le risque recommencera chez le nouvel assureur. Il n'y a pas de souci si on commence un autre contrat au bout de quelques années à l'étranger.

  • Speaker #1

    Donc en fait, ça reste flexible. J'ai l'impression que parfois, on prend une assurance et c'est un peu comme son banquier. On a peur de le quitter. On a une espèce de fausse royauté alors que finalement, on ne devrait pas.

  • Speaker #0

    Non, on ne devrait pas, mais on ne devrait pas surtout si l'état de santé n'a pas évolué. Moi, c'est vraiment le sujet, même sur la santé, parce que sur la santé, il y a aussi des questionnaires de santé préalables à l'adhésion. C'est vrai que si on a commencé à prendre un contrat, on était en bonne santé avant de partir. L'état de santé se dégrade un petit peu. Mon contrat d'assurance actuel me rembourse pour la dégradation de mon état de santé. Si je veux partir parce que la cotisation a évolué, etc. Le nouvel assureur pourrait refuser l'adhésion ou pourrait refuser de couvrir la pathologie déclarée. Et pareil pour la prévoyance. En effet, c'est flexible et il faut s'autoriser à regarder. Mais si on est tombé malade, c'est vrai qu'on est un petit peu plus coincé pour être honnête. et mieux vaut rester chez son assureur qui rembourse. ce pourquoi on est tombé malade qu'aller essayer de gagner un petit peu de cotisation mais finalement ne pas être remboursé par le nouvel assureur.

  • Speaker #1

    C'est des fausses économies finalement. Si tu devais dire une chose à une personne, une famille qui part dans trois semaines,

  • Speaker #0

    ce serait quoi Comment avez-vous abordé le sujet de la protection sociale Vraiment dans son ensemble, on couvre tout. Santé, prévoyance et donc retraite, même si nous on ne traite pas vraiment la retraite. diriger vers la CFE, c'est vraiment le sujet. Et après, on rentre dans le détail. Est-ce que c'est pertinent pour vous d'avoir la CFE ou non Parce que par exemple, si les salariés sont détachés, ils ont la sécu, donc on les couvre plutôt aux premiers euros, donc sans CFE. S'ils sont individuels, à ce moment-là, oui, on part plutôt sur la CFE. Est-ce qu'il y a de la maternité nécessaire, de l'optique dentaire Combien vous gagnez Enfin, vraiment rentrer dans un recueil très, très, très complet. et leur dire de s'assurer.

  • Speaker #1

    C'est super. Où est-ce qu'on peut te contacter, Raphaël

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu peux transmettre mes coordonnées, ou sinon, bien sûr, je peux donner l'URL de notre site Internet. Nous, donc, Santexpat, c'est ça que je ne me suis pas trop présenté, mais on est un courtier d'assurance, donc on est basé à Paris, et on ne fait que de la santé internationale et de la préveillance internationale. Donc, vous pouvez venir sur notre site, santexpat.fr, faire le parcours en ligne. et donc nos conseillers vous recontactent dans la journée en général, enfin même assez rapidement, pour recueillir vos besoins et voir comment on peut vous accompagner. Et moi, je suis disponible directement aussi, si vous préférez ne pas passer par le site et m'envoyer un mail, mon adresse c'est raphaël.ph.santexpat.fr et on appelle les gens sur WhatsApp, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont en cours. beaucoup de gens à l'étranger qui nous disent Non, non, ne m'appelez pas sur mon numéro, parce que je vais payer un hors-forfait de dingue si l'appel vient de France. Donc, on s'adapte et on appelle sur WhatsApp, on échange par mail, c'est vraiment à votre convenance.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je te remercie Raphaël. N'hésitez pas à nous mettre un commentaire si jamais vous voulez voir revenir Raphaël sur un autre sujet lié à l'assurance santé internationale, si vous voulez qu'on approfondisse encore ces sujets de prévoyance. Et n'oubliez pas de vous abonner. Je vous remercie. et je vous donne rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Ce que couvre (vraiment) la prévoyance

    01:20

  • Les obligations des employeurs à l’étranger

    04:15

  • La CFE : comment ça marche et pourquoi c’est utile

    06:30

  • Être bien couvert quand on est entrepreneur ou conjoint accompagnateur

    10:15

  • Que faire en cas d’accident grave ou de décès ?

    14:00

  • Quel capital décès choisir ? Et pour qui ?

    17:30

  • Les erreurs fréquentes à éviter

    21:00

  • À quoi faire attention dans un contrat ?

    24:00

  • Quand et comment souscrire (même avec un petit budget)

    28:00

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Description

Prévoir l’imprévisible : pourquoi la prévoyance est indispensable en expatriation?


Dans cet épisode, je reçois Raphaël Le bars pour parler d’un sujet souvent négligé : la protection de sa famille quand on vit à l’étranger.

On parle de capital décès, d’invalidité, d’arrêt de travail, des risques que prennent les familles et les employeurs quand ils ne sont pas couverts, mais aussi des solutions concrètes, avec ou sans contrat d’entreprise.

Raphaël partage son expérience de terrain, les erreurs les plus fréquentes, les spécificités de la CFE, et les bonnes pratiques pour être bien couvert – même en tant qu’entrepreneur ou conjoint accompagnateur.

🎙️ Que tu sois en train de partir, déjà installé à l’étranger ou DRH, cet épisode t’évitera bien des mauvaises surprises.

💡 À la fin de l’épisode :
👉 les options à choisir si ton budget est limité
👉 la différence entre les contrats en France et à l’étranger
👉 et les questions à poser à ton assureur ou ton employeur dès maintenant


📩 Contact : raphael@santexpat.fr



🎙️ Un podcast créé par Nomadiq, pour accompagner celles et ceux qui vivent l’expatriation sur les questions de finances persos.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé, et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. On tombe normalement plus malade que l'on décède, donc c'est un risque plus commun finalement, l'arrêt de travail. Donc c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé, il y a des gens qui ne veulent couvrir que l'hospitalisation, donc... et pas les soins de médecine courante, les consultations pour la pharmacie, etc. En fait, très souvent, c'est ce qu'on utilise à 90% du temps, les soins courants. Normalement, si tout va bien, pas tous les ans à l'hôpital. C'est un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Tu es sur Nomadik, le podcast qui parle de finances perso en expatriation. Aujourd'hui, je reçois Raphaël Lebar. qui travaille pour son expat et qui viendra nous expliquer un des meilleurs outils pour protéger ta famille en expatriation. Je te parle ici de la prévoyance. Je m'appelle Elisabeth Zomelis, c'est parti pour l'épisode d'aujourd'hui. Aujourd'hui, on va parler de prévoyance. Est-ce que tu pourrais commencer par définir ce terme

  • Speaker #0

    La prévoyance, qu'est-ce que c'est Surtout, qu'est-ce que ça couvre En fait, ça couvre notamment tout ce qui est relatif au capital d'essai, à la perte totale d'autonomie aussi. Donc pour vraiment protéger ses proches s'il nous arrive quelque chose, que ce soit à l'étranger ou en France d'ailleurs. Et ça couvre également des garanties comme l'arrêt de travail, l'invalidité. Donc c'est vraiment complémentaire aux garanties santé ou retraite qui sont souvent abordées. en expatriation, on aborde un petit peu moins la prévoyance mais c'est des garanties très importantes donc voilà c'est plutôt en anticipation c'est parfois à fond perdu donc à ne pas confondre avec des assurances vie, beaucoup de clients nous posent cette question là de d'accord ça va me coûter 1000 euros par an 2000 euros par an mais à la fin est-ce que je les retrouve et en fait non, c'est vraiment une assurance prévoyance mais l'idée c'est vraiment de d'avoir des garanties au cas où il y a un accident de la vie.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu penses qu'il y a cette confusion entre l'assurance santé, la prévoyance Est-ce que c'est parce que c'est un sujet qui est tellement vaste Il y a tellement de sous-catégories qu'on se perd un peu et qu'on oublie cette partie

  • Speaker #0

    Tu as raison, c'est très vaste le fait de, on va appeler ça la protection sociale à l'étranger. Et la garantie qui est la plus abordée souvent, c'est la santé. Parce que pour les Français, c'est très important. de s'assurer en santé et d'avoir une sorte de modèle un petit peu de continuité avec ce qu'on a connu en France depuis qu'on est né quoi la sécurité sociale etc. L'accident de travail c'est ou l'arrêt de travail ou l'invalidité c'est plus flou je pense que de manière générale en France aussi on est un petit peu moins en connaissance de ces sujets là et donc quand on part à l'étranger on l'omet mais le salarié ou la personne qui part d'elle-même à l'étranger, n'est pas la seule finalement à omettre ce sujet-là, puisque nous on a beaucoup de clients entreprises, et les DRH aussi parfois, les personnes qui gèrent ça pour le compte de leurs salariés qui sont envoyés à l'étranger, omettent aussi parfois ce sujet-là. Donc je pense que c'est un manque de connaissances, parce qu'en fait en France c'est aussi la sécurité sociale qui nous couvre en partie sur les problématiques d'arrêt de travail par exemple, ou d'invalidité, et puis il y a des contrats entreprises qui sont souscrits Et nous, on ne le voit pas forcément en tant que salarié qui a un contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur. Donc en fait, on n'est pas trop au fait. C'est une grosse généralité que je fais. Il y a plein de gens qui sont en connaissance. Mais en tout cas, c'est vrai que ce n'est pas le sujet numéro un. Je dirais que le sujet numéro un, c'est vraiment la santé. En deux, la retraite. Et encore, je trouve que la retraite est très oubliée aussi par beaucoup. Et le petit mouton noir de cette protection sociale à l'étranger, c'est à mon sens la prévoyance.

  • Speaker #1

    Parle des RH, quels sont les risques pour eux de ne pas prendre de protection pour leurs employés qui partent à l'étranger

  • Speaker #0

    Le risque est assez grand en fait, parce qu'en tant qu'employeur, tu as une obligation de résultat envers ton salarié. Tu dois le protéger en fait, et tu dois le protéger comme s'il était encore en France. Donc pour les salariés qui restent en France, ils ont la sécu qui les couvre en grande partie, le contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur, sur toutes les garanties qu'on a évoquées. Et à l'étranger, ce n'est plus le cas. Et s'il arrive quelque chose à l'étranger pour le collaborateur que tu aurais envoyé, il est parfaitement en droit de se retourner. vers l'entreprise en disant, écoutez, moi, vous ne m'avez pas protégé, en fait. Et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin, qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. Pour les DRH, c'est très important, ce sujet-là, de l'aborder, de ne pas l'oublier. Et nous, en tant que courtier, en fait, c'est aussi très important parce que c'est aussi notre devoir de conseil. de tout balayer et de tout leur présenter.

  • Speaker #1

    Et quand tu le mentionnes, est-ce qu'ils sont plutôt à l'écoute et ils prennent ça en considération

  • Speaker #0

    Oui, vraiment, ils l'écoutent. Moi, je m'appuie beaucoup sur la CFE. On l'abordera peut-être un petit peu plus en détail pendant ce podcast, mais la CFE a un vrai rôle à jouer sur la continuité des droits avec le système français. Et la CFE couvre aussi une partie de la prévoyance. Après à ça, on rajoute bien sûr une complémentaire. Mais voilà l'idée. Moi, quand je m'adresse à une entreprise, c'est vraiment CFE plus complémentaire, que ce soit sur la santé ou la prévoyance. Et bien sûr, nous, on n'a pas vraiment de valeur ajoutée, les compagnies d'assurance ou courtiers sur la retraite. Mais bien sûr qu'on leur préconise aussi de souscrire à la garantie vieillesse de la CFE, donc la garantie retraite, pour continuer de cotiser et valider des trimestres de retraite à l'étranger.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un peu comment ça fonctionne la CFE La CFE,

  • Speaker #0

    c'est une caisse de sécurité sociale qui est dédiée aux expatriés. J'aime pas trop le terme expatrié parce qu'il est souvent confusant, mais qui est dédiée aux Français qui vivent à l'étranger. Et donc c'est une caisse qui est autonome, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas noyés dans la sécurité sociale, leurs comptes sont vraiment autonomes. Et donc c'est une caisse à... à affiliation volontaire, il n'y a rien d'obligatoire, ce n'est pas obligatoire de souscrire à la CFE, contrairement à la sécurité sociale où on est d'office affilié. Nous, on le préconise, et donc la CFE se substitue à la sécurité sociale pour tous les risques à l'étranger. Donc, quand on parle de risques, il y a la santé, la CFE va rembourser les frais de santé qui sont réalisés à l'étranger, à hauteur de ce que la CQ aurait remboursé pour le même soin en France. Donc si je vais au Maroc chez le médecin et que ça coûte l'équivalent de 40 euros, par exemple dans une clinique privée, la CFE va rembourser 17,50 euros comme la Sécur rembourse une consultation en France. Si la personne va aux Etats-Unis et que ça coûte 200 euros, la CFE va aussi rembourser 17,50 euros. Donc voilà, c'est vraiment le système de sécurité sociale pour les soins qui sont faits à l'étranger. Alors bien sûr, je... J'appuie un petit peu forcément sur un pays cher, notamment les États-Unis, pour montrer que les complémentaires sont importantes. Et pareil sur la prévoyance, la CFE rembourse tout ce qui est lié à la maladie professionnelle. Donc reconnaît déjà l'accident de travail, la maladie professionnelle, couvre un petit peu l'arrêt de travail, couvre aussi un petit peu le capital d'essai ou un petit peu la sécurité sociale. Elle propose aussi de cotiser à la retraite. Donc en fait, il y a quatre... garantie principale à la CFE, la santé, la maladie professionnelle, l'arrêt de travail et la retraite.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as dans la maladie professionnelle

  • Speaker #0

    C'est clairement la reconnaissance de l'accident du travail, en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que le burn-out rentre dans la catégorie maladie professionnelle Je pense qu'il peut rentrer dedans.

  • Speaker #0

    Après, c'est vraiment... Enfin, tu vois, c'est selon... Comment dire l'arrêt de travail qui est envoyé à la CFE, est-ce que c'est reconnu ou non comme une maladie professionnelle, mais je pense que ça peut clairement l'être.

  • Speaker #1

    Et du coup, la CFE va couvrir en fonction du montant que tu vas payer, et le montant que tu vas payer va dépendre du pays dans lequel tu vis, comment ça fonctionne

  • Speaker #0

    Pas à la CFE, à la CFE, ça va dépendre de ton revenu, un petit peu comme en France en fait. Donc c'est ton revenu qui va faire ta cotisation et donc sur cette base de cotisation, la CFE va rembourser un pourcentage en fait. Et donc elle ne va pas rembourser la totalité, donc c'est important d'avoir une complémentaire aussi en prévoyance, une complémentaire à la CFE qui elle va intervenir. Alors ça dépend des formules, un petit peu comme en santé ou un petit peu comme ce qu'on a en France, c'est-à-dire qu'il y a des formules qui couvrent 80% de ton salaire, d'autres 90%. 100% avec des franchises aussi. C'est-à-dire que les contrats de prévoyance sur l'arrêt de travail, par exemple, peuvent commencer à rembourser. Si l'arrêt de travail est de plus de 30 jours, il y a aussi des franchises à 60 jours, 90 jours. Tout ça fait varier la cotisation du contrat d'assurance. Pour la CFE, c'est vraiment que le revenu qui fait la cotisation et le remboursement, et pas la zone géographique.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est quelque chose que tu évalues au quotidien quand tu proposes une prévoyance à tes clients C'est-à-dire En termes de choix, par exemple, tu disais qu'il fallait 30 jours, 60 jours, 90 jours. Est-ce que tu choisis déjà ou c'est dans les grilles de la CFE

  • Speaker #0

    Alors, à la CFE, tu ne choisis pas. C'est vraiment, tout le monde a la même garantie. C'est vraiment chez l'assureur, en fait, qu'il y a des formules différentes où tu choisis ta franchise. Nous, ce qu'on essaye de préconiser, c'est de couvrir au moins aussi bien le salarié à l'étranger que ceux qui sont en France. C'est vraiment le maître mot, tu vois, c'est qu'il n'y ait pas de discrimination ou de perte de droit pour la personne qui part par rapport à si elle était restée en France.

  • Speaker #1

    Et pour les personnes qui partent à l'étranger d'elles-mêmes et qui ont un contrat local, qu'est-ce que tu conseilles

  • Speaker #0

    Il y a aussi des contrats de prévoyance, en fait. Je dirais qu'il y a trois... cibles ou trois types de contrats dans lesquels on peut retrouver de la prévoyance à l'étranger il y a même de la prévoyance sur les contrats temporaires tu sais type voyage ou type globe trotter je pars six mois ou un an par exemple avec ma famille faire un petit tour du monde un petit tour d'europe souvent il ya des garanties qui s'appelle individuel accident ou alors il y a écrit capital d'essai donc là c'est en fait c'est déjà de la prévoyance quoi c'est un capital qui est versé à ton conjoint souvent, enfin voilà, des personnes de la famille. Voilà, donc ça c'est un premier niveau de prévoyance. Et ensuite, il y a des contrats individuels, donc c'est la cible dont tu parles, c'est des personnes qui s'expatrient toutes seules, les entrepreneurs. Et là, elles ont le choix de prendre, de souscrire que du capital d'essai, mais elles peuvent aussi rajouter de l'arrêt de travail. Donc là, l'assureur va demander... les revenus par exemple des dernières années pour vérifier que le revenu l'indemnité journalière demandée par l'assuré corresponde bien à ce qu'elle touche ou à ce qu'elle a touché dernièrement parce qu'on ne peut pas s'enrichir non plus en prévoyance gagner plus d'argent en arrêt de travail que quand on travaille ça paraît logique mais voilà c'est pour ça que l'assureur demande et si on applique et donc ça voilà c'est la deuxième cible c'est la prévoyance un peu individuelle Et après, il y a aussi de la prévenance collective, et c'est ce dont on a parlé un petit peu avant, où là, c'est l'entreprise française qui souscrit pour son salarié, qu'elle envoie à l'étranger. Donc là, pareil, on a du capital d'essai, de l'arrêt de travail, invalidité. Et sur la prévenance collective internationale, on a même un peu plus de garanties qui vont vraiment ressembler à ce qu'on a en France pour les salariés français, avec même de la rente d'éducation, de la rente de conjoint. En cas d'essai par exemple ou d'invalidité, il y a une rente mensuelle qui est versée au conjoint pendant une certaine durée. Rente d'éducation, pareil, c'est pour les enfants, pour financer toutes leurs études, y compris les études supérieures. Ce sont des choses qu'on n'a pas souvent sur la préveillance individuelle internationale, mais plutôt sur la préveillance collective.

  • Speaker #1

    Donc on prend soin du conjoint et des enfants

  • Speaker #0

    Exactement. La préveillance, c'est vraiment ça, parce que nous, on n'est plus là. mais il faut protéger sa famille ou les personnes de son entourage. Et c'est d'autant plus vrai en expatriation, c'est que très souvent, pas toujours, mais en tout cas au début de l'expatriation, il y a qu'un des deux dans le couple qui travaille. Et si jamais c'est cette personne-là qui décède ou qui a un accident de la vie et donc est en train de se faire un petit déjeuner, en perte d'autonomie, qu'est-ce qui se passe pour les revenus de la famille Même pour organiser finalement un retour en France, ça peut être très problématique de ne plus avoir de revenus. Et donc, c'est pour ça que la prévoyance, à mon sens, à l'étranger est indispensable, parce que moi, chef de famille, entre guillemets, financier, même si je n'aime pas trop ce terme, s'il m'arrive quelque chose, ça peut avoir des répercussions très importantes, encore plus importantes que si je... si ça arrive en France. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi,

  • Speaker #0

    parce qu'on est isolés. C'est ça, on est isolés. Déjà, on n'a pas notre famille avec nous, pas d'amis. Enfin, on peut avoir des amis à l'étranger, mais je veux dire... pour nous prêter de l'argent, ça peut être plus délicat. Et en France, en général, dans le couple, très souvent les deux travaillent, ce qui est un peu moins vrai à l'étranger.

  • Speaker #1

    Du coup, pour se retourner, c'est vraiment une grosse difficulté si on n'a pas prévu quoi que ce soit ou que la personne qui ne travaille pas n'a pas du tout de revenu. Est-ce que tu as un exemple qui t'a vraiment marqué dans tous les clients que tu as eus jusqu'à aujourd'hui où la personne avait choisi de ne pas prendre de prévoyance

  • Speaker #0

    Oui, on a plusieurs exemples. On a plusieurs exemples et c'est des gens qui sont démunis pour qui on ne peut pas faire grand-chose. Il y a souvent des fonds de garantie chez les assureurs. C'est-à-dire que si on a un client qui est assuré seulement en santé, donc il y a le couple ou la famille qui est assurée, et donc il y en a un des deux qui décède, on peut toujours demander à l'assureur s'il peut prendre en charge par exemple le... le rapatriement de toute la famille. Alors c'est parfois aussi en inclusion le rapatriement dans certains contrats, c'est-à-dire qu'il y a du rapatriement du corps de l'assuré et donc des bénéficiaires. Si ce n'est pas le cas, on peut demander à l'assureur si dans ce fonds de garantie qui a été prévu pour des cas exceptionnels, ça peut rentrer dedans. Mais oui, ça arrive assez régulièrement. Et donc nous, on essaye de les accompagner et de trouver des solutions. Après, s'il n'y a pas de garantie, il y a... capital dessert malheureusement on ne peut pas le souscrire à posteriori.

  • Speaker #1

    C'est très difficile. Quand on parle de toutes ces questions, est-ce que tu conseilles de couvrir la personne qui travaille ou de couvrir les deux dans un couple

  • Speaker #0

    Moi je pense qu'il faut couvrir les deux, notamment capital dessert et perte totale d'autonomie parce que pour le coup ça ne coûte pas très cher. Là on choisit. Même la personne qui ne travaille pas peut s'assurer en capital décès parce que ce n'est pas en lien avec les revenus. Je choisis le capital, donc ça commence autour de 20 000 euros de capital jusqu'à 500 000 euros souvent. On n'est pas obligé de s'assurer pour le même capital non plus, mais je trouve que c'est bien quand même parce que même si c'est la personne qui ne travaille pas qui décède, Il y a quand même des frais qui peuvent être, comme on l'a dit, au rapatriement de corps si celui-ci n'a pas été assuré ou aux obsèques, etc. Donc c'est de toute façon...

  • Speaker #1

    Au quotidien, les femmes, il y a une étude qui a été faite, qui porte 150 000 dollars annuels de travail gratuit, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que s'il arrive quelque chose à la femme aussi, ou à l'homme si c'est celui qui ne travaille pas, il y a quand même un moment d'adaptation. Et s'il faut un chauffeur, une nanny, un contrat qu'on n'avait pas forcément dans le budget initial, ça permet aussi d'adapter. Alors, le choix du capital d'essai, c'est indépendant de tes revenus. Tu peux vraiment mettre le montant que tu veux.

  • Speaker #0

    Exactement. Même quelqu'un qui ne travaille pas peut se couvrir à hauteur de 500 000 euros. C'est juste que la cotisation, du coup, est adaptée à ça. Donc, c'est assez faire, en fait. Tu demandes un capital d'essai et tu payes en conséquence. C'est pour ça que c'est... ce n'est pas forcément lié au revenu. Contrairement à la garantie indemnité journalière qui est là pour compenser une perte de revenu suite à une incapacité ou une invalidité, là, le capital des cèdres, tu payes vraiment pour une garantie.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est mieux de prendre ce genre de contrat en France ou dans le pays dans lequel tu vis Comment Dans le sens où si tu es non-résident et que tu vis de façon permanente dans ton pays, est-ce que c'est mieux de prendre un contrat de prévoyance dans ton pays en cas d'essai ou de prendre quelque chose en France

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. C'est vrai que nous, c'est parce qu'on est quartier français, donc on a plutôt tendance à proposer des couvertures internationales depuis la France. La bonne idée de ces contrats-là, c'est qu'en général, la territorialité est quand même plus étendue. Si tu décènes en France, par exemple, pendant un retour, tu es garanti. Je pense que le contrat local pourrait ne te garantir que si tu arrives quelque chose dans le pays. Je dis bien, c'est du conditionnel, tout ça, puisque chaque contrat est différent et a ses conditions. Mais en tout cas, ça mérite d'être comparé. Si en revanche, j'ai pris des garanties de prévoyance à la CFE, je pense que c'est mieux de prendre un contrat français qui va coller, et qui va vraiment venir en complément de la CFE.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question de timing entre le moment où je souscris à la prévoyance, il peut arriver quelque chose demain, est-ce que je suis remboursé tout de suite ou il y a 3-4 mois d'attente

  • Speaker #0

    C'est une bonne question, il n'y a pas de carence en général. En fait, il y a un questionnaire de santé qui est demandé à l'adhésion. Donc, si tu déclares une pathologie ou si tu ne déclares pas d'ailleurs une pathologie alors que tu es au courant et que tu décèdes de cette pathologie deux mois plus tard, en effet, l'assureur pourrait dire que tu as fait une fausse déclaration et que tu aurais dû déclarer cette pathologie. Donc, la garantie ne fonctionnera pas. C'est plutôt en ce sens qu'il peut y avoir des limitations. Sur les contrats collectifs, selon les assureurs, il n'y a pas de limite. pas de questionnaire de santé et notamment quand on assure au moins 5 salariés pour la même entreprise, en général il n'y a pas de questionnaire de santé, donc c'est plus souple. Mais pour les contrats individuels, c'est vraiment lié à un questionnaire de santé, donc il ne faut pas tricher puisque de toute façon si on triche, la garantie n'est pas acquise.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux souscrire un contrat de prévoyance de manière indépendante, c'est-à-dire sans prendre l'assurance santé internationale qui y serait rattachée

  • Speaker #0

    On a même des clients qui prennent, soit ils sont bien assurés en santé en local parce que leur employeur local leur propose une assurance qui est de bonne qualité. Par contre, il n'y a pas de prévoyance pour les salariés selon les pays, etc. Et là, en effet, on peut leur proposer de la prévoyance seule.

  • Speaker #1

    Et sur le capital d'essai, combien est-ce que tu conseilles de prendre L'équivalent de un an, deux ans, trois ans de salaire

  • Speaker #0

    Ouais, trois ans, c'est ce qu'on m'avait appris quand je m'adressais à des personnes en France. Donc voilà, je dirais ça, mais en fait, c'est du cas par cas, quoi. C'est vraiment du cas par cas. Mais oui, trois ans, c'est un peu la règle de base.

  • Speaker #1

    Et une fois que tu touches cette somme, c'est en une fois ou c'est une rente que tu vas toucher sur plusieurs années

  • Speaker #0

    Une fois, c'est en une fois sur le capital et la rente, c'est plus. plutôt en cas d'invalidité, où là tu as une rente mensuelle, ou alors les rentes de conjoint, rentes d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est hyper important à savoir ça, parce que j'imagine que si on touche une grosse somme, 100 000, 200 000, 300 000, 500 000, il faut aussi savoir comment on va l'investir pour s'assurer que cet argent puisse nous rapporter le plus longtemps possible. Est-ce qu'il y a des clauses auxquelles il faut faire particulièrement attention

  • Speaker #0

    Pas vraiment. Après, il y a des exclusions comme dans beaucoup de contrats d'assurance sur les sports à risque, les zones de guerre, etc. Éviter le suicide aussi est souvent exclu des contrats de prévoyance au moins sur la première année. Après, ça dépend des assureurs. Parfois, l'exclusion n'existe plus à partir de 12 mois sur le contrat. Mais voilà, c'est des exclusions un peu classiques.

  • Speaker #1

    Et si je... Je vis à l'étranger, j'ai un accident, je suis en invalidité, je n'avais pas pris de contrat de prévoyance et je décide de rentrer en France avec ma famille. Est-ce que la Sécurité sociale française prend en charge quelque chose pour les personnes qui n'étaient pas du tout couvertes finalement C'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Honnêtement, je ne saurais pas te répondre. Je pense que c'est du cas par cas et qu'il y a un dossier à monter auprès de la Sécurité sociale. Mais d'où l'importance de la CFE, parce qu'en fait la CFE, permet ça, de faire cette continuité avec la sécurité sociale au retour en France, y compris pour la reconnaissance de l'accident du travail, puisqu'il y a l'arrêt de travail suite à un accident, une maladie, mais en fait l'accident de travail c'est quand même quelque chose de très spécifique, et quand on a cette garantie à la CFE, ça permet d'avoir cette continuité au retour définitif en France avec la sécurité sociale. Donc ça ne répond pas trop à ta question. Honnêtement, je ne saurais pas répondre pour la sécu. Mais en prévention, je dirais qu'il faut souscrire à la CFE pour éviter toutes les mauvaises surprises.

  • Speaker #1

    C'est ça l'important, c'est d'éviter les mauvaises surprises finalement. Est-ce qu'il y a des zones géographiques à risque ou des métiers particuliers où de toute façon, ce serait impossible pour nous de couvrir un contrat de rose

  • Speaker #0

    Oui, il y a souvent des activités professionnelles qui sont soit exclues, tous les métiers militaires par exemple de garde du corps parfois les plateformes pétrolières aussi ce genre de d'activités là où les activités où les personnes travaillent en hauteur aussi à plus de x mètres du sol les cordistes donc c'est vraiment l'activité aussi que déterminer l'éligibilité ou non au contrat et sur les zones moi à part les 4-5 pays vraiment très exclus de la plupart des compagnies d'assurance, même les pays un petit peu surveillés sont couverts, donc il n'y a pas vraiment de limitation là-dessus. Et on a assez peu de demandes finalement sur les pays très en risque. Donc je dirais qu'à 99%, on a des solutions à proposer.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, tu mentionnais que dans les pays en guerre, ce n'était pas possible. Si tu vis dans un pays en paix, qui demain devient un pays en guerre, est-ce que c'est une raison pour l'assurance de ne pas te rembourser

  • Speaker #0

    Normalement non. On a souvent cette question, même sur la santé. Parce qu'en fait, les listes de pays exclus évoluent avec l'actualité, forcément. Il y a des pays qui y rentrent et qui sortent des pays exclus. On sait que dans certains pays, dans certaines régions du monde, dès qu'il y a des élections présidentielles, il y a six mois avant, six mois après, de contextes compliqués. Donc c'est assez fluctuant. Mais en tout cas, la garantie n'est pas censée s'arrêter si ton pays n'était pas exclu au moment de la souscription.

  • Speaker #1

    Ok, donc on est... pas obligé d'être détaché ou expatrié de son entreprise pour pouvoir souscrire un contrat de prévoyance. On peut normalement vivre partout et exercer la majorité des métiers. Donc c'est vraiment ouvert à quasiment tout le monde.

  • Speaker #0

    À quasiment tout le monde, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une demande que tu reçois, les contrats de prévoyance, plutôt pour des personnes qui vont partir ou qui sont déjà parties, leur situation évolue, ils ont des enfants par exemple, et ils commencent à se poser la question de la protection de la famille On a vraiment les deux.

  • Speaker #0

    Nous, de façon générale, on a plutôt des demandes de gens qui sont sur le point de partir. On a aussi des gens qui sont déjà à l'étranger, qui nous sollicitent, mais très souvent, en majorité en tout cas, c'est des gens qui sont au départ de France. Du coup, je dirais plutôt ça. Mais on a aussi des demandes de personnes qui sont déjà à l'étranger. En fait, il y a beaucoup d'entrepreneurs français à l'étranger, encore plus depuis le Covid. Il y a beaucoup de gens qui ont des activités qui permettent de travailler à distance. Ils sortent du système français classique et quittent de leur protection sociale. C'est souvent des personnes qui partent en famille, donc c'est des sujets qui sont très importants.

  • Speaker #1

    C'est une grosse question, parce qu'on se sent protégé, parce qu'on vit dans une situation qui est pour beaucoup privilégiée. Et du jour au lendemain, il arrive quelque chose. Et si on n'avait pas anticipé, c'est la catastrophe pour les personnes qui restent derrière ou qui doivent s'occuper de nous parce qu'on est en situation d'invalidité. À partir de quel moment tu conseilles vraiment aux gens de se poser cette question, de souscrire à un contrat de prévoyance

  • Speaker #0

    En fait, il faudrait... Je pense que tous les profils doivent se la poser. Bien sûr... Conséquence pour une personne jeune, célibataire, sans enfant, qui part, ce ne sont pas les mêmes, c'est forcément moindre. Peut-être que là, il faut plutôt axer sur des garanties de rapatriement, de frais de santé. Mais encore, si cette personne est quand même entrepreneur, je pense qu'il faut souscrire à cette garantie de façon systématique. Et en fait, les courtiers ont aussi une part de responsabilité, puisque je trouve que c'est un sujet qui n'est pas assez abordé, y compris par les courtiers d'assurance spécialisés, qui très souvent sont sollicités pour la santé et s'arrêtent un petit peu à ce qu'on leur demande, parce que ce n'est pas facile non plus de vendre la santé à l'international. Et donc, le job est fait, mais en fait, non, il est fait que partiellement, on devrait, à mon sens, toujours vendre ou en tout cas proposer au moins le capital d'essai à quelqu'un qui part. Et bien sûr, l'arrêt de travail, l'indemnité journalière, si c'est pertinent de le faire, mais le capital d'essai pour quelqu'un qui part en famille, ça devrait être d'office.

  • Speaker #1

    Et surtout pour les entrepreneurs, parce que localement, ils ont une moins bonne couverture, automatiquement Oui,

  • Speaker #0

    voire rien du tout. Dans beaucoup de pays, s'ils ne sont pas non plus rattachés au système local, à mon sens, ils n'auront vraiment aucune couverture. Donc... Donc pour les entrepreneurs individuels, c'est indispensable.

  • Speaker #1

    Si j'ai un budget qui est limité, quelle option je dois avoir dans mon contrat en priorité L'arrêt de travail, le décès, l'invisité

  • Speaker #0

    Très souvent, de toute façon, tu ne peux pas prendre d'arrêt de travail seul chez les assureurs. Tu es obligé de prendre au moins le capital décès si tu veux pouvoir prendre de l'arrêt de travail. Donc le minimum, c'est vraiment le capital décès. Mais encore une fois, si je suis entrepreneur, je peux aussi choisir, c'est-à-dire c'est qui peut le plus, peut le moins. C'est-à-dire que si je touche 50 000 euros par an, je peux décider de ne me couvrir que pour 20 000 euros de revenus. Par exemple, si c'est trop cher de couvrir vraiment les 50 000 euros de mes revenus. mais peut-être que 20 000 euros ça peut me permettre de survivre quoi ou de laisser passer l'orage entre guillemets le temps que je me remette sur pied et que je puisse reprendre mes activités. donc voilà on peut s'assurer à la baisse aussi on n'est pas obligé de s'assurer pour remplacer à l'euro près son revenu habituel j'ai un de mes amis qui m'a dit un jour,

  • Speaker #1

    j'ai besoin de rien en gestion de patrimoine, c'est bon comment ça c'est bon Moi j'ai pris un contrat de prévoyance d'essai, 700 000 dollars le contrat, je ne sais pas vraiment les détails de tout ça en fait Merci. Nord aussi, il avait choisi en priorité de couvrir sa famille en cas de gros soucis, en oubliant aussi que finalement, on peut tomber malade et devoir arrêter de travailler pendant 4 ou 5 ans.

  • Speaker #0

    En plus, heureusement, on tombe normalement plus malade que l'on décède. Donc, c'est un risque plus commun, finalement, l'arrêt de travail. Donc, c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé. Il y a des gens qui veulent couvrir. que l'hospitalisation et pas les soins de médecine courante les consultations, la pharmacie en fait très souvent c'est ce qu'on utilise à 90% du temps les soins courants si tout va bien,

  • Speaker #1

    pas tous les ans à l'hôpital donc c'est un peu la même chose c'est important de rappeler aussi d'avoir une vision 360 de sa santé et de la façon de protéger sa famille

  • Speaker #0

    C'est ça, et sur l'arrêt de travail, si je vis dans un pays pas très cher, finalement, même si je touche 50 000, 100 000 euros, parce que tous mes clients sont restés en France, en Europe, aux Etats-Unis, etc., mais que je vis en Asie, peut-être que 1 000, 1 500 euros par mois, ça me suffit pour payer mon loyer, mon rire, etc.

  • Speaker #1

    Sauf si on souhaite rentrer en France.

  • Speaker #0

    Oui, ouais.

  • Speaker #1

    et que là on se rend compte qu'on avait pas prévu assez donc tu disais tout à l'heure c'est toujours du cas par cas que ce soit une négociation en collectif avec les RH ou un contrat qui est proposé à une personne en particulier.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça pour le collectif vraiment c'est du cas par cas mais quand même le discours c'est de coller aux garanties françaises qui sont mises en place pour les salariés français et c'est les DRH qui sont pour le coup proactifs aussi sur ce sujet c'est à dire qu'ils sont vraiment en demande de prévoyance en général vont avoir cette démarche là et cette demande de dire de ils vont même nous envoyer le contrat français en disant bah voilà au moins vous êtes les garanties essayer de faire pareil pour personne qui part à l'étranger si

  • Speaker #1

    j'ai déjà une assurance santé internationale comment je sais si la prévoyance a été déjà inclus ce que je peux vous dire c'est qu'elle est quasiment jamais inclus

  • Speaker #0

    Donc, vous le sauriez. Tu parles pour un collectif, peut-être un salarié ou pour de l'individuel

  • Speaker #1

    Oui, pour un collectif. En fait, je me dis que même si on prend une assurance santé, on ne regarde pas forcément dans le détail tout ce qu'il y a, si tout va bien. C'est à partir du moment où, par exemple, je suis enceinte, j'avais souscrit un truc, est-ce que ça me couvre bien Et je pense que s'il arrive une catastrophe, on se pose aussi cette question. Je vais aller vérifier s'il n'y avait pas quelque chose. Et parfois on ne le sait pas, donc on ne fait pas appel à l'assurance pour être couvert. Et du coup, comment on fait pour vérifier ça

  • Speaker #0

    Les assurances santé ne couvrent pas la prévoyance. Parfois, il y en a qui incluent un mini capital d'essai. Mais clairement, surtout si on est individuel, en général, on sait à peu près ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas souscrit. Les garanties santé n'incluent jamais ça. Et pour les salariés, donc, aurait été... assuré par leur entreprise. Je pense qu'il faut vraiment d'abord demander à la RH avant de partir ce pour quoi on est couvert, de recevoir les notices d'information comme ça on a vraiment tout avant de partir et on peut aussi demander pendant le séjour à la RH ce qu'il en est.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure on parlait du conjoint accompagnateur, est-ce que c'est possible pour un employé de négocier avec son RH d'ajouter un contrat de prévoyance pour son conjoint

  • Speaker #0

    Tout est négociable j'ai envie de dire mais Mais en tout cas, cette possibilité n'existe pas sur le contrat. Donc, il faudrait que le salarié prenne un contrat individuel de son côté. Peut-être qu'il peut négocier un budget avec son employeur, mais moi, je ne le vois pas trop ça.

  • Speaker #1

    Si on veut prendre un contrat individuel et qu'on a déjà une assurance santé ailleurs, avec quelqu'un d'autre, est-ce qu'on peut te contacter

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et du coup,

  • Speaker #1

    tu fais une évaluation de la façon dont on a discuté, quels sont les revenus, est-ce qu'on prend invalidité d'essai, etc.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne Exactement. On fait vraiment un recueil du besoin, souvent par téléphone. On prend le temps de le faire. Je sais impréciser que c'est gratuit. Il n'y a pas d'engagement quand on commence à parler avec nous. Et ensuite, on accompagne la personne sur le choix de ce qui nous semble être la meilleure solution. la meilleure solution bien sûr en fonction du budget aussi et donc jusqu'à la souscription et voilà c'est un parcours quand même enfin parcours ça fait tout de suite peur le mot parcours mais c'est vrai que comme il y a souvent des questionnaires de santé ça nécessite un vrai accompagnement de la part du courtier pour pour aller au bout de la souscription donc on est vraiment là à chaque étape y compris après il y a aussi des personnes même en prévoyance qui m'ont déjà sollicité pour changer d'assureur parce que il peut y avoir des changements de tranche d'âge et donc la cotisation augmente de façon significative d'une année sur l'autre parce que je suis passé de 44 à 45 ans. Et donc, si l'état de santé n'a pas évolué entre-temps, on peut se permettre de refaire un questionnaire de santé et d'aller chez un autre assureur parce que finalement, le risque recommencera chez le nouvel assureur. Il n'y a pas de souci si on commence un autre contrat au bout de quelques années à l'étranger.

  • Speaker #1

    Donc en fait, ça reste flexible. J'ai l'impression que parfois, on prend une assurance et c'est un peu comme son banquier. On a peur de le quitter. On a une espèce de fausse royauté alors que finalement, on ne devrait pas.

  • Speaker #0

    Non, on ne devrait pas, mais on ne devrait pas surtout si l'état de santé n'a pas évolué. Moi, c'est vraiment le sujet, même sur la santé, parce que sur la santé, il y a aussi des questionnaires de santé préalables à l'adhésion. C'est vrai que si on a commencé à prendre un contrat, on était en bonne santé avant de partir. L'état de santé se dégrade un petit peu. Mon contrat d'assurance actuel me rembourse pour la dégradation de mon état de santé. Si je veux partir parce que la cotisation a évolué, etc. Le nouvel assureur pourrait refuser l'adhésion ou pourrait refuser de couvrir la pathologie déclarée. Et pareil pour la prévoyance. En effet, c'est flexible et il faut s'autoriser à regarder. Mais si on est tombé malade, c'est vrai qu'on est un petit peu plus coincé pour être honnête. et mieux vaut rester chez son assureur qui rembourse. ce pourquoi on est tombé malade qu'aller essayer de gagner un petit peu de cotisation mais finalement ne pas être remboursé par le nouvel assureur.

  • Speaker #1

    C'est des fausses économies finalement. Si tu devais dire une chose à une personne, une famille qui part dans trois semaines,

  • Speaker #0

    ce serait quoi Comment avez-vous abordé le sujet de la protection sociale Vraiment dans son ensemble, on couvre tout. Santé, prévoyance et donc retraite, même si nous on ne traite pas vraiment la retraite. diriger vers la CFE, c'est vraiment le sujet. Et après, on rentre dans le détail. Est-ce que c'est pertinent pour vous d'avoir la CFE ou non Parce que par exemple, si les salariés sont détachés, ils ont la sécu, donc on les couvre plutôt aux premiers euros, donc sans CFE. S'ils sont individuels, à ce moment-là, oui, on part plutôt sur la CFE. Est-ce qu'il y a de la maternité nécessaire, de l'optique dentaire Combien vous gagnez Enfin, vraiment rentrer dans un recueil très, très, très complet. et leur dire de s'assurer.

  • Speaker #1

    C'est super. Où est-ce qu'on peut te contacter, Raphaël

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu peux transmettre mes coordonnées, ou sinon, bien sûr, je peux donner l'URL de notre site Internet. Nous, donc, Santexpat, c'est ça que je ne me suis pas trop présenté, mais on est un courtier d'assurance, donc on est basé à Paris, et on ne fait que de la santé internationale et de la préveillance internationale. Donc, vous pouvez venir sur notre site, santexpat.fr, faire le parcours en ligne. et donc nos conseillers vous recontactent dans la journée en général, enfin même assez rapidement, pour recueillir vos besoins et voir comment on peut vous accompagner. Et moi, je suis disponible directement aussi, si vous préférez ne pas passer par le site et m'envoyer un mail, mon adresse c'est raphaël.ph.santexpat.fr et on appelle les gens sur WhatsApp, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont en cours. beaucoup de gens à l'étranger qui nous disent Non, non, ne m'appelez pas sur mon numéro, parce que je vais payer un hors-forfait de dingue si l'appel vient de France. Donc, on s'adapte et on appelle sur WhatsApp, on échange par mail, c'est vraiment à votre convenance.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je te remercie Raphaël. N'hésitez pas à nous mettre un commentaire si jamais vous voulez voir revenir Raphaël sur un autre sujet lié à l'assurance santé internationale, si vous voulez qu'on approfondisse encore ces sujets de prévoyance. Et n'oubliez pas de vous abonner. Je vous remercie. et je vous donne rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Ce que couvre (vraiment) la prévoyance

    01:20

  • Les obligations des employeurs à l’étranger

    04:15

  • La CFE : comment ça marche et pourquoi c’est utile

    06:30

  • Être bien couvert quand on est entrepreneur ou conjoint accompagnateur

    10:15

  • Que faire en cas d’accident grave ou de décès ?

    14:00

  • Quel capital décès choisir ? Et pour qui ?

    17:30

  • Les erreurs fréquentes à éviter

    21:00

  • À quoi faire attention dans un contrat ?

    24:00

  • Quand et comment souscrire (même avec un petit budget)

    28:00

Description

Prévoir l’imprévisible : pourquoi la prévoyance est indispensable en expatriation?


Dans cet épisode, je reçois Raphaël Le bars pour parler d’un sujet souvent négligé : la protection de sa famille quand on vit à l’étranger.

On parle de capital décès, d’invalidité, d’arrêt de travail, des risques que prennent les familles et les employeurs quand ils ne sont pas couverts, mais aussi des solutions concrètes, avec ou sans contrat d’entreprise.

Raphaël partage son expérience de terrain, les erreurs les plus fréquentes, les spécificités de la CFE, et les bonnes pratiques pour être bien couvert – même en tant qu’entrepreneur ou conjoint accompagnateur.

🎙️ Que tu sois en train de partir, déjà installé à l’étranger ou DRH, cet épisode t’évitera bien des mauvaises surprises.

💡 À la fin de l’épisode :
👉 les options à choisir si ton budget est limité
👉 la différence entre les contrats en France et à l’étranger
👉 et les questions à poser à ton assureur ou ton employeur dès maintenant


📩 Contact : raphael@santexpat.fr



🎙️ Un podcast créé par Nomadiq, pour accompagner celles et ceux qui vivent l’expatriation sur les questions de finances persos.

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🛑 Les épisodes ne constituent pas des conseils financiers personnalisés. Chaque situation est unique : les témoignages et partages d’expérience sont là pour t’inspirer et t’aider à poser les bonnes questions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé, et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. On tombe normalement plus malade que l'on décède, donc c'est un risque plus commun finalement, l'arrêt de travail. Donc c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé, il y a des gens qui ne veulent couvrir que l'hospitalisation, donc... et pas les soins de médecine courante, les consultations pour la pharmacie, etc. En fait, très souvent, c'est ce qu'on utilise à 90% du temps, les soins courants. Normalement, si tout va bien, pas tous les ans à l'hôpital. C'est un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Tu es sur Nomadik, le podcast qui parle de finances perso en expatriation. Aujourd'hui, je reçois Raphaël Lebar. qui travaille pour son expat et qui viendra nous expliquer un des meilleurs outils pour protéger ta famille en expatriation. Je te parle ici de la prévoyance. Je m'appelle Elisabeth Zomelis, c'est parti pour l'épisode d'aujourd'hui. Aujourd'hui, on va parler de prévoyance. Est-ce que tu pourrais commencer par définir ce terme

  • Speaker #0

    La prévoyance, qu'est-ce que c'est Surtout, qu'est-ce que ça couvre En fait, ça couvre notamment tout ce qui est relatif au capital d'essai, à la perte totale d'autonomie aussi. Donc pour vraiment protéger ses proches s'il nous arrive quelque chose, que ce soit à l'étranger ou en France d'ailleurs. Et ça couvre également des garanties comme l'arrêt de travail, l'invalidité. Donc c'est vraiment complémentaire aux garanties santé ou retraite qui sont souvent abordées. en expatriation, on aborde un petit peu moins la prévoyance mais c'est des garanties très importantes donc voilà c'est plutôt en anticipation c'est parfois à fond perdu donc à ne pas confondre avec des assurances vie, beaucoup de clients nous posent cette question là de d'accord ça va me coûter 1000 euros par an 2000 euros par an mais à la fin est-ce que je les retrouve et en fait non, c'est vraiment une assurance prévoyance mais l'idée c'est vraiment de d'avoir des garanties au cas où il y a un accident de la vie.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu penses qu'il y a cette confusion entre l'assurance santé, la prévoyance Est-ce que c'est parce que c'est un sujet qui est tellement vaste Il y a tellement de sous-catégories qu'on se perd un peu et qu'on oublie cette partie

  • Speaker #0

    Tu as raison, c'est très vaste le fait de, on va appeler ça la protection sociale à l'étranger. Et la garantie qui est la plus abordée souvent, c'est la santé. Parce que pour les Français, c'est très important. de s'assurer en santé et d'avoir une sorte de modèle un petit peu de continuité avec ce qu'on a connu en France depuis qu'on est né quoi la sécurité sociale etc. L'accident de travail c'est ou l'arrêt de travail ou l'invalidité c'est plus flou je pense que de manière générale en France aussi on est un petit peu moins en connaissance de ces sujets là et donc quand on part à l'étranger on l'omet mais le salarié ou la personne qui part d'elle-même à l'étranger, n'est pas la seule finalement à omettre ce sujet-là, puisque nous on a beaucoup de clients entreprises, et les DRH aussi parfois, les personnes qui gèrent ça pour le compte de leurs salariés qui sont envoyés à l'étranger, omettent aussi parfois ce sujet-là. Donc je pense que c'est un manque de connaissances, parce qu'en fait en France c'est aussi la sécurité sociale qui nous couvre en partie sur les problématiques d'arrêt de travail par exemple, ou d'invalidité, et puis il y a des contrats entreprises qui sont souscrits Et nous, on ne le voit pas forcément en tant que salarié qui a un contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur. Donc en fait, on n'est pas trop au fait. C'est une grosse généralité que je fais. Il y a plein de gens qui sont en connaissance. Mais en tout cas, c'est vrai que ce n'est pas le sujet numéro un. Je dirais que le sujet numéro un, c'est vraiment la santé. En deux, la retraite. Et encore, je trouve que la retraite est très oubliée aussi par beaucoup. Et le petit mouton noir de cette protection sociale à l'étranger, c'est à mon sens la prévoyance.

  • Speaker #1

    Parle des RH, quels sont les risques pour eux de ne pas prendre de protection pour leurs employés qui partent à l'étranger

  • Speaker #0

    Le risque est assez grand en fait, parce qu'en tant qu'employeur, tu as une obligation de résultat envers ton salarié. Tu dois le protéger en fait, et tu dois le protéger comme s'il était encore en France. Donc pour les salariés qui restent en France, ils ont la sécu qui les couvre en grande partie, le contrat de prévoyance qui a été souscrit par l'employeur, sur toutes les garanties qu'on a évoquées. Et à l'étranger, ce n'est plus le cas. Et s'il arrive quelque chose à l'étranger pour le collaborateur que tu aurais envoyé, il est parfaitement en droit de se retourner. vers l'entreprise en disant, écoutez, moi, vous ne m'avez pas protégé, en fait. Et ça peut coûter très cher à l'entreprise qui va devoir compenser, enfin, qui pourrait en tout cas compenser ce qu'un contrat de prévoyance aurait payé et peut-être même être condamné à des pénalités, etc., un préjudice envers le salarié. Pour les DRH, c'est très important, ce sujet-là, de l'aborder, de ne pas l'oublier. Et nous, en tant que courtier, en fait, c'est aussi très important parce que c'est aussi notre devoir de conseil. de tout balayer et de tout leur présenter.

  • Speaker #1

    Et quand tu le mentionnes, est-ce qu'ils sont plutôt à l'écoute et ils prennent ça en considération

  • Speaker #0

    Oui, vraiment, ils l'écoutent. Moi, je m'appuie beaucoup sur la CFE. On l'abordera peut-être un petit peu plus en détail pendant ce podcast, mais la CFE a un vrai rôle à jouer sur la continuité des droits avec le système français. Et la CFE couvre aussi une partie de la prévoyance. Après à ça, on rajoute bien sûr une complémentaire. Mais voilà l'idée. Moi, quand je m'adresse à une entreprise, c'est vraiment CFE plus complémentaire, que ce soit sur la santé ou la prévoyance. Et bien sûr, nous, on n'a pas vraiment de valeur ajoutée, les compagnies d'assurance ou courtiers sur la retraite. Mais bien sûr qu'on leur préconise aussi de souscrire à la garantie vieillesse de la CFE, donc la garantie retraite, pour continuer de cotiser et valider des trimestres de retraite à l'étranger.

  • Speaker #1

    Tu peux nous expliquer un peu comment ça fonctionne la CFE La CFE,

  • Speaker #0

    c'est une caisse de sécurité sociale qui est dédiée aux expatriés. J'aime pas trop le terme expatrié parce qu'il est souvent confusant, mais qui est dédiée aux Français qui vivent à l'étranger. Et donc c'est une caisse qui est autonome, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas noyés dans la sécurité sociale, leurs comptes sont vraiment autonomes. Et donc c'est une caisse à... à affiliation volontaire, il n'y a rien d'obligatoire, ce n'est pas obligatoire de souscrire à la CFE, contrairement à la sécurité sociale où on est d'office affilié. Nous, on le préconise, et donc la CFE se substitue à la sécurité sociale pour tous les risques à l'étranger. Donc, quand on parle de risques, il y a la santé, la CFE va rembourser les frais de santé qui sont réalisés à l'étranger, à hauteur de ce que la CQ aurait remboursé pour le même soin en France. Donc si je vais au Maroc chez le médecin et que ça coûte l'équivalent de 40 euros, par exemple dans une clinique privée, la CFE va rembourser 17,50 euros comme la Sécur rembourse une consultation en France. Si la personne va aux Etats-Unis et que ça coûte 200 euros, la CFE va aussi rembourser 17,50 euros. Donc voilà, c'est vraiment le système de sécurité sociale pour les soins qui sont faits à l'étranger. Alors bien sûr, je... J'appuie un petit peu forcément sur un pays cher, notamment les États-Unis, pour montrer que les complémentaires sont importantes. Et pareil sur la prévoyance, la CFE rembourse tout ce qui est lié à la maladie professionnelle. Donc reconnaît déjà l'accident de travail, la maladie professionnelle, couvre un petit peu l'arrêt de travail, couvre aussi un petit peu le capital d'essai ou un petit peu la sécurité sociale. Elle propose aussi de cotiser à la retraite. Donc en fait, il y a quatre... garantie principale à la CFE, la santé, la maladie professionnelle, l'arrêt de travail et la retraite.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as dans la maladie professionnelle

  • Speaker #0

    C'est clairement la reconnaissance de l'accident du travail, en fait.

  • Speaker #1

    Est-ce que le burn-out rentre dans la catégorie maladie professionnelle Je pense qu'il peut rentrer dedans.

  • Speaker #0

    Après, c'est vraiment... Enfin, tu vois, c'est selon... Comment dire l'arrêt de travail qui est envoyé à la CFE, est-ce que c'est reconnu ou non comme une maladie professionnelle, mais je pense que ça peut clairement l'être.

  • Speaker #1

    Et du coup, la CFE va couvrir en fonction du montant que tu vas payer, et le montant que tu vas payer va dépendre du pays dans lequel tu vis, comment ça fonctionne

  • Speaker #0

    Pas à la CFE, à la CFE, ça va dépendre de ton revenu, un petit peu comme en France en fait. Donc c'est ton revenu qui va faire ta cotisation et donc sur cette base de cotisation, la CFE va rembourser un pourcentage en fait. Et donc elle ne va pas rembourser la totalité, donc c'est important d'avoir une complémentaire aussi en prévoyance, une complémentaire à la CFE qui elle va intervenir. Alors ça dépend des formules, un petit peu comme en santé ou un petit peu comme ce qu'on a en France, c'est-à-dire qu'il y a des formules qui couvrent 80% de ton salaire, d'autres 90%. 100% avec des franchises aussi. C'est-à-dire que les contrats de prévoyance sur l'arrêt de travail, par exemple, peuvent commencer à rembourser. Si l'arrêt de travail est de plus de 30 jours, il y a aussi des franchises à 60 jours, 90 jours. Tout ça fait varier la cotisation du contrat d'assurance. Pour la CFE, c'est vraiment que le revenu qui fait la cotisation et le remboursement, et pas la zone géographique.

  • Speaker #1

    Et ça, c'est quelque chose que tu évalues au quotidien quand tu proposes une prévoyance à tes clients C'est-à-dire En termes de choix, par exemple, tu disais qu'il fallait 30 jours, 60 jours, 90 jours. Est-ce que tu choisis déjà ou c'est dans les grilles de la CFE

  • Speaker #0

    Alors, à la CFE, tu ne choisis pas. C'est vraiment, tout le monde a la même garantie. C'est vraiment chez l'assureur, en fait, qu'il y a des formules différentes où tu choisis ta franchise. Nous, ce qu'on essaye de préconiser, c'est de couvrir au moins aussi bien le salarié à l'étranger que ceux qui sont en France. C'est vraiment le maître mot, tu vois, c'est qu'il n'y ait pas de discrimination ou de perte de droit pour la personne qui part par rapport à si elle était restée en France.

  • Speaker #1

    Et pour les personnes qui partent à l'étranger d'elles-mêmes et qui ont un contrat local, qu'est-ce que tu conseilles

  • Speaker #0

    Il y a aussi des contrats de prévoyance, en fait. Je dirais qu'il y a trois... cibles ou trois types de contrats dans lesquels on peut retrouver de la prévoyance à l'étranger il y a même de la prévoyance sur les contrats temporaires tu sais type voyage ou type globe trotter je pars six mois ou un an par exemple avec ma famille faire un petit tour du monde un petit tour d'europe souvent il ya des garanties qui s'appelle individuel accident ou alors il y a écrit capital d'essai donc là c'est en fait c'est déjà de la prévoyance quoi c'est un capital qui est versé à ton conjoint souvent, enfin voilà, des personnes de la famille. Voilà, donc ça c'est un premier niveau de prévoyance. Et ensuite, il y a des contrats individuels, donc c'est la cible dont tu parles, c'est des personnes qui s'expatrient toutes seules, les entrepreneurs. Et là, elles ont le choix de prendre, de souscrire que du capital d'essai, mais elles peuvent aussi rajouter de l'arrêt de travail. Donc là, l'assureur va demander... les revenus par exemple des dernières années pour vérifier que le revenu l'indemnité journalière demandée par l'assuré corresponde bien à ce qu'elle touche ou à ce qu'elle a touché dernièrement parce qu'on ne peut pas s'enrichir non plus en prévoyance gagner plus d'argent en arrêt de travail que quand on travaille ça paraît logique mais voilà c'est pour ça que l'assureur demande et si on applique et donc ça voilà c'est la deuxième cible c'est la prévoyance un peu individuelle Et après, il y a aussi de la prévenance collective, et c'est ce dont on a parlé un petit peu avant, où là, c'est l'entreprise française qui souscrit pour son salarié, qu'elle envoie à l'étranger. Donc là, pareil, on a du capital d'essai, de l'arrêt de travail, invalidité. Et sur la prévenance collective internationale, on a même un peu plus de garanties qui vont vraiment ressembler à ce qu'on a en France pour les salariés français, avec même de la rente d'éducation, de la rente de conjoint. En cas d'essai par exemple ou d'invalidité, il y a une rente mensuelle qui est versée au conjoint pendant une certaine durée. Rente d'éducation, pareil, c'est pour les enfants, pour financer toutes leurs études, y compris les études supérieures. Ce sont des choses qu'on n'a pas souvent sur la préveillance individuelle internationale, mais plutôt sur la préveillance collective.

  • Speaker #1

    Donc on prend soin du conjoint et des enfants

  • Speaker #0

    Exactement. La préveillance, c'est vraiment ça, parce que nous, on n'est plus là. mais il faut protéger sa famille ou les personnes de son entourage. Et c'est d'autant plus vrai en expatriation, c'est que très souvent, pas toujours, mais en tout cas au début de l'expatriation, il y a qu'un des deux dans le couple qui travaille. Et si jamais c'est cette personne-là qui décède ou qui a un accident de la vie et donc est en train de se faire un petit déjeuner, en perte d'autonomie, qu'est-ce qui se passe pour les revenus de la famille Même pour organiser finalement un retour en France, ça peut être très problématique de ne plus avoir de revenus. Et donc, c'est pour ça que la prévoyance, à mon sens, à l'étranger est indispensable, parce que moi, chef de famille, entre guillemets, financier, même si je n'aime pas trop ce terme, s'il m'arrive quelque chose, ça peut avoir des répercussions très importantes, encore plus importantes que si je... si ça arrive en France. Oui,

  • Speaker #1

    je suis d'accord avec toi,

  • Speaker #0

    parce qu'on est isolés. C'est ça, on est isolés. Déjà, on n'a pas notre famille avec nous, pas d'amis. Enfin, on peut avoir des amis à l'étranger, mais je veux dire... pour nous prêter de l'argent, ça peut être plus délicat. Et en France, en général, dans le couple, très souvent les deux travaillent, ce qui est un peu moins vrai à l'étranger.

  • Speaker #1

    Du coup, pour se retourner, c'est vraiment une grosse difficulté si on n'a pas prévu quoi que ce soit ou que la personne qui ne travaille pas n'a pas du tout de revenu. Est-ce que tu as un exemple qui t'a vraiment marqué dans tous les clients que tu as eus jusqu'à aujourd'hui où la personne avait choisi de ne pas prendre de prévoyance

  • Speaker #0

    Oui, on a plusieurs exemples. On a plusieurs exemples et c'est des gens qui sont démunis pour qui on ne peut pas faire grand-chose. Il y a souvent des fonds de garantie chez les assureurs. C'est-à-dire que si on a un client qui est assuré seulement en santé, donc il y a le couple ou la famille qui est assurée, et donc il y en a un des deux qui décède, on peut toujours demander à l'assureur s'il peut prendre en charge par exemple le... le rapatriement de toute la famille. Alors c'est parfois aussi en inclusion le rapatriement dans certains contrats, c'est-à-dire qu'il y a du rapatriement du corps de l'assuré et donc des bénéficiaires. Si ce n'est pas le cas, on peut demander à l'assureur si dans ce fonds de garantie qui a été prévu pour des cas exceptionnels, ça peut rentrer dedans. Mais oui, ça arrive assez régulièrement. Et donc nous, on essaye de les accompagner et de trouver des solutions. Après, s'il n'y a pas de garantie, il y a... capital dessert malheureusement on ne peut pas le souscrire à posteriori.

  • Speaker #1

    C'est très difficile. Quand on parle de toutes ces questions, est-ce que tu conseilles de couvrir la personne qui travaille ou de couvrir les deux dans un couple

  • Speaker #0

    Moi je pense qu'il faut couvrir les deux, notamment capital dessert et perte totale d'autonomie parce que pour le coup ça ne coûte pas très cher. Là on choisit. Même la personne qui ne travaille pas peut s'assurer en capital décès parce que ce n'est pas en lien avec les revenus. Je choisis le capital, donc ça commence autour de 20 000 euros de capital jusqu'à 500 000 euros souvent. On n'est pas obligé de s'assurer pour le même capital non plus, mais je trouve que c'est bien quand même parce que même si c'est la personne qui ne travaille pas qui décède, Il y a quand même des frais qui peuvent être, comme on l'a dit, au rapatriement de corps si celui-ci n'a pas été assuré ou aux obsèques, etc. Donc c'est de toute façon...

  • Speaker #1

    Au quotidien, les femmes, il y a une étude qui a été faite, qui porte 150 000 dollars annuels de travail gratuit, en fait.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Je pense que s'il arrive quelque chose à la femme aussi, ou à l'homme si c'est celui qui ne travaille pas, il y a quand même un moment d'adaptation. Et s'il faut un chauffeur, une nanny, un contrat qu'on n'avait pas forcément dans le budget initial, ça permet aussi d'adapter. Alors, le choix du capital d'essai, c'est indépendant de tes revenus. Tu peux vraiment mettre le montant que tu veux.

  • Speaker #0

    Exactement. Même quelqu'un qui ne travaille pas peut se couvrir à hauteur de 500 000 euros. C'est juste que la cotisation, du coup, est adaptée à ça. Donc, c'est assez faire, en fait. Tu demandes un capital d'essai et tu payes en conséquence. C'est pour ça que c'est... ce n'est pas forcément lié au revenu. Contrairement à la garantie indemnité journalière qui est là pour compenser une perte de revenu suite à une incapacité ou une invalidité, là, le capital des cèdres, tu payes vraiment pour une garantie.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est mieux de prendre ce genre de contrat en France ou dans le pays dans lequel tu vis Comment Dans le sens où si tu es non-résident et que tu vis de façon permanente dans ton pays, est-ce que c'est mieux de prendre un contrat de prévoyance dans ton pays en cas d'essai ou de prendre quelque chose en France

  • Speaker #0

    C'est une bonne question. C'est vrai que nous, c'est parce qu'on est quartier français, donc on a plutôt tendance à proposer des couvertures internationales depuis la France. La bonne idée de ces contrats-là, c'est qu'en général, la territorialité est quand même plus étendue. Si tu décènes en France, par exemple, pendant un retour, tu es garanti. Je pense que le contrat local pourrait ne te garantir que si tu arrives quelque chose dans le pays. Je dis bien, c'est du conditionnel, tout ça, puisque chaque contrat est différent et a ses conditions. Mais en tout cas, ça mérite d'être comparé. Si en revanche, j'ai pris des garanties de prévoyance à la CFE, je pense que c'est mieux de prendre un contrat français qui va coller, et qui va vraiment venir en complément de la CFE.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a une question de timing entre le moment où je souscris à la prévoyance, il peut arriver quelque chose demain, est-ce que je suis remboursé tout de suite ou il y a 3-4 mois d'attente

  • Speaker #0

    C'est une bonne question, il n'y a pas de carence en général. En fait, il y a un questionnaire de santé qui est demandé à l'adhésion. Donc, si tu déclares une pathologie ou si tu ne déclares pas d'ailleurs une pathologie alors que tu es au courant et que tu décèdes de cette pathologie deux mois plus tard, en effet, l'assureur pourrait dire que tu as fait une fausse déclaration et que tu aurais dû déclarer cette pathologie. Donc, la garantie ne fonctionnera pas. C'est plutôt en ce sens qu'il peut y avoir des limitations. Sur les contrats collectifs, selon les assureurs, il n'y a pas de limite. pas de questionnaire de santé et notamment quand on assure au moins 5 salariés pour la même entreprise, en général il n'y a pas de questionnaire de santé, donc c'est plus souple. Mais pour les contrats individuels, c'est vraiment lié à un questionnaire de santé, donc il ne faut pas tricher puisque de toute façon si on triche, la garantie n'est pas acquise.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux souscrire un contrat de prévoyance de manière indépendante, c'est-à-dire sans prendre l'assurance santé internationale qui y serait rattachée

  • Speaker #0

    On a même des clients qui prennent, soit ils sont bien assurés en santé en local parce que leur employeur local leur propose une assurance qui est de bonne qualité. Par contre, il n'y a pas de prévoyance pour les salariés selon les pays, etc. Et là, en effet, on peut leur proposer de la prévoyance seule.

  • Speaker #1

    Et sur le capital d'essai, combien est-ce que tu conseilles de prendre L'équivalent de un an, deux ans, trois ans de salaire

  • Speaker #0

    Ouais, trois ans, c'est ce qu'on m'avait appris quand je m'adressais à des personnes en France. Donc voilà, je dirais ça, mais en fait, c'est du cas par cas, quoi. C'est vraiment du cas par cas. Mais oui, trois ans, c'est un peu la règle de base.

  • Speaker #1

    Et une fois que tu touches cette somme, c'est en une fois ou c'est une rente que tu vas toucher sur plusieurs années

  • Speaker #0

    Une fois, c'est en une fois sur le capital et la rente, c'est plus. plutôt en cas d'invalidité, où là tu as une rente mensuelle, ou alors les rentes de conjoint, rentes d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est hyper important à savoir ça, parce que j'imagine que si on touche une grosse somme, 100 000, 200 000, 300 000, 500 000, il faut aussi savoir comment on va l'investir pour s'assurer que cet argent puisse nous rapporter le plus longtemps possible. Est-ce qu'il y a des clauses auxquelles il faut faire particulièrement attention

  • Speaker #0

    Pas vraiment. Après, il y a des exclusions comme dans beaucoup de contrats d'assurance sur les sports à risque, les zones de guerre, etc. Éviter le suicide aussi est souvent exclu des contrats de prévoyance au moins sur la première année. Après, ça dépend des assureurs. Parfois, l'exclusion n'existe plus à partir de 12 mois sur le contrat. Mais voilà, c'est des exclusions un peu classiques.

  • Speaker #1

    Et si je... Je vis à l'étranger, j'ai un accident, je suis en invalidité, je n'avais pas pris de contrat de prévoyance et je décide de rentrer en France avec ma famille. Est-ce que la Sécurité sociale française prend en charge quelque chose pour les personnes qui n'étaient pas du tout couvertes finalement C'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Honnêtement, je ne saurais pas te répondre. Je pense que c'est du cas par cas et qu'il y a un dossier à monter auprès de la Sécurité sociale. Mais d'où l'importance de la CFE, parce qu'en fait la CFE, permet ça, de faire cette continuité avec la sécurité sociale au retour en France, y compris pour la reconnaissance de l'accident du travail, puisqu'il y a l'arrêt de travail suite à un accident, une maladie, mais en fait l'accident de travail c'est quand même quelque chose de très spécifique, et quand on a cette garantie à la CFE, ça permet d'avoir cette continuité au retour définitif en France avec la sécurité sociale. Donc ça ne répond pas trop à ta question. Honnêtement, je ne saurais pas répondre pour la sécu. Mais en prévention, je dirais qu'il faut souscrire à la CFE pour éviter toutes les mauvaises surprises.

  • Speaker #1

    C'est ça l'important, c'est d'éviter les mauvaises surprises finalement. Est-ce qu'il y a des zones géographiques à risque ou des métiers particuliers où de toute façon, ce serait impossible pour nous de couvrir un contrat de rose

  • Speaker #0

    Oui, il y a souvent des activités professionnelles qui sont soit exclues, tous les métiers militaires par exemple de garde du corps parfois les plateformes pétrolières aussi ce genre de d'activités là où les activités où les personnes travaillent en hauteur aussi à plus de x mètres du sol les cordistes donc c'est vraiment l'activité aussi que déterminer l'éligibilité ou non au contrat et sur les zones moi à part les 4-5 pays vraiment très exclus de la plupart des compagnies d'assurance, même les pays un petit peu surveillés sont couverts, donc il n'y a pas vraiment de limitation là-dessus. Et on a assez peu de demandes finalement sur les pays très en risque. Donc je dirais qu'à 99%, on a des solutions à proposer.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure, tu mentionnais que dans les pays en guerre, ce n'était pas possible. Si tu vis dans un pays en paix, qui demain devient un pays en guerre, est-ce que c'est une raison pour l'assurance de ne pas te rembourser

  • Speaker #0

    Normalement non. On a souvent cette question, même sur la santé. Parce qu'en fait, les listes de pays exclus évoluent avec l'actualité, forcément. Il y a des pays qui y rentrent et qui sortent des pays exclus. On sait que dans certains pays, dans certaines régions du monde, dès qu'il y a des élections présidentielles, il y a six mois avant, six mois après, de contextes compliqués. Donc c'est assez fluctuant. Mais en tout cas, la garantie n'est pas censée s'arrêter si ton pays n'était pas exclu au moment de la souscription.

  • Speaker #1

    Ok, donc on est... pas obligé d'être détaché ou expatrié de son entreprise pour pouvoir souscrire un contrat de prévoyance. On peut normalement vivre partout et exercer la majorité des métiers. Donc c'est vraiment ouvert à quasiment tout le monde.

  • Speaker #0

    À quasiment tout le monde, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est une demande que tu reçois, les contrats de prévoyance, plutôt pour des personnes qui vont partir ou qui sont déjà parties, leur situation évolue, ils ont des enfants par exemple, et ils commencent à se poser la question de la protection de la famille On a vraiment les deux.

  • Speaker #0

    Nous, de façon générale, on a plutôt des demandes de gens qui sont sur le point de partir. On a aussi des gens qui sont déjà à l'étranger, qui nous sollicitent, mais très souvent, en majorité en tout cas, c'est des gens qui sont au départ de France. Du coup, je dirais plutôt ça. Mais on a aussi des demandes de personnes qui sont déjà à l'étranger. En fait, il y a beaucoup d'entrepreneurs français à l'étranger, encore plus depuis le Covid. Il y a beaucoup de gens qui ont des activités qui permettent de travailler à distance. Ils sortent du système français classique et quittent de leur protection sociale. C'est souvent des personnes qui partent en famille, donc c'est des sujets qui sont très importants.

  • Speaker #1

    C'est une grosse question, parce qu'on se sent protégé, parce qu'on vit dans une situation qui est pour beaucoup privilégiée. Et du jour au lendemain, il arrive quelque chose. Et si on n'avait pas anticipé, c'est la catastrophe pour les personnes qui restent derrière ou qui doivent s'occuper de nous parce qu'on est en situation d'invalidité. À partir de quel moment tu conseilles vraiment aux gens de se poser cette question, de souscrire à un contrat de prévoyance

  • Speaker #0

    En fait, il faudrait... Je pense que tous les profils doivent se la poser. Bien sûr... Conséquence pour une personne jeune, célibataire, sans enfant, qui part, ce ne sont pas les mêmes, c'est forcément moindre. Peut-être que là, il faut plutôt axer sur des garanties de rapatriement, de frais de santé. Mais encore, si cette personne est quand même entrepreneur, je pense qu'il faut souscrire à cette garantie de façon systématique. Et en fait, les courtiers ont aussi une part de responsabilité, puisque je trouve que c'est un sujet qui n'est pas assez abordé, y compris par les courtiers d'assurance spécialisés, qui très souvent sont sollicités pour la santé et s'arrêtent un petit peu à ce qu'on leur demande, parce que ce n'est pas facile non plus de vendre la santé à l'international. Et donc, le job est fait, mais en fait, non, il est fait que partiellement, on devrait, à mon sens, toujours vendre ou en tout cas proposer au moins le capital d'essai à quelqu'un qui part. Et bien sûr, l'arrêt de travail, l'indemnité journalière, si c'est pertinent de le faire, mais le capital d'essai pour quelqu'un qui part en famille, ça devrait être d'office.

  • Speaker #1

    Et surtout pour les entrepreneurs, parce que localement, ils ont une moins bonne couverture, automatiquement Oui,

  • Speaker #0

    voire rien du tout. Dans beaucoup de pays, s'ils ne sont pas non plus rattachés au système local, à mon sens, ils n'auront vraiment aucune couverture. Donc... Donc pour les entrepreneurs individuels, c'est indispensable.

  • Speaker #1

    Si j'ai un budget qui est limité, quelle option je dois avoir dans mon contrat en priorité L'arrêt de travail, le décès, l'invisité

  • Speaker #0

    Très souvent, de toute façon, tu ne peux pas prendre d'arrêt de travail seul chez les assureurs. Tu es obligé de prendre au moins le capital décès si tu veux pouvoir prendre de l'arrêt de travail. Donc le minimum, c'est vraiment le capital décès. Mais encore une fois, si je suis entrepreneur, je peux aussi choisir, c'est-à-dire c'est qui peut le plus, peut le moins. C'est-à-dire que si je touche 50 000 euros par an, je peux décider de ne me couvrir que pour 20 000 euros de revenus. Par exemple, si c'est trop cher de couvrir vraiment les 50 000 euros de mes revenus. mais peut-être que 20 000 euros ça peut me permettre de survivre quoi ou de laisser passer l'orage entre guillemets le temps que je me remette sur pied et que je puisse reprendre mes activités. donc voilà on peut s'assurer à la baisse aussi on n'est pas obligé de s'assurer pour remplacer à l'euro près son revenu habituel j'ai un de mes amis qui m'a dit un jour,

  • Speaker #1

    j'ai besoin de rien en gestion de patrimoine, c'est bon comment ça c'est bon Moi j'ai pris un contrat de prévoyance d'essai, 700 000 dollars le contrat, je ne sais pas vraiment les détails de tout ça en fait Merci. Nord aussi, il avait choisi en priorité de couvrir sa famille en cas de gros soucis, en oubliant aussi que finalement, on peut tomber malade et devoir arrêter de travailler pendant 4 ou 5 ans.

  • Speaker #0

    En plus, heureusement, on tombe normalement plus malade que l'on décède. Donc, c'est un risque plus commun, finalement, l'arrêt de travail. Donc, c'est pour ça que c'est important de le couvrir. Je fais un petit peu le parallèle avec la santé. Il y a des gens qui veulent couvrir. que l'hospitalisation et pas les soins de médecine courante les consultations, la pharmacie en fait très souvent c'est ce qu'on utilise à 90% du temps les soins courants si tout va bien,

  • Speaker #1

    pas tous les ans à l'hôpital donc c'est un peu la même chose c'est important de rappeler aussi d'avoir une vision 360 de sa santé et de la façon de protéger sa famille

  • Speaker #0

    C'est ça, et sur l'arrêt de travail, si je vis dans un pays pas très cher, finalement, même si je touche 50 000, 100 000 euros, parce que tous mes clients sont restés en France, en Europe, aux Etats-Unis, etc., mais que je vis en Asie, peut-être que 1 000, 1 500 euros par mois, ça me suffit pour payer mon loyer, mon rire, etc.

  • Speaker #1

    Sauf si on souhaite rentrer en France.

  • Speaker #0

    Oui, ouais.

  • Speaker #1

    et que là on se rend compte qu'on avait pas prévu assez donc tu disais tout à l'heure c'est toujours du cas par cas que ce soit une négociation en collectif avec les RH ou un contrat qui est proposé à une personne en particulier.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça pour le collectif vraiment c'est du cas par cas mais quand même le discours c'est de coller aux garanties françaises qui sont mises en place pour les salariés français et c'est les DRH qui sont pour le coup proactifs aussi sur ce sujet c'est à dire qu'ils sont vraiment en demande de prévoyance en général vont avoir cette démarche là et cette demande de dire de ils vont même nous envoyer le contrat français en disant bah voilà au moins vous êtes les garanties essayer de faire pareil pour personne qui part à l'étranger si

  • Speaker #1

    j'ai déjà une assurance santé internationale comment je sais si la prévoyance a été déjà inclus ce que je peux vous dire c'est qu'elle est quasiment jamais inclus

  • Speaker #0

    Donc, vous le sauriez. Tu parles pour un collectif, peut-être un salarié ou pour de l'individuel

  • Speaker #1

    Oui, pour un collectif. En fait, je me dis que même si on prend une assurance santé, on ne regarde pas forcément dans le détail tout ce qu'il y a, si tout va bien. C'est à partir du moment où, par exemple, je suis enceinte, j'avais souscrit un truc, est-ce que ça me couvre bien Et je pense que s'il arrive une catastrophe, on se pose aussi cette question. Je vais aller vérifier s'il n'y avait pas quelque chose. Et parfois on ne le sait pas, donc on ne fait pas appel à l'assurance pour être couvert. Et du coup, comment on fait pour vérifier ça

  • Speaker #0

    Les assurances santé ne couvrent pas la prévoyance. Parfois, il y en a qui incluent un mini capital d'essai. Mais clairement, surtout si on est individuel, en général, on sait à peu près ce qu'on a ou ce qu'on n'a pas souscrit. Les garanties santé n'incluent jamais ça. Et pour les salariés, donc, aurait été... assuré par leur entreprise. Je pense qu'il faut vraiment d'abord demander à la RH avant de partir ce pour quoi on est couvert, de recevoir les notices d'information comme ça on a vraiment tout avant de partir et on peut aussi demander pendant le séjour à la RH ce qu'il en est.

  • Speaker #1

    Tout à l'heure on parlait du conjoint accompagnateur, est-ce que c'est possible pour un employé de négocier avec son RH d'ajouter un contrat de prévoyance pour son conjoint

  • Speaker #0

    Tout est négociable j'ai envie de dire mais Mais en tout cas, cette possibilité n'existe pas sur le contrat. Donc, il faudrait que le salarié prenne un contrat individuel de son côté. Peut-être qu'il peut négocier un budget avec son employeur, mais moi, je ne le vois pas trop ça.

  • Speaker #1

    Si on veut prendre un contrat individuel et qu'on a déjà une assurance santé ailleurs, avec quelqu'un d'autre, est-ce qu'on peut te contacter

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Et du coup,

  • Speaker #1

    tu fais une évaluation de la façon dont on a discuté, quels sont les revenus, est-ce qu'on prend invalidité d'essai, etc.

  • Speaker #0

    Comment ça fonctionne Exactement. On fait vraiment un recueil du besoin, souvent par téléphone. On prend le temps de le faire. Je sais impréciser que c'est gratuit. Il n'y a pas d'engagement quand on commence à parler avec nous. Et ensuite, on accompagne la personne sur le choix de ce qui nous semble être la meilleure solution. la meilleure solution bien sûr en fonction du budget aussi et donc jusqu'à la souscription et voilà c'est un parcours quand même enfin parcours ça fait tout de suite peur le mot parcours mais c'est vrai que comme il y a souvent des questionnaires de santé ça nécessite un vrai accompagnement de la part du courtier pour pour aller au bout de la souscription donc on est vraiment là à chaque étape y compris après il y a aussi des personnes même en prévoyance qui m'ont déjà sollicité pour changer d'assureur parce que il peut y avoir des changements de tranche d'âge et donc la cotisation augmente de façon significative d'une année sur l'autre parce que je suis passé de 44 à 45 ans. Et donc, si l'état de santé n'a pas évolué entre-temps, on peut se permettre de refaire un questionnaire de santé et d'aller chez un autre assureur parce que finalement, le risque recommencera chez le nouvel assureur. Il n'y a pas de souci si on commence un autre contrat au bout de quelques années à l'étranger.

  • Speaker #1

    Donc en fait, ça reste flexible. J'ai l'impression que parfois, on prend une assurance et c'est un peu comme son banquier. On a peur de le quitter. On a une espèce de fausse royauté alors que finalement, on ne devrait pas.

  • Speaker #0

    Non, on ne devrait pas, mais on ne devrait pas surtout si l'état de santé n'a pas évolué. Moi, c'est vraiment le sujet, même sur la santé, parce que sur la santé, il y a aussi des questionnaires de santé préalables à l'adhésion. C'est vrai que si on a commencé à prendre un contrat, on était en bonne santé avant de partir. L'état de santé se dégrade un petit peu. Mon contrat d'assurance actuel me rembourse pour la dégradation de mon état de santé. Si je veux partir parce que la cotisation a évolué, etc. Le nouvel assureur pourrait refuser l'adhésion ou pourrait refuser de couvrir la pathologie déclarée. Et pareil pour la prévoyance. En effet, c'est flexible et il faut s'autoriser à regarder. Mais si on est tombé malade, c'est vrai qu'on est un petit peu plus coincé pour être honnête. et mieux vaut rester chez son assureur qui rembourse. ce pourquoi on est tombé malade qu'aller essayer de gagner un petit peu de cotisation mais finalement ne pas être remboursé par le nouvel assureur.

  • Speaker #1

    C'est des fausses économies finalement. Si tu devais dire une chose à une personne, une famille qui part dans trois semaines,

  • Speaker #0

    ce serait quoi Comment avez-vous abordé le sujet de la protection sociale Vraiment dans son ensemble, on couvre tout. Santé, prévoyance et donc retraite, même si nous on ne traite pas vraiment la retraite. diriger vers la CFE, c'est vraiment le sujet. Et après, on rentre dans le détail. Est-ce que c'est pertinent pour vous d'avoir la CFE ou non Parce que par exemple, si les salariés sont détachés, ils ont la sécu, donc on les couvre plutôt aux premiers euros, donc sans CFE. S'ils sont individuels, à ce moment-là, oui, on part plutôt sur la CFE. Est-ce qu'il y a de la maternité nécessaire, de l'optique dentaire Combien vous gagnez Enfin, vraiment rentrer dans un recueil très, très, très complet. et leur dire de s'assurer.

  • Speaker #1

    C'est super. Où est-ce qu'on peut te contacter, Raphaël

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si tu peux transmettre mes coordonnées, ou sinon, bien sûr, je peux donner l'URL de notre site Internet. Nous, donc, Santexpat, c'est ça que je ne me suis pas trop présenté, mais on est un courtier d'assurance, donc on est basé à Paris, et on ne fait que de la santé internationale et de la préveillance internationale. Donc, vous pouvez venir sur notre site, santexpat.fr, faire le parcours en ligne. et donc nos conseillers vous recontactent dans la journée en général, enfin même assez rapidement, pour recueillir vos besoins et voir comment on peut vous accompagner. Et moi, je suis disponible directement aussi, si vous préférez ne pas passer par le site et m'envoyer un mail, mon adresse c'est raphaël.ph.santexpat.fr et on appelle les gens sur WhatsApp, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont en cours. beaucoup de gens à l'étranger qui nous disent Non, non, ne m'appelez pas sur mon numéro, parce que je vais payer un hors-forfait de dingue si l'appel vient de France. Donc, on s'adapte et on appelle sur WhatsApp, on échange par mail, c'est vraiment à votre convenance.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant, je te remercie Raphaël. N'hésitez pas à nous mettre un commentaire si jamais vous voulez voir revenir Raphaël sur un autre sujet lié à l'assurance santé internationale, si vous voulez qu'on approfondisse encore ces sujets de prévoyance. Et n'oubliez pas de vous abonner. Je vous remercie. et je vous donne rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Ce que couvre (vraiment) la prévoyance

    01:20

  • Les obligations des employeurs à l’étranger

    04:15

  • La CFE : comment ça marche et pourquoi c’est utile

    06:30

  • Être bien couvert quand on est entrepreneur ou conjoint accompagnateur

    10:15

  • Que faire en cas d’accident grave ou de décès ?

    14:00

  • Quel capital décès choisir ? Et pour qui ?

    17:30

  • Les erreurs fréquentes à éviter

    21:00

  • À quoi faire attention dans un contrat ?

    24:00

  • Quand et comment souscrire (même avec un petit budget)

    28:00

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